Diagnostic clinique Reconnaître un érysipèle typique Placard érythémateux inflammatoire...
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Diagnostic cliniqueReconnaître un érysipèle typique
• •Placard érythémateux inflammatoire
• •Fièvre, adénopathie, lymphangite
• •Début brutal +++
Localisations atypiques
Localisations atypiques
Facteurs de risque de l'érysipèle de jambe
• Lymphoedème
• Porte d'entrée
• Insuffisance veineuse
• OMI
• Surpoids
Diabète et alccolisme ne sont pas associés à l'érysipèle.
Signes de gravité(1)
•Signes locaux (diagnostic +++)-extension rapide -douleurs spontanées intenses-induration de l'oedème-marbrures, cyanose, lividité, nécroses-hypoesthésie cutanée-crépitation, gaz à la radio
DHN/FN
Fasciite nécrosante
Signes de gravité (2)
•Signes généraux de sepsis (chirurgie +++)
-fièvre (ou hypothermie profonde et choc)
-confusion
-tachycardie
-hypotension artérielle
-défaillance multiviscérale
-élévation des CPK
Diagnostic cliniqueFormes intermédiaires
•Signes locaux inhabituels
-purpura
-bulles
-douleurs
-œdème
Aspects cliniques
Bilan systémique
But: évaluer retentissement général et préparer chirurgie (si cellulite nécrosante)
•HLP et Sd inflammatoire
• CPK
•Diabète, IRale, bilan pré-op
Bactériologie
• Hémoccultures : peu sensibles• Prélèvements bactériologiques (ex:
ponctions sous-cutanés) : inconstant
• L’attente des résultats ne doit pas retarder la mise en route d’une antibiothérapie
• Dans les formes typiques, aucun examen bactério n’est nécessaire
Bilan étiologique Bactériologie: les germes en cause
•Gram-positifs (80% d’une série de 128 cas documentés)-Streptocoques, et/ou staphylocoques
•Gram-négatifs-seuls ou associés-E. coli, Klebsiellapneumoniae, bacille pyocyanique), Pasteurella,
Neisseria, X. maltophilia, V. vulnificus, Proteus.... ---->diabète, immunodéprimé, cirrhose
•Anaérobies
CarratalàJ et al. EurJ Clin MicrobiolInfect Dis 2003;22:151-7
Examens morphologiques
• La clinique prime !!!!!
• IRM • ---> gravité d'une DHB/fasciite et
évaluation pré-opératoire• Hyposignal en T1 avec hyper en T2• -abcès• Ne doit pas retarder la prise en charge
ErysipèleCritères d’hospitalisation
•Initial (concerne 20-50% des érysipèles vus en ville)
-sévérité du tableau clinique-co-morbidité(principal facteur
d’hospitalisation dans une série de 145 malades)
-repos au lit
•Secondaire: échec du traitement à domicile
• β-lactamines – pénicilline G injectable (traitement de référence) : 10 à 20 millions
d'unités (MU)/j en 4 à 6 perfusions ; – pénicilline V orale (4 à 6 MU/j) ; – pénicilline A : amoxicilline (3 à 4,5 g/j en 3 prises) ;
• synergistines : pristinamycine : 3 g/j ; • clindamycine : 600 à 1 200 mg/j en 3 à 4 prises (effets indésirables
digestifs) ; .
• Si hospitalisation : pénicilline G IV jusqu'à l'apyrexie puis relais per os (pénicilline V, amoxicilline). Durée totale : 10 à 20 jours.
• Si maintien au domicile : amoxicilline per os (surveillance quotidienne).
• En cas d'allergie aux β-lactamines : pristinamycine (ou clindamycine).
ANTIBIOTHERAPIE
• Repos strict au lit jusqu'à la régression des signes inflammatoires locaux (érythème, œdème, douleur).
• Un traitement anticoagulant par héparine calcique ou héparine de faible poids moléculaire à doses préventives n'est associé qu'en cas de risque de maladie thromboembolique associé.
• Les anti-inflammatoires sont déconseillés
• Traitement d'une porte d'entrée persistante (intertrigo à dermatophytes, ulcère de jambe).
• Amélioration des troubles circulatoires (bandes à varices, drainage lymphatique manuel).
Complications
• Locales : 5 à 10%Abcés localisés > drainage chirurgical
• Récidives
Erysipèles récidivants
•Définition: > 2 épisodes dans le même territoire•N’importe quel territoire (visage, bras, abdomen, verge,
MI)•Svtassociéàporte d’entrée persistante et/ou facteurs
favorisants locaux
Traitement des DHBN-FN
• •TRES GRANDE URGENCE
• (l’unité de temps est dans certains cas la minute !)
Médico-chirurgical
Epidémiologie bactérienne: quels AB
Eléments d’orientation
•Contexte: morsure (P. multocida), post-op(anaérobies, BGN), diabète, immunodéprimés, cirrhose (BGN), toxicomane IV en région d’endémie (staphmeti-Rcommunautaires), «idiopathique»(strepto!!), origine communautaire ou nosocomial, ...
•Site: thorax, cervico-facial, membres•Clinique--->En fait, infections POLYMICROBIENNES dans 60
à90% des cas
CarratalàJ et al. EurJ Clin MicrobiolInfect Dis 2003;22:151-7Miller LG et al. NEJM 2005;352:1445-53
Diffusion des AB
•Mauvaises conditions locales : inoculum bactérien +++, réaction inflammatoire +++, oedème compressif, micro-thromboses vasculaires, acidose, anaérobiose, nécrose tissulaire, pus…
•Pertes sanguines d’AB au cours de la chirurgie•Mauvaises conditions générales: choc septique,
Insrénale, hépatique, ….catécholamines…
---> Que reste t’il comme concentration AB libre dans le liquide interstitiel tissulaire où se situent les bactéries ? …
But du traitement AB
• •En raison de la mauvaise diffusion locale, les objectifs du traitement antibiotique sont:
• -limiter la progression de l’infection vers les zone saines
• -limiter la dissémination hématogène• -activité mixte aéro-anérobie, cocci
Gram + et Gram -
DHBN-FN communautaires (non àrisque de SARM)
• •pipéra-tazo4g x 4/j + gentamycine 6-8 mg/kg/j + métronidazole500 mg x 3/j (+ clindamycine si Sdtoxinique?)
• •formes cervicales seulement? amoxicilline-acideclavulanique(2 g x 3/j) + gentamycine ou pénicilline G 30 MU/j (ou amoxicilline10 mg/kg/j) + clindamycine (600 mg x 4/j)
Cesari-Giordani JF et al. Réanimation 2003;12:265sSwartzMN. NEJM 2004;350:904-12
DHBN-FN nosocomiales
•vancomycine(ou linézolide) + ceftazidime+ amikacine+ métronidazole
•vancomycine(ou linézolide) + pipéra-tazoou imipénème+ amikacine(±métronidazole)
•+ clindamycine si Sdtoxinique?
Cesari-Giordani JF et al. Réanimation 2003;12:265sSwartzMN. NEJM 2004;350:904-12
Intérêt majeur de la chirurgie
• •Mauvaise diffusion des AB: traitement chirurgical nécessaire +++
• -précocité= Pc vital (8/21 vs 2/47, p = 0,0007)
• -chirurgie lourde:bien poser l'indication chez un malade correctement préparé
BiltonBD et al. AmSurg1998;64:397-400
Pronostic
• •Grave, autour de 20-40% de mortalité, forte morbidité
• •Plus lié à la précocité du diagnostic et donc du moment de la chirurgie qu’au choix des antibiotiques
• --->Améliorer la connaissance de la maladie auprès des médecins
• --->Convaincre le chirurgien d’opérer