DEVELOPPEMENT DURABLE RAPPORT ANNUEL 2014 · Organisation du rapport Développement Durable 2014 de...

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DEVELOPPEMENT DURABLE

RAPPORT ANNUEL 2014

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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Organisation du rapport Développement Durable 2014 de la ville d'Arles

Pourquoi un rapport Développement Durable ? L'article 255 de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement impose aux collectivités territoriales et aux EPCI de plus de 50 000 habitants d'établir, à compter de l'année 2011, un rapport sur la situation en matière de développement durable intéressant le fonctionnement de la collectivité, les politiques qu'elle mène sur son territoire et les orientations et programmes de nature à améliorer cette situation. Ce rapport devra être présenté préalablement aux débats d'orientation budgétaire.

Outre l'aspect réglementaire du rapport de Développement Durable, ce document permet à la collectivité d'apprécier son engagement et son évolution dans la prise en compte du Développement durable et ainsi de mieux prévoir les mesures d'amélioration nécessaires.

Que doit contenir ce rapport ? La circulaire du 17 juin 2011 a défini le contenu de ce rapport. Il porte sur le fonctionnement et le patrimoine de la collectivité d'une part, sur ses politiques publiques d'autre part. Ces deux périmètres d'action doivent être analysés au regard des 5 finalités du développement durable ainsi que sous l'angle de la gouvernance tel qu'il est défini dans le cadre de référence des projets territoriaux de développement durable et agenda 21 locaux.

Comment est organisé le rapport 2014 de la ville d'Arles ?Le rapport Développement Durable de la ville d'Arles contient 2 parties :

La première partie présente les modalités de prise en compte du Développement Durable à travers les politiques territoriales conduites par la ville. Cette partie contient 5 chapitres qui correspondent aux 5 finalités du développement durable :

1/ Lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère2/ Préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources3/ Épanouissement de tous les êtres humains 4/ Cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre générations 5/ Dynamiques de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

Chaque chapitre est organisé de la manière suivante : - Définition du domaine considéré selon le cadre de référence du ministère du DD

- Stratégie de la municipalité en matière de DD pour le domaine considéré- Principales actions prenant en compte le DD conduites ou reconduites en 2014 et illustrant ce domaine. - Principaux indicateurs chiffrés illustrant le domaine

La deuxième partie traite de la prise en compte du Développement Durable dans le fonctionnement interne de la collectivité et à travers la gestion de son patrimoine. Elle s'organise en 3 chapitres :

1/ L'évolution des valeurs et des comportements individuels et collectifs dans la gestion des ressources humaines et le développement de l’emploi 2/ L'intégration des engagements de Développement Durable de la collectivité à travers la commande publique3/ La gestion durable du patrimoine de la collectivité

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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SOMMAIRESOMMAIRELE DEVELOPPEMENT DURABLE A TRAVERS LES POLITIQUES TERRITORIALES DE LA VILLELE DEVELOPPEMENT DURABLE A TRAVERS LES POLITIQUES TERRITORIALES DE LA VILLE

II LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET PROTECTION DE L’ATMOSPHÈRELUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET PROTECTION DE L’ATMOSPHÈRE 6

1. 1. LA STRATÉGIE DE LA COMMUNE D'ARLESLA STRATÉGIE DE LA COMMUNE D'ARLES..........................................................................................................................................................2. 2. LES ACTIONS.LES ACTIONS.....................................................................................................................................................................................................................................................

2.1 SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L'AIR..........................................................................QUALITE DE L'AIR SUR ARLES....................................................................................RÉSULTATS DU SUIVI DE LA QUALITE DE L'AIR.........................................................

2.2 APPROCHES STRATEGIQUES GLOBALES CONCERNANT L'ENERGIE.................................« COLLECTIVITÉ LAURÉATE AGIR POUR L'ÉNERGIE »................................................PLAN CLIMAT ÉNERGIE TERRITORIAL (PCET)............................................................

2.3 INFORMATION ET SENSIBILISATION DU PUBLIC......................................................PUBLIC ADULTE..........................................................................................................PUBLIC ENFANT ET JEUNE.........................................................................................

2.4 SOUTIEN AUX STRUCTURES EXISTANTES & COOPERATION.....................................

66678

13132124242728

IIII PRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ, PROTECTION DES MILIEUX ET DES RESSOURCESPRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ, PROTECTION DES MILIEUX ET DES RESSOURCES 29

1.1. LES ENJEUX POUR ARLESLES ENJEUX POUR ARLES........................................................................................................2.2. LA STRATÉGIE DE LA COMMUNE D'ARLESLA STRATÉGIE DE LA COMMUNE D'ARLES..................................................................................3.3. LES ACTIONSLES ACTIONS...........................................................................................................................

3.1 PARTENARIAT ET SOUTIEN AUX ORGANISMES CHARGÉS DE LA PROTECTION DES ESPACES NATURELS....................................................................................................

3.2 GESTION PAR LA VILLE DU SITE DE BEAUCHAMP......................................................3.3 MESURES D'URBANISME...........................................................................................

Protection des espaces boisés..................................................................................Protection de la nappe phréatique...........................................................................Préservation des espaces agricoles...........................................................................Directive paysage Alpilles..........................................................................................Lutte contre l'étalement urbain................................................................................

4. 3.4 PROTECTION DU LITTORAL........................................................................................5. 3.5 ACTIONS PEDAGOGIQUES........................................................................................

29

2930

303030303131323334

IIIIIIIVIV

ÉPANOUISSEMENT DE TOUS LES ÊTRES HUMAINS &ÉPANOUISSEMENT DE TOUS LES ÊTRES HUMAINS &COHÉSION SOCIALE ET SOLIDARITÉ ENTRE TERRITOIRES ET ENTRE GÉNÉRATIONSCOHÉSION SOCIALE ET SOLIDARITÉ ENTRE TERRITOIRES ET ENTRE GÉNÉRATIONS

35

1.1. LA STRATÉGIE DE LA COMMUNE D'ARLESLA STRATÉGIE DE LA COMMUNE D'ARLES.............................................................................2.2. LES ACTIONSLES ACTIONS...........................................................................................................................

2.1 LE SECTEUR ASSOCIATIF : UN MAILLAGE TERRITORIAL DE QUALITÉ........................2.2 LE MAINTIEN DES SERVICES DE PROXIMITÉ..............................................................2.3 POLITIQUES SOCIALES ET DE SANTÉ..........................................................................

Politique sociale en faveur des publics fragiles & en difficulté................................Politique Petite Enfance............................................................................................Politique en faveur des personnes âgées.................................................................

2.4 POLITIQUE DE L'HABITAT...........................................................................................2.5 ACCUEIL HORS TEMPS SCOLAIRE DES ENFANTS ET DES JEUNES..............................2.6 POLITIQUE SPORTIVE ET CULTURELLE......................................................................

La politique sportive..................................................................................................

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Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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La politique culturelle................................................................................................2.7 POLITIQUE NTIC.........................................................................................................2.8 PREVENTION DES RISQUES MAJEURS.......................................................................

596264

VV DYNAMIQUES DE DÉVELOPPEMENT SUIVANT DES MODES DE PRODUCTION & DE DYNAMIQUES DE DÉVELOPPEMENT SUIVANT DES MODES DE PRODUCTION & DE CONSOMMATION RESPONSABLECONSOMMATION RESPONSABLE

65

1.1. LA RESTAURATION COLLECTIVELA RESTAURATION COLLECTIVE..............................................................................................2.2. LA GESTION DES DÉCHETSLA GESTION DES DÉCHETS COMMUNAUXCOMMUNAUX.............................................................................

2.1 Collecte sélective.......................................................................................................2.2 Compostage...............................................................................................................2.3 Déchetteries...............................................................................................................2.4 Points d'apports volontaires.....................................................................................2.5 Bilan déchets 2013.....................................................................................................

65697070717172

LE DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LE FONCTIONNEMENT INTERNE DE LA COLLECTIVITE ET ALE DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LE FONCTIONNEMENT INTERNE DE LA COLLECTIVITE ET A TRAVERS LA GESTION DE SON PATRIMOINETRAVERS LA GESTION DE SON PATRIMOINE

II L'ÉVOLUTION DES VALEURS ET DES COMPORTEMENTS INDIVIDUELS ET COLLECTIFS DANSL'ÉVOLUTION DES VALEURS ET DES COMPORTEMENTS INDIVIDUELS ET COLLECTIFS DANS LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET LE DÉVELOPPEMENT DE L’EMPLOILA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET LE DÉVELOPPEMENT DE L’EMPLOI

75

1.1. LA POLITIQUE DE RESSOURCES HUMAINESLA POLITIQUE DE RESSOURCES HUMAINES...........................................................................La politique sociale................................................................................................................L'évolution professionnelle...................................................................................................La formation...........................................................................................................................La prévention des risques......................................................................................................L'adaptation de l'organisation de la collectivité....................................................................Le dialogue social...................................................................................................................

2.2. L'IMPLICATION DES AGENTS DANS LE DÉVELOPPEMENT DURABLEL'IMPLICATION DES AGENTS DANS LE DÉVELOPPEMENT DURABLE.....................................

7575757677797980

IIII L'INTÉGRATION DES ENGAGEMENTS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DE LA COLLECTIVITÉL'INTÉGRATION DES ENGAGEMENTS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DE LA COLLECTIVITÉ À TRAVERS LA COMMANDE PUBLIQUEÀ TRAVERS LA COMMANDE PUBLIQUE

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1.1. LA COMMANDE PUBLIQUELA COMMANDE PUBLIQUE........................................................................................................................................................................................................VVolet environnemental....................................................................................................................................................................................................................VVolet social..........................................................................................................................................................................................................................................................

2.2. LES MARCHÉS DE LA RESTAURATION COLLECTIVE.LES MARCHÉS DE LA RESTAURATION COLLECTIVE.................................................................

81818283

IIIIII LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE DE LA COLLECTIVITÉLA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE DE LA COLLECTIVITÉ 84

1.1. MAITRISER LES CONSOMMATIONSMAITRISER LES CONSOMMATIONS.........................................................................................Consommations & Dépenses totales des fluides..................................................................Consommations & dépenses énergétiques...........................................................................Consommations & dépenses d'eau.......................................................................................Consommations & dépenses de carburant...........................................................................Détail des consommations & des dépenses..........................................................................Conclusion sur les consommations électriques.....................................................................Conclusion sur les consommations de gaz & fuel..................................................................Conclusion sur la maîtrise des consommations....................................................................

2.2. VALORISATION DES DÉCHETS DES SERVICESVALORISATION DES DÉCHETS DES SERVICES..........................................................................

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Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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Première partiePremière partie

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

LE DEVELOPPEMENT DURABLE LE DEVELOPPEMENT DURABLE A TRAVERS LES POLITIQUES TERRITORIALES A TRAVERS LES POLITIQUES TERRITORIALES

CONDUITES PAR LA VILLECONDUITES PAR LA VILLE

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I /I / LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE & PROTECTION DELUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE & PROTECTION DE L’ATMOSPHÈREL’ATMOSPHÈRE

La lutte contre le dérèglement climatique constitue un enjeu majeur entre hommes, entre territoires et entre générations. Il s'agit aujourd'hui d'une priorité mondiale reconnue par tous.

Nous savons que le processus est déjà engagé et certains effets du dérèglement climatique sont déjà visibles même en France : élévation de 0,9 °c en un siècle de la température moyenne annuelle selon météo France, montée du niveau des mers, avancement des cycles biologiques chez de nombreuses plantes (en particulier les vignobles), épisodes inédits d'inondations et de fortes chaleurs, en montagne durées d'enneigement fortement diminuées.

Le dérèglement climatique est un phénomène cumulatif. Ainsi, plus nous agirons tard et plus les conséquences seront importantes au niveau planétaire menaçant même, dans certains endroits du globe, la survie de populations entières. Le phénomène de réfugiés climatiques qui s'amorce déjà, risquant alors de prendre une ampleur internationale.

Le dérèglement climatique dû à l'action humaine étant en grande partie lié à la consommation d'énergies fossiles, les collectivités, de part leurs compétences à travers l'aménagement du territoire (urbanisme, transport, déplacement) et la gestion de leur patrimoine ont un rôle important à jouer. On estime, en France, qu'elles interviennent directement sur plus de 12 % des émissions nationales de gaz à effet de serre.

Si elle est moins médiatisée, la qualité de l'air constitue également une préoccupation importante vis à vis de la santé. Elle a en commun avec la lutte contre le réchauffement climatique le fait que, bon nombre de polluants mis en cause, sont issus de la combustion des énergies fossiles.

1. LA STRATÉGIE DE LA VILLE D'ARLES1. LA STRATÉGIE DE LA VILLE D'ARLES

Soucieuse de la qualité de l'air, la ville suit son évolution sur son territoire depuis maintenant 15 ans. En matière d'énergie, la ville d'Arles a fait le choix de mener une politique en profondeur qui enracine la prise en compte de la maîtrise des consommations d'énergie au niveau des différents acteurs du territoire. Elle a ainsi privilégié :

la mise en place d'approches globales qui associent la société civile, la sensibilisation de ses agents et du public à la maîtrise de l'énergie, le soutien aux structures œuvrant dans le domaine de l’amélioration énergétique et à la coopération entre ces structures, des actions qui touchent le plus grand nombre tout en respectant les contraintes du territoire.

2. LES ACTIONS2. LES ACTIONS

2.1 SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L'AIR2.1 SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L'AIR

Le suivi de la qualité de l'air sur Arles est assuré par l'association Airpaca ( www.airpaca.org ). C'est un organisme unifié et indépendant, agréé par l'Etat, chargé de la surveillance de la qualité de l’air des 6 départements de la région

PACA. Il est né le 1er janvier 2012 de la fusion d’Airfobep et d'Atmo Paca répondant aux prescriptions de la Loi Grenelle II qui impose l’agrément d’une seule structure de surveillance de la qualité de l’air par région.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

Cotisation 2014 à AIRPACA

4 775 €

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RAPPEL SUR LA QUALITE DE L'AIR

Pollution de fond, pollution de pointe et objectif de qualité

La pollution de fond correspond à des niveaux de polluants dans l'air durant des périodes de temps relativement longues. Elle s'exprime généralement en µg /m3 par an.

La pollution de pointe traduit des pollutions sur des périodes courtes, généralement moyennées sur l'heure ou la journée. C'est elle qui sera le plus souvent à l'origine du déclenchement des seuils réglementaires.

L’objectif de qualité révèle la pollution de fond : il s'agit du niveau à atteindre à long terme et à maintenir, sauf lorsque cela n'est pas réalisable par des mesures proportionnées, afin d'assurer une protection efficace de la santé humaine et de l'environnement dans son ensemble

Les seuils réglementaires et l'indice de la qualité de l’Air

Pour certains polluants, il existe des seuils réglementaires au delà desquels on considère qu'il peut y avoir des risques pour la santé. Quand ces seuils sont atteints, le préfet, sur avis des stations agréées de mesure de la qualité de l'air, déclenche des procédures visant à la fois à la réduction des polluants dans l'air et à la préservation des populations.

Quatre polluants peuvent faire l'objet de ces procédures : le dioxyde de soufre, les particules en suspension, le dioxyde d'azote et l'ozone. On distingue pour chaque polluant :- le seuil d'information recommandation : seuil au delà duquel on estime qu'il peut y avoir un risque pour la santé des personnes sensibles (jeunes enfants, personnes âgées, …)- un ou plusieurs seuils d'alerte pour lequel le risque pour la santé concerne l'ensemble de la population et qui déclenche des mesures d'urgence.

L'indice de Qualité de l'Air (IQA)

Il permet de caractériser, sur une échelle de 1 à 10, la qualité de l’air globale d’un secteur. Il est construit à partir de 4 sous-indices pour les indicateurs suivants : dioxyde de soufre, dioxyde d’azote, ozone et particules en suspension. L’indice de la qualité de l’air est le plus élevé de ces 4 sous indices. Cet indice traduit la qualité de l’air en moyenne chaque jour et peut ne pas rendre compte de certains épisodes de pollution. L’indice 8 correspond à un dépassement de seuil d’information recommandations et l’indice 10 à un dépassement de seuil d’alerte.Les polluants contributeurs à un indice médiocre ou mauvais sont fréquemment les particules en suspension (PM10 principales responsables de la valeur de l’indice), suivies de près par l’ozone.Le dioxyde de soufre (S02) et le dioxyde d’azote (NO2) n’en sont que ponctuellement responsables et partagent souvent cette responsabilité avec un autre polluant..A l’occasion d’une enquête de satisfaction sur les supports d’information d’Airpaca, la ville a formulé la demande d’accéder à un Indice de la Qualité de l'Air plus détaillé, comme celui de la région de Nice, qui informe sur les polluants responsables de la dégradation de la qualité de l’air.

QUALITE DE L'AIR SUR ARLES

LES MODALITÉS DE SUIVI SUR ARLES

Une station de mesure installée depuis 1999 sur le Bd des Lices, gérée par AIR PACA association agréée par l’État auprès de qui Arles est adhérente.

Un suivi des résultats et de l'évolution des concentrations de polluants assuré par le service municipal du Développement Durable depuis 1999.

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Trois polluants étaient mesurés en continu sur Arles : le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d'azote (NO2) et les particules en suspension (PM10). L’ozone quant à lui est mesuré au niveau d'une zone géographique plus large ,Depuis janvier 2014, la mesure du Dioxyde de Soufre (so2) n’est plus assurée par notre station à Arles.Les mesures continues effectuées tout au long de ces dernières années ont révélé des indices très faibles, voire nuls. C'est pourquoi Airpaca a estimé qu'il n'était plus nécessaire de suivre ce polluant en mesure continue.. Toutefois l’organisme en maintient le suivi par la modélisation cartographique .

Par ailleurs, des mesures ponctuelles sont également effectuées sur d'autres polluants : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP), métaux lourds et benzène. Certains polluants sur Arles font l’objet d’une surveillance particulière tous les cinq ans comme le Dioxyde d’Azote (NO2) dont l’étude a fait l’objet d’une campagne spécifique en 2007 et en 2012 et a permis de développer une cartographie de la pollution due au trafic routier sur 30 points en cœur de ville.

RESULTATS DU SUIVI DE LA QUALITE DE L'AIR

Pour mémoire, les mesures du Dioxyde de Soufre (SO2) relevées jusqu'en 2013

Le dioxyde de soufre (SO2) : il provient de la combustion de carburants fossiles, comme le fioul ou le charbon. Il caractérise essentiellement la pollution industrielle.

Bien que la région PACA soit placée au premier rang national pour les émissions de SO2, essentiellement dues à la zone pétrochimique de l'étang de Berre, le centre des villes reste épargné par cette pollution. C'est particulièrement vrai pour Arles où les taux de SO2, sont toujours très bas.

CONCENTRATION MOYENNE HORAIRE ANNUELLE

Objectif de qualité fixé à 50 µg/m3 en moyenne horaire annuelle

Le Dioxyde d’Azote (NO2) : il est émis essentiellement par les moteurs et les installations de combustion. Les oxydes d'azote proviennent aussi bien du secteur industriel que du trafic routier. A Arles où l'industrie est très faible, ils caractérisent plutôt le trafic routier.

Le Dioxyde d'Azote est analysé plus finement tous les cinq ans permettant ainsi de réaliser une cartographie des niveaux de dioxyde d'azote sur l'ensemble de la commune. Voir ci-après les cartographies réalisées en 2007 et 2012.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

évolution de la concentration moyenne annuelle SO2 2003/2013

0102030405060

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

années

µg

/m3

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ÉVOLUTION DU DIOXYDE D’AZOTE (NO2) EN MOYENNE HORAIRE ANNUELLE SUR ARLESObjectif de qualité : 40 µg/m3 en moyenne horaire annuelle

CARTOGRAPHIE DE L'ÉTUDE SUR LE DIOXYDE D’AZOTE RÉALISÉE PAR AIRFOBEP SUR LE CENTRE VILLE EN 2007(pour mémoire)

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

évolution de la concentration moyenne annuelle N02 de 2003 à 2014 (octobre)

0

10

20

30

40

50

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

années

µg

/m3

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CARTOGRAPHIE DE L'ÉTUDE SUR LE DIOXYDE D’AZOTE RÉALISÉE PAR AIRFOBEP SUR LE CENTRE VILLE EN 2012

Comparativement à 2007, la cartographie 2012 atteste d'une tendance générale à la baisse des niveaux annuels en NO2 sur l’ensemble du territoire. Si les conditions météorologiques sont à prendre en compte avec des niveaux de concentration plus élevés les années peu pluvieuses comme en 2007, cette tendance générale à la baisse a pour cause principale la diminution des rejets liés au rajeunissement du parc automobile et à la meilleure qualité des combustibles, essence et gasoil.

Une diminution plus importante des niveaux par rapport aux autres quartiers est également observée dans les environs du musée Réattu, due aux mesures de réduction du trafic routier mises en place. Les quartiers où perdurent des niveaux en concentration qui tutoient et parfois dépassent la valeur limite annuelle pour la santé, restent majoritairement ceux du cœur de ville où le trafic routier s’effectue dans des rues très étroites et peu dispersives favorisant l’accumulation des concentrations, notamment en heure de pointe : 8 h et 18 h.

Les résultats obtenus par la réduction du trafic routier autour du musée Réattu et des abords des Arènes permettent de ramener le taux en concentration de dioxyde d’azote en deçà du seuil réglementaire annuel. Ils constituent un exemple à prendre en compte pour les zones peu dispersives du cœur de ville.

Les particules en suspension (PM10) : elles proviennent essentiellement du transport routier et des activités industrielles mais aussi de la combustion du bois. Le taux relativement élevé de particules dans les villes françaises est une préoccupation nationale. Elles font d’ailleurs l’objet d’un plan national de réduction de 30% des émissions à l’horizon 2015 fixé par le Grenelle de l’environnement. Le Diesel est souvent mis en cause pour ses émissions de particules.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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Arles n’échappe pas à ce phénomène et depuis que le seuil d’information recommandation pour les particules a été abaissé en 2012 à 50 µg /m3/jour, nous l’avons dépassé plusieurs fois.

Les PM2,5, sont une fraction plus fine des particules en suspension. Moins nombreuses, elles sont plus dangereuses pour la santé car elles pénètrent plus profondément dans l’arbre respiratoire. Notre station de mesure ne les mesure pas.

EVOLUTION des PM10 SUR ARLES 2003/2014 en moyenne horaire annuelle Objectif de qualité : 30 µg/m3 en moyenne horaire annuelle civile

Valeur limite pour la protection de la santé humaine : elle est fixée à 50 µg/m3 en moyenne horaire journalière à ne pas dépasser plus de 35 fois par an.

Dépassement des seuils réglementaires, déclenchement des procédures

Parmi les deux polluants mesurés par la station d’Arles, seules les particules en suspension, et ce depuis l’abaissement du seuil au 1er janvier 2012, font l’objet de dépassements du seuil d’information recommandation. C’est également le cas de la plupart des stations de la zone Ouest de l’étang de Berre.

Par contre Arles est également concernée par les procédures d’information recommandation concernant l’ozone, sachant que dès qu’une station des Bouches-du-Rhône dépasse ce seuil, la procédure est lancée sur l’ensemble du département.

Dépassement du seuil d'information recommandation pour les particules en suspension : PM 10

Depuis 2012 le déclenchement de la procédure d'information recommandation pour la protection de la santé humaine est fixée à 50 µg/m3/jour (avant 2012 : il était de 80 µg/m3/jour)Comme pour l'Ozone, la surveillance des particules en suspension autorise un déclenchement d'une procédure préfectorale lorsque deux sites d'une même zone dépassent un des seuils règlementaires suivants :seuil d'information-recommandations de la population : 50 µg/m3/jourseuil d'alerte : 80 µg/m3/jour

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

évolution moyenne annuelle des particules en suspension PM10 de 2003 à 2014 (octobre)

0

5

10

15

20

25

30

35

40

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

années

µg

/m3

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On note les dépassements du seuil d'information recommandation sur Arles en 2012, 2013 et 2014 suivants :

NOMBRE DE JOURS SUPÉRIEUR À 50 ΜG/M3

SEUIL D'INFORMATION RECOMMANDATION : 50 ΜG/M3 EN MOYENNE HORAIRE PAR JOUR

Ces dépassements concernent la plus grande partie des stations de la zone Ouest de l’étang de Berre depuis l'abaissement du seuil d’information recommandation

Dépassement du seuil d'information recommandation pour l'ozone : O 3

Bien que l'ozone ne soit plus mesuré sur la station d'Arles, nous restons concernés par les procédures d'information recommation, sachant que dès qu’une station des Bouches-du-Rhône dépasse ce seuil, la procédure est lancée sur l’ensemble du département.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

nombre de jours supérieurs à 50 µg/m3/jour ces 3 dernières années (au 2/11/2014)

1411

27

0

10

20

30

2012 2013 2014

années

nb

re d

e jo

urs

Arles 2012/2014

nombre de procédures information recommandations en ozone 2012/2014

dépassement de 180µg/m3/h (octobre 2014)

201420

0

5

10

15

20

25

2012 2013 2014

nbre deprocédures2012/2014

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2.2 APPROCHES STRATÉGIQUES GLOBALES CONCERNANT L'ÉNERGIE 2.2 APPROCHES STRATÉGIQUES GLOBALES CONCERNANT L'ÉNERGIE

«« COLLECTIVITÉ LAURÉATE AGIR POUR L’ÉNERGIECOLLECTIVITÉ LAURÉATE AGIR POUR L’ÉNERGIE »» »» : BILAN DE LA: BILAN DE LA DÉMARCHE 2010-2014DÉMARCHE 2010-2014

La ville d'Arles s'est engagée dans la démarche « collectivité lauréate AGIR pour l'énergie » proposée par la Région en 2010. Cette approche pragmatique était une suite logique à l’atelier énergie qui s'était tenu en 2007 dans le cadre de l' Agenda 21 de la ville. Elle constitue la mise en œuvre des préconisations formulées par cet atelier.

I - ORGANISATION DE LA DEMARCHE AGIR

4 années pour un programme

ANNEE 1 : 2010/2011 : consacrée à la mise en place d'une organisation pour piloter et suivre le dossier, à l'élaboration d'une charte actant les objectifs propres à la ville, à la rédaction de 60 fiches actions et à leur programmation sur 4 ans.

ANNEE 2-3 et 4 : 2011/2014 :ces années ont été consacrées à la mise en œuvre des fiches actions par les différents porteurs de projet, au suivi et à l'évaluation de l'état d'avancement du projet.

Une évaluation annuelle par la RégionChaque année la ville a dû remettre à la Région un dossier détaillé présentant l'état d'avancement du projet. Ce dernier a fait l'objet d'une évaluation de la part de la Région qui a conditionné le passage dans l'année suivante. La ville a réussi toutes ces étapes d'évaluation.

9 domaines d'interventionPragmatique et transversale, la démarche AGIR demande à s'investir dans les différents domaines en lien avec l'énergie. 9 domaines ont donc été travaillés simultanément avec cependant une plus grande importance accordée au domaine « Patrimoine de la collectivité ».

II - LE PROGRAMME AGIR DE LA VILLE D'ARLES

1/ État de réalisation du programme AGIR de la ville d'Arles

8 objectifs prioritairesDans sa charte d'objectifs élaborée en 2010 la ville s'était fixée 8 objectifs prioritaires soutenus par 23 engagements.

Seules 4 de ces engagements n'ont à ce jour pas pu être mis en œuvre : - le recrutement d'un économe de flux pour renforcer la compétence énergie de la ville,- l'intégration dans les règlements de ZAC et de lotissement de recommandations en matière de maîtrise de l'énergie,- réflexion sur les techniques possibles d'intégration des ENR en centre ville avec l'architecte des Bâtiments de France,- l'élaboration d'un plan déplacement entreprise interne à la mairie.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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52 actions mises en œuvre en 4 ansLa ville a retenu 60 actions dans les 9 domaines concernés. En fin de programme (juillet 2014), 52

actions soit 86,67% du programme ont été réalisées ou sont en cours de réalisation.

DOMAINE Nombre d'actions prévues

Nombre d'actions réalisées ou en cours

Gérer le patrimoine communal efficacement et être exemplaire 19 16

Organiser les services et développer les compétences 8 8

Associer et mobiliser les citoyens 5 5

Associer et mobiliser les acteurs économiques 3 3

Planifier et construire la ville énergétiquement performante 7 5

Développer la mobilité autrement 8 7

Garantir un approvisionnement en énergie et eau durable 4 3

Lutter contre la précarité énergétique et développer la solidarité 3 3

Valoriser le patrimoine et la culture 3 2

TOTAL 60 52

2/ AGIR : une démarche partenariale

La ville a porté la majorité de ces projets, mais d'autres partenaires se sont joints à elle pour réaliser certaines de ces actions. AGIR est le fruit d'une démarche partenariale avec des acteurs du territoire mais aussi entre servies municipaux.

Partenaires extérieurs de la ville :

Partenaires porteurs d'actions Thématiques

A.C.C.M. Habitat, transport collectif, ZDE

C.C.I. Actions acteurs économiques

C.P.I.E. Actions pédagogiques auprès des scolaires

E.I.E. Précarité énergétique, conseils aux particuliersZDE : Zone de Développement de l’Éolien

- Services municipaux porteurs d'actions :

Services Thématiques

Bâtiments communaux Actions sur le patrimoine bâti

Gestionnaire de fluides Suivi des consommations. Planification éclairage public, suivi du COE. Alimentation en données concernant l'énergie et l'eau. Membre de la cellule technique AGIR

Éclairage public Travaux maîtrise énergie de l'éclairage public

DSIT Maîtrise énergie au niveau des équipements informatiques et bureautiques

DRH -Service Formation Organisation des formations « maîtrise de l'énergie » au niveau du personnel

Urbanisme et Permis de Construire Intégration de la maîtrise de l'énergie dans les outils de planification (PLU-Zones d'aménagement) Information sur RT 2012-et les ENR

Développement Durable Sensibilisation du personnel municipal Rédaction et présentation du bilan consommation d'énergie. Pilotage et coordination du dossier, élaboration du document annuel de suivi et d'évaluation, référent région

COE : Conseil d'Orientation en Énergie

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- AGIR : un co- pilotage : Le dossier AGIR a été co-piloté par l'élu délégué à l'énergie, la responsable du service Développement Durable de la ville et le DGST avec une participation essentielle du gestionnaire de fluides qui a alimenté le dossier en données et a assuré le suivi de diverses opérations.

3 / Agir, des résultats concrets :

Actions phares générant directement des économies d'énergies

Action Économie d'énergie en kwh/an

Gain en CO2 en tonnes /an

Economie financière /an en €

Optimisation des sources lumineuses en éclairage public : 1 039 sources, mise en place d'horloges

astronomiques

462 000 54,98 54 194

Remplacement du groupe froid espace Van Gogh 395 107 81,40 15 409

Eau chaude solaire stade Fournier 95 000 19,6 4 351

Eau chaude solaire TPA 5 440 0,98 544

Actions service informatique 115 712 13,88 8 788

Sous total économies 1 073 259 170,84 83 286

Production énergie station photovoltaïque Plan du Bourg

38 304 26,8 24 884

Pools de véhicules 9 000 litres carburant 20,7

Total 1 111 563 kwh et 9000 litres de carburants par

an

218,14 tonnes par an

108 170 € par an

Une gestion rigoureuse des consommations d'eau

Bien que s'intitulant « AGIR pour l'énergie », cette démarche prend également en compte la maîtrise des consommations d'eau.

La ville a mis en place plusieurs actions depuis 2010 :- un agent chargé de vérifier à minima tous les 15 jours les compteurs d'eau ce qui a permis des interventions plus rapides en cas de fuite- des réducteurs de débit ont permis de réduire les débits d'eau sur les robinets- une meilleure gestion de l'eau au niveau des espaces verts

La ville a ainsi réalisé 21 % d'économie d'eau entre 2010 et 2013.

Une meilleure connaissance du patrimoine pour une meilleure planification des travaux

Les travaux de maintenance ou de rénovation du patrimoine ne peuvent plus aujourd'hui se concevoir sans prendre en compte la problématique énergétique. L'énergie coûte de plus en plus chère et il est indispensable, à l'occasion de travaux, de tout mettre en œuvre pour améliorer les performances énergétiques de notre patrimoine et réduire notre facture.

Pour cela il convient de bien connaître les caractéristiques de notre patrimoine, les points à améliorer en priorité, les économies d'énergie pouvant être générées par chaque type d'intervention, les temps de

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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retour sur les investissements engagés. Dans le cadre d'AGIR, la ville a réalisé :

- en interne, un état des lieux de son éclairage public qui a été le préalable indispensable à son plan d'optimisation de l'éclairage public (lequel génère actuellement 462 000 kwh d'économie annuelle )

- Un Conseil d'Orientation en Énergie (COE), en cours d'élaboration par un bureau d'étude. Il s'agit d'un document de synthèse sur une partie du patrimoine de la ville permettant de prioriser les travaux de maîtrise de l'énergie sur notre patrimoine en fonction des économies d'énergie générées, des temps de retour sur investissement, des opportunités. Ce COE donne aussi des conseils sur la régulation des équipements ou le fonctionnement du bâtiment.

A ce jour 24 bâtiments ont été audités en vue du COE. En plus de ce document de synthèse, le COE permet de constituer une base de données intégrant,

par bâtiment audité, ses principales caractéristiques physiques, son niveau de consommation, son fonctionnement, les travaux d'économie d'énergie possibles avec leurs amortissements. Il constitue donc un outil précieux pour les techniciens des bâtiments communaux.

- Les autres actions d'AGIRBien que non quantifiables en matière de résultats, ces actions jouent néanmoins un rôle primordial dans la maîtrise de l'énergie :

- sensibilisation des agents à la maîtrise de l'énergie: 334 agents- formation des agents bâtiments communaux et voirie à la maîtrise de l'énergie : 27 agents- intégration d'un volet éco-conduite à la formation de sécurité obligatoire pour les chauffeurs poids

lourds : 55 agents- sensibilisation du public à la maîtrise de l'énergie : 5 animations principales entre 2011 et 2014

mobilisant 800 citoyens. A cela s'ajoute les interventions auprès des scolaires réalisées par le CPIE (6 classes élémentaires et 6 classes de lycées).

III - LE BILAN CONSOMMATION DE LA VILLE

Comparaison des consommations d'eau et d'énergie entre 2010 et 2013

1Mwh = 1 000 kwh

Ce graphe présente les consommations d'énergie de la collectivité pour l'année 2010 (histogramme noir) et

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

Comparaison des consommations d'énergie entre 2010 et 2013

25 81

6

14 34

8

6 485

4 951

14 13

0

6 44

65

210

24 26

8

-6,00

-4,97

-1,52

0,61

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

Conso totale énergieréelle en MWh

Conso élec bâtcorrigée climat en

MWh

Conso élec éclairagepublic en MWh

Conso chauffage bâtcorrigée climat en

MWh

Co

nso

mm

atio

n e

n M

Wh

-7,00

-6,00

-5,00

-4,00

-3,00

-2,00

-1,00

0,00

1,00

Dif

fére

nce

de

con

som

mat

ion

en

tre

2010

et

2013

2010

2013

Différenceen %

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pour l'année 2013 (histogramme blanc) ainsi que les différences de consommation entre ces deux années (courbe).

Les consommations totales d'énergie concernent les consommations d'électricité, de gaz et de fuel de la ville (il n'y a pas les carburants). Il s'agit des consommations réelles (c'est à dire ce que nous avons effectivement consommé). On note un gain de consommation de 6% entre 2010 et 2013. Ce gain est relatif car le climat peut influencer le niveau de consommation.

Les consommations d'électricité des bâtiments concernent toutes les consommations électriques de nos bâtiments (éclairage, bureautique, climatisation) mais aussi pour 35 % des consommations de chauffage. C'est pourquoi pour ces 35 % de consommation, nous avons introduit un correcteur (les Degrés jours unifiés) pour nous affranchir de la rigueur climatique. Il s'agit donc ici de consommations théoriques mais qui permettent de comparer notre niveau de consommation sans l'influence du climat.

Les consommations chauffage des bâtiments concernent le chauffage au gaz et au fuel. Il s'agit là encore de données affranchies de la rigueur climatique. On note pour les bâtiments communaux, que ce soit en chauffage ou en électricité, une stabilisation de nos consommations avec une légère baisse pour le chauffage.

Les consommations d'électricité éclairage public montrent par contre nettement l’influence des travaux faits dans le cadre d'AGIR avec une baisse de près de 5% des consommations entre 2010 et 2013.

En ce qui concerne les consommations d'eau de la ville, le bilan est nettement positif avec près de 21 % d'économie d'eau entre 2010 et 2013. Ceci s'explique essentiellement par une meilleure gestion des fuites d'eau mais aussi par la pose de réducteurs de débits sur les robinets et une meilleure gestion au niveau des espaces verts.

Zoom sur l'éclairage public

Comparaison des dépenses d'électricité réelles (avec travaux de changement de lampes) et fictives (si on avait pas fait les travaux)

La comparaison porte entre les années 2011 et 2013 car c'est à compter de 2011 que nous avons procédé aux changements de lampes. Entre 2011 et 2013 on constate une baisse significative de la consommation de 462 000 kwh (8,5%) mais aussi, pour la première fois, une légère baisse en dépenses réelles de 4 221 € malgré une augmentation du kwh électrique de 8,5 %.

Pour estimer les réelles économies financières réalisées, il faut également prendre en compte la « non dépense ». Si nous n'avions pas fait les travaux en éclairage et que notre consommation en 2013 soit restée

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

Comparaison des consommations d'eau entre 2010 et 2013

191 560

151 656

-20,83

0

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

Conso totale eau en m3

Co

nso

mm

atio

n e

n m

3

-25,00

-20,00

-15,00

-10,00

-5,00

0,00

Dif

fére

nc

e d

e

co

nso

mm

atio

n e

ntr

e 20

10

et 2

013

2010

2013

Différenceen %

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au niveau de 2011, compte tenu des augmentations du coût de l'énergie nous aurions payé en plus 54 194 € en 2013.On peut donc estimer que les travaux d'éclairage public ont généré une économie pour la ville de 54 194 € (cf. tableau et graphe suivant).

Année Dépenses électricité € Consommation kWh Ratio ct€/kWhDépenses électricité

sans travaux €Économie €

Nbre de lampes changées

2011 584 993 5 413 000 0,1081 584 993

2012 585 333 5 294 000 0,1106 598 490 13 157 172

2013 580 772 4 951 000 0,1173 634 966 54 194 867

Prévisions travaux éclairage public 2015 :

Il est prévu pour fin 2014 début 2015 l'optimisation de 555 sources lumineuses sur les hameaux de Salin de Giraud, Moules et Raphèle. On estime pour cette opération:

le gain en consommation à 140 000 kwh le gain en émission de CO2 à 17 tonnes les économies d'énergie en éclairage public par rapport à 2011 à 11,12 % les économies financières par rapport à 2011 à 70 000 €

Qu'en est-il en matière d'amortissement des travaux ?

Compte tenu du niveau de subventions obtenues (CG et CR), de la vente des certificats d'économie d’énergie et des économies annuelles réalisées par la ville sur la base de 2013 (en comptant la non dépense générée), nous obtenons un amortissement du coût des travaux réalisés entre 2011 et 2013 de 4 ans et demi.

Montant des travaux éclairage public entre 2011 et 2013 en € 613 368

Montant des subventions obtenues entre 2011 et 2013 en € 351 553

Montant des certificats d'économie d'énergie obtenu en € 19 880

Coût pour la collectivité 241 935

Montant de l'économie générée sur la base de 2013 (y compris la "non dépense") en € 54 194

Temps d'amortissement en années 4,5

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

Evolution des consommations et des dépenses d'éclairage public entre 2011 et 2013

585

333

580

772

598

490

634

966

- 13 157 54 194

584

993

584

993

5 4

13 000

5 2

94 000

4 9

51 000

4 700 000

4 800 000

4 900 000

5 000 000

5 100 000

5 200 000

5 300 000

5 400 000

5 500 000

2011 2012 2013

Années

Co

nso

mm

atio

n e

n k

wh

-

100 000

200 000

300 000

400 000

500 000

600 000

700 000

Co

ût

en €

Dépenses électricité €

Dépenses électricitésans travaux €

Economie €

Consommation kWh

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IV - AGIR : SUITES ET PERSPECTIVES

1 – Le prix de l'énergie

Entre 2010 et 2013, la facture énergétique de la ville a augmenté de 568 226 € tandis que les consommations baissaient de 1 548 000 kwh.

Le coût global de l'énergie (électricité+gaz+fuel) pour la ville a augmenté de 39% en trois ans.

Selon une enquête de l'ADEME et de l'AITF (Association des Ingénieurs Territoriaux de France), on a constaté les augmentations suivantes entre 2005 et 2012 : +18% pour l'électricité ( et jusqu'à + 40% pour l'éclairage public suite à la fin de l’exonération de certaines taxes),+ 60 à 85% pour le gaz,+ 65% pour le fioul, + 35% pour les carburants.

La facture énergétique totale de la ville en 2013 se monte à 2 420 729 € soit 5,36% du budget total de fonctionnement de la ville hors charges du personnel. (La dépense totale avec l'eau et les carburants représente, elle, 3 559 407 € soit 7,87% du budget de fonctionnement hors charges du personnel).

Ces chiffres montrent le poids de l'énergie dans le budget de fonctionnement de la ville. Le prix de l'énergie ne faisant qu'augmenter, la prise en compte de la facture énergétique devient, pour les collectivités, une préoccupation majeure si elle veulent maîtriser leurs dépenses de fonctionnement.

(Il est prévu une augmentation de l'électricité entre 30 % et 50 % d'ici 2020. Source SMED 13 et Commission de Régulation de l’Énergie).

2 – Les apports d'AGIR

AGIR a amorcé une prise en compte de la problématique énergétique au sein de la collectivité. Cette démarche a montré qu'il était possible, à travers la maîtrise des consommations d'énergie et d'eau, de maîtriser les coûts.

Baisse significative des consommations en éclairage public (462 000 kwh entre 2011 et 2013) qui se traduit par une légère baisse de la facture (4221 € en réel, 54 194 € si on comptabilise la non dépense due à l'augmentation du coût de l'énergie),

Baisse de 21% des consommations d'eau entre 2010 et 2013 qui se traduit par une baisse de28 286 € sur la facture d'eau.

Mais AGIR a aussi impulsé une autre approche: la nécessité de mettre en place une analyse et une expertise globales de la situation énergétique afin de programmer au mieux les actions à conduire, soit :Connaître notre patrimoine dans ses caractéristiques physiques et dans son fonctionnement (c'est ce que réalisent les diagnostics bâtiment dans le cadre du COE),Lier le suivi des consommations réalisé par notre gestionnaire de fluides aux diagnostics patrimoine afin de mieux prioriser les travaux les plus rentables en matière d'économie d'énergie,Faire le lien entre les techniciens réalisant les travaux et le suivi des consommations. Accompagner les techniciens dans la prise en compte de la maîtrise de l'énergie,Rechercher les financements, améliorer la valorisation des économies d'énergie par la vente des certificats d'économie d'énergie (CEE),Associer le service des finances et les chefs de service concernés pour bâtir une programmation de travaux de maîtrise de l'énergie accompagnée d'une analyse financière en dépenses et en recettes.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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3 – Les limites d'AGIR et la suite à donner

AGIR n'a pas mis en place tous ces leviers. Elle en a initié certains, elle a surtout mis en exergue la nécessité de mettre en place les autres.

Afin de capitaliser les avancées d'AGIR et d'aller plus loin dans la maîtrise des consommations et des coûts, il convient de se doter d'une compétence à la fois dans le domaine de l' énergie, de la maîtrise des consommations et dans l'analyse financière.

Il est donc proposé de :

- recruter un économe de flux qui compléterait le travail actuel fait par le gestionnaire de fluides en apportant son expertise technique et financière et en liant le suivi des consommations à la programmation des travaux et au fonctionnement des bâtiments. Il est en effet constaté des dérives sur les consommations de certains bâtiments qu'il convient d'analyser afin de les corriger au plus tôt. Le poste d'économe de flux est financé par la Région à hauteur de 36 000 € sur 3 ans (18 000 année 1, 12 000 année 2 et 6 000 année 3)

- créer une cellule énergie composée de l'économe de flux et du gestionnaire de fluides actuel. Cette cellule serait directement rattachée au DGST afin de lui donner toute légitimité au sein des services techniques.

Elle aurait par ailleurs, pour rôle de mettre en place et d'animer une cellule technico - financière en associant les services des finances, le service du développement durable et les principaux chefs de service concernés par la problématique énergie.

Son rôle serait d'élaborer une programmation technique et financière de maîtrise de l'énergie et de préparer tout document nécessaire à la prise de décision pour les élus.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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PLAN CLIMAT ÉNERGIE TERRITORIAL (PCET)PLAN CLIMAT ÉNERGIE TERRITORIAL (PCET)

La ville a fait le choix de s’associer aux autres structures territoriales du Pays d’Arles pour la réalisation du PCET : Pays d'Arles, PNRC, PNRA, CCVBA, CCRAD, ACCM. Le dossier est porté par la Pays d’Arles avec une forte implication des collectivités partenaires.

Le PCET comprend deux volets : un volet territoire et un volet patrimoine et compétences des collectivités.

Le volet territoire, directement piloté par le Pays d'Arles, englobe le périmètre du SCOT. Il se décompose en deux programmes :

un programme d'atténuation des émissions qui comprend un bilan d'émissions des gaz à effet de serre (GES) de l'ensemble des activités du territoire (industrie, agriculture, habitat, collectivités...) et constitue le diagnostic et un plan d'actions fixant des objectifs programmés de réduction de ces émissions de GES.

un programme d'adaptation au changement climatique qui, à partir d'une étude de vulnérabilité du territoire, définit un panel d'actions permettant de mieux s'adapter aux contraintes imposées par le changement climatique.

Le volet patrimoine et compétences des collectivités pour lequel chaque collectivité engagée doit élaborer son bilan d'émission de GES et son plan d'actions programmées d'atténuation de ces émissions. Ce volet est obligatoire pour les collectivités de plus de 50 000 habitants.

Trois marchés d'étude ont été passés par le Pays d'Arles pour la réalisation du PCET : un marché d'Assistance à Maîtrise d'ouvrage concernant le volet concertation du PCET, un marché concernant les bilans GES patrimoine et compétences des collectivités et du territoire, un marché concernant l'étude de vulnérabilité.

FINANCEMENT DU PCETLe regroupement des collectivités à travers le Pays d'Arles pour l'élaboration du PCET a permis

d'obtenir des financements de l'ADEME et de la Région. Des moyens importants ont ainsi pu être mis en place pour la réalisation de ce PCET.

Budget total alloué au PCET : 504 122 €Subventions ADEME / Région : 297 179 €Participation des collectivités : 206 943 € dont participation ville d'Arles : 42 030 €

OU EN EST-ON DU PCET ?

Toutes les études ont été réalisées : bilan GES territoire et étude de vulnérabilité consultables sur le site du Pays d'Arles

http://www.pays-arles.org/consultation-pcet

bilan GES de la ville dont un résumé est présenté ci-après. Les trois principaux postes émetteurs de GES au niveau de la collectivité sont : les déchets, les déplacements et enfin l'énergie (électricité et chauffage). La synthèse complète des études bilan GES et vulnérabilité concernant Arles est consultable sur le site de la ville : www.ville-arles.fr rubrique environnement, sous rubrique développement durable, plan climat

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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Les plans d'actions : Volet territoire : les orientations stratégiques et les grandes actions concernant le PCET du Pays

d'Arles ont été proposées en bureau syndical du Pays et ont reçu, sur le principe, un avis favorable. Le bureau syndical a demandé maintenant, de les étudier plus précisément en terme de maîtrise d'ouvrage et de modalités de fonctionnement afin de pouvoir sélectionner celles qui seront retenues et constitueront notre plan d'actions opérationnel

Volet patrimoine et compétences de la ville d'Arles : Des ateliers composés d'agents municipaux se sont réunis et ont élaboré des propositions d'actions.

Celles-ci doivent faire l'objet d'une validation par le comité de pilotage interne à la ville d'Arles en janvier. Elles seront ensuite étudiées par les services compétents en matière de moyens, et de programmation, puis proposées en conseil municipal pour validation définitive.

Ces deux plans d'actions, volet territoire et volet patrimoine et compétences, une fois validés en conseil municipal, constitueront notre plan de lutte contre le changement climatique à mettre en œuvre dans un délai de 5 ans.

DIAGNOSTIC ÉNERGIE-CLIMAT DE LA VILLE D'ARLES

La Ville d'Arles est la commune la plus étendue de France avec 75 000 ha de superficie. La population est répartie entre une ville centre et de nombreux hameaux éloignés pour certains de 40 km. La commune dispose d'un patrimoine bâti important dont de nombreux édifices classés. Elle accueille environ 1,5 millions de touristes/an. La municipalité d'Arles compte 1200 agents œuvrant sur l'ensemble de son territoire. Ces caractéristiques ont une influence significative sur ses émissions GES.

Les études menées dans le cadre de l’élaboration du PCET de la Ville d'Arles ont permis de définir son « profil énergie-climat » à partir duquel des propositions d'actions devront être faites.

1 - Bilan des émissions de gaz à effet de serre « patrimoine, et compétences »

En 2012, les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités de la municipalité sont estimées à 25000 tonnes équivalent CO2 * (teqCO2) et les consommations d'énergie à 27 GWh.

25 000 t Eq CO2 sont l’équivalent de :8000 trajets Paris-New York AR en avion27000 camions parcourant Marseille-ParisLa répartition de ces émissions a été estimée par activité de la Ville et par poste d'émission :

Figure 1 : Répartition des émissions par activité

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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2 – Les postes prioritaires et leurs pistes d'actions

Les déchetsLa collecte et le traitement des déchets représente 41% des émissions de gaz à effet de serre de la Ville.

Cette situation est assez classique dans les collectivités qui exercent la compétence déchets. La Ville d'Arles collecte environ 440 kG de déchets par habitant et par an, ce qui est supérieur à la moyenne nationale (373 kG) en raison de la fréquentation touristique notamment. 24 % des déchets collectés sont recyclés (33 % à l'échelle nationale).

Pistes d'actions : La réduction des déchets à la source et l'amélioration du tri sont les principaux leviers de réduction des émissions de gaz à effet de serre liées aux déchets.

Les déplacementsIls occupent le second rang des sources d'émissions de gaz à effet de serre. Trois types de

déplacements ont été pris en compte : les déplacements des Arlésiens fréquentant les équipements publics gérés par la ville (61% des émissions), les déplacements domicile travail des agents (21% des émissions) et les déplacements professionnels des agents (18% des émissions).

Pistes d'actions : Le développement des modes actifs (marche, vélo) et des transports en commun, ainsi que de l'éco-conduite et du co-voiturage sont les principaux leviers d'action.

Les bâtiments et l'éclairage publicLa consommation d'énergie est la troisième source d'émissions de gaz à effet de serre. Les écoles

représentent à elles seules 66% des dépenses de combustibles de la ville. Une étude menée sur un échantillon des établissements scolaires de la Ville montre qu'elles ont un niveau de consommation au m2

équivalent à la moyenne nationale.

Figure 3 : Répartition des consommations de combustible (gaz et fioul) par type de bâtiment

L'éclairage public représente 20% des dépenses d'énergie de la Ville et 45 % des consommations en électricité.

Pistes d'actions : L''amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments et de l'éclairage public ; le développement de comportements économes par les agents et usagers constituent des objectifs importants du Plan Climat.

La ville a déjà mis en place une rénovation de l'éclairage public qui commence à porter ses fruits (+ de 8 % de baisse des consommations entre 2011 et 2013).

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Les achats (ou intrants)Toute production d'un bien ou d'un service entraîne des émissions de gaz à effet de serre qui sont

comptabilisées dans le bilan de la Ville. La part des achats dans les émissions de gaz à effet de serre est particulièrement importante pour les activités « scolaires » et « social ». Les marchés de travaux publics sont également fortement émetteurs de gaz à effet de serre.

Pistes d'actions : L'optimisation des besoins, la réutilisation, et la prise en compte des consommations d'énergie et des émissions de GES dans les pratiques d'achat et les marchés publics sont les principaux leviers pour réduire ces émissions.

Coût de l'énergie La facture énergétique et de carburant de le ville en 2013 a été de 3 052 339 € soit 6,76 % de son

budget de fonctionnement hors charges de personnel. Elle a augmenté de 39 % entre 2010 et 2013.

Des simulations ont été effectuées pour estimer l'impact de la hausse du prix des énergies sur le budget de la Ville. Cette hausse est estimée entre 1 150 000 € et 1 610 000 €/an à horizon 2020. Cette estimation inclue le coût de l'énergie consommée directement par la Ville mais également les coûts indirects de l'énergie au niveau des achats de biens et de services.

2.3 INFORMATION ET SENSIBILISATION DU PUBLIC2.3 INFORMATION ET SENSIBILISATION DU PUBLIC

Le service Développement Durable a parmi ses missions de sensibiliser les citoyens. Il s'appuie pour cela sur deux associations du territoire, l'Espace Info Energie (EIE) et le Centre Permanent d'Initiation à l'Environnement Rhône-Pays d'Arles. Il organise également ses propres actions.

PUBLIC ADULTEPUBLIC ADULTE

VILLE D'ARLES – Service DEVELOPPEMENT DURABLE

Il a réalisé en 2014 auprès des agents territoriaux et des arlésiens : des communiqués relatifs aux actions de la Ville et des partenaires engagés sur le Développement

Durable des articles dans ARLES INFO l'organisation d'un challenge « Familles à énergie Positive »

CHALLENGE « FAMILLES À ÉNERGIE POSITIVE »

Du 1er décembre 2013 au 30 avril 2014, la ville d'Arles a participé au défi « Familles à énergie positive », avec 3 autres villes concurrentes, Tarascon, Châteaurenard et Cabannes. Au total, 29 familles ont concouru dont une dizaine pour Arles.

Opération de sensibilisation sur la problématique énergétique, ce challenge visait à amener des citoyens à faire des économies d'énergie et d'eau et à réduire, de ce fait, les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). Pour cela, ils ont adopté de petits gestes au quotidien préconisés par un Guide fourni par l'EIE et utilisé un kit d'économies d'énergie distribué par les municipalités.

Défi national mobilisant 7500 familles réparties en 654 équipes, il a permis l'économie de 13 millions de kWh et de 2300 tonnes de CO2 en 5 mois. Cela correspond respectivement à la consommation annuelle moyenne de 450 maisons de 120 m2 et à l'émission en gaz à effet de serre de 11 vols AR Paris/New York.

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Pour la Région PACA, c'est 110 000 kWh économisés et 17 tonnes de CO2 évitées.

Sur le pays d'Arles, c'est Arles qui a remporté le défi grâce aux 31 % d'économies réalisées par les familles sur leurs factures énergétiques de l'hiver dernier. Et c'est un agent municipal qui a remporté la première place du challenge inter-villes avec 52 % d'économies réalisées ! Or, 8% d'économies suffisent pour économiser 200 €...Par ailleurs, sur le plan national, Arles s'est classée 45 ième sur 654 équipes participantes.

Les familles lauréates ont reçu un diplôme et des bons d'achat pour Solid'Arles au cours d'un événement festif organisé et animé par l'Espace Info Energie et la Ville d'Arles.

Coût de l'opération pour la ville d'Arles : 1794 €

ESPACE INFO ENERGIE DU PAYS D'ARLES (EIE)

L'information et la sensibilisation du public se font essentiellement à travers l'EIE, structure mise en place et financée par l'ADEME et les collectivités territoriales, et portée sur Arles par la CLCV. Son rôle est d'informer et de conseiller les particuliers sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables. Doté d'un personnel qualifié en énergie, l'EIE est à même de conseiller sur des projets d’aménagement ou de construction d'un point de vue technique, dans le choix des entreprises agréées ou dans les montages financiers.

Ainsi, l'EIE et la CLCV mènent des actions pour sensibiliser le public aux gestes économes.

Deux outils créés par la CLCV :- « l'appartement de l'économie », situé à Barriol, met en scène dans un vrai appartement tous les

gestes permettant d'économiser l'énergie et l'eau. Des visites commentées sont régulièrement organisées pour différents publics.

- une exposition itinérante sur les gestes économes qui reprend le principe de l'appartement de l'économie mais avec l'avantage de pouvoir être déplacée sur n'importe quel endroit du territoire.

Permanences sur Arles :- accueil au local de l'EIE 6 rue Jean Boin du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h- permanence téléphonique du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h au 04 90 96 43 86

Une chronique hebdomadaire sur Soleil FM : les mardis à 8h50 et jeudis à 16h30Un site internet : http://eie.clcvarles.free.fr/

BILAN DES ACTIONS MENÉES EN 2013 PAR L'EIE

Les conseils énergétiques aux habitants d'Arles :

Les personnes sensibilisées (pour 95 % propriétaires occupants) ont contacté l'EIE grâce en particulier à l'ADEME (site internet) et au bouche-à-oreille. Alors qu'un quart des conseils est demandé par téléphone, plus de la moitié se fait lors d'entretiens longs (1 heure minimum). L'essentiel des conseils porte sur des projets d'amélioration du bâti dans des logements anciens (plus de 15 ans).

Nombre de personnes sensibilisées 2012 2013

Sur Arles 75 41

On constate une baisse importante du nombre des contacts en 2012 qui s'accentue en 2013. Cette baisse est également observée au niveau national.

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TYPOLOGIE DE LA DEMANDE SUR L'AMELIORATION DU BÂTIisolation, matériaux sains, liste d'artisans, systèmes de chauffage, aides financières, aides techniques...

L'« Appartement de l’économie » :

Visites appartement de l'économie 2012 2013

Visites de groupes 4 18

Ateliers collectifs 2 3

Total de personnes ayant visité l'appartement 77 136

En 2013, le nombre de visites de l’appartement de l'économie a nettement progressé par rapport à 2012 du fait de la présence d'un agent dédié à l'organisation de ces visites.

Les manifestations :

33 MANIFESTATIONS AU NIVEAU DU PAYS D'ARLES DONT 2 SUR ARLES

Actions sur Arles Date Nbre de personnes touchées

Journée des association 15/09/13 36

Journée « Portes ouvertes » de l'appartement témoin 18/10/13 9

Total des personnes sensibilisées lors des manifestations 45

1 SENSIBILISATION AUPRÈS DES AGENTS MUNICIPAUX

Présentation de la RT 2012 & documentations ADEME aux agents du service « Permis de construire »

19/09/13 11

1 CHALLENGE AUPRÈS DES ARLESIENS

Défi « Familles à énergie positive » : 32 foyers sensibilisés (env. 60 personnes) et 18 familles qui ont réalisé le défi sur les 6 mois. c’est 44 151 kWh d’économisés, 4 536 kg de CO2 évités et une économie de 637 litres d’eau par jour entre avant et pendant le défi.

2013/2014 20 pour Arles

Malgré ses résultats positifs, ce challenge ne pourra pas être reconduit, la Région PACA souhaitant réorienter les actions de l'EIE sur la rénovation énergétique à travers la mise en place d'une plateforme collaborative.

TOTAL : 253 personnes touchées par l'EIE en 2013 sur Arles

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CENTRE PERMANENT D'INITIATIVES POUR L'ENVIRONNEMENT Rhône-Pays d'Arles (CPIE) (CPIE)

L'information et la sensibilisation du grand public se font aussi à travers le CPIE. En 2012/2013, 2500 personnes environ ont été concernées par les actions du CPIE. Tourné plutôt vers des thématiques concernant les milieux naturels, le fleuve, les traditions et l'eau, il développe , à la demande de la ville, des programmes concernant l'énergie et l'éco-responsabilité. La biodiversité est ajoutée à leur programme pour 2014-2015.

Une chronique mensuel sur 3 DFM : tous les 1er mardis du mois à 18h (durée : 1 heure)Un site internet : www.cpierhonepaysdarles.sitew.com

TOUT PUBLICBILAN DES ACTIONS SUR L'ECORESPONSABILITE EN 2013

THEMES ACTIONS DATE PARTICIPANTS

ECO-RESPONSABILITE

(partenariat avec l'EIE, le Pays d'Arles-PCET, le CNRS, les parcs

régionaux des Alpilles et de Camargue)

1 SORTIE au Barrage de Vallabrègues (production électrique/biodiversité/politiques publiques)

NC 20

1 VISITE des Marais du Vigueirat (énergie/empreinte écologique/gestes au quotidien)

09/11/13 10

4 CONFERENCES sur les changements globaux 4 Jeudis de nov. 2013

160

TOTAL DES PARTICIPANTS SUR LA THEMATIQUE EN 2013 190

PUBLIC ENFANTS ET JEUNES

Les interventions pédagogiques concernant le développement durable auprès des scolaires ont été confiées au CPIE du Pays d'Arles (4 salariés dédiés à l’Éducation à l'Environnement et au Développement Durable pour plus de 1000 élèves concernés).

BILAN DES ACTIONS MENÉES PAR LE CPIE SUR ARLES - ANNEE SCOLAIRE 2013/2014

THEMES ACTIONS DATES ELEVES

ENERGIE

1 projet classe avec l’école M Mauron / niveau CE2 CM1L’énergie a été étudiée au sens large + zoom sur énergies renouvelables le

long du fleuve (circuit en bus entre Arles, Beaucaire et Vallabrègues) + jeu plateau Rivermed

201423

ENERGIE & CHANGEMENT CLIMATIQUE

1 projet global avec le lycée Pasquet / sur 1 semaine avec 7 classes de la seconde à la Terminale

Le thème principal portait sur les changements climatiques : exposition commentée, film débat, expériences et ateliers, jeux plateau

Avancement des maquettes énergie (3 sur 4 terminées) avec 1 classe de BTS

Prix du Rotary club pour les 2 étudiants qui ont construit la maquette éolienne.

17 au 21 février 2014

184

8

ECO-RESPONSABILITE 3 PROJETS CLASSE (Ecoles primaires) / 74

TOTAL DES ELEVES SENSIBILISES PAR LE CPIE EN 2013/2014 281

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2.4 SOUTIEN AUX STRUCTURES EXISTANTES & COOPERATION2.4 SOUTIEN AUX STRUCTURES EXISTANTES & COOPERATION

SOUTIEN AUX STRUCTURES ASSOCIATIVES

Il s'exprime à travers une participation financière auprès de l'EIE et du CPIE. Celle-ci est régie par une convention qui définit annuellement pour chacune des structures les objectifs attendus par la ville.

Au delà de l'aspect financier, il s'agit d'une réelle coopération entre la ville et ces structures . L'EIE comme le CPIE n'interviennent pas comme des prestataires de services mais participent à la construction de la politique énergétique de la ville et, dans ce cadre, assume le portage des actions relevant de leurs compétences. Ainsi toutes deux ont été membres du comité de pilotage AGIR.

COOPÉRATION AVEC D'AUTRES COLLECTIVITÉS

Une véritable coopération entre collectivités s'est instaurée à l'échelle du pays d'Arles à travers : un groupe de travail sur la stratégie énergétique au niveau du pays d'Arles un réseau des communes du Pays d'Arles en démarche AGIR pour l'énergie le Pan Climat Énergie Territorial

Ces réseaux ont été initiés et sont animés par le Pays d'Arles. Les parcs régionaux de Camargue et des Alpilles y participent également, ainsi que différentes structures comme la CCI, l'EIE ou des structures professionnelles.

Par ailleurs, la ville participe à l'échelle de la région au réseau des collectivités lauréates AGIR pour l'énergie.

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Participation financière 2013 EIE : 3 000 €Participation financière 2013 CPIE : 40 000 €

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II / PRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ, PROTECTION DES MILIEUX ETII / PRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ, PROTECTION DES MILIEUX ET DES RESSOURCESDES RESSOURCES

La biodiversité est une composante majeure de la durabilité des écosystèmes dont dépendent, directement ou indirectement, toutes les sociétés humaines. Les biens et les services apportés par la biodiversité (aliments, matières premières, substances actives, capacité d’auto-épuration…) sont innombrables et irremplaçables. De même le caractère vital des milieux et des ressources qui composent l’environnement planétaire (eau, air, sol,…) fait de leur préservation une condition fondamentale du développement humain.

Toutes les atteintes au vivant, aux milieux et aux ressources résultent en grande part de choix économiques, sociaux et politiques qui hypothèquent lourdement la possibilité pour les générations futures de subvenir à leurs besoins et de s’épanouir selon leurs aspirations.

Il est urgent, si l’on souhaite léguer aux générations futures une planète vivable, de préserver ce qui reste de biodiversité et de mettre en œuvre une gestion responsable des milieux et des ressources.

Ayant des compétences dans le domaine de la gestion de l’eau et des milieux naturels, les collectivités sont les mieux placées pour mener une réflexion sur l’état des milieux, les pressions qui s’y exercent et les auteurs de ses pressions et sur les réponses possibles à y apporter.

1. LES ENJEUX POUR ARLES1. LES ENJEUX POUR ARLES

Arles bénéficie d’un patrimoine exceptionnel, reconnu au niveau mondial. En effet, la Camargue constitue une des zones humides de première importance, et compte tenu de la régression des zones humides au niveau national mais aussi européen et mondial et du rôle fondamental joué par ces milieux, il est capital de la préserver.

La richesse ornithologique de la Camargue mais aussi de la Crau, liée à des territoires d’exception, en font un haut lieu de préservation de nombreuses espèces d’oiseaux dont certaines sont menacées. Mais le territoire d’Arles est également reconnu pour toute une diversité d’animaux et de plantes.

On peut dire qu’Arles assume une responsabilité mondiale dans la préservation de ces milieux et de la faune et la flore qui les peuplent.

Si les nécessaires protections qu’implique ce patrimoine naturel peuvent paraître contraignantes, l’attractivité qu’il exerce constitue, elle, un formidable atout touristique, à condition de savoir le développer sans porter atteinte à ces milieux.

2. LA STRATÉGIE DE LA COMMUNE D’ARLES 2. LA STRATÉGIE DE LA COMMUNE D’ARLES

Instaurer un partenariat étroit avec les différents organismes de protection des milieuxDe part la richesse du patrimoine d’Arles, l’État, la région et divers partenaires soucieux de la préservation de l’environnement se sont investis au niveau de ce territoire. Arles a toujours soutenu et travaillé en étroite collaboration avec ces différents organismes et s’appuie sur leur avis d’expert pour toute décision concernant les zones protégées de son territoire. Participer financièrement à la préservation des milieux Mettre en place des mesures d'urbanisme en conformité avec les mesures de protection du

territoire et permettant la valorisation de ce patrimoine naturel. Soutenir des actions pédagogiques favorisant l’appropriation par les arlésiens de leur territoire

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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3. LES ACTIONS3. LES ACTIONS

3.1 3.1 PARTENARIAT ET SOUTIEN AUX ORGANISMES CHARGÉS DE LAPARTENARIAT ET SOUTIEN AUX ORGANISMES CHARGÉS DE LA PROTECTION DES ESPACES NATURELSPROTECTION DES ESPACES NATURELS

Arles fait partie des instances décisionnelles du Parc Régional de Camargue et du domaine de la Palissade.

Elle est co-gestionnaire du site des Marais du Vigueirat aux côtés du conservatoire du littoral, du WWF, de l’office du tourisme et de l’association des marais du Vigueirat.

Elle soutient plusieurs associations comme Migrateurs Rhône Méditerranée ou le Conservatoire des Espaces Naturels (CEN PACA).

3.2 3.2 GESTION PAR LA VILLE DU SITE DE BEAUCHAMPGESTION PAR LA VILLE DU SITE DE BEAUCHAMP

Classé en ZNIEFF et en zone Natura 2000, le site de Beauchamp offre la particularité d'être une zone humide au cœur de la zone agglomérée d'Arles. Il est facile d'accès aussi bien pour les scolaires que pour les habitants d'Arles, d'où son intérêt pédagogique.

Vestige des anciennes zones de marais de la Vallée des baux que l'assèchement a permis de rendre viable, Beauchamp permet de comprendre l'histoire de ce territoire. Il montre la complexité et l'importance de la gestion de l'eau sur Arles tout en gardant une richesse floristique et faunistique précieuse aux portes de la ville.

Un sentier pédagogique permet de découvrir le site et ses richesses.

Conscient de ce potentiel, la ville assure la gestion de ce site en partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels (CEN) PACA ce qui a permis l'attribution d'un contrat Natura 2000. La ville a choisi de faire entretenir ce site par une entreprise d'insertion, l'entreprise REGARDS, selon les directives du CEN. En 2014 la ville a confié au CEN PACA la réalisation d'un plan de gestion du site.

3.3 3.3 MESURES D'URBANISMEMESURES D'URBANISME

Le territoire communal comprend environ 54 300 ha de zones agricoles (dont 13 000 ha de marais salins), 20 000 ha de zones naturelles et 1 300 ha de zones urbaines (dont 300 ha de zone d'activité). Il présente un littoral de 30 km de plages entre Beauduc et la plage Napoléon. Les mesures de protection mais aussi de valorisation de ces espaces constituent donc un enjeu important pour la commune.

Arles bénéficie également d'une liaison fluviale avec le Rhône qui constitue un potentiel que le port fluvial exploite depuis plusieurs années. Premier port en aval du Rhône, il connaît un volume des échanges et un chiffre d'affaire en constante progression. Il constitue une plate-forme quadrimodale qui traite des marchandises acheminées et expédiées par route, fer, fleuve et mer.

PROTECTION DES ESPACES BOISÉSPROTECTION DES ESPACES BOISÉS

Le territoire de l'agglomération d'Arles est ponctué de nombreux boisements qui sont autant de poumons verts pour les habitants des différents quartiers mais aussi dans un territoire agricole très

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

Participation financière de la ville aux organismes de protection des

espaces naturels en 2014 :241 332 €

Budget 2014 pourl'entretien du site de Beauchamp

7 730 €

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exploité. La commune compte 1 000 ha d'Espaces Boisés Classés dont elle assure la protection et contrôle l'évolution dans l'intérêt du public :

La ripisylve du Rhône, épine dorsale du territoire communale, constitue une formation forestière qui longe en continue les berges des deux bras du fleuve avec des espèces végétales caractéristiques : peuplier blanc, frêne, laurier, chêne pédonculé, peuplier noir, orme et saule blanc. Cette unité paysagère linéaire structure les franges et referme le paysage à l'horizon.

Les Costières de Crau. Le Massif de Montmajour présente une flore caractéristique des garrigues méditerranéennes :

chêne kermès et chênes verts, pins d’Alep.

PROTECTION DE LA NAPPE PHRÉATIQUEPROTECTION DE LA NAPPE PHRÉATIQUE

C'est la nappe de Crau qui approvisionne Arles en eau potable. Celle-ci a la particularité d'être alimentée à 70 % par l'arrosage gravitaire effectué pour la culture du foin de Crau. L'approvisionnement en eau d'Arles, en quantité comme en qualité, est donc étroitement lié à ces pratiques agricoles qui ont fait la réputation du foin de Crau. Le maintien et la protection de ce type d’agriculture sont donc fondamentaux pour Arles.

PRÉSERVATION DES ESPACES AGRICOLESPRÉSERVATION DES ESPACES AGRICOLES

Aujourd'hui, l'agriculture arlésienne, plus jeune et plus qualifiée que la moyenne nationale, demeure très présente et très performante :

La Crau, à l'origine steppe, a évolué en partie, grâce à un système d'irrigation gravitaire (XVIe siècle) pour la Crau dite humide, en prairies bocagères (1670 ha) au foin mondialement reconnu avec une délimitation d'aire d'appellation d'origine contrôlée, le premier aliment pour animaux à obtenir une AOC. La steppe qui reste patrie de l'élevage de mouton de race Mérinos d'Arles, cohabite avec les vergers industriels cloisonnés par les haies de peupliers brise-vent.

L'olivier connaît une certaine expansion sur les terrasses de Raphèle et de Moulès avec aussi une délimitation d'aire d'appellation contrôlée, « Vallée des Baux ».

En plus du foin de Crau et des oliveraies, les céréales, cultures fourragères, vergers, serres et maraîchage occupent ce territoire.

En Camargue, qui fait l'objet de nombreux enjeux écologiques, agricoles et économiques, l'homme n'a eu de cesse de lutter contre les divagations du fleuve et les fluctuations de la mer pour exploiter intensivement les terres conquises.

Dans la haute Camargue, terres d'eau douce, céréales, fruits et légumes sont très présents. Les haies brise-vent permettent alors d'abriter ces cultures délicates.

Dans la moyenne Camargue, la culture du riz est reine avec 47 % de la surface agricole totale, en rotation avec le blé dur, sur les terres les plus hautes. Le riz de Camargue fait l'objet d'une indication géographique contrôlée (IGP) et d'un certificat de conformité. Les sansouïres, couvertes d'une végétation basse, sont utilisées pour l'élevage et le pâturage des chevaux et des taureaux. Les taureaux de Camargue font l'objet d'une appellation d'origine contrôlée.

La basse Camargue, avec ses terres souvent au-dessous du niveau de la mer, est le domaine de l'exploitation salinière qui connaît un certain recul.

Le paysage de demain transparaît dans les mesures agrienvironnementales destinées à favoriser des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et auxquelles la commune et les agriculteurs ont

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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adhéré (Crau, Camargue, Plan du Bourg, Marais du Vigueirat).

Outre les chapitres sur la préservation de l'environnement, ces mesures agrienvironnementales contiennent toutes un chapitre sur le paysage. En effet, il convient de sauvegarder les structures paysagères constituant une des richesses de la commune (richesse et diversité des paysages structurés ou aux limites floues, diversité des unités paysagères, pluralité de gestion des sols engendrant une diversité de paysages -riziculture dans la plaine alluviale du Rhône, cultures bocagères périurbaines, culture du foin de Crau, coussouls steppiques, saliculture dans les étangs, élevage de chevaux et de taureaux sur les sansouïres,…).

DIRECTIVE PAYSAGE ALPILLESDIRECTIVE PAYSAGE ALPILLES

La directive paysage Alpilles existe depuis 2007 et a pour vocation de protéger les paysages emblématiques des Alpilles. La ville d'Arles est concernée par cette directive sur les secteurs de Montmajour et de Barbegal. Elle impose des contraintes réglementaires au niveau de l'urbanisme, en particulier la prise en compte du respect des cônes de vue. Ceux-ci ont été pris en compte dans le POS de la ville mais il manquait des outils permettant de les traduire finement au niveau du POS.

En 2012, la DREAL a réalisé ces outils qui vont permettre à la ville une prise en compte plus fine de ces cônes de vue.

LUTTE CONTRE L'ÉTALEMENT URBAINLUTTE CONTRE L'ÉTALEMENT URBAIN

La commune d'Arles (751 km2) connaît une géographie particulière : elle a un caractère rural fort (60 % de sa superficie) et une structure urbaine multipolaire éclatée entre une ville principale, 4 villages (Pont de Crau, Raphèle, Mas Thibert, Salin de Giraud) et 10 hameaux dont 5 importants (Gimeaux, Moulès, Le Sambuc, Albaron, Saliers) et 5 plus petits (le Paty de la Trinité, Gageron, Boisviel, Faraman, Villeneuve), et regroupant près de 30 % de la population. La commune possède en outre plus de 1 220 mas répartis sur tout le territoire rural.

En évitant le mitage au niveau des espaces naturels ou agricoles, la lutte contre l'étalement urbain constitue une mesure efficace de protection de la biodiversité. Arles a besoin aujourd'hui d'une réflexion sur sa structuration qui passe par une mise en valeur de ses rapports avec les unités paysagères conquises. Ceci peut se faire par une recherche sur les densités urbaines appropriées et par une politique globale d'aménagement des espaces publics.

DONNER DES LIMITES CLAIRES À LA VILLE

La commune a engagé une politique d'intervention en faveur du renouvellement urbain. Il s'agit de renforcer l'attractivité du centre ancien, de reconquérir et de restructurer les quartiers de manière à créer des limites compactes à la ville et de créer une réelle urbanisation agglomérée : de Gimeaux à la ZI Nord en passant par Fourchon et Pont de Crau.

MAÎTRISER LES EXTENSIONS URBAINES (Trinquetaille à l'ouest, Trébon au nord, Fourchon et Barriol au sud et Pont de Crau à l'est) et maintenir la lisibilité du territoire. Cette réflexion doit aboutir à des limites urbaines fortes à partir de certaines règles à appliquer tout « en négociant avec le paysage » par une mise en place de rapports fins entre les villages et les paysages environnants :- une juste implantation des maisons- un choix judicieux des densités urbaines et du découpage parcellaire- les liaisons des nouveaux quartiers avec le cœur ancien, la campagne environnante et les berges du Rhônele traitement des franges urbaines

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ORIENTER LE DÉVELOPPEMENT DES VILLAGES

Les villages jouissent d'un cadre de vie particulier lié à plusieurs facteurs environnementaux, topographiques, culturels et d'économie traditionnelle. Leurs particularismes et développement sont encadrés par la politique du Parc Naturel Régional et sa charte. La qualité architecturale et urbaine est garantie par l'application des règles du cahier des charges architecturales et paysager du Parc Naturel Régional. Les disponibilités foncières dans les différentes unités sont suffisantes pour assurer leur développement urbain.

Les enjeux sont aussi qualitatifs :densification des espaces constructiblesvalorisation des espaces publicsdéveloppement d'un tourisme vert et culturel

Ces villages disposent aussi des équipements scolaires (maternelle et primaire) qui évitent les déplacements. Cette répartition spatiale permet d'assurer l'attractivité de chaque noyau habité.

Des enjeux spécifiques existent à Salin de Giraud. Ce village nécessite une réflexion spécifique dans le cadre du projet d'aménagement et de développement durable. La restructuration de l'activité du sel, le développement touristique et la qualité patrimoniale du village devront être considérés. Il s'agira ainsi d'assurer :

le développement économique et touristiquela production d'un habitat de qualité dans le respect des trames originelles si particulières qui en font un modèle urbain

Le POS du village de Mas Thibert doit accompagner le projet européen « life-promess » et mettre

en œuvre les réflexions en matière d'urbanisme de la population à travers le Conseil de village. Les phénomènes de résidentialisation liés à la proximité du projet de Fos 2XL devront être maîtrisés. Il faudra garantir la production d'un habitat de qualité autour d'espaces publics structurants.

En ce qui concerne Raphèle et Moules, la pression foncière va se renforcer sous les effets conjugués du contournement autoroutier et du développement économique de Fos et de Saint-Martin de Crau. Les enjeux sont donc élevés et le PLU doit proposer un véritable projet urbain orientant le développement urbain de la zone tout en préservant les espaces à haute valeur agricole et environnementale.

3.4 3.4 PROTECTION DU LITTORALPROTECTION DU LITTORAL

Arles possède 32 km de littoral inscrit dans le périmètre du parc de Camargue.

Seule la plage de Piémanson figure en tant que zone de baignade déclarée à l'Agence Régionale de Santé.

Conformément à la législation, le suivi de la vulnérabilité des eaux de baignades a conduit le SCHS à effectuer 19 prélèvements en 2013 et en 2014 pour la période estivale, entre mai et septembre avec un prélèvement par semaine en juillet et août.

Sur l'ensemble des prélèvements, qualité de l'eau excellente.Le classement 2013 et 2014 est en A.Il devrait en être de même pour 2015

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

Qualité des eaux de baignade sur www.eaudebaignade.gouv

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En ce qui concerne Beauduc, le PNRC coordonne une réflexion sur la gestion des accès et les usages. Il travaille avec l'ensemble des usagers du site. Le but premier est de faire en sorte que chacun entende les enjeux de chaque usager ainsi que ceux du PNRC. Il s'agit d'organiser au mieux les usages existants avec les objectifs de préservation du site définis par la PNRC.

3.5 3.5 ACTIONS PEDAGOGIQUESACTIONS PEDAGOGIQUES

Le CPIE a développé pour l'année scolaire 2013/2014 des actions pédagogiques auprès des scolaires sur le thème de la biodiversité qui ont connu un certain succès. Pour 2015 la biodiversité fera partie d'un de leurs thèmes prioritairesLa ville se propose également de mener des actions grand public en faveur de la biodiversité en ville durant l'année 2015.

BIODIVERSITÉ 6 PROJETS CLASSE (Ecoles primaires) 156 enfants participants

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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III & IV / ÉPANOUISSEMENT DE TOUS LES ÊTRES HUMAINS & COHÉSIONIII & IV / ÉPANOUISSEMENT DE TOUS LES ÊTRES HUMAINS & COHÉSION SOCIALE ET SOLIDARITÉ ENTRE TERRITOIRES ET ENTRE GÉNÉRATIONSSOCIALE ET SOLIDARITÉ ENTRE TERRITOIRES ET ENTRE GÉNÉRATIONS

Nous avons choisi de regrouper ces deux finalités tant elles sont complémentaires. Œuvrer à la satisfaction des besoins de chacun et lutter contre toutes les formes d’exclusions contribuent à renforcer le lien social. Toutes les mesures visant à lutter contre l’individualisme permettront de maintenir le lien entre les territoires, les hommes et les générations. C’est ce qu’exprime l’article 1 de la déclaration de Rio qui souligne que « les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable ».

A l’échelle locale, aujourd’hui, la réduction des inégalités demeure un défi majeur et la mise en œuvre de politiques volontaristes participe à l’épanouissement des individus en offrant la possibilité à chacun de participer à la vie démocratique de la société. Le développement durable doit permettre « la satisfaction des besoins et des aspirations des hommes, sans compromettre les capacités des générations futures à assurer leur propre épanouissement » (rapport Brundtland).

1. STRATÉGIE DE LA COMMUNE D'ARLES1. STRATÉGIE DE LA COMMUNE D'ARLES

La cohésion sociale et la solidarité entre les générations constituent l’axe structurant des politiques portées par la ville d’Arles, soit une politique au service d’une cohésion renforcée entre les territoires, les quartiers et les populations fragiles comme les personnes âgées, les travailleurs pauvres et en précarité, la petite enfance et la jeunesse.

La commune d’Arles, de part sa superficie, est la plus grande commune de France. Elle a fait de la lutte contre les disparités territoriales, la précarité et la pauvreté, sa priorité. Ainsi, elle déconcentre certaines de ses missions dans les maisons de quartiers et les villages. Elle favorise le développement de la vie associative sur les territoires du centre ville, des quartiers et des villages car ces structures favorisent les échanges entre les individus, et participe à renforcer la capacité à vivre ensemble.

Elle œuvre avec le CCAS, outil majeur de la solidarité au niveau municipal, pour se concentrer sur la protection des plus démunis à l’instar des jeunes enfants avec des modes d’accueil et de gardes innovants, et avec la mise en place de dispositifs favorisant le maintien des personnes âgées à leur domicile, tout en leur permettant de conserver le plus longtemps possible leur autonomie.

2. LES ACTIONS2. LES ACTIONS

2.1 L2.1 LE SECTEUR ASSOCIATIFE SECTEUR ASSOCIATIF : UN MAILLAGE TERRITORIAL DE QUALITÉ

Bien développé sur Arles, le réseau associatif offre un maillage serré sur l’ensemble du territoire communal et une représentativité sur l’ensemble des quartiers, villages et hameaux dans des domaines très diversifiés. Il permet de resituer le citoyen au cœur de la cité et crée du lien social. Les associations recouvrent environ 25 thématiques sur le territoire Arlésien. La ville attache une grande importance à la vie associative locale qu'elle soutient de différentes manières.

SOUTIEN FINANCIER AUX ASSOCIATIONS

Le budget consacré aux associations représente environ 2 % des dépenses de fonctionnement de la ville. L'attribution des subventions se fait chaque année dans un souci d’équité pour soutenir les associations qui participent activement au dynamisme local et contribuent au développement éducatif, culturel, social et sportif des habitants.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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Années 2012 2013 2014

Nombre d’associations bénéficiant d'une subvention municipale 330 347 358

Montant des subventions allouées aux associations 2 398 432 € 2 507 968 € 2 438 741,00 €

LA MAISON DE LA VIE ASSOCIATIVE (MDVA)

Structure loi 1901, la Maison de la Vie Associative a pour vocation la promotion et le développement de la vie associative. C'est un outil d'aide et une logistique mis à disposition des associations par la ville. C’est un lieu de rencontres, de travail, d’échanges, à l’écoute et au service de femmes et d’hommes engagés dans la vie associative, afin de promouvoir des valeurs de citoyenneté et d’expression de la vie sociale, humanitaire, culturelle et sportive.

Ses missions : Soutenir et coordonner les initiatives favorisant le développement et la promotion de la vie

associative arlésienne Développer la citoyenneté Encourager, aider et accompagner l’initiative citoyenne, et économique Favoriser l’implication des habitants dans la réalisation de projets

Une équipe de 6 personnes assure le fonctionnement de la structure selon une organisation transversale.

Un Conseil d’Administration, soutenu par la Région, le Département et la Ville, œuvre au soutien et à la coordination des initiatives favorisant le développement et la promotion de la vie associative arlésienne.

La maison des Associations offre un lieu d'accueil, de conseil, de formation et de mise à disposition de moyens et de ressources nécessaires à la structuration et au développement des associations. Elle permet entre autres :

la domiciliation postale aux associations la mise à disposition de locaux et de matériels le recours à une plate forme d’aide et de conseil elle organise des sessions de formations

Années 2012 2013 2014

Nombre d'associations hébergées à la maison de la vie associative 397 410 425

Nombre de domiciliations postales 164 180 182

2.2 2.2 LE MAINTIEN D'UN SERVICE DE PROXIMITÉLE MAINTIEN D'UN SERVICE DE PROXIMITÉ : FAVORISER LE RAPPROCHEMENT DES SERVICES PUBLICS DU CITOYEN

Sur ses 75 000 hectares de superficie, près de 30 % de la population arlésienne vit en secteur rural. La commune compte 14 villages et hameaux dont 9 principaux et 5 comptent une mairie annexe. Ces particularités géographiques nécessitent une organisation déconcentrée des services.

METTRE LE CITOYEN AU CŒUR DES INSTITUTIONS ARLÉSIENNES

Réduire l'inégalité d’accès aux services publics, en veillant à une égalité de traitement des territoires donc du citoyen

Encourager un service public de proximité

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

900 m2 de locaux à disposition des associations

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Renforcer le partenariat actif entre les services et les institutions Développer et améliorer l’accueil adapté et l’information des habitants dans des lieux identifiés et

structurés sur des territoires souffrant d’un déficit de présence publique Mobiliser et mettre en réseau l'ensemble des partenaires publics et associatifs pour une meilleure

réponse et un traitement adapté aux situations rencontrées Réduire les déplacements en ville Établir et renforcer les liens entre quartiers et territoires étendus

MOYENS MIS EN ŒUVRE

5 Maisons de quartier, pilotées par un élu de quartier et avec un accueil et du personnel à l’écoute des usagers du lundi au vendredi

3 Plates Formes de Service Public (PFSP) dont la mise en place a été initiée en 2004 et 2005 (Griffeuille, Christian Chèze à Barriol, et Mas Clairanne au Trébon). Leur vocation est de rassembler au-delà des seuls services municipaux, des partenaires institutionnels comme le CCAS, la CAF, les Impôts, Pôle Emploi et d’autres structures à vocation culturelle et sportive. Les Plates Formes de Service Public organisent également des cellules de veille, des visites et des conseils de quartier avec l’élu dédié.

Ces structures viennent en appui des activités principales des services de l’hôtel de ville pour l’instruction et la délivrance des cartes nationales d’identités, les sorties de territoire, les passeports, les attestations d’accueil, les inscriptions sur liste électorale, les actes d’État civil. Elles constituent aussi un soutien à la mise en place du tri sélectif.

Exemple : la maison de Trinquetaille en chiffres pour l’année 2013

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

2,43%

22,70%

42,23%

31,97%

0,67%Maison de quartier de Trinquetaille 2013

DEMANDE ACTES

Permanence ELU CCAS

SACS DE TRI SELECTIF Et COMPOSTEUR

DIVERS

Renseignement mairie

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5 mairies annexes, relais indispensables des services municipaux du fait de l'étendue du territoire (40 km entre le centre ville et le village de Salin de Giraud...) à Raphèle, Moulès, Mas-thibert, Salin de Giraud et Le Sambuc. Elles viennent en appui aux services de l’hôtel de ville (carte d’identité, passeport, permis de conduire, carte grise, attestation d’accueil et sortie de territoire) nécessaires sur ces territoires excentrés.

Le projet de Pôle de Santé de Salin de Giraud

Les villages de Salin de Giraud et du Sambuc voient le nombre de médecins généralistes en exercice diminuer progressivement. La démographie médicale étant négative ; la commune a pris l'initiative de regrouper sur une même plate-forme de service diverses réponses médicales et sociales afin de maintenir attractif ce territoire.

Des travaux ont été entrepris cette année sur l'ancien logement-foyer de personnes âgées François BERNARD situé rue du Bois à Salin de Giraud.

Y seront progressivement installés installés les cabinets libéraux d'infirmières, de kinésithérapie ainsi qu'un local mixte animé par la mairie pouvant abriter les permanences sociales du CCAS (CLIC) de la CARSAT, MSA et des consultations médicales d'une sage-femme, d'un podologue, d'une diététicienne, d'une orthophoniste.

Ce dispositif souple et évolutif vise à maintenir une offre de soins médicaux et sociaux sur Le Sambuc et Salin de Giraud adéquate aux besoins de la population actuelle et future.

2.3 2.3 LES POLITIQUES SOCIALES ET DE SANTELES POLITIQUES SOCIALES ET DE SANTE

Les politiques sociales et de santé sont essentiellement menées par le Centre Communal d’Actions Sociales de la ville d’Arles (CCAS) qui joue un rôle majeur dans la prévention des risques sociaux de la population.

SSIAD:Service de Soins Infirmiers A DomicileCLIC :Centre Local d'Information et Coordination gérontologique

SPAD : Service Polyvalent d'Aide à Domicile

Données extraites du Bilan d’Activités 2013 du CCAS

Le CCAS a traduit les choix politiques de la ville d'Arles par la mise en place d'une gouvernance adaptée, d'une organisation efficiente et d'un secteur d’interventions facultatives important.

Une Gouvernance adaptée car le travail est décloisonné. La gestion des moyens et des ressources est gérée transversalement sur l’ensemble des secteurs et des services.

Une organisation efficiente sur les typologies de publics, les problématiques et les interventions, qui préfigure le choix de la ville d’Arles d’aller au-delà des seules compétences obligatoires qui lui sont dévolues (instruction des dossiers d’aides légales, analyse des besoins sociaux, domiciliation des personnes sans résidence stable)

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

En 2013Budget principal du CCAS : 7.513.215 €

Abondé par les budgets du SSIAD, du CLIC et du SPADSoit un budget total de : 9.660.495€

En 2013Subvention allouée par la ville : 3 858 000 €

Soit 39,93 % des recettes du CCAS

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Une organisation efficiente : Une priorisation des choix de la ville d’Arles qui transparaît dans l’organisation même du CCAS où les services constituent son mode d’actions. Ils sont regroupés en 3 secteurs (secteur des Personnes Âgées et handicapées, secteur Social, secteur Petite Enfance) et comptent environ 170 agents titulaires et 65 agents sous contrats permanents ou de remplacement.

Le développement d'un secteur d'interventions facultatives et d’aides à domicile important avecnotamment : L’accueil de jour L'accompagnement social et l’accès à la Permanence d’Accès aux Soins et à la Santé (PASS) en

complément de la domiciliation qui relève d'une compétence obligatoire, Des aides sociales facultatives, L'accompagnement social du RSA et l’intervention d'un psychologue, L’accompagnement social par l’habitat, Le soutien à l’accueil des jeunes enfants dans un souci d’équité sociale et territoriale.

POLITIQUE SOCIALE & DE SANTE EN FAVEUR DES PUBLICS FRAGILES & EN DIFFICULTE

L’ACCUEIL DE JOUR

L’accueil de jour est ouvert du lundi au vendredi d’avril à novembre étendu aux samedis, dimanches et jours fériés en période hivernale.

1254 personnes fréquentent la structure pour 247 jours d’ouverture en semaine et 40 jours en week-end et jours fériés.

Les éléments d’évaluation font apparaître : une précarisation des travailleurs pauvres et des difficultés d’accès au logement

LA DOMICILIATION

Le service de la domiciliation des personnes sans résidence stable est une obligation faite aux CCAS (confirmation par la loi DALO du 5 mars 2007).

La population la plus représentée est la tranche des 25 /45 ans : (ils étaient 358 en 2012,346 en 2011, et 321 en 2010). Les 18-25 ans sont au nombre de 75 (ils étaient 84 en 2012, 96 en 2011, 103 en 2010)

Le public allocataire de minima sociaux représente 196 personnes. Toutefois sont concernés 60 salariés. La part de ce public est en baisse.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

23 264 passages au 31/12/201395 à 120 personnes accueillies

en moyenne par jour.

En 2013604 domiciliations

dont 464 pour les hommes et 140 pour les femmes

la typologie des 604 domiciliations en 2013

77%

23%

homm es

femm es

typologie des 604 domiciliations 2013 par âge

12%

56%

26%

6%

18-25 ans

26-45 ans

46-60 ans

plus de 60 ans

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LA PERMANENCE D'ACCÈS AUX SOINS ET À LA SANTÉ (PASS)

En matière de santé et en accompagnement de la domiciliation, la ville a développé la Permanence d'Accès aux Soins et à la Santé (PASS). Cette action est menée conjointement avec le centre hospitalier. La Permanence se déroule 2 demi-journées par semaine le mardi et le jeudi matin.

La PASS reçoit une grande partie du public de l’accueil d’urgence. L’ouverture des droits relatifs à l’accès à la Couverture Médicale Universelle (CMU) et à l’AME (Aide Médicale d’État) est instruite par les travailleurs sociaux.

La PASS dispensée par le centre hospitalier fait intervenir un médecin, une infirmière, un infirmier psychiatrique, un assistant social et une secrétaire médicale. Le nombre de permanence est passé de 42 en 2012 à 87 en 2013 (3 en 2011).

L'ACCOMPAGNEMENT SOCIAL DU PUBLIC SANS RÉSIDENCE STABLE (SRS)

C’est le public le plus éloigné de l’insertion sociale et professionnelle.La prise en compte est globale. Bien souvent, tous les aspects d’ouverture des droits sont à

envisager : santé, social, professionnel, couverture sanitaire, logement, état civil... L’insertion résulte d’une démarche de longue durée.

LES AIDES SOCIALES FACULTATIVES

En 2013, l'enveloppe des aides s'élève à 79.726 €,

On observe une augmentation de 15 % sur le poste lié à l’alimentation et à l’hygiène. En ce qui concerne les orientations hôtelières, après de fortes augmentations en 2011 et 2012, ce poste accuse une baisse à 1.761 euros (– 85 %) 3.689 € en 2011, 11.777 € en 2012

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

évolution des consultations pour la Permanence d'Accès aux Soins de Santé 2011/2013

3

42

87

0

20

40

60

80

100

2011 2012 2013

consultations PASS2011/2013

un budget de 79 726 € pour différentes aides facultatives en 2013

66%6%

7%6%

13% 2%

chèque alim entationhygiène

chèque énergie

eau paiem ent direct

secours fam ille

secours d'hiver

orientationshôtelières

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LE MICRO CRÉDIT PERSONNEL : UN OUTIL SUPPLÉMENTAIRE POUR UN BILAN MITIGE

Le micro crédit personnel est un projet lancé en 2009 et finalisé en 2010. Ce dispositif s'adresse au public en démarche d'insertion sociale et/ou professionnelle, en recherche de financement pour un projet personnel mais dont les ressources ne permettent pas l'accès au système bancaire. Le montant peut varier de 300 à 3000 euros remboursables sur 36 mois maximum. Les mensualités de remboursement sont au maximum de 100 €. Il n’y a pas de frais de dossier pour l’emprunteur. Ces derniers sont pris en charge par l’organisme bancaire en totalité. Le taux du prêt négocié a basculé à 5% en cours d’année, négociation établie avec CREA’SOL, partenaire bancaire et fixé par convention.

Pour autant, le public qui s'adresse au CCAS reste quand même en trop grande difficulté financière pour pouvoir bénéficier de cet outil. Les personnes doivent remplir les conditions d’éligibilité aux aides, notamment celles qui portent sur la situation administrative et le domicile conformément au règlement intérieur des aides facultatives. Pour l'exercice 2013, sur trois demandes enregistrées, deux ont été validées. Cet outil attendu comme pouvant être un outil supplémentaire dans le cadre de l’accompagnement, n’est pas adapté aux personnes les plus en difficultés.

L'ACCOMPAGNEMENT SOCIAL DU PUBLIC DU REVENU DE SOLIDARITÉ ACTIVE (RSA)

Le CCAS est un lieu d’accueil pour l’instruction des demandes d’ouverture des droits de Solidarité Active. L’action d’accompagnement social s’effectue par l’intermédiaire du contrat d’engagement réciproque pour le public relevant de ce dispositif.Ce service est composé de travailleurs sociaux diplômés, d’assistants sociaux, de conseillers en économie sociale et familiale, d’un secrétariat, et d’un adjoint administratif occupant les fonctions d’agent social d’insertion.

Des permanences sont décentralisées dans les quartiers et dans les villages permettant ainsi une large couverture territoriale.

Le CCAS, depuis plusieurs exercices, met en place des actions collectives avec l’équipe accompagnement social. Elles sont portées en interne au CCAS ou en partenariat avec d’autres organismes : atelier culturel, projet de vente solidaire et coopératif, projet sportif et bien être, groupe de parole… Ces actions d’accompagnement social RSA sous forme collective s’inscrivent dans une démarche dynamique où les personnes s’expriment et s’impliquent dans un groupe. L’objectif poursuivi étant que les personnes puissent se reconstruire au travers de leur autonomie.

Quelques chiffres relatifs au public du RSA

La file active du CCAS au 31 décembre 2013 comptait 1460 personnes (1548 personnes en 2012, 1 425 personnes en 2011).

La tranche d’age des 50 à 59 ans représente 32 % du dispositif soit + 2% par rapport à 2012

Age Nombre de personnes- 39 ans 409

40 à 49 ans 33650 à 59 ans 467

+ 60 ans 248

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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Les qualifications professionnelles du public suivi

522 personnes ont un niveau Collège 416 personnes sont sans qualification professionnelle193 personnes sont titulaires ou ont un niveau d’étude équivalent à un CAP ou un BEP,365 personnes ont un niveau d’études supérieur ou égal au BAC,

UN PSYCHOLOGUE POUR LEVER LES FREINS À L'INSERTION

Le problème de santé représente un des freins important pour l’insertion socio-professionnelle et représente 52 % des suivis. 12 % des contrats portent exclusivement sur la santé. En 2011, ACCM par l'intermédiaire du PLIE, sollicite le CCAS afin que soient mises en place des interventions d’un psychologue.

Les objectifs Effectuer une première écoute, un diagnostic, un soutien psychologique ponctuel et un

accompagnement pour les préparer à une orientation vers le soin si nécessaire, Permettre une écoute et un soutien psychologique par un professionnel pour les personnes en

souffrance psychologique ou en mal être avec pour condition qu'elles soient dans une démarche d'insertion et non suivies psychologiquement par ailleurs,

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

RSA 2013 représentation par tranches d'âge

28%

23%32%

17% les moins de 39ans40 à 49 ans

50 à 59 ans

les plus de 60 ans

RSA Données relatives aux qualifications 2013

416

522

193

365 sans qualificationprofess ionnelleniveau collège

titulaire ou niveau CAPBEPniveau supérieu ou égalau BAC

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Aider les référents sociaux chargés de l'insertion des bénéficiaires du RSA ainsi que les accompagnateurs à l'emploi du PLIE à évaluer les problèmes de santé mentale estimés comme frein à l'insertion sociale et professionnelle,

Développer le réseau des partenaires susceptibles d'accueillir le public ciblé en facilitant leur accès aux soins, en donnant du sens à l'accompagnement et en favorisant leur réintégration dans les dispositifs de droit commun.

Bilan chiffré : 33 personnes orientées en 2013, 55 % proviennent des travailleurs sociaux du CCAS, 27 % des accompagnateurs à l’emploi du PLIE, 18 % du Pôle d’insertion.62 % des personnes sont des femmes,38 % sont domiciliées dans les quartiers ZUS et 38 % dans le centre-ville,La tranche d’âge la plus représentée est celle des 25/44 ans pour 62 %,66 % des personnes ont un niveau d’étude VI et 34 % ont un niveau IV et III,Enfin, 38 % sont des chômeurs de longue durée et 81 % sont bénéficiaires de minima sociaux.

ACCOMPAGNEMENT SOCIAL PAR L’HABITAT

Pour lutter contre la précarisation, le CCAS intervient suivant deux dispositifs :- des mesures d’actions socio-éducatives liées au logement dans le cadre du Fonds de Solidarité pour le Logement, (FSL)- 10 logements dans les résidences sociales conventionnées avec la DDCS (Direction Départementale de la Cohésion Sociale) et la CAF dans le cadre de l’allocation logement temporaire.

LES MESURES ACTIONS SOCIO-ÉDUCATIVES LIÉES AU LOGEMENT

La mesure d’Accompagnement Socio-éducatif Lié au Logement (ASELL) est une action d’accompagnement social du dispositif du FSL. Le FSL, défini par la Loi Besson de 1990, est sous la compétence du département. Le CG13 en définit son propre règlement intérieur. Une convention est proposée en référence aux orientations du dispositif PDALPD (Plan Départemental d'Actions pour le Logement des Personnes Défavorisées) 2010-2014.

Le dispositif du FSL regroupe : des aides financières (F.S.L. Accès, maintien, énergie), des aides indirectes. (sous la forme d’une mesure d'accompagnement ASELL)

Les objectifs généraux : Garantir une insertion durable par le logement, Permettre l’accès ou le maintien dans le logement, Lever les réticences de certains bailleurs dans l’accueil de public en difficulté.

La mesure ASELL s’exerce au bénéfice de toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières en raison de ses ressources ou de ses conditions d’existence pour accéder à un logement décent et indépendant ou s’y maintenir.

Les bénéficiaires peuvent être : sans logement, issus d’un CHRS (Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale) ou lieu d’accueil divers, en situation d’expulsion locative, hébergés ou logés temporairement, logés dans des logements insalubres

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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en rupture de liens sociaux et/ou familiaux

Les mesures ASELL recouvrent tous les champs de l’action sociale, y compris les aspects sanitaires. En 2013,28 foyers ont été suivis dans le cadre d’une mesure, représentant 300 mois de contractualisation.

Pour exemple, le bilan ci-contre des actions d’accompagnement social des ASELL sous la thématique « logement » :

L’AIDE AU LOGEMENT TEMPORAIRE SUR LES RÉSIDENCES SOCIALES

Le CCAS propose un accueil à titre temporaire à un public relevant du Plan Départemental d’Actions pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALD). Ce dispositif s’adresse à des ménages sans logement, en cours d’expulsion, logés dans des habitations insalubres, en situation d’hébergement précaire et/ou confrontés à un cumul de difficultés financières.En 2013, 27 personnes ont bénéficié de cette mesure et ont été hébergées en Allocation Logement Temporaire (ALT)

Une mesure nouvelle en 2013 : le SAS un outil d’observation sociale, unique sur le nord-ouest du département.

Depuis juillet 2013 le CCAS loue un appartement à la SEMPA à Griffeuille. Il permet d’accueillir 3 hommes seuls en co-location ayant pour projet de vie l’accès à un logement autonome. Ce logement est Financé au titre de l’Allocation Logement Temporaire. Ce nouveau dispositif a nécessité la création d’outils : livret d’accueil, contrat de séjour, règlement intérieur etc. Il permet l’entré dans le Système Intégré de l’Accueil et de l’Orientation (SIAO) et exige la mobilisation de nouvelles compétences au niveau de l’équipe.

Bilan d’étape sur 6 mois de juillet à décembre 2013 :4 personnes ont été accueillies :- 2 allocataires du Revenu de Solidarité Active, 1 en Contrat Unique d’Insertion (CUI) et 1 en emploi- la moyenne d’âge est de 37 ans1 personne est sortie du dispositif pour un retour au sein de sa famille.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

bilan des actions d'accom pagnem ent social ASELL pour le logement en 2012

0%

37%

19%0%13%

31%

recherche auprès desbaileurs privés

médiation avec les bailleurs

aide à l'installation

déménagement

médiation tribunal, huissiers,voisinage

conseils économie d'énergie

typologie 2013 des 27personnes hébergées en Allocation Logement Temporaire

7

15

14

femmes

hommes

enfants de moins de 18ans

non renseignés

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POLITIQUE PETITE ENFANCEPOLITIQUE PETITE ENFANCE

L'ACCUEIL DES JEUNES ENFANTS

Le secteur Petite Enfance dispose d’une équipe chargée de gérer l’administration propre au secteur petite enfance. L’ensemble des services est dirigé par une coordonnatrice.

L'objectif est d'équilibrer l’offre et la demande dans un souci d’équité sociale et territoriale.

En 2013, 25 familles (45 familles en 2012, 52 en 2011, 36 en 2010) n’ont pu bénéficier d'une structure collective (crèche ou crèche familiale) du CCAS ; toutefois, elles ont été orientées vers le Relais Assistants Maternels (R.A.M.) chargé de l'accompagnement des familles.

L’AIDE AU MODE DE GARDE POUR LA PETITE ENFANCE : 12 structures crèches multi accueil lieux d’accueil enfants parents halte-garderie relais assistant maternel

ASPECTS FINANCIERS DÉPENSES ET RECETTES GLOBALES

Les dépenses de fonctionnement sont accrues du fait de la non prise en charge par la CAF des actions qualitatives qu'elle remboursait en partie auparavant. L’éveil musical, la psychomotricienne, les psychologues, ont toutefois été conservés.

Financements des opérateurs en 2013

Usagers 437 753 € 17,37%

CAF 999 073 € 39,64%

Département 42 240 € 1,67 %

CCAS 990 195 € 39,29%

Autres 50 865 € 2,18 %

En moyenne, les tarifs horaires en accueil régulier sur l’année 2013 varient entre 0,79 € et 1, 48 €.

Au regard des catégories socio-professionnelles des parents, force est de constater que la majorité dispose

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

12 structures dédiées à la Petite Enfance

2

3

21

4

crèches

multi accueil

halte garderie

un relais assistantmaternel

lieu d'accueil parents-enfants

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de petits revenus (SMIC, contrats CDD, situations précaires). En 2013 six structures sur sept ont leur participation horaire moyenne des familles en diminution. Les participations familiales les plus faibles sont enregistrées à Barriol, Griffeuille, le Trébon (quartiers ZUS) mais aussi en centre ville.

LES LIEUX D’ACCUEIL ENFANTS-PARENTS (LAEP)

L'objectif des lieux d’accueil est la prévention, la médiation et le relais. Ce sont des espaces de paroles où les parents communiquent avec des professionnels de la petite enfance et aussi entre eux. Ils sont fortement demandés et prisés par les familles et leur fréquentation est en augmentation dans chaque lieu.

Un fonctionnement est maintenant bien établi entre le Centre Hospitalier d’Arles, le Conseil Général et le CMPP (Centre Médico-Psycho-Pédagogique). Cette pluralité a permis aux quatre lieux d’accueil d’être reconnus comme des lieux de soutien à la parentalité au sens large et de développement psychologique de l’enfant.

Les lieux d’accueil enfants parents ont pour but de rompre l’isolement de certaines familles en valorisant les compétences de chacun, ainsi que les différences sociales et culturelles considérées comme une richesse.Deux psychologues sont référents chacun d'un des deux lieux d’accueil.

UN « RELAIS ASSISTANTS MATERNELS » TERRITORIAL (RAM)

Depuis avril 2011, le CCAS gère le Relais Assistants Maternels territorial créé avec les communes de Saint Martin de Crau, Tarascon et Port Saint Louis du Rhône. L’équipe est composée de 2 Éducatrice de Jeunes Enfants (EJE).

Ses 4 missions principales : animer un lieu de rencontres pour les assistants maternels, les enfants et les parents information/orientation, accès aux droits pour les parents, les professionnels de l’accueil à domicile

ou les candidats à l’agrément, contribution à la professionnalisation de l’accueil individuel, observation des conditions locales d’accueil du jeune enfant.

Le siège du RAM se trouve sur Arles et les éducatrices de jeunes enfants animatrices interviennent dans chaque commune pour animer des activités d’éveil avec les enfants et organiser des permanences administratives en direction des assistants maternels, ainsi que des candidats à l’agrément et les parents.

ANIMATIONS ET ACTIVITÉS D’ÉVEIL

Les animations sont bien réparties entre les communes : 2 fois par semaine pour Arles et Saint Martin de Crau et 1 fois pour Tarascon et Port Saint Louis du Rhône. Les animatrices ont accueilli en moyenne 10.5 enfants par ateliers contre 9,5 l’année passée.

Il semblerait que le RAM soit bien identifié par les assistants maternels mais pas assez par les parents. Si on se réfère aux chiffres des contacts téléphoniques, il y a beaucoup plus d’appels de la part des assistants maternels.

COMMUNES NOMBRE D’ATELIERS NOMBRE D’ENFANTS NOMBRE D’ASSISTANTS MATERNELSArles 52 609 334

Saint Martin de Crau 50 571 227Tarascon 27 223 135

Port Saint Louis 29 262 125Total 158 1665 821

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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GÉOGRAPHIE ET MOYENS 2013

POLITIQUE EN FAVEUR DES PERSONNES AGEES

MAINTIEN DES PERSONNES ÂGÉES À DOMICILE : UNE PRIORITÉ

Bien vieillir au domicile à Arles se traduit par une politique qui s’appuie sur : Un service Polyvalent d’Aides à Domicile (SPAD), Un Service de Soins Infirmiers à Domicile, Un Centre Local d’Information et de Coordination gérontologique, Des foyers clubs restaurants, Un service Animation sur l’ensemble des structures.

LE SERVICE POLYVALENT D’AIDE À DOMICILE (SPAD) Avec un budget annexe en 2013 de 1.565.577 €, (1.417.116€ en 2012) ce service regroupe les

auxiliaires de vie sociale, les prestations de portage de repas, la téléassistance et les petits travaux à domicile. Ces mesures s’adressent aux retraités et aux personnes handicapées de la commune afin de favoriser le maintien à domicile. 239 personnes âgées ont bénéficié d’un Service d’Aide à Domicile en 2013. 80 % relève de l’Allocation Personnalisée.

Intervention petits travaux : en 2013, 189 Interventions ont été réalisées chez eux par un agent du CCAS (bricolage, plomberie, serrurerie, remplacement d’une bouteille de gaz…),

Télé-assistance : ce service concerne les plus fragiles : 310 bénéficiaires en 2013 (393 en 2012, 401 en 2011, 399 en 2010).

Portage de repas : En 2013 le portage de repas a concerné 215 bénéficiaires. Une partie d’entre eux sont des usagers réguliers dans les quartiers de la ville et dans les villages. La participation financière des retraités est calculée en fonction de leurs revenus, selon un barème validé en Conseil d’Administration.2012 avait été marquée par le changement de prestataire en fourniture de repas, désormais géré par un établissement public municipal. Les usagers on constaté une meilleure qualité des repas servis. La livraison des repas a été étendue au samedi pour maintenir un contact avec les personnes âgées lors des week-ends.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

Géographie et moyens 2013

0

100

200

300

400

500

600

700

Arles Saint Martinde Crau

Tarascon Port SaintLouis

nbre d'ateliers

nbre d'enfants

nbre d'assistantsmaternels

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Bilan d'activité du Service Polyvalent d'Aide à Domicile 239 personnes ont bénéficié des aides du Service Polyvalent à Domicile en 2013. (720 en 2012, 700 en 2011, et 694 en 2010),

LE SERVICE DE SOINS INFIRMIERS A DOMICILE (SSIAD)

Cette prestation est dotée d’un Budget Annexe2013 de 463.756 €. (420.141 € en 2012)

3 services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) interviennent sur le territoire Arlésien. Ces Soins sont donnés aux plus âgées, dans le cadre du soutien à domicile pour :

- Prévenir et retarder l’aggravation de l’état de santé de la personne,- retarder la perte d’autonomie,- éviter ou diminuer le temps d’hospitalisation, toujours invalidant pour une personne âgée,- faciliter le retour à domicile,- les sorties d’hôpital, les prescriptions par les médecins sont suivies par ce service- aider les aidants,- retarder leur admission dans les institutions médicalisées.

LE CENTRE LOCAL D’INFORMATION ET DE COORDINATION GÉRONTOLOGIQUE (CLIC)

Agréé au niveau Label 2 par le Conseil Général en 2012, le CLIC d’Arles travaille au plus près des personnes âgées. Il constitue un guichet unique d’information et d’orientation pour toutes les questions qui concernent les Personnes Âgées. Ses missions sont les suivantes :

- informer, orienter, faciliter les démarches des personnes âgées et des aidants, fédérer les acteurs locaux,- évaluer les besoins, élaborer un plan d’accompagnement ou un plan d’intervention,- accueillir le public, les personnes âgées et les familles,- développer et coordonner le partenariat.

Le CLIC s’adresse aux familles et aux personnes de plus de 60 ans ayant besoin d’informations sur :- les dispositifs d’aide au maintien à domicile,- l’entrée en maison de retraite.599 personnes (609 en 2012) ont été accueillies et suivies en 2013 dont 295 nouvelles personnes

(384 en 2012)

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

7

14

23

3

0

5

10

15

20

25

de 60 à 74ans

de 75 à 84ans

de 85 à 95ans

plus de 95ans

Nombre de personnes concernées par l'intervention du SSIAD en 2013

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MAISON POUR L’AUTONOMIE ET L’INTÉGRATION DES MALADES D’ALZHEIMER (M.A.I.A.)

L’installation des dispositifs MAIA a été impulsée dans le cadre du Plan Alzheimer 2008/2012. Ils visent à mettre en place une dynamique d’intégration des services d’aides et de soins au bénéfice des personnes âgées en perte d’autonomie, sur un territoire précis. C’est un cahier des charges national publié par décret n°2011-1210 du 29 septembre 2011 qui définit les mécanismes de cette démarche. De façon synthétique cette méthode de travail, innovante cherche :

à décloisonner les secteurs sanitaire, social et médico-social de façon à rendre l’offre plus lisible, plus fluide,

faire en sorte que chacun reçoive « le bon service, au bon moment, au bon endroit et par la bonne personne ».

à créer une réelle coordination et coopération des acteurs et financeurs selon un principe de coresponsabilité

Typologie du public :

La population ciblée dans les MAIA est à l’origine, celle des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées. La complexité des situations pourrait orienter le dispositif vers une population plus large que celle des personnes relevant de cette pathologie.

Les perspectives de travail :

Réaliser le diagnostic organisationnel des offres de services d’aides et de soins Préparer le rapport d’étape obligatoire pour l’Agence Régionale de la Santé Mettre en place les outils (table stratégique et table de concertation tactique) Mettre en œuvre un mode d’organisation partagée entre tous les partenaires chargés de

l’information, de l’orientation de la population et de la coordination sur le territoire. Il s’agit notamment du guichet intégré qui réunira les partenaires sanitaires, sociaux et médico-sociaux autour de pratiques professionnelles et d’outils partagés.

La fin d’année 2013 a été marquée par la préparation de l’aménagement du C.L.I.C. et de la M A.I.A dans de nouveaux locaux à proximité du CCAS.

LES FOYERS CLUBS RESTAURANTS

A Arles, 4 établissements qualifiés de proximité sont dédiés aux personnes retraitées ou en situation de handicap. Ils ont pour but et objectifs :

Favoriser le maintien à domicile d’un public retraité ou en situation de handicap en proposant sur les quartiers de la ville : Trébon, Griffeuille, Barriol, et centre ville, un service de restauration journalière équilibrée dans un cadre convivial et de proximité,

des repas mensuels à thèmes avec la participation des associations locales, Permettre un accompagnement fondé à la fois sur le développement de leur vie sociale, par

l’ouverture de la structure sur l’extérieur et la prévention de la perte d’autonomie et des effets du vieillissement,

des activités libres ou des animations l’après-midi, une harmonisation du fonctionnement et des horaires pour l’accueil des retraités.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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LE SERVICE ANIMATION

Présent sur l'ensemble des structures, les objectifs de ce service sont de :

favoriser leur maintien à domicile, valoriser leurs « savoir faire », maintenir leurs acquis, créer, entretenir un lien social, favoriser les solidarités, leur permettre de garder leur curiosité et développer avec eux une dynamique de projets

individuels et collectifs.

2.4 2.4 POLITIQUE DE L'HABITATPOLITIQUE DE L'HABITAT

Rapport fourni par le service Habitat de la Ville d'Arles

PARC PRIVEPARC PRIVE

La 2ème ’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat de la communauté d’agglomération Arles Crau Camargue Montagnette a démarré en avril 2013, pour une durée de 5 ans. La convention a été approuvée par délibérations :

n° 2012-171 du conseil communautaire du 4 décembre 2012 n° 2013-042 du conseil municipal du 13 février 2013

L'OPAH s’organise de la façon suivante : 1 – en centre ancien pour les propriétaires occupants et bailleurs :- lutte contre l’habitat indigne- résorption de la vacance

- production de logements à loyers modérés- lutte contre la précarité énergétique

- maintien à domicile et adaptation au handicap

2 – hors centre ancien et uniquement pour les propriétaires occupants :- maintien à domicile et adaptation au handicap- lutte contre l’habitat indigne- lutte contre la précarité énergétique

Ses orientations générales 2013-2018 : produire et améliorer une offre accessible et de qualité en centre ancien assurer l’équilibre social de l’habitat sur l’ensemble du territoire traiter durablement les phénomènes d’indignité concentrés dans certains secteurs des centres

anciens participer à la production d’un parc durable et économe en énergie sur l’ensemble du territoire concourir au maintien à domicile des populations vieillissantes et atteintes de handicap.

Ses objectifs quantitatifs :

Thématiques Objectifs ACCM Objectifs Ville d’ArlesPropriétaires occupants 215 65Propriétaires bailleurs 185 logements locatifs dont

30 loyer intermédiaire125 loyer conventionné 30 loyer conventionné très social

100 logements locatifs dont 10 loyer intermédiaire 75 loyer conventionné 15 loyer conventionné très social

En complément des aides prévues par la Communauté d’Agglomération, la ville d’Arles s’engage à financer :

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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les travaux dans les logements situés dans le périmètre de l’OPAH les opérations de ravalement de façades d’immeubles privés, de devantures et enseignes

commerciales situées dans le périmètre du Secteur Sauvegardé

PARTICIPATION FINANCIÈRE DE LA VILLE D’ARLES POUR LES LOGEMENTS

5 % de subventions complémentaires pour les logements conventionnés 10 % de subventions complémentaires pour les logements conventionnés très sociaux 55 000 €/an 275 000 €/cinq ans

PARTICIPATION FINANCIÈRE DE LA VILLE D’ARLES POUR LES FACADES, LES DEVANTURES ET LES ENSEIGNES COMMERCIALES

80 000 €/an 400 000 €/cinq ans

PROGRAMMATION DES CREDITS DE LA VILLE D’ARLES PENDANT LA DUREE DE L’OPERATION D’UNE DUREE DE 5 ANS

675 000 €

BILAN DES LOGEMENTS

Nombre de logements Montant des travaux Montant des subventions4 240 124 € 9 208 €

BILAN DES RAVALEMENTS DE FACADES D’IMMEUBLES PRIVES ET DEVANTURES ET ENSEIGNES COMMERCIALES SITUEES DANS LE PERIMETRE DU SECTEUR SAUVEGARDE

Nombre de dossiers Surface ravalée Montant des travaux Montant des subventions20 1 598 m² 440 416 € 80 000 €

89 208 euros de participation financière de la ville.

PARC SOCIALPARC SOCIAL

Rappel des objectifs de la politique communale de l’habitat pour le parc public :- contribuer à améliorer, développer, diversifier l’offre de logements sociaux.- renforcer les partenariats avec les bailleurs sociaux, les interlocuteurs locaux institutionnels et associatifs, les professionnels de l’habitat, les collectivités parties prenantes, l’ACCM, le Département et la Région.- agir pour la qualité de l’accueil et du suivi de la demande de logement. - travailler à la meilleure adéquation possible entre l’offre des contingents et la demande en préservant la mixité sociale et l’équilibre de peuplement.

La ville d’Arles a émis un avis favorable sur le Programme Local de l’Habitat par la délibération n°2007.170 du 28 juin 2007. Ce Programme Local de l’Habitat, adopté le 29 janvier 2008 (2008-2013) par la Communauté d’Agglomération, a : - défini les objectifs quantitatifs de production de logements : pour la ville d’Arles, la production prévisionnelle est de 345 logements par an dont 85 logements sociaux.- précisé que l’offre nouvelle de production devient communautaire et que la demande sociale reste communale.- sollicité la délégation des aides à la pierre. Par ailleurs, il faut préciser que la ville accorde des subventions sous forme d’aide à la pierre aux bailleurs publics pour la construction et/ou la réhabilitation de leurs logements sociaux.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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Le premier P.L.H. de l’ACCM a débuté le 1er janvier 2008 pour se terminer le 31 décembre 2013. Une demande de prorogation a été accordée par l’Etat le 24 juin 2014.Une délibération a été prise par l’ACCM le 02 juillet 2014. Le délai de prorogation est fixé à deux ans maximum.

PRODUCTION

37 LOGEMENTS EN COURS DE REHABILITATION 37 logements à Salin de Giraud169 NOUVEAUX LOGEMENTS

7 logements à Barriol9 logements à Moulès24 logements à Raphèle28 logements à Gimeaux101 au Trébon

267 000 euros de participation financière de la ville.

LE SERVICE HABITATLE SERVICE HABITAT : bilan d'activité 2013: bilan d'activité 2013

SUIVI ET TRAITEMENT DES DOSSIERS DE DEMANDE DE LOGEMENT PUBLIC

ACCUEIL DU PUBLIC- 8 000 administrés reçus - 114 familles reçues par l’élue à l’habitat.

DONNEES SOCIALES- 589 dossiers qui représentent 589 demandeurs, 241 co-demandeurs et 670 enfants- 364 vacances de logements- 691 propositions de candidatures- 179 relogements.

Nous traitons la demande des populations les plus modestes :- 83 % des ménages inscrits au service habitat ont des plafonds de ressources P.L.A.I - 15 % des ménages inscrits au service habitat ont des plafonds de ressources P.L.U.S. - 1,50 % des ménages inscrits au service habitat ont des plafonds de ressources P.L.S. - 0,50 % des ménages inscrits au service habitat ont des plafonds de ressources P.L.I.

P.L.A.I. Prêt Locatif Aidé d’IntégrationP.LU.S. Prêt Locatif à Usage SocialP.L.S. Prêt Locatif SocialP.L.I. Prêt Locatif Intermédiaire

PARTENARIAT ET DISPOSITIFS- Organisation et suivi des commissions de propositions de logement - Participation aux commissions de prévention des expulsions avec les bailleurs sociaux et privés- Participation aux commissions mensuelles de propositions d’admission de candidats pour les logements temporaires (résidence sociale d’Alembert – ADOMA) et de suivi des résidents.- Participation aux commissions mensuelles de la plate forme SIAO

- Organisation et suivi des commissions de relogements pour des :- familles en sortie de Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale- Sans Résidences Stables avec le Centre Communal d’Action Sociale- jeunes avec l’Association Départementale pour le Développement des Actions de Prévention

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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- femmes avec le Centre d’Information des Droits des Femmes- ménages avec le Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie, le Centre Médico-Psychologique et le Service d’Accompagement Médico Social pour Adultes Handicapés.

Participation financière de 16 000 € du Fonds de Solidarité pour le Logement (aide à l’accès et au maintien dans le logement).

OBSERVATOIRE DE L’HABITAT SUR LES PARCS PRIVÉ ET PUBLIC PAR LA PRODUCTION DE DOCUMENTS DE BILANS ET D’ANALYSES

la demande de logement la charte communale du logement la lettre du service habitat « 4 pages » les indicateurs annuels ZUS la réactualisation du tableau des loyers du parc social

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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2.5 2.5 L’ACCUEIL HORS TEMPS SCOLAIRE DES ENFANTS & DES JEUNES L’ACCUEIL HORS TEMPS SCOLAIRE DES ENFANTS & DES JEUNES

La politique en direction de la jeunesse est conduite par le Service Animation de Proximité composé d'une directrice, d'un adjoint de direction, et de 28 agents titulaires épaulés par 350 saisonniers tout au long de l'année.

Le budget de fonctionnement est de 580 000 € dont 480 000 € de recettes en provenance des usagers, de la Caisse d’Allocations Familiales, du CUCS (Contrat Urbain de Cohésion Sociale).

L'objectif du service est d'offrir une égalité d’accès et une continuité territoriale en faveur des villages pour les centres aérés. Ainsi, tous les enfants issus du centre ville ou des villages peuvent participer aux activités des centres aérés sur l’ensemble du territoire de la commune d’Arles et le centre aéré du village de Raphèle est ouvert tous les mercredis.

Sa mission consiste à organiser et à gérer :

6 centres de loisirs, pour la tranche des 3 à 17 ans dont :2 sur la ville : Alyscamps et école maternelle Jeanne Giraud3 sur les villages de Raphèle, Salin de Giraud et Mas-thibert1 à l’extérieur de la commune à Fontvieille

des stages multi-activitésdes colonies de vacances pour les 6 à 17 ans (hiver et été)1 club jeunes pour les ado de 14 à 17 ans qui couvre tous les quartier le secteur famille sur l'ensemble de la commune d'Arles (ville et villages)

Les activités proposées par le service assurent à la majorité des parents un moyen de garde complémentaire accessible financièrement aux familles toute l’année et durant toutes les périodes extra-scolaires.

La priorité donnée aux centres aérés et au club jeunes se traduit par un budget de 400 000 euros soit 69% du budget total.

Le club jeunes pour les ado de 14 à 17 ans couvre tous les quartiers et se traduit par un budget de 38 000 € soit près de 9,5% du budget centres aérés / club jeunes . Ainsi, 169 jeunes en 2013 ont participé aux activités du club jeunes sur les quartiers de Barriol, Griffeuille, Alyscamps et Trébon.

Le club jeune fonctionne comme un centre aéré. En plus des vacances scolaires et des mercredis, le

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

Nombre de jours d'ouverture des centres aérés en 2013

221200 Ville

Villages

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club jeune met en place, le soir en semaine, des ateliers à vocation sportive sur les quartiers. Il mène également des actions de prévention et de médiation dans les différents quartiers de la ville.

2.6 2.6 LA POLITIQUE SPORTIVE & CULTURELLELA POLITIQUE SPORTIVE & CULTURELLE : :

FAVORISER L'ACCÈS AUX SPORTS & À LA CULTURE POUR TOUS

Comme pour l'accès aux services publics, la commune a le souci de faciliter l'accès aux sports et loisirs et à la culture sur l'ensemble de son territoire. Elle veille également à une équité sociale par une politique tarifaire adaptée, voire la gratuité pour beaucoup de manifestations.

La politique appliquée dans ces deux domaines a également pour ambition de soutenir le secteur associatif et créatif. Elle développe également des actions éducatives.

SPORTS ET LOISIRSSPORTS ET LOISIRS

La politique sportive et de loisirs arlésienne se développe autour de 4 axes majeurs :

développer des activités physiques et sportives et les rendre accessibles pour tous. dans de bonnes conditions de pratique (sécurité et confort). sur l'ensemble du territoire et en valorisant tout le territoire de la commune. de manière partenariale, concertée et en toute transparence.

LA POLITIQUE SPORTIVE EN QUELQUES CHIFFRES

Budget Sports / année 2010 2011 2012 2013*

Budget total sports (en millions d'€) 5,6 8,9 5,9 7,8

% budget sport par rapport au budget total ville 4,99% 7,82%* 5,05 %* 6,49%

€/habitant 105 € / hab 168 € / hab 109 € / hab 145 € /hab

Soutien aux associations en € 510 450,00 € 527 400,00 € 530 010,00 € 538 145,00 €

LE BUDGET 2013

La variation positive des budgets 2011 et 2013 s'explique par la mise en œuvre du projet de la plaine de Football et du terrain synthétique à Salin de Giraud. 3,2 millions d'euros investis en 2011, 2 millions d'euros en 2013 pour la réalisation de vestiaires et d'un terrain synthétique. Sans ces investissements exceptionnels, le budget 2013 serait quasi égal à celui de 2012.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

En terme d'installations sportives, Arles est une des 4 communesles plus dotées du département

avec 105 équipements sportifs publics.500 000 personnes ont fréquenté les installations sportives en 2013

En terme d'installations sportives, Arles est une des 4 communesles plus dotées du département

avec 105 équipements sportifs publics.500 000 personnes ont fréquenté les installations sportives en 2013

En 2013, 7,8 millions d'eurospour les sports, 6,49 % du budget

de la ville145 € / habitant

En 2013, 7,8 millions d'eurospour les sports, 6,49 % du budget

de la ville145 € / habitant

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RÉPARTITION DU BUDGET DES SPORTS 2013 PAR ACTIVITÉ

FRÉQUENTATION DU PUBLIC

Fréquentation par année 2010 2011 2012 2013

Nbre d'enfants accueillis en Centres d'animations sportives 200 200 400 400

Nbre d'enfants semaines de stage sportif à thème 437 515 575 544

Nbre carte Pass'sports vendues 695 913 1040 1078

LES EQUIPEMENTS SPORTIFS

En 2013, 500 000 personnes ont fréquenté les installations sportives.51,82 % du budget total du service des sports est affecté aux équipements sportifs.

Arles compte 105 équipements sportifs publics dont :

16 terrains gazonnés.1 terrain stabilisé.3 terrains synthétiques.10 gymnases.13 salles spécifiques ou polyvalentes.3 city stades.

3 piscines.5 sites piscines « gonflables » l’été.20 courts de tennis

En terme d’installations sportives, Arles est une des 4 communes les plus dotées du département.Les installations sportives sont sans doute les structures publiques les plus ouvertes et les plus exposées. Ouvertes au public du lundi au dimanche, de 8h à 22h, toute l’année, avec une seule trêve d’une semaine au cours des fêtes de fin d’année, elles sont bien souvent situées au cœur des quartiers et demeurent l’hiver les derniers établissements publics chauffés, éclairés.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

51,82

27,19

20,99

Répartition du budget des sports 2013, en % par activité

Maintenance installations sportives

Animations et manifestations

Soutien aux associations

48

8,56,5

30

7Répartition du budget 2013 en %, service des sports

personnel

Fluides

fonctionnement

investissement

subventions aux associations

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LES ANIMATIONS ET MANIFESTATIONS SPORTIVES

27,19 % du budget des sports pour 2 axes :- des actions avec pour objectif l'éducation, la citoyenneté, l'insertion, le lien social,- des projets destinés à animer la ville, promouvoir le sport et ses bienfaits,...

ANIMATIONS POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES

Pendant le temps scolaire : Des éducateurs interviennent pédagogiquement auprès des écoles primaires et maternelles sur les APPN. Hors APPN, ils interviennent uniquement auprès des écoles primaires.

10 classes primaires descendent le Gardon en canoë/kayak ponctuant ainsi le travail pédagogique entamé sur la base de loisirs de Beauchamp (60 journées de kayak à Beauchamp).

6 éducateurs permanents accueillent 86 classes au centre aéré « l’Ecureuil » à Fontvieille pour des activités physiques de pleine nature (VTT, escalade, orientation, découverte du milieu).

Pendant le temps péri et extra-scolaire :Dans le cadre des Centres d’Animations Sportives (CAS), 7 éducateurs socio-sportifs et 52 éducateurs issus de 25 associations sportives locales assurent des animations. Ils accueillent gratuitement plus de 400 enfants de 6 à 18 ans durant les petites vacances et environ 30 enfants chaque mercredi matin. 7 centres sont ainsi ouverts : Barriol, Trébon, Griffeuille, Salin, Raphèle, Trinquetaille, Mas-Thibert.

Depuis l’été 2008, la ville propose, dans le cadre des CAS, des semaines de stage sportif à thème (sports de plein air, sports collectifs, sports individuels) au tarif de 5 €. En 2013, 1 242 semaines ont été vendues, auprès de 544 enfants, soit un taux de remplissage de 97,64 %.

Des animations gratuites sont également proposées, en partenariat avec le service Animation de proximité et l’ADDAP, toute l’année en fin de journée à Barriol, Griffeuille, Trébon.

ANIMATIONS POUR ADULTES ET FAMILLES

Une approche du public adulte est également réalisée avec des animations (zumba, step, gymnastique d’entretien) à Fournier, au Trébon, à Saliers, à Barriol, à Griffeuille, GageronLa Direction des Sports et Loisirs propose des séances d'aquagym : 17 créneaux accueillent chacun au maximum 40 inscrits soit 450 adhérents.

Piscines d'été ouverture de la piscine découverte Marius Cabassud en juillet et août installation et ouverture des piscines mobiles dans les villages (Salin de giraud, Mas-Thibert,

Raphèle, Sambuc) recrutement de 86 saisonniers (MNS, veilleurs de nuit, médiateurs...)

Les manifestations sportives Relais du sel en septembre : 650 cyclotouristes relient Salin de Giraud à Arles en traversant la

Camargue. Manifestation gratuite, encadrée, avec ravitaillements. Foulée Barriolaise le 5 octobre : course dans le quartier de Barriol agrémentée d'ateliers sportifs.

Environ 200 participants. Mc do kids sport le 9 mai : petit triathlon réservé aux enfants (6/12ans), ouvert gratuitement aux

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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écoles et familles. 238 enfants y ont participé. Soutien aux clubs organisant : les 10 km d'Arles (courses à pied intra-muros), championnat de

France de Billard, marathon les Alpilles

LE SOUTIEN AUX ASSOCIATIONS SPORTIVES

La promotion des activités physiques et sportives se décline inévitablement à travers un soutien aux associations sportives locales qui représente 20,99% du budget consacré aux sports.Le tissu associatif sportif arlésien est riche :

132 associations. 52 disciplines différentes. présence d'associations sportives dites « de quartiers » contribuant (et soutien indispensable) à la

mise en œuvre d'actions de cohésion sociale sur lesquelles la ville s'appuie pour un travail social. Environ 10000 licenciés.

Soutien direct :Subventions 2013 : 538 145 € (530 010 € en 2012)Évolution constante depuis 2001 des subventions accordées aux associations sportives, avec en 2013 des soutiens exceptionnels à certains clubs (Entente Sportive Salin de Giraud, RCA XV). Ces associations représentent un intérêt général local.

Soutien indirect : Mise à disposition gratuite des équipements sportifs Aide logistique, matérielle, humaine pour l'organisation de manifestations sportives Maintien du dispositif de la « Carte Pass'sports » : 1078 cartes vendues en 2013 permettent à ses

détenteurs d'obtenir une réduction de 30€ lors de l'adhésion dans une association sportive.

L’ACCES AUX INSTALLATIONS SPORTIVES

Les associations sportives arlésiennes ont un accès gratuit aux équipements sportifs pour la totalité des rencontres sportives ainsi qu'une fois par an pour l'organisation de manifestations extra-sportives (loto, bal, arbre de Noël...)

Les scolaires accèdent également aux équipements sportifs avec une priorité donnée aux établissements primaires.

La politique tarifaire :Les équipements sportifs sont d'accès payant pour les associations non arlésiennes, les communes

ou établissements publics, les publics « individuels » notamment concernant l'accès aux piscines, ainsi qu'aux cours d'aquagym...

Toutefois, la politique tarifaire tend à prendre en compte les différents publics ainsi que les difficultés sociales avec :

des tarifs attractifs. des tarifs réduits pour les publics jeunes, publics en difficultés sociales,... des cours d'aquagym à des tarifs très inférieurs à ceux pratiqués dans les structures publiques ou

privées voisines, pour rendre les activités physiques et sportives accessibles pour tous.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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LA POLITIQUE CULTURELLELA POLITIQUE CULTURELLE

LE SERVICE CULTUREL DE LA VILLE D'ARLESLE SERVICE CULTUREL DE LA VILLE D'ARLES

Depuis plus de 15 ans, la Ville d'Arles appuie fortement son développement économique sur le secteur culturel en favorisant l'implantation de ressources professionnelles et par le soutien auprès des opérateurs associatifs.

ORIENTATIONS DU SERVICE CULTUREL Actions de décentralisation soit délocalisation d’actions auprès des publics de quartiers, hameaux et

villages. Actions en faveur de la jeunesse (enfants, pré-adolescents et adolescents). Actions de proximité (ou plus prés du public). Soutien à l’innovation (créations contemporaines).

MISSIONS DU SERVICE CULTURELLe Service Culturel est le référent des associations culturelles, artistes et institutions culturelles,

sociales, scolaires, pour la mise en œuvre de la politique culturelle globale de la Ville.Il est aussi l’organisateur et le programmateur de certaines manifestations et actions culturelles

« Ville » dans les domaines des Arts de la Rue, du cinéma, des arts plastiques, de la musique et de la danse.

ACTIONS DU SERVICE CULTUREL Le Service Culturel est le référent des associations culturelles, artistes et institutions culturelles, sociales, scolaires, pour la mise en œuvre de la politique culturelle globale de la Ville.

Par ailleurs, il est aussi l’organisateur et le programmateur de certaines manifestations et actions culturelles « Ville » dans les domaines des arts de la rue, du cinéma, des arts plastiques, de la musique et de la danse.

Un des objectifs du service est de valoriser une offre culturelle de qualité et complémentaire à l’ensemble des propositions déjà offertes par les acteurs culturels locaux.

Le service se décline en 4 pôles d'activité :

Développement culturelAccompagner l’équipe de direction dans la réflexion autour des actions de développement,

conforter et développer la transversalité de l’offre culturelle, enfin renforcer la partie opérationnelle des nouveaux projets structurants. On compte en 2013, 99 associations ainsi soutenues financièrement.

Coordination associative et tournagesAnimer et coordonner la gestion des manifestations associatives et des autorisations de tournages

qui doivent s’implanter sur le territoire communal. Assurer le suivi des dossiers de sécurité des manifestations culturelles pour 70 manifestations et 44 tournages.

Actions Ville- Arts de la rue « Drôle de Carnaval » annulé pour cause d'intempéries« Drôles de Noëls » accueille sur 4 jours de très grosses et petites formations dans le domaine des Arts de la

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

En 2013, la ville a consacré 12 % de son budget à la culture.

900 100 € ont été alloués aux assocations culturelles pour leur fonctionnement

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Rue (15 compagnies).

- Arts plastiquesExpositions Ville (5)Sculptures d’Été (1).Autres expositions (83).

- Cinéma École et Cinéma (24 séances).Un Été au Ciné n'a pas été programmé en raison du nombre important de nouvelles propositions culturelles en cette année capitale européenne de la culture.

- MusiqueFête de la Musique (60 concerts).Les Rues en Musique (12).1er Mai (1).Noël CG (1).

- DanseArles par temps de danse (12 spectacles)

- Quartiers/Décentralisation/CUCSAteliers Arts plastiques et Cirque dans les quartiers (contrat de ville) en direction des enfants et adolescents (MASTOC – 250 personnes )à Griffeuille.

Actions éducativesEn 2013, le service a accentué son offre culturelle pour être au plus près des publics (quartier de

Griffeuille, actions dans les écoles…).

88 propositions d'ateliers (projections cinéma, et ateliers de pratiques artistiques : un quartier, une école, un artiste...) ont été portés en direction des élèves de la commune.La coordination de la convention CAPEAC et du cahier ressource donne une grande lisibilité des actions municipales et partenariales en direction de la communauté scolaire.

Depuis 2001, le Service Culturel offre des manifestations et actions induisant une programmation culturelle diversifiée et complémentaire sur l’ensemble de l’année et du territorial communal.

Sur l’année, les différentes actions proposées offrent en moyenne 5 heures/jour de proposition artistique en direction des Arlésiens.

Plus de 89 750 personnes se trouvent concernées et touchées par toutes ces actions.

Quelques chiffres :

261 Artistes professionnels accueillis et rémunérés.749 Artistes amateurs reçus

4 Intermittents techniciens du spectacle employés63 Vacataires ont coopéré aux actions

89750 Personnes concernées par les actions culturelles du Service Culturel99 Associations culturelles subventionnées par la Ville

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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Arts de la Rue200 artistes ddn

35 000 personnes

Arts plastiques 5 expositions 37 000 personnesCinéma 1 manifestations 1 000 personnes

Musique810 artistes4 manifestations

15 000 personnes

Quartiers 28 ateliers 450 personnesDanse 1 manifestation 800 personnesThéâtre 2 représentations 500 personnesTotal 89 750 personnes

Budget primitif des principales actions :

Actions 2013

Arts de la Rue 30 000,00 €

Arts Plastiques 11 000,00 €

Cinéma 24 600,00 €

Musique 65 000,00 €

Drôle de Noëls 200 000,00 €

Ecoles actions éducatives 10 000,00 €

Action CUCS 11 000,00 €

Droits des femmes 8 000,00 €

Danse 7 000,00 €

Soutien à la création 3 500,00 €

Prix Amédée Pichot 5 000,00 €

Exposition type Clergue 8 000,00 €

Octobre Numérique 50 000,00 €

Contrat de prestation Théâtre 20 000,00 €

Autres mp 2013 actions 65 000,00 €

Total 518 100,00 €

+Marseille Provence 2013 234 703,00 €

Coordination et année Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture

Projets en cours : Il s’agit de conforter les actions dans les rues et l’espace public au regard des différents domaines artistiques dont le service culturel à la charge pour toucher les habitants au plus près de leur espace de vie.

Un des objectifs du Service Culturel est de valoriser une offre culturelle de qualité et complémentaire à l’ensemble des propositions déjà offertes par les acteurs culturels locaux.

Coordination MP 2013 :Par ailleurs la dynamique concernant Marseille Provence 2013 « Capitale Européenne de la Culture » pour laquelle Arles était fortement impliquée dans la préparation et ce, depuis 2006, a permis de préciser et de conforter les grands axes d’une politique culturelle arlésienne à l’échelle de son territoire où petits et gros projets ont investi l'année 2013 de manières diverses et remarquables (51 opérateurs + 72 projets dans la programmation officielle MP2013).

L’année 2013, sur Arles, a offert plus de 70 propositions nouvelles du 13 janvier au 31 décembre et a touché plus de 784 000 visiteurs culturels dans toutes les disciplines artistiques.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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2.7 2.7 POLITIQUE NOUVELLES TECHNOLOGIES D'INFORMATION & DEPOLITIQUE NOUVELLES TECHNOLOGIES D'INFORMATION & DE COMMUNICATION (NTIC)COMMUNICATION (NTIC)

LE DÉPLOIEMENT DE LA FIBRE OPTIQUE SUR ARLES

LA FIBRE OPTIQUE OPÉRATEURS

La ville d’Arles et par extension le territoire d'ACCM ont été inclus dans la première tranche du plan FTTH menée par les opérateurs .

Le déploiement sur la commune a débuté en 2013 et durera plusieurs années ( 5 ans ) . Au terme de cette opération, France Télécom s’est engagé à ce que chaque foyer de la commune soit desservi par une fibre optique .

Le débit proposé à la suite de cette opération sera au minimum de 100 Mbits.

Arles fait partie de la première tranche de ce déploiement en France.

LA FIBRE OPTIQUE « MAIRIE ET ACCM », UN RÉSEAU MÉTROPOLITAIN

La ville d’Arles et ACCM déploient un réseau fibre optique « collectivité » depuis 2011 . Fin 2013, plus de 17 km de fibres optiques auront été tirées sur Arles . Ce réseau fibre optique métropolitain privé aura vocation à s’étendre au cours des prochaines années .

Financement du réseau métropolitainLe réseau métropolitain sur Arles se finance par plusieurs opérations croisées. Sur 2012, les financements sont les suivants :

Projet BLHD ( Boucle Locale à Haut Débit ) , Maîtrise d’ouvrage ACCM : 595 000 € HTProjet VidéoProtection Urbaine, Maîtrise d’Ouvrage Ville d’Arles : 49 957 € HTProjet Interconnexion de Sites , Maîtrise d’Ouvrage Ville d’Arles : 43 579 € HT

Pourquoi un réseau métropolitain fibre optique ?Un réseau métropolitain fibre optique a plusieurs usages :

Amélioration de la couverture ADSL

Le réseau déployé permet d’améliorer la desserte ADSL des quartiers périphériques de la ville via l’implantation de répartiteurs télécom secondaires ( DSLAM ) . Ainsi le nord de la ville, la tête de Camargue ainsi que Pont de Crau ont vu les débits ADSL augmenter très sensiblement .Il est à noter que ce sont des quartiers sur lesquels existent des projets de construction d’habitations . Et les futurs acquéreurs sont généralement exigeants sur la qualité des débits Internet.

Réduction des Coûts de fonctionnement de la ville

Le réseau métropolitain est constitué d’une colonne vertébrale sur laquelle émargent des ramifications . Ces ramifications desservent quand cela est possible des bâtiments publics , et ainsi, génèrent des économies de fonctionnement importantes couplées à de meilleures performances . Les retours sur investissement sont de 1 à 4 ans maximum selon les sites .

Mutualisation de moyens entre acteurs publics

Le réseau métropolitain dessert un grand nombre d’établissements publics ( mairie , communauté

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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d’agglomération, pays d’Arles, Office de Tourisme, Hôpital, Ecoles , Antenne du CNRS, IUT, CCI, SupinfoCom… ) . Lorsque cela est possible, des services communs se constituent afin de réaliser des économies d’échelle et d’améliorer l’efficience des moyens de communication . Cela permet aussi de construire des infrastructures communes comme un réseau radio numérique par exemple . Enfin cela donne l’opportunité de pouvoir fédérer les moyens de communication en cas de crise ( inondations...) .

Valeur ajoutée sur les pépinières d’entreprises

La ville et ACCM disposent de locaux qu’elles louent à des entreprises dans le cadre de pépinières . Le raccordement de ces pépinières peuvent ouvrir la voie à une mise à disposition d’un accès Internet très haut débit pour ces entreprises . Les thématiques développées sur ces sites ( édition, traitement de l’image …) sont très demandeuses de ce type d’accès à très haut débit .

Amélioration de la sécurité par un dispositif de vidéo protection

Le réseau de vidéoprotection déployé par la ville d’Arles se sert du réseau métropolitain pour agréger les différentes caméras. Le déploiement du réseau et sa ramification permet de renforcer l’efficacité du système .

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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2.8 2.8 LA PREVENTION DES RISQUES MAJEURSLA PREVENTION DES RISQUES MAJEURS

LES RISQUES MAJEURS SUR ARLESLES RISQUES MAJEURS SUR ARLES

Inondation, canicule, neige, orage, grand froid, submersion marine, vent, risques industriels, transports dangereux, risques sanitaires.

UN SERVICE MUNICIPAL DÉDIÉ AUX RISQUES MAJEURSUN SERVICE MUNICIPAL DÉDIÉ AUX RISQUES MAJEURS

Composé de trois personnes, il a pour mission : la gestion des risques majeurs, l'information préventive, la veille, l'élaboration et la mise à jour du plan d'alerte et de secours, la mise à jour du site internet, la communication auprès du public.

OUTILS, DISPOSITIFS & ACTEURSOUTILS, DISPOSITIFS & ACTEURS

LE PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE, consultable sur le site internet de la ville, regroupe toutes les procédures à mettre en œuvre face à ces risques. Il s'adresse aux institutions et partenaires intervenant en cas de risque

Le DICRIM, document d'information communal risques majeurs, s'adresse au public afin de le familiariser avec les principaux risques existants sur la commune et donner les consignes nécessaires. Le DICRIM a été distribué avec le journal de la ville. Le DICRIM est consultable sur le site internet de la ville.

LE PLAN FAMILIAL DE MISE EN SÛRETÉ, est un document élaboré par le ministère de l'écologie. Consultable et téléchargeable sur le site de la ville, il peut être rempli par chaque foyer en s'aidant du DICRIM. Ce document permet d'avoir sous la main toutes les informations utiles en cas d'alerte. Il constitue aussi un aide mémoire pour préparer les outils nécessaires pour savoir quels types de papiers ou documents sauvegarder.

LE SERVEUR D'APPEL VOCAL permet de prévenir la population d'un risque prévisible ou en cours. Il est établi à partir de l'annuaire, les foyers disposant d'un numéro caché doivent s'inscrire auprès de la municipalité. Ce serveur en place depuis 2004 couvre l'ensemble des risques auxquels la commune est soumise.

UN PLAN PARTICULIER DE MISE EN SÛRETÉ est proposé aux établissements scolaires. La ville leur a fourni une mallette avec une radio à dynamo et du petit matériel nécessaire en cas de crise. Cette distribution a été effectuée en 2011/2012 auprès des écoles d'Arles.

DES FLASHES CODES POUR INFORMER : 4 flash codes ont été mis en place en 2013 sur des panneaux municipaux, au Pont des deux lions à Trinquetaille, au Service de la navigation quai de Trinquetaille, Place Lamartine au débarcadère, en face du Grenier à sel à la Roquette. Ils donnent des informations sur les crues du Rhône et sont associés à des panneaux d'information en cas de crues du Rhône.

UN PARTENARIAT AVEC LE CPIE DU PAYS D'ARLES, lui même associé au CPIE des pays de Vaucluse a permis l'élaboration de ces flash codes mais également d'un topoguide sur les crues du Rhône. Par ailleurs le CPIE du Pays d'Arles, lors des manifestations qu'il organise sur le Rhône, informe le public sur le risque inondation et communique le DICRIM.

UN MODULE « RISQUES » existe sur le site internet de la ville, un bandeau informant du risque à venir apparaîtra sur tous les sites gérés par la ville.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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V / DYNAMIQUES DE DÉVELOPPEMENT SUIVANT DES MODES DE PRODUCTION ET DE CONSOMMATION RESPONSABLES

La prise en compte des critères de développement durable demande à s'interroger sur notre système global de développement. La pollution des milieux, la surexploitation des ressources naturelles, les atteintes à la biodiversité mais aussi les conditions de vie des pays en voie de développement sont directement liées à nos modes de production qui eux mêmes sont conditionnés par nos modes de consommation.

Le modèle actuel de consommation de masse, une recherche continue de commercialisation à des coûts toujours plus bas ont déresponsabilisé les consommateurs et les ont éloigné des réalités de production. Peut-on continuer à consommer toujours plus, à des prix toujours plus bas sans se soucier des conséquences environnementales et humaines des conditions de production des produits achetés ?

Le développement durable implique de s'interroger sur nos modes de consommation, de s'informer sur les conditions de production des produits commercialisés afin de s'assurer que nos modes de consommation ne compromettent pas les conditions de vie des populations les plus démunies et ne nuisent pas à l'avenir de la planète.

Il s'agit de prendre conscience des conséquences de nos choix.

Comme le rappelle le rapport Brundtland, le développement de modes de consommation et de production responsables est donc essentiel et devrait être porté à tous les niveaux de la décision. Les collectivités locales ont ici un rôle d'exemplarité à jouer. Elles se doivent de faire preuve d'éco-responsabilité non seulement en tant que prestataires de services publics auprès de la population mais aussi en tant que consommateurs.

1. UNE RESTAURATION COLLECTIVE RESPONSABLE 1. UNE RESTAURATION COLLECTIVE RESPONSABLE

En décembre 2011, la municipalité a créée, par délibération du conseil municipal, l'établissement public administratif, EPARCA. Une convention établie entre la ville et l'EPARCA définit clairement les orientations de développement durable que la ville souhaite intégrer au niveau de la restauration collective.

UNE DÉMARCHE BASÉE SUR LA CONCERTATIONUNE DÉMARCHE BASÉE SUR LA CONCERTATION

Un atelier Agenda 21, en 2009, avait proposé diverses orientations au niveau de la restauration collective permettant de prendre en compte les différents aspects du développement durable.

Des groupes de réflexion ont ensuite été mis en place au sein de la Commission Consultative des Services Publics selon trois axes :

améliorer la qualité gustative des repas avoir une démarche éco-responsable améliorer les conditions de prise du repas

La Commission Consultative des Services Publics a validé les objectifs définis par ces groupes de réflexion qui constituent la base des orientations formulées par la convention.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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PRINCIPALES ORIENTATIONS DÉVELOPPEMENT DURABLE PRINCIPALES ORIENTATIONS DÉVELOPPEMENT DURABLE

PRIVILÉGIER l'achat de produits bruts l'achat de produits saisonniers l'achat de produits locaux l'achat de produits issus de l'agriculture biologique les produits présentant des labels reconnus pour leur goût et leurs conditions de production

respectueuses de l'environnement

METTRE EN ŒUVRE DES ACTIONS CONCRÈTES EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE AU NIVEAU

des approvisionnements de la gestion des déchets de l'optimisation des tournées de livraison.

METTRE EN ŒUVRE UN PROJET PÉDAGOGIQUEC'est un axe prioritaire pour la ville qui considère que le temps de repas doit être considéré comme un temps de vie sociale participant à la formation du futur citoyen.

BILAN DE L’ANNEE 2013/2014BILAN DE L’ANNEE 2013/2014

L’année scolaire 2013/2014 représente la deuxième année scolaire de fonctionnement de l’EPARCA.

La prise en compte des objectifs fixés à la restauration collective se fait progressivement en fonction des possibilités d'approvisionnement du territoire et aux capacités de l'outil de production qu'est la Cuisine centrale. Il est à noter que, faute de local adapté (légumerie), la Cuisine centrale ne peut actuellement pas traiter les légumes bruts terreux. L'EPARCA a donc recours à des légumes lavés, désinfectés et épluchés.

Les axes de la politique environnementale de l’EPARCA sont adaptés aux impacts de l’activité et consistent en :

le développement des approvisionnements durables la gestion des déchets en assurant une production minimale de déchets et leur tri dans la mesure

du possible, la préservation de l’eau en évitant le gaspillage et en maîtrisant les concentrations des produits

lessiviels, l’optimisation des consommations d’énergie par une utilisation efficace des ressources et la

sensibilisation du personnel, la prévention de la pollution

L’EPARCA a mis en place des indicateurs de suivi pour ces items (confère rapport d’activité de l’EPARCA).

LES APPROVISIONNEMENTS LES APPROVISIONNEMENTS Les denrées alimentaires font l’objet d’une sélection rigoureuse notamment en ce qui concerne la qualité organoleptique et nutritionnelle, la traçabilité et l’impact environnemental. Dans le respect du code des marchés publics, l'EPARCA développe les approvisionnements qualitatifs et de proximité. Denrées détentrices d’un signe officiel de qualité intégrées aux menus des enfants

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

502 000 repas 2700 repas / jour pour les écoles

L'EPARCA fournit : les écoles maternelles et élémentaires les foyers de personnes âgées le portage à domicile le restaurant administratif et universitaire 2 crèches

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Agriculture Biologique (AB) : Lentilles, Quinoa, Pâtes, Boulgour, Riz de Camargue et Semoule en garniture, Fromage blanc, Yaourt, Lait de boisson, carottes en entrée et pommes fruit134 services

Critère Qualité Certifié (CQC) et Label Rouge (LR) : viandes de dinde et viandes de poulet crues fraîches24 services

Appellation d’Origine Protégée ou Contrôlée (AOP/AOC) et Indication Géographique Protégée (IGP) : Cantal, Comté, Saint-Nectaire, Reblochon, Fourme d’Ambert, taureau, riz 49 services

Denrées issues des approvisionnements de proximité

Un calendrier de la disponibilité des approvisionnements issus de l’agriculture et de l’élevage de locaux-régionaux a été initié permettant d’intégrer 73 services de « produits locaux »pour l’année scolaire 2013/2014

Ce calendrier a vocation à être étoffé. Depuis le 1er septembre 2013, les écoles sont approvisionnées par les boulangeries locales.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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Calendrier de saisonnalité des principaux approvisionnements de proximité

Année scolaire 2013/2014

Denrées Origine Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

Abricot Pays d'Arles

Aubergine Pays d'Arles

Cerise Pays d'Arles

Courgette Pays d'Arles

Fraise Bouches du Rhône

Kiwi Bouches du Rhône

Melon Bouches du Rhône

Nectarine Pays d'Arles

Pêche Pays d'Arles

Prune (rouge, jaune) Bouches du Rhône / Vaucluse

Raisin Bouches du Rhône /Vaucluse

Tomate Pays d'Arles

Herbes aromatiques fraîches Vaucluse

Riz de Camargue Bio Territoire IGP Camargue

Viandes de taureau Territoire IGP Camargue

Lentilles Bio Arles

Produit disponible

Basse saison (le produit peut ne pas être disponible)

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LA GESTION DES DÉCHETS DE LA RESTAURATION COLLECTIVELA GESTION DES DÉCHETS DE LA RESTAURATION COLLECTIVE

La cuisine centrale tri et recycle les emballages alimentaires et le papier depuis le 1er septembre 2012. les piles sont déposées dans des récupérateurs prévus à cet effet, les cartouches d’encre sont reprises par les fournisseurs, le papier, les cartons, le plastique, le fer et les déchets souillés (conditionnements primaires des

produits d’entretien) sont récupérés et valorisés par la société Delta Recyclage.

L’EPARCA ne génère pas de déchets en verre et génère peu de déchets organiques.

Pour l’année 2013/2014, l’EPARCA a supprimé les boîtes en carton rigide au profit de sacs en papiers recyclés pour

l’emballage des repas destinés au portage à domicile. l’EPARCA s’est engagé dans le montage d’un projet visant à réduire la quantité de déchets

alimentaires en restauration scolaire (déploiement en 2015).

LA POLITIQUE TARIFAIRE LA POLITIQUE TARIFAIRE

La ville d'Arles a toujours affirmé sa volonté de donner à la restauration scolaire un rôle social à travers sa politique tarifaire. Ainsi la ville prend à sa charge une partie du coût de revient des repas pour les scolaires, les étudiants et son propre personnel.

Le montant payé par les familles varie en fonction du quotient familial. Le montant payé par les étudiants est celui du tarif national du CROUS. Le montant payé par le personnel municipal ne prend pas en compte le coût du personnel EPARCA.

Conformément aux modalités prévues par la convention Ville d’Arles – EPARCA, les tarifs ont fait l’objet d’une évolution au 1er septembre 2014 comme suit :

Coût unitaire des repas Montant facturé des repas

Repas scolaire : 6,19 € Montant facturé aux familles : de 0,97 € à 2,95 €

Repas restaurant municipal : 10,16 €Montant facturé aux étudiants : 3,20 €

Montant facturé aux personnels municipaux : 3,74 €

2. ÉLIMINER RESPONSABLE : LA GESTION DES DÉCHETS2. ÉLIMINER RESPONSABLE : LA GESTION DES DÉCHETS

Consommer, quel qu’en soit le mode, engendre fatalement la production de déchets, plus ou moins nombreux, plus ou moins toxiques, mais qu'il faut éliminer. Consommer responsable s'accompagne donc de «jeter» responsable et «d'éliminer» responsable.

La ville a mis en place la collecte sélective des emballages journaux magazines en 1999.

Elle dispose de 4 déchèteries qui reçoivent divers déchets en vue de les valoriser ou de les éliminer dans des installations spécifiques.

Depuis 2006, la ville développe le compostage à domicile afin de valoriser sur place la part fermentescible des déchets ménagers.

Les déchets non valorisés sont enfouis en centres d'enfouissement agréés à Bellegarde, La Fare les Oliviers ou les Pennes Mirabeau.

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Les données suivantes sont issues du rapport annuel sur la qualité et le prix du service public d'élimination des déchets, exercice 2013, qui fait l'objet d'une présentation en conseil municipal.

On assiste depuis 2005 à une baisse de la production d'ordures ménagères, à mettre en regard de la forte augmentation des apports en déchèteries.

2.1 2.1 COLLECTE SÉLECTIVE DES EMBALLAGES MÉNAGERS / JOURNAUX & COLLECTE SÉLECTIVE DES EMBALLAGES MÉNAGERS / JOURNAUX & MAGAZINESMAGAZINES

Sont collectés en mélange les emballages recyclables, les journaux et les magazines. Les déchets sont triés sur le centre de tri de Delta Recyclage à Arles avant d'être envoyés vers des filières de recyclage. Sont desservis actuellement l'habitat individuel et quelques collectifs.

Des opérations de communication et de sensibilisation accompagnent la mise en place de la collecte sélective ainsi que des interventions pédagogiques dans les écoles. Elles sont assurées par les agents du service traitement info déchets.

Le tonnage « collecte sélective » collecté en 2013 est sensiblement le même qu'en 2012 (68 tonnes en moins) par contre, compte tenu des trieurs en plus (1250), le tonnage trié par habitant est en baisse (26,5 kg/hab) et rejoint la moyenne des Bouches du Rhône. Tout comme le tonnage total des OM, il semble que le tonnage total des emballages journaux magazines soit à la baisse.

2.2 2.2 LE COMPOSTAGE INDIVIDUELLE COMPOSTAGE INDIVIDUEL

Les déchets verts et organiques représentent 30 % de la poubelle des ménages. Les valoriser à la source, chez l'habitant, permet de détourner une partie des déchets de la collecte et du traitement d'une part, d'autre part le compost fournit un amendement appréciable pour les jardins et évite le recours aux engrais.

Les composteurs sont distribués gratuitement par la ville aux usagers qui disposent d'un jardin. En ont bénéficié les quartiers de Trinquetaille, Pont de Crau, Monplaisir, Trébon, Alyscamps, Plan du Bourg, Semestres, Griffeuille, Sambuc et Salin de Giraud. Le dernier quartier, Mas Thibert, a été desservi au premier semestre 2013.

Des actions de sensibilisation et de formation au compostage effectuées par le service Traitement Info Déchets accompagnent la distribution des composteurs au cours de réunions publiques dans les quartiers, au moment de la remise des composteurs. Il existe également des ateliers de compostage animés par le CPIE.

En 2013 : 48 305 habitants sont desservisC'est 90 % de la population

1 282 tonnes ont été collectées soit 26,5 kg/an /habitantMoyenne en PACA : 36,2 kg/an/hab ; moyenne Bouches du Rhône 26,4 kg/an/hab

En 201323 643,00 tonnes de déchets ménagers et assimilés produits

sur Arles, c'est 12 tonnes de moins qu'en 2012

20 097.00 tonnes de déchets ménagers stricts c'est 10 tonnes de moins qu'en 2012

Soit 373 kg/an/habitant en 2013 Moyenne nationale : 374 kg/an/hab ; moyenne Bouches du

Rhône 420 kg/an/hab

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2.3 2.3 LES DÉCHÈTERIESLES DÉCHÈTERIES

Les déchèteries sont de plus en plus utilisées.

Pratiquement tous les déchets reçus sont recyclés ou valorisés. Seuls, 30 % des encombrants ne sont pasvalorisables et sont envoyés en centre d'enfouissement technique, ainsi que 15 % des inertes.

Les déchets dangereux des ménages (peintures, solvants, médicaments, produits phytosanitaires...) sont entreposés dans des armoires sécurisées. Ils sont ensuite collectés et traités par Spur Environnement à Rognac (13).

Les apports en déchèteries en 2013 sont identiques à 2012, en légère baisse par rapport à 2011. Par contre les tonnages collectés en déchèteries en 2013 sont supérieurs à ceux de 2012 (10306,60 tonnes en 2013 contre 8 419 tonnes en 2012)

Remarque : enlèvement à domicileIl existe un service gratuit d'enlèvement à domicile des encombrants qui fonctionne par prise de rendez-vous auprès d'Allô propreté. Pour les végétaux, ce service est payant, il coûte 7 € du m3.

TONNAGES COLLECTÉS DANS LES DÉCHÈTERIES EN 2013

Type de matériau Tonnages collectés 2013 Tonnages collectés 2012 Tonnage collectés 2011

Bois 1210 1129 1137 tonnes

Gravats 3108 2398,5 3704 tonnes

Végétaux 3326 2671 2835 tonnes

Encombrants 2246 1824 2204 tonnes

Papiers-cartons 191 205 175 tonnes

Fer 144 89 170 tonnes

Huiles usagées 14 17 12 tonnes

DEEE 65 80 72 tonnes

Déchets Dangereux des Ménages

2,6 5,6 1,6 tonnes

Total 10 306,60 8 419 tonnes 10.310,6 tonnes

2.42.4 LES POINTS D'APPORTS VOLONTAIRESLES POINTS D'APPORTS VOLONTAIRES

Le verre et les textiles sont collectés dans des colonnes d'apports volontaires réparties en ville et dans les quartiers. Il est à noter que la desserte du centre ancien reste difficile du fait des nuisances occasionnées par les conteneurs (place occupée, bruit...) et de la difficulté d'accès pour les camions de collecte.

Compostage individuel :

3 300 foyers équipés en 2013 soit 120 de plus qu'en 2012, 13,5 % des foyers990 tonnes d'ordures ménagères détournées, soit 36 tonnes de plus qu'en 2012

Ce sont 50 semi remorques qui ne quitteront pas Arles vers les centres d'enfouissement de La Fare Les Oliviers, de Bellegarde ou des Pennes Mirabeau

En 2013 : 1 500 apports par mois

156 kg/an/hab d'apports soit 35Kg de moins qu'en 2011

Moyenne nationale 170 kg/an/hab

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Nouvelle collecte du verre en Centre Ville Eco-responsable : En 2012, la ville a contractualisé avec la société Taco and Co pour une collecte des restaurateurs et débits de boissons au moyen de vélos à assistance électrique équipés d'une remorque. Cette initiative devrait permettre de mieux collecter le gisement des professionnels du centre ancien. Entre juillet et décembre 2013, Taco and Co a collecté 12 tonnes de verre.

Le verre de la Féria : Depuis plusieurs années, Arles collecte par les services municipaux, le verre dans les débits de boisson au cours des Férias ainsi que certains points ne pouvant être collectés traditionnellement.

Le service Gestion des Déchets a ainsi collecté 93 tonnes en 2013, c'est un peu plus qu'en 2012 (79 tonnes en 2012)

2.5 2.5 BILAN DÉCHETS 2013BILAN DÉCHETS 2013

Le bilan du secteur déchets 2013 apparaît globalement comme positif : baisse du tonnage d'ordures ménagères envoyé en décharge, maintien du secteur valorisation, augmentation du compostage individuel. Cependant il faut noté l'inflexion de la collecte sélective des emballages, journaux magazines qui atteint son taux le plus bas par habitant trieur (26,5 kg/hab).

Synthèse des données pour les déchets en 2013

Type de déchets Tonnage 2013 Tonnage 2012 Tonnage 2011

Ordures ménagères et assimilées 23 643,00 23 656 tonnes 24 085 tonnes

Dont Ordures ménagères stricts 20 097,00 20 107 tonnes 20 472 tonnes

Collecte sélective emballages, journaux magazines

1 282 1 350 tonnes 1 402 tonnes

Compostage individuel 990 954 tonnes 795 tonnes

Apports en déchèterie 10 306,60 8 419 tonnes 10 311 tonnes

Verre 854 855 tonnes 873 tonnes

Textiles 41 47 tonnes 52 tonnes

Total 37 116 35 281 tonnes 37 518 tonnes

Total trié pour valorisation 13 473 11 625 tonnes 13 433

% trié pour valorisation 36,30 32,95 % 35,80 %

Verre données 2013 :

126 colonnes soit 1 pour 427 hab (moyenne nationale 1 pour 500 hab)

854 tonnes collectées soit 16 kg/an/habMoyenne nationale 32 kg/an/hab

Moyenne PACA 20 kg/an/habMoyenne Bouches du Rhône 14,7 kg/an/hab

Recettes liées à la collecte du verre versées à la Ligue contre le cancer

Textiles données 2013 :

21 colonnes41 tonnes collectées

Par EcoTextiles.

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Tous les tonnages de déchets sont en baisse en 2013 : ordures ménagères, collecte sélective des emballages, journaux, magazines ; et même légèrement apports volontaires verre et textiles Seuls les apports en déchèteries sont en augmentation et le compostage continue à légèrement progresser. Le total déchets en 2013 est supérieur à celui de 2012 du à des tonnages apportés en déchèteries plus importants. La part des OM mis en décharge étant, elle, quasi identique.

La crise économique actuelle et la diminution de la consommation des ménages peut expliquer cette baisse (Delta Recyclage note sur son site d'Arles une baisse d'activité de 12% en ce qui concerne le traitement des déchets ménagers dans le cadre de contrats passés avec les collectivités locales).

De façon structurelle, et notamment pour le papier, les quantités émises par les producteurs sont en baisse (part croissante de la dématérialisation, crise économique, ...).

Les apports en déchèteries sont stables par rapport à 2012, par contre les quantités apportées sont plus importantes de 1848 tonnes. Meilleur tri ? À confirmer.

Par contre, le seul tonnage qui augmente nettement est celui des déchets compostés à domicile. Loin d'être négligeable, ce détournement des ordures ménagères, voire des cartons d'emballage et des végétaux, joue certainement également un rôle dans les diminutions des tonnages des OM.

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Deuxième partie

LE DEVELOPPEMENT DURABLE LE DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LE FONCTIONNEMENT INTERNEDANS LE FONCTIONNEMENT INTERNE

DE LA COLLECTIVITE ET A TRAVERSDE LA COLLECTIVITE ET A TRAVERSLA GESTION DE SON PATRIMOINELA GESTION DE SON PATRIMOINE

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1/ L'ÉVOLUTION DES VALEURS ET DES COMPORTEMENTS INDIVIDUELS1/ L'ÉVOLUTION DES VALEURS ET DES COMPORTEMENTS INDIVIDUELS ET COLLECTIFS DANS LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET LEET COLLECTIFS DANS LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET LE DÉVELOPPEMENT DE L'EMPLOIDÉVELOPPEMENT DE L'EMPLOI

LA POLITIQUE DE RESSOURCES HUMAINES 2013LA POLITIQUE DE RESSOURCES HUMAINES 2013

Rapport de la DRH

La politique Ressource Humaine menée par la Ville d’Arles, malgré un contexte particulièrement contraint, poursuit sa progression vers une démarche de Développement durable.

Différentes actions conduites en matière de RH participent ainsi directement ou indirectement aux finalités du Développement Durable.

LA POLITIQUE SOCIALELA POLITIQUE SOCIALE

L'AMELIORATION DE LA SITUATION SALARIEE DES AGENTS

La résorption de la précarité : 41 agents concernés en 2013La Ville poursuit son engagement pour une réduction de l’emploi précaire. Par ailleurs, en 2014, 13 agents contractuels devraient accéder au statut de la FPT.

La revalorisation des revenus des agents : Un dispositif de revalorisation des primes des agents de catégorie C se poursuit pour 2013-2014. Tous les agents de cat. C bénéficieront, entre 2012 et 2014, d’une augmentation de 38% de leur RI.

La poursuite de la mise en place de chèques déjeuner Entré en vigueur en avril 2011, le dispositif « titres restaurants » est maintenu (15 titres/mois en 2013) et compte aujourd’hui environ 951 adhérents.

ACTION EN COURSACTION EN COURS

Le Compte Épargne Temps (CET) Nombre d’agents ont exprimé leur souhait de bénéficier d’un CET. Un dispositif, conçu en partenariat avec les représentants du personnel, a été mis en œuvre en janvier 2013. 539 agents ont ouvert un compte.

L’ÉVOLUTION DE LA VIE PROFESSIONNELLE L’ÉVOLUTION DE LA VIE PROFESSIONNELLE

LE RENFORCEMENT DE L’ACCOMPAGNEMENT DES AGENTS DANS LES SITUATIONS DE RECLASSEMENTS MÉDICAUX ET DE REPOSITIONNEMENT

Les agents en difficulté pour raison médicale ou lors de changement d’affectation lié à des difficultés de positionnement bénéficient d’un accompagnement individualisé. Il s’agit principalement d’organiser des reconversions professionnelles lors de retours après de longues absences pour maladie. La DRH assure les entretiens avec les agents (étude profil professionnel-aptitudes-souhaits d’évolution) et la recherche de nouveaux postes, en lien avec la médecine du travail. 32 agents ont été accompagnés en 2013.

A noter que la notion de repositionnement intègre également la prise en charge des agents qui souhaitent reprendre à l’issue d’une disponibilité, d’un congé parental, d’une mise à disposition, ou encore d’une fin de décharge d’activité syndicale.

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L’accompagnement s’est renforcé avec la construction de parcours de formation individualisés lorsque c’est nécessaire.

A noter également que la Ville a recruté un psychologue du travail dont la mission est de repérer, diagnostiquer, traiter et suivre les situations spécifiques rencontrées par les agents dans le cadre de leurs fonctions, ce qui permet une Gestion des Ressources humaines plus efficace et prenant en compte la dimension de la qualité de vie au travail.

LA FORMATION LA FORMATION

La politique de formation de la Ville tient compte à la fois des besoins en compétences de la structure et des souhaits de progression professionnelle des agents. Un Plan de formation, basé sur le recensement des besoins réalisé lors d’entretiens annuels avec chaque agent, est en cours d’élaboration.

A. LES 4 AXES FORTS DE LA POLITIQUE DE FORMATION

- Renforcer les compétences des encadrants En 2013, un cursus de formation spécifique pour les encadrants de proximité (chefs d’équipe) a été relancé à travers l’envoi de plusieurs cahiers des charges au CNFPT (organisme de formation des territoriaux) pour la mise en œuvre de stages relatifs à la prévention et gestion des conflits et les risques professionnels. Ces formations seront organisées en 2014.

Par ailleurs, les nouveaux encadrants ont été formés à la conduite de l’entretien annuel d’évaluation afin d’être en mesure de pouvoir mettre en œuvre le dispositif validé par la Ville visant à améliorer le dialogue dans les services.

- Développer les compétences par métierL’accent est mis sur la définition du besoin individuel et la recherche d’une formation adaptée. La priorité est donnée aux formations du CNFPT, mais d’autres formations sont proposées. On peut citer par exemple, les formations permettant à des agents de changer de métier, des formations spécifiques au secteur culturel (archives, …) ou encore des formations techniques (apprentissage d’un logiciel de dessin…). Par ailleurs, plusieurs sessions conçues « sur-mesure » à partir des besoins des services, ont été organisées en intra, comme par exemple, des formations sur un accueil de qualité dans les piscines ou l’introduction aux économies d’énergie.

- Assurer le respect des formations obligatoires (réforme 2007) : Depuis 2009, tous les agents qui ont des formations obligatoires à suivre sont accompagnés dans leurs recherches de stages et tout au long de leur parcours formation. Ainsi, par exemple, en 2012, 283 agents de cat C sont partis en formation (alors qu’on ne comptait que 60 agents concernés en 2009).

- Favoriser l’accès aux préparations des concours et examens : Les demandes de préparation concours-examens sont examinées avec une attention favorable. On compte ainsi 45 agents ayant bénéficié d’une préparation aux concours-examens en 2013.

B. LES FORMATIONS PARTICIPANT AUX FINALITÉS ÉCOLOGIQUES

Dans le cadre de l’Agenda 21 et de la politique énergétique de la Ville (programme AGIR Énergie), la ville poursuit sa démarche de formation des agents à la prise en compte des facteurs de développement durable dans l'approche de leur métier.

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En 2013 les formations DD suivantes ont été mises en place : Formation des chauffeurs de véhicules lourds à l’éco-conduite pour 15 agents Introduction aux économies d’énergie dans le cadre des projets d’aménagement et de maintenance

des bâtiments pour 10 agents Formation de 17 agents de la voirie Eclairage public à la gestion durable

C. CHIFFRES-CLÉS DE LA FORMATION

Bilan quantitatif de la formation (hors formations Prévention-sécurité) 2010 2011 2012 2013

Nb d’agents titulaires et non titulaires sur emploi permanent ayant suivi au moins une journée de formation

334 457 NC* 503

Nb de jours formation suivis par des agents titulaires et non titulaires sur emploi permanent

1510 1672 NC 2334

NC : Non Communiqué en attente de l'élaboration du Bilan social.

D. LE RECOURS À DE L’APPRENTISSAGE SUR CERTAINS MÉTIERS

Entre 2012 et 2013, 2 apprentis ont été formés sur des métiers du bâtiment. Ce dispositif est poursuivi avec le recrutement de 2 apprentis en octobre 2013, sur des métiers de maçon Voirie et maçon Bâtiment. A l’issue de leur parcours d’apprentissage, les apprentis pourront être recrutés s’ils remplissent les conditions.

LA PRÉVENTION DES RISQUESLA PRÉVENTION DES RISQUES

Le service de la Prévention des risques au travail est chargé de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agents face aux risques qu’ils peuvent rencontrer lors de leur activité professionnelle. Ce secteur exerce également un rôle de conseil pour la mise en œuvre des règles de sécurité et d’hygiène.

A. LE DÉVELOPPEMENT DE LA FORMATION DES AGENTS EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ

La mise en place de formations visant au respect des obligations réglementaires de formation en matière de sécurité est assurée par ce service. Il gère environ 852 agents/28 formations sécurité. Voir ci-dessous bilan quantitatif.

FORMATION 2012 2013

Nb d’agents ayant suivi des formations 234 464

Nb de jours de formation suivis 561 586

La priorité est donnée aux formations obligatoires. Depuis 2010, les formations sécurité s'orientent également sur le cœur des métiers.

B. LE DÉVELOPPEMENT DES ACTIONS DE PRÉVENTION

L’évaluation des risques présente un caractère réglementaire obligatoire. Elle se traduit par la rédaction du « document unique » qui consiste à recenser la prise de risque(s) de chaque agent dans son environnement de travail, engager une réflexion et mettre en œuvre ensuite des actions adaptées. Afin

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d’optimiser cette mission, le service Prévention travaille en collaboration avec le CDG13 dans le cadre d’une action d’accompagnement sur une amélioration méthodologique de cette démarche visant notamment à développer la participation de tous les acteurs concernés (agents, responsables de services, médecin du travail, membres du CHS…).

L’évaluation des risques se construit également à l’appui des rapports de l’Agent Chargé de la Fonction d’Inspection (ACFI). Six inspections se déroulent chaque année (convention avec le CDG 13). Ainsi en 2013, les services suivants ont été visités : Equipe Polyvalente d’Intervention, Régie Pluviale, Voirie entretien, Sports, Protocole.

Par ailleurs, le service Prévention assure un suivi régulier des accidents du travail : il procède à leur analyse, effectue des enquêtes, recense leur évolution, étudie les pistes d’amélioration. Cette gestion permet ensuite d’engager des actions correctives indispensables et participe à prioriser les formations.

Années 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Nombre des accidents du travail 86 79 88 93 79 68

Des actions de sensibilisation sont également menées dans les services. Des visites sont organisées très régulièrement dans les services pour entendre les préoccupations des agents et des responsables. Elles permettent également de relever éventuellement des situations dangereuses et ensuite de rechercher des solutions avec les services. Par ailleurs, une sensibilisation systématique des agents saisonniers des services techniques a été mise en place afin de réduire le risque d’accident.

Des « visites de postes » sont effectuées en présence du médecin du travail afin de proposer des améliorations des conditions de travail. Pour 2013, cela correspond à une dizaine de visites.

C. LE COMITÉ D'HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ

Le service Prévention assure la préparation, la tenue et le suivi de l’instance paritaire CHS (environ 3 /an), en lien avec les services concernés et la médecine du travail.

D. LE RENFORCEMENT DE LA MÉDECINE PRÉVENTIVE ET PROFESSIONNELLE

Chaque collectivité doit disposer d’un service de médecine préventive chargé d’assurer la surveillance médicale des agents, conseiller la collectivité sur l’amélioration des conditions de travail, l’hygiène et la sécurité, la protection des agents contre les risques d’accidents de service ou de maladies professionnelles. Depuis septembre 2010, l’Association Interprofessionnelle de santé et de médecine du travail (AISMT) assure cette mission à travers un médecin référent entouré d’une équipe pluridisciplinaire. A l’échelle de la collectivité, un agent assure l’interface administrative avec ce partenaire (gestion des convocations spécifiques, suivi de dossiers avec les acteurs internes ou externes…)

La collectivité poursuit le développement d’une étroite collaboration avec le médecin du travail (dans le respect du secret médical) qui permet une meilleure prise en charge des situations individuelles difficiles (reclassements, retours après une longue absence liée à maladie, aménagements de postes nécessaires….). Elle se traduit par des réunions de travail mensuelles ainsi que des contacts avec les agents et responsables de services.

Depuis 2007, la collectivité prévoit des vacations assurées par une psychologue clinicienne pour entendre et accompagner les agents (ou les équipes) qui en expriment le besoin dans la gestion des difficultés professionnelles rencontrées, en toute confidentialité. Pour l'annéee 2013, ce psychologue a effectué 93 vacations.

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DES PROPOSITIONS DE MOBILITÉ INTERNE SYSTÉMATIQUES

En cas de recherches pour un pourvoi de poste, une diffusion en interne est systématique, ce qui offre aux agents des perspectives variées et permet des redéploiements optimisés. Une Charte « Mobilité » adoptée en 2007 fixe le cadre dans lequel s’exercent les changements de poste en interne.Hormis les situations particulières (raisons médicales, …), les postes à pourvoir font l’objet d’un appel à candidature interne auprès des agents titulaires du cadre d’emploi du poste, puis d’un « jury interne » au cours duquel les candidats sont entendus. En 2013, on compte 66 diffusions de poste en interne. Lorsqu’un candidat est retenu, un accompagnement formation peut lui être proposé si nécessaire, afin de lui permettre une meilleure adaptation aux nouvelles fonctions.

LE MANAGEMENTLE MANAGEMENT : : L’ENTRETIEN ANNUEL D’ÉVALUATION L’ENTRETIEN ANNUEL D’ÉVALUATION

Depuis 2010, la Ville a mis en place un entretien annuel d’évaluation. Son objectif principal, amélioration du dialogue et de l’accompagnement des agents dans leurs fonctions (management et formation). Il s’agit également de permettre une connaissance plus pointue des postes et des compétences réelles exercées, ainsi que des besoins de formation.

Par ailleurs, un recensement des attentes-projets d’évolution professionnelle des agents permettra d’optimiser la mobilité interne et d’anticiper sur des départs potentiels.

Les différentes informations réunies faciliteront ainsi l’analyse prévisionnelle concernant l’évolution des métiers, des postes et des compétences internes et permettront l’élaboration du Plan de formation.

L’ADAPTATION DE L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ’ADAPTATION DE L’ORGANISATION DE LA COLLECTIVITÉ

La Ville conduit régulièrement des projets de réorganisation qui intègrent les nouvelles contraintes externes et internes qui s’imposent aux services.

Une attention particulière est portée au caractère opérationnel de chaque organisation et à la cohérence globale de l’organisation de la Ville (éviter les doublons, assurer le maintien de l’activité en cas d’absence des agents,…), tout en veillant aux conditions de travail des agents. Chaque projet est travaillé par les responsables de service, avec les agents concernés et le soutien de la DRH. Les partenaires sociaux sont également consultés.

LE NOMBRE DE CTP ET DE PROJETS DE SERVICE CONFIRME CETTE ADAPTATION CONTINUE

Nb de CTP Nb de dossiers d’organisation étudiés

2013 5 19

2012 7 20

2011 8 24

2010 7 24

LE DIALOGUE SOCIALLE DIALOGUE SOCIAL

Les partenaires sociaux sont associés régulièrement aux travaux touchant les ressources humaines. De nombreuses rencontres et groupes de travail permettent ainsi d’élaborer différents dispositifs collectifs (régime indemnitaire, …) et d’avancer sur des questions plus individuelles.

En 2013, on compte 8 réunions de groupe de travail avec les organisations syndicales, ayant traité des sujets variés tels que l’accueil des « stagiaires » en Mairie, l’entretien annuel d’évaluation, l’égalité professionnelle hommes-femmes ou encore l’accès à l’emploi titulaire (décrêt du 22/11/2012).

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L'IMPLICATION DES AGENTS DANS LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE L'IMPLICATION DES AGENTS DANS LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Depuis la mise en place de la démarche Agenda 21, la ville a toujours eu le souci d'impliquer les agents municipaux dans ce projet. En 2013, les actions suivantes ont été mises en place :

Actions de formation préconisées dans le cadre du comité de pilotage AGIR pour certains agents (voir « Les formations participant aux finalités écologiques, p 76)

Actions de sensibilisation à travers des invitations systématiques à participer aux événements organisés par le service «Environnement » (exemples : « Débat sur la transition énergétique », « Défi Familles à Énergie Positive », Colloques « Le changement, c'est global » organisé par le CPIE)

Dans le cadre du PCET, une centaine d'agents ont participé à la présentation du bilan GES de la ville Une quarantaine d'agents ont participé aux trois ateliers chargés d'élaborer les propositions

d'action du plan climat sur les thématiques : éco-responsabilité, déplacements et déchets

DES OUTILS MIS À DISPOSITION DES AGENTS SUR INTERNET OU INTRANET

Guide de l'achat durable, document pédagogique d'aide à la mise en place d'achats et de prestations durables

documents utilisés lors des sessions de formation et d'information document d'information et de sensibilisation sur les économies d'énergie dans l'utilisation de

l'informatique et de la bureautique mis en ligne sur internet des rapports développement durable en 2013, un cadre A, chargé de mission Communication et Actions pédagogiques, a été mis à

disposition du service Agenda 21 pour sensibiliser les publics internes et externes au Développement Durable et pour mettre en œuvre des actions et produits de communication

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II / L'INTÉGRATION DES ENGAGEMENTS DE DÉVELOPPEMENT DURABLEII / L'INTÉGRATION DES ENGAGEMENTS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DE LA COLLECTIVITÉ À TRAVERS LA COMMANDE PUBLIQUEDE LA COLLECTIVITÉ À TRAVERS LA COMMANDE PUBLIQUE

1. LA COMMANDE PUBLIQUE1. LA COMMANDE PUBLIQUERapport de la Direction des Marchés publics

L’article 5 du Code des marchés publics fait obligation à l’acheteur public de s’interroger sur la possibilité d’intégrer dans son marché ou dans la procédure de passation des exigences en termes de développement durable, même s’il n’a pas à justifier, vis-à-vis des opérateurs économiques, de son impossibilité de prendre en compte des objectifs de développement durable.

C’est pour répondre à cette obligation réglementaire qu’en 2012, il a été décidé d’introduire une rubrique « clauses ou critères développement durable » dans les fiches de création des marchés.

En 2013, la nouveauté porte sur les résultats de cette insertion. Cet indicateur de suivi a permis d’identifier, plus aisément, la part des dossiers traités par le service des marchés publics, intégrant ce type de préoccupations. Les résultats estimés (jusqu’au 15/11/13) sont les suivants :

PROCEDURES 2013 (au 15/11/13) TOTAL- intégrant des CLAUSES DD 5- intégrant des CRITERES DD 7- intégrant des CLAUSES ET des CRITERES DD 2- intégrant des CLAUSES ET/OU CRITERES DD 12Rapport « nombre de PROCEDURES intégrant CLAUSES ET/OU CRITERES DD / nombre total de procédures lancées (env. 80 procédures) »

15 %

MARCHES NOTIFIES (au 15/11/13) TOTAL- intégrant des CLAUSES DD 6- intégrant des CRITERES DD 5- intégrant des CLAUSES ET des CRITERES DD 1- intégrant des CLAUSES ET/OU CRITERES DD 11Rapport « nombre de MARCHES intégrant CLAUSES ET/OU CRITERES DD / nombre total de marchés notifiés (146 marchés) »

8 %

Afin d’apprécier ce que peuvent représenter ces dossiers en volume financier, les illustrations ci-dessous sont accompagnées du montant des marchés.

VOLET ENVIRONNEMENTALVOLET ENVIRONNEMENTAL

Parmi les consultations lancées en 2014, certaines ont intégré des exigences de développement durable. A titre d’exemples, de manière non exhaustive, il est possible de citer les marchés suivants :

Fourniture d’engrais pour les stades et espaces verts Fourniture et livraison de fournitures scolaires, livres scolaires et non scolaires pour la Caisse des

écoles de la Ville d'Arles (deux lots) Achat et livraison de fournitures pour les activités récréatives, principalement destinées aux

accueils de loisirs sans hébergement de la ville d'Arles Prestations de services pour le tri, le conditionnement et la mise en conformité aux standards par

matériaux des produits recyclables des ordures ménagères Conditionnement, transport et traitement des déchets issus des déchèteries Fourniture de bacs roulants à ordures ménagères et collecte sélective Fourniture de sacs plastique pour la collecte des ordures ménagères résiduelles et la collecte

sélective (deux lots) Travaux d’aménagement d’une piste cyclable à Mas Thibert Travaux d’aménagement de la place FERRIE

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VOLET SOCIALVOLET SOCIAL

S’agissant du volet social, la Ville d’Arles s’est engagée dans une démarche d’insertion.

En 2013, deux consultations avaient été lancées pour le nettoyage et petit entretien des bâtiments de la Ville. Celles-ci comportaient des conditions particulières d’exécution, puisque les marchés intégraient une clause d’insertion et d’emploi (article 14 du code des marchés publics). L’une d’elles intégrait également un critère d’insertion, afin d’apprécier les performances en matière d’insertion professionnelle des publics en difficulté (article 53 du CMP).

Il est important d’indiquer que les clauses d’insertion ne sont pas automatiques. La principale difficulté de leur mise en œuvre réside dans l’identification des marchés pouvant être concernés par ce type de clauses, en étroite collaboration avec la communauté d’agglomération ACCM (PLIE).

Cette année, une procédure a été lancée en application de l’article 30 du CMP, ayant pour objet même des prestations d’insertion sociale et professionnelle d'habitants résidant prioritairement sur le territoire arlésien, durablement exclus du marché du travail ou rencontrant des difficultés d'accès ou de maintien dans l'emploi. Ces prestations ont pour support l'entretien des espaces extérieurs.

En effet, le soutien à l'emploi et à l'insertion professionnelle constitue un enjeu économique majeur pour le territoire. C'est pourquoi la commune d'Arles s'est engagée dans une politique volontariste d'insertion professionnelle des demandeurs d'emploi. Elle souhaite ainsi favoriser une meilleure adéquation entre offre et demande d'emploi et permettre un meilleur accès à l'emploi des personnes connaissant des difficultés sociales en faisant en sorte que la commande publique puisse contribuer à la cohésion sociale sur son territoire.

Dans cette dynamique, l'accès aux droits pour tous et notamment le droit au travail doit favoriser l'insertion sociale et professionnelle des personnes qui connaissent des difficultés d'accès au monde du travail. Le levier de la commande publique est alors utilisé pour favoriser l'accès à l'emploi de personnes en situation d'exclusion sur le territoire. L'accès à des activités salariées pour ces personnes est une étape indispensable à la reconstruction sociale et à l'accès à l'emploi. Il est demandé aux soumissionnaires de faire réaliser des activités d'utilité sociale et professionnelles par des personnes rencontrant des difficultés d'insertion.

CONCLUSIONCONCLUSION

Au-delà de l’obligation réglementaire de prendre en compte le développement durable dans les marchés publics (art. 5 du CMP), ces exemples illustrent la démarche de la Ville de s’inscrire dans cette logique, sur les projets qu’elle mène.

L’introduction d’exigences environnementales et sociales implique une réelle anticipation afin que cette réflexion soit systématiquement engagée pour chaque besoin, préalablement à la saisine du service des marchés publics.

Toutefois, des efforts doivent encore être faits, des automatismes doivent se mettre en place afin que les services s’interrogent sur ces questions au moment de la définition du besoin : variantes « écologiques », exigences environnementales dans les spécifications techniques (écolabels, conditions d’exécution, etc.).

Des formations professionnelles ciblées, à destination des « référents marchés » dans les services, pourraient participer activement à cette démarche, dans un but pédagogique.

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2. LES MARCHÉS DE LA RESTAURATION COLLECTIVE2. LES MARCHÉS DE LA RESTAURATION COLLECTIVERAPPORT DE L'EPARCA

La prise en compte des critères de Développement Durable se traduit notamment au niveau des critères d'évaluation des offres définit pour les marchés d'approvisionnement lancés par l'EPARCA.

CRITÈRES D’ÉVALUATION DES OFFRES DES MARCHÉS DE L’EPARCA CRITÈRES D’ÉVALUATION DES OFFRES DES MARCHÉS DE L’EPARCA

DENRÉES ALIMENTAIRESPour les marchés lancés en 2013, les denrées ont été majoritairement jugées sur 5 critères :

PRIXCe critère représente 35 % à 50 % de la notation des offres en fonction des produits.

QUALITE DES DENREES ALIMENTAIRESCe critère représente 20 % à 30% de la notation des offres selon les produits et les contraintes imposées dans les cahiers des charges. Il prend en compte notamment la composition, la valeur nutritionnelle, la DLC, le conditionnement.

TRACABILITECe critère représente 5% à 15% de la notation des offres selon les produits. Il est maximal pour les viandes de boucherie. Il prend en compte notamment les modalités d’approvisionnement, la précision des informations disponibles quant à l’origine et au traitement des produits, les procédures de détection et de gestion des alertes sanitaires.

ENGAGEMENT EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT DURABLECe critère représente 10% de la notation des offres selon les produits. Il prend en compte notamment les circuits d’approvisionnement, les mesures prises en matière de développement durable et la politique de transport.

QUALITE DES PRESTATIONS ASSOCIEES Ce critère représente 10% à 15% de la notation des offres selon les produits. Il prend en compte notamment le service, la livraison, l’engagement dans une démarche qualité.

AUTRES PRODUITS

Un critère « valeur environnementale » apprécié au moyen d’un mémoire technique à compléter par le candidat est intégré dans les autres marchés lancés par l’EPARCA (sauf carburant) dès 2012. Éléments analysés : le cheminement des produits objet des marchés, la pollution engendrée par les véhicules de livraison, les mesures prises par l’entreprise en matière de développement durable, la filière d’élimination et/ou de recyclage et/ou de valorisation des produits objet du marché, la gestion des emballages, le management environnemental...

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III / LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE DE LA COLLECTIVITÉIII / LA GESTION DURABLE DU PATRIMOINE DE LA COLLECTIVITÉ

La gestion durable du patrimoine de la collectivité s'exprime essentiellement à travers la maîtrise des consommations d'énergie et d'eau de la collectivité ainsi que par la valorisation des déchets produits par les services.

1. MAITRISER LES CONSOMMATIONS1. MAITRISER LES CONSOMMATIONS

ACTIONS EN FAVEUR DE LA MAÎTRISE DES CONSOMMATIONSACTIONS EN FAVEUR DE LA MAÎTRISE DES CONSOMMATIONS

Poursuite des travaux d'optimisation de l'éclairage public

A l'occasion des travaux de remplacement des candélabres, le service éclairage public procède à une optimisation systématique des sources lumineuses :

sources éclairant vers le bas pour lutter contre la pollution lumineuse, abaissement en hauteur des sources quand cela est possible lampe basse consommation permettant de diminuer la consommation entre 40 et 70 % en moyenne

Année Nombre lampesremplacées

Gain de consommation en kWh

Gain d'émission de CO2 en tonnes

Economie financière annuelle sur consommation

2011 31 10 584 1,26 1 164,24

2012 141 42 378 5,04 4 661,58

2013 867 276 948 32,96 30 464,28

Total 1039 329 910 39,26 36 290,10

555 lampes seront remplacées fin 2014 (travaux en cours). Entre 2011 et 2014 (durée du programme AGIR) la ville aura donc remplacé 1594 lampes et donc atteint l'objectif qu'elle s'était fixée au lancement d'AGIR de remplacer 1 500 lampes.

Lancement du Conseil en Orientation Energétique (COE) des bâtiments

Cette étude a pour but de connaître les caractéristiques physiques des bâtiments, leurs usages, le comportement des utilisateurs et de les analyser au regard de leurs consommations de façon à proposer un programme d'amélioration énergétique de ces bâtiments. L'étude est prévue sur 3 ans. Budget total sur 3 ans envisagé, 90 000 € HT pour 57 bâtiments.

L'étude a démarré en septembre 2013. Budget 2013 de 50 000 €. 25 bâtiments ont été audités. Nous sommes dans l'attente du rapport final du COE, le bureau d'étude ayant pris beaucoup de retard, ce rapport devrait nous être communiqué d'ici la fin de l'année.

Travaux de maîtrise de l'énergie et d'efficacité énergétique sur les bâtiments

Divers petits travaux permettant de mieux maîtriser nos consommations d'énergie et d'eau sont effectués régulièrement par l'atelier des bâtiments communaux : pose de fenêtres double vitrage, robinets thermostatiques sur les radiateurs, réducteurs de débits sur les robinets.

Lors de travaux de réfection ou de réaménagement de bâtiments, des travaux d'isolation des murs et toitures sont réalisés.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

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CONSOMMATIONS & DÉPENSES TOTALES DES FLUIDESCONSOMMATIONS & DÉPENSES TOTALES DES FLUIDES : ENERGIE, CARBURANT &: ENERGIE, CARBURANT & D'EAUD'EAU

Dépenses totales : 3 553 407 € (c'est 115 941 € de plus qu'en 2012) soit 3,69 % du budget total de fonctionnement et 7,87 % du budget total de fonctionnement hors charges de personnel.

Électricité Gaz + fuel Carburant Eau Total

Consommation totale 2011 11 593 MWh 12 454 MWh 466 293 litres 187 695 m3

2012 11 642 MWh 10 758 MWh 528 807 litres 180 339 m3

2013 11 340 MWh 12 928 MWh 440 745 litres 151 656 m3

Dépenses totales 2011 1 379 623 € 699 194 € 660 798 € 510 746 € 3 250 361 €

2012 1 459 850 € 762 855 € 695 278 € 519 483 € 3 437 466 €

2013 1 497 237 € 923 492 € 631 610 € 501 068 € 3 553 407 €

% budget fonctionnement total

2011 1,52 % 0,77 % 0,73 % 0,56 % 3,57 %

2012 1,55 % 0,81 % 0,74 % 0,55 % 3,66 %

2013 1,55 % 0,96 % 0,66 % 0,52 % 3,69 %

CONSOMMATION & DÉPENSES TOTALES ENERGETIQUESCONSOMMATION & DÉPENSES TOTALES ENERGETIQUES : GAZ, FUEL & ÉLECTRICITÉ: GAZ, FUEL & ÉLECTRICITÉ

Il s'agit des consommations et des dépenses liées au chauffage (gaz et fuel) des bâtiments communaux, à l'électricité des bâtiments (chauffage, climatisation, éclairage, bureautique) et à l'électricité de l'éclairage public.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

Année 2013Données intrinsèques à la commune

Superficie  : 75 092 hectaresPopulation  : 54 088 habitantsNombre d'agents municipaux  : 1 190

Année 2013Patrimoine de la ville

Nombre de bâtiments communaux : 320Nombre de véhicules municipaux : 372

Éclairage public :Nombre de points de livraison : 222Nombre de points lumineux : 8 003

2013Consommation : 24 268 MWH (1 868 Mwh de plus qu'en 2012)

Dépenses : 2 420 729 € (198 024 € de plus qu'en 2012)Soit 5,36 % du budget de fonctionnement hors charges de

personnel de la commune

Consommations et dépenses totales d'énergie

1 500 000

1 700 000

1 900 000

2 100 000

2 300 000

2 500 000

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Année

pe

nse

s e

n €

15 000

17 000

19 000

21 000

23 000

25 000

27 000

29 000

Co

nso

mm

atio

n e

n M

Wh

/an

Dépenses totales énergie en €

Consommation Totale d' énergie en MWH/an

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Par rapport à 2010 (démarrage de la démarche AGIR), les consommations avaient baissé en 2011 et 2012 de l'ordre de 7 % par an. Elles remontent de 8 % en 2013. Cette augmentation est due au chauffage par gaz, la consommation totale d'électricité ayant baissé en 2013. La facture énergétique a augmenté entre 2010 et 2013 de 568 226 €.

La majorité de nos consommations en MWh provient du chauffage au gaz, suivie par l'électricité pour les bâtiments (qui inclus 35 % environ des consommations pour le chauffage électrique), l'électricité pour l'éclairage public et enfin le chauffage au fuel. Attention, on note des consommations fluctuantes pour le gaz et le fuel, mais ce graphe n'a pas pris en compte les coefficients pour s'affranchir de la rigueur climatique. On ne peut donc pas en tirer de conclusion. Par contre, on voit une stabilité des consommations électriques des bâtiments et une légère baisse des consommations d'éclairage public qui s'amorce à compter de 2012.

CONSOMMATION & DÉPENSES TOTALES D'EAUCONSOMMATION & DÉPENSES TOTALES D'EAU

Il s'agit de l'ensemble des consommations d'eau de la commune : bâtiments, espaces verts, espaces publics.

Les consommations d'eau baissent régulièrement depuis 2009. Entre 2010 et 2013 la consommation d'eau a baissé de 21,8 %.Le prix de l'eau était relativement stable, on note cependant une nette augmentation en 2012 qui s'accentue en 2013. La facture d'eau 2013 s'est élevée à 501 068 € soit 18 415 € de moins qu'en 2012. Cette baisse de la facture d'eau est due à la forte baisse de la consommation en 2013 car le m 3 d'eau a, lui, augmenté de 12,6 %.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

2013Consommation : 151 656 m3 (28 683 m3 en moins qu'en 2012)

Dépenses : 501 068 € (18 415 € de moins qu'en 2012)

Comparaison des années 2010 et 2013

Consommation 2013 : - 1548 Mwh par rapport à 2010Dépenses 2013 : + 568 226 € par rapport à 2010

Consommation totale d'énergie en MWh/an par type d'énergie

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

Gaz naturel fuel Elect bâtiments Elect éclairagepublic

Type d'énergie

Co

nso

mm

atio

n e

n M

Wh

/an

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

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CONSOMMATION & DÉPENSES TOTALES DE CARBURANT POUR LES VÉHICULESCONSOMMATION & DÉPENSES TOTALES DE CARBURANT POUR LES VÉHICULES MUNICIPAUXMUNICIPAUX

Il s'agit des consommations de l'ensemble de la flotte de véhicules municipaux (engins, camions, camionnettes, véhicules légers, scooters).

Bien qu'il y ait 5 véhicules supplémentaires en 2013, les consommations de carburants ont diminué de 88 062 litres entrainant une baisse de la facture carburant de 63 668 €.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

2013Consommation : 440 745 litres

Dépenses : 631 610 €

Consommation et dépenses totales d'eau

380 000,00

430 000,00

480 000,00

530 000,00

580 000,00

630 000,00

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

années

pe

nse

s e

n €

140 000,00

150 000,00160 000,00

170 000,00180 000,00

190 000,00

200 000,00210 000,00

220 000,00

co

nso

mm

atio

n e

n m

3

Eau total en €

Eau total en m3

Consommation et dépenses de carburants véhicules municipaux

200 000

300 000

400 000

500 000

600 000

700 000

800 000

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

année

co

nso

mm

atio

n e

n

litr

es/a

n e

t d

ép

en

se

s e

n €

300

350

400

450

500

550

600

No

mb

re d

e v

éh

icu

les

Carburants (en litres/an)

Dépenses en €/an

Nombre de véhicules

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DÉTAIL DES CONSOMMATIONS ET DES DÉPENSES D'ÉNERGIE PAR TYPEDÉTAIL DES CONSOMMATIONS ET DES DÉPENSES D'ÉNERGIE PAR TYPE D'ÉNERGIE ET PAR TYPE D'UTILISATIOND'ÉNERGIE ET PAR TYPE D'UTILISATION

DÉTAIL DES CONSOMMATIONS ET DES DÉPENSES D'ÉLECTRICITÉDÉTAIL DES CONSOMMATIONS ET DES DÉPENSES D'ÉLECTRICITÉ

Il s'agit de l'ensemble des consommations d'électricité de la commune :bâtiments et éclairage public.

La consommation totale d'électricité a été de 11 340 Mwh en 2013 et représente une dépense de 1 497 237 € (3,3 % du budget de fonctionnement hors charges de personnel.) C'est 61,8 % des dépenses d'énergie totales pour 46,7 % des consommations totales.

CONSOMMATION D'ÉLECTRICITÉ DES BÂTIMENTS

Il s'agit des consommations d'électricité dues à l’éclairage, la climatisation et la bureautique mais aussi, pour environ 35 % des consommations, au chauffage. La courbe bleue indique les consommations d'électricité brutes, la courbe verte corrige pour 35 % de ces consommations les données en fonction de la rigueur climatique (on la nomme consommation corrigée Degré Jour Unifié : DJU). Elle permet ainsi de comparer d'une année sur l'autre les résultats de nos actions et comportements vis à vis de la maîtrise de l'énergie.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

2013Consommation : 11 340 MWH

Dépenses : 1 497 237 €

Consommation totale électricité

10 000

10 500

11 000

11 500

12 000

12 500

13 000

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

années

MW

h/a

n

1 000 000

1 100 000

1 200 000

1 300 000

1 400 000

1 500 000

1 600 000

Electricité (en MWh/an)

Dépenses en €/an

Comparaison des années 2010 et 2013

Consommation d'électricité 2013 : - 418 Mwh par rapport à 2010Dépenses 2013 : + 294 444 € par rapport à 2013

Le coût total du kwh électrique a augmenté de 26,99 % depuis 2010.

Consommation électricité bâtiments

5 000

5 500

6 000

6 500

7 000

7 500

8 000

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

années

co

ns

om

ma

tio

n e

n

MW

h/a

n

550 000

650 000

750 000

850 000

950 000

pe

ns

es

en

€/a

n

Electricité (en MWh/an) élec Mwh/an corrigé DJU Dépenses en €/an

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En 2013, la consommation d'électricité des bâtiments communaux corrigée DJU a été de 6 485Mwh (consommation réelle 6 389 Mwh). La courbe de consommation corrigée DJU, est relativement stable depuis 2009 (6 515 Mwh).La dépense 2013 pour l'électricité bâtiments a été de 916 465 €. On note une augmentation du kwh électrique pour les bâtiments de 4,12 % entre 2012 et 2013.

CONSOMMATION D'ÉLECTRICITÉ ÉCLAIRAGE PUBLIC

Années 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Nb de points de livraison 214 218 224 215 220 223 222

Electricité en MWh/an 5 146 6 247 5 506 5 210 5 413 5 294 4 951

Dépenses en €/an 404 371 484 919 442 943 445 887 584 993 585 333 580 772

CONCLUSION POUR LES CONSOMMATIONS D'ÉLECTRICITÉ

Nos consommations d'électricité ont baissé à compter de 2009 de 12,3 % en partie sur nos bâtiments mais surtout au niveau de l'éclairage public. Depuis cette date, le service des bâtiments communaux et celui de la voirie ont en effet mis en place plusieurs actions concernant la maîtrise de l'énergie. L'accent a d'ailleurs été porté sur l'éclairage public qui constitue l'action prioritaire de notre dossier « collectivité lauréate AGIR pour l'énergie ».

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

Consommation électricité éclairage public

4 500

5 0005 500

6 000

6 500

7 0007 500

8 000

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

année

co

ns

om

ma

tio

n e

n

MW

h/a

n

300 000

350 000

400 000

450 000

500 000

550 000

600 000

pe

ns

es

en

Electricité en MWh/an Dépenses en €/an

En 2013, on constate une baisse significative des consommations d'éclairage public mais aussi pour la première fois des dépenses (- 4 561 € /2012).

L'action prioritaire d'AGIR consiste à remplacer les sources lumineuses existantes par des sources moins consommatrices d'énergie. 867 sources lumineuses ont été remplacées

en 2013 et 1039 depuis 2011. Depuis 2011, cette action et la mise en place d'horloges astronomiques ont généré 462 Mwh/an d'économie d'énergie, soit une baisse des consommations d'éclairage public

de 8,7%Si nous n'avions pas fait ces travaux et que la consommation 2013 soit restée au niveau

de celle de 2011, compte tenu de l'augmentation du Kwh électrique, nous aurions payé 54 194 € de plus en 2013.

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DÉTAIL DES CONSOMMATIONS ET DES DÉPENSES DE CHAUFFAGE GAZ ET FUELDÉTAIL DES CONSOMMATIONS ET DES DÉPENSES DE CHAUFFAGE GAZ ET FUEL

La courbe bleue donne les consommations en gaz et fuel brutes. La courbe verte (correction DJU) corrige ces données en fonction de la rigueur climatique. C'est elle qui nous permet de voir si des efforts sont réalisés en matière d'économie d'énergie.

On constate, en regardant la courbe verte, corrigée de la rigueur climatique, qu'entre 2008 et 2012 nos consommations baissent régulièrement. La consommation de chauffage en gaz et fuel a baissé de 18 % depuis 2010, tandis que le coût augmentait de 53 %. Par contre en 2013 la consommation remonte par rapport à 2012 pour revenir au niveau de 2010. On note 20 % d’augmentation de la consommation corrigée de la rigueur climatique entre 2012 et 2013. Cela peut être lié à l'adjonction de bâtiments supplémentaires dans le patrimoine de la ville.

Répartition des consommations entre gaz et fuel :

Depuis 2011,la proportion de chauffage au fuel baisse par rapport au gaz. Les chaudières fuel devant être changées sont soit remplacées par des chaudières gaz à condensation soit par des pompes à chaleur air/air. Le fuel étant le combustible le plus émetteur en gaz à effet de serre, cette stratégie permet de diminuer progressivement nos émissions en gaz à effet de serre.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

2013Consommation : 12 928 MWH

Dépenses : 923 492 €

Consommation chauffage (gaz et fuel) en MWh/an

8 000

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Total en Mw h/an Total en Mw h/an corrigé DJU Total en €

Répartition entre gaz et fue l

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Années

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Gaz MWh/an

fuel en Mw h/an

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CONCLUSION SUR LES CONSOMMATIONS DE CHAUFFAGE GAZ ET FUEL

La forte proportion de recours au gaz plutôt qu'au fuel, est, actuellement, un atout tant en matière de consommation et de coût qu'en matière d'émission de gaz à effet de serre. Les efforts en matière de maîtrise de l'énergie ont jusqu'à présent essentiellement porté sur de la maintenance et sur les appareils de chauffage. Aucun travaux lourds sur la performance énergétique des bâtiments n'a été entrepris. Ils permettraient pourtant de réaliser des économies plus importantes. Cependant, malgré les aides existantes, ils demandent des moyens financiers importants que la ville n'a pu à ce jour mobiliser.

CONCLUSION SUR LA MAÎTRISE DES CONSOMMATIONSCONCLUSION SUR LA MAÎTRISE DES CONSOMMATIONS

La consommation totale d'énergie de la collectivité (électricité + gaz +fuel) est relativement stable depuis 2010 (entre 24 000 et 26 000 Mwh/an).Par contre la facture énergétique a, elle, considérablement augmenté : de 39 % entre 2010 et 2013, qui se traduit par une augmentation de la facture 2013 de la ville de 568 000 €.La facture énergétique de la ville représente aujourd'hui 5,36 % du budget de fonctionnement hors charges de personnel de la ville. Cette tendance à l'augmentation du coût de l'énergie ne fera que s'aggraver dans les années à venir, rendant la prise en compte de la maîtrise de l'énergie indispensable si la collectivité veut maîtriser son budget de fonctionnement.

Les apports d'AGIR : Une stabilisation des consommations totales d’énergie. Une baisse des consommations d’électricité qui est bien amorcée, due essentiellement aux travaux

de maîtrise de l'énergie réalisés sur l'éclairage public. Ceux-ci ont permis pour la première fois en 2013 une baisse de la facture énergétique de la ville en éclairage public malgré l'augmentation du kwh électrique.

Les consommations d'eau ont également bien baissé depuis 2010 (21,8 % de baisse entre 2010 et 2013). Cette maîtrise des consommations se traduit également par une baisse de la facture d'eau malgré l'augmentation du coût du m3 d'eau.

Les efforts déployés dans le cadre d'AGIR, concentrés essentiellement sur l'éclairage public et l'eau, ont porté leurs fruits et commencent à se traduire par une baisse des factures de la ville. Même si cette baisse est encore modeste, contrecarrée par les augmentations incessantes du coût de l'énergie et de l'eau. La ville devra poursuivre ces efforts et les étendre au secteur des bâtiments et de la flotte de véhicules si elle veut pouvoir maîtriser ses dépenses énergétiques dans les années à venir.

VALORISATION DES DÉCHETS PRODUITS PAR LES SERVICES

PAPIERS / CARTONS

Le service gestion des déchets de la ville a mis en place, depuis plusieurs années,un système de collecte du papier en vuede le recycler, dans les bureaux de la mairie et dans certaines écoles.

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles

48 tonnes collectées en 2013dans les bureaux et les écoles

48 tonnes collectées en 2013dans les bureaux et les écoles

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Les cartons produits par les services sont quant à eux placés à la collecte sélective des emballages qui passe chaque jour en centre-ville.

CARTOUCHES D'ENCRE DES IMPRIMANTES

Un contrat a été mis en place par la DSIT pour la récupération et le recyclage des cartouches d'encre des imprimantes. Afin que toutes les cartouches soient prises en compte, les agents ne reçoivent une cartouche neuve qu'après avoir remis l'ancienne à la DSIT.

DÉCHETS SPÉCIFIQUES DES SERVICES

Le service Gestion des déchets de la mairie prend en compte la gestion et le devenir des déchets spécifiques produits par les services selon des filières de recyclage, quand cela est possible, ou d'élimination conforme à la loi. Ceci s'applique aussi bien aux déchets électroniques (DEEE), aux déchets produits par les ateliers (atelier des bâtiments communaux, voirie, garage,...) qu'aux déchets banaux (papiers, cartons).

Ainsi en 2013 c'est : 956 tonnes d'objets encombrants produits par les services qui ont été apportés en déchèteries 340 tonnes de déchets végétaux traités en compostage 42 tonnes de bois broyé et composté 229 tonnes d'inertes portés au centre de tri de delta recyclage (85 % sont recyclés)

Rapport annuel 2014 Développement Durable – Ville d'Arles