Dh 20140414 encart full

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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. LE BUSINESS PANINI UN SUCCÈS QUI COLLE À TOUTE UNE GÉNÉRATION PAGES 2 ET 3 PANINI L’HUMEUR DE JEAN-LOUP Fin du mois, le cochonneur Justin Bridou va entrer en Bourse. Voilà une nouvelle qui tombe plutôt bien, j’ai justement besoin d’un bâton ! Pas de berger, mais bien de correction, histoire de botter sévèrement l’arrière-train de la classe politique belge… Alors que la fiscalité sur l’automobile ne cesse de nous étrangler, nos voisins allemands carburent à la super : ils annoncent que, dès le 1 er jan- vier 2016, leurs autoroutes seront payantes ! Et qu’ils embrayent avec les routes nationales… Le but ? Soulager le portefeuille du conducteur en freinant sa taxe annuelle de roulage et faire suppor- ter le différentiel budgétaire par les usagers étrangers. Oui, bon, d’accord, l’idée n’est pas neuve, mais chez eux au moins, elle se concrétise ! Ici, on se traîne, on tergiverse, on lambine, on roule au ralenti et entre deux scrutins… on ne fait rien. Nada. Les moutons que nous sommes financent une infrastruc- ture routière (faut le dire vite, pour oublier dans quel état elle se trouve) que les étrangers utilisent gratuitement. Pis… Quand nous partons à l’étranger, nous passons à la caisse : en France, Italie, Norvège, Espagne, Irlande, Suisse, Portugal, Autriche, Hongrie, Roumanie, Pologne, Grèce pour ne citer que ceux-là. Comme d’hab, nous endossons le dossard numéro 1 du cochon- payeur. Bref, le courage politique belge est en panne. Il a proba- blement coulé une bielle… JE PÈTE UNE DURITE DO-IT-YOURSELF PAGE 9 DR INTERVIEW Un potager en ville ? Pas si fou ! PAGES 4 ET 5 Sacha, développeur d’applis depuis ses… 14 ans ! Lundi 14 Avril 2014

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Consomaction du 14 avril 2014

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LE BUSINESS PANINIUN SUCCÈS QUI COLLEÀ TOUTE UNE GÉNÉRATION

PAGES 2 ET 3

PA

NIN

I

L’HUMEUR DE JEAN-LOUP

Fin du mois, le cochonneur Justin Bridouva entrer en Bourse. Voilà une nouvellequi tombe plutôt bien, j’ai justementbesoin d’un bâton ! Pas de berger, maisbien de correction, histoire de bottersévèrement l’arrière-train de la classepolitique belge… Alors que la fiscalité surl’automobile ne cesse de nous étrangler,nos voisins allemands carburent à lasuper : ils annoncent que, dès le 1er jan-vier 2016, leurs autoroutes serontpayantes ! Et qu’ils embrayent avec lesroutes nationales… Le but ? Soulager leportefeuille du conducteur en freinant sataxe annuelle de roulage et faire suppor-ter le différentiel budgétaire par lesusagers étrangers. Oui, bon, d’accord,l’idée n’est pas neuve, mais chez eux aumoins, elle se concrétise ! Ici, on setraîne, on tergiverse, on lambine, onroule au ralenti et entre deux scrutins…on ne fait rien. Nada. Les moutons quenous sommes financent une infrastruc-ture routière (faut le dire vite, pouroublier dans quel état elle se trouve) queles étrangers utilisent gratuitement.Pis… Quand nous partons à l’étranger,nous passons à la caisse : en France,Italie, Norvège, Espagne, Irlande, Suisse,Portugal, Autriche, Hongrie, Roumanie,

Pologne, Grèce pour ne citerque ceux-là. Comme d’hab,nous endossons le dossardnuméro 1 du cochon-payeur. Bref, le couragepolitique belge est enpanne. Il a proba-blement coulé unebielle…

JE PÈTE UNEDURITE

DO-IT-YOURSELF

PAGE 9

DR

INTERVIEW

Un potageren ville ?Pas si fou !

PAGES 4 ET 5

Sacha, développeurd’applis depuis ses…14 ans !

Lundi 14 Avril 2014

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02 OBJECTIFS THUNES 03OBJECTIFS THUNES

www.dhPbe I LUNDI 14 AVRIL 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 14 AVRIL 2014 I www.dhPbe

Ça se vend comme DE S PETITS PAINS8 Une Coupe du Monde ne serait pas une

Coupe du Monde sans son album Panini..

A Le Mondial 2014, c’est dansdeux mois. Mais l’album Paniniconsacré à la Coupe du Mondebrésilienne est déjà sorti.

L’histoire de Panini, c’est uneformidable saga familiale. En1961, Giuseppe Panini, qui venddes journaux à Modène, petiteville d’Émilie-Romagne dans lenord de l’Italie, dans le kiosqueque tient sa maman, Olga, placedu Dôme, est hospitalisée suite àune maladie. Il s’ennuie… Pourpasser le temps, il dessine. Sontalent surprend les autres pa-

tients qui lui demandent desœuvres. Aussitôt demandé, aus-sitôt fait. Les dessins de Giu-seppe font le tour de l’hôpital.Lui vient alors l’idée d’un l’al-bum…

“À la sortie de l’hôpital, il con-vainc son frère, Benito, de vendredes images de footballeurs à collec-tionner et à coller dans un albumqu’ils appelleront Calciatori, foot-balleurs en italien”, raconteThierry de Latre du Bosqueau,CEO de la filiale belge, qui a re-pris le flambeau de son paternel,

en 1999. “C’est la première fois quedes illustrations quittent les embal-lages de tablettes de chocolat pourdevenir un produit à part en-tière. Le succès est rapideet les deux autres frè-res Panini, Umbertoet Franco, rejoi-gnent ce qui va de-venir l’entreprisefamiliale.”

L’histoire des al-bums Panini est enmarche. Fini de décou-per des images d’animauxqu’ils donnent aux enfants quiviennent leur acheter des bon-bons, les quatre frères ont vitecompris que les footballeurs al-

laient leur apporter le succès.Durant les années 70, la PME fa-miliale va se développer à

grande vitesse, elle s’interna-tionalise même grâce à

l’apparition de l’imageautocollante : le stic-

ker, selon le termeanglais. L’entreprisetransalpine passaensuite aux mains

de plusieurs groupesétrangers avant de re-

venir sous giron italienen 1999.

DEPUIS LE DÉBUT, les vignettes,qui s’adressent en prio-rité aux enfants âgésde six à douze ans,s’échangent dansles cours d’écolemais aussi désormaissur Internet, afin decompléter les albums.Mais la marque tenteaussi de séduire les jeu-nes adultes, nostalgiquesde leur enfance. Et à cha-

que Coupe du Monde, le succèsest au rendez-vous.

Mais Panini, ce n’est évidem-ment pas que le foot. D’autressports ont aussi leurs collec-tions, et les albums consacrésaux films de Disney, aux Simp-sons, à Barbie, aux Tortues Ninja,etc., font encore la renommée del’entreprise italienne.

Umberto, le dernier des qua-tre frères fondateurs, s’est éteintheureux, en novembre der-nier...

: Thierry de Latre du Bosqueau, CEO de Panini Belgique, espère que l’album du Mondial 2014 battra celui de 2006... © PHOTO NEWS/BELGA

Le foot,mais aussiDisney,

les Simpson...

Le business de PaniniPAR LAURENT DENUIT

12L’album Brésil 2014 est le

12e album officiel consacré à la Coupe du Monde de foot.

100L’album du Mondial

est distribué dans plus de 100 pays.

640L’album de la Coupe

du Monde 2014 contient 640 images à collectionner

dont 40 images Gold.

900900 personnes, à travers le

monde dans 110 pays, travaillent pour Panini, dont une quinzaine en Belgique.

1970Le premier album Panini

belge fut celui de la Coupe du Monde de 1970 (Mexico 1970) puis, ensuite, l’album du championnat belge de

1972/1973.

2006L’album Panini du Mondial

2006 est celui qui a généré leplus de recettes en

Belgique : 24 millions de pochettes ont été vendues

chez nous (852 millions dans le monde)… alors que les

Diables étaient absents. Un record en danger ?

““La Belgique, grâce auxrelations étroitesentretenues avec lafamille de Latre du

Bosqueau, a été moteur etsource de conviction, audébut des années 70, pourtransformer Panini en unevéritable entreprise àvocation internationale.”

Fabrizio MelegariEditorial Director de Panini

REPÈRES

PH

OT

ON

EWS

Incollable sur Panini ?8 Des questions pour connaître tout de l’histoire des célèbres images. Testez-vous !

Quand les premières images àcollectionner ont-elles fait leurapparition ?La première image qui a été édi-tée appartient à la série émisepar la lithographie Bognard deParis en 1867 pour illustrer lespavillons de l’Exposition univer-selle. Suit la cigarette card(l’image figurant sur le petit car-ton de renfort du paquet de ciga-rettes) Marquis of Lorne, inséréedans les paquets du même nomen 1879 aux USA.

Qui inventa la première collec-tion sur les footballeurs Panini ?Le Commendatore Giuseppe Pa-nini, en 1961. Il est décédé le18 octobre 1996, à 71 ans.

Combien coûtait la première po-chette Panini ?10 lires (environ 0,52 €) et ellecontenait seulement 2 images.

Combien de pochettes de la pre-mière collection italienne sur lesfootballeurs furent vendues ?3 millions, puis 15 millions l’an-

née d’après et 29 millions l’an-née suivante.

Quelle a été la première imagePanini imprimée ?Celle du joueur de l’Inter de Mi-lan, Bruno Bolchi.

Combien d’images de footbal-leurs sont imprimées en un an ?En moyenne, lors des dernièressaisons, 1 milliard de pochettespar an ont été produites.

Quel joueur, représenté lors d’unretourné, est le symbole desfootballeurs Panini ?Carlo Parola, de la Juventus.

Quelle a été la première collec-tion Panini, hors footballeurs ?Avions et Missiles de 1965 suivie,l’année d’après, par Animaux duMonde Entier.

En quelle année ont été produi-tes les premières images auto-collantes ?Dans la saison 1971-1972. Les ima-ges étaient en carton à coller !

BRAINE-L’ALLEUD En 1969,Raphaël de Latre du Bosqueauperd son emploi de directeurdes Laboratoires Menarini. Di-vorcé et père de trois enfants, ildoit trouver un emploi rapide-ment pour subvenir aux besoinsde sa famille. Faute de mieux, ilaccepte un poste de gérantd’une station-service à Rhode-St-Genèse. Un week-end, afin derecharger ses batteries, il parten Italie pour retrouver ses amisrésistants qui l’avaient cachépendant la Seconde Guerremondiale.“Lors de ce séjour, un de ses

amis lui parle du succès de la fa-mille Panini”, explique son filsThierry, qui lui succéda en 1999.“Ces derniers cherchaient un im-portateur pour la Belgique. Monpère n’hésita pas. Il chargea soncoffre d’images Panini et rentraen Belgique. Dès son retour aupays, il les proposa à tous les li-braires de la chaussée d’Alsem-berg. Le succès fut immédiat…”

Le premier album fut donccelui de Mexico 70. “Nos bureauxétaient alors lotis dans une cara-vane résidentielle. Mon pèretransportait les cartons d’images

en voiture, puis en camionnette.Mais le succès signifia bien vite degrands volumes à transporter. Ilfallait un semi-remorque. Pas deproblème,mon père devintchauffeur routier !”

C’est via l’album du Mondial1970 que la Belgique a donc dé-couvert le premier album Panini.“L’album de la Coupe duMon-

de 1970 deMexico fut tiré à plusde 50.000 exemplaires. Un collec-tor… avec les Diables VanHimst,Heylens, VanMoer et consorts….À l’époque, pour les Belges, Pani-ni c’était uniquement de petitspains chauds…”

Dans la foulée, un album cy-cliste, Sprint 71, dopé par lessuccès d’Eddy Merckx, et le pre-mier consacré à la D1 belge, en1972 : “Nous avons fait ensuitedes collections d’animaux, defolklore. Après plus de 40 ans,nous estimons avoir distribuéprès de quatremilliards d’imagesPanini et vingtmillions d’albumsen Belgique. Nous pourrions fairequatre fois le tour de la terre avecles images Panini bout à bout.”

La filiale belge, située àBraine-l’Alleud, emploie 15 per-sonnes.

44 ans d’histoire belge

RÉACTIONRomelu LukakuDIABLE ROUGE

“À 9 ans”“Moi, j’ai

commencé à collectionnerles Panini à 9 ans. Monpremier album était celui de2002/2003. Je me souviensaussi que mon premierautocollant était celui de…Nenad Jestrovic. Mais je n’aijamais réussi à compléterentièrement un album,malgré les nombreuxéchanges avec mes copainsde classe… Le joueur quej’aimais le plus avoir ?C’était… Vincent Kompany !C’est marrant, car, il n’y apas si longtemps, je mebattais en classe pouréchanger les images…”

PH

OT

ON

EWS“UNE MADELEINE DE PROUST”

8 Vous aimez les albums? Voici l’expo ! Elle ravira toutes les générations

A Vous connaissiez l’album,voici l’expo ! En juin, peuaprès le début du Mondial2014, une grande expositionretracera l’histoire de Panini,sur le site de Tour&Taxis, àBruxelles, et, bien sûr, le footservira de fil rouge.

“Cela nous permettra de sur-voler plus de 40 ans d’histoiredu football belge, depuis le pre-mier album de notre D1, en1972”, confie Stéphane VanAutgaerden, le concepteur.“Depuis 1998, je voulais créerun concept qui tourne autour

des enfants et du foot. Puis, j’airencontré Thierry de Latre, justeaprès le décès de son papa. Ilm’avait alors donné son feuvert. Mais nous ne nous som-mes revus qu’en 2011, et le pro-jet fut lancé. Donc bien avantque les Diables ne renouentavec le succès…”

L’EXPOSITION, visible sur prèsde 7.000 m2, sera divisée encinq espaces, un par décen-nie : “Elle va rassembler toutesles générations, émerveiller lesplus jeunes et raviver des souve-

nirs chez les plus anciens, enjouant son rôle de madeleine deProust. Chaque album y sera re-présenté, agrémenté de crous-tillantes anecdotes, dont certai-nes de Christian Hubert, qu’ilglana durant sa longue carrièreau service de la DH. Des objetsrares seront aussi exposés.Nous espérons 120.000 visi-teurs, dont la moitié d’enfants.Et, pourquoi pas ? jouer les pro-longations…”

FOOT EXPO

Du 19 juin au 31 aoûtà Bruxelles (Tour&Taxis).Prix : 14 € (10 € pour les en-fants).Infos : www.footexpo.be

BRAINE-L’ALLEUD Lepremier album Panini sur lesol belge fut celui de laCoupe du Monde 1970. Parmanque de temps, les équi-pes Panini n’ont pu fairedes images individuelles.Elles ont donc parfois dûcomposer avec des imagesexistantes d’équipes natio-nales. Le résultat est par-fois malheureux commepour les images des Sué-dois ou Péruviens qui neregardent pas dans la bon-ne direction. Un albumWorld Cup 1974 completétait récemment à vendresur eBay au prix de3.290 €…

Votre album 70vaut des sous…

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03OBJECTIFS THUNES

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Ça se vend comme DE S PETITS PAINS

: Thierry de Latre du Bosqueau, CEO de Panini Belgique, espère que l’album du Mondial 2014 battra celui de 2006... © PHOTO NEWS/BELGA

12L’album Brésil 2014 est le

12e album officiel consacré à la Coupe du Monde de foot.

100L’album du Mondial

est distribué dans plus de 100 pays.

640L’album de la Coupe

du Monde 2014 contient 640 images à collectionner

dont 40 images Gold.

900900 personnes, à travers le

monde dans 110 pays, travaillent pour Panini, dont une quinzaine en Belgique.

1970Le premier album Panini

belge fut celui de la Coupe du Monde de 1970 (Mexico 1970) puis, ensuite, l’album du championnat belge de

1972/1973.

2006L’album Panini du Mondial

2006 est celui qui a généré leplus de recettes en

Belgique : 24 millions de pochettes ont été vendues

chez nous (852 millions dans le monde)… alors que les

Diables étaient absents. Un record en danger ?

““La Belgique, grâce auxrelations étroitesentretenues avec lafamille de Latre du

Bosqueau, a été moteur etsource de conviction, audébut des années 70, pourtransformer Panini en unevéritable entreprise àvocation internationale.”

Fabrizio MelegariEditorial Director de Panini

REPÈRES

PH

OT

ON

EWS

Incollable sur Panini ?8 Des questions pour connaître tout de l’histoire des célèbres images. Testez-vous !

Quand les premières images àcollectionner ont-elles fait leurapparition ?La première image qui a été édi-tée appartient à la série émisepar la lithographie Bognard deParis en 1867 pour illustrer lespavillons de l’Exposition univer-selle. Suit la cigarette card(l’image figurant sur le petit car-ton de renfort du paquet de ciga-rettes) Marquis of Lorne, inséréedans les paquets du même nomen 1879 aux USA.

Qui inventa la première collec-tion sur les footballeurs Panini ?Le Commendatore Giuseppe Pa-nini, en 1961. Il est décédé le18 octobre 1996, à 71 ans.

Combien coûtait la première po-chette Panini ?10 lires (environ 0,52 €) et ellecontenait seulement 2 images.

Combien de pochettes de la pre-mière collection italienne sur lesfootballeurs furent vendues ?3 millions, puis 15 millions l’an-

née d’après et 29 millions l’an-née suivante.

Quelle a été la première imagePanini imprimée ?Celle du joueur de l’Inter de Mi-lan, Bruno Bolchi.

Combien d’images de footbal-leurs sont imprimées en un an ?En moyenne, lors des dernièressaisons, 1 milliard de pochettespar an ont été produites.

Quel joueur, représenté lors d’unretourné, est le symbole desfootballeurs Panini ?Carlo Parola, de la Juventus.

Quelle a été la première collec-tion Panini, hors footballeurs ?Avions et Missiles de 1965 suivie,l’année d’après, par Animaux duMonde Entier.

En quelle année ont été produi-tes les premières images auto-collantes ?Dans la saison 1971-1972. Les ima-ges étaient en carton à coller !

BRAINE-L’ALLEUD En 1969,Raphaël de Latre du Bosqueauperd son emploi de directeurdes Laboratoires Menarini. Di-vorcé et père de trois enfants, ildoit trouver un emploi rapide-ment pour subvenir aux besoinsde sa famille. Faute de mieux, ilaccepte un poste de gérantd’une station-service à Rhode-St-Genèse. Un week-end, afin derecharger ses batteries, il parten Italie pour retrouver ses amisrésistants qui l’avaient cachépendant la Seconde Guerremondiale.“Lors de ce séjour, un de ses

amis lui parle du succès de la fa-mille Panini”, explique son filsThierry, qui lui succéda en 1999.“Ces derniers cherchaient un im-portateur pour la Belgique. Monpère n’hésita pas. Il chargea soncoffre d’images Panini et rentraen Belgique. Dès son retour aupays, il les proposa à tous les li-braires de la chaussée d’Alsem-berg. Le succès fut immédiat…”

Le premier album fut donccelui de Mexico 70. “Nos bureauxétaient alors lotis dans une cara-vane résidentielle. Mon pèretransportait les cartons d’images

en voiture, puis en camionnette.Mais le succès signifia bien vite degrands volumes à transporter. Ilfallait un semi-remorque. Pas deproblème,mon père devintchauffeur routier !”

C’est via l’album du Mondial1970 que la Belgique a donc dé-couvert le premier album Panini.“L’album de la Coupe duMon-

de 1970 deMexico fut tiré à plusde 50.000 exemplaires. Un collec-tor… avec les Diables VanHimst,Heylens, VanMoer et consorts….À l’époque, pour les Belges, Pani-ni c’était uniquement de petitspains chauds…”

Dans la foulée, un album cy-cliste, Sprint 71, dopé par lessuccès d’Eddy Merckx, et le pre-mier consacré à la D1 belge, en1972 : “Nous avons fait ensuitedes collections d’animaux, defolklore. Après plus de 40 ans,nous estimons avoir distribuéprès de quatremilliards d’imagesPanini et vingtmillions d’albumsen Belgique. Nous pourrions fairequatre fois le tour de la terre avecles images Panini bout à bout.”

La filiale belge, située àBraine-l’Alleud, emploie 15 per-sonnes.

44 ans d’histoire belge

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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

04 TEST-ACHATS 05TEST-ACHATS

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L’œil de l’expertPAR JEAN-PHILIPPE DUCART ET JULIE FRÈRE

POTAGERS URBAINS: santé!8 Les potagers individuels ou collectifs fleurissent partout, y compris

au cœur des villes. Sans que la pollution urbaine n’entache leur qualité…

A Face à la mondialisation et àl’industrialisation à grandeéchelle de la production d’ali-ments, où la distance entre leproducteur et le consommateuraugmente sans cesse, la consom-mation durable connaît un suc-cès grandissant. L’offre de pro-duits éthiques, bio, de saison, en

circuit court, du producteur auconsommateur, etc., s’élargit ré-gulièrement, tant dans les su-permarchés qu’en dehors descircuits traditionnels. Focus surles potagers maison et plus par-ticulièrement sur les potagersurbains.

DE L’ÉCONOMIE

À L’IDÉOLOGIEBien sûr, ils ont toujours existé,mais nos grands-pères culti-vaient des légumes surtout parsouci d’économie, alors que lamotivation, aujourd’hui, estaussi idéologique. Vous seriezétonnés de voir le nombre depoints de culture que l’on

trouve en plein centre des villes,allant de quelques pots de plan-tes aromatiques sur un balcon àdes potagers collectifs sur destoits de bâtiments. Saviez-vous,par exemple, que la Bibliothè-que Royale de Belgique, en pleincentre de Bruxelles, abrite surson toit un potager de 100 m²(500 pots) dont la productionalimente la cafétéria de la Biblio-thèque ainsi que des restaurantsslow food du quartier ? Et qu’uneferme urbaine de 3.000 m² verra

le jour d’ici peu sur les toits desabattoirs d’Anderlecht ? On ycultivera des produits locaux :choux de Bruxelles, asperges,chicons, champignons, salades,épinards ou encore poireaux.DES LÉGUMES SAINS DANS UN

ENVIRONNEMENT POLLUÉ ?Vous vous demandez peut-êtresi des légumes cultivés à proxi-mité parfois immédiate degrands axes routiers, voire d’in-dustries, ne sont pas plus pol-lués que les légumes qui pous-

Pourquoi pasCHEZ VOUS?8 Un Belge sur cinq cultiverait déjà ses propresfruits et légumes

A Selon une étude du Crioc pu-bliée en 2012, un Belge sur cinqcultive lui-même des légumeset/ou des fruits, soit un peu plusd’un tiers de ceux qui possèdentun jardin. Le potager est pluspopulaire en Wallonie qu’enFlandre. Bruxelles est, on s’endoute, la Région comptant lemoins de lieux de culture : seuls9 % des Bruxellois déclarents’adonner à cette occupation.

LA PROPORTION tend toutefois àaugmenter dans lestrois Régions, suite àl’intérêt croissantde la populationpour la consom-mation durablesous toutes ses for-mes. Et la récentecrise financière a in-cité les consomma-teurs à revenus modestesà s’adonner davantage aux joiesdu potager et du jardinage engénéral. Si ce n’est déjà fait,n’hésitez pas vous non plus àvous lancer dans l’aventure.Quel plaisir, que l’on soit adulteou enfant, de voir pousser lesgraines que l’on a semées soi-même et de savourer sa proprerécolte !

Si le manque de temps, d’es-pace et/ou de connaissancesvous effraie, commencez petit,ne fût-ce qu’avec quelques her-bes aromatiques ou l’un oul’autre légume en pot. Beaucoup

de variétés peuvent en effet êtrecultivées en pot et donc sur lesterrasses, les cours et les toitsplats : tomates, radis (on peutdéjà les récolter après unmois !), roquette, salade, etc.

Peut-être existe-t-il dans votrequartier un potager collectifauquel vous pouvez vous join-dre ? Une belle occasion d’enri-chir et/ou partager vos connais-sances avec vos voisins et decréer des liens, tout en profitant

à coup sûr d’une plus grandediversité de légumes que

si vous cultivez quel-ques m² de votre

côté. Vous trouve-rez sur internetune foule de siteset de forums don-

nant des conseilspour cultiver des lé-

gumes et des fruitssans produits chimiques.

Malgré ses avantages, le pota-ger urbain ou collectif fait toute-fois face à plusieurs obstacles :un manque de financement etde bonne volonté de la part desautorités, mais aussi la raretédes terrains disponibles, la pro-tection et l’irrigation des parcel-les, la qualité du sol, la gestiondes conflits entre utilisateurs ouavec le voisinage, l’écoulementde la production, etc.

Il reste donc encore bien desdéfis à surmonter si l’on veut ac-croître la culture potagère enville.

1/3Un peu plus d’un tiers

des Belges qui possèdentun jardin font pousser eux-mêmes leurs fruits

et/ou légumes

Les pouvoirs publics voientglobalement d’un bon œil lacréation de potagers urbains.À Bruxelles, par exemple,l’IBGE a distribué en 2013 deskits de démarrage pour ceuxqui voulaient se lancer dans laculture de légumes ou defruits sur leur terrasse. Et il gè-re actuellement 8 sites pota-gers représentant près de 200parcelles individuelles mises àdisposition des particuliers. Un

peu partout dans le pays, denombreux projets locaux sontmis sur pied avec le soutien fi-nancier de la Région concer-née et l’aide financière et/oulogistique de la commune. Lavolonté des autorités est nonseulement d’accroître la su-perficie cultivée, mais aussid’augmenter la cohésion so-ciale et les rencontres intergé-nérationnelles et interculturel-les.

Des soutiens publics

Beaucoup devariétés peuventêtre cultivés surles terrasses

sent en plate campagne ? Nousnous sommes posé la mêmequestion ! Selon une étude me-née par l’Université de Berlin, lateneur en métaux lourdsserait ainsi plus élevéedans les légumes issusde potagers urbainsque dans les légumesachetés au supermar-ché. Il est égalementlogique de penser queles cultures urbainesseraient davantage queles autres polluées par lesHAP, ces substances que l’on re-trouve notamment dans les gazd’échappement parfois toutproches des potagers urbains.Une troisième source possiblede pollution est l’utilisation depesticides. Soit par le jardinieractuel, soit par des propriétai-res précédents du terrain. Cer-tains herbicides très polluantsutilisés par le passé etaujourd’hui interdits (atrazine,simazine, DDT…) peuvent en ef-fet encore être présents dans lesol. Mais il n’y a pas de raison

que les sols des villes soientplus souillés par des pesticidesque les parcelles rurales. Cela

dit, de l’avis des spécialis-tes, nous sommes

davantage “conta-minés” par l’air

(pollué) quepar les ali-ments… Cen’est bien sûr

pas une raisonpour ne pas es-

sayer d’avoir les ali-ments les plus sains

possibles !NOTRE ENQUÊTE

DANS 38 POTAGERSPour savoir ce qu’il en est de lapollution des légumes maison,nous avons analysé des carotteset des salades provenant de 38potagers répartis dans le pays.Il ne s’agissait pas uniquementde potagers urbains, il y avaitégalement des parcelles enpleine campagne. Le but étantde comparer les degrés de pol-lution (éventuelle) respectifs.Nous n’avons pas recherché la

présence de pesticides puis-qu’elle dépend bien davantagedes habitudes du jardinier (oudu jardinier d’à côté !) que ducaractère rural ou urbain dupotager. Bonne nouvelle, les ré-sultats sont globalement rassu-rants. Précisons toutefois quenous avons lavé les légumesavant analyse; le rinçage per-mettant d’éliminer les pol-luants qui se déposent sur lesfeuilles.

Notre étude n’a en tout caspas mis en évidence de lien en-tre le degré de contaminationdes légumes et le type d’envi-ronnement (rural ou urbain). Ilne faudrait toutefois pas enconclure que l’on puisse culti-ver des légumes n’importe oùen Belgique. Nous avons biensûr effectué les prélèvementsdans des potagers existants etdonc pas fait pousser pour lesbesoins de l’enquête des carot-tes sur des friches industrielles,terrils ou terrains jouxtant desautoroutes !

J.-Ph. Duc. et J. Fr.

Uneferme urbainede 3.000 m

2 surles toits desabattoirsd’Anderlecht

L’ENQUÊTENous avons analysé 38 salades et15 carottes, soit 53 échantillons autotal. Ils ont été prélevés dans 38potagers collectifs ou individuelsrépartis sur l’ensemble du territoi-re. Les propriétaires de chaqueparcelle étaient invités à remplirun questionnaire nous permettantd’identifier les facteurs contami-nants potentiels : canalisationsd’eau en plomb, route(s) à fort tra-fic, industrie(s), présence connuede pollution dans le sol… Un tiersenviron des potagers sont situésdans une zone à plusieurs facteurspotentiellement contaminants, untiers dans une zone à un seul fac-teur contaminant et le derniertiers dans une zone éloignée detoute source connue de contami-nation potentielle. Les prélève-ments ont été effectués en juilletet septembre 2013.

MÉTAUX LOURDS ET HAPNous avons recherché dans chaqueéchantillon, d’une part, la présencede 6 métaux lourds : plomb, cad-mium, zinc, chrome, cuivre et nic-kel. Et, d’autre part, la présenced’hydrocarbures aromatiques po-lycycliques (HAP) tels que le benzo(a) opyrène. Nous avons chaque

fois comparé les teneurs relevéesavec les valeurs limites légaleslorsqu’il en existe ou, à défaut,avec les valeurs de référence rele-vées dans la littérature scientifi-que. Une précision importante :tous les légumes ont été lavésavant analyse, puisque ce quicompte est surtout la qualité de cequi se retrouve dans votre assiet-te.

TROIS ÉCHANTILLONSEN INFRACTIONUne carotte a une teneur en plombsupérieure (0,22 mg/kg) à la limitelégale (0,10 mg/kg). Une salade(0,25 mg/kg) dépasse elle aussi lalimite légale (qui est de 0,20 mg/kgpour les légumes-feuilles). Et unesalade contient trop de cadmium(0,33 au lieu de 0,20 mg/kg). Cestrois échantillons provenaient depotagers différents.

3 échantillons sur 53 dépassentles normes légales

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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

05TEST-ACHATS

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 14 AVRIL 2014 I www.dhPbe

POTAGERS URBAINS: santé! Pourquoi pasCHEZ VOUS?8 Un Belge sur cinq cultiverait déjà ses propresfruits et légumes

A Selon une étude du Crioc pu-bliée en 2012, un Belge sur cinqcultive lui-même des légumeset/ou des fruits, soit un peu plusd’un tiers de ceux qui possèdentun jardin. Le potager est pluspopulaire en Wallonie qu’enFlandre. Bruxelles est, on s’endoute, la Région comptant lemoins de lieux de culture : seuls9 % des Bruxellois déclarents’adonner à cette occupation.

LA PROPORTION tend toutefois àaugmenter dans lestrois Régions, suite àl’intérêt croissantde la populationpour la consom-mation durablesous toutes ses for-mes. Et la récentecrise financière a in-cité les consomma-teurs à revenus modestesà s’adonner davantage aux joiesdu potager et du jardinage engénéral. Si ce n’est déjà fait,n’hésitez pas vous non plus àvous lancer dans l’aventure.Quel plaisir, que l’on soit adulteou enfant, de voir pousser lesgraines que l’on a semées soi-même et de savourer sa proprerécolte !

Si le manque de temps, d’es-pace et/ou de connaissancesvous effraie, commencez petit,ne fût-ce qu’avec quelques her-bes aromatiques ou l’un oul’autre légume en pot. Beaucoup

de variétés peuvent en effet êtrecultivées en pot et donc sur lesterrasses, les cours et les toitsplats : tomates, radis (on peutdéjà les récolter après unmois !), roquette, salade, etc.

Peut-être existe-t-il dans votrequartier un potager collectifauquel vous pouvez vous join-dre ? Une belle occasion d’enri-chir et/ou partager vos connais-sances avec vos voisins et decréer des liens, tout en profitant

à coup sûr d’une plus grandediversité de légumes que

si vous cultivez quel-ques m² de votre

côté. Vous trouve-rez sur internetune foule de siteset de forums don-

nant des conseilspour cultiver des lé-

gumes et des fruitssans produits chimiques.

Malgré ses avantages, le pota-ger urbain ou collectif fait toute-fois face à plusieurs obstacles :un manque de financement etde bonne volonté de la part desautorités, mais aussi la raretédes terrains disponibles, la pro-tection et l’irrigation des parcel-les, la qualité du sol, la gestiondes conflits entre utilisateurs ouavec le voisinage, l’écoulementde la production, etc.

Il reste donc encore bien desdéfis à surmonter si l’on veut ac-croître la culture potagère enville.

1/3Un peu plus d’un tiers

des Belges qui possèdentun jardin font pousser eux-mêmes leurs fruits

et/ou légumes

Les pouvoirs publics voientglobalement d’un bon œil lacréation de potagers urbains.À Bruxelles, par exemple,l’IBGE a distribué en 2013 deskits de démarrage pour ceuxqui voulaient se lancer dans laculture de légumes ou defruits sur leur terrasse. Et il gè-re actuellement 8 sites pota-gers représentant près de 200parcelles individuelles mises àdisposition des particuliers. Un

peu partout dans le pays, denombreux projets locaux sontmis sur pied avec le soutien fi-nancier de la Région concer-née et l’aide financière et/oulogistique de la commune. Lavolonté des autorités est nonseulement d’accroître la su-perficie cultivée, mais aussid’augmenter la cohésion so-ciale et les rencontres intergé-nérationnelles et interculturel-les.

Des soutiens publics

Beaucoup devariétés peuventêtre cultivés surles terrasses

sent en plate campagne ? Nousnous sommes posé la mêmequestion ! Selon une étude me-née par l’Université de Berlin, lateneur en métaux lourdsserait ainsi plus élevéedans les légumes issusde potagers urbainsque dans les légumesachetés au supermar-ché. Il est égalementlogique de penser queles cultures urbainesseraient davantage queles autres polluées par lesHAP, ces substances que l’on re-trouve notamment dans les gazd’échappement parfois toutproches des potagers urbains.Une troisième source possiblede pollution est l’utilisation depesticides. Soit par le jardinieractuel, soit par des propriétai-res précédents du terrain. Cer-tains herbicides très polluantsutilisés par le passé etaujourd’hui interdits (atrazine,simazine, DDT…) peuvent en ef-fet encore être présents dans lesol. Mais il n’y a pas de raison

que les sols des villes soientplus souillés par des pesticidesque les parcelles rurales. Cela

dit, de l’avis des spécialis-tes, nous sommes

davantage “conta-minés” par l’air

(pollué) quepar les ali-ments… Cen’est bien sûr

pas une raisonpour ne pas es-

sayer d’avoir les ali-ments les plus sains

possibles !NOTRE ENQUÊTE

DANS 38 POTAGERSPour savoir ce qu’il en est de lapollution des légumes maison,nous avons analysé des carotteset des salades provenant de 38potagers répartis dans le pays.Il ne s’agissait pas uniquementde potagers urbains, il y avaitégalement des parcelles enpleine campagne. Le but étantde comparer les degrés de pol-lution (éventuelle) respectifs.Nous n’avons pas recherché la

présence de pesticides puis-qu’elle dépend bien davantagedes habitudes du jardinier (oudu jardinier d’à côté !) que ducaractère rural ou urbain dupotager. Bonne nouvelle, les ré-sultats sont globalement rassu-rants. Précisons toutefois quenous avons lavé les légumesavant analyse; le rinçage per-mettant d’éliminer les pol-luants qui se déposent sur lesfeuilles.

Notre étude n’a en tout caspas mis en évidence de lien en-tre le degré de contaminationdes légumes et le type d’envi-ronnement (rural ou urbain). Ilne faudrait toutefois pas enconclure que l’on puisse culti-ver des légumes n’importe oùen Belgique. Nous avons biensûr effectué les prélèvementsdans des potagers existants etdonc pas fait pousser pour lesbesoins de l’enquête des carot-tes sur des friches industrielles,terrils ou terrains jouxtant desautoroutes !

J.-Ph. Duc. et J. Fr.

Uneferme urbainede 3.000 m

2 surles toits desabattoirsd’Anderlecht

L’ENQUÊTENous avons analysé 38 salades et15 carottes, soit 53 échantillons autotal. Ils ont été prélevés dans 38potagers collectifs ou individuelsrépartis sur l’ensemble du territoi-re. Les propriétaires de chaqueparcelle étaient invités à remplirun questionnaire nous permettantd’identifier les facteurs contami-nants potentiels : canalisationsd’eau en plomb, route(s) à fort tra-fic, industrie(s), présence connuede pollution dans le sol… Un tiersenviron des potagers sont situésdans une zone à plusieurs facteurspotentiellement contaminants, untiers dans une zone à un seul fac-teur contaminant et le derniertiers dans une zone éloignée detoute source connue de contami-nation potentielle. Les prélève-ments ont été effectués en juilletet septembre 2013.

MÉTAUX LOURDS ET HAPNous avons recherché dans chaqueéchantillon, d’une part, la présencede 6 métaux lourds : plomb, cad-mium, zinc, chrome, cuivre et nic-kel. Et, d’autre part, la présenced’hydrocarbures aromatiques po-lycycliques (HAP) tels que le benzo(a) opyrène. Nous avons chaque

fois comparé les teneurs relevéesavec les valeurs limites légaleslorsqu’il en existe ou, à défaut,avec les valeurs de référence rele-vées dans la littérature scientifi-que. Une précision importante :tous les légumes ont été lavésavant analyse, puisque ce quicompte est surtout la qualité de cequi se retrouve dans votre assiet-te.

TROIS ÉCHANTILLONSEN INFRACTIONUne carotte a une teneur en plombsupérieure (0,22 mg/kg) à la limitelégale (0,10 mg/kg). Une salade(0,25 mg/kg) dépasse elle aussi lalimite légale (qui est de 0,20 mg/kgpour les légumes-feuilles). Et unesalade contient trop de cadmium(0,33 au lieu de 0,20 mg/kg). Cestrois échantillons provenaient depotagers différents.

3 échantillons sur 53 dépassentles normes légales

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06 ESCAPADE 07ESCAPADE

www.dhPbe I LUNDI 14 AVRIL 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 14 AVRIL 2014 I www.dhPbe

De la Côte d’Opale à la Corse,LA FRANCE CÔTÉ PLAGES8 Réparties entre Le Touquet et Porto-

Vecchio, il y en a pour tous les goûts

A Faut-il le rappeler, la Francereste pour les Belges la princi-pale destination de vacances àl’étranger, avec un total de2,9 millions de voyages de vacan-ces.

Le choix de la destination estdéterminé, dans l’ordre, par : uncadre familier (20 %), un bel en-vironnement (14,5 %), la proxi-mité (13,2 %) et de belles plages(13,2 %).

Une douzaine de stations bal-néaires avaient fait le déplace-ment la semaine passée à Bruxel-les pour vanter leurs charmes.Petit tour d’horizon du Nord àl’extrême Sud :

LE TOUQUETPremière station touristique dunord de la France, Le Touquet-Pa-ris-Plage a fêté ses 100 ans en2012 ! Sur la Côte d’Opale, entremer et forêt, celle que les Annéesfolles surnommèrent le Jardinde la Manche, la Perle de la Côted’Opale et le Paradis des Sports,en référence à son environne-ment d’exception et à ses équi-pements sportifs uniques en Eu-rope, a toujours su conjuguerauthenticité et modernité.

LE HAVREPatrimoine mondial de l’huma-nité, berceau de l’impression-nisme, port de croisière et sta-

tion balnéaire, cette nouvelledestination touristique, idéale-ment située au cœur de la Nor-mandie, cumule les atouts. Lorsde son séjour au Havre, le visi-teur découvre une ville dynami-que et ambitieuse constituantégalement une base idéale pourrayonner facilement dans toutela région, pour visiter Honfleuret ses maisons à pans de bois ouencore Étretat et ses fameuses fa-laises.

PORNICPornic possède un charme indé-finissable propre aux petitsports de l’Atlantique. Est-ce parson élégant château, ses super-bes corniches, ses fantasques vil-las, son golf centenaire situé aucœur de la ville, son centre dethalasso, son casino ou plutôt sa

mer de jade, ses allures de vil-lage, ses plages et criques enso-leillées bordées de cheminsdouaniers ? Pornic se dévoile entoute intimité sous un climatd’une douceur excep-tionnelle. Entre terreet mer, le visiteurpartira à la décou-verte d’un site uni-que et préservé,un vaste parc bo-tanique de 13 hec-tares imaginé parThierry Huau, paysa-giste de renom, pour re-vivre le débarquement des plan-tes exotiques acheminées parbateau depuis les plus lointainescontrées.

LES SABLES-D’OLONNESituée à 1 h 30 de Nantes et de

La Rochelle, Les Sables-d’Olonneest la ville balnéaire de Vendéeconnue pour sa grande plage desable fin et sa course mythiquedu Vendée Globe qui part de

Port Olona tous les 4 ans.Une tradition mari-

time forte, avec troisports et une histoireriche bien souventméconnue, la villeest aussi la destina-

tion incontournablepour la pratique des

sports nautiques.HENDAYE

Sur la côte atlantique, aux portesde l’Espagne, Hendaye s’imposecomme la destination nautiquedu Pays basque. Surf, voile,kayak ou pirogue hawaïenne…,les passionnés comme les débu-

tants pourront profiter des joiesde l’océan.

La plage de sable fin, longuede 3 kilomètres, fera le bonheurdes enfants tandis que les mon-tagnes environnantes séduirontles amoureux de la nature et dela randonnée.

LE CAP D’AGDEUne destination au carrefourdes eaux douces et salées, là oùle fleuve Hérault et le canal duMidi rencontrent la Méditerra-née. Ici, Méditerranée et vacan-ces se conjuguent de mille fa-çons : un port de plaisance ettoutes les activités nautiques, 14km de plages, 2.600 ans d’his-toire et de patrimoine, un envi-ronnement exceptionnel, uneanimation riche et variée, et desproduits du terroir et de la mer àdécouvrir selon ses goûts

CASSISÀ 20 km de Marseille, Cassis,

petit port de pêche et de plai-sance, dévoile en toute intimitéun art de vivre typiquementprovençal et allie, au quotidien,charme et authenticité. Un petitparadis, où il fait bon flâner en-tre centre historique et élégan-tes boutiques, s’attabler aux ter-rasses ensoleillées, déguster les

précieux vins AOC Cassis. Le vil-lage est aussi le point de départprivilégié pour découvrir, à piedou en bateau, la beauté uniquedes calanques.

HYÈRESSituée à l’extrême sud de la Pro-vence, Hyères s’étend sur unvaste territoire réputé pour lavariété de ses paysages terres-tres, marins et sous-marins d’ex-ception et la douceur de son cli-mat. Les îles d’Or (Porquerolles,Port-Cros, Le Levant), un pland’eau de 27.000 hectares, 100 ki-lomètres de côtes où alternentplages de sable fin, falaises et cri-ques préservées, quatre jardinsremarquables et de nombreuxmonuments historiques offrentaux visiteurs une multituded’activités sportives et culturel-les ou farniente, tout au long del’année.

SAINTE-MAXIMECité provençale élégante et fami-liale, dynamique à l’année, Sain-te-Maxime s’ouvre côté naturesur le golfe de Saint-Tropez à tra-vers ses collines boisées et sespaysages typiques du massif desMaures. Côté sud, avec ses 11 kmde rivage méditerranéen et sesplages de sable fin, la cité pré-sente toute l’authenticité de la

Provence. Partez à la découvertede ses ruelles commerçantes,son marché provençal et soncharmant port de plaisance…

BASTIAVille d’art et d’histoire mêlantharmonieusement tradition etmodernité; station littorale ap-préciée pour sa qualité de vie, onpeut y pratiquer son sport favoridans un environnement privilé-gié. Une gastronomie locale re-nommée, un calendrier festif àl’éclectisme alléchant contribue-ront à vous laisser de votre sé-jour un souvenir inoubliable.

PORTO-VECCHIOCap sur Porto-Vecchio, dans l’ex-trême sud de la Corse. La cité dusel jouit d’un littoral éblouissantavec des plages sublimes de sa-ble fin. Au cœur de la cité, lesremparts d’une citadelle datantdu XVIe siècle dominent soncharmant port de plaisance. Àseulement quelques minutes, lamontagne avec le massif de l’Os-pedale qui ouvre les portes de sabelle forêt de pins Laricciu of-frant sentiers centenaires et cas-cades vertigineuses…

Difficile de ne pas trouver sonbonheur dans un aussi richeéventail.

GDM

: Pornic possède un charme indéfinissable propre aux petits ports de l’Atlantique. © OFFICE DE TOURISME DE PORNIC

Unedouzaine destations ont faitle déplacementà Bruxelles

Saint-Jean-de-Monts,LA ZEN ATTITUDE8 Mer, dunes, forêt, marais sur la Côte deLumière

A Le long de la côte ven-déenne, Saint-Jean-de-Montsfait face à l’île d’Yeu et à l’îlede Noirmoutier. En vacances,elle vous invite à adopter lazen attitude : 8 kilomètres deplage de sable fin, forêt do-maniale de 25 km, sentierspédestres et pistes cyclables,base nautique, centre aqua-ludique, golf 18 trous, ther-mes marins, casino,…

Toutes les activités se dé-clinent version enfant : acti-vités nautiques (optimist,char à voile, marsouin, cata-maran), poney, tir à l’arc, ten-nis, ateliers d’arts plastiques,roller, balades nature, parcaventure en forêt… Les disci-plines sportives sont enca-drées par des moniteurs for-més à la pédagogie de l’en-fant. Animations Kids et

famille de février à octobre.Saint-Jean-de-Monts est

bordée de 8 kilomètres debelles et longues plages desable fin, sécurisantes avecune eau d’excellente qualité.Elle bénéficie d’un climatprivilégié. L’ensoleillement,comparable à celui des dé-partements du Midi médi-terranéen, lui vaut l’appella-tion de Côte de Lumière.

LA PLAGE EST UN LIEU despectacle permanent. Cha-que saison offre des occa-sions particulières pour pro-fiter de cet espace : lieu pleinde vie l’été, lieu de prome-nade romantique au cou-cher du soleil, ou tout sim-plement pour des balades

idéales en profitant de l’airiodé ou des embruns lorsdes grandes marées…

Saint-Jean-de-Monts a sufaire évoluer ses différentséquipements et les diversi-fier. Odysséa, le nouveau pa-lais des Congrès avec desmanifestations et des expo-sitions toujours plus enri-chissantes; la base nautiqueavec sa terrasse face à la merpour s’installer confortable-ment le temps d’une pauseaprès l’effort; Océabul, lecentre aquatique avec ses ja-cuzzis, sauna et hammam;l’esplanade de la mer, unlieu de promenade agréable,bordé de cafés, de restau-rants, d’un casino et de com-merces. : Saint-Jean-de-Monts est bordée de 8 km de belles et longues plages de sable fin. © OFFICE DE TOURISME SAINT-JEAN-DE-MONTS

K Office de tourisme du Touquet-Paris-Plagewww.letouquet.com

K Office de tourisme de l’agglomération havraiseTél. : 33 02 32 74 04 05www.lehavretourisme.com

K Office de tourisme de PornicTél. : 33 02.40.82.04.40www.ot-pornic.fr

K Office de tourisme de Saint-Jean-de-Montswww.saint-jean-de-monts.comK Office de tourisme des Sables-d’Olonne

www.lessablesdolonne-tourisme.comK Office de tourisme d’Hendaye

Tél. : 33 05 59 20 00 34www.hendaye-tourisme.fr

K Thalys : 25 liaisons quotidiennes entreBruxelles - Paris. 1h 22 pour rejoindre Paris-Nord au départ de Bruxelles-Midi, à partir de22 €. Rens. : 070/79.79.79 (0,30 €/min) et surthalys.com.

Contacts utiles

: Non loin de Cassis, le Parc national des calanques, joyau de la nature aux envoûtants minifjords. © F. FERREIRA

K Office de tourisme Leuca-te Méditerranée www.touris-me-leucate.frK Office de tourisme du capd’Agde. www.capdagde.comK Office de tourisme de Cas-sis. Tél. : 00.33. 4 42 01 35 06www.ot-cassis.comK Office de tourisme de Hyè-res-Les-Palmiers www.hye-res-tourisme.comK Office de tourisme *** deSainte-Maxime Tél. :33 04 94 55 22 00 www.sain-te-maxime.comK Office de tourisme de l’ag-glomération de Bastiawww.bastia-tourisme.comK Office municipal de touris-me de Porto-Vecchiowww.destination-sudcor-se.comK Sur la France : www.atout-france.fr ou www.ren-dezvousenfrance.comK Chaque jour, 22 villes fran-çaises sont directement ac-cessibles en TGV au départde Bruxelles. 070/79.79.79(0,30€/min) ou www.sncb-europe.com.

Contacts utiles

L’été à la plagePAR GÉRY DE MAET

Leucate, paradisDU KITESURF8 Du 26 avril au 4 mai, la station deviendrala capitale mondiale de la glisse

A Nichée au pied du Canigou,entre terre et mer, Leucate pro-pose le meilleur de la Méditer-ranée. Station de caractère, sescinq entités proposent cinqambiances totalement diffé-rentes.

Que vous soyez amateurs dekitesurf, amoureux de la na-ture ou fin gastronome, il y ena pour tous les goûts !K Kitesurf : offrant plus de 15spots et 10 écoles de kitesurf,Leucate se positionne parmiles dix meilleurs endroits aumonde pour découvrir et pra-tiquer le kitesurf. Débutant,pratiquant chevronné ou pro-fessionnel, Leucate offre desconditions de glisse optimalespour faire le plein de sensa-tions, dans un cadre unique.K La Franqui : nichée dans unepinède, la plus ancienne sta-tion du littoral languedocienrecèle la fabuleuse plage desCoussoules où mouillaient lesgalères phéniciennes. Gau-guin, Henry de Monfreid etCharles Trenet en tombèrentamoureux. Spot mythique, sesvillas Art déco rivalisent désor-mais avec les kitesurfers.K Fitou, Corbières et Muscat deRivesaltes. Battues par lesvents, léchées par la mer et lesétangs, nourries de garrigue,les vignes de Leucate puisentleur plénitude et leur bouquetdans la richesse de leur terroircontrasté. Les vignerons ducap Leucate cultivent trois ap-pellations réputées, dont laplus ancienne AOC rouge duLanguedoc-Roussillon.

Par ailleurs, Leucate ac-cueille le Mondial du Vent du26 avril au 4 mai. La station de-vient ainsi la capitale mon-diale de la glisse pendant une

semaine. Les meilleurs riderss’affrontent en compétition.Une occasion unique de décou-vrir leur sport et, pourquoipas, de l’essayer…

Enfin, nouveauté pour 2014,Leucate propose un parcours-découverte en 2CV, avec biensûr une halte chez un vigneronlocal pour déguster un verrede vin. Le tout en conduisantla voiture mythique française.

: Leucate figure parmi les dix meilleurs endroits au monde pour découvrir et pratiquer le kitesurf. © OFFICE DE TOURISME DE LEUCATE MÉDITERRANÉE

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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

07ESCAPADE

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 14 AVRIL 2014 I www.dhPbe

tants pourront profiter des joiesde l’océan.

La plage de sable fin, longuede 3 kilomètres, fera le bonheurdes enfants tandis que les mon-tagnes environnantes séduirontles amoureux de la nature et dela randonnée.

LE CAP D’AGDEUne destination au carrefourdes eaux douces et salées, là oùle fleuve Hérault et le canal duMidi rencontrent la Méditerra-née. Ici, Méditerranée et vacan-ces se conjuguent de mille fa-çons : un port de plaisance ettoutes les activités nautiques, 14km de plages, 2.600 ans d’his-toire et de patrimoine, un envi-ronnement exceptionnel, uneanimation riche et variée, et desproduits du terroir et de la mer àdécouvrir selon ses goûts

CASSISÀ 20 km de Marseille, Cassis,

petit port de pêche et de plai-sance, dévoile en toute intimitéun art de vivre typiquementprovençal et allie, au quotidien,charme et authenticité. Un petitparadis, où il fait bon flâner en-tre centre historique et élégan-tes boutiques, s’attabler aux ter-rasses ensoleillées, déguster les

précieux vins AOC Cassis. Le vil-lage est aussi le point de départprivilégié pour découvrir, à piedou en bateau, la beauté uniquedes calanques.

HYÈRESSituée à l’extrême sud de la Pro-vence, Hyères s’étend sur unvaste territoire réputé pour lavariété de ses paysages terres-tres, marins et sous-marins d’ex-ception et la douceur de son cli-mat. Les îles d’Or (Porquerolles,Port-Cros, Le Levant), un pland’eau de 27.000 hectares, 100 ki-lomètres de côtes où alternentplages de sable fin, falaises et cri-ques préservées, quatre jardinsremarquables et de nombreuxmonuments historiques offrentaux visiteurs une multituded’activités sportives et culturel-les ou farniente, tout au long del’année.

SAINTE-MAXIMECité provençale élégante et fami-liale, dynamique à l’année, Sain-te-Maxime s’ouvre côté naturesur le golfe de Saint-Tropez à tra-vers ses collines boisées et sespaysages typiques du massif desMaures. Côté sud, avec ses 11 kmde rivage méditerranéen et sesplages de sable fin, la cité pré-sente toute l’authenticité de la

Provence. Partez à la découvertede ses ruelles commerçantes,son marché provençal et soncharmant port de plaisance…

BASTIAVille d’art et d’histoire mêlantharmonieusement tradition etmodernité; station littorale ap-préciée pour sa qualité de vie, onpeut y pratiquer son sport favoridans un environnement privilé-gié. Une gastronomie locale re-nommée, un calendrier festif àl’éclectisme alléchant contribue-ront à vous laisser de votre sé-jour un souvenir inoubliable.

PORTO-VECCHIOCap sur Porto-Vecchio, dans l’ex-trême sud de la Corse. La cité dusel jouit d’un littoral éblouissantavec des plages sublimes de sa-ble fin. Au cœur de la cité, lesremparts d’une citadelle datantdu XVIe siècle dominent soncharmant port de plaisance. Àseulement quelques minutes, lamontagne avec le massif de l’Os-pedale qui ouvre les portes de sabelle forêt de pins Laricciu of-frant sentiers centenaires et cas-cades vertigineuses…

Difficile de ne pas trouver sonbonheur dans un aussi richeéventail.

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: Saint-Jean-de-Monts est bordée de 8 km de belles et longues plages de sable fin. © OFFICE DE TOURISME SAINT-JEAN-DE-MONTS

K Office de tourisme du Touquet-Paris-Plagewww.letouquet.com

K Office de tourisme de l’agglomération havraiseTél. : 33 02 32 74 04 05www.lehavretourisme.com

K Office de tourisme de PornicTél. : 33 02.40.82.04.40www.ot-pornic.fr

K Office de tourisme de Saint-Jean-de-Montswww.saint-jean-de-monts.comK Office de tourisme des Sables-d’Olonne

www.lessablesdolonne-tourisme.comK Office de tourisme d’Hendaye

Tél. : 33 05 59 20 00 34www.hendaye-tourisme.fr

K Thalys : 25 liaisons quotidiennes entreBruxelles - Paris. 1h 22 pour rejoindre Paris-Nord au départ de Bruxelles-Midi, à partir de22 €. Rens. : 070/79.79.79 (0,30 €/min) et surthalys.com.

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: Non loin de Cassis, le Parc national des calanques, joyau de la nature aux envoûtants minifjords. © F. FERREIRA

K Office de tourisme Leuca-te Méditerranée www.touris-me-leucate.frK Office de tourisme du capd’Agde. www.capdagde.comK Office de tourisme de Cas-sis. Tél. : 00.33. 4 42 01 35 06www.ot-cassis.comK Office de tourisme de Hyè-res-Les-Palmiers www.hye-res-tourisme.comK Office de tourisme *** deSainte-Maxime Tél. :33 04 94 55 22 00 www.sain-te-maxime.comK Office de tourisme de l’ag-glomération de Bastiawww.bastia-tourisme.comK Office municipal de touris-me de Porto-Vecchiowww.destination-sudcor-se.comK Sur la France : www.atout-france.fr ou www.ren-dezvousenfrance.comK Chaque jour, 22 villes fran-çaises sont directement ac-cessibles en TGV au départde Bruxelles. 070/79.79.79(0,30€/min) ou www.sncb-europe.com.

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Leucate, paradisDU KITESURF8 Du 26 avril au 4 mai, la station deviendrala capitale mondiale de la glisse

A Nichée au pied du Canigou,entre terre et mer, Leucate pro-pose le meilleur de la Méditer-ranée. Station de caractère, sescinq entités proposent cinqambiances totalement diffé-rentes.

Que vous soyez amateurs dekitesurf, amoureux de la na-ture ou fin gastronome, il y ena pour tous les goûts !K Kitesurf : offrant plus de 15spots et 10 écoles de kitesurf,Leucate se positionne parmiles dix meilleurs endroits aumonde pour découvrir et pra-tiquer le kitesurf. Débutant,pratiquant chevronné ou pro-fessionnel, Leucate offre desconditions de glisse optimalespour faire le plein de sensa-tions, dans un cadre unique.K La Franqui : nichée dans unepinède, la plus ancienne sta-tion du littoral languedocienrecèle la fabuleuse plage desCoussoules où mouillaient lesgalères phéniciennes. Gau-guin, Henry de Monfreid etCharles Trenet en tombèrentamoureux. Spot mythique, sesvillas Art déco rivalisent désor-mais avec les kitesurfers.K Fitou, Corbières et Muscat deRivesaltes. Battues par lesvents, léchées par la mer et lesétangs, nourries de garrigue,les vignes de Leucate puisentleur plénitude et leur bouquetdans la richesse de leur terroircontrasté. Les vignerons ducap Leucate cultivent trois ap-pellations réputées, dont laplus ancienne AOC rouge duLanguedoc-Roussillon.

Par ailleurs, Leucate ac-cueille le Mondial du Vent du26 avril au 4 mai. La station de-vient ainsi la capitale mon-diale de la glisse pendant une

semaine. Les meilleurs riderss’affrontent en compétition.Une occasion unique de décou-vrir leur sport et, pourquoipas, de l’essayer…

Enfin, nouveauté pour 2014,Leucate propose un parcours-découverte en 2CV, avec biensûr une halte chez un vigneronlocal pour déguster un verrede vin. Le tout en conduisantla voiture mythique française.

: Leucate figure parmi les dix meilleurs endroits au monde pour découvrir et pratiquer le kitesurf. © OFFICE DE TOURISME DE LEUCATE MÉDITERRANÉE

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08 HIGH-TECH 09HIGH-TECH

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EN 2 CLICS

Google Translate en mode BeatBoxDans Google Translate, le service de traduction de Google, entrez le texte ci-dessous, et cliquez sur le bouton écouter (la petite icône parlophone, en bas à droite de la fenêtre de texte). “pv zk bschk pv zkpv bschk zk pv zk bschk pv zk pv bschk zk bschk pv bschk bschk pvkkkkkkkkkk bschk bschk bschk pv zk bschk pv zk pv bschk zk pv zk bschkpv zk pv bschk zk bschk pv bschk bschk pv kkkkkkkkkk bschk bschk bschkpv zk bschk pv zk pv bschk zk pv zk bschk pv zk pv bschk zk bschk pvbschk bschk pv kkkkkkkkkk bschk bschk bschk pv zk bschk pv zk pv bschkzk pv zk bschk pv zk pv bschk zk bschk pv bschk bschk pv kkkkkkkkkkbschk bschk bschk pv zk bschk pv zk pv bschk zk pv zk bschk pv zk pvbschk zk bschk pv bschk bschk pv kkkkkkkkkk bschk bschk bschk”. Enjoy !

LES ŒUFS de Pâques du Web8 Derrière les services Web auxquels nous sommes accros, il y a des hommes. Au débit parfois

binaire, mais au sens de la déconne ciselé. Ceux-ci ont ainsi planqué des Easter Eggs (œufsde pâques) un peu partout. Des fonctionnalités secrètes qu’on vous dévoile ici, du moins pour quelques unes d’entre elles. Joyeuses cloches !

Tech-NowPAR ALEXIS CARANTONIS

Si rien ne pourra sans doutejamais faire fraterniser lesdeux titans ennemis, tantGoogle qu’Apple semblentprendre la vie avec une certai-ne philosophie.

Google, si vous saisissez larequête “answer to life, theuniverse and everything” (ré-ponse à la vie, l’univers et àtout, NdlR) dans le moteur derecherche, Google vous offri-ra sur un plateau d’argent saréponse, aussi mystérieuse

que cartésienne, au sens de lavie : 42 ! Seuls ceux qui ont luDouglas Adams auront saisila référence.

Apple, quant à lui, compar-timente plus encore les cho-ses. Si vous demandez à l’as-sistant vocal Siri (installé surles iPhone 4S, 5, 5C et 5S)“Quel est le sens de la vie ?”, ilvous répondra, penaud, de savoix métallique, “Qui suis-je ?Où vais-je ? Dans quelle éta-gère ?”

Et dire qu’on s’in-terroge depuis lestemps immémo-riaux…

Quand Google et Apple philosophent,ou plutôt filent aux œufs…

DR

Mozillane craint pasles robotsLe navigateur Internet est

rusé comme un renard.

Deux pages planquées en

disent long sur l’état d’es-

prit qui règne chez Mozilla.

Entrez about : Mozilla et

about : Robots dans la barre

de recherche du navigateur

pour les faire apparaître…

DR

Dans Google toujours, entrez l’équation “1.2 + (sqrt (1- (sqrt (x^2 + y^2))^2) + 1 - x^2-y^2) * (sin (10 * (x*3 + y/5+7))+1/4) from -1.6 to 1.6”. Le résultat, graphique, est on ne peut plus de saison !Une variante avec un gros cœur existe égale-ment…

DR

Des minijeux planquésdans YouTube!La vidéo que vous venez de lancer sur You-Tube est moins fun qu’attendu ? Pas biengrave. YouTube a planqué un minijeu dans sonplayer vidéo ! Il suffit de presser la toucheflèche gauche de votre clavier durant 3 secon-des, puis la flèche du haut. Vous verrez alorsapparaître un jeu du serpent, que les fidèles dela gloire nineties de Nokia ne peuvent avoiroublié. Pas fan du snake ? Faites pause survotre vidéo, et tapez 1980 sur votre clavier. Leminijeu de guerre Missile Command apparaît !

Bill Gates prisonnier

en contact par défaut

d’Outlook 2010

Dans la messagerie Outlook 2010, si vous n’accolez

pas de photo à un contact, une silhouette par

défaut le renseignera. Or, cette silhouette n’est rien

d’autre que le détourage d’un certain Bill Gates ! Et

pas dans n’importe quelles circonstances : le cliché,

de 1977, est une image judiciaire de l’ex-CEO,

arrêté pour infraction au code de la route !

DR

L’introuvable Chuck NorrisLa Chuck Norrismania s’est manifestement infiltrée jusqu’au roi des moteurs de recherche. Pour en avoir la preuve, entrez Trouver Chuck Norris dans la barre du navigateur et cliquez non pas sur Rechercher, mais bien sur J’ai de la chance. Réponse de l’omniscient search en-gine : “Google ne recherchera pas Chuck Norris, parce quenous savons qu’on ne peut pas le trouver, c’est Chuck Norrisqui vous trouve.” Et en suggestions ? “Courez, avant qu’il nevous trouve”, ou encore “Essayez quelqu’un de moins dan-gereux” !

DR

: Le Belge Sacha Nasan, 17ans, et déjà une vingtained’applis à son actif. Dont lapetite dernière, Talenty. © DR

PRÉCOCES ! Même pas majeurs et développeurs, voici les Golden Kids des smartphones

K Robert Nay14 ans | développeur du jeu Bub-ble Ball sur l’App StoreRobert Nay restera, pour la postéri-té, le premier gamin à avoir trônésur l’App Store mondial. À 14 ans, ilpublie l’app Bubble Ball (une sortede puzzle obéissant aux lois de laphysique). N° 1 des apps gratuites,devant Angry Birds !

K Connor Zamary7 ans | développeur du jeu ToasterPop sur l’App Store7 ans seulement ! C’est l’âge auquelConnor Zamary a développé sapremière app (un jeu consistant àgarnir un toast), ce qui fit de lui leplus jeune développeur de la cour-te histoire du mobile. Papa a unpeu aidé, sans doute…

K Shravan et Sanjay Kumaran12 et 10 ans | développeurs et…CEO’s de Go DimensionsLes deux frères indiens étaientdans leur chambre quand ils déci-dent en 2011 de monter Go Dimen-sions, une société spécialisée dansle développement d’applicationsmobiles. Leur première app, CatchMe Cop, a cartonné en 2012…

K Nick D’Aloisio17 ans | Développeur de Summlyet multimillionnaireLe plus jeune self-made-man mil-lionnaire du monde ! Alors que cetAustralien crée des apps depuis ses12 ans, il sort, à 17 ans, Summly, quiraccourcit des textes, par un algo-rithme. En 2013, Yahoo ! lâche30 millions de $ pour son bébé…

K Lim Ding Wen9 ans | Papa de l’app Doodle KidsÀ 9 ans, ce gamin de Singapourmaîtrisait déjà six langages infor-matiques, et avait créé une vingtai-ne de logiciels. Sa première app,Doodle Kids, qui permet aux en-fants de dessiner avec leurs doigts,a cartonné. Saleté de génie…

A. Ca.

DR

INTERVIEW ANVERS

Sacha, 17 ans, étudiant et…CONCEPTEUR D’APPLIS !8 Le jeune Belge, inspiré par Angry Birds, a

déjà développé une vingtaine d’apps. Dequoi booster son budget sorties…

A Il est jeune, belge et branchétechnologies. “Même si je ne suispas un NERD, vouu pouvez deman-der à mes potes…”, nous confieSacha Nasan, tête bien remplieet bien vissée sur les épaules.Parfait trilingue (français – salangue maternelle –, néerlan-

dais, anglais), le juvénile Anver-sois a commencé à créer des ap-plications mobiles sur iPhone àl’âge de… 14 ans !

Depuis, il en a développé unevingtaine, et la dernière a sérieu-sement relevé l’aspect profes-sionnel de son hobby. Symbolebelge du phénomène des TeenDevelopers, Sacha nous expliquesa démarche, de plus en plus ré-pandue au sein de notre généra-tion Y, biberonnée au tactile…

Comment t’es-tu dit, si jeune,“O.K., je vais créer mon app” ?

“C’était lors d’un voyage enThaïlande en 2011, j’avais 14 ans. Jesuis tombé sur un magazine quiconsacrait un large article à l’ap-plication Angry Birds, et au chiffred’affaires dégagé par Rovio, déve-loppeur et éditeur du jeu. Je mesuis tout simplement dit : et pour-quoi pas moi ? J’ai reçu mon pre-mier ordi à neuf ans, et j’ai tou-jours été attiré par les nouvellestechnologies, mais je n’avais aucunbagage technique pour développer.J’ai donc appris, tout seul, essentiel-lement grâce à Internet, une lan-gue de développeurs : le langageiPhone (en Objective-C, NdlR). Pe-tit à petit, je me suis amélioré, etj’ai commencé à publier mes applissur l’App Store, la boutique d’appli-cations du téléphone d’Apple.”

Et ? Succès immédiat ?“Non. Je me suis d’abord

échauffé sur quelques petites appstrès imparfaites. Puis, en 2012, j’aisorti l’appli Currency ConverterPro. Il s’agit d’un convertisseur dedevises gratuit. L’app a très vite dé-collé, et elle s’est glissée en tête desapplications les plus téléchargéesen Belgique et en France, toutes ca-tégories confondues ! Elle a été télé-chargée 90.000 fois. Elle ne m’apas rapporté beaucoup d’argent,puisque je n’ai introduit des récla-mes dedans que sur le tard, maiselle m’a permis de me faire connaî-tre auprès de 90.000 utilisateurs.”

Ensuite ?“J’ai continué à faire quelques

petites apps, puis je me suis un peudétourné du développement. Maisj’ai continué à acheter des applica-tions et à les vendre, tout en les mo-difiant. Ce petit business est de-venu une source de revenus nonnégligeable pour un jeune de monâge…”

Ta dernière app s’appelle Ta-lenty. En quoi consiste-t-elle ?

“C’est l’année dernière,en regardant TheVoice et Belgium’sGot Talent, quel’idée m’est venue.Talenty est un ré-seau social des-tiné à montrerà la commu-nauté son ta-lent. Notamment

en vidéo. Chanson, danse,… J’ai levédes fonds via un site de crowdfun-ding (financement participatifpar les internautes, NdlR), qui m’apermis de m’entourer de quatre dé-veloppeurs indiens, qui se sontchargés de la partie technique del’application. Je n’avais effective-ment pas le niveau – universitaire !– requis pour mettre en place l’in-frastructure d’un réseau social, avecdes serveurs, etc. C’est un peu unmini-Facebook, en fait ! En revan-che, le site de l’appli, sa distribution,son marketing, la direction du pro-jet, c’est moi. L’appli a été lancée le22 février, et compte 5.000 utilisa-teurs actifs. C’est trop peu pour moi,mais le marketing intensif n’a pasencore commencé. Je reste positif !”

Ton dis-

cours n’est pas celui du jeune de17 ans lambda… Comment ta fa-mille et tes amis envisagent tonactivité ?

“Certains amis me voient un peucomme un alien, pareil pour ma fa-mille, surtout que je n’ai aucun pa-rent actif dans l’informatique. Maisje vous rassure, je suis un jeunetout à fait normal : je fais du sport(tennis, fitness), je sors avec mespotes… Simplement, quand je ren-tre des cours, je travaille sur mesapplis. Cela prend du temps et celaexige de la rigueur, mais je ne re-grette pas : j’ai déjà été contactépar des boîtes pour un emploi, et jeremplis déjà quelques lignes surmon CV. Ce n’est que du positif…”

Tu es donc peut-être le Zucker-berg belge de demain… Com-ment envisages-tu l’avenir ?

“Ma rhéto bouclée, je pars étu-dier à l’Université de Nottingham.Des études de finances. Je n’envi-sage effectivement pas ma carrièrederrière un ordi, dans des tâches dedéveloppement. C’est plutôt le rôlede Content Manager qui m’at-tire…”

Interview > Alexis Carantonisk Currency Converter Pro et Talenty

sont disponibles gratuitement surl’App Store d’Apple.

90Currency Converter Pro, la première app sérieuse

de Sacha, a trôné au sommet des téléchargements d’apps gratuites en Belgique

et en France. Elle a été téléchargée 90.000 fois.

: L’interface de la dernière app de Sacha, Talenty. Un réseau social où tout le monde peut exposer son talent. “The Voice m’a inspiré…”© DR

Un œuf de Pâques Googly

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: Le Belge Sacha Nasan, 17ans, et déjà une vingtained’applis à son actif. Dont lapetite dernière, Talenty. © DR

PRÉCOCES ! Même pas majeurs et développeurs, voici les Golden Kids des smartphones

K Robert Nay14 ans | développeur du jeu Bub-ble Ball sur l’App StoreRobert Nay restera, pour la postéri-té, le premier gamin à avoir trônésur l’App Store mondial. À 14 ans, ilpublie l’app Bubble Ball (une sortede puzzle obéissant aux lois de laphysique). N° 1 des apps gratuites,devant Angry Birds !

K Connor Zamary7 ans | développeur du jeu ToasterPop sur l’App Store7 ans seulement ! C’est l’âge auquelConnor Zamary a développé sapremière app (un jeu consistant àgarnir un toast), ce qui fit de lui leplus jeune développeur de la cour-te histoire du mobile. Papa a unpeu aidé, sans doute…

K Shravan et Sanjay Kumaran12 et 10 ans | développeurs et…CEO’s de Go DimensionsLes deux frères indiens étaientdans leur chambre quand ils déci-dent en 2011 de monter Go Dimen-sions, une société spécialisée dansle développement d’applicationsmobiles. Leur première app, CatchMe Cop, a cartonné en 2012…

K Nick D’Aloisio17 ans | Développeur de Summlyet multimillionnaireLe plus jeune self-made-man mil-lionnaire du monde ! Alors que cetAustralien crée des apps depuis ses12 ans, il sort, à 17 ans, Summly, quiraccourcit des textes, par un algo-rithme. En 2013, Yahoo ! lâche30 millions de $ pour son bébé…

K Lim Ding Wen9 ans | Papa de l’app Doodle KidsÀ 9 ans, ce gamin de Singapourmaîtrisait déjà six langages infor-matiques, et avait créé une vingtai-ne de logiciels. Sa première app,Doodle Kids, qui permet aux en-fants de dessiner avec leurs doigts,a cartonné. Saleté de génie…

A. Ca.

DR

INTERVIEW ANVERS

Sacha, 17 ans, étudiant et…CONCEPTEUR D’APPLIS !8 Le jeune Belge, inspiré par Angry Birds, a

déjà développé une vingtaine d’apps. Dequoi booster son budget sorties…

A Il est jeune, belge et branchétechnologies. “Même si je ne suispas un NERD, vouu pouvez deman-der à mes potes…”, nous confieSacha Nasan, tête bien remplieet bien vissée sur les épaules.Parfait trilingue (français – salangue maternelle –, néerlan-

dais, anglais), le juvénile Anver-sois a commencé à créer des ap-plications mobiles sur iPhone àl’âge de… 14 ans !

Depuis, il en a développé unevingtaine, et la dernière a sérieu-sement relevé l’aspect profes-sionnel de son hobby. Symbolebelge du phénomène des TeenDevelopers, Sacha nous expliquesa démarche, de plus en plus ré-pandue au sein de notre généra-tion Y, biberonnée au tactile…

Comment t’es-tu dit, si jeune,“O.K., je vais créer mon app” ?

“C’était lors d’un voyage enThaïlande en 2011, j’avais 14 ans. Jesuis tombé sur un magazine quiconsacrait un large article à l’ap-plication Angry Birds, et au chiffred’affaires dégagé par Rovio, déve-loppeur et éditeur du jeu. Je mesuis tout simplement dit : et pour-quoi pas moi ? J’ai reçu mon pre-mier ordi à neuf ans, et j’ai tou-jours été attiré par les nouvellestechnologies, mais je n’avais aucunbagage technique pour développer.J’ai donc appris, tout seul, essentiel-lement grâce à Internet, une lan-gue de développeurs : le langageiPhone (en Objective-C, NdlR). Pe-tit à petit, je me suis amélioré, etj’ai commencé à publier mes applissur l’App Store, la boutique d’appli-cations du téléphone d’Apple.”

Et ? Succès immédiat ?“Non. Je me suis d’abord

échauffé sur quelques petites appstrès imparfaites. Puis, en 2012, j’aisorti l’appli Currency ConverterPro. Il s’agit d’un convertisseur dedevises gratuit. L’app a très vite dé-collé, et elle s’est glissée en tête desapplications les plus téléchargéesen Belgique et en France, toutes ca-tégories confondues ! Elle a été télé-chargée 90.000 fois. Elle ne m’apas rapporté beaucoup d’argent,puisque je n’ai introduit des récla-mes dedans que sur le tard, maiselle m’a permis de me faire connaî-tre auprès de 90.000 utilisateurs.”

Ensuite ?“J’ai continué à faire quelques

petites apps, puis je me suis un peudétourné du développement. Maisj’ai continué à acheter des applica-tions et à les vendre, tout en les mo-difiant. Ce petit business est de-venu une source de revenus nonnégligeable pour un jeune de monâge…”

Ta dernière app s’appelle Ta-lenty. En quoi consiste-t-elle ?

“C’est l’année dernière,en regardant TheVoice et Belgium’sGot Talent, quel’idée m’est venue.Talenty est un ré-seau social des-tiné à montrerà la commu-nauté son ta-lent. Notamment

en vidéo. Chanson, danse,… J’ai levédes fonds via un site de crowdfun-ding (financement participatifpar les internautes, NdlR), qui m’apermis de m’entourer de quatre dé-veloppeurs indiens, qui se sontchargés de la partie technique del’application. Je n’avais effective-ment pas le niveau – universitaire !– requis pour mettre en place l’in-frastructure d’un réseau social, avecdes serveurs, etc. C’est un peu unmini-Facebook, en fait ! En revan-che, le site de l’appli, sa distribution,son marketing, la direction du pro-jet, c’est moi. L’appli a été lancée le22 février, et compte 5.000 utilisa-teurs actifs. C’est trop peu pour moi,mais le marketing intensif n’a pasencore commencé. Je reste positif !”

Ton dis-

cours n’est pas celui du jeune de17 ans lambda… Comment ta fa-mille et tes amis envisagent tonactivité ?

“Certains amis me voient un peucomme un alien, pareil pour ma fa-mille, surtout que je n’ai aucun pa-rent actif dans l’informatique. Maisje vous rassure, je suis un jeunetout à fait normal : je fais du sport(tennis, fitness), je sors avec mespotes… Simplement, quand je ren-tre des cours, je travaille sur mesapplis. Cela prend du temps et celaexige de la rigueur, mais je ne re-grette pas : j’ai déjà été contactépar des boîtes pour un emploi, et jeremplis déjà quelques lignes surmon CV. Ce n’est que du positif…”

Tu es donc peut-être le Zucker-berg belge de demain… Com-ment envisages-tu l’avenir ?

“Ma rhéto bouclée, je pars étu-dier à l’Université de Nottingham.Des études de finances. Je n’envi-sage effectivement pas ma carrièrederrière un ordi, dans des tâches dedéveloppement. C’est plutôt le rôlede Content Manager qui m’at-tire…”

Interview > Alexis Carantonisk Currency Converter Pro et Talenty

sont disponibles gratuitement surl’App Store d’Apple.

90Currency Converter Pro, la première app sérieuse

de Sacha, a trôné au sommet des téléchargements d’apps gratuites en Belgique

et en France. Elle a été téléchargée 90.000 fois.

: L’interface de la dernière app de Sacha, Talenty. Un réseau social où tout le monde peut exposer son talent. “The Voice m’a inspiré…”© DR

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10 RECETTES 11RECETTES

www.dhPbe I LUNDI 14 AVRIL 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 14 AVRIL 2014 I www.dhPbe

INGRÉDIENTS (4 PERSONNES)

POUR LE GÂTEAU

K 3 jaunes d’œufsK 240 g de sucreK 1 cuillerée à soupe d’eauK 100 g de farineK 1/2 sachet de levure

POUR LE MOKA

K 75 g de sucreK 3 cuillerées à soupe d’eauK 350 g de beurreK 2 jaunes d’œufsK 2 à 3 cuillerées à soupe de caféK Vermicelles en chocolat, œufs en sucre, décora-

tions de Pâques (poussins…)

PRÉPARATION

K Pour le gâteau : fouetter les jaunes d’œufs avec le su-cre et 1 cuillerée à soupe d’eau. Incorporer la farine, lalevure puis les blancs montés en neige. Mettre la pâtedans un grand moule à cake et faire cuire plus ou moins20 minutes à 200°C.K Pour le moka : faire chauffer le sucre et l’eau. Laisserbouillir 4 minutes jusqu’à ce que le caramel colle auxdoigts. Laisser refroidir. Tourner le beurre en crème.Ajouter les jaunes d’œufs puis le sirop de sucre refroidi.Ajouter le café delayé dans un peu d’eau chaude.K Couper le gâteau en deux dans le sens de la longueuret tartiner l’intérieur avec un peu de moka. Reconstituerle gâteau puis le couper en 4 morceaux de taille égale.Tartiner les côtés de chaque nid avec du moka puis rou-ler dans les vermicelles en chocolat.K Mettre le restant de moka dans une poche à douille etdécorer le dessus de chaque nid. Pour finir, décorer avecdes œufs en sucre, des poussins…

DR

DESSERT

Nids de Pâques

PLAT

Gigot d’agneau dePâques de 7 heures

INGRÉDIENTS(POUR 4 PERSONNES)

K 1 gigot de 1,5 à 2 kgK 6 gousses d’ailK 2 gros oignonsK 6 échalotesK 3 carottesK Céleri en branchesK Romarin fraisK Bouquet garniK 3 feuilles de laurierK ThymK 1 bouillon de volailleK 0,75 cl de vin blancK 10 cl de cognac

PRÉPARATION

K Désosser si nécessaire et fi-celer le gigot. Piquer le gigotd’ail, et le rouler dans sa grais-se sur feu vif dans un large platà sauter un peu graissé, pourqu’il se colore complètementpendant environ 40 min.K Ajouter les oignons, leséchalotes, l’ail et les carottes,le tout finement haché; ainsique le bouquet garni, le céleri,le thym, et du romarin frais.Faire cuire 1 heure, en veillant

à ce que la garniture n’attachepas.K Après cette heure, sortir legigot. Filtrer la sauce, isoler leslégumes et faire refroidir le jusavec dans un bol plongé dansde l’eau froide. Dégraisser lejus. Flamber 10 cl de cognacdans une louche et verser surle gigot. Ajouter un litre de vinblanc, le jus dégraissé et les lé-gumes qui composaient la sau-ce. Enfourner (avec le couver-cle) pendant 1 heure et demieà 160°C.K Délayer 60 g de bouillon devolaille dans 2 litres d’eau, eten arroser le gigot.K Laisser cuire pendant 3 heu-res à 160°C.K Sortir délicatement le gigot,enlever les garnitures, passerla sauce au chinois, dégraissersoigneusement.K Mettre le gigot sur le coin dufeu et l’arroser sans cesse avecson jus, pendant une petiteheure jusqu’au moment deservir. Lier avec deux jaunesd’œufs et déguster votre gigotde 7 heures, dit à la cuillère !

DR

INGRÉDIENTS

K 4 artichautsK Le jus de 1 citronK 25 g de truffe noireK 1 cuillerée à café de jus de truffeK 8 œufs de fermeK 2 cuillerées à soupe de crème fraîcheK 50 g de beurreK sel, poivre

PRÉPARATION

K Arracher le pied des artichauts, éliminer les petites feuillesde la base, laver les artichauts et les faire bouillir dans unegrande casserole d’eau salée. Ajouter le jus de citron et met-tre les artichauts en cuisson de 35 à 40 min (l’artichaut estcuit lorsque les feuilles se détachent facilement quand on tiredessus).K Égoutter les artichauts en les retournant sur une grille etlaisser tiédir.

K Préparer les œufsbrouillés : cassez les œufsdans un saladier, les assai-sonner de sel, poivre et jusde truffe. Les battre à lafourchette. Faire fondre40 g de beurre dans unecasserole. Ajouter les œufset faire cuire à feu doux aubain-marie en remuant avecune cuillère en bois, jusqu’àce que les œufs prennentconsistance (environ 5/6min).K Ajouter la crème fraîche.Mélanger soigneusement etconserver au chaud. Couperla truffe en fines lamelles.Mettre ces lamelles dansune petite casserole avec10 g de beurre et fairechauffer très doucement.K Couper le haut desfeuilles d’artichaut aux deuxtiers, ôter les feuilles centra-les et éliminer le foin cen-tral. Verser les œufsbrouillés dans les arti-chauts, ajouter les finestranches de truffe et serviraussitôt.

DR

ENTRÉE

Œufs brouillés, truffes, artichauts

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11RECETTES

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12 BD

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SPIROU - LA FEMME-LÉOPARD SCHWARTZ & YANN © DUPUIS 2014

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13JEUX

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14 COURRIER

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NÉCROLOGIE

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COURRIER DES LECTEURS

K “Ils ne sont pasd’accord entre eux”CHIFFRES “Politiciens, économis-tes, syndicalistes, banquiers, étu-des… nous jettent des chiffres à latête. Quel quidam peut les vérifier ?Surtout qu’ils ne sont pas d’accordentre eux. Nous n’avons pas d’in-formations fiables et nous ne lesaurons jamais. À chacun de pren-dre ce qu’il veut bien croire.”

Patrick V., d’Ollignies

K “Ne préférera-t-ellepas utiliser sonsmartphonepour faire des photos ?”SECOURS “J’ai suivi les cours à laCroix-Rouge de Belgique. Ce coursest fort intéressant et utile, il peutsauver des vies, la vôtre peut-être.Après ce cours, je me suis posé desquestions et peut-être que quel-qu’un pourrait éclairer ma lanter-ne. Lors de ce cours, jeu demotsinvolontaire, on simule différentessituations : un des participants jouela victime et on tente aumieux del’aider. Vous avez la sécurité, cellede la victime et la vôtre, le bilan(voir si la personne respire en posi-tionnant sa tête d’unemanière bienprécise…), infos précieuses pour lessecours et, surtout si la personnedevient inconsciente, appel des se-cours, le 112. Là, il faut détailler aumaximum où on se trouve et l’étatde la victime. Ensuite, on pratiqueles premiers soins, sans effectuerd’acte médical, bien sûr; juste lesgestes qui pourraient sauver unevie, c’est le but de ce cours. L’appelau 112 doit être effectué par un té-moin, un assistant, qui est là parhasard. C’est aussi à cette personnequ’incombe d’écarter les curieux,de tenter de trouver une boîte desecours, de rappeler le 112 si l’étatde la victime s’aggrave (inconscien-ce mais respire ou pas), de tenir leslunettes de la victime, de trouver, sipossible, un défibrillateur si néces-saire. Il peut y avoir plusieurs assis-tants, mais un c’est déjà bien. Aucours, les participants étaient biendociles pour appeler le 112. Dansun cas réel, je me demande si unepersonne sera d’accord de télépho-ner ou bien refusera-t-elle d’userdes unités, d’user sa batterie ? Nepréférera-t-elle pas utiliser sonsmartphone pour faire des photoset les mettre sur son blog, de volerla victime, le secouriste ? Si le se-couriste doit téléphoner avec sonpropre smartphone s’il n’y a pasd’autre solution, il sait moins s’oc-cuper de la victime et risque d’êtrevolé, c’est sûrement déjà arrivé.Voyez ce qui s’est passé à Simonis,avec une femme enceinte qui a faitunmalaise. Le personnel de la Stiba tenté d’écarter les curieux et lespetits voyeurs mais ces derniersn’ont, comme d’habitude, pas sup-porter la remarque et ont appelédes renforts; pas moyen de photo-graphier et mettre des photos surFacebook, quelle déception… Si onn’a pas d’aide, on fait comment ? Siles curieux ne veulent pas se dépla-cer, ils ne supportent pas les ordres,on fait comment ? Imaginez la scè-

ne dans un transport en commun,sur une ligne difficile. Dès que l’oc-casion se présente, la majorité destémoins qui auraient pu aider prati-que la technique du courage100% : courage, volons, fuyons.”

Jean D., de Bruxelles

K “Il a osééliminer le parent rival”ROI PHILIPPE “Cela s’est enfinfait. Il a osé éliminer le parent rivalde même sexe. Il a symboliquementtué son père, selon la première to-pique de Freud. À plus de cinquanteans, il découvre l’Œdipe résolu nor-malement aux jeunes demoins dequinze ans. En éliminant l’ami fidè-le de plus de vingt ans de son père,il n’ose pas toucher directement augéniteur, mais il lui assène un coupde poignard dans le dos. La résolu-tion de cetŒdipe très tardif est lefruit de l’influence de la très ambi-tieuse Mathilde. Continuité dans lesdestins royaux belges. Il fallut abso-lument aller chercher une femmefécondable pour Baudouin le curératé, et essayer de perpétuer la pro-géniture royale. Il fallut aller cher-cher une charmante dame poursauver le très gauche Philippe etsurtout unemonarchie à la dérive.Ce que Laeken n’avait pas prévu,c’est que Mathilde par ses uniquescharmes physiques allait éclipsertotalement l’insipide Philippe !Aujourd’hui, après avoir serré lamain des plus grands de cemonde,

décoré un président dictateur chi-nois, il se croit à leur hauteur et sepermet de tuer diplomatiquementson père. Demain, face à la N-VA, ilaura tout le temps deméditer surson geste irréfléchi de parricide etde se rendre compte qu’une Reine,sans diplômes de haut niveau, neremplace pas un Roi compétent.”

Jean-Marie C., de Hachy

K “L’État propose de tra-vailler bénévolement !”CONTRE LE DOPAGE “Dans lecadre de la lutte contre le dopagedans le sport, la FédérationWallo-nie-Bruxelles recherche des person-nes pour accompagner bénévole-ment les médecins contrôleurs. Etdonc l’État propose de travaillerbénévolement ! Certainement àcause d’unmanque de budget ! Àune époque oùministres, parle-mentaires et autres élus, pour laplupart multicumulards, sont trèsgrassement payés pendant et aprèsleur mandat car, pour eux, du bud-get, il y en a toujours. C’est unema-nière supplémentaire d’encore sefoutre dumonde, non ? Une raisonde plus de s’abstenir d’aller voteraux prochaines élections.”

Gilles D., de Charleroi

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pour un tarif plancher. Malgréses 4,38 m, le Partner s’échangeainsi déjà à partir de 11.953 € (1.6 lessence de 98 ch).

Le segment a tout de mêmejoyeusement évolué ces derniè-res années. Les ludospaces mo-dernes se basent sur les dessousde monovolumes. Le couplePeugeot Partner/Citroën Ber-lingo bénéficie ainsi de la plate-forme de la précédente généra-tion de C4 Picasso. Résultat : surla route, les différences de com-portement dynamique et deconfort de suspension par rap-port à un monovolume classi-que s’amenuisent. Cela dit, il n’ya pas de miracle. Ces modèlesrestent lourds et assez patauds.

EN PASSANT DU Peugeot Partnerau break Dacia Logan, onchange de monde. Plus vive,plus maniable, bref plusamusante, la Logan MCVplaira davantage auxparents qui aimentconduire. Surtout de-puis que les Lodgy etDokker, les monovo-lumes/ludospaces deDacia, ont libéré lebreak Logan de sa vo-cation plus utilitaire.

Comparativement,dans le Partner, on atoujours l’impression derouler dans une camion-nette. Surtout vu sa sur-face frontale très impres-sionnante. Sa position deconduite plus élevée et

un budget serré, il faudra plutôtse contenter de la version 75 ch(12.603 €), moins à l’aise. Si latribu est adepte de loisirs en-combrants, le coffre de la Peu-geot s’avère indéniablement leplus pratique pour les expédi-tions du week-end. Sans aucunemanipulation, il peut engloutirjusqu’à 675 l. En retirant la ta-blette et chargeant jusqu’au pa-villon (très haut), on disposemême de 1.350 l tout en conser-vant 5 places…

Évidemment, le break Daciane peut soutenir la comparai-son. Cela dit, si l’on se contented’une utilisation classique,même pour une famille nom-breuse, il y a déjà largement dequoi voir venir avec les 573 l decoffre. On peut y installer facile-ment poussettes, lit de voyage etsacs en tous genres indispensa-bles à chaque déplacement.

À l’inverse, au quotidien, lelourd et très encombrant

hayon du Partner est viteexaspérant à soulever

chaque fois que l’onveut embarquer le

moindre petit colis.Grâce à sa largeurgénéreuse, la DaciaLogan MCV offresuffisammentd’espace pour em-barquer 3 passa-gers à l’arrière.

Mais, avec ses 3 siè-ges indépendants,

le Partner se montrele plus convivial et le

plus modulable.Sans parler de ses por-

tières latérales coulissantesnettement plus pratiques pour

attacher des enfants dans des

DACIA LOGAN MCV 1.5 DCI 90

N LES PLUS1 COFFRE VASTE ET PRATIQUE2 RAPPORT PRIX/PRESTA-TIONS/QUALITÉ IMBATTABLE3 COMPORTEMENT ROUTIER SEREIN4 HABITABILITÉ APPRÉCIABLE

O LES MOINS1 FINITION GLOBALE BASIQUE2 LISTE LIMITÉE D’ÉQUIPEMENTS3 INSONORISATION MOYENNE

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 4,492 mLargeur 1,733 mHauteur 1,519 mCoffre 573 lPoids 1.165 kgConsommation moyenne 3,8 lCylindrée 1.461 ccPuissance 90 ch à 3.750 tr/minCouple 220 Nm à 1.750 tr/minVitesse max. 173 km/hAccélérations (de 0 à 100) 12,1 sÉmissions CO2 99 g/kmPrix 13.200 €

PEUGEOT PARTNER TEPEE 1.6 HDI 92

N LES PLUS1 COFFRE GIGANTESQUE2 HABITABILITÉ GÉNÉREUSE3 ESPACES DE RANGEMENT VASTES ET NOMBREUX4 MODULARITÉ APPRÉCIABLE

O LES MOINS1 COMPORTEMENT PATAUD2 CONSOMMATION PLUS ÉLEVÉE3 ENCOMBREMENT (LARGEUR DU VÉHICULE ET DU HAYON) AU QUOTIDIEN

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 4,380 mLargeur 1,860 mHauteur 1,800 mCoffre 675 lPoids 1.395 kgConsommation moyenne 4,7 lCylindrée 1.560 ccPuissance 92 ch à 4.000 tr/minCouple 230 Nm à 1.750 tr/minVitesse max. 165 km/hAccélérations (de 0 à 100) 14,3 sÉmissions CO2 123 g/kmPrix 15.700 €

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Verdict !Globalement, le Partner offre plus

d’espace que le break Logan grâce à ses

volumes habitable et de chargement gigan-

tesques. Mais à l’usage, il impose également de

composer avec les inconvénients que cela impose :

encombrement plus important, sensibilité au vent,

reprises moins soutenues, consommation en hausse…

Sauf si l’on est adepte de loisirs très encombrants, la

version MCV de la nouvelle Logan offre un package

moins contraignant au quotidien. Tout en permettant

de bénéficier d’un grand volume

de coffre. Et, à équipe-

ment équivalent, d’un

tarif encore plusserré.

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8 Jusqu’ici, les familles à la recherche d’un modèle spacieux et abordable devaient se tourner vers un ludospace, comme le

Peugeot Partner. Mais voilà le nouveau break de Dacia, la Logan MCV…

A À voir le Peugeot Partner, sur-tout dans sa version haut degamme Outdoor, difficile decroire qu’à l’origine il s’agitd’une camionnette d’ouvrier.Pourtant, l’idée de base derrièreles ludospaces, c’est bien d’ins-taller des banquettes dans unutilitaire afin de proposer unmodèle spacieux et pratique

droite plaira toutefois aux per-sonnes souffrant du dos. Cesmodèles ayant une vocation po-lyvalente, on a opté pour les mé-caniques diesel pour notre con-frontation. Le 1.5 dCi, d’origineRenault, dans sa version haut degamme de 90 ch (13.200 €)anime avec brio la Logan MCV.Heureusement, grâce à son ex-cellente souplesse et à l’étage-ment assez court de sa boîte ma-nuelle à 5 vitesses, le 1.6 HDI 92ch (15.700 €) de Peugeot animesereinement le plus lourd Par-tner. Mais il faudra alors comp-ter sur une consommationmoyenne plus élevée.

Et si l’on doit composer avec

emplacements étroits. À l’avant,le Partner offre sensiblementplus d’espaces de rangement.

Toutefois, la planche de bordde la Logan MCV est globale-ment plus attrayante. Certes, onévolue toujours dans un universassez basique. Mais on sent clai-rement une montée en qualitéappréciable par rapport à la pré-cédente génération.

On peut même bénéficierd’un écran tactile regroupantles fonctions de GPS, de télépho-nie et de divertissement, au ma-niement très intuitif.

L’actu automobilePAR JEAN-FRANÇOIS CHRISTIAENS