Derrière la Lune #03

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Cali en concert C’est quand le bonheur ? C’EST EN OCTOBRE À LA MAISON DE L’UNIVERSITÉ : Un lieu d’échange pour tous (p. 2) / Radio Campus Rouen – Les ateliers de pratiques artistiques (p. 3) la Troupe de l’Escouade en résidence de création (p. 4&5) / du théâtre et des concerts (p. 6&7) les avantages de la « Carte Culture » et tout le calendrier des spectacles (p. 8) LA LUNE derrière PROGRAMME CULTUREL DE L’UNIVERSITÉ DE ROUEN OCTOBRE 03

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Programme du service Culturel de l'Université de Rouen. Illustration : Sophie Grassart

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Cali en concert

C’est quand le bonheur ?C’EST EN OCTOBRE À LA MAISON DE L’UNIVERSITÉ :

Un lieu d’échange pour tous (p. 2) / Radio Campus Rouen – Les ateliers de pratiques artistiques (p. 3)la Troupe de l’Escouade en résidence de création(p. 4&5) / du théâtre et des concerts (p. 6&7) les avantages de la « Carte Culture » et tout le calendrier des spectacles (p. 8)

LA LUNEderrière

PROGRAMME CULTUREL DE L’UNIVERSITÉ DE ROUEN

OCTOBRE

03

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On prévoit de belles journées…Depuis cinq ans, chaque mois

d’octobre, nous organisons une rentrée

culturelle pour vous permettre « Chers

étudiants » de faire connaissance avec

la Carte Culture et de vous inscrire

à la dizaine d’ateliers, qu’artistes et

auteurs vous proposent. Grâce à ces

petites journées festives vous pourrez

également rencontrer les associations

culturelles du campus ainsi que des

représentants des salles de spectacles

de la région. Bref, que du beau monde

pour vous organiser une année riche en

découvertes : justement, parlons-en.

La programmation à l’Université est très

diversifi ée et pour vous en convaincre

nous vous invitons à assister aux

spectacles de la rentrée. Tout d’abord

Cali, vous savez bien, il fredonne c’est

quand le bonheur…, et puis un catch

d’improvisation théâtrale avec Les

Remue Méninges parce que tout le

monde aime ça, et enfi n le spectacle

de Thomas Germaine Saïd el Feliz qui

fait rire jaune. Bon voilà vous savez

tout, ou presque parce que cette année

pour que vous ne manquiez rien des

événements culturels du campus, on

a décidé de publier le programme plus

souvent. Ainsi Derrière la Lune paraîtra

à nouveau en novembre. Il nous reste

qu’à vous attendre à la Maison de

l’Université, face au SUIO, juste à l’arrêt

Campus du Teor1.

Bonne rentrée et à bientôt.

La Maison de l’Université : à la croisée de la culture et de la rechercheInaugurée en mars 2002 au cœur du campus de Mont-Saint-Aignan,

la Maison de l’Université est un espace polyvalent favorisant

les échanges entre l’Université et la Ville, la recherche et le monde

de l’entreprise.

Plus d’un an après son ouverture offi cielle, ce lieu d’échanges fonctionne de façon très active. En tant que salle de spectacles : il s’agit d’un véritable outil, mis à la disposition de chacun, au centre de toutes les initiatives en faveur de la culture. Un lieu d’expression tant de la politique culturelle de l’établissement que des projets impulsés par les enseignants, les chercheurs, les étudiants et plus généralement les partenaires de l’établissement. Un lieu de partage où de nombreux colloques pro-posés par les laboratoires attestent de la vitalité de la recherche universitaire à Rouen et de l’intérêt que portent les chercheurs tant aux problèmes de société qu’à l’évolution de l’homme et de son environnement ou de la technologie dans tous les domaines. Côté services, y fonctionnent de façon perma-nente le SIAS-CASCUR pour le personnel, la médiathèque associative Sonanbul (3 700 BD, 1 700 CD, 300 vidéos d’animation), l’OTU (Offi ce de Tourisme Universitaire, agence de voyages et aussi point de vente de billets SNCF), un point de consultation Presse (Le Monde, Libé, L’Express,

Nouvel Obs, le Point ainsi que les titres sportifs ou culturels…), la médecine préventive, une café-téria. De plus les étudiants en situation de han-dicap trouveront à la Mission Handicap un point d’accueil, d’aide et de conseil pour la poursuite de leurs études ou leur insertion professionnelle. Côté culture, la billetterie «Carte Culture» ouvre les portes des spectacles de la région (lire en

page 8), mais aussi de ceux programmés à la maison de l’Université. C’est également d’ici qu’émet Radio Campus Rouen (lire ci-contre). Enfi n, une dizaine d’ateliers de pratiques artisti-ques (ci-contre également) proposent une sensi-bilisation à la réalité de la création.

Ce sont au total six mille mètres carrés que compte cet espace de travail, de recherche, de culture et de découvertes. Et peut-être l’un de vos projets commence-t-il par ce numéro :

02 32 76 92 10

Cette toute nouvelle structure sert parfaitement à la mise en œuvre des deux missions : culture et recherche. Elle dynamise également la vie universitaire en offrant à chacun des acteurs de l’Université la possibilité de partager leurs projets à travers :

Une salle de conférence dotée de cabines de traduction.

Un espace d’exposition Voisin de la salle de conférence, il offre un prolongement utile lors des colloques. C’est là aussi qu’une étudiante organisa l’an passé la belle expo photo Poussières du Népal et que Jean Dupuy y donna une performance dans le cadre du Printemps des poètes.

L’Amphi Philippe Protais Avec ses trois cents places assises, son plateau de 150 mètres carré, un gradin modulable et un éclairage de pointe. C’est un lieu à la fois intime, chaleureux qui s’adapte à tous types de spectacles, permettant ainsi une programmation diversifiée entre danse, théâtre, cirque et musique.

Trois studios de répétition musique avec leur régie Le département de musicologie a par exemple commencé d’y installer un atelier de « MAO » (Musique assistée par ordinateur).

Une vaste salle de répétition théâtre et une salle d’arts plastiques ouvertes aussi bien aux ateliers de pratiques artistiques de l’Université, qu’aux troupes étudiantes, artistes en résidence ou associations des personnels...

Des salles de travail informatique, avec une soixantaine de postes ouverts de 8 h 00 à 20 h 00.

Quatre salles de réunion,

Des locaux associatifs et syndicaux.

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ATELIERS DE PRATIQUES ARTISTIQUES

Êtes-vous prêts pour

l’expérience ?Jeudi 16 octobre, à compter de 17 h 00, tous les intervenants, artistes et auteurs qui animeront cette année les ateliers de pratiques artistiques, ainsi que les partenaires de la Carte Culture, seront présents à la Maison de l’Université. N’hésitez pas à venir les rencontrer, et vous inscrire…

Nous sommes en 1997 ; Sébastien Balzac, responsable aujourd’hui d’une antenne partagée par près d’une centaine de bénévoles, poursuit alors un cursus informatique lorsqu’une annonce retient son attention : des étudiants proposent de se « réunir », rien de plus dans un premier temps, afin de discuter de l’éventuelle possibilité de… L’on imagine la suite : si beaucoup sont intéressés pour faire de la radio, peu se sentent de faire la radio. C’est pourtant bien cet esprit de « do it yourself » qui continue de présider à la confection d’une trentaine de créneaux horaires, essentiellement musicaux mais aussi d’infos locales et culturelles, le tout dans treize mètres carrés et au moyen d’un émetteur de 100 W, d’un ordinateur gérant le « juke-box » nocturne (diffusion 24h/24, dont directs jusqu’à 22 h 30, s’il vous plaît !), de quatre micros en simultané… et même pas de lampe rouge à la porte pour prévenir les importuns que bon sang, on est en direct !Le résultat ? Un charme fou, quelque chose comme l’esprit « radio libre » de 1981 qu’on croyait perdu, avec juste un sens des responsabilités en plus : ici, on veille aux dérapages… C’est que sa première autorisation d’émettre, ce précieux sésame des ondes délivré par le CSA à l’été 2001, Sébastien en parle encore avec émotion : « Trois ans à se battre, dont la

dernière de pur acharnement… On n’en pouvait plus ! »

Grâce aux subventions, l’hébergement gracieux par la Maison de l’Université et surtout la passion de chacun à faire partager le genre musical dont il est spécialiste, ce sont beaucoup d’itinéraires, d’envies et de savoirs qui se rejoignent là, sur le 101.3*, comme un flot tumultueux… Au fait, vous avez une idée d’émission ? Quelque chose que vous pensez être – voire êtes réellement – seul à connaître ? N’hésitez pas à appeler, mais attention : si votre radio se met à sonner, il y a des chances pour que ce soit vous… Le téléphone est dans le studio !

* Fréquence à confirmer courant octobre

101.3 FM* L’esprit de liberté de

Radio Campus RouenPerchée au dernier étage de la Maison de l’Université, Radio Campus Rouen reprend l’antenne pour sa troisième rentrée. Et dire que tout est parti d’une petite annonce dans un couloir de la Fac…

@@ @

Si les disciplines proposées sont variées – théâtre, danse, photo, BD, écriture, chant, arts plastiques… – la philosophie des ateliers, elle, est unique : il s’agit de vous proposer sur un semestre, soit environ dix séances de deux à trois heu-res et limitées à quinze partici-pants, une prise de conscience de la réalité de la création ! C’est-à-dire qu’on ne vous promet pas de faire de vous des peintres, des comédiens ou des romanciers, mais des

amateurs avertis de ce fait à la fois très simple et incompré-hensible que l’Art est aussi une question de patience, vient avec des années de labeur, et parfois en une seconde, pfuit, peut vous abandonner pour vingt ans…Vous n’avez pas cessé de lire ? Alors c’est très bon signe, et peut-être deviendrez vous, effectivement, un créateur… Ce semestre en tout cas peut vous éviter bien des pièges et vous faire gagner en maturité. Il ne s’agira pas de formation à l’Art – se forme-t-on d’ailleurs jamais, sinon par la pratique personnelle ?, ni même d’une initiation, mais d’une sensibi-lisation à une expression per-sonnelle qui ne soit pas narcis-sique, mais liée à la mise en public – le travail du semestre sera soumis au regard extérieur – et une invitation à se mesurer à l’Art comme partage et enga-gement sur des valeurs. En tant que créateur d’œuvres, vous en saurez plus sur la nécessité ou non pour vous de passer les prochaines années à travailler le projet de vos rêves. En tant qu’amateur, specta-teur, lecteur, vous gagnerez

en fi nesse de jugement et verrez que le plaisir procède de la connaissance de ce qu’il en coûte, de réaliser « cela ». Prêt pour l’expérience ? Il vous en coûtera vingt Euros pour l’année (une place pour le spectacle de votre choix vous sera offerte) et vous ne pour-rez vous inscrire qu’à un seul atelier. Une seule passion par vie, n’oubliez pas ça…

La rentrée culturelleJeudi 16 octobre à partir de 17 h 00 - Entrée libre

Liste et horaires des ateliers de pratiques artistiques, dont trois nouveautés cette année, à découvrir en dernière page.

Un programme détaillé sera disponible le 16 octobre, lors de la journée d’inscription.

Sébastien Balzac, responsable d’antenne

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EMMANUEL BILLY

« IL Y A DES ŒUVRES QUI NE ME QUITTENT PAS. »

Un texte écrit par l’auteur, metteur en scène

et « meneur de troupe » voici quelques années,

alors qu’il était avec ses congénères en résidence

au Volcan du Havre, en dit long sur son esprit

joueur : N’oublie pas Bob Morane ! C’est donc

« contre tout guerrier » qu’Emmanuel Billy explore

les formes qui l’intéressent, et tant pis pour

les vieilles chapelles : œuvres classiques,

contemporaines, théâtre de rue ou pour enfants,

installations… Un art pas tout à fait étranger à celui

du dispositif.

Billy a d’abord pratiqué la danse et s’est penché

aussi sur les marionnettes ; mais sa fascination

pour les mots le dirige vers l’art dramatique et les

ateliers du TGP à Saint-Denis. Puis comédien sous la

direction de Jos Verbist, Marc Lador, Alain Milianti

ou Alain Bézu, il fonde en 1992 la Troupe de

l’Escouade, avec laquelle il développe sa vision

personnelle, oscillant entre sensibilité et insolence,

gravité et dérision. Sa mise en scène d’On ne badine

pas avec l’amour lui ouvre les portes de la Scène

nationale du Volcan.

Comme toujours chez les dynamiteurs de forme,

il y a chez lui un respect profond pour les grands

auteurs. Son critère d’élection ? « Que la création

questionne le monde, explique-t-il, de par son

propos, sa forme ou son parti-pris. Les siècles qui

nous séparent de Marivaux n’ont en rien entaché son

propos. » Quant au choix de La dispute :

« Avec l’ampleur qu’ont pris les Reality Shows

de ces dernières années, la pièce s’est imposée

d’elle-même ».

(comment sommes-nouRÉSIDENCEla troupe de l’Escouade à l’assaut de la Fac’Invitée en « résidence de création », la troupe prépare La dispute de Marivaux.

Mais une simple représentation théâtrale, fût-elle d’une incroyable actualité

(La dispute, c’est la Real-TV trois siècles plus tôt), ne pouvait suffire au touche-

à-tout Emmanuel Billy : un cocktail à base de multimédia, d’interactivité,

d’interventions « flash » et d’installation vidéo ambulante s’apprête à faire trembler

tout le campus… Vous n’y échapperez pas !

VIDÉOMATON !?!? Mais qu’est-ce que c’est ????On n’a pas fi ni d’en parler sur le campus : le VIDEOMATON ! Entre gueuloir et isoloir, le VIDEOMATON (c’est la merveilleuse fantaisie de votre serviteur que de l’écrire tou-jours en majuscules, non mais) est une boîte, pardon, un monolithe, d’abord installé à la Maison de l’Université du 13 au 17 octobre, et qui ensuite, du 18 octobre au 28 novembre, va se déplacer (presque) tout seul sur le campus, de resto U en halls d’amphi…Histoire de faire durer le suspense quant à la défi nition exacte d’un VIDEOMATON, écoutons de nou-veau Emmanuel Billy : « Curieux

de nature, j’aime explorer, fouiner,

expérimenter. Je joue pour le public,

or tous les publics m’intéressent.

Demande-t-on à un peintre de se

limiter à une couleur ? Selon l’ins-

tant et le sujet, un choix artistique

s’opère. Alors nous allons jouer en

salle et après… à suivre ! »

Donc sorti de la pièce ou d’une répétition, vous tombez sur un monolithe ; bien informé, vous vous dites : « Mais je n’ai pas la berlue, mais oui, c’est un VIDEOMATON », et là, pénétrez à l’intérieur. Une voix d’hôtesse de l’air précise l’uti-lisation de la prise de vue, sollicite votre autorisation… Vous pressez un bouton… Ça y est, la machine a pris le contrôle de votre image et vous, vous parlez, vous disputez, vous soliloquez, vous monologuez (attendez que je fasse Maj F7 pour les synonymes), vous dites, eh oui vous dites, vous discourez, vous grommelez, vous vous mettez à crier… Et à la sortie, recevez un ticket d’invitation à venir découvrir, fi n novembre, le montage fi nal des images ainsi collectées ! Et si vous ne voyez pas le rapport avec la pièce de Marivaux, rendez-vous donc page de droite.

Vidéomatonpar le théâtre de l’Escouadedu 13 au 17 octobre à la Maison de l’Université et du 18 octobre au 28 novembre sur le campus.

Emmanuel Billy dirigeant les répétitions : impliquéet passionné

15:01 :27

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s passés de la peur de Big Brother à l’ère du Loft ?)

La dispute et le Loft…Paru récemment, De Marivaux et du Loft de Catherine Henri rapporte comment un professeur de lycée s’est vu rétorquer lors d’une étude de La dispute : « Mais… c’est le Loft ! » Sur semblable constat, enrichi d’une profonde réfl exion sur l’image, la duplicité des sentiments et la complication des rôles entre acteurs et spectateurs, l’Escouade a fondé sa « résidence » sur un package : théâtre + installations.Et si le campus s’apprête à devenir un terrain d’expérimentation, c’est en complète cohérence avec le thème même de la pièce : Marivaux présente un « laboratoire » où grandiront quatre nouveau-nés subtilisés à leurs parents, élevés dans l’isolement puis réunis à l’âge des premiers émois amoureux. L’objet étant pour les deux initiateurs, le Prince et Hermiane, de trancher leur dispute : la première infi délité est-elle venue de l’homme ou de la femme ? Ainsi pensent-ils, grâce à leurs cobayes purs de tout référent, explorer la naissance du sentiment humain. Vingt tableaux se succèdent dans cette comédie en un acte et en prose, et qui, peut-être trop en prise avec nos préoccupations du XXIe siècle, ne connut en 1744 qu’un maigre succès public. Pour suggérer la surveillance de ces héros d’un « loft » d’autrefois, l’Escouade utilisera l’écran et l’outil multimédia : images et son se joueront en direct, en interaction avec le jeu des comédiens. Ce travail d’équipe mobilise décors originaux, créations musicale et vidéo, et surtout une permanente imagination au service de la rigueur du propos. La dispute de Marivauxpar le théâtre de l’Escouadereprésentations les 3, 4 et 5 décembre

Les F.A.I.R.U. !?!? Mais c’est quoi donc ????L’acronyme est joli : Formes Artistiques d’Inter-ventions Rapides à l’Université. Comme pour le VIDEOMATON (lire page de gauche), il s’agit avant tout de communiquer et de question-ner de « disputer », créant ainsi plusieurs ponts entre les différents acteurs de l’opération : les artistes et l’univers de la Faculté, la troupe et les étudiants, les étudiants entre eux. Les F.A.I.R.U. proposent aux étudiants de s’ini-tier au batelage, à l’improvisation, au théâtre « de rue » et autres formes atypiques, via des « interventions fl ash » provoquant la curiosité d’un public non averti : étudiants, personnels et corps enseignant pris sur le fait, dans leur vie quotidienne à l’Université. Et ce, n’importe où, y compris en appartement ! Ainsi du 17 au 28 novembre, afi n de clore en beauté la résidence de l’Escouade, le groupe d’intervenants volontaires (deux à dix person-nes) encadrés par un comédien de la troupe, livreront-ils un happening ludique, dynamique et poétique. L’ensemble reposera sur un cane-vas organisé autour d’un thème de la pièce de Marivaux : l’image et son refl et, la découverte de l’autre, l’admiration, le désir, l’envie, la jalousie. Ce sont au total dix-sept heures que les partici-pants passeront au côté des comédiens. Cette pratique s’inspire largement du « théâtre de l’opprimé » d’Augusto Boal, ce Brésilien qui dans le contexte des juntes militaires des années Soixante, inventa une forme dramatique subver-sive on ne disait pas encore « interactive ». Boal

offrait au public la pos-sibilité d’arrêter l’action, et d’indiquer différentes pistes aux comédiens. S’ouvrait ainsi l’ère du « spect-acteur ». De ce théâtre-limite, l’Escouade a appris l’intense liberté, et propose de la propager hors les murs de la salle de spectacle.

Un ensemble théâtre+multimédia

F.A.I.R.Upar le théâtre de l’Escouadedu 17 au 28 novembre

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THÉÂTRE

Un professeur, un étudiant… deux créateurs originauxD’un côté, un prof de Lettres classiques qui actualise Aristophane, maître de la satire politique connu pour sa critique de la démocratie ; de l’autre, un « thésard » en Lettres modernes qui loin de son Gabon natal, dresse le portrait de gens ordinaires aux prises avec un état dictatorial : un beau chassé-croisé en perspective…

Itinéraire d’un Arlequin clandestin

Il avale la scène comme le Bip-Bip du dessin animé et parle à la vitesse d’un scatman, onomatopées comprises. Son texte, il le con-naît sur le bout des doigts et pour cause : il le réinvente à chaque représentation, sur un canevas écrit par lui. Mais qui se cache der-rière ce masque de Commedia dell’Arte ?

Ce petit Arlequin du XVIe siècle transposé dans la réalité d’aujourd’hui, c’est Saïd, un jeune Marocain venu tenter sa chance en Europe. Ou tel, enfi n, que l’a imaginé l’auteur et interprète Thomas Germaine, un jour où il était lui-même en exil, à Barcelone en l’occurrence. Formé au Conservatoire de Rouen, il poursuivait ses études d’art dramatique dans la capitale catalane lorsque la vision de fi les d’attente devant les bureaux de l’immigration l’ar-rêta : le personnage du clandestin maghrébin était né. Saïd tombera dans tous les leurres placés sur son chemin par une Europe en trompe-l’œil, miroir aux alouettes dont ce spectacle d’une heure quinze mené tambour battant se veut la dénonciation douce-amère. L’acteur-soliste nous faire basculer d’un émoi à l’autre, et interprète à la fois le jeune exilé et les protagonistes rencontrés au fi l de son odyssée, comme un théâtre d’ombres autour de sa solitude parfois enfantine, parfois violente, toujours exploitée. Le texte y gagne en rythme, les répliques s’enchaînant comme on bascule d’un pied sur l’autre : « On va avoir nos papiers ? – Non, on va avoir un

ticket. – Un ticket ? Pour avoir nos papiers ? – Non,

un rendez-vous pour avoir un dossier. – Un dossier ?

Pour avoir nos papiers ? – Non, là, ils examinent le

dossier ». Et encore, ce n’est que le canevas : il faut l’imaginer souffl é, scandé, martelé, avec toute l’ex-périence d’un spectacle rôdé depuis janvier 2002, de la farce à la tragédie, jusqu’au tourbillon.

Said el Feliz de Thomas GermaineMardi 14 octobre 20h30 Gratuit pour les étudiants, T.R 5 3, T.P 10 3

Avant de plonger dans les thèmes de ces pièces à découvrir – ou redécouvrir – cette année à la Maison de l’Université, on peut louer l’originalité des deux démarches. Philippe Brunet, associant avec lui des étudiants issus de toutes les UFR au sein de Demodocos, son « Centre de poésie antique », présente Les grenouilles d’Aristophane en remplaçant tous les noms d’origine par des personnalités d’aujourd’hui ! Trahison ? Plutôt fidélité à l’esprit, puisque le grand Athénien écrivait pour le temps présent le sien. Il était donc juste de l’actualiser. Mais la performance de traduction (signée Sylvie Brunet) ne s’arrête pas à une simple transposition ; la réécriture, inventive, parvient à restaurer sur scène les codes du théâtre antique : diction, versification, utilisation de masques…Billy Monguy de son côté, c’est-à-dire dans sa chambre de la Cité universitaire, a écrit La coupe est vide, sa première pièce d’auteur. Son groupe à lui s’appelle R.E.G.A.R. (Regroupement des Étudiants Gabonais de Rouen) et la scène où tout se joue… un bistrot peuplé d’hommes et de femmes ordinaires. Sauf que, branle-bas de combat, les autorités viennent de décider d’interdire l’usage de la parole !

Et voici nos consommateurs lancés dans un véritable baroud d’honneur pour rappeler « qu’ils » n’auront pas leur liberté de parler…De la parole au bavardage, il y a un pas que Dionysos se refuse à franchir : envoyé par Aristophane aux enfers afin d’en ramener un bon poète tragique comme on n’en fait plus, il devra s’affranchir du coassement des grenouilles… Par une étrange mise en abyme, à partir d’une pièce déjà particulièrement auto-réflexive, cette descente aux enfers en forme de retour vers le passé épouse la démarche même de Philippe Brunet, qui dit pratiquer « l’archéologie théâtrale ». Le résultat ne ressemble à rien de connu aujourd’hui, où Billy Monguy, au contraire, part d’un vécu quotidien. Son approche communautaire, attentive à la réalité des régimes politiques africains, prend une portée universelle au moyen de l’humour et de la satire. Par leurs différences et aussi leurs nombreux points de convergence, ces deux démarches disent l’étendue des initiatives possibles au sein de l’Université.

NB : ces deux spectacles, déjà rôdés l’an passé, seront reprogrammés dans les prochaines semaines.

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Le théâtre Demodokos, lors du festival d’Avignon

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MUSIQUE

En voilà un à qui le succès pend au nez, et ce sera tant pis pour lui. On ne souffl e pas sur les ondes, en plein été brûlant, un air qui s’appelle C’est quand le bonheur ? sans risquer de rencontrer celui de la popularité. Mais Bruno Caliciuri, rebaptisé « Cali », vient du punk et de Léo Ferré, et devrait rester fi dèle à ses mauvaises manières : « Il y a cette question qui hante mes nuits : combien de jours de

deuil à la mort de Johnny ? »

À propos de rocker belge, c’est plus à Arno que fait penser ce garnement de trente-cinq ans : même résistance de coureur de fond (trois cents dates en cinq ans), et même pomme de terre bouillante dans la bouche pour redoubler l’étrangeté des mots. Cali sait que tout est politique à commencer par l’intime (« J’imagine ses gros doigts qui défi lent sur toi comme une armée de soldats qui tendraient le

bras droit ») et que si l’amour est possible, c’est après la bataille. Ainsi le voit-on, sur la pochette, le visage lacéré par les griffes d’un chat, tenant dans ses bras le matou coupable et désormais apaisé. L’amour parfait, écrit en rose sur le noir de sa chemise, prend alors une saveur plus complexe... Cali possède ce talent rare de composer des textes sophistiqués avec l’air de ne pas y toucher – et même l’air, parfois, de se vautrer complètement. La chanson Pensons à l’avenir, avec ses circons-tancielles enchaînées et ses futurs scabreux – « Je redoute juste le moment où tu poseras ta tête

sur mon épaule où tu murmureras : pensons à l’avenir, baby » – atteint des sommets de perversité amusante. Et plus loin dans l’album, peut-on rien imaginer de plus vicelard que cette antéposition : « Je trouve plus doux de maman les dessous » ! ?

Plus Verlaine que Rimbaud, plus Miossec que Bashung, Cali tient une position diffi cile où la poésie véritable prend le risque d’apparaître déguisée en son contraire selon le sens commun. Au fait, il est originaire de Vernet-les-Bains, du côté de chez Pascal Comelade, autre grand spécialiste de la dissimulation talentueuse de son propre talent. Y aurait-il à proximité de Perpignan un micro-climat de l’intelligence un brin maso ? Voire. L’homme, dit-on, déploie sur scène des techniques plus directes de séduction : une incroyable énergie pour deux guitares, un piano et un violon alto, voilà qui n’est pas sans rappeler les Soirées

belles à Sienne d’une certaine Louise dont on sait qu’elle attaque…

Cali en concertMercredi 15 octobre 20h30 Gratuit pour les étudiants, T.R 5 3, T.P 10 3

Sauf accident de parcours, il devrait bientôt devenir difficile de voir

Cali de près : bonne raison de ne pas manquer son passage par

l’ambiance intimiste de la Maison de l’Université.

FLAMENCO-JAZZ

Vincent Le Gall,chercheur en émotionIl est un prodige de la guitare, mais dit « détester le jeu froid de certains grands techniciens ». À découvrir, un fl amenco-jazz gorgé de feeling…

Les lecteurs des Cahiers de la guitare connais-sent ses analyses fi nes, aussi bien en musique « savante » que « populaire ». Mais c’est à l’œuvre qu’il faut découvrir Vincent Le Gall, né à Caen en 1977. Assisté d’une seconde guitare, d’une fl ûte traversière et d’un percussionniste, à quoi peuvent s’ajouter un chanteur et un danseur, son « fl amenco-jazz » produit un son captivant. De la tradition, il conserve l’essentiel : le rythme et l’émotion. Et des maîtres qui ont révolutionné le genre, comme Manolo Sanlucar – « Il a créé

ses propres modes… Le travail d’une vie ! » – ou Paco de Lucia – « Pour sa rigueur… son souci du

détail… sa perfection technique », le jeune prodige a retenu le goût des mélanges et de la quête. Sa musique peut ainsi se défi nir comme un canevas irréprochable sur lequel se développent, en toute liberté mélodique et harmonique, les infl uences les plus riches, « utilisant simplement

ce qui semble nécessaire à l’émotion. » Quant à l’alchimie avec les autres musiciens, il le dit tout net : « Nous sommes devenus les meilleurs amis

du monde ». L’explication de cet art rigoureux et chercheur gît peut-être dans ce « devenu »…

Vincent Le Gall, flamencoJeudi 6 novembre 20h30Étudiant 5 5, tarif réduit 7 5, plein tarif 10 5

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CONFÉRENCE-DÉBATLUNDI 6 OCTOBRE 12 H 30 - ENTRÉE LIBRE Cycle : 30 minutes pour comprendreL’ÉVOLUTION DU SPORT CONTEMPORAIN par Alain LoretSi la majorité des composantes du sport ; techniques, technologies, règlements et offres de services des fédérations sont restés stables durant 50 ans, on assiste depuis les années 80, à une évolution sans précédent du milieu sportif. Ce qui n’est pas sans conséquence pour les organisations institutionnelles…

CONFÉRENCE MARDI 7 OCTOBRE 19H00 - ENTRÉE LIBRE INTRODUCTION À L’ART MODERNE par l’Association Pour l’Art Contemporain Une réflexion générale sur les caractéristiques et les enjeux majeurs de la modernité notamment à travers deux de ses mouvements initiaux : le fauvisme et l’expressionnisme

INSTALLATIONDU 13 AU 17 OCTOBRE MAISON DE L’UNIVERSITÉ DU 18 OCTOBRE AU 28 NOVEMBRE SUR LE CAMPUSVIDÉOMATON par le théâtre de l’Escouade

THÉÂTRE DE RUEMARDI 14 OCTOBRE 13 H 00PARVIS DE LA MAISON DE L’UNIVERSITÉ - ENTRÉE LIBREBOULEAU SIMONE-RAYMONDE N’HABITE PLUS À CETTE ADRESSE par Les Raz’BitumesLe quotidien de deux voisins, chamboulé par l’arrivée d’un troisième. Ou plutôt : d’une troisième… Un spectacle mouvementé et burlesque, entre théâtre de rue, cirque et percussions !

THÉÂTRE MARDI 14 OCTOBRE 20H30 GRATUIT POUR LES ÉTUDIANTS, T.R 5 3, T.P 10 3SAID EL FELIZ de Thomas GermaineComment en parler ? On pourrait dire : Commedia dell’arte…, Arlequin…, un seul comédien qui interprète des dizaines de personna-ges…, un sujet d’actualité : l’immigration et les miroirs aux alouettes… L’histoire d’une destinée ordinaire racontée de façon extraordinaire (voir

aussi page 6).

CHANSON FRANÇAISE MERCREDI 15 OCTOBRE 20H30 GRATUIT POUR LES ÉTUDIANTS, T.R 5 3, T.P 10 3CALI en concert Sauf accident de parcours, il devrait bientôt devenir difficile de voir l’auteur de C’est quand le bonheur de près : bonne raison de ne pas manquer son concert à la Maison de l’Université (voir page 7).

LA RENTRÉE CULTURELLEJEUDI 16 OCTOBRE À PARTIR DE 17 H 00 - ENTRÉE LIBRE ATELIERS ET VISITE DÉCOUVERTEDans une ambiance conviviale et festive, étudiants et personnels de l’Université, rencontreront les partenaires carte culture et les animateurs des ateliers de pratiques artistiques. Si vous désirez cette année faire du théâtre, de la photographie, du chant, de la bande dessinée participer à un atelier d’écriture ou vous initier à l’art contemporain, c’est le moment de vous inscrire. Si vous désirez découvrir la programmation carte Culture et celle de l’Université c’est le moment de rencontrer les acteurs culturels de la région et cer-tains des artistes qui sont invités lors de la saison.

18H00 - ENTRÉE LIBRE À L’OCCASION DE LIRE EN FÊTE LA PAROLE AUX POÈTES avec Slam productionLe style : libre. L’accompagnement : interdit. Le temps de parole : pas plus de trois minutes… Aux héros du « slam », faiseurs de prose et autres versificateurs, un livre de poche sera offert. Mais les curieux sont les bienvenus…

THÉÂTRE D’IMPROJEUDI 16 OCTOBRE 20H30 GRATUIT POUR LES ÉTUDIANTS, TARIF UNIQUE 5 3CATCH IMPRO par les Remue MéningesSous la houlette d’un Monsieur Loyal en délire, deux duos de comédiens rivalisent d’à-propos, entraînant le public dans leur création éphémère.

CONFÉRENCE-DÉBATLUNDI 20 OCTOBRE 12 H 30 - ENTRÉE LIBRE Cycle : 30 minutes pour comprendre APPORT THÉRAPEUTIQUE DE LA STIMULATION CÉRÉBRALE DANS LES MALADIES NEURODÉGÉNÉRATIVES par Jacques Weber La maladie de Parkinson et ses traitements, notamment la Stimulation Cérébrale Profonde

CONFÉRENCE MARDI 21 OCTOBRE 19H00 CUBISME ET CONSTRUCTIVISME par l’Association Pour l’Art Contemporain En rompant délibérément avec la représentation de l’espace telle qu’elle était pratiquée depuis la Renaissance, le cubisme engage un proces-sus de déconstruction du réel qui ouvre la voie à toutes les audaces. (rens. : 02 35 52 04 38)

ROCKMERCREDI 22 OCTOBRE 20H30 ROCK EN STOCK en concert

COMÉDIE MUSICALE JEUDI 23 ET VENDREDI 24 OCTOBRE 20H30TARIFS : TP 5 3, TR 3 3OUI MONSIEUR par la Troupe Still Kiddin’de Lyse MarfilUne suite d’Ethan, première pièce de Lyse Marfil, dans laquelle ce jeune auteur développe son goût de la narration en musique et en poésie. L’histoire se passe au début du siècle dans le salon d’Ethan, céliba-taire endurci qui vit avec sa bonne. En s’installent chez son fils la mère d’Ethan perturbe la vie tranquille qu’il essaie de mener...

RÉCITAL DE PIANOMARDI 4 NOVEMBRE 20H30 - AMPHI. AXELRAD (UFR LETTRES)JONATHAN GILA, pianoUn concert à l’initiative de l’Animation Musicale à l’Université (rens : 02 35 07 38 92)

MUSIQUE DU MONDE JEUDI 6 NOVEMBRE 20H30ÉTUDIANT 5 3, TARIF RÉDUIT 7 3, PLEIN TARIF 10 3FLAMENCO par Vincent Le Gall (voir page 7).

L’IMPRÉVU ÉTANT INCONTRÔLABLE, NOUS VOUS RECOMMANDONS DE RÉSERVER VOS PLACES À LA BILLETTERIE CARTE-CULTURE DU LUNDI AU VENDREDI, DE 11 H 00 À 16 H 00. TÉL. : 02 32 76 92 10

AGENDA OCTOBRE 2003 RÉSERVATIONS BILLETTERIE CARTE CULTURE 02 32 76 92 10CONTACT Université de Rouen / Service Culturel – 1, rue Thomas Becket - 76821 Mont-Saint-Aignan Cedex Tél. 02 32 76 92 40 / Fax 02 35 14 63 33 / courriel : [email protected]

AVEC LA CARTE CULTURE (GRATUITE), TOUS LES SPECTACLES POUR 4,60 7 !Il suffit désormais d’un petit coup de tampon sur votre Carte d’Étudiant pour vous ouvrir les portes de dix-sept lieux culturels sur Rouen et les environs : spectacles au prix unique de 4,60 3, invitations à des stages, conférences, vernissages de musées… Chaque lundi, une liste des propositions « Carte Culture » sera réactualisée sur les bornes d’informations culturelles. Vous réservez votre place à la Maison de l’Université, où l’on vous remet un ticket que vous échangerez ensuite, une demi-heure avant la représentation, contre votre billet définitif. Côté musées, pour la même somme de 4,60 3, vous est attribué un « Pass Musée Université » donnant accès aux trois musées de la Ville de Rouen. Rendez-vous à la billetterie Carte Culture - maison de l’Université (02 32 76 92 10).Ouverte de 11 h 00 à 16 h 00 du lundi au vendredi.

Conception, réalisation : L’ATELIER de communication 02 35 91 10 80 / [email protected] – Couverture : ilustration de Sophie Grassard - Y’a rien à la télé Rédaction : Pascale Clermont, Sylvain Coumoul, François Néel – Imprimé sur papier recyclé par l’imprimerie ETC - Yvetot – ne pas jeter sur la voie publique.

ATELIERS DE PRATIQUES ARTISTIQUESVoici, avant la journée de présentation du jeudi 16 octobre (17 h 00, Maison de l’Université), un premier aperçu des activités proposées. (lire également en page 3). Un programme détaillé des ateliers sera disponible ce jour-là.

LES PETITS NOUVEAUXPhoto (animé par Michel Francisci, le mardi de 17h30 à 20h30). Bande dessinée (Michel Cabos, le mercredi de 18 h 00 à 21 heures).Écriture (Sylvain Coumoul, le jeudi, même horaire).

LES (DÉJÀ) CLASSIQUESCréation danse (Manuella Brivary, Betty Lefevre). Arts Plastiques « Initiation à l’Art Contemporain » (Dominique Penloup, le mardi de 18 h 00 à 20h00). Chanson (Annie Bultel et François Godefroy, le mercredi de 16 h 30 à 18 h 30 - à partir de janvier 2004).Théâtre Initiation à l’improvisation (François Néel, le lundi de 16 h 00 à 18 h 00, et Yann Berthelot de 18 h 00 à 21h00).Théâtre Le rire et l’excès (Scène Nomade, le mardi de 18 h 00 à 21h00).

LES STAGESDanse contemporaine (stages accessibles même aux débutants ; prix avec la « Carte Culture » : 16 3) : Virginie Mirbeau (15-16 novembre, sur la scène du Rive Gauche, à Saint-Étienne du Rouvray), Agnès Dufour (6-7 décembre au CSU), Sylvain Groud (24-25 janvier 2004 au « Rive Gauche »), Héloïse Rémy (7-8 février, CSU), Mickael Cadiou et Didier Théron (20-21 mars, 10-11 avril).Théâtre : les F.A.I.R.U. (lire explications page 5) : Inscriptions le jeudi 16 octobre lors de la journée d’information.Musique de Chambre (avec le Trio « Epsilon ») : Réparti sur quatre week-ends, ce stage ouvert en priorité aux cordes, pianos et bois requiert un niveau minimal de deuxième cycle d’école de musique, de conservatoire, ou une équivalence, et donnera lieu à un concert, du trio au quintet. Gratuit, il se déroulera au Conservatoire National de Région de Rouen. Inscriptions à la billetterie « Carte Culture ».

Outre les musées, les lieux partenaires sont : Centre d’Art, d’Essai et de Création (Mont-Saint-Aignan, derrière la place Colbert), Théâtre Duchamp-Villon (Hangar 23), Léonard de Vinci / Opéra de Rouen (place des Arts), Théâtre des 2 Rives (rue Louis-Ricard, près de l’Hôtel de Ville), Chapelle Saint-Louis (place de la Rougemare), Trianon Transatlantique (Sotteville), Théâtre Maxime-Gorki (Scène Nationale de Petit-Quevilly), Le Rive Gauche (Saint-Étienne du Rouvray), Cirque Théâtre d’Elbeuf (l’un des derniers cirques « en dur » de France…), La Traverse (Cléon, festival de Blues en novembre), L’Abordage (Evreux), Dieppe Scène Nationale, Le Volcan et L’Agora (Le Havre), A.R.C.A.D.E (Notre-Dame de Gravenchon), nouveau partenaire cette année, le Rayon Vert (Saint-Valéry en Caux, programmation en théâtre, danse, chanson).

BIENTÔT... Théâtre avec Vincent Delerm et Sophie Lecarpentier / Compagnie l’Eolienne / la rentrée littéraire / Tom Johnson...

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OCTOBRE

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