DiagnosticFinance Inclusive en Cote d'Ivoire

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29 octobre 2012 Nathalie Assouline & Christine Poursat Stratégie Nationale de Finance Inclusive Présentation de la démarche et du diagnostic

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29 octobre 2012

Nathalie Assouline & Christine Poursat

Stratégie Nationale de Finance Inclusive Présentation de la démarche et

du diagnostic

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Plan de la présentation

1. Approche et étapes de la définition de la SNFI

2. Etude sur la demande

3. Diagnostic de l’offre

4. Premières pistes de stratégie

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1. Approche et étapes de la définition de la SNFI

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• Contexte post-crise – nouveaux acteurs, positionnements en évolution, réforme du secteur financier prioritaire

• Une Stratégie de microfinance définie en 2007, dont le plan d’action n’a pu être mis en œuvre.

• Volonté forte de définir la SNFI, pour offrir à l’ensemble des intervenants en finance inclusive du pays une visibilité sur ce secteur par :

- Un diagnostic,

- La définition d’une feuille de route et d’un plan d’action

Contexte et objectifs

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Démarche reprenant l’approche « MAP » (Making financial Access Possible)

• Analyser l’inclusion financière des populations exclues, en prenant en compte tous les types de produits financiers (épargne, crédits, assurance, systèmes de paiements, banque mobile, etc.),

• Adopter une entrée « produits » basée sur l’examen des barrières à l’accès et sur les caractéristiques de l’offre, en tenant compte du contexte règlementaire,

• Inclure dans le processus de diagnostic l’ensemble des acteurs de la finance inclusive afin de parvenir à une vision partagée d’une feuille de route et d’un plan d’action pour une meilleure mobilisation de ces acteurs.

Comité de Pilotage assuré par la Commission Nationale pour la Microfinance, avec comme secrétariat technique la Direction de la Microfinance.

Une approche innovante UNCDF/Cenfri

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Synthèse des étapes

Lancement

Etude diagnostique

Restitution

PHASE 1 PHASE 2 PHASE 3 PHASE 4

Contexte, yc légal et réglementaire

Etude de la demande

Diagnostic de l’offre

Validation

Délivrables

Calendrier Note préliminaire

Rapport provisoire de diagnostic

Feuille de route et plan d’action provisoires

Feuille de route et plan d’action définitifs

Atelier lancement

Atelier validation

Atelier restitution

Préparation Conception

méthodologie et outils

Identification acteurs clés

Contexte, yc légal et réglementaire Collecte et analyse documents Entretiens acteurs clés

Etude demande : Recrutement enquêteurs Analyse statistiques INS Focus groups Dépouillement et rédaction

Diagnostic offre : Collecte de documents Entretiens acteurs clés Analyse et rédaction

Activités

Rédaction feuille de route / plan d’action

Restitution et validation

Finalisation de la feuille de route / plan d’action

Rédaction rapport de diagnostic

Restitution aux principaux acteurs

Définition des axes de stratégie

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2. Etude sur la demande

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Méthode d’étude de la demande L’étude s’appuie sur :

1. L’exploitation des données disponibles au niveau de l’appareil statistique ivoirien

• Analyse des données des ENV 2008 / 2011

2. La réalisation d’une enquête qualitative (par focus groups)

• 49 entretiens en focus group menés avec 327 personnes

• Dont 40 groupes (sélectionnés en semi-aléatoire) et 9 "focus group métier", réunissant les participants sur le critère de l’activité menée.

• Enquête menée en rural et urbain, 4 zones : Abidjan, la région des Lagunes (hors Abidjan), la région des Savanes (Korhogo) et la région du Centre-Nord (Bouaké).

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Analyse du niveau de vie des ménages 2008/2011 (enquêtes INS/PNUD)

Constats :

• En cas de difficultés, les ménages ivoiriens réduisent leurs dépenses et diversifient les revenus, plutôt que de recourir aux emprunts / dons.

• Peu de ménages ont déclaré avoir sollicité des emprunts (13% en 2008 et 11% en 2011).

• Encore moins s’adressent au système financier formel, qui joue un rôle secondaire dans le financement des emprunts des ménages ivoiriens. En 2008 comme en 2011, plus des 3/4 des prêts sont obtenus auprès de proches.

• Le financement informel, dominant, est plus développé chez les ménages pauvres, en raison en particulier des montants obtenus qui sont en moyenne sept fois inférieurs à ceux octroyés par le système financier formel.

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Enseignements des focus groups (1)1. Les besoins en services financiers des ménages et des MPE

• Dépenses courantes du ménage => ajustées aux recettes journalières(difficultés lorsque elles sont irrégulières / saisonnières).

• Dépenses ponctuelles prévisibles => anticipées et financées par le biais de l’épargne ou de tontines. En cas d’évènement extérieur non anticipé, dépenses ponctuelles imprévisibles => épargne /aide de particuliers.

• Financement du démarrage des activités : recours exclusif à l’épargne (38% des enquêtés) ; dons et héritages (27%, surtout zone rurale); recours à un financement extérieur : prêts famille (16%) ou fournisseurs (6%) ; les IF formelles sont notablement absentes.

• Développement de l’activité : d’abord sur fonds propres, puis recours au financement extérieur - 53% des participants souhaitent avoir un prêt (IF).

Les institutions financières formelles n’interviennent pas dans le financement des dépenses des ménages de notre échantillon, ni dans le démarrage de l’activité ; vrai besoin pour le développement de cette dernière.

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Enseignements des focus groups (2)2. Barrières à l’accès aux services financiers formels

• Très large majorité (95%) a connaissance de l’existence des IMF (facteurs +: proximité géographique et communication ; facteur - : analphabétisme).

• Le crédit et l’épargne sont bien connus / nettement moins les services de transferts et d’assurance.

• Epargne informelle largement développée (maison / tontines) ; l’épargne auprès d’une IF est valorisée par la perspective d’obtenir un prêt, de sécuriser les fonds et de bénéficier d’un taux de rémunération.

• Beaucoup détiennent plusieurs comptes dans différentes banques et IMF, pour multiplier les chances d’obtenir un crédit. Au final, nombre de ces comptes sont inactifs, notamment par manque de moyens ou en raison des frais de gestion élevés.

Le taux de bancarisation de 14,7% en Côte d’Ivoire, calculé sur les ouvertures de compte est donc à interpréter avec précaution.

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Enseignements des focus groups (3)2. Barrières à l’accès aux services financiers formels (suite)

Principales contraintes qui, selon les participants, limitent leur accès au crédit des IF formelles :

2. Manque d’informations sur les procédures à suivre.

3. Besoins d’aval et de garantie, et exigence d’épargne préalable de certaines IMF.

4. Le secteur d’activité et notamment l’absence de local distinct de l’habitation constitue également une barrière à l’accès au crédit.

Transferts d’argent = pratique répandue. L’usage du mobile se répand en raison de la transparence des procédures et des frais moindres (en comparaison avec les opérateurs spécialisés). Le besoin de sécuriser le transport de fonds donne un avantage progressif au portemonnaie électronique.

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Enseignements des focus groups (4)3. Satisfaction vis-à-vis des produits de crédit des IMF

• Les montants des prêts souvent non adéquats aux montants demandés ; • Les taux d’intérêt et autres frais jugés élevés (et leur opacité) ; • Les garanties les plus contraignantes (aval, apport monétaire) ;• Les calendriers de remboursement (délais de grâce, échéancier) perçus

comme rigides ;• Le timing du déblocage du crédit, souvent en décalage avec l’activité ;• les conditions d’instruction du crédit (volume trop important de documents

requis pour une demande).

En termes de protection des clients, plusieurs constats :

• la transparence encore faible sur les tarifs dans plusieurs IMF,• les faiblesses du fonctionnement mutualiste de la Coopec,• la qualité du suivi du client, très inégale d’une IMF à l’autre,• les critiques vis-à-vis de méthodes de recouvrement strictes.

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3. Diagnostic de l’offre

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Méthode de diagnostic de l’offre

• Recherche documentaire et des interviews approfondies auprès d’intervenants considérés comme représentatifs et/ou innovants (19 IMF, 5 banques et établissements financiers, 5 TELCO, 3 Cies assurance, supervision, financeurs, interprofession, cabinets conseils/audit, etc.)

• Analyse de l’offre de produits, mais aussi de la stratégie des acteurs, dans une perspective dynamique

• Microfinance : Analyse avec/sans Unacoopec + échantillon représentatif de 14 IMF (> 80% du secteur)

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Microfinance – état des lieux• A fin janvier 2012, 72 IMF autorisées mais en réalité une quarantaine d’IMF

seulement seraient en activité.

• L’année 2011 = année de crise avec baisse de l’activité. A fin 2011, le secteur compte 867 745 clients, un encours épargne à 90,7 Mds et encours de crédit à 26,8 Mds FCFA. Légère reprise en 2012, avec une croissance d’environ 10% à fin juin.

• Principales Caractéristiques : Unacoopec domine le secteur : 82% des dépôts et 70% des crédits en cours à fin

2010. Sinon secteur fragmenté, avec 71 IMF pour 17,4 Mds de dépôts et et 9,8 Mds

d’encours de crédit. Modèle mutualiste majoritaire mais présence des SA avec entrée récentes des

« greenfields » (Advans, Microcred et PAMF). Microfinance surtout urbaine, d’abord à Abidjan (60% de la clientèle et des

encours de l’Unacoopec). On estime à environ 35% et 50% des encours d’épargne et de crédit en régions (dont villes secondaires).

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Microfinance – offre de produits / services • Faiblesse du crédit (vs. autres pays de la sous-région, et par rapport à l’épargne

mobilisée) => le fait de Unacoopec ; les autres IMF transforment tous les dépôts. Le manque de refinancement des IMF est une forte contrainte au développement de l’offre de crédit.

• Offre de crédit assez diversifiée en termes de produits, mais (hormis pour l’Unacoopec) à court terme, avec des montants moyens de crédit relativement faibles (400 000 à 500 000 FCFA ; PIB/hab 810 761 FCFA). Taux d’intérêt très disparates (13 à 27% par an), mais coût réel peu transparent.

• Offre de produits d’épargne plutôt développée mais peu incitative (taux de rémunération rarement au dessus de 3,5%, calcul assez opaques ; faible accès au crédit; faillites et conditions d’insécurité). Portemonnaie électronique (opérateurs de Mobile Money) assure la sécurisation des fonds et tend à concurrencer cette offre.

• Emergence d’une offre de produits de transfert d’argent, de moyens de paiement (cartes bancaires) et d’assurance via 2-3 IMF (Unacoopec, Advans et Microcred) moyennant partenariats bancaires et avec des assureurs.

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Microfinance – stratégie des acteurs

• La crise politique de 2011 a fortement touché le secteur de la microfinance. Dommages enregistrés estimés à 1,163 Mds FCFA selon la DMF.

• Ce n’est pas le seul élément expliquant la faiblesse de l’activité des IMF. Faible accès aux financements externes (refinancement bancaire et concours des financeurs du secteur). FP réduits, voire menacés par les impayés.

• Mauvaise qualité des SIG et du contrôle interne => doute certain sur la fiabilité des informations financières produites par les IMF (notamment PAR).

• La fragilité de la première IMF du pays, l’Unacoopec, contribue à ébranler la confiance dans le secteur.

• Entrée sur le marché des nouvelles SA de microfinance => perspectives en termes d’augmentation rapide de l’accès aux services financiers.

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Microfinance – infrastructure, évolution réglementaire et supervision • L’infrastructure du secteur en Côte d’Ivoire est encore très limitée (audits,

formations via l’APSFD). Aucune centrale des risques n’est en place.

• Evolution réglementaire : entrée en vigueur fin 2011 de la nouvelle loi (niveau supérieur d’exigences vis-à-vis des IMF : reporting, audit des comptes) et rôle renforcé de la BCEAO/CB.

• Supervision (DM / CNM) : Contrôle des agréments renforcé (peu de demandes acceptées / retraits), Faible efficacité du contrôle sur pièces / sur place, en raison de la non fiabilité des

données des IMF, et des moyens limités de la supervision, Bilan mitigé des mises sous SR et AP ces dernières années.

La faiblesse d’ensemble du secteur (nombre d’IMF en difficultés sévères) exige un renforcement des contrôles et une politique d’assainissement effective en préalable aux actions d’appui nécessaires. Risque important sur les dépôts (80 Mds FCFA pour Unacoopec).

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Banques commerciales• Secteur bancaire en évolution : notamment, renforcement de la présence des

groupes bancaires régionaux et restructuration des banques publiques.

• Stratégie des leaders du secteur, en période de sortie de crise, va dans le sens d’un développement de l’offre à destination des particuliers (principalement salariés du privé et du public) et des PME :

Extension des réseaux de vente. Politique active d’ouverture de compte pour les particuliers, et pour rentabiliser

ces comptes, nouveaux produits plus accessibles (comptes à frais réduits assortis d’une carte de retrait par exemple).

Partenariats avec les opérateurs de téléphonie et les assureurs, Liens avec la microfinance encore timides (banques ayant choisi de prendre une

participation au capital des nouvelles SA de microfinance). Quelques initiatives pour mieux sécuriser les PME et faciliter leur accès au crédit

bancaire.

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Assurances• L’offre d’assurance, en Côte d’Ivoire, ne touche encore qu’une part marginale

de la population - de l’ordre de 3 à 4% suivant les produits, encore loin du taux de bancarisation estimé pour le pays….

• Les produits des compagnies d’assurance, en vie et non-vie, s’adressent principalement aux grandes entreprises et à une clientèle assez privilégiée.

• Certaines compagnies d’assurance, principalement de la branche Vie, testent cependant de nouveaux canaux de diffusion qui pourraient à terme permettre de baisser les coûts et de toucher une clientèle plus large.

• De premiers partenariats s’établissent en effet avec les IMF, les banques et les opérateurs de mobile money, mais si ces initiatives sont encore timides à ce stade.

• La mise en œuvre de véritables produits de micro-assurance, que la nouvelle réglementation CIMA cherche à développer, se heurte à des problèmes de rentabilité réels, pour une échelle de diffusion encore réduite.

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Opérateurs de téléphonie

• Marché de la téléphonie mobile en CI: un des plus développé de la sous région en taux de pénétration : 18 Millions de cartes SIM en service à fin 2011.

• 6 opérateurs (mais Orange et MTN = plus de 70% du marché).

• Orange et MTN = offre de mobile money comparable : portemonnaie électronique, transferts cash in/cash out, paiement marchand, paiement de factures, consultation de soldes.

• Environ 3 M de personnes seraient inscrites aux services de « mobile banking » des Telcos, avec un encours de monnaie électronique estimé à environ 4 à 5 Mds FCFA.

• L’apparition du mobile banking s’inscrit dans un mouvement de décloisonnement des services financiers qui va connaître un nouvel essor avec l’intégration des comptes bancaires aux comptes électroniques des clients (via partenariats banques).

• La microfinance est peu partie prenante de ce mouvement, compte tenu de son état de fragilité.

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4. Premières pistes de stratégie

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Forces• Volontarisme du gouvernement (secteur financier

et lutte contre la pauvreté)• Résultats économiques 2012 > prévisions• Filières porteuses, potentiel industriel• Cadre règlementaire et fiscal MF incitatif

Secteur financier • Efforts supervision (agréments / fermetures)• Forte couverture en téléphonie mobile, Telcos

impliqués dans le Mobile Banking• Stratégie des banques de descente de gamme

pour augmenter la portée• Présence récente mais croissante des acteurs

internationaux de la banque et MF• Forte demande en services financiers encore non

satisfaite• Présence de l’Unacoopec sur l’ensemble du

territoire• Diversité et nombre des acteurs du secteur

(banques/MF / assurance/Telcos)

Faiblesses• Impact de la crise de 2011• Fort endettement et fragilités des PME • Climat des affaires / envt judiciaire peu incitatifs

Secteur financier • Faible taux de bancarisation élargi des populations

(14,7%), faibles crédits à l’économie • Faiblesse de la MF et quasi faillite d’acteurs

(Unacoopec) ; défiance des populations ; offre de MF encore peu adaptée aux clients, services financiers peu présents en milieu rural

• Moyens réduits et efficacité limitée de la supervision en MF / bilan mitigé des AP et SR

• APSFD encore peu déterminante dans la structuration et la représentation de la MF

• Faiblesse de l’offre de formations / conseil aux IMF; absence de programmes d’appui à la MF

• Faiblesse du refinancement externe et des investissements dans le secteur de la MF

• Faiblesse des banques publiques ; faible pénétration des assurances

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Opportunités• Dynamisme économique, reprise • Regain d’intérêt des financeurs / investisseurs• Renforcement des acteurs économiques au sein

de filières agricoles / au niveau de la PME• Privatisation banques publiques en projet• Récente réglementation CIMA microassurance

Secteur financier :• Entrée des SA (+ transparence, croissance,

professionnalisme )• Volonté de la DM de s’attaquer aux problèmes

des IMF en crise ; mise sous AP Unacoopec• Application de la nouvelle loi MF renforçant le

professionnalisme et le contrôle du secteur• Décloisonnement dans l’offre de services entre les

acteurs des segments du secteur financier • Premiers partenariats banques actionnaires et SA

de MF => diversification de l’offre de services• Projets de partenariats Telcos / SA de MF

Menaces• Impact de la crise 2011• Fort endettement et fragilités des PME • Climat des affaires / environnement judiciaire peu

incitatifs

Secteur financier :• Situation financière Unacoopec = risque important

pour le secteur et pour les épargnants • Faillites à venir des IMF en situation de fragilités

aujourd’hui => dépôts des épargnants menacés• Risque d’image pour le secteur de la MF et de

déstabilisation sociale en cas de confiscation des dépôts

• Risque de surendettement à moyen terme des clients (urbains) en l’absence de centrale des risques

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A terme, l’accès aux services financiers de la population sera assuré par une grande variété d’acteurs (IMF, banques, assureurs, Telcos) pérennes, engagés dans des partenariats croisés permettant l’adaptation des produits et des services et une meilleure couverture y compris en milieu rural.

La microfinance devrait continuer à jouer un rôle de premier plan en tant que principal pourvoyeur de crédit à la population exclue, en ayant réussi le pari de sa restructuration et de sa professionnalisation.

La clientèle mieux éduquée financièrement bénéficiera de services en constante évolution et de la sécurité de ses dépôts.

Vision

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1 Engager la restructuration / l’assainissement du secteur2 Améliorer la mise en œuvre du nouveau cadre règlementaire et

la supervision3 Accompagner la professionnalisation de la microfinance4 Etendre l’accès aux services financiers des populations exclues5 Améliorer la protection des bénéficiaires par une meilleure

information et éducation financière6 Améliorer le cadre politique pour faciliter le développement des

services financiers7 Renforcer la capacité de financement des opérateurs

économiques

Axes – objectifs à moyen terme