Diabète et Nutrition Alain PRADIGNAC Unité de Nutrition Thérapeutique Médecine Interne et...
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Diabète et NutritionDiabète et Nutrition
Alain PRADIGNACAlain PRADIGNAC
Unité de Nutrition ThérapeutiqueUnité de Nutrition ThérapeutiqueMédecine Interne et Nutrition – Pôle MIRNEDMédecine Interne et Nutrition – Pôle MIRNED
Hôpitaux Universitaires de StrasbourgHôpitaux Universitaires de Strasbourg
Le contexteLe contexte
Données épidémiologiquesDonnées épidémiologiquesdiabète, obésitédiabète, obésité
De fortes disparités régionales Prévalence + 5%/an~ 2,5 M en France
BEH 2008;43:409-13.
Taux standardisé de prévalence du diabète (%)
2,52 - 3,53
3,53 - 3,81
3,81 - 4,25
4,25 - 7,81
Épidémiologie du DT2Épidémiologie du DT2
Age et Prévalence du Diabète traitéAge et Prévalence du Diabète traité
BEH 2008
Épidémiologie du diabète en FranceÉpidémiologie du diabète en France
Nombre de DT2 en FranceNombre de DT2 en France 1 1
~ 2 500 000 diabétiques traités ~ 2 500 000 diabétiques traités ~ 700 000 diabétiques non traités~ 700 000 diabétiques non traités prévalence DT2 traité en 2007: prévalence DT2 traité en 2007: 3.85%3.85% en métropole en métropole
Augmentation de la prévalence : Augmentation de la prévalence : du DT2du DT21 : 1 : + 5.7% / an+ 5.7% / an entre 2000 et 2005 entre 2000 et 2005 de l’obésité (IMC de l’obésité (IMC 30 kg/m²)30 kg/m²)22
8,5 % en 1997 - 10,1 % en 2000 - 11,3 % en 20038,5 % en 1997 - 10,1 % en 2000 - 11,3 % en 2003
1.Kusnik-joinville O,et col. BEH 43; 12 nov 20082. Virally M. Diabetes Metab 2007 (33): 231-44
Obésité épidémiologie Obésité épidémiologie (1)(1)
Obésité épidémiologie Obésité épidémiologie (2)(2)
Obésité et diabèteObésité et diabète
Obésité et HTAObésité et HTA
Obésité et dyslipidémiesObésité et dyslipidémies
Maladies associées au diabèteMaladies associées au diabète
Complications dégénératives des diabètes :Complications dégénératives des diabètes : micro-angiopathie : rétine, rein ,nerfsmicro-angiopathie : rétine, rein ,nerfs macro-angiopathie : athéromemacro-angiopathie : athérome
Autres pathologies associées au DT2:Autres pathologies associées au DT2: HTAHTA dyslipidémie : dyslipidémie : TG, TG, HDL, HDL, LDL petites et denses LDL petites et denses surcharge pondéralesurcharge pondérale autres FR cardiovasculaire, …autres FR cardiovasculaire, …
INTERHEART : relation IDM et diabèteINTERHEART : relation IDM et diabète
Yusuf S, Lancet, 2004; 364: 937.
Le contexteLe contexte
Données épidémiologiquesDonnées épidémiologiquesdiabète, obésitédiabète, obésité
Physiopathologie des diabètesPhysiopathologie des diabètes
Physiopathologie du diabète de type Physiopathologie du diabète de type 11
Diabète de type 1 Diabète de type 1 ≈≈10 % des diabètes10 % des diabètes terrain génétiqueterrain génétique destruction auto-immune des cellules destruction auto-immune des cellules des des
îlots de Langerhans îlots de Langerhans insulinopénie absolueinsulinopénie absolue
Insulinorésistance + + + Insulinorésistance + + + musclemuscle :: captation du glucose captation du glucose foiefoie : : production hépatique de glucose production hépatique de glucose tissu adipeuxtissu adipeux :: lipolyse => lipolyse => AGL => lipotoxicité AGL => lipotoxicité
Physiopathologie du diabète de type Physiopathologie du diabète de type 2 2 (1)(1)
Insulinopénie :Insulinopénie : relativerelative : d'abord pic précoce, puis phase prandiale : d'abord pic précoce, puis phase prandiale absolueabsolue => insulino-requérance => insulino-requérance
12-10 : 17
Belfast Diet Study
HO
MA
%IR
Années après diagnostic de diab ète de type 2
0
40
60
20
0 2 4 660 2 4
é é
Fo
nc
tio
n d
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llu
les
β0
40
60
80
20
Années aprè s le diagnostic de diabè te de type 2
Insulino-résistance Insulino-sécrétion
Physiopathologie du diabète de type 2 Physiopathologie du diabète de type 2 (2)(2)
Facteurs favorisant l'insulino-Facteurs favorisant l'insulino-résistancerésistance
Facteurs d'environnementFacteurs d'environnement sédentaritésédentarité surcharge pondérale (surcharge pondérale (androïdeandroïde)) excès alimentaires :excès alimentaires :
caloriques => surcharge pondéralecaloriques => surcharge pondérale lipidiques : excès lipidiques : excès Ac Gras SaturésAc Gras Saturés AGI AGI peu de fibres peu de fibres trop peu de fruits et légumes trop peu de fruits et légumes
tabagismetabagismeGénotype d'épargne (Thrifty Genotype)Génotype d'épargne (Thrifty Genotype)
12-10 : 19
Indiens pimas et diabète de type 2Indiens pimas et diabète de type 2
USAMexique
Mex H 2.5 x >> USA Mex F : 7 x >>> USA (agriculture, eau, déplacements)
Mex <<< caloriesMex <<< lipides
Activité physique : Prises alimentaires :
Mesures hygiéno-diététiques et Mesures hygiéno-diététiques et diabètediabète
Les objectifs Les objectifs (1)(1)
Améliorer l'équilibre glycémique :Améliorer l'équilibre glycémique : modulation de l'excursion glycémique post-prandialemodulation de l'excursion glycémique post-prandiale lutter contre l'insulino-résistancelutter contre l'insulino-résistance lutter contre la surcharge pondéralelutter contre la surcharge pondérale
Lutter contre les autres facteurs de Lutter contre les autres facteurs de risque CV :risque CV : HTA, dyslipidémies, …HTA, dyslipidémies, …
Les objectifs Les objectifs (2)(2)
Procurer une meilleure hygiène de vie aux Procurer une meilleure hygiène de vie aux patients :patients : arrêt du tabagismearrêt du tabagisme plus d’activité physique, …plus d’activité physique, …
Améliorer la qualité de vie des patients Améliorer la qualité de vie des patients diabétiques :diabétiques : meilleur équilibre glycémiquemeilleur équilibre glycémique moins de complications dégénérativesmoins de complications dégénératives moins de maladies métaboliques / athéromateusesmoins de maladies métaboliques / athéromateuses
Les moyensLes moyens
L'exercice physiqueL'exercice physiqueLa réduction pondéraleLa réduction pondéraleLa modulation des apports en macro-La modulation des apports en macro-
nutriments :nutriments : les glucidesles glucides les lipidesles lipides
L'alimentation anti-athéromateuseL'alimentation anti-athéromateuseLe tabac et l’alcoolLe tabac et l’alcool
Mesures hygiéno-diététiques et Mesures hygiéno-diététiques et diabètediabète
L’exercice physiqueL’exercice physique
L’équilibre énergétiqueL’équilibre énergétique
métabolisme
de base 50 à 60 % DE
thermogénèsealimentaire10 à 20 % DE
activitéphysique20 à 30 % DE
métabolisme
de repos
70 à 80 % DE
apports
énergétiques
Activité physique et équilibre énergétiqueActivité physique et équilibre énergétique
1900 1950 2000
Seuil d’équilibre énergétique
Dépense énergétique
Apports caloriques
Activité physique=
variable d’ajustementde l’équilibre énergétique !!!
2522Hill JO, J Appl Physiol, 2005; 99: 765.
Bilan énergétiquepositif
Relations exercice physique – obésité - DT2 Relations exercice physique – obésité - DT2 (1)(1)
Étude des Nurses (Nurses Health Study) … :Étude des Nurses (Nurses Health Study) … : 68 907 F, suivi 16 ans, indemnes de DT2 au début du suivi68 907 F, suivi 16 ans, indemnes de DT2 au début du suivi ↑ ↑ incidence du DT2incidence du DT2
avec IMCavec IMC avec Tour de Tailleavec Tour de Taille faible activité physiquefaible activité physique
Risque relatif de développer un DT2 :Risque relatif de développer un DT2 : 16.7 16.7 xx plus important chez F plus important chez F obèses et sédentairesobèses et sédentaires 10.7 10.7 xx plus important chez F plus important chez F obèsesobèses avec une avec une act. physique régulièreact. physique régulière 2.08 2.08 xx plus important chez F plus important chez F minces et sédentairesminces et sédentaires
… … Etude des Nurses (Nurses Health Study) :Etude des Nurses (Nurses Health Study) : tranche de 2h devant TVtranche de 2h devant TV
23 %23 % risque d’obésité risque d’obésité risque de DT2risque de DT2 explication : explication : DE ± DE ± apports alimentaires (lipides) apports alimentaires (lipides)
si > 10 h / sem devant TV ou moins de 30 min / j de marchesi > 10 h / sem devant TV ou moins de 30 min / j de marche 30 %30 % risque d’obésité risque d’obésité risque de DT2risque de DT2
plus l’activité physique est importante, moindre est l’incidence plus l’activité physique est importante, moindre est l’incidence du DT2du DT2
Relations exercice physique – obésité - DT2 Relations exercice physique – obésité - DT2 (2)(2)
INTERHEART : exercice physique protecteur de INTERHEART : exercice physique protecteur de l’IDMl’IDM
Yusuf S, Lancet, 2004; 364: 937.
Mesures hygiéno-diététiques et Mesures hygiéno-diététiques et diabètediabète
L’exercice physiqueL’exercice physique
Impacts physiologiques et métaboliquesImpacts physiologiques et métaboliques
Exercice physique et composition Exercice physique et composition corporellecorporelle
Ex Physique => Ex Physique => masse grasse : masse grasse : tissu adipeux viscéral => tissu adipeux viscéral => lipotoxicité lipotoxicité tissu adipeux sous cutanétissu adipeux sous cutané
Ex Physique => Ex Physique => ↑↑ masse musculaire masse musculaire
Exercice Physique et poidsExercice Physique et poids
97,9
316,8
414,7
75,5
265,4
340,8
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
TAV TASC TA Total
cm²
Base
16 M
*
*
*Hommes - Exercice
97,9
316,8
414,7
75,5
265,4
340,8
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
TAV TASC TA Total
cm²
Base
16 M
*
*
*Hommes - Exercice
60,6
387,5
448,1
57,4
383,8
441,2
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
TAV TASC TA Total
cm²
Base
16 MFemmes - Exercice
60,6
387,5
448,1
57,4
383,8
441,2
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
TAV TASC TA Total
cm²
Base
16 MFemmes - Exercice
Tissu adipeux
Donnelly JE, Arch Intern Med, 2003; 163: 1350.
Midwest Exercice Trial
Exercice Physique et poidsExercice Physique et poids
Bilan énergétique
Donnelly JE, Arch Intern Med, 2003; 163: 1350.
Midwest Exercice Trial
-58-82
159
1
-36
-201
14
-346
-400
-300
-200
-100
0
100
200
kcal
Contôles
Exercice
Base Base16 M 16 M
Femmes Hommes
-58-82
159
1
-36
-201
14
-346
-400
-300
-200
-100
0
100
200
kcal
Contôles
Exercice
Base Base16 M 16 M
Femmes Hommes
Activité physique et équilibre énergétiqueActivité physique et équilibre énergétique
1900 1950 2000
Seuil d’équilibre énergétique
Dépense énergétique
Apports caloriques
2522Hill JO, J Appl Physiol, 2005; 99: 765.
Bilan énergétique
négatif
Bilan énergétiquepoitif
Exercice physique
Nouveau seuil d’équilibre énergétique
Activité physique et poidsActivité physique et poids
Maintien du poids :Maintien du poids : variable d’un individu à l’autrevariable d’un individu à l’autre 150 à 300 min / sem150 à 300 min / sem activité physique activité physique modéréemodérée 2 000 kcal / sem2 000 kcal / sem 10 000 pas / j10 000 pas / j
Perte de poids :Perte de poids : 300 min / sem300 min / sem activité physique activité physique modéréemodérée ~ 5 % ~ 5 % du poidsdu poids
Régime, activité physiqueRégime, activité physiqueet composition corporelleet composition corporelle
MasseGrasse
MasseMaigre
Masse
Maigre
Masse
Grasse
Sans AP
Masse Maigre
Masse
Grasse
Avec AP
Amélioration de l’insulino-résistance Amélioration de l’insulino-résistance hépatique et musculaire :hépatique et musculaire : via la modification composition corporelle : via la modification composition corporelle :
↑ ↑ MMMM MG, MG, tissu adipeux péri-viscéral, tissu adipeux péri-viscéral, AGL notamment dans la veine porteAGL notamment dans la veine porte
via phénomène indépendant de la perte de poidsvia phénomène indépendant de la perte de poids
Activité physique et insulino-Activité physique et insulino-résistancerésistance
1707
Exercice physique et métabolisme Exercice physique et métabolisme glucidiqueglucidique
Améliore l’insulino-sensibilité du foie Améliore l’insulino-sensibilité du foie production hépatique de glucoseproduction hépatique de glucose
AAméliore l’insulino-sensibilité du muscle méliore l’insulino-sensibilité du muscle muscles muscles mobilisés et non mobilisésmobilisés et non mobilisés par l'exercice par l'exercice ↑↑ captation musculaire du glucose captation musculaire du glucose
↑ ↑ synthèse de glycogènesynthèse de glycogène ↑ ↑ expression fibres musculaires insulino-sensiblesexpression fibres musculaires insulino-sensibles ↑↑ nombre de capillaires musculairesnombre de capillaires musculaires ↑ ↑ expression transporteurs expression transporteurs GLUT4GLUT4 ↑ ↑ efficacité transduction post-recepteur du signal efficacité transduction post-recepteur du signal insuliniqueinsulinique (↑ IRS, ↑ PI (↑ IRS, ↑ PI33kinase, ↑ AMP Kinase)kinase, ↑ AMP Kinase)
Rémanence de l’amélioration deRémanence de l’amélioration dela sensibilité musculaire à l'insulinela sensibilité musculaire à l'insuline
Persiste plusieurs heures après l'arrêt de l'exercice Persiste plusieurs heures après l'arrêt de l'exercice physique (~ 30 h)physique (~ 30 h) reconstitution des stocks de glycogène musculairereconstitution des stocks de glycogène musculaire dure tant que les stocks ne sont pas reconstituésdure tant que les stocks ne sont pas reconstitués
Conséquences cliniques :Conséquences cliniques : aires sous la courbe de l'insulinémie et de la glycémieaires sous la courbe de l'insulinémie et de la glycémie
post-prandiales post-prandiales besoins en insulinebesoins en insuline
Autres améliorations métaboliques induitesAutres améliorations métaboliques induitespar l'exercice physiquepar l'exercice physique
Stefanick ML, NEJM, 1998; 339: 12.
Améliore le profil lipidique :Améliore le profil lipidique : TG, TG, HDL HDL LDL petites et densesLDL petites et denses
Améliore le profil tensionnel :Améliore le profil tensionnel : au repos ; à l’effortau repos ; à l’effort monothérapiemonothérapie anti-hypertensive anti-hypertensive
Activité physique et capacités physiquesActivité physique et capacités physiques
Bénéfices de l’exercice physique :Bénéfices de l’exercice physique : capacités aérobies maximales (VOcapacités aérobies maximales (VO2 max2 max) du muscle) du muscle
perfusion + améliore l’énergétique du myocarde :perfusion + améliore l’énergétique du myocarde : effet anti-ischémique effet anti-ischémique pontage ou béta-bloquantpontage ou béta-bloquant
conséquences cliniques :conséquences cliniques : dyspnéedyspnée performances physiquesperformances physiques niveau d’autonomie + niveau d’autonomie + qualité de vie qualité de vie
Mesures hygiéno-diététiques et Mesures hygiéno-diététiques et diabètediabète
L’exercice physiqueL’exercice physique
Impacts physiologiques et métaboliquesImpacts physiologiques et métaboliquesImpacts cliniquesImpacts cliniques
Prévention du DT2Prévention du DT2par l’exercice physiquepar l’exercice physique
Effet favorable de l'exercice physique dans la Effet favorable de l'exercice physique dans la prévention du DT2 :prévention du DT2 : études prospectives concordantes, H, F, âge (25 - 74 ans), ± études prospectives concordantes, H, F, âge (25 - 74 ans), ±
troubles du métabolisme glucidiquetroubles du métabolisme glucidique effet effet dose-réponsedose-réponse ; ; pas d’effet seuilpas d’effet seuil ~ ~ 50 % de réduction d'incidence du DT250 % de réduction d'incidence du DT2
exerciceexercice physique physique régulierrégulier (vie courante / sport) (vie courante / sport) plus efficace si risque des sujets était plus élevé au départplus efficace si risque des sujets était plus élevé au départ plus efficaceplus efficace si si niveau d'activité physique est plus élevéniveau d'activité physique est plus élevé persiste même après ajustement sur les autres facteurs causauxpersiste même après ajustement sur les autres facteurs causaux
Exercice physique et prévention du Exercice physique et prévention du diabètediabète
Diabetes Prevention Program Resaerch GroupNEJM, 2002; 346: 393-403.
Effet clinique de l’exercice chez le DT2Effet clinique de l’exercice chez le DT2résistance vs aérobie ? – résistance vs aérobie ? – HART – DHART – D
Patients avec HbA1c≥ 7 % au départanalyse per protocole-0,34 % : Résistance vs Control p = 0,09-0,43 % : Aérobie vs Control p = 0,04-0,63 % : Combiné vs Control p = 0,002
Church TS, JAMA, 2010; 304: 2253.
DT2 sédentaires, 55,8 ans, Hba1c 7,7 %, durée diabète ~ 7,1 ans, durée étude 9 mois
- Contrôles : n = 51- Gr Résistance (n = 73) – 3 séances
/sem- Gr Aérobie (n = 72) => -10
kcal/kg/sem- Gr Combiné (n = 76)
Quantité d’effort fourniRésistance : 141 min /semAérobie : 140 min / semCombiné : 110 min + 30 / sem
-0,16 % : Résistance vs Contrôles p = 0,32-0,24 % : Aérobie vs Contrôles p = 0,14-0,34 % : Combinée vs Contrôles p = 0,03
Church TS, JAMA, 2010; 304: 2253.
Effet clinique de l’exercice chez le DT2Effet clinique de l’exercice chez le DT2résistance vs aérobie ? – résistance vs aérobie ? – HART – DHART – D
Diminution des ADO ou baisse Hba1c de 0,5 %
%
OR
Exercice physique et équilibre Exercice physique et équilibre glycémiqueglycémique
Activité physique régulière => Activité physique régulière => ~~ 0.6 % 0.6 % Hba1c Hba1c sans variation du poidssans variation du poids
Signification clinique de la baisse de l’Hba1c (-0.6 Signification clinique de la baisse de l’Hba1c (-0.6 %)%) ~ ~ 12.6 % 12.6 % complications liées au diabète complications liées au diabète 8.4 % infarctus myocarde ; 8.4 % infarctus myocarde ; 22.2 % micro-angiopathie 22.2 % micro-angiopathie
Ex Physique régulier => allègement Ex Physique régulier => allègement thérapeutiquethérapeutique dose d’insulinedose d’insuline dose / nombre des anti-diabétiques orauxdose / nombre des anti-diabétiques oraux
Autres impacts cliniques de l’activité physiqueAutres impacts cliniques de l’activité physique
Ostéoporose :Ostéoporose : contraintes mécaniques sur l’os ; contraintes mécaniques sur l’os ; ostéocalcine ostéocalcine
Cancers :Cancers : colo-rectal, sein , prostate, endomètre, poumoncolo-rectal, sein , prostate, endomètre, poumon adiposité abdominale, adiposité abdominale, IGF1 + insuline, IGF1 + insuline, transit intestinal transit intestinal
immunitéimmunité mortalité globale :mortalité globale :
jusqu’à 58 % jusqu’à 58 % 20 min 3 20 min 3 xx / sem / sem
Qualité de vie :Qualité de vie : physiquephysique > mentale ; activité physique > mentale ; activité physique régulièrerégulière
Activité physique et Qualité de VieActivité physique et Qualité de Vie
Activité Physique => Activité Physique => Qualité de Vie Qualité de Vie amélioration des dimensions physique et mentale amélioration des dimensions physique et mentale
physiquephysique > mentale > mentale pour enregistrer les effets positifs, il faut que la pratique de pour enregistrer les effets positifs, il faut que la pratique de
l’activité physique soit l’activité physique soit régulièrerégulière
DT2, exercice et coûtsDT2, exercice et coûts
393
206
-196
-593-660
-579
123 -7
-92
-296
-588
-794
828
224
-386
-1452
-1902
-2070
-2500
-2000
-1500
-1000
-500
0
500
1000
Gr 0 Gr 1-10 Gr 11-20 Gr 21-30 Gr 31-40 Gr > 40 MET / sem
Médicaments ($)
Santé ($)
totaux ($)
393
206
-196
-593-660
-579
123 -7
-92
-296
-588
-794
828
224
-386
-1452
-1902
-2070
-2500
-2000
-1500
-1000
-500
0
500
1000
Gr 0 Gr 1-10 Gr 11-20 Gr 21-30 Gr 31-40 Gr > 40 MET / sem
Médicaments ($)
Santé ($)
totaux ($)
Di Loretto C, Diabetes Care, 2005; 28: 1295
$/an/pt
Mesures hygiéno-diététiques et Mesures hygiéno-diététiques et diabètediabète
L’exercice physiqueL’exercice physique
Impacts physiologiques et métaboliquesImpacts physiologiques et métaboliquesImpacts cliniquesImpacts cliniques
Recommandations et mise en place Recommandations et mise en place d’une activité physiqued’une activité physique
03-06 : 53
Médecine Interne et Nutrition, Hôpital de HautepierreMédecine Interne et Nutrition, Hôpital de Hautepierre
Hôpitaux Universitaires de StrasbourgHôpitaux Universitaires de Strasbourg
Pratique de de l’activité physique en Pratique de de l’activité physique en FranceFrance
03-06 : 54
Médecine Interne et Nutrition, Hôpital de HautepierreMédecine Interne et Nutrition, Hôpital de Hautepierre
Hôpitaux Universitaires de StrasbourgHôpitaux Universitaires de Strasbourg
Recommandations pour la pratiqueRecommandations pour la pratiqued’une activité physiqued’une activité physique
Quel type d’activité physique ?Quel type d’activité physique ?
Manson JE, NEJM, 1999; 341: 650
Quel type d’activité physique pratiquer ? Quel type d’activité physique pratiquer ? (1)(1)
Privilégier une activité physique d’endurancePrivilégier une activité physique d’endurance intensité intensité modéréemodérée : marche, vélo, natation, aquagym, … : marche, vélo, natation, aquagym, … 50 à 70 % VO50 à 70 % VO2 max 2 max ≈≈ 50 – 70 % FMT 50 – 70 % FMT 30 min de marche rapide, au moins 5 fois / sem30 min de marche rapide, au moins 5 fois / sem
possibilité de blocs de possibilité de blocs de 10 min10 min d’une activité physique d’une activité physique si activités plus intenses (jogging) :si activités plus intenses (jogging) : 20 min, 3 fois / sem 20 min, 3 fois / sem aisance respiratoireaisance respiratoire : :
essoufflement léger sans empêcher de parleressoufflement léger sans empêcher de parler sans fatigue excessivesans fatigue excessive
Quel type d’activité physique pratiquer ? Quel type d’activité physique pratiquer ? (2)(2)
Les activités de résistance (musculation) Les activités de résistance (musculation) peuvent aussi être pratiquées :peuvent aussi être pratiquées : 30 min, 3 fois / sem30 min, 3 fois / sem
Idéalement : combiner les deux types Idéalement : combiner les deux types d’activité physiqued’activité physique endurance + résistanceendurance + résistance
Quel type d’activité physique pratiquer ? Quel type d’activité physique pratiquer ? (3)(3)
Adapter les recommandations de l'activité Adapter les recommandations de l'activité physique physique aux aux besoins et aux désirsbesoins et aux désirs de chacun de chacun but : l'activité choisie soit pratiquée de façon but : l'activité choisie soit pratiquée de façon régulière et régulière et
prolongéeprolongée dans le temps dans le temps
03-06 : 59
Médecine Interne et Nutrition, Hôpital de HautepierreMédecine Interne et Nutrition, Hôpital de Hautepierre
Hôpitaux Universitaires de StrasbourgHôpitaux Universitaires de Strasbourg
< 3 MET
3 – 6 MET
> 6 MET
Equivalences d’activités physiquesEquivalences d’activités physiques
1 MET = DE assis
03-06 : 60
Médecine Interne et Nutrition, Hôpital de HautepierreMédecine Interne et Nutrition, Hôpital de Hautepierre
Hôpitaux Universitaires de StrasbourgHôpitaux Universitaires de Strasbourg
Risques de l’activité physiqueRisques de l’activité physique
Apports glucidiques et exercice physiqueApports glucidiques et exercice physique
Toujours du sucre sur soiToujours du sucre sur soi Si hypoglycémie => arrêt immédiat de l'exerciceSi hypoglycémie => arrêt immédiat de l'exercice Prévoir un apport glucidique pendant l'exercice dès Prévoir un apport glucidique pendant l'exercice dès
que l'effort > 20 minque l'effort > 20 min Prévoir une collation après l'effort si survenue Prévoir une collation après l'effort si survenue
d'hypoglycémie post exerciced'hypoglycémie post exercice Hydratation suffisante pendant et après l'effortHydratation suffisante pendant et après l'effort
Activité physique et diabèteActivité physique et diabète
C’est lutter contre la sédentarité + + +C’est lutter contre la sédentarité + + + == mode de vie avec plus d’activité physiquemode de vie avec plus d’activité physique
Mesures hygiéno-diététiques et Mesures hygiéno-diététiques et diabètediabète
L’exercice physiqueL’exercice physique
La diététiqueLa diététique
La réduction du poidsLa réduction du poids
Le poidsLe poids
Lutter contre la surcharge pondérale Lutter contre la surcharge pondérale insulino-résistance insulino-résistance améliore d'autres FR CV: TA, améliore d'autres FR CV: TA, CT, CT, LDL, LDL, TG TG perte de qqes kg suffit (~ 4 kg) : perte de qqes kg suffit (~ 4 kg) : T adipeux péri-viscéral T adipeux péri-viscéral
L'apport calorique :L'apport calorique : hypocalorique si surcharge pondéralehypocalorique si surcharge pondérale normocalorique en son absencenormocalorique en son absence place des VLCD ?place des VLCD ?
Poids et diabète : SOS StudyPoids et diabète : SOS Study
Sjöström l, N Engl J Med, 2004; 351: 2683-2693.
Mesures hygiéno-diététiques et Mesures hygiéno-diététiques et diabètediabète
L’exercice physiqueL’exercice physique
La diététiqueLa diététique
La réduction du poidsLa réduction du poidsL’apport glucidiqueL’apport glucidique
Objectifs d'une modificationObjectifs d'une modificationdes apports glucidiquesdes apports glucidiques
Régulariser les Régulariser les fluctuationsfluctuations glycémiquesglycémiques
Lutter contre la surcharge pondéraleLutter contre la surcharge pondéraleNe pas aggraver les autres facteurs Ne pas aggraver les autres facteurs de risque CV sensibles à l'apport de risque CV sensibles à l'apport glucidiqueglucidique
Régulariser les fluctuations Régulariser les fluctuations glycémiquesglycémiques
Favoriser un apport glucidique régulier Favoriser un apport glucidique régulier :: au niveau des 3 repas ± collationsau niveau des 3 repas ± collations d'un jour sur l'autred'un jour sur l'autre
Privilégier :Privilégier : des aliments riches en fibresdes aliments riches en fibres et/ou des aliments à index glycémique baset/ou des aliments à index glycémique bas
L'index glycémiqueL'index glycémique
DéfinitionDéfinition
100 g de glucose
100 g d'aliment temps
glycémie Index glycémique = 100
100 g d'aliment
L'index glycémique en pratiqueL'index glycémique en pratique
Index glycémique de quelques aliments
0
20
40
60
80
100
0 20 40 60 80 100
% glucidique
ind
ex g
lycé
miq
ue
GLUCOSE
saccharose
maltose
fructose
purée pommes de terre
pommes de terre
raisin pain completpain blanc
miel
corn flakes
banane
spaghetti
soja
lentilles
haricots secs
crême glacée
lait
orange
pêche
pommepoire
Œ
Ž
Glucides alimentairesGlucides alimentaireset métabolisme glucidiqueet métabolisme glucidique
Excursion glycémique post-prandiale :Excursion glycémique post-prandiale : avec la avec la charge glucidiquecharge glucidique des aliments : des aliments :
pouvoir hyperglycémiant élevé (~ pouvoir hyperglycémiant élevé (~ index glycémiqueindex glycémique élevéélevé))
pouvoir hyperglycémiant des glucides simplespouvoir hyperglycémiant des glucides simples souvent plus élevé que celui des glucides complexes souvent plus élevé que celui des glucides complexes
parallélisme entre les courbes glycémiques etparallélisme entre les courbes glycémiques et insulinémiques en post-prandial insulinémiques en post-prandial
Glucides alimentaires et insulino-Glucides alimentaires et insulino-résistancerésistance
Index glycémique élevé / charge glycémique Index glycémique élevé / charge glycémique élevée => élevée => ↑ ↑ insulino-résistance insulino-résistance réponse insulinique post-prandialeréponse insulinique post-prandiale épuisement du pancréas à long terme ?épuisement du pancréas à long terme ?
Index glycémique bas / charge glycémique Index glycémique bas / charge glycémique basse => basse => ↑ ↑ insulino-sensibilité insulino-sensibilité
Lutter contre la surcharge pondéraleLutter contre la surcharge pondérale
Balance glucides / lipides alimentaires Balance glucides / lipides alimentaires + + + + la somme calories glucidiques + caloriesla somme calories glucidiques + calories
lipidiques = constante (~ 85 % AEQ) lipidiques = constante (~ 85 % AEQ) un régime un régime hypoglucidiquehypoglucidique s'avère être s'avère être de factode facto
hyperlipidiquehyperlipidique enrichir un régime en glucides revient àenrichir un régime en glucides revient à
l' l'appauvrir en lipidesappauvrir en lipides
Glucides alimentairesGlucides alimentaireset équilibre énergétiqueet équilibre énergétique
Les régimes hypoglucidiques Les régimes hypoglucidiques ((hyperlipidiqueshyperlipidiques) exposent à la survenue ) exposent à la survenue d'une surcharge pondérale :d'une surcharge pondérale : par une incapacité d'oxyder tous les lipides ingéréspar une incapacité d'oxyder tous les lipides ingérés par une hyperphagie (par une hyperphagie ( palatabilité) palatabilité) les aliments vecteurs de glucides ont souvent uneles aliments vecteurs de glucides ont souvent une
teneur calorique plus faibleteneur calorique plus faible : : ex : fruits, légumes verts, légumineusesex : fruits, légumes verts, légumineuses => => densité énergétique de l'alimentation densité énergétique de l'alimentation (= conserver un (= conserver un
volume d'ingesta tout en permettant volume d'ingesta tout en permettant de l'apport calorique) de l'apport calorique)
Recommandations d'apports en Recommandations d'apports en glucidesglucides
L'apport glucidique doit être normal :L'apport glucidique doit être normal : 50 à 55 %50 à 55 % des apports caloriques quotidiens des apports caloriques quotidiens
1/3 glucides simples1/3 glucides simples : : produits sucrés, produits sucrés, boissons boissons sucrées, sucrées, fruitsfruits
2/3 glucides complexes2/3 glucides complexes : céréales et dérivés, : céréales et dérivés, légumineuseslégumineuses
20 à 30 g20 à 30 g fibres fibres fruits et légumes, légumineusesfruits et légumes, légumineuses
Excès alimentaires en glucidesExcès alimentaires en glucides et lipides sanguins et lipides sanguins
Un excès de glucides alimentaires (> 60 %) :Un excès de glucides alimentaires (> 60 %) : synthèsesynthèsehépatiques des TGhépatiques des TG HDLHDL LDL petites et denses : athérogènes + +LDL petites et denses : athérogènes + +
Ce profil lipidique athérogène est d'autant Ce profil lipidique athérogène est d'autant plus fréquemment rencontré qu'il existe :plus fréquemment rencontré qu'il existe : une insulino résistance : DNID, surcharge pondéraleune insulino résistance : DNID, surcharge pondérale une proportion élevée de une proportion élevée de glucides simplesglucides simples dans dans
l'alimentation (boissons et aliments sucrés) l'alimentation (boissons et aliments sucrés)
Programme National Nutrition SantéProgramme National Nutrition Santé
Programme National Nutrition SantéProgramme National Nutrition Santé
Programme National Nutrition SantéProgramme National Nutrition Santé
DCCT : relations HbA1c – apports DCCT : relations HbA1c – apports glucidiquesglucidiques
7,47
7,29
7,42
7,12
7,08
7,147,12
7,327,35
7,47
7,05
7,23
7,40
7,30
7,41
6,8
7
7,2
7,4
7,6
7,8
Q1 Q2 Q3 Q4 Q5
HCO
LIP
AGS
37 % 42 % 45 % 49 % 56 %28 % 34 % 37 % 40 % 45 %20 % 26 % 30 % 36 % 43 %
HCO : r = -0,02 ; p = 0,01
****
** : p = 0,01*** : p = 0,004
******
***
***
***
***
Delahanty LM, Am J Clin Nutr, 2009; 89: 518.
INTERHEART : IDM – fruits et légumesINTERHEART : IDM – fruits et légumes
Yusuf S, Lancet, 2004; 364: 937.
Mesures hygiéno-diététiques et Mesures hygiéno-diététiques et diabètediabète
L’exercice physiqueL’exercice physique
La diététiqueLa diététiqueLa réduction du poidsLa réduction du poidsL’apport glucidiqueL’apport glucidiqueL’apport lipidiqueL’apport lipidique
Objectifs d'une modificationObjectifs d'une modificationdes apports en lipidesdes apports en lipides
Lutter contre la surcharge pondéraleLutter contre la surcharge pondérale balance glucides – lipidesbalance glucides – lipides
Améliorer les autres facteurs de risque Améliorer les autres facteurs de risque CV sensibles à l'apport lipidiqueCV sensibles à l'apport lipidique lipoprotéines plasmatiques : LDL, TG, HDLlipoprotéines plasmatiques : LDL, TG, HDL insulino-résistanceinsulino-résistance
=> réduction des Acides Gras Saturés=> réduction des Acides Gras Saturés
Réduction des AGS chez le diabétiqueRéduction des AGS chez le diabétique
insulino-sensibilitéinsulino-sensibilité améliore la composition corporelleaméliore la composition corporelle
MGMG TAVTAV
améliore le profil lipidique :améliore le profil lipidique : LDLLDL HDLHDL
Diabète et lipides alimentairesDiabète et lipides alimentaires
Apports lipidiques totaux à Apports lipidiques totaux à 35 - 40 % de l'AET35 - 40 % de l'AET si excès lipides => si excès lipides => obésité, obésité, MCV, MCV, certains K certains K
L'apport lipidique doit être anti-athérogèneL'apport lipidique doit être anti-athérogène ration des AGS ~ ration des AGS ~ < 10 - 12 % de l'AET< 10 - 12 % de l'AET
AGS sont AGS sont athérogènesathérogènes (( LDL, LDL, insulino-résistance) insulino-résistance) (ac laurique C12:0, Ac myristique C14:0, palmitique C16:0)(ac laurique C12:0, Ac myristique C14:0, palmitique C16:0) produits origine animale : viandes, charcuteries, produits laitiers,produits origine animale : viandes, charcuteries, produits laitiers,
matières grasses d’origine animale (beurre, saindoux, crème) matières grasses d’origine animale (beurre, saindoux, crème) acides gras mono-insaturés : acides gras mono-insaturés : ~ 15 à 20 % de l’AET~ 15 à 20 % de l’AET acides gras poly-insaturés : acides gras poly-insaturés : ~ 7 à 8 % de l’AET~ 7 à 8 % de l’AET
ac gras > C18 = ac gras essentiels (croissance, fonctions)ac gras > C18 = ac gras essentiels (croissance, fonctions)
Programme National Nutrition SantéProgramme National Nutrition Santé
DCCT : relations HbA1c – apports lipidiquesDCCT : relations HbA1c – apports lipidiques
7,47
7,29
7,42
7,12
7,08
7,147,12
7,327,35
7,47
7,05
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7,30
7,41
6,8
7
7,2
7,4
7,6
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Q1 Q2 Q3 Q4 Q5
HCO
LIP
AGS
37 % 42 % 45 % 49 % 56 %28 % 34 % 37 % 40 % 45 %20 % 26 % 30 % 36 % 43 %
HCO : r = -0,02 ; p = 0,01
****
** : p = 0,01*** : p = 0,004
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Delahanty LM, Am J Clin Nutr, 2009; 89: 518.
Mesures hygiéno-diététiques et Mesures hygiéno-diététiques et diabètediabète
L’exercice physiqueL’exercice physique
La diététiqueLa diététiqueLa réduction du poidsLa réduction du poidsL’apport glucidiqueL’apport glucidiqueL’apport lipidiqueL’apport lipidique
L’ alimentation anti-athéromateuseL’ alimentation anti-athéromateuse
L'alimentation anti-athéromateuseL'alimentation anti-athéromateuse
Objectif = limiter la progression de la Objectif = limiter la progression de la plaque et/ou plaque et/ou la thrombose la thrombose consommation de consommation de fibresfibres (solubles) : (solubles) :
cholestérolémie, cholestérolémie, insulinémie insulinémie consommation consommation d'anti-oxydantsd'anti-oxydants : :
Vit C, Sélénium : fruits et légumesVit C, Sélénium : fruits et légumes Vit A (caroténoïdes) : fruits et légumesVit A (caroténoïdes) : fruits et légumes poly-phénols : vin rouge, huile d'olivepoly-phénols : vin rouge, huile d'olive phyto-stérols : huile d'olive, fruits et légumesphyto-stérols : huile d'olive, fruits et légumes
consommation consommation régulière et modérée d'alcoolrégulière et modérée d'alcool (~ 20 g/j) (~ 20 g/j) : : HDL, HDL, aggrégabilité plaquettes aggrégabilité plaquettes
Mesures hygiéno-diététiques et Mesures hygiéno-diététiques et diabètediabète
L’exercice physiqueL’exercice physique
La diététiqueLa diététiqueLa réduction du poidsLa réduction du poidsL’apport glucidiqueL’apport glucidiqueL’apport lipidiqueL’apport lipidique
L’ alimentation anti-athéromateuseL’ alimentation anti-athéromateuseLe Tabac et l’AlcoolLe Tabac et l’Alcool
INTERHEART : alcool et tabacINTERHEART : alcool et tabac
Yusuf S, Lancet, 2004; 364: 937.
Le tabacLe tabac
Tabac => Tabac => insulino-sensibilité insulino-sensibilité
L'alcoolL'alcool
Consommation modérée (< 30 g/j) et Consommation modérée (< 30 g/j) et régulière (> 5 j/sem) d'alcool :régulière (> 5 j/sem) d'alcool : insulino-sensibilitéinsulino-sensibilité risque de DT2risque de DT2
Consommation élevée d'alcool (> Consommation élevée d'alcool (> 5oz/j) => 5oz/j) => ↑ ↑ risque de DT2risque de DT2
Mesures hygiéno-diététiques et Mesures hygiéno-diététiques et diabètediabète
L’exercice physiqueL’exercice physique
La diététiqueLa diététique
ConclusionsConclusions
Diabète et nutrition : conclusionsDiabète et nutrition : conclusions
Bouger plus : Bouger plus : au moins 30' de marche par jourau moins 30' de marche par jourPerdre du poids : Perdre du poids : quelques kg suffisentquelques kg suffisentManger mieuxManger mieux
des apports glucidiques réguliers - glucides complexesdes apports glucidiques réguliers - glucides complexes moins de graisses, moins d'AGSmoins de graisses, moins d'AGS plus de fruits et légumes (fibres, anti-oxydants)plus de fruits et légumes (fibres, anti-oxydants)
Arrêter de fumerArrêter de fumerLutter contre tous les autres facteurs de risque Lutter contre tous les autres facteurs de risque
CVCV