Déshydratation et Choc Hypovolémique 2009
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Déshydratation et choc hypovolémique
Sandrine ESSOURIRéanimation Pédiatrique
Stage de Pédiatrie d’Urgence - Mars 2009
Définition et quelques formules
• TaO2 = Débit cardiaque . CaO2• D C = FC . VES• VES = Fonction de
» précharge, » contractilité, » postcharge.
Définition du choc: Inadéquation entre la consommation et les apports d’O2
Précharge(retour veineux)
Postcharge(obstacle àl’éjection du VG)
Contractilitécardiaque
���� Volume d’éjection
LES DIFFERENTS CHOCS
Chocs précharge contractilité postcharge
Hypovolémique
Cardiogénique
Anaphylactique
Septique
=
=
Comment reconnaître l’enfantchoqué ?
Altération des perfusions régionales :
1.Cutanée : � TRC
2.Rénale : oligurie
3.Cérébrale : altération vigilance
La bonne pratique I
• Le diagnostic d'état de choc est clinique, et le plus souvent simple quand l'état de choc est constitué.
• La présence de signes de choc doit conduire simultanément à apprécier la gravité et à débuter la réanimation symptomatique.
• À ce stade, aucun examen complémentaire n'est nécessaire.
• La démarche diagnostique initiale, contemporaine du traitement symptomatique qu'elle guide, repose sur l'anamnèse et l'examen clinique.
Médecine d'urgence 2001, p. 79-93
Etiologies
1. Pertes sanguinesextériorisées : polytraumatisme, hémorragiesinternes : rupture de rate, fractures fermées
2. Pertes de plasmaBrûlures, ascite ...
3. Pertes d’eauGastroentérites, DiarrhéesDiabète sucré et insipideIléostomie, aspirations digestives
Déshydratation
Les signes cliniques dépendent du % de déshydratation:
< 5 % Yeux cernés muqueuses Fontanelle sèches
soif
5 à 10 % pli cutané hypotonie des tachycardie globes
> 10 % Marbrures fièvreTRC allongé tr de consciencehypotension
Comment réhydrater en l’absence de choc
GEA = Perte d’H2O et de sel (H2O > Na+)
� Apporter de l’eau et du sel même si hypernatrémie
Soluté de réhydratation contenant 4 à 6 g/l de NaCl
� Correction progressive de l’hypernatrémie (≈150 ml/kg/j)
• Facile en théorie : compenser les pertes – Soit par voie orale – Soit par voie parentérale (perfusion…)
• En pratique…– Toujours privilégier la voie orale si possible
• Plus facile • Plus physiologique • Moins dangereux
– Rester en sécurité : voie d’abord…
• CI à la voie orale : Troubles de conscience; Intolérance digestive; État de choc ; 3eme secteur
Comment réhydrater en l’absence dechoc
La bonne pratique II
• Chez l'enfant, l'hypovolémie s'installe plus vite et est plus grave que chez l'adulte, même si la chute de pression artérielle est plus tardive.
• En France, le choix du soluté de remplissage se porte habituellement en première intention sur les cristalloïdes, alors que les indications de l'albumine se réduisent.
Médecine d'urgence 2001, p. 79-93
Histoires vécues
Hémopéritoine Déshydratation > 25%
Expansion volémique
Avec quoi ? Ce que l’enfant a perdu
Par où ? Voies veineuses périphériquesVoies centralesVoie intra-osseuse (nourrisson ++)
Comment ? Première dose = 20 ml / kg / 20 minPuis en surveillant foie et poumon(Risque d’IVD, OAP)
Remplissage
Remplissage avec les liquides perdus
Cristalloides Sérum physio
Ringer lactate
Deshydraté OAP
Gélatines Gelofusine Deshydraté OAP
H E A Voluven Sepsis OAP Tubulopathie
Thrombopathies
Sang + PFC Hémorragie Erreur transfusion
Albumine 10 ou 20 % Brûlures OAP Coûte cher
Solutés de remplissage
Cristalloides 25 % Actioncourte
1
Gélatines 80 % 3 h 1
H E A > 100 % 12-24 h 1
Sang 100 % x X
Albumine 90% 6-8h 10
Effet vol.immédiat
Duréed’action
Prix
Par où remplir ?
Précautions dans la prescription des inotropes
• Faire vérifier la prescription par autrui
• Prescrire les drogues sur une ligne particulière
• Eviter les robinets sur cette ligne
• Purger la tubulure et la ligne de perfusion
• Vérifier la vitesse d’avance de la pompe
•Arrêter très progressivement la perfusion