Diagnosis Related Groups

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n° 38 - juin 2007 SOMMAIRE N ° 38 Mot du directeur 1 - 2 Le dossier: Groupes diagnostics DRG par L. Schenker et Ph. Cassegrain 3 - 7 Interview: M. Pierre-Marcel Revaz, président du Groupe Mutuel 8 - 9 Rencontre: Marie-Line Coudurier 10 Institut de radiologie 11 Institut de Médecine Nucléaire 12 Une opération exemplaire par le Prof. Denys Montandon 13 Nouvelle signalétique 14 Brèves 15 Agenda 16 Formation praticien formateur 17 Trajectoires 18 FACE AUX MUTATIONS, NOUS ANTICIPONS Nous vivons dans le domaine de la santé un véri- table changement de paradigme. En effet, les conditions-cadres sont en pleine mutation. Il suffit de se référer aux discussions liées à la LAMal au niveau cantonal et fédéral pour s'en convaincre. De ce point de vue, les interviews de Monsieur Luc Schenker et de Monsieur Pierre-Marcel Revaz, publiées dans ce numéro, sont pleines d'enseigne- ment. La réforme de la LAMal va sans doute être l'objet de changements profonds de son mode de finan- cement avec l'introduction généralisée des DRG (Diagnosis Related Groups) qui pourrait évoluer à terme vers un système de financement moniste à travers les assureurs-maladie. On pourrait voir (suite page 2) Mot du directeur Les DRG vont déferler sur la Suisse Les «DRG»: trois initiales qui désignent les termes de «Diagnosis Related Groups» ou «groupe homogène de malades». Spécialiste réputé de ce système de gestion des coûts hospitaliers, le professeur Luc Schenker explique le fonctionnement des DRG afin de saisir le formidable enjeu des «SwissDRG» qui s’appliqueront, progressivement, à l’ensemble des établissements hospitaliers du pays. La Clinique Générale-Beaulieu vient d’inaugurer sa nouvelle signalétique.

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Le dossier: Groupes diagnostics DRGpar L. Schenker et Ph. CassegrainInterview: M. Pierre-Marcel Revaz,président du Groupe MutuelRencontre: Marie-Line CoudurierInstitut de radiologieInstitut de Médecine NucléaireUne opération exemplairepar le Prof. Denys Montandon

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n° 38 - juin 2007

S O M M A I R E N° 38

Mot du directeur 1 - 2

Le dossier: Groupes diagnostics DRGpar L. Schenker et Ph. Cassegrain 3 - 7

Interview: M. Pierre-Marcel Revaz,président du Groupe Mutuel 8 - 9

Rencontre: Marie-Line Coudurier 10

Institut de radiologie 11

Institut de Médecine Nucléaire 12

Une opération exemplairepar le Prof. Denys Montandon 13

Nouvelle signalétique 14

Brèves 15

Agenda 16

Formation praticien formateur 17

Trajectoires 18

FACE AUX MUTATIONS, NOUS ANTICIPONS

Nous vivons dans le domaine de la santé un véri-table changement de paradigme. En effet, lesconditions-cadres sont en pleine mutation. Il suffitde se référer aux discussions liées à la LAMal auniveau cantonal et fédéral pour s'en convaincre. Dece point de vue, les interviews de Monsieur LucSchenker et de Monsieur Pierre-Marcel Revaz,publiées dans ce numéro, sont pleines d'enseigne-ment.

La réforme de la LAMal va sans doute être l'objetde changements profonds de son mode de finan-cement avec l'introduction généralisée des DRG(Diagnosis Related Groups) qui pourrait évoluer àterme vers un système de financement moniste àtravers les assureurs-maladie. On pourrait voir

(suite page 2)

Mot du directeur

Les DRG vontdéferler sur laSuisseLes «DRG»: trois initiales qui désignent les termes de«Diagnosis Related Groups» ou «groupe homogènede malades». Spécialiste réputé de ce système degestion des coûts hospitaliers, le professeur LucSchenker explique le fonctionnement des DRG afinde saisir le formidable enjeu des «SwissDRG» quis’appliqueront, progressivement, à l’ensemble desétablissements hospitaliers du pays. La Clinique Générale-Beaulieu vient d’inaugurer sa nouvelle signalétique.

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(suite de la page 1)

surgir la suppression de l'obligation de contracter.La liberté pourrait être donnée aux patients de sefaire hospitaliser sans discrimination de rembour-sement sur tout le territoire national pour une hos-pitalisation dans un hôpital public. Une premièreexpérience menée actuellement vise à rembourserdes patients de la région de Bâle hospitalisés àl'étranger. On pourrait multiplier les exemples.

Face à ces bouleversements, la Clinique Générale-Beaulieu doit impérativement entretenir sa dyna-mique de changement et être en constant mouve-ment. Sa capacité d'adaptation proactive est la clédu succès. Une des missions de la direction, sousl'impulsion du conseil d'administration, est préci-sément d'accompagner le changement au sein del'établissement. Le moins que l'on puisse dire estque la Clinique Générale-Beaulieu ne se nourrit passeulement d'intentions, mais aussi d'actes, preuveen est les changements et les adaptations impor-tantes qu'elle initie depuis plusieurs années.

Outre son vaste programme de rénovation des uni-tés de soins avec la création de plusieurs suitespour satisfaire la demande, de la stérilisation cen-trale, de la pharmacie et du magasin central débu-té en 2002, elle poursuivit ces modernisationslourdes au niveau de son plateau technique.

Ainsi, l'Institut de radiologie s'adapte par unerefonte et un agrandissement des locaux pourassurer une meilleure prise en charge du patient.L'Institut qui a fait l'acquisition de nouveaux équi-pements l'année dernière (salle de radiologie inter-ventionnelle, salles de radiologie conventionnelle,IRM 3 Tesla) poursuit son développement parl'achat d'une deuxième IRM ouverte 1 Tesla quipermet de réaliser de nouveaux examens, ainsique l'ouverture d'une nouvelle salle de radiologieinterventionnelle dédiée aux examens uro-digestifset gynécologiques.

Dans le même état d'esprit l'Institut de médecinenucléaire diversifie son activité en ajoutant un pôled'expertise de cardiologie avec l'arrivée du Dr EricFréneaux qui assure notamment les tests d'effortscintigraphiques. Elle se renforce également dansle domaine de l'imagerie anatomo-fonctionnelleavec l'arrivée du Dr Alain Keller qui possède undouble FMH en médecine nucléaire et en radiolo-gie, raison pour laquelle il exerce son art dans nosdeux instituts.

Le bloc opératoire, centre névralgique des activitésde la clinique, n'est pas en reste avec la création en2006 d'une première salle d'opération intégrée sui-vie par une deuxième cette année, dédiée à l'or-thopédie avec flux laminaire.

Si nous vivons une période difficile par le manquede visibilité à long terme en raison des mutationsimportantes à venir, nous vivons une période pas-sionnante. Il est, en effet, particulièrement moti-vant de relever le défi d'adapter notre fabuleuxoutil de travail à notre nouvel environnement dontil est encore peu aisé de décrypter tous les élé-ments futurs. Avec l'esprit qui anime le conseild'administration, la qualité des prestations offertesdans tous les domaines et la conscience profes-sionnelle de nos collaborateurs, la confiance est demise, car tous les ingrédients de la réussite sontréunis.

PHILIPPE CASSEGRAIN

2 mot du directeur

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GROUPES DIAGNOSTICS (DRG)

ORIGINE ET SIGNIFICATION DES DRG

Les DRG, pour Diagnosis Related Groups, ouen français «groupe homogène de malades»(GHM) ont été développés dans les années 70à l’Université de Yale aux Etats-Unis par leProfesseur Robert Fetter dans le but de stan-dardiser les clientèles hospitalières, notammentdans un objectif de contrôle de qualité.

Ce système a été adopté par le gouvernementaméricain pour rembourser les hôpitaux dès1983. Il s’est ensuite progressivement répanduen Europe.

Les groupes diagnostics sont construits sur labase du diagnostic principal, des diagnosticssecondaires qui expriment une co-morbidité ouune complication et qui vont donc entraîner laclassification du patient dans un groupe à sévé-rité plus ou moins élevée, ainsi que des codesd’interventions opératoires qui permettent dedistinguer les patients chirurgicaux des patientsmédicaux. Suivant les familles de DRG, il y aentre 600 et 1'300 groupes. Un groupe doit êtrecohérent à la fois sur le plan médical (par

exemple, ne pas mélanger une opération car-diaque et une prothèse de hanche) et sur leplan économique.

LES DRG EN SUISSE

Les DRG ont commencé à être étudiés enSuisse au milieu des années 80 et ont fait l’ob-jet d’un rapport concluant à l’intérêt de cettetechnique pour la Suisse (F. Paccaud, L.Schenker, DRG, perspectives d’utilisation,Masson, Paris, 1989). Dès la fin des années 90,suite à la décision du Conseil fédéral de géné-raliser la saisie des codes diagnostics et opéra-toires (ordonnance de 1997), une associationregroupant des cantons, des hôpitaux et lesassureurs-maladie et accidents ont décidé d’in-troduire les APDRG en Suisse sur une basevolontaire. Les APDRG sont une variante de lasolution utilisée par le gouvernement améri-cain. Ils ont été adaptés aux données récoltéesen Suisse.

En 2002, la facturation en APDRG débutait dansle canton de Vaud, qui a été la première régioneuropéenne à facturer les séjours hospitaliersen DRG. Depuis, une centaine d’établisse-ments l’utilise soit pour l’assurance-accidents,soit pour l’assurance-maladie, soit pour lesdeux.

En 2004, les cantons, les assureurs-maladie etaccidents, la Fédération des médecins etl’Association suisse des hôpitaux ont décidé delancer un projet SwissDRG pour sélectionner lanouvelle génération de DRG pour la Suisse. Lechoix s’est porté sur les DRG allemands (G-DRG) qui sont actuellement en cours d’«helvé-tisation» et devraient être utilisés dès 2010pour l’ensemble de la Suisse en remplacementdes APDRG. ■

LUC SCHENKER EST PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION APDRG SUISSE QUI, DEPUIS

1997, A DÉVELOPPÉ ET MAINTENU LES APDRG EN VIGUEUR À CE JOUR. IL ÉTAIT

JUSQU’À FIN 2006 DIRECTEUR FINANCIER DU CHUV À LAUSANNE. IL EST ACTUEL-

LEMENT CHARGÉ DE MISSION AUPRÈS DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CHUV ET

CHARGÉ DE COURS À L’INSTITUT D’ECONOMIE ET MANAGEMENT DE LA SANTÉ

DE L’UNIVERSITÉ DE LAUSANNE. IL PRÉSENTE LE SYSTÈME DES DRG ET RÉPOND

AUX QUESTIONS DE TRAIT D’UNION.

Les DRG vont bousculerle système de santé

3le dossier

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4 le dossier DE LA CLASSIFICATION DES PATIENTS

mesurer la «production hospitalière», c’est uninstrument extrêmement utile à la gestion inter-ne, notamment pour allouer des budgets auxdifférents services hospitaliers et pour les com-parer entre eux ou avec d’autres hôpitaux.»

LES SWISSDRG EN PRÉPARATION

Qu’en est-il des DRG aujourd’hui sur le plansuisse?

«Plus d’une centaine d’établissements hospita-liers utilise les DRG. Le plus grand nombre lesutilise dans le cadre des contrats avec l’assu-rance-accidents. C’est dans ce domaine égale-ment que certaines cliniques privées ont signédes conventions en APDRG. S’agissant de l’as-surance-maladie, Santé Suisse a signé desconventions en APDRG dans la plupart des can-tons romands, ainsi qu’en Suisse centrale.Depuis 2006, Santé Suisse a refusé de signerde nouvelles conventions en APDRG dans l’at-tente des SwissDRG, ce qui est regrettableparce que l’utilisation des APDRG est uneexcellente préparation à la mise en œuvre desSwissDRG.»

Dans un document (dossier politique, 19 février2007) d’économiesuisse consacré au finance-ment des hôpitaux, il est dit que «les groupesde diagnostic sont une condition nécessairemais insuffisante pour provoquer un change-ment structurel». Comment réagissez-vous?

«Le dossier que vous mentionnez met en évi-dence l’utilité des DRG dans le cadre d’unencouragement à la mise en concurrence deshôpitaux entre eux. Il est évident que les DRGsont un outil indispensable, mais non suffisantpour faire jouer la concurrence entre les hôpi-taux. En effet, les DRG permettent de compa-

Monsieur Luc Schenker, les hôpitaux publics etd’intérêt public vaudois ont été les premiers enSuisse à introduire le financement et la factura-tion par APDRG en 2002. Vous avez été l’initiateur de cette réforme, quel bilan en tirez-vous?

«L’introduction des APDRG pour le finance-ment et la facturation des hôpitaux s’est trèsbien passée et après une première année d’in-évitables «maladies de jeunesse», le systèmefonctionne de routine à satisfaction de tous lespartenaires. Au CHUV, il couvre l’entier de lafacturation, y compris les patients privés et leshonoraires médicaux. Dans les établissementsde la Fédération des hôpitaux vaudois (FHV),seules les factures pour l’assurance obligatoiredes soins sont faites en DRG. Le problème leplus important qui a entraîné des retards de fac-turation est celui du codage des opérations etdes diagnostics. En effet, ce codage nécessitela mise à disposition du dossier médical aprèsun séjour hospitalier et certains services four-nissaient cette information avec retard. Leshôpitaux se sont réorganisés administrative-ment et aujourd’hui la quasi totalité de la factu-ration est faite, au plus tard, un mois après lasortie du patient.

S’agissant du financement des hôpitaux, lesAPDRG permettent à la fois de tenir compte dela variation des hospitalisations comme c’étaitle cas précédemment, mais également de lalourdeur des patients traités, ou plutôt de leursévérité, puisqu’à chaque patient est affecté unnombre de points correspondant aux res-sources nécessaires pour son traitement. Lenombre de points varie entre 0,126 point pourun nouveau-né décédé et 38,278 points pourune transplantation de moelle osseuse. Lamoyenne des séjours est égale à 1 et est baséesur un échantillon d’un million de séjours hospi-taliers au niveau suisse.»

Les DRG sont-ils également utiles dans la ges-tion interne de l’hôpital?

«Dans la mesure où les DRG permettent de

Les DRG: plus nécessaires que «magiques»

PORTRAIT-EXPRESS

Luc Schenker est né en 1948. Après desétudes d’économie politique à l’Université deNeuchâtel, il a complété sa formation en éco-nomie de la santé, à l’Université de Yale. Il aoccupé les fonctions d’économiste auDépartement des affaires sociales du cantonde Vaud, puis a pris la responsabilité du finan-cement des établissements sanitaires auService de la santé publique de ce même can-ton et, enfin, est devenu directeur des financesau CHUV. Sur le plan académique, il a codirigél’étude suisse sur les DRG entre 1985 et 1990et, actuellement, est chargé de cours àl’Institut d’Economie et Management de laSanté de l’Université de Lausanne dans le

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5le dossierÀ LA FACTURATION

rer les hôpitaux entre eux avec une certainetransparence. En revanche, les barrières canto-nales actuelles ou les planifications cantonaleslimitant la marge de manœuvre des hôpitauxsont autant d’obstacles à la mise en concurren-ce des hôpitaux que les DRG en tant que telsne pourront pas lever.»

UNE CULTURE ENCORE NEUVE

Les décideurs politiques suisses ainsi que lesacteurs participant à la réflexion sur le finance-ment des coûts hospitaliers en Suisse ont-ils,aujourd’hui, selon vous, pris la pleine mesuredes DRG comme instrument de planification etde gestion?

«Pendant longtemps, ces décideurs ont ététrès sceptiques à l’égard des DRG en Suisse,malgré les études réalisées en Suisse et lesexpériences faites dans d’autres pays. Il a falluque l’Allemagne se décide pour que nos com-patriotes, d’Outre-Sarine en particulier, chan-gent de point de vue et se mettent à militer acti-vement pour l’introduction des DRG. La cultureen matière de DRG est encore relativementneuve en Suisse et ces milieux, comme tousles néophytes, attribuent aux DRG des vertusqu’ils n’ont pas. Comme c’est souvent le cas,les politiques ont de la peine à décider et met-tent leur espoir dans des outils techniques pourdécider à leur place. Hier, les DRG étaientdécriés, aujourd’hui, ils sont considérés commela «potion magique» pour réduire les coûts hos-pitaliers et demain, ils décevront puisque lesgrands espoirs placés en eux ne pourront passe réaliser. Enfin, il faut espérer qu’après uncertain temps nous aurons en Suisse unemesure plus réaliste de ce que peuvent appor-ter de tels outils et que nous les utiliserons cor-rectement.»

QUELLE EXTENSION AUX CLINIQUES

PRIVÉES?

Les DRG constituent-ils une réponse spécifiqueaux établissements publics ou vont-ils se géné-raliser à l’ensemble des hôpitaux, privés inclus?

«La généralisation des DRG aux cliniques pri-vées dépend de leur place dans la planificationdes établissements sanitaires en fonction dedécisions qui seront prises dans le cadre de larévision de la LAMal. Pour simplifier, si les cli-niques privées sont sur une liste LAMal et peu-vent de ce fait être financées par l’assuranceobligatoire des soins, les séjours devront êtrefacturés en DRG. Dans le cas contraire, si lesséjours facturés ne concernent que l’assurancecomplémentaire, un système de facturation àl’acte pourrait subsister. Toutefois, la questiondes factures médicales dans les cliniques pri-vées demeure. Aujourd’hui, le médecin factureséparément de la clinique. Est-ce que demaince système pourra continuer comme c’est lecas aujourd’hui en Allemagne avec les méde-cins agréés ou est-ce que les médecins serontexclusivement payés par les hôpitaux commesalariés ou rétribués à l’acte, et non plus direc-tement par les assureurs? La question est pen-dante.»

Comment percevez-vous le développementdes DRG en Suisse au cours des prochainesannées et quelles sont les principales difficultésqui freinent sa généralisation?

«Le fait d’avoir choisi les DRG allemands pourla Suisse est une difficulté supplémentaire àl’implantation rapide d’un seul système DRGpour la Suisse. En effet, l’«helvétisation» de lasolution allemande est une tâche de longuehaleine qui pose de nombreux problèmes tech-

cadre du Master of Advanced Studies in HealthEconomics and Management. Il présidel’Association APDRG Suisse depuis 1997 etl’Association Patient Classification Systems

Suisse qui regroupe lesspécialistes dans le domai-ne des classifications depatients en Suisse. Il estégalement membre del’Association internationa-le Patient ClassificationSystems. Depuis le 1er jan-vier 2006, il est chargé demission auprès du direc-teur général du CHUV.

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6 le dossier

niques. S’ajoute à ces difficultés le fait que lescinq partenaires (hôpitaux, médecins, cantonset assureurs-maladie et accidents) ont beau-coup de peine à s’entendre sur le design dufutur système DRG suisse s’agissant parexemple des facturations de médecins, desréhospitalisations, des transferts de patients,de la place de la réadaptation, de la communi-cation des diagnostics aux assureurs, etc.L’ensemble de ces difficultés pourrait retarderde manière considérable la mise en œuvre d’unsystème DRG unique pour toute la Suisse. Ilfaut se rappeler que les partenaires (assureurs,médecins et hôpitaux) ont mis plus de quinzeans pour se mettre d’accord sur le tarif ambula-toire TarMed qui était certainement beaucoupmoins compliqué à mettre en place que lesDRG.»

CONSÉQUENCES POUR LES PATIENTS

A votre avis, la remarque selon laquelle la foca-lisation sur les seuls coûts entraînerait unedétérioration de la qualité est-elle justifiée?

«Les études américaines ont montré qu’il yavait un risque important avec l’introduction desDRG, celui du retour prématuré à domicile despatients. En effet, la facturation des séjourshospitaliers par DRG incite les hôpitaux à dimi-nuer le plus possible la durée de séjour et effec-tuer un maximum de prestations diagnostiqueset thérapeutiques en ambulatoire avant ouaprès l’hospitalisation. Ceci peut entraîner unretour prématuré à domicile et des complica-tions avec réhospitalisation si aucune mesurede qualité n’est effectuée. Les milieux qui s’oc-cupent de la qualité en Suisse en sont

conscients et proposent, avant l’introductiongénéralisée des DRG, qu’un programme qualitésoit développé afin d’éviter ces risques de sor-ties prématurées.»

Outre vos fonctions au CHUV, vous êtes chargéde cours à l’Institut d’Economie etManagement de la Santé de l’Université deLausanne. Dans ce cadre, vous venez depublier les résultats d’un programme derecherche de trois ans sur les DRG et notam-ment sur leur introduction en Suisse (voir«Research on DRG» à l’adresse web suivante:www.hec.unil.ch/iems). Quelle place occupeaujourd’hui les DRG en milieu académique etquelles sont les perspectives d’avenir?

«L’Institut d’Economie et Management de laSanté de l’Université de Lausanne est en effetà la pointe de la recherche académique sur lesoutils de financement des hôpitaux et notam-ment sur les DRG. Malheureusement, lesmilieux politiques et professionnels de la santéne voient pas aujourd’hui suffisamment l’intérêtde développer la recherche s’agissant desDRG. Ils ne se rendent pas encore compte quela mise en œuvre généralisée des DRG enSuisse risque de poser des problèmes pour les-quels ils n’ont aujourd’hui pas de réponse(effets pervers sur la dispensation des soins,incitation à la sélection des patients, reportinapproprié sur les établissements de réadapta-tion, etc.). Dans les autres pays, la mise enœuvre de solutions DRG a été accompagnéed’un programme de recherche qui a permis auxuniversités d’étudier les impacts et de suivrel’évolution du système. En Suisse, les DRGn’intéressent pas le Fonds national de larecherche scientifique, parce qu’il s’agit avanttout de recherche appliquée et ils n’intéressentpas les politiques, parce que ces recherches nepeuvent pas toujours amener des solutionsapplicables à court terme. C’est dommage et ilreste à espérer que, tant au niveau fédéral quecantonal, les responsables comprendront, àl’avenir, l’intérêt d’associer les chercheurs desuniversités à la mise en place des DRG.» ■

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M. Luc Schenker, dans son interview, évoqueavec franchise et netteté le fait que les DRGsont utiles mais ne constituent pas une «potionmagique». Comment réagissez-vous, sachantl’importance que la Clinique Générale-Beaulieuaccorde à ses programmes Qualité?

PHILIPPE CASSEGRAIN: «Je suis tout à fait d'accordavec l'affirmation de M. Schenker. Il ne faut pasattendre de miracles de l'introduction des DRG.En revanche, leur généralisation va permettrede développer la comptabilité analytique par casou par pathologie et apporter ainsi une meilleu-re connaissance de nos coûts. Le systèmeactuel calcule, par exemple, le coût de l'heurede la salle d'opération ou le coût de la journéed'hospitalisation. C'est une information impor-tante qui nous renseigne sur la rentabilité d'unsecteur et sa contribution à la marge bénéficiai-re. Toutefois, calculer le coût des pathologiestraitées dans la clinique apporte un éclairagenouveau par une connaissance plus précise surla façon dont les coûts sont générés en fonctionde la diversité des cas.La comptabilité analytique par cas ou par patho-logie implique que le codage soit exhaustif etde qualité, ce qui n'est pas une mince affaire.Elle nécessite aussi de passer par la saisie de lacharge infirmière au bloc opératoire, dans lesunités de soins, en salle de réveil ou à la mater-nité, avec l'aide d'un logiciel tel que le LEP.L'utilisation du LEP nous conduira vers l'infor-matisation du dossier de soins. On réalise doncque l'introduction des DRG va avoir des consé-quences importantes sur la gestion en la ren-dant plus pointue et plus complète, ce qui vadans le sens d'une amélioration de la qualité denos processus administratifs et financiers.»

La généralisation des DRG aux cliniques pri-vées, note M. Schenker, dépend de leur placedans la planification sanitaire et, notamment,leur inscription sur une liste LAMal. Votre réac-tion?

PHILIPPE CASSEGRAIN: «Le raisonnement de M.Schenker est juste dans la mesure où l'intro-

7le dossier

duction des DRG entraîne de facto un nouveaumode de financement basé sur le forfait parpathologie. L'idée qui se cache derrière ceschangements est d'introduire l'égalité de traite-ment entre hôpitaux publics subventionnés etcliniques privées, ce qui n'est pas le cas actuel-lement. Compte tenu des mécanismes liés aufinancement des hôpitaux, cette mesure entraî-nerait un coût supplémentaire à la charge descantons d'environ 730 mio de francs (source:Financement des hôpitaux – dossier politiquenuméro 3 du 19 février 2007 d'économiesuis-se). Pour éviter un tel surcoût, les cantonspourraient être tentés d'établir une liste d'éta-blissements lors de la planification qui écarteraitles cliniques privées. On voit donc bien qu'il estimpératif de mettre en place des mesures d'ac-compagnement précises pour éviter une discri-mination encore plus forte qu'actuellement àl'encontre des cliniques privées qui répondentpourtant à un réel besoin de la population.»

Le système des DRG va se généraliser enSuisse sur la base du projet SwissDRG. Pensez-vous que la Clinique Générale-Beaulieu, commed’autres cliniques privées, seront amenées à yadhérer d’une manière ou d’une autre?

PHILIPPE CASSEGRAIN: «Pour les raisons évoquéesci-dessus, je pense que oui. Certaines condi-tions doivent toutefois être impérativementremplies. Il faudra notamment trouver un équi-libre entre l'économique, dont la logique entraî-nera les hôpitaux à réduire les prestations et lesdurées de séjour puisqu'ils seront rémunéréssur la base d'un forfait par pathologie, et la qua-lité des prestations qui devra être assurée. LaSuisse devra certainement se doter à termed'indicateurs qualité standards, applicables àtous les établissements pour effectuer unecomparaison dans le domaine de la qualité,puisque les DRG généralisés permettront unecomparaison économique. Il sera indispensableque les cantons n'excluent tout simplementpas les cliniques privées de la planification sani-taire pour éviter de les subventionner au mêmetitre que les établissements publics. Une règlereste à inventer.

On remarque que le système de santé vit unréel changement de paradigme. Les acteurs dusystème de santé devront donc inventer denouvelles règles et être capables de s'adapter.Les politiques auront alors un vrai rôle d'arbitra-ge à jouer. Si nous sommes confiants dansl'avenir, nous devons rester vigilants.» ■

L’ANALYSE DE PHILIPPE CASSEGRAIN

«Les DRG: un instrumentde contrôle des coûts»

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LE PRÉSIDENT DU GROUPE MUTUEL 8 politique santé

M. Pierre-Marcel Revaz, en votre qualité dePrésident du Groupe Mutuel, premier assureur-maladie romand avec 850'000 assurésenviron et un chiffre d’affaires de près de 3 milliards de francs en 2006, comment réagis-sez-vous à la suppression de l’obligation decontracter et au système des DRG, entre autrespropositions pour contenir les coûts de notresystème de santé?

PIERRE-MARCEL REVAZ: «La liberté de contracter,nous n'en faisons pas un cheval de bataille etnous attendrons les décisions politiques à cesujet. Dans la mesure où cela introduirait un élé-ment de compétition entre les fournisseurs deprestations, c'est probablement une bonnechose. S'agissant des DRG, une facturationplus précise est toujours bienvenue. Encorefaut-il veiller à ce que cela ne débouche pas surune surcharge administrative qui peut être coû-teuse. Mais l'enjeu le plus important, dans ledomaine du financement des hôpitaux, estd'une part l'égalité de traitement entre les hôpi-taux publics et les établissements privés etd'autre part l'attitude des pouvoirs publics face

à ces acteurs. Si l'égalité de traitement n'estpas garantie, on peut douter de l'efficience d'unsimple changement de mode tarifaire.»

«SOLIDARITÉ EXCESSIVE»

Avez-vous des «recettes» qui tiennent à cœurau Groupe Mutuel comme réponses à la haus-se des dépenses en matière de santé et pen-sez-vous qu’il est possible de diminuer cescoûts ou, dans le meilleur des cas, d’en conte-nir la hausse de manière acceptable malgré levieillissement de la population et les progrès dela médecine en matière technologique?

PIERRE-MARCEL REVAZ: «Il faut éviter de voir lesdépenses de santé comme un mal en soi et uninvestissement mal placé. Notre système desanté est de très grande qualité, mais, j'enconviens, il a un coût. Reste que des gains d'ef-ficience sont à mon avis possibles sur toute lachaîne des traitements. Je les estime dequelque 10 à 20%. Cependant, les coûts de lasanté vont continuer à progresser. L'idéal seraitque cela se situe entre 2 et 3% de croissance

LE GROUPE MUTUEL REGROUPE 14 ASSUREURS-MALADIE ET A RÉALISÉ UN

CHIFFRE D’AFFAIRES GLOBAL DE 3,1 MILLIARDS DE FRANCS SUISSES EN 2006

DONT 2,9 MILLIARDS DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ. SON PRÉSIDENT,

PIERRE-MARCEL REVAZ, A BIEN VOULU RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE TRAIT

D’UNION.

Pour l’égalité de traitemententre privé et public M. Pierre-Marcel Revaz.

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LIVRE SON ANALYSE 9politique santé

les assureurs. En revanche, il doit y en avoirune, d'une part entre les assureurs eux-mêmeset, d'autre part, entre les fournisseurs de pres-tations. C'est le seul moyen de parvenir à unemeilleure efficience. Pour renforcer la compéti-tion, il faut redonner plus de liberté aux assu-reurs et aux fournisseurs de prestations, enallégeant, par exemple, les contraintes régle-mentaires et administratives de toutes sortesqui pèsent sur les uns et sur les autres. Latâche principale des pouvoirs publics doit serésumer d'abord à la création de conditionscadres favorables et à celle de surveiller la sécu-rité financière des assureurs. Aujourd'hui,cependant, ils jouent également un rôle de four-nisseurs de prestations au travers des hôpitaux,ce qui débouche sur des conflits d'intérêts. Auxfournisseurs de prestations revient le rôle prin-cipal de soignants et aux assureurs-maladie,celui de couvrir les risques liés à la maladie. Ilfaut éviter la confusion des rôles.»

Quel est votre point de vue sur l’égalité de trai-tement, en matière d’aide publique ou de sub-ventions, entre les hôpitaux publics et les cli-niques privées? Quelle place accordez-vous auxcliniques privées dans votre conception du sys-tème de la santé en Suisse?

PIERRE-MARCEL REVAZ: «Comme je l'ai mention-né plus haut, c'est une condition sine qua nonpour parvenir à une saine compétition entre cesacteurs. Mais aux mêmes droits doivent corres-pondre les mêmes devoirs, que l'on soit un éta-blissement public ou privé. Au niveau parle-mentaire, je note une avancée timide maisencore insuffisante, dans cette direction. Laplace des établissements privés est importanteet nécessaire car elle complète la couverture desoins hospitaliers en Suisse. Les cliniques pri-vées sont aussi un élément important de quali-té et de compétition dans notre système hospi-talier.» ■

annuelle au lieu des 5 à 10% comme ce fut lecas toutes ces décennies passées. Dans cetteperspective, l'un des enjeux majeurs est la réa-lité démographique et le vieillissement de lapopulation dont il faudrait mieux tenir compteen affinant, par exemple, le système desclasses d'âge. Aujourd'hui, ce sont les 20-40ans qui supportent le poids d'une solidaritéexcessive alors que leurs moyens écono-miques sont faibles.»

TASSEMENT DES ASSURANCES COMPLÉ-

MENTAIRES

Le Groupe Mutuel encourage-t-il les assurés àcontracter des assurances complémentairesd’hospitalisation et de quelle manière?Constatez-vous une évolution à la baisse desassurances complémentaires à l’échelon suisseet suisse romand en particulier?

PIERRE-MARCEL REVAZ: «Oui, nous les encoura-geons dans la mesure où nous en rémunéronsl'acquisition. Mais c'est la clientèle qui en déter-mine l'intérêt et les moyens qu'elle veut yconsentir. Je signalerai à ce propos que cesannées passées nos tarifs dans les assurancescomplémentaires sont demeurés stables.Quant à l'évolution de ce type d'assurancescomplémentaires, nous relevons un tassement.Il est en partie compensé par des formules plusflexibles où l'assuré, moyennant une participa-tion aux frais plus importante, choisit aumoment de son hospitalisation s'il veut se fairesoigner en division commune, en demi privé ouen privé.»

Comment concevez-vous la concurrence entreles assureurs et les prestataires de soins? Avez-vous des suggestions afin de l’améliorer et jus-qu’à quel point?

PIERRE-MARCEL REVAZ: «Il ne saurait y avoir deconcurrence entre les prestataires de soins et

LE GROUPE MUTUEL EN CHIFFRES

• 836'290 assurés individuels• 10'500 entreprises clientes• 1'456 collaborateurs

dont 282 à temps partiel• 1'348 unités de travail à 100%• 30 agences et 7 centres de service• No 1 en Suisse romande, assurance-maladie• No 3 sur le plan suisse, assurance-maladie

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MARIE-LINE COUDURIER10 rencontre

«Une mission stimulanteet enrichissante»

RESPONSABLE ICUS (INFIRMIÈRE CHEFFE UNITÉ DE

SOINS) DEPUIS 1994 ET RESPONSABLE DE L’ÉQUIPE DU

4EÉTAGE DEPUIS 1995, MARIE-LINE COUDURIER A INTÉ-

GRÉ LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU EN 1985. ELLE

DÉCRIT SES MISSIONS ET RESPONSABILITÉS À TRAIT

D’UNION:

«Parmi les nombreuses missions d’une respon-sable ICUS ralatées dans le précédent numérodu Trait d’Union, j’aimerais ajouter qu’à traverstoutes les charges qui incombent aux respon-sables d’unité, la responsabilité du manage-ment d’une équipe est une mission stimulanteet enrichissante.Au-delà de son propre rôle au niveau de sonunité, l’ICUS participe aux projets institution-nels.Accordant un réel intérêt à la stratégie Qualitéqui s’est mise en place à la Clinique Générale-Beaulieu, parce qu’il est nécessaire de maintenirun niveau de prestations en adéquation avec lesattentes des patients – et aussi parce que c’estun facteur de progrès collectif et individuel – j’ai

participé à l’élaboration d’un certain nombre deprocessus pour le secteur des soins.Ensuite, j’ai suivi la formation d’auditeur inter-ne. Auditer les processus d’autres secteurs queles soins permet de mieux connaître le travailde ses collègues et démontre à quel point tousles services sont complémentaires.

GROUPE PHARMACOVILIGANCE

Et parce que la recherche de la qualité passeaussi par la gestion des risques, je fais partie dugroupe pharmacovigilance. Ce groupe a pourobjectif principal la surveillance d’éventuelseffets indésirables liés à l’utilisation des médi-caments afin d’accroître la sécurité du patient.Cette année, nous allons plus précisément tra-vailler sur la traçabilité et sur les interactionsmédicamenteuses. Cette dynamique de quali-té a donné naissance à de véritables outils quinous aident chaque jour à évaluer les résultatsde notre travail et à réagir immédiatement encas de dysfonctionnement.» ■

L’équipe du 4e étage de Marie-Line Coudurier (cinquième depuisla gauche, debout).

PORTRAIT-EXPRESS

«Originaire de Haute-Savoie, j’aisuivi ma formation d’infirmière àl’Institut de formation en soinsinfirmiers d’Annecy. Après l’obten-tion de mon diplôme d’Etat en juin1985, je prends un poste de sta-giaire pour deux mois dans un blocopératoire. Après cette premièreexpérience, je suis engagée à laClinique Générale-Beaulieu en sep-tembre 1985. En 1990, je participeà l’installation du 1er bis qui à sonouverture était une unité de chirur-gie. J’en deviens ICUS en 1994.Suite à la décision de transformerle 1er bis en maternité, je suis nom-mée ICUS de l’équipe du 4e étage.J’intègre cette unité en juillet 1995,année pendant laquelle j’ai suivima formation de cadre niveau 1.»

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11radiologie

«Les applications de cette machine sont mul-tiples, outre le fait de réduire nos délais de ren-dez-vous, nous pouvons également proposerde nouveaux examens spécifiques à cette nou-velle configuration d’aimant, tels que certainesexplorations ostéo-articulaires ou rachidiennesdynamiques. Contrairement aux IRM «tradition-nelles» où l’aimant à une forme circulaire danslequel le patient se positionne au centre, uneIRM «ouverte» est constituée de deux plateauxcirculaires superposés, le patient étant position-né entre les deux (voir photo). Cette forme offreune ouverture et une visibilité latérale permet-tant aux patients corpulents ou aux patientsclaustrophobes d’accéder à cette technologie.

De la même manière qu’un scanner, une IRMouverte est une machine différente des IRMtraditionnelles, il n’est pas juste d’essayer decomparer ces machines entre elles, chacuneayant ses spécificités avec leurs avantages etleurs inconvénients. Ce sont des outils d’ima-gerie médicale et par conséquent c’est aumédecin radiologue d’orienter les examensvers une machine plutôt que vers une autre,bien entendu c’est une décision qui peut êtrediscutée avec le patient dans des cas particu-liers. Il faut souligner que les contre-indicationsà un examen IRM sont les mêmes que l'IRMsoit à bas ou à haut champ, ouverte ou fermée.

ENCORE PLUS ACCUEILLANT

Ces travaux ont été l’occasion de réaménagerl’ensemble de l’Institut de Radiologie. Au sous-sol: une nouvelle salle d’attente qui donne surun jardin intérieur, un espace de préparationpour les patients alités, des accès et des locauxspécifiquement aménagés pour les personneshandicapées et une salle de repos pour les col-laborateurs.

Au rez-de-chaussée, nous sommes actuelle-ment en cours d’installation d’une nouvellesalle de radiologie dédiée aux examens diges-tifs, urologiques et gynécologiques. Cette sallequi est attendue avec impatience par les méde-cins correspondants de ces spécialités sera dis-ponible à partir du 20 juin. Enfin, les travaux definition du rez-de-chaussée seront réalisés pen-dant le mois d’août.

Avec ces derniers aménagements s’achèverontdeux années de travaux de rénovation de cetétage de l’Institut de Radiologie. Une inaugura-tion officielle se déroulera cet automne et feral’objet d’une prochaine communication.» ■

Olivier Sanchez

Le plateau technique de l’IRM 1 Tesla «ouverte».

EN AVRIL 2007, L’INSTITUT DE RADIOLOGIE DE LA

CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU A DÉBUTÉ L’EXPLOITATION

DE SA NOUVELLE INSTALLATION IRM, LA DEUXIÈME DU

PLATEAU TECHNIQUE, UNE IRM DE 1 TESLA DITE «OUVER-

TE».

Plateau techniquede pointe

INSTITUT DE RADIOLOGIE

Page 12: Diagnosis Related Groups

12 médecine nucléaire INSTITUT DE MÉDECINE NUCLÉAIRE

Professeur Slosman, l’équipe de l’Institut deMédecine Nucléaire de la Clinique Générale-Beaulieu, s’est récemment renforcée. Outrevous-même, l’équipe médicale est composéedes Drs Alain Keller et Eric Fréneaux. Commentse répartissent les prestations et spécialités dechacun?

DANIEL O. SLOSMAN: «En effet, les Drs Alain Kelleret Eric Fréneaux ont récemment rejointl'Institut de Médecine Nucléaire. La spécialitéde la médecine nucléaire connaît actuellementde grands développements dans le domaine dela cardiologie et de l'imagerie anatomo-fonc-tionnelle, cette imagerie qui combine l'informa-tion métabolique de la Médecine Nucléaire àl'information structurelle de la radiologie. Le Dr

Eric Fréneaux, diplômé d'étude spécialisée enmédecine nucléaire, de formation parisienne àl'Hôpital Cochin puis post-graduée américaine,a développé un point fort cardiologique dans leService de Médecine Nucléaire du CHDd'Ajaccio qu'il dirigeait. Son arrivée permet ainsid'introduire les techniques les plus modernesd'investigation cardiologique de médecinenucléaire. Le Dr Alain Keller, de formation gene-voise, est l'un des rares médecins ayant obtenuun double FMH avec une formation complète,d'abord en Médecine Nucléaire puis en radiolo-gie. Il a consolidé son expérience post-graduéepar une formation complémentaire dans ledomaine de la radiologie osseuse à Paris et aassumé la direction du Service de MédecineNucléaire des HUG à mon départ. Son rôle estdéterminant dans le domaine de l'imagerie ana-tomo-fonctionnelle. En combinant nos connais-sances de médecine nucléaire à celle de laradiologie, nous offrons ainsi un niveau d'exper-tise rarement égalé.»

L’Institut de Médecine Nucléaire va encoreaméliorer l’accueil des patients et étendre sasurface. Cela reflète-t-il une adaptation auxtechnologies nouvelles ou à la demande despatients?

DANIEL O. SLOSMAN: «Nous avons tenu comptede ces deux éléments: une optimisation du ser-vice offert aux patients et une adaptation auxnouvelles technologies. En effet, la salle d'at-tente et l'espace réservé aux patients deve-naient insuffisants. Nous avons donc proposéun espace privatif complémentaire pourrépondre à la demande de certains patients. Deplus, l'introduction des prestations cardiolo-giques nécessitait la création d'un espace spé-cifique pour les tests d'effort scintigraphiques,raison pour laquelle nous avons déplacé l'activi-té ostéodensitométrique dans les nouveauxlocaux.»

SYMPOSIUM LE 8 SEPTEMBRE

Vous allez organiser un symposium, l’automneprochain. Sur quelle thématique et avec quelsobjectifs?

DANIEL O. SLOSMAN: «Le symposium est planifiépour la mi-septembre et conservera son sché-ma d'une demi-journée le samedi. Comme pourles précédentes sessions, nous évoqueronsdes thèmes importants et innovateurs pour lepraticien, toujours en relation avec l'image ou lelaboratoire, demandant à nos orateurs de pré-senter un regard critique sur le sujet qu’ilsauront à traiter. La date du samedi 8 septembre2007 peut d’ores et déjà être agendée.» ■

L’INSTITUT DE MÉDECINE NUCLÉAIRE DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU

S’AGRANDIT ET SON ÉQUIPE SE RENFORCE. ELLE COMPREND AUJOURD’HUI

TROIS MÉDECINS, LE PROFESSEUR DANIEL O. SLOSMAN, QUI DIRIGE L’INSTITUT,

LE DR

ALAIN KELLER ET LE DR

ERIC FRÉNEAUX. L’INSTITUT COMPREND ÉGALE-

MENT TROIS TECHNICIENS ET TROIS SECRÉTAIRES.

L’équipe se renforce

Les médecins de l’Institut de Médecine Nucléaire.De gauche à droite: Dr Alain Keller, Prof. DanielO. Slosman, Dr Eric Fréneaux.

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13événement

PROFESSEUR DENYS MONTANDON. Quelles sont lescaractéristiques de cette maladie?

«La neurofibromatose est une maladie dégéné-rative et tumorale héréditaire. Elle n’est pas sirare, mais peut se présenter sous des formestrès variables suivant les individus. En effet,cette maladie touche principalement la peauavec des taches «café au lait» et des petitesexcroissances fibromateuses qui peuvent revê-tir tout le corps. Les formes graves de cettemaladie affectent principalement le visage, lecrâne et les orbites. On trouve cependant destrès grosses tumeurs parfois au niveau desmembres et du dos. Le patient qui nous concer-ne souffrait d’une des formes les plus gravesque l’on nomme parfois pachydermatocèle,c'est-à-dire d’une tumeur qui se développedepuis la naissance et qui va grandir au niveaude la peau, des tissus sous-cutanés, des nerfs,de la boîte crânienne, de l’orbite et de tout lemaxillaire. Dans l’imagerie collective, cettemaladie a été très bien représentée par le filmde David Lynch: Elephant Man.»

Comment s’est déroulée l’opération propre-ment dite et quel a été le rôle de l’équipe d’in-tervention?

«Effectivement, lorsque le patient est arrivé àGenève, les scanners et IRM ont d’embléemontré une pathologie sous-jacente extrême-ment complexe: grande perte de substanceosseuse au niveau de l’orbite et de l’os pariétal,déformation asymétrique extrême de la mandi-bule, grosse dilatation vasculaire au niveau ducou, qui, en cas de rupture pouvait entraînerune hémorragie mortelle. Le planning opératoi-re a comporté d’emblée plusieurs interven-

tions. L’équipe chirurgicale était composée demoi-même, du Professeur Brigitte Pittet desHUG et du Dr Alexandre Cheretakis, chirurgienplasticien. L’anesthésiste, le Dr Pierre-A. Sutters’est fait assister pour des intubations difficilespar le Dr A. Martin-Achard, pneumologue. Entout trois interventions ont été effectuées à laClinique Générale Beaulieu. La première aconsisté à corriger le front, les paupières etl’oreille droite qui pendaient de plusieurs cm.Pour la deuxième intervention qui devait atta-quer la région du cou, il a été jugé nécessaired’effectuer auparavant une embolisation desvaisseaux du cou qui mesuraient 3 à 4 cm dediamètre par endroit. Grâce à cette embolisa-tion effectuée à l’Hôpital Cantonal, l’excisionde la tumeur envahissant le tiers inférieur duvisage a pu se dérouler sans perte sanguineexcessive. Une troisième intervention a éténécessaire pour corriger la bouche qui, du côtédroit, retombait encore de plusieurs centi-mètres.

Ces interventions étaient délicates et haute-ment hémorragiques, mais heureusementaucune complication importante ne nous aempêché de venir à bout du traitement. Dansles suites opératoires, le personnel de la cli-nique, principalement les infirmières et infir-miers du réveil et du 3e étage, y compris lesgardes de nuit n’ont pas ménagé leurs effortspour surveiller et soulager le patient. D’autrepart, plusieurs personnes travaillant dans la cli-nique et parlant quelques mots d’arabe sontvenues lui apporter un soutien moral pendantses séjours à la clinique. Entre les opérations, ilétait accueilli dans la Maison de Terre desHommes à Massongex.» ■

LE PROFESSEUR DENYS MONTANDON EST CHIRURGIEN PLASTIQUE. IL A RÉCEM-

MENT OPÉRÉ UN PATIENT MAROCAIN SOUFFRANT D’UNE PATHOLOGIE FACIALE

RARE, UNE NEUROFIBROMATOSE. UN TRAVAIL D’ÉQUIPE, SOULIGNE-T-IL, QUI A

INCLUS DE NOMBREUX COLLABORATEURS DE LA CLINIQUE PARMI LESQUELS DES

RADIOLOGUES, DES ANESTHÉSISTES, LES INFIRMIÈRES DE SALLE D'OPÉRATION,

DU RÉVEIL ET DU TROISIÈME ÉTAGE, Y COMPRIS LE VEILLEUR DE NUIT, ET ENFIN

TOUTES LES PERSONNES DE LA CLINIQUE QUI PARLENT UN PEU ARABE ET QUI

SONT VENUES LE RASSURER ET LE RÉCONFORTER AVANT ET APRÈS LES OPÉRA-

TIONS.

Intervention sur un patient souffrantd’une pathologie faciale rare

UNE OPÉRATION EXEMPLAIRE

Scanner du visage dupatient avant l’opération.Sources: Ldd

Le ProfesseurDenys Montandon

Le traitement dece patient a étérendu possiblegrâce à l’AEMV(Association d’en-traide des mutilésdu visage), Terredes Hommes(Valais), OperationSmile (Maroc),la CliniqueGénérale-Beaulieu.

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14 compte-rendu NOUVELLE SIGNALÉTIQUE DE LA CGB

Christophe Zinggeler, de l’agence de publicitéProPulsion, qui a supervisé la conception et réa-lisation des panneaux d’information rappellel’objectif d’une signalétique: «Elle est adaptée àl’identité visuelle de la Clinique Générale-Beaulieu et en reprend les caractéristiques prin-cipales: code couleur, typographie, style géné-ral.»

La signalétique a pour première vocation celled’informer: «De la manière la plus claire pos-sible, souligne Christophe Zinggeler. En effet,un établissement de la taille de la Clinique

Générale-Beaulieu, doit pouvoir guider sespatients et visiteurs amenés à se déplacer dansle cadre de visites ou de traitements.»

Si la signalétique n’a pas pour premier rôle depromouvoir l’image de la clinique, elle y partici-pe, d’une certaine manière: «Elle crée unereconnaissance immédiate des codes gra-phiques. On rassure ainsi le patient qu’il setrouve en sécurité, dans «un monde connu»,où la recherche de la perfection est la philoso-phie.» ■

IMPOSSIBLE DE NE PAS LA REMARQUER: LA NOUVELLE SIGNALÉTIQUE

QUI A PRIS PLACE DEPUIS LE MOIS D’AVRIL À LA CLINIQUE GÉNÉRALE-

BEAULIEU FACILITE L’IDENTIFICATION DES DIFFÉRENTS POINTS D’ACCÈS.

BIEN VISIBLE ET PLACÉE À DIFFÉRENTS LIEUX STRATÉGIQUES, ELLE PAR-

TICIPE AU CONFORT DES VISITEURS QUI S’ORIENTENT RAPIDEMENT ET

FACILEMENT.

Pour un confort accru des visiteurs

Page 15: Diagnosis Related Groups

15brèves

JOURNÉE «SANTÉ AU TRAVAIL»

Des interventions remarquées

La journée du samedi 28 avril 2007 était pro-clamée journée mondiale de la Santé au tra-vail. La Clinique Générale-Beaulieu a convié,jeudi 26 avril, plusieurs conférenciers à s’ex-primer dans ce contexte.M. Philippe Cassegrain, directeur de la cli-nique, a rappelé les mesures prises en matiè-re de santé au travail, comme les «Ateliers dudos», dont les cours remontent à 2004, ouencore la décision de décréter la CliniqueGénérale-Beaulieu «clinique sans fumée». Une société leader dans les sièges ergonomiques a ensuite effectué une démonstration d’un siègequi prévient les maux de dos, parmi les symptômes les plus courants dans le monde du travail.Le Dr Michel Brack, médecin-chercheur auprès de l’Inserm à Paris, a présenté le stress oxydatif etdifférentes pathologies de cette forme de maladie dont des dégénérescences oculaires, l’apnée dusommeil, la maladie de Parkinson, entre autres. Dans un exposé très détaillé, il a évoqué les pro-grammes de nutrition-santé mis en place en France, ainsi que les «bilans de santé», égalementaccessibles à Genève auprès de la Pharmacie Principale, qui propose des tests oxyditifs. Le Dr

Brack a souligné le rôle des bio marqueurs et leur interprétation tant quantitative que qualitative afinde déterminer le statut antioxydant de chaque individu (voir le site www.cisso.info ).La soirée s’est achevée par un exposé de Mme Nadine Burcher, directrice de la société UniqaAssurances dont on trouvera, comme pour les autres conférenciers, la présentation mise en lignesur le site de la clinique (www.beaulieu.ch).

De gauche à droite, Philippe Cassegrain, Nadine Burcher et Dr Michel Brack.

CANCER DE LA PEAU

Plus de 160 examens effectués

La Clinique Générale-Beaulieu a participé activement à la Journée de prévention du cancer de lapeau, lundi 7 mai. Six dermatologues – les Drs Pierre Chavaz, Thomas Gaudin, Jean-Pierre Grillet,Isabelle Philippe, Bernadette Schaer et Christophe Tschanz – ont proposé un examen gratuit pourévaluer la gravité de taches suspectes. Ce sont plus de 160 examens qui ont été effectués à laseule Clinique Générale-Beaulieu.

Dr Jean-Pierre Grillet: «Nous avons diagnostiquéun gros carcinome baso-cellulaire (ndlr: cancer defaible malignité) et de nombreux naevi dyspla-siques chez des patients à qui nous avons remisla liste des dermatologues de la ville pour uneprise en charge. (…) Nous avons aussi pu rassu-rer beaucoup de patients sur la bénignité deslésions qu’ils présentaient, évitant ainsi desconsultations inutiles. Une documentation a étéremise systématiquement.»Le cancer de la peau est le 3e cancer du jeuneadulte de 15 à 29 ans en fréquence, avec 21%des cancers juste derrière le cancer de la thyroï-de et du testicule, tous deux à 22%. En Suisse,le nombre de mélanomes augmente régulière-ment depuis 50 ans. Avec 220 décès, la Suisse

représente un des taux de décès issu d’un cancer de la peau les plus élevés d’Europe.Le Dr Jean-Pierre Grillet et ses collègues remercient la direction de la Clinique Générale-Beaulieu etle personnel, notamment de la réception, qui ont apporté leur soutien. Avec un souhait: celui dereconduire ce dépistage en 2008.

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JEUDI 30 AOÛT:

Double événement

La Direction de la Clinique Générale-Beaulieu et l’Institut de Radiologieinvitent les collaborateurs et les médecins agréés à agender le jeudi 30août pour un double événement: le vernissage de l’exposition du photo-graphe suédois de réputation internationale, Lennart Nilsson, pionnier enmatière de photographies scientifiques, et la visite des nouvelles installa-

tions de l’Institut deRadiologie de la clinique,entièrement rénové. Uncocktail dînatoire suivra levernissage, à 18h.L’exposition de LennartNilsson se poursuivradurant tout le mois de sep-tembre.

LUNDI 1ER OCTOBRE:

Conférence Qualité

La Clinique Générale-Beaulieu et le SAQ Genève-Vaud organisent, lundi1er octobre, une journée de conférences sur le thème: «Des outils de qua-lité pour la meilleure satisfaction des patients». M. Philippe Cassegrain,directeur de la clinique, et le Dr Pierre Chopard, responsable du servicequalité des soins aux HUG, s’exprimeront et le public présent sera asso-cié afin de partager les expériences. La conférence débute à 14h ets’achève à 16h45 par une visite de la clinique suivie d’un apéritif.

à agender16

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17

brève

MATERNITÉ

NOUVELLE PLAQUETTE D’INFORMATION

La maternité de la Clinique Générale-Beaulieu disposed’une nouvelle plaquette d’information, réalisée parl’agence ProPulsion. Cette plaquette permettra aux futursparents de découvrir les prestations et services haut degamme de la maternité, décrits avec sobriété et bien illus-trés. Pour toute commande: [email protected]. La pla-quette, disponible en français et en anglais, est égale-ment mise en lien (pdf) sur le site www.beaulieu.ch

formation

L’ÉQUIPE DES PRATICIENS FORMATEURS DE LA CLI-

NIQUE EST COMPOSÉE DE INGRID JOURDAIN, AGNÈS

PERÈME, ANNE PARADE ET CÉLINE ROUCEL. ELLES

DÉCRIVENT POUR TRAIT D’UNION CETTE FONCTION

RÉCEMMENT APPARUE:

Le poste de praticien formateur (PF) est enplace à la Clinique Générale-Beaulieu depuisl’année 2005. Il est le fruit de la réforme poli-tique dans le domaine Santé-Social HES-SO(Haute Ecole de Santé en Suisse occidenta-le).

Cette fonction s’adresse à tous les profession-nels de la santé et intéresse donc tous les col-laborateurs de l’équipe pluridisciplinaire: infir-miers(ères), physiothérapeutes, diété-ticiens(nes), techniciens(nes) en radiologiemédicale, sages-femmes. Actuellement, la cli-nique compte quatre infirmières possédant lecertificat de cours Post-Grade de PF ainsiqu’une technicienne en radiologie médicale,maître de formation HES, en cours de valida-tion de son certificat de PF. Cette formation estégalement envisagée en diététique. Le titre dePF est obtenu suite à une année de cours, à rai-son de 3 jours par mois, sanctionnée par unexamen final.

La mission d’un praticien formateur dans uneunité est la suivante:

• Assurer la formation pratique des étudiantsHES (Haute Ecole de Santé) en collaborationavec les enseignants des sites de formation HES• Apporter essentiellement un soutien pédago-gique et méthodologique à l’étudiant dans lamise en œuvre de son projet = organisation desituations d’apprentissage, réflexion sur le sensde ses actes professionnels.• Concevoir, planifier, mettre en œuvre et éva-luer le processus de formation sur le terrain depratique professionnelle.• Accompagner et soutenir l’étudiant tout aulong de son stage en le guidant dans sonapprentissage.• Offrir un encadrement adéquat et de qualitédans un climat favorable et propice aux appren-tissages.

Depuis la mise en place de cette nouvelle fonc-tion, il en résulte une satisfaction des écoles etdes étudiants dans la prise en charge de leurformation. Cela a également permis une prisede conscience des équipes soignantes de l’im-portance de leur rôle et de leur responsabilitéface à ces futurs professionnels. ■

PRATICIEN FORMATEUR

Une fonction qui s’adresse à tous

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18 trajectoires

Nouveauxcollaborateurs

ADMINISTRATION

Laetitia DELAVY FURTADOCorine ZUCHUATRessources HumainesGiuseppe CAPOLONGORéception

SERVICE INFIRMIER

Nathalie DUPANLOUPFanny GENOUD DUVILLARETInfirmières

Vanessa PINISage-femme

BLOC OPÉRATOIRE

Dominique DEGENEVEDenis MARCILLYAides-soignants

Colette POIRIERMélanie OUDINETAides en stérilisation

RADIOLOGIE

Cindy COTTEREAU-ANSEAUTechnicienne

SERVICE HÔTELIER

Maria Luisa FELISARDOFemme de chambre

Nouveauxmédecins agréésDr Melina Citraro-MeyerPédiatre

Dr Edya FuhrmannOnco-hématologue

Dr Alain KellerRadiologue et spécialiste enmédecine nucléaire

Dr Anne RomanowiczPédiatre

Dr Pierre WackerPédiatre spécialisteen onco-hématologie

Naissances

22.12.2006 Emmy Audrey D’AGOSTINO28.12.2006 Yanis Carlos RAMA14.03.2007 Victor Marie GARNIER24.03.2007 Félix Julie DESCHAMPS12.04.2007 Damien Nathalie BOCHY07.05.2007 Lennie Amancio LOPES

brève

JOYEUSE RETRAITE!

Un sympathique apéritif a été organisé à l'occasion dudépart à la retraite de quatre collaboratrices et collabo-rateurs:

• Marylène Bousrez• Madeleine Coudurier• Maria Luisa Gomez• Jose Iglesias

La direction et l'ensemble de leurs collègues les remer-cient de leur engagement passé et leur souhaitent uneheureuse retraite.