DEUX CENDRILL ON POUR UN BAL - Le Bal des … · monte et j’entretiens mes trois chevaux, à...

1
26 PEOPLE DEUX CENDRILL ON  POUR UN BAL BAL DES DÉBUTANTES Suissesses bien nées, Mélanie et Léa sont invitées à Paris le 20 novembre. Pour valser! D epuis 1992, les jeunes filles bien nées venues de tous les continents veulent en être. Le Bal des débutan- tes, au palais national de Chaillot, permet à chacune d’entrer symboliquement dans le monde. La tradition se perpétue à Paris grâce à Ophélie Renouard qui choisit les en- fants du Gotha, de la politique, de l’industrie et de la finance, des arts et du Tout-Hollywood. Les filles des ac- teurs Warren Beatty, Mads Mikkelsen et Jamie Foox joueront les Cen- drillons. Comme les Suissesses Méla- nie Hottinguer, 17 ans, et Léa Gritti, 16 ans, elles vont défiler puis danser la valse au bras de leur cavalier sous l’œil attentif de leurs parents et de l’incon- tournable maître de cérémonie: Sté- phane Bern. DIDIER DANA [email protected] DE MAIN DE MAÎTRE Mélanie a choisi une robe bustier du styliste français Pascal Millet avec lequel elle pose, ravissante, lors des essayages à Paris. LÉA GRITTI EN AZZEDINE ALAÏA PASSION CAVALIÈRE Au téléphone, la maturité de sa voix impressionne. Léa Gritti, 16 ans, a une passion dans la vie: l’équitation. «Je monte et j’entretiens mes trois chevaux, à Genève, tous les jours après l’école. Ma vie, c’est aussi les compétitions», dit-elle. Léa a notamment remporté le championnat ge- nevois avec son poney «Figo» avant de passer aux chevaux. Plus habituée aux tenues d’équitation qu’à la haute couture – «Pas de robes et ja- mais de talons» –, elle est ha- billée par le très discret Azze- dine Alaïa. «Il est venu nous dire bonjour. C’est rare. Il ne se laisse jamais prendre en photo. Il est timide, très doux, c’est un petit nounours.» Si papa est Italien et porte le nom de l’ancien palais fami- lial vénitien devenu l’Hôtel Gritti, la maman de Léa, Bibi Gritti, est d’origine autri- chienne. «Elle a fait les écoles de danse fameuses à Vienne. Elle a ouvert plusieurs bals quand elle était étudiante.» Et la valse, Léa? «Mon cava- lier sera l’un de mes trois frè- res. Nous sommes invités tous les quatre. Mais, je ne valse pas encore, rit-elle. On est as- sez inquiets.» MÉLANIE HOTTINGUER EN PASCAL MILLET RÊVE D’ENFANT Fille du baron et de la baronne Paul Hottinguer, issue d’une famille de banquiers qui re- monte au XVIIIe siècle, Mé- lanie, née à Zurich, a 17 ans. Elle vit à Monaco, où elle achève un bac internatio- nal. «J’ai beaucoup d’amis qui ont participé au bal dont Amaury de Bourbon- Parme. J’ai toujours vu des photos d’eux magnifiques. C’était un rêve pour moi de- puis que je suis petite et j’ai la chance d’y être cette an- née», glisse-t-elle. Grâce à sa maman, Mélanie connaît déjà les pas de la valse. Aux prestigieuses stars de Hollywood attirées cette année encore par le bal, elle avoue préférer «les belles robes et partager cette im- pression de vivre un conte de fées, bientôt une réa- lité.» Bon sang ne saurait mentir, Mélanie veut se consacrer à la finance et à tout ce qui touche à la banque. Outre le piano classique et ses passions sportives – équitation, tennis et ski – elle participe à «Habitat for Humanity» qui construit des maisons pour les per- sonnes défavorisées. PRIVILÈGE Léa et sa maman, Bibi Gritti, dans l’atelier d’Azzedine Alaïa et à la boutique Bucherer (ci-dessous) pour le choix de bijoux. PEOPLE 27 VENDREDI 14 NOVEMBRE 2014 LE MATIN Maison Bucherer / Renault / Hôtel de Crillon / M. A. C Cosmetics / Pascal Millet © Yann Dejardin / Le Bal / Bureau233

Transcript of DEUX CENDRILL ON POUR UN BAL - Le Bal des … · monte et j’entretiens mes trois chevaux, à...

26

PE

OP

LE DEUX CENDRILL ON POUR UN BALBAL DES DÉBUTANTES Suissesses bien nées, Mélanie et Léa sont invitées à Paris le 20 novembre. Pour valser!

Depuis 1992, les jeunes fillesbien nées venues de tousles continents veulent enêtre. Le Bal des débutan-tes, au palais national de

Chaillot, permet à chacune d’entrersymboliquement dans le monde. Latradition se perpétue à Paris grâce à Ophélie Renouard qui choisit les en-fants du Gotha, de la politique, de l’industrie et de la finance, des arts et

du Tout-Hollywood. Les filles des ac-teurs Warren Beatty, Mads Mikkelsenet Jamie Foox joueront les Cen-drillons. Comme les Suissesses Méla-nie Hottinguer, 17 ans, et Léa Gritti,16 ans, elles vont défiler puis danser lavalse au bras de leur cavalier sous l’œilattentif de leurs parents et de l’incon-tournable maître de cérémonie: Sté-phane Bern. ● DIDIER DANA

[email protected]

DE MAIN DE MAÎTRE Mélaniea choisi une robe bustierdu styliste françaisPascal Millet avec lequel elle pose, ravissante, lors des essayages à Paris.

LÉA GRITTI EN AZZEDINE ALAÏA

PASSION  CAVALIÈREAu téléphone, la maturité de sa  voix  impressionne.  Léa Gritti,  16 ans,  a  une  passion dans  la  vie:  l’équitation.  «Je monte  et  j’entretiens  mes trois chevaux, à Genève, tousles jours après l’école. Ma vie, c’est aussi les compétitions», dit­elle.  Léa  a  notamment remporté le championnat ge­nevois avec son poney «Figo»avant de passer aux chevaux.Plus  habituée  aux  tenues d’équitation  qu’à  la  hautecouture – «Pas de robes et ja­mais de talons» –, elle est ha­billée par le très discret Azze­dine  Alaïa.  «Il  est  venu  nous 

dire bonjour. C’est rare. Il ne selaisse  jamais  prendre  en photo. Il est timide, très doux,c’est un petit nounours.» Si papa est Italien et porte lenom  de  l’ancien  palais  fami­lial  vénitien  devenu  l’HôtelGritti,  la maman de Léa, BibiGritti,  est  d’origine  autri­chienne. «Elle a fait les écolesde danse fameuses à Vienne.Elle  a  ouvert  plusieurs  balsquand  elle  était  étudiante.»Et la valse, Léa? «Mon cava­lier sera l’un de mes trois frè­res. Nous sommes invités tousles  quatre.  Mais,  je  ne  valse pas encore, rit­elle. On est as­sez inquiets.» ●

MÉLANIE HOTTINGUER EN PASCAL MILLET

RÊVE  D’ENFANT  Filledu  baron  et  de  la  baronnePaul Hottinguer, issue d’unefamille de banquiers qui re­monte au XVIIIe siècle, Mé­lanie, née à Zurich, a 17 ans.Elle  vit  à  Monaco,  où  elleachève  un  bac  internatio­nal.  «J’ai  beaucoup  d’amisqui  ont  participé  au  baldont  Amaury  de  Bourbon­Parme.  J’ai  toujours  vu  desphotos  d’eux  magnifiques.C’était un rêve pour moi de­puis que je suis petite et j’aila chance d’y être cette an­née»,  glisse­t­elle.  Grâce  àsa maman, Mélanie connaîtdéjà les pas de la valse.

Aux  prestigieuses  stars  deHollywood  attirées  cetteannée encore par le bal, elleavoue  préférer  «les  bellesrobes et partager cette  im­pression  de  vivre  un  contede  fées,  bientôt  une  réa­lité.»Bon sang ne saurait mentir,Mélanie veut se consacrer àla  finance  et  à  tout  ce  quitouche à la banque.Outre  le  piano  classique  etses  passions  sportives  –équitation,  tennis  et  ski  –elle participe à «Habitat forHumanity»  qui  construitdes  maisons  pour  les  per­sonnes défavorisées. ●

PRIVILÈGE  Léa et sa maman,

Bibi Gritti, dans l’atelier d’Azzedine 

Alaïa et à la boutique Bucherer

(ci­dessous) pour le choix de bijoux.

PEOPLE 27VENDREDI 14 NOVEMBRE 2014 LE MATIN

Mai

son 

Buch

erer

 / R

enau

lt /

 Hôt

el d

e Cr

illon

 / M

. A. C

 Cos

met

ics 

/ Pa

scal

 Mill

et ©

 Yan

n D

ejar

din 

/ Le

 Bal

 / B

urea

u233