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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. CHI-CHI’S À L’ASSAUT DU MONDE PAGES 2 ET 3 PIRARD L’HUMEUR DE JEAN-LOUP Whoop Whoop… La malbouffe enflamme les réseaux sociaux ! Alors, viendra ou viendra pas en Belgique, le roi du burger ? La rumeur indique que ouiiiii, puis… patatras, le monarque dément officiellement ! Décidément, le géant américain du néfaste food nous inflige un camouflet cin- glant. En nous boudant, il plonge ses aficionados dans une insup- portable attente : nous aussi, nous voulons ressembler à toute cette génération d’amerloques qui n’a jamais le temps de man- ger, ne connaît pas les saveurs de la vraie cuisine et n’a même plus suffisamment de neurones pour arriver à se nourrir correcte- ment ! Quand allons-nous enfin pouvoir nous empiffrer de ces délicieux pains de glucose, fourrés aux acides gras saturés, tout dégoulinants de sauce chimique, garnis d’une feuille de salade aussi grande qu’un ticket de tram et d’une rondelle de tomate épaisse comme un porte- flouze en fin de mois ? Le rêve américain made by Burger King s’éloigne, on dirait. Reste le tex- mex. Sans chichis… BURGER BUZZ Lundi 12 mai 2014

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Consomaction du 12 mai 2014

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CHI-CHI’SÀ L’ASSAUTDU MONDE

PAGES 2 ET 3

PIR

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D

L’HUMEUR DE JEAN-LOUP

Whoop Whoop… La malbouffeenflamme les réseaux sociaux !Alors, viendra ou viendra pas enBelgique, le roi du burger ? Larumeur indique que ouiiiii, puis…patatras, le monarque démentofficiellement ! Décidément, legéant américain du néfaste foodnous inflige un camouflet cin-glant. En nous boudant, il plongeses aficionados dans une insup-portable attente : nous aussi,nous voulons ressembler à toutecette génération d’amerloquesqui n’a jamais le temps de man-ger, ne connaît pas les saveurs dela vraie cuisine et n’a même plussuffisamment de neurones pourarriver à se nourrir correcte-ment ! Quand allons-nous enfinpouvoir nous empiffrer de cesdélicieux pains de glucose, fourrésaux acides gras saturés, toutdégoulinants de sauce chimique,garnis d’une feuille de saladeaussi grande qu’un ticket de tramet d’une rondelle de tomate

épaisse comme un porte-flouze en fin de mois ?Le rêve américainmade by Burger King

s’éloigne, on dirait.Reste le tex-mex. Sanschichis…

BURGER BUZZ

Lundi 12 mai 2014

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02 OBJECTIFS THUNES 03OBJECTIFS THUNES

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UN COW-BOY sans chichis8 Francis Leroy, à la tête des restaurants

Chi-Chi’s, projette d’ouvrir 50 enseignesen Belgique d’ici à 5 ans. Et autant en Chine !

A Francis Leroy est loin d’être unnovice dans le domaine de la res-tauration. En effet, lorsqu’il ra-chète les droits de la franchisepour la Belgique, en 2002, c’estfort d’une expérience acquisenotamment en lançant PizzaHut en Belgique. Ironiedu sort, son premiercontact avec Chi-Chi’sremonte à 1994, lors-qu’il est alors em-ployé chez PepsiCo,et qu’il rachète le res-taurant tex-mex deWemmel pour le trans-former en Pizza Hut. Ilignore alors encore le viragequ’il prendra 8 ans plus tard endevenant le nouveau boss deChi-Chi’s en Belgique.

“En 2006, j’ai racheté les droitspour l’Europe, puis ceux pour l’Afri-que du Nord en 2011, peu de tempsavant de faire de même pourl’Asie.”

DE L’AMBITION, ce véritablestakhanoviste en a à revendre.“Nous allions ouvrir notre premierChi-Chi’s sur la corniche de Casa-blanca quand le Printemps arabe aéclaté. Ce n’est que partie remise,nous y serons bientôt. En atten-dant, nous ne nous sommes pas as-sis dans l’espoir de voir la situationrevenir au calme. Nous en avonsprofité pour investir la Chine, oùdeux enseignes ont déjà vu le jour.À terme, nous projetons d’en ouvrirune cinquantaine.”

Tourné vers le développe-ment international, Francis Le-roy n’en oublie pas le marchébelge. “Ici aussi, nous sommesloin d’avoir atteint notre potentiel.D’ici à 5 ans, nous espérons avoir

50 restaurants sur l’ensemble duterritoire.”

Chi-Chi’s en possède actuelle-ment 15, dont 6 sont directe-ment gérés par Francis Leroy. Lesautres sont des franchisés, triés

sur le volet. “Pour réalisernos ambitions, nous de-vons penser globale-ment et agir locale-ment. Il faut res-pecter lesspécificités de cha-cun. La gamme deproduits n’est pas la

même au Luxem-bourg que chez nous,

par exemple. Alors, quand onaborde la Chine, c’est encore untout autre monde, même s’ils sonttrès friands des produits à l’accentaméricain. Nous avons d’ailleursdû intégrer des plats locaux pourne pas effrayer la clientèle et quetout le monde trouve une assiette àson goût. En Belgique aussi, il fauts’adapter. Nous sommes un petitpays, mais si les fajitas sont ultra-connues enWallonie, ce n’est pas lecas en Flandre où ce sont les burri-tos qui ont la cote.”

Comme tout bon commercialqui réussit, Francis Leroy croitavant tout en son produit. “Nosfajitas sont les meilleurs du monde(sic). Parce que nos épices, les no-tes sweet and sour qui la caracté-risent, sont une recette propre etunique. Un secret très bien pré-servé. De même, nous sommes lesseuls à préparer une margarita se-lon une recette spécifique avec unacide citronique que l’on ne re-trouve nulle part ailleurs sur lemarché européen. Nous avons clai-rement une avance sur un éventuelconcurrent.”

: La gamme de plats est très variée, mêlant les spécialités texanes et mexic aines, souvent relevées d’épices spécifiques. © BERNARD DEMOULIN

FrancisLeroy, qui

a lancé Pizza Huten Belgique,désormaisà la tête deChi-Chi’s

Big businessPAR VINCENT SCHMIDT

15On compte actuellement 15

restaurants Chi-Chi’s en Belgique et deux ouvertures sont programmées dans les prochains mois. D’ici à 5 ans,

Francis Leroy entend compter 50 franchisés dans

notre pays.

14Le midi, le ticket moyen

avoisinne les 14 €. En soirée, où l’on vient davantage pour

une expérience plus fun, il grimpe à 23 ou 24 €.

375Chi-Chi’s emploie

actuellement 375 personnes en Belgique, soit une

moyenne de 10 à 12 temps plein par restaurant.

50.000Selon Francis Leroy, il y a de la place pour un restaurant dans chaque région ou ville

de 50.000 habitants.

9,5L’an dernier, Chi-Chi’s a

réalisé un chiffre d’affaires de 9,5 millions d’euros. Pour 2014, Francis Leroy a placé

la barre à 13,7 millions d’euros, soit une

augmentation de 44 %.

““Nous ne sommes pas

une chaîne derestaurants mexicains.Nous préférons nousdéfinir comme tex-mexproposant des platstypiques du sud-ouestdes États-Unis.”

Francis Leroy,Directeur général de Chi-Chi’s

Europe

REPÈRES

DEM

OU

LIN

À L’ASSAUTde la grandeDISTRIBUTION8 Chi-Chi’s débarquedans les supermarchésdès septembre

A Pour Francis Leroy, le potentiel d’ex-pansion de la cuisine tex-mex esténorme en Belgique.

“Aux Pays-Bas, c’est déjà nettementplus développé que chez nous, et, dans lespays scandinaves, c’est sans communemesure. Certains produits sont déjà en

grande surface, mais là où on comptequelques références, il suffit d’aller faireun tour en Finlande où près de 10 mètresde linéaires sont consacrés aux produitstex-mex pour se rendre compte du poten-tiel. C’est un marché en pleine explosion.Nous allons donc également investir lagrande distribution. On commencera enseptembre avec la margarita, le mojito etle diakiri.”

PUIS, EN NOVEMBRE, Chi-Chi’s propo-sera ses chips, tortillas et des plats pré-parés comme le chili con carne.

“C’est un excellent moyen de faire dé-couvrir notre marque pour attirer ensuitedes clients vers nos restaurants. Puis, c’estaussi l’occasion de les fidéliser via unautre canal. On ne peut pas aller au res-taurant tous les jours, mais ceux quiaiment la cuisine tex-mex auront une op-portunité de plus de se faire plaisir, à lamaison. Avant de revenir chez nous…”

: Les fajitas sont d’abord un spectacle pour les yeux, servis sur une plaque en fonte chauffée faisant grésiller les oignons. © BERNARD DEMOULIN

LE PLUS

Valoriser le savoir-faire belgeFrancis Leroy est plein d’ambitions lorsqu’il évoque le dévelop-pement de sa chaîne de restaurants en dehors de nos frontières. “Nous sommes une société belge à la conquête de l’Europe.Comme des cow-boys dont le trésor de guerre est nos collabora-teurs. Nous les choyons car c’est grâce à eux que nous réussironsnotre pari. Chez Chi-Chi’s, on peut commencer au bas de l’échelleet se retrouver à un très haut poste quelques années plus tard.Certains participent déjà activement au développement à l’étran-ger. Moi-même, je me dois de montrer l’exemple. Je me suis juréd’ouvrir quatre nouveaux restaurants en Chine cette année et jevais d’ailleurs me mettre au mandarin. C’est une question derespect pour le pays où l’on souhaite se développer que de parlersa langue. Nous devons avoir cette ambition et démontrerque nous sommes capables, nous, petits Belges, de gérerd’autres pays.”

Contrairement aux idées re-çues, la cuisine servie dans lesrestaurants Chi-Chi’s n’est pasd’origine mexicaine. “C’est unecuisine qui a été élaborée auTexas, quand a commencé laconstruction des lignes de che-min de fer. Ce sont les Améri-cains qui ont inventé ces plats,même si on y retrouve des in-fluences mexicaines puisque, àl’époque, une portion du Texaset de la Californie faisait partiedu Mexique. D’ailleurs, les Mexi-caines haïssent les Américains.”

Sous des airs qui peuventparaître mégalos avec une ex-pansion en Belgique et àl’étranger à un rythme effrénédurant les cinq prochaines an-nées, Francis Leroy sait pour-tant bien où il va. Même s’il ca-resse un rêve un peu fou : reve-nir aux États-Unis, là où tout acommencé pour Chi-Chi’s en1975. Fin des années 80, oncomptait pas moins de 400 res-taurants Chi-Chi’s sur le solaméricain. Avant que la chaînepasse entre les mains de diversinvestisseurs et entame sondéclin. En 2003, elle fut mêmeplacée sous protection contreses créanciers. Avant qu’unscandale sanitaire ne la force àmettre la clé sous le paillasson.Dans un restaurant de Pitts-burgh, un lot d’oignons conta-minés par le virus de l’hépatite

A fut malencontreusementservi à la clientèle. Plus de 600personnes furent intoxiquées,dont quatre décédèrent.

En Belgique non plus, Chi-Chi’s n’a pas connu le succèsescompté, même si aucunscandale sanitaire ne fut heu-reusement à déplorer sur notreterritoire.“Ce ne fut pas un succès, mê-

me si le chiffre d’affaires desrestaurants était bon. J’ai doncdû réadapter le concept aux spé-cificités du marché belge. Pelerdes avocats à la main pour fairele guacamole ou faire un grandshow pour servir un cocktailmargarita, c’est certes une ex-périence unique pour le client,mais c’est tout simplement im-payable vu les charges sur lamain-d’œuvre en Belgique. Il afallu réintroduire une gestionplus stricte. C’est ce que nousavons réussi et qui nous permetaujourd’hui de voir les choses engrand.”

La réorganisation a misquelques années à porter sesfruits mais, depuis 2006, cesont ainsi 2 ou 3 nouveaux res-taurants qui voient le jour cha-que année en Belgique. Sous lerégime franchisé, comme cesera le cas pour les deux ouver-tures programmées dans lesprochaines semaines, à Gandet à Ostende.

Une cuisine d’origine texane

: Les burritos, un autre grand classique de la cuisine tex-mex.

D.R

.

Pour atteindre les 50 enseignesendéans les 5 ans, Francis Leroycompte bien évidemment surles franchisés. “Cela ne deman-de pas un apport énorme. Onpeut transformer un restaurantexistant pour 100.000 €. Lesdroits d’entrée s’élèvent à25.000 € et le franchisé doit aus-si reverser 3 % du chiffre d’affai-res (net hors TVA) pour le mar-keting.”

Si Chi-Chi’s n’est pas posi-tionné sur le même segmentque Quick ou McDonald’s, ilboxe cependant dans la mêmecatégorie que d’autres ensei-gnes comme Lunch Garden.“Ce qui nous distingue, c’est que

l’on veut créer du fun, une valeurajoutée pour le consommateur.”

Mais pour réussir son pari,Francis Leroy sait que cela ne sefera pas sans casse pour tout lemonde. “Il y a de la place pour denombreux acteurs. Le marchésait supporter notre désir d’ex-pansion, mais la restauration de-vient un business compliqué. Ilfaut désormais être bon enmar-keting également. Beaucoup depetits indépendants ne saventplus survivre dans ce contexte. Ily aura encore des dégâts dansles années à venir. Seuls les pluscostauds garderont la tête horsde l’eau et nous comptons bienen faire partie.”

Les franchisés au cœur de l’expansion

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03OBJECTIFS THUNES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 12 MAI 2014 I www.dhPbe

UN COW-BOY sans chichis

: La gamme de plats est très variée, mêlant les spécialités texanes et mexic aines, souvent relevées d’épices spécifiques. © BERNARD DEMOULIN

À L’ASSAUTde la grandeDISTRIBUTION8 Chi-Chi’s débarquedans les supermarchésdès septembre

A Pour Francis Leroy, le potentiel d’ex-pansion de la cuisine tex-mex esténorme en Belgique.

“Aux Pays-Bas, c’est déjà nettementplus développé que chez nous, et, dans lespays scandinaves, c’est sans communemesure. Certains produits sont déjà en

grande surface, mais là où on comptequelques références, il suffit d’aller faireun tour en Finlande où près de 10 mètresde linéaires sont consacrés aux produitstex-mex pour se rendre compte du poten-tiel. C’est un marché en pleine explosion.Nous allons donc également investir lagrande distribution. On commencera enseptembre avec la margarita, le mojito etle diakiri.”

PUIS, EN NOVEMBRE, Chi-Chi’s propo-sera ses chips, tortillas et des plats pré-parés comme le chili con carne.

“C’est un excellent moyen de faire dé-couvrir notre marque pour attirer ensuitedes clients vers nos restaurants. Puis, c’estaussi l’occasion de les fidéliser via unautre canal. On ne peut pas aller au res-taurant tous les jours, mais ceux quiaiment la cuisine tex-mex auront une op-portunité de plus de se faire plaisir, à lamaison. Avant de revenir chez nous…”

: Les fajitas sont d’abord un spectacle pour les yeux, servis sur une plaque en fonte chauffée faisant grésiller les oignons. © BERNARD DEMOULIN

Contrairement aux idées re-çues, la cuisine servie dans lesrestaurants Chi-Chi’s n’est pasd’origine mexicaine. “C’est unecuisine qui a été élaborée auTexas, quand a commencé laconstruction des lignes de che-min de fer. Ce sont les Améri-cains qui ont inventé ces plats,même si on y retrouve des in-fluences mexicaines puisque, àl’époque, une portion du Texaset de la Californie faisait partiedu Mexique. D’ailleurs, les Mexi-caines haïssent les Américains.”

Sous des airs qui peuventparaître mégalos avec une ex-pansion en Belgique et àl’étranger à un rythme effrénédurant les cinq prochaines an-nées, Francis Leroy sait pour-tant bien où il va. Même s’il ca-resse un rêve un peu fou : reve-nir aux États-Unis, là où tout acommencé pour Chi-Chi’s en1975. Fin des années 80, oncomptait pas moins de 400 res-taurants Chi-Chi’s sur le solaméricain. Avant que la chaînepasse entre les mains de diversinvestisseurs et entame sondéclin. En 2003, elle fut mêmeplacée sous protection contreses créanciers. Avant qu’unscandale sanitaire ne la force àmettre la clé sous le paillasson.Dans un restaurant de Pitts-burgh, un lot d’oignons conta-minés par le virus de l’hépatite

A fut malencontreusementservi à la clientèle. Plus de 600personnes furent intoxiquées,dont quatre décédèrent.

En Belgique non plus, Chi-Chi’s n’a pas connu le succèsescompté, même si aucunscandale sanitaire ne fut heu-reusement à déplorer sur notreterritoire.“Ce ne fut pas un succès, mê-

me si le chiffre d’affaires desrestaurants était bon. J’ai doncdû réadapter le concept aux spé-cificités du marché belge. Pelerdes avocats à la main pour fairele guacamole ou faire un grandshow pour servir un cocktailmargarita, c’est certes une ex-périence unique pour le client,mais c’est tout simplement im-payable vu les charges sur lamain-d’œuvre en Belgique. Il afallu réintroduire une gestionplus stricte. C’est ce que nousavons réussi et qui nous permetaujourd’hui de voir les choses engrand.”

La réorganisation a misquelques années à porter sesfruits mais, depuis 2006, cesont ainsi 2 ou 3 nouveaux res-taurants qui voient le jour cha-que année en Belgique. Sous lerégime franchisé, comme cesera le cas pour les deux ouver-tures programmées dans lesprochaines semaines, à Gandet à Ostende.

Une cuisine d’origine texane

: Les burritos, un autre grand classique de la cuisine tex-mex.

D.R

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04 TEST-ACHATS 05TEST-ACHATS

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L’œil de l’expertPAR JEAN-PHILIPPE DUCART ET JULIE FRÈRE

En mode COMPACT8 Engagés dans une lutte pour leur survie contre les

smartphones, les appareils photo compacts pourraienttrouver dans la technologie NFC un atout non négligeable

A Si vous utilisez les réseaux sociaux,vous savez combien voir et être vu y est es-sentiel. Publier des photos est un must–et pas seulement de vos voyages ou desgrands événements de votre existence–mais aussi – et surtout – de vous et de vo-tre quotidien. Bien plus que la qualité desphotos, la rapidité avec laquelle vous par-tagez vos clichés avec vos amis et éven-tuels followers est capitale. Voilà pour-quoi vous préférez presque toujours vo-tre smartphone à un appareil photocompact : toujours à portée de main, ilpermet de prendre des photos rapide-ment et de les mettre en ligne très facile-ment.

Les fabricants d’appareils photo sontbien décidés à combler ces lacunes et leWi-Fi devrait largement les y aider. Grâceà celui-ci, il est en effet possible de trans-férer les photos via une connexion sans-

fil et, idéalement, de les publier directe-ment sur un réseau social : certains Sam-sung, par ex., proposent des appareils quienvoient directement vos photos sur Fa-cebook, Picasa, YouTube et Sky-Drive. Laplupart du temps, cependant, vous devezd’abord envoyer vos photos par Wi-Fi di-rect vers une application de votre smart-phone pour ensuite les partager sur in-ternet – ce système fonctionne très bienchez Fuji. Mais il n’est pas idéal, car laconnexion internet se coupe si vous utili-sez le W-iFi avec votre smartphone. ChezPanasonic, une connexion au cloud estégalement possible. Pour ce qui concernel’utilisation d’un smartphone comme té-lécommande d’un appareil photo, ellen’est pas encore au point. Seul un appa-reil Panasonic peut entièrement êtrecommandé à distance; dans les autresmarques, cette fonction n’existe pas ou

est très restreinte (chez Nikon, par ex.,seule la fonction zoom peut être com-mandée à distance, et l’opération est trèslente). Chez Fuji, cette possibilité n’existesimplement pas.

Par rapport aux smartphones, les appa-reils photo ont un désavantage indénia-ble : l’absence de clavier. Celle-ci justifie àelle seule l’utilisation du Wi-Fi direct plu-tôt que d’un routeur, car il est tout saufsimple de se connecter à un routeur ou àun point d’accès Wi-Fi. Avec l’appareil dePanasonic, il a été impossible de sauve-garder le mot de passe et nous avons cha-que fois dû ouvrir une nouvelle con-nexion. Même problème avec les appa-reils Sony : à chaque tentative deconnexion avec un smartphone, nous de-vions introduire un mot de passe. ChezSony toujours, la connexion s’est avéréede mauvaise qualité lorsque nous avonsvoulu projeter des photos sur un écrande télévision. L’envoi d’une photo par e-mail à partir d’un appareil photo est éga-lement laborieux, mais tout à fait possi-ble (chez certains Fuji et Samsung).

À la recherche de solutions de con-nexion rapide, les fabricants veulent àprésent miser sur la technologie NearField Communication (NFC), qui assureune communication sans-fil à très courtedistance et facilite ainsi le couplage dedonnées entre deux appareils. Chaqueappareil doit porter une étiquette NFC (lafonction doit être activée) et quand cesétiquettes sont placées à quelques milli-mètres l’une de l’autre, le protocole NFCétablit une connexion. La connexion sepoursuit via Bluetooth ou Wi-Fi. Cettefonction est proposée sur certains appa-reils Samsung et Sony. Lorsque l’étiquetteNFC apposée sur l’appareil est entrée encontact avec l’étiquette d’un smartphonesur lequel l’application requise avait étéinstallée, cette application s’est ouverteautomatiquement et nous avons putransférer les photos à l’aide du smart-phone – attention, cela fonctionne uni-quement si le smartphone est de lamême marque que l’appareil, c’est-à-direSamsung ou Sony. Toutefois, il ne faudraprobablement guère de temps avant qued’autres marques n’intègrent aussi cettefonction de série et que des appareils demarques différentes puissent échangerdes données. Le secteur croit en effet ausuccès de cette technologie – à raison, se-lon nous. Si vous avez le choix entre unappareil avec ou sans NFC et si vous vou-lez partager rapidement vos clichés viavotre smartphone, nous aurions donctendance à vous recommander le pre-mier.

Il existe différentes sortes d’appareils compacts.Commencez donc de préférence par définir votreappareil idéal. Doit-il être étanche, très compactet léger, doté d’un zoom puissant ? Dans la catégo-rie des compacts robustes et étanches, nousavons sélectionné deux appareils qui ont bien sur-vécu à notre test (voir Comment nous testons).Certaines marques indiquent que leurs appareilssont étanches… à condition de respecter certainesconsignes telles que les lubrifier régulièrement,voire remplacer les joints du couvercle du loge-ment de la carte-mémoire ou de la batterie. Dansces conditions, si votre appareil est endommagépar l’eau et si vous n’avez pas suivi ces instruc-tions, vous pourrez d’ailleurs souvent faire unecroix sur la garantie. Les superzooms sont des ap-pareils photo compacts qui apportent une réellevaleur ajoutée par rapport aux smartphones. Lessmartphones se distinguent en effet rarement parleur zoom puissant, et lorsque c’est le cas – leSamsung Galaxy S4 Zoom, par ex., est doté d’unzoom optique 10x –, la facilité d’utilisation en pâtitpuisque l’appareil est plus imposant. Ne vous lais-sez cependant pas trop influencer par les fabri-cants qui font valoir des zooms ultra-puissants.Avez-vous vraiment besoin d’un zoom optique60× ? Il vous permettra bien sûr de photographierdes choses invisibles à l’œil nu, mais vous devreztoujours compter quelque peu sur le heureux ha-sard.

Polyvalent ou spécifique?

105Le premier prix est à 105 €

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05TEST-ACHATS

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 12 MAI 2014 I www.dhPbe

À la recherche de solutions de con-nexion rapide, les fabricants veulent àprésent miser sur la technologie NearField Communication (NFC), qui assureune communication sans-fil à très courtedistance et facilite ainsi le couplage dedonnées entre deux appareils. Chaqueappareil doit porter une étiquette NFC (lafonction doit être activée) et quand cesétiquettes sont placées à quelques milli-mètres l’une de l’autre, le protocole NFCétablit une connexion. La connexion sepoursuit via Bluetooth ou Wi-Fi. Cettefonction est proposée sur certains appa-reils Samsung et Sony. Lorsque l’étiquetteNFC apposée sur l’appareil est entrée encontact avec l’étiquette d’un smartphonesur lequel l’application requise avait étéinstallée, cette application s’est ouverteautomatiquement et nous avons putransférer les photos à l’aide du smart-phone – attention, cela fonctionne uni-quement si le smartphone est de lamême marque que l’appareil, c’est-à-direSamsung ou Sony. Toutefois, il ne faudraprobablement guère de temps avant qued’autres marques n’intègrent aussi cettefonction de série et que des appareils demarques différentes puissent échangerdes données. Le secteur croit en effet ausuccès de cette technologie – à raison, se-lon nous. Si vous avez le choix entre unappareil avec ou sans NFC et si vous vou-lez partager rapidement vos clichés viavotre smartphone, nous aurions donctendance à vous recommander le pre-mier.

Il existe différentes sortes d’appareils compacts.Commencez donc de préférence par définir votreappareil idéal. Doit-il être étanche, très compactet léger, doté d’un zoom puissant ? Dans la catégo-rie des compacts robustes et étanches, nousavons sélectionné deux appareils qui ont bien sur-vécu à notre test (voir Comment nous testons).Certaines marques indiquent que leurs appareilssont étanches… à condition de respecter certainesconsignes telles que les lubrifier régulièrement,voire remplacer les joints du couvercle du loge-ment de la carte-mémoire ou de la batterie. Dansces conditions, si votre appareil est endommagépar l’eau et si vous n’avez pas suivi ces instruc-tions, vous pourrez d’ailleurs souvent faire unecroix sur la garantie. Les superzooms sont des ap-pareils photo compacts qui apportent une réellevaleur ajoutée par rapport aux smartphones. Lessmartphones se distinguent en effet rarement parleur zoom puissant, et lorsque c’est le cas – leSamsung Galaxy S4 Zoom, par ex., est doté d’unzoom optique 10x –, la facilité d’utilisation en pâtitpuisque l’appareil est plus imposant. Ne vous lais-sez cependant pas trop influencer par les fabri-cants qui font valoir des zooms ultra-puissants.Avez-vous vraiment besoin d’un zoom optique60× ? Il vous permettra bien sûr de photographierdes choses invisibles à l’œil nu, mais vous devreztoujours compter quelque peu sur le heureux ha-sard.

Polyvalent ou spécifique?

105Le premier prix est à 105 €

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06 ESCAPADE 07ESCAPADE

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Promenons-nous DANS LA MANCHE8 La presqu’île de La Hague est

un écrin de nature préservé

A Du Cotentin, il sera beaucoup question à l’occa-sion du 70e anniversaire du Débarquement.

Ce ne sont pourtant pas sur les plages du6 juin que nous nous sommes attardés mais plu-tôt à l’extrémité maritime de cette péninsule, làoù se trouve Cherbourg. La grande ville por-tuaire fit l’objet d’âpres combats avant d’être li-bérée à l’état de ruines le 1er juillet 1944.

À l’ouest de Cherbourg se situe la presqu’îlede La Hague. Un nom souvent associé à sonusine de recyclage de combustibles dont les re-tombées économiques ont été très profitablespour toute la région.

En dépit de cette présence, La Ha-gue et ses environs sont une deszones les plus paisibles, lesplus saines, les plus naturequ’il nous ait été donné deparcourir en France.

Hague vient d’un mot vi-king qui signifie enclos.Mais, ainsi que le fait remar-quer l’écrivain Didier Decoin,visiblement séduit, La Hague esttout sauf un lieu fermé.

Bordé par les rivages de la Manche et ses cou-rants – le Gulf Stream mais aussi le Raz-Blan-chard –, ce pays, petit par la taille mais d’unegrande intensité, révèle à toute heure du jour sescouleurs et ses contrastes.

Sauvage et préservée, La Hague offre des pay-sages côtiers d’une grande beauté.

La randonnée est une des principales activités

auxquelles le visiteur peut s’adonner. Le sentierdes Douaniers s’y prête à merveille tout au longde ses 80 kilomètres qui bordent le littoral, ré-servant aux amateurs d’air iodé des points devue exceptionnels.

À L’ÉPOQUE DES ROIS DE FRANCE, les habitants selivraient à la contrebande avec les îles Anglo-Normandes toutes proches, jouant à cache-ca-che avec les douaniers qui guettaient leurs bar-ques depuis la falaise.

C’est Napoléon qui a renforcé ce dispositifpour exercer le blocus continental à l’égard del’Angleterre.

Aujourd’hui, il n’y a plus ni douaniers ni con-trebandiers mais seulement de magnifiqueslieux de promenade bien balisés, accessibles à(presque) tout âge.

Un autre moyen très agréable de décou-vrir la mer est de parcourir la Route desCaps à vélo ou en voiture, en longeantles plages de sable entrecoupées de pe-tites anses et de falaises de granit où leseul bruit perceptible à la ronde est lesouffle du vent du large.Le plus célèbre des caps de La Hague est

le nez de Jobourg, une des plus hautes falai-ses d’Europe à 126 mètres d’altitude, offrant

un point de vue unique sur les îles Anglo-Nor-mandes.

GDM

EN SAVOIR PLUS

41 circuits de randonnée sont téléchargeables gratui-tement sur le site entièrement dédié aux randonnées :www.lahague-rando.fr

: Aussi pittoresque queminuscule, Port Racine illustre tout le charme de la côte manchoise.

© OTH-B.ALMODOVAR

Sauvageet préservée,La Hagueprésente despaysages côtiersde toute beauté

C’EST ICI QUE PRÉVERT VENAIT SE RESSOURCER8 Le grand poète parisien avait acheté une petite maison dans le Cotentin où il a fini ses jours et où il est enterré

A Souvent associé aux pavés etaux bistrots parisiens, c’estpourtant dans ce coin perdu deNormandie que Jacques Prévert

venait chercher le calme.Le scénariste de Quai des bru-

mes avait découvert le cap de LaHague dès les années 30 et, à lafin de sa vie, il a acheté une pe-tite maison à Omonville-la-Pe-tite, où il est décédé le jour dePâques 1977.

C’est son vieux complice, ledécorateur Alexandre Trauner,enterré à ses côtés, qui lui avaitaménagé son dernier refuge.

AUJOURD’HUI, on visite la mai-son du Val pour voir l’endroit oùl’artiste a vécu tout en décou-vrant unmusée qui présente sesœuvres.

À quelque distance de là, dansle bourg de Saint-Germain-des-Vaux, se trouve le Jardin en hom-mage à Jacques Prévert, né àl’initiative de Gérard Fusbertiqui tout jeune a côtoyé le poète.

En 1981, il a créé ce jardin re-marquable, décoré avec des ar-bres et des plantes offerts par lesamis du disparu. Parmi eux, degrands artistes comme YvesMontand, Mouloudji ou Juliette

Gréco et d’autres moins connus.Pour compléter l’itinéraire,

un crochet s’impose par Port Ra-cine, le plus petit port de France,où le poète aimait déambulerbien que n’ayant pas le piedma-rin.

C’est François-Médard Racine,corsaire sous Napoléon, qui adonné son nom à l’endroit.

Au large, par beau temps, ondistingue les îles de Jersey, Guer-nesey, Aurigny, Sercq et Herm.Des navettes maritimes les re-lient en été depuis le port deDiélette.

Surplombant Port Racine,l’hôtel de charme l’Erguillièreaccueille les promeneurs autourd’une tasse de chocolat sur unesuperbe terrasse avec vue impre-nable vers le large.

GDM

EN SAVOIR PLUS

La Maison de PrévertHameau Le Val33 (0) 2 33 52 72 38www.patrimoine.manche.fr

K Atout France Agence dedéveloppement touristiquede la France : www.ren-dezvousenfrance.comK Manche Tourisme Contactpresse : www.manchetouris-me.comK Presqu’île de La Hague :www.lahague-tourisme.comK Sur les liaisons Bruxelles-Paris avec Thalys : www.tha-lys.comK Sur les voyages en train enFrance : www.voyages-sncf.comK Château de Nacquevillewww.nacqueville.com

www.lafossardiere.frK Jardin botanique du châ-teau de Vauville

33 (0) 2.33.10.00.00www.jardin-vauville.frK Hôtel de la Fossardière50440 Omonville-la-Petite 33(0) 2 33 52 19 83K Hôtel Bel Air*** à Flaman-ville. Dans cette demeure tra-ditionnelle du Cotentin, jar-din fleuri, chambres douillet-tes, et délicieuses confituresmaison vous y attendent.www.hotelbelair-norman-die.com

Adresses utiles

La ManchePAS GÉRY DE MAET

Parcs et jardinsD’EXCEPTION8 C’est peu dire que, dans le Cotentin, on a la main verte. La météo n’y est sans doute pas étrangère

A C’est entendu, dans le Coten-tin, et dans les environs de La Ha-gue en particulier, il pleut, ilvente, mais quels beaux jardins !

La douceur du climat due à laprésence au large du GulfStream permet ici de faire pous-ser à peu près

toutes les plantes endémiquesd’Europe occidentale auxquelless’ajoutent les plantes exotiquesque des marins, explorateurs etbotanistes ont rapportées deleurs voyages lointains.

Infiniment sauvage, La Haguea su se laisser dompter par lamain de l’homme, qui en afait un écrin de verdure, com-posé de vastes parcs botani-ques et de délicieux jardinsprivatifs.

Le jardin botanique duchâteau de Vauville en estune belle illustration. Crééen 1947 et exploitéaujourd’hui par GuillaumePellerin et sa femme Cléo-phée de Turckheim, la sœurde Charlotte, l’actrice, cejardin situé en bord de mers’étend sur quatre hectareset abrite plus de 1.200 espè-ces de l’hémisphère aus-tral, plongeant le châteaudans une ambiance sub-

tropicale tout à fait surprenante,notamment à travers une su-perbe palmeraie. Il est classé jar-din remarquable depuis 2004.

UN PEU PLUS à l’est, non loin deCherbourg, on recommanderaune visite au parc du château deNacqueville. Le château fut oc-cupé pendant la guerre par l’ar-mée allemande puis par l’état-major américain. Il faudra dixans au propriétaire légitimepour effacer les traces de cettepériode sombre : restaurationcomplète du château, remise enétat du parc et des bois, réfectiondes fermes. Le parc et le châteaufurent ouverts au public en 1962.

Désormais, Nacqueville ac-cueille de nombreux visiteurs.Conçu par un paysagiste anglaisqui exploita habilement les eauxvives qui descendaient de troisvallons vers le château, le parcabrite de grands séquoias, descèdres bleus, des azalées et desrhododendrons. La beauté om-niprésente témoigne à la fois dela perfection du parc et del’amour de la nature de ceux quiont su la créer.

Au rendez-vousDES GOURMANDS8 Depuis plus de cent ans,la Maison du Biscuit représenteune étape incontournable

A “Bonjour messieurs-dames, goûtez un petitgâteau en entrant !”

C’est en ces termes assez engageantsque l’on vous accueille quand vous péné-trez dans la Maison du Biscuit, à Sortos-ville-en-Beaumont, une entité située unpeu en dessous de La Hague.

Cela fait cinq générations que la familleBurnouf se transmet le savoir-faire du bis-cuit artisanal, pur beurre comme il sedoit…

Jamais plus sans doute après cette étapevous ne dégusterez de la même façon unbiscuit acheté en grande surface.

En dehors du magasin, une rue aux faça-des en trompe-l’œil, époque 1900, renoueavec le charme des boutiques d’antan.

À L’INTÉRIEUR de la Maison du Biscuit, ledécor vous replonge également dans unautre temps. Dans ces espaces dédiés à lagourmandise, agrémentés d’un coin salonde thé, les produits régionaux et du terroirfrançais sont rois. Sucrés ou salés, chacuny trouvera son bonheur.

Et si tout cela vous a donné soif, nousvous recommandons un passage à la Ci-drerie-Distillerie Théo Capelle.

Ouverte en 1981, elle est désormais ex-ploitée par le fils Ludovic. La famille a parailleurs des racines dans les Flandres.

La visite débute par la diffusion d’unfilm évoquant les différentes étapes du tra-vail autour de la pomme. Elle se poursuitpar la découverte des installations, pres-soir, cuverie et cave de vieillissement.

La boutique offre une large gamme deproduits classiques (cidre, calvados, pom-meau) ou artisanaux (Cotentinoix, Mé-

li’Pom), ainsi que des griottes, des confitu-res maison et bien d’autres (bonnes) cho-ses encore.

GDM

EN SAVOIR PLUS

La Maison du BiscuitOuvert 7 jours sur 7 de 8 h 30 à 19 h. Ferméen janvier. www.maisondubiscuit.frLa Cidrerie Théo CapelleOuvert du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 etde 14 h à 19 h.www.theo-capelle.com

: En dépit des apparences, ces mignonnes façades en trompe-l’œilne recouvrent qu’un seul magasin mais quelle adresse ! © MAISON DU BISCUIT

La maison où le poète Jacques Prévert a terminé ses jours en 1977 à Omonville-la-Petite. © CG50

Page 7: Dh 20140512 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

07ESCAPADE

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 12 MAI 2014 I www.dhPbe

Promenons-nous DANS LA MANCHE

K Atout France Agence dedéveloppement touristiquede la France : www.ren-dezvousenfrance.comK Manche Tourisme Contactpresse : www.manchetouris-me.comK Presqu’île de La Hague :www.lahague-tourisme.comK Sur les liaisons Bruxelles-Paris avec Thalys : www.tha-lys.comK Sur les voyages en train enFrance : www.voyages-sncf.comK Château de Nacquevillewww.nacqueville.com

www.lafossardiere.frK Jardin botanique du châ-teau de Vauville

33 (0) 2.33.10.00.00www.jardin-vauville.frK Hôtel de la Fossardière50440 Omonville-la-Petite 33(0) 2 33 52 19 83K Hôtel Bel Air*** à Flaman-ville. Dans cette demeure tra-ditionnelle du Cotentin, jar-din fleuri, chambres douillet-tes, et délicieuses confituresmaison vous y attendent.www.hotelbelair-norman-die.com

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A C’est entendu, dans le Coten-tin, et dans les environs de La Ha-gue en particulier, il pleut, ilvente, mais quels beaux jardins !

La douceur du climat due à laprésence au large du GulfStream permet ici de faire pous-ser à peu près

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Le jardin botanique duchâteau de Vauville en estune belle illustration. Crééen 1947 et exploitéaujourd’hui par GuillaumePellerin et sa femme Cléo-phée de Turckheim, la sœurde Charlotte, l’actrice, cejardin situé en bord de mers’étend sur quatre hectareset abrite plus de 1.200 espè-ces de l’hémisphère aus-tral, plongeant le châteaudans une ambiance sub-

tropicale tout à fait surprenante,notamment à travers une su-perbe palmeraie. Il est classé jar-din remarquable depuis 2004.

UN PEU PLUS à l’est, non loin deCherbourg, on recommanderaune visite au parc du château deNacqueville. Le château fut oc-cupé pendant la guerre par l’ar-mée allemande puis par l’état-major américain. Il faudra dixans au propriétaire légitimepour effacer les traces de cettepériode sombre : restaurationcomplète du château, remise enétat du parc et des bois, réfectiondes fermes. Le parc et le châteaufurent ouverts au public en 1962.

Désormais, Nacqueville ac-cueille de nombreux visiteurs.Conçu par un paysagiste anglaisqui exploita habilement les eauxvives qui descendaient de troisvallons vers le château, le parcabrite de grands séquoias, descèdres bleus, des azalées et desrhododendrons. La beauté om-niprésente témoigne à la fois dela perfection du parc et del’amour de la nature de ceux quiont su la créer.

Au rendez-vousDES GOURMANDS8 Depuis plus de cent ans,la Maison du Biscuit représenteune étape incontournable

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Ouverte en 1981, elle est désormais ex-ploitée par le fils Ludovic. La famille a parailleurs des racines dans les Flandres.

La visite débute par la diffusion d’unfilm évoquant les différentes étapes du tra-vail autour de la pomme. Elle se poursuitpar la découverte des installations, pres-soir, cuverie et cave de vieillissement.

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La Maison du BiscuitOuvert 7 jours sur 7 de 8 h 30 à 19 h. Ferméen janvier. www.maisondubiscuit.frLa Cidrerie Théo CapelleOuvert du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 etde 14 h à 19 h.www.theo-capelle.com

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08 CONSO 09CONSO

www.dhPbe I LUNDI 12 MAI 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 12 MAI 2014 I www.dhPbe

GastronomiePAR PATRICK DATH-DELCAMBE

Comment marierBIÈRES ET FROMAGES

8 Le jumelage bière et fromage ne date pasd’hier à Chimay. Un nouveau livre va vous

donner encore plus d’idées

A Associer bière et fromage estdésormais très tendance. Chi-may ne déroge pas à la règle,mais se défend de succomber àà une mode.

“Nous ne suivons pas une ten-dance”, nuance ainsi JérômeGoffinet, porte-parole des bièresde Chimay. Nous avons lancé lapremière bière trappiste en 1862 etle premier fromage en 1876.”Il n’en reste pasmoins que ce ju-melage bière/fromage est désor-mais mis particulièrement à

l’honneur du côtéde Chimay.

Deux nouveaux fromages ontd’ailleurs été lancés en 2013, leDoré et le fromage à la ChimayBleue, chacun plus particulière-ment destiné à accompagner labière trappiste du même nom.

CES DEUX INNOVATIONS ontd’ailleurs permis à la fromage-rie de réaliser une excellente an-née 2013, sur le plan de la pro-duction. Les ventes ont crû de 7à 8 %, pour atteindre environ1.100 tonnes. “Ce sont bien cesdeux nouveautés qui ont permisd’augmenter notre chiffre d’af-

faires”, souligne Wim Verschue-ren, directeur marketing.

La Dorée n’est d’ailleurs pascommercialisée seule. Si vous latrouvez dans la distribution,c’est accompagnée d’un mor-ceau de Doré. Dans l’horeca, lesdeux font également la paire. Dequoi amener le grand public àopter plus facilement pour le ju-melage de ces deux produits.“Nous voulions avoir un fromagese mariant excessivement bien

avec la bière”,

note JérômeGoffinet.

Le fromage à la Chimay Bleuedoit idéalement accompagnerla Chimay Bleue qui, à elle seule,représente la moitié des ventesdes bières trappistes brassées àl’abbaye de Scourmont.

TOUS CES FROMAGES, aime àrappeler Wim Verschueren, semangent avec la croûte. Pourune bonne et simple raison :c’est la croûte qui a été lavée à labière, et c’est donc là que l’on re-

trouve toute la richesse dufromage à la bière.Ce n’est pas toujours facile

d’en convaincre un consom-mateur trop souvent habitué àcouper la croûte d’une tranchede gouda, par exemple.Afin de donner quelques

bonnes petites idées aux con-

sommateurs et amateurs de biè-res et/ou de fromages de Chi-may, un nouveau livre sera dis-ponible dans les prochainsjours en librairie.

En soi, ce n’est pas tout à faitneuf : Chimay a déjà publié deslivres de recettes à réaliser avecl’une des bières trappistes.

Le nouvel ouvrage Chimay, pè-res trappistes, histoire, produits,recettes, aux éditions Lannoo, estplus riche. Des recettes, il y en a,bien entendu. Il y a plus. “Nousavons également voulu raconterl’histoire des bières et des froma-ges”, explique Jérôme Goffinet.

Une histoire qui remonte au14 juin 1850 quand dix-sept moi-nes venus de l’abbaye de Wes-tvleteren se sont installés àScourmont, anciennementMont du Secours.

La première bière sera propo-sée dès 1862. Si le rouge a étéchoisi, ce n’est pas par hasard :c’est la couleur d’origine de Chi-may.

LE LIVRE vous donnera aussi pasmal d’idées de recettes : celava des sauces (une béar-naise à la Chimay Triple,une sauce au poivre ouaux champignons à la Chi-may Bleue) à quelques re-cettes bien appétissantes

et qui ne semblent pas tropcompliquées à réaliser,

comme cette salade de scampisqui intègre Chimay Triple (lablanche) et du fromage à laBleue.

“La gamme de bières et de fro-mages de l’abbaye de Chimay estidéale pour la combinaison culi-naire car elle offre des profils decaractère et de saveurs : un don duciel offert au gastronome”, souli-gne à cet égard Stefaan Dae-ninck, principal animateur duCulinair Ateljee, un bureau dedéveloppement novateur engastronomie, qui a justementconcocté la partie recettes.

Stefaan Daeninck proposeégalement des idées de foodpai-ring avec le fromage à la ChimayBleue ou encore quelques idéesde plats pouvant accompagnerla Triple, comme la vianderouge, le gibier ou encore le fro-mage.

Un livre qui, pour Jérôme Gof-finet, doit “donner envie de dé-couvrir un peu plus nos produits”.

“Lagamme debières et de

fromages est undon du ciel”

: Les fromages et bières de Chimay peuvent se retrouver avec bonheur dans de nombreuses recettes. © BIÈRES DE CHIMAY

HUAWEI ASCEND P7:et si c’était lui, le patron?8 La (jolie) tronche d’un iPhone, le dos d’un Sony Xperia

Z2, un hardware loin d’être ridicule face au Galaxy S5et une caméra reine des selfies, pour 399 €. Banco ?

A On n’a pas fini de l’écrire : acheter chi-nois, aujourd’hui, ne sonne plus du toutpareil. Celui qui porte le mieux cette as-sertion ? Huawei. Sans faire injure aux Le-novo, ZTE, Xiaomi et Coolpad, pourl’heure, dans le très fleuri jardin dessmartphones, c’est lui qui plante les grai-nes les plus fertiles.

La preuve : selon le tout chaud rankingdu cabinet IDC, il a encore consolidé saplace de n°3 mondial du smartphonedans le monde (4,9 % des smartphonesvendus au premier trimestre 2014 étaientétiquetés Huawei). Loin derrière l’inac-cessible duo Samsung (30,9 %) – Apple(15,5 %), mais troisième quand même.

QUID EN BELGIQUE ? Pareil ! L’exotisme dunom Huawei a vécu pour au moins120.000 Belges, qui ont acheté duHuaweien 2013. Alors que la marque n’est pré-sente chez nous que depuis un an etdemi, elle s’est donc forgé, ici aussi, samédaille de bronze assez rapidement.

Cette conquête de l’Occident se maté-rialise parfaitement par le nouveau fleu-ron de la marque, dévoilé, et cela n’a riend’un hasard, à Paris enmilieu de semainedernière. L’Ascend P7, successeur du P6écoulé à 4 millions d’exemplaires, n’estrien demoins que “le smartphone parfait”,

selon Shao Yang, vice-président marke-ting. C’est de bonne guerre, mais il n’y apas que du bluff dans l’affirmation : c’est,frontalement, aux cadors d’Apple et Sam-sung (iPhone 5S et Galaxy S5) que l’As-cend P7 vient se frotter. Avec un prix plusde 30 % moins élevé…

3 FOIS FASHIONK Fashion, déjà, sur lelook. C’est ostentatoire : leP7 se positionne commeun iPhone-like. Il en a le ra-mage, avec son aspect de-sign, sobre et classieuxprotégé par deux verresCorning Gorilla 3, tant àl’avant qu’à l’arrière. Latronche d’un iPhone avecle dos d’un Sony Xperia Z.Il est fin, aussi : seulement0,65 mm d’épaisseur.

La bonne nouvelle, c’estque le plumage suit : ladalle embarquée est unécran de 5 pouces Full HDqui délivre une densité depixels de 441 ppi, ce quiest bien plus élevé quel’écran 4 pouces del’iPhone 5S (326 ppi) et su-périeur également au su-

blime écran AMOLED 5,1 pouces du Ga-laxy S5 (432 ppi). L’ensemble est mû, enrevanche, par un processeur un peu endeça si l’on se cale sur les benchmarks : ils’agit d’une puce Hisilicon Kirin 910T,composée de quatre cœurs cadencés à 1,8GHz. 2 Go de RAM et 16 Go de mémoire(extensibles) accompagnent le tout, ainsiqu’une batterie de 2500 mAh.

C’est, cela dit, largement suffisantpour faire tourner Android KitKat (4.4.2),

dont la version originelle est méconnais-sable, puisque Huawei applique une sur-couche maison abonnée au flat designqui fait ressembler, plus que jamais, leterminal à un iPhone sous iOS 7.K Fashion, ensuite, sur le plan de laphoto. À l’arrière, Huawei a monté uncapteur 13 Mégapixels de chez Sony, quel’entreprise chinoise vend comme lemeilleur du moment. Mais c’est surtoutsur la caméra frontale qu’Huawei veutfaire la différence, avec un capteur de 8Mégapixels pensé pour les selfies, maisaussi les groufies, terme qu’Huawei a étéjusqu’à déposer et qui garantit une prisede vue optimale de celui qui réalisel’autoportrait, mais aussi de ses prochesautour de lui (notamment avec un ba-layage panoramique).

Précisons enfin que le smartphonepeut accueillir deux cartes SIM sans bron-cher, avec une particularité : le slot carteSD est le même que la carte SIM.

Fashion, enfin, parce que c’est un mo-bile pensé “pour les gros utilisateurs de4G”. L’expertise réseau d’Huawei se maté-rialise ici par une optimisation de l’an-tenne, travaillée en direct avec les opéra-teurs, qui lui garantirait, dixit Huwaei,une accroche réseau supérieure à n’im-porte quel flagship concurrent.K Enfin, s’il fait l’impasse sur les (fashion,toujours) fonctions de déverrouillage parlecture d’empreinte digitale et l’étan-chéité, le P7 est toutefois certifié splash-proof. Il craint donc l’immersion, maispas les éclaboussures.

SON PLUS GROS AUTOUT ? SON PRIXNéanmoins, le plus gros avantage de cetéléphone, c’est son prix : un look et unhardware comparable aux meilleurs dumoment(5S, S5, HTC OneM8, Sony XperiaZ2), qui le toisent du haut de leurs 649ou 699 €. Sauf que l’Ascend P7 se vendraà 449 € en Europe et à 399 € en Belgi-que ! À ce prix-là…

A. Ca.

C’EST TOUT CHAUD

Console de dernière génération ou PC ? La questiontaraude les gamers depuis des lustres, et la réponse toutefaite n’est pas pour demain. Ce qui ne veut pas dire queles compromis n’existent pas. Voyez chez Alienware,marque dont la réputation n’est plus à faire en matière deconfigs très musclées de PC (portables, surtout) orientéjeux. Elle a mis depuis peu sur le marché un PC fixe au

format compact, aux dimensions à peine plus grandesque la Xbox 360 (première version). Toujours superbe-ment fini, le boîtier du X51, livrémonté et complet, se loge toutaussi facilement près d’unbureau que dans le meu-ble télé du salon. Embar-quant Windows 8.1, 256Go en SSD et 1 To dedisque dur, dans saversion la plus musclée, ilabrite également un

processeur Intel Core i7 génération Haswell, 8 Go de RAMen DDR3 et un chip graphique largement suffisant : la

GTX 760 Ti et ses 2 Go en DDR5 ! Pour cetteversion premium, il faudra débourser1.200€, mais l’Alienware X51 se dénichedès 700 €, moyennant quelques compro-mis… De quoi voir les yeux du petit aliens’allumer sur une bécane tout à fait satisfai-sante pour les gamers et amateurs decontenus multimédias.

Alienware X51, à partir de 699 €(www.alienware.be/fr)

Le PC gamer qui a lataille d’une console

: Toute ressemblance de l’Ascend P7 (399 €) avec un produit (pommé) existant (ne) serait (pas) totalement fortuite... © HUAWEI

Big businessPAR ALEXIS CARANTONIS

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LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 12 MAI 2014 I www.dhPbe

HUAWEI ASCEND P7:et si c’était lui, le patron?8 La (jolie) tronche d’un iPhone, le dos d’un Sony Xperia

Z2, un hardware loin d’être ridicule face au Galaxy S5et une caméra reine des selfies, pour 399 €. Banco ?

A On n’a pas fini de l’écrire : acheter chi-nois, aujourd’hui, ne sonne plus du toutpareil. Celui qui porte le mieux cette as-sertion ? Huawei. Sans faire injure aux Le-novo, ZTE, Xiaomi et Coolpad, pourl’heure, dans le très fleuri jardin dessmartphones, c’est lui qui plante les grai-nes les plus fertiles.

La preuve : selon le tout chaud rankingdu cabinet IDC, il a encore consolidé saplace de n°3 mondial du smartphonedans le monde (4,9 % des smartphonesvendus au premier trimestre 2014 étaientétiquetés Huawei). Loin derrière l’inac-cessible duo Samsung (30,9 %) – Apple(15,5 %), mais troisième quand même.

QUID EN BELGIQUE ? Pareil ! L’exotisme dunom Huawei a vécu pour au moins120.000 Belges, qui ont acheté duHuaweien 2013. Alors que la marque n’est pré-sente chez nous que depuis un an etdemi, elle s’est donc forgé, ici aussi, samédaille de bronze assez rapidement.

Cette conquête de l’Occident se maté-rialise parfaitement par le nouveau fleu-ron de la marque, dévoilé, et cela n’a riend’un hasard, à Paris enmilieu de semainedernière. L’Ascend P7, successeur du P6écoulé à 4 millions d’exemplaires, n’estrien demoins que “le smartphone parfait”,

selon Shao Yang, vice-président marke-ting. C’est de bonne guerre, mais il n’y apas que du bluff dans l’affirmation : c’est,frontalement, aux cadors d’Apple et Sam-sung (iPhone 5S et Galaxy S5) que l’As-cend P7 vient se frotter. Avec un prix plusde 30 % moins élevé…

3 FOIS FASHIONK Fashion, déjà, sur lelook. C’est ostentatoire : leP7 se positionne commeun iPhone-like. Il en a le ra-mage, avec son aspect de-sign, sobre et classieuxprotégé par deux verresCorning Gorilla 3, tant àl’avant qu’à l’arrière. Latronche d’un iPhone avecle dos d’un Sony Xperia Z.Il est fin, aussi : seulement0,65 mm d’épaisseur.

La bonne nouvelle, c’estque le plumage suit : ladalle embarquée est unécran de 5 pouces Full HDqui délivre une densité depixels de 441 ppi, ce quiest bien plus élevé quel’écran 4 pouces del’iPhone 5S (326 ppi) et su-périeur également au su-

blime écran AMOLED 5,1 pouces du Ga-laxy S5 (432 ppi). L’ensemble est mû, enrevanche, par un processeur un peu endeça si l’on se cale sur les benchmarks : ils’agit d’une puce Hisilicon Kirin 910T,composée de quatre cœurs cadencés à 1,8GHz. 2 Go de RAM et 16 Go de mémoire(extensibles) accompagnent le tout, ainsiqu’une batterie de 2500 mAh.

C’est, cela dit, largement suffisantpour faire tourner Android KitKat (4.4.2),

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Précisons enfin que le smartphonepeut accueillir deux cartes SIM sans bron-cher, avec une particularité : le slot carteSD est le même que la carte SIM.

Fashion, enfin, parce que c’est un mo-bile pensé “pour les gros utilisateurs de4G”. L’expertise réseau d’Huawei se maté-rialise ici par une optimisation de l’an-tenne, travaillée en direct avec les opéra-teurs, qui lui garantirait, dixit Huwaei,une accroche réseau supérieure à n’im-porte quel flagship concurrent.K Enfin, s’il fait l’impasse sur les (fashion,toujours) fonctions de déverrouillage parlecture d’empreinte digitale et l’étan-chéité, le P7 est toutefois certifié splash-proof. Il craint donc l’immersion, maispas les éclaboussures.

SON PLUS GROS AUTOUT ? SON PRIXNéanmoins, le plus gros avantage de cetéléphone, c’est son prix : un look et unhardware comparable aux meilleurs dumoment(5S, S5, HTC OneM8, Sony XperiaZ2), qui le toisent du haut de leurs 649ou 699 €. Sauf que l’Ascend P7 se vendraà 449 € en Europe et à 399 € en Belgi-que ! À ce prix-là…

A. Ca.

C’EST TOUT CHAUD

Console de dernière génération ou PC ? La questiontaraude les gamers depuis des lustres, et la réponse toutefaite n’est pas pour demain. Ce qui ne veut pas dire queles compromis n’existent pas. Voyez chez Alienware,marque dont la réputation n’est plus à faire en matière deconfigs très musclées de PC (portables, surtout) orientéjeux. Elle a mis depuis peu sur le marché un PC fixe au

format compact, aux dimensions à peine plus grandesque la Xbox 360 (première version). Toujours superbe-ment fini, le boîtier du X51, livrémonté et complet, se loge toutaussi facilement près d’unbureau que dans le meu-ble télé du salon. Embar-quant Windows 8.1, 256Go en SSD et 1 To dedisque dur, dans saversion la plus musclée, ilabrite également un

processeur Intel Core i7 génération Haswell, 8 Go de RAMen DDR3 et un chip graphique largement suffisant : la

GTX 760 Ti et ses 2 Go en DDR5 ! Pour cetteversion premium, il faudra débourser1.200€, mais l’Alienware X51 se dénichedès 700 €, moyennant quelques compro-mis… De quoi voir les yeux du petit aliens’allumer sur une bécane tout à fait satisfai-sante pour les gamers et amateurs decontenus multimédias.

Alienware X51, à partir de 699 €(www.alienware.be/fr)

Le PC gamer qui a lataille d’une console

: Toute ressemblance de l’Ascend P7 (399 €) avec un produit (pommé) existant (ne) serait (pas) totalement fortuite... © HUAWEI

Big businessPAR ALEXIS CARANTONIS

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10 RECETTES

www.dhPbe I LUNDI 12 MAI 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

INGRÉDIENTS

K 250 g de blancs d’œufsK 175 g de sucre semouleK 180 g de crème pâtissièreK 1 fruit de la passion

PRÉPARATION

K Monter les blancs en neige en ajoutant le sucre en une foisaux 2/3.K Fouetter la crème pâtissière avec le jus du fruit et la moitiédes pépins.K Incorporer les blancs avec une spatule à la crème pâtissière.K Beurrer un moule à soufflé et sucrer celui-ci, enlever l’excé-dent de sucre.K Mettre l’appareil environ 1 cm au-dessus du bord.K Décoller l’appareil des bords supérieurs du moule avec unepointe de couteau.K Préchauffer le four à 180°C, insérer le moule et ne plusouvrir le four pendant 9 min.K Saupoudrer de sucre glace.K Servir immédiatement sans donner de chocs au soufflé.

DESSERT

Soufflé aux fruits de la passion

PLAT

Filet de bœuf à laficelle dans un dashide Kombu royale

INGRÉDIENTS

K 4 morceaux de filet de bœufKombu royaleK 10 g de boniteK 2 schii-takéK 1 l d’eau minéraleK 25 g de gingembre fraisK 1 bâton de citronnelle

GARNITURE DE LÉGUMES ÀPOCHER (CAROTTE, NAVET,POIREAUX,…)

K 2 cébettes (petit oignon fane)K 2 cornichonsK 20 g d’oignons blancs au vi-naigreK 20 g de moutarde fineK 20 g de moutarde à l’ancien-neK Piment d’espeletteK Ciboulette ciselée

PRÉPARATION

K Mouiller 150 g de Kombu

royale avec l’eau minérale,ajouter le gingembre, la citron-nelle et les schii-také.K Chauffer à 65°C, laisser infu-ser 1 h.K Passer le jus.K Ajouter la bonite, chauffer à85°C pendant 15 min.K Dans un mortier, incorporeraux moutardes le piment, lesoignons blancs et les corni-chons.K Travailler pour obtenir unepâte lisse.K Cuire le bœuf suspendu dansla moitié du dashi frémissant(pdt 5 min pour roser).K Servir dans une assiette creu-se avec les légumes, la moutar-de et le bœuf.K Ajouter de la ciboulette etdes oignons fane émincés endécoration.K Verser le dashi chaud dansl’assiette.

CADRE

K Hôtel restaurant étoilé situé au cœur des Arden-nes, le Moulin Hideux fait partie des Relais et Châ-teaux depuis 57 ans déjà. De génération en géné-ration, l’enseigne perpétue la tradition qui lui apermis de s’ériger dans la cour des meilleures ta-bles de Belgique. Julien Lahire est aujourd’hui à latête de cette maison qui a pour mission de mettreen avant les produits du terroir via une cuisine oùtechnique et respect des traditions sont les filsconducteurs. Outre la table, un vrai régal, c’est unvéritable havre de paix qui s’offre à vous dans unerégion où les balades (avant d’être gourmandes)s’effectuent dans un écrin de verdure. On aime ypasser plus que le temps partagé autour d’une ta-ble d’exception, en prolongeant le plaisir par unenuit dans l’une des chambres raffinées duMoulin.C’est sûr, il n’en a de hideux que le nom…

INFORMATIONS

K Auberge du Moulin Hideux, à 6831 Noirefontai-ne (Bouillon)K Tél. : 061/46.70.15K Fax : 061/46.72.81K Mail : [email protected]

MO

ULI

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IDEU

X.B

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Avec Julien Lahire du “Moulin Hideux”

ON N’VA PAS S’PRIVER, À 11 H, SUR

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12 BD

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SPIROU - LA FEMME-LÉOPARD SCHWARTZ & YANN © DUPUIS 2014

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13JEUX

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 12 MAI 2014 I www.dhPbe

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14 COURRIER

www.dhPbe I LUNDI 12 MAI 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

NÉCROLOGIE

Comment faire paraître un avis nécrologique?L Le plus simple est de vous adresser à un entrepreneur de

pompes funèbres, il connaît la procédure à suivre et les tarifs, ilpeut vous proposer des modèles de textes et vous assister envous conseillant et en agissant concrètement.

L Adressez-vous directement au journal : ) 02/211 31 88š [email protected]

COURRIER DES LECTEURS

K “L’on tombedans l’extrême”ÉCOLE SAINT-MICHEL “Autre-fois, on n’avait pas connaissance deces dérapages, fautes de jeunesse.Aujourd’hui, tout se sait. C’est latransparence et l’on tombe dansl’extrême. Dans cette malheureusepartouze entre jeunes qui décou-vrent leur corps, il n’y a point defautes très graves. La réputation deSaint-Michel en prend un coup,c’est certain. Hypocrisie, en quelquesorte. Les journalistes sont en pre-mière ligne, quoique prudentissi-mes. Il semblerait que le fils d’unministre soit expulsé de l’école trèscatholique. Certains journaux don-nent des noms, d’autres respectentla vie privée. La déontologie doitêtre respectée. Finalement, s’il y ades fuites, il faudrait punir sévère-ment l’auteur de ces confidences etattaquer le journal qui s’est permisde donner le nom d’un coupable.Manipulations politiques ? Maisoui. Il n’y a pas crime, même si cesjeunes ont expérimenté leurs pre-mières expériences. On se seraitbien passé de ce pseudo-scandalesans doute orchestré par des jour-naleux à l’affût dumoindre dérapa-ge. Cela dit, je pense que les jeunesdoivent attendre avant de prendredu plaisir sexuel. Les joies du sexene sont pas affaire d’adolescents.”

Jean-Pierre B., de Jambes

K “Aucun problèmecrédible”MR “Je constate amèrement quele MR a des fils et filles, femmes en-fants à papa, politiquement par-lant. Ils ont tous des postes impor-tants où ils ont leurs passe-droits.Charles Michel n’arrête pas de par-ler de réforme fiscale, et je constatequ’il a changé huit fois le texte dedépart. Il était à vingt milliardsd’euros au début. Maintenant, il està dix milliards environ. De deuxchoses l’une, il est incompétent etne sait pas compter ou il n’a pas lanotion réelle de l’argent, ce qui estnormal quand on est riche. Son pè-re, c’est Louis Michel, un vieux dino-saure de la politique qui s’est enri-chi d’unemanière scandaleuse etqui continue à s’enrichir sur notrecompte. Qu’on leur remette leurC4. Ils verront ce que c’est la vraievie de la majorité des gens qui cher-chent du boulot mais qui n’en trou-vent pas parce qu’il n’y a pas dejobs ou alors des jobs sous-payés,mi-temps… Je constate que le MR,un parti qui ne joue que sur les ef-fets d’annonce et le bling-bling ca-pitaliste, n’a aucun programmecrédible. Si, pour les 80.000 richesde Belgique qui possèdent 50 % desrichesses dans notre pays, ils ont unprogramme sournois, on n’y touchepas. Si on les touche, ils s’en vontautre part. C’est du chantage fi-nancier et cela la droite ne le dé-nonce jamais.”

William G., par courriel

K “J’ai opté pourmes règlements defactures, cette facilité”INTERNET “Comme beaucoup,

j’ai opté pour mes règlements defactures, la facilité d’Internet. Pasde déplacement à la banque et lapossibilité de faire confiance àmabanque. Cela sur demande, réduc-tion à la clef, de la part demes cré-diteurs en tout genre; téléphonie,énergie, journaux. Bref, tous cesgens qui vivent de nos besoins es-sentiels ou supposés tels. Mais il y aun problème. Que se passe-t-il lors-que ces firmes oublient (volontai-rement ?) d’envoyer la facture ets’octroient de très chers frais derappel tellement rentables ? Quellepreuve avez-vous ? Aucune. Je viensde vivre l’expérience avec Luminus.Une maison inoccupée, quelquesmois de factures non envoyées etaucun rappel sous une certainevaleur,me dit une charmante da-me. Dans ce cas, ce n’était que troisfactures de dix euros, sans consé-quence pour l’équilibre d’un bud-get. Que se passerait-il si c’était lecas d’une famille vivant sur la cordefinancière ? Cet article uniquementpour faire réfléchir nos politiciens.Comme un e-mail ne coûte rien,pourquoi ne pas imposer à Lumi-nus et autres l’obligation légaled’un rappel gratuit, via Internet,après le dépassement de quinzejours de la date du paiement ? Celaéviterait bien des drames sociauxde six à douzemois plus tard quandon découvre la facture inconnue !”

Jean-Marie C., de Hachy

K “Cette décisiona été annulée pourvice de procédure”FOOTBALL “Le joueur Van Dam-me a écopé d’unmatch de suspen-sion pour son attitude non compa-tible avec son rôle de capitained’équipe. Mais cette décision a étéannulée pour vice de procédure. Ceclub qui n’a aucun respect de l’éthi-que sportive use constamment detoutes ficelles pour arriver à sesfins. Quant au rapport d’arbitrage,il a été rédigé par A. Boucaut etnon pas par S. Delferière, l’arbitredésigné pour officier durant cetterencontre. Est-il acceptable que S.Delferière se doit de rédiger un rap-port pour des faits sanctionnés etdes décisions prises par son rem-plaçant ? Ce qu’on ne révèle pas,c’est le nom du signataire de lafeuille de match. Si c’est A. Bou-caut, qu’en est-il de la validité deladite feuille ? Il faut espérer qu’iln’y a pas des magouilles et tout ce-la me conforte dans l’idée qu’il fautchanger certains points du règle-ment URBSFA et surtout évincertous les décideurs grabataires del’Union belge.”

Alain D., de Ganshoren

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Envoyez votre courrierpare-mail : [email protected] et MMS : 4500

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15ANNONCES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 12 MAI 2014 I www.dhPbe

TÉLÉRENCONTRES

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MASSAGES

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21-107153202-02

21-107406601-01

21-107275901-01

21-106851404-04

21-106208205-05

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RENCONTRESparticuliers

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21-107300306-06

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21-107300501-01

CAPITAUX -ASSURANCES

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LITTORALà louer

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21-106655601-01

21-106652401-01

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16 MOTEURS

www.dhPbe I LUNDI 12 MAI 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

Ces centimètres supplémen-taires ne permettent néanmoinspas à la Classe C de prendre sen-siblement ses distances côté pra-tique. Le volume de coffre qu’ellelibère est strictement identiqueà celui de la BMW Série 3 (480ldans les deux).

Aux places arrière, si on pro-fite dans les deux cas de l’étire-ment sensible de l’empatte-ment, on note une habitabilitééquivalente. Les clients profes-sionnels de Classe E/BMW Série 5contraints par le nouveau modede calcul de l’avantage de toutenature de descendre en gammeseront ravis. Du moins leurs pas-sagers arrière.

EN PARLANT ATN, tant Mercedesque BMW proposent une versiontaillée pour le fleet avec desémissions de CO2 plancher. Ex-trapolées sur les versions die-sel de 163 ch, ces champion-nes au nom à rallonge (Effi-cient Dynamics Editionchez BMW, BlueEfficiencyEdition chez Mercedes) secontentent d’émettre res-pectivement 109 et 106g deCO2/km. Compte tenu desperformances offertes, voilàdes niveaux pour le moinscompétitifs!

C’est d’autant plus appré-ciable qu’à l’usage on arrive àcontenir la consommationréelle à des niveaux bas sansjamais avoir l’impression deconduire une charrette. En

un peu le prix d’accès, c’est uneexcellente nouvelle. D’autantplus que cette boîte maison à 7rapports gagne en souplessed’utilisation grâce aux améliora-tions apportées pour la récenteClasse S. Au final, la boîte auto-matique à 8 vitesses, d’origineZF, proposée en supplément(2.190€) par BMW pour sa 320dse montre tout de même encoremieux calibrée.

À l’instar de son look exté-rieur, la Classe C modernise sen-siblement la présentation de saplanche de bord. À côté, l’habita-cle de la Série 3 paraît nettementplus classique. Par contre, l’ergo-nomie de son info-divertisse-ment s’apprivoise facilement.Mercedes innove en proposantune surface tactile de com-mande qui exigera un petittemps d’adaptation. Mais qui de-vrait plaire aux technophiles.

En route, la BMW 320dsurprend par l’excellent

filtrage de ses suspen-sions. Voilà qui tran-che avec les précé-dentes généra-tions moinsconciliantespour les vertè-bres. Par contre,dès qu’onhausse un peu lerythme, on dé-chante à causedu manque

d’amortissement.Le train avant pompe

et perturbe la préci-sion. Pour endiguer le

phénomène, les conduc-teurs exigeants n’oublieront pasde cocher l’amortissement pi-

BMW 320D EFFICIENT DYNAMICS EDITION

N LES PLUS1 HABITABILITÉ GÉNÉREUSE2 RAPPORT PERFORMANCES/CONSOMMATION ÉPATANT3 FILTRAGE DES SUSPEN-SIONS4 BOÎTE AUTOMATIQUE OPTIONNELLE EXCELLENTE

O LES MOINS1 DYNAMISME EN RETRAIT (SAUF AVEC L’AMORTISSE-MENT PILOTÉ OPTIONNEL)2 FINITION MOYENNE3 MOTEUR UN PEU SONORE EN CHARGE

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 4,624 mLargeur 1,811 mHauteur 1,416 mCoffre 480 lPoids 1.490 kgConsommation moyenne 4,1 lCylindrée 1.995 ccPuissance 163 ch à 4.000 tr/minCouple 380 Nm (1.750-2.750 tr/min)Vitesse max. 230 km/hAccélérations (de 0 à 100) 8,0 sÉmissions CO2 109 g/kmPrix 34.650 €

MERCEDES C220 BLUETEC BLUEEFFICIENCY EDITION

N LES PLUS1 COMPROMIS DYNAMISME/CONFORT DE MARCHE2 LISTE PLÉTHORIQUE D’ÉQUIPEMENTS3 TRAIN AVANT TRAN-CHANT4 PERFORMANCES SOUTE-NUES

O LES MOINS1 MOTEUR DIESEL SONORE EN CHARGE2 ACCÈS AU COFFRE ÉTRI-QUÉ3 DIRECTION PARFOIS SURPRENANTE (TRÈS DI-RECTE)

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 4,686 mLargeur 1,810 mHauteur 1,462 mCoffre 480 lPoids 1.550 kgConsommation moyenne 4,0 lCylindrée 2.143 ccPuissance 163 ch (3.000-4.200 tr/min)Couple 400 Nm (1.400-2.800 tr/min)Vitesse max. 234 km/hAccélérations (de 0 à 100) 8,1 sÉmissions CO2 106 g/kmPrix 40.293 €

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Verdict !Voilà la Classe C bien armée pour

se défendre face aux BMW Série 3 et

autres Audi A4. Sans parler de sa liste

d’équipements ultramoderne et technologi-

que héritée de la récente Classe S. Tout aussi

habitable et pratique à l’usage, la Série 3 perd des

points à cause de son efficacité dynamique en

retrait. Mais se rattrape grâce à son moteur 2.0 l

plus discret que le 2.1 l Mercedes. Avec l’arrivée

prochaine du 1.6 l diesel d’origine Renault sous

le capot de la Classe C, la

Mercedes devrait tout de

même se rapprocher

du parcours

sans faute…

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8 Après s’être frottée dans sa version essence à la Lexus IS300h lorsd’un précédent match, la nouvelle Classe C affronte la BMW Série 3

en diesel. Pour le titre de la meilleure voiture fleet?

A Il n’y avait pas de raison que laClasse C ne succombe pas aussi àla folie des grandeurs commeses rivales de toujours. Pourprendre ses distances avec la ré-cente CLA, la Classe C passe ainside 4,59m à 4,69m…Elle dépassedu coup la dernière générationde BMWSérie3 (4,62m) pourtantaussi dopée aux hormones (+9cm par rapport à la devancière).

reprises, la Mercedes profite ducouple plus généreux de son 2.1 l(400 Nm) pour se montrer plusdémonstrative. Il faut par contrecomposer avec un niveau sonoreen charge un peu décevant pource niveau de gamme.

Sur ce plan, le moteur Dieselde Renault (1.6 l de 136 ch) pro-posé dans la version C200 CDI seprofile plus convaincant. Aussiun peu sonore en charge, le 2.0ldiesel de BMW se montre aussimoins rugueux. Et plus rageurlors des accélérations. Mercedesne propose sa Classe C Bluequ’avec une transmission auto-matique à 7 rapports.

Hormis le fait que cela gonfle

loté. Bénéficiant de trains rou-lants inédits, la nouvelle Classe Cse montre plus vive et tran-chante que sa concurrente.Même avec l’amortissement debase, on jouit d’un excellentcompromis confort/efficacité. Sil’on retient l’amortissementpneumatique (une premièrepour le segment), on atteint vrai-ment le nirvana avec un confortouaté ou une précision diaboli-que au choix en fonction dumode retenu. Du beau travail.

L’actu automobilePAR JEAN-FRANÇOIS CHRISTIAENS