DES OPPORTUNITÉS EN OR - CCIBW€¦ · Nos «baby boomers» sont en effet débordants d’énergie...

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www.ccimag.beÉDITEUR RESPONSABLE : CÉLINE SQUÉLART - AVENUE R. SCHUMAN N° 101 - 1401 NIVELLES • CE MAGAZINE PARAÎT TOUS LES MOIS SAUF EN JUILLET ET EN AOÛT. N° D’AGRÉMENT : P 205 063

MENSUEL N° 03 MARS 2020ÉDITION BRABANT WALLON -

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SILVER ECONOMY : DES OPPORTUNITÉS EN OR !

Dossier

L’INVITÉJean-François Collet(Bruyerre SA)

AU BONHEUR DES BOULANGERS-PÂTISSIERS-GLACIERS

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LES CHAMBRES DE COMMERCE & D’INDUSTRIEAU SERVICE DES ENTREPRISES

Édito

Le magazine des Entreprises ISSN-0776-3344 www.ccimag.be

Éditeur responsable Céline Squélart

mag Redactrice en chef : Stéphanie Heffinck [email protected]

Publicité Solange Nys 0476/97.30.87 [email protected]

Journalistes Alain Braibant, Camille Desauvage, Gaëtan Di Gravio, Tatiana Hamaide, Stéphanie Heffinck, Hugo Leblud, Bob Monard, VDA.

Dossier France Deuse, Aurore Joly, Stéphanie Heffinck

Photos Invité du Mois : Reporters

Maquette et mise en page Dreamcom - www.dreamcom.be Sommaire : Sabine Renaville

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Toute reproduction totale ou partielle est strictement réservée à l’éditeur © CCImag’

CCI Brabant WallonParc d’Affaires « Les Portes de l’Europe » Avenue Schuman, 101 - 1401 Nivelles www.ccibw.be - [email protected]

CCI HainautSiège de CharleroiAvenue Général Michel, 1C - 6000 Charleroi

Siège de MonsParc Initialis - Bld André Delvaux, 15 - 7000 Mons www.ccih.be - [email protected]

CCI Wallonie picardeRue du Follet, 10/3 - 7540 Kain www.cciwapi.be - [email protected]

Les seniors sont devenus des consommateurs actifs de services souvent liés au bien-être et à la sécurité, et de produits spécifiques…

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Silver economy : un marché en plein essor…Vous avez certainement eu l’occasion, lors de vos déplacements, de croi-ser ces touristes fringants qui font aujourd’hui les consommateurs d’une nouvelle économie.

Ils sont joyeux, voyagent en couple ou en groupe, font la part belle aux voyagistes étrangers, nourrissent une multitude de projets et souvent, ont des moyens…

Nos « baby boomers » sont en effet débordants d’énergie et ont enfin du temps pour eux, si leur mission de grands-parents ne les invite pas à sortir les petits-enfants dans des activités d’accrobranche ou d’autres occupa-tions de plein air.

Ils sont donc devenus des consommateurs actifs de services, certains tournés vers les loisirs, mais aussi vers l'aide dès lors que leur santé se fait plus fragile. Une véritable économie s’est ainsi développée dans ce secteur, parfois moins tributaire des cycles saisonniers.

L’espérance de vie ne cesse d’augmenter et le potentiel de la « silver eco-nomy » est donc gigantesque ! Notre dossier de ce mois s’ouvre sur ce marché parfois méconnu et dont je vous souhaite à toutes et à tous, un jour, de bénéficier des meilleurs aspects après une vie trépidante…

RENÉ BRANDERS,PRÉSIDENT CCIBW,

PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DES CCI

©RonaldDersin

CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020 1

Mensuel N° 03Mars 2020EDITION BRABANT WALLONHAINAUT - WALLONIE PICARDE

Jean-François Collet (Bruyerre)

Colors Production : glisse en fête

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Le patron de Bruyerre est l’artisan de stra-tégies gagnantes et ambitieuses, comme la relocalisation de l’ensemble des activités de l’entreprise sur un même site. Et la ferme in-tention de séduire aussi le nord du pays via les diverses entités de la société !

Colors Production se distingue par ses pati-noires. Mais, quand les joies de la glisse se terminent, ses équipements de climatisation peuvent être réaffectés à d’autres usages dans de nombreux secteurs industriels.

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28L’actualité du chef d’entreprise

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Au programme de cette édition : une Journée Portes Ouvertes dans les centres IFAPME, le rebond attendu des investissements dans l’in-dustrie, un projet innovant dans la réhabilita-tion des friches industrielles...et bien d’autres infos encore !

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des opportunités en or !13

Dans les secteurs de l’immobilier, de la formation, de la santé, du bien-être, des nouvelles technologies,… ou des loisirs, les « seniors » constituent une cible aux be-soins spécifiques. De nombreuses sociétés adaptent leurs produits/services à leurs attentes et d’autres se créent tout spécifiquement pour y satisfaire.

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Parc d’activités économiques «Silver Economy» du BEP

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Le projet «L’Entreprise en marche», mis en oeuvre par l’UWE et soutenu par la Wallonie, vise à soutenir les chefs d’entreprise wallons dans des dynamiques d’innovations managériales.

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I Une entreprise en marche, c’est quoi ?U

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Forte de 350 collaborateurs, l’entreprise wa-remmienne Mölnlycke est spécialisée dans la production de champs opératoires stériles à usage unique. Plébiscités par le monde mé-dical, ses produits minimisent les risques de contamination du patient au bloc opératoire. Zoom sur une société aussi discrète que per-formante.

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CCIMAG’ N° 03 – MARS 20202

… en 2 minutes... en 2 minutes

SCOPE a participé à la production de plus de 200 films européens et a récolté plus de 300 millions d’euros via le Tax Shelter pour assurer leur financement…

Cela fait plus de 40 ans que l’équipe de Biez Traiteur est sur le terrain ! L’entreprise porte une attention toute particulière aux circuits courts. Elle encourage aussi son personnel à acquérir des réflexes en vue de préserver l’environnement.

SCOPE : Tax Shelter investissez dans le cinéma belge !

Brasserie du Val de Dendre : ceci n’est pas une bière

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Forte de 200 collaborateurs, Motrac met son expertise et ses machines de haute technolo-gie à disposition des clients des secteurs de l’industrie et de la logistique…

Motrac :Leader des chariots et machines de nettoyage

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Un projet de biométhanisation avec injection de biométhane dans le réseau de distribution de gaz naturel d’ORES. Une première en Wallonie, à découvrir dans cette rubrique…

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I Brèves sur les entreprises du Hainaut et du Brabant wallon

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s 47Un verre en hiver, cette année, avait rassemblé les membres de la CCIBW au Château Che-neau à Braine-l’Alleud. Un cadre de rêve pour mêler business et convivialité…

Les activités de la CCI du Brabant wallon en photos

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34Marc Bolland (Invest for Jobs)

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Le fonds d’investissement INVEST FOR JOBS a été créé voici près de 5 ans à l’initiative des partenaires sociaux du secteur du métal et de la technologie. Aspirant à soutenir l’emploi du-rable et non délocalisable, il est de plus en plus sollicité par les entreprises.

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C’est chez Bruyerre, la société dont le patron n’est autre que Jean-François Collet, invité de ce mois du CCI mag’, que s’est tenue la 4è réunion du Club Import-Export Asie du Sud-Est.

Club Import-Export Asie du Sud-Est

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50Les activités de la CCI du Hainaut en photos

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La soirée des vœux de la CCI Hainaut s’est dé-roulée chez Meubles Belot, à Soignies. Une ac-tivité y tint ses membres en haleine : un escape game qui les fit arpenter tout le showroom pour résoudre des énigmes…

Fin janvier, la CCIWAPI s’associait au Business Club 2016 pour accueillir Jean-Jacques Cloquet qui exposa sa vision du management devant un public de chefs d’entreprise de Wallonie picarde.

Les activités de la CCI Wapi en photos

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La neige se fait timide, en Belgique, cette an-née… Mais ceux qui auraient décidé d’aller la chercher hors des frontières doivent penser à équiper leur véhicule de tout le nécessaire : du porte-skis aux chaines pour les pneus.

Aller au ski…

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AU BONHEUR DES BOULANGERS-PÂTISSIERS-GLACIERS

JEAN-FRANÇOIS COLLET (Bruyerre SA)


L'INVITÉ DU MOIS


Coup de génie« Mon coup de génie a été, en 2001, de reconcentrer l’ensemble de nos activités, jusque là dispersées sur deux sites bien distincts à Gosselies, sur une seule et même entité, toujours au sein de cette ancienne commune, de quelque trois hectares, dont près de 14.000 m2 de surfaces couvertes » se félicite Jean-François Collet.Grâce à ce redéploiement des activités, Bruyerre a pu « optimaliser ses forces et se développer en accroissant sa rentabilité ». Une rentabilité qui, sur les deux anciens sites, peinait à croître vu la dispersion des forces.Un autre coup de génie fut, en 2004, de repositionner le « cash and carry » de la région namuroise localisé historiquement à Jambes vers Wierde, cette fois en bordure de la N4.« La simple relocalisation de notre succursale namuroise, avec beaucoup plus de visibilité, nous a permis de carrément doubler notre chiffre d’affaires en un an et depuis, celui-ci ne fait plus que croître » sourit le CEO de Bruyerre.Un an plus tard en 2005, le groupe gosselien poursuit son expansion via ses « cash and carry » en installant une nouvelle succursale, cette fois dans le bassin de Liège, plus précisément à Jupille.En 2010, nouvelle phase de croissance avec l’équipement d’un point de vente à Tournai sur le site des anciens Etablissements Delfosse.Enfin, Bruyerre, décidément très « offensif », déploiera un nouveau « cash and carry » en Flandre, plus précisément à Nossegem, après avoir repris une activité de grossiste à Vilvorde en 2019. Ce nouveau point de vente au nord du pays ouvrira ses portes en septembre prochain sur une surface de près de 1.700 m2 avec à la clé l’engagement de cinq nouveaux collaborateurs néerlandophones.

Nous livrons aussi au départ de chez nous tous les ingrédients, excepté l’ultra-frais, pour fabriquer les sushis dans les Delhaize »…

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Membre de la 3è génération à la tête d’une entreprise de Charle-roi aujourd’hui plus que cente-naire puisque fondée en 1909,

Jean-François Collet, un des fils de Christine Bruyerre, est à plein temps dans cette société familiale depuis 1976. Titulaire d’un diplôme d’électromécanique complété en cours du soir par une formation en réfrigération, l’actuel CEO s’est progressivement familiarisé avec les divers services techniques, commerciaux et administratifs de l’entreprise avant de prendre la tête du petit groupe gosselien en 1994. Entre 1987 et 1998, année qui consacre le regroupement, sous un seul chapeau (Bruyerre SA), de l’ensemble des activités, la société est passée par différentes phases d’éclatement puis de regroupement en fonction d’événements familiaux douloureux ou encore de la faillite d’une de ses branches d’activités historiques, à savoir la vente et la livraison de matières premières pour les boulangers-pâtissiers. A chaque fois, Jean-François Collet, avec beaucoup de prag-matisme, relance et remotive son personnel en prenant des décisions stratégiques qui, dans le même temps, restaurent la compétitivité par un repositionnement adéquat sur les marchés. Deux exemples en 2001, avec la relocalisation de l’ensemble des activités sur un seul et même site et, beaucoup plus récemment, la vente en janvier 2018 de la chocolaterie à Corné 1932, l’activité de production, avec une trentaine de personnes occupées, étant maintenue sur le site de Gosselies. Sans oublier la ferme intention de Bruyerre de s’attaquer, dès cette année et via ses diverses entités (matières premières et magasins « cash and carry »), au nord du pays.

Début des années 2000, Jean-François Collet a redéployé l’ensemble des activités du groupe Bruyerre à Gosselies, sur un seul et unique site de quelque trois hectares où oeuvrent aujourd’hui plus de 200 collaborateurs…

H. LEBLUD - © EH-REPORTERS

Coup de forceAu milieu des années nonante, la société Bruyerre Food, celle qui livre, historiquement, les matières premières aux boulangers, pâtissiers et glaciers, fait faillite pour cause de mauvaise gestion par l’un des membres de la famille qui avait hérité de ce département au sein du groupe familial. « J’ai alors décidé de relancer cette activité en repartant de zéro » se souvient Jean-François Collet.La première année de relance, les ventes n’ont pas excédé… 1,75 million EUR.C’est alors qu’il découvre, en revisitant les clients un à un, que la dernière année de Bruyerre Food avait été « compliquée » pour les clients qui devaient parfois attendre plus de… trois semaines avant d’être livrés ! Avec, pour conséquence, la recherche d’autres fournisseurs. A force de travail et de persuasion de tous les commerciaux, le terrain a été progressivement reconquis et aujourd’hui, le département « matières premières » assure quelque 66 % du chiffre d’affaires qui était de 86 millions EUR fin 2019.

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L'INVITÉ DU MOIS

Coup de gueuleCe que déplore le plus le patron de Bruyerre, c’est la lenteur des administrations « en particulier lors des demandes de permis de bâtir », Jean-François Collet s’estimant, avec de tels retards, pénalisé dans l’évolution de ses activités commerciales. Par ailleurs, notre interlo-cuteur se dit aussi exaspéré par la « mauvaise fois » de certains de ses clients « qui font tout ce qui est possible pour ne pas payer leurs factures alors que les travaux ont été réalisés ».


BIO EXPRESS � né à Charleroi le 26 juillet 1957

� humanités techniques : A2 en électromécanique

� formation complémentaire en réfrigération

“ Tout ce dont le boulanger-pâtissier-glacier rêve, il doit pouvoir le trouver chez Bruyerre » !

DU TAC AU TAC�CCI mag’ : « La qualité que vous préférez chez un homme » ?Jean-François Collet : « La convivialité » !

�CCI mag’ : La qualité que vous préférez chez une femme ?J-F.C. : « L’intelligence ».

�CCI mag’ : Votre principal défaut ?J-F.C. : « Faire trop vite confiance ».

�CCI mag’ : Votre rêve de bonheur ?J-F.C. : « 3 % de malades dans le personnel (5 % aujourd’hui) ».

�CCI mag’ : Ce que vous voudriez être ?J-F.C. : « Cuisinier-boulanger-pâtissier ».

�CCI mag’ : Le pays où vous désireriez vivre ?J-F.C. : « Le sud de la France ».

�CCI mag’ : Vos héros dans la vie réelle ?J-F.C. : « Eric Domb ».

�CCI mag’ : Ce qui vous fascine ?J-F.C. : « Les voitures anciennes ».

�CCI mag’ : Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?J-F.C. : « La musique ».

�CCI mag’ : La faute qui vous inspire le plus d’indulgence ?J-F.C. : « La faute avouée ».

�CCI mag’ : Votre devise ?J-F.C. : « Tout est possible si on le veut suffisamment fort » !

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Dans cette rubrique, nous vous présentons des sociétés proposant des services/produits peu fréquents, voire inédits. Partons à la découverte d’« oiseaux rares » et de ce qu’ils ont sous les plumes…


[ COLORS PRODUCTION ]

GLISSE EN FÊTE

Une première patinoire installée sur la Grand-Place de Bruxelles en 1995, pas moins de… 119 installations cet hiver 2019-2020, dont à peine une

vingtaine en Belgique !Une part de marché dans « l’événementiel de Noël », soit beaucoup plus que la pose d’une simple patinoire, de 50 % en France !La volonté de partir à la conquête des Pays-Bas l’an prochain, mais aussi de continuer à étoffer l’offre liée à la glisse comme cette année, en test, un festival de sculptures de glace dans deux villes françaises.Une centaine de personnes occupées, en per-mance, à travers diverses sociétés et marques commerciales, la plupart dispersées sur une zone d’activité de Fleurus à Martinrou.Et l’ambition, à bref délai, de regrouper l’en-semble des activités sur un site unique, toujours dans le bassin de Charleroi, de 10.000 m2 couverts.A relever aussi, fin de l’an dernier, deux pre-mières acquisitions en Flandre (Overijse et Gand), « pour faciliter nos opérations commerciales dans cette partie du pays » justifie Nicolas Vercoutere, patron et fondateur de Colors Production.Un petit groupe que ce dernier a monté de toutes pièces, très actif encore dans le monde industriel, avec une entreprise de génie climatique pour assurer, en fonction de la saison, les besoins de ses clients et de leur secteur d’activité, dans le chaud ou le froid.L’ensemble de ces métiers consolide, aujourd’hui, un chiffre d’affaires qui connaît une croissance régulière à deux chiffres, de quelque 10 millions EUR.« Rien ne nous effraie : nos équipes sont soudées et très polyvalentes et nous n’hésitons pas à relever d’audacieux défis comme la climatisation, en Chine, des salles de représentation de 3000 places pour les Canadiens du Cirque du Soleil, avec tout notre matériel embarqué dans une

quinzaine de conteneurs maritimes ! » sourit Nicolas Vercoutere.

Sous les plumes…

• Pourquoi une offre « patinoire » ?« Par pure opportunité » se souvient Nicolas Vercoutere qui, en 1995, a eu l’occasion de rencontrer le bourgmestre de Bruxelles qui lui a fait part de son souhait de « créer un événement à la Noël avec une patinoire ».« Tout de suite, je lui ai dit que je relevais le défi et ce fut un grand succès ».Forte de cette expérience pleinement réussie, la néo-société Colors Production, qui n’avait visiblement pas froid aux yeux, contacta, avec succès, la ville de Paris pour lui faire la même offre. Et, en 1997, c’est… Barcelone qui se laissait séduire par la petite société de Fleurus.La machine (à glace) était lancée et ne s’est plus arrêtée depuis…

• Patinoire en glace ou synthétique ?Milieu des années nonante, Colors Production a monté sa première patinoire en synthétique sur la place de Marche-en-Famenne, suite au

rachat d’un tel équipement à une autre société.Ensuite, ce type d’installation, faute de demande, fut totalement délaissé par ses clients potentiels et, depuis maintenant cinq ans, préoccupations écologiques revenues en force, la demande est à nouveau très soutenue pour des patinoires en matière synthétique.« Les matériaux pour notre offre « synthé-tique », dont nous fabriquons les plaques en polyplastique nous-mêmes ici à Fleurus, ont fortement évolué ces dernières années pour leur qualité de glisse » estime Nicolas Vercoutere.Sa plus belle vitrine aujourd’hui, unique en Europe par sa taille (1.500 m2 !), est la patinoire flottante de Pairi Daiza, fabriquée sur mesure et montée en moins d’un mois à Brugelette.

• La recette de votre succès commercial ?« Si nous sommes aujourd’hui leader sur le marché combiné de la glisse et de l’événe-mentiel festif qui tourne autour de Noël et du nouvel an, c’est tout simplement parce que nous avons voulu répondre, à chaque fois, aux nouvelles demandes de nos clients ».En clair, l’offre de Colors Production n’a fait qu’évoluer dans le temps pour, aujourd’hui, être une sorte de service « clé en main » organisé autour et alentour d’une patinoire.« A la demande, nous fournissons une large panoplie à la fois d’équipements liés à la glisse (patins, patinettes, racks, affûteuses, tapis en caoutchouc, rembardes nordiques,...), mais aussi des services qui vont de la gestion de l’infrastructure pour compte de tiers, l’entre-tien régulier de la patinoire, sans parler de la création d’une ambiance festive de Noël, de la décoration à l’installation de nos cha-lets démontables, chapiteaux, sonorisation, éclairage,… » énumère Nicolas Vercoutere. « Nous créons l’ambiance de Noël autour de la glisse » résume-t-il.

� Réalisations de patinoires, du « sur-mesure » ! � Equipements de climatisation pour une clientèle industrielle � L’innovation au cœur du développement

H. LEBLUD

En chiffres � lancement de l’activité « patinoire » : 1995

� âge du patron : 52 ans � personnel permanent : 100 � implantations : 6 � chiffre d’affaires : 10 millions EUR

� groupes de climatisation : 130 � chalets démontables : 2000

COLORS PRODUCTIONRue du Berlaimont, 6a à 6220 Fleurus Tél. : 071/82.07.60 - www.colorsproduction.com


OISEAURARE

• Vos cibles commerciales ?De loin, de très loin, les premiers clients de l’entreprise fleurusienne sont les villes et autres municipalités ou associations de communes. Viennent ensuite les agences d’événements.« Le très gros avantage de notre offre, avec des clients publics de ce type, est qu’il est difficile, voire carrément inenvisageable pour ces élus de renoncer à une telle organisation annuelle qui rencontre, à chaque fois que nous sommes présents, un grand succès populaire » sourit notre interlocuteur. La première relation contractuelle coûte, puis les autres contrats suivent de manière récurrente, d’année en année !

• Délais de mise en placeSur le mode « plug and play », les équipes de Colors Production sont capables de monter jusqu’à 80 chalets en un jour ! Pour assembler une patinoire de dimension moyenne, qu’elle soit en synthétique ou en glace, il faut compter entre quatre et cinq jours.

• Qualification du personnelL’entreprise de Fleurus occupe, sur ses dif-férents sites, une centaine de collaborateurs permanents dont la moyenne d’âge est de l’ordre de 35 ans. En haute saison, ici hiver-nale, le recours à de la main-d'oeuvre moins qualifiée est très important.Comme souvent dans les métiers à plus haute qualification, le petit groupe hennuyer recherche en permanence des frigoristes et autres techniciens susceptibles de travailler dans le génie climatique, chaud et froid.« Ces qualifications sont rares et donc davan-tage recherchées, ce qui nous force, pour ceux qui sont les plus motivés, à leur offrir des formations en phase avec nos métiers » souligne Nicolas Vercoutere.

• Clientèle industrielleQuand les activités liées aux patinoires se terminent, les équipements de climatisation - « qui tournent donc toute l’année » - peuvent alors être réaffectés à d’autres usages.De nombreux secteurs industriels utilisent les services de Colors Production : l’agro-alimentaire, le bio-pharmaceutique, la santé avec les hôpitaux ou encore l’aéronautique…« Pour ce dernier domaine, nous avons noué un partenariat sur le long terme avec une entreprise voisine, la Sonaca nous ayant confié la totalité de son programme de froid, du frigo de la secrétaire aux dizaines de milliers de m2 de halls indutriels à climatiser.Pour Sonaca, c’est un véritable partenariat

industriel qui a été signé avec, par exemple, la création de programmes spécifiques de maintenance des équipements de refroidis-sement » détaille Nicolas Vercoutere.

• Nouveaux projets ?L’innovation, on l’aura compris, étant au cœur du développement de Colors Production, les projets foisonnent à Fleurus comme l’orga-nisation, dès l’an prochain, d’un festival de sculptures de glace fabriquées et transportées dans des conteneurs maintenus à -5 degrés !

Les équipements de climatisation de Colors Productionpeuvent être réaffectés à d’autres usages que les patinoires dans de nombreux secteurs industriels...

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CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020 11

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Depuis sa création en 2003, SCOPE a participé à la production de plus de 200 films européens et récolté plus de 300 millions euros via le Tax Shelter

pour assurer leur financement.Senior Investment Consultant de SCOPE Invest, Eric de Hennin souhaite avant tout mettre en exergue pour notre lectorat d’entrepreneurs, l’intéressante formule du Tax Shelter…« Le Tax Shelter est un incitant fiscal qui permet de défiscaliser une partie des bénéfices d’une entreprise en échange d’un investissement dans une œuvre audiovisuelle, avec un gain global net de près de 10 % pour l’investisseur ! », résume-t-il.En Belgique, toute société soumise à l’impôt des sociétés (ISOC) a en effet la possibilité de profiter de ce système qui a déjà séduit des milliers d’entreprises depuis sa création en 2003.

Stimuler le secteur audiovisuel en BelgiqueProduire un film coûte cher, même si certaines aides publiques à la création existent. Le Tax Shelter a permis d’augmenter considérablement la « manne » financière en impliquant nos entreprises privées, grâce auxquelles 150 à 200 millions d’euros sont levés chaque année, réinjectés pour la réalisation de films en Belgique.Pour chaque euro levé, les producteurs doivent justifier 1,86 euro de dépenses en Belgique, ce qui permet très concrètement de donner du travail et de l’expérience à un grand nombre de professionnels du cinéma.

Gains pour tous ?Le mécanisme a été simplifié en 2015. Il a notamment été privé de tout aspect spéculatif lié au succès du film financé par le Tax Shelter : le gain d’une opération Tax Shelter est désormais fixé par la loi et correspond à environ 10 % de la somme investie.Ce gain est généré, d’une part, par l’avantage fiscal accordé : 105,3 % de l’investissement.Le Tax Shelter permet en effet à une entreprise

réalisant des bénéfices d’investir un montant annuel non récupérable limité à environ un dixième de son bénéfice avant impôts (et pla-fonné à environ 240 000 euros) et d’immuniser fiscalement 421 % du montant de cet inves-tissement (exercice d’imposition 2021). Grâce au mécanisme Tax Shelter, il est donc possible de diminuer sa base imposable à concurrence de maximum 1.000.000 €.« D’autre part, précise Eric de Hennin, le pro-ducteur agréé au mécanisme de Tax Shelter versera une prime complémentaire à l’investis-seur au plus tard 18 mois après le versement de l’investissement ».Actuellement, la combinaison du gain fiscal et de la prime complémentaire génère un gain net global de 9,97 %.Point d’attention important pour les petites sociétés qui bénéficient du taux réduit de l’ISOC : celles-ci n’ont, dans la plupart des cas, aucun intérêt fiscal à investir en Tax Shelter car le gain global sur la durée de l’opération peut s’avérer négatif dans leur cas.« En effet, le rendement fiscal de 5,3 % est

calculé sur base du taux d’imposition standard (29,58 % pour l’exercice d’imposition 2020 et 25 % pour l’exercice d’imposition 2021). Pour les sociétés qui bénéficient du taux réduit (20 % sur la première tranche de 100.000 euros de base taxable), ce mécanisme n’est pas intéressant si leur bénéfice n’excède pas cette tranche. Prudence donc ! », engage Eric de Hennin.

TAX SHELTER : INVESTISSEZ DANS LE CINÉMA BELGE !

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SCOPE est une société belge active depuis plus de 15 ans dans la production d’œuvres audiovisuelles (films, séries ou documentaires). Notamment grâce au mécanisme du Tax Shelter, véritable aubaine pour le secteur cinématographique en Belgique.

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CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020 1313

Dans les secteurs de l’immobilier, de la formation, de la santé, du bien-être, des nou-velles technologies,… ou des loisirs, les « seniors » constituent une cible aux besoins spécifiques. De nombreuses sociétés adaptent donc leurs produits/services à leurs attentes et d’autres se créent tout spécifiquement pour y satisfaire.

L'espérance de vie ne cessant d'augmenter et les seniors vivant en bonne santé de plus en plus longtemps, le business autour des "50+" s'intensifie.

Mais si le marché des ainés parait "juteux", une réflexion sur l'éthique mérite d'autant plus d'être menée de front, englobant le respect et la dignité des seniors.

FRANCE DEUSE, STÉPHANIE HEFFINCK & AURORE JOLY

Dossier

SILVER ECONOMY : DES OPPORTUNITES EN OR…


COMMUNICATIONPROFESSIONNELLE

Cet article n’engage pas la rédaction.

P our tenter de répondre aux nouveaux besoins que va inévi-tablement créer le vieillissement progressif de la population, le BEP se positionne en qualité d’acteur majeur dans la � lière de la Silver économie. Conscient des enjeux sociétaux et éco-

nomiques de plus en plus importants que cette dernière va générer, le BEP a entamé dès 2016 une approche spéci� que qui aboutira, � n 2022, à la création d’un parc d’activité économique axé sur ce domaine spéci� que dans le Namurois, sur le plateau de Bouge : Care-Ys. « L’idée, ce n’est pas de proposer une maison de repos ou un système de soins à domicile mais plutôt de rassembler et d’accueillir au mieux des entreprises qui conçoivent, développent, fabriquent des biens et solutions pour les seniors », précise Coralie Paradis, gestionnaire de projets au BEP. Tous les secteurs d’activité peuvent y être établis sous réserve de leur orientation Silver économie.

Un accompagnement dans di� érentesmatières et personnaliséMême si certains « seniors », terme assez vague et parfois sensible qui concerne des personnes âgées à partir de 60-65 ans et – parfois beaucoup – plus, ne se considèrent pas comme tels, ils nécessitent une attention di� érente, axée sur leurs besoins spéci� ques qui peuvent être aussi diversi� és que nombreux. Force est de constater que leur pouvoir d’achat est souvent bien supérieur comparé à l’autre cible tendance des « millenials ». Dès lors, les acteurs du monde économique peuvent béné� cier de cette situation. En ce sens, le BEP veut accompagner de manière personnalisée ces entrepreneurs dynamiques a� n de mettre en œuvre un business-plan � able et e� cace pour s’orienter vers la Silver économie.

Les start-ups seront chouchoutées,les entreprises pourront se diversi� erQuand on parle d’accompagnements à la réalisation de projets, ceux-ci

peuvent être de divers ordres. Comme le précise Coralie Paradis, « le BEP peut mettre en place un accompagnement � nancier (plan � nancier, primes, subsides), mais aussi une aide au niveau du marketing (dé� nir la cible visée), de la communication, de la stratégie (analyser la concurrence, trouver une solution pour éventuellement s’en démarquer), au dévelop-pement à l’international ou au numérique, entre autres ». À ce niveau, toute entreprise orientée Silver économie est la bienvenue au sein du parc Care-Ys. Les start-ups pourraient ainsi y recevoir le coup de pouce nécessaire grâce à un accompagnement adapté, comme par exemple la location de bureaux dans un bâtiment central qui leur permettrait de se lancer, de grandir avant d’éventuellement engager un investissement plus conséquent. De plus, certaines entreprises déjà bien implantées en Wallonie ou à l’international pourraient y trouver le support nécessaire pour les aider à se diversi� er, à s’orienter sur un nouveau marché en adaptant leur o� re/produit actuel.

Un rassemblement censé favoriserl’innovation et l’émulationLe rassemblement stratégique et géogra-phique de toutes ces énergies présente des avantages non négligeables pour les entreprises concernées. « Vu nos expériences antérieures avec les parcs Ecolys et Crealys, on remarque que le fait de se retrouver au même endroit crée une certaine émulation qui peut favoriser l’innovation et de la créativité, tout en mélangeant les secteurs d’activité de chacune », estime Coralie Paradis. L’animation locale, le networking, les pistes de collaboration et d’innovation, l’open innovation… sont autant de dynamiques e� caces pour qu’elles puissent grandir durablement.

Siège social BEP (122 employés) Avenue Vritho� 2 - B-5000 Namur | Tél. : 081/71 71 71 | www.bep.be

! www.facebook.com/BEPNamur | " twitter.com/BepNamur | * www.youtube.com/user/SophieBEP | $ www.instagram.com/bepnamur/

Le train de la Silver économie est bel et bien en marche dans le Namurois, où un nouveau pôle économique axé sur ce domaine spéci� que verra le jour � n 2022.

Grâce au BEP,la Silver économie

à Namurça Bouge !

Dossier

CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020 1515



P our tenter de répondre aux nouveaux besoins que va inévi-tablement créer le vieillissement progressif de la population, le BEP se positionne en qualité d’acteur majeur dans la � lière de la Silver économie. Conscient des enjeux sociétaux et éco-

nomiques de plus en plus importants que cette dernière va générer, le BEP a entamé dès 2016 une approche spéci� que qui aboutira, � n 2022, à la création d’un parc d’activité économique axé sur ce domaine spéci� que dans le Namurois, sur le plateau de Bouge : Care-Ys. « L’idée, ce n’est pas de proposer une maison de repos ou un système de soins à domicile mais plutôt de rassembler et d’accueillir au mieux des entreprises qui conçoivent, développent, fabriquent des biens et solutions pour les seniors », précise Coralie Paradis, gestionnaire de projets au BEP. Tous les secteurs d’activité peuvent y être établis sous réserve de leur orientation Silver économie.

Un accompagnement dans di� érentesmatières et personnaliséMême si certains « seniors », terme assez vague et parfois sensible qui concerne des personnes âgées à partir de 60-65 ans et – parfois beaucoup – plus, ne se considèrent pas comme tels, ils nécessitent une attention di� érente, axée sur leurs besoins spéci� ques qui peuvent être aussi diversi� és que nombreux. Force est de constater que leur pouvoir d’achat est souvent bien supérieur comparé à l’autre cible tendance des « millenials ». Dès lors, les acteurs du monde économique peuvent béné� cier de cette situation. En ce sens, le BEP veut accompagner de manière personnalisée ces entrepreneurs dynamiques a� n de mettre en œuvre un business-plan � able et e� cace pour s’orienter vers la Silver économie.

Les start-ups seront chouchoutées,les entreprises pourront se diversi� erQuand on parle d’accompagnements à la réalisation de projets, ceux-ci

peuvent être de divers ordres. Comme le précise Coralie Paradis, « le BEP peut mettre en place un accompagnement � nancier (plan � nancier, primes, subsides), mais aussi une aide au niveau du marketing (dé� nir la cible visée), de la communication, de la stratégie (analyser la concurrence, trouver une solution pour éventuellement s’en démarquer), au dévelop-pement à l’international ou au numérique, entre autres ». À ce niveau, toute entreprise orientée Silver économie est la bienvenue au sein du parc Care-Ys. Les start-ups pourraient ainsi y recevoir le coup de pouce nécessaire grâce à un accompagnement adapté, comme par exemple la location de bureaux dans un bâtiment central qui leur permettrait de se lancer, de grandir avant d’éventuellement engager un investissement plus conséquent. De plus, certaines entreprises déjà bien implantées en Wallonie ou à l’international pourraient y trouver le support nécessaire pour les aider à se diversi� er, à s’orienter sur un nouveau marché en adaptant leur o� re/produit actuel.

Un rassemblement censé favoriserl’innovation et l’émulationLe rassemblement stratégique et géogra-phique de toutes ces énergies présente des avantages non négligeables pour les entreprises concernées. « Vu nos expériences antérieures avec les parcs Ecolys et Crealys, on remarque que le fait de se retrouver au même endroit crée une certaine émulation qui peut favoriser l’innovation et de la créativité, tout en mélangeant les secteurs d’activité de chacune », estime Coralie Paradis. L’animation locale, le networking, les pistes de collaboration et d’innovation, l’open innovation… sont autant de dynamiques e� caces pour qu’elles puissent grandir durablement.

Siège social BEP (122 employés) Avenue Vritho� 2 - B-5000 Namur | Tél. : 081/71 71 71 | www.bep.be

! www.facebook.com/BEPNamur | " twitter.com/BepNamur | * www.youtube.com/user/SophieBEP | $ www.instagram.com/bepnamur/

Le train de la Silver économie est bel et bien en marche dans le Namurois, où un nouveau pôle économique axé sur ce domaine spéci� que verra le jour � n 2022.

Grâce au BEP,la Silver économie

à Namurça Bouge !

LA SILVER ECONOMY, un concept transversal qui concerne une multitude de secteursLe vieillissement de la population est une réalité résultant principalement de l’augmentation de l’espérance de vie. Actuellement, le phénomène est accentué par l’arrivée à l’âge de la pension des babybommers et la diminution du nombre de jeunes.

Selon une étude menée par l’IWEPS (Institut Wallon de l’Evaluation, de la Prospective et de la Statistique), les personnes âgées de plus de 65 ans constituaient 15.3 % de la population en 1991, 18.3 % en 2018. Ils devraient être 23.8 % en 2040 et 24.7 % en 2060. Un vieillissement qui constitue un réel enjeu politique, économique et sociétal.

UNE PRISE DE CONSCIENCE POLITIQUE

En avril 2017, le Parlement Wallon a adopté une résolution visant la mise en place d’une fi lière de Silver Economy (SE) en Wallonie au service des aînés pour une vie de qualité. Cette décision montrait la volonté politique de développer le soutien aux entreprises actives dans la Silver economy et de stimuler la création d’activités économique dans ce domaine. Cette volonté a été confi rmée par la Déclaration de Politique Régionale (DPR) de septembre 2019.

« D’un sixième de la population en 1991, les plus de 65 ans constitueront près d’un quart de la population en 2060. »

UNE VISION TRANSVERSALEDans la plupart des pays, on considère la Silver economy comme un ensemble d’activités ayant la personne âgée comme cible commune. L’approche française la considère comme une fi lière à part entière, une conception controversée puisque la Silver economy concerne de nombreux secteurs. Nous envisagerons donc ici une vision transversale et multifi lières.C’est d’ailleurs cette optique que Christophe Nihon présente dans un rapport qui est le fruit de 2 ans de contacts avec des acteurs concernés par les séniors. Multi-entrepreneur, Christophe Nihon est à la tête de PromactifGroupe, et est actuellement porteur de deux projets où les

logements sont conçus pour permettre le maintien à domicile le plus longtemps possible (voir ci-après).Le rapport de Christophe Nihon, destiné à servir de base de réfl exion personnelle sur la constitution d’un « Cluster wallon Silver Développe-ment », propose une vision intégrée et transversale comme réponse au défi du vieillissement de la population. « Le vieillissement est un enjeu et une opportunité. Il faut arrêter de travailler en silo et faire en sorte que les gens se parlent. En rationalisant les initiatives et les connaissances et en mettant en place un cadre stratégique bâti sur une vision commune, la Wallonie peut favoriser des échanges et des partenariats innovants qui auront un impact tant sur l’économie que sur la qualité de vie » explique l’auteur.

Bien connaitre sa cible et éviter l’âgismeStéphane Adam est professeur de psychologie du vieillissement à l’Université de Liège, il anime régulièrement des conférences sur le vieillissement de la population et aborde les enjeux politiques, économique et sociétaux qui en découlent.

En posant à son auditoire quelques questions du type « A votre avis quel est le pourcentage de personnes de plus de 65 ans vivant en maison de repos ? Présentant des symptômes de dépressions ? » et en confrontant les réponses obtenues aux statistiques réelles, le responsable de l’Unité de Psychologie de la Sénescence (UPsySen) fait prendre conscience à chacun de la vision négative que nous avons du vieillissement et des préjugés dont sont victimes les personnes âgées.

Christophe Nihon, CEO de PromactifGroupe, motivé par les liaisons transversales au sein d’un futur « Cluster wallon Silver Développement

Stéphane Adam, Professeur de Psychologie du Vieillissement,

travaille sur la création de LyAge pour accompagner

et former ceux qui veulent développer un projet orienté

vers la personne âgée.

CCIMAG’ N° 03 – MARS 20201616

Pour Stéphane Adam, les entrepreneurs et ingénieurs qui développent des outils, produits ou services destinés à la personne âgée devraient mieux connaitre leur cible et leurs réelles attentes. « Même si l’idée semble bonne et répondre à un besoin, mais qu’elle renvoie à son utilisateur qu’il est vieux et qu’il a besoin d’aide, l’objet à toutes les chances de terminer au fond d’un tiroir » explique l’expert du vieillissement.Pour accompagner et former les acteurs qui souhaitent développer un projet orienté vers la personne âgée, Stéphane Adam travaille sur la création de LyAge (pour Live your Aging… et accessoirement Liège), une start-up, spin-off de l’université, qui mettra son expertise au service de tous ceux qui veulent répondre aux besoins réels de leur cible.

« La meilleure technologie est celle qui ne met pas en avant l’âge de la personne qui l’utilise. »

(Stéphane Adam, Université de Liège)

LYAGE (SPIN-OFF EN CRÉATION) :Unité de Psychologie de la Sénescence ULiège - Traverse des Architectes B63C à 4000 Liège - Tél. : 04/366 28 [email protected] - www.senescence.ulg.ac.be

CARE-YS : le futur parc d’activité économique thématique orienté Silver economy du BEPLe nouveau parc d’activité économique thématique du BEP proposera, fi n 2022, aux entreprises impliquées dans la Silver economy, un incubateur et 13 hectares de terrains idéalement situés le long de la Chaussée de Louvain à Bouge. Ce parc a un potentiel de création d’emplois de 250 équivalents temps pleins. Rencontre avec Coralie Paradis, chargée de projet au BEP, le Bureau Economique de la Province de Namur.

� Comment est née l’idée de créer un parc orienté Silver economy ?C.P. : « Le BEP a envisagé la possibilité de créer un nouveau parc d’acti-vité économique à Bouge, en collaboration avec la Ville de Namur, il y a maintenant quelques années. La thématisation des parcs de la province étant aujourd’hui privilégiée pour favoriser les contacts et l’émulation entre les entreprises d’un même parc, dans des domaines d’activités complémentaires, le thème de la santé, et de la Silver economy en particulier, s’est rapidement imposé. L’emplacement est stratégique pour le Namurois, à la fois proche du centre de Namur et de l’intersection de la E42 et E411. La proximité d’hôpitaux et de Créagora (un espace de synergie dédié à l’innovation sociale créé par les Mutualités Chrétiennes), des universités et hautes écoles et le côté novateur de ce secteur ont déjà suscité un vif intérêt de la part d’entreprises spécialisées. Ce projet s’intègre dans la stratégie de la ville de Namur amplifi ant l’accueil des citoyens, dans le cadre du vieillissement de la population, tout comme dans celle de la Province, « amie des aînés » et son Gérontopole actif depuis plusieurs mois ».

� Où en est aujourd’hui ce projet ?C.P. : « Nous fi nalisons actuellement l’acquisition des terrains de ce futur quartier d’innovation et la planifi cation des travaux de voirie est établie. Les marchés de travaux seront donc lancés prochainement afi n de les fi naliser pour fi n 2022. Le projet est modélisé en 3D et nous avons déjà des contacts avec des sociétés intéressées, dont certaines attendent la disponibilité du site ».

� Comment allez-vous déterminer les sociétés éligibles ?C.P. : « Nous avons déterminé les 5 thématiques prioritaires qui permettront à une entreprise de rejoindre le parc : la santé nutritionnelle, la santé préven-tive, l’autonomie, l’e-santé et le digital orienté vers un de ces secteurs. L’axe « collectif » sera également pris en compte. Chaque dossier sera analysé afi n de déterminer la cohérence de sa présence dans le parc, sur base de ces objectifs. Nous n’accueillerons pas des services à la personne proprement dits, qui sont déjà présents dans les alentours, mais des entreprises économiques qui développent, conçoivent ou fabriquent des produits ou technologies ».

BEP - CARE-YS :Avenue Vrithoff 2 à 5000 Namur - Vanessa ParadisTél. : 081/71 71 46 - [email protected] - www.bep.be

Coralie Paradis, chargée de projet au BEP.

Le parc d’activité économique orienté Silver economy du BEP à Bouge devrait accueillir ses premières entreprises fi n 2022.

Dossier

CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020 1717

WEB SENIORS : des programmes de formations en informatique à la carte…

UPSkill est actif sur le marché de la formation depuis plus de 20 ans. Ses 2 publics cibles étaient et restent encore aujourd’hui, les collaborateurs d’entreprises, avec une offre de formations axées sur les compétences comportementales (gestion du stress, assertivité,…) et les demandeurs d’emplois, auxquels la société propose des séances « Trouve ton job ».Néanmoins, depuis quelques années, la société s’adresse aussi, tout spécifi quement, aux seniors, pour lesquels elle a développé des pro-grammes sur mesure…Tout est parti de quelques réfl exions des formateurs sur le terrain, d’une étude de marché menée de façon structurée ensuite et de constats généraux…

PLUS DE 60 % DES SENIORS CONNECTÉS À UN RÉSEAU SOCIAL

D’après une enquête de l’Observatoire AXA, une personne sur 2 de plus de 55 ans possède un smartphone et une sur 3, dans cette tranche d’âge, surfe même au départ d’une tablette. Enfi n, plus de 60 % des seniors sont connectés à un réseau social. Des chiffres qui en disent long sur une certaine appétence pour les nouvelles technologies de ces derniers qui y trouvent tant un moyen de rompre leur isolement, qu’un marchepied pour s’extirper d’un amas de préjugés sur leur « ghetto ».Il y a 4 ans, forte de ces observations, l’entreprise de formation lance donc Web Seniors et développe 9 modules pour les tempes grises, parmi lesquels : J’apprivoise ma tablette ou mon smartphone Android - Je surfe sans crainte sur Internet - Je communique avec mon entourage (Messenger, Whatsapp et Facebook) - Je découvre plusieurs applications de ma tablette/de mon smartphone Android…

« De nos enquêtes, il est ressorti que les seniors nourrissent des appréhensions, par rapport à la sécurité sur Internet ou les mauvaises manœuvres sur leur ordinateur et que leur entourage n’a pas assez de temps pour leur apprendre à maitriser ces outils… »

(M. Dombret, Web Seniors)

Si l’offre est à la carte, la plupart des seniors s’inscrivent souvent à plu-sieurs modules, voire à l’ensemble du programme. « Et donc, la cohésion est palpable dans le groupe ! », constate Mary Dombret, chargée de communication et responsable du projet Web Seniors.La méthode utilisée est certifi ée ISO 9001, insiste la jeune femme, qui apporte encore quelques précisions : « Les groupes de participants comptent de 5 à 10 personnes maximum qui assistent à des séances de 3 heures, jamais davantage. Les cours allient évidemment théorie et pratique. Certains ne demandent aucun prérequis… »

MAINTENIR LES CONTACTS ET RÉPONDRE AUX NÉCESSITÉS

Personnes en fi n de carrière, jeunes retraités… Il n’y a pas de limite d’âge inférieure imposée. Quant aux plus âgés, ils portent parfois fi èrement leurs… 90 ans avec la farouche volonté de « rester dans le coup » !En effet, outre l’aspect social avec ce désir de se maintenir connectés aux autres, les seniors suivent aussi la « vague Internet » poussés par la nécessité : certaines démarches s’envisagent, il est vrai, de moins en moins sans un recours aux « TIC » : opérations bancaires, recherche de modes d’emploi,…Pour Web Seniors, la réfl exion sur les nouveaux modules est constante, parce que les seniors d’aujourd’hui ne sont pas ceux de demain. Le temps est déjà venu de penser à leur concocter des programmes qui s’aligneront sur leurs nouveaux niveaux de compétences/connaissances.« Et, dans les prochaines années, nous développerons encore nos partenariats avec des communes, des mutualités, intéressés par nos programmes de formation », assure Mary Dombret.

UPSKILL :Chemin Pavé Molembais, 59 à 1370 JodoigneTél. : 010/23.56.67 - www.upskill.be-www.webseniors.be

Web Seniors a développé 9 modulesde formations spécifi ques pour les seniors…

WEB SENIORS EN CHIFFRES :

� 1.118 personnes aux séances d’information gratuites (les prochaines : le 24/03, à Braine-l’Alleud et le 27/03, à Marche-en-Famenne, de 10h à midi) � 206 formations données en Wallonie � 669 seniors formés

CCIMAG’ N° 03 – MARS 20201818

AKW : retrouver le plaisir d’une bonne douche…Installée depuis plus de 30 ans en Angleterre et présente en Belgique depuis une dizaine d’années, AKW s’est spécialisée dans les produits pour salles de bain et cuisines, à destination de personnes à mobilité réduite. Si son fondateur, Anthony Keith Webb (d’où l’acronyme « A.K.W »), a décidé d’opter pour ce secteur, c’est qu’à une époque, il n’a pas trouvé de receveur de douche adapté à sa mère vieillissante. Qu’à cela ne tienne : il en a alors conçu un modèle amélioré qu’il a fait breveter. Puis il a étoffé sa gamme de produits avec des cabines et parois de douches, panneaux muraux, rampes, mobilier de cuisine et accessoires sanitaires.250 collaborateurs, en Angleterre, en France, en Belgique, travaillent pour l’entreprise, la plupart au Royaume-Uni.Dans notre pays, AKW a installé son siège à Tournai, réalisant 90 % de son chiffre d’affaires (ndlr : 10.000.000 euros) à l’exportation vers la France…

RESTER CHEZ SOI, EN TOUTE SÉCURITÉ

Les personnes âgées souhaitent souvent vieillir chez elles, une solution du reste moins onéreuse qu’une maison de retraite, mais des travaux d’aménagement s’avèrent nécessaires pour sécuriser le logement et apporter du confort à ses habitants. Et surtout dans les pièces « sen-sibles », comme la cuisine ou la salle de bain.Responsable communication pour AKW, Auréline Hellin explique : « Chez AKW, nous proposons des solutions de salles de bain complètes pour PMR. En mettant l’accent sur le caractère modulable et évolutif, la qua-lité, la sécurité avant tout, même si nous poursuivons nos efforts dans la voie du design ».Pour apporter du crédit à ses propos, Auréline avance quelques atouts des références d’AKW : « Nos barres d’appui sont renforcées avec des tubulures en acier et nos receveurs de douches résistent tant aux poids importants, qu’au « poinçonnement » aux endroits des pieds des sièges de douche. Et ce, grâce à la fi bre de verre qu’ils contiennent ».Autre qualité essentielle de ces receveurs de douches : moulés dans la masse, ils sont hautement antidérapants Leur résistance à la glissance se traduit par un classement PN 24, le meilleur en ce domaine.Auréline poursuit : « Nos charnières de portes sont aussi étudiées pour mieux embrasser les panneaux ; elles sont, certes, un peu plus volumineuses, mais la sécurité est en jeu et elles résisteront mieux si l’utilisateur s’appuie trop sur la paroi ».Quant aux sièges de douches, ils sont conçus pour supporter jusqu’à 250 kg.Et l’hygiène ? C’est un facteur également pris en considération par l’entreprise, comme l’illustrent ces 2 exemples : un additif antibactérien entre dans la composition des barres d’appui, mis au point par Microban, dont les solutions antibactériennes et antimicrobiennes sont reconnues.

Et les assises des sièges de douche se démontent facilement pour faire l’objet de nettoyages et désinfections.

« Nous passons par un réseau de distributeurs professionnels ; les utilisateurs � naux sont des particuliers, des maisons de repos, des hôpitaux,…»

PROJETS…

En 2020, les projets d’AKW sont nombreux encore : l’entreprise, qui a racheté une usine aux Etats-Unis, ambitionne de se développer sur le marché du pays de l’Oncle Sam, avec des produits spécifi ques. En 2022, elle voudrait porter des efforts plus intenses sur le Benelux et l’Italie.Avec une trentaine de personnes occupées dans les département R&D en Angleterre, AKW prouve qu’elle est consciente des enjeux et défi s de demain…Alors, en prévision de ceux-ci, elle n’en fi nit pas d’adapter son offre à l’évolution des modes de vie : elle vient par exemple de sortir une cabine autoportante, susceptible d’être installée partout, « même dans une partie du salon, si la personne n’est plus en mesure de grimper les escaliers pour accéder à sa salle de bain. Nous avons donc soigné particulièrement le design de cette cabine », insiste Auréline.

AKW :Rue de la Terre à Brique, 29E à 7522 Tournai (Marquain)Tél. : 068/33.48.99 - www.akw-medicare.eu

Aujourd’hui, l’esthétique d’une cabine de douche favorise son intégrationà différentes pièces de vie pour répondre aux besoins d’autonomie des seniors.

Charnières, poignées et portes de cabines de douchessont étudiées tout spécifi quement pour les ainés…

Dossier

CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020 1919

TRICARE : quand sécurité et monitoring se rencontrentDepuis 35 ans, AnB-RIMEX conçoit, fabrique et distribue des systèmes de sécurité électroniques destinés aux particuliers comme aux entreprises (alarmes, domotique, vidéo surveillance, contrôle d’accès, détection incendie…). 1er distributeur en Belgique labellisé INCERT sur toute sa chaîne de qualité, cette PME liégeoise a aussi depuis ses débuts un pied à l’international. Toutefois, elle entend maintenir un ancrage local : le site herstalien accueille la R&D, tandis que la production est sous-traitée à Liège et Mons. L’équipe d’une vingtaine de collaborateurs compte des assembleurs issus d’un plan d’intégration de l’AWIPH (Agence Wallonne pour l’Intégration des Personnes Handicapées). A la tête de cette entreprise sociétalement engagée, Philippe Stas et Rudy Stamanne coiffent respec-tivement les casquettes de business developper et de technical manager.AnB-RIMEX, qui réalisait un chiffre d’affaires de 4,3 Mio EUR en 2018, est en train de se diversifi er, en commercialisant TriCare. « Tri » vient du nom de leur système d’alarme Tricom ; « Care » signifie « le soin », en anglais. Philippe Stas explique : « En bref, pour un coût modéré, nous avons ajouté un logiciel à notre système de sécurité existant, ceci afi n de développer un outil de monitoring des activités des seniors à domicile. Tout est parti d’un constat : durant ces derniers étés, de nombreux décès avaient été déplorés parmi les personnes âgées et isolées. Après avoir analysé des études menées à ce propos par la Fondation Roi Baudouin, nous avons recherché un partenaire, et le projet a été lancé en 2016,

en collaboration avec le CETIC (Centre d’Excellence en ICT) ainsi que la Région Wallonne ».Entre autres avantages, TriCare permet de détecter toute anomalie dans le quotidien des seniors et d’en alerter leurs proches. Il en résulte une préservation de l’autonomie des seniors ainsi qu’une tranquillité d’esprit pour toute la famille. Ceci dans le respect total de la vie privée : il ne s’agit pas de surveiller avec des caméras mais de monitorer les personnes à l’aide de capteurs simples et fi ables. Aucune donnée ne transite via des serveurs externes. Dans un second temps, l’intelligence artifi cielle devrait dégager les grandes lignes en matière d’habitudes de vie de nos aînés. Ceci permettrait aux chercheurs de faire de sérieuses avancées, voire de développer d’autres logiciels et produits de ce type.

ANB-RIMEX S.A. :Parc Industriel des Hauts-Sarts - Rue de l’Abbaye 89à 4040 Herstal - Tél. : 04 229 37 97 - [email protected]

« Vivre plus longtemps chez soi ! », le leitmotiv des projets Asklepios et Jardin des Paraboles

RÉSIDENCE ASKLEPIOS, 45 APPARTEMENTS ADAPTABLES AU CENTRE DE LIÈGE

Porté par l’entrepreneur liégeois Christophe Nihon, la Résidence Asklepios propose un habitat confortable et de standing face aux jardins de l’église Saint-Jacques, à Liège. Cet emplacement permettra à ses résidents de bénéfi cier des offres de services du centre-ville et disposera d’un parking en sous-sol de plus de 200 places.L’originalité de cette résidence est d’avoir été complètement pensée pour permettre à ses occupants de pouvoir continuer à y vivre même en cas de perte d’autonomie. La largeur des couloirs et des baies, l’absence de seuils, la possibilité de supprimer certaines cloisons, de modifi er la hauteur d’interrupteurs ou l’installation domotique, tout est pensé pour pouvoir évoluer en fonction des besoins de ses habitants.La réalisation des fondations est actuellement en cours et la fi n du chantier est prévue à la mi-2022.

LE JARDIN DES PARABOLES, UN VILLAGE INTERGÉNÉRATIONNEL SUR LE SITE DES ANCIENNES ANTENNES DE LESSIVE

Dans le respect du milieu naturel, ce projet de Smart Life Eco Village est conçu pour accueillir tous les profi ls d’occupants et proposer une gamme de services à la carte et une interaction entre les différents résidents.« Les maisons seront construites sur de petits pilotis pour ne pas abîmer les racines des arbres, les chemins seront en réalité des passerelles. Le village ne sera pas accessible en voiture et la mobilité douce y sera privilégiée avec notamment des golfettes autonomes, éco-responsables et intelligentes » explique avec enthousiasme Christophe Nihon qui porte ce projet un peu fou à bout de bras.Le Jardin des Paraboles sera un « village ami des aînés » où des pro-jets pilotes pourraient être menés et où les personnes âgées seraient consultées pour tester des produits ou services en phase de validation.Le dépôt du permis d’urbanisme est prévu d’ici le mois de juin et le projet a déjà le soutien d’investisseurs privés, de banques et d’organismes publics.

PROMACTIFGROUPE : Rue Louis Marechal 101 b à 4360 OreyeTél. : 04/265.45.06 - [email protected]

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La Résidence Asklepios, des appartements qui évoluent avec leurs occupants.

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OCTAPI (APIQUIET) : la technologie au service de la sécurité et du bien-être…Grégory Lenoir, 40 ans, est un entrepreneur qui s’est tracé un parcours bien riche : l’ingénieur civil a travaillé 6 années dans un centre de recherches orienté télécom et électronique, puis est devenu responsable d’une équipe développant des logiciels pour des mutualités, avant d’endosser la charge de directeur informatique chez Partenamut en 2013.Sa formation et son expérience professionnelle couplées à sa connais-sance des maisons de repos (ndlr que sa famille possède à Havré et Gerpinnes) l’ont conduit à nourrir une réfl exion sur un outil d’aide aux seniors avec, par ricochet, un inestimable bénéfi ce pour leurs proches : la tranquillité d’esprit !

OCTOGÉNAIRE HEUREUX !

« Marque de la société Apiquiet SA, OCTAPI tire son nom de OCTogénaire heureux (« happy », en anglais). Au départ, partant d’observations de terrain, nous avons voulu « sortir » de la maison de repos des systèmes de sécurité pour les habitations de particuliers âgés. Pour notre télé-assistance d’un genre nouveau, nous n’avons envisagé ni bracelet électronique ni pendentif d’alarme, mais nous avons imaginé une maison intelligente où tout l’environnement veillerait sur le senior. Notre technologie va en effet permettre une sécurité pro-active. Le senior ne s’est pas levé, n’est pas passé dans la cuisine à midi pour se préparer son repas ? Ces faits inhabituels, potentiellement inquiétants sont relevés par le biais de cap-teurs. Si la personne a volontairement actionné un dispositif d’alarme et en cas de détection d’une trop longue absence d’activité, l’entourage est prévenu, par SMS, e-mail et une centrale peut prendre le relais 24h/24, 7 jours/7. A tout moment de la journée, les proches peuvent aussi se rassurer en se connectant à la maison et en consultant un rapport très clair, grâce à notre application web ! » nous éclaire Grégory.Dans sa réfl exion, l’entrepreneur a rejeté l’idée de caméras, trop intru-sives, et s’est concentré sur une technologie sans fi l, qui ne nécessite pas d’opérer des travaux dans la maison et de perturber ainsi la sérénité de nos ainés.Le coût ? Il faut compter approximativement 40 euros/mois et un inves-tissement initial d’environ 600 euros pour l’équipement de la maison.

UNE RÉFLEXION TOUJOURS PLUS LARGE…

La technologie d’OCTAPI a aussi été étendue aux maisons de repos et résidences services. Boutons d’appel et capteurs font encore partie du kit OCTAPI Pro et le dispositif permet de consigner clairement l’ensemble des appels des hôtes et des interventions du personnel soignant sur un logiciel web central.« Mais j’ai à nouveau élargi la réflexion ! Pourquoi ne pas transformer des appartements et habitations aux alentours directs de maisons de repos

en annexes de ces dernières ? Et faire en sorte que leurs habitants puissent bénéficier eux aussi des services, de l’encadrement, de la sécurité des maisons de repos ? Encore un projet que l’on peut concrétiser aisément grâce à OCTAPI ! Et si les habitations n’ont pas Internet, nous pouvons l’apporter grâce à une clé 3G ! », développe Grégory.Toujours animé de considérations sociétales, l’ingénieur a même détecté l’opportunité d’un nouveau métier, « bienveilleur », un relais

social privilégié du senior vers un réseau d’aidants proches, dont la mission serait facilitée par l’assistance d’OCTAPI !« Il me reste néanmoins une grande mission d’évangélisation à accomplir, pointe-t-il, afi n de convaincre mes interlocuteurs du bienfondé de nos solutions et de la pertinence, aussi, du métier de bienveilleur ! »Mais, depuis janvier 2014, date de la création de sa société, jamais Grégory Lenoir n’a été tenté de jeter aux orties son bâton de pèlerin car ses efforts portent leurs fruits : « Nous venons d’installer nos premières maisons de repos », se réjouit-il.

APIQUIET SA : Rue du Bultia, 41 à 6280 Gerpinnes – Tél. : 071/14.35.05 - www.octapi.eu

SOLINE : le quotidien repensé grâce à une interface tout-en-1En 2017, « CCI mag’ » avait déjà consacré un article à HOME BASED, active dans le développement et la commercialisation des systèmes domo-tiques à l’attention des PMR (Personnes à Mobilité Réduite). Depuis, cette entreprise namuroise s’est bien développée. HOME BASED a été fondée en 2015 par Sébastien Annys et François Vander Linden, respectivement ancien militaire et ingénieur agronome avec 13 années d’expérience en

ergonomie des interfaces pour logiciel. De leur rencontre est né Soline, un assistant vocal capable de commander divers éléments électriques présents dans la maison. A la clé : une sérénité et une autonomie recou-vrées par les PMR, et donc un maintien à domicile plutôt qu’une prise en charge en institution.« Avec la plupart des technologies existantes, l’utilisateur était contraint

Grégory Lenoir

A tous les endroits de la maison : la technologie pour la

sécurité de ses habitants…

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de multiplier les ustensiles pour commander certains équipements », explique Sébastien Annys, co-fondateur de HOME BASED. « Nous avons donc décidé de combiner les meilleures technologies disponibles et de les rendre accessibles depuis une interface unique. Pour s’adresser au dispositif, l’utilisateur peut simplement recourir à la voix ».Soline est aussi un outil à valeur ajoutée pour les professionnels de l’accompagnement des personnes. « Il remonte du terrain une grande satisfaction, auprès des ergothérapeutes notamment, qui apprécient le côté ‘tout-en-1’ et évolutif de Soline. Les infirmières aussi sont allégées dans leur quotidien. Nous avons le cas en maison de repos, par exemple, avec une patiente aveugle qui ne parvenait plus ni à écouter la télé ni à répondre au téléphone. Grâce à la commande vocale de Soline, elle peut de nouveau changer les chaînes de sa TV et prendre des appels sans que le personnel soignant ne doive intervenir ».En 2019, HOME BASED a noué de beaux partenariats, notamment avec Digital Seniors (voir ce même dossier) : Soline a complété la tablette développée à l’attention de nos aînés par Digital Seniors. Les références se multiplient tant auprès des professionnels que des particuliers, parfois même célèbres : l’ancien champion de moto André Malherbe, devenu

tétraplégique, a acquis un système Soline. Cinq appareils de démons-tration viennent également d’être installés en France, en hôpitaux spécialisés et autres institutions renommées du secteur de la réadaptation. En à peine 6 mois, HOME BASED a en effet développé dans l’Hexagone un réseau de distributeurs chapeauté par un commercial local. Une percée en Suisse francophone est en cours.

HOME BASED SPRL :Rue de Fernelmont 42 à 5020 Namur - Tél. : 0486 75 29 [email protected] - www.home-based.eu

GESPODO : chouchouter les pieds !En 2017, l’AWEX organise une mission « Silver Economy » en Suisse, rassemblant plusieurs entreprises wallonnes concernées de près ou de loin par ce focus. Parmi les participants, Gespodo, l’un des lauréats 2020 sélectionnés par le Réseau Entreprendre Wallonie qui a détecté chez ce candidat un potentiel de création d’emploi et de développement à l’international*.Sise à Enghien, la société qui dispose d’un atelier en Brabant wallon (Grez-Doiceau), met au service de podologues un scanner 3D et un logiciel de design 3D, le premier, pour la prise d’empreinte de pied, le second, pour l’élaboration d’une semelle ensuite, avec une précision extrême. Gespodo a été cofondée, en 2016, par un podologue kinésithérapeute, Thierry Van Meerhaeghe et David Baudrez, business developer. C’est dans la tête de Thierry qu’a germé l’idée de recourir à la technologie de la 3D pour modéliser une semelle.

« Grâce à nos solutions, le podologue s’épargnera le processus de fabrication fastidieux des semelles ; il proposera des solutions plus abouties à la patientèle dont les seniors constituent une part non négligeable… »

(Aline Lermusieaux, Offi ce Manager)

TECHNOLOGIE 3DAline Lermusieaux, Offi ce Manager, explique : « Nous avons mis au point le FootScan 3D, une application intégrée de scanner actuellement gra-tuite ; tout ce dont le podologue a besoin, c’est de son smartphone ! La numérisation en 3D se fait très rapidement, en moins de 3 minutes. Le gros avantage, - outre une réduction des coûts par rapport à l’acquisition d’appareils pour remplir cette fonction - c’est qu’avec cette innovation, le podologue jouit d’une mobilité totale. Il ne doit pas transporter de matériel encombrant lorsqu’il va visiter les patients, en quelque lieu que ce soit ».Et Gespodo a développé aussi un logiciel FootCAD 3D, qu’elle assure « le plus

intuitif du marché », pour l’élaboration d’une semelle ultra-personnalisée !« Ce qui est intéressant, reprend Aline, c’est que le podologue peut toujours garder la main… La décision fi nale revient au spécialiste qui, via une interface en ligne, arrête ses différents choix thérapeutiques quant à l’épaisseur de la semelle, le matériel, etc. Et le podologue est entièrement libre de nous déléguer ensuite totalement le processus de fabrication de la semelle ou d’opérer lui-même les fi nitions ».Le gain de temps est appréciable pour le spécialiste qui va pouvoir conserver, pour chacun, les corrections apportées, les dupliquer,…

Le FootScan 3D, application de scanner pour le podologue…


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CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020 2323

DU PIED… AU DOS

Active en France, en Suisse et en Belgique, Gespodo lorgne vers d’autres marchés.La société enghiennoise, outre ces projets d’internationalisation, vise aussi à l’amélioration de ses technologies. « Nous donnons des formations aux podologues, sur l’utilisation de celles-ci, dans nos ateliers, à Grez-Doi-ceau », précise l’Offi ce Manager.Si les ainés ne sont pas les seuls concernés par les solutions de Gespodo, ils en constituent une bonne partie, souffrant de problèmes variés de mobilité ou de santé, comme le diabète altérant les extrémités du corps.« Il y a une bonne part d’éducation à faire, se lance notre interlocutrice,

trébuchant un peu sur le terme approprié à utiliser, mais, oui, notre rôle est aussi celui de sensibiliser chacun au fait qu’une douleur au dos ou un problème locomoteur peuvent être réglés par une semelle adaptée. La semelle ne corrige pas que le pied » !* Gespodo pourra ainsi bénéfi cier prochainement de l’accompagnement d’autres entre-

preneurs chevronnés et d’une intégration dans un réseau international d’entrepreneurs.

GESPODO :Rue du Village, 54 B à 7850 Enghien0470/33.20.81 - www.gespodo.com

DAMART : marier confort et style

Le Thermolactyl fut l’un des ingrédients phares du succès de Damart ; constamment améliorées, ses performances sont semblables à celles d’un double vitrage, protégeant contre le froid extérieur et maintenant la chaleur intérieure. Bien entendu, cette fi bre laisse aussi s’évaporer librement la transpiration, ce qui la rend très populaire auprès des sportifs (ndlr Damart leur a même dédié une gamme spécifi que).Mais, même si Damart, via sa gamme de sous-vêtements, s’adresse à tous, enfants, parents ou grands-parents, sa cible première reste les seniors et, essentiellement, la gent féminine ; pour celle-ci, l’entreprise créée en 1953 par la famille Despature a décliné une gamme de prêt-à-porter, fi dèle à son ADN : le confort et l’élégance. « Nous avons aussi une petite collection pour l’homme, des chaussures, des vêtements de nuit », complète Patricia Coeck, Public Relations Manager.

POUR TOUTES…

« Nos références, au départ, étaient vendues comme articles de santé, mais, au fil du temps, et en raison de leurs propriétés incroyables, ce ne sont plus uniquement des personnes souffrant de rhumatismes qui les ont appréciées ! Les femmes d’aujourd’hui, à 55, 60, 65 ans, veulent se sentir belles et bien dans leur peau et, si elles ont toujours porté des jeans, par exemple, pourquoi devraient-elles y renoncer parce qu’elles ont quelques cheveux gris ? Pour elles, nous avons imaginé le jean Perfect Fit, avec des modèles adaptés aux différents goûts et morphologies ».L’entreprise, qui totalise en Belgique 53 points de vente et 300 collabora-teurs, mise sur une stratégie multicanale : boutiques physiques, e-shop, vente par correspondance,… Elle est active en France, Angleterre, Espagne, Japon, Australie, à Chypre et aux Etats-Unis (ndlr : traitant avec des distributeurs pour les 5 derniers cités).

L’une de ses forces est son département de R & D, dont l’implication donne lieu à de constantes innovations : « Par exemple, le Feel Fresh, « produit de l’année 2019 », sous-vêtement qui vous tient frais tout au long de la journée, le « Sensitive », élu produit de l’année 2018, un sous-vêtement Thermolactyl ultra doux et performant… », relève Patricia Coeck.

« Notre ambition est d’être la marque d’habillement préférée des femmes de 55 ans et plus dans toute leur diversité… »

UNE FONDATION : ON SENIORS SIDE

Entreprise soucieuse de l’environnement - les sacs en plastique sont d’ailleurs désormais bannis dans ses points de vente -, Damart se distingue aussi sur le plan social. En 2018, le groupe aux 11 enseignes axées sur les seniors auquel elle appartient - Damartex - a voulu contribuer encore davantage au bien-être des ainés, au travers de sa fondation : On Seniors Side.« Le but est de concourir à changer le regard de la société sur les seniors et d’agir ensemble pour leur bien-être », explique notre interlocutrice. Damartex soutient donc des associations qui vont dans ce sens, par exemple celles qui encouragent le lien social intergénérationnel ; connecter des jeunes qui ont besoin d’un coup de pouce avec leurs ainés dynamiques qui trouvent dans ce mentorat une reconnaissance de leur utilité est en effet bénéfi que pour les 2 parties.

DAMART :Rue de la Barrière de Fer, 23 à 7711 Dottignieswww.damart.be

L’entreprise développe également une gamme de vêtements de sport, veillant à allier confort et élégance pour tous.

Le jean Perfect Fit de Damart : adapté à toutes les morphologies…y compris celles des « 55+».

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DIGITAL SENIORS : simplifi er la vie, tout en créant de l’émotionDepuis novembre 2017, la société Digital Seniors.be by FMD est active dans les solutions IT adaptées aux seniors. Entre autres produits, l’en-trepreneur Gaëtan del Marmol développe et commercialise une tablette, des smartphones et téléphones simplifiés. Cette offre est complétée de formations à l’attention de nos aînés.La start-up hesbignonne a vu le jour un peu anecdotiquement : une octogénaire proche de Gaëtan del Marmol souhaitait acquérir une tablette. Après avoir investigué le marché, celui-ci a compris qu’il n’existait rien d’assez ergonomique et intuitif pour une personne de cet âge : « Notre population, vieillissante, est démunie face au développement techno-logique. Même en agence bancaire, nos parents et grands-parents se retrouvent assis devant une tablette pour consulter leurs comptes », explique l’administrateur délégué Gaëtan del Marmol.Quelques mois plus tard, une tablette à 8 icônes était lancée : Seniors Tab. « L’idée est de toucher le plus grand nombre et sans marge à outrance. Le produit, abordable, est également customisable. Sont installées sur cet appareil uniquement les applis qui correspondent vraiment aux besoins du client. Il est tout simplement fabuleux de rendre simple ce qui était a priori compliqué et de créer de l’émotion. Un jour, j’ai montré à une dame âgée Google Maps sur sa tablette, et j’ai vu les larmes dans ses yeux lorsqu’elle a été emmenée 40 ans en arrière, devant sa

toute première maison. Même chose quand une personne atteinte de la maladie de Parkinson a pu, après une heure et demie, être capable de faire des photos à l’aide de sa tablette et de les transmettre à sa fi lle ».Ces tablettes et appareils de téléphonie ne se résument pas à de grandes icônes, interfaces et boîtes mails adaptées. Ils proposent des jeux cognitifs pour travailler la mémoire et des applis pratiques telles qu’un support à la prise de médicaments : un pop-up prévient l’usager qu’il est temps de se soigner.Digital Seniors a donc pour vocation de reconnecter - et ce, dans tous le sens du terme – nos aînés, et donc de les sortir de l’isolement. La start-up adresse également ses solutions aux gestionnaires de maison de repos, CPAS, assureurs, banques et autres entreprises de services comptant des seniors parmi leurs clients. Ces tablettes repensées pour les trois-fois-vingt-et-plus sont également disponibles auprès des mutuelles dont Partenamut, des magasins d’appareils médicaux et bandagisteries tels que Facilavita.

DIGITAL SENIORS BY FMD SPRL :Thier Goffi n 5 à 4217 LavoirTél. : 0460 94 74 85 - [email protected]

STALIFT : grimper un étage, un jeu d’enfant…

En avril 2019, Simon Stellian fonde Stalift, avec l’intention d’orienter les activités de la société vers la maintenance d’ascenseurs. Rapidement, cependant, il ajoute d’autres cordes à son arc : « J’ai rebondi sur le marché de la mise en conformité des ascenseurs et j’ai envisagé de compléter nos activités avec les installations neuves, l’accessibilité PMR ».Stalift se met à creuser le créneau des monte-escaliers, en particulier, interpellée par le souhait des seniors de vieillir chez eux ; une solution parfois la seule envisageable, lorsqu’une pension ne suffi t pas à payer la maison de repos…Aujourd’hui, ce dernier secteur représente 15 % du chiffre d’affaires de l’entreprise et est appelé à grimper encore. « D’autant, reprend le gérant de Stalift, que cette solution est envisageable dans la majorité des habitations, quel que soit le type d’escalier : droit ou courbe, pour autant

que l’escalier présente 60 cm de largeur utile, ce qui est généralement le cas. Nous modélisons l’escalier de chaque client en 3D et fabriquons alors les rails très précisément, avec le bon rayon de courbure, pour offrir ensuite une installation sur mesure ! »

Le monte-escalier s’adapte aux escaliers droits ou courbes.

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GARANTIE À VIE !

Le coût d’un monte-escalier, pour escalier droit, s’élève à 3.500 euros HTVA, incluant matériel, installation, entretien annuel ; celui d’un monte-escalier pour escalier courbe se situe entre 7.000 et 11.000 euros.Les monte-escaliers peuvent supporter un poids de 130 kg.Leur technologie, très fi able, est de plus en plus aboutie et, si le client s’engage à faire effectuer une maintenance annuelle par une société spécialisée, la garantie d’usine s’étend… à vie !Le design, de son côté, a également évolué ; le client peut aujourd’hui déterminer la couleur du rail et du siège et choisir le revêtement de son fauteuil : une housse en cuir, en simili, en tissu.« Quant à l’ascenseur privatif, nous avons coutume de dire à nos clients qu’il leur coûtera… un an de maison de repos. Et il apportera une plus-value incontestable à leur bien, s’ils souhaitent revendre leur maison », certifi e Simon Stellian.Dans ce dernier cas, les modèles présentent un encombrement minimal (à partir de 65 cm de largeur et une profondeur de 91 cm).

Stalift est forte d’une vingtaine de collaborateurs sensibilisés à la valeur d’un service rapide ; le critère d’urgence est, en effet, incontournable lorsqu’on s’adresse à une cible dont l’autonomie et le bien-être sont conditionnés au professionnalisme d’une entreprise.Couvrant les régions de Tournai, Mouscron, Bruxelles, Namur, la société va poursuivre son extension sur le Nord-Pas-de-Calais.En juin 2021, elle se dotera de nouveaux locaux, à Tournai, qui com-porteront un espace showroom. « Nous tentons d’être une entreprise de plus en plus verte, dans notre flotte de véhicules, le traitement de nos déchets… Notre intention est aussi de bénéficier de nouveaux bâtiments à la pointe, autonomes en énergie, dotés notamment de panneaux solaires… » précise le dirigeant.

STALIFT :Chaussée de Douai, 225 à 7500 TournaiTél. : 069/64.95.99 – www.stalift.be

SILVERKIT : pour réduire la fracture numérique

Avez-vous déjà eu le sentiment que vous étiez un peu dépassé face au numérique, sans pour autant être ce que l’on appelle « un senior » ? Dans ce cas, Silverkit s’adresse déjà à vous : « Silverkit n’est pas un de ces produits IT à grosses lettres ou touches comme il en existe déjà en nombre sur le marché. Cette application n’a pas été conçue dans un esprit clivant ou jeunes VS vieux. Elle s’adresse à toute personne qui commence à développer des diffi cultés face au numérique. Nous sommes donc tous assez vite concernés et en rupture », explique Vincent Englebert, professeur à la faculté d’informatique de l’UNamur (Université de Namur) et coordinateur du projet Silverkit.

Dès que les capacités physiques ou cognitives commencent à s’altérer, l’usage des outils numériques s’en trouve déjà vite complexifi é. Ces diffi cultés peuvent être identifi ées et solutionnées par Silverkit : « Cet outil sera capable d’évaluer ce qui ne fonctionne pas entre la personne et l’application, que cela soit sur PC, tablette ou smartphone. En d’autres termes, il sera en mesure de détecter si le problème résulte d’un tremble-ment, d’une défaillance visuelle ou encore d’une mauvaise compréhension de la tâche. Ensuite, il permettra de réaliser des actions correctives sur mesure et en continu ».

L’équipe de chercheurs portant le projet Silverkit.


SERVICE

UIVISERVICE

AZ Print SA, 6 rue de l'informatique B-4460 Grâce-Hollogne (Z.I.)Tél 04 364 00 30 | Fax 04 246 98 15 E-mail [email protected]

www.azprint.be

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CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020 2727

SERVICE

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Cette solution IT est de type B2B : elle s’adresse aux informaticiens, qui pourront s’en servir pour développer des applications adaptées aux seniors. En ce printemps 2020, le prototype est en cours de test sur un panel d’une quinzaine de personnes de 50 ans et plus. Il s’agit du premier projet de recherche entièrement fi nancé grâce à la générosité du grand public (Cellule Fundraising). Une fois les fonds supplémentaires trouvés, la valorisation du produit pourrait succéder à la validation scientifi que.Silverkit est l’un des maillons d’une chaîne plus vaste et a vu le jour dans le cadre de la campagne « Bien vieillir », lancée en 2016 par l’UNamur. Pour mener à bien ce projet sur le terrain, la faculté d’informatique de l’UNamur et le Namur Digital Institute (NADI) se sont entourés de deux

partenaires déjà bien actifs auprès de nos aînés : le service d’Aide & Soins à Domicile (ASD) du Hainaut oriental et l’Université du Troisième Âge de Namur (U.T.A.N.). Des recherches qui s’inscrivent dans une réfl exion de fond menée en province de Namur sur la question du vieillissement, avec l’Université, le Gérontopole ainsi que Care-YS, le futur parc économique situé à Bouge et dédié à la silver économie.

UNIVERSITÉ DE NAMUR ASBL :Pr. Vincent Englebert : Rue de Bruxelles 61 à 5000 Namur Tél. : 081 72 52 70 - [email protected]://unamur.be/recherche/projets/divers/silverkit

Les missions Silver economy de l’AWEX

Dans la dynamique des initiatives encouragées par le Gouvernement wallon, l’AWEX a organisé des missions exploratoires en Suisse et en France. « Le but de ces missions était de voir ce qui se faisait à l’étranger en matière de Silver economy et de partager nos expériences respectives. Les missions à Genève et à Lausane en 2017 ainsi qu’à Strasbourg en 2018 et l’accueil de délégations suisses et françaises en Wallonie nous ont permis d’initier un maillage et de constater qu’il y avait effectivement un potentiel à exploiter pour les entreprises exportant dans des secteurs comme le tourisme, le matériel médical ou l’informatique par exemple » nous explique Fabio Mauro, directeur Europe Occidentale à l’AWEX, qui a mené ces premières missions.Ces missions ont également eu pour but de mieux faire connaitre le concept de Silver economy aux entreprises participantes et de les sensibiliser aux différences de contexte qu’il peut y avoir quand on envisage d’exporter un produit ou un service. « En Suisse, le vieillissement de la population est géré de manière très économique et le prix des soins est extrêmement

élevé. La vingtaine de partici-pants à la mission à Genève et Lausane, a donc pu se rendre compte à travers ces échanges de certains atouts de notre pays que nous avons fait découvrir à la délégation suisse lors de sa visite en Wallonie » raconte Philippe Delcourt, Conseiller Economique et Commercial en poste à Genève en 2017.Deux autres missions ont égale-ment été organisées en Pologne et en Inde et ont permis aux participants de découvrir d’autres approches et d’échanger des bonnes pratiques.

AWEX :Place Sainctelette 2 à 1080 BruxellesTél. : 02/421 82 11 – [email protected] – www.awex.be

« En Silver economy, il faut plus que jamais garder en tête ce que le public cible réclame »

(Fabio Mauro, directeur Europe Occidentale à l’AWEX)

La délégation suisse, lors de sa mission en Wallonie, a notamment visité le Centre Hospitalier Neurologique William Lennox à Ottignies.

Philippe Delcourt, Conseiller Economique et Commercial en poste à Genève

en 2017, a été témoin des premiers échanges entre les acteurs wallons

et suisses de la Silver economy

Journée Portes Ouvertes dans les centres IFAPME le 25 avrilLors de la journée Portes Ouvertes dans les 16 centres de formation IFAPME qui aura lieu le samedi 25 avril 2020 de 10 à 17h, il sera possible de découvrir des métiers d’avenir, de goûter au métier de chocolatier, d’être relookés par un apprenant coiffeur, d’enquêter sur le métier de détective privé, ou encore de décoder une animation numérique. À noter que le ministre wallon de l’Emploi et de la Formation visitera à cette date le Centre IFAPME de Verviers et son extension dédiée aux Métiers de la Construction ; dès 10 h 30, à la rue de l’Est, 18 - 071/ 23.22.22 - 0800 90 133 - [email protected] - www.ifapme.be

Hausse des engagements via l’incitant à recruter un 1er travailleurGrâce à la « réduction groupe cible premiers engagements » instaurée au niveau fédéral dans le cadre du « taxshift », un nouvel employeur bénéficie d’une exonération quasiment complète des cotisations patronales de base pour le premier collaborateur, sans limite dans le temps. L’an dernier, cela s’est traduit par une réduction moyenne de 1.360 € par trimestre par employeur débutant.En 2019, note SD Worx, le nombre de nouveaux employeurs ou entre-preneurs qui ont recruté un 1er travailleur en bénéficiant d’un tel incitant, a été en constante augmentation. La mesure d’incitation prendra fin en décembre 2020, sauf si le nouveau gouvernement décide de la prolonger.

Printemps des Sciences : du 23 au 29 mars

La 20ème édition du Printemps des Sciences qui se tiendra du 23 au 29 mars 2020 en Wallonie et à Bruxelles sur le thème « Et demain ? », proposera gratuitement aux élèves (en semaine), dès la 3ème maternelle, et au grand public (soirée et weekend), de plonger dans le présent pour interroger le futur à travers le prisme des sciences et des technologies. Des ateliers, laboratoires, expériences, démonstrations publiques… seront animés par les Hautes écoles, Universités, musées… Programme sur le site www.sciences.be. Inscriptions scolaires obligatoires – 02/801.76.83 - [email protected]

Rebond attendu des investissements dans l’industrie en 2020Les entreprises industrielles anticipent une augmentation de leurs inves-tissements en 2020, de l’ordre d’un peu plus de 20 % selon l’enquête réalisée, à l’automne 2019, par la Banque nationale de Belgique (BNB) sur les investissements des entreprises de l’industrie manufacturière. Et de préciser que « les investissements devraient s’intensifier dans les industries de la sidérurgie, de la chimie et de l’alimentation. Les montants investis devraient croître dans les industries technologiques - industrie automobile incluse - et du plastique. » Pour la BNB, la hausse des investissements serait ici le fait de toutes les catégories de tailles d’entreprise, et en particulier des plus petites d’entre elles (moins de 50 travailleurs). Et « eu égard au ratio des exportations, les investissements devraient se renforcer dans pratiquement toutes les catégories d’entre-prises, qu’elles soient peu, moyennement ou fortement orientées vers les marchés extérieurs. »

Les « fablabs » se multiplient en Wallonie

Les « fablabs », lieux d'innovation investis par les entrepreneurs et créateurs de start-up, se multiplient. Ce concept de laboratoire d'innovation et de fabrication numérique séduit de plus en plus et se répand aujourd’hui sur l’ensemble du territoire belge. Ainsi, on en compte désormais une vingtaine rien qu’en Wallonie - Mons, Liège, Marche-en-Famenne, Charleroi, Namur… et à Bruxelles.

Un deuxième appel à candidatures pour Tremplin IADigitalWallonia4.ai lancera un deuxième appel à candidatures, Tremplin IA, afin d’aider les entreprises wallonnes à vérifier la faisabilité d’un projet impliquant de l’Intelligence Artificielle. Ce programme devant permettre d’accélérer l’adoption de l’IA en Wallonie et le développement de l’éco-système wallon de l’IA, consiste à soutenir et accélérer le processus de transformation numérique des entreprises. Des Proof of concepts seront partiellement subsidiés pour des projets individuels impliquant 2 entreprises, ou des projets collectifs impliquant au minimum 3 parties. L’objectif est de lancer au minimum 2 PoCs individuels, et 3 PoCs col-lectifs avant le second semestre 2020. Infos : Agoria - 02/706.79.99 ou 0474/99.71.16 ou [email protected]


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EN BREF

Projet pilote de partenariat dans la réhabilitation de friches industriellesLe Gouvernement wallon a validé la mise en place du premier projet pilote de partenariat public-privé dans la réhabilitation de friches industrielles, et ce, afin de diminuer grâce à des fonds privés le coût de financement public de l'opération. Il s’agit de la reconversion en 2021 de l’ancienne zone industrielle BASF à Feluy, un espace de 65 ha qui n’est plus en activité et qui est situé au cœur de nombreux axes de transport. Le remblaiement des excavations effectué, le site sera rééquipé afin d’accueillir de nouvelles activités s’inscrivant dans une optique durable. Les premières entreprises pourraient s’installer sur le site d’ici 5 ans. Objectif ? Tester un nouveau modèle de reconversion qui pourrait ensuite être adapté à la Wallonie.

30 % des sociétés de moins de 3 ans ne paient pas de cotisations socialesLe starter épargne les 3 premières années de ses activités : 347,50 euros par an grâce à la dispense de cotisations sociales. Et cet « assouplisse-ment connaît un succès croissant » explique Sandrine Renders, conseiller juridique Starters & Indépendants chez Acerta. « Si en novembre 2017 il était encore question de 22,33 % des sociétés qui recevaient une dispense des cotisations sociales, ce chiffre était déjà de 25,27 % en novembre 2018 et depuis lors, avec la dernière mesure en octobre 2019,

nous avons noté des dispenses pour 29,86 % des starters en Belgique. » En fait, « bon nombre d’indépendants se lançaient autrefois d’abord avec une entreprise unipersonnelle. Il se pouvait alors qu’ils aient déjà perdu l’occasion de bénéficier de la dispense lors du passage en entreprise. Quiconque est, en tant que gérant, indépendant plus de trois ans ne peut plus prétendre à la dispense avec une nouvelle société. En se lançant directement comme indépendant en société, ils ne passent plus à côté de la dispense. »

Nouvel ouvrage : « Le licenciement abusif et/ou déraisonnable »La convention collective de travail n° 109 a modifié en profondeur le droit belge du licenciement. D’emblée, ce texte a éveillé de nombreuses interrogations. Les décisions de justice rendues au cours des dernières années y ont apporté des réponses, mais plusieurs controverses sub-sistent. C’est dans ce contexte que le Jeune barreau de Charleroi a réuni des praticiens spécialistes du droit social afin de proposer des solutions interprétatives du texte et d’application pratique, issues notamment de la jurisprudence des cours et tribunaux du travail. Sont notamment abordées : les implications concrètes de l’obligation de motivation du licenciement, la notion de licenciement déraisonnable, la question de la charge de la preuve d’un tel licenciement, l’indemnisation de la victime d’un licenciement déraisonnable, ainsi que la question du délai dans lequel cette dernière peut valablement revendiquer ses prétentions. Anthémis : 010/42.02.90 - [email protected] - www.anthemis.be

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MÖLNLYCKEOPÉRATION RÉUSSIE C. LÉONARD PHOTO : © P. MORIAMÉ

Le groupe suédois Mölnlycke est l’un des plus importants four-nisseurs au monde de produits chirurgicaux à usage unique et de produits de soins de plaies. Comptant des sites en Europe et en Asie, le groupe a fait de Waremme son QG opérationnel pour le Vieux continent.

Minimiser les risques de contamination du patient au bloc opératoire : telle est la mission de l’entreprise waremmienne Mölnlycke. Entre ses murs sont chaque jour produits des milliers de champs opératoires stériles à usage unique. Des solutions performantes utilisées aux quatre coins de l’Europe par des professionnels de la santé.

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L’ÉCONOMIE EN IMAGES

En Hesbaye sont principalement produits des champs opératoires stériles à usage unique. Un produit dont la fabrication débute toujours par une phase de lami-nation. Au cours de cette étape, plastique et cellulose sont collés pour donner vie à des produits affichant à la fois un haut degré d’étanchéité et d’absorption.

Voici quelques années, Möln-lycke a investi 11 millions d’euros dans une machine de laminination. Un outil ultra performant capable de produire 500 mètres d’étoffe par minute. Une capacité de production exi-geant une parfaite organisation en aval pour traiter les milliers de mètres quotidiennement produits.

Après la lamination, place à la conversion. Durant cette deuxième étape, les rouleaux de champs opératoires fraichement fabriqués sont minutieusement coupés et pliés. En fonc-tion des opérations médicales auxquelles ils sont destinés, certaines variantes sont ajou-tées (leur épaisseur peut, par exemple, être doublée pour des interventions de chirurgie orthopédique car ces dernières occasionnent de plus importantes pertes sanguines que d’autres opérations).


Parmi ses 350 collaborateurs, Mölnlycke compte 120 opérateurs machine. Des collaborateurs formés en interne affichant la particu-larité de fonctionner, la plupart du temps, sans management. Très autonomes, ils sont en mesure de résoudre 80 % des problèmes survenant sur leur machine.

Les innovations que le groupe apporte à ses produits sont le fruit d’échanges approfondis avec les professionnels de la santé. Il en va de même du pliage des draps opératoires, pensé en collaboration avec des infirmières de salle d’opération.

Sur une table recouverte d’eau, un collaborateur teste l’étanchéité et l’absorption du champ opératoire.

MÖLNLYCKE (WAREMME), C’EST :

350 collaborateurs

44 années d’existence

3 millions d’€ investis chaque année dans l’amélioration du site (hors investissement exceptionnel)

Une usine produisant 13 % de l'assortiment global de Mölnlycke

Un département logistique gérant les centres de

distribution européens situés en Belgique, France, Suède et Pologne.

Un service supply chain gérant la chaine d’approvisionnement des différents sites du groupe suédois

Le centre européen de service à la clientèle (15 langues parlées, 34.000 commandes/mois)

MÖLNLYCKE HEALTH CAREChaussée romaine, 176 à 4300 Waremme Tél. : 019/32.92.11 - www.molnlycke.be

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Depuis plusieurs années, Mölnlycke s’est donné pour ambition de sécuriser au maximum son environnement de travail. Ici donc, pas question de rendement à tous prix. Connectée à la culture suédoise, la firme a placé le bien-être, la sécurité et l’ergonomie au centre de ses préoccupations.

L’ÉCONOMIE EN IMAGES

Mécanique parfaitement huilée, le processus de fabrication se poursuit par l’emballage des pro-duits. Cette étape franchie, le produit final sera encore stérilisé (via un traitement par faisceau d’électrons) pour le rendre exempt de tout contaminant.


Créé en 2015 à l’initiative des partenaires sociaux du secteur du métal et de la technologie, INVEST FOR JOBS est le seul fonds d’investissement belge à gestion paritaire. Doté d’un capital de 100 millions d’euros, il a pour mission de soutenir le développement des entreprises non cotées dont l’activité a un effet positif sur l’emploi en Belgique. Rencontre avec Marc Bolland, Directeur. ALAIN BRAIBANT

[ Marc Bolland ]

INVEST FOR JOBS : l’emploi avant tout !

� Des patrons et des syndicalistes qui s’associent pour investir, c’est assez original…Marc Bolland : « Invest for jobs a été créé sur le modèle d’un fonds initié par les syndicats québécois, devenu aujourd’hui un des plus gros investisseurs du Canada avec 10 milliards de dollars d’actifs en gestion à ce jour. Comme le Québec, c’est un peu plus de 4 millions d’habi-tants, c’est à dire la population de la Wallonie et de Bruxelles, on s’est dit que l’expérience était transposable chez nous. »

� Ce qui s’est fait en 2015…M.B. : « Oui, à la suite du vote de la loi du 19 avril 2014 sur les OPCA, les Organismes de Placement Collectif Alternatifs, qui a permis la création, en 2015, d’Invest for Jobs à l’ini-tiative des partenaires sociaux représentant les travailleurs et les entreprises du secteur du métal et de la technologie.Au départ, 60 millions ont été rapidement mobi-lisés via le fonds de sécurité d’existence des fabrications métalliques géré par les syndicats et AGORIA (ex-Fabrimétal), les organisations

représentatives du secteur du métal. Le fonds de pension du secteur métal, géré lui aussi de façon paritaire par les organisations représen-tatives des travailleurs et des employeurs du secteur métal, a apporté 40 millions €, ce qui a permis de constituer un fonds d’investissements doté d’un capital de départ de 100 millions €. C’est le premier et le seul fonds en Belgique géré paritairement. »

Une gestion paritaire patrons-syndicats

� Comment cela fonctionne-t-il ?M.B. : « Le fonds est donc géré conjointement par la fédération patronale AGORIA et les syn-dicats représentatifs, CSC/ACV, MWB/FGTB et ABVV. Le conseil d’administration compte 12 membres, avec une alternance de la présidence : quatre de chez Agoria, deux CSC, deux FGTB et quatre administrateurs indépendants choisis pour leurs compétences en matière économique et financière. Cette parité se retrouve également au sein du comité d’investissement et au niveau linguistique car Invest for Jobs travaille sur l’ensemble du territoire belge.Invest for Jobs n’est ni une ASBL ni une société financée au moyen de fonds publics. Nous sommes une société privée à 100 % qui doit donc engendrer un certain rendement. Mais autre originalité, son objectif prioritaire est noble : investir en Belgique et créer ou consolider des emplois stables et non-délocalisables. Notre slogan est d’ailleurs très clair : « un rendement financier raisonnable pour un profit social élevé ». Nous ne nous adressons qu’aux entreprises non cotées en bourse et nous ne finançons pas les start-up. »

� On peut parler d’une troisième originalité dans le contexte actuel du pays ; vous êtes une société nationale.M.B. : « Nous sommes en effet présents dans les

trois régions. Nos bureaux sont situés boulevard Reyers à Bruxelles, mais nous avons deux hubs de proximité à Liège ([email protected]) et à Gand ([email protected]). Les adminis-trateurs et les collaborateurs sont francophones et néerlandophones. Comme quoi, il est tout à fait possible de s’entendre de part et d’autre de la frontière linguistique ! »

30 millions investis depuis 2016

� Les sociétés d’investissements sont nombreuses, tant privées que parapubliques. Invest for Jobs répondait donc à un besoin spécifique ?M.B. : « Je crois que oui. Les activités ont réellement démarré fin 2016 et nous avions déjà enregistré 48 demandes d’intervention. En 2017, il y en eut 68, 126 en 2018 et entre 130 et 140 en 2019. Toutes ne reçoivent pas une réponse positive. Jusqu’à présent, nous avons libéré plus de 30,3 millions € du capital, sous forme de prêts ou de participations au capital. »

� Dans quels secteurs ?M.B. : « Comme évoqué, nous n’investissons que dans des sociétés non cotées en bourse. Et nous avons décidé de laisser de côté les sociétés d’intérim qui, par définition, ne pro-posent pas des emplois stables, le sport professionnel et, sauf exception, le secteur de l’Horeca où nous avons quand-même investi dans la société, The Huggy’s Bar, qui s’est engagée à créer des emplois durables dans le respect strict des règles de droit fiscal et de droit social. Pour le reste, nous n’avons pas d’exclusive à condition, je le répète, que l’intervention d’INVEST FOR JOBS ait un impact positif sur l’emploi. En fait, pour résumer notre philosophie, nous investissons dans l’économie réelle en écartant toute démarche purement spéculative. »

Marc Bolland Bio Express

� 57 ans � Licencié en Droit de l’ULiège � De 1986 à 2004 : travaille à la SMAP, entre temps rebaptisée Ethias. Une société dont il sera le Secrétaire général de 1999 à 2004

� Bourgmestre de Blegny depuis 2003

� Fondateur et membre du Comité de direction d’Invest for Jobs depuis 2015

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[ Marc Bolland ]

INVEST FOR JOBS : l’emploi avant tout !

HONEST TALK

1.000 nouveaux emplois en 5 ans

� A ce propos, quel est le bilan après trois années de fonctionnement ?M.B. : « Les 30 millions investis l’ont été dans 18 entreprises. Cela nous a permis de conso-lider 1.300 emplois et de contribuer à en créer 1.000 autres dans un délai de cinq ans. Nous appliquons un système de bonus-malus comme dans les assurances. Nos taux d’intérêt de base sont de 4 % pour un prêt garanti et de 6 % pour un prêt non garanti. Nous fixons avec l’entreprise un objectif au niveau de l’emploi. Si celui-ci n’est pas atteint, nous appliquons une pénalité et s’il est dépassé, l’entreprise bénéficie d’un bonus. »

� Comment peut-on évaluer au départ l’impact qu’un investissement aura sur l’emploi ?M.B. : « Il y a toujours une part d’incertitude, évidemment. A ce jour, il n’existe aucune métho-dologie précise pour cette évaluation. Nous y travaillons avec d’autres partenaires. »

Patience et flexibilité

� Il existe des banques et de nombreux invests. Pourquoi ces sociétés s’adressent à INVEST FOR JOBS ?M.B. : « D’abord, je précise que nous travaillons régulièrement en partenariat avec des banques comme BNP Paribas Fortis ou ING, ainsi qu’avec des organismes comme la SRIW et les invest, notamment Sambrinvest et Noshaq. Mais les banques, par exemple, sont parfois réticentes face à certains dossiers ou limitées dans leur intervention. Nous avons une approche basée sur le dialogue et l’esprit de coopération, nous

accompagnons réellement les entreprises chez qui nous investissons. Par exemple, nous déter-minons avec elles les modalités de financement les mieux adaptées à leur situation. Nous pou-vons accorder des prêts classiques, des prêts avec franchise ou des crédits bullet, où l’on ne rembourse que les intérêts pendant la durée du contrat et le capital à la fin de celui-ci. Nous avons aussi l’ambition d’être un investisseur à long terme, nous nous voulons donc patients et flexibles. Si l’intervention se fait sous forme de participation au capital, nous restons au sein de l’entreprise tant qu’elle a besoin de nous. Nous voulons vraiment établir un partenariat permanent, tout en respectant l’autonomie de

l’entrepreneur. Ce qui nous intéresse, ce sont les entreprises qui veulent évoluer, grandir, élargir leurs horizons et ont besoin pour cela d’un financement à long terme qui peut aller de 500.000 à 5 millions €. »

� Le capital provient d’un fonds de sécurité d’existence et d’un fonds de pension. Vous devez donc veiller à le faire fructifier.M.B. : « Tout à fait. L’objectif est un rendement moyen de 3,5 % par an sur 15 ans, ce qui nous permet, en agissant sur le long terme, d’assurer la rentabilité de la société tout en préservant l’intérêt général. »

Quelques exemples d’entreprises dans lesquelles INVEST FOR JOBS est intervenu : V. Pharma (Verviers), Ethical Property Europe (Ixelles), Calyos (Jumet), Huggy’s Bar (Awans), Nomics (Liège), Orelia (Wommelgem).

Nous investissons dans l’économie réelle en écartant toute démarche purement spéculative. »

“Marc Bolland (Directeur d’INVEST FOR JOBS).

Ce projet accompagne les chefs d’entreprise et/ou les directeurs de ressources humaines. D’abord, en organisant des événements pour les

sensibiliser. Ensuite, en formant des groupes de pairs, appelés aussi les « compagnons de l’innovation managériale » pour échanger sur leurs pratiques innovantes.L’objectif de la dynamique est de promou-voir, sensibiliser, soutenir et accompagner les chefs d’entreprise wallons dans des dynamiques d’innovation managériale, de nouvelles gouvernances, de leadership, de fonc-tionnement d’organisation centré sur l’humain.Ce projet mis en œuvre par l’Union Wallonne des Entreprises est soutenu par la Wallonie, les Pôles de compétitivité et la Fondation Tealium. Il a été initié par des chefs d’entreprise qui se réunissaient autour de l’innovation managériale depuis 2016. Au fil des ateliers, ceux-ci ont mis en évidence le besoin d’une méthodologie adaptée pour accélérer ce mouvement, en favorisant les échanges d’expériences sur la transformation managériale entre chefs d’entreprise « débutants » et « experts ».

PME wallonnes plus innovantesLe projet « L’Entreprise en Marche » s’adresse à des chefs d’entreprise ou des responsables d’institutions qui veulent faire évoluer leur orga-nisation. Une « entreprise en marche » est une entreprise qui repense son organisation, au service de l’humain. « Nous souhaitions montrer qu’un autre mode de gouvernance d’entreprise est possible », explique Quentin Druart, Président d’Entreprise en Marche. « Concrètement, nous organisons plusieurs séminaires inspirants pendant lesquels il y a des témoignages et ensuite, des mises en situation via des jeux de rôles basés sur la co-construction. Grâce à ces séminaires, nous

voulons sensibiliser et inspirer », complète Quentin Druart.Autre objectif : accompagner l’innova-tion managériale. Le projet veut aussi aller plus loin, en accompagnant des organisa-tions. « Nous proposons un cadre pour initier des transformations managériales dans les entreprises qui veulent se lancer. Pour cela, nous constituons un catalogue de personnes ressources. Nous invitons également ceux qui le souhaitent à intégrer un groupe de pairs, un groupe de compagnonnage, aussi appelé « Club des compagnons de l’innovation managériale ». A travers la Wallonie, des « Groupes de pairs » se réunissent sous le nom du « Club des Compagnons de l’innovation managériale » une fois par mois, pendant 2h, en fin de journée. 8 à 15 chefs d’entreprise ou responsables RH partagent leurs difficultés et leurs pratiques dans la remise en question de leur organisation. La rencontre se déroule dans la société d’un membre de leur région. Ils échangent leurs points de vue, sur base de leurs expériences en autogestion, intelligence collective, co-construction, organisation plus horizontale…Comme l’explique François Héroufosse, Directeur général du pôle de compétitivité Wagralim et membre du comité de pilotage du projet, « Le

monde actuel connait de profonds changements, avec l’importance croissante du numérique, l’avènement de l’industrie 4.0. Les entreprises, y compris les PME wallonnes, doivent se montrer plus agiles et innovantes. » L’innovation des entreprises wallonnes se joue aussi au niveau de leur mode de fonctionnement.« Les nouvelles formes d’organisation du travail (ou NWOW pour « New Ways Of Working ») apportent des idées nouvelles. Comment ? En mettant en place un système qui permet à chaque travailleur de prendre des initiatives. C’est ce qu’on appelle « libérer » une entreprise : on libère le potentiel des individus, avec pour résultat l’émergence d’idées novatrices ». Une manière de faire éclore la créativité tout en mettant l’accent sur l’humain. » Les avantages ? De l’avis de tous ceux qui s’y sont lancés, une entreprise dite libérée est plus agile. Elle augmente ses performances à terme, peu importe le secteur ou le lieu d’acti-vité. Rayon performances, les indicateurs sont également positifs : basé sur la confiance, ce nouveau management augmente la motivation et l’engagement des collaborateurs.Les entreprises qui tendent vers l’auto-gestion (ou « self gouvernance ») sont jugées très performantes à 97 %, contre 80 % pour des organisations basées sur un « consentement éclairé » ou 36 % pour des modèles basés sur l’obéissance aveugle. Cette gestion repensée favorise aussi l’innovation et la créativité.

Attirer et garder les talentsL’autonomie, la prise d’initiative et le sens du tra-vail sont valorisés. Ces aspirations correspondent aux générations Y et Z pour qui le bien-être et le sens au travail sont des fondamentaux. Les jeunes diplômés sont donc plus attirés par des organisations moins hiérarchisées et ils auront tendance à y rester.


UNE ENTREPRISE EN MARCHE, C’EST QUOI ?Depuis 2016, des dirigeants d’entreprises wallonnes réfléchissent aux nouveaux modèles d’organisation pour répondre aux enjeux actuels. Pourquoi et comment devenir une entreprise innovante ou encore dite libérée ? Comment transformer son entreprise en repensant son organisation, sa gouvernance ou sa raison d’être ? C’est le sens de « L’entreprise en marche ».

Des entreprises de tous secteurs et de toutes régions ont repensé leur mode d’organisation. Leur point commun : elles sont beaucoup plus efficaces et ont amélioré leurs performances. Parmi elles : Conceptexpo, constructeur de stands, à Wavre, Cosucra, producteur d’ingré-dients santé pour l’industrie alimentaire globale, à Warcoing, Couplet Sugars, producteur de spécialités sucrières innovantes, à Tournai ou encore le Groupe N regroupant les radios Nostalgie, NRJ et Chérie FM. L’étape suivante : une learning expedition innova-tion/gouvernance et transformation managériale (9-11 mars 2020). Dans un contexte de tran-sitions et d’évolution des attentes citoyennes, les entreprises et organisations doivent se réinventer et faire preuve notamment d’agilité. Échanger avec des dirigeants dont la responsa-bilité managériale réside avant tout dans leur capacité à incarner et à porter le changement est toujours bénéfique pour tous !

Il s’agit désormais de gérer la complexité et la contrainte budgétaire en faisant le pari de l’intelligence collective. Pendant 3 jours, la Learning Expedition a proposé des visites de 7 lieux d’open innovation, des échanges avec des pionniers de la transformation managériale et des retours d’expérience sur la complexité de mise en œuvre mais également sur les réussites. Les projets de transformations ne manquent pas, certains ont déjà donné des fruits que les participants ont pu expérimenter « in situ » à Bordeaux, Paris, Gembloux et Bruxelles. Avec l’un des Administrateurs, Quentin Druart, par ailleurs Président d’Entreprise en Marche, ils ont pu visiter les tribus Blacksheep et ses compo-santes : Oniryx, les baroudeurs de l’ingéniosité managériale ; Igroove, le Management partici-patif ; Boost-us, l’inspiration « sociocratique » et la Fondation d’utilité publique Tealium au service d’une gouvernance sociale qui rému-nère le travail et non le capital. Pendant ces 3

jours, des ateliers de travail, de partage et de réflexions ont ponctué les différentes visites. Ateliers participatifs et d’intelligence collective animés par des facilitateurs pour travailler sur les projets de transformation des participants qui le souhaitaient… Les Clubs des compagnons de l’innovation managériale (« Groupes de Pairs ») sont égale-ment en phase de croissance. Deux groupes ont d’ores et déjà été constitués dans les provinces de Hainaut et de Namur, et des Clubs sont en cours de création dans le Brabant wallon, à Liège et dans le Luxembourg. N’hésitez pas à nous contacter pour y participer ou pour en savoir plus !

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UNE ENTREPRISE EN MARCHE, C’EST QUOI ?

UWE

CONTACT : Lisa LOMBARDI, Coordinatrice Entreprise en Marche, [email protected] 010/47.19.46

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J. Crahay, CEO Cosucra, Président de l’UWE

Chez Cosucra, nous rencontrons de nombreux défis industriels complexes, qui demandent du temps et beaucoup de compétences. Pour décider, nous avons besoin d’intelligence collective et pour arriver à avoir cette intelligence collective, nous avons utilisé la sociocratie. Nous avons rééquilibré le centre de gravité du pouvoir de décision entre les N+1 et les gens de terrain. Les décisions sont désormais prises là où elles doivent être prises, elles sont de bien meilleure qualité et, surtout, elles sont beaucoup mieux comprises puisque chacun y a pris part.

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AUTOMOBILE

ALLER AU SKI, OUI, MAIS BIEN ÉQUIPÉ !

Comment ranger snowboards, skis, bâtons, casque, bottes… dans sa voiture avec un maximum de sécurité et de confort ? Il existe plusieurs porte-skis : magnétique, de toit ou monté sur le crochet d’attelage. Ou encore une housse pour transporter

skis et snowboards à l’intérieur du véhicule. Attention à bien les arrimer. Et ne jamais poser les casques et les bâtons sur la plage arrière car ils pourraient blesser un passager en cas de freinage soudain ou de collision.

Une autre option est le coffre de toit profilé qui ne pénalise outrancièrement ni l’aérodynamique du véhicule ni la consommation de carburant. Ne pas oublier les chaînes à neige. Assurez-vous d’adapter la pression des pneus à une voiture chargée. Et gardez à l’esprit qu’une voiture chargée freine moins vite : conservez donc une distance de sécurité plus que suffisante surtout en cas de faibles conditions d’adhérence. Et ne portez ni veste ni manteau au volant : il ne faut pas entraver vos mouvements si vous devez réagir face à une situation imprévue.

Remember… En 1997, Ford lance un p’tit coupé sympa dont la carrière est éphémère. Mais tel le Phénix, le Puma renaît de ses cendres. Sous la forme d’un Crossover compact à 2 roues motrices particulièrement séduisant. La proue tient des Porsche

Macan et Cayenne avec ses projecteurs au sommet des ailes. Sa hauteur de caisse, sa ligne de toit basse et fuyante, ses imposants passages de roues font le reste. Comme la poupe, ingénieux mix des Hyundai Kona, Kia Niro et Fiat 500 X. Epinglons le diffuseur et le sabot de protection qui participent habilement au look général peu banal.

Le dernier-né de Ford semble en tous cas bien affûté pour ne pas s’en laisser conter par les leaders du segment.Ses multiples solutions de rangement (dont un astucieux réceptacle de 80 litres sous le plancher du coffre) totalisent 456 litres avec hayon mains libres, ses aides à la conduite sont bien appréciées, comme la mise en garde du conducteur avant que le danger ne soit perçu par un des 12 capteurs à ultrasons, trois radars et deux caméras pour améliorer la protection et la conduite prévue en 5 modes ; son bloc 1 litre Ecoboost mild-hybrid de 125 et 155 ch brille par sa souplesse,... Franchement, ce tableau est alléchant. Et la séduction est également au rendez-vous dès que le Puma s’ébroue. Testé dans les lacets montagneux entre Marbella et Ronda, le Puma s’avère aussi ludique que docile pour croiser les aspirations des familles comme de ceux qui sont toujours friands de conduite dynamique. Petite attention supplémentaire : la

version Titanium X prévoit des housses de sièges amovibles et lavables. Et ce, dès 23.200 € et jusqu’à 27.250 €. A court terme, une boîte auto à 7 rapports, l’adaptative cruise control, une déclinaison 1500 diesel de 120 ch et une version ST plus puissante viendront enrichir l’offre qui se compose de 4 finitions bien fournies.Habitabilité intéressante et confort de bon aloi distinguent aussi cette Fiesta haute sur pattes décidemment bien nantie. On n’attrape pas les candidats acheteurs sans de solides arguments !

BOB MONARD, Secrétaire Général de l’Union des Journalistes Belges de l’Automobile et de la Mobilité (UJBAM)


NOUVEAUTÉ

FORD PUMA : LE FÉLIDÉ BIEN NÉ !

QUELLES ZONES ?…Comment vérifier en temps réel si son véhicule est admis dans une ville ? Via le site HTTPS://LEZ.DIETEREN.BE. Un module permet, sur la base de la motorisation et de l’année de première immatriculation de son véhicule ou de sa norme EURO, de le savoir !• Accès à certaines villes ?• Zones de basses émissions ?• Alternatives ?

MATÉRIEL BIEN RANGÉ = SÉCURITÉ

Seat Tarraco : il est important de tout bien arrimer avant le départ à la neige !

Ford Puma, très agréable à regarder et très plaisante à conduire !

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POUR VOS ÉVÉNEMENTSET ACTIVITÉS CORPORATEEN PROVINCE DE NAMUR

081/77 67 [email protected]

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Vous êtes en recherche d’infrastructures ou d’activités incentives pour votre prochain événement d’entreprise ?

Alors, rejoignez l’équipe de Namur Congrès, le lundi 20 avril à l’Acinapolis de Jambes pour vivre une super soirée «James Bond».

En attendant, consultez dans les pages suivantes notre dossier «MICE/ Province de Namur», de quoi vous donner des envies de printemps et des fourmis dans les jambes.

La projection du film sera précédée d’un cocktail dînatoire à 18h00.

Invitation gratuite (sous condition*)Inscription avant le 03 avril

Infos et réservation [email protected]

* Cette invitation s’adresse exclusivement aux dirigeants d’entreprise et à leurs collaborateurs en charge de l’organisation d’événement.

MOURIR PEUT ATTENDRE,TANT DE CHOSES À VIVRE EN PROVINCE DE NAMUR !

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20 AVRIL

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Situé aux Lacs de l’Eau d’Heure dans un écrin de verdure unique en Belgique, le Golden Lakes réunit en un seul lieu les atouts indispensables à la réussite de votre événement : salle de séminaire, hébergement, catering et activité team building.

Au cœur de la Grotte de Han, vivez l’expérience unique d’une rencontre entre le milieu souterrain et le monde de la gastronomie. Jusqu’à 250 convives. Show live-cooking par des Chefs régionaux étoilés. Plusieurs formules possibles… dont certainement la vôtre !


Golden Lakes Hotel

Domaine des Grottes de Han

Bien plus qu’un hôtel, l’infrastructure de votre réussite

Dinner in the Cave… une aventure culinaire insolite

084/37 01 69 [email protected]

www.grotte-de-han.be

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Situé aux Lacs de l’Eau d’Heure dans un écrin de verdure unique en Belgique, le Golden Lakes réunit en un seul lieu les atouts indispensables à la réussite de votre événement : salle de séminaire, hébergement, catering et activité team building.

Au cœur de la Grotte de Han, vivez l’expérience unique d’une rencontre entre le milieu souterrain et le monde de la gastronomie. Jusqu’à 250 convives. Show live-cooking par des Chefs régionaux étoilés. Plusieurs formules possibles… dont certainement la vôtre !


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D’un côté, le groupe Ei� age Energie Systèmes. De l’autre, la société ATI Industrie. Ils se sont rencontrés, se sont rapprochés, et ont décidé de s’unir parce qu’ensemble ils partagent les mêmes valeurs : la quête de l’excellence, et la volonté d’élargir leur o� re de services vers une clientèle industrielle pointue, exigeante.



L e groupe Eiffage Energie Systèmes (Belgique & Luxembourg) est constitué de sept sociétés qui sont autant de � eurons de l’industrie dont chacune

à ses spéci� cités : Yvan Paque, VSE, Collignon, ECV, Fexim, Electrum, et Luxys.De son côté, ATI Industrie, née il y a trente-cinq ans, et spécialisée dans le domaine de l’automation, de l’informatique et l’électricité industrielle. Basée à Thimister-Clermont, elle a connu une belle progression, et apporte à Eif-fage une expertise dans un secteur de pointe.« Nous voulions renforcer notre o� re dans l’auto-mation, l’informatique industrielle et la robotique. Notre choix s’est porté sur ATI Industrie pour ses qualités technologiques, car nous voulons nous inscrire dans l’optique de l’industrie 4.0. : une industrie qui demande beaucoup de reporting, de suivi, de l’aide au montage pour les opérateurs. L’usine du futur sera une usine connectée, qui améliore sa productivité et sa � exibilité » explique Dominique Scherpenbergs, responsable des activités belges de la branche Ei� age Energie Systèmes.« Cette branche de notre activité est spécialisée dans le génie électrique, et ATI Industrie se posi-tionne comme un acteur à forte valeur ajoutée dans un secteur très pointu ».

L’avenir industriel passera par des usines connectéesLa notoriété d’ATI est le fruit d’une longue expérience dans son secteur, et d’une volonté constante de progression : « Les entreprises d’aujourd’hui doivent pouvoir s’adapter en fonc-tion des intérêts de chacun. Il faut savoir utiliser les moyens technologiques pour faciliter et augmenter la � exibilité, la qualité et la sécurité des outils de production et des gestionnaires

de ces outils. La robotisation, l’automation que nous mettons en place permet de faire remonter toute une série d’informations liées à la qualité de la production. Ces équipements sont de plus en plus connectés et permettent un diagnostic rapide, améliorent la maintenance. On multiplie le nombre de capteurs qui vont générer un � ux de données beaucoup plus important que par le passé, et nous pouvons dès lors analyser la détection d’incidents pour les prédire ou même les prévenir » explique Jean-Yves Denoël, directeur général d’ATI Industrie.Ces performances permettent à l’entre-prise d’être active dans di� érents secteurs de l’industrie : agroalimentaire, logistique, industrie lourde : « Toute notre activité est axée sur l’automation et l’informatique industrielle, mais nous avons aussi une activité de câblage réseau en grande distribution et, depuis peu, la robotisation. Nous développons également des véhicules autonomes pour l’industrie. L’association avec un groupe tel qu’Ei� age va nous permettre d’élargir encore plus notre panel à l’international » indique Jean-Yves Denoël.Le partage des expériences et des compé-tences comme celui des valeurs d’une entre-prise sont autant d’éléments qui ont motivé cette opération : « Avec ce rachat, nous sommes plus que jamais en mesure d'o� rir une très large gamme de services en matière d'électrotechnique industrielle, depuis l'étude à la mise en service, et la collaboration entre les di� érentes entités nous permettra de répondre aux projets les plus ambitieux, en mobilisant des équipes multidisci-plinaires ». Avec un avantage énorme pour le client : celui de n’avoir qu’un seul interlocuteur. « Nous voulons rester le partenaire privilégié de nos clients industriels, depuis l’intervention ponctuelle de dépannage jusqu’à l’important

projet d’investissement », indique Dominique Scherpenbergs, « et comme pour toutes les sociétés du groupe EIFFAGE, ATI Industrie gardera une grande autonomie d’action et de décision ». Un élément primordial pour Jean-Yves Denoël : « Ce rapprochement nous permet de renforcer et de professionnaliser notre structure actuelle, d’élargir les perspectives d’évolution pour notre personnel. Mais nous tenons à garder nos valeurs : la proximité, la dimension humaine, le respect de l’engagement, et la culture du service ».

ATI IndustrieRoute de Battice, 71. 4890 Thimister-Clermont | Tél. : 087/44 55 55 | [email protected] | www.ati-be.com

De gauche à droite : Jean-Yves Denoël,directeur général de ATI, Dominique ScherpenbergsCEO EIFFAGE ENERGIE SYSTÈMES BELUX,et Jean-Marie Ernst, fondateur de ATI.

Eiffage Energie Systèmes& ATI Industrie :une unionde bonnesraisons

Motrac est un acteur de premier plan sur le marché des chariots élévateurs et des machines de nettoyage des sols. Avec pas

moins de 200 collaborateurs, l’entreprise met son expertise et ses machines de haute technologie à disposition des clients des secteurs de l’industrie et de la logistique. Alain Bagi est Directeur commercial. Il explique : « Motrac s’est donné pour mission d’être le partenaire par excellence dans les secteurs de l’intralogistique et du nettoyage et ce, en proposant des chariots et des machines qui répondent aux exigences les plus strictes en matière de qualité et en offrant des solutions innovantes et durables, le tout associé à des prestations de services inégalées. Ce n’est donc pas pour rien si la société collabore uniquement avec Linde et Tennant, deux marques dont la réputation n’est plus à faire et qui excellent avant tout dans les six domaines suivants : la sécurité, la durabilité, l’innovation, le confort, la productivité et le service. »

Un service connectéSoucieuse de proposer les produits les plus ajustés au besoin de ses clients, Motrac est un partenaire d’expérience et de solutions technologiques inégalées pour une gestion d’entrepôt socialement durable. L’entreprise a d’ailleurs lancé l’application connect cloud début 2020. « Avec l’introduction de son programme connect : cloud, Linde poursuit son chemin sur la voie de la numérisation mobile. Comme le nom de cette fonction l’indique, Linde introduira des serveurs cloud pour stocker des données sur la gestion de flotte. La simplicité du système constitue un avantage indéniable : un ordinateur, un navigateur et une connexion Internet sont les seuls éléments requis pour pouvoir l’utiliser. Les fonctions de base comme les heures de fonctionnement, les codes de pannes et le statut des chariots devraient être regroupées en une formule de base gratuite, avec la possibilité pour les utilisateurs finaux, d’ajouter des applications supplémentaires en fonctions des besoins liés à l’entreprise. »

Une autolaveuse autonomeEn matière de machine, Motrac est également à la pointe de la technologie. « Tennant propose depuis quelques mois, une autolaveuse entiè-rement automatisée. Il s’agit d’une machine de nettoyage extrêmement compacte qui peut être équipée de différents types de brosses. La grande différence réside toutefois dans l’autonomie de cette version, rendant l’intervention humaine superflue. Cette autonomie est le fruit d’une collaboration avec Brain Corp., une société spécialisée dans l’intelligence artificielle et la technologie des machines autonomes. La T7 AMR utilisera la plateforme logicielle BrainOS, ce qui signifie qu’elle choisira toujours la méthode de nettoyage la plus efficace et optimisera ainsi la productivité de l’utilisateur. Cette technologie garantit également que la T7 AMR se déplace en toute sécurité dans les environnements et détecte toujours les obstacles en temps utile. »

Le premier chariot élévateur 100 % connectéDébut novembre, Linde a également introduit une nouvelle génération de chariots à contrepoids IC à son portefeuille : les hydrostats 1202. Dans la plage de capacité de charge de 2,0 à 3,5 tonnes, ces chariots élévateurs établissent de nouvelles normes en matière de disponibilité, d’efficacité, de durabilité et de sécurité. Les chariots élévateurs Linde entièrement en réseau

sont parés pour toutes les applications imagi-nables qui vont de pair avec l’industrie 4.0. Ces chariots élévateurs affichent le meilleur résultat en termes de coût total de fonctionnement parmi tous leurs concurrents directs.

Plusieurs implantationsMotrac déploie ses activités via trois filiales : Anvers, Dottignies et Ciney. « Cela nous permet d’assister de façon optimale aussi bien notre clientèle flamande que nos clients wallons. La stratégie de Motrac vise à se développer et s’ancrer localement, ce qui, en fin de course, profite à l’utilisateur final. De cette façon, nous poursuivons notre route en tant que partenaire direct pour les clients dans toute la Belgique. »

LEADER DES CHARIOTS ET MACHINES DE NETTOYAGE

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Depuis plus d’un demi-siècle, Motrac est l’importateur et distributeur exclusif des chariots élévateurs à fourches et d’engins de manutention d’entrepôts Linde en Bel-gique et a acquis plus de 50 ans d’expérience dans le domaine du matériel de trans-port interne. Motrac est également le distributeur exclusif en Belgique de machines de nettoyage de sols Tennant. CAMILLE DESAUVAGE

MOTRACRue du Quai, 28 à 7711 Dottignies Tél. : 056/45.77.25 - www.motrac.be [email protected]

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[ Brasserie du Val de Dendre ]

François Couvreur est un homme heureux. Il a fait de sa passion pour la bière et l’expérimentation, son métier. « J’ai lancé la Brasserie du Val de Dendre,

il y a un peu plus de 4 ans, mais officieuse-ment, cela fait bien plus longtemps que ça que je brasse. J’aime le brassage et j’aime les produits naturels. Le reste du métier, gestion, marketing, commercialisation,… j’y ai vite pris goût également. »

La BruteLe produit phare de la Brasserie du Val de Dendre, c’est une bière artisanale et locale qui a pour objectif de rendre l’image de la bière belge plus festive. « Après de multiples essais dans la grange familiale, nous sommes parvenus à apporter d’autres arômes et même une autre envergure gustative. La Brute, c’est un équilibre savant entre la bière, le vin pétillant de la région Champagne-Ardenne et un bourgogne. Elle peut être servie en flute ou en verre ballon. » Soucieux de casser les codes jusqu’au bout, François Couvreur a opté pour une étiquette moderne, épurée et festive.

Une technique uniquePour réaliser sa bière, François sélectionne soigneusement ses matières premières ; trois orges et trois houblons afin d’obtenir un équilibre parfait. Il a réalisé d’importants investissements en termes de matériel pour s’installer, une nécessité pour répondre aux normes, mais surtout pour proposer une bière de qualité au goût unique. « J’utilise un brûleur à flammes vives au gaz qui permet de caraméliser les sucres des céréales. Il est donc impossible de reproduire la même bière en dehors de notre basserie. Nos bières sont des produits élaborés. Elles nécessitent du temps, de la patience et une certaine prise de risque. »

La gammeAu fil des années, la gamme de la Brasserie s’est étoffée. Désormais, elle compte d’autres bières aux accents tout aussi affirmés. « La Pure

est une belle alternative aux bières industrielles. A base de froment, elle propose des notes d’agrumes et de fruits tropicaux apportées par la sélection précise de son houblon. Autre produit : La Triple. Celle-ci offre des saveurs de céréales. »

Inspiration : spiritueuxCes derniers mois, François Couvreur a travaillé sur d’autres alliances. Il souhaitait marier spiri-tueux et bière par un élevage en barrique. « J’ai toujours le souci de créer, d’innover et d’essayer. J’ai donc allié la puissance des spiritueux comme le cognac, le porto ou le whisky pour faire naitre des arômes puissants de caramel, de baies noires ou de fruits secs. Les premiers retours sur ces produits plus haut de gamme sont enthousiastes et cela nous donne envie de poursuivre l’aventure… »

BeerperingL’activité de la brasserie se développe rapide-ment. Il est désormais possible de retrouver ses bières dans les épiceries de proximité, les supermarchés mais aussi sur les tables de grands restaurants comme le Vieux Châteaux (Flobecq) ou Le Château du Milord. « J’espère

qu’un jour, nous pourrons développer la dimen-sion gastronomie et que les plats seront direc-tement associés avec la bière de la Brasserie du Val de Dendre. Des projets, nous en avons beaucoup, mais nous souhaitons prendre le temps de grandir pour croître durablement. » L’an dernier, la Brasserie du Val de Dendre a brassé 400 hectolitres. François Couvreur espère passer à 600 voire 700 hectolitres en 2020.

CECI N’EST PAS UNE BIÈRE

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Créer des bières alliant ancrage du patrimoine brassicole belge et créativité, voilà le défi relevé haut la main par la Brasserie du Val de Dendre. Ici, la bière nous amène dans les contrées des vins pétillants, du porto, du cognac et même du whisky.

CAMILLE DESAUVAGE

BRASSERIE DU VAL DE DENDRERue des Combattants, 51 à 7866 Ollignies 0477/64.26.14 - www.labrute.be [email protected]

“ Nos produits sont une association audacieuse de tradition et de créativité. »

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VIE DE NOS ENTREPRISES

EXPOSITION DE PLEIN AIR « Les Voyageurs » dans le Parc du Domaine de Seneffe

Du 11 mai au 15 novembre 2020, l’artiste plasticienne belge Tinka Pittoors propose « Les Voyageurs », son parcours artistique dans le parc et les jardins du Domaine du Château de Seneffe. Cela fait 2 ans que celle-ci travaille sur son concept d’exposition

de plein air à Seneffe pour y créer « SON » univers tantôt coloré, tantôt sombre, à la fois d’ici et d’ailleurs et toujours empreint de poésie.Ce voyage au pays de Tinka Pittoors interroge et surprend. Il emporte chacun de nous dans un périple différent : une quête, un déplacement migratoire, un eldorado à atteindre, une frontière physique ou mentale à dépasser, une envie d’ailleurs… Bref, le parcours devient expérience et se pose alors la question de savoir si le voyage est accessible ou pas ? Avec « Les Voyageurs », l’artiste emmène les visiteurs dans son univers poétique, coloré et fantasque. Chaque espace choisi fait l’objet d’une réflexion et d’une étude minutieuse. Chaque création et implantation communique une idée et véhicule un message engagé.Le Domaine de Seneffe a donné carte blanche à Tinka Pittoors pour emmener les visiteurs à la découverte d’un autre Seneffe. En découvrant l’exposition, chaque visiteur construira son propre voyage dans le parc du Domaine. C’est bien là l’originalité du concept mis en place dans cette nouvelle exposition de plein air. Il pourra même s’y impliquer en venant jouer à la pétanque dans les allées du site…

47 CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020

CROWDLENDING POUR LE « Biométhane du Bois d’Arnelle »

Biomtéhane du bois d’Arnelle (BBA) est une société familiale fondée par Jérôme Breton, qui baigne dans le monde agricole depuis son plus jeune âge et a notamment été Président de la Fédération des Jeunes Agriculteurs (FJA) de la section de Fleurus.

Entrepreneur dans l’âme, il s’intéresse dès 2008 à la biométhanisation et décide rapidement de développer son propre projet de biométhani-sation avec injection de biométhane dans le réseau de distribution de gaz naturel d’ORES.Il s’agit d’une première en Wallonie puisque les installations de biogaz sont généralement couplées à des unités de cogénération produisant de l’électricité et de la chaleur. L’injection au réseau permet ainsi de s’affranchir de la contrainte liée à la gestion du besoin de chaleur, mais nécessite une épuration plus importante.Après un long processus de développement, le financement du projet est en cours de finalisation via une levée de fonds participative de type « Crowdlending » pour permettre au plus grand nombre de profiter de ses retombées positives.La construction de la centrale a débuté le 3 février dernier pour une mise en service entre décembre 2020 et février 2021 avec l’injection des premières molécules dans le réseau de gaz naturel.Le projet permettra de produire 500Nm3/h de biométhane, soit quelque 48.000 MWh par an, soit encore l’équivalent de la production de carburant pour faire circuler près de 7.000 voitures au CNG.

La production sera issue de 55.000 tonnes de biomasse locale et engendrera, outre le biogaz, 45.000 tonnes de digestat qui sera revalorisé comme fertilisant pour l’agriculture.

Pour investir dans le projet :https://www.ecconova.com/project/landing/bba

Exposition «Les Voyageurs» dans le Parc du Domaine de Seneffe

• Accès gratuit.

• Horaires du parc :

- D’avril à septembre : tous les jours de 8 à 20h. - D’octobre à mars : tous les jours de 8 à 18h.

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ÉCHOS DES CCI

BIENVENUE à nos nouveaux membres !Ils ont choisi de rejoindre nos CCI afin de bénéficier de leurs conseils, formations, expertise et d’étoffer leur carnet d’adresses,… En se faisant membres des CCIBW, Hainaut, Wallonie picarde, ils veulent donner une impulsion à leur business… Bienvenue à nos nouveaux membres et merci de leur confiance en nos services !

MEMBRES CCIBW• CPH BANQUEPlace Bosch, 38 à 1300 Wavre ∙ 010/86.06.66 ∙ www.chp.be ∙ Banque.

• AUCTELIARue Emile Francqui, 6/3 à 1435 Mont-St-Guibert ∙ 010/62.06.60 ∙ www.auctelia.be ∙ Vente aux enchères de matériel professionnel.

• GET A VIEWRue de Champles, 21 à 1301 Wavre (Bierges) www.getaview.be ∙ Visites virtuelles 3D ∙ Imageries par drône et réalités immersives.

• NAVETTES.EUChaussée de Braine-Le-Comte, 8 à 1400 Nivelles ∙ 0487/24.43.44 www.navettes.eu ∙ Transports de personnes par route ∙ Service de navettes ∙ Société de taxis de Nivelles.

• GERMAIN DU MOULINRue Ernest Montulet, 78 à 5310 Eghezée ∙ 0475/54.34.32 ∙ Events privés et profes-sionnels ∙ Ateliers culinaires ∙ Dégustations oenologiques ∙ Zythologiques ∙ Restaurants éphémères.

• EASYPARTNERSDrève Richelle, 161, Bte 15 Bât H à 1410 ∙ Waterloo www.easypartners.be ∙ Audits ∙ Aides et subsides publiques en matière de recrutement, formations et investissements ∙ Intérim Payroll ∙ Outplacement.

• LA SUPER BOITERue du Croiseau, 49 à 1460 Ittre ∙ 0486/21.30.16 ∙ www.pierrepoljack.com ∙ Agence de publicité guidée par les idées. Efficience créative pour toucher la cible à budgets maîtrisés.

• BELGA FACTORY

Le Géronsart (NSV), 51 à 1457 Walhain ∙ Conseil informatique.

• RELAXMYBODYRue Fond Cattelain, 2 à 1435 Mont-Saint-Guibert ∙ www.relaxmybody.be ∙ Création d’espaces de relaxation/détente dans les entreprises, équipés de fauteuils de massage de bien-être ∙ Vente, leasing, renting, location toute durée et événementielle pour entreprises ∙ Vente aux particuliers ∙ Lutte contre le stress, les TPS, fatigue, burnout, etc.

• UNITED INVESTMENT EUROPERue Laid Burniat, 3 à 1348 Louvain-La-Neuve ∙ 010/23.70.71 ∙ www.cbtc.eu ∙ Plateforme technologique et business center pour la collaboration entre entreprisses chinoises et européennes innovantes.

MEMBRES CCIH• JDC AIRPORTSRue Marie Joyle, 32 à 7021 Havré ∙ 069/77.92.30 ∙ www.jdc-airpot.com ∙ Balisage aéroportuaire.

• EDERGENDrève Gustave Foche, 04 à 7700 Mouscron ∙ 02/502.45.62 ∙ www.edergen.be ∙ Fournisseur de matériel HVAC high-tech.

• BRASSERIE DU VAL DE SAMBRE

Rue du Chêne Maillard, 8 à 6540 Thuin ∙ 071/23.24.70 ∙ www.brasserievds.be ∙ Production de bières.

• 3D4 PERCEPTIONAvenue du Chemin de fer, 49B à 7062 Naast ∙ 0497/19.69.92 ∙ Coach certifié dans l’executive coaching, life coaching, formation.

• ISO TECH BELGIUMRue des Sources, 2 à 6220 F leurus ∙ 071/88.86.10 ∙ www.iso-tech.be ∙ Spécialiste en matériel à base de mica.

• SIMPLY ENJOY HRChemin du Néplier, 72 à 7090 Braine-le-Comte ∙ 0499/43.41.05 ∙ www.simplyenjoyhr.be ∙ Consultance en RH et prestataire de services sociaux.

• BURO-TEC SERVICESAvenue Maréchal Foch, 775 à 7012 Jemappes ∙ 065/88.63.84 ∙ www.buro-tec.be ∙ Bureautique, informatique, solutions de printing et gestion des flux documentaires.

• DAIKIN BELGIUMAvenue F rank l in , 1B à 1300 Wavre ∙ 010/23.72.23 ∙ www.daikin.be

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CLUB IMPORT-EXPORT ASIE DU SUD-EST DES CCI DU BRABANT WALLON, DU HAINAUT ET DE WALLONIE PICARDERencontres diplomatiques(CHARLEROI - 31/01/2020) V. LIBBRECHT, INTERNATIONAL OPERATION MANAGER

C’est dans les locaux de la société BRUYERRE (Charleroi) que s’est tenue la 4è réunion du Club Import & Export Asie du Sud-Est le vendredi 31 jan-

vier. A cette occasion, BRYUERRE avait mis les petits plats dans les grands !La réunion dédiée aux rencontres et échanges diplomatiques avec les Conseillers économiques et commerciaux des Ambassades des pays de l’ASEAN fut couronnée de succès, avec pas moins de 9 pays représentés par leurs délégués sur 10 pays que compte l’ASEAN : La Malaisie, les Philippines, le Vietnam, la Thaïlande, le Myanmar, Singapour, le Cambodge, Brunei, le Laos et L’Indonésie ! Quel honneur et quelle reconnaissance pour notre Club !Après un mot d’introduction prononcé par notre Parrain, Monsieur Yves Boudart, Directeur Commercial d’INDUSTEEL, la journée a débuté par une visite de la chocolaterie, au cours de laquelle les procédés de fabrication ont été expliqués en détail. Les invités ont également eu l’occasion d’assouvir leur gourmandise en dégustant les excellents chocolats BRUYERRE !Les CCI ont ensuite présenté la zone ASEAN : sa composition, son histoire, son fonctionne-ment, ainsi qu’un point sur l’état d’avancement des négociations commerciales en cours et les accords conclus entre l’UE et l’ASEAN. Cette présentation a servi d’introduction pour l’intervention de chacun des invités de marque.Tour à tour ensuite, les Conseillers économiques et commerciaux des Ambassades ont fait valoir les opportunités de leurs pays respectifs, les secteurs porteurs, les facilités offertes aux entreprises désireuses d’exporter ou d’installer une succursale ou une unité de production, les infrastructures et les différences culturelles. Un moment très enrichissant au cours duquel les contacts se sont vite noués entre les membres du club et leurs visiteurs ; les échanges de cartes de visite se sont alors intensifiés et chacun a pu établir un contact personnel qui lui sera certainement profitable dans l’avenir.

En guise de point final agréable de la réunion, le Club et ses invités se sont ensuite retrouvés pour un lunch d’affaires dans un restaurant à proximité. Une occasion unique pour les exportateurs de pouvoir échanger avec les Conseillers économiques et commerciaux des Ambassades en toute convivialité !

Merci à nos invités :• Malaisie : Rita Elisha Mering - Minister Coun-

sellor Economic Affairs• Les Philippines : Benedict M. UY - Commer-

cial Counsellor & Director• Myanmar : Kyaw Sein Win - Economic Attaché• Cambodge : Duong Chanthy - Commercial

Counsellor• Thailande : Nissana Thaveepanit - Director

(Thaï Trade Center – The Hague)• Brunei Darussalam : Naqib Adnan - Second

Secretary• Vietnam : Nguyen Hong Hanh- First Secre-

tary Economic & Trade et Tran Van Cong- Counsellor

• Indonesia : Merri Indriasari - Economic Affairs

ÉCHOS DES CCI

La 4è réunion du Club Import & Export Asie du Sud-Est s’est tenue chez Bruyerre.

50 CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020

SOIRÉE DES VŒUX : une belle mise au défi !(SOIGNIES - 21/01/2020) T. HAMAIDE - PHOTOS : © SIMON JELINSKI

Pour bien entamer l’année 2020, la CCI Hainaut a mis ses membres au défi ! Dans son invitation à la soirée des vœux, elle leur posait déjà une énigme : « 20 + 20 = 2020 ? ». Ce défi était le premier d’une longue série d’autres annoncés - mais pas encore révé-lés ! - pour ladite soirée…

Le 21 janvier, près de 150 membres se sont ainsi rendus à la soirée des vœux de la CCI Hainaut, pour écouter le discours de leur Président, Jérôme Vecchio, avant de comprendre de quelles sortes d’autres défis leur soirée serait remplie. La réponse n’a pas

tardé : très vite, tous ont été invités à jouer aux détectives et à découvrir, indice après indice, quel était le « meurtrier » de la soirée. Car, oui, un « meurtre » venait d’être commis au second étage du magasin Meubles Belot, où l’événement se déroulait !Les membres de la CCIH ont ainsi pris part à un escape game, résolvant des énigmes et relevant des traces en équipes, à travers les 20.000 m² de showroom du célèbre magasin de meubles à Soignies. Parmi les équipes ayant identifié le véritable « assassin », l’une d’elles a été tirée au sort et s’est vue récompensée de jolis lots. Un cocktail dinatoire a suivi cette grande intrigue policière qui aura permis de tisser des liens forts entre les membres.

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SOIRÉE DES VŒUX : une belle mise au défi !(SOIGNIES - 21/01/2020) T. HAMAIDE - PHOTOS : © SIMON JELINSKI

ÉCHOS DE LA CCIH

Merci à tous ceux qui ont contribué au succès de cet événement, en particulier à Protime, Meubles Belot, New Dimension et Lime’s.

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Fin janvier, la CCI WAPI s’associait au Business Club 2016 pour accueillir Jean-Jacques Cloquet. Manager de l’année 2018, ancien administrateur

délégué de l’aéroport de Charleroi et désormais patron du parc animalier Pairi Daiza, l’homme a fait parler de lui ces derniers mois.Auteur de « Grandir et faire grandir », un ouvrage où il partage son expérience, Jean-Jacques Clo-quet était venu exposer sa vision du management aux chefs d’entreprise de Wallonie picarde. Le CEO de Pairi Daiza a placé les relations humaines au cœur même de l’entreprise et a rappelé que des employés qui se sentent bien sont plus performants et plus investis. Il a pris pour indicateur et exemple le taux d’absentéisme, en nette diminution dans les entreprises qui consacrent de l’énergie au bien-être de leurs collaborateurs. Avant d’échanger avec les participants de la rencontre, Jean-Jacques Cloquet a également insisté sur l’importance du dialogue pour construire une équipe.

La CCI WAPI organisait, début février, une séance d’informations dans ses locaux sur les Quick Fixes, les ventes intracommunautaires. Cette séance menée par KPMG Belgium avait pour orateur Benoît Pernet, Directeur à KPMG Belgium. La rencontre avait pour but d’aider les participants à gérer au mieux les perturbations liées aux différents changements

intervenus depuis le 1er janvier. Benoît Pernet a également pris soin de faire découvrir quelles mesures appliquer pour appréhender ces modifications au mieux…

BUSINESS LUNCH : « Grandir et faire grandir »(MOUSCRON - 24/01/2020) CAMILLE DESAUVAGE

SÉANCE D’INFORMATIONS : réforme des “Quick Fixes”(KAIN - 04/02/2020)

ÉCHOS DE LA CCIWAPI

Le lundi 20 janvier 2020, à Wavre, près de 270 entrepreneurs assistaient à la traditionnelle réception des vœux de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Brabant wallon au Palais du Gouverneur.

53 CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020

ÉCHOS DE LA CCIBW

RÉCEPTION DE NOUVEL AN DE LA CCIBW : « transition », le maitre-mot de la cérémonie ! (20/01/2020)

Cette soirée a, chaque année, pour vocation, de réunir les entrepreneurs membres de la CCIBW, mais également des acteurs politiques et économiques, qui oeuvrent, ensemble, à la croissance et à la renommée de notre belle province »,

commença Céline Squélart, la Directrice de l’association, après avoir salué les membres de la CCIBW, mais également les représentants des autorités politiques, publiques, économiques et académiques qui s’étaient joints au cocktail.Après avoir souhaité, pour 2020, « de continuer de croire en nos valeurs et nos ambitions, de pousser autant de portes que possible et d’oser aller toujours plus loin », la Directrice a brossé le tableau des concrétisations pour la CCIBW : de nouveaux process internes grâce à l’implémenta-tion, depuis fin 2019, d’un (outil) CRM efficace ; un nouveau partenaire structurel pour 2020 (EUDONET) ; un nouvel outil de mise en relation numérique des membres des CCI à travers le monde (CONNECTS), accessible gratuitement pour les membres de la CCIBW. A ajouter encore : de nombreuses activités et projets pensés pour le développement des entreprises du Brabant wallon.Le Président du Conseil d’Administration, René Branders, insista, dans son discours, sur la véritable transition que vit « l’ensemble de la Société, à l’échelle belge, européenne et mondiale », rappelant que « Mettre de l’ambition positive dans une Société en questionnement et lui donner les moyens de sa transition en aidant à mieux utiliser le potentiel et ses moyens pour évoluer est la mission attendue du politique. La vision entrepreneuriale et celle de la relation commerciale doivent donc être sources d’inspiration dans le dialogue politique ».Le Président enchaina sur le plan ambitieux du Green Deal qui pourrait, s’il était mené avec soin, « réenchanter le projet européen pour des générations qui (…) demandent un nouveau sens collaboratif à la dimension européenne. »Hôte de l’événement, le Gouverneur du Brabant wallon, Gilles Mahieu, prit la parole pour rappeler le riche terreau qu’est le Brabant wallon : « Avec un taux de diplomation des plus élevés au monde et un écosys-tème économique exceptionnel, le Brabant wallon a le devoir d’être un moteur du changement, tant en termes d’innovations industrielles et scientifiques, qu’en termes de relations sociales et politiques ». Il invita les acteurs économiques « à enrichir encore l’élaboration du contrat de développement territorial piloté par les responsables politiques de la Province ». Et s’engagea, lui-même, à « poursuivre le soutien et la valori-sation des entreprises, ici et à l’étranger, avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Brabant wallon ».

Ce fut à la Directrice que revinrent les mots de remerciements, clôturant ainsi la partie officielle de la soirée des vœux avant l’ouverture des buffets et du bar.

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Remerciements

• A tous les invités ; • Aux Membres du Conseil d’Administration ;• A l’équipe de la CCIBW ;• Aux partenaires structurels : CBC, DHL, EUDONET et SECUREX• A Fact Security• A la brasserie John Martin• Au traiteur NUZZO

REPORTAGE PHOTOS COMPLET SUR : https://www.ccibw.be/actualite/transition-maitre-cocktail-voeux-2020-de-ccibw

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54 CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020

BUSINESS LUNCH DE LA CCIBW : action, on tourne !(NIVELLES - 03/12/2019)

Depuis de nombreuses années, les business lunches de la CCIBW réunissent autour de la table, dans un cadre agréable (Golf Château de la Tournette, Club Justine Henin), 10 chefs d’entreprise de secteurs non concurrentiels. En 10 minutes – montre en main ! – chacun y présente ses activités, ses produits et services, ses atouts.

Les orateurs du jour ont toute liberté de ménager, dans le temps qui leur est imparti, un moment pour une séance de questions-réponses…Et durant le repas, tous ont l’opportunité de faire plus ample

connaissance dans une ambiance conviviale.Régulièrement, à l’issue de ces midis d’affaires, des synergies se tissent, des relations commerciales se poursuivent.Si la formule n’a guère subi de modifications depuis ses débuts, c’est qu’elle remporte tous les suffrages, malgré l’interdiction stricte de recours à un Powerpoint. Une approche plus assez moderne et pas en phase avec son temps ? La Chambre de Commerce & d’Industrie du BW admet cette critique, mais elle veut avant tout favoriser les interactions entre ses membres. Un orateur dont le regard est trop accroché à l’écran risquerait de décourager la participation collective !

SCOPE INVEST (Eric de Hennin)

- L’un des leaders sur le marché du Tax Shelter en Belgique (voir «Por-trait» dans le CCI mag’ de ce mois)

- créé en 2003« N o u s a v o n s l e v é 300 mil l ions d’euros depuis 2003, avec 200 films que nous avons produits/co-produits ».« Les films sont évidemment produits en partie en Belgique, c’est une obligation ».« Le tax shelter a été mis en place pour les arts de la scène depuis 2015 et sans doute sera-t-il élargi au secteur du jeu vidéo en 2020 ».« Pour l’entreprise, le return est important d’un point de vue marketing : vous pouvez inviter vos clients à une avant-première du film, leur per-mettre de rencontrer les acteurs, réalisateurs, les inviter sur un tournage, à moins que vous ne fassiez un placement de produit dans le film… »

www.scopeinvest.be

ISOPIX (Jean-Christophe Hennaux) - Agence photo ; - de nombreux reportages, notamment dans Trends Tendances ; - clients : médias, institutions, entreprises… - équipe de photographes et vidéastes (salariés et indépendants) réactive.

« Une couverture vidéo est envisageable aussi, à la demande du client, avec une réflexion sur un scénario en collaboration avec une agence de com’ par exemple ».« Notre agence est à Bruxelles, mais nous rayonnons aussi sur le Brabant

wallon par exemple ».« Chacun de nos photographes a sa spécificité et le client peut choisir de travailler avec un photographe en particulier ; à l’issue d’une journée de travail du photographe, le client peut recevoir un stock de 100 à 200 photos dans lequel il pourra puiser régulièrement, à un prix qui n’est pas excessif ! »« Notre force est certainement de nous attacher à bien connaître chaque commanditaire, ce qui est un gain de temps pour des jobs ultérieurs car nous avons déjà intégré les exigences spécifiques de chacun ».

www.isopix.be

QUALITS (Franck Curbelo)

- Solution de gestion pour les sociétés de services et de consultance ; - analyse des processus de fonctionnement afin de proposer des actions d’amélioration et des outils informatiques personnalisés ;

- recrutement, ressources humaines, CRM, gestion de flotte véhicule, prestations et facturation : tout en un seul endroit grâce aux produits de QUALITS.

« Le but n’est pas de remplacer l’humain, mais de lui ôter des tâches répétitives, sans plus-value, pour lui permettre de se recentrer sur l’essentiel » !« Notre vision d’un ERP : avoir toutes les infos dans un tronc commun pour faire « fleurir » le business ; nous avons donc baptisé notre logiciel « Tree Erp ».« Un tel outil ne représente pas un coût… mais un bénéfice » !« Nos personnalisations de l’outil se font rapidement ».« Nous organisons aussi des formations à nos outils ».

www.qualits.eu

YAKA COMPANY (Alexandra Lousse)

- Start-up existant depuis 2 ans ; - développement, production, commercialisation d’un porte-classeur universel : « YAKA », en textile PVC eco friendly (10 couleurs) ;

- produit breveté dans 75 pays, permettant de garder les mains libres ! - plusieurs canaux de distribution : papeteries, site,… (les « YAKA » sont présents dans les points de vente « Club » ;

- personnalisation envisageable avec logo d’entreprise,…« Les lanières du YAKA sont adaptables en fonction du besoin de l’utilisateur ».« Nous allons développer des options supplémentaires pour le YAKA ».« Fin 2018, le YAKA a été qualifié « d’invention bruxelloise et wallonne de l’année » !

www.yakacompany.com

Ch. Ernst, JC Hennaux, E. de Hennin, F. Curbelo

55 CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020

BUSINESS LUNCH DE LA CCIBW : action, on tourne !(NIVELLES - 03/12/2019)

ÉCHOS DE LA CCIBW

UPSKILL (Mebrucke Ergin) - Société belge ; - fondée il y a 20 ans ; - 3 pôles d’activité : formation softskill, coordination de for-mations Cefora ; coaching individuel ;

- formations sous forme de « tra-jets d’accompagnement ».

« Nos formations se font sous forme de trajet d’accompagne-ment ; le but est de pouvoir les appliquer directement dans l’exercice de sa profession et nous assurons, bien entendu, le suivi ! »« Tous nos services sont certifiés ISO 9001 ».« Nous faisons aussi de l’outplacement, de l’assessment, de la prévention/réintégration,… »

www.upskill.be

UN SOIR UN VIN (Francis Boone)

- Caviste à Nivelles ; - dégustations gratuites chaque samedi.

« Ma passion est devenue mon métier ! »« Mon slogan ? Une émotion partagée ! »« Le vin d’un soir, d’un événe-ment n’est pas celui d’un autre soir, d’un autre événement. A chaque occasion son vin ! »« Les vins que l’on trouve chez moi sont « propres sanitaire-ment » : ils sont soit « bio », soit « naturels », sans sulfites ajoutés ».« Chez Un Soir Un Vin, vous découvrirez parfois des cuvées confidentielles, des vins de petits producteurs… »« Je fais parfois des ateliers de dégustation, en collaboration avec un collègue restaurateur. Pour les entreprises aussi ! »

www.unsoirunvin.be

MCG (Sébastien Verhaeghe)

- Matias Consulting Group existe depuis 20 ans ; - services axés sur l’infrastructure informatique, la formation, la cybersécurité ;

« En général, notre cible est la PME à partir d’une vingtaine de personnes ».« Nos 3 axes sont l’analyse, la mise en œuvre et le suivi ! »« Nous apportons nos solutions spécifiques en fonction des acteurs, de la taille de l’entreprise, etc. »« Notre plus-value repose sur notre sélection de solutions et leur inter-connexion avec la plus grand facilité d’utilisation possible ».

« Nous sommes certifiés dans toutes les technologies que nous suivons et agréés pour donner les cours… »

www.mcg.be

DURST GRAPHIC SYSTEMS SALES EMEA (Véronique Dentz) - Fabricant et fournisseur d’imprimantes digitales grand format ; - impression tous supports : bois, papier et même sur céramique, textile,… - société familiale.

« Notre maison mère est dans les Dolomites ; nous sommes en Belgique depuis 5 ans ».« Toutes les pièces de nos robustes machines sont fabriquées en Europe ».« Nous voulons fournir à nos clients la technologie de pointe pour créer une communication visuelle percutante ! »« En Italie, notre département R&D rassemble 80 personnes ! »« Nous sommes cernés par l’impression digitale ! »

www.durst-group.com

LE STYLO HABILE (Chantal Ernst)

- Rédaction : sites internet, campagnes e-mailing, articles de blog… - parcours dans des agences de communication avant de lancer Le Stylo Habile ;

- un projet récent : les textes accompagnant des aquarelles d’Alain Poncelet : « Brabant wallon, carnets de voyage »

« Notre livre Brabant wallon, carnets de voyages a beaucoup plu ; des entreprises l’utilisent comme cadeau pour leurs clients, comme Ixina, à Waterloo »« C’est une idée de cadeau… qui ne connaît pas de date de péremption ! Le livre est en vente dans certaines librairies, à La Hulpe, Waterloo, au dernier QG de Napoléon, dans la boutique de l’abbaye de Villers-la-Ville,… »

www.stylohabile.be

VANESSA ROUQUAUD - Conse i l en commerce international.

« Chaque pays a ses lois ; l’utilisation des incoterms est intéressante, mais encore faut-il savoir ce qu’ils régissent… »« A l’international, vous avez toujours une série de 8 acteurs différents au minimum ! »« Nous sommes un peu le checking point agency avec le conseil, la consultance, la formation dans les matières de commerce international… »

M. Ergin, V. Dentz, A. Lousse

F. Boone et Sébastien Verhaeghe

A. Lousse et V. Rouquaud

56 CCIMAG’ N° 03 – MARS 2020

ÉCHOS DE LA CCIBW

UN VERRE EN HIVER 2019… au Château (BRAINE-L’ALLEUD - 12/12/2019)

L’hiver touche à sa fin : l’occasion de vous faire revivre la féerie de l’événe-ment « Verre en Hiver » de la CCIBW. Chaque année, au mois de décembre,

il rassemble les membres de la CCIBW qui viennent y réveillonner un peu avant l’heure !Lors de sa dernière édition, plusieurs sociétés offraient aux chanceux leurs produits dispersés sous le sapin.Les étoiles se sont allumées dans les yeux de la centaine de participants, heureux de partager un moment de convivialité dans le cadre du Château Cheneau (Braine-l’Alleud), paré de ses habits de fête.

Lors du cocktail dinatoire, ils ont pu échanger leurs cartes de visite en se donnant déjà ren-dez-vous en décembre 2020. Le lieu n’a pas encore défini, mais il sera, comme d’habitude, soigneusement choisi pour assurer le plein succès de l’événement.

La CCBW remercie chaleureusement, pour leur contribution à la réussite de l’événement :

• Cadeaux : Chocolat Café-Tasse, Yaka Company, Torre Factory Coffee, IBS, Wyfibox-CYC2, Stylo Habile, Nomad Wine

• Décoration : Transelec Group

REPORTAGE PHOTOS COMPLET SUR : https://www.ccibw.be/actualite/sapin-bien-charge-12-12-2019-verre-hiver/

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Brabant wallon : 067 89 33 33 • Hainaut : 065 35 46 12Wallonie picarde : 069 89 06 80 • Liège / Verviers / Namur : 04 341 91 91


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