Devenir Entrepreneur Socialentrepreneurs agricoles au sein de notre centre de production et de...

Janvier-Octobre

2016

N° 5

SOMMAIRE

Editorial ..................... p. 1

SICHEM ACTU :Le centre d’accueil ...... p. 2Education ................. p.3-4Filières et animation villageoise ................... p. 5Construction ............... p. 6Centre de production et de formation .................... p. 7

BON A SAVOIR :Groupe culturel «Dunenyo» de Sichem , Connexion internet à la bibliothèque centrale «Kékéli» de Sichem ...... p. 8 Camp enfants Sichem 2016 Sichem à la foire «Made in Togo. ......................... p. 9La salle polyvalente de Djagblé ......................p. 10Partenariat Academics for Development .............p. 10

COUP DE PROJECTEUR SUR LES PARTENAIRES :IFF Afrique ......... p. 11-12

CHRONIQUE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES ....... p. 13-16

INTERVIEW DU SEMESTRE :Monsieur AWOUDJA Sakpla Kossi Agbégno .p. 17

LA PAROLE AUX ELEVES :Histoires drôles ......... p. 18Devinettes ................. p. 18Poèmes ..................... p. 19Et si on en parlait ...... p. 20 Autour du feu ........... p. 21

Editorialpar Antoine DZAMAH

Il y a presqu’une an-née, c’était en décembre 2015, nous avons eu le privilège et

la joie d’accueillir à Sichem grâce à Fon-dacio, notre partenaire de toujours,Tony MELOTO, un éminent entrepreneur social philippin, mondialement connu et lauréat de prestigieux prix de l’entrepreneuriat. Tony MELOTO nous raconté son histoire et celle de GawadKalinga l’ONG qu’il a fondé en 2003 et qui s’est donnée comme défis d’éradiquer l’extrême pauvreté des Philippines d’ici 2024.

Au contact de De Tony et de l’ONG Entrepreneurs Du Monde, j’ai étéperson-nellement réveillé et confirmé dans l’une des intuitions fondatrices de Sichem/ AGRO-DR : l’entreprenariat social.

Tout Sichem/ AGRO-DR veut se mettre de façon radicale à l’école de l’en-treprenariat social. Nous avons encore beaucoup à apprendre mais nous sommes sûrs d’être sur le bon chemin, celui qui nous mène vers une « Afrique debout », notre « terre promise ».

Dans ce numéro 5 de Gbenodu, vous découvrirez cet élan nouveau de l’entre-prenariat qui porte les différents secteurs de Sichem ; l’Accueil, la construction en terre stabilisée, les filières de produc-tion, l’animation des communautés villa-geoises et l’Éducation. Notre partenariat avec l’Institut de Formation de Fondacio Afrique(IFFAfrique)vise la formation des entrepreneurs agricoles au sein de notre centre de production et de formation pro-fessionnelle. Miser sur la jeunesse par une éducation de qualité et une initiation à l’entreprenariat, voilà le défis que nous sommes donné et qui nous mobilise. Mer-ci à vous tous, compagnons et partenaires de Sichem dans cette belle étape de struc-turation et de croissance.

Sichem Actu : p. 2-7Bon à savoir : p. 8-10

Partenariat IFF Afrique : p. 11Interview du semestre, La

Parole aux élèves : p. 13-21

Devenir Entrepreneur Social !

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Sichem actuGbenodu n° 5Janvier-Octobre 2016

Le Centre d’accueil

Dans sa mission d’offrir un cadre de travail, de rencontre, d’échange et de repos, le service accueil de Sichem a procédé, ces derniers mois, à des travaux de réaménagement afin de rendre plus agréable le séjour de ses hôtes.

Réaménagements et nouveaux servicesToutes les chambres et dortoirs sont maintenant équipés de ventilateurs ; la salle polyvalente est équipée d’un grand écran de projection et de matériel de sonorisation.De nouveaux services sont offerts aux hôtes et aux visiteurs : buvette interne, location de site pour la détente, préparation de jus de fruits et de sandwichs.

Un centre au service de la mission de Sichem

Le centre d’accueil est au service de la mission des différents secteurs de Sichem et de ses partenaires pour faciliter l’organisation des ateliers, des sessions, des colloques et les camps- chantiers.Entre janvier et juillet 2016, 2646 nuitées ont été enregistrées pour l’hébergement, 2798 déjeuners servis et 2694 dîners pour des groupes et visiteurs nationaux dont FAIEJ et internationaux comme Fondacio, Bouworde, Fénelon, Regina Pacis… Sichem a ainsi accueilli la rencontre du conseil international de Fondacio au mois d’avril.

Participez à la mission d’autopromotion et de développement des communautés villageoises de Sichem en sollicitant le centre pour vos réunions, conférences, formations,

retraites et autres manifestations.

Sichem actuGbenodu n° 5Janvier-Octobre2016

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Education

18 élèves et 03 enseignantes de l’Institut Fénelon de Grasse (France), et 16 élèves accompagnés de 04 enseignantes de l’Institut Regina Pacis de Hove (Belgique) ont séjourné à Sichem entre le 31 janvier et le 15 février 2016. Pour les premiers, il s’est agit d’une visite du Lycée et du CEG Djagblé dans le cadre des échanges scolaires avec ces établissements. Pour les deuxièmes, il s’est agit pour leur part, d’une visite-découverte des établissements scolaires de la zone d’intervention de Sichem.

Visite du centre Sichem par 50 jeunes du Club des Amis de Sichem le 20 février 2016. Ils ont découvert les différents secteurs, et ont été entretenus sur la vision, les missions et les valeurs de Sichem par le Président Antoine DZAMAH.

Renforcement de capacités de 80 directeurs d’école du sud-est Zio les 02, 03 et 04 mars 2016 en gestion d’un établissement scolaire à Sichem avec l’appui de Togo-Debout de la Belgique.

Session de renforcement de capacité des directeurs d’école du sud- est zio

L’édition du concours d’orthographe et de calcul de cette année scolaire a rassemblé 44 écoles primaires de la zone soit 166 élèves. La phase préliminaire s’est déroulée en février, et la phase finale en avril 2016 sous la supervision d’un jury de 05 membres présidé par le directeur de l’EPP Nyamadzi Monsieur WOTODJO Yaovi.

6ème édition du concours

d’orthographe et de calcul


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6ème édition du concours d’orthographe et de calcul

Formations et causeries-débats

60 enseignants et 30 parents d’élèves du secondaire ont participé à une formation sur « les violences sexuelles en milieu scolaire » entre avril et mai. Les parents ont restitué la formation à leurs pairs dans la zone de Djagblé au mois de juin.

Les jeunes du club des Amis de Sichem ont participé à une causerie-débat sur le thème : « la jeunesse face à la sexualité » le 30 avril à la bibliothèque annexe de Djagblé avec l’appui du Coordonnateur du centre des jeunes de l’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF) Monsieur Tossoukpè.

Camps-chantierset dons

Les chantiers de construction de bâtiments scolaires de Kétapui (03 salles + bureau et magasin) et du lycée de Djagblé (04 salles à l’étage) ont connu des avancées considérables avec les camps-chantiers de juillet à septembre auxquels ont prit part 27 jeunes belges de Bouworde et 12 jeunes du club des amis de Sichem.110 tables-bancs ont été donnés par Sichem à 08 établissements du sud-est Zio, avec l’appui de Fondacio et des stagiaires belges de l’école Thomas More.

Festival Génie en herbe et remise de prix des concours

08 établissements du secondaire ont pris part le 16 mars à la bibliothèque annexe, à la 3ème édition du festival de génie en herbe remporté par le lycée de Djagblé pour sa première participation.

La cérémonie de remise de prix des differents concours organisés au cours de l’année scolaire 2015-2016 a eu lieu le 06 Juillet à Sichem en présence des autorités locales et éducatives.

11 364 prêts d’ouvrages enregistrés entre janvier et juin sur l’ensemble des bibliothèques

pour 1293 abonnés au total depuis 2013.


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Reboisement dans les villages de Kpomé, Zéglé, Dzogblakopé, Abolavé,Adidomé, Hagblevou Ketapui, Sagonou?700 plants de cacia et d’acacia mis en terre dans les écoles de Kétapui, Sichem, Avéta et CEG Akadjamé à l’occasion de la journée de l’arbre le 01 juin.

Filières et animation villageoise

Filière maraîchage

556 maraichers (263 femmes et 293 hommes) ont été identifiés par AGRO-DR dans onze (11) villages : Abolavé, Adjidomé, Améléki, Avéta, Djagblé, Gbamakopé, Hlankopé, Kétapui, Lébé, Nyamadji et Ziogba.510 maraîchers (242 femmes et 268 hommes) ont été sensibilisé sur les bonnes pratiques agro-écologiques avec l’appui de l’Institut de Conseil et d’Appui techniques (ICAT) et la Direction Préfectorale de l’Agriculture et de l’Hydraulique (DPAEH).Les maraichers(ères) leaders ont été formés et sensibilisés sur la gestion financière à travers la méthode Farmers Business School (FBS), et sur des bonnes pratiques agro-écologiques à travers la méthode Farmers Fields School (FFS/CEA).A la suite de ces formations, une tournée de restitution a été planifiée dans chaque village par les leaders maraichers ou animateurs endogènes.L’exécution du projet se poursuit avec la formation pratique et la mise en place des champs FFS.

Campagne de reboisement 2016

Filières tomate, manioc et petits ruminants

Un atelier de fabrication de foyer amélioré a été organisé pour les transformatrices de tomate d’Attitongon.Pour les filières manioc et petits ruminants, un atelier d’évaluation des actions de la première phase du projet a été organisé en février avec 33 acteurs des villages de Hagblévou, Akadjamé, Kétapui et Dzogblakopé. Ceci a permis d’identifier les actions à conduire pour la phase suivante du projet.


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6ème édition du concours d’orthographe et de calcul

- Pour ce premier semestre 2016, outre les travaux de finition du centre de rééducation Handy Eddy Service à Akepé à 20km de Lomé, les principaux chantiers de construction de Sichem sont : le lycée français de Lomé (2ème phase), le cabinet dentaire de EODEC (European Oral Dental Education Center) et une maison d’habitation à Noutivou dans la région de Nangbéto à plus de 200Km de Lomé.- Au mois de juillet et Août, avec les camps-chantiers, les chantiers de l’étage du lycée de Djagblé et du second bâtiment de l’école de Kétapui ont été réouverts,- La formation de jeunes en maçonnerie et en briqueterie suit son cours. Quatre jeunes apprentis sont recrutés ces derniers mois.- Jean- Marie ADOUKPO, l’un de nos techniciens, a trouvé un bon travail dans une nouvelle entreprise et nous as quittés courant juillet. Nous lui souhaitons beaucoup de succès pour cette nouvelle étape de vie professionnelle.

Construction

Sichem actuGbenodu n° 5Janvier-Octobre2016

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Nos confitures et sirop

De nouvelles saveurs de confitures sont préparées à la ferme. Des échantillons de toutes nos confitures ont été analysés avec succès par le Service National d’Hygiène et par l’Institut Togolais de Recherches Agronomiques (ITRA) qui sont prêts à donner une certification à nos produits (confitures et sirop) à la suite de la purée de tomate.

Le 17 mai, Dr Lucile Cornet-Vernet, Présidente de l’association More for less a visité Sichem. Elle a animé une session de formation sur l’Artémisia annua pour une vingtaine de participants. Sichem a été retenu pour faire partie du réseau de la Maison de l’Artémisia en Afrique.

Dr Lucile CORNET- VERNET à Sichem pour soutenir la culture de l’Artémisia annua

Programme Entrepreneuriat AgricoleLe 26 septembre dernier, dans la salle polyvalente de SICHEM, 9 étudiants du Programme Entrepreneuriat Agricole ont présenté, chacun avec succès, leur projet agropastoral devant un jury. Cette présentation a servi de clôture des neuf mois de formation.

Agroforesterie et nouvelle variété de papayeNotre centre a renoué avec la culture en couloirs. Des couloirs de Cajanuscajan communément appelé pois d’Angole sont établis sur une superficie de 3 hectares. 7000 plans de reboisement produits sur la ferme ont été mis à la disposition des écoles et des collectivités villageoises pour la campagne de reboisement de 2016.Après la papaye solo qui est maintenant bien connue et cultivée dans notre zone, nous avons introduit cette année une nouvelle variété de papaye, le Red Royal qui nous vient du centre Songhaï de Porto Novo au Bénin.

Centre de productionet de formation professionnelle

Bon à savoirGbenodu n° 5Janvier-Octobre 2016

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Groupe culturel « Dunenyo » de Sichem

Connexion internet à la bibliothèque centrale « Kekeli » de

Sichem

Depuis avril 2016, le centre Sichem s’est doté d’une connexion internet. Cet outil devenu incontournable dans le monde aujourd’hui, a permis un début d’amélioration de la communication interne et externe de Sichem/AGRO-DR. Aussi, permet-il de rendre plus agréable le séjour des visiteurs, et surtout aux usagers de la bibliothèque centrale « Kekeli », d’approfondir leurs connaissances, d’entretenir et d’étendre leurs réseaux d’amitié par ailleurs.Sichem envisage très prochainement, avec l’appui de ses partenaires, l’établissement de la connexion internet à la bibliothèque annexe de Djagblé qu’attendent impatiemment, les milliers d’élèves et enseignants de cette localité.

Crée dans le cadre du projet Education de Sichem, l’ensemble culturel « Dunenyo » (Pour une cité meilleure et prospère) est constitué d’une trentaine de jeunes des établissements scolaires du secondaire de la zone de Djagblé. « Dunenyo » est la nouvelle devise de Sichem depuis la célébration de ses 25 ans d’existence en 2014. Le groupe culturel en adoptant ce nom, veut incarner cette devise par la promotion du patrimoine culturel local tout en s’ouvrant aux autres cultures dans un esprit d’intégration et d’échange pour l’avènement de cette « cité meilleure pour tous » car, « nous construisons ensemble des avenirs qui nous sont communs ».Le groupe est composé de deux sections : arts vivants (théâtre, poésie, comédie musicale, conte) et danses (danse traditionnelle et moderne). Les séances d’entraînement ont lieu dans la salle polyvalente de la bibliothèque annexe de Djagblé. A long terme, Sichem compte étendre le groupe aux jeunes des autres localités du sud-est Zio notamment Kpomé et Abobo.


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Suite à l’expérience des camps des jeunes organisés chaque vacances en partenariat avec l’association de volontariat belge Bouworde, Sichem a testé au cours ce ces vacances 2016, le camp des enfants. Cette initiative est venue suite aux nombreuses demandes des familles, désireuses d’offrir à leurs enfants pendant les vacances, une possibilité de découverte du monde rural, de divertissement et d’apprentissage. 25 enfants de 05 à 15 ans ont pris part à ce camp-test encadrés par l’équipe d’animateurs du projet Education appuyée par 02 volontaires Valérie MEURS (Belge) et Adélaïde THIERRY (Française). Sichem envisage la tenue de ce camp chaque année pendant les vacances. Pour toute information, veuillez contacter le centre.

Tenue du 22 juillet au 02 août 2016 au centre togolais des expositions et foires de Lomé, la première édition de la foire « Made in Togo » a été l’occasion pour les producteurs et artisans togolais de se faire connaître et de faire valoir leurs divers produits. Sichem a été présent à cette première édition après sa participation à la foire artisanale de Cacavéli avec ses produits notamment le sirop de citron, la purée de tomate et les confitures d’ananas et autres. L’organisation et la gestion de ces 02 foires ont été assurées par les agents de Sichem/AGRO-DR en charge de la commercialisation appuyés par les étudiants de l’Academic For Development (AFD) de l’Université Catholique de Louvain (Belgique) en stage à Sichem depuis le 29 juin 2016 sur le projet de la filière tomate d’AGRO-DR.

Camp des enfants Sichem 2016

Sichem à la première édition de la foire « Made in Togo »


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La salle polyvalente de la bibliothèque annexe de Djagblé, une salle au service de tous

Construite et aménagée avec l’appui des partenaires belge et français, la salle polyvalente de la bibliothèque de Djagblé sert aujourd’hui pour des actions diverses du projet Education (projection de films, ateliers de jeu et de lecture, causerie-débat, séances d’entraînement du groupe culturel…). Vous aussi vous pouvez jouir des services de cette salle pour vos manifestations diverses (réunions, conférences, expositions, spectacles,…) contre une contribution financière afin de soutenir le fonctionnement de la bibliothèque en particulier, et le projet Education de Sichem en général. Pour toute information, s’adresser au service accueil de la bibliothèque de Djagblé ou au centre Sichem.

Dans sa démarche de professionnalisation et de développement des filières agro-pastorales, le groupement Sichem est entré, depuis 2015, en partenariat avec l’association étudiante Academic For Development (AFD) de l’Université Catholique Louvain La Neuve de la Belgique.La mission d’Academics for Development est de stimuler le partage de connaissances afin de permettre aux étudiants d’avoir un impact social et durable dans le monde. Cette mission repose sur la collaboration avec des acteurs issus de mondes différents (ONG, entreprises…) pour relever les défis auxquelles nos sociétés doivent apporter des réponses pertinentes et durables.

C’est ainsi que Sichem a accueilli du 29 juin au 17 août 2016, une équipe pluridisciplinaire d’étudiants de AFD, qui ont travaillé principalement sur la filière tomate. Au terme de cette mission, la chaîne de production de la purée de tomate a été améliorée, et la visibilité des produits de Sichem augmentée grâce aux différentes actions marketing réalisées.

Partenariat Academics for Development - SICHEM

Coup de projecteur sur les partenairesGbenodu n° 5Janvier-Octobre 2016

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Pour ce numéro de Gbenodu, nous avons le plaisir de vous présenter un partenaire du programme d’entrepreneuriat agricole de Sichem. Il s’agit de l’Institut de Formation de Fondacio Afrique (IFF-AFRIQUE).

Le programme Entrepreneuriat Agricole vise à la fois le développement humain (éveil à la confiance en soi, à la responsabilité, à la créativité, à la prise de risque, à la prise en charge de soi-même, à l’ouverture aux autres) et le développement économique (agriculture, élevage, énergies renouvelables, agro-industrie, technologies appropriées), le tout formant un système intégré d’agriculture durable.

Créé en 2002 à Lomé au TOGO, l’Institut de Formation Fondacio Afrique (IFF Afrique), fait partie des quatre (04) Instituts de Formation de Fondacio dans le monde :

• IFF Europe créé en 1985 à Angers en France,

• IFF Asie créé en 2006 à Manille aux Philippines

• IFF Amérique en 2014 à Santiago au Chili.

Ces écoles qui ont pour mission la formation globale de l’être humain constituent de véritables viviers et révélateurs de talents.L’IFF Afrique s’est donné pour mission spécifique d’aider, à travers la formation sur le continent, toute personne ou entité désireuse de faire « un chemin de transformation intérieure », mais aussi d’aider à relever le défi du développement en Afrique. A travers ses programmes, l’IFF Afrique forme des jeunes adultes capables de s’engager dans les défis de leur milieu respectif. L’IFF Afrique accueille, depuis 2002, de jeunes adultes d’une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. L’IFF Afrique propose actuellement deux programmes de formation :• Programme Entrepreneuriat Agricole, en partenariat avec SICHEM et BRACRU-TOGO• Programme Leadership et Développement de projet, en partenariat avec le Programme Afrique

Il vise à promouvoir un nombre conséquent d’hommes et de femmes d’un nouveau type, dotés de capacités morales, techniques, organisationnelles ; un nouveau corps de ressources humaines, transformé et habité par une nouvelle culture entrepreneuriale.

Programme Entrepreneuriat Agricole

Coup de projecteur sur les partenairesGbenodu n° 5Janvier-Octobre 2016

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Ainsi, ces personnes formées pourront contribuer au développement durable de leur milieu en créant des emplois pour lutter contre l’exode rural, en assurant l’autosuffisance alimentaire du milieu pour participer au bien être des populations qui maîtrisent alors mieux les composants des produits qu’ils consomment. Ces personnes formées participeront aussi à l’éducation de la jeunesse de leur milieu en formant d’autres jeunes désireux d’évoluer dans le domaine. La formation « ENTREPRENEURIAT AGRICOLE » (EA) se veut complète : à la fois pratique et technique, humaine et entrepreneuriale de manière à former de véritables entrepreneurs, inventifs, créatifs, adaptés à leur milieu et capables de se prendre en charge.

Programme Leadership et développement de projet

C’est un programme de renforcement des capacités et des compétences des acteurs des ONG et projets de développement et de solidarité (PDS). Il s’agit spécifiquement de former les acteurs et les promoteurs en mobilisation de ressources, en gestion de projet, en gestion financière et en communication-reporting, mais aussi de renforcer leur culture entrepreneuriale, et de sensibiliser et accompagner ces organisations dans leur marche vers l’autonomie.

Chronique des établissements scolairesGbenodu n° 5Janvier-Octobre 2016

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LE LYCEE ABOBO, UN LYCEE EN EMERGENCE

Gbenodu: Bonjour monsieur le Proviseur, pourriez-vous, s’il vous plaît, vous présenter à nos lecteurs ?Proviseur: Bonjour, je me nomme ATTO Agbéko, proviseur du lycée d’Abobo.Gbenodu: Voudriez-vous bien nous présenter sommairement votre lycée?Proviseur: Notre lycée est situé dans le canton d’Abobo au côté sud du lac-Togo. Nous disposons cette année d’un effectif de 308 élèves au 1er cycle (6ème à 3ème), et de 65 élèves au second cycle (lycée) pour un total de 13 enseignants.Gbenodu : Comment c’est déroulée cette année académique 2015-2016 au lycée d’Abobo ?Proviseur : Nous avons débuté l’année scolaire le 28 Septembre 2015

avec les problèmes habituels notamment les problèmes de salles, de tables-bancs... que nous avons pu résoudre tout au long de l’année. Pour ce qui concerne les professeurs et les élèves, je crois que nous avons passé cette année dans la convivialité, il n’y a pas eu beaucoup de soucis. Les enfants étant ce qu’ils sont, les problèmes d’écart de comportement n’ont pas manqué et nous avons su les gérer. Gbenodu : Quel est l’effectif moyen par classe ?Proviseur : L’effectif moyen par classe au 1er cycle est de 65 élèves. Et je souligne au passage que nous avons 05 classes au 1er cycle dont 02 classes de 5ème.Gbenodu: Vu l’état des choses, c’est évident que vous ayez besoin d’une seconde classe de 4ème l’année prochaine ?Proviseur: C’est une évidence et nous projetons déjà la construction d’un appâtame de deux salles de classe. Gbenodu: Nous avons appris dernièrement, monsieur le Proviseur, l’ouverture d’une bibliothèque dans l’enceinte de votre lycée, pouvez-vous nous parler de son fonctionnement ?Proviseur: La bibliothèque nous a été offerte par l’ONG – AHSP et on l’a ouverte à la rentrée. Elle a fonctionné jusqu’en janvier et pour cause de maladie du bibliothécaire, il y a eu interruption. On n’a pas pu trouver son remplaçant pour le moment.Gbenodu: Cette brusque interruption n’a-t-il pas eu des répercussions sur les élèves ?Proviseur: Non, nous avons tant bien que mal essayé d’assurer l’intérim de temps en temps. Il n’y a pas eu tellement de difficultés sauf que nous n’avons pas tous les documents demandés par les élèves mais d’ici l’année prochaine, on verra comment gérer ce manque. Gbenodu: Quelles sont vos perspectives pour l’année prochaine ?Proviseur: Pour l’année prochaine, nous comptons dédoubler la classe de 4e vu les effectifs, trouver un nouveau bibliothécaire et construire l’appâtame pour réduire les effectifs dans les classes.Gbenodu : Merci Monsieur le Proviseur.Proviseur : Merci à vous

ATTO AgbékoEx Proviseur du Lycée

d’Abobo


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INTERVIEW DU DIRECTEUR ADJOINT DU CEG KPOME-AKADJAME/AGOME

Sichem : Bonjour monsieur, pouvez-vous vous présenter à nos

lecteurs ?

Directeur A.: Bonjour, c’est TAYOYA N’dinibe, Directeur

adjoint du CEG Kpomé Akadjame-Agomé.

Sichem: Oui monsieur TAYOYA, pouvez-vous nous présenter

sommairement votre Etablissement?

Directeur A.: Comme l’indique son nom, notre CEG est situé

entre deux villages : Akadjamé et Agomé. Cinq classes en tout

dont une en dédoublement de la classe de 6e en clair pour un

effectif de 280 élèves environ, et 08 enseignants (tout confondu)

dans le compte de cette année académique. Le Directeur, c’est M. OURO NYEMI Djobo,

présentement pris par la correction de l’examen du BEPC.

Sichem: Parlez-nous un peu de l’année académique qui s’achève et des difficultés que vous avez

rencontrées.

Directeur A.: Disons que l’année a bien commencé. Les premier et deuxième trimestres se sont bien

déroulés. Toutes les activités administratives sont effectuées. C’est juste le retard des compositions

du troisième trimestre des basses classes qui posent problème. La date retenue au préalable est

repoussée sans aucun motif et on ne comprend rien.

Sichem: Et bien, quel projet avez-vous pour l’année académique prochaine?

Directeur A.: Sur le plan effectifs, nous aurons à créer une nouvelle classe de cinquième en appui au

dédoublement de la sixième et si l’effectif des admis au CEPD est pléthorique alors il faudra penser

à une troisième classe de sixième, à étoffer le corps enseignant et à confectionner des tables bancs.

Sichem: où trouvez-vous les moyens habituellement pour réaliser ces genres de projet ?

Directeur A.: Selon le constat, nous comptons renforcer la rigueur et le travail. Inventer des méthodes

pour un travail collégial avec les parents.

Sichem: Un mot sur le corps enseignant Monsieur le Directeur ?

Directeur A.: C’est les parents d’élèves qui nous viennent en aide et nous pensons qu’ils nous

viendront encore en aide pour ces échéances à venir.

Sichem: Un mot de fin, peut être un coup d’œil aux personnes de bonne volonté.

Directeur A.: Nous remercions toutes les bonnes volontés qui nous ont aidés jusqu’ici. Pourquoi

pas, même Sichem pourrait aussi nous venir en aide. Ne serait-ce qu’une classe. Les populations

vous seront très reconnaissantes, merci.

TAYOYA N’dinibeDirecteur adjoint du

CEG KpoméAkadjame-Agomé


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Sichem: Bonjour monsieur le Directeur, voudriez-vous bien vous présenter à nos lecteurs ?Directeur: Bonjour, je me nomme AZIABOU Aményona Yao, Directeur du Complexe Scolaire KEKEY (CSK).Sichem: Pouvez-vous nous présenter brièvement le CSK?Directeur: Disons que le CSK est un Etablissement composé de deux volets notamment l’enseignement technique et l’enseignement général. Ouvert en Septembre 2014, ça fait pratiquement deux ans que nous existons et notre mission est d’aider la population de Djagblé. Nous disposons de trois séries en enseignement technique (G1, G2, G3), et de deux en enseignement général (A4 et D) en plus des classes du Collège. Au total nous avons neuf classes pour un effectif de 320 élèves.Sichem: Parlez-nous s’il vous plait M. AZIABOU de cette année académique qui s’achève.Directeur: C’est une année qui s’est bien déroulée dans l’ensemble. Nous avons présenté des élèves au BEPC et au BAC I ; nous avons certains résultats déjà et c’est moyen pour un début. Ce n’est pas ce que nous voulons, mais nous comptons mettre en œuvre des mécanismes pour les améliorer prochainement. Sichem: Quelles difficultés avez-vous rencontrées au cours de l’année scolaire ?Directeur: Nous avons voulu un travail

d’ensemble avec les parents puisque les élèves passent un temps à la maison et un temps à l’école, mais les parents n’ont pas répondu aux réunions. Du côté des élèves, c’est l’irrégularité. Ils ne sont pas très assiduis malgré la bonne volonté du corps enseignant. Le constat est que dans cette zone, les élèves ne sont pas aussi motivés que ça. Le problème se pose aussi sur le plan financier. Les frais de scolarité ne rentrent pas, certains élèves ont passé l’examen sans avoir tout payé et on les a présentés malgré nous. C’est donc un travail de titan et nous avons vraiment essayé.Sichem: Quelles perspectives et projets pour l’année prochaine ?Directeur: Selon le constat, nous comptons renforcer la rigueur et le travail. Inventer des méthodes pour un travail collégial avec les parents.Sichem: Un mot sur le corps enseignant Monsieur le Directeur ?Directeur: Là, il n’y a pas de difficulté majeure. La majorité nous vient de l’officiel. De petits soucis pendant les TD et les surveillances; raison pour laquelle nous comptons étoffer l’effectif l’année prochaine. Les anciens auront un avantage. Sichem: Alors vu l’espace dont vous disposez comparé à l’effectif des élèves, comment arrivez-vous à les gérer ?Directeur: Justement nous sommes en train d’aménager un site derrière l’Etablissement pour accueillir l’enseignement général. Déjà l’espace présent est insuffisant mais nous ne disposons pas encore des classes de terminale et donc vous convenez avec moi que ça risque de déborder.Sichem: un mot de fin ?Directeur: C’est pour remercier Sichem pour son accompagnement et le soutien, aussi pour la formation de tout genre. On ne s’y attendait pas. Merci également à toutes les bonnes volontés qui voudront nous aider (quelle que soit leur nature) pour offrir un cadre adéquat aux jeunes apprenants. Merci aussi à notre fondateur M. KEKEY Kossi Mawuli. Merci.

AZIABOU Aményona Yao, Directeur du Complexe Scolaire

KEKEY (CSK).

INTERVIEW DIRECTEUR DU CS KEKEY


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A LA DECOUVERTE D’UN ETABLISSEMENT SCOLAIRE : LE CEG AVETA

Crée en Octobre 2011 par la communauté avec le statut de CEG-IL (Collège d’Enseignement Général d’Initiative Locale), le CEG AVETA n’a pas mis beaucoup de temps avant d’être reconnu par l’Etat. Il a fallu seulement un (01) an (Novembre 2012) pour passer du statut de CEG-IL au statut du CEG. Aujourd’hui, il fait partie de ces écoles qui font la fierté du secteur.Au début avec un effectif très maigre (38 élèves en 6è et 5è), le CEG AVETA compte de nos jours plus de 300 élèves dans les quatre classes (6è-3è). Bien qu’il ne dispose pas d’infrastructures dignes de ce nom (les classes construites en banco et en claie), il s’est taillé une place d’honneur dans la cour des grands au cours de ces deux derniers années. Au BEPC 2014, où il a présenté 32 élèves, 24 sont admis soit un pourcentage de 75% et en 2015, sur 47 candidats présentés 37 ont obtenu leur visa avec un taux de 78,72%. Ce qui confirme d’ailleurs le dévouement et l’engagement du personnel. Malgré l’état défectueux des classes et l’effectif pléthorique, les classes ne sont pas assez larges pour contenir beaucoup d’élèves. L’effectif normal doit être 50 à 60 élèves. Mais nous essayons quand même de les gérer pendant le cours en les mettant parfois en atelier ou en les surveillant d’une manière stricte. « Ce n’est pas facile mais on essaie quand même de faire de notre mieux » a déclaré Monsieur OTTE Sékou professeur d’Histoire-Géographie. Comme nous l’avions dit très haut, le CEG AVETA ne dispose pas des bâtiments et des latrines. Mais cette situation est loin de décourager ou de démotiver les élèves : « C’est bien vrai que nos classes ne sont pas dignes de ce nom mais cela ne nous empêche pas quand même de travailler dur. Nous apprenons bien nos leçons et nous n’avons rien à envier à ceux qui sont dans les classes bien construites… Je lance un appel à nos autorités, aux ONG et aux bonnes volontés de nous en venir en aide en nous construisant des bâtiments et des latrines. « Nous souffrons trop » nous a confié AGLAN Adjo Akoko, élève en 6ème. Pour GBOSSOU Gildas, élève en classe de 4ème, c’est un plaisir d’être au CEG AVETA : « Nous sommes fiers de nos enseignants Ils nous donnent tout ce dont on a besoin, ils sont gentils et ouverts à nous. Nous allons continuer toujours par surprendre les gens positivement » a-t-il ajouté. Le CEG AVETA, 4 ans après sa reconnaissance, a sept (07) enseignants dont 4 de l’Etat et 03 volontaires.L’appel est donc lancé à toutes les bonnes volontés pour venir en aide à ces jeunes apprenants qui étudient dans de mauvaises conditions.

Interview du semestreGbenodu n° 5Janvier-Octobre 2016

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Pour ce numéro, l’équipe de rédaction a le plaisir de vous faire part dans cette rubrique, d’un extrait de l’interview du Directeur du CEG Avéta, Monsieur AWOUDJA Sakpla Kossi Agbégno sur l’historique de son établissement CEG Avéta.

S i c h e m : B o n j o u r m o n s i e u r l e Directeur, est-ce que vous voulez bien vous présenter pour nos lecteurs ?D i r e c t e u r :

Je m’appelle AWOUDJA Sakpla Kossi Agbégno, je suis directeur du CEG AvétaSichem: Pouvez-vous nous parler du CEG Avéta ?Directeur: Le CEG Avéta a été crée sous l’initiative des parents d’élèves. C’était donc un CEG-IL. Heureusement l’Etat l’a reconnu et il est devenu un CEG public depuis Octobre 2012.Sichem: Comment se présente le CEG Avéta aujourd’hui ?Directeur: C’est un CEG en création si bien qu’il n’y a pratiquement rien. La construction n’est pas tellement bonne : c’est un apâtâme qui est en claies. Nous manquons de tables-bancs et de personnel. Nous sommes au total 06, y compris moi-même, dont 02 enseignants volontaires. Bref je dirai que nous avons besoin de bâtiments, de tables-bancs et de personnel.Sichem: Merci, nous avons, monsieur le Directeur, appris dernièrement que le CEG Avéta est retenu cette année comme centre d’écrit pour abriter l’examen du BEPC 2016. Comment vous êtes vous arrangés pour obtenir cette lourde responsabilité malgré l’état délabré de vos vos infrastructures ?Directeur: Vous savez, le CEG Djagblé qui

était le centre d’écrit est un peu débordé par le nombre pléthorique des candidats de ce fameux examen. Et donc pour décentraliser un peu les choses, ils ont fait appel à notre Etablissement. C’est vrai, on ne pourra pas composer, cette année, dans l’enceinte du CEG Avéta. Nous utiliserons plutôt les locaux de l’Ecole Primaire Publique d’Avéta. Sichem: Pensez-vous que le fait d’organiser l’examen du BEPC à Avéta soit une bonne nouvelle pour les élèves et la population en général ?Directeur: C’est une bonne nouvelle qu’on a accueilli avec joie. Nos enfants n’auront plus à se déplacer vers d’autres centres d’écrit et ça arrange beaucoup de choses.Sichem: Alors monsieur le Directeur, un mot à l’endroit des autorités, des partenaires ou des personnes de bonne volonté qui pourront vous aider à avoir des structures adéquates…Directeur: Je veux juste lancer un appel à des bienfaiteurs pour nous venir en aide surtout pour le bâtiment. L’année prochaine, certainement que le cours primaire ne va pas pouvoir accueillir l’examen et donc il nous faut forcement des infrastructures appropriées.Sichem: Merci monsieur le Directeur, un mot de fin peut-être ?Directeur: Je remercie Sichem d’être à nos côtés et je souhaite un bon courage à toute son équipe. Merci.Sichem: Merci à vous aussi.

La parole aux élèves...Gbenodu n° 5Janvier-Octobre 2016

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Mon père a une nourriture chaude. Si on la met dans le congélateur, elle ne se refroidit pas. Qui suis-je ?

Quand il sort de sa case il réveille tout le monde. Qui suis- je ?

On me frappe pour me faire parler. Qui suis-je ?

Je passe par ma porte sans jamais la franchir. Qui suis-je ?

Je sors la nuit sans réveiller le chien. Qui suis-je ?

AZOFATO Akoua Fidèle et NOULILO Akouvi

Histoires drôles

Le professeur de maths arrive en classe et écrit au tableau une équation d’inconnu "Alpha" et demande à Toto : « Et si "Alpha" est égale à zéro ? »Toto répond : la mosquée est foutue

Un enseignant rentre un jour brusquement sans dire bonjour à ses élèves et sort la pâte d'hier d'un sachet noir accompagnée de sauce gombo avec un quart de sodabi. Après avoir fini de manger et pendant qu'il se lave les mains, il se rend compte que l'inspecteur était assis au fond de la classe observant la scène. Paniqué, il demande aux élèves : « qu'est ce que je viens de faire ? » Et ils répondirent tous en chœur : « Vous venez de manger maitre »« Et j'ai bu quoi ? »Ils disent : « du sodabiiiii !!!!! »« Et quand le maitre fait ça devant l'inspecteurComment on appelle ça ? »Ils disent : « LE COURAGE !!!! »« Très bien, prenez vos cahiers d'ECM et mettez en titre "LE COURAGE" »

Anonyme

Devinettes


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Poèmes

L’Abstinence

Abstinence, un mot

Abstinence, un comportement

Pour dompter le mal du siècle

L’abstinence moyen sûr, moyen

efficace

Pour combattre ce fléau

Qui ne fait jamais de cadeau

Qui ne cesse de faire des victimes

Sur son chemin, il a mis l’univers à

l’envers

Vivons l’abstinence

Car c’est le seul moyen de barrer la

voie à ce mal

Devant lequel l’humanité tout

entière tremble

L’abstinence est la seule puissante

arme

Pour dire : « Non » à ce mal.

S’abstenir, c’est garantir l’avenir.

GBOSSOU Gildas CEG Avéta

Chère Maman

Maman pourquoi ai-je peur de te

dire ce que je ressens ?

Pourquoi ne t’ai-je jamais révélé

mes sentiments,

Je t’aime plus que tout,

Tu es la clé de mon cœur,

Celle qui m’envoie directement au

bonheur,

Tu es celle qui m’avoue tout,

Maman tu n’as peur de rien,

Tu m’as tant aidé,

Maman le problème c’est que je ne

t’ai jamais remercié,

Je ne t’ai jamais dit que je t’aime,

Chose évidente à laquelle je n’ai

pas pensée,

Sauf que je regrette de ne pas te

l’avoir dit,

J’aurais tant aimé que tu sois

éternelle,

Ma petite maman chérie,

Et même si tu dois partir,

Dans mon cœur tu seras toujours

en vie,

Je pense toujours à toi,

Maman, je t’aime s’il te plait ne

m’oublie pas.

AMETEPE Akougan Augustine

Réponses aux devinettes :

1. Le piment2. Le Soleil3. Le tam-tam4. La Clé5. La Fumée


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- La pauvreté, - La non-pratique de l’abstinence - La non-maîtrise du désir sexuelAHADJI Viviane 2nde A4

- Les rapports non protégés - La cupidité des filles (le gain facile) - L’irresponsabilité des parents (pas de conseil de la part des parents) - Les médias (qui diffusent des choses qui poussent les élèves à avoir des relations sexuelles)AMEGNONA Kossi

- Les mauvaises compagnies - La puberté - L’infidélité - La vue des images et vidéos pornographiques - Les rapports sexuels non protégéABDOU-HAMID Ridouane 2nde L1

- La pauvreté - Le rejet des parents - Le manque d’argent - La puberté - Les rapports sexuels non protégésBIKILI Amandine

- L’irresponsabilité des parents - Beaucoup de filles imitent leurs camarades - Le problème d’argent - La recherche du gain facile des filles MOVON Hélène

Quelles sont selon vous, les causes des grossesses précoces en milieu scolaire ?

Et si on en parlait


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Autour du feu(L’arène des contes)

Toro est un jeune garçon très sympathique. Un jour, en se promenant, il vit un lièvre dans un piège. Au lieu de le tuer, il le libéra. L’animal le remercia et s’enfuit dans la forêt. Un mois après, Toro alla à la pêche, et à cinq kilomètres du marigot, découvrit un vieux caïman avec ses petits qui, brûlés par le soleil, ne pouvaient plus atteindre la rivière. Il dit au garçon : « je te prie de nous porter à la rivière. » Le jeune garçon, très gentil, prit les caïmans, les mit dans le sac et les emmena au marigot.Le vieux caïman, une fois à la rivière, dit au garçon : « j’ai faim et je vais te manger car un bienfait doit être rendu par le mal. » Toro poussa un cri de détresse. Les animaux

de la brousse vinrent, et à tour de rôle, dirent au caïman de dévorer le garçon car : « un bienfait doit être rendu par du mal ». Le lièvre arriva le dernier et dit : « Caïmans, comment ce garçon a-t-il pu vous transporter, toi et tes enfants, jusqu’ici ? Pour que je le croie il faut que je le voie. » L’enfant remit alors les caïmans dans le sac, le lièvre lui dit de les emporter chez lui, de les tuer et d’en faire bonne chère. Toro, sans hésiter suivit ces conseils et, ainsi, fut sauvé par le lièvre.

Conte du Togo

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Rédacteur en Chef : Arsène ATTIDOKPO

Chargée de publication : Mawussé KPOGNON

Maquette et mise en page : Adeline MARC

Crédits photographiques : SICHEM/AGRO-DR

Reporters :ABDOU-HAMID Ridouane BIKILI AmandineAHADJI Viviane GBOSSOU Gildas AMEGNONA Kossi MOVON HélèneAMETEPE Akougan Augustine NOULILO AkouviAZOFATO Akoua Fidèle KANDE Mondésire

SICHEM / AGRO-DREnsemble pour une Afrique debout

Kpomé Dzogblakopé P/ZIOBP 3596 LOMÉ – TOGO

Mobile : (+228) 99 48 41 90 / 99 46 00 68Fixe : (+228) 23 20 68 88 / 23 20 69 05

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« Prendre soin des autres ne passe pas par un projet, qui la plupart du temps ne sera pas durable, ni par un programme forcément incomplet. Il s’agit d’accorder de la valeur aux gens et aux relations humaines. » Tony MELOTO

Devenir Entrepreneur Socialentrepreneurs agricoles au sein de notre centre de production et de...

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