Descente et cimentation du liner 4’’1/2...Auparavant, ces colonnes de tubage sont cimentées...
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République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA
FACULTE DES HYDROCARBURES DES ENERGIES RENOUVELABLES ET DES SCIENCES
DE LA TERRE ET L’UNIVERS
Département de forage et mécanique des chantiers pétrolier
Option : Forage
Mémoire de fin d’étude en vue de l'obtention du diplôme de
MASTER en forage pétrolier
Thème :
Descente et cimentation du liner 4’’1/2
dans le champ Hassi Messaoud
Réalisé par :
TEBIB Mahdi
NOUIS Fares
CHAITER Abdeslam
Devant le jury du : M. HELLAL Yazid Président
M. KHANTOUT Abdelkader Examinateur
M. FENAZI Bilal Promoteur
Année Universitaire : 2016-2017
Nous remercions, en premier lieu, notre encadreur
Monsieur
Le Docteur MELLAK Abderrahmane poursa disponibilité, son
sérieux et ses conseils judicieux.
Nous tenons par cette occasion à présenter nos vifs
remerciements à tous ceux qui ont collaboré de près ou de
loin à la réalisation de ce modeste travail.
Nous remercions tous les enseignants du département de
Forage, qui ont assurés notre formation durant tout le cycle
d’étude.
Nos remerciements vont également à toute l’équipe de ENTP
Hassi Messaoud surtout l’équipe de forage TP199.
.
Lakhdar & Sofiane
.
Nous remercions tout d’abord notre ALLAH qui nous a donné la force et la
puissance pour terminer ce modeste travail. Tous nos remerciements à notre
Encadreur Dr : Fenazi Bilel pour avoir accepté de suivre cette étude.
Nous n’oublierons pas de remercier nos
enseignants du département du Forage et MCP,
pour les efforts qu’il sont fournis durant
notre cursus afin de nous amener jusqu’au
bout de la formation.
Nous profitons de l’occasion pour
remercier tous ceux qui ont collaboré de
près ou de loin à la réalisation de ce mémoire.
Tebib Mahdi
Nouis fares
Chaiter Abdeslam
DÉDICACE
C’est avec grand plaisir que je dédie ce modeste travail :
A l’être le plus cher de ma vie, ma mère
A celui qui m’a fait de moi un homme, mon père.
Ames frères et sœurs : badis, hicham, rahim, iman
A tous mes amis de promotion de 2ème Année Master forage sur tout :
isemail, omar, mahdi, hamza, taiab, Fouzi, chawki, nabil, brahim,
walid, tarek, mohamed, hossam, khaled, moh, haroun, zino,
thabet…..
A toute personne qui occupe une place dans mon cœur.
et à tous les membres de ma famille et toute personne qui porte le nom
nouis aussi, je dédie ce travail à tous ceux qui ont participé à ma
réussite.
A mes amis : omar , khiari , abdo , masaad, djalal
A tous mes camarades de groupe 03
Nouis fares
DÉDICACE
C’est avec grand plaisir que je dédie ce modeste travail :
A l’être le plus cher de ma vie, ma mère
A celui qui me fait de moi un homme, mon père.
A mes frères et sœurs : marwane , nadjibe , youcef , nadia , anghame
A tous mes amis de promotion de 2 eme année master forage sur tout :
isemail ,walid ,omar ,hamza ,moh ,Fouzi ,dia ,mohamed ,haroun
,zino ,raid,aimen ,thabet ,sifo ,fares,salamo…..
Atouts mes camarades de groupe 02
A toute personne qui occupe une place dans mon cœur (khaoula).
et à tous les membres de ma famille et toute personne qui porte le nom
TEBIB et MILOUDI aussi, je dédie ce travail à Á tous ceux qui ont
participé à ma réussite.
A mes amis : FOUFA, YAHIA, lakhdar , fateh ,khodire
TEBIB MAHDI
DÉDICACE
C’est avec grand plaisir que je dédie ce modeste travail :
A l’être le plus cher de ma vie, ma mère
A celui qui m’a fait de moi un homme, mon père.
A mes frères et sœurs : Yassine, Asma, Sara, Hakim, Soundous
A tous mes amis de promotion de 2ème année Master forage sur tout :
mahdi, hamza, sifou, Fouzi, walid, moh, Fares, Islam, Ismail,
Ayoub,…
A toute personne qui occupe une place dans mon cœur.
Et à tous les membres de ma famille et toute personne qui porte le nom
Chaiter. aussi, je dédie ce travail à tous ceux qui ont participé à ma
réussite.
A mes amis : Soufiane, Moh Jr, Adel, Haider, Habib, seif,
faicel, Anter, Bilel, Kada, Imad, noureddine, Sidou, Rami…
A tous mes camarades de groupe 2
Chaiter Abdeslam
Sommaire
Sommaire
Introduction générale ………………………………………………………….. 1
Chapitre 1 : Généralités sur le champ Hassi Messaoud
Introduction …………………………………………………..…….………. 2
1. Cadre géologique………………………………………………………… 2
2. Description Géologique du champ de HMD………………………...…... 3
3. La colonne stratigraphique du champ Hassi Messaoud………………...... 8
Conclusion………………………………………………………………… 9
Chapitre 2 : Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
Introduction…………………………………………………………………. 10
1. Tubage …………………………………………………………………… 10
1.1. Définition …………………………………………………….……… 10
1.2. Rôle du tubage ……………………………………………………….. 10
1.3. Les différentes colonnes de tubage …………………………….…….. 10
1.4. Les contraintes sur les tubages ………………………………………. 11
1.4.1. Contraintes à l'écrasement ………………………………..…….. 11
1.4.2. Contraintes à l'éclatement ………………………………………. 11
1.4.3. Contraintes à la traction ………………………………………… 11
2. La cimentation …………………………………………………………… 11
2.1. Définition …………………………………………………………….. 11
2.2. Buts de la cimentation ……………………………………………….. 12
2.3. Différents types de cimentation …………….………………………... 12
2.3.1. Cimentation au Stinger …………………………………………. 12
2.3.2. Cimentation primaire ……………………………...……………. 13
2.3.3. Cimentation étagée ………………………………...…………… 13
2.3.4. Cimentation sous pression (squeeze ou ésquichage) …………… 13
Sommaire
2.3.5. Bouchons de ciment ……………………………..……………... 13
2.4. Les équipements de préparation et pompage de ciment .…………...... 14
2.4.1. Les unités de cimentation …………………………...………….. 14
2.4.2. Les lignes de cimentation …………………………...………….. 14
2.5. Ciments et laitiers …………………………………………..………... 15
2.5.1. Définition du ciment ………………………………...………….. 15
2.5.2. Les différents types de laitiers de ciments ………..…………….. 15
2.5.3. Les caractéristiques du laitier de ciment ……………………….. 15
2.6. L’eau de gâchage (fabrication) ………………………………………. 17
2.7. Additifs pour ciments pétroliers …………………….……………...... 17
3. Le Liner ……………………………………………………..…………… 19
3.1. Définition ………………………………………………..…………… 19
3.2. Avantages du liner …………………………………………………… 19
3.3. Inconvénients du liner ……………………………………………...... 19
3.4. Différents types de liner ……………………………………………... 20
3.4.1. Liner de forage …………………………………………………. 20
3.4.2. Liner de production …………………………………………….. 20
3.4.3. Stub Liners ……………………………………………………... 20
3.4.4. Scab Liners ……………………………………………………... 20
3.4.5. Tie-back liner …………………………………………………... 21
3.5. Les équipements constitutifs d’un liner conventionnel ……………… 22
3.5.1. Dispositif de suspension (liner hanger) ………………………… 23
3.5.2. Différents types du liner hanger ………………………………... 23
3.5.3. Le liner top packer et son principe de fonctionnement ………… 25
3.5.4. Polish Bore Receptacle (PBR) …………………………………. 25
3.5.5. Le joint rotatif (liner swivel) …………………………………… 26
3.5.6. Manchon de pose (setting sleeve ou setting collar) …………….. 26
3.5.7. Outil de pose: (setting tool) …………………………………….. 27
3.5.8. Principe de fonctionnement …………………………………….. 27
Sommaire
3.5.9. Système d’étanchéité …………………………………………… 28
3.5.10. Vanne à ouverture hydraulique (Pac valve) …………………... 29
3.5.11. La garniture de pose (setting string) …………………………... 30
3.5.12. L’anneau de retenue (landing collar) ………………………….. 30
3.5.13. Le sabot (set shoe) …………………………………………… 31
3.5.14. Bouchons de cimentation ……………………………………... 31
3.5.15. Tête de cimentation (cementing head) ……………………....... 33
3.6. Choix des composants du liner ……………………………………… 33
3.6.1. Conditions du puits ……………………………………………... 33
3.6.2. Composition du liner …………………………………………… 34
3.7. Réception et contrôle des équipements du liner sur chantier ……….. 36
3.7.1. Assemblage de l'outil de pose ………………………………….. 37
3.7.2. Opérations à effectuer avant descente de la colonne …………… 37
3.8. Procédé de cimentation d’un liner …………………………………… 38
3.8.1. Descente de la colonne perdue ………………………………… 39
3.8.2. Ancrage de la colonne perdue ………………………………….. 40
3.8.3. Dévissage de l'outil de pose …………………………………….. 41
3.8.4. Circulation de l’excès de ciment ……………………………….. 42
3.9. Incidents de la cimentation d’un liner ………………………………. 42
Conclusion ………………………………………………………………….. 44
Chapitre 3 : Etude de cas puits NBAT-1
Introduction…. …………………………………………………………... 45
1. Localisation du puits NBAT-1 …………………………………………... 45
2. Données générales sur le puits NBAT 1 ………………………………… 47
3. Données générales de l’appareil de forage……………………………….. 48
4. Les puits voisins …………………………………………………………. 50
5. Profil de puits…………………………………………………………….. 51
6. Description du Liner et sa mise en œuvre ……………………………….. 52
Sommaire
6.1. Instruction d‘habillage de la colonne ………………………………. 52
6.2. Instruction de descente TBG 4 ”1/2 ………………………………... 53
6.3. Consignes de l’ancrage et cimentation liner 4.5’’1/2……………….. 55
6.3.1. Ancrage …………………………………………………………. 55
6.3.2. Cimentation ….…………………………………………………. 56
6.3.3. Calcule de cimentation………………………………………….. 59
7. Incidents d’un liner qui existe dans le puits et le remède ……………….. 61
7.1. Incidents ……………………………………………………………... 61
7.2. Solution ………………………………………………………………. 61
Conclusion…………………………………………………………………... 64
Conclusion et recommandations…………………………………………….. 65
Liste des figures
Liste des figures
Figure Page Fig. 1.1. Situation géographique du champ de Hassi Messaoud 2 Fig. 1.2. Répartition des zones pétrolifères et gazifières 3 Fig. 1.3. Colonne stratigraphique du champ Hassi Messaoud 8 Fig. 2.1. Les différentes colonnes de tubage 11 Fig. 2.2. Tubage assemblés sur le rack 11 Fig. 2.3. Cimentation au Stinger 12 Fig. 2.4. Les équipements de Cimentation 14 Fig. 2.5. Liner de forage 21 Fig. 2.6. Stub liner 21 Fig. 2.7. Liner de production 21 Fig. 2.8. Scab liner 21 Fig. 2.9. Tie-back liner 21 Fig. 2.10. Composition d’un liner conventionnel 22 Fig. 2.11. Liner hanger mécanique 24 Fig. 2.12. Liner hanger hydraulique 24 Fig. 2.13. Liner Top Packer 26 Fig. 2.14. PBR 26 Fig. 2.15. Manchons de poses mécaniques 27 Fig. 2.16. Liner Swivel 27 Fig. 2.17. Setting tool mécanique 28 Fig. 2.18. Setting tool hydraulique 28 Fig. 2.19. Swab cups 29 Fig. 2.20. Cementing pack-off 29 Fig. 2.21. Pac Valve 29 Fig. 2.22. Landing collar pour bille 30 Fig. 2.23. Landing collar pour bouchons 30 Fig. 2.24. Sabot à double clapet anti-retour 31 Fig. 2.25. Float collar 31 Fig. 2.26. Ensemble wiper plugs et siège pour bille 32 Fig. 2.27. Tête de cémentation 33 Fig. 2.28. Flag sub (témoin) 33 Fig. 3.1. Plan de position du forage 46 Fig. 3.2. Position des puits voisins. 50 Fig. 3.3. Profil de puits 51 Fig. 3.4. Eléments d’habillage de la colonne 52
Fig. 3.5. Equipements de fond liner 4’’1/2. 54 Fig. 3.6. Liner Hanger 56 Fig. 3.7. Liner Packer 57 Fig. 3.8. Ancrage de liner 58 Fig. 3.9. Cimentation et ancrage de packer 58 Fig. 3.10. well bore chimatic 62 Fig. 3.11. Schéma d’abandon définitif du puits NBAT-1 64
Liste des tableaux
Liste des tableaux
Tableau Page Tab. 2.1. Les principaux équipements standards d’un Liner 36 Tab. 3.1. Données générales sur le puits NBAT 1. 47 Tab. 3.2. Données générales de l’appareil de forage. 48 Tab. 3.3. Fiche Stratigraphique du puits NBAT-1. 49 Tab. 3.4. Les coordonnées des puits voisins. 50 Tab. 3.5. Tableau des volumes unitaires. 60
INTRODUCTION
Introduction générale
1
Introduction Générale
En forage, la cimentation des colonnes de tubage est une étape très importante pour la
réalisation d'un puits de forage et sa longévité par l’isolation des couches à problèmes. La
réussite de cette opération est un facteur déterminant pour la qualité de l’ouvrage.
On adapte un type de cimentation, simple ou étagée, pour chaque phase. Selon sa
lithologie et sa géologie spéciale.
Auparavant, ces colonnes de tubage sont cimentées depuis le fond jusqu'à la surface. Mais
aujourd’hui, pour des raisons économiques et grâce aux progrès technologiques on tend à
utiliser des colonnes perdues (liners) qui n’arrivent pas au jour.
Ces liners apportent beaucoup d’avantages par rapport aux colonnes standards comme la
réduction des coûts, du temps de réalisation et la diminution du poids.
Le liner peut être utilisé pour couvrir une partie du découvert comme une colonne normale
pour permettre la poursuite du forage (liner de forage), ou couvrir le réservoir et le mettre
en production.
Les programmes techniques de forage, notamment ceux des puits profonds comportent de
plus en plus la pose des colonnes perdues « liners » au lieu des colonnes entières, dans la
gamme des dimensions allant de diamètre de 41/2".
Dans ce travail nous allons suivre la réalisation d’un programme de forage d’un puits
pétrolier, celui du puits NBAT#1 avec descente et cimentation d’un liner 4’’1/2, et en
parlant aussi de l’écrasement à l’intérieure d’un liner hanger et la solution de ce problème.
Apres avoir présente la géologie du puits a étudié HASSI MESSOUAD dans le premier
chapitre, en deuxième chapitre nous citons des généralités sur le tubage, cimentation et
liner et en troisième chapitre nous sommes intéresses tout d’abord à la présentation du
puits, en suite nous présenterons l’étude de cas et le problème qui a existé dans le puits.
CHAPITRE I
GENERALITES SUR LE CHAMP HASSI
MESSAOUD
Chapitre 1 Généralités sur le champ Hassi Messaoud
2
Introduction :
Le champ de Hassi Messaoud est considéré comme l'un des plus grands gisements dans le
monde. Il fait partie d'un ensemble de structures formant la partie Nord de la province
Triasique, et se situe à environ 850 km au Sud-Est d'Alger, à 280 km au Sud-Est du gisement
de gaz-condensat de Hassi R'Mel et à 350 km à l'Ouest de la frontière tunisienne. Il s’étend
sur superficie de 2500 km². [7]
Il a pour Coordonnées Lambert :
X = [790.000 - 840.000] Est.
Y = [110.000 - 150.000] Nord.
1. Cadre géologique :
Par rapport aux gisements, le champ de Hassi Messaoud est limité :
Au Nord-Ouest par les gisements d’Ouargla (Guellela, Ben Kahla et Haoud
Berkaoui) ;
Au Sud-Ouest par les gisements d'El Gassi, Zotti et El Agreb ;
au Sud-Est par les gisements Rhourde El Baguel et Mesdar. [7]
Fig. 1.1. Situation géographique du champ de Hassi Messaoud. [7]
Chapitre 1 Généralités sur le champ Hassi Messaoud
3
2. Description Géologique du champ de HMD :
Mio-Pliocène : (e = 240 m)
Sable : Blanc, translucide, jaunâtre à rosâtre, fin, moyen à grossier, subanguleux à
subarrondi à endroits conglomératique. Présence de Silex ;
Calcaire : Blanc à blanc à beige, microcristallin, dur ;
Argile : Beige, jaunâtre, tendre à pâteuse, parfois sableuse.
Eocène : (e = 120 m)
Calcaire : Blanc, tendre à crayeux ;
Calcaire Dolomitique : Blanc à blanc beige, microcristallin, moyennement dur à dur ;
Sable : Blanc, translucide, moyen a grossier ;
Argile : Grise à grise verdâtre, brune, tendre à pâteuse.
Sénonien Carbonate : (e = 107 m)
Anhydrite : Blanche, massive, tendre à moyennement dure ;
Calcaire : Gris blanc, beige, microcristallin, tendre à moyennement dur ;
Dolomie : Blanche à blanc- beige, microcristalline, tendre à moyennement dure ;
Marne : Gris à gris clair, pâteux à tendre.
Sénonien Anhydritique : (e = 219 m)
Anhydrite : Blanche, pulvérulente, cristalline, moyennement dure à dure ;
Dolomie : Grise à gris clair, microcristalline, dure ;
Fig. 1.2. Répartition des zones pétrolifères et gazifières. [7]
Chapitre 1 Généralités sur le champ Hassi Messaoud
4
Dolomie- Calcaire : Gris vert à gris clair, microcristallin, moyennement dur ;
Argile : Grise sombre à gris verdâtre, tendre ;
Marne : Gris verdâtre, tendre a indurée.
Sénonien Salifère : (e = 140 m)
Sel : Blanc, translucide, massif ;
Argile : Grise, parfois marron, tendre à indurée, légèrement carbonatée ;
Anhydrite : Blanche, pulvérulente, tendre ;
Dolomie : Grise à gris verdâtre, microcristalline, moyennement dure.
Turonien : (e = 70 à 120 m)
Calcaire : Blanc, gris blanc à blanc beige, cristallin, moyennement dur ;
Argile : Grise à gris- vert, indurée ;
Dolomie : Grise à gris-vert, microcristalline, moyennement dure.
Cénomanien : (e = 145 m)
Anhydrite : Blanche, pulvérulente, tendre à moyennement dure ;
Argile : Grise à brun rouge, tendre à indurée ;
Marne : Grise à gris verdâtre, tendre à pâteuse ;
Dolomie : Beige à grise beige, microcristalline, tendre à moyennement dur.
Albien : (e = 350 m)
Grès : Gris à gris blanc, gris clair à gris sombre parfois brun, fin à très fin, friable
parfois consolide, argileux ;
Argile : Grise à grise foncée, devenant brune rouge à grise verdâtre, tendre à indurée,
silteuse ;
Dolomie : Grise à grise claire parfois blanche à beige, microcristalline, tendre à
moyennement dure.
Barrémien : (e = 280 m)
Argile : Grise à grise verdâtre, parfois brune rouge, tendre à indurée, légèrement
dolomitique, silteuse ;
Grès : Brun rouge, fin à moyen, friable, argileux avec passage de sable blanc,
translucide, grossier ;
Dolomie : Blanc beige à gris- vert, microcristalline, moyennement dure.
Néocomien : (e = 180 m)
Argile : Grise à grise verdâtre, rarement brune rouge, tendre à indurée, légèrement
dolomitique ;
Dolomie : Blanc beige, microcristalline, indurée à moyennement dure ;
Chapitre 1 Généralités sur le champ Hassi Messaoud
5
Grès : Gris-vert à brun rouge, blanc à gris blanc, fin à moyen, friable, silico-argileux à
argileux ;
Sable : Rares passées de sable, blanc à translucide, moyen à grossier.
Malm : (e = 225 m)
Dolomie : Grise claire à beige, grise verte, microcristalline, dure à moyennement
dure ;
Anhydrite : Blanche, pulvérulente, tendre à moyennement dure ;
Argile : Grise à grise verdâtre, parfois sombre et brune rouge, tendre à indurée,
silteuse, légèrement carbonatée ;
Dolomie : Gris à gris clair, microcristallin, moyennement dur à dur ;
Grès : Blanc à gris blanc, fin à moyen, friable siliceux à silico-argileux.
Dogger Argileux : (e = 105 m)
Argile : Grise à grise verdâtre et brune rouge, tendre à indurée, légèrement
carbonatée ;
Marne : Grise à gris verdâtre, tendre ;
Dolomie : Grise beige, microcristalline, moyennement dure ;
Grès : Gris blanc à brun, fin à très fin, friable, siliceux à silico-argileux.
Dogger Lagunaire : (e = 210 m)
Anhydrite : Blanche, pulvérulente, massive, dure ;
Argile : Grise verdâtre à grise sombre, rarement brune rouge, tendre à indurée,
silteuse, légèrement dolomitique ;
Dolomie : Grise à grise claire, parfois grise beige, microcristalline, moyennement dure
à dure ;
Marne : Gris verdâtre, tendre à moyennement dur ;
Calcaire : Gris à gris blanc, cristallin.
Lias Dolomitique (LD1) : (e = 65 m)
Anhydrite : Blanche, rarement grise blanche, pulvérulente, massive, moyennement
dure à dure, avec passage d’Argile : Grise à grise sombre, rarement brune rouge,
tendre à indurée.
Lias Salifère (LS1) : (e = 90 m)
Sel : Blanc à rosâtre, transparent, translucide, massif, dure ;
Anhydrite : Blanche, pulvérulente, massive, tendre à moyennement dure ;
Argile : Grise verdâtre, à grise sombre, rarement brune rouge, tendre à indurée,
silteuse par endroit ;
Chapitre 1 Généralités sur le champ Hassi Messaoud
6
Dolomie : Grise à grise beige, microcristalline, moyennement dure à dure, argileuse.
Lias Dolomitique 2 (LD2) : (e = 55 m)
Anhydrite : Blanche, pulvérulente, massive, moyennement dure ;
Dolomie calcaire : grise blanche à grise claire, beige, tendre, moyennement dure ;
Argile : Grise à grise verte, tendre a indurée.
Lias Salifère 2 (LS2) : (e = 60 m)
Sel : Blanc, translucide, massif, dur ;
Argile : Grise, grise verte, parfois brune rouge tendre à indurée.
Lias Dolomitique 3 (LD3) : (e = 30 m)
Calcaire : Beige, tendre, moyennement dur ;
Argile : Grise, grise verte, tendre à indurée rarement brune rouge ;
Anhydrite : Blanche, pulvérulente parfois massive dure.
Trias Salifère 1 (TS1) : (e = 46 m)
Argile : Grise à grise sombre, brune rouge, tendre à indurée ;
Calcaire : Blanc à blanc beige, tendre à moyennement dur ;
Anhydrite : Blanche à blanche beige, amorphe, massif.
Trias Salifère 2 (TS2) : (e = 189 m)
Anhydrite : Blanche à blanche beige, massive, dure ;
Sel : Blanc à rosâtre, massif, transparent, translucide ;
Argile : Grise à grise sombre parfois brune rouge, légèrement carbonatée, tendre à
indurée.
Trias Salifère 3 (TS3) : (e = 202 m)
Sel : Blanc, transparent, translucide, parfois jaunâtre, massif, avec passage fine
d’Argile : Grise à grise claire, tendre.
Trias Argileux G10 : (e = 113 m)
Argile : Brune rouge, grise à grise verdâtre, parfois sombre, tendre à indurée, silteuse
parfois salifère avec passage de :
Sel : Blanc à translucide, cristallin parfois massif.
Trias Argilo Gréseux G35 : (e = 35 m)
Argile : Brune rouge, parfois marron, rarement verdâtre, silteuse, dure indurée ;
Grès : Gris blanc à gris verdâtre friable à ciment argileux.
Trias Argilo Gréseux G50 : (0 < e < 92 m)
Argile : Brune rouge, tendre à indurée silteuse ;
Silt : Gris beige, fin à très fin friable avec trace de grès translucide à blanc.
Chapitre 1 Généralités sur le champ Hassi Messaoud
7
Ordovicien :
Quartzites de Hamra : (e = 12 à 75 m) Quartzite grès blanc a moyenne localement
grossière a fissures sub-horizontale, tracées de tigilites ;
Grès d’El Atchane : (e = 25 m) Grès beiges à grès sombre à ciment argileux
bitumineux productif sur ONj76 ;
Argiles d’El Gassi : (e = 50 m) Argiles schisteux glonconconieuses ou carbonates
vertes et noires à graplotithes ;
Zone des Alternances : (e = 20 m) Argiles indurées alternat avec des bancs quartzites
isométriques et des grès moyens à fin les tigilites sont abondantes les premiers mettes
de ce niveau sont constitués de grès qui constituant le réservoir de cette tranche.
Réservoir RI : (e = 50 m) Il est représenté par des grès quartzites isométriques
moyenne afin à cimenter argileux, avec de nombreuses passées silteuses, les tigilites y
sont abondantes 50 m, il repose sur Ra, supérieur par une surface de discontinuité
appelée PIC GO.
Cambrien « Ra » : (e = 20 à 60)
Grès : Blanc à translucide fin à moyen silico-quartzitique dur ;
Silt Stone : Gris à beige, fin à très fin moyennement dur ;
Cambrien « R2 » : (e = 100 m) il est constitué de grès quartzites et quartzites gréseuses à
passées micro-conglimétriques moyens à grossiers, parois inicasés à ciment argileux assez
abondant (Illite), on note des intercalations millimétriques de silt.
Cambrien « R3 » : (e = 300 m)
Repose sur l’Infra-cambrien, et parfois directement sur le socle granitique, c’est une
série de comblement, elle se compose de grés grossiers à micro-conglomérats feldspathique,
les grains sont mal classés, le ciment est de nature argileuse avec parfois des zones à grés
ferrugineux, et des intercalations d’argiles silteuses. Le “R3”ne présente aucun intérêt
pétrolier.
L'Infra-cambrien : (e = 45 m)
Unité lithologique la plus ancienne reconnue au Nord, il à une profondeur de 4092 m.
Il est composé de grés argileux de couleur rouge.
Le socle :
Rencontré aux environs de la profondeur de 4000m, il est constitué essentiellement de
granite porphyroïde de couleur rose à deux micas. [7]
Chapitre 1 Généralités sur le champ Hassi Messaoud
8
3. La colonne stratigraphique du champ Hassi Messaoud :
Fig. 1.3. Colonne stratigraphique du champ hassi Messaoud. [7]
Chapitre 1 Généralités sur le champ Hassi Messaoud
9
Conclusion : Le champ de Hassi-Messaoud de par sa superficie et ses réserves est considéré parmi les plus
grands gisements du monde avec une pression de gisement variant de 120 à 400 kgf/cm², une
température de l’ordre de 118°C à 123°C et une perméabilité très faible de 0 à 1darcy.
Après plus de 40 années de production et plus d’une centaine de puits forés, la
logique géologique de ce champ demeure énigmatique, c’est ainsi que certaines zones
produisent en déplétion et d’autres sont en récupération secondaire par injection de gaz et
d’eau.
CHAPITRE II
Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
10
Introduction :
Une colonne perdue (liner) est une colonne de tubage utilisée pour couvrir le découvert
en-dessous d'un tubage existant ; sa hauteur s'étend depuis la cote de pose jusqu'à entrer d’une
certaine distance à l'intérieur de la colonne précédente.
La cimentation de cette colonne consiste à mettre en place un laitier de ciment dans tout ou
partie de l'espace annulaire entre le Liner et le trou foré. Cette opération assurera la liaison
entre le réservoir et le puits. [2]
1. Tubage :
1.1. Définition :
Le tubage d'un puits de forage est une opération qui consiste à descendre dans le puits une
colonne de tubes afin de protéger les parois de l'intervalle foré. Une fois la colonne dans le
puits, l'espace annulaire sera rempli de ciment pour maintenir en place les formations sujettes
à des éboulements.
L'opération de tubage et cimentation sont étroitement liés et se déroulent sans discontinuité.
En fonction de la coupe lithologique, le programme forage-tubage prévoit plusieurs colonnes
de tubage. [2]
1.2. Rôle du tubage :
Le tubage sert à empêcher les parois du puits de l’effondrement dans le but de continuer le
forage sans problèmes.
Le choix des tubages, aussi bien en ce qui concerne leur diamètre que leur résistance, est
conditionné par plusieurs facteurs, dont les principaux sont :
- la profondeur prévue ;
- les pressions attendues ;
- le type d'effluent attendu : huile ou gaz ;
- les risques de corrosion. [2]
1.3. Les différentes colonnes de tubage :
Les colonnes de tubage sont :
- tube guide ;
- colonne de surface ;
- colonne technique ;
- colonne de production ;
- colonne perdue (Liner). [2]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
11
Fig 2.1. Les différentes colonnes de tubage [2] Fig 2.2. Tubage assemblés sur le rack [2]
1.4. Les contraintes sur les tubages :
1.4.1. Contraintes à l'écrasement :
Elles sont dues à la pression hydrostatique exercée par le fluide présent dans l'espace
annulaire tubage – trou, cette pression est contrebalancée par la pression régnant à l'intérieur
de la colonne. [2]
1.4.2. Contraintes à l'éclatement :
Elles ont pour origine la pression intérieure due aux fluides pouvant être produits par le puits
(eau, gaz ou huile) ainsi que leur pression. Cette pression intérieure est contrebalancée par la
pression hydrostatique du fluide présent dans l'espace annulaire tubage – trou. [2]
1.4.3. Contraintes à la traction :
Chaque tube descendu dans le puits subit une contrainte de traction due au poids de
l'ensemble des tubes situés au-dessous de lui.
On peut diminuer cette contrainte en faisant flotter la colonne (remplissage partiel à la
descente). [2]
2. La cimentation :
2.1. Définition :
Cimenter une colonne de tubage consiste à mettre en place un laitier de ciment dans tout ou
partie de l'espace annulaire entre le tubage et le trou foré. Ce laitier, après sa prise, assurera la
liaison entre le tubage et la formation. [1]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
12
2.2. Buts de la cimentation :
fermer les couches à haute pression pour éliminer les risques d'éruption ;
isoler les différentes formations pour prévenir le contact des différents fluides ;
supporter la colonne de tubage ;
protéger le casing contre les fluides corrosifs ;
prévenir l’affaissement des parois du puits. [1]
2.3. Différents types de cimentation : [8]
2.3.1. Cimentation au stinger :
Pour réaliser la cimentation au stinger, on utilise un outil appelé Stinger vissé au bout d'une
garniture de tiges.
La cimentation au stinger est utilisée dans les colonnes de surface de grands diamètres.
Exemple : Colonne 185/8" dans un trou 24" ou 26", dans le but de :
réduire l’excès de ciment ;
éviter la contamination ;
réduire la durée de cimentation.
La profondeur du puits dépasse rarement 500 m. La colonne de tubage est munie d'un sabot
spécial pour recevoir le stinger.
La garniture de tiges est descendue à l'intérieur du tubage jusqu'au sabot. Le stinger est ancré
dans le sabot spécial.
On effectue ensuite les opérations suivantes :
- Circulation à l'intérieur des tiges. Le retour de boue se fait
normalement par l'espace annulaire Trou-Casing ;
- Injection d'un bouchon laveur à l'intérieur des tiges ;
- Pomper le volume de laitier à l'intérieur des tiges ;
- Lancer le bouchon de chasse à l'intérieur des tiges ;
- Chasser avec de la boue. [8]
Fig. 2.3. Cimentation au stinger. [8]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
13
2.3.2. Cimentation primaire :
Les laitiers de ciment ainsi injectés s’écoulent à travers le sabot pour remonter ensuite dans
l’annulaire. L’anneau de retenue, comme son nom l’indique sert d’épaulement aux bouchons
racleurs inferieur et supérieur qui encadre le volume de laitier dans le casing.
Un à-coup de pression crève le bouchon inferieur pour laisser circuler le laitier dans
l’annulaire. C’est le laitier qui pousse directement la boue en place et lave à la fois les parois
du trou et l’extérieur du casing au cours de son écoulement. Lorsque tout le laitier est injecté.
On libère le bouchon supérieur qui est déplacé par circulation de la boue de forage.
Cette opération est appelée chasse. Le volume de chasse est le volume de boue entre l’anneau
et la tête de cimentation. En fin de chasse on doit remarquer une montée en pression qui
signifie l’arrêt du bouchon supérieur. [8]
2.3.3. Cimentation étagée :
La cimentation à double étage est utilisée :
Si les formations sont fragiles (risques de pertes de circulation ou zones à faibles pressions) ;
Si les hauteurs d'annulaires à cimenter sont importantes (contamination du laitier) ;
Si deux types différents de laitiers doivent être mis en place. [8]
2.3.4. Cimentation sous pression (squeeze ou ésquichage) :
C’est la mise en place d’un laitier de ciment sous pression à un point donné du puits. Le but
de l’opération est de remédier à un défaut d’étanchéité ou de créer une nouvelle étanchéité
(perforation d’une couche dépletée). Cette opération consiste à appliquer de la pression sur
une formation perméable pour que le laitier se déshydrate progressivement et forme un cake
de ciment faisant prise et colmatant les défauts d’étanchéité ou les zones à pertes. [8]
2.3.5. Bouchons de ciment :
Les bouchons de ciment trouvent de nombreuses applications, soit en cours de forage, soit
après la production d'un puits.
Parmi ces applications nous pouvons citer :
Colmatage de zones à pertes ;
Isolation de zone à Problèmes ;
Bouchon d’abandon ;
Déviation.
Ces applications sont très variées et les propriétés recherchées dans ces applications sont, elles
aussi, très diverses. La composition, la mise en place et les propriétés finales du ciment
devront donc être adaptées au problème à résoudre. [1]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
14
2.4. Les équipements de préparation et pompage de ciment :
2.4.1. Les unités de cimentation :
Les unités de cimentation permettent d'effectuer simultanément :
- Le mixage du ciment et des additifs afin d'obtenir un laitier correspondant aux
caractéristiques désirées pour chaque type particulier d'opération,
- Le pompage du laitier obtenu avec une grande flexibilité de vitesse et pression de pompage.
Ces unités de pompage sont composées de deux pompes Triplex à grand débit et haute
pression montées soit sur camion soit sur skid.
La source d'énergie actionnant ces pompes et l'équipement auxiliaire de ces unités est assurée
par deux moteurs diesel. [2]
2.4.2. Les lignes de cimentation :
Les chiksans ou conduites métalliques peuvent généralement supporter des pressions élevées,
mais ils ne sont pas faciles à manier et les rotules supportent mal les à-coups provoqués par
les pompes de cimentation, ce qui finit souvent par provoquer des fuites.
Il existe maintenant des flexibles haute-pression dont le diamètre maximal est 2 pouces, qui
sont plus faciles à utiliser que les conduites métalliques et qui peuvent supporter des pressions
équivalentes ; ce type de ligne est de plus en plus utilisé. [2]
Fig. 2.4. Les équipements de cimentation. [2]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
15
2.5. Ciments et laitiers :
2.5.1. Définition du ciment :
Les ciments sont des liants hydrauliques, c'est à dire qu'au contact de l'eau, leurs constituants
minéralogiques s'hydratent en formant une pâte ou laitier qui durcit et devient un matériau
doué de propriétés mécaniques capables de lier d'autres matériaux. [1]
2.5.2. Les différents types de laitiers de ciments :
Laitiers allégés ;
Laitiers denses ou alourdis ;
Laitiers pour températures élevées ;
Laitiers basse température ;
Les laitiers thixotropes ;
Les laitiers expansifs ;
Laitiers pour zones à gaz. [1]
2.5.3. Les caractéristiques du laitier de ciment :
A. La densité :
La densité du laitier peut être calculée très simplement à partir de la densité de poudre de
ciment, de celle de l'eau de gâchage, et de celles des différents additifs entrant dans la
composition du laitier. [5]
dL =
Mc + VE . dE + MADMcdc
+ VE + VAD
M = Masse (kg). c = Ciment.
V = Volume (l). E = Eau.
d = Densité. AD = Additifs.
L = Laitier.
B. Rendement :
C'est le volume de laitier obtenu par tonne de ciment. On ne le mesure pas, il se calcule
simplement par la formule :
R = 1 000 x
Mcdc
+ VE +VAD
Mc ; Exprimé en l/t
Précisons que tous produits, autres que le ciment, est considéré comme un additif même s'il
apparaît en grande quantité (farine de silice, allégeant, ...). [5]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
16
C. La thixotropie :
Les laitiers de ciments thixotropiques ont une grande capacité de développer un gel qui se
forme rapidement en l'absence d'agitation ou d'écoulement. Ce gel est détruit après agitation.
L'emploi de laitier de ciment thixotropique paraît adapté aux problèmes de pertes dans des
terrains fissurés. Par la gélification du laitier dans les fissures et qui empêche par la suite le
cheminement du gaz et d’autres fluides de formation.
Densités légèrement plus basses que celles des laitiers classiques. [5]
D. Le filtrat :
Le laitier de ciment est une suspension de solides dans l'eau. De ce fait, placé devant une
formation perméable, et soumis à une pression, il va perdre une quantité plus ou moins grande
d'eau. Le phénomène de filtration va entraîner une déshydratation prématurée du laitier qui
pourra devenir impompable et fera prise dans de mauvaises conditions.
La filtration du laitier de ciment est mesurée comme celle de la boue avec un filtre-presse API
à température ambiante et sous 7 bars ou d'un filtre-presse HP-HT, lorsqu'on veut simuler les
conditions de fond. [5]
E. L'eau libre :
Après sa mise en place dans le puits, le laitier de ciment a tendance à se précipiter et à former
un anneau d'eau à la partie supérieure de la gaine de ciment. Ce phénomène est dû à la
différence de densité des différents produits composants du laitier. L'eau, étant de densité la
plus faible par rapport aux autres particules, remonte à la partie supérieure de la colonne de
ciment.
Ce phénomène d'eau libre est plus néfaste dans les drains horizontaux. [5]
F. Le temps de pompabilité :
C'est le temps mis par le laitier, maintenu en agitation sous conditions de pression et de
température, pour atteindre une consistance de 100 Poises. Pratiquement, il correspond à la
durée pendant laquelle le laitier reste pompable.
Le temps de pompabilité d’un laitier est estimé à l’aide d’un consistomètre tout en tenant
compte des paramètres influençant sur la prise (l’agitation, la pression et la température qu'il
subira lors de son refoulement dans le puits). [5]
G. La résistance à la compression :
Le ciment doit supporter :
- Les vibrations dues au forage et aux perforations ;
- Les contraintes dues à la pression régnant à l'intérieur du tubage ;
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
17
- Les contraintes dues aux différences de températures entre l'intérieur et l'extérieur de la
gaine de ciment.
Ces contraintes dépendent des conditions du puits et peuvent nécessiter des résistances
supérieures à 100 bars. [5]
H. La perméabilité :
La perméabilité est définie comme étant l'aptitude d'un ciment durci à se laisser traverser par
les fluides.
Elle dépend du type de ciment, des conditions de pression et température, de l'âge du ciment.
La perméabilité d'un ciment durci évolue parallèlement à sa résistance à la compression.
La perméabilité doit être la plus faible possible afin que le ciment remplisse sa fonction
d'étanchéité. [5]
2.6. L’eau de gâchage (fabrication) :
L’eau est un diluant principale lors de la préparation du laitier, elle peut être de l’eau douce,
saumure saturée ou semi-saturée.
L’eau douce est compatible avec tous les additifs et présente de bonnes caractéristiques
mécaniques mais ne donne pas une bonne adhérence du laitier aux formations salifères pour
lesquelles on fait appel à une saumure saturée mais l’incompatibilité du laitier avec un grand
nombre d'additifs, filtrat pratiquement incontrôlable, chute des caractéristiques mécaniques et
l’effet retardateur important à basse température demeurent ses inconvénients.
Pour cela on opte pour une eau de gâchage semi-saturée qui sert de compromis.
Généralement, l’eau de gâchage utilisé est celle du chantier. Le prestataire service cimentation
doit prélever un échantillon pour l’analyser au laboratoire. [5]
2.7. Additifs pour ciments pétroliers :
On est couramment amené à utiliser un certain nombre d'additifs, pour adapter les
caractéristiques du ciment aux différentes conditions d'utilisation.
Ces additifs peuvent être classés comme suit :
A. Accélérateurs :
Ces additifs sont destinés à accélérer le durcissement du ciment, mais ils provoquent
également une diminution du temps de pompabilité. Précisons qu'à l'inverse une réduction du
temps de pompabilité n'implique pas forcément un durcissement plus rapide.
On les utilise dans les cas suivants :
Cimentation de casing de surface et bouchons à faible profondeur ;
Bouchons de ciments pour colmatage de zone à pertes. [5]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
18
B. Retardateurs :
Dans un grand nombre de cas le ciment fait prise trop rapidement pour laisser le temps à
l'opérateur de le mettre en place. On utilise alors des retardateurs qui vont permettre d'ajuster
le temps de pompabilité du ciment à la valeur désirée. [5]
C. Réducteurs de filtrat :
Les cas les plus classiques d'emploi de réducteurs de filtrat sont :
Squeeze ;
Cimentation de colonnes de production ;
Cimentation de zones à gaz.
Un ciment net a un filtrat "infini". C'est-à-dire que si on le pompe devant une formation
perméable (squeeze, cimentation de zones réservoirs...) il va rapidement se déshydrater. Cette
déshydratation prématurée du laitier va provoquer une prise "flash" du ciment, si elle est très
rapide et donner lieu, dans tous les cas, à la formation d'une gaine de ciment poreuse et
fragile. [5]
D. Allégeants :
Ce sont des matières inertes légères mélangées au ciment dont l’effet est d’une part de réduire
la densité du laitier, d’autre part d’en réduire les couts. Par contre, la plupart des allègent ont
un effet sur le temps de prise et sur la résistance à la compression du ciment il sera souvent
nécessaire de compenser par des additifs appropries.
Les principaux allègent utilisés sont :
L’eau qui est le principal produit utilisé ;
Les produits solides à faible densité à titre d’exemple les billes de verre creuses de densité
de 0,3 et 0,7 ;
L’inclusion d’agents moussants au laitier comme de l’azote ou de l’air par l’intermédiaire
d’un compresseur ou d’une unité d’azote. [5]
E. Alourdissants :
Ils servent à augmenter la densité du laitier. Ils sont inertes et mélangés au ciment sec.
Les principaux Alourdissants utilisés sont : la Baryte ou sulfate de baryum BaSO4 (d = 4,2),
L’Hématite ou minerai de fer (d = 4,9 à 5,3), L'Ilménite ou l’oxyde de fer (d = 4,7), La Galène
et l'arséniure de fer (d > 7)
Tout produit alourdissant doit, pour être incorporé au ciment, posséder les caractéristiques
suivantes :
Exiger le moins d'eau de mouillage possible ;
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
19
Ne pas réduire la résistance du ciment ;
Ne pas influer sur le temps de pompabilité. [5]
3. Le Liner :
3.1. Définition :
Un liner est une colonne perdue qui ne remonte pas jusqu'à la tête de puits, mais sur une
hauteur limitée, à l'intérieur du tubage précédent. Il est cimenté avec un recouvrement dans le
dernier tubage (overlap), qui s'étend depuis la cote de pose jusqu'à une certaine distance à
l'intérieur de la colonne précédente. Ceci est nécessaire pour bien sceller la colonne perdue
dans la colonne précédente et avoir une bonne étanchéité entre les deux. Cette étanchéité est
très importante pour prévenir, durant la production, toute fuite d’effluent derrière la colonne
perdue. Quelquefois, cette étanchéité est renforcée par l’utilisation d’une garniture
supplémentaire (packer) tout en haut de la colonne perdue. [6]
3.2. Avantages du liner :
Les principaux avantages d’un liner sont :
le coût est réduit, du aux nombres réduits des casings.
la capacité de levage durant la descente du liner est réduite,
la possibilité d’utiliser, après la descente du liner, une garniture de forage mixte (5’’ en
haut et 3’’1/2 en bas, par exemple), ce qui réduit la capacité de levage,
la capacité de la tête de puits est réduite,
le temps de préparation de la colonne avant sa descente est réduite,
le liner est plus flexible qu’une colonne entière,
les pertes de circulation sont évitées par le fait que les pertes de charges annulaires sont
réduites au niveau des tiges,
possibilité de complétion dans le tubage précédent si les équipements de complétion ne
passent pas à travers le liner. [6]
3.3. Inconvénients du liner :
Les principaux inconvénients sont :
La suspension du liner dans le tubage est plus difficile que celui d’une colonne entière
dans la tête du puits ;
peu de colonnes sont exposées à l’effluent et si elles s’affaiblissent, il est obligatoire de
compléter le liner par une colonne complète, ce qui nécessite la reprise du puits ;
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
20
Le temps de descente et très grand dans le cas d’un liner qui comporte des équipements à
activation hydrauliques. [6]
3.4. Différents types de liner :
Le liner peut être utilisé pour couvrir une partie du découvert comme une colonne normale
pour permettre la poursuite du forage (liner de forage), ou couvrir le réservoir et le mettre en
production (liner de production). Comme il peut être utilisé pour couvrir une partie détériorée
d’un tubage (scab liner). Ce liner peut être cimenté ou isolé en haut et en bas par des packers.
On peut même utiliser un premier liner et, par la suite, lui raccorder un deuxième par
l’intermédiaire d’un tie-back. [6]
3.4.1. Liner de forage :
Appelé aussi liner intermédiaire, ce liner est une portion de tubage qui s’ancre dans le tubage
précédent, déjà cimenté, il est utilisé pour isoler des zones a problèmes au-dessous de la
colonne technique, comme :
Les zones à pertes ;
Les zones à pression anormalement élevées.
Il peut être inscrit dans le programme prévisionnel comme une colonne intermédiaire. [6]
3.4.2. Liner de production :
C’est une colonne de tubage utilisée dans la dernière phase (phase de production), elle est
suspendue soit au liner de forage ou à la colonne technique. Il sera cimenté et perforé par la
suite ou laissé en open hole (cas d’un liner crépiné). [6]
3.4.3. Stub Liners :
Le stub liner est une colonne de tubage de même diamètre que le liner, raccordé a ce dernier
par une garniture d’étanchéité d’une manière à obtenir une colonne continue, depuis le fond
jusqu’à la surface pour les raisons suivantes :
La colonne de tubage au-dessus du liner s’affaiblit ou endommagée (par corrosion,
etc.) ;
Mauvaise étanchéité au top du liner ;
Nécessité de grande résistance due par exemple aux pressions anormalement élevées.
[6]
3.4.4. Scab Liners :
Il est utilisé pour remédier à une partie détériorée d’un tubage, Ce liner peut être cimenté ou
isolé en haut et en bas par des packers. Il est utilisé dans les mêmes conditions que le stub
liner.
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
21
Le scab et le stub liner peuvent être posés sur le liner existant grâce à leur propre poids ou
ancrés dans un tubage précédent. [6]
3.4.5. Tie-back liner :
Un tie-back liner est une section de tubage qui s’étend depuis le top d’un liner déjà existant
jusqu'à la surface. Il peut être cimente ou non. [6]
Les figures ci-dessous représentent les différents types du liner :
Fig. 2.5. Liner de forage. Fig. 2.6. Stub liner. Fig. 2.7. Liner de production.
Fig. 2.9. Tie-back liner. Fig. 2.8. Scab liner.
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
22
3.5. Les équipements constitutifs d’un liner conventionnel :
Tiges de forage
Tête de levage avec couvercle
Setting tool
Doigts d’activation du packer
Écrou flottant (à filetage ACME)
Garniture d’étanchéité
Wiper plugs
Extension pour tie-back
Liner top-packer
Setting sleeve
Liner hanger
Tubage
Landing collar
Tubage
Float collar
Tubage
Sabot
Liner swivel
Couvercle
Fig. 2.10. Composition d’un Liner conventionnel. [6]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
23
3.5.1. Dispositif de suspension (liner hanger) :
Ce dispositif placé en tête de la colonne perdue assure la suspension à l'intérieur du tubage
précédent. Et qui est supposé supporter le poids de cette colonne. Il comporte des coins qui
sont maintenus en position rétractée durant la descente, et l’ancrage du hanger consiste à les
faire glisser sur une portée conique, qui les pousse vers l’extérieur et les applique contre les
parois du tubage précédent. Cet ancrage peut être, selon les constructeurs, mécanique ou
hydraulique. [6]
3.5.2. Différents types du liner hanger :
Le choix du système d’ancrage se fait en fonction de la nature du liner et du puits : si on
descend un liner qui pèse plus de 8 tonnes dans un puits vertical ou moyennement dévié, ne
présentant pas assez de frottements, il est préférable d’utiliser un système mécanique. Dans
tous les autres cas, le système hydraulique est préférable.
Hanger mécanique :
C’est un hanger qui s’ancre par rotation et translation. Il comporte une cage porte-coins dans
laquelle est usinée une rainure en forme de J-slot et est munies de ressorts de friction qui
s’appuient sur le tubage. Le corps comporte un ergot qui se déplace dans cette rainure.
A/ Principe de fonctionnement :
Pour ancrer ce hanger, il suffit de tirer vers le haut pour faire glisser le corps du hanger donc
l’ergot vers le haut alors que la cage reste immobile grâce aux ressorts de friction qui
s’appliquent contre le tubage. Une fois l’ergot dégagé, il faut tourner un quart de tour (plus ou
moins 3 tours en surface, selon la règle du pouce : 1 tour par 1000 mètres) vers la droite (ou
vers la gauche, selon le type) et poser rapidement entre cinq et dix tonnes : l’ergot suit le
chemin du J-slot et le corps du hanger descend suffisamment pour permettre aux portées
coniques du corps de glisser sous les coins d’ancrage de la chemise et les appliquer contre le
tubage.
B/ Cas d’utilisation :
Il est utilisé dans les cas suivant :
le liner pesant plus de 10 tonnes ;
puits verticaux ou faiblement déviés (15 à 20°), dont les frottements et les couples ne
sont pas importants.
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
24
Hanger hydraulique :
Ce type de suspension s’ancre par l’augmentation de la pression à l’intérieur du liner, qui ne
nécessite aucun mouvement de la garniture. Il est composé d’une chemise porte-coins qui
s’applique sur le tubage.
A/ Principe de fonctionnement :
Une fois la bille lancée, on augmente la pression jusqu’au cisaillement des goupilles qui
retient la chemise porte-coins, celle-ci est déplacée vers le haut permet aux coins d’ancrage de
s’engager sur les portées coniques et s’applique contre le tubage.
Le cisaillement des goupilles est observé en surface par un à-coup de la pression. A ce
moment-là, il suffit de poser rapidement pour aider les coins à glisser entre le tubage et le
cône.
B/ Cas d’utilisation :
Il est utilisé dans les cas suivant :
il est utilisé dans les puits déviés, présentant des frottements importants ;
en forage en mer ;
pour ancrer un liner dans un autre.
Remarque : Dans certains cas, on utilise des liners hanger rotatifs qui permettent de mettre
le liner en rotation pendant la circulation et la cimentation. Cela améliore le déplacement de la
boue par le laitier de ciment, lorsque le puits est cavé ou ovalisé, ou lorsque le liner n'est pas
bien centré .utiliser chaque fois que possible, si le couple nécessaire pour tourner le liner est
inférieur au couple de dévissage des connections. [6]
Fig. 2.11. Liner hanger mécanique. [6] Fig. 2.12. Liner hanger hydraulique. [6]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
25
3.5.3. Le liner top packer et son principe de fonctionnement :
Le liner top packer peut être ou non solidaire du setting sleeve. Il est utilisé dans le but de
renforcer l’étanchéité derrière le liner, au-dessus du ciment, qui évite l’application de
surpressions pendant la circulation inverse après la cimentation, ce qui peut causer des pertes
de circulation, et empêche, par la suite, l’écoulement de l’effluent du réservoir vers le haut.
Son utilisation reste optionnelle.
Principe de fonctionnement :
Ce packer est constitué d’un métal de très faible dureté, voire du plomb, couvert d’une couche
de caoutchouc. Pour le gonfler, il suffit de poser suffisamment de poids avec les tiges afin de
le déformer d’une façon permanente. Pour éviter le risque d’ancrage prématuré, le packer est
verrouillé soit par des goupilles de cisaillement, soit par un dispositif de verrouillage spécial
(gonflent par rotation).
Le packer peut être une pièce indépendante placée au-dessus du hanger, ou jumelée avec ce
dernier pour former le liner hanger-packer.
Cependant, le packer pose le problème de restauration si la cimentation est mauvaise. Pour
cela, il est préférable, si le problème de pertes durant la circulation inverse ne se pose pas, de
ne le gonfler qu’après s’être assuré de la qualité de la cimentation.
En plus, étant surdimensionné, il entraîne l’augmentation des pertes de charges qui risquent
de provoquer des pertes de circulation pendant la descente, la circulation et la cimentation.
D’autres ne dotent pas le liner de packer et si, par la suite, on veut renforcer l’étanchéité, on
réalise une restauration de la cimentation ou descendent un scab-liner doté de packers. [6]
3.5.4. Polish Bore Receptacle (PBR) :
Elle vissée directement au setting sleeve, elle est d’une longueur qui peut aller jusqu’à 6
mètres qui reçoit le tie-back d’une colonne de tubage supplémentaire.
L’intérieur de cette extension est lisse et sa tête est biseautée pour permettre le passage des
outils. Après la cimentation du liner, cette extension est nettoyée à l’aide d’une fraise spéciale
ou un jet sub. L’ensemble PBR et tie-back forment un joint coulissant très étanche et très
résistant, et permet un raccordement très facile au liner.Le setting sleeve et l’extension PBR
peuvent être fabriqués en une seule pièce. [6]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
26
3.5.5. Le joint rotatif (liner swivel) :
Ce dispositif est utilisé seulement dans le cas d’un hanger mécanique, il est vissé sous ce
dernier. Il permet la rotation du train de tiges et de la suspension au moment de l'ancrage des
coins du dispositif de suspension même si la partie inférieure de la colonne est coincée par la
formation. Il doit être situé dans l'espace annulaire tubage/colonne perdue et au-dessus du
sabot du tubage précédent pour permettre une bonne cimentation. [6]
3.5.6. Manchon de pose (setting sleeve ou setting collar) :
Vissé au top du liner, il sert à la connexion de ce dernier aux tiges de forage par
l’intermédiaire d’un outil de pose. Il est appelé à supporter tout le poids du liner avant son
ancrage. Il sert également de point d’appui pour permettre le gonflement du packer, en posant
du poids avec les tiges (dans le cas d’utilisation d’un packer).
On distingue deux types :
A/ Setting sleeve mécanique :
La connexion entre ce manchon et l’outil de pose est assurée par un filetage carré de type
ACME femelle généralement à gauche, de 4 à 6 filets par pouce, ou par un système
comportant une rainure en J, de type ‘’J-slot’’.
B/ Setting sleeve hydraulique :
Le raccordement se fait grâce à une gorge usinée à l’intérieur, destinée à recevoir la collerette
du setting-tool. En haut, la setting-sleeve possède 3 fentes qui reçoivent les doigts du setting-
tool (torque fingers) pour permettre la rotation du liner à droite ou à gauche (selon les
besoins). La transmission du torque est possible tant que la collerette du setting-tool est
engagée dans la setting-sleeve. [6]
Fig. 2.13. Liner top packer. [6] Fig. 2.14. PBR. [6]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
27
3.5.7. Outil de pose (setting tool) :
Il assure la liaison entre le manchon de pose (setting sleeve) et le train de tiges de forage pour
descendre la colonne perdue. Il assure aussi les fonctions suivantes :
supporte le poids de la colonne lors de sa descente ;
assure l'ancrage du dispositif de suspension et le gonflage du packer pour les modèles
mécaniques ;
fait l’étanchéité entre l'intérieur de la colonne et l'extérieur des tiges de forage au moyen de
coupelles d'étanchéité (swab cups) ou bien de garnitures (packings) en chevrons, ou encore
d'une canule lisse engagée dans une vanne à soupape (slick stinger/flapper valve),
fourni un point d'attache pour le bouchon racleur de cimentation (wiper plug) dans le cas
d'un outil de pose avec coupelles d'étanchéité.
Le setting tool est dévissé avant la cimentation du liner, dégagé pour s’assurer de son
dévissage, puis posé sans être vissé sur le setting sleeve d’environ 10 tonnes pour assurer
l’étanchéité durant la cimentation. Il est remonté après la cimentation du liner. [6]
3.5.8. Principe de fonctionnement :
A/ Setting tool mécanique:
Le setting tool mécanique possède un écrou flottant à filetage ACME mâle généralement à
gauche, de 4 à 6 filets par pouce, nécessitant 8 à 15 tours à droite pour se dévisser. Cet écrou
se visse sur le filetage de même type du manchon de pose (setting sleeve). Une butée à bille
facilite son dévissage, en posant la garniture sur le setting sleeve, gardant ainsi libre l’écrou
Fig. 2.16. Liner swivel. [6]
Fig. 2.15. Manchons de poses. [6]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
28
flottant. Des passages d’eau pour équilibrer les pressions et le remplissage au-dessus de
l’étanchéité sont usinés soit sur le mandrin soit tout au long du filetage de l’écrou.
Le setting tool contient dans sa partie supérieure un couvercle qui évite la chute des déblais
entre le setting tool et le liner.
Ce système présente l’inconvénient de se dévisser pendant la mise en place du liner.
B/ Setting tool hydraulique :
Ce système consiste en une collerette, formée de doigts, qui s’engage dans une gorge du
setting sleeve. Pour relâcher le setting tool, il suffit de remonter en pression, ce qui a pour
effet de pousser une chemise vers le haut, entraînant ainsi les doigts formant la collerette, qui
entrent sous une chemise externe solidaire au corps et s’effacent, pour libérer ainsi le setting
tool du setting sleeve.
Le setting tool possède un autre système d’activation mécanique de secours en cas de
défection du premier mode sous l’effet de la pression, tout en mettant le liner en rotation à
gauche d’un quart (¼) de tour entraînant ainsi la chemise porte-doigts vers le haut.
Ce setting tool supporte des liners lourds, et peut les mettre en rotation grâce aux doigts qui
s’engagent dans les fentes usinées en haut du setting sleeve. [6]
3.5.9. Système d’étanchéité :
Le setting tool est toujours muni d’un système d’étanchéité dans sa partie inférieure, on
distingue :
Fig. 2.18. Setting tool hydraulique. [6]
Fig. 2.17. Setting tool mécanique. [6]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
29
A/ Swab cups: (setting cups)
C’est un tube qui supporte des coupelles dirigées vers le bas, placé au bout de l’outil de pose,
pour permettre le passage du haut vers le bas, et l’empêcher dans le sens contraire.
L’utilisation de ce système est limitée par la profondeur parce que les coupelles sont limitées
en pression et en température,
B/ Cementing pack-off :
C’est un presse-étoupe (pack-off bushing) placé sous le manchon de pose (setting sleeve). Ce
système permet de garder l’étanchéité entre les tiges et le liner même après le relâchement de
ce dernier. Il peut :
• Soit être solidaire du setting tool ;
• Soit être solidaire du liner et faire étanchéité autour du stinger du setting tool. Il sera alors
reforé lors du contrôle du liner. [6]
3.5.10. Vanne à ouverture hydraulique (Pac valve) :
C’est une vanne utilisée pour les cémentations étagées et des
liners crépinés, cet équipement joue le rôle d’un by-pass entre
l’intérieur du casing et l’annulaire afin de pouvoir circuler et
chasser du ciment dans cet annulaire à la cote choisie.
Cette pac valve contient des ouvertures latérales couvertes par
deux chemise intérieures l’une au-dessus de l’autre fixées au
corps par des shears pins qui selon le nombre définit leur
pression de service.
Pour une cémentation étagée (d’un liner ou classique),
Fig. 2.19. Swab cups. [6]
Fig.2.20. Cementing pack-off. [6]
Fig. 2.21. Pac valve. [6]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
30
l’activation de la pac valve est assurée par l’action de pression sur le bouchon de chasse du
premier étage qui se siège sur la chemise inferieure, qui cisaille les shear pins, ainsi cette
chemise est libérée. Le verrouillage se fait par le déplacement de la deuxième chemise
déplacée par le dernier bouchon de chasse.
Pour la cimentation du liner crépiné (avec packer ECP), la pac valve est associée à un ball
seat, une fois la bille s’assiège, les à-coups de pression sont obtenus.
Pour avoir la pression de service des deux chemises on joue sur le nombre de shear pins. (Le
nombre de shear pins qui tient la chemise inferieure est inférieur à celui de la chemise
supérieure). [6]
3.5.11. La garniture de pose (setting string) :
La garniture de forage utilisée pour la descente du liner est généralement composée de tiges.
On peut utiliser des tiges lourdes dans le cas où le puits est très dévié. L’utilisation d’une
coulisse est à proscrire. Les tiges doivent être calibrées avant l’opération de descente. [6]
3.5.12. L’anneau de retenue (landing collar) :
Positionné à un, deux ou trois joints au-dessus du sabot, il sert à retenir les bouchons de
cimentation et indiquer la fin de la chasse.
Il peut être à clapet anti-retour, à soupape (flapper valve), à remplissage automatique ou à
siège pour bille éjectable.
Dans le cas où on utilise deux bouchons de cimentation, le landing collar doit comporter un
système de by-pass qui permet le passage du ciment.
L’anneau qui comporte un siège pour bille est utilisé dans le cas où l’ancrage du hanger est
hydraulique. [6]
Fig. 2.22. Landing collar pour bille. [6] Fig .2.23. Landing collar pour bouchons. [6]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
31
3.5.13. Le sabot (set shoe) :
Le sabot sert à guider la colonne de tubage lors de sa descente, et évite le retour du laitier à la
fin de cémentation (sabot à un ou deux clapets anti-retour, comme on peut l’associer à un
float collar placé plus haut. On distingue :
sabot à canal ou à bille normalement employé pour les tubages ;
sabot à soupape (set shoe) ;
sabot à remplissage automatique (fill-up set shoe).
Dans le cas d’un liner, Il est souhaitable que le sabot soit muni d'évents latéraux de façon à
pouvoir établir la circulation même si la colonne touche le fond.
Dans d’autre cas le sabot est utilisé seulement pour le guidage,
Le sabot peut être muni de lames qui empêchent le liner de tourner lors du dévissage du
setting tool, s’il n’y a pas de hanger. [6]
3.5.14. Bouchons de cimentation :
Généralement le matériel de cimentation des colonnes perdues ne comprend pas de bouchon
de cimentation en tête du laitier (Bottom plug). Du fait de la différence considérable entre les
diamètres intérieurs tiges et liner on utilise seulement un bouchon de queue, composé de deux
éléments : le bouchon racleur ou wiper plug qui reçoit le bouchon pompé dans les tiges avant
le début de chasse ou pump-down plug.
A/ Bouchon racleur de colonne perdue (liner wiper plug) :
Il est descendu à l'extrémité de l'outil de pose (setting tool) sous les dispositifs d'étanchéité. Il
possède des coupelles qui servent à essuyer l’intérieur du liner et un trou central qui permet le
passage de la boue et l'injection du laitier. Il est déconnecté de la canule de l'outil de pose ou
de son manchon spécial dans la colonne perdue, par cisaillement de goupilles lorsque le
bouchon pompé en fin d'injection du laitier (pump-down plug) vient s'y ancrer, ce
cisaillement est marqué par un à-coup de pression.
Fig. 2.25. Float collar. [6]
Fig.2.24. Sabot à double clapet anti-retour. [6]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
32
Ce bouchon assure la séparation entre le laitier et la boue ; à la fin de la chasse, il vient se
placer sur l'anneau et reste solidaire de ce dernier grâce à un système de retenue (latch).
B/ Bouchon pompé dans les tiges (pump-down plug) :
En fonction de la garniture de pose, il peut comporter de 3 à 5 lamelles en caoutchouc de
différents diamètres extérieurs, destinées à essuyer l’intérieur des tiges et de l’outil de pose.
Il est largué de la tête de cimentation à la fin de l’injection du laitier de ciment. Ainsi, il racle
l’intérieur de la garniture et de l’outil de pose et, à la fin de sa course, vient s’ancrer dans le
wiper plug, au bout de l’outil de pose. En augmentant la pression de chasse, le wiper plug se
libère et les deux bouchons se déplacent simultanément dans le liner, jusqu’à ce qu’ils
arrivent sur le landing collar où ils se verrouillent et font étanchéité grâce à un système de
verrouillage (latch).
Dans certaines cimentations de liner, on peut utiliser un bouchon de queue et un autre de tête
(c’est à dire deux couples pump down plug/wiper plug).
Parfois, dans le cas où la différence entre le diamètre intérieur du liner et celui des tiges est
petite (slim hole), on n’utilise que les pump down plugs, qui racleront à la fois l’intérieur des
tiges et celui du liner.
Dans le cas de l’utilisation de deux couples de bouchons ou du slim hole, le pump down plug
de tête, une fois arrivé sur le landing collar, ne peut pas se percer sous l’effet de la pression
pour laisser passer le laitier en raison de son diamètre qui est petit. Pour cet effet, c’est le
landing collar qui permet le passage du laitier par un by-pass.
Pour la sécurité, le pump down plug est muni d’une plaque qui s’éclate dans le cas où le by-
pass du landing collar n’est pas fonctionnel.
Dans certains cas, le wiper plug contient dans sa partie inférieure un siège pour bille dans le
but d’activer certains équipements à fonctionnement hydraulique du top du liner. [6]
Fig.2.26. Ensemble wiper plugs et siège pour bille. [6]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
33
3.5.15. Tête de cimentation (cementing head) :
Elle est vissée sur le train de tiges ; elle contient le bouchon qui doit être pompé à travers les
tiges avant la chasse (pump-down plug) et, éventuellement, une bille de mise en pression dans
le cas d'un dispositif de suspension hydraulique.
La tête de cimentation est équipée d’un raccord témoin optionnel (flag sub), qui signale le
départ effectif du bouchon à pomper à travers les tiges.
Elle est également dotée d’un raccord rotatif (swivel) qui la garde fixe avec la rotation du
train de tige. [6]
3.6. Choix des composants du liner :
Le matériel est sélectionné en fonction des conditions du puits et de la composition du liner
avec lequel il va être descendu.
3.6.1. Conditions du puits :
Frottements : qui sont dus généralement à la mauvaise géométrie du puits (dog-legs,
cavages, dépôts de cake, trou de serrure), a la nature de la formation (argile gonflante et
fluente qui se rétrécissent après le forage) et au profile du puits ou une trajectoire relativement
déviée, la garniture du liner a tendance à se coucher sur les parois du puits. Ces frottements
sont un facteur prédéterminant dans le choix du système de suspension. En effet, le hanger
mécanique est utilisé lorsque l'opération mécanique est facile : pas trop de frottements ni de
couple (puits vertical), liner assez lourd pour qu'on puisse s'assurer de son ancrage, dans le cas
contraire, le système hydraulique est recommandé.
Fig. 2.27. Tête de cimentation. [6]
Fig. 2.28. Flag sub (témoin). [6]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
34
La pression : les équipements à fonctionnement par pression sont limités par les
conditions de fond. pour les puits à gaz de forte pression, il y a risque de fonctionnement
prématuré dû au l’augmentation de pression (par exemple venue), dans ces cas il faut
minimiser l’utilisation de ces équipements et agir sur leurs pression de service. [6]
3.6.2. Composition du liner :
Le premier choix de la composition du liner se fait sur le système d’ancrage du liner, qui est
déterminé en plus des conditions du puits, les caractéristiques du casing dans lequel il sera
descendu : drift, grade de l'acier au niveau de l'ancrage.
Apres le choix du système d’ancrage on choisit les autres éléments.
Le setting tool le plus utilisé est du type mécanique avec filetage ACME, mais dans le cas ou
le liner hanger est hydraulique, on peut utiliser un setting tool avec un système J-slot. Comme
on peut utiliser un système hydraulique dans le cas d’un hanger mécanique.
Le packer de liner (optionnel), activé à la fin de la cimentation, permet l’étanchéité en tête du
liner. Il est utilisé pour éviter d'appliquer la surpression de la circulation inverse sur le laitier
s'il y a des risques de pertes, et/ ou pour éviter des venues de gaz ou d'huile. Compte tenu de
ces exigences, descendre :
un liner hanger avec packer pour les puits à gaz ou les puits avec pertes ;
un liner hanger sans packer pour les autres cas.
Le PBR (Polished Bore Receptacle) est utilisé au-dessus du hanger, il permet le raccordement
(tie-back) ultérieur d'un tubage jusqu'à la surface. Dans certains cas il reçoit l'étanchéité de la
garniture de pose du liner (cementing pack off).
Cementing pack off est placé au niveau du setting tool, il assure l'étanchéité entre le setting
tool et le liner. L'utilisation des swab cups, qui risquent de se siffler et de fuir est à proscrire.
Le choix du type et du nombre de bouchons est déterminé par :
Le diamètre intérieur du liner et de la garniture de pose, pour un liner 4’’1/2 descendue
avec des tiges 31/2 ou la différence des diamètres intérieurs est faible donc l’utilisation d’un
seul pump down plug est suffisante pour la chasse. On n’utilise plus le bouchon de tête qui
oblige d’insérer un landing collar avec by-pass car il est très petit pour contenir une
membrane déformable. Il existe des systèmes de doubles bouchons qui seront largués de part
et d'autre du laitier de ciment : deux wiper-plug (celui du bas a un diamètre intérieur plus petit
que celui du haut), et deux pump down plugs, correspondant chacun à un wiper plug. Le
landing collar est alors muni d'un by-pass du premier bouchon, par lequel se poursuit la
cimentation, cet assemblage est utilisé pour les liners 7’’.
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
35
Le nombre de couple pump down plug/wiper plug est limité par le nombre d’à-coup de
pression.
Dans le cas d'un équipement hydraulique, le siège de la bille qui sera cisaillé sous l'effet de la
pression après ancrage du liner et libération du setting tool. Il sera placé selon le cas :
• au niveau du landing collar ;
• à la base du setting tool, notamment pour les puits très inclinés ou horizontaux, où l'on craint
qu'une bille ne puisse atteindre la base du liner.
Les équipements différentiels, pas très fiables, sont déconseillés pour les liners. [6]
Colonne perdue sans packer Colonne perdue avec packer
Manchon de pose (setting sleeve)
• avec extension (tie-back)
• sans extension (tie-back)
Packer de colonne perdue (line packer)
• avec extension (tie-back), permettant le
gonflement du packer soit par mise en
rotation, soit par application de poids. Les
filetages de connexion à l'outil de pose font
partie du packer
Étanchéité de l'outil de pose :
canule/vanne à soupape ou coupelles
Étanchéité de l'outil de pose : canule/vanne à
soupape ou coupelles
Note :
La vanne à soupape peut faire partie du
packer
Système de suspension :
• mécanique
• hydraulique
Système de suspension :
• mécanique
• hydraulique
Joint rotatif (swivel) : dans le cas d'une
suspension mécanique
Joint rotatif (swivel) : dans le cas d'une
suspension mécanique
Manchon support le bouchon racleur
(wiper plug holder sub) : uniquement avec
utilisation de la canule/vanne à soupape ;
si étanchéité par coupelles, le bouchon
racleur est retenu au bout de l'outil de pose
par des goupilles.
Manchon support le bouchon racleur (wiper
plug holder sub) : uniquement avec utilisation
de la canule/vanne à soupape ; si étanchéité
par coupelles, le bouchon racleur est retenu au
bout de l'outil de pose par des goupilles.
Anneau de retenue (landing collar) :
anneau recevant les bouchons venant
Anneau de retenue (landing collar) : anneau
recevant les bouchons venant s'ancrer en fin
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
36
Tab 2.1. Les principaux équipements standards d’un Liner. [6]
3.7. Réception et contrôle des équipemets du liner sur chantier :
Les différents équipements seront présentés dans leur ordre de montage pour vérifier qu'ils
sont bien complets et que les filetages sont bien compatibles.
On vérifiera :
le diamètre intérieur et la longueur de chaque élément ;
le packer (il doit être en bon état) ;
le diamètre du bouchon racleur du tubage (liner wiper plug) qui doit être égal au diamètre
intérieur de la colonne et celui du bouchon pompé dans les tiges (pump-down plug) qui doit
être égal au diamètre intérieur de celles-ci ;
la compatibilité des deux bouchons ;
la compatibilité du bouchon racleur avec l'anneau de retenue (landing collar) ;
le nez du bouchon pompé (latch) ;
dans le cas d'une suspension hydraulique, le diamètre de la bille qui doit passer dans les
équipements ;
dans le cas d'une suspension mécanique, ajouter un joint rotatif ;
s'ancrer en fin de chasse dans un siège
reforable.
de chasse dans un siège reforable.
Siège de bille séparable (shear-out landing
sub) : siège sur lequel vient se placer une
bille de façon à accroître la pression pour
ancrer la suspension dans le cas d'une
suspension hydraulique.
Siège de bille séparable (shear-out landing
sub) : siège sur lequel vient se placer une bille
de façon à accroître la pression pour ancrer la
suspension dans le cas d'une suspension
hydraulique.
Collecteur de bille (ball catcher) plaque à
trous récupérant la bille initialement
placée dans le siège séparable et dont elle
est éjectée après l'ancrage hydraulique.
Collecteur de bille (ball catcher) plaque à
trous récupérant la bille initialement placée
dans le siège séparable et dont elle est éjectée
après l'ancrage hydraulique.
Sabots : à évents latéraux, de préférence. Sabots : à évents latéraux, de préférence.
Bouchon racleur (wiper plug) et bouchon
pompé à travers les tiges (pump-down
plug).
Bouchon racleur (wiper plug) et bouchon
pompé à travers les tiges (pump-down plug).
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
37
les coins de la suspension en les actionnant (ils doivent être en bon état) ;
la compatibilité de la suspension avec le poids de la colonne à suspendre ;
l'extension (tie-back) qui être en bon état ;
sur l'outil de pose :
la canule (elle doit être lisse et chanfreinée, on le mesurera) ;
les filetages (ils doivent être en bon état, on les graissera) ;
le diamètre des coupelles. [9]
3.7.1. Assemblage de l'outil de pose :
Ceci est aussi effectué à l’atelier de la compagnie de service par des techniciens spécialisés.
On distingue deux assemblages du fait qu’on a deux types d’outil de pose :
-Si l'outil de pose est équipé d'une canule lisse, sa longueur sera ajustée de telle façon que son
extrémité vienne se placer, après installation, à environ 30 cm du raccord portant le bouchon
racleur (wiper plug holder sub). Dans certains types de matériel le liner wiper plug sera
positionné au bout et fixé avec des goupilles de cisaillement.
-Si l'outil de pose possède des coupelles, le liner wiper plug sera positionné en bout et fixé
avec des goupilles de cisaillement. D’une manière générale l’outil de pose est vissé dans le
setting collar ou manchon de pose puis bloqué légèrement.
Remarque :
Quel que soit l'outil de pose, on engagera les clés seulement sous le packer, l'extension étant
fragile, on veillera à ne pas endommager la chemise hydraulique, dans le cas d'un dispositif de
suspension hydraulique. [9]
3.7.2. Opérations à effectuer avant descente de la colonne :
On s'assurera que toutes les dimensions de l'équipement de la colonne et du matériel de
pose ont été relevées (diamètres intérieurs, extérieurs, longueurs).
De même que pour les autres tubages, les équipements de la colonne seront vissés à la
graisse sur leurs tubes respectifs, en contrôlant le couple appliqué. Ils seront ensuite dévissés,
nettoyés et enduits de "Backerlock" avant d'être revissés au couple nécessaire. Il s'agit :
du sabot ;
du récepteur de bille (ball catcher) si l'ancrage est hydraulique ;
du raccord de retenue (shear-out landing sub) ;
de l'anneau de retenue (landing collar) .
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
38
La tête de cimentation (plug droping head) sera ouverte pour vérification et les vannes
seront actionnées ;
Le bouchon à pomper dans les tiges (pump-down plug) y sera introduit dans la tête de
cimentation. On vérifiera au préalable que le système de retenue est en position fermée ;
Avant le dernier contrôle de trou, on assurera la manœuvre des gratteurs (scrapers) à
l'intérieur de la colonne précédente, dans la zone d'ancrage du dispositif de suspension
(hanger) et du packer ;
On s'assurera que les tiges de forage, ainsi que les tiges courtes ou autres qui serviront à la
descente et à la cimentation de la colonne perdue ont été bien calibrées.
Les tool-joints devront être rebloqués à la dernière remontée.
La garniture de descente sera calculée et ajustée de telle manière que :
le dispositif de suspension soit au milieu d'un tube ;
la tête de cimentation soit à 1.5 ou 2 m de la table de rotation.
Dans le cas d'un système de suspension mécanique, le joint rotatif (swivel) doit
impérativement se trouver dans l'annulaire tubage précédent / colonne perdue pour éviter les
problèmes ultérieurs d'étanchéité. On tiendra compte, éventuellement, de la qualité de la
cimentation du tubage précédent au droit de la zone d'ancrage de la suspension ;
Dans certains cas particuliers, un joint de circulation peut être intégré dans la garniture, au-
dessus de l'outil de pose, pour assurer son remplissage automatique ou pour permettre de
réaliser une circulation. Ce joint dit évidemment être en parfait état afin d'éviter toute fuite.
On peut placer un joint coulissant au-dessus de l'outil de pose pour faciliter les opérations
d'ancrage.
Avant descente de la colonne, les garnitures d'obturateurs seront changées et testées, si la
longueur de la colonne perdue est importante. Dans le cas contraire, l'obturateur à diaphragme
(Hydril) assurera une sécurité suffisante. [9]
3.8. Procédé de cimentation d’un liner :
On se reportera aux recommandations toujours valables, mentionnées pour la cimentation à
simple et à double étage. On notera toutefois les points suivants :
Si les bacs de mélange sont à recommander pour les cimentations habituelles, leur utilisation
devrait être systématique pour les cimentations de colonnes perdues. La meilleure méthode
consisterait à préparer la totalité du laitier avant injection, ce qui est souvent possible avec les
petits volumes mis en jeu dans les cimentations de colonnes perdues.
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
39
Le laitier sera brassé jusqu'à obtenir une homogénéité quasi-parfaite et approcher les
caractéristiques obtenues au laboratoire.
Particulièrement pour les cimentations à haute et moyenne température, la densité sera aussi
proche que possible de la valeur prévue par le programme. Elle sera éventuellement ajustée
pendant l'homogénéisation par addition d'eau ou de ciment. Dans certains cas, en effet,
l'expérience montre qu'une variation de densité de 0.03 (3 points) peut entraîner une
modification du temps de pompabilité allant jusqu'à 1 heure.
S'il existe une forte incompatibilité entre la boue et le laitier, on utilisera non seulement un
fluide intermédiaire (spacer) de tête, mais aussi un fluide intermédiaire de queue. Celui-ci, en
fin de chasse, devra couvrir la connexion train de pose/tête de la colonne perdue. Lors de la
circulation inverse de l'excès de laitier, ce dernier se trouvera au contact du fluide
intermédiaire et non de la boue.
La mise en œuvre d'un excès de laitier est uniquement liée à la géométrie éventuellement
irrégulière du découvert. Le volume de laitier correspondra à la somme :
du volume de l'annulaire découvert/colonne perdue, calculé à l'aide de la diagraphie
caliper ;
du volume de l'annulaire tubage précédent / colonne perdue (overlap), correspondant à
une hauteur de 80 à 150 m ;
du volume intérieur du liner, compris entre le sabot et l'anneau de retenue.
La hauteur de laitier remontant dans l'annulaire tubage/colonne perdue sera calculée en
fonction du gradient de craquage de la formation (en tenant compte de la densité équivalente à
la fin du déplacement et pendant la circulation de l’excès de ciment).
Le conditionnement de la boue aura lieu lorsque la colonne perdue sera en place, avant
ancrage de la suspension (après ancrage, il y aurait restriction du passage de boue). Dans tous
les cas, on s'assurera, avant de pomper le laitier, que le puits est propre, que le bouchon de gaz
éventuel a été évacué et que le fond gazeux est compatible avec les impératifs de sécurité. [9]
3.8.1. Descente de la colonne perdue :
Noter le poids du moufle seul Pm ;
Descendre la colonne perdue en la remplissant après introduction de chaque tube et en
serrant toutes les connexions au couple voulu ;
Visser et bloquer (en vérifiant le blocage) l'ensemble manchon de pose/dispositif de
suspension (setting sleeve/hanger) ou packer/dispositif de suspension ;
Vérifier le vissage à gauche de l'outil de pose ;
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
40
Reprendre avec le moufle, l'ensemble dispositif de suspension / outil de pose / colonne et
noter le poids Pe. En déduire le poids de la colonne dans la boue : Pliner = Pe – Pm ;
Effectuer toute la descente avec précaution et en respectant les règles déjà établies pour
les cimentations primaires ;
Éviter de faire tourner la garniture au blocage des tool-joints. S'il s'agit d'une suspension
mécanique, utiliser deux clés et verrouiller la table ;
Respecter la vitesse maximum de descente autorisée pour éviter les surpressions néfastes
pour le point fragile ;
Remplir la garniture tous les cinq longueurs ;
Lorsque l'extrémité de la colonne perdue se trouvera au niveau du sabot du tubage
précédent, établir la circulation et déplacer au moins le volume intérieur de fluide pour
évacuer le bouchon d’air ;
Continuer la descente et ajuster la garniture de façon à ce que le premier manchon de
tiges soit, au maximum, 2 m au-dessus de la table ;
Lorsque la colonne perdue est en place, noter le poids de l'ensemble en remontant Ph et
en redescendant Pb la garniture :
Soit Pb Ph
E2
Calculer le poids des tiges dans la boue (Pt) :
Pt = E – Pe [9]
3.8.2. Ancrage de la colonne perdue :
Si un mouvement rotatif est prévu, on pourra ancrer la colonne (rotating liner hanger) puis la
faire tourner pendant la circulation jusqu'à la fin de la cimentation.
Si un mouvement alternatif est appliqué, il conviendra d'ancrer la suspension en fin de
circulation ou avant la fin du déplacement du laitier (en général, par sécurité, on préfèrera
réaliser l'ancrage avant l'injection du laitier).
Si la cimentation doit être faite au droit d'une zone à gaz, le mouvement alternatif n'aura lieu
que pendant la circulation.
Si aucun mouvement n'est appliqué à la colonne, l'ancrage aura lieu en fin de circulation.
La suite des opérations est donnée ci-après.
Monter la tête de circulation et tester les lignes ; prévoir une longueur de flexibles
compatible avec les mouvements à appliquer ;
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
41
Remonter la colonne perdue de 2 m au-dessus de la cote théorique de pose et déplacer par
circulation au moins son volume intérieur augmenté de celui des tiges. La pression ne devra
jamais être suffisante pour ancrer la suspension hydraulique.
A/ Ancrage avec suspension mécanique :
Poser sur cales ;
Tourner un tour à gauche, puis maintenir la garniture avec une clé (les lames rigides de
centrage appliquées sur l'intérieur du tubage précédent cimenté empêchent l'ensemble de la
colonne perdue de tourner ; seul tourne le joint rotatif ou swivel) ;
Dégager lentement et retirer les cales ;
Relâcher pour ancrer les coins de la suspension ;
Relâcher le poids de la colonne pour vérifier que l'ancrage a bien eu lieu et poser un poids
de 100 à 150 kN (10 à 15 tonnes). Les coins de suspension (slips) doivent s'ancrer après une
descente de 50 cm. Sinon recommencer l'opération.
B/ Ancrage avec suspension hydraulique :
Jeter la bille et attendre le temps nécessaire pour qu'elle atteigne son siège (vitesse de
chute : environ 150 m/min). Ne pas pomper pendant la chute ;
Une fois la bille placée sur son siège, accroître la pression et poser le poids de la colonne
augmenté de 10 à 15 tonnes. Si la suspension n'est pas ancrée, refaire autant d'essais que
nécessaire en accroissant, à chaque fois, la pression de 200 psi ;
Une fois la suspension ancrée, augmenté la pression pour éjecter la bille après
cisaillement des goupilles de retenue. Cette bille sera récupérée par le récepteur (ball catcher).
[9]
3.8.3. Dévissage de l'outil de pose :
Dans les cas de mouvement rotatif (pendant la circulation et la cimentation) ou de mouvement
alternatif (ancrage à la fin de la circulation ou juste avant la fin du déplacement), on dévissera
l'outil de pose à la fin du déplacement. Si aucun mouvement de la colonne n'est prévu, le
dévissage de l'outil de pose aura lieu après ancrage, avant la cimentation. Pour dévisser l'outil
de pose :
mettre le point neutre au niveau du setting tool ou un peu en dessous ;
tourner d’une dizaine de tours à droite (contrôler les retours de la table) ;
dégager d'un mètre pour vérifier qu'on a bien perdu le poids de la colonne ; si ce n'est pas
le cas, revenir au point neutre, ajouter 2 tours à droite, dégager et vérifier le poids perdu ;
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
42
dans le cas d'un packer mécanique, veiller à ne pas mettre l'écrou supérieur de l'outil de
pose en butée (vérifier le nombre de tours), ce qui aura pour effet de gonfler prématurément le
packer, et veiller à laisser la canule engagée dans la vanne à soupape (flapper valve). [9]
3.8.4. Circulation de l’excès de ciment :
A la fin de la cimentation, on dévisse le setting tool et on le remonte de 5 à 10 m au-dessus du
top du liner et on procède à l’évacuation de l’excès de ciment soit par une circulation inverse
ou directe. [9]
3.9. Incidents de la cimentation d’un liner :
1. Pertes partielles <10% du débit de circulation :
Causes possibles : Terrains légèrement perméables ;
Remèdes : Procéder à la suite des opérations, en majorant le volume de laitier en liaison.
2. Pertes partielles >10% du débit de circulation :
Causes possibles : Terrains moyennement perméables ;
Remèdes : Tenter de colmater avec du CaCO3, en cas d’échec remonter le liner.
3. Pertes pendant cimentation :
Causes possibles : Pertes dues aux modifications des conditions hydrostatiques du puits.
Remèdes : N’ancrer le packer que si le bilan des volumes conduit à la présence de laitier
dans au moins 50% de l’overlap. Si Packer non ancré, faire une circulation directe et non
inverse.
4. Pression de circulation anormalement basse :
Causes possibles : Stinger du running tool sorti de son logement : anomalie de poids,
problème de pompe, tige sifflée ou fuite à la garniture d’étanchéité du setting tool, tige
sifflée ;
Remèdes : Tenter de le réengager afin de reprendre la circulation, utiliser une autre
pompe en cas d’échec remonté le liner.
5. Pression de circulation anormalement élevée :
Causes possibles : Restriction de l’annulaire ;
Remèdes : Circuler et traiter la boue si nécessaire, en tournant et réciproquant si possible
jusqu’à obtenir des conditions convenables, essayer de déterminer la cause exacte du
problème et décider au cas par cas.
6. Coincement dans le découvert avec circulation :
Causes possibles : Restriction de l'annulaire ou coincement par pression différentielle ;
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
43
Remèdes : Tenter de décoincer en traitant éventuellement la boue, en cas d’échec
cimenter le liner en position.
7. Coincement dans le découvert sans circulation :
Causes possibles : Restriction de l'annulaire ou coincement par pression différentielle ;
Remèdes : Situation très critique qui sera traitée au cas par cas.
8. Difficultés d’ancrage de la suspension :
Causes possibles : Si hanger hydraulique : tarage des vis de cisaillement incorrectes, bille
non siégée, problème mécanique ;
Si hanger mécanique : problème de slips non libérés, ou glissement des patins dans le
tubage ;
Remèdes : Augmenter la pression par paliers de 200 psi maintenus plusieurs minutes, en
se limitant à une pression inférieure à 85% de la pression de cisaillement du shear out ball
sub, répéter les opérations de libération des slips et d'ancrage, après avoir circulé si
nécessaire, en cas d’échec poser le liner au fond du puits ou le remonter .
9. Glissement du hanger :
Causes possibles : Défauts d’ancrage du hanger ;
Remèdes : Faire glisser le liner jusqu’au fond.
10. Pas de désengagement du setting tool (avant cimentation) :
Causes possibles : Coincement du setting tool dans le setting sleeve ou glissement du
Hanger dans le tubage ;
Remèdes : remonter le liner, Prévenir le glissement par l’utilisation d’un hanger à doubles
patins d’ancrage.
11. Pas d’à-coup de pression lors du cisaillement du wiper plug :
Causes possibles : A-coup masqué par les fluctuations de débit de chasse (effet de tube en
U) et de pression ou pump down plug n’est pas largué ;
Remèdes : Continuer la chasse.
12. Pas d’à-coup de pression final :
Causes possibles : Volume de chasse trop faible, ancrage du wiper plug ou du pump
down plug défectueux, pump down plug n’est pas largué ou système d'étanchéité
défectueux au niveau du setting tool ;
Remèdes : Pomper un excédent de chasse qui ne devra pas excéder la moitié du volume
du shoe track. [2]
Chapitre 2 Généralités sur le tubage, cimentation et le Liner
44
Conclusion :
Nous avons dit antérieurement que l’opération de tubage et cimentation représente une
partie majeure du coût total du forage, à cet effet, les chercheurs et les spécialistes de forage
essayent de minimiser le coût de forage en concentrant des recherches sur cette opération, ce
qui a abouti à l’invention d’une colonne réduite dite perdue ou liner et quoi a pour but
principal d’optimiser les coûts du tubage.
CHAPITRE III
Etude de cas puits NBAT-1
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
45
Introduction :
Le forage Nord Bir El Atrech-1 (NBAT-1) est implanter dans le but de confirmer l’extension
vers le Nord des hydrocarbures mis en évidence au niveau du puits NBAT-1 et s’inscrit aussi
dans le cadre d’un programme d’exploration des réservoirs triasiques et ordoviciens de la
structure de Bir El Atrech déjà mise en évidence par le puits NBAT-1, réalisé en 1991, et dont
les résultats ont montré un intérêt très prometteur au droit du réservoir Trias (Série Inférieure).
[11]
1. Localisation du puits NBAT-1 :
Ce puits est situé dans le périmètre de Touggourt 2 et on peut le accéder en prendre la route
goudronnée vers Touggourt sur une distance de 62Km, de là tourner à droite et prendre la piste
existante menant au puits SBBR-1 sur une distance de 73.5Km, puis bifurquer à gauche en
direction Nord et suivre l’itinéraire jalonnée sur une distance de 9.8 Km.
Les coordonnées d'implantation du puits NBAT-1 sont les suivantes :
UTM (fuseau N° 32) :
X = 258378.3m
Y = 3613399.5m
Géographiques :
Latitude : 32°38’03’’.36242 N
Longitude : 06°25’28’’.23288 E
Altitude : Zs = 122.48 m
Zt = 133.184 m
Élévation table de rotation : 10.7 [11]
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
46
Fig. 3.1. Plan de position du forage. [11]
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
47
2. Données générales sur le puits NBAT 1 :
Nom du puits NORD BIR EL ATRACH-1
Sigle NBAT-1
Région Touggourt 2
Wilaya Ouargla
Bloc 433 a1/416 b1
Permis Amguide -Messaoud
Prospect STRATIGRAPHIQUE
Coordonnées UTM
(fuseau 32)
X = 258378.3m
Y = 3613399.5m
Profondeurs
Coordonnées géographiques X = 32°38’03’’.36242 N
Y = 06°25’28’’.23288 E
Altitude Zs= 122.484 m
Objectifs primaires Trias T2+T1
Série inf.
3704m
3876m
Objectif secondaire Grés d’Ouargla
Quartzites d’el Hamra
4099m
4189m
Formation d’arrêt de forage Argiles d’El Gassi : +/- 4259m TD à 4310 m
Durée prévue 74.89 jours
Appareil de forage ENTP#227
Début de forage 02/09/2016
Fin de forage 07/01/2017
Tab. 3.1. Données générales sur le puits NBAT 1. [11]
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
48
3. Données générales de l’appareil de forage :
Nom de l'appareil ENTP#227
Construction KERUI
Entrepreneur ENTP
Prof. Max. de forage 7000m
Capacité de stockage
Ciment 200 t
Baryte 500 t
Bac à boue 420m³
Carburant 120m³
Eau de forage 240m³+ 50 m³ Sécurité
Équipements de forage
Treuil KERUI E2000.DC
Top Drive :Canrig :1250AC, 1150HP,
500Ton
Pompes : NOV 1600 HP
Moteurs Caterpillar (nr. 4) CAT 3512B.
Générateurs 1000 KVA (nr. 4)
Tab. 3.2. Données générales de l’appareil de forage. [11]
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
49
Tab. 3.3. Fiche Stratigraphique du puits NBAT-1. [11]
ERE Etage
Tops (m) Epais.
Prévis.
Réel
s MD
TOP
Réel
s MD
BTM
Cote
elec Prévis Réels
CENOZOIQUE Mio-Pliocène - 12 244 248 213 232
Eocène 225 244 400 393 177 156
ME
ZO
ZO
IQU
E
CR
ET
AC
E
Sénonien Carbonaté 402 400 658 659.5 255 258
Sénonien Anhydritique 657 658 899 885 244 241
Sénonien Salifère 901 899 970 962.5 74 71
Turonien 975 970 1050 1051 79 80
Cénomanien 1054 1050 1231 1233.5 183 181
Albien 1237 1231 1516 1520 295 285
Aptien 1532 1516 1548 1550.5 29 32
Barrémien 1561 1548 1875 1872.5 326 327
Néocomien 1887 1875 2112 2116 251 237
JUR
AS
SIQ
UE
Malm 2138 2112 2367 2365 237 255
Dogger Argileux 2375 2367 2445 2447 85 78
Lagunaire 2460 2445 2598 2600 87 153
Lia
s
Anhydritique 2547 2598 2942 2943.5 400 344
Salifère 2947 2942 3004 3008 61 62
Horizon B 3008 3004 3045 3050 53 41
Salifère S1+S2 3061 3045 3300 3303 246 255
Salifère S3 3307 3300 3467 3470 170 1167
Argileux 3477 3467 3528 3533.5 60 61
Tri
as
S4 3537 3528 3671 3672 126 143
ARGILEUX 3663 3671 3704 3712.5 41 33
T2+T1 3704 3704 3845 3851 122 138
Eruptif 3826 3845 3883 3877 50 40
Série Inf. 3876 3883 3940 3949 58 58
PA
LE
OZ
OIQ
UE
Ord
ov
icie
n
Silurien 3924 3940 3940 3949 10 0
Silurien radioactif 3934 3940 3999 4005 60 59
Dalle de M’kratta 3994 3999 4011 4009 10 11
Argile Micro 4004 4011 4130 4134 95 118
Grès D’Ouargla 4099 4130 4190 4196 90 62
Q-Hamra 4189 4190 4229 4235 55 39
Grès Atchane 4244 4229 4240 4248 15 11
Argile d’el gassi 4259 4240 4290 4293 51
TMD +/- 4290 4290
TVD
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
50
4. Les puits voisins :
Tab. 3.4. Les coordonnées des puits voisins. [11]
Fig. 3.2. Position des puits voisins. [11]
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
51
5. Profil de puits :
Fig. 3.3. Profil de puits. [11]
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
52
6. Description du Liner et sa mise en œuvre :
6.1. Instruction d‘habillage de la colonne :
LE : 16/01/2017
WELL : NBAT-1
RIG : TP-227
Sabot (Shoe) à clapet anti-retour vissé sur le premier tube à descendre dans le puits ;
Anneau de retenue (Float collar) à clapet anti-retour vissé sur le manchon du premier
tube ;
Landing collar vissé sur le manchon du troisième tube. Il permet de retenir les bouchons
de cimentation en fin d’opération ;
Un centreur souple spiralé placé sur chaque tube ;
Deux stops collar fixés aux extrémités de chaque centreur. [10]
Dispositifs de centrage des colonnes
Stop Collars à broches Stop Collars à vis
Sabot Anneau de retenue Landing collar
Fig. 3.4. Eléments d’habillage de la colonne. [10]
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
53
6.2. Instruction de descente TBG 4 ”1/2 :
LE :17/01/2017
WELL: NBAT-1
RIG: TP-227
- Montage des équipements de surface ENTP (matériel descente casing 4"1/2) ;
- Montage ENSP power tong + conduite de remplissage (shikzane) ;
- Faire le prejob safety meeting with all the crew;
- Descente tubing 4"1/2 : vissage joint n°01 et joint n°02 avec tube lock ;
- Vissage float collar 4"1/2 + joint n°03 avec tube lock ;
- Teste fonctionnement clapet de sabot et float collar ;
- Vissage landing collar 4"1/2 + joint n°04 avec tube lock ;
- Remplissage joint n°05 et confirme chaque 10 joint.
Nb :
pour les premiers joints prévoir un collier de sécurité ;
Graissage en surface des joints à partir du joint n°4 box (Graisse SH) ;
Eviter la rotation et les coups de rotation durant la descente.
- Au joint n°85 a la cote 762m aviser operateur liner SLB et SV/SH ;
- Montage liner hanger en présence d’opérateur liner ;
- Noter le poids vers le haut et vers le bas (sans circulation) ;
- Circuler volume intérieur du liner 6m3 avec Q=600lpm Prmax=900psi ;
- Continuer la descente avec les tiges 3’’1/2 et 5’’ (calibrer tous les garnitures avec calibre
OD 2’’) ;
- Arrive le sabot 7’’ soit 3665m -Noter le poids vers le haut et vers le bas et faire une
circulation volume intérieur avec Q=600lpm Prmax=900psi ;
- La descente dans le découvert en présence d’opérateur liner SLB.
Nb :* si pose +5t connecter top drive et descendre avec circulation.
- Descendre dernier langueur avec circulation ;
- Au fond confirmation du fond et ajustage colonne ;
- Monter la tête de cimentation NPS ;
- Flasher et testé la ligne de cimentation @ 4000psi pendant 10 min ;
- Circulation bottom’s up Q=600 l/min Pr max=900psi
- Set Liner hanger ;
- Circulation pendant 04hr Q=600 l/min Pr max=900psi.
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
54
Fig. 3.5. Equipements de fond liner 4’’1/2. [10]
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
55
6.3. Consignes de l’ancrage et cimentation liner 4.5’’1/2 :
LE : 19/01/2017
WELL : NBAT-1
RIG : TP-227
6.3.1. Ancrage :
- Descendre le liner en respectant la vitesse donnée par l’opérateur liner ;
- Noter le poids du liner vers le haut et vers le bas (sans circulation) ;
- Topper le fond en circulation ne pas dépasser la pression max soit 900 Psi ;
- Rig up tète de cimentation SMITH ajusté à +/- 2m du planché ;
- Rig up de la ligne de cimentation ;
- Flacher et testé la ligne de cimentation 4000 psi pendant 10 min ;
- Circuler 100 % bottom up ;
- Ancrage du Liner hanger :
L’ancrage du Liner Hanger se fait par la mise en pression de l’intérieur du Liner,
qui fera monter une chemise coulissante portant les coins qui viendront s’engager sur
les cônes, un ressort de rappel est placé pour ramener les coins à leurs positions initiales
dès que la pression est relâchée. cette chemise peut être verrouillée par des goupilles de
cisaillement tarées à une pression déterminée, dès que la pression nécessaire au
déplacement est atteinte, ce qui se signale par un léger à-coup au manomètre de pression
au moment de la rupture des goupilles de cisaillement, lâcher rapidement du poids sur
la suspension qui doit s’ancrer immédiatement.
La montée en pression du Liner s’obtient par le jet d’une bille qui va se poser sur le
siège éjectable fixé au-dessous du Dual Wiper Plug, cette bille ne devra jamais être
pompée au moment de son arrivée sur son siège, elle devra y parvenir de son propre
poids.
Nb : Procédure d’ancrage du liner hanger selon les recommandations de l’opérateur liner.
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
56
Fig. 3.6. Liner hanger [10]
6.3.2. Cimentation :
- Circulation pendant 04hr Q=500 l/min la pression max= 900 Psi ;
Pompage ciment avec l’unité de cimentation
- 08 m3 (50.3 bbl) de spacer d=1.70 Q=500 l/min (3.15 bpm) ;
- 09.13 m3 (57.42 bbl) de Laitier d=1.90 Q=500l/min (3.15 bpm) ;
- Larguer la DART (top plug) :
- Confirmer le passage du plug par le témoin.
Chasse avec unité de cimentation avec, volume total = 28.86 m3
- 1.59 m3 (10 bbl) eau Q=500l/min (3.15bpm) ;
- 24.88 m3 (156.5bbl) boue d=1.60 Q=500l/min (3.15bpm) ;
- 2.38 m3 (15 bbl) eau Q=500l/min (3.15bpm) ;
- First bump 145 bbl ;
- Last bump 181bbl.
Coup de pression et test colonne
- Tester la colonne a 3500 Psi pendant 10 min ;
- Purger par l’unité et voir le retour- si ok ;
- Ancrage du packer :
L’ancrage du liner packer est réalisé par un système mécanique, en exerçant un
poids pour l’ouverture du système d’étanchéité. Généralement, cet ancrage se fait
après l’opération de cimentation.
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
57
- Remonter 1 m au-dessus de top liner et circuler l’excès du ciment jusqu'à retour
de la boue propre ;
- Remontée setting tool au jour.
NB:
- Le boueux Prendre les échantillons du spacer, du laitier, du ciment et de l’eau de
gâchage ;
- L’accrocheur et boueux mesurent la densité de laitier et spacer ;
- Séparer le retour de la boue du bac d’aspiration pendant la chasse pour comparer le
volume pompé et celui récupéré ;
- Si anomalie pendant la cimentation ou pendant la chasse, aviser directement le SV.
Fig. 3.7. Liner packer. [10]
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
58
Fig. 3.8. Ancrage de liner. [4]
Fig. 3.9. Cimentation et ancrage de packer. [4]
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
59
6.3.3. Calcule de Cimentation :
a. Vérification de la colonne du tubage 4"1/2 :
Pour les calculs on tient compte les efforts suivants :
- Pression d’écrasement
- Pression d’éclatement
- Tension à la limite élastique (traction).
Donc la colonne doit vérifier ces trois efforts avec des coefficients de sécurité :
- Kecr = 1,125
- Kecl = 1,1
- Ktra = 1,75
b. Calculs volume de laitier :
Pour la cimentation de ce type de liner, on doit calculer :
Volume de laitier nécessaire pour couvrir tous l’annulaire du liner
Le volume de boue nécessaire pour la chasse
Débit de refoulement (chasse)
Pour cela on a les données suivantes :
Diamètre de l’outil 6’’et 81/2’’
Profondeur du puits : 4290m
Cote mesurée : 4290 m
Cote verticale (TVD) : 4290 m
Position de sabot 7"= 3665m
Top du liner : 3516 m
Cote d’ancrage du Liner Hanger : 3517 m
Cote du landing collar : 4002 m
Densité de la boue : d= 1,55
(D’après le formulaire du foreur) Casing -
Drill pipe open Hole
volumes unitaires (l/m)
CASING 7" 19,38
TUBING 41/2" 7,79
DP 31/2"/DP 5” 3,82/ 9,05
Open Hole 81/2 ‘’ 36,31
CASING 7"- DP 31/2" 12,80
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
60
CASING 7"- tubing 41/2" 9,12
Open Hole 6" – tubing 41/2" 8,00
Tab. 3.5. Tableau des volumes unitaires. [10]
c. Calcul du volume total de laitier :
Vtotal = V1 + V2+V3
V1: volume Open hole 81/2" - tubing 41/2"
V2: volume casing 7"- tubing 41/2"
V3: volume casing 7"- DP 31/2"
Calcul de V1 : V1= Cp( open hole – 41/2")x 1,25 x H
L’excess: 25% 9,10": résultat de Calibre
H = 4065 – 3665 = 400 m
V1= 0,0005067x ((9,10)2 – (4,5)2 )x 400 x 1,25 = 10,28 m3
V1= 12,28 m3
Calcul de V2: V2= Cp (7"- 41/2") x H
H = 3665 – 3516 = 149 m
V2= 149 x 9,12 = 1,36 m3
V2=1,36 m3
Calcul de V3 : V3 = CP (7"- 31/2") x H
H = 3517 – 3467 = 50 m
V3 = 12,80 x 50 = 0,64 m3
V3= 0,64 m3
Vtotal = 10,28+1,36+0,64= 12,28 m3
Vtotal= 12,28 m3
Calcul du volume total de chasse : VCH
V = CP (Drill pipe ) x H
Drill pipe 5" 1768 m
Drill pipe 3"1/2 1850 m
Tubing 41/2" 445 m
V1= 9,05x1768 V2 = 3,82 x1850 V3 = 445 x7,79
= 16 m3 =7,067 m3 =3,46 m3
Vt =26,527 m3
Le volume totale de la boue chasse : VT =26,527 m3
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
61
d. Calcul de la quantité de ciment :
La densité du laitier utilisé est d1 = 1,9 de classe G, d’un rendement R= 1,046 m3/t
D’après le formulaire du foreur, le volume d’eau douce nécessaire pour 100 Kg de ciment est
: 44,1 L/100 Kg
Qc = VL/ R
Qc = 14,13 / 1,046
Qc = 13,508 t
e. Calcul du débit de chasse critique : (QCr) (l/mn)
Il faut déterminer le débit de chasse adéquat pour avoir la turbulence dans l’annulaire, pour un
fluide binghamien on utilise l’équation suivante : ��� = ��� �
Vcr : vitesse critique
S : section de l’espace annulaire ���=�, (��+√���+��, �� ���)
AN: Vcr = 3,04(6−4,5)∗1,90(17+√172+40,05∗(18)∗(1,5)2∗1,90)
PV=17 cP
YP= 18 lb /100ft2
Open Hole 6’’
Tubing 41/2"
S = π (r12 - r22) /4 S = 0, 0079 m
Vcr= 80, 01 m/min
Qcr = 80,01x 7,79
Q= 623,27 l/min
Donc le débit de chasse du laitier sera inférieur à 623,27 l/min pendant le forage pour avoir un
bon régime d’écoulement (turbulence) on appliqué le débit 700l/min
Remarque : Vcr < V donc le régime de débit est turbulence.
7. Incidents d’un liner qui existe dans le puits et le remède :
7.1. Incidents :
C’est l’écrasement à l’intérieure d’un liner hanger (système de suspension) à cause d’un
mauvais ancrage (pression différentiel entre les chiens d’ancrage et le sabot d’un liner 7’’) et
d’une fragilité de l’Equipment utilisé.
7.2. Solution :
Pour remédier à ce problème, ils ont fait une opération de fraisage pour enlever le liner hanger
et remplacer par un autre liner en cours de fraisage, la garniture utilise cisailler et perdu l’outil
de fraisage (taper mill) sur le puit.
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
62
Fig. 3.10. well bore chimatic. [12]
Cette opération de fraisage à trouver des problèmes et des difficultés technique puisque
l’appareil de forage n’a pas les équipements nécessaires pour ce genre de l’opération.
Alors ils sont abandonnés le puits et en faire le DTM pour attendant un autre appareil de work
over pour fraiser et repêcher.
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
63
Abandonnement de puits :
Etat du puits : Profondeur atteinte : 4290 m (Cote Sondeur)
Formation atteinte : Argile d’El Gassi.
Casings : 30" Sabot à 202 m
18"3/8 Sabot à 411 m
13"3/8 Sabot à 696 m
9"5/8 Sabot à 2634 m
Liner 7" Sabot à 3665 m, top à 2476 m
Liner 4"1/2 Sabot à 4289 m, top à 3515 m
Programme d’abandon définitif :
Mise en place Bouchon de ciment n°1 de 3527 à 3460 m au droit de top liner 4"1/2 ;
Mise en place Bouchon de ciment n°2 de 3100 à 2950 m au droit de l’Horizon B ;
Mise en place Bouchon de ciment n°3 de 2530 à 2420 m Top liner 7" ;
Mise en place Bouchon de ciment n°4 de 1570 à 1180 m au droit de l’Albien ;
Mise en place Bouchon de ciment n°5 de 300 m jusqu’en surface ;
Soudure plaque d’identification du puits ;
Réhabilitation des lieux.
Chapitre 3 Etude de cas puits NBAT-1
64
Fig. 3.11. Schéma d’abandon définitif du puits NBAT-1. [12]
Conclusion :
L’équipement hanger utilisé pour le puits NBAT-1 est du type hydraulique très récent dans
l’industrie pétrolière. Son fonctionnement nécessite un suivi très rigoureux et indispensable
dans la séquence des pressions générées pour l’ancrage de l’outil et le cisaillement des
goupilles.
CONCLUSION
Conclusion
65
Conclusion et recommandations
Le choix de la cimentation d’un liner est très délicat vue sa dépendance de plusieurs
paramètres très compliqués. Un compromis est plus que nécessaire tout en s’esquissant sur la
primordialité des objectifs qui seront tracés par des ingénieurs qualifiés en se basant sur
diverses études.
La cimentation d’une colonne perdue est une opération très critique, ça réussite est limitée
par plusieurs critères :
Les conditions du puits (pression, température, …)
Les éléments constitutifs du liner (outils à pression différentielle)
Caractéristiques des fluides utilisés (laitier, spacer, preflush et la boue)
Le suivi de l’opération de descente, ancrage et cimentation du liner nous permet
d’examiner la difficulté et les préparations que nécessitent ces opérations, vu les dommages
qu’on peut engendrer au puits comme l’ancrage de liner hanger le cas de puits NBAT-1.
Il existe plusieurs variétés de liner hanger (chacun a son principe de fonctionnement).
Aussi, il est recommandé de bien comprendre le principe de fonctionnement des différentes
parties du liner et s’assurer de son bon état, de la préparation du trou, avant d’entamer la
descende et de rester vigilant pendant toutes les étapes de l’opération en assurant l’application
parfaite des consignes et recommandations de l’opération (Débit de refoulement, Vitesse de
descente, remplissage…) pour réaliser la descente du liner dans les meilleures conditions
techniques et économiques les plus intéressantes.
Bibliographie
Bibliographie
[1] : Ciments et laitiers (© Copyright 2006 ENSPM Formation Industrie – IFP
Training).
[2] : Cimentation d’une colonne perdue (© Copyright 2005 ENSPM Formation
Industrie IFP Training).
[3] : Drilling Engineering Workbook A Distributed Learning Course (80270H Rev.
B December 1995)
[4] : Diagraphie de cimentation [IFP 05] Institut Français du pétrole publications :
2005.
[5] : Formulaire du foreur. (Edition, 1999).
[6] : Le liner Fait par : A. Slimani DIVISION FORAGE DEPARTEMENT
FORMATION Décembre 2002.
[7] : La géologie de l'Algérie (Contribution de SONATRACH Division Exploration,
Centre de Recherche et Développement) H.Askri, A.Belmecheri,
B.Benrabah ,2005 .
[8] : La cimentation primaire (copyright 2006, ENSPM formation industrie).
[9] : PROCEDURES GENERALES ET SPECIFIQUES DE POSE DES LINERS
(Visa : DRMD M. BENYOUCEF / Approbation : M. DJOUA) le 02/2007.
[10] : Programme de cimentation du puits NBAT-1, NPS, le 19/01/2017.
[11] : Programme de forage sonatrach puits NBAT-1 le 01/09/2016.
[12] : Rapports journaliers d’ENTP (TP 227) le 16-17-18/01/2017.
الملخص:
الى حفارة (جھاز الحفر)تركیب ال انطلاقا من النفط،في مجال استغلال والاكثر حساسیة ھمعملیة الحفر ھي الخطوة الا
تكمن في متابعة إنزال نافإن دراست البئر جدارالمحیطة ب وتكلفة الانابیب ولتقلیل عدد الإنتاج.في وضعیة اغایة جعلھ
عزلھم عن طبقات لتقویة الكتامة بین الانابیب و والذي یھدف 1/2’’4 الضائع الأنبوبب وسمنتة أنبوب خاص یعرف
الانبوب.ة فتكون ما بین الفراغ الجانبي واما السمنت'') و7ي الانبوب الضائع السابق (ذلك بتعلیقھ فو الارض،
’’7الضائع الانبوب، الفراغ الجانبي، ، السمنتة، الكتامة’’4الانبوب الضائع :مفتاحیةكلمات
Résume :
L’opération de forage constitue l’étape la plus importante et la plus délicate dans toute
exploitation pétrolière, depuis l’installation de l’appareil de forage jusqu'à la mise en
production du puits. Afin de réduire le nombre et le coût du tubage, notre étude consiste en un
suivi du déroulement de la descente et la cimentation d’une colonne, et plus précisément le
liner 4’’1/2 (puits NBAT1, Hassi-Messaoud). Celui-ci assure l’étanchéité et l’isolation des
formations ; il doit être suspendu dans la colonne précédent la « 7’’ », et leur cimentation se
fait dans l’espace annulaire (trou-tubage 4’’1/2 et tubage 4’’1/2- tubage 7 ’’).
Mots clés : Liner 4''1/2 ; le liner 7’’ ; cimentation ; descente ;
Abstract:
The drilling operation is the most important and delicate step in oil exploitation, from the
installation of the rig until the production from the well. To reduce the number and cost of the
casing, our study is to follow-up the descent and the cementing of a column, specifically the
liner 4’’1/2 (well NBAT1, Hassi-Messaoud). It ensures the tightness and insulation of casing
from the formations; it should be suspended in the previous column the "7’’", and its
cementation occurs in the annular space (hole-casing 4’’1/2 and casing 4’’1/2 - casing 7’’).
Keys words: liner 4’’1/2; liner 7 ''; annular space; cementation; descent