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Note introductive "Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants" disait

Saint Exupéry

« Le Développement Durable est un mode de développement qui répond aux besoins du

présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs."

Définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le

développement dans le Rapport Brundtland.

Le développement durable permet un développement économique et social satisfaisant pour

le présent, tout en assurant la préservation de la planète et une consommation des

ressources garantissant les besoins des générations futures. C’ est une recherche d'équilibre

pour conjuguer sur le long terme la croissance économique, la cohésion sociale et la

protection de l'environnement.

La commune de Carmaux s’est s’engagée dans la réalisation d’une charte sur le

développement durable.

Le présent document présente la synthèse des diagnostics réalisés dans différents

domaines sur le territoire du carmausin et plus précisément sur la ville de Carmaux.

Mettant en évidence les atouts, faiblesses, opportunités et menaces de la commune,

il permettra de dégager les enjeux de développement pour les prochaines années.

L’élaboration d’une charte de développement durable permettra de doter la ville d’une

stratégie efficace et lisible visant d’abord à renforcer la cohérence des politiques locales et

de déboucher sur un programme d’actions associant des partenaires .

La méthodologie s’appuie sur les principaux axes préconisés par l’Agence Régionale Pour

l’Environnement de Midi-Pyrénées (ARPE) .

- l’élaboration d’un diagnostic partagé (document ci-après)

- l’élaboration d’un document stratégique de travail

- l’élaboration d’un plan d’actions ou programme d’actions

- l’élaboration d’outils de suivi et d’évaluation (fiches actions)

Il s’agit d’une méthode globale et participative qui a pour objectifs :

- de favoriser la participation active des acteurs du territoire dans l’élaboration du

diagnostic et des axes stratégiques répondant le mieux possible aux priorités

locales.

- de prendre en compte avec la même importance les questions relatives aux

aspects économiques, environnementaux et socioculturels.

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Le présent diagnostic a été élaboré en interne par compilation des documents suivants :

- Données INSEE Midi-Pyrénées 1999 et les quelques données probatoires issues

des recensements partiels de 2003, 2004, 2005 et 2006.

- Diagnostic Partagé Contrat de ville du carmausin -

- Projet Contrat Urbain de Cohésion Sociale réalisée par le bureau CUCS de la

Communauté de Communes du Carmausin 2007

- Indicateurs du développement durable - « Synthèse et analyse » (ARPE - 2004)

- Etude Mobilité Résidentielle – Mars 2006

- Schéma d’organisation commerciale de Carmaux - 2003

- Données 3C, Tryfil ,SIAEP, SIAC

- 2007- Agence de l'Eau Adour Garonne

- Données CAF

- Site internet Préfecture Tarn et Midi-Pyrénées

- Le réseau Alzheimer du nord du Tarn – décembre 2004

- Enquête énergie des villes 2008 – cabinet Bernard

- Schéma d’aménagement et de développement urbain – 22 mars 2006

Et la collaboration de l’ensemble des services municipaux

Validé lors des réunions de travail du comité de pilotage, il se dégage de ce diagnostic 3

orientations :

1 – Poursuivre un développement harmonieux du territoire

2 – Préserver les ressources naturelles et le patrimoine

3 – développer la citoyenneté et le lien social.

Ces 3 orientations feront l’objet de 3 réunions publiques.

Chaque thème sera abordé et examiné afin de mettre en évidence enjeux et axes

stratégiques sur lesquels sera construit le programme d’actions pour le court et moyen

terme.

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SOMMAIRE

ORGANISATION ET AMENAGEMENT DE L’ESPACE ……………………p 9 I – LE TERRITOIRE COMMUNAUTAIRE ………………………………………………….p 9

1 - LA SITUATION GEOGRAPHIQUE ET PAYSAGERE DE CARMAUX

2 - UN MANQUE DE POLARITE

3 - LES DYNAMIQUES DE LA POPULATION 3.1 - Evolution et variation de la population 3.2 - Taille des ménages 3.3 - Vieillissement de la population 3.4 - Dynamique migratoire 3.5 - Les nouveaux arrivants

II – HISTORIQUES ET DONNEES GENERALES DE L’HABITAT ……………………..p 15

1 - LES TYPES D’HABITATS 1.1 - La construction neuve 1.2 - Le locatif 1.3 - Le marché dans l’ancien 1.4 - Le logement social

2 - LE LOGEMENT VACANT

III – LE PATRIMOINE NATUREL ………………………………………………………….p 15

1 - SENSIBILISATION ET VALORISATION DES ESPACES NATURELS

2 - LA LUTTE BIOLOGIQUE

IV – DEPLACEMENTS ET MOBILITE ……………………………………………………..p 20

1 - UNE MOBILITE GENERALE AXEE SUR L’AUTOMOBILE 1.1 - Le transit 1.2 - Relations inter quartiers

2 - DES TRANSPORTS EN COMMUN SOUS DEVELOPPES

3 - UNE POLITIQUE DE STATIONNEMENT QUI ENCOURAGE LES VOITURES

4 - DES CIRCULATIONS DOUCES A ENCOURAGER

V – L’AMENAGEMENT URBAIN …………………………………………………………..p 21

1 - LA PROPRETE URBAINE

2 - LE MOBILIER URBAIN

3 - LES AIRES DE JEUX

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VI – ATOUTS/FAIBLESSES/OPPORTUNITES /MENACES ……………………………..p 23

ENVIRONNEMENT, GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L’ENERGIE ……………………………………………….…p 25 I – LA MAITRISE DES DECHETS ……………………………………………………….….p 25 II – LA GESTION DE L’EAU …………………………………………………………….…..p 26

1 - LA QUALITE DES EAUX 1.1 - Qualité de l’eau distribuée en 2008 1.2 - Prix de l’eau 2 - LA GESTION DE L’ASSAINISSEMENT III - L’ENERGIE ………………………………………………………….……………….….p 27 IV – RISQUES, NUISANCES ET SANTE PUBLIQUE ……………………………….……p 27

1 – L’ AIR, LE BRUIT, LES ONDES 1.1 - L’air 1.2 - Le bruit 1.3 - Les ondes

2 – LA PREVENTION DES RISQUES NATURELS ET INDUSTRIELS V - ATOUTS/FAIBLESSES/OPPORTUNITES /MENACES ………………………..…….p 27

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ………………………………………….……p 29 I – L’ECONOMIE

1 - EMPLOI - REVENU 1.1 – L’emploi 1.2 – Les revenus 1.3 – Le chômage des 15-64 ans

2 - CREATION D’ENTREPRISES

3 - ZONES D’ACTIVITES

4 - LES FRICHES

II – DYNAMIQUE COMMERCIALE ……………………………………………..….….….p 33

1 - CARACTERISTIQUE DU CONSOMMATEUR CARMAUSIN

2 - COMPOSITION ET QUALITE DE L’OFFRE COMMERCIALE 2.1 – Composition 2.2 – Qualité de l’offre commerciale 2.3 – Pratiques de la ville et de son environnement

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III – L’ACTIVITE AGRICOLE ………………………………………………..……….…….p 37 IV – LE TOURISME …………………………………………………………..…………….…p 37

V - ATOUTS/FAIBLESSES/OPPORTUNITES /MENACES ………………..…………..….p 39

CULTURE, SPORT ET LOISIRS ………………………………………..……………...p 40

I – LA CULTURE & LES EQUIPEMENTS CULTURELS ……………….……………......p 40

1 - LE CINEMA

2 - LA MAISON DE LA CITOYENNETE

3 – SALLES DE SPECTACLES ET D’EXPOSITIONS

4 – LE CENTRE CULTUREL ET LA MEDIATHEQUE

5 – LE SERVICE DES ARCHIVES MUNICIPALES

6 – ECOLES DE MUSIQUE

7 – LE POLE VERRIER

8 – LES MONUMENTS REMARQUABLES

9 – L’ OFFICE DE TOURISME

10 – CYBERBASE DU CARMAUSIN

II – LE SPORT ET LES LOISIRS ……………………………………………..…….…p 44

1 – LES EQUIPEMENTS SPORTIFS

2 – LES PRINCIPAUX EVENEMENTS ET MANIFESTATIONS …………………………..……....p 44 2.1 – Culturels 2.2 - Sportifs

III – JUMELAGE ……………………………………………………………………..……p 45

1 – NECKARSULM

2 – PORCARI

V - ATOUTS/FAIBLESSES/OPPORTUNITES /MENACES ..…………..……..p 46

DEVELOPPEMENT SOCIAL ET SANTE …………………………………..……...p 47 I – LE CONTEXTE ……………………………………………………………………..….…..p 47

1 - L’ ACCES A L’EMPLOI POUR LE PUBLIC JEUNE

2 – LE CHOMAGE

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3 – ALLOCATAIRES RMI II – LA PRISE EN COMPTE DES PUBLICS EN DIFFICULTES ………………..…….…p 49

1 – LE C.C.A.S.

2 – LE CENTRE SOCIAL

3 – LA MAISON DU CONSEIL GENERAL

4 – LA POLITIQUE DE LA VILLE III – LA POLITIQUE JEUNESSE ……………………………………………..……….……p 52

1 – NOURRISSON – PETITE ENFANCE

2 – PETITE ENFANCE – ENFANCE

3 – ADOLESCENTS 3.1 – Etat des lieux 3.2 – Actions en place IV – LES PERSONNES AGEES ………………………………………………………………p 55

1 – L’EHPAD

2 – LE RESEAU ALZEIMER V – SANTE : L’ATELIER SANTE – VILLE …………………………………………….…..p 56 VI - ATOUTS/FAIBLESSES/OPPORTUNITES /MENACES …………………………..…p 56

DEMOCRATIE LOCALE & GOUVERNANCE …………………………..….…p 59 I - CARMAUX AU SEIN D’INTERCOMMUNALITES

EN PLEIN DEVELOPPEMENT ……………………………………………..………………p 59 1 – RAPPEL DES COMPETENCES DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU CARMAUSIN (3C)

2 – UN TERRITOIRE, LE GRAND CARMAUSIN, ET DEUX INTERCOMMUNALITES REUNIS POUR UN

PROJET SOLIDAIRE : LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE II – LA RICHESSE DE LA VIE ASSOCIATIVE …………….……………………………....p 60 III – LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE …………………………………………..……...p 61

1 – LA CONCERTATION DE LA POPULATION

2 – LA PLACE DES JEUNES DANS LA PRISE DE DECISION

IV – UNE COMMUNICATION QUI SE DEVELOPPE ………………………………..…….p 61

1 – L’ INFORMATION VERS LA POPULATION

2 – L’ INFORMATION INTERNE V – UNE PRATIQUE DE CONCERTATION NON SATISFAISANTE .…..…………..……p 62 VI – ATOUTS / FAIBLESSES / OPPORTUNITES / MENACES …………………..……….p 63

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ORGANISATION ET AMENAGEMENT DE L’ESPACE

Enjeux développement durable : * Intégrer les problèmes globaux (effet de serre, déchets …) dans la politique d’aménagement urbain , dans l’organisation des transports et planifier sur le long terme. * faciliter les déplacements en favorisant les déplacements doux (marche, vélo) et inciter les habitants à de nouvelles habitudes en matière de transport ; proposer une offre intermodale entre les différents modes de déplacements et assurer l’accessibilité de tous, notamment les personnes handicapées ; *renforcer l’image de la ville réhabiliter le paysage urbain, valoriser le patrimoine naturel local et favoriser son appropriation par les habitants. * économiser l’espace

I - LE TERRITOIRE COMMUNAUTAIRE 1 - LA SITUATION GEOGRAPHIQUE ET PAYSAGERE DE CARMAUX Carmaux, ville centre de l’ancien bassin houiller du carmausin, est située dans la vallée du Cérou dont la présence marque fortement le paysage urbain, et sur l'ancienne Route nationale 88. Située aux confins du Languedoc et du Rouergue, la ville de Carmaux bénéficie d'une situation géographique très appréciable. Ville de la région Midi-Pyrénées, placée au nord-est du département du Tarn, Carmaux, est à 16 km d'Albi, (préfecture tarnaise), 62 km de Rodez (préfecture aveyronnaise), et à 92 km de la métropole régionale : Toulouse. Superficie totale : 1416 hectares. La commune est également à la croisée de deux entités paysagères fortes, aux caractéristiques bien différentes : le Ségala au nord et à l’est, et le plateau Cordais, à l’ouest et au Sud. Le cœur de l’agglomération est peu visible depuis les alentours. La ville est basse, construite sur des terrasses alluviales. Discrète, on devine néanmoins sa présence par des constructions diffuses qui colonisent les collines, que ce soit en habitat individuel, en traces de l’industrie passée ou de l’économie actuelle. De par les nombreuses mutations dues à l’activité minières et qui ont recomposé le paysage, le Carmausin constitue, à lui seul, une entité paysagère, caractérisé par des paysages industriels et urbains qui tranchent avec la ruralité du nord du département. La crise industrielle et sociale qui a suivi l’arrêt définitif de l’activité minière a laissé place à un politique volontariste de redéploiement économique qui continue à transformer ces paysages (aménagement de zones d’activités, nouveau schéma routier, Cap Découverte). Malgré l’amélioration des liaisons routières (2x2 voies) vers Albi et la proximité de celle-ci (17 km), Carmaux n’en garde pas moins son identité propre de bourg centre, entre ville et campagne. Le contournement de Carmaux, ouvert en mai 2006, soulage le bassin de la fréquentation des poids lourds et rapproche le Sud Aveyron de la ville d’Albi.

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2 - UN MANQUE DE POLARITE

La ville s’organise autour de 2 axes qui se croisent : l’avenue Jean Jaurès et l’avenue Albert Thomas. Le centre-ville joue un rôle de polarité au sein de l’organisation de la ville. Il n’existe pas d’autres polarités fortes sur la commune, ce qui renferme les quartiers sur eux-mêmes. L’agglomération s’est développée selon un modèle radioconcentrique autour du noyau historique de la ville de Carmaux. L’urbanisation s’est prolongée le long des radiales majeures que sont les avenues A. Thomas et J. Jaurès. Les tissus qui se structurent autour du centre historique formant des cercles successifs aux densités décroissantes avec l’éloignement au centre jusqu’à rejoindre les centre des communes périphériques. Le développement de l’agglomération de Carmaux correspond au modèle radio concentrique L’agglomération de Carmaux est inclue dans un réseau de villes. Elle peut être considérée comme liée à l’évolution d’Albi, bien qu’ayant une identité propre.

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3 - LES DYNAMIQUES DE LA POPULATION 3.1 - Evolution et variation de la population

Evolution démographique

(Source : INSEE)

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008

14 565 14 755 13 208 12 113 10 958 10 232 10 273 10 464

Variation de la population (%)

1962-1968 1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2006 2006-2008

+ 1,30 - 10,48 - 8,29 - 9,54 - 6,63 + 0,41 + 1,86

En 40 ans, la population de Carmaux a diminué de 29%. Avec 10 464 habitants, Carmaux est la sixième commune du Tarn en matière de population. Toutefois, son unité urbaine de 17 324 habitants la classe au quatrième rang en terme d’agglomérations tarnaises, derrière Albi, Castres et Mazamet. Cette unité urbaine est constituée de Carmaux, Blaye les Mines, Saint Benoît de Carmaux, Le Garric et Rosières. Carmaux a connu son apogée démographique en 1968, avec 14 755 habitants. La ville est entrée dans le 3ème millénaire avec moins d’habitants qu’elle n’en avait au début du siècle, alors que dans un même temps, la population d’Albi a presque doublée. Ce déficit migratoire place Carmaux en 8ème position des villes françaises de plus de 10 000 habitants pour la baisse de leur population, au même niveau que Thionville, Longwy et Decazeville. C’est la génération active des 40 ans qui a émigré. Le 1er juillet 1997, le carmausin a connu une transformation majeure : l’arrêt définitif de l’extraction charbonnière. La reconversion du site minier en pôle multi loisirs s’avère difficile à rentabiliser et ne répond pas aux espérances prévues. Carmaux reste un territoire peu attractif : l’enclavement géographique pèse, mais surtout la difficulté à se concevoir comme capable d’accueillir des nouveaux venus (malgré les traditions d’accueil de populations aveyronnaises puis étrangères). 3.2 - Taille des ménages

2005 1999 1990 Evolution annuelle

moyenne entre 1999 et 2005

Evolution annuelle moyenne

entre 1990 et 1999 Population Population 1 Population habitant dans une résidence principale Logements Nombre de logements

10 317 10 059

10 232 9929

10 958 10 710

0,1

0,2

- 0,8 - 0,8

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Taux de résidences principales Nombre de résidences principales Nombre moyen de personnes par résidence principale

5644 88,5 5038 1,997

5508 84,7 4667 2,127

5650 85,8 4848 2,2

0,5

- 0,3

1 Il s’agit de la population dont la résidence principale se situe dans la commune. Elle ne prend pas en compte les enfants majeurs de moins de 25 ans qui suivent des études et sont logés dans une autre commune. 3.3 - Vieillissement de la population

Aujourd’hui, 40 % de la population a plus de 60 ans alors que la part des moins de 20 ans représente 18%.

En 1999 – nombre d’habitants par tranche d’âge : Etude Mobilité résidentielle – 3C- Mars 2006

0-19 ans 20-39 ans 40-59 ans 60-74 ans >75 ans 1774 2089 2313 2343 1713

Les perspectives démographiques envisagées pour Carmaux dépendent de plusieurs paramètres : le vieillissement de la population et les migrations qui dépendent eux-mêmes de l’attractivité de la ville, de la poussée urbaine d’Albi et du développement économique. Comparativement à aujourd’hui, les + de 60 ans devraient connaître une diminution significative à moins d’être compensés par l’arrivée de population âgée de la zone du Ségala et par l’arrivée d’une population qui arrivera à l’âge de la retraite. L’évolution des – de 60 ans dépendra fortement à la fois de l’attractivité qu’exercera Carmaux pour les ménages extérieurs mais aussi de la dynamique du pôle urbain d’Albi et de l’arrière pays (Ségala et Nord du département).

3.4 - Dynamique migratoire

Provenance géographique des ménages qui ont construit sur le territoire communautaire entre 2001 et 2004 :

Provenances des maîtres

d’ouvrage 2001 2002 2003 2004 Total

Bassin d’habitat de Carmaux 13 12 28 26 79 Bassin d’habitat extérieur 14 17 17 32 80 Total 27 29 45 58 159

Depuis 2001, 159 logements à occupation personnelle ont été réalisés sur le territoire. On constate que près d’un ménage sur deux qui a fait construire sur le territoire est originaire d’un bassin d’habitat extérieur. Après les toulousains sur le bassin de l’ouest Tarnais, c’est le plus fort taux d’implantation de ménages extérieurs à un bassin d’habitat pour une occupation personnelle.

3.5 - Les nouveaux arrivants

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• Leur accueil

Chaque année, la municipalité invite d’une manière conviviale les nouveaux venus à une présentation de la commune.

• Comment voient-ils Carmaux ? Selon eux, les qualités de Carmaux sont :

- une ville à la campagne - une ville à taille humaine - disposant de tout les services nécessaires - moins stressant et moins polluée que la grande ville

Les défauts sont : - une ville qui n’est pas vivante - ville qui ne mise pas assez sur l’esthétique contrairement à Albi - manque de transport urbain - en centre ville, le bruit, la circulation, l’habitat

- en péri urbain, l’absence de caractère, l’éloignement d’équipements et services, le coût.

• D’où viennent-ils ? 1/3 sont ceux qui connaissaient et y étaient ou y viennent ou y reviennent et ont un attachement affectif ou sont en recherche du soutien affectif. Ceux sont les originaires, ceux qui y ont déjà vécu et ceux qui ont un membre de leur famille. 2/3 sont ceux qui découvrent et viennent de la campagne environ (pour les services quand la mobilité diminue), d’Albi (habiter en dehors d’Albi), des grandes villes (quitter la grande ville pour trouver la campagne) ou par obligation professionnelle. Ils ne voient pas d’inconvénient à habiter à Carmaux, se sentent bien accueillis et ne partagent pas l’idée d’une mauvaise réputation. Une petite minorité ne se sent pas à l’aise. • Le choix du lieu Ils choisissent avant tout un logement avant de choisir une localisation. Ils cherchent à éviter : * le centre ville : trop bruyant, stationnement difficile lors des marchés, manifestations ; manque d’espace et jardin pour les habitations ; le manque d’intimité * certaines cités HLM : vétusté, manque d’ascenseurs, qualité des logements, le voisinage Ils apprécient les petits collectifs.

II - HISTORIQUE ET DONNEES GENERALES DE L’HABITAT Au début des années 90 , le marché de l’immobilier est en crise avec un niveau de transactions particulièrement bas. La plupart des transactions sont réalisées par et pour les carmausins. 1995 : transition, premiers frémissements d’amélioration, contexte général de l’immobilier plus favorable. 1998-2000 : première arrivée d’Albigeois, qui s’explique par le début de la pression sur le foncier à Albi ; prémices d’un marché de repli pour les primo accédants. Depuis 2000 : le phénomène est amplifié et lié à 3 facteurs particuliers : -proximité immédiate d’Albi amplifiée par la déviation -retour au pays de Carmausins à l’âge de la retraite

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-arrivée d’étrangers (anglais, hollandais) En 1999, on compte 5508 logements sur Carmaux dont 56 % sont propriétaires, 20 % locataires HLM et 24 % locataires privés. 84,7 % des logements sont des résidences principales. En 2010, 5234 logements sont soumis à la taxe d’habitation. Le problème du logement, et spécialement l’avenir des cités minières, figurait en bonne place parmi les enjeux du premier contrat de ville en 1993 : -Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat du Carmausin (OPAH) afin de lutter contre le déclin du parc privé -Programme Local de l’Habitat du Carmausin (PLH) afin de renforcer une réflexion inter partenariale sur le logement Les analyses conduites ont permis d’identifier quelques questions fortes pour l’avenir du territoire urbain : des fragilités structurelles, des enjeux sur la qualité de la vie quotidienne et la gestion urbaine, des inquiétudes sur les tendances à long terme. 1 - LES TYPES D’HABITAT

1.1 - La construction neuve - 1995-2002 : le nombre de logements autorisés sur le territoire oscille entre 15 et 21 par an. Le marché connaît une augmentation constante des demandes mais celui-ci est toujours étroitement lié à la demande locale. - 2002-2004 : on constate un doublement des autorisations passant de 21 en 2002 à 42 autorisations en 2004. - 2005 : 44 autorisations - 2006 : 31 autorisations - 2007 : 25 autorisations - 2008 : 16 autorisations - 2009 : 16 autorisations - 2010 : 27 autorisations Le décalage de prix entre l’albigeois et le Carmausin renforce l’attractivité de ce dernier. 1.2 - Le locatif En 2004, la demande locative est élevée, liée à la demande locale mais surtout à la demande albigeoise qui ne cesse de croître. L’habitat individuel reste le plus recherché en particulier par cette nouvelle clientèle extérieure qui s’oriente en priorité vers les T4-T5, les pavillons mais également les maisons de ville avec possibilité d’1 ou 2 places de stationnement. Le collectif est de moins en moins négligé à condition qu’il soit assorti de places de stationnement. Globalement, les loyers ont connu une augmentation régulière. Après une hausse de 3 à 4% en 2003, le marché carmausin a connu une accélération de 9 à 10%. Elle a concerné avant tout les villas/pavillons et les appartements de taille moyenne. Un appartement T2 se loue 243/404 €, un T4 entre 385/560 € Un pavillon T4 : 457/630 € Une maison de ville T4 : 548/600 € 1.3 - Le marché dans l’ancien

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Comme pour la location, la dynamique s’est accélérée avec l’arrivée de plus en plus d’Albigeois qui recherche des prix plus compétitifs que sur Albi. Cette dynamique entraîne une concurrence directe entre les ménages locaux et les nouveaux arrivants surtout pour les primo accédants. La demande s’oriente en priorité vers l’individuel, de type 4 avec jardin et garage mais l’offre actuellement proposée sur le territoire carmausin n’est pas suffisante. Les primo accédants s’orientent vers le collectif, qui propose des prix moins élevés. Du point de vue de l’implantation géographique des ménages au sein du territoire, on perçoit un phénomène de rapprochement de la déviation par les acheteurs qui privilégient les parties Sud et Est de l’agglomération carmausine. Les investisseurs privés n’ont pas encore fait de Carmaux une priorité. Ils sont présents sur le marché mais pas encore omniprésents. D’une manière générale, le marché de l’investissement est le fait d’artisans et de particuliers locaux qui achètent des immeubles en centre ville pour mener des opérations visant à la mise sur le marché d’appartement de petite et moyenne taille. L’investissement dans l’individuel est beaucoup plus rare car moins rentable qu’à Albi.

1.4 - Le logement social Le parc locatif social représente 22.45 % de l’ensemble des résidences principales de l’agglomération carmausine. Les principales cités d’habitat social de Carmaux sont aujourd’hui en zone urbaine sensible. Pourtant, on remarque que ces zones d’habitat ne se distinguent pas véritablement du reste de la commune si ce n’est qu’elles ont une proportion moindre de jeunes de – de 20 ans que le reste de la commune et, à l’inverse, une proportion plus importante de personnes âgées de + de 65 ans. La spécificité de Carmaux avec cette structure démographique se retrouve en réalité dans tous les secteurs d’habitat.

En 2011 Carmaux compte 1177 logements sociaux dont 20 % des logements sociaux se situent en centre ville ; 230 logements ont été démolis et 59 reconstruits depuis 7 ans. La barre vétuste (« la Barre Gineste ») de 80 logements est en prévision de démolition en 2012. Carmaux compte 53 % de petits logements (T3 maximum) et 47 % de grands logements. La moyenne d’âge des locataires est de 56 ans. Les demandes sont dans leur majorité des premières demandes : 74%. La moyenne d’âge des demandeurs est de 42 ans (18% > 65 ans, 31% < 35 ans). Elles émanent de demandeurs d’emploi, de personne ayant un niveau de revenu légèrement inférieur à la moyenne. Depuis 2007 la demande de logements sociaux a baissé et l’offre est supérieure à la demande. On peut distinguer 3 types de citées HLM du point de vue de leur composition :

Citées où la population est plutôt jeune

Citées occupées par une population d’âge intermédiaire

Citées où la population est plutôt âgée

- ménages arrivés récemment

- nombre d’occupants supérieur à la moyenne

- surface habitable des logements en dessus de la moyenne

- petit nombre d’occupants

- logement plutôt de petite taille

- habitants sont depuis plus longtemps que la moyenne dans leur logement

- petit nombre d’occupants pour certaines de ces citées

- ressources mensuelles plus faibles que la moyenne

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Homogène Assez hétérogène Hétérogène hormis le Rajol

Jinquié, Flotterie, Les Pignarous, La Borde, La Sapanarié, Bouloc Torcatis, Candou, Régie, La Verrerie

Le Cérou, La Gare, Bons enfants, Imp Calvignac, Le Rajol en centre-ville

2 - LE LOGEMENT VACANT

En 1990, 618 logements vacants sur un total de 5644 logements. En 1999, 721 logements vacants sur un total de 5508 logements. En 2006, 607 logements vacants sur un total de 5708 logements. Une aggravation de la vacance de logements sociaux est observée depuis 3 ans ; beaucoup de logements ne trouvent pas preneur notamment en raison du poids des charges (chauffage électrique ..) D’autre part les critères d’attribution écartent les familles à très faibles revenus. III - LE PATRIMOINE NATUREL

1 - LA SENSIBILISATION ET LA VALORISATION DES ESPACES NATURELS Depuis plusieurs années la ville s’est engagée dans la valorisation de ses espaces publics par :

- le fleurissement & réhabilitation des parcs - un parcours « santé – tourisme » est en cours d’élaboration, avec pour objectifs de

joindre et faire connaître les parcs à travers un circuit aménagé. Les points fleuris Place de la République Date de la fin du 19è siècle. Cet ancien foirail aux bestiaux embelli par un square en 1980 a été rénové en 2006 : espaces verts, voirie et patrimoine bâti (fontaine, bascule). Square Campmas Végétalisé en 2004 pour souligner un espace clôt, paisible et pour limiter les nuisances sonores et visuelles, c’est un lieu de passage et de repos très apprécié des carmausins. Place de la Libération Lieu incontournable pour les manifestations officielles (mariages, festivités) et le marché hebdomadaire. Fréquentation quotidienne du fait de la présence des services administratifs communaux. Square Bousquet Réaménagé en 2005, les gazons ont été refaits et une végétalisation arbustive pérenne plus volumineuse que le fleurissement traditionnel installée. Entrée Sud Création d’un rond point en 2000. Le fleurissement d’accompagnement et la végétalisation adoucissent la forte fréquentation du carrefour. Quartier Sainte Clotilde Restructurée en 2001 suite à la démolition de la Tour de la Verrerie, 36 logements sociaux terminés en 2004 ont été construits revalorisant grandement ce site. Parc du Candou

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Crée par la société des mines de Carmaux dans les années 30, il a été rénové en 2005. Nombreuses manifestations estivales (musique, pétanque). Il contient des arbres remarquables : platanes centenaires. Place Bir Hakeim A deux pas des premiers commerces carmausins, ce lieu de passage crée le lien entre la gare SNCF et le centre ville La verrerie Giratoire, alternative au fleurissement traditionnel. Aménagé avec graminées vivaces sur un paillage en galets favorisant le développement durable. Avenue Albert Thomas L’entrée de cette artère principale a été réaménagée en 2007. L’emprise de la voiture s’est réduite laissant la place à des cheminements doux et végétalisés adaptés : arbustes résistants à la sécheresse et alignement arboré fastigié. Parc Jean Jaurès Créé en 1930 par la municipalité. En 1935 puis en 1937, un buste de Jean Jaurès et un monument aux morts sont respectivement inaugurés pour achever le nouveau poumon vert de la ville. Sa restauration, débutée en 2007, est quasiment achevée. Bassin du tennis En 2008 le bassin d’ornement a été rénové. Les travaux comprenaient la remise en eau et des aménagements paysagés (plantes vivaces et aquatiques).

Parc du Cérou Construit dans les années 30, très arboré, il devra être restructuré Aire de loisirs Flandre Dunkerque Le détournement du lit du Cérou a laissé place à un grand espace délaissé, entouré de jardins familiaux. 2005 : création d’un aire de repos 2006 : création d’une aire de jeux pour préadolescents initiée en amont par le Conseil Municipal Jeunes. Le nouvel EHPAD Son architecture composée en plusieurs maisonnées s’intègre dans le paysage urbain. Ses espaces extérieurs sont traités comme un grand jardin où potagers, volières et pergolas rappellent un environnement connu des résidents. Dans une volonté de démarche environnementale, un bassin de récupération des eaux pluviales (50m3) situé sous une partie du bâtiment permet l’arrosage des espaces verts. Dans un souci d’économie, les gazons ne sont pas arrosés. 56 m2 de toiture terrasse sont dédiés à l’implantation de panneaux solaires ; Ils couvrent ainsi 50% des besoins de la production d’eau chaude sanitaire, la chaudière d’appoint étant alimenté par le gaz de ville. Le patrimoine arboré En 2008, plantation de 700 arbustes en regarnissage ou création de nouveaux massifs. L’ensemble du patrimoine arboré communal fait l’objet d’un suivi par des bureaux d’étude spécialisés. De 2007 à 2009, le plan de gestion sur 5 ans a été réactualisé. Il comporte l’expertise de 236 individus ; 50 arbres sont préconisés à l’abattage dans les 5 années à venir. Chaque année, la ville effectue des remplacements lorsque les plantations se justifient. En 2008, 13 arbres ont été plantés sur le domaine communal. Le fleurissement

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La ville investi chaque année dans : 7000 annuelles 8000 biannuelles 200 suspensions et chrysanthèmes Le fleurissement traditionnel évolue avec les plantations plus adaptées au développement durable (vivaces, graminées, arbustes). Concours communal « Ville fleurie » La ville de Carmaux organise un concours communal de fleurissement ayant pour but de récompenser les initiatives en matière de fleurissement urbain. Il est ouvert gratuitement aux habitants de Carmaux. Les particuliers peuvent concourir dans 5 catégories différentes : balcon d’immeuble, balcon et terrasse de maison, jardin potager, jardin d’agrément et commerce ou entreprise. L’attribution de prix avec récompenses s’effectue selon 3 critères : originalité, harmonie et entretien. Concours des villes et villages fleuris de Midi Pyrénées (organisé par le Fédération Régionale des Offices de Tourisme & Syndicats d’Initiative de Midi-Pyrénées). 1 fleur obtenue en 2005, 2ème fleur en 2010. Espaces naturels - le Cérou traversant la ville, l’aménagement de ses berges en parcours santé-tourisme est en cours. - le lac de la Roucarié est situé à 10 minutes du centre ville 2 - LA LUTTE BIOLOGIQUE Depuis 2004, l’ensemble du patrimoine vert de la ville est traité par lutte biologique. Les traitements chimiques ne sont utilisés qu’en dernier recours. Un contrat annuel avec une experte permet un suivi régulier. Après avoir reçu une formation en interne, le service Espace Vert devient plus autonome sur les différentes interventions. En 2009, les services ont réalisé plusieurs lâchers de coccinelles contre les attaques de pucerons et acheté une machine à désherber à eau chaude. IV – DEPLACEMENTS ET MOBILITE La commune est desservie par la route nationale 88, reliant Rodez à Albi, et par la ligne S.N.C.F. Toulouse-Rodez. Les aéroports les plus proches sont ceux de Castres (60 km), Rodez (60km) et Toulouse (90 km). 1 - UNE MOBILITE GENERALE AXEE SUR L ’AUTOMOBILE Hier : une ville de transit automobile.

- des voitures et camions qui envahissaient et polluaient la ville en la traversant - des espaces publics livrés à l’automobile - des activités économiques qui voulaient capter le chaland automobile

Aujourd’hui , l’espace public rendu aux Carmausins : l’automobile des carmausins a remplacé celle des usagers en transit.

Un projet de pénétrante afin de libérer le transit avenue Jean Baptiste Calvignac et de faciliter l’accès en centre ville est en projet et a été classé d’intérêt communautaire. 1.1 -Le transit Le trafic de l’agglomération était essentiellement structuré par la RN88. Sa configuration est modifiée par la nouvelle déviation et par la réalisation d’une nouvelle départementale reliant les zones d’activités à la nationale au sud de l’agglomération.

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Cela permet une dissociation des flux de transit de ceux de desserte et d’autre part engendre une requalification du tronçon urbain de la 88 (avenue A. Thomas en Boulevard urbain). 1.2 – Relations inter quartiers On observe un réseau dense de voies permettant une bonne desserte inter quartiers. 2 - DES TRANSPORTS EN COMMUN SOUS-DEVELOPPES Mis à part les transports scolaires, il n’existe pas de transport en commun. 3 - UNE POLITIQUE DE STATIONNEMENT QUI ENCOURAGE LES VOITURES L’offre de stationnement incite aux déplacements motorisés : plus de 420 emplacements parking gratuits. 4 - DES CIRCULATIONS DOUCES A ENCOURAGER Les emprises de voiries disproportionnées par rapport aux besoins réels liés au trafic, engendrent des comportements négatifs des automobilistes envers les piétons. Les déplacements doux sont majoritaires mais parents pauvres de la vie urbaine : 5,5 kms de bandes cyclables mais, d’une manière générale, ces bandes ne sont pas perçues comme étant sécurisantes. Les cheminements piétons et cycles ne sont pas valorisés. Le piéton est souvent en difficulté et en insécurité dans ces cheminements. Plusieurs facteurs se cumulent :

- une trop grande place donnée au dimensionnement des chaussées et au stationnement

- les trottoirs insuffisamment dimensionnés ne permettent pas l’étalement des commerces et cafés (ces trottoirs ne répondent plus aux normes en vigueur aujourd’hui, ils sont encombrés de mobilier, bancs et candélabres)

- les revêtements de sol sont très hétérogènes, parfois en mauvais état et souvent inconfortables, une multitude de calepinage existe

- un nivellement difficile à rendre compatible avec les normes d’accessibilité V - L’AMENAGEMENT URBAIN 1 - LA PROPRETE URBAINE

Le service propreté urbaine, au sein du service Voirie de la ville de Carmaux, assure du lundi au dimanche les missions suivantes :

- le balayage manuel - le balayage mécanique - l'entretien des voies, - le déneigement - le désherbage des rues, - le ramassage des feuilles, - le nettoyage après manifestations - le nettoyage des marchés et foires - l’enlèvement des tags - la collecte des corbeilles à papiers, - le nettoyage des toilettes publiques

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La propreté en chiffre :

- 100 corbeilles (à papier) sont disséminées dans toute la ville - 4 agents assurent la propreté (et plus en fonction des périodes notamment le

vendredi et à l’automne) - 3 engins sont utilisés - 10 tonnes de déchets balayés manuellement - 460 tonnes de déchets ramassés par les balayeuses - 16 tonnes collectées dans les corbeilles - 2 tonnes d’encombrants

Les espaces publics représentent :

- 85 km de voirie - 100 km de trottoirs - 100 km de caniveaux - 0,4 km de voies piétonnes - 2,4 hectares de places publiques - 10 820 m² de cours d'écoles - 3 km de bandes cyclables - 20 000 sachets pour ramasser les déjections canines sont utilisés chaque année - 14 sites de WC publics (nettoyés 1 fois par jour) - 9 canisites nettoyés tous les 4 jours - 2 passages hebdomadaires dans toute la ville (parfois plus en saison estivale) - 1 nettoyage des caniveaux par an (en fonction des conditions météorologiques.

2 - LE MOBILIER URBAIN Hétérogène, hétéroclite, souvent ancien, parfois inadapté, pas toujours bien situé , il ne répond pas toujours aux besoins, tantôt en surnombre, tantôt en quantité insuffisante. Les émergences (conteneurs) encombrent l’espace public et obligent les piétons à un parcours du combattant. La signalétique n’est pas toujours adaptée aux pratiques d’aujourd’hui. Eclairage de sécurité Comme le mobilier urbain, les supports d’éclairage hétéroclites sont souvent anciens. L’éclairage routier domine au détriment de l’éclairage urbain. Le gaspillage énergétique des sources lumineuses est en vérification. Eclairage esthétique Un éclairage atypique de mise en valeur des façades est présent ponctuellement au niveau des bâtiments comme l’Eglise et la Mairie.

3 - LES AIRES DE JEUX

Des aires de jeux pour enfants et adolescents ont été aménagées notamment dans le parc Jean Jaurès, au bord du Cérou, Av Flandres Dunkerque et dans le quartier de logements HLM du Cérou. V - ATOUTS / FAIBLESSES / OPPORTUNITES / MENACES

ATOUTS FAIBLESSES

- bonne situation géographique :rencontre

- territoire peu attractif, ville trop enracinée dans le passé

- trame urbaine forte héritée du passé

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de 3 paysages (la plaine du Cérou, l’Aveyron et le sud du Tarn) et système de collines source de discrétion pour l’agglomération : ville à la campagne et donc qualité de vie

- prix attractif du foncier

- trame d’espaces publics de qualité

- amélioration des liaisons routières et disparition du trafic de transit

- stationnement libre et facile partout

(avant 1896) En centre ville , beaucoup de logements vides et inaccessibles souvent liés au commerce en rez de chaussée

- les espaces publics encombrés par la circulation, le stationnement : conflit d’usage entre voiture et piétons (Pl. Gambetta) l’espace partagé entre voiture & piétons n’est pas toujours lisible.- stationnement sauvage lié aux mauvaises habitudes absence de prise en compte de l’accessibilité des PMR. Les bandes cyclables doivent être sécurisées

- vieillissement de la population

- relief de berges source de difficultés d’usage

- baisse de la réserve foncière

OPPORTUNITES MENACES

- devenir une cité dortoir

- maintenir une certaine démographie par une croissance par arrivée malgré le vieillissement

- renouvellement urbain avec les démolitions d’immeubles : éco quartier à envisager au niveau de la barre Gineste qui va être démolie

- reconstruction d’une offre nouvelle par de petits collectifs (social collectif et social individuel)

- réduction de l’offre de l’habitat privé pour offre résidentielle en centre ville

- adaptation de l’offre de logements existants pour jeunes ménages, personnes âgées

- production de logements de type pavillonnaire en accession en favorisant le développement du sud plutôt que le nord

- reprogrammer des OPAH thématiques

- constituer une atmosphère, une ambiance favorable à la reconstruction d’une identité :repenser et organiser tout ce qui est mobilier, émergences, signalétiques et sols pour libérer l’espace public et redonner aux déplacements doux toute leur place dans le centre, trouver une gamme

- devenir une cité dortoir

- baisse de la population par la poursuite de la décroissance par vieillissement malgré les arrivées

- surabondance en logements va entraîner une dévalorisation du centre ville : entre 1500 et 2000 logements se libèreront dans les 15 ans à venir

- vieillissement du parc immobilier

- dégradation de la qualité de vie et de l’image de la ville

- augmentation des flux de circulation

- désintérêt du vélo lié aux bandes cyclables

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commune au centre ville ou par quartier pour personnaliser l’espace, lui donner une identité et une unité,

- remettre l’éclairage au goût du jour : désencombrer l’espace piétonnier tout en gardant un éclairage de qualité, trouver une gamme commune sur l’ensemble ou sur chaque secteur pour marquer l’identité des lieux, mettre en valeur certains bâtiments, réfléchir sur les économies d’énergie

- préserver le patrimoine naturel et donner accès au paysage ; replacer le Cérou comme espace majeur de composition urbaine

- adapter le dimensionnement de la voirie adapter & optimiser l’offre de stationnement aux besoins réels - place à donner aux piétons, aux cyclistes

- adapter le comportement des automobilistes pour une ville requalifiée, agréable, sans pollution et accessible à tous et notamment aux personnes âgées et handicapées

- rendre attractive la promenade, la déambulation (inciter et organiser les débordements sauvages des commerces qui facilitent la déambulation)

- donner des limites à l’urbanisation

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ENVIRONNEMENT, RISQUES NATURELS,

GESTION DES RESSOURCES NATURELLES

ET DES DECHETS

Enjeux développement durable : * intégrer et respecter les engagements internationaux, nationaux, régionaux et

départementaux *assurer aux habitants et aux générations futures un environnement sain et sûr pour

un développement harmonieux * réduire les émissions de gaz à effet de serre

* préserver les écosystèmes fragile et la biodiversité * prendre en compte les nuisances dans la planification urbaine

* diminuer les impacts sur la santé liés aux nuisances * promouvoir les énergies renouvelables et les technologies propres * maîtriser les consommations d’énergie de la ville * responsabiliser les acteurs et informer la population

I - LA MAITRISE DES DECHETS La Communauté de Communes du Carmausin (3C) a pour compétence la collecte, le tri, le traitement et la valorisation des déchets ménagers. Les services techniques de l'intercommunalité gèrent directement la collecte. Le traitement et la valorisation des déchets sont confiés au Syndicat Mixte Départemental "Trifyl". La 3C finance cependant l'intégralité de ce service de collecte et de traitement des déchets ménagers en percevant la "Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères" (TEOM) auprès des ménages du Carmausin. Les conteneurs d'ordures ménagères sont collectés 2 fois par semaine. Les conteneurs de tri sont collectés 1 fois par semaine ou 1 fois tous les 15 jours. Les déchets verts ne sont pas ramassés, ils doivent être déposés en déchetterie. Les encombrants sont récupérés une fois par trimestre sur rendez-vous par les services techniques de la ville. Collecte sélective : Avec plus de 17 000 tonnes d’emballages et journaux magazines, le geste de tri trouve sa vitesse de croisière sur le territoire. Seule une partie des déchets collectés est valorisée. La valorisation recouvre en principe: la réutilisation, le réemploi, le recyclage ou la régénération, la récupération d'énergie des déchets et le compostage. Tonnages valorisés en 2007 : 61.36 kg/an/h

2009 : 58.28 soit 899.78 tonnes pour 4251,14 tonnes de déchets

Moyenne nationale : 39.63 kg/an/h

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II - LA GESTION DE L’EAU Le Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable du Carmausin, rebaptisé aujourd’hui « Eau de Carmaux » assure la production et la distribution d’eau potable sur les cinq communes adhérentes . 1 - LA QUALITE DE L ’ EAU

Depuis quelques années et en période estivale, a été remarquée une prolifération d’algues dans les lacs, rivières et les deux barrages de la Roucarié et de Fontbonne qui alimentent en eau potable la ville de Carmaux et ses environs.

Ces algues d'eau douce, les cyanobactéries, peuvent produire des toxines. Certaines vont avoir des effets dermiques, ou allergisants. L'été, il arrive que des baigneurs aient de la conjonctivite, ou des petits boutons, après s'être baignés dans un lac. D'autres cyanobactéries provoquent des gastro-entérites. Cela se traduit par l’apparition d’efflorescences, à la surface de l'eau : on peut alors voir des traînées vertes, ou bleues, sur les rives de lacs ou de rivières. L'eau du robinet peut avoir un goût d'humus pas dangereux, mais désagréable. Le contrôle sanitaire est assuré par l’ARS en application du Code de la Santé Publique, les prélèvements et analyses étant effectués par le laboratoire départemental d’analyses géré par le Conseil Général. 1.1 - Qualité de l’eau distribuée en 2010

Dureté : Eau douce

Nitrates : Toutes les valeurs sont conformes à la norme.

Pesticides : Sur la période, au moins un prélèvement a dépassé pour un ou plusieurs paramètres la valeur de 0,1 µg /l sans que la somme des valeurs n'atteigne les 5 µg/l.

Paramètres microbiologiques : Eau de bonne qualité

1.2 - Prix de l’eau

En France, le prix du service de l’eau couvre l’ensemble du cycle de l’eau, de son captage dans la ressource en vue de sa potabilisation jusqu’à son retour au milieu naturel après épuration. La facture d’eau reçue par les consommateurs se structure en trois parties : eau potable, eaux usées et les taxes et redevances perçues pour le compte de l’Etat et des Agences de l’eau.

En 2001, l’eau de Carmaux est 15,83% moins chère que le prix moyen national. L’eau des villes de Midi-Pyrénées est 9,6% moins chère que la moyenne nationale.

En 2008 : Prix moyen du m3 d’eau avec assainissement :

- Carmaux : 3,04 € /m3

- Département du Tarn : 2,74 €/m3

- Bassin Adour Garonne : 3,40 €/m3

- Moyenne en France : 3,01€ /m3

2 - LA GESTION DE L ’ASSAINISSEMENT

Dans une volonté d’apporter globalement des réponses à l’ensemble du Carmausin et dictées par les contraintes techniques et budgétaires, six communes : Blaye les mines, Carmaux, Le Garric, Monestiés, Rosières, Saint-Benoît, se sont regroupées pour créer le Syndicat Intercommunal d’Assainissement du Carmausin. Cette structure est appelée à poursuivre le travail depuis longtemps engagé, à développer et gérer l’ensemble des

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équipements individuels, réseaux d’assainissement et la nouvelle station d’épuration de Valarens. III - L’ENERGIE

Après la validation par le Conseil Municipal, en juin 2007, la Régie Municipale Gaz Electricité (RMGE) s’est transformée en Société Anonyme d'Economie Mixte Locale (SAEM), dénommée Ene'O (Energies Services Occitan), Dans un souci de service public, ENE’O a pour principale mission d'assurer l'alimentation en électricité et en gaz de la population Carmausine.

Ses activités sont les suivantes :

• distribution et production de l'énergie électrique sur la commune de Carmaux. • distribution de gaz naturel sur les communes de Carmaux, Blaye les Mines et

Saint-Benoît de Carmaux. • création et entretien de réseaux d'éclairage public sur les communes de Carmaux

et de Blaye les Mines. • distribution et production de l'énergie chaleur sur la commune de Carmaux.

IV - RISQUES, NUISANCES ET SANTE PUBLIQUE 1 - L’AIR, LE BRUIT , LES ONDES

1.1 - L’air

La qualité de l’air sur le carmausin est bonne : pas de diffusion de fumées polluantes émanant d’installations classées, ni d’émission de gaz responsables de pollution atmosphérique: rejet de Nox en kg/hectare (2000) : 22,7 kg/ha

1.2 - Le bruit

Certaines routes et avenues ainsi que les voies ferrées sont génératrices de bruit, de même des activités commerciales. Le contournement de Carmaux, ouvert en mai 2006, soulage le bassin de la fréquentation des poids lourds. Les principales nuisances sonores sont liées au trafic routier : RD88 (3737 m), Av Jean Jaurès (1376 m), Avenue JB Calvignac (1176 m). Ces classements imposent des prescriptions de construction (isolation acoustique) incluses dans le POS, ainsi que des marges de recul. 1.3 - Antenne relais

Un collectif, depuis 2009, a alerté la municipalité sur les nuisances émanant des 3 émetteurs de TV et téléphonie mobile.

La ville de Carmaux s’était inscrite en tant que Ville-test mais sa candidature n’a pas été retenue. 2 - LA PREVENTION DES RISQUES NATURELS ET INDUSTRIELS Niveau d'exposition au risque naturel et industriel : 4 arrêtés de catastrophes naturelles depuis 1982 Ce double indicateur a pour objectif d'évaluer le niveau d'exposition de la collectivité concernée, face aux risques naturels d'une part et aux risques industriels d'autre part.

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Risques naturels : La commune est exposée aux risques naturels suivants : - inondation - rupture de barrage - mouvements de terrains : retrait gonflement d’argile - feux de forêt Risques industriels : - 47 entreprises enregistrées dans la commune répertoriées comme installations classées pour la protection de l’environnement mais pas d’entreprises classées « Seveso » - risque accident de transport de matières dangereuses Un document d’information communal sur les risques majeurs a été élaboré et distribué à l’ensemble de la population carmausine précisant la conduite a tenir en cas de sinistre.

V - ATOUTS / FAIBLESSES / OPPPORTUNITES / MENACES

ATOUTS FAIBLESSES

- eau moins chère que la moyenne nationale et régionale - eau de bonne qualité sanitaire - qualité de l’air relativement satisfaisante - bonne gestion de la collecte des déchets et mise en place du tri sélectif

- présence d’antennes relais - nuisances sonores proches des habitations et en ville - assurances chères concernant les sinistres liés aux retrait-gonflement argile - terrain argileux - collecte des déchets verts non affectuée - importante consommation d’eau - non respect des jours de collecte

OPPORTUNITES MENACES

- présence d’Ené’o - trouver des idées afin de limiter la consommation d’eau

- pollution visuelle des poubelles

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DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Enjeux développement durable : * Valoriser les ressources du territoire

* Promouvoir des partenariats collectivité/entreprise * Encourager des modes de consommation respectueux de l’homme au travail et de l’environnement * Promouvoir les produits verts, le commerce équitable * Veiller à la mixité des implantations * Faire la promotion d’une agriculture durable et soucieuse de la protection de

l’environnement * Tisser des liens entre le monde rural et urbain * Développer la création et l’accès à l’emploi * Préserver un tissu local de commerce de proximité et d’artisanat pour maintenir une

ville vivante * Soutenir les productions locales I – ECONOMIE 1 - EMPLOI – REVENU 1.1 - Emploi L’agglomération de Carmaux est peu attractive pour les entreprises :

- mauvaise image des zones d’activités liée à leur accessibilité et à leur dégradation

- un circuit commercial à repenser - cadre de vie à améliorer - pas ou peu de liens avec les décideurs locaux

Le bassin de CARMAUX est en pleine mutation suite : - à la fermeture de la Houillère pour l’activité « fond » à la fin des années 80 - et à l’arrêt de l’exploitation du gisement à ciel ouvert au milieu des années 90 Cette évolution a entraîné une nette diminution des emplois dans reconversion s’est

avérée difficile. Tout le tissu économique en subit les conséquences. C’est notamment le cas pour les commerces et les services :

- Perte de population, notamment les jeunes et adultes actifs. Selon les recensements INSEE, la population de Carmaux était de 10956 en 1990, 10231 en 1999 et 10 464 en 2008.

- Après une diminution, on constate une augmentation du nombre d’entreprises

commerciales. La commune de Carmaux avait 224 entreprises commerciales inscrites au Registre du Commerce en 1993, 190 en 2001, 250 en 2008.

- Forte évasion commerciale vers le pôle albigeois. Selon une étude réalisée par le

cabinet SM Conseil en 1997, les centre commerciaux de LESCURE et du Caussels ont un fort taux de fréquentation du secteur de l’habitat de Carmaux et du Nord du département

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La situation économique de Carmaux n'est pas des plus dynamique malgré la présence d’entreprises qui fonctionnent bien comme CCA international qui emploie environ un quart de salariés du carmausin. L’état des autres entreprises est parfois fragile. En 2006, SUD CARTO a été conduite à fermer (50 emplois perdus), seule entreprise du territoire qui employait en majorité des cadres. En 2011 c’est ACMD qui perd la moitié de ses salariés. Récemment, plusieurs magasins ont ouverts : LIDL (hard discount), La Halle aux chaussures (équipement de la personne), Netto (hard discount) et Bricomarché. En cours, l’agrandissement du magasin Bricopro (équipement de la maison).

L'offre commerciale est satisfaisante en nombre mais fixée sur les caractéristiques de la population. Les commerces sont peu attractifs et les exploitants vieillissants, ce qui pose clairement le problème de la transmission de l'entreprise. Une forte faiblesse est à noter en équipement à la personne et en brasserie, hôtellerie et restauration de qualité.

L'offre d'emploi est en décalage avec la demande. La main d'œuvre est spécialisée

dans l'industrie, mais peu mobile et peu employable sur des emplois de service ; une main d'œuvre peu qualifiée et de petit niveau ; les autres, demandeurs qualifiés, sont mobiles et partent. Sur les 250 entreprises inscrites au RDC : 8 % pas de salariés

91 % < 50 salariés 1% > 50 salariés

Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 1999 et 2006 :

1999 2006

Nombre % Nombre %

Ensemble 2910 100 3580 100

Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants, chefs d’entreprise Cadres et professions intellectuelles sup. Professions intermédiaires Employés Ouvriers

28

220

208

512

962

980

1,0

7,6

7,1

17,6

33,1

33,7

29

268

299

808

1494

681

0,8

7,5

8,4

22,6

41,7

19,0

Emplois selon le secteur d’activité en 1999 et 2006 :

1999 2006

Nombre % Nombre %

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Ensemble

Agriculture Industrie Construction Tertiaire dont

commerce services aux entreprises services aux particuliers

3417

29

730

192

2466

398 154 189

100

0,8

21,4

5,6

72,2

11,6 4,5 5,5

3580

56

401

179

2944

425 487 235

100

1,6

11,2

5,0

82,3

11,9 13,6 6,6

Les employeurs les plus importants sont :

- collectivités territoriales : 250 personnes - associations : 519 personnes notamment l’ASEI et l’ASAD - santé, action sociale : 694 personnes - administrations publiques : 247 personnes

1.2 - Les revenus Le niveau de revenu par habitant est très limité. La faible représentativité des actifs occupés au sein du territoire ainsi que la grande proportion de classes socio professionnelle moyennes et de personnes en recherche d’emploi entraînent inexorablement un niveau de revenu par habitant extrêmement bas : 10 343 € annuel en 2010 au lieu de 13 655 pour les communes de même strate. La part des ménages imposés en 2007 est de 39.5% Sur le territoire carmausin, 52 % des revenus proviennent des retraités (moyenne nationale 30 %), le niveau de revenu moyen d’un retraité carmausin est de 14 049 € contre 7510 € pour les non retraités. Le consommateur carmausin a un niveau de revenu extrêmement limité, ce qui a pour conséquence, un niveau de demande relativement bas. 1.3 - Le chômage

2006 1999

Nombre de chômeurs Taux de chômage en % Taux de chômage des hommes en % Taux de chômage des femmes en % Part des femmes parmi les chômeurs en %

603

16,1

15,1

17,2

51,6

600

17,0

14,8

19,5

53,8

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2 - CREATION D’ENTREPRISE En 2007, création de 67 établissements dont 48 dépendants de personnes physiques et 18 dépendants de personnes morales. 25 proviennent d’un transfert. - 10 activités construction - 11 commerces de détail, réparation - 25 santé, action sociale - 5 restaurants 3 - LES ZONES D’ACTIVITE

- Le centre d’appels de Carmaux, bâtiment de 1560 m2 construit en 2004, a été conçu pour accueillir des entreprises spécialisées dans le domaine de la téléphonie. Ce centre ventile à la fois des appels entrants (demande de renseignements, services après-vente, consultations bancaires…) et des appels sortants (sondages d’opinion, télémarketing…). L''entreprise CCA INTERNATIONAL a réalisé plus de 300 recrutements de téléopérateurs oeuvrant essentiellement pour le client "Orange". Un second centre d'appels a été construit avenue Bouloc-Torcatis et est opérationnel depuis le 1er trimestre 2006. Au total, près de 700 emplois.

- Zone d’activité de la Favarelle : 59 420 m2 Entreprises implantées : centre Technique municipal, Abattoirs, Entreprise T.P. Khoufid Mourad, Grèzes, Bovi-Viandes, Triperie Julien

- Zone d’activités de la Centrale : 56 862 m2 Entreprises implantées : Tarnaise des combustibles, SIAC, SIAEP, Daures Carrosserie, Eurob Sarl, ENE’O, Calvignac, E-Trio, Bescon, SCOP Regabat

- Zone d’activités du Pré-Grand : 41 931 m2 Entreprise implantée : ACMD. - Zone d’activités des ateliers centraux : 23 324 m2 Entreprises implantées : SARL Palmiéri, Imprimerie Nouvelle, Kristal, sci Vergnes, Entreprise Pons , E.R.I.C, Tama Richard, Tama Jacques, Pro-pose. - les gazomètres : 9349 m2 Entreprises implantées : Lopez (Carrosserie), sté Alfred, SOCABAT - Zone Artisanale du Céroc : 15 465 m2 Entreprises implantées : AKOTABE, Ceroc Immobilier (Boudret)

4 - LES FRICHES Dans la Zone de la Centrale, l’ancienne centrale de production électrique demeure sans affectation. II – LA DYNAMIQUE COMMERCIALE 1 - CARACTERISTIQUE DU CONSOMMATEUR CARMAUSIN L’âge du chef de famille influe directement sur le comportement d’achat du ménage. Le territoire carmausin est caractérisé par une population vieillissante : 55% des

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chefs de famille ont plus de 60 ans , soit un ménage sur deux en âge de la retraite. En règle générale, la propension à consommer des retraités est moindre qu’un jeune couple par exemple, dans la mesure où ils ont des habitudes de consommation très ancrées. Ils sont également moins enclins aux phénomènes de nouveauté, et, arrivés à un certain âge, sont dépendants d’un moyen de locomotion. Les Catégories Socio Professionnelles (CSP) ouvriers/employés sont les plus représentatives de la population active de Carmaux. En effet, on note une très faible représentation des CSP les plus élevées, comme par exemple les cadres et professions intellectuelles supérieures qui ne représentent que 2%. On a par conséquent très peu de ménages au pouvoir d’achat élevé. La faible représentativité des actifs occupés ainsi que la grande proportion de CSP moyennes et de personnes en recherche d’emplois entraînent inexorablement un pouvoir d’achat par habitant extrêmement bas ce qui a pour conséquence un niveau de demande relativement bas. 2 - COMPOSITION ET QUALITE DE L ’OFFRE COMMERCIALE 2.1 - Composition

La proximité géographique de l’agglomération albigeoise, à moins de 15 mn en voiture, entraîne une inter-pénétration des zones de chalandise des appareils commerciaux albigeois et carmausins. En 2003, 286 cellules commerciales étaient présentes sur Carmaux dont les 2/3 sont sur les centre ville et se répartissent ainsi :

Offre commerciale Nombre Pourcentage Alimentaire 36 13 % Non spécialisé 5 2 % Equipement de la personne 30 10 % Equipement de la maison 29 10 % Hygiène/Santé/Beauté 46 16 % Culture/Loisirs 48 17 % Cycles auto 29 10 % Cafés/hôtels/restaurants 31 11 % Services en agence 32 11 % Total 286 100 % En 2006, Carmaux compte 478 établissements. En terme d’achat alimentaire, il apparaît que l’offre est en adéquation avec la demande. On note une grande faiblesse dans l’offre commerciale de bars, hôtels restaurants (11% de l’offre commerciale), et dans l’offre de commerces d’équipements de la personne (10% de l’offre commerciale). Les commerces liés à l’hygiène Santé Beauté, ainsi que le groupe culture loisirs sont fortement représentés. Cette offre commerciale est complétée par la part non négligeable du marché de plein air qui a lieu le vendredi matin. En 2008, il est de 175 étals dont 101 alimentaires. La grande hétérogénéité des produits proposés en fait un élément très important dans la part du commerce carmausin. Il représente une offre dense et d’un très bon rapport qualité-prix. Son pouvoir attractif est particulièrement important. Des navettes de minibus ont été spécialement mises en place pour le desservir.

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Cette fréquentation importante du marché représente un apport de 14% de l’attractivité du centre ville de Carmaux. Le taux de fréquentation régulière du marché de Carmaux est de 76% pour les habitants de Carmaux. D’un point de vue quantitatif, l’appareil commercial carmausin répond globalement à la demande des habitants principalement pour les achats de consommation courante. On note plusieurs pôles commerciaux :

- Place Gambetta + rues adjacentes - Av J.Jaurès - Place J.Jaurès + rues adjacentes - Av Albert Thomas - Quartier Sainte Cécile

- Le marché historique le vendredi matin allant de la place Gambetta à la place J.Jaurès

2.2 - Qualité de l’offre commerciale

Aspects des points de vente : L’état des points de vente s’avère d’un niveau très moyen : 17 % sont à rénover (national : 25%), 51% manquent d’entretien et seulement 32% des commerces sont dans un parfait état. Critères qualitatifs : - Eléments favorables : - bon aspect général malgré un manque d’entretien - professionnalisme

-cohérence de la proposition commerciale optimum (produits, prix, cible clientèle, rapport qualité/prix)

- Faiblesses : - les volumes (quantité de produits perceptibles par le consommateur) - les choix dans une moindre mesure

-la qualité de mise en valeur des produits et des services

- l’ambiance magasin qui est insuffisamment attractive La principale difficulté est le déficit de communication et d’animation de la part des professionnels, en ce qui concerne la mise en valeur des produits, notamment en vitrine ou l’animation générale des magasins. La question de viabilité des commerces se pose au total sur le territoire. Les 2/3 des commerces présente une viabilité incertaine dans une dynamique à moyen terme . Caractéristiques des professionnels : La caractéristique principale des commerçants carmausins est analogue à celle de la population. L’âge moyen des commerçants est supérieur à la majorité nationale. La répartition par tranche d’âge est relativement équilibrée mais, exceptée la part des jeunes commerçants qui est sous représentée, ce sont les enjeux de la transmission des entreprises qui transparaissent. Le problème des successions risque d’être très significatif dans les années à venir. Actions menées : Diverses actions ont été déjà entreprises dans le carmausin par divers partenaires : municipalité, organismes consulaires, Syndicat mixte de la Découverte, ADIRAC :

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- en 1989, une opération de Modernisation du Pôle Commercial et Artisanal a permis de rénover plus de 50 boutiques et le centre ville.

- des réhabilitations de friches industrielles ont été effectuées et des PME implantées.

- réalisation de la voie de contournement du Carmausin Un concours international d’idées a été lancé pour la valorisation du site de la « Découverte » qui a abouti en 1997, à la création du « Syndicat Intercommunal de la Découverte » pour porter la reconversion du site en pôle multi loisirs. « Cap Découverte » est inauguré le 25 juin 2003. Le fonctionnement du site s’avère difficile à rentabiliser et ne répond pas aux espérances prévues. Les difficultés ont pesées lourdement sur les budgets dans les 6 communes concernées. Si les choses sont réglées aujourd’hui, un doute plane, néanmoins sur l’avenir. Le commerce ne semble plus adapté aux nouveaux modes de consommation. La population carmausine, particulièrement concernée par la réduction du temps de travail ou par les horaires variables, a changé ses habitudes et les magasins n’ont pas suivi ces évolutions. Entre 12h et 14 h, aucun magasin sur Carmaux n’est ouvert sauf les supermarchés. 2.3 - Pratiques de la ville et de son environnement Les courses sur Carmaux sont faites par ceux qui habitent Carmaux et ceux qui fuient la grande ville. Les supermarchés sont mis en concurrence pour l’alimentaire. Les courses sont faites à l’extérieur par ceux qui habitaient Albi et gardent leurs habitudes, et ceux en recherche du bas prix (jeunes et jeunes couples) qui peuvent être amenés à aller chercher ailleurs. III – L’ACTIVITE AGRICOLE Recensement agricole INSEE

Superficie Totale de Carmaux : 1 416 ha Superficie agricole utilisée communale : 491 ha Superficie agricole utilisée des exploitations (en 2000) : 436 ha

En 1979, on dénombrait 94 exploitants agricoles, 16 en 2006.

1999 2006

Nombre d’agriculteurs exploitants 28 16

Nombre d’emplois 29 56

% 0,8 1,6

D’une manière générale, le nombre d’exploitations de culture de céréales (blé, orge, maïs, colza et tournesol) a diminué considérablement, passant de 100 exploitations en 1979 à 35 exploitations en 2000. En ce qui concerne le cheptel (bovins, volailles, ovins et équidés), on passe de 194 exploitations en 1979 à 47 exploitations en 2000. La proportion des exploitants signataires d’une démarche labellisée : 15,4% Il s’agit du nombre d’exploitations qui adhèrent à une démarche du type :

- Label rouge

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- AOC - Certificat de conformité - Agriculture Biologique (ou en conversion) - Autres …(avec cahier des charges)

IV - LE TOURISME Le tourisme est le fait de quitter son domicile, pour des raisons personnelles, pour une durée supérieure à 24 heures, ce qui inclut la consommation d'une nuitée auprès d'un hôtelier et éventuellement la réservation de titre de transport. Carmaux n’est pas une ville touristique comme certaines de ces illustres voisines (Monestiés, Cordes,…). Le tourisme est quasiment inexistant sur la commune qui ne compte que deux hôtels, une douzaine de restaurants mais pas de camping. Mais Carmaux ne valorise pas assez son potentiel : * un cadre de vie de qualité * une ville verte, au moyen d’un tissu urbain assez aéré * des équipements culturels et sportifs * la proximité de sites du ségala, des Bastides et de la vallée du Tarn donne lieu à des flux saisonniers de touristes non négligeables.

* les évènements sportifs et culturels : le théâtre de verdure situé dans le parc du Candou propose des rendez-vous culturels, festifs et sportifs

* La proximité de Cap découverte La municipalité de Carmaux s’engage dans ce développement touristique et espère bénéficier de l’effet classement au patrimoine mondial d’Albi et de la notoriété grandissant du pôle verrier. Un projet d’Office du tourisme intercommunal de 2ème catégorie en collaboration entre les Communautés de communes et Carmaux devrait se concrétiser. VI – ATOUTS / FAIBLESSES / OPPPORTUNITES / MENACES

ATOUTS FAIBLESSES

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- facilité d’accès et de stationnement

- densité commerciale intéressante en nombre

- regroupement des commerces

- proximité géographique d’Albi

- niveau de revenus intéressants des retraités

- fort apport du marché du vendredi matin non sédentaire

- bon état général des points de vente proposant une gamme variée de

- commerces et de services

- manque d’emploi

- grande faiblesse de l’offre en bars, hôtels, restaurants

- faible niveau de revenu des carmausins

- manque de dynamisme général

- inadaptation des horaires des commerces

- position très attentiste des commerçants

- choix et prix

- absences d’enseignes et de produits particuliers liés à l’équipement de la personne

- manque de motivation d’achats pour les extérieurs

- très peu d’attente de la part de la population pour une évolution de la situation commerciale (forces des habitudes)

- désillusion du pôle de loisirs Cap Découverte

OPPPORTUNITES MENACES

- attirer les extérieurs avec de nouvelles enseignes

- facilité de stationnement en centre ville

- valorisation de l’environnement urbain du centre ville

- optimiser la qualité de l’offre et son animation

- mise en place d’actions sur la communication et l’image du territoire carmausin

- développement d’activités commerciales dans de nouvelles zones (près des échangeurs)

- création d’un hôtel restaurant de qualité

- ville qui se meurt

- évasion vers l’agglomération albigeoise

- aller faire les boutiques entre 12h et 14h sur Albi

- évolution incertaine : déclin de certaines zones

- viabilité incertaine à court et moyen terme des commerces

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CULTURE, SPORT ET LOISIRS

Enjeux développement durable : * Préserver et valoriser les éléments fondateurs de l’identité locale (bâti, naturel, symbolique,…) * Assurer l’accès de tous à la culture * Proposer des lieux et équipements de sport et loisirs et favoriser la cohésion sociale * Proposer des espaces de rencontre * Offrir des services/équipements pour tous les publics I – LA CULTURE & LES EQUIPEMENTS CULTURELS

1 - LE CINEMA

Il a été crée il y a plus de 20 ans au centre ville ;Il se compose de 3 salles de projections (une grande et deux petites) gérées en délégation de service public. On note une redynamisation spectaculaire depuis la reprise du cinéma, passant de 9000 à 40 000 entrées en 10 ans. Situé en centre-ville, le cinéma est vecteur d’une animation culturelle pour Carmaux et est favorable pour l’accueil des nouveaux arrivants. Néanmoins, le bâtiment est en inadéquation avec l’affluence croissante et l’accès handicapés. Il est de plus au maximum de sa fréquentation (seulement 3 salles petites et vétustes, problème de stationnement en journée, pas d’accès handicapé, rue triste). Un projet de création d’un nouveau complexe de 4 salles est en voie d’aboutissement Avenue Jean Jaurès dans les anciens locaux de la halle aux vêtements qui ont été rachetés par la Communauté de Communes du carmausin.

2 - LA MAISON DE LA CITOYENNETE

Ouverte en 2007 dans l’ancienne école privée de la tour, elle héberge :

- le Centre Social (voir chapitre Développement social et santé)

- une vingtaine d’associations culturelles (activités, assemblées générales).

- des permanences de renseignements institutionnels pour le public (conciliateur de justice, Caisse d’Allocations Familiales, …)

3 - SALLES DE SPECTACLES ET D ’EXPOSITIONS

La salle François Mitterrand et la salle Bérégovoy sont les deux salles de spectacles accueillant respectivement 1400 et 600 personnes. La maison de la citoyenneté et le centre culturel abritent des salles d’expositions.

4 - LE CENTRE CULTUREL & LA MEDIATHEQUE

Tout d'abord clinique de la Société de Secours minière, ce bâtiment est abandonné lors de la construction du nouvel établissement hospitalier, puis cédé à la ville de Carmaux. D'importants travaux le transforment en Centre culturel Jean-Baptiste CALVIGNAC inauguré officiellement le 19 novembre 1992 par François MITTERRAND, Président de la République.

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Il réunit désormais la médiathèque de Carmaux, ainsi que le service des Archives municipales. La médiathèque propose au public un vaste choix de documents à consulter sur place ou à emprunter : livres, revues, compacts discs, CD-ROM, DVD. Des animations régulières et ponctuelles sont fréquemment organisées (l'heure du livre et du conte, l'atelier peinture, les rendez-vous musicaux, l'atelier Internet). Ouvert 242 jours par an et 24h par semaine, ce lieu dispose de :

- 4 postes informatiques avec accès internet pour le public + 1 poste avec accès au catalogue de la médiathèque,

- 30 541 livres dont 16 426 livres enfants

- 68 titres de revues dont 16 revues enfants

- 8 636 CD musicaux, 1 952 cédéroms

- 148 DVD ou K7 vidéo (pour les écoles uniquement)

* Les adhérents : Le nombre total d’inscrits est de 2834 réparti ainsi :

Age Hommes Femmes Total 0-14 ans 326 362 688

15-64 ans 271 603 874 65 ans et plus 334 739 1073

931 1704 2635 Le nombre de collectivités desservies est de 31 ; il s’agit des classes, crèches, maisons de retraite, lieux de vie, associations, … * Les prêts :

Support Adultes Jeunes Total Collectivités Livres 45898 19202 65100 1320

Revues 2808 1858 4666 232 Disques

compacts 15575 1439

Cédéroms 2969 361 * L’action culturelle : Ecoles : 25 classes desservies soit environ 694 enfants et le Collège . Environ 980 enfants sont concernés par le spectacle vivant 28 manifestations organisées en direction des enfants (en dehors des réceptions de classes) 2 conférences – rencontres – lectures soit 85 personnes touchées 10 séances « l’heure du livre et conte » (environ 180 enfants + les adultes) 8 séances « ludothèque itinérante » (environ 150 enfants + les adultes) 10 séances « ateliers peinture » (environ 300 enfants) * L’accueil des classes : Tous les mardi, les jeudi et vendredi après-midi (hors vacances scolaires), cet endroit reçoit une classe (de la moyenne section au CM2). 3 ateliers sont organisés : 1 au multimédia, 1 à la vidéo (projection d’un DVD documentaire ou issus des albums disponibles à la section jeunesse, selon l’âge des enfants), 1 en bibliothèque jeunesse (présentation de livres, d’auteurs, de collections, lecture d’histoires….) * Fréquentation de la section Multimédia :

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En moyenne l’espace multimédia de la médiathèque accueille 148 personnes par semaine. Depuis 5 ans, le nombre de prêt de cédéroms est en constante augmentation. En 2009, on compte 3 330 prêts.

5 – LES ARCHIVES MUNICIPALES

Le service des Archives municipales est chargé de la collecte, de la conservation, du classement, et de la communication des documents provenant des services municipaux. La signature d'une convention entre le département du Tarn et la ville de Carmaux a permis le dépôt, aux Archives municipales, d'archives des Houillères. Elles représentent environ deux kilomètres linéaires de documents, et racontent 250 ans d'histoire de la mine dans le Carmausin. Service public ouvert à tous, il a également pour vocation de recueillir par don, legs ou achat, les documents d'origine privée intéressant le passé carmausin. Il est à l’initiative de nombreuses animations : expositions, journées du Patrimoine.

6 – LES ECOLES DE MUSIQUE

* Le Conservatoire national de musique :

géré par le département compte en 2008 : 75 inscrits ; en 2000 : 42 ;

* Ecoles associatives

On dénombre 4 écoles de musique et 4 chorales 7 – LE POLE VERRIER

Le Pôle Verrier du Carmausin

Unique en Midi-Pyrénées et dans le Sud-Ouest, ce pôle s’appuie sur :

- Le musée du verre est une pierre angulaire du projet, il a été réalisé dans le bâtiment de la première verrerie (Exposition d’œuvres contemporaines, histoire locale, exposition annuelle de prestige). La modernisation du musée a débuté en 2006 et doit se poursuivre sur les 4 années à venir. Le projet vise à repenser et à structurer le musée pour qu’il devienne un lieu incontournable et unique du verre en Midi-Pyrénées. Il est ouvert durant 5 mois, du mois de mai au mois de septembre (5000 entrées en 2007,7500 au 1er semestre 2011 ). Une boutique complète ce lieu d’exposition. Un réseau de sites partenaires a été mis en place au niveau régional et continue à se développer en s’appuyant notamment sur les professionnels du verre.

- La Biennale du verre est l’événementiel du projet. La première exposition a eu lieu en 2004. En 2010, elle a accueilli 45 professionnels verriers français et plus de 2000 visiteurs (30 % venaient des départements périphériques, essentiellement Haute-Garonne, Tarn et Garonne et Aveyron).

- L’atelier verrier du domaine est aménagé dans l’ancienne chapelle du domaine, il représente la partie vivante du Pôle Verrier. Son objectif général est de refaire vivre la tradition verrière sur notre territoire en y attirant de jeunes professionnels de l’art verrier, dans l’espoir d’une installation concrète sur le carmausin. L’atelier apparaît aussi comme la partie complémentaire et vivante de la visite du musée du verre. Depuis son lancement en août 2003, cet atelier a accueilli une vingtaine de jeunes verriers, soit en complément de leur formation, soit en location par le biais d’une convention de location.

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8 - LES MONUMENTS REMARQUABLES - Mairie

- Centre culturel

- Maison de la Citoyenneté

- Statue J. Jaurès

- Eglises St Privat et Ste Cécile

- Monument aux morts Parc J. Jaurès

- Cimetière Ste Cécile : caveau du marquis de Solag e

- Kiosque du Cérou

- Amphithéâtre du parc du Candou

9 - L’OFFICE DE TOURISME L'office de tourisme de Carmaux, situé au carrefour des portes du Ségala-Viaur et du Sud Aveyron, est devenu une réelle plaque tournante de l'information estivale. L'office du Tourisme met à disposition de nombreuses brochures concernant le patrimoine, l'histoire et les animations du pays Carmausin. On y trouve également des informations pratiques sur l'hébergement, la restauration, les horaires et tarifs des transports... Pour les amateurs d'espaces naturels, des adresses de sites, des idées d'excursions, circuits de randonnées ou parcours de pêche... sont proposés ainsi que des renseignements sur les animations permanentes et temporaires, organisées par les associations, le Musée de la Mine, le Musée du verre, ou le Centre Culturel. 10 – LA CYBERBASE DU CARMAUSIN Lancé par la Communauté de Communes du Carmausin et cofinancé par la Région et l'Etat, l'espace Cyber-base du Carmausin propose un accès internet de deux heures pour les utilisateurs occasionnels et illimité pour les abonnés. Regroupant une vingtaine de postes informatiques, aussi bien fixes que portables sur deux étages, l'espace Cyber-base du Carmausin propose une initiation à l'informatique et à de nombreux logiciels, ainsi que la possibilité de se former seul grâce à des logiciels d'autoformation en bureautique.

Ouverte du lundi au vendredi, elle est accessible sur rendez-vous, sont but premier étant de répondre aux besoins non couverts par les commerces existants et ainsi de faciliter l'accès aux T.I.C. (Techniques de l'Information et de la Communication) pour tous. Un espace lecture est également mis à disposition et propose une documentation sur ces logiciels ou encore des livres de photographies numériques. La Cyber-base laisse également la possibilité d'emprunter des appareils photos, camescopes (matériels semi professionnels), des ateliers d'infographie ou encore des tables de mixage où monter des courts métrages, uniquement dans le cadre de projets. II - LE SPORT ET LES LOISIRS

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Carmaux possède un tissu associatif assez dense : 43 associations sportives, 29 associations culturelles. 1 – LES EQUIPEMENTS SPORTIFS

- 1 dojo - 1 salle de tennis de table - 1 boulodrome couvert - 2 gymnases multisports - 2 terrains de rugby - 3 terrains de football - 7 courts de tennis dont 1 synthétique - plateau de jeu sol stabilisé (handball, basket ball) - 1 piste d’athlétisme 400 m rénovée en 2009 - 1 piscine couverte

La commune dispose d’une offre sportive variée. Aujourd’hui, certains besoins se traitent de plus en plus au niveau de l’intercommunalité avec en projet une piscine d’été.

2- LES PRINCIPAUX EVENEMENTS ET MANIFESTATIONS 2.1 - Culturels

La commission culture de la ville propose diverses animations chaque année : Spectacle de magie, Cinéma plein air, Fête de la musique, Apéro concert, Bal et feu d’artifice du 14 juillet, Concert de noël, marché de nuit avec animations musicales, D’autres évènements sont organisés par les associations : Bourse des collectionneurs, union musicale, gala de danse, expositions animales, salon des associations « Imagine Carmaux », Marché de noël, grandes fêtes St Privat, Festival « A fleur de peau » (depuis 2004), Journées natures …

2.2 - Sportifs Le Relais étoilé : course pédestre en nocturne dans la ville au mois de juin (depuis 7 ans) Une Fête du sport intercommunale organisée par la commission sport (en septembre) Course des 3 lacs Cross« André Hubert » au Domaine de la Verrerie III - JUMELAGE 1 - NECKARSULM – ALLEMAGNE C'est en 1958 que le docteur Hoffman, Bourgmestre de Neckarsulm, et Jean Vareilles, Maire de Carmaux, ont l'idée de réunir deux villes, l'allemande et la française, moins de quinze ans après la fin de la guerre et une année après la signature du traité de Rome. Depuis, les échanges entre les deux villes se sont succédés sous l'impulsion des maires successifs. Durant ces 50 années de jumelage, de multiples rencontres culturelles, sportives, scolaires, et associatives ont scellé l'amitié des deux villes. 2 - PORCARI – ITALIE En 2008, c’est avec Porcari, ville italienne de 8500 habitants située en Toscane près de Lucques et Pise que Carmaux a formulé le vœu d’entretenir des relations amicales. Le jumelage a été concrétisé en octobre 2010.

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V – ATOUTS / FAIBLESSES / OPPPORTUNITES / MENACES

ATOUTS FAIBLESSES

- cinéma situé en centre ville

- des évènements culturels et sportifs fréquentés

- tissu associatif diversifié

-action municipale pour la culture assez structuré

- diversité de l’offre en équipements sportifs

- cinéma trop petit et vétuste : 3 salles

- difficultés techniques et financières d’une réhabilitation ou extension du cinéma sur site

- piscine d’hiver type olympique ancienne

- piscine d’été fermée

OPPORTUNITES MENACES

- développer l’activité cinéma, favorable pour l’identité culturelle de la ville, et pour l’accueil des nouveaux arrivants

- créer un cinéma de 4 salles dont une salle polyvalente mise à disposition des associations

- associer le projet cinéma à une dynamique commerciale

- préserver cette dynamique cinéma en centre ville pour pouvoir l’associer à une dynamique d’espaces publics

- améliorer l’offre existante

- organiser des évènements sportifs d’envergure compte tenu des équipements

- migration vers piscine d’Albi qui est plus attractive

- attraction d’Albi pour les évènement culturels

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DEVELOPPEMENT SOCIAL ET SANTE

Enjeux développement durable : * Permettre à chacun d’avoir accès au minimum vital (logement, santé, éducation,

formation, travail) * Aider les plus défavorisés et veiller à l’efficacité des systèmes de solidarité * Favoriser la structuration individuelle, l’intégration sociale, la vie collective * Favoriser la responsabilisation des acteurs * favoriser l’accès des personnes en difficulté aux services sociaux * adapter les services à l’évolution des besoins * résorber l’habitat insalubre * promouvoir la santé I - LE CONTEXTE

1 - L’ACCES A L ’EMPLOI POUR LE PUBLIC JEUNE

Beaucoup de précarité liée au faible niveau de qualification avec pas ou peu d’expérience professionnelle. * problèmes de mobilité * pénurie de place dans les systèmes de gardes d’enfants * problème de santé (physique et mentale) soulevés par un grand nombre de personnes (toute catégories d’insertion), difficultés d’adaptations aux conditions et au monde du travail, difficultés dans la construction d’un parcours d’insertion ;

* peu de possibilités de revenus d’appoint grâce à des « petits boulots » 2 - LE CHOMAGE

3 - NOMBRE D’ALLOCATAIRES RMI EN 2005 ET 2008

Nombre d’allocataires du RMI 2005 2008

CARMAUX 105 230

Année 1999 2006 2009

Nombre de chômeurs 600 603 759

% de chômeurs / population active 17,0 16,1

% de jeunes de – de 25 ans 21,0 27,5 158

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II - LA PRISE EN COMPTE DES PUBLICS EN DIFFICULTE 1 - LE CENTRE COMMUNAL D ’ACTION SOCIALE (CCAS) Le CCAS est un établissement public qui a pour mission d’accueillir, d’écouter, d’informer et d’apporter des aides à toutes catégories de personnes en situation de pauvreté précarité ainsi qu’aux personnes âgées et aux adultes handicapés. Ses missions sont les suivantes : * Aides légales : Instructions des dossiers de :

- Couverture Maladie Universelle (CMU) et CMU complémentaire ;

- Allocation compensatrice pour tierce personne à domicile et en établissement (Prestation de Compensation)

- Services ménagers

- Prise en charges des frais d’hébergement et services d’aide à la vie sociale pour les personnes handicapées

- Prise en charge des frais d’hébergement en Maison de Retraite pour les personnes âgées

- Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (ASPA)

- Allocation Personnalisée d’Autonomie

- Attestation d’Accueil pour les étrangers

- Election de domicile

- Plan Canicule

- Instruction, orientation et suivi du Revenu de Solidarité Active

* Aides facultatives :

- Aides ponctuelles en fonction de la situation familiale et des ressources (Secours en argent - Bons d’achats)

- Distribution mensuelle de denrées alimentaires (Collectif) ;

- Distribution alimentaire exceptionnelle en fin d’année

- Bus « le Vendredi au Marché »

- Médaille de la Famille Française.

* Instruction des dossiers de demande de logements sociaux. La Commission décentralisée se réunit tous les mois pour l’attribution de logement. * Portage des repas Dans le cadre du maintien à domicile des personnes âgées et handicapées, la Municipalité a créé en octobre 1986, le service de portage des repas à domicile. * Le vendredi au Marché

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Avec pour objectifs d’offrir un nouveau service, faciliter la mobilité et renforcer le lien social, le CCAS de la ville a mis en place depuis le 05/12/2003 une navette pour le marché pour les personnes âgées, les chômeurs, les hommes et femmes isolés, les jeunes ayant des difficultés physiques ou financières pour se rendre au marché. En 2008, 12 personnes bénéficient de ce service. Il en est de même pour le mardi après-midi. 2 - LE CENTRE SOCIAL En janvier 2003, le centre social est devenu service municipal, à la suite du désengagement de la CAF. Les missions du Centre social sont multiples : "C'est un lieu d'accueil, d'écoute et d'orientation vers d'autres organismes. C'est également un lieu de recensement et d'observation des besoins qui bien souvent oriente les projets d'animations futures. En partant du principe que chacun possède des ressources propres et peut les transmettre, le centre social devient un réseau d'échanges et de savoir-faire, basé sur la logique du coup de main". Des ateliers et animations régulières sont organisés dans les locaux du centre social : loisirs créatifs, aide à la vie quotidienne... * Les activités En 2008, 111 familles sont adhérentes aux activités du Centre Social. 51 % du public est carmausin. Les activités proposées sont la couture, le patchwork, loisirs créatifs et la mémoire. * Le Réseau d’Echanges Réciproques de Savoirs Le RERS repose sur le bénévolat et l’investissement personnel de l’offreur de savoirs et du demandeur. 21 groupes différents ont fonctionné en 2008, dénombrant 73 personnes (dont 80% de femmes, 13% d’hommes et 7% d’enfants) ; et 50 % de retraités ( langues vivantes,tricot,informatique,patchwork…) * Les animations familles Dans son projet social 2008-2011, le centre social a défini son projet « Animation collective famille » avec pour objectif de « Renforcer les liens sociaux et familiaux, faciliter l’autonomie et la citoyenneté, les solidarités et les initiatives locales ». Equipement à vocation familiale et pluri générationnelle, le centre social est un lieu privilégié pour accueillir les familles, faciliter les rencontres et les échanges, et permettre la communication, l’expression, la participation et les initiatives collectives. Afin de renforcer la cohésion sociale, le centre social a mis en œuvre en 2008 un certain nombre d’actions collectives dont des sorties, ateliers à thème ou autres initiatives en partenariat avec les associations. - Sorties famille hors du département: Objectifs : - Faciliter l’accès aux loisirs pour les familles. - Participer à la consolidation des liens familiaux

- Créer du lien social entre les familles

- Sorties famille locales : Ces sorties « de proximité » favorise la découverte du territoire, de ses activités culturelles, artistiques et de loisirs, et permettent de créer un lien privilégié entre les personnes.

- Animation d’ateliers à thème en juillet :

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L’objectif est de favoriser le lien parental au sein des familles en partageant une même activité. L’équipe du centre social mène à ce jour une réflexion pour développer les outils de communication et d’information (médias, internet…) car ce sont essentiellement les mêmes familles qui ont fréquentées ces animations. * Actions de solidarité Développer les actions de solidarité est une des priorités du centre social: bourse aux jouets et matériel de puériculture (en place depuis 2005) et la bourse aux vêtements (dépôt-vente de vêtements dont l’argent issu des ventes revient en totalité aux familles déposantes). On compte 46 familles qui ont déposés des articles en 2008 (45 en 2007). * Le P.A.R.A.D.S (Pôle d’Accueil en Réseau d’Accès aux Droits Sociaux) Un poste d’adulte relais cofinancé par la DDASS et le Conseil Général travaille en collaboration avec différents partenaires (action solidaire et sociale, atelier santé-ville, associations, trésor public, Ecole des Parents et des Educateurs du Tarn, …) et est en contact avec les Etablissements de protection sociale (CAF, CPAM, CRAM …), les structures placées à l’emploi (pôle emploi), les structures de soins ou de santé publique, les structures liées au logement (bâilleurs,…), les prestataires de services publics (EDF, GDF, transports …), les services sociaux public, les services administratifs (état civil…) et les entreprises commerciales (banques, poste …). Ses missions :

- répondre aux difficultés concernant l’accès aux services publics, la santé ou accès aux soins, l’accès au TIC, l’intégration, le logement, les loisirs, la culture, les transports, banque... Orienter le public vers les services compétents

- Coopérer avec les associations, les institutions…afin de faciliter l’accès à l’information des publics en difficultés et retransmettre à chacun celles qui sont susceptibles de les intéresser.

- Faire de l’accompagnement physique avec des personnes particulièrement fragiles, personnes en situation de précarité et d’exclusion, pour les aider dans leur demande d’ouverture ou de maintien de droits sociaux.

- Se déplacer à domicile pour les personnes ne pouvant pas se déplacer : personnes non voyantes, personnes handicapées, personnes âgées

- Rédiger des courriers, des attestations…pour des personnes en difficultés de compréhension ou qui souhaite simplement, un appui une aide à la rédaction

- Aider à la lecture et à la compréhension de différents documents administratifs, et à la mise en place d’échéancier pour le paiement de factures liées à la famille (mutuelle santé, eau, électricité, cantine…)

Pour 75% du public reçu, l’Adulte Relais fait le lien avec les différents services. Pour 25% du public reçu, l’entretien a suffit à résoudre le problème directement

*La Caisse d’Allocations Familiales Au centre social un certains nombres de services de la CAF sont assurés : Présence d’une borne CAF : utilisation : 75% Permanence d’un conseiller tous les vendredi matin et d’une Assistante Sociale le mardi matin.

3 – LA MAISON DU CONSEIL GENERAL Située Bd Charles de Gaulle, elle est chargée de :

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* L’enfance et la famille L'aide et l'action sociale en faveur de l'enfance e t de la famille constituent une des principales actions du Conseil général :

- dépistage et prévention auprès des femmes enceintes, des nourrissons et des enfants âgés de moins de 6 ans,

- demandes d’agrément des assistants maternels et des assistants familiaux, - veille à ce que chaque famille dispose des ressources matérielles, éducatives et

médicales suffisantes pour élever ses enfants, - accompagnement et soutient à la création et au développement des

établissements d'accueil d'enfants de moins de 6 ans (associations gestionnaires de crèches)

* Les personnes handicapées : améliorer leur quotidien dans tous les domaines

Le Conseil général accompagne les personnes handicapées de tous les âges en prenant en charge les interventions liées à la perte d'autonomie, en favorisant le maintien à domicile et en veillant à la qualité de l'accueil des établissements spécialisés. * Les personnes âgées : améliorer le quotidien des personnes âgées

Près du tiers de la population tarnaise est âgé de plus de 60 ans et 10% sont âgés de plus de 75 ans.

Le Conseil général s’efforce de mettre en place des dispositifs solidaires, respectueux des choix des personnes âgées, adaptés à leurs besoins qui sont déclinés territorialement afin de mobiliser le plus efficacement possible les ressources et les services existants.

* L'insertion : redémarrer dans la vie

20 ans après la première loi relative au Revenu Minimum d'Insertion (RMI), la loi généralisant le Revenu de Solidarité Active (RSA) et réformant les politiques d'insertion, est entré en vigueur le 1er juin 2009.

Le RSA remplace le RMI et l'Allocation de Parent Isolé (API) mais aussi les dispositifs de retour à l'emploi comme la Prime de Retour à l'Emploi (PRE) et la prime forfaitaire de retour à l'emploi.

Le Conseil général est compétent pour l'attribution de cette prestation suivant les conditions fixées par la loi. .

4 - LA POLITIQUE DE LA VILLE La politique de la ville permet sur des quartiers c iblés de lutter contre les

difficultés sociales et d’améliorer le cadre de vie et l’environnement.

L’année 2007 a connu la mise en place d’une nouvelle génération de contrats dans le domaine de la politique de la Ville : Les Contrats Urbains de Cohésion Sociale (CUCS), qui ont remplacé les contrats de ville jusqu’en 2014.

Cinq sites ont été retenus dans le Tarn pour la période :

- Le Carmausin, - Albi-Saint Juéry, - Castres-Mazamet-Aussillon-Labruguière, - Graulhet, - Gaillac (nouveau site).

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Ces conventions-cadres ont été élaborées en liaison avec les autres partenaires de la politique de la ville que sont l’Etat, les intercommunalités, les communes, mais aussi, les bailleurs sociaux, la CAF et les chambres consulaires. Pour ce faire, le service des politiques territoriales du Conseil général se positionne auprès des partenaires institutionnels et développe des relations de travail avec l’ensemble des acteurs concernés signataires des CUCS.

4 thèmes prioritaires constituent les axes d'intervention des CUCS:

1 - Favoriser l'accès à l'emploi et le développement d'activités dans les quartiers en difficulté.

2 - Promouvoir l'éducation, la formation et la prévention.

3 - Renforcer et mieux coordonner l'action sociale et intensifier la lutte contre les exclusions.

4 - Contribuer au renforcement de la citoyenneté

III - LA POLITIQUE JEUNESSE Partagée entre la ville de Carmaux pour la petite enfance et le pôle petit enfance, enfance, jeunesse de la communauté de communes, elle vise à la mise en œuvre d’un projet éducatif territorial permettant de structurer une offre d’animation et d’accueil équilibrée répondant aux besoins de l’ensemble de la population (enfants, jeunes et familles) et de développer une action de médiation sociale vers les jeunes pris dans des processus de décrochage.

Le projet mis en œuvre à pour ambition :

• d’améliorer les réussites scolaires des enfants • de permettre l’épanouissement de la personnalité • de favoriser l’apprentissage de la vie sociale des enfants et des jeunes du

territoire • de répondre aux besoins spécifiques de la petite enfance, de l’enfance et de

l’adolescence

Les actions conduites aussi bien dans le temps périscolaire (après l’école) qu’extrascolaire (vacances scolaires) s’inscrivent dans une logique de cohérence et de complémentarité des différents temps de vie des enfants et des jeunes. Elles résultent de la concertation et d’une collaboration entre les différents partenaires élus, enseignants, parents d’élèves, responsables associatifs (culturels, sportifs,…), travailleurs sociaux. Actions : En parallèle, des actions sont mis en place avec des structures et associations locales suivant les thème de l’«accompagnement à la scolarité »(Ecole ouverte, les Clubs lectures, un bon coup de pouce, Zébulon), les « ateliers périscolaire » (après l’école, avec les enseignants, les CLAE et CLSH), de la « lutte contre les discriminations sexistes », le « développement de projet d’intérêt général » (Bourse aux projets, Foire aux projets jeunes, les Chantiers loisirs, la semaine de la solidarité…), et les activités culturelles et sportives (Un été au ciné « Passeurs d’image », atelier vidéo, Comédie musicale…). 1 - NOURRISSON - PETITE ENFANCE (0-3 ANS)

L’accueil des 0-3 ans se fait soit :

• à la crèche municipale • chez une assistante maternelle ;un Relais Assistante Maternelle est géré

par la Communauté de Communes du Carmausin.

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Cependant, il y a peu de place en crèche : en 2008, 97 demandes pour 35 places. Le nombre de demandes est en constante augmentation depuis quelques années. - 25 % des places chez les assistantes maternelles sont occupées par des enfants de 3 à 6 ans (temps péri et extra scolaire), alors que les CLSH et CLAE sont en baisse d’effectif, - difficulté de gardes pour les enfants dont les parents ont des horaires atypiques (CCA INTERNATIONAL) - non prise en compte des 2/3 ans pour l’ouverture de poste dans les écoles On note des difficultés des professionnels face à certaines situations notamment certains comportements d’enfants et situations familiales .Cependant des réunions de rencontres pluridisciplinaires ont un effet constructif ,ainsi que pour les familles et les professionnels, des actions de proximité (mise en place d’un CMPP à la crèche).

2 - PETITE ENFANCE - ENFANCE (3-10 ANS)

- Les écoles : 3 groupes scolaires présents sur la commune, 3 maternelles et 3 élémentaires dont une école placée en zone urbaine sensible. Les effectifs scolaires sont en augmentation sur la commune depuis une dizaine d’années .Cet accroissement est lié à la demande grandissante des familles venant des communes avoisinantes travaillant sur Carmaux. - Le Centre Loisir Enfance accueille les 3-10 ans pendant le temps péri scolaire et vacances scolaires (hors été). 50% des enfants accueillis ont moins de 6 ans. Le CLSH/CLAE touche 25% des effectifs inscrits à l’école. - L’Amicale Laïque assure un centre de loisirs durant les vacances d’été. Se pose le problème de l’accessibilité aux familles les plus en difficultés économiques (36,5% des familles accueillies au CLSH durant l’été bénéficient des aides de la CAF). Aussi de nombreux enfants « traînent » dans les quartiers, sans activité ; ils s’intègrent dans des groupes plus âgés et se construisent sur des modèles en décalage avec leur âge.

3 - ADOLESCENTS (11-18 ANS)

3.1 - Etat des lie ux

Les activités organisées touchent différemment les adolescents :

- égalité d’accès fille/garçons : les animations de proximité conduites dans le cadre de la médiation sociale touchent essentiellement les garçons. Le diagnostic, réalisé en 2002, révèle que 42% de jeunes filles interrogées (11/16ans) ne pratiquent aucune activité.

- les activités culturelles offrent des propositions inadaptées : 11% des jeunes pratiquent des activités culturelles. Celles qui attirent sont ponctuelles, festives et spectaculaires. Elles ne sont pas intégrées dans l’activité quotidienne des jeunes. Comparativement, sur le territoire, les équipements culturels sont 3 fois moins nombreux que les équipements sportifs.

- la question économique n’est pas suffisamment prise en compte. La question du coût comme motif de non inscription est souvent rencontré par les structures proposant des animations (club, associations …).

- les clubs sportifs sont les premiers touchés par la désaffection des adolescents ne souhaitant pas poursuivre des pratiques sportives de compétition. 64% des jeunes interrogés 11/12 ans pratiquent un sport contre 44% des 17/18 ans.

- il est noté que les jeunes rencontrent des difficultés à acquérir leur place comme véritable acteur de projet dans la dynamique locale. Très peu de lieux leur sont destinés. Le manque d’existence de concertation avec les jeunes rend difficile l’implication dans les circuits de décision, ainsi que faire l’expérience de la responsabilité.

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- l’offre d’animation durant le week-end et les vacances doit être renforcé. En effet, c’est la période où les propositions d’activités sont rares. Cette « vacance » ouvre le champ à l’ennui et aux incivilités qui l’accompagnent.

3.2 - Actions en place Avant 1994, il n’existait aucune structure susceptible d’accueillir le public jeune sur le territoire. La montée de la délinquance dans les quartiers a poussé les élus du carmausin à se pencher sur cette jeunesse et à créer en 1994 le C.I.A.J. (Centre d’Information et d’Animation pour les Jeunes) dont l’objectif initial était de permettre à tous les jeunes du territoire d’avoir accès à une information adaptée à leur demande, à leurs besoins et dans certains cas, leur permettre de sortir de leur isolement ou de leur incertitude en matière de formations, d’emplois, de droits mais aussi de loisirs. Dans un souci de favoriser la mobilité entre territoires et publics, mais aussi la mixité sociale, le C.I.A.J., situé au centre ville de Carmaux, a été positionné comme véritable lieu ressources pour la jeunesse. Il est devenu l’Association Jeunesse Carmausine, géré par les CEMEA. LA PLATEFORME DE REUSSITE EDUCATIVE – LE CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE (CUCS)

* Le projet : Pour offrir toutes ses chances à chaque enfant, l’école joue un rôle prépondérant,

mais elle ne peut pas tout. Une intervention éducative, culturelle, sociale et sanitaire est souvent nécessaire, en dehors du temps scolaire, afin d’aider la famille à parfaire la construction de la personnalité de l’enfant. C’est à cette nécessité que répond le programme de réussite éducative

* Les objectifs :

- soutenir et accompagner de manière personnalisée les enfants, les adolescents et leurs parents

- favoriser l’égalité des chances en terme d’accès aux savoirs, aux soins, à la culture, aux sports et aux loisirs

* Comment ? Le dispositif s’articule entre prise en charge individuelle et collective des enfants et

des adolescents, de la maternelle au collège. Il doit permettre un suivi individualisé. Il s’agit de mobiliser autour du jeune et de sa famille les ressources éducatives, sociales, culturelles et économiques locales. De ce fait, la plate forme mobilise des équipes pluridisciplinaires dans le cadre du soutien individualisé. Celles-ci réunissent des professionnels de différentes spécialités (enseignants, éducateurs, animateurs, travailleurs sociaux, psychologues, pédopsychiatres, rééducateurs, intervenants sportifs et culturels etc.) et des associations dont le professionnalisme est reconnu. * Les actions existantes :

- Relais éducatif en mini séjour - Accompagnement à la scolarité - Remédiation scolaire - Suivi social et éducatif - Espace TIPE - Aides directes aux familles - Accompagnement vers les soins médicaux - Actions collectives et individuelles d’accès au sport à la culture et aux loisirs

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- Espace d’accueil parents/enfants IV – LES PERSONNES AGEES 1 - ETABLISSEMENT HEBERGEANT DES PERSONNES AGEES DEPENDANTES En 2005, le CCAS de Carmaux, le Conseil Général et la DDASS ont signé une convention tripartite pour l'accueil de personnes âgées dépendantes. Un nouvel EHPAD, qui a ouvert en juin 2009, rassemble les deux maisons de retraite préexistantes. Il a pour vocation d'accueillir et d'encadrer les personnes âgées. Sa nouvelle configuration devrait améliorer durablement son fonctionnement dans tous ses aspects : prise en charge des soins, qualité des prestations, amélioration des locaux et du cadre de vie, animation.

2 - LE RESEAU ALZHEIMER 40 % de la population carmausine à plus de 60 ans. Une étude montre que le nord du Tarn est la zone qui comporte la plus grande proportion de personnes de plus de 75 ans (>14,6%). En 2004, 800 000 personnes en France sont atteintes par cette maladie. On craint le doublement des malades d’ici 20 ans. On estime qu’en 2020 toutes les familles seront concernées . Dans une démarche de développement durable, plusieurs communes et intercommunalités se sont mobilisées autour de plusieurs projets : projet de pays de l’Albigeois et des Bastides et un programme Leader + axé principalement sur « l’amélioration de la qualité de vie et des services ». Parallèlement et pour faire face aux besoins croissant d’aide et de soutien aux personnes âgées, une structure s’est créée en 2002 : le Centre Local d’Information et de Coordination (CLIC) Les acteurs :

• antenne de l’association Alzheimer 81 hébergée par le Centre Social de Carmaux composé de bénévoles - Rôle : écoute et soutien psychologique

• association CLIC Accord’âge – 8 pôles de proximité dont le pôle central est basé à Carmaux - Rôle : accueil, information, orientation des personnes âgées et de leur famille, campagne d’informations.

• Accueil de jour (10-12 personnes) sur une commune voisine (Saint Benoît de Carmaux) – Rôle : relation entre l’environnement social et le médical, détection des situations à risques

• Polyclinique Sainte Barbe – Rôle : consultation gériatrique avancée, unité mobile de gériatrie, prise en charge sanitaire

• EHPAD « Résidence du Bosc » avec 24 places en secteur dédié ouvert en juin 2009 – Rôle : hébergement des malades

• EHPAD dans commune voisine (Sérénac) avec secteur sécurisé de 18 places – Rôle : hébergement des malades

• EHPAD dans commune voisine (Monestiés) avec secteur sécurisé de 12 places– Rôle : hébergement des malades

• Fondation Bon Sauveur – service « consultation mémoire » - Rôle : prise en charge graduée des patients, consultation mémoire

Dans la mesure où 184 personnes souffrant de ces pathologies sont déjà hébergées dans les établissements locaux, et que seulement 41 places dans un espace sécurisé existent, une capacité totale de 104 places répond en partie seulement aux besoins. L’enquête auprès des EHPAD (Décembre 2004) permet de chiffrer à 143 le nombre de malades accueillis dans des conditions classiques d’accueil en EHPAD.

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V - SANTE : L’Atelier Santé Ville L’Atelier Santé Ville était le dispositif « santé » du Contrat Urbain de Cohésion Sociale de la Communauté de Communes du Carmausin. Il visait à promouvoir la santé et à coordonner un plan territorial sur les thèmes prioritaires de santé publique. Les actions élaborées et mise en œuvre par des groupes de travail pluri professionnels concernaient autant la prévention que l'offre de soins. L’Atelier Santé Ville s’adressait à l’ensemble des habitants du territoire du carmausin et plus particulièrement aux populations en difficulté d’accès à la santé et aux professionnels concernés par leur prise en charge. Les crédits de la politique de la ville ayant notoirement diminués en 2010 il n’a pu être pérenni sé. Exemples d’actions mises en œuvre :

- Mise en place d’une antenne Carmausine du Centre de Planification et d’Education Familiale à la Polyclinique Sainte Barbe (CPEF).

- Mise en place d’activités prénatales en piscine - Mise en réseau de professionnels dans le cadre d’un groupe de travail « santé

mentale des adolescents » - Ouverture d’un espace d’accueil pour les parents et les enfants de 0 à 6 ans :

Papoti Papota. Un lieu d’accueil, de rencontre et d’échanges pour la famille. - Coordination de l’aide alimentaire sur le territoire - Organisation d’analyses de pratiques entre professionnels travaillant auprès de

publics en difficultés médico-sociales - Programme d’activités physique, de conseils nutritionnels encadré par des

professionnels « A crocs de la forme » pour les enfants en surpoids - Remplacement des distributeurs de friandises par des machines vertes - Organisation de stands de prévention lors des manifestations festives - Animation d’un groupe de travail sur la lutte contre la banalisation de la

consommation d’alcool par les jeunes.

VI - ATOUTS / FAIBLESSES / OPPPORTUNITES / MENACES

ATOUTS FAIBLESSES

Petite enfance :

* crèche multi accueil

* réunions pluridisciplinaires constructives

* actions de proximité bénéfiques

Enfance : * C.L.E.

Petite enfance :

* absence d’accueil occasionnel

* difficultés de garde pour les horaires atypiques

* non prise en compte des 2/3 ans dans les écoles

* difficultés des professionnels face à des situations difficiles

Enfance :

* représentativité d’élèves des familles monoparentales et recomposées ou famille sans emploi ou en emploi précaire sur Jean Moulin

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Adolescence : *A.J.C. Personnes âgées : * nouvel EHPAD

* une moyenne en dessous du niveau départemental et national des évaluations en fin de cycle

* diminution de la fréquentation du CLSH/CLE

Adolescence : * baisse des effectifs scolarisés sur Carmaux * activités culturelles inadaptées * coût élevé des activités Personnes âgées : * très grande proportion de personnes âgées * augmentation des personnes touchées par la maladie Alzheimer

OPPORTUNITES MENACES Petite enfance : * travailler sur la formation des tous les acteurs de la petite enfance * développer la capacité et la flexibilité (horaires atypiques) * développer des actions passerelles entre garde à domicile /crèche et écoles pour les 2/3 ans * trouver des places )pour l’accueil occasionnel Enfance : * mutualiser les moyens techniques et pédagogiques des structures CLSH * faciliter l’accès des loisirs aux familles en difficultés * accompagner les professionnels dans la prise en charge de certaines situations * développer et rendre lisible les actions d’accompagnement à la scolarité * mieux organiser le temps périscolaire pour assurer une continuité entre école, structures d’animation et familles * développer une coopération entre les différents acteurs (clubs sportifs, culturels) * élargir le champ d’intervention de la plateforme éducative Adolescence : * s’assurer que ce public disposent des conditions favorables à son développement (présence d’adultes référents) * développer le sens de l’intérêt général et de l’action collective (projet avec prise de responsabilité, encouragement de la

Petite enfance : * augmentation des situations difficiles, à risques * quelles solutions pour les parents (déménagement ?) *accueil des 2-3 ans refusée à l’école Enfance : * errance dans les quartiers Adolescence : * ennui et incivilités dues au manque d’activités pendant les vacances et temps libre

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participation pour initiatives locales ou solidaires, favoriser l’expression et l’implication dans le débat public) * renforcer les animations permettant une ouverture culturelle ** favoriser l’accès aux activités (diffusion de l’information, développer des coopérations entre les acteurs * mieux prendre en compte les situations de difficulté financière pour l’accès aux loisirs Personnes âgées : *professionnalisation des agents

Personnes âgées : * vieillissement de la population entrainant une augmentation de la maladie d’Alzeimer

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DEMOCRATIE LOCALE & GOUVERNANCE

Enjeux développement durable : - Renforcer le lien social et l’engagement citoyen - Améliorer la gouvernance, favoriser une démocratie participative et impliquer tous les acteurs I - CARMAUX AU SEIN D’INTERCOMMUNALITES EN PLEIN DEVELOPPEMENT

1 – RAPPEL DES COMPETENCES DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU CARMAUSIN (3C) : * AMENAGEMENT DE L’ESPACE COMMUNAUTAIRE

- Elaboration, approbation, suivi, révision d’un Schéma de Cohérence Territoriale (S.C.O.T.)

- Zones d’aménagement concerté d’intérêt communautaire * DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE L’INTERET COMMUNAUTAIRE

- Zones d’activités économiques d’intérêt communautaire - En matière touristique : création et gestion de structures dont le thème fédérateur

est le verre -

* POLITIQUE DE LA VILLE : C.U.C.S . - Habitat et cadre de vie - Politique petite Enfance, Jeunesse, - Prévention de la délinquance, - Santé - Insertion et accès à l’Emploi (PLIE) - Action Sociale : réussite éducative (Loi Borloo), Logements temporaires

* COLLECTE SELECTIVE DES DECHETS * VOIRIE COMMUNAUTAIRE

- Liaison entre l’échangeur de la Vayssonié (2X2 voies et Carmaux jusqu’au pont dit de « Solages »,

* EQUIPEMENTS SPORTIFS ET CULTURELS

- Le musée du Verre - Le Cinéma : Le Lido - Le pôle piscine, - Les gymnases du Domaine de la Verrerie

* SECOURS ET LUTTE CONTRE L’INCENDIE

- Participation aux investissements et au fonctionnement de service incendie par le biais du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de secours)

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2 - UN TERRITOIRE, LE GRAND CARMAUSIN , ET DEUX INTERCOMMUNALITES REUNIES POUR UN PROJET SOLIDAIRE : LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET L 'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

La Communauté de Communes du Carmausin et la Communauté de Communes du

Ségala-Carmausin sont liées par la création d'un syndicat mixte : "ACSE", Agir pour le Carmausin et le Ségala par l'Economie... depuis le 29 janvier 2008.

Une initiative innovante qui résulte de l’ambition des deux intercommunalités à travailler ensemble et d’œuvrer pour le développement économique et l’aménagement du territoire au niveau du bassin de vie. L’intérêt de la création d’un Syndicat Mixte de Développement est de mettre en place un interlocuteur unique facilitant le partenariat avec les acteurs économiques et nécessaire pour structurer les initiatives locales, relancer la politique d’aménagement du territoire et améliorer la lisibilité de l’action publique. En outre le rassemblement des moyens des deux intercommunalités membres de ce syndicat permet l’optimisation de l’action d’accompagnement du tissu économique et une plus forte spécialisation et professionnalisation des personnels communautaires tout en diminuant les coûts publics d’intervention.

Les missions • Elaborer et mettre en œuvre une politique commune de développement du bassin Carmausin et du Ségala-Carmausin dans les domaines de l’économie et de l’aménagement de l’espace, • Œuvrer pour le rapprochement des communautés de communes du Carmausin et du Ségala-Carmausin. Une fusion des deux intercommunalités est probable avant 2014 dans le cadre de la loi de réforme des collectivités territoriales. II - LA RICHESSE DE LA VIE ASSOCIATIVE Le tissu associatif carmausin est dense, près de 200 associations oeuvrent dans tous secteurs : III - LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE 1 - LA CONCERTATION DE LA POPULATION 4 commissions extra municipales ont été crées pour associer les volontaires à l ‘élaboration de projets :

Vocations des associations

Nombre d’associations

Sportives 88

Culturelles / loisirs 26

Humanitaires / sociales 24

Diverses 54

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- Commission Aménagement Urbain - Commission Développement Durable - Commission Prospectives Artistiques - Jumelages scolaires

Un élu référent par quartier est à l’écoute des doléances des habitants 2 - LA PLACE DES JEUNES DANS LES PRISES DE DECISIONS La participation de la jeunesse est peu développée sur Carmaux. Il existe une Conseil Municipal Jeune qui a été mis en place en Janvier 2005 Les enfants sont élus pour un mandat d’une durée de 2 ans par leurs camarades de classe. Chaque année, en collaboration avec l’Association des Jeunes Carmausins, la ville organise des chantiers vacances pour permettre aux adolescents de se gagner des vacances tout en travaillant pour l’environnement urbain et la vie associative IV - UNE COMMUNICATION QUI SE DEVELOPPE En matière d’information et de communication, les objectifs de la mairie sont :

- l’information régulière de la population sur ce qui se passe dans la commune, - communiquer vers les services afin de travailler ensemble vers un même objectif

1 - L’ INFORMATION VERS LA POPULATION

Elle se fait grâce à : - 3 panneaux lumineux annonçant les évènements du mois et des informations

importantes. Ils sont implantés aux endroits les plus fréquentés de la ville - des plaquettes thématiques éditées par des services (théâtre, concert,

expositions,…) - la revue municipale trimestrielle « Regard sur Carmaux », tirée à 6000

exemplaires. Ce journal est édité depuis 2002 ; il a été mensuel de 1999 à 2002. - La presse locale (La dépêche du midi, Le Tarn Libre, Le journal d’Ici )

L’accueil de l’Hôtel de ville a également un rôle d’information. Le nouveau site Internet, gérée par l’agent chargé de la communication, recense de nombreuses manifestations sur la ville, avec notamment l’annonce des évènements du mois. Les élus sont disponibles sur rendez-vous. Le maire assure une permanence tous les

samedi matin sur rendez-vous également.

2 - L’ INFORMATION INTERNE L’information interne à destination des services se fait par le biais de panneaux d’affichage en mairie et sur les différents sites. Un intranet existe sous la forme de boites aux lettres électronique. La plupart des services y ont accès sauf le personnel des écoles et des cantines. Des informations sont transmises à tous les agents via un mensuel distribué avec les bulletins de paie « Oyez, oyez ». Il diffuse l’actualités dans les différents services, l’état civil des agents (naissance, mariage, …), les mutations, et tout ce qui concerne la formation et les carrières. Il a été constaté une mauvaise connaissance des activités des autres services. Aussi un encart y est réservé à la présentation d’un service. La mise en place d’un nouvel intranet est en cours.

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V - UNE PRATIQUE DE CONCERTATION NON SATISFAISANTE Un questionnaire concernant la vision de Carmaux à travers ses services et l’information des habitants a été élaboré par la commission municipale « démocratie participative » afin de mesurer les attentes des carmausins pour l’avenir. 5500 questionnaires ont été distribués à la population durant l’été 2008. Seulement 125 ont été retournés soit 2.27 %. Ces chiffres peuvent refléter une certaine indifférence de la population pour la vie de sa commune, ou tout simplement que les habitants sont satisfaits et donc ne répondent pas. VIII - ATOUTS / FAIBLESSES / OPPPORTUNITES / MENACE S

ATOUTS FAIBLESSES

- le journal communal et le site Internet

- l’appartenance à une communauté de communes en développement

- une attention portée à l’accueil des nouveaux habitants

- une communication interne à améliorer

- absences d’évaluation des politiques et actions menées

- insuffisance de concertation sur certains projets

- manque de participation des citoyens

OPPORTUNITES MENACES

- une volonté de communication et de

concertation de la commune

- non implication des citoyens dans les politiques menées

- des confusions entre la communication municipale et la communication politique