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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. DES ÉTOILÉS PLEINS DE GÉNÉROSITÉ STEPHANIE LECOCQ L’HUMEUR DE JEAN-LOUP Vous n’imaginez pas les bienfaits de la salade ! Riche en antioxy- dants et en fibres, elle vous aide à stopper le stockage des graisses, ce qui s’avère plutôt bienvenu avant d’enfiler un maillot de plage sexy. Regorgeant d’Omega 3, elle apporte les minéraux nécessaires à votre organisme, tonifie les cellules de votre peau et contri- bue à vous donner un teint écla- tant. Grâce à sa teneur en vita- mine B, elle va aussi booster vos cheveux, les rendant plus brillants et moins cassants. Au sortir de la campagne électorale, vous voilà donc en bonne et due forme, ce lundi ! Pendant trois mois, nos hommes politiques nous en ont tellement raconté, des salades, que… vous voici tous requinqués. Toutes en beauté pour l’été ! Et ce n’est qu’un début : les grosses légumes vont maintenant s’attaquer à nous concocter une salade composée. Reste à voir si elle sera bénéfi- que, celle-là. Et digeste, surtout… LÉGUME DE SAISON Lundi 26 Mai 2014

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DH Consomaction du 26 mai 2014

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DES ÉTOILÉSPLEINS DE GÉNÉROSITÉ

ST

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L’HUMEUR DE JEAN-LOUP

Vous n’imaginez pas les bienfaitsde la salade ! Riche en antioxy-dants et en fibres, elle vous aide àstopper le stockage des graisses,ce qui s’avère plutôt bienvenuavant d’enfiler un maillot de plagesexy. Regorgeant d’Omega 3, elleapporte les minéraux nécessairesà votre organisme, tonifie lescellules de votre peau et contri-bue à vous donner un teint écla-tant. Grâce à sa teneur en vita-mine B, elle va aussi booster voscheveux, les rendant plus brillantset moins cassants. Au sortir de lacampagne électorale, vous voilàdonc en bonne et due forme, celundi ! Pendant trois mois, noshommes politiques nous en onttellement raconté, des salades,que… vous voici tous requinqués.Toutes en beauté pour l’été ! Et ce

n’est qu’un début : lesgrosses légumes vontmaintenant s’attaquerà nous concocter unesalade composée.Reste à voir sielle sera bénéfi-que, celle-là. Etdigeste,surtout…

LÉGUMEDE SAISON

Lundi 26 Mai 2014

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02 OBJECTIFS THUNES 03OBJECTIFS THUNES

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DES CHEFS ÉTOILÉSau service des patients

8 140 patients hospitalisés

à l’Institut Bordet ont eu droit à un repas six étoiles

A Un peu avant 12 heures, lestrois cuisiniers les plus connusde Belgique commencent à dres-ser les assiettes au 6e étage del’Institut Bordet. Le temps d’unmidi, Yves Matagne, Lionel Rigo-let et la top chef Ghislaine Ara-bian sont passés derrière lesfourneaux de l’établissementbruxellois spécialisé dans le trai-tement des cancers.

Aujourd’hui, 140 patients ontdroit à un repas 6 étoiles, dans lecadre de l’opération des 101 Ta-bles. Dans le couloir, règne uneambiance festive. Un duo de vio-lonistes assure le concert. L’hu-moriste Stéphane De Groodtainsi que le personnel soignantassurent le service.

Les trois chefs circulent dansles couloirs comme dans leurspropres cuisines. Il faut dire quece n’est pas la première foisqu’ils participent à l’opération.“Chaque année, on retrouve lamême équipe médicale. Il y a beau-coup d’émotions, des larmes par-fois. Les malades, ce ne sont pas lesmêmes. Et j’espère ne pas les re-voir”, précise Yves Matagne.

Le patron du Sea Grill Restau-rant met un point d’honneur àparticiper à l’opération, en don-nant de son temps et en finan-çant les repas. “C’est important devenir. On sait que les hôpitaux

n’ont pas beaucoup de moyens fi-nanciers.”

Du côté des patients, on se ré-jouit de cette excellente initia-tive. “Ça a l’air délicieux. Heureu-sement que ce repas n’a pas été or-ganisé il y a deux jours puisque jen’avais que le droit de manger dela nourriture liquide à cause demon opération”, se félicite Peterlorsque son repas est servi.

Dans la chambre voisine, unetable spéciale avec chandelles aété dressée pour Célis qui fêteaujourd’hui son 102e anniver-saire. “C’est inattendu, émouvantet gentil. Si on mangeait tous lesjours comme ça à l’hôpital, il yaurait la file dehors pour être hos-pitalisé”, s’écrie sa femme Odette.

DES COMPLIMENTS qui vontdroit au cœur des chefs étoilés.“On leur donne un peu de bonheurdans la maladie, un petit rayon desoleil dans un quotidien pas tou-jours drôle”, explique Lionel Rigo-let.

Le temps semble suspendudans les couloirs de l’Institut Ju-les Bordet. Pendant quelquesheures, les patients oublientl’environnement de l’hôpital etles difficultés liées à la maladie.

L. Sa

: Le temps d’un midi, Yves Matagne, Lionel Rigolet et la top chef Ghislaine Arabian sont passés derrière les fourneaux de l’Institut Bordet. © LECOCQ

Lutte contre le cancerPAR LISA SAOUL

Malgré son emploi du tempschargé, Stéphane De Groodts’est libéré une journée pourvenir servir les repas aux pa-tients de l’Institut Bordet etéchanger quelques mots aveceux. L’humoriste et comédiena pleinement assuré son rôlede parrain de la 10e édition des101 Tables. “Tous les patientsm’ont touché à leur manière.Pour être cohérent, j’auraispresque envie d’être là toutesles semaines”, a-t-il confié.

Lorsque l’association lui aproposé de devenir parrain,Stephan De Groodt n’a pas hé-sité une minute. “J’ai grandiavec un père chercheur. Il étaitchef d’un labo qui travaillait surla leucémie. Son esprit médicalne m’a pas épargné. Je suis par-ticulièrement sensible à ce par-rainage de Bordet aidant àcombattre une des grandes ma-ladies d’aujourd’hui”, explique-t-il.

Et son passage à l’hôpitaln’est pas passé inaperçu. Odet-te, 93 ans, l’a immédiatementreconnu. “Bien sûr que je le

connais ! J’aime bien cet hom-me, il a beaucoup d’humour”,s’est-elle exclamée après sonpassage.

L. Sa

Stéphane De Groodt,parrain de l’opération

: Stéphane De Groodt a assuré le service pour les patients.

LEC

OC

Q

LES 101 TABLES POUR LA VIEfêtent leur 10e anniversaire8 Chaque année, une quarantaine de chefs bruxellois offrent chacun dix repas que l’ASBL propose à des donateurs

A L’association Les Amis de l’Insti-tut Bordet a célébré jeudi dernierle 10e anniversaire de son événe-ment annuel phare, les 101 Tablespour la vie.

Les repas servis aux patientshospitalisés ne sont qu’une fa-cette de l’opération. La partie cen-trale de l’événement a lieu le soir.Son objectif? Lever des fonds pourla recherche contre le cancer.

LE TEMPS D’UNE soirée, une qua-rantaine de chefs bruxellois de re-nom offrent chacun une table dedix couverts que l’ASBL propose àdes donateurs. Les bénéfices de lasoirée sont entièrement reversésaux Amis de l’Institut Bordet pourfinancer les programmes de re-cherche à l’institut.

L’association est extrêmementactive. En 10 ans, plus de 5.000personnes ont participé aux diffé-rents événements organisés. Et

20 millions d’euros ont été levés.Ce qui a permis de financer 250programmes de recherches àl’Institut Bordet.

Pour la secrétaire générale desAmis de l’Institut Bordet, ArianeCambier, il est indispensable depoursuivre la levée de fonds. “Le

cancer n’est plus aujourd’hui une fa-talité. Des progrès considérables ontété réalisés au cours des dernièresannées et nous sommes actuelle-ment véritablement à un tournantde l’oncologie moderne. Mais lesprogrammes de recherche, porteursde tant d’espoir, sont aussi de plusen plus coûteux. C’est la raison pourlaquelle, sans l’apport de fonds pri-vés, nombre d’entre eux ne pour-raient voir le jour.”

L. Sa

: Des stars internationales soutiennent l’opération. Ici, le chef Yves Mattagne, le Grand Jojo et la top chef Ghislaine Arabian. © LECOCQ

Le ketje de Bruxelles solidaireDES MALADES DU CANCER

8 Les Amis de l’InstitutBordet lui ont offert son 921e costume

A Le Manneken Pis arborait jeudidernier une nouvelle tenue, celled’un patient de l’Institut Bordet. Ildisposait, en outre, d’une perfusion.

C’est le 921e costume offert auketje de Bruxelles. Un habit aux cou-leurs des 10 ans des 101 Tables. Lacouturière n‘a pas compté le tempsqu’elle a pris pour confectionner levêtement. “En tout cas, j’ai fait ça avecbeaucoup de cœur. C’est important larecherche contre le cancer, ça donne del’espoir”, explique Marthe Coecke-lenbergh.

La remise du costume a eu lieu aucours d’une cérémonie officielle àl’hôtel de ville.

DIFFÉRENTS chefs et l’ordre des amisde Manneken-Pis étaient égalementde la partie. Le premier parrain des101 Tables pour la vie, le Grand Jojo,était également présent dans lasalle. “C’est important pour moi d’êtrelà. J’ai été plusieurs fois concerné par lecancer dans mon entourage le plusproche. Ce soir, j’ai emmené des amispour qu’ils participent à l’opération”, aexpliqué la star belge.

L. Sa: Le Manneken-Pis a porté jeudi un vêtement aux couleurs des 10 ans des 101 Tables. © LECOCQ

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03OBJECTIFS THUNES

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n’ont pas beaucoup de moyens fi-nanciers.”

Du côté des patients, on se ré-jouit de cette excellente initia-tive. “Ça a l’air délicieux. Heureu-sement que ce repas n’a pas été or-ganisé il y a deux jours puisque jen’avais que le droit de manger dela nourriture liquide à cause demon opération”, se félicite Peterlorsque son repas est servi.

Dans la chambre voisine, unetable spéciale avec chandelles aété dressée pour Célis qui fêteaujourd’hui son 102e anniver-saire. “C’est inattendu, émouvantet gentil. Si on mangeait tous lesjours comme ça à l’hôpital, il yaurait la file dehors pour être hos-pitalisé”, s’écrie sa femme Odette.

DES COMPLIMENTS qui vontdroit au cœur des chefs étoilés.“On leur donne un peu de bonheurdans la maladie, un petit rayon desoleil dans un quotidien pas tou-jours drôle”, explique Lionel Rigo-let.

Le temps semble suspendudans les couloirs de l’Institut Ju-les Bordet. Pendant quelquesheures, les patients oublientl’environnement de l’hôpital etles difficultés liées à la maladie.

L. Sa

Le ketje de Bruxelles solidaireDES MALADES DU CANCER

8 Les Amis de l’InstitutBordet lui ont offert son 921e costume

A Le Manneken Pis arborait jeudidernier une nouvelle tenue, celled’un patient de l’Institut Bordet. Ildisposait, en outre, d’une perfusion.

C’est le 921e costume offert auketje de Bruxelles. Un habit aux cou-leurs des 10 ans des 101 Tables. Lacouturière n‘a pas compté le tempsqu’elle a pris pour confectionner levêtement. “En tout cas, j’ai fait ça avecbeaucoup de cœur. C’est important larecherche contre le cancer, ça donne del’espoir”, explique Marthe Coecke-lenbergh.

La remise du costume a eu lieu aucours d’une cérémonie officielle àl’hôtel de ville.

DIFFÉRENTS chefs et l’ordre des amisde Manneken-Pis étaient égalementde la partie. Le premier parrain des101 Tables pour la vie, le Grand Jojo,était également présent dans lasalle. “C’est important pour moi d’êtrelà. J’ai été plusieurs fois concerné par lecancer dans mon entourage le plusproche. Ce soir, j’ai emmené des amispour qu’ils participent à l’opération”, aexpliqué la star belge.

L. Sa: Le Manneken-Pis a porté jeudi un vêtement aux couleurs des 10 ans des 101 Tables. © LECOCQ

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04 TEST-ACHATS 05TEST-ACHATS

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L’œil de l’expertPAR JEAN-PHILIPPE DUCART ET JULIE FRÈRE

Bien choisir son GPSET SES OPTIONS8 Un GPS qui offre une multitude d’options – pas toutes utiles, de

surcroît – est d’office plus cher. Basez donc votre choix sur vos besoins et économisez jusqu’à 250 € en optant pour notre Maître-Achat

A N’importe quel système de na-vigation vous amènera sanstrop de détours au 13, rue deHollande, à Bruxelles.

Logique puisque ces appa-reils ont pour fonction pre-mière de vous guider d’un pointA à un point B. Ils trouvent aussisans difficulté les points d’intérêtà proximité, comme une sta-tion-service ou un hôtel. On re-

lève cependant de grands écartsde prix entre les systèmes de na-vigation (nomades).

Cela vaut-il, par exemple, lapeine de payer le double duprix de l’appareil le moinscher ? Et en quoi ces appareilsse différencient-ils ? Il faut éga-lement tenir compte des appli-cations de navigation poursmartphone, qui peuvent sou-

vent être téléchargées gratuite-ment.

LES APPAREILS ayant obtenu unscore inférieur à 65 ne figurentpas dans le tableau de cet arti-cle, ni les applis avec cartes del’Europe de l’Ouest et les cartesrégionales, mais vous trouvereztous les résultats du test dans lecomparateur en ligne.

La croissance du marché desnavigateurs GPS n’étant plus ex-ceptionnelle, les fabricants es-saient de se distinguer parl’éventail des fonctions dites se-condaires. Ce qui a générale-ment un impact pour votre por-tefeuille : plus les possibilitéssont nombreuses, plus le prixest élevé.

Faites dès lors attention auprix, mais aussi aux fonctionsoffertes pour trouver l’appareil

Les modèles les plus chers – parex. TomTom GO Live 1005 MEurope et HDT M Europe, Gar-min nüvi 3598 LMTD, Garminnüvi 3597 LMT, TomTom GO6000, 500, 5000 et 400 – offrentsouvent un écran plus lumineux,mais aussi capacitif. Autrementdit, vous pouvez e.a. zoomer surl’image ou la faire pivoter àl’aide de deux doigts. Cettefonction, déjà proposée de sériesur les smartphones, est en re-vanche assez récente sur lesGPS. La fonction info trafic estl’argument qui doit achever devous convaincre. Elle est incon-testablement très pratique, sur-tout si vous êtes souvent sur laroute, mais quelques précisionss’imposent. Pour recevoir lesinfos trafic en temps réel, l’ap-pareil doit pouvoir établir uneconnexion, soit via un récepteurTMC (Traffic Message Channel,via le signal FM), une carte SIMintégrée GPRS pour le transfertde données, Bluetooth (con-nexion via le smartphone) ou leréseau DAB (Digital Audio Broa-dcast). Le récepteur TMC offrecependant une moins bonnequalité que les autres systèmesde connexion en ce qui concer-ne les infos trafic actualisées. Il

faut aussi souligner que les IQ-routes de TomTom ne sont pasdes infos trafic actualisées maisune espèce de base de donnéesqui enregistre les points au ni-veau desquels des problèmes decirculation se sont déjà posés.Cette fonction ne dit donc pass’il y a ou non des embouteilla-ges sur le tronçon que vous de-vez emprunter.

Dans les magasins, des navi-gateurs GPS au prix très attrac-tif de 119 € côtoient des modè-les de plus de 300 €. Un prix éle-vé s’explique souvent par unemultitude de fonctions. Ne vouslaissez donc pas séduire trop ra-pidement et choisissez un appa-reil qui répond à vos besoins. Siun modèle vous intéresse, faitesd’abord le tour des revendeursproches de chez vous afin detrouver la meilleure offre car onnote de grandes différences deprix entre les modèles, maisaussi, pour un même modèle,entre les points de vente. Sivous optez pour l’un de nos Maî-tres-Achats et le trouvez au prixplancher, vous économiserezjusqu’à 250 € par rapport auGPS le plus cher du test, qui ob-tient en outre un moins bonscore final.

Des fonctions très utiles

qui répond à vos besoins. En re-tenant que, bien souvent, nom-bre des fonctions additionnellesqui semblent si pratiques ne lesont pas toujours dans la réa-lité. Les appareils les plus chersproposent souvent des cartestrès sophistiquées, avec des bâ-timents en 3 D ou des photosdes sorties d’autoroute.

Le résultat est bien sûr trèsjoli à voir mais cette fonctionentraîne un surcoût, n’est pasindispensable et n’améliore passensiblement la navigation. Lescouleurs de l’écran et la lisibilitédes informations restent les fac-teurs les plus importants.

Même raisonnement pourl’écran : plus il est grand, plusvous suivez facilement l’itiné-raire… et plus le prix est élevé.De plus, il n’est pas toujours fa-cile de glisser dans son sac unGPS doté d’un grand écran. Unécran avec une diagonale de 5pouces offre dès lors un boncompromis entre la lisibilité etl’aspect pratique.

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05TEST-ACHATS

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: ©

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06 HIGH-TECH 07HIGH-TECH

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: Tant dans saforme (bicéphale) que dans

son équipement embarqué, laSurface Pro 3 a des airs de PC. © MICROSOFT

La première tablette qui peut(VRAIMENT) REMPLACER LE PC8 Avec la Pro 3, en bon technicien de Surface, Microsoft a nettoyé

dans les coins. Le produit le plus à même de réunir PC (sérieux)et tablette (compétente) derrière le même écran?

A Le MacBook Air 13 pouces etl’iPad dans le viseur. C’est clair,net, précis : Microsoft avait leconcurrent pommé en ligne demire, cette semaine, au momentd’annoncer sa nouvelle tablette,la Surface Pro 3. Lâchant dansl’arène le fait que 96 % des posses-seurs d’iPad ont également unordinateur, les intentions de Mi-crosoft étaient claires : montrerque le dernier bébé de la maisonen avait assez sous la coque pourse substituer à ces deux produits,en un seul.

ÉCRIRE À PROPOS des tablettesSurface, c’est un exercice pé-rilleux. Le bien qu’on pense deces produits, à la finition exem-plaire et probablement pourvusdes meilleurs accessoires pour ta-blettes qu’on ait pu tester (onparle ici des claviers made in mi-crosoft, quasi parfaits, mais ausside la béquille arrière intégrée,qui fait office de stand aussi ma-lin que discret), se heurte à undésamour certain du public. Leschiffres de vente très timorés des

Surface 1, 2 et Pro en attestent.Comme la voix du public est laseule qui prévaut, on se garderadonc d’être trop dithyrambique.

Il n’empêche, la Surface Pro 3enquille les atouts. Pour les pro-fessionnels, mais pas qu’eux.

LA SURFACE PRO 3 est équipéed’un écran de 12 pouces et pro-pose une résolution outrepas-sant le Full HD de nos télévisuels(1920x1080 pixels) de 2160 x 1440pixels. Inside, les amateurs serontravis d’apprendre que le géant del’informatique a opté pour desprocesseurs Intel : i3, i5 ou i7, enfonction des besoins. Caser unCore i7 dans un châssis de 9,1 mmd’épaisseur, avec un écran de 12pouces, tout en garantissant 9 h

d’autonomie, c’est du jamais-vusur le marché des tablettes.

Concernant la mémoire RAM,8 Go, ce qui est très suffisant, ani-meront chaque version, animéepar Windows 8.1 (comme un vraiPC) et pas Windows RT (commeles Surface 1 et 2). Pour le stoc-kage, la Surface Pro 3 étend ses ca-pacités de mémoire de 64 à 512Go en SSD. Outre un son (Dolby)45 % plus puissant, Microsoft aégalement revu sa (fameuse)béquille en intégrant la possibi-lité d’utiliser la tablette à un an-gle de 150°. En revanche, la tradi-tion des faiblesses photographi-ques des produits Surface devraitse perpétuer : il faudra se conten-ter d’un capteur 2 Mégapixels enfaçade, et de 5 Mégapixels à l’ar-rière. Pas faramineux, mais,

franchement, qui fait des photosavec sa tablette, de surcroît de 12pouces ?

WI-FI AC, USB 3.0, sortie HDMI4K-Ready et, surtout, stylet amé-lioré par rapport à sa grandesœur la Surface Pro 2, qui est pluslourde et moins puissante (laSurface Pro 3 pèse 800 gram-mes) : la Pro 3 veut, clairement,supprimer le PC de l’équation in-formatique. Elle est ar-mée pour y parvenir,car, ne nous y trom-pons pas : la Pro 3est un PC planquéderrière le mi-nois d’une ta-blette.

Les enchères commenceront,en i3, à partir de 799 € –avec leclavier Type Cover inclus – etmonteront jusqu’à près de 2.000€ pour du i7, en 512 Go.

Que la Surface Pro 3 soit unesuper-tablette, sans doute mêmela première à prétendre, réelle-ment, à remplacer le PC, nousn’en doutons pas. De la à direqu’elle se vendra…

À vérifier.A. Ca.

New-TechPAR ALEXIS CARANTONIS

PHILIPS INVENTEle home cinéma Lego8 Qualité de finition, surrounds sans-fil modulables, absence d’ampli et prix correct : on voit mal ce qui arrêtera le Fidelio E5...

A La Coupe du Monde approche,et c’est, nous en parlions dansvotre DH du mercredi 21 mai,une aubaine pour les fabricantsde téléviseurs. Mais il n’y a pasqu’eux : l’industrie du son, desurcroît du home cinéma, en-tend elle aussi tirer profit del’événement.

En ce sens, la dernière trou-vaille de Philips est à souligner :

la marque (d’origine) batave estparvenue à pondre un système4.1 (donc, quatre enceintes– deux frontales et deux sur-rounds– plus un caisson de gra-ves) modulable, qui n’exige pasla présence d’amplificateur ex-terne et, surtout, dont les sur-rounds (les deux enceintes ar-rière latérales, attelées à la repro-duction des effets renforçantl’immersion et la spatialisationdu son) sont :1 entièrement sans-fil, puis-qu’elles utilisent un protocoleradio-fréquence pour recevoirl’information sonore, et fonc-tionnent sur batterie;2 modulables, puisqu’il suffitde les détacher des enceintesavant, sur lesquelles elles serontpositionnées (et se recharge-ront) lorsqu’on se contented’une écoute stéréo, pour les po-sitionner de part et d’autre der-rière le sofa, et passer ainsi enmode multicanal.

Le subwoofer, qui n’a pas be-soin d’un autre fil que son cor-don d’alimentation pour déli-vrer ses basses, s’intègre dans lamême logique de praticité. Lesystème, autoamplifié, a seule-ment besoin d’être raccordé à

un téléviseur (via l’entrée HDMIou optique logée au dos d’unedes frontales) pour magnifier lespistes sons de chaque source(décodeur, console, lecteur DVD/Blu-ray,…) par ailleurs branchéesur votre télé. Le système estcompatible avec la lecture demusique sans-fil depuis unsmartphone ou une tablettepuisqu’il est doté d’une liaisonBluetooth compatible avec lescodecs audio de qualité AptX etAAC. L’ensemble se pilote aumoyen d’une petite télécom-mande, aussi discrète que pré-cieuse.

DESIGN, PRATIQUE, sans-fil, plus,on l’imagine, la qualité audio re-lative aux produits Fidelio, letout pour moins de 700 € : voilàun home cinéma moderne ettrès plié aux contraintes de nossalons d’aujourd’hui. On déplorejuste l’absence d’une enceintecentrale (indispensable pourpasser en 5.1). Quand on sait que80 % du message sonore, et no-tamment tous les dialogues,transitent par ce haut-parleur,c’est un peu dommage…

A. Ca.k Philips Fidelio E5 : 699 €

: Le système déployé, en configuration 4.1. Avec les surrounds sans-fil et détachables posés sur l’arrièredu sofa. La séparation d’une enceinte en deux est très simple, avec la poignée intégrée. © PHILIPS

Jusqu’à 512 Go destockage (SSD), 8 Gode RAM, du Core i7 :la tablette la pluspuissante du marché !

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08 ESCAPADE 09ESCAPADE

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8 Quelques nouveautés à boire et à mangerpour (se) faire plaisir

En direct des rayonsPAR VINCENT SCHMIDT

C’est tout simplement la folie dans les linéaires àl’approche de la Coupe du Monde. Avec un nomtel que Diabolici, cette bière qui n’est à l’originepas une référence à notre équipe nationale sedevait de revêtir les couleurs belges à l’appro-

che de la grand-messe du ballon rond. Legoût spécifique de cette Triple Blonde dehaute fermentation et refermentée enbouteille vient du mariage malin de sesdeux composantes essentielles : un côtéun peu plus sévère par son amertume hou-blonnée et une facette plus douce par sonmalt d’orge. Idéale pour accompagnerpoisson, charcuterie, viande rouge, gibier,pâtes, fromages forts ou encore dessert.Mais également des pizzas devant sonmatch de foot à la TV. Proposée en bou-teilles de 75 cl, Diabolici accompagne tout

aussi parfaitement des moments de passion et dejoie. Comme lorsque l’on vit ensemble un captivantmatch de football. La nouvelle tenue enfilée parDiabolici à l’occasion de la Coupe du Monde est unepremière évolution… qui en appelle d’autres. Désor-mais, il en changera régulièrement lors des grandsévénements. De quoi ravir les amateurs de bière, lessupporters et les collectionneurs.

“Diabolici est un peu à notre image, explique An-thony R. Martin, CEO de John Martin sa.On ne s’ha-bille pas pour aller voir unmatch de football commeon le fait pour aller sur la plage ou pour fêter Noël. Etpuis, avec un nom comme le sien, Diabolici ne pouvaitque soutenir nos héros nationaux. Il sera d’ailleursphysiquement présent tant dans les stades où ilsjoueront leurs matchs de préparation que dans les vil-les où l’on pourra suivre les matchs sur écran géant.”Prix : 4,35 €.

Diabolici se met aux couleurs des Diables

Ballantine’s, le numéro deux mondial des whiskys écossais,

lance Ballantine’s Brasil, un nouveau spiritueux constitué à

base de whisky vieilli en barrique et dans lequel ont ma-

céré d’authentiques citrons verts du Brésil. “C’est un

procédé assez comparableà une double maturation, expli-

que Natacha Ghesquière, responsable de produit chez

Pernod Ricard Belgium. Plutôt que d’opter pour lafacilité

d’une aromatisation, nousavons choisi une approche

entiè-

rement naturelle qui se traduit par un résultat sans p

areil

sur le plan de l’expériencegustative.” Dernière addition

dans la gamme de Ballantine’s, ce nouveau spiritueux

représente une fusion innovante entre les traditions

écossaises et la passion brésilienne : sa délicate combinai-

son de citron vert complétée par la douceur d’une touche

de vanille offre un goût à la fois doux et consistant, les

saveurs douces et crémeuses du whisky équilibrant parfai-

tement l’aspect rafraîchissant du citron.

Du genièvre à l’apéroAprès plus de 90 ans d’existence, le genièvre Peterman 30°, numéro 1 en Belgique, hérite d’un nouveau look ! Fier de cette nouveauté, Peter-man propose un nouveau mode de consomma-tion, qui s’inscrit dans l’air du temps, pour inviter tous les amateurs d’alcool blanc à (re) découvrir le genièvre à travers son nouveau mix : le Peter-man&Tonic. Le goût authentique du genièvre vient adoucir l’amertume du tonic. La boisson Peterman, plus trendy, deviendra phosphores-cente au contact du tonic sous l’effet d’une lumière noire. Prix : 10,49 € (100 cl).

Un Single Malt d’exceptionChoisi par les milliers de membres internatio-naux de The Glenlivet Guardians, The Glenlivet Guardians’ Chapter Exotic est un single malt tout à fait à part. Puissant en épices et en alcool, avec des notes d’oranges. Il contient 48,7 % d’alcool – non filtré à froid. Au nez, les spécialistes lui dénichent des notes de cake moelleux et de pommes confites ainsi qu’une touche de confiture d’orange. En bouche, il se montre charnu, offrant des notes de raisins juteux avec une nuance de chocolat noir à l’orange. Un Single Malt unique, donc, en édition ultra-limitée pour la Belgique puisque 150 bouteilles seule-ment sont disponibles (Prix : 70 €).

Envie d’une petite surprise?Trois jeunes entrepreneurs issus du monde de la communi-cation se sont lancé un fameux défi. Passionnée par le phénomène des boîtes cadeaux provenant des États-Unis, l’équipe MyBoxCompany étudie avec attention ce nouveau mode de consommation et son implication en Europe. Et sa première déclinaison a vu le jour, sous la forme d’une première collection axée sur les 7 péchés capitaux. Pour son premier thème, MyBoxCompany fait appel à notre gourmandise. 500 grammes de bonbons pour (se) faire plaisir. Chaque mois, c’est ainsi une box surprise de 500 grammes qui vous est livrée à domicile ou dans un point MondialRelay. Effet surprise garanti. Différentes formules d’abonnements sont proposées, à partir de 13 € par mois. Infos : www.mycandybox.be.

Elle&Vire débarquede NormandieDepuis plus de 60 ans, la marque française Elle&Vire prend place dans les paniers des consommateurs français. Des crèmes avant tout, mais aussi des beurres, et plus récemment des préparations culinai-res salées et sucrées. Fort de son expérience, Elle&Vire entend devenir la référence incontournable sur le marché belge dans la vente de ces produits Premium. Elle débarque sur nos étals avec 6 des nombreuses références parmi celles qui ont fait son succès : les beurres de la laiterie de Condé-sur-Vire, les crèmes fraîches et épaisses, la crème an-glaise et la préparation pour crème brûlée.

Whisky en mode Braaaasilllllll

DU NEUF dans le caddie

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09ESCAPADE

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 26 MAI 2014 I www.dhPbe

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10 RECETTES

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INGRÉDIENTS

K 150 g crème liquideK 100 g sucreK 100 g mielK 100 g beurreK 120 g farineK 140 g pâte d’amandesK 3 œufsK 1 sachet de levure chimique

PRÉPARATION

K Réalisez le caramel. Dans le bol du robot munidu mélangeur, mettez 100 g de crème, le sucre, lemiel et 50 g de beurre. Faites cuire à 125°C en vi-tesse 4 pendant 25 min, sans le bouchon.

K Lorsque le caramel est cuit, ajoutez la crème etle beurre restants, puis mixez en vitesse 5 pendant1 min. Débarrassez le caramel avec précautionpour ne pas vous brûler, laissez refroidir et lavez lebol du robot.K Préchauffez le four à 180°C (th. 6).K Dans le robot muni du couteau pour pétrir/con-casser, mettez la farine, la pâte d’amandes coupéeen morceaux, le caramel refroidi, les œufs et la le-vure. Lancez le programme pâte P3 pour 3 min 40.K Versez la pâte dans un moule à cake beurré etfariné. Enfournez pour 40 min, puis laissez refroi-dir avant de démouler.

RECETTE RÉALISÉEAVEC LE MOULINEX COMPANION

DR

DESSERT

Cake au caramel beurre salé

ENTRÉE

Soupe de légumesdu soleil à la feta

INGRÉDIENTS

K 150 g de tomatesK 1 oignonK 150 g de courgettesK 100 g d’aubergineK 100 g de poivron rougeK 100 g de fetaK Sel et poivre

PRÉPARATION

K Faites bouillir une casseroled’eau. Plongez-y les tomatespendant 1min, égouttez-les puispelez-les.K Épluchez l’oignon et coupez-leen morceaux. Taillez les toma-tes, les courgettes, l’aubergine

et le poivron rouge en petitsdés.K Égouttez et émiettez la feta.K Placez les dés d’aubergine, depoivron, de courgette, de toma-te, d’oignon, les miettes de fetaet 70 cl d’eau dans le Soup&Co.Salez et poivrez légèrement.K Appuyez sur la touche P poursélectionner le programme P2.Validez le programme en ap-puyant sur la touche OK. Laissezcuire 35 min. Quand la soupeest prête, l’appareil émet 3 bips.Servez chaud.

RECETTE RÉALISÉE AVECLE MOULINEX SOUP&CO

DR

INGRÉDIENTS

K 300 g macaronisK 40 g farineK 40 g beurre mouK 50 cl lait demi-écréméK 1 pincée de muscadeK 250 g tomatesK 120 g parmesan râpéK 40 g chapelureK Sel et poivre

PRÉPARATION

K Préchauffez le four à 220°C (th. 7).K Faites cuire les macaronis comme indiqué surl’emballage.K Dans le robot muni du batteur, mettez la farine, lelait et la muscade. Salez et poivrez.K Mixez en vitesse 7 pendant 1 min.K Ajoutez le beurre et lancez le programme sauce envitesse 4 à 90°C pour 8 min.K Coupez les tomates en dés. À la fin du programme,ajoutez le parmesan et mixez 45 s en vitesse 6.K Ajoutez ensuite les dés de tomate et mixez 30 ssupplémentaires.K Mélangez les macaronis et la sauce. Mettez cettepréparation dans un plat à gratin et saupoudrez dechapelure.K Enfournez pour 25 à 30 min. Dégustez tiède.

DR

PLAT

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11RECETTES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 26 MAI 2014 I www.dhPbe

CONSOMMATION

EN ALTITUDE,on perd du goût8 Servir un repas gastronomique en avion

est un fameux défi

A Les clients business de SN Brus-sels Airlines ont la chance de dé-guster, sur les vols longs cour-riers, une cuisine étoilée. AprèsGeert Van Hecke, du restaurantDe Karmeliet, c’est Julien Lahire(Moulin Hideux) qui a concoctéquatre menus pour la compa-gnie aérienne. Chaque mois, unde ces menus est réalisé par leschefs cuisiniers de LSG Skychefset servi aux passagers.

“Nous avons travaillé deux moiset demi avec Julien pour arriver àce résultat, explique RaymondSlosse, Chef exécutif chez LSG

Skychef. Les Chefs qui officientdans les restaurants ne sont pastoujours au courant des contrain-tes que nous avons lorsqu’on parlede restauration à bord. À commen-cer par les ingrédients, qui ne sontpas tous permis. On évite les crus-tacés, mais certains alimentscomme les pousses de soja ouautres, très tendances, sont carré-ment interdits.”

Des contraintes, la techniqueen impose également. “Commeon travaille en liaison froide, onpeut d’emblée oublier les cuissonsbasse température. Ce qui est servi

à bord est cuisiné au sol, dressé,refroidi et réchauffé à bord. Onne peut donc pas envisager decuire un steak par exemple.Servir un morceau de viandebleu est impossible. Les nor-mes d’hygiène sont drasti-ques, car tous les alimentsdoivent être cuisinés à 65degrés à cœur. On ne peutpas servir d’aliments crus.Julien Lahire était aussi parti surune recette avec un beurre blanc,mais on lui a fait comprendre quecette technique n’est pas adaptéecar le beurre va se figer en refroi-dissant et se relâcher une fois ré-chauffer.”

À 11.000 mètres d’altitude, lespapilles ne réagissent pas de la

même manière non plus. “L’at-mosphère est particulière, l’airest plus sec et on a l’impressionque tout ce qu’on mange estplus fade. Mais ce n’est pas pourcela qu’on compense en salantplus nos plats. On rajoute des in-grédients tels que du pimentd’espelette ou du curry pourrehausser les goûts.”

Ce qui n’empêche pasde servir une cuisinede qualité, comme en

atteste le

menu actuellementservi, et signé Julien Lahire.“En guise de mise en bouche,le passager reçoit une saladede crabes et de légumes cro-quant. L’entrée est un flan decourgettes avec des écrevisses et

une réduction de vin rouge. Enplat, on sert un ris de veau laquéà la bière Léopold 7.”

La présence de produits régio-naux est aussi une volonté deschefs et de la compagnie aé-rienne. “Cela renforce l’accent

belge de cette cuisine.D’ailleurs, ces plats ne

sont servis qu’au dé-part de Bruxelles,

pas sur les volsretours. Cha-

que jour,

nous enpréparons

environ 300,soit 45.000 par

an. Pour contentertout le monde, nousdevons aussi offrirun choix. Nous em-barquons donc150 % de repas àbord (environ 45pour en servir30) : 70 % deviande, 40 % depoisson et 40 %

de pâtes. Chaque passa-ger y trouve ainsi son bonheur.”

V. S.

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12 MOTEURS

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LA 650 S,un félin apprivoisé8 Une Supercar, voiture

extrême qui apprécie quasiautant le circuit que la ville !

A McLaren, jeune constructeur depuis 2011mais firme mise sur pied pour la compéti-tion par le pilote néo-zélandais Bruce McLa-ren voici 50 ans, est avant tout une sociétéd’ingénierie. Autant dire qu’on pourraitvous abreuver de chiffres, ce que le site offi-ciel de la marque (www.mclaren.com) feramieux que nous.

On pourrait effectivement vous parler,

outre les détails déjà abordés ci-dessous,d’amortissement piloté, de ce châssis mono-coque pesant… 75 kg (!), de la boîte séquen-tielle à 7 rapports, de son mode de propul-sion arrière avec autobloquant, de son cou-ple phénoménal de 678 Nm, de la répartitionde freinage sur chaque roue en virage, etc.,mais nous préférons nous borner ici à tra-duire le plaisir que nous avons eu à prendreen main cette voiture d’exception, ce bolidede compétition qui enchaîne, avec la mêmefacilité, les virages en ville et ceux de laSource ou du raidillon spadois.

Ce qui frappe au volant de cette Supercar,

c’est la facilité de conduite dans la circula-tion de tous les jours. Sa discrétion aussi,autant que sa souplesse à bas régime. Sonbruit est le ronronnement rauque, typiquedu monstre sûr de sa puissance. Au premiercontact, on en arriverait même à douter desa cavalerie. Un doute bien vite levé lors-qu’on se met à oser. Oser appuyer franche-ment sur la pédale de droite ! Malgré le faitque ce bolide passe toute sa puissance uni-quement sur les roues arrière, l’équilibre esttoujours parfait. Le contrôle de châssis proac-tif est une merveille et s’adapte à tous les mo-des de conduite : Normal, Sport ou Circuit.

ALLER D’UN CIRCUIT À L’AUTRE, sans mêmedevoir changer de monture, voilà le pariréussi pour cette 650 S, qui ne rechigneramême pas à emmener Madame faire un peude shopping en cours de route, même si lecoffre à bagages ne permettra pas d’achatsextravagants. Un habitué de la marque nousa assuré que les sensations au volant ressem-blent, en de nombreux points, à celles res-senties dans le baquet F1 de Button ou deMagnussen. Nous, en tout cas, on en a eu desfrissons…

: Sur les hauteurs de Spa, la McLaren 650S cabriolet était plus qu’à l’aise sur les petites routes sinueuses des environs du circuit. © DIDIER BAUWERAERTS

PHARE LED ET SPLITTERAVANT INTÉGRÉ

Les phares LED sont dérivésde la McLaren P1™. Sur le capottrône le badge McLaren inspirépar celui de la F1. Le splitteravant intégré, en versioncarbone en option, offre unmeilleur ressenti au volant.

LA GRIFFE MCLAREN…

M838T :UNE VERSION UNIQUE

Le 650S figurant sur le badgerenvoie à la puissance de 650 ch(pour un poids de 1.370 kg), déli-vrée par le V8 3,8 l biturboMcLaren M838T, de construc-tion britannique. La particule“S” pour “Sport” évidemment.

DES FREINS CARBONECERAMIQUE DE SÉRIE

Inutile de préciser que lefreinage est parfaitement enadéquation avec la puissance.Par ailleurs, Pirelli a conçu untype de pneu (P 0 MC1) toutspécialement pour cette 650 S,19 pouces devant, 20 derrière !

L’AÉROFREINMCLAREN AIRBRAKE

Installé à l’origine sur les 12Cet 12 C Spider, il a été développépour offrir des niveaux optimumd’appui à l’arrière de la voiture.L’aileron se relève au freinageet… s’aplatit à l’accélération(comme le DRS en F1).

UNE SUPERCAR… RAFFINÉEEn dépit de son caractère très

sportif, la 650S n’est pas dénuéede confort. Son habitacle,tapissé d’Alcantara (de série), estle plus raffiné et le plus luxueuxayant équipé une McLaren deproduction. En plus, le bolide estpersonnalisable à l’infini.

Dream CarsPAR PHILIPPE VAN HOLLE

3,0s de 0 à 100; 8,6 de 0 à 200!

MCLAREN 650 SVITESSE MAX. : 329 KM/HPRIX > 259.250 €

SPA Ceux qui acquièrent cetype de voiture (McLaren ta-ble sur une vingtaine de voi-tures vendues par an en Bel-gique !) sont des passionnésde technologie, pas du toutamateurs de bling-bling. “Leprofil type est un patron d’en-treprise âgé de 40 à 65 ans, quicrée de l’emploi… et qui con-somme, nous confie M. DeCordier, PR de la marque. Ilveut lemeilleur sur lemarché.Quand il débarque chez nous, ilconnaît déjà très bien le pro-duit.” Pas de femme parmi lespossesseurs de 650S, “maisquelques épouses ont insistéauprès de leurmari pour ache-ter cette voiture plutôt qu’uneautre”, nous a-t-on glissé.

Qui achète cetype de véhicule?

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14 BD

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SPIROU - LA FEMME-LÉOPARD SCHWARTZ & YANN © DUPUIS 2014

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15JEUX

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 26 MAI 2014 I www.dhPbe

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16 COURRIER

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NÉCROLOGIE

Comment faire paraître un avis nécrologique?L Le plus simple est de vous adresser à un entrepreneur de

pompes funèbres, il connaît la procédure à suivre et les tarifs, ilpeut vous proposer des modèles de textes et vous assister envous conseillant et en agissant concrètement.

L Adressez-vous directement au journal : ) 02/211 31 88š [email protected]

COURRIER DES LECTEURS

K “Ils ne sont paslogiques”PLAYOFFS “Tous les Rouchesbalancent leur frustration, allant dela théorie du grand complot anti-Standard à la corruption des arbi-tres… Anderlecht, tout-puissant,aurait acheté le titre à l’Union bel-ge…Mettez vos mains sur votre tê-te, devant unmiroir, et regardez cequi se trouve en dessous ! Des Cali-méro envieux de rejoindre Ander-lecht au niveau de son palmarès.Les playoffs ne sont pas logiques,mais c’est comme cela, ils font par-tie du règlement connu de tous lesclubs au début de la compétition.Avant de devenir un grand club, ilfaut apprendre l’esprit sportif, l’hu-milité, le respect de l’adversaire etapprendre à perdre. Anderlecht aréussi le casse du siècle, mais c’estle Standard qui a donné la clé ducoffre !”

Jean-Claude M., d’Anderlecht

K “Une grandeaventure”APRÈS LE 25 MAI “Elio Di Rupoet Reynders se sont affrontés àfleurets mouchetés, conscientsqu’ils auront à vivre ensemble unegrande aventure après le 25mai.C’est ainsi que la presse a ressenticette confrontation qui a tourné àla farce populiste. Les grands per-dants, ce sont la démocratie et lesélecteurs, obligés de se déplacer.Les grands gagnants, ce sont cespoliticiens qui sont certains de gar-der leurs postes au fil des arrange-ments préélectoraux en court-cir-cuitant la volonté de changementexhortée par le peuple qui voitl’horreur sociale qui se prépare de-puis vingt ans, sans la N-VA. Noussommes le pays le plus taxé aumonde, où l’électricité et l’Internetsont les plus chers et où les faillitesfurent les plus nombreuses d’Euro-pe, cette année ! Pas de quoi pavoi-ser pour l’indéboulonnable pouvoiren place. Inquiétant quand la politi-que se conjugue au changementdans la continuité !”

Jean-Marie C., de Hachy

K “Parce queje ne suis pas unconducteur agressif”CONTRÔLE TECHNIQUE “Car-ton rouge parce que je ne suis pasun conducteur agressif avec la mé-canique dema voiture. Je suis sanc-tionné pour un dépassement auto-risé des gaz d’échappement avecune voiture automatique, au diesel,aux normes Euro 4. Un entretienannuel dans un garage de la mar-que et n’ayant que 62.000 km aucompteur en dix ans n’a rien fait.Étant pensionné et passionné demécanique, je ne vois pas la raisonde cravacher les chevaux demonmoteur. Voilà le résultat d’unchauffeur trop gentil avec sa voitu-re. Alors, il faut être plus agressifavec sonmoteur sur la route pournettoyer le système d’échappementpour obtenir une carte verte, aucontrôle technique.”

Robert V., de Kampenhout

K “Il ne peutpas être champion”STANDARD “Quel remarquablechampionnat qui est le seul oùl’équipe qui a pris le plus de pointssur la compétition n’est pas sacrée.Quelle remarquable équipe cham-pionne qui a volé le titre avec lacomplicité des arbitres et de l’Unionbelge, à la botte d’Anderlecht.Voyez le match des playoffs Ander-lecht-Standard où Vanden Borre etKouyaté doivent être exclus en pre-mière mi-temps. À neuf contre on-ze, le résultat aurait certainementété tout autre. Et je ne parle pasd’autres matchs avec des penaltiesnon sifflés à Genk et Bruges et lasemelle de Sylla, à Zulte. Le Stan-dard ne peut pas être champion carça dérangerait trop demonde.”

Claude A., par courriel

K “Il est demandeurque l’on ne divise pasles points par deux”RSC ANDERLECHT “Depuis lepremier jour, il est demandeur quel’on ne divise pas les points pardeux. Toutes les autres équipes ontdemandé cela pour avoir une chan-ce, lors des PO, de gagner le cham-pionnat. Dire que l’Union belge estpour lesMauves, c’est vraiment co-mique. Si c’était vrai, je pense quele Standard serait en D2 depuisqu’il a acheté son titre contreWa-terschei.”

Michel T., de Glimes

ÉCRIVEZ-NOUS

Envoyez votre courrierpar e-mail : [email protected] et MMS : 4500

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17ANNONCES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 26 MAI 2014 I www.dhPbe

CAPITAUX -ASSURANCES

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DIVERS

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TÉLÉRENCONTRES

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MASSAGES

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21-107302901-01

21-107406601-01

21-107520301-01

21-106208205-05

21-107416001-01

21-105859602-02

21-106895401-01

RENCONTRESparticuliers

21-107300315-15

21-107300316-16

21-107300313-13

21-107300314-14

21-107300501-01

LITTORALà louer

21-106915702-02

21-106652401-01

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18 MAGAZINE

www.dhPbe I LUNDI 26 MAI 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

L’ironie deLambert Wilson

Une fois de plus, sa présentation fut marquée du sceau de la classe et de l’humour mordant. “Tout lemonde attend de savoir qui ga-gnera le plus convoité de tous lestrophées : plus que 18 jours avantla Coupe du Monde de football”, a-t-il lancé d’entrée de jeu avec plein d’ironie. Avant d’ajouter, fataliste : “À partir de demain,tout redeviendra normal et God-zilla sera de nouveau la sortie laplus importante de la semaine.” C’est vrai qu’il va attirer nette-ment plus de monde que Wintersleep, la Palme d’or…

P. L.

La face sombredu vainqueurNuri Bilge Ceylan semblait vraiment surpris de sa Palme d’or. “C’est la première fois que je reçois un prixsi important. J’étais souvent deuxième… Quand j’écris,je ne me soucie pas de l’aspect commercial. D’ailleurs,le premier script était deux fois pluslong que celui d’Il était une fois en Anatolie. Après le pre-mier montage, mon filmdurait 4 h 30.”Et d’ajouter : “Ma moti-vation est d’essayer decomprendre ma propreface sombre et, bienentendu, de la naturehumaine.”

P. L.

A “La Palme de l’ennui.” “Qui iravoir cette Palme d’or ?” “Le palma-rès déçoit, une fois de plus pour-rait-on dire…” Ces titres n’éma-nent volontairement pas de lapresse belge, mais bien du Fi-garo, du Parisien et de Nice-Ma-tin. Pour éviter qu’on ne noustaxe de chauvinisme en raisonde l’absence, incompréhensi-ble, dans le tableau d’honneurdu film le plus encensé par lesjournalistes du monde entierprésents à Cannes, Deux jours,une nuit.

La logique d’un jury n’appar-tient qu’à lui. Mais pour la pre-mière fois depuis longtemps,quasiment tous les films plébis-cités par les critiques interna-tionaux passent à la trappe. Tim-buktu, qui traite avec subtilité,humour et parfois poésie (unescène magique de football…

sans ballon, puisque ce sportest interdit) de la lutte contrel’intégrisme, ne récolte absolu-ment rien. Wild Tales, une comé-die argentine inspirée, nonplus. Still the water, l’émouvantportrait japonais de deux fa-milles très différentes, itou.Alors que l’expérience senso-rielle d’un Jean-Luc Godardépris de son chien, Adieu au lan-gage, reçoit le prix du Jury alorsqu’on ne peut même pas le con-sidérer comme un film ! Voilàqui sent fortement l’hommageobligé (mais pas mérité) à ungrand oublié de l’histoire deCannes…

Le Grand Prix va à une œuvrefade, sans saveur, Les merveilles.Et la Palme d’or à Winter sleep,un (très très) long huis clos

AFP

“Qui ira voir cette PALME D’OR ?”8 Le palmarès du Festival de Cannes éreinté

par une grande partie de la pressetchekhovien et bavard de 3 h 15entre un ancien acteur égoïste,sa femme et sa sœur. À côté decette logorrhée, Woody Allenfait du cinéma muet…

Les coups de sifflet en salle depresse ont d’ailleurs accompa-gné l’annonce des prix à Go-dard et Nuri Bilge Ceylan. Alorsque Xavier Dolan (le réalisateurde Mommy), qui doit partager leprix du Jury avec le cinéastefranco-suisse de 83 ans, a re-cueilli un tonnerre d’applaudis-sements.

À force de privilégier lesœuvres les plus arides, les plusmortellement ennuyeuses dansune sélection pourtant d’untrès bon niveau, Cannes va secouper des grands studios, de lapresse et, surtout, du public. Leplus grand festival au mondedoit redevenir celui de tout lemonde tout en favorisantl’ouverture, l’originalité et l’in-telligence.

P. L.

AFP

“On dirait la bouche d’un alien”Ému aux larmes, Timothy Spall, en bon Britannique, ne pouvait s’empêcher de faire de l’humour. “Ceprix, on dirait la bouched’un alien avec sa languefourchue !” Avant de reconnaître qu’il se sent “comme un gamin de 18ans, profondément tou-ché. La majeure partie dema carrière, je n’ai eu quedes seconds rôles. Cela nefait que 5-6 ans qu’on medonne des premiers rôles.Alors, recevoir le prixd’interprétation dans unfilm du réalisateur (Mike Leigh) pour lequel j’ai leplus de respect, c’esténorme.”

P. L.

AFP

“Ça ne va pas révolutionnersa vie”

Le producteur Alain Sarde

est venu chercher le prix de

Jean-Luc Godard. “Je ne lui ai

pas parlé. À mon avis, il sait

qu’il a gagné mais cela neva

pas révolutionner sa vie.”

Même de Suisse, ses gifles

portent.P. L.

Plus d’infos sur notre blog

http://motscroisette.dhblogs.be

AFP

Un Os d’orpour le chiende Godard

Sans surprise, la présidente du

jury, Jane Campion, a défendu

son choix : “Quand j’ai vu la durée

du film et le résumé, j’étais apeurée.

Finalement, je serais bienrestée 2 h de

plus.” Et d’ajouter : “Si j’avais les tripes pour

être aussi honnête que ceréalisateur, je serais vraim

ent

fière de moi.” Par contre, après avoir vanté la liberté de

Godard, son explication a quelque peu surpris : “Nous

savons ce que nous devonsà Godard. À bout de

souffle a changé le cinéma. On aurait vraiment

voulu que son chien viennechercher le prix,

un Os d’or…” Cela sent vraiment la

récompense obligée…P. L.

Envoyé spécial à CannesPATRICK LAURENT

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19MAGAZINE

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 26 MAI 2014 I www.dhPbe

BRUXELLES Pour être dans lerythme, pour que vos lèvresmiment les bonnes paroles sivous décidez de participer ac-tivement à cette opération vi-déo, ou tout simplement sivous désirez fredonner (chan-ter à tue-tête) les paroles deOlé, Olé Viva Brasil, dans lesstades, cafés et devant votretélé, les voici dans leur entiè-reté :“Olé olé olé olé

We are the championsWe are the championsOlé olé olé oléWe are the championsLes Belges vont au Brésil, ondanse la sambaEt dans toute la Belgique, on neparle que de çaEt quand dans le ciel, on voitpasser les avionsOn voudrait s’accrocher pourêtre plus près de nos cham-pions Nos joueurs sont super, iln’y a que des cracksSi les petits Belges sont là, c’est

bien pour casser la baraqueOn vamettre le feu, il faut quel’on se diseCe sera encore bienmieuxqu’en 1986Les Belges sont au Brésil, avecles cariocasEt dans toute la Belgique, onn’entend plus que cet air-làOlé olé olé oléWe are the championsWe are the champions (X2)Tous les Belges sont très fiers,très fiers de leur paysLes Belges sont les plus forts,on se croirait au paradisEt devant la télé, en direct duBrésilFaut pas nous déranger, n’insis-tez pas, c’est inutileLes petits Belges ont marqué,les autres ont pris une pelleTout le monde est au balconpour annoncer la bonne nou-velle Dans les rues de Rio etde Bahia à BrasiliaEt puis dans les gradins, onva crier allez les gars !”

BRUXELLES “C’est formi-dable, je pense que beaucoupde jeunes – il y en a beau-coup àmes concerts – y par-ticiperont! Le but, c’est defaire quelque chose d’inima-ginable. Je suis très curieuxde voir le résultat. Il faudraitque ce soit le plus burlesquepossible, dément, décalécomme vidéo. On a besoin dese défouler !”Dès aujour-d’hui, il est possible à tousles Belges de figurer dans leclip de Viva Brasil en réali-sant une vidéo de 10 se-condes à 3 minutes 21 etde la poster sur la platefor-me Vike.be. Le clip final, surbase de ces images, seraréalisé par Vike (après sé-lection par le Grand Jojo,Universal, Vike et laDH) etdeviendra, le 16 juin, le clipofficiel du Grand Jojo.

Ch. V.

Participez auclip avec la DH

Chantez en chœur Viva Brasil

“Il n’y a qu’une Belge qui estentrée dans l’univers desSimpson, c’est Sœur Souri-re.”Désormais, il y auraaussi le Grand Jojo ! Com-me nous vous l’annoncionsen exclusivité il y a quel-ques jours,Olé, Olé seradiffusé dans un épisodeprochain du célèbre dessinanimé satirique, diffusédans 190 pays ! “On l’en-tend dans cet épisode desSimpson durant unmatchde foot Brésil-Allemagne.Ensuite les Allemands, bat-tus, chantentOlé, Olé dansles vestiaires. C’est chouet-te ! D’autant plus que déjàClint Eastwood avait penséà cette chanson pour sonfilm Invictus… Je me de-mande toujours commentcette chanson atterrit com-me ça aux États-Unis !”

Ch. V.

L’aventure avecles Simpson

EXCLUSIVITÉ VIDÉO CONCOURS

Le Grand Jojo vous inviteDANS SON CLIP OFFICIEL!8 Aux supporters belges de fabriquer

la vidéo de Olé, Olé, Viva Brasil !

A Si beaucoup s’accordent à direaujourd’hui que les années 2013et 2014 sonnent comme cellesdu Grand Jojo, notre représen-tant belge préfère, lui, évoquer“une boucle qui se boucle. En fait,tout a recommencé, je suis là de-puis 50 ans. Même quand j’ai faitune pause, mes disques ont conti-nué à tourner”. Comme le chapi-tre d’un livre – à la fin de l’an-née, sa biographie serad’ailleurs publiée – rempli desuccès qui se referme, douce-ment. Il en sourit. Heureux depouvoir encore à 78 ans (le6 juillet prochain) vivre tantd’émotions.

Des émotions qu’il a tou-jours voulu partager avec sonpublic : la Belgique entière.Une fois encore, c’est aux Bel-ges qu’il fait appel, à quel-ques jours du coup d’en-voi du Mondial. Sonhymne aux Diables,Olé, Olé, Viva Brasil, ilsouhaite le mettre enimages… mais pastout seul. Entouré desfervents supporters noir-jaune-rouge, c’est un clipparticipatif qui sera réalisé. Cesont les supporters qui figure-

ront sur la vidéo de Viva Brasil(pour toutes les infos, lire ci-dessous). Cet hymne est déjàen route pour devenir untube… mondial. Le Grand Jojonous a gardé cette belle sur-prise : “Ma chanson Viva Brasilest déjà au Brésil car CarlinhosBrown, le chanteur numéro un là-bas, l’a reprise pour en faire l’undes hymnes de l’équipe de foot du

Brésil ! J’ai appris cette bonnenouvelle vendredi…”

Moins bonne nouvelle par con-tre pour vos fans : cette se-maine (jeudi 29), vous deviezfouler la scène de l’Olympia àParis. Le concert a été annulé.Rassurez-nous, rien de grave ?“Non, on a annulé pour des rai-sons logistiques et techniques.Nous devions affréter dix carspour faire venir à Paris huit centsBelges. Un concours de circons-tances à fait qu’à cause d’un autre

concert (celui d’André Rieu) et decars réservés pour le congé del’Ascension, il ne restait plusqu’un seul car disponible pouremmener les Belges à l’Olympia,on a préféré ne pas compter surjuste les Français pour remplir lasalle. On remettra cette date !C’est une aventure, l’Olympia, quine rapporte rien et coûte cher. Jen’ai pas voulu que les organisa-teurs perdent de l’argent. Moi à 77ans, je m’en fous de l’argent, jefais ça pour le fun !”

Interview > Ch. V.

: Le Grand Jojo fait appel à vous pour son clip officiel ! © BELGA

Sonhymne Viva

Brasil est reprispar un grandchanteurbrésilien !

TÉLÉ RTL-TVI

Pauwelset Sandra Kimpour le Mondial

8 Exclusif ! RTL-TVine diffusera pas

les matches mais sera bien présente pour la Coupe du Monde !

A Ce n’est pas parce que la RTBFa obtenu les droits de diffusionde la Coupe du Monde au Brésilque sa concurrente RTL-TVi nesurfera pas sur cette actu 100 %foot. En lieu et place de com-mentaires en direct, la chaîneprivée s’est fait fort d’offrir, elleaussi, des programmes at-trayants faisant la part belle auballon rond. Si les responsablesde RTL ne dévoileront officielle-ment ce dispositif exceptionnelque mercredi (à lire sur dh.be lejour même et le vendredi – fauteau jour férié – dans votre éditionpapier), nous sommes en me-sure de déjà vous révéler l’un deces grands projets.

STÉPHANE PAUWELS, qu’on re-trouvera dès le 15 juin prochainsur le plateau télé (et non plussur la plateforme Web) de TF1dans le culte Téléfoot, devraitanimer pendant le Mondial uneémission quotidienne pour RTL.Autant dire que le début de l’étés’annonce chargé pour notrecompatriote ! Stef’ serait en-touré au quotidien dans ce talk-show spécial foot par des per-sonnalités pétillantes, dont San-dra Kim.

La chanteuse et l’animateurpartagent depuis le passage deSandra dans Les Orages de la vieune belle complicité. Le naturelet l’humour de cette dernièredevraient faire mouche au côtéde Stéphane Pauwels. Autre joliesurprise de cette nouvelle émis-sion : la présence de guests.Parmi ceux-ci, Julie Taton, quidevrait faire une apparition dé-calée. Un nouveau beau projeten perspective donc pour Sté-phane Pauwels qui nous rassu-rait dernièrement sur DH Radiosur sa ferme intention de rester100 % belge, peu importe l’at-trait de TF1. “J’ai resigné pour 4ans avec RTL-TVi !”

Charlotte Vanbever

: Stef’ et Sandra Kimpour parler foot sur RTL. © RTL

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20 LUNDI

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EN UN COUP D’ŒIL PAR CHARLOTTE VANBEVER

Conseillé20.55Résistance

La saga consacrée à la Deuxième Guerre mondiale suitson cours. Une jolie surprise que cette production fran-çaise qui s’intéresse au sort des jeunes résistants.

Conseillé20.45Football Belgique – Luxembourg

Un petit test pour nos Diables face à une équipe qui nedevrait pas trop leur poser de problème. Notre sélectionpour le Brésil se rode en douceur.

Conseillé20.05Les fantômes du passé

Whoopi Goldberg trouve ici un autre rôle à la hauteur deson talent. Il n’y a pas que Sister Act et Ghost dans la vie !Elle est en duo avec Alec Baldwin.

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24 MÉTÉO

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HOROSCOPE

PAR SERGE DUCAS > 0475/82.22.50

m BÉLIER (21/3 – 19/4)

Vous exprimez spontanément,franchement ce que vous avez sur lecœur. Vous ne mettez pas de gants.

n TAUREAU (20/4 – 20/5)

Une décision hâtive risque devous mettre financièrement en dan-ger. Réfléchissez aux retombées.

o GÉMEAUX (21/5 – 20/6)

Vous subissez aujourd’hui lesconséquences d’une erreur financièrecommise ces dernières semaines.

p CANCER (21/6 – 22/7)

Les tensions commencent às’apaiser au travail. Vous allez enfinpouvoir progresser sans trop d’en-combres.

q LION (23/7 – 22/8)

On vous flatte, on vous cares-se dans le sens du poil. Mais tout celaest-il vraiment sincère ? A vous devoir.

r VIERGE (23/8 – 22/9)

C’est une journée prometteu-se en termes de contact et d’échangeau travail. Vous prenez un engage-ment.

s BALANCE (23/9 – 22/10)

Vous êtes sous pression du-rant toute cette semaine. Ce lundi an-nonce déjà la couleur. Vous voilà pré-venu.

t SCORPION (23/10 – 21/11)

Soyez réaliste sur le plan fi-nancier. Ce n’est pas le moment derevenir sur vos bonnes résolutions.

u SAGITTAIRE (22/11 – 21/12)

Vous pouvez plus facilementvous faire avoir par de belles paroles.Ne tombez pas dans le panneau.

v CAPRICORNE (22/12 – 19/1)

Au travail, vous êtes rapide-ment débordé. Vous perdez toutefoisbeaucoup de temps à des futilités.

w VERSEAU (20/1 – 18/2)

Un contrat, une association ouune relation amoureuse s’officialise.Vous êtes confiant pour l’avenir.

x POISSONS (19/2 – 20/3)

Vous vous contentez de suivrele mouvement sans faire de vague,sans exprimer votre mécontente-ment.

K DICTON Quand il tonne en mai,les vaches ont du lait.K AUJOURD’HUI saint BérengerK DEMAIN saint AugustinK RECORD Le 26 mai 1983, les tem-pératures ne dépassaient pas 9,7 de-grés à Zaventem, 7,4 degrés à Virton.

GÉRY DE MAET A TOUJOURS

QUELQUE CHOSE À DIRE !

Depuis que l’arrondissement deBHV a été scindé, on ne parle plusguère des francophones de lapériphérie. Et il y a bien longtempsqu’on a oublié qu’il y eut de touttemps en Flandre une partie nonnégligeable de la population dont lalangue maternelle était le français.Cette communauté a pourtantdonné à la Belgique de grands nomsde sa littérature, comme MauriceMaeterlinck, Suzanne Lilar ouFrançoise Mallet-Joris.Parmi les plus de 60 ans, il en est

encore qui ont pu faire leurs étudesen français à Gand, Malines ouAnvers. Désormais, leurs enfants etpetits-enfants suivent exclusive-ment l’enseignement néerlando-phone. Mais la langue parlée à lamaison continue à être celle deVoltaire plutôt que de Hugo Claus.Il n’existe plus non plus de journauxen langue française dans le nord dupays. Le Courrier du littoral s’estéteint voici quelques années ainsique La Métropole d’Anvers.Malgré tout, il subsiste une associa-tion qui tisse un lien entre cesenfants oubliés de la francophonie.Elle s’appelle l’Association pour lapromotion de la francophonie enFlandre. Son secrétariat est situé àDe Haan, ou plus exactement auCoq (www.francophonie.be/ndf).Précisons qu’elle ne reçoit aucunsubside car si la Communautéfrançaise de Belgique peut soutenirdes projets francophones au Viet-nam ou au Bénin, cela lui est légale-ment interdit en Flandre suite à unarrêt de notre Cour constitution-nelle !

LES FRANCOPHONESDE FLANDRE,CES OUBLIÉS

ARRÊT SUR IMAGE

Tire sur mon doigt !

Si les compétitions de bras de fer sont bien connues dans le monde entier, il en va autre-ment de cette épreuve, que l’on pourrait baptiser “le doigt de fer”, très prisée dans lesAlpes bavaroises et qui consiste à se tirer par le doigt. Ces deux compétiteurs mettentvisiblement du cœur à l’ouvrage en tentant d’attirer leur adversaire respectif, chacun secramponnant à un anneau de cuir à l’aide du majeur. Le vainqueur est celui qui amèneral’autre au-delà d’une ligne. Ce jeu de force d’origine rurale s’est tenu à Reichertshofen.

AP