Description du système de production des petits viticulteurs pluriactifs d'une petite région

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DESCRIPTION DU SYSTEME DE D’UNE PETITE Démar Module « Compren Rapport de stage collectif E PRODUCTION DE PETITS VITICULTEURS E REGION EN LANGUEDOC-ROUSILLON rche compréhensive systémique M2 SAT ndre une agriculture familiale : l’approche systémique » Fait par: Adeline Audren Chloe Stemler Fama Diao N’Dao Luisa Ramirez Fahuri Wherlianal Septembre 2011 PLURIACTIFS

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Ce rapport est fait dans le cadre du module « Comprendre une agriculture familiale : l’approche systémique » du parcours MOQUAS à Montpellier Supagro – IRC. L’approche systémique permet de comprendre les motivations et attentes des acteurs et les éléments des dynamiques sociales auxquelles ils participent, ainsi que leurs interactions. Un stage de deux semaines à été réalisé dans la zone de Mèze et ses alentours, pour mettre en œuvre une démarche de diagnostic agraire, en ayant une approche systémique.

Transcript of Description du système de production des petits viticulteurs pluriactifs d'une petite région

DESCRIPTION DU SYSTEME DE PRODUCTION DE PETITS VITICULTEURS PLURIACTIFS

D’UNE PETITE

Démarche compréhensive

Module « Comprendre une agriculture familiale

Rapport de stage collectif

DESCRIPTION DU SYSTEME DE PRODUCTION DE PETITS VITICULTEURS PLURIACTIFS

E REGION EN LANGUEDOC-ROUSILLON

Démarche compréhensive systémique

M2 SAT

Comprendre une agriculture familiale : l’approche systémique »

Fait par:

Adeline Audren Chloe Stemler

Fama Diao N’Dao Luisa Ramirez

Fahuri Wherlianal

Septembre 2011

DESCRIPTION DU SYSTEME DE PRODUCTION DE PETITS VITICULTEURS PLURIACTIFS

Sommaire Introduction............................................................................................................................................................................................................ 1

SP3 : Petits viticulteurs pluriactifs et/ou élevage ..................................................................................................................................................... 2

Description générale .................................................................................................................. 2

Trajectoire ................................................................................................................................. 3

Facteurs de la production........................................................................................................... 4

Terre ............................................................................................................................................................................................................... 4

Capital ............................................................................................................................................................................................................. 4

Travail ............................................................................................................................................................................................................. 4

Systèmes de culture ................................................................................................................... 6

Cépages et calendrier ...................................................................................................................................................................................... 6

Itinéraire technique et successions .................................................................................................................................................................. 6

SP3 et les autres systèmes de production ............................................................................................................................................................... 7

Conclusions : quels enjeux pour la durabilité ? ........................................................................................................................................................ 8

SP3 et les piliers de la durabilité ............................................................................................... 10

Description des systèmes de production d’une petite région en Languedoc-Roussillon

SP3 : petits viticulteurs pluriactifs et/ou élevage

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Introduction Ce rapport est fait dans le cadre du module « Comprendre une agriculture familiale : l’approche systémique » du parcours MOQUAS à

Montpellier Supagro – IRC. L’approche systémique permet de comprendre les motivations et attentes des acteurs et les éléments des

dynamiques sociales auxquelles ils participent, ainsi que leurs interactions. Un stage de deux semaines à été réalisé dans la zone de Mèze et ses

alentours, pour mettre en œuvre une démarche de diagnostic agraire, en ayant une approche systémique. La zone d’étude, fondamentalement

viticole, s’étend de la rivière de l’Hérault à la Colline de la Mourre, d’ouest en est, et du Pouget jusqu’à l’Etang du Thau, du nord au sud, dans le

département de Languedoc-Roussillon. L’étude répond à une demande du Centre d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural

(CIVAM) du Languedoc, qui souhaite s’engager dans l’agriculture durable en région méditerranéenne. Le diagnostic a cherché à réaliser une

description des systèmes de production présents dans la zone, dans un angle de la durabilité afin que le CIVAM puisse s’en servir de référence

pour la formulation des projets de l’agriculture durable.

Pour réaliser une typologie de système de production de la région, des différentes étapes ont eues lieu. Premièrement, a été fait une « lecture »

du paysage à travers l’observation en parcourant la zone d’étude. La prochaine étape a été de constituer une narration de l’histoire de

l’agriculture dans cette région à travers des enquêtes auprès des agriculteurs âgés. Grâce à l’observation du paysage et de l’histoire recueillie par

les anciens, une pré-typologie a été obtenue regroupant 5 systèmes de productions différents, pour ensuite organiser des groupes de travail

pour la réalisation des enquêtes auprès des agriculteurs correspondants à chaque type. Ces enquêtes ont permis d’identifier et décrire des

différents systèmes de culture, pour suivre une démarche itérative et ainsi réviser et ajuster la pré-typologie des systèmes de production. Les

cinq types retenus sont : (1) grands domaines, (2) viticulteurs vignerons diversifiés, (3) petits agriculteurs pluriactifs et/ou élevage, (4)

producteurs de raisins pour la coopérative et (5) producteurs diversifiés hors viticulture. Des indicateurs ont été choisis et évalués, dans la

mesure du possible, pour donner des éléments d’évaluation de leur durabilité. Finalement, les résultats de cette démarche systémique ont été

restitués au Civam et à des autres acteurs qui ont répondu à l’invitation, en cherchant à valider ces résultats.

Vues les difficultés rencontrées : le stage a eu lieu pendant la période des vendanges donc, les agriculteurs n’étaient pas très disponibles et la

restitution a compté avec la présence d’un seul agriculteur ; la liste des systèmes de production de la zone n’est pas exhaustive et les systèmes

décrits ont été identifiés en ayant des petits échantillons d’étude. Ils servent donc, de référence mais, des informations additionnelles devraient

être recueillies pour les valider et achever une meilleure caractérisation. Ce document contient l’analyse du système de production des petits

viticulteurs en pluriactivité (SP3). Trois cas on été étudié pour réaliser la description.

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SP3 : petits viticulteurs pluriactifs et/ou élevage

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SP3 : Petits viticulteurs pluriactifs et/ou élevage

Description générale

Ce système est caractérisé par des petits viticulteurs qui réalisent des autres activités donc, pluriactifs et qui apportent leurs raisins aux

coopératives. Celles-ci se chargent de la vinification, du conditionnement et de la commercialisation du vin. Les producteurs correspondants au

SP3 vendent à la coopérative du fait de la faible capacité d’investissement pour réaliser leur propre vinification. En plus, la vinification

demanderait une charge de travail supplémentaire à laquelle ils pourraient faire face difficilement. Ces producteurs peuvent être retraités, avoir

un travail fixe ou une autre source d’entrée d’argent et, en conséquence, l’agriculture représente une diversification de leurs moyens de revenu.

Dans les cas étudiés, on observe que les viticulteurs peuvent associer leurs systèmes de culture avec l’élevage, ce qui présente certains avantages

comme l’utilisation réduite d’intrants. Les pratiques agricoles dans ce système sont plutôt très manuelles et traditionnelles avec une faible

mécanisation. Le niveau de revenus caractérisant SP3 n’est pas assez important pour permettre l’augmentation du capital, en conséquence, la

capacité d’investissement de ces viticulteurs est extrêmement limitée. Cela fait que les vignes et le peu de machines existantes dans les

exploitations soient utilisées le plus longtemps possible, jusqu’à épuiser leur capacité. Selon le Directeur de la cave Coopérative de Pomérols, ces

producteurs ont une tendance à disparaitre étant donné les difficultés qu’ils subissent. Ceux qui persistent peuvent opter pour diversifier

davantage leur activité, en associant l’élevage, la production fruitière ou maraichère, le tourisme ou autres hors l’agriculture.

Il est à noter que dans la zone d’étude il y a certaines particularités :

� L’ample existence des terrains AOC et la prédominance de production du vin blanc, ce que permet une forte valorisation des produits de la

zone.

� La présence des coopératives performantes, notamment les cas de Villeveyrac, Montagnac et Pomérols, qui ont su faire face aux différentes

crises viticoles et qui actuellement offrent des bonnes rémunérations grâce à des importants réseaux de commercialisation.

� Une forte mécanisation dans des grandes exploitations, très visible juste en se promenant dans la zone. Cela est constaté par le commentaire

d’un habitant de Pomérols : « Ici il n’y a pas d’agriculture, il n’y a que des machines ».

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3

Tra

ject

oir

e

Dans le SP3 le mode de faire valoir

de ces terres est direct, ils

proviennent donc, généralement de

l’héritage. Pour valoriser l’héritage,

les vignes sont utilisées comme

moyen de diversification de revenus.

On peut supposer que le choix de

l’agriculture est motivé également

par le goût et le plaisir.

Les parcelles sont plutôt dispersées,

du fait des coutumes ancestrales

d’acheter des terres sur différentes

zones afin de minimiser les risques.

Ces producteurs peuvent choisir de

retourner à des autres pratiques

anciennes, combinant l’élevage avec

la viticulture.

Le SP3 est peu évolutif par rapport à

la taille de l’exploitation. Ce sont des

petits producteurs qui restent petits.

Ce système a existé au long de

l’histoire de la zone, avec néanmoins

des variations, comme on peut

observer dans l’illustration 1.

Illustration 1. Evolution historique de la petite région

1914 1950 1980 Aujourd’hui

Grands

domaines avec

élevage.

Grandes propriétés mais

avec des petites parcelles.

Apparition de petites

exploitations (moyenne 4-5

ha).

Restructuration avec

agrandissement des

exploitations (rachat des

vignes abandonnées).

Apparition de

l’irrigation ce qu’a

permit de développer la

production de la vigne.

« Invasion »

des maladies.

Utilisation intensive des

pesticides et fongicides,

gestion de la fertilité avec

le fumier des bergeries.

Plus de produits

phytosanitaires de

synthèse.

Changement des

pratiques et des formes

de vignes.

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4

Fa

cte

urs

de

la

pro

du

ctio

n

Terre

Ces exploitations ont de petites surfaces

exploitées, le plus souvent inférieures à 5

hectares.

Elles sont localisées dans les 4 zones

agroécologiques identifiées lors de la

caractérisation du paysage (voir

Illustration 2), aussi bien en plaine qu’en

coteaux.

Capital

Ce système est peu équipé. Le matériel

agricole est essentiellement constitué de

matériel de travail du sol, de désherbage,

de taille, de vendanges. Souvent les

machines sont d’occasion et utilisées sur

des très longues durées.

Ces producteurs ont peu de capacité

d’investissement et de rénovation de

capital puisque leurs revenus ne sont pas

assez élevés.

Travail

La main d’œuvre, essentiellement familiale,

est normalement composée d’un seul actif.

Cependant, il bénéficie des réseaux sociaux (la

famille ou des amis) d’entre-aide pendant les

périodes de taille et de vendanges où le pic du

travail est le plus important (voir Illustration

3).

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5

Vallée de

l’Hérault

Collines Faysses –

Plateau calcaire

Collines rapprochées –

Plaines vallonnées

Glacis

Sol

alluvionnaire

Sol très peu profond

Affleurement calcaire

Sol peu profond à moyennement

profond

Sol profond à argileux

Garigue – Îlot de chênes

kermès et pins

Pins d’Alep sur collines

Grandes parcelles de vigne Jachères Céréales Irrigation Drainages

Vignes en terrasse sur coteaux Garigues aménagées en vigne Quelques oliviers Plaines occupées en vigne Vignes abandonnées en garigue

Vignes Beaucoup de cultures de diversification (fruitiers, maraichage) Céréales Aménagement d’irrigation

Moyennes à grandes parcelles de vigne Quelques cultures de diversification Conduite de culture différente avec des cas d’irrigation

Illustration 2. Zones agroécologiques de la petite région d’étude 150 m

Vallée de

l’Hérault

St Pargoire

Mas

Villeveyrac

Montmèze

Mèze

Bassin de

Thau

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Sy

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ult

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Cépages et calendrier

SP3 est constitué par des systèmes de

culture conduits en vin de table, vin de

pays (VDP) ou appellation d’origine

contrôlée (AOC). La densité de

plantation est d’environ 4000 pieds/ha.

Les vignes étant gardées longtemps, on

retrouve sur ces SP3, des cépages

traditionnels (Carignan, aramon, cinsault

et mourvèdre, entre autres). Ils ont été,

par le passé, longtemps utilisés pour

faire des « vins de soifs », avec des

rendements pouvant aller de 90 à 200

hl/ha. Aujourd’hui, ces cépages

traditionnels permettent encore

d’obtenir de bons rendements, mais

entre également dans la démarche

qualité que le vin a connu depuis ces 20

dernières années.

Le calendrier de travail du SP3 permet

aux viticulteurs de réaliser des autres

activités, le temps disponible n’étant pas

épuisé, comme on peut l’apprécier dans

l’illustration 3.

Itinéraire technique et successions

Le SP3 est, comme nous l’avons vu précédemment, caractérisé par une surface limitée et des

parcelles dispersées. Cependant, les itinéraires techniques ne sont pas très diversifiés, même

si l’on trouve des différents cépages dans les parcelles. Généralement, la succession culturale

est vigne sur vigne ou vigne/jachère. De part les petites surfaces et le peu de capital que ces

viticulteurs peuvent investir, les vignes sont laissées au minimum 40 ans et peuvent aller au-

delà de 80 ans, jusqu’à épuisement de la capacité de rendement. Les jachères, quant à elles,

sont laissées environ 4 ans, le temps strictement nécessaire.

Illustration 3. Exemple d’itinéraire technique du SP3

0

5

10

15

20

25

Ho

mm

es-

jou

rs

Itinéraire technique Vendange

Montage de fils

Trmt phyto

Taille a la main

Br-Desh-Eci-Ebour

Fumure

Labour

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Les petites exploitations qui composent ce système de production SP3 ont une tendance à disparaitre, notamment à cause de la faible

rémunération du travail, ainsi que la faible capacité de rénovation du capital. Alors, les producteurs qui décident de changer d’activité,

offrent leurs terres en fermage ou à la vente, surtout aux grosses exploitations (SP1 et SP2). Dans la zone d’étude il existe une forte

pression foncière et les grosses exploitations ont besoin d’étendre de plus en plus leurs domaines afin de rentabiliser leurs

investissements en machines. Dû aux particularités mentionnées de cette petite région, l’activité viticole peut être très rentable pour

ceux qui ont les moyens de s’investir dans « la course » de la modernisation et commercialisation.

Les petits viticulteurs diversifiés qui décident de rester dans l’activité agricole font des efforts pour diversifier encore plus leurs sources

de revenus. Une option est l’incorporation des systèmes d’élevage. Cela présente des avantages de complémentarité (comme

l’utilisation des déchets animaux pour la fertilisation) mais, au même temps augmente fortement la demande d’homme-jours de travail.

Une autre option est la valorisation des produits, prenant en charge la vinification et la commercialisation, tel que le font les viticulteurs

vignerons du SP2. Cela présente des contraintes financières, puisqu’il faut des investissements et de la liquidité élevés.

XXX

Banque

?

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Conclusion : quels enjeux pour la durabilité ? La durabilité du système de production et de sa performance prévue à travers les générations futures est analysée en termes d’indicateurs

économiques, sociaux, et environnementaux. Une petite production viticole se montre capable de contribuer une somme importante au revenu

familial, au dessus du revenu de solidarité active (RSA) mais, au dessous du smic (voire Illustration 4). Le revenu dépendra du rendement de la

vigne et de la rémunération attribuée par la coopérative. L’absence de forte mécanisation sur ce système rend le travail plus long mais faisable

sur un temps partiel dû aux petites surfaces. Ainsi, la vivabilité est assurée (voir Indicateurs). Cependant, amener la diversification plus loin, en

ajoutant d’autres activités et en complexifiant le système, affecte sensiblement la vivabilité. Le niveau de travail requis risque de faire collapser la

petite exploitation. Sur l’aspect environnemental, ce système se montre adaptable aux pratiques favorables à l’environnement (usage d’engrais

organique, intégration de systèmes d’élevage). Là ou la durabilité est la plus mise en question est au niveau social ; la production viticole du

Languedoc à subi d’énormes transitions dans le siècle passé. Les producteurs ont du s’adapter à une pression d’améliorer leur qualité de raisin,

notamment par introduction de nouveaux cépages, amélioration de pratiques agronomiques et par la modernisation du processus de

vinification. Les viticulteurs doivent aussi se conformer aux réformes de la PAC. En revanche, le Languedoc –Roussillon représente la région avec

le plus de vignes arrachées de toute la France. Il reste à confirmer si les petits viticulteurs pluriactifs sont moins susceptibles à vouloir poursuivre

une rémunération contre l’arrachage, vu qu’il y a plutôt une tendance vers la vente ou fermage des parcelles aux propriétaires de grandes

surfaces, constamment en quêtes d’acquérir du terrain pour ajouter aux systèmes mécanisés et de haute rentabilité. Il reste aussi à confirmer les

valeurs des indicateurs de durabilité, tenant en compte les particularités de la zone (notamment la présence des démarches AOC).

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Illustration 4. Comparaison du revenu agricole par actif familial des différents systèmes de production de la zone d’étude

RSA

SMIC

-20000

-10000

0

10000

20000

30000

40000

50000

60000

70000

80000

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50

€/ac

tif fa

mili

al

SAU/actif familial

Comparaison du Revenu agricole par actif familial des différents systèmes de production de la zone d' étude

SP3 Petit Viticulteur pluriactif, vente coopérative avec ou sans recours à de la prestation

SP2 Viticulteur vigneron (15ha), avec ou sans arboriculture

SP4 Grand Viticulteur spécialisé, vente coopérative. rotation "maladies" : céréales, luzerne ou jachère

SP6 maraîchers, poules pondeuses et céréales

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Reproductibilité :

Il existe l’utilisation d’intrants de synthèse, il faudrait évaluer

son impact sur l’environnement. La présence constante des

vignes au long de l’histoire permet de penser qu’il existe une

bonne gestion de la fertilité de la terre.

Vivabilité :

Travail nécessaire : 41 Homme-jours par hectare. C’est un

niveau de travail qui n’est pas pénible et ces producteurs

comptent sur des réseaux d’entraide.

Transmissibilité :

Ces producteurs ont des très faibles amortissements auxquels

faire face, étant donné l’absence des forts investissements.

Donc, il n’y a pas des dettes à transmettre aux générations

futures et les vignes sont productives puisqu’elles sont les

mieux adaptées au milieu (étant des cépages traditionnelles).

Cependant, la transmission ou succession dans la famille n’est

pas assurée parce que l’activité agricole n’est pas assez rentable

à elle même. Ces exploitations risquent donc, d’être absorbées

par les grands investisseurs viticoles et ainsi, disparaitre.

Viabilité :

VAB/ ha : 4000 - 4 500 €/ha VAB / Hj = entre 100 - 300 €/Hj

RA/actif : 500 - 600 €/Hj RA/ha = 1500 - 2 800 €/ha

Le revenu agricole (RA) présenté, compris entre 600 à 1000

euros par mois n’est pas un revenu suffisant à lui seul. En

revanche, ce revenu supplémentaire peut permettre une

meilleure qualité de vie pour ces agriculteurs pluriactifs.