Dialogue 11/2011 - Le prix de la foi

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dialogue 11 / 2011 Photo :  Portes Ouvertes Le prix de la foi Nouvelles salutistes 7 - 9 Le Foyer Féminin de Lausanne a fêté ses 75 ans 7 Ils mettent leur vie en danger pour suivre le Christ 4 - 6 Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

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Ils mettent leur vie en danger pour suivre le Christ

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Nouvelles salutistes 7 - 9

Le Foyer Féminin de Lausanne a fêté ses 75 ans 7

Ils mettent leur vie en danger pour suivre le Christ 4 - 6

Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut

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Dialogue

Charte internationale de l’Armée du Salut

L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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Lorsque les croyances coûtent la vie

La date du 13 ou du 20 novembre 2011 a été retenue par le Groupe de travail pour la liberté religieuse (GLR) du Réseau Evangé-lique Suisse pour être celle du « Dimanche de l’Eglise persécutée ». Cette année, le focus a été mis sur l’Erythrée, le Ma-roc et l’Inde. Un indice de la persécution des chrétiens a également été publié par Portes-Ouvertes, rappelant qu’aujourd’hui, les chrétiens forment le groupe le plus per-sécuté de la planète (cf. page 4). Les in-formations détaillées sont disponibles sur www.portesouvertes.ch

L’Armée du Salut est présente dans nombre de ces pays et ses membres aussi subissent la persécution (cf. pages 5 et 6).

Ce dossier a pour but de nous encourager à prier pour nos frères et sœurs qui met-tent leur vie en péril, simplement en expri-mant ce en quoi ils croient. Mais égale-ment de nous rappeler la chance que nous avons de pouvoir témoigner librement de l’amour de Dieu à nos voisins, à nos collè-gues, à nos amis, ... car c’est un privilège que nous ne devons pas négliger.

Sébastien Goetschmann

A l’occasion de sa tournée mondiale dans différents Territoires,

la Générale Linda Bondsera présente lors de la réunion pu-blique du lundi 21 novembre 2011. Le culte débutera à 19 heures, en la salle du Poste de Berne.

La Générale Linda Bond a pris ses fonc-tions début avril de cette année. Elle est la 19ème Générale et la 3ème femme à occuper le poste le plus élevé de la hiérarchie salutiste.

Annonces

Le doyen, le Sergent Albin Reymond, né le 26 juin 1920, et le cadet, Ezéchiel Romy, fils des officiers du Poste d’Yverdon, ont 90 ans d’écart. Mais ensemble, ils louent le Seigneur les dimanches matin.

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Courrier des lecteurs

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Le principe de la « vitrine » a déjà été expli-qué dans l’édition d’octobre 2010 du Dialo-gue. Le cadre blanc avec le Redshield bien reconnaissable indique l’appartenance à l’Armée du Salut, tandis que la « vitrine » permet d’en exprimer la diversité. Le mes-sage souhaité peut être formulé tant au moyen d’images que de textes exposés dans la « vitrine ». Les dépliants joints à cette édition du « Dialogue » vous donne-ront plus de détails.

Il faut éviter que l’Armée du Salut doive modifier sa présentation tous les deux ans. Le principe de la « vitrine », avec ses formes dépouillées, est classique et ne se démode pas. Et le symbole le plus recon-naissable reste le Redshield.

Grâce à l’utilisation de couleurs « ten-dances » et agréables, l’identité visuelle s’inscrit parfaitement dans l’air du temps et elle est attrayante. On s’épargne aussi l’aménagement graphique souvent difficile des barres bleues actuelles. Si les cou-leurs devaient se démoder, elles peuvent être adaptées et l’identité visuelle peut être facilement rafraîchie.

Nous prendrons le temps nécessaire pour effectuer ce changement de décor. Afin de res-ter fidèle au prin-cipe de l’utilisa-tion responsable des ressources, le passage à la nouvelle présen-tation se fera en étapes au cours des mois à ve-nir. Plusieurs pro-jets d’étiquettes de bâtiments, de brochures et d’af-fiches à ajouter sur les sites web ont déjà été testés et réalisés avec succès (voir les images).

Sur www.marketing.armeedusalut.ch, tous les responsables auront accès à une plate-forme en ligne contenant des mo-dèles et des exemples qui faciliteront la mise en œuvre au quotidien. Cela vous a

rendu curieux ? Alors amusez-vous à dé-couvrir cette nouvelle présentation ! Nous attendons vos retours avec impatience.

Martin Künzi, Chef du Département marketing et communication

De la couleur pour la nouvelle image de l’Armée du Salut

De vous à moi

Gardiens des valeurs

Depuis des siècles, les chrétiens sont appelés à être la lu-mière et le sel de cette terre. Les es-prits critiques pré-tendent que l’Eglise est desséchée et dé-connectée du monde actuel. Elle n’aurait

pas de réponse aux questions actuelles et consacrerait beaucoup de ressources à s’occuper de valeurs et de problèmes n’ayant aucun rapport avec la vie.

Je tiens à m’opposer avec véhémence à ce point de vue. Il se peut que notre mode d’expression chrétien ne soit, de nos jours, pas toujours très compréhensible. Pour-

tant le contenu du message biblique reste tout à fait actuel.

Quelles valeurs l’Eglise prône-t-elle ? En voici une liste non exhaustive : la sincérité, la pureté, la fidélité, l’amour, le service au prochain, la confiance, la qualité des relations, etc. Ces valeurs constituaient jadis des éléments impor-tants qui protégeaient la société de la décadence. De nos jours, cela n’est plus vrai. Le monde est en décadence mo-rale. Les guerres, la terreur, les crises, les scandales, ainsi que le manque de tendresse et l’égoïsme imprègnent les nouvelles quotidiennes. Il est d’autant plus important que le message libérateur de l’amour de Dieu soit visible. La foi en Jésus-Christ a un rapport important à la vie actuelle. Il modifie les individus et les situations.

Je rêve d’une Armée du Salut dont les membres s’attachent avec passion à mettre en œuvre ces valeurs. C’est pour cette raison qu’il importe que nous, chré-tiens, soyons témoins du Dieu vivant, en nous aimant et en nous respectant mutuel-lement. Le monde a besoin d’une Eglise spirituelle et vivante. Puisse le Seigneur nous accompagner dans cette tâche im-mense !

« Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. » (Mat-thieu 5 : 13).

Commissaire Franz Boschung, Chef de [email protected]

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La nouvelle présentation de l’Armée du Salut, qui sera lancée dans les prochains jours, apporte une touche de couleur et met en avant l’importance des individus qui s’engagent pour l’Organisation et qui sont en chemin pour servir Dieu et leur prochain.

Brochures et affiches dévoilent leur nouveau design. Qu’en pensez-vous ?

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Dossier - Le prix de la foi

A nous de relever le défi de la persécution !Dans plus de 50 pays, la persécution des chrétiens est bien réelle. La solidarité des chrétiens du monde libre peut changer leur quotidien. Savoir qu’ils ne sont pas oubliés les encourage à rester dans leur pays et à devenir responsables dans la société.

Une dure réalitéLes chrétiens sont aujourd’hui le groupe religieux le plus persécuté dans le monde. A cause de leur foi en Jésus-Christ, plus de 100 millions de croyants souffrent de discrimination, de persécution ou d’actes de violences, que ce soit de la part de per-sonnes d’autres religions ou de régimes totalitaires.

Beaucoup d’incertitudesSi des pays communistes comme la Chine et le Vietnam ont tendance à s’ouvrir, le monde musulman par contre se referme. L’exode des chrétiens y devient un pro-blème majeur. Ils ne voient plus d’avenir pour leurs enfants et ont tendance à quitter leur pays. Le printemps arabe a certes ap-porté un vent de liberté, mais les menaces d’introduction de la charia et de gouver-nement à majorité islamiste font craindre le pire. En Inde, ainsi que dans les pays bouddhistes, des réflexes nationalistes in-citent à voir d’un mauvais œil la conversion au christianisme. Et là où l’Etat n’est pas di-rectement responsable de la persécution, c’est la famille qui s’en charge, ressentant comme un déshonneur la conversion d’un de ses membres.

Pas surprenanteLa persécution des chrétiens n’est pas surprenante dans le sens que le Christ l’a annoncée lui-même : « S’ils m’ont persé-cuté, ils vous persécuteront aussi ». Dans l’islam, l’hindouisme, le bouddhisme et le judaïsme, la personne du Christ divise. Passe encore que Jésus soit un prophète ou un dieu parmi d’autres, mais être « le chemin, la vérité et la vie », ce message est pour beaucoup intolérable.

S’engager en leur faveurL’évolution de la persécution dépendra de la manière dont les chrétiens du monde libre répondront à ce défi. Faire entendre la voix des opprimés en s’engageant pour les droits de l’homme et la défense de la liberté de la religion à chaque occasion, dans les médias, au niveau politique, sera porteur de changements.

Un autre facteur d’influence réside dans l’encouragement aux chrétiens à rester sur place malgré les difficultés. Un sou-tien en matériel biblique, en formation, en aide socio-économique est donc plus que nécessaire pour qu’ils ne se sentent pas seuls alors qu’ils sont souvent minoritaires.

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Un message qui transformeLes chrétiens sont appelés à montrer des valeurs comme l’amour et le pardon, ceci d’une manière très pratique dans leur quo-tidien. Nos sociétés pourront alors retrou-ver l’essentiel du christianisme, à savoir un message de vie et d’espérance. L’évolution de la persécution est ainsi partiellement dans nos mains.

Portes Ouvertes, Eric Lecomte

Index mondial de persécution 2011Pays en tête des 50 de la carte : 1. Corée du Nord 2. Iran 3. Afghanistan 4. Arabie saoudite 5. Somalie 6. Maldives 7. Yémen 8. Iraq 9. Ouzbékistan10. Laos11. Pakistan12. Erythrée

Remarque : plus la persécution est forte, plus la couleur associée au pays concerné est foncée.Pour plus d’infos :www.portesouvertes.ch

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Dossier - Le prix de la foi

Un fossé entre la Constitution et la réalité« … les principes de démocratie, de liberté, d’égalité, de tolérance et de justice sociale, tels que prônés par l’Islam, doivent être strictement observés …. des dispositions adéquates doivent être prises afin que les minorités puissent pratiquer leur religion, en faire profession et développer leur culture ». Extrait du préambule de la Constitution du Pakistan.

La Constitution du Pakistan garantit le droit des minorités. Cependant, dans la vie de tous les jours, ces droits sont souvent ba-foués. Des salutistes travaillant dans des institutions laïques sont discriminés, har-celés et persécutés à cause de leur foi. Certains d’entre eux ont démissionné de leur emploi et sont à la recherche d’un meilleur environnement de travail. D’autres ont été forcés de quitter leur travail, par-fois même le pays avec leurs familles. Les cas de persécution existent aussi dans les écoles. Comme partout, le fait pour un en-fant d’être différent fait de lui une cible. Ces incidents contribuent à la création d’une mémoire collective de victimisation, ce qui ne facilite pas la mise en pratique des enseignements bibliques (aime ton pro-chain). En effet, nombreux sont ceux qui, en raison de l’insécurité, se renferment sur eux-mêmes.

La loi anti-blasphème (une ancienne loi datant de la colonisation britannique) a été modifiée dans les années 1980 et, dès lors, a été détournée à des fins person-nelles, engendrant ainsi beaucoup de vio-lence.

Le village de Shantinagar, un territoire de l’Armée du Salut créé en 1916, a été la cible d’émeutes en 1997. Des problèmes

personnels entre deux groupes ont rapi-dement dérapé pour se transformer en un incident majeur. Des rumeurs selon lesquelles un livre saint avait été profané ont commencé à circuler et des dizaines de milliers de personnes ont participé aux émeutes.

La pauvreté crée de l’insécuritéLa plupart du temps, les chrétiens et les

musulmans vivent en harmonie. Cependant, le fait de ne pas savoir de quoi le lendemain sera fait crée un sen-timent d’insécurité. En mars, deux salutistes ont été tués après avoir demandé à un groupe de jeunes hommes de quitter le Poste car ils voulaient célébrer tranquillement un an-niversaire. La loi était réticente à condamner les meurtriers. Ce n’est que suite à la mobilisa-tion de la communauté chrétienne qu’elle s’est décidée à le faire.

La vie au Pakistan est difficile et nombreux sont ceux qui doivent se battre pour ga-gner le minimum leur permettant de nour-rir leur famille. Comme partout, seules quelques personnes suffisent à créer un environnement de méfiance et de peur. La foi et l’ouverture d’esprit permettent de construire des relations positives avec son prochain et, par conséquent, d’apai-ser la méfiance et la peur. En effet, mieux connaître son prochain permet de mieux connaître sa foi. Peut-être que cette com-préhension réciproque parviendra à ré-duire le fossé qui existe entre ce qui est écrit dans la constitution et ce qui est vécu quotidiennement. Dans cette optique, l’Ar-mée du Salut a pu, grâce à des projets en faveur des victimes des inondations, rejoindre la population des communautés musulmanes.

Priez pour que les graines de compas-sion et de charité qui ont été plantées per-mettent de dissoudre les malentendus et soient les garantes de la construction d’un avenir meilleur.

Andrew Lee,Armée du Salut au Pakistan

Ici, musulmans et chrétiens s’asseyent à la même table pour essayer de trouver des solutions aux problèmes causés par les inondations. Une image que tous aimeraient voir plus souvent.

Dans les situations difficiles, comme lors des dernières inondations, musulmans et chrétiens par-viennent parfois à travailler main dans la main.

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Dossier - Le prix de la foi

L’ambassadeur a parlé d’une catastrophe : la longue sécheresse de l’année dernière puis les inondations causées par les pré-cipitations abondantes ont détruit cet été de nombreuses plantations de riz en Corée du Nord. La situation est dramatique pour la population, touchée par la famine.

Lors de cette visite officielle à l’Armée du Salut, Pak Jin Yong, le vice-ambassadeur de la Corée du Nord en Suisse, a été clair : son pays a besoin d’aide humanitaire de toute urgence et souhaite continuer à bé-néficier du soutien de l’Armée du Salut. Les livraisons de céréales sont particuliè-rement importantes.

Pak Jin Yong a exprimé à plusieurs reprises sa reconnaissance pour les mesures que les moyens de l’Armée du Salut ont per-mis de mettre en œuvre par le passé. En mai dernier, l’Armée du Salut Suisse avait investi 50 000 dollars américains pour faire parvenir des pommes de terre et du riz à des foyers pour enfants. Cette aide a été coordonnée et supervisée par l’Armée du Salut sud-coréenne.

Persécution ou propagande ?« Une autre question se pose », déclare Markus Muntwiler en sortant un commu-niqué de presse sur la persécution des chrétiens en Corée du Nord dont le sous-

titre est « Régime de la peur sans précé-dent : des milliers de chrétiens disparus dans des camps ou exécutés ». Le vice-ambassadeur nie catégoriquement. Ce communiqué serait une provocation de la Corée du Sud et ne correspondrait pas à la réalité. De plus, il affirme être venu pour remercier de l’aide reçue et pour deman-der de l’aide supplémentaire.

Avant de s’en aller, Markus Muntwiler men-tionne tout de même la liberté de croyance. « Je vous demande d’utiliser vos moyens pour vous engager en faveur de ce droit essentiel. »

Florina German

La liberté de religion reste un thème délicat en Corée du Nord

Le vice-ambassadeur de la Corée du Nord en Suisse et le responsable de l’Unité d'organisation Mission & Développement, le capitaine auxiliaire Markus Muntwiler, ont discuté en octobre de l’aide d’urgence apportée par l’Armée du Salut en Corée du Nord. Ils ont aussi abordé le thème de la liberté de religion.

La Corée du Nord figure au premier rang de l’index mondial de persécu-tion (p.4). Le seul fait de posséder une bible peut mener à être envoyé dans un camp ou à être tué. En juin 2009 par exemple, la chrétienne Ri Hyon Ok a été exécutée en public pour avoir distribué des Bibles. Source : Société Internatio-nale pour les Droits de l’Homme.

Ces femmes nord-coréennes s’approvision-nent grâce aux livraisons de pommes de terres.

Ces enfants placés dans un foyer peuvent être nourris grâce au soutien de l’Armée du Salut.

Le colonel de l’Armée du Salut Bo Brekke a été assa-siné en 2007 au Pakistan, alors qu’il était Commandant territorial du Territoire Pakistan depuis une année.

«  Obedience to principles of honesty and integrity

must bring conflict.  » Colonel Bo Brekke (1957-2007)«  L’obéissance aux principes d’honnêteté et d’intégrité amène 

forcément au conflit.  » Colonel Bo Brekke (1957-2007)

Ayons le courage de témoigner !

Dans un contexte de corruption, le colo-nel norvégien Bo Brekke n’a pas hésité à militer activement pour la justice et en a payé de sa vie. Il a été abattu, jeudi 27 septembre 2007, alors qu’il était seul, dans son bureau du Quartier Général territorial à Lahore. Peu avant le drame, le colonel avait présidé la réunion de re-

traite et d’adieu du Se-crétaire en chef et de la Secrétaire territoriale pour les Ministères Fé-minins.

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Echos

Une fois par an, la responsable, la ma-jor Rossel, invite petits et grands à un Dimanche des familles, avec grillades et bonne humeur, en présence des familles au complet … même les grands-parents y sont conviés ! Cette année à nouveau, la rencontre du 21 août a connu un vif suc-cès, avec plus de 20 enfants et une ving-taine d’adultes.

Trève de commentaires, considérez plutôt les images …

Lessor

Une sortie en forêt pour le Baby-Song

Depuis 6 ans se tient à Travers la rencontre hebdomadaire à l’inten-tion de la petite enfance : animation rythmique et musicale, court récit biblique, communion sympathique avec les mamans. Des moments d’échange très appréciés.

Difficile de mettre 75 bougies sur un gâteau d’anniversaire, et pourtant elles y sont arri-vées. Il faut dire que ce gâteau était compo-sé de plusieurs cakes confectionnés par un groupe de résidentes et d’animatrices pour clore un magnifique repas. Une véritable agape qui invitait tous les participants à se déplacer, donc partager, autour de buffets copieusement garnis : d’une part, une briso-lée dans la plus pure tradition valaisanne et, d’autre part, un stand de saucisses grillées assorties de diverses salades, le tout prépa-ré « maison » dans la cuisine de l’institution.

Mais il ne s’agissait pas que de manger. Di-dier Bourqui, directeur des ISV (Institutions sociales vaudoises de l’Armée du Salut, dont fait partie le Foyer féminin) a présen-té un bref historique de la Maison tout en

apportant les salutations et remercie-ments d’usage aux résidentes et aux équipes qui font de ce Foyer un lieu de vie où l’on se sent bien. Le Commis-saire Franz Boschung, accompagné de son épouse, avait fait le déplace-ment pour apporter les vœux du Quar-tier Général et un message de béné-diction. Et, surprise ! il a agrémenté ses pa-roles de deux prestations fort appréciées au cor des Alpes.

L’ambiance, elle, était soutenue par deux accordéonistes avec leurs instruments tra-ditionnels du folklore suisse. Sans oublier les productions vocales du petit chœur des ré-sidentes, magnifiquement accompagné par l’harmonica de l’une d’elles. Une exposition de documents d’époque, plans et anciens

Samedi 24 septembre, c’était la fête dans les jardins du 49, Avenue Ruchonnet à Lausanne. 3/4 de siècle, ça se marque !

uniformes salutistes renseignait les partici-pants, le tout présenté dans une décoration artistique aussi bien autour qu’à l’intérieur du bâtiment. Nous ne saurions passer sous silence l’immense travail de Stéphanie Bar-bey, responsable psycho-éducative du site, qui a été l’instigatrice et l’âme de cette belle manifestation. Que Dieu bénisse le Foyer fé-minin et toutes celles et ceux qui y habitent ou y travaillent.

Un invité : Pierre-André Combremont

Le Foyer Féminin de Lausanne a 75 ans

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Le gateau sur lequel ont été disposées 75 bougies.

Rien de tel qu’un dimanche dans la nature pour garder le sourire.

Mères et enfants ont pu profiter de cette belle journée en forêt.

Les pères aussi étaient invités.

La fête des Moissons

En septembre 1905, le brigadier C. Jean-monod, Secrétaire pour la Suisse romande, encourage chaque Poste à en organiser une et en 1906, elle est généralisée. L’idée est de mettre une journée à part pour le Seigneur et de lui apporter les prémices de ses récoltes. Au départ, la fête des Mois-sons et les bénéfices de la vente étaient liés à la Semaine de Renoncement.

Aujourd’hui, la plupart des Postes orga-nisent une fête des Moissons (également appelée Thé-vente, fête des Récoltes, fête d’automne, fête de Reconnaissance) dans le but de récolter des fonds pour l’Œuvre, mais également de (re)nouer le contact avec la population. Cette fête est une vi-trine parfois nécessaire pour rappeler au public que l’Armée du Salut est là et qu’elle a besoin du soutien de la population. Et bien que la fête des Moissons s’éloigne de sa forme originale, que les paysans du vil-lage n’apportent plus forcément leurs ré-coltes, elle reste une occasion de remer-cier Dieu pour l’abondance de biens qu’il nous procure.

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En Suisse, cette fête était connue de quelques Postes dans les an-nées 1900 déjà.

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L’apport de la « campagne des 40 jours »

L’évaluation a montré que la campagne a été bien accueillie par une grande majorité de salutistes et d’amis de l’Armée du Salut.

Nombre d’étudiants et d’amis de l’époque lui ont réservé un accueil émouvant sur le site de Delmas 2. Elle s’est rendu compte des progrès accomplis dans les travaux de démolition des anciens bâtiments et dans ceux de construction des locaux provi-soires d’enseignement.

Suivre sa vocationDélégué du Territoire de l’Armée du Salut Suisse, le Dr Kuntz avait visité le projet à Haïti et organisé une projection cinémato-graphique dans un Poste. Agée de 14 ans, Rosemarie Häfeli y a assisté. « Je n’étais pas autorisée à me rendre à l’Armée du Salut » explique-t-elle. Elle devait mentir pour réus-sir à quitter la maison. Le film montrait des images de l’Armée du Salut dans le quartier de Delmas 2. « Je vois les images défiler de-vant mes yeux comme si c’était hier ». A la fin de son exposé, le Dr Kuntz a lancé : « Eh bien les enfants, quand vous serez grands, faites quelque chose de sensé et aidez ces personnes ! » Cette phrase a déclenché la vocation de la major Häfeli. Elle décida de ne plus cacher son engagement pour l’Armée du Salut et confia ses plans à sa famille, leur déclarant : « Quand je serai adulte, je serai infirmière et j’irai à Haïti. » Sa belle-mère la prit pour une folle.

La major Häfeli était décidée à devenir la meilleure infirmière possible. Après une for-

Pionnière en Haïti

En août 2011, la major Rosemarie Häfeli est retournée à Port-au-Prince pour la première fois après le tremblement de terre.

mation d’infirmière spécialisée en gynécolo-gie et dix ans dans un hôpital, elle entama trois ans de formation et de service auprès de l’Armée du Salut Suisse. Ensuite de quoi, elle fut affectée à la clinique Bethel à Fond-des-Nègres (Haïti). Sa famille n’ac-cepta pas sa décision mais, « Je devais faire ce que le Seigneur exi-geait de moi », dit-elle.

Rosemarie Häfeli avait attendu la dernière minute pour devenir officière. L’âge limite pour débuter la for-mation d’officier était de 30 ans à cette époque. Le grade d’officier était la dernière pièce du puzzle. « Je n’ai jamais voulu devenir officière » confie-t-elle. « Je voulais accomplir du travail bénévole mais l’Armée du Salut n’envoyait pas de bénévoles à Haïti . »

Un parcours de pionnièreLe dimanche 11 octobre 1969 à 9 heures du matin, la major Häfeli arrive à Port-au-Prince, prête à accomplir les plans du Sei-gneur. Mais le poste, qu’elle devait occu-per, était déjà pris. En s’adressant au major Townsend pour savoir ce qu’elle devait faire maintenant, il lui suggéra simplement de créer une école. Cette école, qui devint plus tard le « Collège Verena », avec ses 100 étu-diants et deux enseignants, ouvrit le jour sui-vant déjà. A la mode haïtienne, la major Hä-feli fit le maximum avec les moyens dispo-nibles. Deux cours accueillant 50 étudiants

Rosemarie Häfeli en compagnie des filles du « Collège Verena ».

De nouveaux groupes de discussion ont vu le jour et la fréquentation des petits groupes a augmenté. Les quatre notions clé « adorer, gagner, grandir, servir » ont pu être promues et approfondies. Nous

avons engagé de nouveaux collabora-teurs et des personnes ont donné leur vie à Jésus-Christ. Les personnes qui le souhaitent peuvent suivre le cours de préparation pour soldats « Sauvés pour servir ».

L’évaluation a également montré que tout effort dans le domaine spirituel est ac-compagné de résistance et de lutte. Les avis sont notamment partagés sur la per-sonne de Rick Warren et sur sa théologie. A ce sujet, j’aimerais simplement rappeler

les paroles de l’Apôtre Paul, qui nous invite à examiner toutes choses et à retenir ce qui est bon (1 Thessaloniciens 5 : 21). Les différentes propositions et remarques qui nous ont été faites sont très précieuses. Nous en tiendrons certainement compte lors d’une prochaine campagne et les in-tégrerons dans le concept. Vous pouvez demander un résumé de l’évaluation au-près de vos officiers de Poste.

Je tiens à remercier tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont contribué au succès de la campagne « 40 jours – une vie motivée par l’essentiel ». Que Dieu vous bénisse !

Major Fritz Schmid, Chef duDépartement de l’œuvre d’évangélisation

chacun se déroulèrent dans une baraque en bois sur le site de Delmas 2.

Au cours des 31 an-nées suivantes, la major Häfeli ouvrit 40 écoles dans tout le pays, dont le « Col-lège Verena » et l’école « Fort National », à Del-mas 2. « J’ai toujours eu le sentiment que cela ne suffisait pas » dit-elle. « Les besoins sont si immenses qu’il y a de quoi désespé-rer. » Mais les résultats de son engagement prouvent le contraire : le Président Jean-ClaudeDuvalier « Baby

Doc », lui décerna le titre de « Chevalier » pour son excellent travail en Haïti. Ce titre, remis à quelques étrangers seulement, la place dans la même catégorie que Mère Te-resa. Le travail débuté par la major Häfeli a non seulement été honoré par le Président de l’époque, mais il a encore aujourd’hui des répercussions sur la vie des enfants et des adultes de ce pays.

Bien que le dernier des bâtiments originaux ait bientôt disparu, le « Collège Verena » pourrait encore avoir des effets bénéfiques sur la vie de milliers de personnes, grâce au dur labeur que la major Häfeli aura fourni de-puis les débuts modestes. « Pour moi, c’est tout simplement époustouflant de constater ce que l’Armée du Salut a réalisé ici » a-t-elle confié. « C’est vraiment remarquable. »

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Peux-tu nous expliquer ce qu’est le projet Workship ?Melissa Robert, Poste d’Orbe : « Workship ce sont des ateliers de louange. Il y en a eu un premier à Sierre, où on a beaucoup bossé les chants pour ensuite les chanter au culte le dimanche soir. Le deuxième était à Paris, où on a, le samedi, visité principalement la ville et le dimanche on a fait un concert au Poste des Lilas. Ce projet sert surtout à apprendre des chants et faire une louange de qualité, pour ensuite pratiquer ce qu’on a ap-pris dans nos postes. »

Quels sont les petits plus de Workship ?Tumi Lengosa, Poste de l’Arc Lémanique : « Avoir des musi-ciens professionnels dans l’équipe, c’est un des plus grands avantages de Workship ; la dynamique est instanta-nément meilleure ; la confiance d’être avec des gens qui savent ce qu’ils font,

De retour d’un concert à Paris, les jeunes du nouveau projet salutiste « Workship » nous présentent une partie de leur expérience vécue au sein de ce projet pour la jeunesse romande.

Un Workshop de louange nommé workship

qui peuvent te conseiller, te guider, et qui peuvent achever n’importe quel défi qu’on leur lance, c’est vraiment quelque chose de phénoménal. »

Est-ce que tu penses réutiliser ce que tu as appris ?Melissa Robert : « On compte, avec plu-sieurs personnes du poste d’Orbe, mon-ter un groupe de louange. On va bien sûr rechanter quelques chants de workship.

Maintenant j’ai une bonne base et je suis motivée. »

Qu’est-ce que Workship t’a apporté ?Cedric Mbabazi Nkerabigwi, Poste de Sierre : « Avant je n’aimais pas trop chanter, mais malgré tout j'ai osé sortir ma voix. Les autres du groupe étaient très ouverts, c’est pourquoi j’ai eu beaucoup de plaisir à chanter avec eux. »

Tumi Lengosa : « Musicalement, Workship a ouvert mes pensées et m’a donné la liberté d’écrire ce que je res-sens ; d’inclure ma vie spirituelle dans ma musique. »

Phoebé Dawans, Poste d’Orbe : « Workship m’a apporté beaucoup de motivation. Voir que nous les jeunes on est là et que ‹ rien qu’avec quelques

chants › on peut apporter beaucoup. Alors oui c’est évident, ça donne envie de conti-nuer ! »

Rédaction

Tout de noir vêtu, le groupe de jeunes qui se sont rendus à Paris dans le cadre du projet « Workship ».

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Edith Ringger voit le jour le 29 octobre 1947 dans le petit village d’Arrissoules, dans une famille chrétienne, en compagnie d’un frère et d’une sœur. A 16 ans, elle est attirée par une tournée d’assemblée libre de l’Armée du Salut et veut apprendre à jouer de la guitare. Sa vocation d’officière est née pendant un chant : « Oh, quel bienheureux message, va le propager ! », lors d’une réunion de salut à Yverdon.

En 1971, elle entre à l’Ecole d’officiers de Berne avec la Session « Sang et Feu ». Elle y fait la connaissance de son futur mari. Après sa Consécration, elle est d’abord affectée au Poste de St-Aubin, puis au Foyer pour enfants La Ruche à Neuchâ-tel, avant d’épouser en 1974 le lieutenant Dieter Ringger. Le couple reprend la res-ponsabilité du Poste des Ponts-de-Martel.

En 1978, ils émigrent avec leurs deux en-fants Yvonne (1975) et David (1976) en France, afin de reprendre la responsabilité du Poste de Mulhouse. Après un séjour de trois ans, ils reviennent en Suisse, où Dieter est engagé au Quartier Général à l’Œuvre de jeunesse.

En 1982, le couple Ringger reprend la responsabilité du Poste de Soleure, puis

celle des Postes d’Aarau, de St-Gall et de Frauenfeld. Au cours de cette période, leur plus jeune fille, Nathania (1986), voit le jour. Le couple Ringger a accompli un travail béni et a constitué une bénédiction pour de nombreuses personnes ! En automne 2007, la major Ringger reçoit son dernier ordre de marche. Elle est affectée comme collaboratrice au Poste de Winterthur. Edith Ringger est très appréciée comme aumônière douée et sensible et accomplit son service auprès des femmes et des se-niors avec un dévouement indéfectible.

La Direction de l’Armée du Salut remercie de tout cœur la major Edith Ringger-Po-chon pour son engagement précieux et infatigable. Nous souhaitons aux époux Ringger de nombreux moments de joie au cours de leur retraite et les confions à l’amour et à la grâce de Dieu.

Lieutenant-colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef

Retraite de la major Edith Ringger-Pochon

Le 31 octobre 2011, après 38 années de service comme officière de l’Armée du Salut, la major Edith Ringger-Pochon prendra une retraite bien méritée et rejoindra son époux.

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Nota bene

Agenda des Chefs

Commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux :21 novembre : Réunion des officiers avec la Générale Linda Bond, Berne29 novembre : Séance de Direction, Poste Aarau sud30.11 - 2.12 : Réunion des officiers avec la Générale Linda Bond, Hongrie15 décembre : Conseil stratégique, Berne

Lieutenant-colonel Massimo Tursi, Se-crétaire en chef :19 novembre : BASICS, Credo Schloss Unspunnen20 novembre : Journée spirituelle, Centre de formation à Bâle21 novembre : Réunion des officiers avec la Générale Linda Bond, Berne29 novembre : Séance de Direction, Poste Aarau sud15 décembre : Conseil stratégique, Berne

95 ans21 novembre : Brigadière Clara Herr-mann, Niederholzstrasse 92, 4125 Riehen

85 ans30 novembre : Major Elisabeth Zim-mermann-Hari, Bülachstrasse 18, 8057 Zurich

75 ans15 décembre : Major Eveline Donzé-Hanselmann, Rue des Philosophes 71, 1400 Yverdon-les-Bains

70 ans16 novembre : Major Hans Bösch, Rainstrasse 32, 8406 Winterthur29 novembre : Major Käthiruth Burkhardt, Rugenstrasse 12, 3812 Wil-derswi06 décembre : Major Verena Mast, Jung-frauweg 9, 3322 Urtenen-Schönbühl

Félicitations

Au 1er décembre 2011 Les lieutenants-colonels Gabriel et Monica Kathuri, officiers du Territoire Kenia Est, actuellement Secrétaire du per-sonnel, respectivement Secrétaire territo-riale du Ministère des soins communau-taires (Territorial Secretary for Community Care Ministries) dans ce Territoire, y de-viendront Secrétaire en chef et Assistante de la Présidente territoriale des Ministères Féminins (MF), avec promotion au grade de colonel. Ils succéderont aux colonels Steven et Janice Howard, qui retourneront dans leur Terriroirre d’origine, les USA de l’est.

Les majors Lucien et Marie Lamar-tinière, officiers du Territoire Caraïbes, actuellement responsables divisionnaires de la Division Haïti de ce Territoire, devien-dront Secrétaire en chef, respectivement Secrétaire territoriale des MF du Territoire République démocratique du Congo, avec promotion au grade de lieutenant-colonel. Ils succéderont aux lieutenants-colonels Barry et Anja Schwartz, qui se retireront du service actif.

Promotion à la gloire du Ciel

Le père de la major Heidi Studer, Directrice du « Quartiertreff Eidmattegge » à Zurich,Walter Bartl, a été rappelé par le Seigneur le 27 septembre 2011 à l’âge de 90 ans.

Nous présentons nos sincères condo-léances à la famille en deuil et voulons soutenir dans la prière tous ceux et celles qui sont touchés par ce départ.

Consécrations / Présentations d’enfantsAigle : Timéo Volet, Abigaël Emery ; Arc Lémanique : Elina Berner, Luis Alberto Martins Dias, Salomé Geiser ; Fleurier : Daryl Duarte, Norah Grosjean ; Neuchâ-tel : Ethan Reichenbach ; Orbe : Cléa Waber ; Saint-Aubin : Cassandra Mag-gioni ; Tramelan : Zack Bühler, Chloé Vanrenterghem, Tom Vanrenterghem ; Sierre : Terry Frossard, Thaïs Frossard, Jonathan Nkerabigwi ; Yverdon : Kyméa Chassagnot et Ezéchiel Romy ; Vevey : Noélia Somsaath.

Nominations dans le cercle d’amis (membres adhérents)Arc Lémanique : Françoise Picard, Jo-nas Nzola, David Dorthe, Marie Staïesse ; La Chaux-de-Fonds : Camille et Domi-nique Beuret ; Les Ponts-de-Martel : Eveline Benoit, Liliane Casolari, Maurice Favre, Richard Jeanneret, Jean-Pierre Jean-Mairet, Marie Jean-Mairet, Anne-Lise Leuba, Thierry Leuba, Marylène Ni-colet, Simone Perrin, Cyril Robert, Gustave Robert, Milly Robert ; Malleray : Françoise Widmer, Cyril Dubuis ; Neuchâtel : Chris-tophe Nater, Marilyn Nater ; Orbe : Gré-gory Donzé, Maude Flückiger, Ida Fressi-nau, Jisca Gombert, Fabien Saillen, Wilma Saillen, Jimmy Sesa, Daniel Tanner, Isa-belle Tanner, Christophe Waber, Floriane Waber ; Sierre : Deogratias Nkerabigwi, Francine Nkerabigwi.

Acceptation de recruesNeuchâtel : Yvonne Fivaz.

Enrôlements de jeunes soldatsArc Lémanique : Luc Corona, Léa Dos Santos, Eloïse Geiser, Maël Kesete, Sarai Rosero, Joseph Steiner ; Neuchâtel : Flo-rence Donzé ; Sierre : Cédric Nkerabigwi, Dieudonné Nkerabigwi.

Enrôlements de soldatsArc Lémanique : Florine Staïesse ; Sierre : Marie Poyard ; Vevey : Christian Poyet.

ConfirmationsMalleray : Luc Burgunder ; Moutier : Al-lan Carella, Maël Carella, Brian Desboeufs ; Orbe : Anthony Robert ; Yverdon : Kellick Gyger, Christelle Pemba.

MariagesMalleray : Roxana Kozlovsky et Yanick

Nouvelles des Postes

Mutations internationales

Termignone, Noemi Jost et Raphaél Chof-fat ; Neuchâtel : Wilko et Sylvie Malongo Pakouloukila ; Orbe : Janelise Burnand et David Zelarayan ; Tramelan : Yaëlle Leiber et Thibaud Dupuis.

Nomination de collaborateursNeuchâtel : Aurélien Wyttenbach (Défi Josué), Pierre-Alain Droz (CP), Aurélie Du-puis (CP) ; Yverdon : Nouveaux membres au sein du Conseil de Poste (CP) : Josiane Gillet (secrétariat du CP), Francis Haller (trésorier), Anne-Laure Jaccard (Ecole du Dimanche). Renouvellements de mandat pour : Jocelyne Jaccard (Ligue du Foyer), Didier Chassagnot (fanfare).

Jubilés, célébrations spécialesAigle : Inauguration des nouveaux locaux ; Malleray : 125ème anniversaire du Poste ; Yverdon : Jean-Philippe et Monique Ter-raz (noces d’émeraude).

Promotions à la GloireArc Lémanique : Roger Divorne, Lydie Matthey, Eva Parisod ; Neuchâtel : Maria Lammerich, Marie-Louise Sunier ; Saint-Aubin : Sylviane Du Bois-Guye.

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Nota bene

Camp de ski et snowboard TeensDu 26 décembre 2011 au 2 janvier 2012, à Adelboden. Tu as entre 13 et 18 ans. Tu désires passer le nouvel an dans une ambiance festive avec des adolescents de toute la Suisse. Alors n’hésite pas et inscris-toi sur www.salvy.ch jusqu’au 11 décembre. Téléphone : 031 388 05 49

(Prix de 240.- abonnement de ski non compris)

RéctificatifDans le dialogue d’octobre, l’adresse de la major Rosette Bovet-Meyer, qui fêtait ses 80 ans le 23 octobre, était fausse. La bonne adresse est : Fondation Mo-rija, Rue des Philosophes 2, 1400 Yver-don-les-Bains

A l’occasion de son 90ème anniversaire, la major Margrit Künzi a reçu de nom-breuses félicitations. Ne pouvant ré-pondre à chacun personnellement, ces quelques lignes lui servent à exprimer du fond du cœur, ses sincères prières et remerciements.

Tournée « International Staff Band »26 avril 2012 à Morges (VD)

27 avril 2012 à Wil (SG)28 avril 2012, concert de gala à Kirchberg (BE)

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Vous cherchez des idées originales pour vos cadeaux de Noël. Allez faire un tour au shop de l’Armée du Salut !

CD’s, DVD’s, vêtements, livres et bien d’autres choses encore vous y attendent.

Sound of Inspiration. Mu-sique au piano de Richard Phillips. (34.- CHF)

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L’Armée du Salut en Valais organise un workshop sous la conduite de Sophie Kummer, directrice d’un groupe de Gospel qui, sous son impulsion, a rem-porté un magnifique succès et le Swiss Gospel Contest en 2008.

Infos et inscriptions :027 456 80 [email protected]

Envie de chanter du gospel ?

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Maintenir le dialogue

Impressum

JAB

 3001 Berne

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. www.armeedusalut.ch

Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Equipe de rédactionMartin Künzi (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur),Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Pascal Donzé (Tramelan).

Layout Rolf MesserliImpression Rub Graf-Lehmann SA, BerneFondateur William BoothGénérale Linda BondChef de territoire Franz Boschung

Abonnement annueldialogue CHF 46.— | 65.—*Espoir CHF 48.— | 67.—** Etranger

Dans le prochain « dialogue »

La période précédant Noël est vécue de manière paradoxale. Pour certains elle est un instant de réjouissance, de préparation heureuse aux festivités, alors que pour d’autres, elle est une période redoutée de solitude, de froid et de sentiment d’aban-don. En tant que chrétiens, notre rôle est d’apporter du soutien à la deuxième caté-gorie mentionnée. Car même la plus pe-tite lumière est étincelante lorsqu’elle brille dans le noir le plus obscur.

Rédaction

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Soyons porteurs de lumière

« Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et qu’on rejettera votre nom comme in-fâme, à cause du Fils de l’homme ! » Luc6:22

Dialoguer avec Dieu

Dieu est jaloux

«  Tu ne  te prosterneras point devant un autre dieu ; car l’Éternel porte le nom de ja-loux, il est un Dieu jaloux  » (Exode 34  :  14).

La jalousie de Dieu n’a rien à voir avec la jalousie des hommes. Il s’agit bien plus d’une « jalousie juste », le zèle de Jahvé par rapport à son propre nom, qui ne souffre aucune infidélité.

Dieu aspire ardemment à notre atten-tion, à notre dévouement, à notre amour. Cela ne l’intéresse nullement d’être en concurrence avec d’autres divinités. Il ne partage pas sa gloire avec d’autres dieux. Le Dieu jaloux, qui nous aime de son amour éternel et dévorant, n’est pas satisfait tant que nous ne l’aimons pas avec la même passion.

Prenons le temps de réfléchir au temps et à l’énergie que Dieu nous a consacrés!Nous prions Dieu de nous donner la grâce d’abandonner tout amour qui Lui porterait ombrage.

Nous Le prions de nous donner le désir d’honorer et de proclamer Son nom.

Major Heidi Knecht

Pour moi, Dieu est Esprit … donc insaisissable. Par contre, cela me touche de voir ce Dieu puissant choi-sir de se révéler en Christ. Du coup, je réalise combien il m’aime et combien il dé-sire me rencontrer. Dieu sait tout de moi, il me connaît « jusqu’à la moelle » et par-fois, cela me fait peur.

Je sais qu’il se réjouit avec moi lorsque je suis sur la bonne voie. Le plus souvent, à sa place, je secouerais la tête en voyant les chemins de traverse que j’emprunte. Lui pas : ce-la me dépasse, me déconcerte. Avec lui, j’apprends à aimer mes proches et mon prochain. Je crois qu’il sait tout, qu’il est partout dans le temps et dans l’espace : c’est aussi ça, être Dieu. Plus j’accepte cette réalité, plus j’arrive à accepter mes

limites et plus je trouve mon chemin. Eton-nant, non ?

Pour moi, Dieu reste un mystère qui me remet continuellement en question. Et en même temps, il est si proche de moi : avec lui, je suis rarement perdue, et même si c’est le cas parfois, je me sens toujours en sécurité.

Christine Volet

Qui est Dieu ?

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A la croisée des chemins, le choix n’est pas toujours évident.