DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les...

148
DÉPARTEMENT DES FORETS PROGRAMME PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX LA COLLECTE ET L'ANALYSE DES DONNÉES STATISTIQUES SUR LES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX UNE ÉTUDE PILOTE AU CAMEROUN Butyl - Evaluation Distrioution EvalJabon du potentiel cisponible Correspond.. Condtionnement-Prix-PoidsNolurna Evaruation ce la production locals Juillet 2002 Evaluation cela Producaon Nabonaie = E des Productons local. ohytosantares Bibliographie Cartas Inventases Enquates préleninaires Production des ménages Dead. Document de Travail FOPW/02/2 DEPARTEMENT DES FORETS PROGRAMME PRODUITS FORESTIERS NON LlGNEUX . LA COLLECTE ET L'ANALYSE DES DONNEES STATISTIQUES SUR LES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX UNE ETUDE PILOTE AU CAMEROUN nationaux Menages locaux Douane.s Postes pt wtDwnitairas Juillet 2002 Document de Travail FOPW/02/2

Transcript of DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les...

Page 1: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

DÉPARTEMENT DES FORETS

PROGRAMME PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX

LA COLLECTE ET L'ANALYSEDES DONNÉES STATISTIQUES SUR LESPRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX

UNE ÉTUDE PILOTE AU CAMEROUN

Butyl -Evaluation

Distrioution

EvalJabon du potentiel cisponible

Correspond..Condtionnement-Prix-PoidsNolurna

Evaruation ce la production locals

Juillet 2002

Evaluation cela Producaon Nabonaie = E des Productons local.

ohytosantares

Bibliographie

Cartas

Inventases

Enquates préleninaires

Production des ménages

Dead.

Document deTravail

FOPW/02/2DEPARTEMENT DES FORETS

PROGRAMME PRODUITS FORESTIERS NON LlGNEUX

. LA COLLECTE ET L'ANAL YSE DES DONNEES STATISTIQUES SUR LES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX

UNE ETUDE PILOTE AU CAMEROUN

nationaux

• Menages locaux • Douane.s

• Postes ptwtDwnitairas

Juillet 2002

Document de Travail

FOPW/02/2

Page 2: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

PRÉFACEDans le cadre du Programme de Partenariat Commission Européenne (CE) - FAO, le ProjetCollecte et analyse de données pour l'aménagement durable des forests: joindre les effortsnationaux et intemationaux (GCP/INT/679/CE) a été réalisé afin de promouvoirraménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. LeProjet a contribué au développement des politiques qui intègrent et équilibrent tous leséléments économiques, environnementaux et sociaux du secteur forestier.1

L'utilisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) a été prise en compte dans les deuxactivités principales du projet:

La documentation des informations disponibles sur 'Importance socio-économique etl'impact écologique de l'utilisation des PFNL dans les pays africains et des caraYbes. Lesrésultats ont été présentés dans divers documents de travail (FAO, 2001; FAO, 2002) et surInternet.2

Le développement des méthodologies appropriées pour une meilleure collecte, analyse etmise à jour des données statistiques sur les PFNL. Ces méthodologies devraient:

fournir des estimations réalistes sur la production, la consommation et le commerce desPFNL;étre pertinentes et applicables aux autres pays de la région ; etétre adaptables et réalisables dans le contexte africain, en tenant compte des ressourceshumaines et financières limitées.

Dans le cadre du Programme de Partenariat, des études pilotes sur les PFNL ont étéréalisées au Cameroun, à Madagascar, en Ouganda, au Suriname et au Zimbabwe.

La présente étude pilote a été réalisée au Cameroun par Dr Marie Mbolo, Enseignantel'Université de Yaoundé, Faculté des Sciences, Département de Biologie et PhysiologieVégétales et a été soutenue par une équipe d'étudiants de l'université. Le travail de Dr MarieMbolo a également bénéficié des commentaires obtenus par des collaborateurs desdifférentes organisations gouvernementales et non gouvernementales au Cameroun.

De la part de la FAO, l'étude a été coordonnée par Sven Walter, Programme Promotion etdéveloppement des produits forestiers non ligneux et Johan Lejeune, Sous-division de laplanification et des statistiques forestières. Au Siège de la FAO, Jamal Bandon, TinaEtherington, Daniela Mercuri, Fran9ois Ndeckere-Ziangba, Marco Perri, Melly Preira, PatrickSo et Paul Vantomme ont contribué à la réalisation de cette étude. Sur le terrain, auCameroun, la réalisation de l'étude pilote a été coordonnée par la Représentation de la FAOà Yaoundé. Les efforts de tous nos collaborateurs sont appréciés.

Finalement, nous voudrions remercier la CE pour l'appui financier offert à ce travail par lebiais de la ligne budgétaire Foréts Tropicales B7-6201/97 et B7-6201/98-08NIII/FOR. Nousespérons que les lecteurs trouveront cette publication utile et qu'elle permettra susciter unintérét continu sur la mise à jour permanente des informations sur les PFNL.

1 Pour plus d'informations sur le projet, voirhtt0://www.fao.org/forestrv/foris/bage.isc?page id=2324&lang id=2&start id=2711.2 Les résumés par pays sont inclus dans le Système d'information des fordtshttb://www.fao.org/forestry/fo/country/nav world.isp?lang id=2&geo id=rione. FAO (2001) est disponiblehtto://www.fao.org/DOCREP/003/v1515b/y1515b00.HTM.

Ill

PREFACE Dans Ie cadre du Programme de Partenariat Commission Europeenne (CE) - FAO, Ie Projet Col/ecte et analyse de donnees pour I'amenagement durable des fon3ts: joindre les efforts nationaux et internationaux (GCP/INT/679/CE) a ete realise afin de promouvoir I'amenagement durable des arbres et des forets dans les pays africains et des cara'ibes. Le Projet a contribue au developpement des politiques qui integrent et equilibrent tous les elements economiques, environnementaux et sociaux du secteur forestier. 1

L'utilisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) a ete prise en compte dans les deux activites principales du projet:

1. La documentation des informations disponibles sur I'importance socio-economique et I'impact ecologique de I'utilisation des PFNL dans les pays africains et des cara·ibes. Les resultats ont ete presentes dans divers documents de travail (FAO, 2001; FAO, 2002) et sur Internet.2

2. Le developpement des methodologies appropriees pour une meilleure collecte, analyse et mise a jour des donnees statistiques sur les PFNL. Ces methodologies devraient: • fournir des estimations realistes sur la production, la consommation et Ie commerce des

PFNL; • etre pertinentes et applicables aux autres pays de la region; et • etre adaptables et realisables dans Ie contexte africain, en tenant compte des ressources

humaines et financieres limitees.

Dans Ie cadre du Programme de Partenariat, des etudes pilotes sur les PFNL ont ete realisees au Cameroun, a Madagascar, en Ouganda, au Suriname et au Zimbabwe.

La presente etude pilote a ete realisee au Cameroun par Dr Marie Mbolo, Enseignante a l'Universite de Yaounde, Faculte des Sciences, Departement de Biologie et Physiologie Vegetales et a ete soutenue par une equipe d'etudiants de I'universite. Le travail de Dr Marie Mbolo a egalement beneficie des commentaires obtenus par des collaborateurs des differentes organisations gouvernementales et non gouvernementales au Cameroun.

De la part de la FAO, I'etude a ete coordonnee par Sven Walter, Programme Promotion et developpement des produits forestiers non ligneux et Johan Lejeune, Sous-division de la planification et des statistiques forestieres. Au Siege de la FAO, Jamal Bahdon, Tina Etherington, Daniela Mercuri, Frangois Ndeckere-Ziangba, Marco Perri, Melly Preira, Patrick So et Paul Vantomme ont contribue a la realisation de cette etude. Sur Ie terrain, au Cameroun, la realisation de I'etude pilote a ete coordonnee par la Representation de la FAO a Yaounde. Les efforts de tous nos collaborateurs sont apprecies.

Finalement, nous voudrions remercier la CE pour I'appui financier offert a ce travail par Ie biais de la ligne budgetaire Forets Tropicales B7-6201/97 et B7-6201/9S-0SNIII/FOR. Nous esperons que les lecteurs trouveront cette publication utile et qu'elle permettra susciter un interet continu sur la mise a jour permanente des informations sur les PFNL.

1 Pour plus d'informations sur Ie projet, voir http://www.tao.org/forestrv/foris/page.isp?page id=2324&lang id-2&start id=2711. 2 Les resumes par pays sont inclus dans Ie Systeme d'information des forets a http://www.tao.org/forestrvlfo/countrvlnav world.jsp?lang id=2&geo id=none. FAO (2001) est disponible a http://www.tao.org/DOCREP/003/y1515b/y1515bOO.HTM.

iii

Page 3: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

RÉSUMÉDans la plupart des pays africains, les produits forestiers non ligneux (PFNL) jouent un rôleprépondérant dans la vie de la population car ils fournissent des produits-clés de subsistanceet de revenu. Au Cameroun, les PFNL les plus importants incluent les plantes alimentairescomme les fruits (e.g. Dacryodes edulis, ln/ingia gabonensis), les noix (e.g. Cola spp.), lescondiments (e.g. Ricinodendron heudelotii), les feuilles (e.g. Gnetum africanum) et lesécorces (e.g. Garcinia kola); les plantes médicinales (e.g. Prunus africana), ainsi que lesrotins (e.g. Laccosperma secundiflorum) et le gibier.

Malgré 'Importance socio-économique de ces produits, la disponibilité des donnéesstatistiques sur les aspects sociaux économiques et écologiques est limitée. L'étude Lacollecte et l'analyse des données statistiques sur les PFNL - une étude pilote au Cameroun aété réalisée au Cameroun dans le cadre du Programme de Partenariat CommissionEuropéenne-FAO Collecte et analyse de données pour l'aménagement durable des foréts;joindre les efforts nationaux et intemationaux dans le but de revoir les informationsdisponibles au Cameroun et de proposer une méthodologie appropriée pour améliorer laquantité et la qualité des données statistiques sur les PFNL. Les résultats préliminaires del'étude pilote ont été présentés et discutés lors de deux ateliers à Yaoundé au Cameroun enmars et novembre 2001.

L'étude démontre que différentes méthodologies sont déjà appliquées au Cameroun pourévaluer la production et la commercialisation des PFNL. Ces méthodologies incluent desinventaires par produit, des inventaires qualitatifs des ressources, des échantillonnagessystématiques et des études de marché. Vu l'utilisation actuelle des PFNL au Cameroun,l'étude identifie dix espèces prioritaires, pour lesquelles un meilleur processus de suivi etd'évaluation de leur utilisation est proposé: Gnetum spp, Garcinia lucida, Garcinia kola,Raphia spp., les rotins (e.g. Laccosperma secundiflorum), Prunus africana, Pausinystaliajohimbe, Baillonella toxisperma, Guibourtia tessmannii et Scorodophleus zenkeri.

L'étude propose une méthodologie qui suit, d'une façon permanente, le produit de la forétjusqu'au consommateur final afin de collecter, dans une période déterminée, des donnéesclés sur les aspects suivants: i) la distribution spatiale; ii) le potentiel disponible; iii) laproduction actuelle (quantités collectées); iv) la consommation domestique; v) l'exportation;et vi) autres paramètres (e.g. ['importation, les pertes, la contribution à l'emploi).

La méthodologie proposée a été testée pour les feuilles de Gnetum spp. Le test sur le terraina été réalisé au sud du Cameroun dans la zone d'Elig-Nkouma, au Port d'Idenau etl'aéroport International de Yaoundé. Ce test a démontré que i) la seule zone d'Elig-Nkouma aproduit 4.15 t de Gnetum spp., soit 0.85 pour-cent de la production nationale (488.57 t)pendant la période du test de six semaines; ii) plus de 90 pourcent de la production nationale(446.57 t) a été exportée vers le Nigeria et l'Europe; et iii) la consommation domestique dansles villes de Yaoundé et Douala a utilisé 22.3 t soit 4.6 pourcent de la production. De plus, letest a apporté des données supplémentaires sur les problèmes écologiques concernant laméthode de récolte ainsi que 'Importance socio-économique de la consommation et ducommerce de ce produit.

L'étude conclut que, dans le but d'améliorer la qualité des données statistiques sur les PFNLau Cameroun, il est recommandé i) d'harmoniser et coordonner les interventions des acteursconcernés dans le secteur des PFNL en prenant compte leurs objectifs d'intervention, leursactivités principales et leurs méthodes de collecte des données appliquées, etc.; et ii) departager et distribuer les données déjà disponibles, par exemple par la création d'unebanque de données au niveau national et gouvernemental.

RESUME Dans la plupart des pays africains, les produits forestiers non ligneux (PFNL) jouent un role preponderant dans la vie de la population car i1s fournissent des produits-cles de subsistance et de revenu. Au Cameroun, les PFNL les plus importants incluent les plantes alimentaires comme les fruits (e.g. Oacryodes edulis, Irvingia gabonensis), les noix (e.g. Cola spp.), les condiments (e.g. Ricinodendron heude/otii), les feuilles (e.g. Gnetum africanum) et les ecorces (e.g. Garcinia kola); les plantes medicinales (e.g. Prunus africana) , ainsi que les rotins (e.g. Laccosperma secundiflorum) et Ie gibier.

Malgre I'importance socio-economique de ces produits, la disponibilite des donnees statistiques sur les aspects sociaux economiques et ecologiques est Iimitee. L'etude La collecte et I'analyse des donnees statistiques sur les PFNL - une etude pilote au Cameroun a ete realisee au Cameroun dans Ie cadre du Programme de Partenariat Commission Europeenne-FAO Collecte et analyse de donnees pour I'amenagement durable des forets: joindre les efforts nationaux et internationaux dans Ie but de revoir les informations disponibles au Cameroun et de proposer une methodologie appropriee pour ameliorer la quantite et la qualite des donnees statistiques sur les PFNL. Les resultats preliminaires de I'etude pilote ont ete presentes et discutes lors de deux ateliers a Yaounde au Cameroun en mars et novembre 2001.

L'etude demontre que differentes methodologies sont deja appliquees au Cameroun pour evaluer la production et la commercialisation des PFNL. Ces methodologies incluent des inventaires par produit, des inventaires qualitatifs des ressources, des echantillonnages systematiques et des etudes de marche. Vu I'utilisation actuelle des PFNL au Cameroun, I'etude identifie dix especes prioritaires, pour lesquelles un meilleur processus de suivi et d'evaluation de leur utilisation est propose: Gnetum spp, Garcinia lucida, Garcinia kola, Raphia spp., les rotins (e.g. Laccosperma secundiflorum), Prunus africana, Pausinystalia johimbe, Baillonella toxisperma, Guibourtia tessmannii et Scorodoph/eus zenkeri.

L'etude propose une methodologie qui suit, d'une fagon permanente, Ie produit de la foret jusqu'au consommateur final afin de collecter, dans une periode determinee, des donnees cles sur les aspects suivants: i) la distribution spatiale; ii) Ie potentiel disponible; iii) la production actuelle (quantites collectees); iv) la consommation domestique; v) I'exportation; et vi) autres parametres (e.g. I'importation, les pertes, la contribution a I'emploi).

La methodologie proposee a ete tes16e pour les feuilles de Gnetum spp. Le test sur Ie terrain a e16 realise au sud du Cameroun dans la zone d'Elig-Nkouma, au Port d'idenau et a I'aeroport International de Yaounde. Ce test a demontre que i) la seule zone d'Elig-Nkouma a produit 4.15 t de Gnetum spp., so it 0.85 pour-cent de la production nationale (488.57 t) pendant la periode du test de six semaines; ii) plus de 90 pourcent de la production nationale (446.57 t) a ete exportee vers Ie Nigeria et l'Europe; et iii) la consommation domestique dans les villes de Yaounde et Douala a utilise 22.3 t so it 4.6 pourcent de la production. De plus, Ie test a apporte des donnees supplementaires sur les problemes ecologiques concernant la methode de recolte ainsi que I'importance socio-economique de la consommation et du commerce de ce produit.

L'etude conclut que, dans Ie but d'ameliorer la qualite des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun, il est recommande i) d'harmoniser et coordonner les interventions des acteurs concernes dans Ie secteur des PFNL en prenant compte leurs objectifs d'intervention, leurs activites principales et leurs methodes de collecte des donnees appliquees, etc.; et ii) de partager et distribuer les donnees deja disponibles, par exemple par la creation d'une banque de donnees au niveau national et gouvernemental.

v

Page 4: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

SUMMARYIn most African countries, non-wood forest products (NWFP) play a significant role inlivelihoods by providing key subsistence products and income. In Cameroon, the mostimportant NWFP are edible plants or plant products such as fruits (e.g. Dacryodes edulis,lrvingia gabonensis), nuts (e.g. Cola spp.), spices (e.g. Ricinodendron heudelotiO, leaves(e.g. Gnetum africanum) and bark (Garcinia kola, used in palm wine production); medicinalplants (e.g. Prunus africana), rattan (e.g. Laccosperma secundiflorum) and bushmeat.

Despite its socio-economic importance, the availability of related statistical data on social,economic and ecological aspects of NWFP is very limited. Therefore a study on Datacollection and analysis related to NWFP - a pilot study in Cameroon was carried out withinthe context of the European Commission-FAO Partnership Programme Data collection andanalysis for sustainable forest management in ACP countries - linking national andinternational efforts. The main objective of the study was to review available information onNWFP in Cameroon and to propose an appropriate methodology to improve the quality andquantity of statistical data on NWFP in the country. Preliminary results of the study werepresented and discussed in two workshops held in Yaoundé, Cameroon in March andNovember 2001.

The study shows that various methodologies are already in place in order to assess theproduction and commercialization of NWFP in Cameroon, including single-productinventories, qualitative resource inventories, systematic samples and market studies. Takinginto account the current use of NWFP in Cameroon, the study identifies ten priority species,for which an improved monitoring and evaluation of their use is recommended: Gnetum spp,Garcinia lucida, Garcinia kola, Raphia spp., rattan (e.g. Laccosperma secundiflorum), Prunusafricana, Pausinystalia johimbe, Baillonella toxisperma, Guibourtia tessmannii andScorodophleus zenkeri.

The study proposes a methodology that monitors NWFP from the resource to the finalconsumer in order to assess key information on i) geographical distribution; ii) potentialproduction; iii) actual production (collected quantities); iv) national consumption; v)exportation; and vi) other aspects (e.g. importation, losses, contribution to employment).

The proposed methodology was tested for the leaves of Gnetum spp.; the field tests werecarried out in Elig-Nkouma (South Cameroon), the port of ldenau and the international airportof Yaoundé. The test showed that i) in Elig-Nkouma 4.15 t of Gnetum spp. were produced,which corresponds to 0.85 percent of the national production (488.57 t) during the six weeksof the field test; ii) more than 90 percent of the national production (446.57 t) was exported toNigeria and Europe; and iii) the consumption in the cities of Yaoundé and Douala was 22.3 t,which corresponds to 4.6 percent of the total production. The test also documentedecological problems related to the harvesting techniques applied and highlighted the socio-economic importance of the consumption and commerce of Gnetum spp. in Cameroon.

The study concludes that in order to improve the quality of statistical data on NWFP inCameroon, it is recommended to i) harmonize and co-ordinate the NWFP activities of thestakeholders concerned by taking into consideration their objectives, activities,methodologies applied, etc.; and ii) share and distribute the information already available, forexample through the establishment of a database at the national and governmental level.

vii

SUMMARY In most African countries, non-wood forest products (NWFP) playa significant role in livelihoods by providing key subsistence products and income. In Cameroon, the most important NWFP are edible plants or plant products such as fruits (e.g. Dacryodes edulis, Irvingia gabonensis) , nuts (e.g. Cola spp.) , spices (e.g. Ricinodendron heudelotii), leaves (e.g. Gnetum africanum) and bark (Garcinia kola, used in palm wine production); medicinal plants (e.g. Prunus africana), rattan (e.g. Laccosperma secundiflorum) and bushmeat.

Despite its socio-economic importance, the availability of related statistical data on social, economic and ecological aspects of NWFP is very limited. Therefore a study on Data collection and analysis related to NWFP - a pilot study in Cameroon was carried out within the context of the European Commission-FAG Partnership Programme Data collection and analysis for sustainable forest management in ACP countries - linking national and international efforts. The main objective of the study was to review available information on NWFP in Cameroon and to propose an appropriate methodology to improve the quality and quantity of statistical data on NWFP in the country. Preliminary results of the study were presented and discussed in two workshops held in Yaounde, Cameroon in March and November 2001.

The study shows that various methodologies are already in place in order to assess the production and commercialization of NWFP in Cameroon, including single-product inventories, qualitative resource inventories, systematic samples and market studies. Taking into account the current use of NWFP in Cameroon, the study identifies ten priority species, for which an improved monitoring and evaluation of their use is recommended: Gnetum spp, Garcinia lucida, Garcinia kola, Raphia spp., rattan (e.g. Laccosperma secundiflorum), Prunus a fricana, Pausinystalia johimbe, Baillonella toxisperma, Guibourtia tessmannii and Scorodophleus zenkeri.

The study proposes a methodology that monitors NWFP from the resource to the final consumer in order to assess key information on i) geographical distribution; ii) potential production; iii) actual production (collected quantities); iv) national consumption; v) exportation; and vi) other aspects (e.g. importation, losses, contribution to employment).

The proposed methodology was tested for the leaves of Gnetum spp.; the field tests were carried out in Elig-Nkouma (South Cameroon), the port of Idenau and the international airport of Yaounde. The test showed that i) in Elig-Nkouma 4.15 t of Gnetum spp. were produced, which corresponds to 0.85 percent of the national production (488.57 t) during the six weeks of the field test; ii) more than 90 percent of the national production (446.57 t) was exported to Nigeria and Europe; and iii) the consumption in the cities of Yaounde and Douala was 22.3 t, which corresponds to 4.6 percent of the total production. The test also documented ecological problems related to the harvesting techniques applied and highlighted the socio­economic importance of the consumption and commerce of Gnetum spp. in Cameroon.

The study concludes that in order to improve the quality of statistical data on NWFP in Cameroon, it is recommended to i) harmonize and co-ordinate the NWFP activities of the stakeholders concerned by taking into consideration their objectives, activities, methodologies applied, etc.; and ii) share and distribute the information already available, for example through the establishment of a database at the national and governmental level.

vii

Page 5: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

ABRÉVIATIONSACPAEFRDAPIBDNCARPECECEDCERUTCETELCAFCIEFECIFORCIRAD

CITES

COFAYETCARBAPATCRBPDSCNECOFAC

EUFAOFASAFCFAFOPWGTZICRAFINCIRADIRDIUD

MINAGRIMINATMINCOMMINDICMINEDUCMINEFMINEFIMINEPIAMINESUPMINJUSTICEMINMEEMINRESTMINTOURMINUHMISANTEONADEFONGORSTOM

Afrique CaraTbes et PacifiqueAides aux exploitants forestiers à la recherche et le développementProjet d'aménagement pilote intégré de DimakoBanque de données nationaleProgramme régional pour l'environnement en Afrique CentraleCommission européenneCentre pour l'environnement et le développementCentre pour l'environnement et le développement ruralCentre de télédétection et de cartographie forestièreCentre international d'études forestières et environnementalesCentre pour la recherche forestière internationaleCentre de coopération internationale en recherche agronomique pour ledéveloppementConvention sur le commerce international des espèces de faune et de floresauvages menacées d'extinctionCommunauté des families Ando'o Yetsang de BengbisCentre africain de recherche sur bananierCentre de recherche bananier plantainDirection des statistiques et de la comptabilité nationaleProgramme de conservation et utilisation des écosystèmes forestiers enAfrique centraleEtats UnisOrganisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agricultureFaculté des sciences agronomiquesFrancs de la communauté francophone d'AfriqueSous-division de l'utilisation des produits ligneux et non LigneuxCoopération technique allemandeCentre international pour la recherche en agroforesterieInstitut national de cartographieInstitut de recherches agricoles pour le développementInstitut de recherche pour le développementDivision des contrôles des importations, des exportations et des monnaiesétrangèresMinistère de l'agricultureMinistère de l'administration territorialeMinistère de la communicationMinistère du développement industriel et commercialMinistère de l'éducation nationaleMinistère de l'environnement et des forétsMinistère de l'économie et des financesMinistère de l'élevage, des péches et des industries animalesMinistère de l'enseignement supérieurMinistère de la justiceMinistère des mines, de l'eau et de l'énergieMinistère de la recherche scientifique et techniqueMinistère du tourismeMinistère de l'urbanisme et de l'habitatMinistère de la santéOffice national de développement des forétsOrganisation non gouvernementaleOffice pour la recherche scientifique et technique d'outre-mer (ancien nomde l'IRD)

ix

ABREVIATIONS ACP AEFRD API BON CARPE CE CEO CERUT CETELCAF CIEFE CIFOR CIRAD

CITES

COFAYET CARBAPAT CRBP DSCN ECOFAC

EU FAO FA SA FCFA FOPW GTZ ICRAF INC IRAD IRD IUD

MINAGRI MINAT MINCOM MINDIC MINEDUC MINEF MINEFI MINEPIA MINESUP MINJUSTICE MINMEE MINREST MINTOUR MINUH MISANTE ONADEF ONG ORSTOM

Afrique Cara'ibes et Pacifique Aides aux exploitants forestiers a la recherche et Ie developpement Projet d'amenagement pilote integre de Dimako Banque de donnees nationale Programme regional pour I'environnement en Afrique Centrale Commission europeenne Centre pour I'environnement et Ie developpement Centre pour I'environnement et Ie developpement rural Centre de teledetection et de cartographie forestiere Centre international d'etudes forestieres et environnementales Centre pour la recherche forestiere internationale Centre de cooperation internationale en recherche agronomique pour Ie developpement Convention sur Ie commerce international des especes de faune et de flore sauvages menacees d'extinction Communaute des families Ando'o - Yetsang de Bengbis Centre africain de recherche sur bananier Centre de recherche bananier plantain Direction des statistiques et de la comptabilite nationale Programme de conservation et utilisation des ecosystemes forestiers en Afrique centrale Etats Unis Organisation des Nations Unies pour I'alimentation et I'agriculture Faculte des sciences agronomiques Francs de la communaute francophone d'Afrique Sous-division de I'utilisation des produits ligneux et non Ligneux Cooperation technique allemande Centre international pour la recherche en agroforesterie Institut national de cartographie Institut de recherches agricoles pour Ie developpement Institut de recherche pour Ie developpement Division des contr61es des importations, des exportations et des monnaies etrangeres Ministere de I'agriculture Ministere de I'administration territoriale Ministere de la communication Ministere du developpement industriel et commercial Ministere de I'education nationale Ministere de I'environnement et des forets Ministere de I'economie et des finances Ministere de I'elevage, des peches et des industries animales Ministere de I'enseignement superieur Ministere de la justice Ministere des mines, de I'eau et de I'energie Ministere de la recherche scientifique et technique Ministere du tourisme Ministere de I'urbanisme et de I'habitat Ministere de la sante Office national de developpement des forets Organisation non gouvernementale Office pour la recherche scientifique et technique d'outre-mer (ancien nom de I'IRD)

ix

Page 6: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

PCI Principes, critères et indicateursPFNL Produits forestiers non ligneuxPIB Produit intérieur brutPMC Projet Mont CamerounPTC Programme Tropenbos CamerounRFD Réserve de faune du DjaSBB Fondation pour le contrôle de l'aménagement et la production forestièreSEDA Service d'éducation pour le développement agricoleSFS Service des foréts de SurinameSMIG Salaire minimum inter professionnel garantieSNV Organisation néerlandaise de développementSODECAO Société de développement du cacaoUE Union européenneUICN Union mondiale pour la natureUNESCO Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la cultureVVWF Fonds mondial pour la nature

X

PCI PFNL PIS PMC PTC RFD SSS SEDA SFS SMIG SNV SODECAO UE UICN UNESCO WWF

Principes, criteres et indicateurs Produits forestiers non ligneux Produit interieur brut Projet Mont Cameroun Programme Tropenbos Cameroun Reserve de faune du Dja Fondation pour Ie contrale de I'amenagement et la production forestiere Service d'education pour Ie developpement agricole Service des forets de Suriname Salaire minimum inter professionnel garantie Organisation neerlandaise de developpement Societe de developpement du cacao Union europeenne Union mondiale pour la nature Organisation des Nations Unies pour I'education, la science et la culture Fonds mondial pour la nature

x

Page 7: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

TABLE DES MATIERES

PRÉFACE

RÉSUMÉ V

SUMMARY VII

ABRÉVIATIONS IX

TABLE DES MATIERES XI

REVISION ET EVALUATION DES INFORMATIONS DISPONIBLES 1

1.1 Aspects socio-économiques 1

1.1.1 Valeur économique 1

1.1.2 Consommation 21.1.3 Commercialisation 31.1.4 Contribution au revenu et à l'emploi 101.1.5 Accès aux ressources et droits de propriétés 121.1.6 Tendances récentes de l'utilisation 12

1.2 Aspects écologiques 171.2.1 Production 171.2.2 Durabilité du potentiel de l'offre 181.2.3 Habitat et origine de la ressource 201.2.4 Méthodes de récolte 21

ETAT DES LIEUX DE LA COLLECTE DES DONNEES STATISTIQUES SUR LES PFNLAU CAMEROUN 24

2.1 Introduction 24

2.2 Evaluation critique des méthodes déjà employées au Cameroun 242.2.1 Production 302.2.2 Commercialisation 31

2.3 Principaux PFNL nécessitant d'étre soumis a un meilleur processus de suivi etd'analyse 32

PROPOSITION D'UNE METHODOLOGIE POUR UNE MEILLEURE COLLECTE DESDONNÉES SUR LES PFNL 33

3.1. Introduction et objectif 33

3.2 Distribution 33

3.3 Potentiel disponible 34

3.4 Production 35

xi

TABLE DES MATIERES

PREFACE .......•..•................••..............•...•...........................•........•....•..............•...............•... III

RESUME .................................................................................•.......•...................•.......•....•.... V

SUMMARY .......................................•.••.•..•..........•.•....•.•.•.......••.....•••.•.....•.•.••..•...........•....•.. VII

ABREVIATIONS ..•.......•...........•..•.......•.•..•....•..........•••........•.....•...•...........•.•........•..••......•.... IX

TABLE DES MATIERES ...................................................................................................... XI

1. REVISION ET EVALUATION DES INFORMATIONS DISPONIBLES .............................. 1

1.1 Aspects socio-economiques ......•.•.•.................••..................•...........•..............•......•..... 1 1.1.1 Valeur economique .................................................................................................... 1 1.1.2 Consommation .......................................................................................................... 2 1.1.3 Commercialisation ..................................................................................................... 3 1.1.4 Contribution au revenu et a I'emploi ........................................................................ 10 1.1.5 Acces aux ressources et droits de proprietes .......................................................... 12 1.1.6 Tendances recentesde l'utilisation .......................................................................... 12

1.2 Aspects ecologiques ................................................................................................... 17 1.2.1 Production ............................................................................................................... 17 1.2.2 Durabilite du potentiel de I'offre ............................................................................... 18 1.2.3 Habitat et origine de la ressource ............................................................................ 20 1.2.4 Methodes de recolte ................................................................................................ 21

2. ETAT DES LlEUX DE LA COLLECTE DES DONNEES STATISTIQUES SUR LES PFNL AU CAMEROUN ................................................................................................................. 24

2.1 Introduction ................................................................................................................. 24

2.2 Evaluation critique des methodes deja employees au Cameroun ........................... 24 2.2.1 Production ............................................................................................................... 30 2.2.2 Commercialisation ................................................................................................... 31

2.3 Principaux PFNL necessitant d'etre soumis a un meilleur processus de suivi et d'analyse ............................................................................................................................ 32

3. PROPOSITION D'UNE METHODOLOGIE POUR UNE MEILLEURE COLLECTE DES DONNEES SUR LES PFNL ................................................................................................ 33

3.1. Introduction et objectif ............................................................................................... 33

3.2 Distribution .. ' ................................................................................................................ 33

3.3 Potentiel disponible ..................................................................................................... 34

3.4 Production ................................................................................................................... 35

xi

Page 8: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

3.5 Consommation nationale 383.5.1 Au niveau des ménages en zone rurale 383.5.2 Au niveau des zones urbaines 39

3.6 Exportation 40

3.7 Pertes 41

3.8 Autres paramètres 42

3.9 Schématisation simplifiée des différentes &apes 42

3.10 Importance des données clés pour les différents acteurs 44

3.11 En quoi une telle méthodologie est-elle appropriée et applicable au Cameroun? 45

RESULTATS DE L'ÉTUDE DE CAS SUR GNETUNI SPP 47

4.1 Objectif 47

4.2 Distribution 47

4.3 Potentiel disponible 484.3.1 I nventaire 484.3.2 Tableau de correspondance 48

4.4 Production 49

4.5 Consommation nationale 50

4.6 Exportation 51

4.7 Penes 52

4.8 Autres paramètres 534.8.1 Petits emplois 534.8.2 Taxations 544.8.3 Les prix à l'extérieur du Cameroun 55

CONCLUSIONS GENERALES 56

5.1 Atteinte des objectifs généraux 56

5.2 Méthodologies utilisées au Cameroun 565.2.1 Evaluation du potentiel disponible 565.2.2 Evaluation de la production 565.2.3 Contribution des PFNL aux revenus des ménages 565.2.4 Commercialisation 57

5.3 Méthodologie proposée 575.3.1 Aspects écologiques 585.3.2 Aspects socio-économiques 585.3.3 Difficultés rencontrées 58

xii

3.5 Consommation nationale ............................................................................................ 38 3.5.1 Au niveau des menages en zone rurale ................................................................... 38 3.5.2 Au niveau des zones urbaines ................................................................................. 39

3.6 Exportation ..•.•.......•....•......••••..•..............•....•..................•.................................••......... 40

3.7 Pertes ........................................................................................................................... 41

3.8 Autres parametres .....••................•....•.•....•••...............•.....•....................•...........•.......... 42

3.9 Schematisation simplifiee des differentes etapes ..................................................... 42

3.10 Importance des donnees cles pour les differents acteurs ..................................... 44

3.11 En quoi une telle methodologie est-elle appropriee et applicable au Cameroun? 45

4. RESULTATS DE L'ETUDE DE CAS SUR GNETUM SPP .............................................. 47

4.1 Objectif ....•...•....••.•..•....••...•..•.....•.....••..•......•.........•............•.......•..•.•.•........................... 47

4.2 Distribution .................................................................................................................. 47

4.3 Potentiel disponible ..•.••.•.......•.•........•..••..•.•..•..........•............•.......••....•.••...•.........•....... 48 4.3.1 Inventaire ................................................................................................................ 48 4.3.2 Tableau de correspondance .................................................................................... 48

4.4 Production ................................................................................................................... 49

4.5 Consommation nationale ............................................................................................ 50

4.6 Exportation .................................................................................................................. 51

4.7 Pertes ........................................................................................................................... 52

4.8 Autres parametres ....................................................................................................... 53 4.8.1 Petits emplois .......................................................................................................... 53 4.8.2 Taxations ................................................................................................................. 54 4.8.3 Les prix a I'exterieur du Cameroun .......................................................................... 55

5. CONCLUSIONS GENERALES ....................................................................................... 56

5.1 Atteinte des objectifs generaux .................................................................................. 56

5.2 Methodologies utili sees au Cameroun ....................................................................... 56 5.2.1 Evaluation du potentiel disponible ........................................................................... 56 5.2.2 Evaluation de la production ..................................................................................... 56 5.2.3 Contribution des PFNL aux revenus des menages .................................................. 56 5.2.4 Commercialisation ................................................................................................... 57

5.3 Methodologie proposee .............................................................................................. 57 5.3.1 Aspects ecologiques ................................................................................................ 58 5.3.2 Aspects socio-economiques .................................................................................... 58 5.3.3 Difficultes rencontrees ............................................................................................. 58

xii

Page 9: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

RECOMMANDATIONS 60

BIBLIOGRAPHIE 62

ANNEXES 74

8.1 Actes de la journée de réflexion 748.1.1 Introduction 748.1.2 Méthodologie proposée 748.1.3 Présentations techniques 768.1.4 Activités des organisations nationales et internationales concernant les PFNL 848.1.5 Différents organismes intéressés par les PFNL au Cameroun 898.1.6 Liste des participants 94

8.2 Actes de l'atelier national sur les PFNL au Cameroun 958.2.1 Introduction 958.2.2 Compte rendu de l'atelier 958.2.3 Présentations techniques 988.2.4 Groupes de travail 1158.2.5 Allocutions 1228.2.6 Mandat de l'atelier 1268.2.7 Programme de l'atelier 1278.2.8 List des participants 129

8.3 Propositions de projets 133

6. RECOMMANDATIONS ...•..........................•........•.................••............••.....•......••............ 60

7. BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................ 62

8. ANNEXES .•..•.........•.•...................•..........•••....•.•.......•...................•.....•.....•....•................. 74

8.1 Actes de la journee de reflexion .•....•.......•.................................••..•••.....•..•...•••........... 74 8.1.1 Introduction .............................................................................................................. 74 8.1.2 Methodologie proposee ........................................................................................... 74 8.1.3 Presentations techniques ........................................................................................ 76 8.1.4 Activites des organisations nationales et internationales concernant les PFNL ....... 84 8.1.5 Differents organismes interesses par les PFNL au Cameroun ................................. 89 8.1.6 Liste des participants ............................................................................................... 94

8.2 Actes de I'atelier national sur les PFNL au Cameroun ..............•.......•.......•............... 95 8.2.1 Introduction .............................................................................................................. 95 8.2.2 Compte rendu de I'atelier ......................................................................................... 95 8.2.3 Presentations techniques ........................................................................................ 98 8.2.4 Groupes de travail ................................................................................................. 115 8.2.5 Allocutions ............................................................................................................. 122 8.2.6 Mandat de I'atelier ................................................................................................. 126 8.2.7 Programme de I'atelier .......................................................................................... 127 8.2.8 List des participants ............................................................................................... 129

8.3 Propositions de projets ............................................................................................. 133

xiii

Page 10: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

1. REVISION ET EVALUATION DES INFORMATIONSDISPONIBLES

1.1 Aspects socio-économiques

1.1.1 Valeur économique

Informations qualitativesLes PFNL au Cameroun, constituent une source monetaire pour les ménages ruraux eturbains qui les récoltent, les chassent, les péchent, les produisent, les achètent et lesrevendent tout au long de l'année ou de fa9on saisonnière.

Tous les PFNL rencontrés au Cameroun se retrouvent dans tous les marches locaux etnationaux, où ils sont vendus, achetés et revendus (FAO, 1999a; FAO 1999b). Certainsconstituent déjà une source de devises pour l'économie du pays. II s'agit surtout de:Dacryodes edulis, Gnetum africanum, Ricinodendron heudelotii, Cola spp, Garcinia kola,lrvingia gabonensis, Prunus africana, et Strophantus gratus. Le Cameroun exporte ces PFNLvers le Nigeria, le Gabon, la Republique centrafricaine, la Guinée équatoriale et l'Europe(Ndoye, 1995; Ndoye et al. 1997; Ndoye et al., 1998; Perez et al., 1999, Ayuk et al., 1999a;Ayuk et al., 1999b; Tabuna, 1999).

Les travaux de Tabuna (1999) révèlent que, d'une manière genérate, les pays du Bassin duCongo (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, Republique centrafricaine, RepubliqueDemocratique du Congo, Republique du Congo) exportent des quantités considérables deces PFNL vers l'Europe où les marches les plus importants étant localises en France et enBelgiq ue.

Informations quantitativesII n'existe encore aucune structure formelle permettant de determiner la valeur économiquedes PFNL au Cameroun. Toutefois, certains PFNL font déjà l'objet d'une attentionparticulière en ce qui concerne cet aspect. II s'agit de:

Dactyodes edulis: Tabuna (1999) révèle que, en 1998, le Cameroun a exporté versl'Europe, 1 000 tonnes de fruits de Dacryodes edulis.Gnetum africanum: Un rapport de AEFRD (1993) évalue a 428 tonnes la quantité deGnetum spp. exportées vers le Nigeria en 1992. Le rapport d'une mission d'évaluationdu MINEF effectué dans la zone du Mont Cameroun (Sud-ouest) indique que 5 296 415tonnes de Gnetum africanum ont été exportées vers le Nigeria de 1985 a 1994 (Bokweet Ngantun, 1994). Selon Tabuna (1999), le Cameroun a exporte vers l'Europe 50tonnes de Gnetum spp. en 1998. Une enquéte menée dans le cadre de cette etude arévélé que entre 1993 et 1999, le Cameroun a exporté 2 010 et 63.3 tonnes de Gnetumafricanum vers le Nigeria par vole maritime et vers l'Europe par vole aériennerespectivement.Ricinodendron heudelotik Quatre tonnes d'amandes de Ricinodendron heudelotii ont étéexportées vers l'Europe en 1998 (Tabuna, 1999).Cola spp: Cunningham et Mbenkum (1993) estiment e 92.448 tonnes la quantité de noixde Cola spp qui a été exporté vers le Nigeria et la Republique centrafricaine en 1992.Deux tonnes de noix de Cola spp. ont été exportées vers l'Europe en 1998 (Tabuna1999).Garcinia kola: Trois tonnes d'écorces et de graines de Garcinia kola ont été exportéesvers l'Europe en 1998 (Tabuna, 1999).

1

1. REVISION ET EVALUATION DES INFORMATIONS DISPONIBLES

1.1 Aspects socio-economiques

1.1.1 Valeur economique

Informations qualitatives

Les PFNL au Cameroun, constituent une source monetaire pour les menages ruraux et urbains qui les recoltent, les chassent, les pechent, les produisent, les achetent et les revendent tout au long de I'annee ou de fa90n saisonniere.

Tous les PFNL rencontres au Cameroun se retrouvent dans tous les marches locaux et nationaux, ou ils sont vendus, achetes et revendus (FAO, 1999a; FAO 1999b). Certains constituent deja une source de devises pour "economie du pays. II s'agit surtout de: Oacryodes edulis, Gnetum africanum, Ricinodendron heudelotii, Cola spp, Garcinia kola, Irvingia gabonensis, Prunus africana, et Strophantus gratus. Le Cameroun exporte ces PFNL vers Ie Nigeria, Ie Gabon, la Republique centrafricaine, la Guinee equatoriale et l'Europe (Ndoye, 1995; Ndoye et al. 1997 ; Ndoye et aI., 1998; Perez et aI., 1999, Ayuk et aI., 1999a; Ayuk et aI., 1999b; Tabuna, 1999).

Les travaux de Tabuna (1999) revelent que, d'une maniere generale, les pays du Bassin du Congo (Cameroun, Gabon, Guinee equatoriale, Republique centrafricaine, Republique Democratique du Congo, Republique du Congo) exportent des quantites considerables de ces PFNL vers l'Europe ou les marches les plus importants etant localises en France et en Belgique.

Informations quantitatives II n'existe encore aucune structure formelle permettant de determiner la valeur economique des PFNL au Cameroun. Toutefois, certains PFNL font deja I'objet d'une attention particuliere en ce qui concerne cet aspect. II s'agit de: • Oacryodes edulis: Tabuna (1999) revele que, en 1998, Ie Cameroun a exporte vers

l'Europe, 1 000 tonnes de fruits de Oacryodes edulis. • Gnetum africanum: Un rapport de AEFRD (1993) evalue a 428 tonnes la quantite de

Gnetum spp. exportees vers Ie Nigeria en 1992. Le rapport d'une mission d'evaluation du MINEF effectue dans la zone du Mont Cameroun (Sud-ouest) indique que 5296415 tonnes de Gnetum africanum ont ete exportees vers Ie Nigeria de 1985 a 1994 (Bokwe et Ngantun, 1994). Selon Tabuna (1999), Ie Cameroun a exporte vers l'Europe 50 tonnes de Gnetum spp. en 1998. Une enquete menee dans Ie cadre de cette etude a revele que entre 1993 et 1999, Ie Cameroun a exporte 2 010 et 63.3 tonnes de Gnetum africanum vers Ie Nigeria par voie maritime et vers l'Europe par voie aerienne respectivement.

• Ricinodendron heudelotii: Quatre tonnes d'amandes de Ricinodendron heudelotii ont ete exportees vers l'Europe en 1998 (Tabuna, 1999).

• Cola spp: Cunningham et Mbenkum (1993) estiment a 92.448 tonnes la quantite de noix de Cola spp qui a ete exporte vers Ie Nigeria et la Republique centrafricaine en 1992. Deux tonnes de noix de Cola spp. ont ete exportees vers l'Europe en 1998 (Tabuna 1999).

• Garcinia kola: Trois tonnes d'ecorces et de graines de Garcinia kola ont ete exportees vers l'Europe en 1998 (Tabuna, 1999).

1

Page 11: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Irvingia gabonensis: Cinq tonnes de fruits et amandes d'Irvingia gabonensis ont étéexportées vers l'Europe en 1998.

Toutes ces exportations génèrent des revenus, certes encore faibles, mais suffisammentconsidérables pour l'économie du pays. A titre d'exemple, Ndoye et al (1998) estiment queDacryodes edulis, Gnetum africanum, lrvingia gabonensis, Cola spp, Garcinia kola etRicinodendron heudelotii ont généré environ FCFA306 millions (soit $EU419 178) en 1995 etFCFA1 117 millions en 1996 ($EU1 530 137).

L'enquate menée dans le cadre de cette etude et citée plus haut révèle que les fraisd'expédition de Gnetum africanum par voie aérienne ont généré environ FCFA28 160 000($EU38 575) de 1993-1999. En dehors de la taxe phytosanitaire relativement faible, letransport par voie maritime dans des pirogues n'est pas sous contrôle de l'Etat et ne génèrepas de frais rentrant directement dans les caisses de l'Etat.

11.2 Consommation

Informations qualitativesLes différents usages et modes de consommation des PFNL au Cameroun ont largement étédécrits par FAO (2000). En résumé, les PFNL sont entre autres utilises au Camerouncomme source d'aliments, produits traitants en médecine traditionnelle et pharmacopée,dans la construction, l'artisanat et la decoration, en cosmétique et dans le quotidien, commefourrage, produits touristiques, plantes ornementales, arbres de couverture et d'ombrage.

Informations quantitativesA l'heure actuelle, les quantités de PFNL consommées ou utilisées localement sont difficilesà estimer. En effet, les acteurs impliques dans la filière des PFNL, les récoltent, chassent,péchent, vendent, achètent et revendent sans tenir de comptabilité. Par consequent, lesdonnées detainees sur les quantités récoltées, chassées, péchées, consommées, venduesou achetées et revendues à tous les niveaux sont assez rares.

Toute fois, des etudes ponctuelles menées dans diverses zones forestières par l'ICRAF,l'IRAD, le Programme TropenbosCameroun, le programme ECOFAC-Cameroun et leCIFOR donnent déjà quelques statistiques locales (Debroux et Dethier, 1993; De Wachter,1995; Kempkes, 1995; loveva, 1998; Ngandjui, 1998; Ngnegeu, 1998; Zeh, 1998; Ayuk etal., 1999 a, b, c; Owono, 1999; Mevian, 2000; Manga, 2000, Marfor, 2000).

Tableau 1. Apercu des etudes menées sur des PFNL au Cameroun

2

PFNL étudiés Localités des eludesFruits de Dacryodes edulis Nko'ovos II et d'autres villages du département

de la Mvila (2°22' 2°29'N ; 10°17'et 12°14'E),dans le Sud

Feuilles de Gnetum spp. Bipindi-Lolodorf-Akom II dans le site derecherche du Programme Troppenbos-Cameroun(2°47' et 3°15'N ; 10°44' et 10°51'E), dans le SudCôtier

Fruits et amandes d'Irvingia gabonensis La Communaute des Familles Ando Yétsang deBengbis (COFAYET) (3°20'N ; 12°27'E), dans leSud

Amandes de Ricinodendron heudelottii Elig Nkouma (3°50' et 4°30'N ; 11000' et 12°00'E)dans le Centre ;

Huile de moabi (Baillonella toxisperma) Makéné Est (4°52'N ; 10°48'E) dans le Centre ;

• Irvingia gabonensis: Cinq tonnes de fruits et amandes d'lrvingia gabonensis ont ete exportees vers l'Europe en 1998.

Toutes ces exportations generent des revenus, certes encore faibles, mais suffisamment considerables pour I'economie du pays. A titre d'exemple, Ndoye et al (1998) estiment que Oacryodes edulis, Gnetum africanum, Irvingia gabonensis, Cola spp, Garcinia kola et Ricinodendron heudelotii ont genere environ FCFA306 millions (soit $EU419 178) en 1995 et FCFA 1 117 millions en 1996 ($EU1 530 137).

L'enquete menee dans Ie cadre de cette etude et citee plus haut revele que les frais d'expedition de Gnetum africanum par voie aerienne ont genere environ FCFA28 160 000 ($EU38 575) de 1993-1999. En dehors de la taxe phytosanitaire relativement faible, Ie transport par voie maritime dans des pirogues n'est pas sous contrale de l'Etat et ne genere pas de frais rentrant directement dans les caisses de l'Etat.

1.1.2 Consommation

Informations qualitatives

Les differents usages et modes de consommation des PFNL au Cameroun ont largement ete decrits par FAO (2000). En resume, les PFNL sont entre autres utilises au Cameroun com me source d'aliments, produits traitants en medecine traditionnelle et pharmacopee, dans la construction, I'artisanat et la decoration, en cosmetique et dans Ie quotidien, comme fourrage, produits touristiques, plantes ornementales, arbres de couverture et d'ombrage.

Informations quantitatives

A I'heure actuelle, les quantites de PFNL consommees ou utili sees localement sont difficiles a estimer. En effet, les acteurs impliques dans la filiere des PFNL, les recoltent, chasse nt, pechent, vendent, achetent et revendent sans tenir de comptabilite. Par consequent, les donnees detaillees sur les quantites recoltees, chassees, pechees, consommees, vendues ou achetees et revendues a tous les niveaux sont assez rares.

Toute fois, des etudes ponctuelles menees dans diverses zones forestieres par I'ICRAF, I'IRAD, Ie Programme Tropenbos-Cameroun, Ie programme ECOFAC-Cameroun et Ie CIFOR donnent deja quelques statistiques locales (Debroux et Dethier, 1993; De Wachter, 1995; Kempkes, 1995; loveva, 1998; Ngandjui, 1998; Ngnegeu, 1998; Zeh, 1998; Ayuk et al., 1999 a, b, c ; Owono, 1999; Mevian, 2000; Manga, 2000, Martor, 2000).

Tableau 1. Apercu des etudes menees sur des PFNL au Cameroun

PFNL etudies Localites des etudes Fruits de Oacryodes edulis Nko'ovos " et d'autres villages du departement

de la Mvila (2°22' 2°29'N ; 10017'et 12°14'E), dans Ie Sud

Feuilles de Gnetum spp. Bipindi-Lolodorf-Akom " dans Ie site de recherche du Programme Troppenbos-Cameroun (2°47' et 3°15'N ; 10°44' et 10°51 'E), dans Ie Sud Catier

Fruits et amandes d'lrvingia gabonensis La Communaute des Families Ando Yetsang de Bengbis (COFAYET) (3°20'N ; 12°27'E), dans Ie Sud

Amandes de Ricinodendron heudelottii Elig Nkouma (3°50' et 4°30'N ; 11 °00' et 12°00'E) dans Ie Centre ;

Huile de moabi (Baillonella toxisperma) Makene Est (4°52'N ; 10048'E) dans Ie Centre;

2

Page 12: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Les données recueillies auprès des populations des zones rurales concernent les quantitéscollectées (récolte, chasse, cueillette ou Oche) consommées et commercialisées par unménage ou par un individu et par an.

En ce qui concerne les quantités consommées nous avons déjà les données qui suivent.Ces données sont spécifiques à cheque localité et varient généralement d'une année à uneautre. En effet, en ce qui concerne les produits saisonniers tels que Dacryodes edulis,Irvingia gabonensis, Ricinodendron heudelottii ou toxisperma, la production desarbres varie d'une saison à l'autre et d'une année à l'autre. Quant aux produits permanents,Gnetum africanum, Strophantus gratus, le gibier, le miel ou les rotins, les quantitésconsommées ou utilisées dependent des quantités disponibles:

Dactyodes edulis: En 1999, un ménage a consommé en moyenne 8.5 kg de fruits àNko'ovos, 16.39 kg à Elig Nkouma et 36.1 kg à Makénéné Est;lrvingia gabonenssis: De 1995 à 1998 un individu de la region de Zoetele a consomméen moyenne 46.7 litres d'amandes de cette espèce (Owono, 1999). En 1997, un individude la region de Bipindi-Lolodorf-Akom II a consommé en moyenne 18.5 litres d'amandes(Zeh, 1998). En 1999, un ménage a consommé en moyenne 44 kg de fruits et 44.5 kgd'amandes à Nko'ovos (Mevian, 2000) ;Ricinodendron heudeloti: De 1995 à 1998 un individu de la region de Zoetele aconsommé en moyenne 5 litres d'amandes (Owono, 1999). En 1997, on a estimé à 1,5litres la quantité d'amandes consommées par un individu de la region de Bipindi-Lolodorf-Akom (Zeh, 1998);Gnetum spp.: En 1999 un ménage de Elig Nkouma a consommé en moyenne 21 kg defeuilles;Strophantus gratu: On estime à 750 g la quantité de graines utilisées par un individu dela region de Bipindi-Lolodorf-Akom en 1997;Baillonnella toxisperma: Owono (1999) estime à 4 litres la quantité d'huile de Moabiqu'un individu de la region de Zoetele a consommé de 1995 à 1998; Gibier: Dans laCOFAYET, 45 kg de gibier ont été consommés par ménage en 1999;Miel: Dans le Haut-Nyong, un individu utilise 5 à 20 litres de miel par an.

1.1.3 Commercialisation

HistoriqueDans la region de Bipinddi-Akom II-Lolodorf (Zeh, 1998; Van Dijck, 1999) et pratiquementdans toute la zone forestière, avant la *lode coloniale, les échanges de PFNL se faisaientsous forme de troc entre les populations Bantou et les Pygmées. Les pygmées, chasseurs-cueilleurs, livraient aux Bantous des PFNL tels que le gibier, les amandes d'Irvingia

3

Ecorces de Scorodophleus zenkeri Le departement du Haut-Nyong (2°05' et 4°35'N;12°30' et 14°30'E) à l'Est

Rotins La Reserve de faune du Dja et sa periphérie(2°40' et 3°23'N; 12°25' et 13°35'E) a l'Est

Miel Zoetele dans trois localités: Biyan (3°14'N ;11°87'E), Bizang (3°11'N ; 11°96'E) et Mimbang(3°05'N ; 12°10'E)

Graines de Strophantus gratus Alentours des vines de Mbalmayo et Dzengsituées respectivement à 50 et 70 km au Sud deYaounde

Gibier Le departement de la Lekié dans le centre (3°50'et 4°30'N) ; 11°00' et 12°00'E)

Ecorces de Scorodophleus zenkeri Le departement du Haut-Nyong (2°05' et 4°35'N ; 12°30' et 14°30'E) a l'Est

Rotins La Reserve de faune du Dja et sa peripherie (2°40' et 3°23'N ; 12°25' et 13°35'E) a l'Est

Miel Zoetele dans trois localites: Biyan (3°14'N ; 11°87'E), Bizang (3°11 'N ; 11 °96'E) et Mimbang (3°05'N ; 12°10'E)

Graines de Strophantus gratus Alentours des villes de Mbalmayo et Dzeng situees respectivement a 50 et 70 km au Sud de Yaounde

Gibier Le departement de la Lekie dans Ie centre (3°50' et 4°30'N) ; 11 °00' et 12°00'E)

Les donnees recueillies aupres des populations des zones rurales concernent les quantites collectees (recolte, chasse, cueillette ou peche) consommees et commercialisees par un menage ou par un individu et par an.

En ce qui concerne les quantites consommees nous avons deja les donnees qui suivent. Ces donnees sont specifiques a chaque localite et varient generalement d'une annee a une autre. En eftet, en ce qui concerne les produits saisonniers tels que Dacryodes edulis, Irvingia gabonensis, Ricinodendron heudelottii ou Baillonella toxisperma, la production des arbres varie d'une saison a I'autre et d'une annee a I'autre. Quant aux produits permanents, Gnetum africanum, Strophantus gratus, Ie gibier, Ie miel ou les rotins, les quantites consommees ou utili sees dependent des quantites disponibles:

• Dacryodes edulis: En 1999, un menage a consomme en moyenne 8.5 kg de fruits a Nko'ovos, 16.39 kg a Elig Nkouma et 36.1 kg a Makenene Est;

• Irvingia gabonenssis: De 1995 a 1998 un individu de la region de Zoetele a consomme en moyenne 46.7 lit res d'amandes de cette espece (Owono, 1999). En 1997, un individu de la region de Bipindi-Lolodorf-Akom II a consomme en moyenne 18.5 litres d'amandes (Zeh, 1998). En 1999, un menage a consomme en moyenne 44 kg de fruits et 44.5 kg d'amandes a Nko'ovos (Mevian, 2000) ;

• Ricinodendron heudeloti: De 1995 a 1998 un individu de la region de Zoetele a consomme en moyenne 5 litres d'amandes (Owono, 1999). En 1997, on a estime a 1,5 litres la quantite d'amandes consommees par un individu de la region de Bipindi­Lolodorf-Akom (Zeh, 1998);

• Gnetum spp.: En 1999 un menage de Elig Nkouma a consomme en moyenne 21 kg de feuilles;

• Strophantus gratu: On estime a 750 g la quantite de graines utilisees par un individu de la region de Bipindi-Lolodorf-Akom en 1997;

• Baillonnella toxisperma: Owono (1999) estime a 4 litres la quantite d'huile de Moabi qu'un individu de la region de Zoetele a consomme de 1995 a 1998; Gibier: Dans la COFAYET, 45 kg de gibier ont ete consommes par menage en 1999;

• Miel: Dans Ie Haut-Nyong, un individu utilise 5 a 20 litres de miel par an.

1.1.3 Commercialisation

Historique Dansla region de Bipinddi-Akom II-Lolodorf (Zeh, 1998; Van Dijck, 1999) et pratiquement dans toute la zone forestiere, avant la periode coloniale, les echanges de PFNL se faisaient sous forme de troc entre les populations Bantou et les Pygmees. Les pygmees, chasseurs­cueilleurs, livraient aux Bantous des PFNL tels que Ie gibier, les amandes d'/rvingia

3

Page 13: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

DÉPARTEMENT DES FORÉTS

Programme Produits Forestiers Non Ligneux

LA COLLECTE ET L'ANALYSEDES DONNEES STATISTIQUES SUR LESPRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX

UNE ETUDE PILOTE AU CAMEROUN

Par

Dr Marie MboloDépartement de Biologie et Physiologie Végétales

Faculté des SciencesUniversité de Yaoundé I, Cameroun

Sous la supervision et la coordination deSven Walter et Johan Lejeune

Département des ForétsOrganisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture

Rome, Italie

Avec l'appui financier duProgramme de Partenariat CE-FAO

Projet GCP/INT/6791EC"Collecte et Analyse de Données pour l'Aménagement Durable des Foréts

dans les Pays A.C.P. - Joindre les Efforts Nationaux et Internationaux"Projet GCP/RAF/354/EC

"Programme d'Aménagement Durable des Forêts dans lesPays Africains de l'A.C.P."

Juin 2002

D~PARTEMENTDESFOR~TS

Programme Produits Forestiers Non Ligneux

LA COLLECTE ET L'ANALYSE DES DONNEES STATISTIQUES SUR LES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX

UNE ETUDE PILOTE AU CAMEROUN

Par

Dr Marie Mbolo

Departement de Biologie et Physiologie Vegetales Faculte des Sciences

Universite de Yaounde I, Cameroun

Sous la supervision et la coordination de

Sven Walter et Johan Lejeune

Departement des Forets Organisation des Nations Unies pourl'alimentation et I'agriculture

Rome, Italie

Avec I'appui financier du

Programme de Partenariat CE-FAO

Projet GCP/INT/679/EC "Collecte et Analyse de Donnees pour I' Amenagement Durable des Forets

dans les Pays A.C.P. - Joindre les Efforts Nationaux et Internationaux"

Projet GCP/RAF/354/EC "Programme d'Amenagement Durable des Forets dans les

Pays Africains de I'A.C.P."

Juin 2002

Page 14: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

gabonensis et les graines et les écorces diverses. Ils obtenaient de ceux-ci en échange desproduits agricoles tels que: le plantain, le manioc, le sel et le tabac.

La commercialisation de PFNL a véritablement commencé avec la colonisation etl'introduction des monnaies européennes (Dugast, 1949; Loung, 1996; Zeh, 1998). A cetteépoque, le commerce des PFNL s'est fait de fa9on sélective et a été surtout destiné àsatisfaire la demande des colonisateurs. Parmi les PFNL les plus commercialisés à cetteépoque on peut citer l'ivoire, le caoutchouc sauvage (save de Funtumia elastica), lespalmistes, les écorces diverses et surtout les graines de Strophantus gratus, les écorces dePausinystalia yohimbe et l'huile de Baillonnella toxisperma.

Pour ce qui est des graines de Strophantus gratus, c'est à partir du botaniste allemandZenker installé à Bipindi en 1896 que ce dernier produit était connu comme produit ayant desvertus médicinales, puis mis sur le marché de l'industrie pharmaceutique internationale.Zenker incite les pygmées à lui vendre les graines de cette plante.

Après Zenker, les Fran9ais ont commencé aussi à acheter ce produit à travers desintermédiaires qui s'approvisionnaient auprès des Pygmées Bagyeli. Vers les années 60, ungroupe de Sceurs religieuses de la congrégation "Petites Sceurs de Jésus" a relevé lesFran9ais. Elles ont invité les Pygmées à venir leur vendre le produit. Parfois elles sillonnaientelles-mémes les campements pygmées, collectaient les graines pour les vendre auxgrossistes à Bipindi et ramener le fruit de la vente aux Pygmées.

En dehors du Strophantus gratus, la commercialisation des autres PFNL n'a véritablementcommencé qu'après l'indépendance. Elle s'est intensifiée avec le développement des villes.Dans toute la zone Sud, juste après l'indépendance, on vendait déjà les amandes d'Irvingiagabonensis, les écorces de Scorodophleus zenkeri et les Rotins. Le commerce des grainesde Ricinodendron heudelotii et Gnetum spp., n'a pris de l'ampleur que ces 15 dernièresannées (Zeh, 1998).

Informations qualitativesSur le plan national, les travaux réalisés par Ndoye et al. (1997) ont montré que Dam/odesedulis, Cola spp, lrvingia gabonensis et Gnetum spp sont vendus dans toutes les villes de lazone forestière du Cameroun et que les marchés du Mfoundi (Yaoundé) et New-Bell(Douala) sont les plus importants; les commer9ants des PFNL opérants dans ces marchésont eu des revenus mensuels supérieurs au SMIG FCFA23 514 ($EU32.21) en vendant desfruits de Dacryodes edulis en 1995 et 1996. D'une manière générale, la plupart des PFNLcamerounais se rencontre dans tous les marchés des villes et villages de la zone forestière.

Les prix pratiqués dans ces marchés dépendent de chaque produit, des saisons, desquantités et qualités de l'offre et de la demande. Au niveau des villages, les prix d'un produitvarient en fonction de la disponibilité de la ressource. Les prix sont généralement bas durantles saisons de grandes productions. Ils grimpent pendant les années de faibles productions.

A titre d'exemple, Debroux et Dethier (1993) et FAO (1999a) ont suivi les prix du gibier, de laproduction à la consommation, depuis Malen, un petit village des périphéries de la RFDjusqu'à Yaoundé; deuxième grande ville du Cameroun et Chef-lieu de Province en passantpar Somalomo Chef-lieu de District et Akonolinga Chef-lieu de Département.

Les prix augmentent des villages aux grandes villes et le prix du kg de viande boucanée estlégèrement plus élevé que celui de la viande fraiche, quelle que soit la localité, en zonerurale comme en zone urbaine (voir figure 1 et 2).

4

gabonensis et les graines et les ecorces diverses. lis obtenaient de ceux-ci en echange des produits agricoles tels que: Ie plantain, Ie manioc, Ie sel et Ie tabac.

La commercialisation de PFNL a veritablement commence avec la colonisation et I'introduction des monnaies europeennes (Dugast, 1949; Loung, 1996; Zeh, 1998). A cette epoque, Ie commerce des PFNL s'est fait de fagon selective et a 13M surtout destine a satisfaire la demande des colonisateurs. Parmi les PFNL les plus commercialises a cette epoque on peut citer I'ivoire, Ie caoutchouc sauvage (sewe de Funtumia elastica), les palmistes, les ecorces diverses et surtout les graines de Strophantus gratus, les ecorces de Pausinystalia yohimbe et I'huile de Baillonnella toxisperma.

Pour ce qui est des graines de Strophantus gratus, c'est a partir du botaniste allemand Zenker installe a Bipindi en 1896 que ce dernier produit etait connu comme produit ayant des vertus medicinales, puis mis sur Ie marche de I'industrie pharmaceutique internationale. Zenker incite les pygmees a lui vendre les graines de cette plante.

Apres Zenker, les Frangais ont commence aussi a acheter ce produit a travers des intermediaires qui s'approvisionnaient aupres des pygmees Bagyeli. Vers les annees 60, un groupe de Sceurs religieuses de la congregation "Petites Sceurs de Jesus" a releve les Frangais. Elles ont invite les Pygmees a venir leur vendre Ie produit. Parfois elles sillonnaient elles-memes les campements pygmees, collectaient les graines pour les vendre aux grossistes a Bipindi et ramener Ie fruit de la vente aux Pygmees.

En dehors du Strophantus gratus, la commercialisation des autres PFNL n'a veritablement commence qu'apres I'independance. Elle s'est intensifiee avec Ie developpement des villes. Dans toute la zone Sud, juste apres I'independance, on vendait deja les amandes d'lrvingia gabonensis, les ecorces de Scorodophleus zenkeri et les Rotins. Le commerce des graines de Ricinodendron heudelotii et Gnetum spp., n'a pris de I'ampleur que ces 15 dernieres annees (Zeh, 1998).

Informations qualitatives Sur Ie plan national, les travaux realises par Ndoye et al. (1997) ont montre que Oacryodes edulis, Cola spp, Irvingia gabonensis et Gnetum spp sont vendus dans toutes les villes de la zone forestiere du Cameroun et que les marches du Mfoundi (Yaounde) et New-Bell (Douala) sont les plus importants; les commergants des PFNL operants dans ces marches ont eu des revenus mensuels superieurs au SMIG FCFA23 514 ($EU32.21) en vendant des fruits de Oacryodes edulis en 1995 et 1996. D'une maniere generale, la plupart des PFNL camerounais se rencontre dans tous les marches des villes et villages de la zone forestiere.

Les prix pratiques dans ces marches dependent de chaque produit, des saisons, des quantites et qualites de I'offre et de la demande. Au niveau des villages, les prix d'un produit varient en fonction de la disponibilite de la ressource. Les prix sont generalement bas durant les saisons de grandes productions. lis grimpent pendant les annees de faibles productions.

A titre d'exemple, Debroux et Dethier (1993) et FAO (1999a) ont suivi les prix du gibier, de la production a la consommation, depuis Malen, un petit village des peripheries de la RFD jusqu'a Yaounde; deuxieme grande ville du Cameroun et Chef-lieu de Province en passant par Somalomo Chef-lieu de District et Akonolinga Chef-lieu de Departement.

Les prix augmentent des villages aux grandes villes et Ie prix du kg de viande boucanee est legerement plus eleve que celui de la viande fralche, quelle que soit la localite, en zone rurale comme en zone urbaine (voir figure 1 et 2).

4

Page 15: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Figure 1. Prix du kg de gibier frais dans diverses localités du Cameroun

1450

Yaoundé

OViande fraiche toutesespèces confondues

Source: Debroux&Dethier (1993)

Figure 2. Prix compares du kg de gibier frais et boucané dans diverses localités duCameroun

Source: Debroux&Dethier (1993)

Sur le plan regional, les échanges de PFNL s'effectuent entre les pays de la sous region.Des marches de PFNL se sont ainsi crées au niveau de certaines villes frontalières facilitantles échanges entre les pays limitrophes. Sur le plan international, les PFNL sont surtoutexportés vers l'Europe et la Nigeria. Les prix du kg de quelques PFNL ont été relevés dansquelques villes européennes.

Tableau 2. Prix du kg de quelques PFNL dans quelques villes européennes

Source: Tchatat & Ndoye (1998); Tabuna (1999)

5

Prix du kg en FCFAProduit Paris Lyon Toulouse Bruxelles

Gnetum spp. frais 8 000 - 15 000Gnetum spp. sec 8 000 - 13 000 2 000 18 000 36 600I. gabonensis(amandes)

5 000

D. edulis 2 000 - 4 500 10 000 35 000R. heudelotii 5 000Champignons 14 000Chenilles 13 000

oLL

u_c0.>

z

a_

2000

1800

1600

1400

1200

1000

800

600573

400381

200

o

Malen Somalomo Akonolinga

Figure 1. Prix du kg de gibier frais dans diverses localites du Cameroun 2000

1800

1600 '"n « ~ 1400 -~ 1200

:)< I--

Q) ;: Ol 1000 ,C I-- I eViande fraiche toutes ~ ,) especes confondues :::> 800 I--"0 573 ;:' x 600 i':'" I--it 381

400 &., .. r· 1 - ,-

200 -:, 0-

I I I I ' :; 0

Malen Somalomo Akonolinga Yaounde

Source: Debroux&Dethier (1993)

Figure 2. Prix compares du kg de gibier frais et boucane dans diverses localites du Cameroun

3000,--------------,

2WO+---------------

~ 2000+----------------

~ c: 1500 +---------------­Q)

x it 1000 +--------------11,1

500+-----

o

Source: Debroux&Dethier (1993)

CViande fraiche

• Viande boucanee

Sur Ie plan regional, les echanges de PFNL s'effectuent entre les pays de la sous region. Des marches de PFNL se sont ainsi crees au niveau de certaines villes frontalieres facilitant les echanges entre les pays limitrophes. Sur Ie plan international, les PFNL sont surtout exportes vers l'Europe et la Nigeria. Les prix du kg de quelques PFNL ont ete releves dans quelques villes europeennes.

Tableau 2. Prix du kg de quelques PFNL dans quelques villes europeennes

Prix du kg en FCFA Produit Paris Lyon Toulouse Bruxelles

Gnetum spp. frais 8 000 - 15 000 Gnetum spp. sec 8 000 - 13 000 2 000 18 000 36600 I. gabonensis 5000 (amandes) D. edulis 2 000 - 4 500 10 000 35 000 R. heudelotii 5000 Champignons 14 000 Chenilles 13 000 Source: Tchatat & Ndoye (1998); Tabuna (1999)

5

Page 16: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Les fruits de D. edulis sont échangés entre:Le Cameroun et le Nigéria au port d'Idenau (Limbé, Sud-ouest);Le Cameroun et le Gabon dans les marchés de la ville camerounaise d'Abang-Minkosituée à 50 km du Gabon et ceux de Kye-Osi et Ebibiyin situés sur la frontière entre leCameroun et la Guinée Equatoriale;Le Cameroun et la Guinée Equatoriale dans les marchés de Kye-Osi et Ebibiyin;Le Cameroun et la République Centrafricaine. Les échanges ici se font au niveau debeaucoup de marchés dont les plus importants sont ceux de Mbainboum et celui deKenzou situés en territoire camerounais (Tchatat et al., sous presse);

Les amandes d'Irvingia gabonensis sont échangées entre:Le Cameroun et le Nigéria au port d'Idenau (Limbé, Sud-ouest);Le Cameroun et le Gabon dans les marchés de la ville camerounaise d'Abang-Minkosituée à 50 km du Gabon et ceux de Kye-Osi et Ebibiyin situés sur la frontière entre leCameroun et la Guinée Equatoriale;Le Cameroun et la Guinée Equatoriale dans les marchés de Kye-Osi et Ebibiyin.

Les échanges de noix de Cola spp. et d'autres PFNL entre la République centrafricaine et leCameroun se font au niveau de beaucoup de marchés dont les plus importants sont ceux deMbainboum et celui de Kenzou situés en territoire camerounais (Tchatat et al, Sous presse).

Au port d'Idenau (Limbé, Sud-ouest), il existe un marché périodique transfrontalier deGnetum spp communément appelé «marché d'eru» qui favorise les échanges entre leCameroun et le Nigeria.

Informations quantitativesDes études réalisées au niveau local donnent quelques statistiques sur les quantités dePFNL vendues par ménage ou par individu et par an:

Dacryodes edulis: Mevian (2000) rapporte qu'en 1999, un ménage a vendu en moyenne63,14 kg de fruits à Nko'ovos II, 98.36 Kg à Elig-Nkouma et 327.1 kg à Makénéné Est;lrvingia gabonensis: Dans la région de Zeotele, un individu a vendu environ 60 litresd'amandes de 1995-1998 soit une moyenne de 15 litres par an. En 1997, un individu dela zone de Bipindi-Lolodorf-Akom II a vendu en moyenne 21.5 litres d'amandes (Zeh,1998). En 1999, un ménage de Nko'ovos a vendu en moyenne, 168 kg de fruits frais et42.5 kg d'amandes (Mevian, 2 000);Gnetum spp: En 1999, un ménage de Elig-Nkouma a vendu en moyenne 130 kg defeuilles (Mevian, 2 000);Ricinodendron heudelotik Zeh (1998) rapporte qu'en 1997, un individu de la zone deBipindi-Lolodorf-Akom II a vendu en moyenne 13.5 litres de d'amandes. Owono (1999)évalue à 15 litres la quantité de graines de cette espèce vendues par un individu de larégion de Zoetele de 1995 à 1998 soit une moyenne de 3.75 litres par an;Strophantus gratus: SeIon Zeh (opt. cit.) la quantité de graines vendues par un individude la zone de Bipindi-Lolodorf-Akom II en 1997 est de 12.75 kg;

toxisperma: De 1995-1998, un individu de la région de la région de Zoetele avendu environ 8 litres d'huile de Moabi, soit une moyenne annuelle de 2 litres;Prunus africana (Pygeum africanum): Cunningham et Mbenkum (1993) estiment que lecommerce de l'écorce à $EU150 millions par an. Les écorces de P. africana sont surtoutcollectées pour l'exportation vers les grands laboratoires pharmaceutiques européens,déjà suffisamment structurés et organisés en comptabilité pour évaluer leurs chiffresd'affaires. D'où la disponibilité de la valeur internationale de ce produit. Quant à la valeurnationale, les collecteurs locaux (habitants des zones rurales) vendent et dépensent toutle revenu au jour le jour sans tenir de comptabilité. En plus, il n'existe pas encore destructure formelle nationale chargée d'inventorier les quantités exportées, les frais dedouanes, les différentes taxations pouvant servir de valeur commerciale nationale;

6

Les frui,ts de D. edulis sont echanges entre: • Le Cameroun et Ie Nigeria au port d'idenau (Limbe, Sud-ouest); • Le Cameroun et Ie Gabon dans les marches de la ville camerounaise d'Abang-Minko

situee a 50 km du Gabon et ceux de Kye-Osi et Ebibiyin situes sur la frontiere entre Ie Cameroun et la Guinee Equatoriale;

• Le Cameroun et la Guinee Equatoriale dans les marches de Kye-Osi et Ebibiyin; • Le Cameroun et la Republique Centrafricaine. Les echanges ici se font au niveau de

beau coup de marches dont les plus importants sont ceux de Mbainboum et celui de Kenzou situes en territoire camerounais (Tchatat et al., sous presse);

Les amandes d'lrvingia gabonensis sont echangees entre: • Le Cameroun et Ie Nigeria au port d'idenau (Limbe, Sud-ouest); • Le Cameroun et Ie Gabon dans les marches de la ville camerounaise d'Abang-Minko

situee a 50 km du Gabon et ceux de Kye-Osi et Ebibiyin situes sur la frontiere entre Ie Cameroun et la Guinee Equatoriale;

• Le Cameroun et la Guinee Equatoriale dans les marches de Kye-Osi et Ebibiyin.

Les echanges de noix de Cola spp. et d'autres PFNL entre la Republique centrafricaine et Ie Cameroun se font au niveau de beaucoup de marches dont les plus importants sont ceux de Mbainboum et celui de Kenzou situes en territoire camerounais (Tchatat et aI, Sous presse).

Au port d'idenau (Limbe, Sud-ouest), iI existe un marche periodique transfrontalier de Gnetum spp communement appele «marche d'eru» qui favorise les echanges entre Ie Cameroun et Ie Nigeria.

Informations quantitatives

Des etudes realisees au niveau local donnent quelques statistiques sur les quantites de PFNL vendues par menage ou par individu et par an: • Dacryodes edulis: Mevian (2000) rapporte qu'en 1999, un menage a vendu en moyenne

63,14 kg de fruits a Nko'ovos II, 98.36 Kg a Elig-Nkouma et 327.1 kg a Makenene Est; • Irvingia gabonensis: Dans la region de Zeotele, un individu a vendu environ 60 litres

d'amandes de 1995-1998 soit une moyenne de 15 litres par an. En 1997, un individu de la zone de Bipindi-Lolodorf-Akom II a vendu en moyenne 21.5 litres d'amandes (Zeh, 1998). En 1999, un menage de Nko'ovos a vendu en moyenne, 168 kg de fruits frais et 42.5 kg d'amandes (Mevian, 2 000);

• Gnetum spp: En 1999, un menage de Elig-Nkouma a vendu en moyenne 130 kg de feuilles (Mevian, 2 000);

• Ricinodendron heudelotii: Zeh (1998) rapporte qu'en 1997, un individu de la zone de Bipindi-Lolodorf-Akom II a vendu en moyenne 13.5 litres de d'amandes. Owono (1999) evalue a 15 litres la quantite de graines de cette espece vendues par un individu de la region de Zoetele de 1995 a 1998 soit une moyenne de 3.75 litres par an;

• Strophantus gratus: Selon Zeh (opt. cit.) la quantite de graines vendues par un individu de la zone de Bipindi-Lolodorf-Akom II en 1997 est de 12.75 kg;

• Baillonella toxisperma: De 1995-1998, un individu de la region de la region de Zoetele a vendu environ 8 litres d'huile de Moabi, soit une moyenne annuelle de 2 litres;

• Prunus africana (Pygeum africanum): Cunningham et Mbenkum (1993) estiment que Ie commerce de I'ecorce a $EU150 millions par an. Les ecorces de P. africana sont surtout collectees pour I'exportation vers les grands laboratoires pharmaceutiques europeens, deja suffisamment structures et organises en comptabilite pour evaluer leurs chiffres d'affaires. D'oll la disponibilite de la valeur internationale de ce produit. Quant a la valeur nationale, les collecteurs locaux (habitants des zones rurales) vendent et depensent tout Ie revenu au jour Ie jour sans tenir de comptabilite. En plus, iI n'existe pas encore de structure formelle nationale chargee d'inventorier les quantites exportees, les frais de douanes, les differentes taxations pouvant servir de valeur commerciale nationale;

6

Page 17: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Le gibier: Joiris (1996) estime à plus de 2 288 kg la quantité de viande de brousse quientre à Yaoundé par jour. La quantité de gibier vendue par un ménage dans laCOFAYET de Bengbis en 1999 est estimée à 19 kg.

Becker (1993) estime que les PFNL peuvent procurer des revenus nets plus élevés que lesautres modes d'utilisation de l'espace comme l'exploitation du bois d'ceuvre. C'est dans cetteoptique que des marchés nationaux, régionaux et internationaux sont organisés. Ndoye et al.(1997) évaluent l'importance de ces marchés dans le cas du Cameroun à l'aide destatistiques basées sur le nombre de personnes impliquées, les quantités vendues, lenombre de marchés et les revenus générés (voir tableau 3).

7

• Le .gibier: Joiris (1996) estime a plus de 2 288 kg la quantite de viande de brousse qui entre a Yaounde par jour. La quantite de gibier vendue par un menage dans la COFAYET de Bengbis en 1999 est estimee a 19 kg.

Becker (1993) estime que les PFNL peuvent procurer des revenus nets plus eleves que les autres modes d'utilisation de I'espace comme I'exploitation du bois d'ceuvre. C'est dans cette optique que des marches nationaux, regionaux et internationaux sont organises. Ndoye et al. (1997) evaluent I'importance de ces marches dans Ie cas du Cameroun a I'aide de statistiques basees sur Ie nombre de personnes impliquees, les quantites vendues, Ie nombre de marches et les revenus generes (voir tableau 3).

7

Page 18: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Tableau 3. PFNL commercialises dans les Marches d'Exportation de la Zone Forestière Humide du Cameroun en 1995* et 1996**

*29 semaines pour Cola spp, les amandes de lrvingia gabonens's, 16 semaines pour Dactyodes edulis.**52 semaines pour Cola spp, les amandes de Irvingia gabonensis, et Gnetum spp, 43.5 semaines pour Dactyodes edulis.

Source : Ndoye et aL (1997)

8

Produits% des

commerçantsqui vendent

Echantillon enquéte Projection sur les march&

Quantités vendues(kg)

Valeur FCFA ($EU) Quantités(ki)

vendues Valeur FCFA ($EU)

1995 1996 1995 1996 1995 1996 1995 1996 1995 1996

Dacryodes edulis (fruits) 15 27 197 230 1 771 650 41 108 000 56 856 000 1 044 000 2 846 000 217 667 000 913 218 000(5 631) (77 885) (298 174) (1250 994)

Cola spp 21,5 27 13 770 31 730 5 882 000 21 756 000 46 000 74 000 19 484 000 50 876 000(8 058) (29 803) (26 690) (69 693)

lrvingia gabonensis 59 42 24 440 37 910 28 668 000 49 374 000 59 000 85 000 691720000 126 789 000(amandes) (39 271) (67 636) (94 756) (173 684)

Gnetum spp non-coupé 6 14 680 5 445 000 24 000 898 000(7 459) (1 230)

Gnetum spp coupé 6 7 830 5 434 000 26 000 17 825 000(7444) (24418)

Total 235 440 186 500 69 776 000 65 025 000 1 149 000 3 055 000 306 323 000 1 117 688 000(95 583) (89 075) (419 621) (1 531 079)

Tableau 3. PFNL commercialises dans les Marches d'Exportation de la Zone Forestiere Humide du Cameroun en 1995* et 1996** % des Echantillon enquete Projection sur les marches

Produits commer~ants qui vendent

Quantites vendues Valeur FCFA ($EU) Quantites vendues Valeur FCFA ($EU) (kg) (kg)

1995 1996 1995 1996 1995 1996 1995 1996 1995 1996

Dacryodes edulis (fruits) 15 27 197230 1771650 41 108 000 56856 000 1044 000 2846 000 217667 000 913218 000 (5631) (77885) (298174) (1250 994)

Colaspp 21,5 27 13770 31730 5882000 21756000 46000 74000 19484 000 50 876 000 (8058) (29803) (26690) (69693)

Irvingia gabonensis 59 42 24440 37910 28668000 49374 000 59 000 85000 691720000 126789 000 (amandes) (39271) (67636) (94756) (173684)

Gnetum spp non-coupe 6 14680 5445 000 24000 898 000 (7459) (1230)

Gnetum spp coupe 6 7830 5434000 26000 17825 000 (7444) (24418)

Total 235440 186500 69776000 65025000 1149000 3055000 306323000 1117688000 ~95 583) .(89075) (419621} (1531079)

*29 semaines pour Cola spp, les amandes de Irvingia gabonensis, 16 semaines pour Oacryodes edults. **52 semaines pour Cola spp, les amandes de Irvingia gabonensis, et Gnetum spp, 43.5 semaines pour Oacryodes edulis.

Source: Ndoye et a/. (1997)

8

Page 19: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Grace aux données déjà disponibles les quantités de Gnetum spp exportées vers le Nigeriaet l'Europe de 1992 à 1999 et celles de D. edulis, Cola spp., I. gabonensis et Gnetum spp.,échangées avec les pays de la sous region et l'Europe de 1995 à 1996. (figure 3 et 4).

Figure 3. Evolution des quantités de Gnetum spp., exportées vers le Nigeria et['Europe de 1992 à 1999Source: AEFRD (1993); Bobwe&Ngantun (1994); Ndoye et al. (1997); Tchatat & Ndoye(1998); Tabuna (1999); Ewos (2000)

700

2 600g 500(7) 400

;123 300

fa, 200

8 looo

659

49364.9

92-93 93-94 94-95 95-96 96-97 97-98 98-99

Années

2846

10

439260 5

46 74 54 85.emm

CI 1995

El 1996

Figure 4. Quantités de quelques PFNL exportés par le Cameroun en 1995 et 1996Source: AEFRD (1993); Bobwe&Ngantun (1994); Ndoye et al. (1997); Tchatat&Ndoye (1998); Tabuna(1999); Ewos (2000)

Les quantités de Gnetum spp exportées varient avec les années. C'est entre 1993-1994 qu'aété exporté la plus fort tonnage de ce produit (659 t). Les exportations ont chute en 1994-1995 (260.5 t) pour remonter en 1995-1996 (439 t). L'année 1996-1997 a été celle où lesexportations de ce produit ont atteint leur plus bas niveau (203.3 t). Depuis 1997, lesexportations ont repris pour atteindre 364.9 tonnes en 1999.

En ce qui concerne les autres PFNL, d'une manière genérate, les exportations ont été plusbasses en 1995 qu'en 1996 (voir figure 4).

9

3000

2500

2000

a) 1500,a)

1000

8 500

o

Cola spp. Lgabonensis Gnetum spp.D. edulis

Grace aux donnees deja disponibles les quantites de Gnetum spp exportees vers Ie Nigeria et l'Europe de 1992 a 1999 et celles de D. edulis, Cola spp., I. gabonensis et Gnetum spp., echangees avec les pays de la sous region et l'Europe de 1995 a 1996. (figure 3 et 4).

700~----~~--------------------------~

gj 600 +----1." c £ 500+-~-~~ ~r-------~~----------------~ ffi 400+-1~~-1~ !~-------1~~~------------~~-1 ~ 300 +----li;:!%'IH-,· &*I----==-=-=---f~4\\1___...,...,.,_,,,______==-_ii :!::

~ 200+-1~@~-I~~~--fRtl~~--t ~~~ :::l o 100+-1~~r--1:~a-4~~r-~3~~r--4; O+-~~~~~~~~~~~~~~~~~~

92-93 93-94 94-95 95-96 96-97 97-98 98-99

Annees

Figure 3. Evolution des quantites de Gnetum spp .• exportees vers Ie Nigeria et l'Europe de 1992 a 1999 Source: AEFRD (1993); BObwe&Ngantun (1994); Ndoye et al. (1997); Tchatat & Ndoye (1998); Tabuna (1999); Ewos (2000)

3000~--~~~----------------------------~

en 2500 +--­Q) c § 2000 +----c ~ 1500 +--­:$ +:: ~ 1000 +-~0 :::J

o 500 -L---"';;'.<"

0+----D. edulis

439

46 74 54 85

Colaspp. I.gabonensis Gnetum spp.

C1995

i 111996

Figure 4. Quantites de quelques PFNL exportes par Ie Cameroun en 1995 et 1996 Source: AEFRD (1993); Bobwe&Ngantun (1994); Ndoye et al. (1997); Tchatat&Ndoye (1998); Tabuna (1999); Ewos (2000)

Les quantites de Gnetum spp exportees varient avec les annees. C'est entre 1993-1994 qU'a ete exporte la plus fort tonnage de ce produit (659 t). Les exportations ont chute en 1994-1995 (260.5 t) pour remonter en 1995-1996 (439 t). L'annee 1996-1997 a ete celie ou les exportations de ce produit ont atteint leur plus bas niveau (203.3 t). Depuis 1997, les exportations ont repris pour atteindre 364.9 tonnes en 1999.

En ce qui concerne les autres PFNL, d'une maniere generale, les exportations ont ete plus basses en 1995 qu'en 1996 (voir figure 4).

9

Page 20: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

1.t4 Contribution au revenu et à l'emploi

Contribution au revenuEn zone forestière, les résultats des enquéstes montrent que, si les cultures vivrièresgénèrent des revenus tout au long de l'année, ce n'est pas le cas des cultures de rente quiont un caractère saisonnier et demandent une main d'ceuvre abondante parfois rémunéréepour l'entretien des plantations. Par ailleurs, les cultures de rente souffrent aujourd'hui de lachute continu des cours et d'un encadrement technique et matériel insuffisants de la part del'Etat. Pour cette raison, les populations des zones rurales se sont lancées dans lacommercialisation des PFNL pour combler le déficit monétaire que connaissent leursrevenus.

Toutefois la contribution des PFNL au revenu dépend des réalités locales. D'une manièregénérale, les revenus générés par la vente des PFNL permettent aux personnes exer9antdans la collecte, le transport, la transformation et la commercialisation de ces produits desubvenir à leurs besoins quotidiens (achat du savon, pétrole, intrants agricoles).

Dans les localités d'Ekom et Mekas (Est du Cameroun), la contribution des produitsforestiers d'origine animale est évaluée à 51.2 pourcent du revenu d'un ménage par an(Joiris, 1996).

Mevian (2000) rapporte que les PFNL contribueraient de 40 pourcent aux revenus desménages de Makénéné Est, 20 pourcent à ceux de Elig Nkouma et 15 pourcent à ceux deNko'ovos.

Revenus générésLa marge nette moyenne par semaine et par commer9ant a été évaluée dans quelquesmarchés dont neuf nationaux et un transfrontalier par le CIFOR (Tableau 4).

Tableau 4. Marge nette moyenne par semaine et par commer9ant dans quelques marchésnationaux et transfrontaliers

Source: Ndoye & ah (1998)

10

Marchés Province Marge nette moyennePar semaine en FCFA ($EU)

Marge nette en% des ventes

Bafia Centre 20 100 (28) 31

Mfoundi (Yaoundé) Centre 42 100 (58) 22Ombessa Centre 8000 (11) 35Marché Central (Douala) Littoral 19 600 (27) 21Mokolo (Ydà) Centre 28 800 (39) 29Sa'a Centre 8 700 (11) 48Ebolowa Sud 12 600 (7) 14Abang Minko(frontalibre gabonaise)

Sud 22 700 (31) 29

New Bell (Douala) Littoral 78 300 (107) 24Edéa Littoral 29 900 (41) 38

1.1.4 Contribution au revenu et a I'emploi

Contribution au revenu En zone forestiere, les resultats des enquetes montrent que, si les cultures vivrieres generent des revenus tout au long de I'annee, ce n'est pas Ie cas des cultures de rente qui ont un caractere saisonnier et demandent une main d'~uvre abondante parfois remuneree pour I'entretien des plantations. Par ailleurs, les cultures de rente souffrent aujourd'hui de la chute continu des cours et d'un encadrement technique et materiel insuffisants de la part de l'Etat. Pour cette raison, les populations des zones rurales se sont lancees dans la commercialisation des PFNL pour combler Ie deficit monetaire que connaissent leurs revenus.

Toutefois la contribution des PFNL au revenu depend des realites locales. D'une maniere generale, les revenus generes par la· vente des PFNL permettent aux personnes exergant dans la collecte, Ie transport, la transformation et la commercialisation de ces produits de subvenir a leurs besoins quotidiens (achat du savon, petrole, intrants agricoles).

Dans les localites d'Ekom et Mekas (Est du Cameroun), la contribution des produits forestiers d'origine animale est evaluee a 51.2 pourcent du revenu d'un menage par an (Joiris, 1996).

Mevian (2000) rapporte que les PFNL contribueraient de 40 pourcent aux revenus des menages de Makenene Est, 20 pourcent a ceux de Elig Nkouma et 15 pourcent a ceux de Nko'ovos.

Revenus generes La marge nette moyenne par semaine et par commergant a ete evaluee dans quelques marches d~nt neuf nationaux et un transfrontalier par Ie CIFOR (Tableau 4).

Tableau 4. Marge nette moyenne par semaine et par commergant dans quelques marches nationaux et transfrontaliers

Marches Province Marge nette moyenne Marge nette en Par semaine en FCFA ($EU) % des ventes

Bafia Centre 20100 (28) 31 Mfoundi (Yaounde) Centre 42100 (58) 22 Ombessa Centre 8000 (11) 35 Marche Central (Douala) Littoral 19600 (27) 21 Mokolo (Yda) Centre 28800 (39) 29 Sa'a Centre 8700 (11) 48 Ebolowa Sud 12600 (7) 14 Abang Minko Sud 22700 (31) 29 (frontaliere gabonaise) New Bell (Douala) Littoral 78300 (107) 24 Edea Littoral 29900 (41) 38

Source: Ndoye & al. (1998)

10

Page 21: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

En ce qui concerne d'autres paramètres, des études donnent quelques chiffres estimatifspour chaque produit:

Dacryodes edulis: Les commer9ants opérant dans les marchés de PFNL ont eu desrevenus mensuels supérieurs au SMIG, soit FCFA23 514 ($EU 329) par mois, envendant des fruits de Dacryodes edulis en 1995 (Ndoye et al. 1997). Pour Ayuk et al.(1999), les mémes fruits génèrent comme revenus annuels à un paysan engagé dans lafilière: FCFA31 680 ($EU43) dans la Mvila, FCFA4 430 ($EU6) dans le Haut-Nyong etFCFA40 235 ($EU55) dans la Lekié. Mevian (2000) rapporte que en 1999, ces fruits ontgénéré à un ménage, un revenu moyen de FCFA15 825 ($EU22) à Nko'ovos II,FCFA22 035 ($EU30) à Elig-Nkouma et FCFA84 480 ($EU116) à Makéné-Est.lrvingia gabonensis: Les bénéfices réalisés par les revendeurs d'amandes de ce produitdans le marché international d'Abang-Minko peuvent étre évalués FCFA13 700 ($EU19)par saison de récolte et par personne (Ndoye et al., 1998). Zeh (1998) rapporte quedans la zone de Bipindi-Lolodorf-Akom II, la vente d'amandes d'Irvingia gabonensisrapporte à un individu environ FCFA32 000 ($EU44) par an. Une étude réalisée par Ayuket al. (1999) révèle que les fruits et amandes d'Irvingia gabonensis génèrentapproximativement par an et en moyenne à un paysan engagé dans la filièreFCFA46 475 ($EU64), dans le Sud (Département de la Mvila), FCFA16 170 ($EU22) àl'Est (Département du Haut-Nyong) et FCFA14 080 ($EU19) au Centre (Département dela Lékié). Owono (1999) révèle que, de 1995-1998, la vente des amandes d'Irvingiagabonensis a rapporté à un individu de la région de Zoetele un revenu global deFCFA135 000 ($EU185) soit un revenu annuel de FCFA33 750 ($EU46). Mevian (2000)rapporte que en 1999, la vente des fruits d'/. gabonensis a généré à un ménage deNko'ovos II, FCFA23 585 ($EU) en moyenne.Gnetum spp: En 1999, la vente des feuilles de Gnetum spp. a généré en moyenneFCFA72 560 ($EU99) à un ménage d'Elig Nkouma (Mevian, 2000).Ricinodendron heudelotii: Zeh (1998) rapporte que dans la région de Bipindi-lolodorf-akom II, la vente des grains de Ricinodendron heudelotli rapporte en moyenne à un,individu, un revenu annuel de FCFAl2 000 ($EU16). Owono (1999) estime que, de 1995à 1998, la vente des amandes de R. heudelotii a généré à un individu de la région deZoetele un revenu global de FCFA30 500 ($EU42), soit un revenu annuel de FCFA7 625($EU10).Strophantus gratus: Selon Zeh (opt. cit.), la vente de ce produit rapporte environFCFA41 000 ($EU56) par an à un individu de la zone de Bipindi-lolodorf-akom II.Rotins: Debroux et Dethier (1993) rapporte que dans la RFD, un exploitant de Rotinsréalise un bénéfice de FCFA36 800 ($EU50) en 20 jours en écoulant son produitYaoundé soit un revenu de FCFA55 200 ($EU76) par mois et soit environ FCFA662 400($EU907) par an. En fabricant des chaises, un artisan réalise un bénéfice de FCFA1 000à 3 500 ($EU1-5) par chaise. Dans la zone de Bipindi-Lolodorf-Akom II, la vente desrotins rapporte à un individu environ FCFA51 600 ($EU71) par an (Zeh, 1998).Baillonella toxisperrma: De 1995-1998, la vente de l'huile de Moabi à généré un revenuglobal de FCFA42 000 ($EU58) soit un revenu annuel de FCFA3 750 ($EU5) (Owono,1999).Gibier: Tilquin (1996) rapporte qu'à Minfoubé (RFD) un poseur de pièges a une recettemensuelle de l'ordre de FCFA38 636 ($EU53) et un chasseur au fusil FCFA35 600($EU49). Dans les villages de Bodjoum, Ekom et Eloudjo (RFD) la chasse rapporteenviron FCFA30 000 ($EU41) par mois à un chasseur (Ngnegueu,1998). Dans unménage de la COFAYET de Bengbis (Sud-Cameroun), le revenu provenant de la ventedu gibier est estimé à FCFA7 281 ($EU 10) en saison des pluies et FCFA11 587($EU16) en saison sèche soit un revenu total de FCFA18 868 ($EU26) par an.

11

En ce qui concerne d'autres parametres, des etudes donnent quelques chiffres estimatifs pour chaque produit:

• Oacryodes edulis: Les commergants operant dans les marches de PFNL ont eu des revenus mensuels superieurs au SMIG, so it FCFA23 514 ($EU 329) par mois, en vendant des fruits de Oacryodes edulis en 1995 (Ndoye et al. 1997). Pour Ayuk et al. (1999), les memes fruits generent comme revenus annuels a un paysan engage dans la filiere: FCFA31 680 ($EU43) dans la Mvila, FCFA4430 ($EU6) dans Ie Haut-Nyong et FCFA40 235 ($EU55) dans la Lekie. Mevian (2000) rapporte que en 1999, ces fruits ont genere a un menage, un revenu moyen de FCFA15825 ($EU22) a Nko'ovos II, FCFA22 035 ($EU30) a Elig-Nkouma et FCFA84 480 ($EU116) a Makene-Est.

• Irvingia gabonensis: Les benefices realises par les revendeurs d'amandes de ce produit dans Ie marche international d'Abang-Minko peuvent etre evalues FCFA13 700 ($EU19) par saison de recolte et par personne (Ndoye et al., 1998). Zeh (1998) rapporte que dans la zone de Bipindi-Lolodorf-Akom II, la vente d'amandes d'lrvingia gabonensis rapporte a un individu environ FCFA32 000 ($EU44) par an. Une etude realisee par Ayuk et al. (1999) revele que les fruits et amandes d'lrvingia gabonensis generent approximativement par an et en moyenne a un paysan engage dans la filiere FCFA46475 ($EU64), dans Ie Sud (Departement de la Mvila), FCFA16 170 ($EU22) a l'Est (Departement du Haut-Nyong) et FCFA14 080 ($EU19) au Centre (Departement de la Lekie). Owono (1999) revele que, de 1995-1998, la vente des amandes d'lrvingia gabonensis a rapporte a un individu de la region de Zoetele un revenu global de FCFA135 000 ($EU185) so it un revenu annuel de FCFA33 750 ($EU46). Mevian (2000) rapporte que en 1999, la vente des fruits d'/. gabonensis a genere a un menage de Nko'ovos II, FCFA23 585 ($EU) en moyenne.

• Gnetum spp: En 1999, la vente des feuilles de Gnetum spp. a genere en moyenne FCFA72 560 ($EU99) a un menage d'Elig Nkouma (Mevian, 2000).

• Ricinodendron heudelotii: Zeh (1998) rapporte que dans la region de Bipindi-Iolodorf­akom II, la vente des grains de Ricinodendron heudelotii rapporte en moyenne a un, individu, un revenu annuel de FCFA 12 000 ($EU16). Owono (1999) estime que, de 1995 a 1998, la vente des amandes de R. heudelotii a genere a un individu de la region de Zoetele un revenu global de FCFA30 500 ($EU42), soit un revenu annuel de FCFA7 625 ($EU10).

• Strophantus gratus: Selon Zeh (opt. cit.), la vente de ce produit rapporte environ FCFA41 000 ($EU56) par an a un individu de la zone de Bipindi-Iolodorf-akom II.

• Rotins: Debroux et Dethier (1993) rapporte que dans la RFD, un exploitant de Rotins realise un benefice de FCFA36800 ($EU50) en 20 jours en ecoulant son produit a Yaounde so it un revenu de FCFA55 200 ($EU76) par mois et soit environ FCFA662 400 ($EU907) par an. En fabricant des chaises, un artisan realise un benefice de FCFA 1 000 a 3500 ($EU1-5) par chaise. Dans la zone de Bipindi-Lolodorf-Akom II, la vente des rotins rapporte a un individu environ FCFA51 600 ($EU71) par an (Zeh, 1998).

• Baillonella toxisperrma: De 1995-1998, la vente de I'huile de Moabi a genere un revenu global de FCFA42 000 ($EU58) soit un revenu annuel de FCFA3 750 ($EU5) (Owono, 1999).

• Gibier: Tilquin (1996) rapporte qu'a Minfoube (RFD) un poseur de pieges a une recette mensuelle de I'ordre de FCFA38636 ($EU53) et un chasseur au fusil FCFA35600 ($EU49). Dans les villages de Bodjoum, Ekom et Eloudjo (RFD) la chasse rapporte environ FCFA30 000 ($EU41) par mois a un chasseur (Ngnegueu,1998). Dans un menage de la COFAYET de Bengbis (Sud-Cameroun), Ie revenu provenant de la vente du gibier est estime a FCFA7281 ($EU 10) en saison des pluies et FCFA 11 587 ($EU16) en saison seche soit un revenu total de FCFA 18 868 ($EU26) par an.

11

Page 22: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Contribution à l'emploiSur le plan social, l'exportation des PFNL constitue une source d'emplois pour lespopulations rurales et urbaines qui y sont engagées, en particulier les femmes qui jouent unrôle essentiel dans la récolte, la transformation et la commercialisation. Une enquéte duCIFOR a révélé que en ce qui concerne Gnetum spp par exemple, la grande majorité descommer9ants est constituée par les femmes (Ndoye&Eyebe, 1999).

En effet chacune des étapes (cueillette, transformation et commercialisation) offre desemplois qui ne nécessitent pas une formation particulière Gnetum spp. La cueillette et letraitement du raphia et des rotins emploient quelques 3 000 personnes (C.C.C.C, 1991).

II ressort de cette enquéte que le transport procure des emplois. Premièrement, il utilise denombreux conducteurs (chauffeurs) tout au long de la filière du point de triage et d'échangesau marché frontalier. Au niveau de chaque point d'échanges, des emplois sont créés:chauffeurs, pousseurs. Au niveau des ports d'exportation on retrouve des chargeurs,déchargeurs et des conditionneurs. Ce sont autant d'emplois ne nécessitant pas uneformation particulière. Des "petits métiers" qui permettent de réduire le taux de ch6mage.Ceci concerne aussi les autres PFNL.

1.1.5 Accès aux ressources et droits de propriétésL'exploitation des PFNL à des fins commerciales fait que l'on assiste de plus en plus à larestriction des droits de collecte de ces produits. Ces droits tendent à se restreindre de plusen plus à la famille nucléaire (le pare, sa ou ses femmes et les enfants). Cette restriction sefait surtout ressentir au niveau des champs de cultures de rente, des champs vivriers, desJachères voir des forêts secondaires. En d'autres termes les arbres se trouvant sur cesterres appartiennent aux propriétaires de celles-ci. Eux seuls ont le droit de collecte, les nonmembres de leur famille direct ne peuvent récolter qu'à condition de recevoir leurautorisation (Zeh, 1998; Owono, 1999).

Avant l'exploitation commerciale des PFNL, toute personne avait le droit de collecter danstoute la forét primaire. A l'heure actuelle dans certaines localités la personne qui découvre lepremier le produit en for& primaire, en devient le propriétaire et en obtient le droit d'usage. IIpeut consolider ce droit soit en mettant des signes sur l'écorce et en défrichant les alentoursde l'arbre, soit en créant un champ autour de la plante. Ce droit d'usage va s'étendre ensuiteà toute la famille.

En zone rurale la restriction des droits de collecte aux seuls membres des lignages ou desfamilles sur certaines catégories de terre, génère de plus en plus de conflits. Ceux-ciopposent souvent ceux qui prétendent étre les seuls à avoir des droits d'accès à ces terreset par conséquent des droits sur les PFNL qui s'y trouvent, à ceux qui contestent ces droits.Parfois ces disputent dégénèrent en conflits d'usage ou d'utilisation d'un espèce donnée. Onpeut citer, à titre d'exemple, les conflits entre les chasseurs et les collecteurs de Rotins. Lespremiers accusent les seconds de détruire les pistes suivies par les animaux à cause deleurs activités (Zeh, 1998).

1.1.6 Tendances récentes de l'utilisation

Informations qualitativesL'urbanisation galopante entraTne un brassage des populations, des cultures et des mceursqui est à l'origine de l'accroissement de la demande en PFNL dans les villes. Les natifs decertaines localités, émigrés en ville, encore attachés à leurs habitudes alimentaires et

12

Contribution a I'emploi Sur Ie plan social, I'exportation des PFNL constitue une source d'emplois pour les populations rurales et urbaines qui y sont engagees, en particulier les femmes qui jouent un role essentiel dans la recolte, la transformation et la commercialisation. Une enquete du CIFOR a revele que en ce qui concerne Gnetum spp par exemple, la grande majorite des commergants est constituee par les femmes (Ndoye&Eyebe, 1999).

En effet chacune des etapes (cueillette, transformation et commercialisation) offre des emplois qui ne necessitent pas une formation particuliere Gnetum spp. La cueillette et Ie traitement du raphia et des rotins emploient quelques 3 000 personnes (C.C.C.C, 1991).

/I res sort de cette enquete que Ie transport procure des emplois. Premierement, il utilise de nombreux conducteurs (chauffeurs) tout au long de la filiere du point de triage et d'echanges au marche frontalier. Au niveau de chaque point d'echanges, des emplois sont crees: chauffeurs, pousseurs. Au niveau des ports d'exportation on retrouve des chargeurs, dechargeurs et des conditionneurs. Ce sont autant d'emplois ne necessitant pas une formation particuliere. Des "petits metiers" qui permettent de reduire Ie taux de chomage. Ceci concerne aussi les autres PFNL.

1.1.5 Acces aux ressources et droits de proprietes L'exploitation des PFNL a des fins commerciales fait que I'on assiste de plus en plus a la restriction des droits de collecte de ces produits. Ces droits tendent a se restreindre de plus en plus a la famille nucleaire (Ie pere, sa ou ses femmes et les enfants). Cette restriction se fait surtout ressentir au niveau des champs de cultures de rente, des champs vivriers, des Jacheres voir des forets secondaires. En d'autres termes les arbres se trouvant sur ces terres appartiennent aux proprietaires de celles-ci. Eux seuls ont Ie droit de collecte, les non membres de leur famille direct ne peuvent recolter qu'a condition de recevoir leur autorisation (Zeh, 1998; Owono, 1999).

Avant I'exploitation commerciale des PFNL, toute personne avait Ie droit de collecter dans toute la foret primaire. A I'heure actuelle dans certaines localites la personne qui decouvre Ie premier Ie produit en foret primaire, en devient Ie proprietaire et en obtient Ie droit d'usage. " peut consolider ce droit so it en mettant des signes sur I'ecorce et en defrichant les alentours de I'arbre, soit en creant un champ autour de la plante. Ce droit d'usage va s'etendre ensuite a toute la famille.

En zone rurale la restriction des droits de collecte aux seuls membres des lignages ou des families sur certaines categories de terre, genere de plus en plus de conflits. Ceux-ci opposent souvent ceux qui pretendent etre les seuls a avoir des droits d'acces aces terres et par consequent des droits sur les PFNL qui s'y trouvent, a ceux qui contestent ces droits. Parfois ces disputent degenerent en conflits d'usage ou d'utilisation d'un espece donnee. On peut citer, a titre d'exemple, les conflits entre les chasseurs et les collecteurs de Rotins. Les premiers accusent les seconds de detruire les pistes suivies par les animaux a cause de leurs activites (Zeh, 1998).

1.1.6 Tendances recentes de I'utilisation

Informations qualitatives L'urbanisation galopante entralne un brassage des populations, des cultures et des mCEurs qui est a I'origine de I'accroissement de la demande en PFNL dans les villes. Les natifs de certaines localites, emigres en ville, encore attaches a leurs habitudes alimentaires et

12

Page 23: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

culturelles utilisent les PFNL de leurs localités et les proposent à leurs amis, voisinsconnaissances. Ces derniers y prennent go0t, ce qui contribue à augmenter la demande deces produits. II se constitue alors une catégorie de personnes dont le rôle est d'acheter lesPFNL dans les villages pour les revendre auprès des consommateurs urbains. Parfois, cesont les natifs de ces localités qui retournent de temps à autre chez eux pours'approvisionner en ces produits.Les mariages et unions inter-ethniques et inter-régionaux favorisent aussi le brassage desmoaurs et des cultures. On assiste petit à petit à l'introduction de certains PFNL danscertaines localités. Ainsi, Gnetum spp, ignorées des populations du Sud et de l'Est, et surtoutconsommées au centre, au Sud-ouest et au Nord-ouest jusque dans les année 80, estactuellement consommé et commercialisé dans tout le reste du pays et mérne considérécomme plat national.

De méme, lrvingia gabonensis et Baillonella toxisperma à l'origine tits priés par lespopulations du Sud et de l'Est, sont actuellement rentrés dans les habitudes alimentaires despopulations camerounaises.

Ricinodendron heudelotii, Zingiber officinalis, Monodora myristica, Piper guineensis,Scorodophleus zenkeri et Aframmomun spp. sont considérés comme condiments et épicesde base à l'assaisonnement de plusieurs mets locaux, et nationaux.

On assiste à l'accroissement du nombre de PFNL vendus sur les marchés locaux etnationaux. Zeh (1998) identifie 21 PFNL commercialisées dans la région de Bipindi-Lolodorf-Akom II auxquels s'ajoutent le gibier, les larves de hanneton, les champignons et leschenilles. II s'agit de: lrvingia gabonensis, Ricinodendron heudelotii, Calamuss spp etEresmospatha spp, Strophanthus gratus, Scorodoploeus Zenkeri, Piper guineensis Garciniakola, Gnetum spp, Cola acuminata, Halopegia azura, Garcinia lucida, Saccogltis gabonensis,Guiboutia tesmanii, Dactyodes macrophylla, Coula edulis, Trihoscypha spp, Elaeisguinensis, Raphia montbuttorum, Panda oleosa, Poga oleosa et Aframomum citratum. FAO(1999a, 1999b, 2001) a également inventorié les espèces végétales utilisées comme PFNLau Cameroun.

Dans la zone de Bipindi-Lolodorf-Akom, il a été constaté que, certains PFNL largementcommercialisés pendant la colonisation et juste après l'indépendance, ne le sont plus oualors sont utilisés ou commercialisés en faibles quantités, parce que devenus rares dans lesforêts. C'est le cas de l'huile de Baillonella toxisperma et des écorces de Pansynistaliayohimbe ou du caoutchouc sauvage (save de Funtumia elastica).

78.5 pourcent des individus interrogés pensent que la rareté ou la disparition des deuxpremiers produits sont dues aux activités de l'exploitation forestière. Pour ce qui est ducaoutchouc sauvage, son utilisation s'est interrompue avec l'introduction des objetsmanufacturés et sa commercialisation, avec l'introduction du cacao (Theobroma cacao) et del'hévéa (Hevea brasiliensis) comme culture de rente (Zeh, 1998; Van Dijck, 1999).

13

culturelles utilisent les PFNL de leurs localites et les proposent a leurs amis, vOIsins connaissances. Ces derniers y prennent goOt, ce qui contribue a augmenter la demande de ces produits. II se constitue alors une categorie de personnes dont Ie role est d'acheter les PFNL dans les villages pour les revendre aupres des consommateurs urbains. Parfois, ce sont les natifs de ces localites qui retournent de temps a autre chez eux pour s'approvisionner en ces produits. Les mariages et unions inter-ethniques et inter-regionaux favorisent aussi Ie brassage des moours et des cultures. On assiste petit a petit a I'introduction de certains PFNL dans certaines localites. Ainsi, Gnetum spp, ignorees des populations du Sud et de l'Est, et surtout consommees au centre, au Sud-ouest et au Nord-ouest jusque dans les annee 80, est actuellement consomme et commercialise dans tout Ie reste du pays et meme considere comme plat national.

De meme, Irvingia gabonensis et Baillonella toxisperma a I'origine tres pries par les populations du Sud et de l'Est, sont actuellement rentres dans les habitudes alimentaires des populations camerounaises.

Ricinodendron heudelotii, Zingiber officinalis, Monodora myristica, Piper guineensis, Scorodophleus zenkeri et Aframmomun spp. sont consideres com me condiments et epices de base a I'assaisonnement de plusieurs mets locaux, et nationaux.

On assiste a I'accroissement du nombre de PFNL vendus sur les marches locaux et nationaux. Zeh (1998) identifie 21 PFNL commercialisees dans la region de Bipindi-Lolodorf­Akom II auxquels s'ajoutent Ie gibier, les larves de hanneton, les champignons et les chenilles. II s'agit de: Irvingia gabonensis, Ricinodendron heudelotii, Galamuss spp et Eresmospatha spp, Strophanthus gratus, Scorodoploeus Zenkeri, Piper guineensis Garcinia kola, Gnetum spp, Gola acuminata, Halopegia azura, Garcinia lucida, Saccog/tis gabonensis, Guiboutia tesmanii, Oacryodes macrophylla, Goula edulis, Trihoscypha spp, Elaeis guinensis, Raphia montbuttorum, Panda oleosa, Poga oleosa et Aframomum citratum. FAO (1999a, 1999b, 2001) a egalement inventorie les especes vegetales utili sees comme PFNL au Cameroun.

Dans la zone de Bipindi-Lolodorf-Akom, iI a ete constate que, certains PFNL largement commercialises pendant la colonisation et juste apres I'independance, ne Ie sont plus ou alors sont utilises ou commercialises en faibles quantites, parce que devenus rares dans les forets. C'est Ie cas de I'huile de Baillonella toxisperma et des ecorces de Pansynistalia yohimbe ou du caoutchouc sauvage (seve de Funtumia elastica).

78.5 pourcent des individus interroges pensent que la rarete ou la disparition des deux premiers produits sont dues aux activites de I'exploitation forestiere. Pour ce qui est du caoutchouc sauvage, son utilisation s'est interrompue avec I'introduction des objets manufactures et sa commercialisation, avec I'introduction du cacao (Theobroma cacao) et de I'hevea (Hevea brasiliensis) comme culture de rente (Zeh, 1998; Van Dijck, 1999).

13

Page 24: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

700

600

500

f33400

>

0

E 300E

ooui

200

8cnCD

100o

o

1

OCollecte ElConsommation Oyente

619

110

32 27,1715 _1512

48

17 12 5

so45

151-113 8 5

I

367

288

"A 201

7287

Figure 5. Quantités collectées, consommées et vendues de quelques PFNL dans trois départements de la zone forestière au Cameroun(Ayuk et al., (1999a, 1999b, 1999c)

14

MvilaLekié 1-laut-

Nyong

G. kola

Lekié Haut-

Nyong

D. edulis

Mvila MvilaLekié Haut-Nyong

R heudelotii

Lekié Haut-

Nyong

L gabonensis

Ci ~

'" III ::l "C C III > iii

'" III '<Il E E 0

'" c 0 0

ui III '<Il 0 .!!! "8 '" $ E l\l ::l a

700~,------------------------------------------------------------------------------------------..,

600 lecte IlConsommation

500

400

300

200

100

0' '., p",'., I""

Lekie Haut­Nyong

Mvila

I. gabonensis

Lekie Haut­Nyong

R heudelotii

Mvila Lekie

G. kola

Haut­Nyong

Mvila

619

Lekie

D. edulis

Haut­Nyong

Mvila

Figure 5. Quantites collectees, consommees et vendues de quelques PFNL dans trois departements de la zone forestiere au Cameroun (Ayuk et aI., (1999a, 1999b, 1999c)

14

Page 25: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Informations quantitativesSur la base des données existantes, en 1996, les quantités vendues étaient relativementplus élevées que les quantités consommées (Ayuk et al., 1999a,b,c) (Fig. 5). Quant à ce quiconcerne les pourcentages vendus et consommés tous produits confondus, 47 à 94pourcent de la quantité collectée ou produite est commercialisée (Fig. 6).

100908070605040302010o

.4 e4\o/e \Lo

0.<0oao <;

consommé

vendu

Figure 6. Pourcentage des Quantités vendues et connsomméesde quelques PFNL au Cameroun

NB: Les données concernent plusieurs années. *1996-99; **1999; ***1995-98; *****1998; ****** 1999

En ce qui concerne les cas particuliers d'L gabonensis et de D. edulis, les quantités venduessont aussi supérieures aux quantités consommées avec de légères variations d'une régionl'autre (Fig. 7).

Toutefois, en ce qui concerne les amandes d'/. gabonensis dans l'extréme Sud (Nko'ovos ettout le département de la Mvila), les quantités consommées sont légèrement supérieuresaux quantités vendues.

Ceci peut s'expliquer par le fait que dans cette région, les populations utilisent ces amandescomme un condiment de base pour assaisonner et lier leurs mets toute l'année. Pour cetteraison on n'est pas souvent surpris de constater que ce produit ne soit pas du tout vendu,dans ces régions, les années de faible production.

100

908070605040302010

o

Collecte

Consommation

D Vente

Figure 7. Quantité d'amandes d'/. gabonensis collectées, consommées et venduespar individu et par an, dans trois localités du Sud Cameroun Zoetele, Bipindi-Lolodorf-Akom

II et Nko'ovos

15

87

15 512 54U

26.7ii

14 :z.......

- 8 4

Zoetele Bi-Lo-All Nko'ovos

Informations quantitatives

Sur la base des donnees existantes, en 1996, les quantites vendues etaient relativement plus elevees que les quantites consommees (Ayuk et al., 1999a,b,c) (Fig. 5). Quant a ce qui concerne les pourcentages vendus et consommes tous produits confondus, 47 a 94 pourcent de la quantite collectee ou produite est commercialisee (Fig. 6).

100 90+-----­

~ 80+------­~ 70+-~~--­

.$ 60 ~ ~ 50 o '" 40 ~~ 0'- 30 ~ ~ 20 'E ~ 10 ~-g 0 g.~ ~ '0

~

.' .' ~~;

<§ ~.

Figure 6. Pourcentage des Quantites vendues et connsommees de quelques PFNL au Cameroun

NB: Les donnees concernent plusieurs annees. *1996-99; **1999; ***1995-98; *****1998; ****** 1999

En ce qui concerne les cas particuliers d'l. gabonensis et de D. edulis, les quantites vendues sont aussi superieures aux quantites consommees avec de legeres variations d'une region a I'autre (Fig. 7).

Toutefois, en ce qui concerne les amandes d'l. gabonensis dans I'extreme Sud (Nko'ovos et tout Ie departement de la Mvila), les quantites consommees sont legerement superieures aux quantites vendues.

Ceci peut s'expliquer par Ie fait que dans cette region, les populations utili sent ces amandes comme un condiment de base pour assaisonner et lier leurs mets toute I'annee. Pour cette raison on n'est pas souvent surpris de constater que ce produit ne soit pas du tout vendu, dans ces regions, les annees de faible production.

100 Iii 90 Q) '<Il

80 E E= 70 o~ en c: §~ 60 <>'0

50 CColiecte c.6"> .$~ 40 • Consommation tl§ ~ (l) 30 CVente o '" <>'0 20 en c: '<Il Q) 10 = > c: 0 '" '" a Zoetele Bi-lo-AII Nko'ovos

Figure 7. Quantite d'amandes d'l_ gabonensis collectees, consommees et vendues par individu et par an, dans trois localites du Sud Cameroun Zoetele, Bipindi-Lolodorf-Akom

II et Nko'ovos

15

Page 26: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Les mêmes explications sont aussi valables en ce qui concerne la région de Bipindi-Lolodorf.Dans la région de Zoetele, les quantités vendues sont légèrement supérieures aux quantitésconsommées sans doute à cause de la proximité des villes de Zoetele et Sangmélima etaussi du fait qu'ont accède facilement à la ville de Sangmélima par une route bitumée.

En ce qui concerne les fruits de D. edulis les tendances de l'utilisation sont largement à lacommercialisation au détriment de la consommation avec 87 pourcent de la production quiest vendue quelle que soit la région (Fig. 8).

400EE "Ei 350oc c 3008 g 250ur115) E. 200

1504.)Q.100c

1) 50>

MINIS

CI Production

ConsommationOVente

Figure 8. Quantité de fruits de D. edulis collectés, consommés et vendus par individuet par an, dans trois localités du Sud Cameroun: Nko'ovos, Elig-Nkouma et Makéné-Est

Lorsqu'on compare les quantités vendues et consommées en 1996 et 1999 pourI. gabonensis, D. edulis et R. heudelotii, on constate qu'en 1996, la consommation étaitsupérieure à la vente. En 1999, on constate plutôt l'inverse. Ce qui amène à dire que laconsommation est à la baisse contrairement à la commercialisation qui est à la hausse(Fig. 9).

100

E 90E

80oo2

70

60

50a>> 40

88

Ovente

111Consommation

Figure 9. Pourcentage des quantités vendues et consommées de quelques PFNL auCameroun en 1996 et 1999

16

8 Nko'ovos Elig Nkouma MaKé.-Est

D. eclulis L gabonensis R. heudelolli

1996

D. adults I. gabonensis R. heudelotil

1999

Les memes explications sont aussi valables en ce qui concerne la region de Bipindi-Lolodorf. Dans la region de Zoetele, les quantites vendues sont legerement superieures aux quantites consommees sans doute a cause de la proximite des villes de Zoetele et Sangmelima et aussi du fait qu'ont accede facilement a la ville de Sangmelima par une route bitumee.

En ce qui concerne les fruits de D. edulis les tendances de I'utilisation sont largement a la commercialisation au detriment de la consommation avec 87 pourcent de la production qui est vendue quelle que so it la region (Fig. 8).

ur ~ 400~------------------------~ ~ ~ 350 +--------------,~I------l ~ ';;' 300 +----------1; o '" ~ ~ 250 +-----------~ ~ 200 -+-------------i

::::J c: -g ~ 150 +------------fi ~ Q)

2: -6 100 +-----(/) c: ~ ~ 50 +-I~tt--r-r-fii 0 +-'~---'-......,....~-IL.-.L.....,~;;.::; --...1.-..1 6 Nko'ovos Elig-Nkouma MaKe.-Est

[iJ Production

• Consommation

o Vente

Figure 8. Quantite de fruits de D. edulis collectes, consommes et vendus par individu et par an, dans trois localites du Sud Cameroun: Nko'ovos, Elig-Nkouma et Makene-Est

Lorsqu'on compare les quantites vendues et consommees en 1996 et 1999 pour I. gabonensis, D. edulis et R. heudelotii, on constate qu'en 1996, la consommation etait superieure a la vente. En 1999, on constate plutot I'inverse. Ce qui amene a dire que la consommation est a la baisse contrairement a la commercialisation qui est a la hausse (Fig. 9).

~ 100r-----------------------. 'Gl

~ 90+-------------~~----~~

o 80+------------~i ~ ~ 70+-~&_----------~SI~---~7~~~ iii ~ 60 -6 50

~ 40

j 30 ::::J 20 C'

~ 10 cf!. 0

D. txiulis I. gabonensis R. h6udeloUi D. edulls I. gabonensis R. heudelC>tJ7

1996 1999

o vente

.. Consommation

Figure 9. Pourcentage des quantites vendues et consommees de quelques PFNL au Cameroun en 1996 et 1999

16

Page 27: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

1.2 Aspects écologiques

1.2.1 Production

Informations qualitativesAu Cameroun, les PFNL sont, soit récoltés (cueillette, chasse, Oche), soit cultivés. Lacueillette concerne entre autres: Baillonnella toxisperma, Coula edulis, lrvingia gabonensis,Gnetum spp., Pausynistalia yohimbe, Prunus africana, Ricinodendron heudelotii, Raphiaspp, les Rotins, Scorodophleus zenkeri, Garcinia kola, Garcinia lucida, Cola spp etStrophantus spp. (FAO, 1999a; FAO, 1999b; FAO, 2001).

La chasse et la Oche intéressent toute la faune terrestre et aquatique. Concernant lacollecte du miel, l'apiculture prend de plus en plus de l'ampleur au Cameroun (Marfor, 2000).

Quant à la récolte, elle concerne surtout Dacryodes edulis qui est d'ailleurs considérécomme un arbre hors de la forét.

Informations quantitativesAu niveau national, les données relatives aux quantités récoltées, chassées, péchées ouproduites sont pratiquement absentes. La collecte des PFNL relevant du secteur informel.

Au niveau local, les populations impliquées dans la collecte des PFNL récoltent et produisentsans tenir aucune comptabilité. Par conséquent, il est aussi difficile à ce niveau d'avoir desdon nées chiffrées.

Toutefois quelques études ont été faites 9à et là, dans la zone forestière qui révèlent déjà lesquantités collectées ou produites par ménage et par saison, par mois ou par année dans unelocalité. Les données disponibles et diffusées dans la présente étude proviennent des étudesponctuelles séparées dans le temps et dans l'espace, de durée relativement courte (trois12 mois). II n'existe pas encore de données sur l'évolution des quantités collectées parannée dans les différentes localités. Ces études concernent surtout les espèces suivantes:

La production des fruits de Dam/odes edulis est annuelle. Les individus produisent une foispar an ou une fois tous les deux ans. A titre indicatif le tableau 5 donne les quantitésproduites dans quelques localités par ménage et par année de production.

Tableau 5. Quantités de fruits de D. edulis produites par ménage et par an dans troislocalités de la zone forestière du Cameroun

Comme dans le cas précédent, lrvingia gabonensis produit des fruits une fois par an ou unefois tous les deux ans. Le tableau indique les quantités de fruits et/ou d'amandes d'Irvingiagabonnesis collectés par ménage et par année de production dans quelques localités de lazone forestière du Cameroun.

17

Localité Nko'Ovos Eli -Nkouma Makéné-EstQuantités (kg)

roduites/ména e/an71.64 114.75 363.2

1.2 Aspects ecologiques

1.2.1 Production

Informations qualitatives Au Cameroun, les PFNL s~nt, soit recoltes (cueillette, chasse, peche), soit cultives. La cueillette concerne entre autres: Baillonnella toxisperma, Goula edulis, Irvingia gabonensis, Gnetum spp., Pausynistalia yohimbe, Prunus africana, Ricinodendron heudelotii, Raphia spp, les Rotins, Scorodophleus zenkeri, Garcinia kola, Garcinia lucida, Gola spp et Strophantus spp. (FAO, 1999a; FAO, 1999b; FAO, 2001).

La chasse et la peche interessent toute la faune terrestre et aquatique. Concernant la collecte du miel, I'apiculture prend de plus en plus de I'ampleur au Cameroun (Marior, 2000).

Quant a la recolte, elle concerne surtout Dacryodes edulis qui est d'ailleurs considere comme un arbre hors de la foret.

Informations quantitatives Au niveau national, les donnees relatives aux quantites recoltees, chassees, pechees ou produites sont pratiquement absentes. La collecte des PFNL relevant du secteur informel.

Au niveau local, les populations impliquees dans la collecte des PFNL recoltent et produisent sans tenir aucune comptabilite. Par consequent, il est aussi difficile a ce niveau d'avoir des donnees chiffrees.

Toutefois quelques etudes ont ete faites 9a et la, dans la zone forestiere qui revelent deja les quantites collectees ou produites par menage et par saison, par mois ou par annee dans une localite. Les donnees disponibles et diffusees dans la presente etude proviennent des etudes ponctuelles separees dans Ie temps et dans I'espace, de duree relativement courte (trois a 12 mois). II n'existe pas encore de donnees sur I'evolution des quantites collectees par annee dans les differentes localites. Ces etudes concernent surtout les especes suivantes:

La production des fruits de Dacryodes edulis est annuelle. Les individus produisent une fois par an ou une fois tous les deux ans. A titre indicatif Ie tableau 5 donne les quantites produites dans quelques localites par menage et par annee de production.

Tableau 5. Quantites de fruits de D. edulis produites par menage et par an dans trois localites de la zone forestiere du Cameroun

Localite Nko'Ovos Elig-Nkouma Makene-Est Quantites (kg) 71.64 114.75 363.2

produites/menaQe/an

Com me dans Ie cas precedent, Irvingia gabonensis produit des fruits une fois par an ou une fois tous les deux ans. Le tableau indique les quantites de fruits et/ou d'amandes d'lrvingia gabonnesis collectes par menage et par an nee de production dans quelques localites de la zone forestiere du Cameroun.

17

Page 28: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Tableau 6. Quantités de fruits et/ou d'amandes d'Irvingia gabonnesis colletés par ménage etpar année de production dans que ques localités de la zone forestare du Cameroun

La collecte des feuilles de Gnetum spp. se fait tout au long de l'année. A titre indicatif, unménage de la localité d'Elig-Nkouma a conecté en 1999 pendant trois mois 141 kg de feuillesde ce produit soit une projection annuelle de 564 kg.

Les noix de cola sont collectées ou produites tout au long de l'année. Les données sur lesquantités collectées ou produites mame au niveau d'un ménage ou d'un individu ne sont pasdisponibles, aucune étude n'ayant été menée à ce sujet. Ce qui est vrai pour les noix deCola l'est aussi pour les écorces et les graines de Garcinia kola.

Ricinodendron heudelotii produit une fois l'an ou une fois tous les deux ans. A titre indicatif,un individu de la région de Bipindi-Lolodorf-Akom II a conecté en 1997, 15 litres d'amandesde R. heudelotii tandis qu'un individu de la région de Zoetele a collecté environ 20 litresd'amandes de 1995 à 1998.

Baillonella toxisperma produit une fois l'an ou tras régulièrement, une fois tous les deux ans.A titre indicatif, un individu de la région de Zoetele a produit environ 12 litres d'huile de Moabide 1995 à 1998.

La collecte des graines de Strophantuss gratus est saisonnière, les individus produisant unefois l'an. A titre indicatif, un individu de la région de Bipindi-Lolodorf-Akom II a conecté en1997 13.5 kg de graines de cette espèce.

Dans l'état actuel des lieux, il n'est pas encore possible de déterminer les quantitéscollectées des autres PFNL. Mame dans les différentes études, projets et programmes,l'accent n'a pas été mis sur cet aspect.

1.2.2 Durabilité du potentiel de l'offreLes quantités disponibles n'ont pas encore fait l'objet d'une quelconque étude encore le sontmoins les quantités récoltées ou produites. Par conséquent, il est difficile de savoir, dansl'état actuel des lieux, si le potentiel existant peut soutenir le rythme et la quantité de lacollecte, si la collecte est durable ou non, si la ressource est menacée ou non.

Toutefois, suivant les enguates menées auprès des populations des zones rurales, certainsproduits se font de plus en plus rares en forét. II faut déjà parcourir des dizaines dekilomètres (10-30 km) pour les procurer.

Pour Dacryodes edulis la durabilité du potentiel est assurée parce que l'espèce a étédomestiquée et est cultivée depuis tras longtemps. Le propriétaire et les membres de safamille veillent à la durabilité du potentiel. En outre, les travaux de l'IRAD orientés versl'amélioration de la production, l'amélioration et la conservation génétiques contribuent déjàlargement à la durabilité du potentiel.

18

Localité Nko'Ovos Zoetele Bipindi-Lolodort-Akom IIQuantités (I)

collectées/ménage/an87 26.7 40

Tableau 6. Quantites de fruits et/ou d'amandes d'irvingia gabonnesis colletes par menage et par annee de production dans quelques localites de la zone forestiere du Cameroun

Localite Nko'Ovos Zoetele Bipindi-Lolodort-Akom II Quantites (I) 87 26.7 40

collecteesimenageian

La collecte des feuilles de Gnetum spp. se fait tout au long de I'annee. A titre indicatif, un menage de la localite d'Elig-Nkouma a collecte en 1999 pendant trois mois 141 kg de feuilles de ce produit soit une projection annuelle de 564 kg.

Les noix de cola sont collectees ou produites tout au long de I'annee. Les donnees sur les quantites collectees ou produites meme au niveau d'un menage ou d'un individu ne sont pas disponibles, aucune etude n'ayant ete menee a ce sujet. Ce qui est vrai pour les noix de Cola I'est aussi pour les ecorces et les graines de Garcinia kola.

Ricinodendron heudelotii produit une fois I'an ou une fois tous les deux ans. A titre indicatif, un individu de la region de Bipindi-Lolodorf-Akom II a collecte en 1997, 15 lit res d'amandes de R. heudelotii tandis qu'un individu de la region de Zoetele a collecte environ 20 Iitres d'amandes de 1995 a 1998.

Baillonella toxisperma produit une fois I'an ou tres regulierement, une fois tous les deux ans. A titre indicatif, un individu de la region de Zoetele a produit environ 12 lit res d'huile de Moabi de 1995 a 1998.

La collecte des graines de Strophantuss gratus est saisonniere, les individus produisant une fois I'an. A titre indicatif, un individu de la region de Bipindi-Lolodorf-Akom II a collecte en 1997 13.5 kg de graines de cette espece.

Dans I'etat actuel des Iieux, iI n'est pas encore possible de determiner les quantites collectees des autres PFNL. Meme dans les differentes etudes, projets et programmes, I'accent n'a pas ete mis sur cet aspect.

1.2.2 Durabilite du potentiel de I'offre Les quantites disponibles n'ont pas encore fait I'objet d'une quelconque etude encore Ie sont moins les quantites recoltees ou produites. Par consequent, iI est difficile de savoir, dans I'etat actuel des Iieux, si Ie potentiel existant peut soutenir Ie rythme et la quantite de la collecte, si la collecte est durable ou non, si la ressource est menacee ou non.

Toutefois, suivant les enquetes menees aupres des populations des zones rurales, certains produits se font de plus en plus rares en foret. II faut deja parcourir des dizaines de kilometres (10-30 km) pour les procurer.

Pour Oacryodes edulis la durabilite du potentiel est assuree parce que I'espece a ete domestiquee et est cultivee depuis tres longtemps. Le proprietaire et les membres de sa famille veillent a la durabilite du potentiel. En outre, les travaux de I'IRAD orientes vers I'amelioration de la production, I'amelioration et la conservation genetiques contribuent deja largement a la durabilite du potentiel.

18

Page 29: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

On peut affirmer sans risque de se tromper que la durabilité du potentiel de l'offre des fruitset amandes de Irvingia gabonensis et des amandes de Ricinodendron heudelotii estassurée. La durabilité du potentiel de ces deux espèces voit son salut à quatre faits:

La restriction des droits de collecte aux seuls membres de la famille. Chaque familleprotège désormais sa ressource pour les générations futures.Le bois qui n'est pas très sollicitée par ['exploitation forestière.La méthode de récolte qui n'est pas destructrice.Le programme de domestication desdites espèces mis sur pied par l'ICRAF depuis 1998et en cours de réalisation.

Etant donné l'absence de données sur le potentiel existant et les quantités réellementcollectées des feuilles de Gnetum spp. dans le temps, on ne peut pas spécifier si le potentielde l'offre est durable ou non. Toutefois, lorsqu'on sait que les méthodes utilisées pour larécolte de cette liane sont destructrices, il y a lieu de s'inquiéter sur la durabilité de sonpotentiel de l'offre. Dans le Sud-ouest, le projet Sud-Bakundu de l'ONADEF, le JardinBotanique de Limbe et le projet Mont-Cameroun mènent actuellement des activités derégénération artificielle par germination et bouturage du Gnetum spp. pour le grand bien dela durabilité du potentiel de ce produit, très prisé dans cette région.

Pour les mérnes raisons évoquées dans le cas de Gnetum spp., il est difficile, à l'état actueldes lieux, de préciser si le potentiel de l'offre de Cola spp. et Garcinia kola est durable ounon. Toutefois, la méthode de récolte des écorces de G.kola étant destructrice, elle nepermet pas d'assurer la durabilité du potentiel de l'offre.

Baillonella toxisperma, se fait de plus en plus rare dans certaines localités. Ainsi, dans larégion de Bipindi-Lolodorf-Akom II, d'après les populations locales interviewées, cetteespèce est devenue rare en forét, la cause étant les activités de l'exploitation forestière. Al'Est, la restriction des droits de collecte aux seuls membres de la famille contribue à lasauvegarde de quelques peuplement et individus. Les propriétaires protègent de plus enplus leur ressource. La forte sollicitation du bois par ['exploitation forestière reste unemenace pour la durabilité du potentiel de l'offre de cette espèce. Les mesures préconiséespar la loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des foréts, de la faune et de la Oche auCameroun et son décret d'application ne sont pas respectés.

Pour les mémes raisons évoquées dans le cas de Gnetum spp., il est difficile, à l'état actueldes lieux, de préciser si le potentiel de l'offre des graines de Strophantus gratus est durableou non. Toutefois, la méthode de récolte non destructrice, laisse envisager la durabilité dupotentiel de l'offre.

L'apiculture rentrant de plus en plus dans les habitudes de production des populationscamerounaises avec l'appui des ONG et de la communauté internationale, on peut serassurer quant à la durabilité du potentiel de l'offre de ce produit.

Prunus africana a tellement été écorcée que des peuplements entiers ont disparus. Face àcette situation, le Gouvernement camerounais a d0 prendre des mesures rigoureusesdiminuant le taux de prélèvement. Ceci a provoqué la fermeture de PLANTECAM qui estimele quota de prélèvement fixé par le Gouvernement trop faible pour faire fonctionner sonusine.

Dans toute la zone forestière, d'après les personnes interviewées il faudrait aller de plus enplus loin en for& (15-40 km) pour avoir du gibier et surtout les gros mammifères. Danscertaines localités, ils ont totalement disparus. On ne les rencontre plus que dans lesréserves de faune où ils sont d'ailleurs menacés par le braconnage.

19

On pel,1t affirmer sans risque de se tromper que la durabilite du potentiel de I'offre des fruits et amandes de Irvingia gabonensis et des amandes de Ricinodendron heudelotii est assuree. La durabilite du potentiel de ces deux especes voit son salut a quatre faits: • La restriction des droits de collecte aux seuls membres de la famille. Chaque famille

protege desormais sa ressource pour les generations futures. • Le bois qui n'est pas tres sollicitee par I'exploitation forestiere. • La methode de recolte qui n'est pas destructrice. • Le programme de domestication desdites especes mis sur pied par I'ICRAF depuis 1998

et en cours de realisation.

Etant donne I'absence de donnees sur Ie potentiel existant et les quantites reellement collec1ges des feuilles de Gnetum spp. dans Ie temps, on ne peut pas specifier si Ie potentiel de I'offre est durable ou non. Toutefois, lorsqu'on sa it que les methodes utilisees pour la recolte de cette liane sont destructrices, il y a lieu de s'inquieter sur la durabilite de son potentiel de I'offre. Dans Ie Sud-ouest, Ie projet Sud-Bakundu de I'ONADEF, Ie Jardin Botanique de Limbe et Ie projet Mont-Cameroun menent actuellement des activites de regeneration artificielle par germination et bouturage du Gnetum spp. pour Ie grand bien de la durabili19 du potentiel de ce produit, tres prise dans cette region.

Pour les memes raisons evoquees dans Ie cas de Gnetum spp., iI est difficile, a I'etat actuel des lieux, de preciser si Ie potentiel de I'offre de Cola spp. et Garcinia kola est durable ou non. Toutefois, la methode de recolte des ecorces de G.kola etant destructrice, elle ne permet pas d'assurer la durabili19 du potentiel de I'offre.

Baillonella toxisperma, se fait de plus en plus rare dans certaines 10cali19s. Ainsi, dans la region de Bipindi-Lolodorf-Akom II, d'apres les populations locales interviewees, cette espece est devenue rare en foret, la cause etant les activites de I'exploitation forestiere. A l'Est, la restriction des droits de collecte aux seuls membres de la famille contribue a la sauvegarde de quelques peuplement et individus. Les proprietaires protegent de plus en plus leur ressource. La forte sollicitation du bois par I'exploitation forestiere reste une menace pour la durabili19 du potentiel de I'offre de cette espece. Les mesures preconisees par la loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant regime des forets, de la faune et de la peche au Cameroun et son decret d'application ne sont pas respectes.

Pour les memes raisons evoquees dans Ie cas de Gnetum spp., iI est difficile, a I'etat actuel des lieux, de preciser si Ie potentiel de I'offre des graines de Strophantus gratus est durable ou non. Toutefois, la methode de recolte non destructrice, laisse envisager la durabilite du potentiel de I'offre.

L'apiculture rentrant de plus en plus dans les habitudes de production des populations camerounaises avec I'appui des ONG et de la communaute internationale, on peut se rassurer quant a la durabili19 du potentiel de I'offre de ce produit.

Prunus africana a tellement e19 ecorcee que des peuplements entiers ont disparus. Face a cette situation, Ie Gouvernement camerounais a dO prendre des mesures rigoureuses diminuant Ie taux de prelevement. Ceci a provoque la fermeture de PLANTECAM qui estime Ie quota de prelevement fixe par Ie Gouvernement trop faible pour faire fonctionner son usine.

Dans toute la zone forestiere, d'apres les personnes interviewees iI faudrait aller de plus en plus loin en foret (15-40 km) pour avoir du gibier et surtout les gros mammiferes. Dans certaines localites, ils ont totalement disparus. On ne les rencontre plus que dans les reserves de faune ou ils sont d'ailleurs menaces par Ie braconnage.

19

Page 30: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Les méthodes de chasse sont destructrices, surtout la chasse au fusil. La méthode de !Achepar empoisonnement avec les pesticides menace la diversité biologique et n'assure pas ladurabilité du potentiel. En ce qui concerne le cas particulier du poisson, des micro-projets depisciculture mis en place 9à et là dans toute la zone forestière, avec l'appui des eliteslocales, des ONG et des Organisations internationales laisse envisager la durabilité dupotentiel de ce produit.

Pour les raisons évoquées plus haut, on ne peut rien affirmer sur la durabilité ou non dupotentiel de l'offre des autres PFNL. L'extension de la forat secondaire est une menace quipèse sur la durabilité du potentiel des PFNL dont l'habitat est plutôt la for& primaire.

1.2.3 Habitat et origine de la ressourceDacryodes edulis peut atre considéré comme un arbre hors de la forat. En effet, cetteespèce a été domestiquée depuis très longtemps et est plantée par les populations ruralesqui échangent entre elles les différentes variétés depuis des décennies. Elle peut etreconsidérée comme rudérale puisqu'elle accompagne toujours l'homme et se rencontretoujours dans ses jardins de case. Elle temoigne méme du séjour des hommes dans certainsmilieux. Par consequent on la rencontre dans les champs de culture vivrières et de rente, lesjachères, et les foréts secondaires jeunes (15-20 ans). II existe des variétés sauvagesrencontrées dans les foréts secondaires adultes (20-30 ans) et les forels primaires. Les fruitsde ces variétés sont surtout consommés par les enfants.

A l'origine, B. toxisperma et Irvingia gabonensis sont des espèces de la for& primaire. On lesrencontre maintenant en for& secondaire jeune et adulte, dans les jachères, les champsvivriers et de culture de rente (cacaoyère, caféière). Ces espèces se rencontrentactuellement dans ces milieux parce que qu'elles sont protegees par les propriétaires de cesterres. En détruisant la forat primaire, l'arbre a été laissé et est protégé par la suite pour sesmultiples usages. Grace au programme de domestication mis en place par l'ICRAF onrencontre actuellement des jeunes pieds de lrvingia gabonensis plantés dans les champs etles jardins de case. A l'heure actuelle l'essentiel de la ressource est sauvage.

En plus de la for& primaire qui est son habitat d'origine, Gnetum spp. se retrouve dans lesjachères à Chromolaena odorata, la longue jachère d'un champ et les forats secondairesjeunes ou adultes. L'espèce semble tits bien s'adapter dans ces foréts secondaires, où ellepousse et se développe spontanément. Toute la ressource est sauvage.

Ricinodendron heudelotii est une espèce des forats secondaires que l'on rencontreactuellement dans les jachères, les champs de cultures vivrières et de rente, les jardins decase. Avant le programme de domestication de l'ICRAF, les arbres rencontrés dans cesformations végétales n'étaient plantés. Ils y poussaient spontanément et étaient laissés etprotégés pour leurs usages. Dans l'état actuel des lieux, la ressource est sauvage.

Prunus africana est une espèce qui vit sur les pentes des montagnes (1 500-2 000 m) enfor& primaire. C'est une espèce du Mont Cameroun qui se retrouve souvent en peuplementspurs. La ressource est sauvage.

Les rotins sont des espèces de forats primaires qui se développent dans des chablis et destrouées. On les rencontre déjà de plus en plus dans les foréts secondaires. Certainesespèces se rencontrent dans les bas-fonds et les milieux marécageux. La ressource estsauvage.

20

Les methodes de chasse sont destructrices, surtout la chasse au fusil. La methode de peche par empoisonnement avec les pesticides menace la diversite biologique et n'assure pas la durabilite du potentiel. En ce qui concerne Ie cas particulier du poisson, des micro-projets de pisciculture mis en place 9a et la dans toute la zone forestiere, avec I'appui des elites locales, des ONG et des Organisations internationales laisse envisager la durabilite du potentiel de ce produit.

Pour les raisons evoquees plus haut, on ne peut rien affirmer sur la durabilita ou non du potentiel de I'offre des autres PFNL. L'extension de la foret secondaire est une menace qui pese sur la durabilite du potentiel des PFNL dont I'habitat est plutot la foret primaire.

1.2.3 Habitat et origine de la ressource Oacryodes edulis peut etre considere comme un arbre hors de la foret. En effet, cette espece a ete domestiquee depuis tres longtemps et est plantee par les populations rurales qui echangent entre elles les differentes varietes depuis des decennies. Elle peut etre consideree comme ruderale puisqu'elle accompagne toujours I'homme et se rencontre toujours dans ses jardins de case. Elle temoigne meme du sejour des hommes dans certains milieux. Par consequent on la rencontre dans les champs de culture vivrieres et de rente, les jacheres, et les forets secondaires jeunes (15-20 ans). II existe des varietes sauvages rencontrees dans les forets secondaires adultes (20-30 ans) et les forets primaires. Les fruits de ces varietes sont surtout consommes par les enfants.

A I'origine, B. toxisperma et Irvingia gabonensis sont des especes de la foret primaire. On les rencontre maintenant en foret secondaire jeune et adulte, dans les jacheres, les champs vivriers et de culture de rente (cacaoyere, cafeiere). Ces especes se rencontrent actuellement dans ces milieux parce que qu'elles sont protegees par les proprietaires de ces terres. En detruisant la foret primaire, I'arbre a ete laisse et est protege par la suite pour ses multiples usages. Grace au programme de domestication mis en place par I'ICRAF on rencontre actuellement des jeunes pieds de Irvingia gabonensis plantes dans les champs et les jardins de case. A I'heure actuelle I'essentiel de la ressource est sauvage.

En plus de la foret primaire qui est son habitat d'origine, Gnetum spp. se retrouve dans les jacheres a Chromolaena odorata, la longue jachere d'un champ et les forets secondaires jeunes ou adultes. L'espece semble tres bien s'adapter dans ces forets secondaires, ou elle pousse et se developpe spontanement. Toute la ressource est sauvage.

Ricinodendron heudelotii est une espece des forets secondaires que I'on rencontre actuellement dans les jacheres, les champs de cultures vivrieres et de rente, les jardins de case. Avant Ie programme de domestication de I'ICRAF, les arbres rencontres dans ces formations vegetales n'etaient plantas. lis y poussaient spontanement et etaient laisses et proteges pour leurs usages. Dans I'etat actuel des lieux, la ressource est sauvage.

Prunus africana est une espece qui vit sur les pentes des montagnes (1 500-2000 m) en foret primaire. C'est une espece du Mont Cameroun qui se retrouve souvent en peuplements purs. La ressource est sauvage.

Les rotins sont des especes de forets primaires qui se developpent dans des chablis et des trouees. On les rencontre deja de plus en plus dans les forets secondaires. Certaines especes se rencontrent dans les bas-fonds et les milieux marecageux. La ressource est sauvage.

20

Page 31: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Garcinia kola, Garcinia lucida, et Garcinia conrouana ont pour habitat d'origine la forétprimaire où ils se retrouvent souvent en peuplements purs. A cause la secondarisation de laforét, on rencontre déjà des individus isolés 9à et là dans les foréts secondaires, les jachèreset les champs de cultures vivrières et de rente. La ressource est sauvage dans la majoritédes cas. On peut de temps en temps rencontrer quelques tiges plantées.

Les arbres du genre Cola ont pour habitat d'origine la forét primaire. A cause lasecondarisation de la forét, on rencontre déjà des individus isolés 9à et là dans les foratssecondaires, les jachères et les champs de cultures vivrières et de rente. La ressource estsauvage dans la majorité des cas. On peut de temps en temps rencontré quelques tigesplantées.

Strophantus gratus est une liane des foréts primaires. On peut la rencontreraccidentellement dans les jachères et les foréts secondaires où elle s'adapte difficilement. Laressource reste sauvage.

Coula edulis est une espèce des forèts primaires et souvent grégaire. Quelques individusisolés peuvent se rencontrés disséminés 9à et la dans les foréts secondaires, les jachères etles champs. Dans ces milieux l'espèce s'adapte si difficilement que la productivité desindividus baisse au cours du temps. La ressource est sauvage.

Les espèces du Genre Afammomum sont des herbes hautes du sous-bois des foréstssecondaires jeunes. En forat primaire, on les rencontre dans les chablis et les trouées. Laressource demeure sauvage dans la majorité des cas. On peut rencontrés de temps entemps quelques cultivées et entretenues dans les jardins de case.

Scorodophleus zenkeri est une espèce des foréts primaires d'où elle est entièrementexploitée. La ressource est par conséquent sauvage.

La collecte du miel sauvage se fait par les Pygmées en forat. Les Bantous se prètent aussi àcet exercice lorsqu'ils découvrent une ruche sur leurs terres ou en forat. Actuellement,comme nous l'avons signalé plus haut le miel est de plus en plus produit par les apiculteurs.

Pour ce qui est de la viande, la ressource est sauvage. Aucun projet n'a pas encore étéinitier en ce qui concerne l'élevage du petit gibier. Quant aux poissons, la majorité de laressource reste sauvage. Toutefois, on rencontre de plus en plus de poissons provenant desétangs de pisciculture dans les marchés nationaux.

Pausinystalia yohimbe est une espèce confinée à la for& primaire. La ressource estsauvage.

1.2.4 Méthodes de récolteJusqu'à ce jour, les méthodes de récolte de Dam/odes edulis restent durables. Lorsque lesfruits sont matures, la récolte se fait à l'aide d'une perche. On n'arrache que les grappes,laissant les branches intactes. Pour les arbres de 3-5 m de hauteur, on utilise la perche àpartir du sol. Pour des arbres plus grands, il faut grimper pour cueillir soit avec le mains soit

l'aide d'une perche pour les grappes éloignées. Lorsqu'un arbre est devenu trop vieux ettrès haut (plus de 15 m), on peut soit l'abattre, soit en couper quelques branches.

Chez Baillonnella toxisperma et Irvingia gabonensis, la méthode de récolte des fruits estdurable. On attend que les fruits soient mOrs et tombent au sol avant de les ramasser. Graceà leurs vertus médicinales, on prélève aussi les écorces de ces espèces. Dans les régions

21

Garcinia kola, Garcinia lucida, et Garcinia conrouana ont pour habitat d'origine la foret primaire ou ils se retrouvent souvent en peuplements purs. A cause la secondarisation de la foret, on rencontre deja des individus isoles 9a et la dans les forets secondaires, les jacheres et les champs de cultures vivrieres et de rente. La ressource est sauvage dans la majorite des cas. On peut de temps en temps rencontrer quelques tiges plantees.

Les arbres du genre Gola ont pour habitat d'origine la foret primaire. A cause la secondarisation de la foret, on rencontre deja des individus isoles 9a et la dans les forets secondaires, les jacheres et les champs de cultures vivrieres et de rente. La ressource est sauvage dans la majorite des cas. On peut de temps en temps rencontre quelques tiges plantees.

Strophantus gratus est une liane des forets primaires. On peut la rencontrer accidentellement dans les jacheres et les forets secondaires ou elle s'adapte difficilement. La ressource reste sauvage.

Goula edulis est une espece des forets primaires et souvent gregaire. Quelques individus isoles peuvent se rencontres dissemines 9a et la dans les forets secondaires, les jacheres et les champs. Dans ces milieux I'espece s'adapte si difficilement que la productivite des individus baisse au cours du temps. La ressource est sauvage.

Les especes du Genre Afammomum sont des herbes hautes du so us-bois des forets secondaires jeunes. En foret primaire, on les rencontre dans les chablis et les trouees. La ressource demeure sauvage dans la majorite des cas. On peut rencontres de temps en temps quelques cultivees et entretenues dans les jardins de case.

Scorodophleus zenkeri est une espece des forets primaires d'ou elle est entierement exploitee. La ressource est par consequent sauvage.

La collecte du miel sauvage se fait par les pygmees en foret. Les Bantous se pretent aussi a cet exercice lorsqu'ils decouvrent une ruche sur leurs terres ou en foret. Actuellement, comme nous I'avons signale plus haut Ie miel est de plus en plus produit par les apiculteurs.

Pour ce qui est de la viande, la ressource est sauvage. Aucun projet n'a pas encore ete initier en ce qui concerne I'elevage du petit gibier. Quant aux poissons, la majorite de la ressource reste sauvage. Toutefois, on rencontre de plus en plus de poissons provenant des etangs de pisciculture dans les marches nationaux.

Pausinystalia yohimbe est une espece confinee a la foret primaire. La ressource est sauvage.

1.2.4 Methodes de recolte Jusqu'a ce jour, les methodes de recolte de Oacryodes edulis restent durables. Lorsque les fruits sont matures, la recolte se fait a I'aide d'une perche. On n'arrache que les grappes, laissant les branches intactes. Pour les arbres de 3-5 m de hauteur, on utilise la perche a partir du sol. Pour des arbres plus grands, iI faut grimper pour cueillir soit avec Ie mains soit a I'aide d'une perche pour les grappes eloignees. Lorsqu'un arbre est devenu trop vieux et tres haut (plus de 15 m), on peut so it I'abattre, soit en couper quelques branches.

Chez Baillonnella toxisperma et Irvingia gabonensis, la methode de recolte des fruits est durable. On attend que les fruits soient mOrs et tombent au sol avant de les ramasser. Grace a leurs vertus medicinales, on preleve aussi les ecorces de ces especes. Dans les regions

21

Page 32: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

où B. toxisperma devient rare, son écorce est tellement sollicitée que l'arbre voit son tronc sedenudé au fil du temps et il finit par mourir.

La méthode de récolte de Gnetum spp. n'est pas pour la durabilité du potentiel. La liane estarrachée sur toute sa tige et très régulièrement avec toutes ses racines (Photo 1. Feuilles deGnetum spp. prates à l'exportation). Remarquer les tiges deracinées.

La méthode de récolte des fruits de Ricinodendron heudelotli est durable. Les fruits mOrssont ramasses au pied de l'arbre. C'est le prélèvement de l'écorce qui est destructeur. Onprélève parfois toute l'écorce, laissant le bois complètement nu sur une bonne longueur (20-30, voire 50 cm). Ceci réduit ou tout simplement interrompt la circulation de la save,diminuant les chances de regeneration de l'écorce. Ce qui entrene à la longue la mort del'arbre.

Pour Prunus africana, Pausinystalia yohimbe et Garcinia lucida, la méthode de prélèvementde l'écorce n'est pas durable parce que les écorces des arbres sont devenuscommercialisables. Ceci est &I à plusieurs raisons. II est déjà connu du grand public que l'onrealise des extractions de substances chimiques à partir des écorces certaines espèces quipeuvent par consequent atre vendues en grande quantité. Avec la crise économique, les prixdes medicaments de base sont devenus inaccessibles aux couches sociales les plusdémunies (surtout en zone rurale).

La commercialisation des écorces a par consequent pris de l'ampleur. II faut récolter pluspour gagner plus. Les arbres sont alors écorchés sur toute la longueur de leur f0t et mérnesur les branches. Les arbres ainsi écorchés ne résistent plus tits longtemps et meurent. Despopulations entières de Prunus africana, Pausinystalia yohimbe, Garcinia lucida ont déjà étédécimées à cause de cette méthode de récolte.

Les autres espèces dont l'écorce est utilisées d'une manière ou d'une autre sont toutes aussimenacées par cette méthode de récolte.

Pour l'instant, le mode de prélèvement des rotins reste durable. Les individus sont coupes unniveau du sol sans destruction des bourgeons situés en dessous du sol. C'est le rythme deprélèvement qui inquiète. Les prélèvements sont effectués sur des peuplements de plus enplus jeunes. La regeneration est bonne mais les collecteurs n'attendent plus que les arbresatteignent la maturité.

La méthode de récolte des fruits de Garcinia kola est durable. Les fruits milks sont ramassésau pied de l'arbre ou cueillis à l'aide d'une perche. Comme nous l'avons signalé plus haut, leprélèvement des écorces ne laissent pas presager la durabilité.

Jusqu'à ce jour, la méthode de récolte des fruits de Cola spp. reste durable. Les folliculesrnOrs sont ramassés au pied l'arbre ou tout simplement cueillis. Seul le prélèvement desécorces peut porter prejudice à la durabilité du potentiel.

Pour le moment, les gousses mares de Strophantus spp. sont cueillies sur les tiges, neportant aucun prejudice à la plante-mère. Cette fa9on de récolter est donc durable.

Les fruits mOrs de Coula edulis sont ramasses une fois tombés au pied de l'arbre. Laméthode de récolte est par consequent durable.

22

ou B. tQxisperma devient rare, son ecorce est tellement sollicitee que I'arbre voit son tronc se denude au fil du temps et iI finit par mourir.

La methode de recolte de Gnetum spp. n'est pas pour la durabilite du potentiel. La liane est arrachee sur toute sa tige et tres regulierement avec toutes ses racines (Photo 1. Feuilles de Gnetum spp. pretes a I'exportation). Remarquer les tiges deracinees.

La methode de recolte des fruits de Ricinodendron heudelotii est durable. Les fruits mOrs sont ramasses au pied de I'arbre. C'est Ie prelevement de I'ecorce qui est destructeur. On preleve parfois toute I'ecorce, laissant Ie bois completement nu sur une bonne longueur (20-30, voire 50 em). Ceci reduit ou tout simplement interrompt la circulation de la seve, diminuant les chances de regeneration de I'ecorce. Ce qui entraine a la longue la mort de I'arbre.

Pour Prunus africana, Pausinystalia yohimbe et Garcinia lucida, la methode de prelevement de I'ecorce n'est pas durable parce que les ecorces des arbres sont devenus commercialisables. Ceci est dO a plusieurs raisons. " est deja connu du grand public que I'on realise des extractions de substances chimiques a partir des ecorces certaines especes qui peuvent par consequent etre vendues en grande quantite. Avec la crise economique, les prix des medicaments de base sont devenus inaccessibles aux couches sociales les plus demunies (surtout en zone rurale).

La commercialisation des ecorces a par consequent pris de I'ampleur. " faut recolter plus pour gagner plus. Les arb res sont alors ecorches sur toute la longueur de leur tot et meme sur les branches. Les arb res ainsi ecorches ne resistent plus tres longtemps et meurent. Des populations entieres de Prunus africana, Pausinystalia yohimbe, Garcinia lucida ont deja ete decimees a cause de cette methode de recolte.

Les autres especes dont I'ecorce est utilisees d'une maniere ou d'une autre sont to utes aussi menacees par cette methode de recolte.

Pour I'instant, Ie mode de prelevement des rotins reste durable. Les individus sont coupes un niveau du sol sans destruction des bourgeons situes en dessous du sol. C'est Ie rythme de prelevement qui inquiete. Les prelevements sont effectues sur des peuplements de plus en plus jeunes. La regeneration est bonne mais les collecteurs n'attendent plus que les arbres atteignent la maturite.

La methode de recolte des fruits de Garcinia kola est durable. Les fruits mOrs sont ramasses au pied de I'arbre ou cueillis a I'aide d'une perche. Comme nous I'avons signale plus haut, Ie prelevement des ecorces ne laissent pas presager la durabilite.

Jusqu'a ce jour, la methode de recolte des fruits de Gola spp. reste durable. Les follicules mOrs sont ramasses au pied I'arbre ou tout simplement cueillis. Seul Ie prelevement des ecorces peut porter prejudice a la durabilite du potentiel.

Pour Ie moment, les gousses mOres de Strophantus spp. sont cueillies sur les tiges, ne portant aucun prejudice a la plante-mere. Cette fagon de recolter est donc durable.

Les fruits mOrs de Goula edulis sont ramasses une fois tombes au pied de I'arbre. La methode de recolte est par consequent durable.

22

Page 33: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Les fruits d'Aframommum spp les tiges sont récoltées une fois qu'elles sont mares. Quantaux feuilles, on coupe les tiges aériennes juste au dessus du niveau du sol sans détruire lesbourgeons situés en dessous du niveau du sol. La méthode de récolte est donc durable.

L'écorce et les graines de Scorodophleus zenkeri sont commercialisées. Pour ce qui est desgraines, la méthode de récolte est durable. Les fruits altars sont ramassés au pied de l'arbre.Quant e l'écorce, comme nous l'avons signalé plus la méthode de récolte des écorcesd'arbre au Cameroun reste pour le moment destructrice.

Pour récolter le miel sauvage, les Pygmées grippent aux arbres et vont le collecter. Ouantaux Bantous, Ils abattent le plus souvent l'arbre qui abrite la ruche pour en extraire du miel.Cette méthode de récolte n'est pas favorable a la sauvegarde de la forét.

Pour ce qui est de la viande, les méthodes de chasse utilisées au Cameroun sont lessuivantes:

Le piège-barrière: Cette méthode est pratiquée en deux variantes:La première est une barrière d'une hauteur de 40 cm dans laquelle on laisse desouvertures (portes). La distance entre les portes varie entre 3cm et 6cm. Dans cesportes on pose des pièges e collet qui prennent au cou. La barrière est faite avec desfeuilles de palmier (palmier d'huile et raphia). Ce piège attrape surtout les rongeurs.

La seconde est une barrière de 1.8 m de hauteur qu'on fait avec des feuilles du palmiere huile. Dans la barrière on fait des ouvertures, dans lesquelles on pose des pièges aucollet. Ces pièges attrapent le Sitatunga, le Céphalophe e bande dorsale noir(Cephalophus dorsalis) et le Céphalophe bleu (Cephalophus monticola). Le chimpanzépeut s'attraper aussi dans ces pièges. Cette barrière peut durer deux a trois ans. Ellenécessite de l'entretien.

Le piège-pont: L'idée est de construire un pont entre deux zones avec des arbres. Ainsiles singes passent sur ce pont (ils n'aiment pas passer sur le sol) et se font attraper parun piège au collet pose sur ce pont. Ce piège dont le but est d'attraper les moustacs,protege les bananiers et les cacaoyeres contre ces singes.

Les simples pièges: Dans et autour des champs on peut poser des simples pieges aucollet. Ces pièges se déclenchent avec un levier, dès que l'animal met le pied dans lecollet et sur le levier. On les pose le où on voit les passages des animaux. Ainsi onattrape des rongeurs et des antilopes.

La chasse e courre: La chasse a courre se pratique avec des chiens et une lance. Lechasseur est aide par des enfants. Dans les champs et jacheres on attrape l'arthérure,l'aulacode et dans les vieilles jachères le céphalophe e bande dorsale noire.

La chasse au fusil: Elle se pratique e l'aide d'un fusil («calibre 12»), de jour comme denuit. Elle tue tous les animaux, des grands mammiferes aux petits rongeurs.

Parmi toutes les méthodes de chasse énumérées ci-dessus, la chasse au fusil est la plusmeurtrière et la plus menaçante pour le potentiel existant. Elle tue tous les animaux des plusgrands aux plus petits. Les chasseurs aux fusils recherchent, le plus souvent, les plus grosanimaux, les plus gros males ou les plus grosses femelles.

Les pièges ne menacent pas le potentiel. Seuls les animaux les plus faibles et les moinsmalins y sont pris.

23

Les fru!ts d'Aframommum spp les tiges sont recoltees une fois qu'elles sont mares. Quant aux feu illes, on coupe les tiges aeriennes juste au dessus du niveau du sol sans detruire les bourgeons situes en dessous du niveau du sol. La methode de recolte est donc durable.

L'ecorce et les graines de Scorodoph/eus zenkeri sont commercialisees. Pour ce qui est des graines, la methode de recolte est durable. Les fruits mars sont ramasses au pied de I'arbre. Quant a I'ecorce, comme nous I'avons signale plus la methode de recolte des ecorces d'arbre au Cameroun reste pour Ie moment destructrice.

Pour recolter Ie miel sauvage, les pygmees grippent aux arbres et vont Ie collecter. Quant aux Bantous, lis abattent Ie plus souvent I'arbre qui abrite la ruche pour en extraire du miel. Cette methode de recolte n'est pas favorable a la sauvegarde de la foret.

Pour ce qui est de la viande, les methodes de chasse utilisees au Cameroun sont les suivantes: • Le piege-barriere: Cette methode est pratiquee en deux variantes:

La premiere est une barriere d'une hauteur de 40 cm dans laquelle on laisse des ouvertures (portes). La distance entre les portes varie entre 3cm et 6cm. Dans ces portes on pose des pieges a collet qui prennent au cou. La barriere est faite avec des feuilles de palmier (palmier d'huile et raphia). Ce piege attrape surtout les rongeurs.

La seconde est une barriere de 1.8 m de hauteur qU'on fait avec des feuilles du palmier a huile. Dans la barriere on fait des ouvertures, dans lesquelles on pose des pieges au collet. Ces pieges attrapent Ie Sitatunga, Ie Cephalophe a bande dorsale noir (Cepha/ophus dorsalis) et Ie Cephalophe bleu (Cepha/ophus montico/a). Le chimpanze peut s'attraper aussi dans ces pieges. Cette barriere peut durer deux a trois ans. Elle necessite de I'entretien.

• Le piege-pont: L'idee est de construire un pont entre deux zones avec des arbres. Ainsi les singes passent sur ce pont (ils n'aiment pas passer sur Ie sol) et se font attraper par un piege au collet pose sur ce pont. Ce piege dont Ie but est d'attraper les moustacs, protege les bananiers et les cacaoyeres contre ces singes.

• Les simples pieges: Dans et autour des champs on peut poser des simples pieges au collet. Ces pieges se declenchent avec un levier, des que I'animal met Ie pied dans Ie collet et sur Ie levier. On les pose la ou on voit les passages des animaux. Ainsi on attrape des rongeurs et des anti lopes.

• La chasse a courre: La chasse a courre se pratique avec des chiens et une lance. Le chasseur est aide par des enfants. Dans les champs et jacheres on attrape I'artherure, I'aulacode et dans les vieilles jacheres Ie cephalophe a bande dorsale noire.

• La chasse au fusil: Elle se pratique a I'aide d'un fusil (<<calibre 12»), de jour comme de nuit. Elle tue tous les animaux, des grands mammiferes aux petits rongeurs.

Parmi to utes les methodes de chasse enumerees ci-dessus, la chasse au fusil est la plus meurtriere et la plus mena«ante pour Ie potentiel existant. Elle tue tous les animaux des plus grands aux plus petits. Les chasseurs aux fusils recherchent, Ie plus souvent, les plus gros animaux, les plus gros males ou les plus grosses femelles.

Les pieges ne menacent pas Ie potentiel. Seuls les animaux les plus faibles et les moins malins y sont pris.

23

Page 34: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

2. ETAT DES LIEUX DE LA COLLECTE DESDONNEES STATISTIQUES SUR LES PFNL AUCAMEROUN

2.1 IntroductionLes PFNL relevant du secteur informel: il n'existe pas encore de statistiques nationales surces produits. Quelques statistiques concernant certains produits de la faune sont disponiblesau niveau de la Direction des Statistiques et de la Comptabilité Nationale (DSCN) duMinistère de l'Economie et des Finances (MI NEFI).

Aux questions, qui collecte quoi au Cameroun, pourquoi, comment et où? On peut répondre(voir aussi les tableaux 5 et 6) que:

De nombreux organismes s'intéressent à la collecte des -données sur les PFNL. II s'agitdes Institutions Universitaires et de Recherche relevant du gouvernement, des ONGnationales, des ONG internationales sous forme de programmes et de projets derecherche, des organismes des Nations Unies, des programmes de rechercheinternationaux.Tous ces organismes abordent des aspects divers aussi bien socio-économiquesqu'écologiques. D'une manière générale, les aspects ne sont pas ciblés. On fait ce quel'on peut.Les objectifs sont tous aussi divers et difficiles à évaluer de manière concrète.Les méthodologies utilisées sont également variées. Chaque organisme appliquesouvent de nombreuses méthodologies suivant les objectifs visés (pour plus de détailsvoir les chapitres 8.1.4 et 8.1.5). II s'agit le plus souvent des enquates et interviews, desinventaires, des observations individuelles, de l'échantillonnage systématique et desanalyses en laboratoire.Les produits/espèces pris en compte sont également divers. Le plus souvent, tous lesPFNL sont ciblés par un organisme, un programme ou un projet. Toutefois, certainesespèces/PFNL sont fréquemment pris en compte: Baillonella toxisperma, Cola spp.,Deco/odes edulis, Gnetum spp, Garcinia spp., Irvingia gabonensis, Prunus africana,Pausinystalia johimbe, Ricinodendron heudelotii, les rotins, Raphia spp., etc.Quant aux résultats, il s'agit généralement de rapports parfois non publiés ou alors dequelques publications sous forme d'articles, de communications lors des colloques etconférences ou d'ateliers, de thèses, de mémoires de maTtrise, DEA, Diplômed'Ingénieur, Diplôme de Techniciens Supérieurs, Diplôme d'Etudes SupérieuresSpécialisées.

2.2 Evaluation critique des méthodes déjà employées auCamerounPour une meilleure évaluation critique de toutes les méthodologies déjà utilisées auCameroun, nous avons retenu deux aspects clés: la production et la commercialisation. Unbref aper9u est aussi fait en ce qui concerne les statistiques nationales. Cette évaluation aété faite grace à une revue bibliographique non exhaustive. Les résultats sont résumés dansle texte qui suit et détaillés dans les tableaux 6 et 7.

Le tableau 6 présente d'une manière générale, les différentes méthodologies existantesconcernant la collecte des données sur les PFNL au Cameroun. Quant au tableau 7, il

24

2. ETAT DES LIEUX DE LA COLLECTE DES DONNEES STATISTIQUES SUR LES PFNL AU CAMEROUN

2.1 Introduction Les PFNL relevant du secteur informel: iI n'existe pas encore de statistiques nationales sur ces produits. Quelques statistiques concernant certains produits de la faune sont disponibles au niveau de la Direction des Statistiques et de la Comptabilite Nationale (DSCN) du Ministere de l'Economie et des Finances (MINEFI).

Aux questions, qui collecte quoi au Cameroun, pourquoi, comment et ou? On peut repondre (voir aussi les tableaux 5 et 6) que: • De nombreux organismes s'interessent ala collecte des'donnees sur les PFNL. II s'agit

des Institutions Universitaires et de Recherche relevant du gouvernement, des ONG nationales, des ONG internationales sous forme de programmes et de projets de recherche, des organismes des Nations Unies, des programmes de recherche internationaux.

• Tous ces organismes abordent des aspects divers aussi bien socio-economiques qu'ecologiques. D'une maniere generale, les aspects ne sont pas cibles. On fait ce que I'on peut.

• Les objectifs sont tous aussi divers et difficiles a evaluer de maniere concrete. • Les methodologies utilisees sont egalement variees. Chaque organisme applique

souvent de nombreuses methodologies suivant les objectifs vises (pour plus de details voir les chapitres 8.1.4 et 8.1.5). II s'agit Ie plus souvent des enquetes et interviews, des inventaires, des observations individuelles, de I'echantillonnage systematique et des analyses en laboratoire.

• Les produits/especes pris en compte sont egalement divers. Le plus souvent, tous les PFNL sont cibles par un organisme, un programme ou un projet. Toutefois, certaines especes/PF~L sont frequemment pris en compte: Baillonella toxisperma, Cola spp., Oacryodes edulis, Gnetum spp, Garcinia spp., Irvingia gabonensis, Prunus africana, Pausinystaliajohimbe, Ricinodendron heudelotii, les rotins, Raphia spp., etc.

• Quant aux resultats, iI s'agit generalement de rapports parfois non publies ou alors de quelques publications sous forme d'articles, de communications lors des colloques et conferences ou d'ateliers, de theses, de memoires de maltrise, DEA, Diplome d'ingenieur, Diplome de Techniciens Superieurs, Diplome d'Etudes Superieures Specialisees.

2.2 Evaluation critique des methodes deja employees au Cameroun Pour une meilleure evaluation critique de toutes les methodologies deja utilisees au Cameroun, nous avons retenu deux aspects cles: la production et la commercialisation. Un bref aperc;u est aussi fait en ce qui concerne les statistiques nationales. Cette evaluation a ete faite grace a une revue bibliographique non exhaustive. Les resultats sont resumes dans Ie texte qui suit et detailles dans les tableaux 6 et 7.

Le tableau 6 presente d'une maniere generale, les differentes methodologies existantes concernant la collecte des donnees sur les PFNL au Cameroun. Quant au tableau 7, il

24

Page 35: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

présente parmi les méthodologies du tableau 6, celles qui ont déjà été utilisées auCameroun, le produit/les produits pour le(s)quel(s) la méthodologie a été utilisée, les aspectsabordés et les auteurs qui ont utilisé cette méthodologie.

25

presente parmi les methodologies du tableau 6, celles qui ont deja ete utilisees au Cameroun, Ie produitJles produits pour le(s)quel(s) la methodologie a ete utilisee, les aspects abordes et les auteurs qui ont utilise cette methodologie.

25

Page 36: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Tableau 6. Différentes méthodologies utilisées de manière générale pour la collecte des données sur les PFNL

26

Méthodologies Objectifs Avantages/Forces Inconvénients/FaiblessesInventaire quantitatif d'un seul produit (transects, layons,quadrats)

Evaluation du potentieldisponible

Estimation plus ou moins précisedes volumes disponibles

Se limite encore aux volumesde bois ou d'écorcesNon existence de protocole dequantification des autres PFNL(feuilles, écorces, nombred'animaux, racines, fruits,graines, bourgeons, lianes)Faible pourcentage decouverture (1-20%)Onéreuse

Inventaires qualitatifs multi-ressources (transects, layons,quadrats)

Evaluation de la diversité desPFNL dans une for6t

Evaluation de plusieursparamétres en un seulpassage (nombre d'espacesou d'individus /espaces ycompris les animaux et lesvégétaux, habitats, typesbiologiques, diamétres,hauteurs, plantules,...)

%Auction des coats

Restent tits localisés etponctuelsPas de suivi

Faibles superficies

Echantillonnage systématique (FarceIles d'expérimentation) Suivi de l'évolution d'unprocessus (production,productivité,régénération,...)Domestication

Analyse statistique desrésultats assez aiséeSuivi des paramétres évaluésMaftrise a long terme duprocessus

Onéreux (logistiques, matériels)Ressources humaines pas trasqualifiées

Interviews informelles Collecte des informations surplusieurs aspects

Evaluation de plusieursparamétres relatifs auxdifférents aspects des PFNL

Gain de temps

Réduction des coats

Echantillonnage pas souventreprésentatif

Nombreuses données nonsignificatives et difficiles ainterpréter

Données sur les quantitéssubjectives

Tableau 6. Differentes methodologies utilisees de maniere generale pour la collecte des donnees sur les PFNL

Methodologies Objectifs Avantages/Forces Inconvenients/Faiblesses Inventaire quantitatif d'un seul produit (transects, layons, Evaluation du potentiel Estimation plus ou moins precise • Se limite encore aux volumes quadrats) disponible des volumes disponibles de bois ou d'ecorces

• Non existence de protocole de quantification des autres PFNL (feuilles, ecorces, nombre d'animaux, racines, fruits, graines, bourgeons, lianes)

• Faible pourcentage de couverture (1-20%)

• Onereuse Inventaires qualitatifs multi-ressources (transects, layons, Evaluation de la diversite des • Evaluation de plusieurs • Restent tres localises et quadrats) PFNL dans une foret parametres en un seul ponctuels

passage (nombre d'especes • Pas de suivi ou d'individus /especes y • Faibles superficies compris les animaux et les vegetaux, habitats, types biologiques, diametres, hauteurs, plantules, ... )

• Reduction des coOts Echantillonnage systematique (Parcelles d'experimentation) • Suivi de I'evolution d'un • Analyse statistique des • Onereux (Iogistiques, materiels)

processus (production, resultats assez aisee • Ressources humaines pas tres productivite, • Suivi des parametres evalues qualifiees regeneration, ... ) • Maitrise a long terme du

• Domestication processus Interviews informelles Collecte des informations sur • Evaluation de plusieurs • Echantillonnage pas souvent

plusieurs aspects parametres relatifs aux representatif differents aspects des PFNL • Nombreuses donnees non

• Gain de temps significatives et difficiles a • Reduction des coOts interpreter

• Donnees sur les quantites subiectives

26

Page 37: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

27

Methodologies Objectifs Avantages/Forces Inconvénients/FaiblessesInterviews non structurées Collecte des informations sur

un aspect precisEvaluation de plusieursparamètres relatifs A l'aspectévoqué

Obtention des informationssouhaitées

Choix de l'échantillondéterminant

Données sur les quantitéssubjectives

Interviews semi-structurées et structurées Collecte d'informationsprécises concernant unaspect précisCollecte de donnéesrelatives a un paramètreprécis

Evaluation de paramètresprécis et souhaités

Gamme de réponseschoisies par l'enquéteurPas très onéreux

Connaissances parfois limitéede l'interviewé sur l'aspect ou leparamètre a évaluer

Sentiment de frustration desinterviewés

Observations individuelles Divers objectifs Pas très onéreuses Résultats/Conclusions subjectivesSérininaires/Ateliers Formation, sensibilisation,

plaidoyer, vulgarisation,diffusion des données

Toucher un grand nombred'individus

Ponctuels et très vite oubliés

Absence de suivi

OnéreuxRéunions restreintes Discussion et collecte

d'information sur un thèmedonné

Implication directe desacteurs intéressés par lesujet

Données significatives

Données confisquées par lesacteurs

F'ublications Diffusion des données Toucher un public averti Tits peu de lecteurs avertisOnéreuses

Methodologies Objectifs Avantages/Forces Inconvenients/Faiblesses Interviews non structurees Colfecte des informations sur • Evaluation de plusieurs • Choix de I'echantiffon

un aspect precis parametres relatifs a I'aspect determinant evoque • Donnees sur les quantiMs

• Obtention des informations subjectives souhaitees

Interviews semi-structurees et structurees • Col/ecte d'informations • Evaluation de parametres • Connaissances parfois Iimitee precises concernant un precis et souhaites de I'interviewe sur I'aspect ou Ie aspect precis • Gamme de reponses parametre a evaluer

• Colfecte de donnees choisies par I'enqueteur • Sentiment de frustration des relatives a un parametre • Pas tres onereux interviewes precis

Observations individuelfes Divers obiectifs Pas tres onereuses Resultats/Conclusions subiectives Seminaires/ Ateliers Formation, sensibilisation, Toucher un grand nombre • Ponctuels et tres vite oublies

plaidoyer, vulgarisation, d'individus • Absence de suivi diffusion des donnees

• Onereux Reunions restreintes Discussion et cof/ecte • Implication directe des Donnees confisquees par les

d'information sur un theme acteurs interesses par Ie acteurs donne sujet

• Donnees siQnificatives Publications Diffusion des donnees Toucher un public averti • Tres peu de lecteurs avertis

• Onereuses -- - ----- -----

27

Page 38: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Tableau 7. Différentes méthodologie appliquées au Cameroun

28

Méthodologie Produit Aspects Auteurslnventaire d'un seul produit Coula edulis Paramètres biologiques et

écoloqiquesBekolo (1999)

Prunus africana Volume d'écorces disponible

Durabilité des prélèvements

Cunningham et Mbenkum (1993)

Bah/onda toxisperma Paramètres biologiques etécologiques des populationsGestion des populations

Debroux (1998)

Garcinia couvouana Distribution spatiale Djissou (2000)Dactyodes edulis Paramètres biologiques et

écologiques

Distribution

Quantification de la population

Isseri (1998)

Inventaires qualitatifs desressources

Faune Nombre d'espècesDistribution

Bergman (1994), Cheteu & al (1997), Christy & al (1993,1994), Colyn & al (1995, 1994), Harcout&al (1998), Manga(2000) , Mevongo (1994), Moamosse (1991), Muchaal & al(1995) , Ndzana (1995a et b), Ngandjui (1997), Ngnegue(1995a, b, c), Owona (1998), Payne (1992), Samba (1994),Williamson et Nqonqo (1995), Ze-Nlo (1999).

Flore et produitsvégétaux

Nombre d'espècesDistrib ution

Types d'usagesHabitats

Guedje (1996), Lejoly (1993), Mbarga (1998), Satabie &

Achoundong (1994), Cheek & Cable (1998), Nzooh (1995,1996).

Tableau 7. Differentes methodologie appliquees au Cameroun

Methodologie Produit Aspects Auteurs Inventaire d'un seul produit Goula edu/is Parametres biologiques et Bekolo (1999)

ecolo!Jiques Prunus africana • Volume d'ecorces disponible Cunningham et Mbenkum (1993)

• Durabilite des [>relevements Bailloneflatoxmperma • Parametres biologiques et Debroux (1998)

ecologiques des populations

• Gestion des populations Garcinia couvouana Distribution spatiale Diissou (2000) Dacryodes edulis • Parametres biologiques et Isseri (1998)

ecologiques

• Distribution

• Quantification de la population Inventaires qualitatifs des Faune • Nombre d'especes Bergman (1994), Cheteu & al (1997), Christy & al (1993, ressources • Distribution 1994), Colyn & al (1995, 1994), Harcout&al (1998), Manga

(2000) , Mevongo (1994), Moamosse (1991), Muchaal & al (1995) , Ndzana (1995a et b), Ngandjui (1997), Ngnegue (1995a, b, c), Owona (1998), Payne (1992), Samba (1994), Williamson et Ngongo (1995), Ze-Nlo (1999).

Flore et produits • Nombre d'especes Guedje (1996), Lejoly (1993), Mbarga (1998), Satabie & vegetaux • Distribution Achoundong (1994), Cheek & Cable (1998), Nzooh (1995,

1996). • Types d'usages

• Habitats -----------_ .. - -- --- --

28

Page 39: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

29

Méthodologie Produit Aspects AuteursEchantillonnagesystématique

Garcinia kolaMonodora myristicaBailloneIla toxispermaCoula °dullsPrunus africanaGarcinia conrouanaDeco/odes edulisRicinodendron heudelotiilrvingia sppPausinystalia johimbeRotinsGnetum sppBuffles,FauneAutres produits végétaux

Essais de germination

Bout ur age

MarcottageParamètres écologiques

Greffage

Commercialisation intérieure etextérie u re

Nombre d'espèces chasséesMéthodes de chasseDensité de pièges au km2

Andomozo'o (1997), Bekolo (0p.cit.), Debrous (Op. cit.),Djissou (0p.cit.), Kengue&Tchio (1994), Kouotou (1998).Nguele (2000), Ndoye (1995), Ndoye et Tchamou (1994),Ndoye & al (1998a et b), Ndoye&al. (sous-presse), Ndoye &al. (1999), Ousseynou & al. (1999), Nnah (1999), Debrous &Dethier (1993), Nzooh (0p.cit.), Ndzana (1995a et b), Ngono(1994), Owona (1998), Schiembo&al. (1996), Tabuna (1997,1999), Tsobeng (1998) et de nombreux rapports desdifférents organismes et programmes impliqués dans la filèrePFNL (cf, chapitre 8.1.4 et 8.1.5).

Séminaires, ateliers,réunions restreintes

Tous les PFNL animauxet végétaux

Tous les aspects entre autres:usages, commercialisation,production, régénération, gestiondurable, méthodologie d'enquéteglobale des foréts, domestication.

Ces ateliers sont généralement organisés par les différentsorganismes, projets et programmes: FAO, ICRAF, IRAD,MINEF (Mount Cameroon Project, Korup Project,...),ECOFAC, UNESCO, MINEF, ONADEF, CED, ADIE, GTZ,CERUT, UYI, CIFOR, CARPE, CEW, CIEFE,...

Publications: articles,communications,monographies

Tous les PFNL, animauxet végétaux

Tous les aspects Thèses, Mémoires, Tirés a part, (cf.: Bibliographie)

Séminaires, ateliers,réunions restreintes

Tous les PFNL, animauxet végétaux

Tous les aspects:Commercialisation

Gestion durable

Méthodologie d'enquéte globaledes foretsDomestication

Usages

Production régénérationnaturelle

Ces rencontres touchent généralement a beaucoupd'aspects. Malheureusement, la plupart des résultats sontsouvent consignes dans des rapports ou des actes rarementpubliées

Interviews, observationsindividuelles

Tous les PFNL animauxet végétaux

Tous les aspects Toutes les études jusqu'ici réalisées sur les PFNL procèdentpar des interviews et des observations personnelles (cf.:Bibliographie)

Methodologie Produit Aspects Auteurs Echantillonnage Garcinia kola • Essais de germination Andomozo'o (1997), Bekolo (Op.cit.), Debrous (Op. cit.), systematique Monodora myristica • Bouturage

Djissou (Op.cit.), Kengue&Tchio (1994), Kouotou (1998). Baillonella toxisperma Nguele (2000), Ndoye (199S), Ndoye et Tchamou (1994), Goula edulis • Marcottage Ndoye & al (1998a et b), Ndoye&al. (sous-presse), Ndoye & Prunus africana • Parametres ecologiques al. (1999), Ousseynou & al. (1999), Nnah (1999), Debrous & Garcinia conrouana • Greffage Dethier (1993), Nzooh (Op.cit.), Ndzana (199Sa et b), Ngono Oacryodes edulis • Commercialisation interieure et

(1994), Owona (1998), Schiembo&al. (1996), Tabuna (1997, Ricinodendron heudelotii

exterieure 1999), Tsobeng (1998) et de nombreux rapports des

Irvingia spp differents organismes et programmes impliques dans la filere Pausinystalia johimbe • Nombre d'especes chassees PFNL (ct, chapitre 8.1.4 et 8.1.S). Rotins • Methodes de chasse Gnetumspp • Densite de pieges au km2

Buffles, Faune Autres produits veQetaux

Seminaires, ateliers, Tous les PFNL animaux T ous les aspects entre aut res: Ces ateliers sont generalement organises par les differents reunions restreintes et vegetaux usages, commercialisation, organismes, projets et programmes: FAO, ICRAF, IRAD,

production, regeneration, gestion MINEF (Mount Cameroon Project, Korup Project, ... ), durable, methodologie d'enquete ECOFAC, UNESCO, MINEF, ONADEF, CEO, ADIE, GTZ, Qlobale des torets, domestication. CERUT, UYI, CIFOR, CARPE, CEW, CIEFE, ...

Publications: articles, Tous les PFNL, animaux T ous les aspects Theses, Memoires, Tires a part, (cf.: Bibliographie) communications, et vegetaux monoQraphies Seminaires, ateliers, Tous les PFNL, animaux • T ous les aspects: Ces rencontres touchent generalement a beaucoup reunions restreintes etvegetaux • Commercialisation

d'aspects. Malheureusement, la plupart des resultats sont souvent consignes dans des rapports ou des actes rarement

• Gestion durable publiees • Methodologie d'enquete globale

des torets

• Domestication

• Usages

• Production regeneration naturelle

Interviews, observations Tous les PFNL animaux Tous les aspects Toutes les etudes jusqu'ici realisees sur les PFNL procedent individuelles etvegetaux par des interviews et des observations personnelles (cf.:

Bibliographie)

29

Page 40: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

2.2.1 ProductionLes méthodes employées pour évaluer la production des PFNL sont basées sur plusieursvariantes:

Choix des sites (villages par localités);Choix des ménages dans les villages ou tous les ménages du village;Suivi des fiches d'enquêtes;Interviews des membres des ménages sur les quantités que l'individu estime avoirrécolté, consommé et vendu. Les réponses étant enregistrées sur des fichesquestionnaires confectionnées à cet effet;Recherche bibliographique;Travail de terrain;Dépouillement des données.

Une évaluation critique de la recherche bibliographique et du travail de terrain est discutéedans le tableau ci-dessous.

Tableau 8. Description des méthodologies pour évaluer la production des PFNL

30

Method°'ogle Avantages/Forces Inconvénients/Faiblesses Proposition pouramelioration

Recherchebibliographique

Permet de se référer àce qui a été fait pouréviter les redondances.

Très peu de documentsexistent sur le sujet, etlorsqu'ils existent, ils ne sontpas toujours disponibles. Ilsrestent généralement là où ilsont été produits.

Les structures quiproduisent ces documentsen fassent la plus largediffusion possible.

Travail de terrain Pas tits fastidieux, lesindividus répondentvolontiers aux questionssous forme d'interviews

causeries

L'information n'est pastoujours sare, les chiffresavancés n'étant que desestimations;Certains individus titsméfiants ne se soumettentpas aux questionnaires etdonnent assez souventdes réponses erronées;Les travaux de terrain sontde courtes durées (3 moisminimum, 12 moismaximum);II manque le suivi. Lestravaux sont ponctuels.

Mettre les populationsen confiance;Aider les populationsà tenir des cahiers decomptabilité pour tousce qu'elles produisent,consomment etvendent au jour lejour. Ils doiventconserver ces cahierset ils finiront parprendre goat à lacollecte des données;Les quantités serontévaluées avec lesinstruments demesure disponiblesdans les villages oules marchés;Etaler les travaux deterrain sur plusieursannées (6 ansminimum pour avoirdes données plussignificatives);Harmoniser lesparamètres decollecte pour l'étudede chaque aspectdans toutes leslocalités.

2.2.1 Production Les methodes employees pour evaluer la production des PFNL sont basees sur plusieurs variantes: • Choix des sites (villages par localites); • Choix des menages dans les villages ou tous les menages du village; • Suivi des fiches d'enquetes; • Interviews des membres des menages sur les quantites que I'individu estime avoir

recolte, consomme et vendu. Les reponses etant enregistrees sur des fiches questionnaires confectionnees a cet eftet;

• Recherche bibliographique; • Travail de terrain; • Depouillement des donnees.

Une evaluation critique de la recherche bibliographique et du travail de terrain est discutee dans Ie tableau ci-dessous.

Tableau 8. Description des methodologies pour evaluer la production des PFNL

Methodologie AvantageslForces Inconvenients/Faiblesses Proposition pour amelioration

Recherche Permet de se refE~rer a Tres peu de documents Les structures qui bibliographique ce qui a ete fait pour existent sur Ie sujet, et produisent ces documents

eviter les redondances. lorsqu'ils existent, ils ne sont en fassent la plus large pas toujours disponibles. lis diffusion possible. restent generalement 180 ou ils ont ete produits.

Travail de terrain Pas tres fastidieux, les • L'information n'est pas • Mettre les populations individus repondent toujours sOre, les chiffres en confiance; volontiers aux questions avances n'etant que des • Aider les populations sous forme d'interviews estimations; a tenir des cahiers de - causeries • Certains individus tres comptabilite pour tous

mefiants ne se soumettent ce qu'elles produisent, pas aux questionnaires et consomment et donnent assez souvent vendent au jour Ie des reponses erronees; jour. lis doivent

• Les travaux de terrain sont conserver ces cahiers de courtes durees (3 mois et ils finiront par minimum, 12 mois prendre goat a la maximum); collecte des donnees;

• II manque Ie suivi. Les • Les quantites seront travaux sont ponctuels. evaluees avec les

instruments de mesure disponibles dans les villages ou les marches;

• Etaler les travaux de terrain sur plusieurs annees (6 ans minimum pour avoir des donnees plus significatives);

• Harmoniser les parametres de collecte pour I'etude de chaque aspect dans toutes les localites.

30

Page 41: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

2.2.2 CommercialisationLa méthodologie pour étudier la commercialisation des PFNL dans les marches locaux,nationaux et internationaux au Cameroun est la suivante:

Sélectionner des marches dans les cinq provinces du Cameroun forestier méridional en sebasant sur l'importance, la représentativité et l'accessibilité. L'importance du marché entermes du nombre de commer9ants, la représentativité en terme des PFNL qui y sontvendus, l'accessibilité par rapport aux infrastructures routiers.

Choisir huit à 12 commer9ants impliqués dans la filière PFNL et les soumettre à unquestionnaire sur l'ethnie d'origine. Le commerce (nombre de commer9ants, fréquence,taxes, les années de commerce), le commer9ant (age, sexe, situation familial, niveaud'éducation, ethnie d'origine), les PFNL (quantités, prix d'achat, prix de vente, lieu et dated'achat, type de vendeurs, moyens et coût du transport, conditionnement)

Revenir chaque mois pour suivre, collecter l'information disponible sur les cahiersdistribués à cet effet aux commer9ants.

Organiser cheque fin d'année une rencontre d'évaluation annuelle avec les commer9ants.

Une evaluation critique est presentee dans le tableau 9.

Tableau 9. Evaluation de la méthodologie concernant la commercialisation des PFNL

31

Avantages/Forces Inconvénients/Faiblesses Proposition pouramélioration

Echantillonnage desmarchés et descommerçants fixe.

Perte de l'informationdans les marchés nonsélectionnés;

Elargir l'échantillonnagedes marchés et mémedes commerçants;

Conservation etpossibilité de suivi del'information;

Questionnaire trop longet tits fastidieux fatiguantpour les interviewés;

Evaluer les quantitésdestinées à ne pas étrevendues localement

Etude de longue durée(depuis 1995);

Dépouillement desdonnées difficile parce

(quantités exportées ouvendues ailleurs);

Informations généralesassurées.

que trop de donnéessuperflues pour l'objectifvisé,

Evaluer les dépensesjournalières afin d'obtenirles bénéfices nettes;Initier une comptabilitédes quantitéstransportées dans lesstations de pesage;Limiter le questionnaire àl'essentiel.

2.2.2 Commercialisation La methodologie pour etudier la commercialisation des PFNL dans les marches locaux, nationaux et internationaux au Cameroun est la suivante:

i) Selectionner des marches dans les cinq provinces du Cameroun forestier meridional en se basant sur I'importance, la representativite et I'accessibilite. L'importance du marche en termes du nombre de commeryants, la representativite en terme des PFNL qui y sont vendus, I'accessibilite par rapport aux infrastructures routiers.

ii) Choisir huit a 12 commeryants impliques dans la filiere PFNL et les soumettre a un questionnaire sur I'ethnie d'origine. Le commerce (nombre de commeryants, frequence, taxes, les annees de commerce), Ie commeryant (age, sexe, situation familial, niveau d'education, ethnie d'origine), les PFNL (quantites, prix d'achat, prix de vente, lieu et date d'achat, type de vendeurs, moyens et coOt du transport, conditionnement)

iii) Revenir chaque mois pour suivre, collecter I'information disponible sur les cahiers distribues a cet eftet aux commeryants.

iv) Organiser chaque fin d'annee une rencontre d'evaluation annuelle avec les commeryants.

Une evaluation critique est presentee dans Ie tableau 9.

Tableau 9. Evaluation de la methodologie concernant la commercialisation des PFNL

Avantages/Forces Inconvenients/Faiblesses Proposition pour amelioration

• Echantillonnage des • Perte de I'information • Elargir I'echantillonnage marches et des dans les marches non des marches et meme commerc;:ants fixe. selectionnes; des commerc;:ants; Conservation et • Questionnaire trop long • Evaluer les quantites possibilite de suivi de et tres fastidieux fatiguant destinees a ne pas etre I'information; pour les interviewes; vendues localement

• Etude de longue duree • Depouillement des (quantites exportees ou (depuis 1995); donnees difficile parce vendues ailleurs);

• Informations generales que trop de donnees • Evaluer les depenses assurees. superflues pour I'objectif journalieres afin d'obtenir

vise. les benefices nettes;

• Initier une comptabilite des quantites transportees dans les stations de pesage;

• Limiter Ie questionnaire a I'essentiel.

31

Page 42: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

2.3 Principaux PFNL nécessitant d'étre soumis a unmeilleur processus de suivi et d'analyseDe nombreuses études ont déjà retenu dans leurs programmes des PFNL nécessitant unprocessus de suivi et d'évaluation.

L'ICRAF dans son programme de domestication des espèces fruitières locales et desplantes médicinales a mené des enquêtes au Nigeria, au Cameroun et au Gabon sur lesPFNL (Franzel et al, 1997). Au termes de cette étude, cinq espèces a «usages multiples»ont été retenues comme «prioritaires»: /. gabonensis, D. edulis, Chtysophyllun albidum, R.heudelotii et G. kola.

D'autres études, surtout sur les marchés locaux, nationaux et internationaux, ont révélé queces marchés sont dominés par neuf produits: les fruits de D. edulis, les fruits et les écorcesde Garcinia kola, les écorces de Garcinia lucida, les feuilles de Gnetum africanum, et G.bucholzanum, les amandes d'I. gabonensis et I. wombuhi, les graines de Cola acuminata etC. nitida le vin d'Elaeis guinensis, les amandes de Ricinodendron heudelotii (Ndoye et al,1998; Tchatat et Ndoye, 1998; Ndoye et al, 2000).

Au Cameroun, au moment où nous menons cette étude, les PFNL nécessitent d'être soumisun meilleur processus de suivi et d'évaluation lorsqu'ils sont:

Sauvages;Socialement importants grace à leurs usages multiples; pour les couches sociales lesplus démunies aussi bien en zone rurale qu'en milieu urbain (surtout lorsqu'ils peuventêtre utilisés d'une manière ou d'une autre et commercialisés en même temps);Economiquement rentables aux niveaux local et national parce que largementcommercialisés et par conséquent pourvoyeur d'emplois (petits métiers) et générateursde devise;Quantitativement disponibles parce que se récoltant encore;Des études avancées ont déjà été réalisées, mais pas sur la durabilité du potentiel del'offre (régénération);Menacé de disparition par l'exploitation et/ou par les méthodes d'exploitation.

Par ordre de priorité, les produits suivants remplissent ces conditions:Gnetum spp;Garcinia lucida;Garcinia kola;Raphia spp.;Les rotins;Prunus africana;Pausinystalia johimbe;Baillonella toxisperma;Guibourtia tessmannii;Scorodophleus zenkeri.

32

2.3 Principaux PFNL necessitant d'etre soumis a un meilleur processus de suivi et d'analyse De nombreuses etudes ont deja retenu dans leurs programmes des PFNL necessitant un processus de suivi et d'evaluation.

L'ICRAF dans son programme de domestication des especes fruitieres locales et des plantes medicinales a mene des enquetes au Nigeria, au Cameroun et au Gabon sur les PFNL (Franzel et aI, 1997). Au termes de cette etude, cinq especes a «usages multiples» ont ete retenues comme «prioritaires»: I. gabonensis, D. edulis, Chrysophyllun albidum, R. heudelotii et G. kola.

D'autres etudes, surtout sur les marches locaux, nationaux et internationaux, ont revele que ces marches sont domines par neuf produits: les fruits de D. edulis, les fruits et les ecorces de Garcinia kola, les ecorces de Garcinia lucida, les feuilles de Gnetum africanum, et G. bucholzanum, les amandes d'l. gabonensis et I. wombuhi, les graines de Cola acuminata et C. nitida Ie yin d'Elaeis guinensis, les amandes de Ricinodendron heudelotii (Ndoye et aI, 1998; Tchatat et Ndoye, 1998; Ndoye et aI, 2000).

Au Cameroun, au moment ou nous menons cette etude, les PFNL necessitent d'etre soumis a un meilleur processus de suivi et d'evaluation lorsqu'ils sont: • Sauvages; • Socialement importants grace a leurs usages multiples; pour les couches sociales les

plus demunies aussi bien en zone rurale qu'en milieu urbain (surtout lorsqu'ils peuvent etre utilises d'une maniere ou d'une autre et commercialises en meme temps);

• Economiquement rentables aux niveaux local et national parce que largement commercialises et par consequent pourvoyeur d'emplois (petits metiers) et generateurs de devise;

• Quantitativement disponibles parce que se recoltant encore; • Des etudes avancees ont deja ete realisees, mais pas sur la durabilite du potentiel de

I'offre (regeneration); • Menace de disparition par I'exploitation etJou par les methodes d'exploitation.

Par ordre de priorite, les produits suivants remplissent ces conditions: 1. Gnetum spp; 2. Garcinia lucida; 3. Garcinia kola; 4. Raphia spp.; 5. Les rotins; 6. Prunus africana; 7. Pausinystalia johimbe; 8. Baillonella toxisperma; 9. Guibourtia tessmannii; 10. Scorodophleus zenkeri.

32

Page 43: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

3. PROPOSITION D'UNE METHODOLOGIE POURUNE MEILLEURE COLLECTE DES DONNÉES SURLES PFNL

3.1. Introduction et objectifLa loi N° 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des Foréts, de la Faune et de la Péchedéfinit, dans ses articles 9 (alinéas (1), (2) et (3)), 56 (alinéas (1) et (3)), 61 (alinéa (1)), 62,et 97, la politique nationale de gestion des PFNL au Cameroun. Le problème actuel est ledécret fixant les modalités d'application de cette loi et l'élaboration des stratégies de sa miseen ceuvre en ce qui concerne particulièrement ces PFNL.

Dans le contexte camerounais actuel et compte tenu de l'état des lieux et du statut desPFNL au Cameroun, l'objectif principal de la méthodologie élaborée dans le cadre de laprésente étude est de suivre de façon permanente un produit, de la forét jusqu'auconsommateur final, afin de collecter pendant un temps précis, qui serait par exemple uneannée, des données clés sur les aspects suivants:

Distribution du produit;Potentiel disponible;Production (quantités collectées);Consommation nationale (quantités consommées localement);Exportation (quantités exportées);Eventuellement importation (quantités importées).

La méthodologie proposée dans le présent document vient done à propos. En effet, lesdonnées ciblées dans cette méthodologie sont nécessaires sinon indispensablesl'estimation de la production, de la consommation domestique et de l'exportation au niveaunational. Ces dernières représentent les paramètres clés pour l'élaboration des stratégies dela mise en ceuvre d'une politique nationale de gestion durable des PFNL au Cameroun.

La metrise du suivi et de l'évaluation de la chene de ces maillons-clés peut permettre auxdécideurs de mieux organiser la chaTne d'un PFNL au bénéfice de tous les acteurs.

Une analyse approfondie de ces données collectées grace à la méthodologie proposée,permettra de faire des recommandations pertinentes en s'appuyant sur des résultatsconcrets à plusieurs niveaux.

3.2 DistributionLa distribution d'un produit est un aspect indispensable dans la collecte de n'importe queltype de données sur les PFNL. II s'agit de déterminer la distribution du produit au niveaunational (les zones de collecte). En d'autres termes: où trouve t-on le produit à l'étatsauvage? Où se collecte t-il? Pour ce maillon, on est souvent aidé par la bibliographie et laphytogéographie de l'espèce qui est généralement bien décrite dans diverses productionsentre autres, Letouzey (1958, 1968, 1985 a&b), de nombreuses monographies.

A l'aide d'une carte, retrouver les différentes zones de production et les circonscrire. Lescartes au 1/500 000 et 1/200 000 sont disponibles au niveau de l'Institut National deCartographie (INC) de Yaoundé. Les cartes au 1/50 000 sont disponibles au niveau du

33

3. PROPOSITION D'UNE METHODOLOGIE POUR UNE MEILLEURE COLLECTE DES DONNEES SUR LES PFNL

3.1. Introduction et objectif La loi N° 94/01 du 20 janvier 1994 portant regime des Forets, de la Faune et de la Peche definit, dans ses articles 9 (alineas (1), (2) et (3)), 56 (alineas (1) et (3)), 61 (alinea (1)), 62, et 97, la politique nationale de gestion des PFNL au Cameroun. Le probleme actuel est Ie decret fixant les modalites d'application de cette loi et I'elaboration des strategies de sa mise en 03uvre en ce qui concerne particulierement ces PFNL.

Dans Ie contexte camerounais actuel et compte tenu de I'etat des lieux et du statut des PFNL au Cameroun, I'objectif principal de la methodologie elaboree dans Ie cadre de la presente etude est de suivre de fagon permanente un produit, de la foret jusqu'au consommateur final, afin de collecter pendant un temps precis, qui serait par exemple une annee, des donnees cles sur les aspects suivants: • Distribution du produit; • Potentiel disponible; • Production (quantites collectees); • Consommation nationale (quantites consommees localement); • Exportation (quantites exportees); • Eventuellement importation (quantites importees).

La methodologie proposee dans Ie present document vient donc a propos. En eftet, les donnees ciblees dans cette methodologie sont necessaires sinon indispensables a I'estimation de la production, de la consommation domestique et de I'exportation au niveau national. Ces dernieres representent les parametres cles pour I'elaboration des strategies de la mise en 03uvre d'une politique nationale de gestion durable des PFNL au Cameroun.

La maltrise du suivi et de I'evaluation de la chaine de ces maillons-cles peut permettre aux decideurs de mieux organiser la chaine d'un PFNL au benefice de tous les acteurs.

Une analyse approfondie de ces donnees collectees grace a la methodologie proposee, permettra de faire des recommandations pertinentes en s'appuyant sur des resultats concrets a piusieurs niveaux.

3.2 Distribution La distribution d'un produit est un aspect indispensable dans la collecte de n'importe quel type de donnees sur les PFNL. " s'agit de determiner la distribution du produit au niveau national (Ies zones de cOllecte). En d'autres termes: ou trouve t-on Ie produit a I'etat sauvage? OU se collecte t-il? Pour ce maillon, on est souvent aide par la bibliographie et la phytogeographie de I'espece qui est generalement bien decrite dans diverses productions entre autres, Letouzey (1958, 1968, 1985 a&b), de nombreuses monographies.

A I'aide d'une carte, retrouver les difterentes zones de production et les circonscrire. Les cartes au 1/500 000 et 1/200 000 sont disponibles au niveau de I'lnstitut National de Cartographie (INC) de Yaounde. Les cartes au 1/50 000 sont disponibles au niveau du

33

Page 44: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Centre de télédétection et de Cartographie Forestière (CETELCAF) de l'Office National deDéveloppement des Forêts (ONADEF) à Yaoundé.

3.3 Potentiel disponibleD'une manière générale, l'évaluation du potentiel disponible se fait sous forme d'inventairesdans les zones de distribution des différents produits. Ces inventaires peuvent concernerune seule ressource ou alors 'ere multi-ressources (Wong, 2000). Au Cameroun, lesinventaires qui sont faits par l'ONADEF ne considèrent que les arbres et le protocole estcon9u pour l'évaluation des volumes de bois d'ceuvre. Pour ce qui est des PFNL, il existedéjà quelques initiatives 9à et là (voir chapitre 8.1.4 et 8.1.5).

11 serait plus utile, pour une bonne évaluation du potentiel disponible en PFNL, d'adapter leprotocole d'inventaire à chaque type de PFNL, comme le souligne déjà Wong (2000). Eneffet, le protocole élaboré pour l'évaluation du volume d'écorce ne sera pas forcément celuicon9u pour l'évaluation du volume de feuilles ou de lianes entre autres. A ce sujet, il est doncrecommandé à tous les réalisateurs d'inventaires, de réfléchir au protocole le plus adaptéchaque type de PFNL.

Etablissement des correspondances: Conditionnement-Prix-PoidsNolumePour avoir une estimation assez juste des quantités, collectées, vendues ou exportées il estnécessaire de prendre le temps de faire des mesures exactes ramenées à une unitéinternationale de poids ou de volume.

Pour ce qui est du poids, il est suggéré de peser systématiquement les différentsconditionnements sous lesquels le produit est présenté, lorsqu'il sort de la forêt, et est venduau marché du coin, de la ville ou au marché frontalier et les ramener au kg (exemple: le tas,le paquet, le sac, le filet, la bassine, le seau de 101, le seau de 151, la hotte, etc.).

En ce qui concerne les volumes, il est proposé de ramener les différents conditionnementsau m3 pour les produits solides et au litre pour les produits liquides (exemple: le paquet, lefagot, la perche, etc.).

Une fois ce travail effectué, on peut établir un «tableau de correspondance:conditionnement-prix-poids-volume (voir tableau 10). Ce tableau est l'outil de base et deréférence pour toute évaluation de quantité du produit à réaliser plus tard quelle que soit lalocalité ou l'aspect abordé: production, consommation, commercialisation, importation,pertes ou exportation.

Tableau 10. Correspondance: conditionnement-prix-poids-volume

34

Lieu Conditionnement Prix (FCFA) Poids ou volume Prix au kg ou m3Tas de 10 FTas de 25 F

Tas de 100 FTas de 500 F

VerresSeau de 5 I

Seau de 10 IFilet riz de 50 kg

PaquetFilet de riz de 25 kg

Filet d'oignons

Centre .de teledetection et de Cartographie Forestiere (CETELCAF) de l'Office National de Developpement des FOrE~ts (ONADEF) a Yaounde.

3.3 Potentiel disponible D'une maniere generale, I'evaluation du potentiel disponible se fait sous forme d'inventaires dans les zones de distribution des differents produits. Ces inventaires peuvent concerner une seule ressource ou alors etre multi-ressources (Wong, 2000). Au Cameroun, les inventaires qui sont faits par I'ONADEF ne considerent que les arb res et Ie protocole est con9u pour I'evaluation des volumes de bois d'reuvre. Pour ce qui est des PFNL, il existe deja quelques initiatives 9a et la (voir chapitre 8.1.4 et 8.1.5).

" serait plus utile, pour une bonne evaluation du potentiel disponible en PFNL, d'adapter Ie protocole d'inventaire a chaque type de PFNL, comme Ie souligne deja Wong (2000). En effet, Ie protocole elabore pour I'evaluation du volume d'ecorce ne sera pas forcement celui con9u pour I'evaluation du volume de feuilles ou de lianes entre autres. A ce sujet, il est donc recommande a tous les realisateurs d'inventaires, de reflechir au protocole Ie plus adapte a chaque type de PFNL.

Etablissement des correspondances: Conditionnement-Prix-PoidsNolume Pour avoir une estimation assez juste des quantites, collectees, vendues ou exportees il est necessaire de prendre Ie temps de faire des mesures exactes ramenees a une unite internationale de poids ou de volume.

Pour ce qui est du poids, iI est suggere de peser systematiquement les differents conditionnements sous lesquels Ie produit est presente, lorsqu'il sort de la foret, et est vendu au marche du coin, de la ville ou au marche frontalier et les ramener au kg (exemple: Ie tas, Ie paquet, Ie sac, Ie filet, la bassine, Ie seau de 101, Ie seau de 151, la hotte, etc.).

En ce qui concerne les volumes, iI est propose de ramener les differents conditionnements au m3 pour les produits solides et au litre pour les produits liquides (exemple: Ie paquet, Ie fagot, la perche, etc.).

Une fois ce travail effectue, on peut etablir un «tableau de correspondance: conditionnement-prix-poids-volume (voir tableau 10). Ce tableau est I'outil de base et de reference pour to ute evaluation de quantite du produit a realiser plus tard quelle que so it la localite ou I'aspect aborde: production, consommation, commercialisation, importation, pertes ou exportation.

Tableau 10. Correspondance: conditionnement-prix-poids-volume

Lieu Conditionnement Prix (FCFA) Poids ou volume Prix au kg ou m3

Tasde10F Tas de25 F

Tas de 100 F Tas de 500 F

Verres Seau de 51

Seau de 10 I Filet riz de 50 kg

PaQuet Filet de riz de 25 kg

Filet d'oignons

34

Page 45: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

3.4 ProductionLa méthodologie proposée dans le cadre de la présente étude pour l'évaluation de laproduction a pour objectif de déterminer, de fa9on assez significative et sur une basescientifique, les données sur la production. Ces données représentent les quantitésproduites, c'est-à-dire qui sortent de la for& dans une localité, qui proviennent d'une zone,d'une région ou qui sortent du territoire national.

Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de passer par les étapes suivantes:

Première étape: Localisation des zones de production (collecte)Faire une enquéte préliminaire dans chaque zone pour ressortir les localités où se collectefréquemment le produit. Cette enquéte peut étre fete auprès des détaillants et grossistes auniveau des grandes villes sur l'origine du produit vendu.

Au Cameroun cette étape n'est plus nécessaire car l'origine de beaucoup de produit a déjàété déterminée par des études réalisées par de nombreux organismes entre autres:ECOFAC, CIFOR, CERUT, WVVF, ICRAF, les Universifés d'Etat, CIEFE, CED (cf.Bibliographie).

Deuxième étape: Evaluation de la production des ménages et estimation de laproduction des localitésPour cela, échantillonner une à trois localités (villages) dans chaque zone d'origine duproduit. Les localités choisies doivent être impliquées dans la collecte du produit.

Dans chaque localité, échantillonner les ménages impliqués dans la collecte du produit.Donner à chaque ménage ou groupe de ménages (ceci dépend des conditions rencontréessur le terrain; en effet, en ce qui concerne les PFNL, il peut arriver que pour un villagedonné, trois ménages seulement s'intéressent au produit sous étude. Dans ces conditions, ilfaut tous les échantillonner; toutefois pour des besoins de statistiques, on pourraéchantillonner 60-70 pourcent des ménages s'intéressant au produit sous étude pour desrésultats fiables) un cahier comportant trois colonnes suivant le tableau 11.

Tableau 11. Données collectées sur les ménages

A partir des quantités collectées au niveau des ménages on pourra estimer la productionlocale.

Troisième étape: SuiviCollecter régulièrement les données recueillies auprès des ménages échantillonnés.

Pour les produits récoltés de fa9on permanente, les passages peuvent se faire une ou deuxfois par mois en tenant compte de l'éloignement par rapport au centre de traitement desdonnées.

Quant aux produits saisonniers, le passage devrait étre plus régulier pendant la saison deproduction (deux fois par mois ou une fois par semaine).

35

Date Nombre de conditionnementscollectés

Nombre de conditionnements vendus(consommés ou autres usages)

3.4 Production La methodologie proposee dans Ie cadre de la presente etude pour I'evaluation de la production a pour objectif de determiner, de fagon assez significative et sur une base scientifique, les donnees sur la production. Ces donnees representent les quantites produites, c'est-a-dire qui sortent de la foret dans une localite, qui proviennent d'une zone, d'une region ou qui sortent du territoire national.

Pour atteindre cet objectif, il est necessaire de passer par les etapes suivantes:

Premiere etape: Localisation des zones de production (collecte) Faire une enquete preliminaire dans chaque zone pour ressortir les localites ou se collecte frequemment Ie produit. Cette enquete peut etre faTte aupres des detaillants et grossistes au niveau des grandes villes sur I'origine du produit vendu.

Au Cameroun cette etape n'est plus necessaire car I'origine de beaucoup de produit a deja ete determinee par des etudes realisees par de nombreux organismes entre autres: ECOFAC, CIFOR, CERUT, WWF, ICRAF, les Universifes d'Etat, CIEFE, CEO (cf. Bibliographie).

Deuxieme etape: Evaluation de la production des menages et estimation de la production des localites Pour cela, echantillonner une a trois localites (villages) dans chaque zone d'origine du produit. Les localites choisies doivent etre impliquees dans la collecte du produit.

Dans chaque localite, echantillonner les menages impliques dans la collecte du produit. Donner a chaque menage ou groupe de menages (ceci depend des conditions rencontrees sur Ie terrain; en effet, en ce qui concerne les PFNL, il peut arriver que pour un village donne, trois menages seulement s'interessent au produit sous etude. Dans ces conditions, iI faut tous les echantillonner; toutefois pour des besoins de statistiques, on pourra echantillonner 60-70 pourcent des menages s'interessant au produit sous etude pour des resultats fiables) un cahier comportant trois colonnes suivant Ie tableau 11.

Tableau 11. Donnees collectees sur les menages

Date Nombre de conditionnements Nombre de conditionnements vendus collectes (consommes ou autres usages)

A partir des quantites collectees au niveau des menages on pourra estimer la production locale.

Troisieme etape: Suivi Collecter regulierement les donnees recueillies aupres des menages echantillonnes.

Pour les produits recoltes de fagon permanente, les passages peuvent se faire une ou deux fois par mois en tenant compte de I'eloignement par rapport au centre de traitement des donnees.

Quant aux produits saisonniers, Ie passage devrait etre plus regulier pendant la saison de production (deux fois par mois ou une fois par semaine).

35

Page 46: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Quatrième étape: Evaluation de la production nationaleUne fois la production, au niveau des différentes localités de collecte, d'un produit estévaluée, deux approches peuvent étre utilisées pour l'évaluation de la production nationale.

Première approche: Banque de données centraliséeLa somme des productions locales donne une estimation de la production nationale. Lesdonnées collectées au niveau de chaque localité sont directement envoyées au niveau de laBanque de Données Nationale (BDN) (fig. 10).

Localité 6

Localité 5

Banque desDonnées Nationale

MINEF/DCSN

Localité 7

Figure 10. Schérna de collecte des données sur les PFNL au niveau national(banque de données centralisée)

Les avantages de cette approche sont:Le risque de perte des informations est moindre parce que la chatne de transmission del'information est courte et ne comporte que deux maillons: les localités et la structurenationale de traitement des données;Les données collectées parviennent non traitées au niveau de la structure nationale detraitement des données;L'analyse des données est plus efficace et permet d'évaluer plusieurs paramètres à lafois.

Les inconvénients sont:Onéreuse parce que nécessitant beaucoup de moyens matériels et humains. II faudraitau moins une personne rémunérée à temps plein par localité (au mérne moment) ou toutau moins pour deux ou trois localités assez proches. Les localités de collecte des PFNLétant généralement situées dans des zones difficilement accessibles, la nécessité demoyens de transports adéquats s'imposent (véhicules 4x4, location de véhicules 4x4,transport et hébergement et perdiem des collecteurs de données);Absence de collaboration avec les organisations et structures gouvernementales(Services de l'ONADEF et du MINEF);Ponctuel et par conséquent manque de suivi.

36

Quatrieme etape: Evaluation de la production nationale Une fois la production, au niveau des differentes localites de collecte, d'un produit est evaluee, deux approches peuvent etre utilisees pour I'evaluation de la production nationale.

Premiere approche: Banque de donnees centralisee La somme des productions locales donne une estimation de la production nationale. Les donnees coliecMes au niveau de chaque localite sont directement envoyees au niveau de la Banque de Donnees Nationale (BON) (fig. 10).

Figure 10. Schema de collecte des donnees sur les PFNL au niveau national (banque de donnees centralisee)

Les avantages de cette approche sont: • Le risque de perte des informations est moindre parce que la chaIne de transmission de

I'information est courte et ne comporte que deux maillons: les localites et la structure nationale de traitement des donnees;

• Les donnees coliecMes parviennent non traitees au niveau de la structure nationale de traitement des donnees;

• L'analyse des donnees est plus efficace et permet d'evaluer plusieurs parametres a la fois.

Les inconvenients sont: • Onereuse parce que necessitant beaucoup de moyens materiels et humains. II faudrait

au moins une personne remuneree a temps plein par localite (au meme moment) ou tout au moins pour deux ou trois localites assez proches. Les localites de collecte des PFNL etant generalement situees dans des zones difficilement accessibles, la necessite de moyens de transports adequats s'imposent (vehicules 4x4, location de vehicules 4x4, transport et hebergement et perdiem des collecteurs de donnees);

• . Absence de collaboration avec les organisations et structures gouvernementales (Services de I'ONADEF et du MINEF);

• Ponctuel et par consequent manque de suivi.

36

Page 47: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Deuxième approche: Banque de données décentraliséeLa production nationale sera évaluée à partir de la production des différentes unitésadministratives: le district, l'arrondissement, le département, la province:

La production d'un district sera la somme des productions locales;La production d'un arrondissement sera la somme des productions des différenteslocalités si ['arrondissement n'est pas subdivisé en districts ou de ses différents districtssi ces derniers existent.Celle d'un département sera la somme des productions de ses différentsarrondissements;La production d'une province sera la somme des productions des différentsdépartements.La production nationale est la somme des productions provinciales que l'on transmettraà la Banque des Données Nationale.

Cette approche se rapproche de celle élaborée par Temple (2000).

Pour un produit dorm& il faudrait par conséquent:Déterminer, grâce aux données bibliographiques les aires de répartition du produit;Dénombrer par ordre hiérarchique, les différentes unit& administratives couvertes parl'aire de répartition du produit;Dénombrer les différentes localités de collecte du produit dans les plus petites unitésadministratives que sont le district et l'arrondissement.Utiliser les services forestiers compétents installés dans chaque unité administrativepour la collecte des données (fig. 11).

Localités 1, 2,...n Localité 1', 2', ...n'

Province

Arrondissement

Département

V

Banque desDonnées NationaleMINEF/DCSN

Figure 11. Schéma de collecte des données sur les PFNL au niveau national(banque de données décentralisée)

Les avantages de cette approche sont:Pas très onéreuse, parce qu'elle utilise les structures et personnels des servicesforestiers du Ministère de Tutelle en place dans chaque unité administrative.Implication directe des organismes gouvernementaux de tutelle.

37

VDistrict

Deuxieme approche: Bangue de donnees decentralisee La production nationale sera evaluee a partir de la production des differentes unites administratives: Ie district, I'arrondissement, Ie departement, la province: • La production d'un district sera la somme des productions locales; • La production d'un arrondissement sera la somme des productions des differentes

localites si I'arrondissement n'est pas subdivise en districts ou de ses differents districts si ces derniers existent.

• Celie d'un departement sera la somme des productions de ses differents arrondissements;

• La production d'une province sera la somme des productions des differents departements.

• La production nationale est la somme des productions provinciales que I'on transmettra ala Banque des Donnees Nationale.

Cette approche se rapproche de celie elaboree par Temple (2000).

Pour un produit donne, iI faudrait par consequent: • Determiner, grace aux donnees bibliographiques les aires de repartition du produit; • Denombrer par ordre hierarchique, les differentes unites administratives couvertes par

I'aire de repartition du produit; • Denombrer les differentes localites de collecte du produit dans les plus petites unites

administratives que sont Ie district et I'arrondissement. • Utiliser les services forestiers competents installes dans chaque unite administrative

pour la collecte des donnees (fig. 11).

I Localites 1,2, ... n

I II Localite 1', 2', ... n' II

,

1/ District II

~ , I Arrondissement I ...

Departement

.~ "

I I Province 8anquedes Donnees Nationale MINEF/DCSN

Figure 11. Schema de collecte des donnees sur les PFNL au niveau national (banque de donnees decentralisee)

Les avantages de cette approche sont: • Pas tres onereuse, parce qu'elle utilise les structures et personnels des services

forestiers du Ministere de Tutelle en place dans chaque unite administrative. • Implication directe des organismes gouvernementaux de tutelle.

37

Page 48: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Meilleure prise de conscience du gouvernement en ce qui concerne les PFNL.Disponibilité des données à tous les niveaux et à tout moment.Suivi assuré parce que la collecte des données se fait de manière permanente.

Les inconvénients sont :Risque de pertes de l'information élevé parce que la chene de transmission del'information est trés longue avec plus de 5 maillons: localités-District-Arrondissement-Département-Province-Banque de données.Les données ne parviennent pas forcément brutes au niveau de la Banque nationale dedonnées; elles peuvent étre traitées au niveau de chaque maillon de la chaIne.Risque de pertes de l'information à cause du laxisme du personnel des servicesforestiers compétents des différentes unités administratives, diva la nécessité de motiverledit personnel.

3.5 Consommation nationaleL'objectif général de la collecte des données sur la commercialisation des PFNL dans lesmarchés intérieurs est l'estimation de manière assez significative des quantités de produitsdestinées à la consommation domestique. En d'autres termes, quelles sont les quantités dePFNL utilisées au niveau national?

Les objectifs spécifiques sont:L'évaluation des quantités achetées et revendues par les détaillants et les grossistesdans les différents marchés intérieursL'évaluation de la contribution des PFNL aux revenus des commer9ants impliqués dansla filière.L'identification des différents acteurs et des différents maillons du circuit decommercialisation pouvant faire l'objet de taxations formelles.

La consommation domestique regroupe les quantités consommées par les ménages enzone rurale et en milieu urbain.

3.5.1 Au niveau des ménages en zone ruraleLa consommation domestique dans les ménages en zone rurale est estimée par la mêmeméthodologie qui concerne la production. Les données concernant ce paramètre peuventdtre collectées en mérne temps que les données sur la production.

Pour estimer la quantité du produit qui sort des différentes localités à destination des centresurbains, il est nécessaire de passer par les étapes suivantes:

Première étape: Organisation de la filièreAfin d'organiser la filière pour la commercialisation, il faudra créer au niveau de chaque zonedes lieux de rassemblement du produit -des «dépôts»- d'où le produit sera exporté vers lesvilles. Ces dépôts doivent étre des endroits accessibles aux véhicules par routes ou tout aumoins des pistes carrossables.

Deuxième étape: Collecte des données au niveau des dépôtsAu niveau de chaque dépôt, un responsable du dépôt devrait être désigné. Un cahier devrait&re remis à chaque responsable pour y transcrire les données nécessaires sous forme d'untableau à cinq colonnes (voir tableau 12).

38

• Meilleure prise de conscience du gouvernement en ce qui concerne les PFNL. • Disponibilite des donnees a tous les niveaux et a tout moment. • Suivi assure parce que la collecte des donnees se fait de maniere permanente.

Les inconvenients sont : • Risque de pertes de I'information eleve parce que la chaIne de transmission de

I'information est tres longue avec plus de 5 maillons: localites-District-Arrondissement­Departement-Province-Banque de donnees.

• Les donnees ne parviennent pas forcement brutes au niveau de la Banque nationale de donnees; elles peuvent etre traitees au niveau de chaque maillon de la chaIne.

• Risque de pertes de I'information a cause du laxisme du personnel des services forestiers competents des differentes unites administratives, d'ou la necessite de motiver ledit personnel.

3.5 Consommation nationale L'objectif general de la collecte des donnees sur la commercialisation des PFNL dans les marches interieurs est I'estimation de maniere assez significative des quantites de produits destinees a la consommation domestique. En d'autres termes, quelles sont les quantites de PFNL utilisees au niveau national?

Les objectifs specifiques sont: • L'evaluation des quantites achetees et revendues par les detaillants et les grossistes

dans les differents marches interieurs • L'evaluation de la contribution des PFNL aux revenus des commergants impliques dans

la filiere. • L'identification des differents acteurs et des differents maillons du circuit de

commercialisation pouvant faire I'objet de taxations formelles.

La consommation domestique regroupe les quantites consommees par les menages en zone rurale et en milieu urbain.

3.5.1 Au niveau des menages en zone rurale La consommation domestique dans les menages en zone rurale est estimee par la meme methodologie qui concerne la production. Les donnees concernant ce parametre peuvent etre collectees en meme temps que les donnees sur la production.

Pour estimer la quantite du produit qui sort des differentes localitesa destination des centres urbains, iI est necessaire de passer par les etapes suivantes:

Premiere etape: Organisation de la filiere Afin d'organiser la filiere pour la commercialisation, il faudra creer au niveau de chaque zone des lieux de rassemblement du produit -des «depots»- d'ou Ie produit sera exporte vers les villes. Ces depots doivent etre des endroits accessibles aux vehicules par routes ou tout au moins des pistes carrossables.

Deuxieme etape: Collecte des donnees au niveau des depots Au niveau de chaque depot, un responsable du depot devrait etre designe. Un cahier devrait etre remis a chaque responsable pour y transcrire les donnees necessaires sous forme d'un tableau a cinq colonnes (voir tableau 12).

38

Page 49: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Tableau 12. Données collectées au niveau des dépôts

Troisibme &ape: SuiviII est proposé de passer régulièrement pour collecter les données. La fréquence de passagesera adaptée à chaque situation, au degré de confiance établi entre l'enquêteur et leresponsable du dépôt.

Quatrième &tape: Analyse des données auprès de la BDNFinalement, les données collectées devraient éstre intégrées dans la BDN.

3.5.2 Au niveau des zones urbainesL'évaluation des quantités de produit vendues par ces détaillants passe par les étapessuivantes.

Première &apeGrace aux enquétes menées au niveau des «dépôts», on peut déjà déterminer les villes quireçoivent le produit de telle ou telle région et même les marchés collecteurs ainsi que lesdistributeurs du produit.

Deuxième &apeDans les villes impliquées dans la commercialisation du produit, il est proposé de faire desobservations préliminaires sur le nombre de commerçants intervenant dans la filière. Ondevrait échantillonner trois ou quatre marchés dignes d'intérét pour l'étude du produitconcerné.

Troisième &apeDans chaque marché, on devrait sélectionner à la deuxi' me étape (voir ci-dessus), on devraitéchantillonner dix détaillants et dix grossistes s'intéressant au produit. D'une manièregénérale et en ce qui concerne le Cameroun, la filière étant nouvelle, deux ou troisgrossistes s'intéressent réellement à un PFNL dans un marché.

On devrait remettre à chaque détaillant (tableau 13) et grossiste (tableau 14) un cahier danslequel les données seront reportées suivant les tableau ci-dessous, à cinq et quatrecolonnes respective.

Tableau 13. Données collectées auprès des détaillants

NB: Les détaillants indiqueront aussi lors des interviews informelles l'origine du produit, les différentes taxesformelles ou informelles relatives à la commercialisation du produit.

39

Date Nombre deconditionnements

achetés

Recettes Dépenses Prix d'achat duconditionnement

Date Origine du produit Nombre de Prix du jour Destinationconditionnements

Tableau 12. Donnees collectees au niveau des depots

Date Origine du produit Nombre de Prix du jour Destination conditionnements

Troisieme etape: Suivi II est propose de passer regulierement pour collecter les donnees. La frequence de passage sera adaptee a chaque situation, au degre de confiance etabli entre I'enqueteur et Ie responsable du depot.

Quatrieme etape: Analyse des donnees aupres de la BON Finalement, les donnees collectees devraient etre integrees dans la BON.

3.5.2 Au niveau des zones urbaines L'evaluation des quantites de produit vendues par ces detaillants passe par les etapes suivantes.

Premiere etape Grace aux enquetes menees au niveau des «depots», on peut deja determiner les villes qui regoivent Ie produit de telle ou telle region et meme les marches collecteurs ainsi que les distributeurs du produit.

Oeuxieme etape

Dans les villes impliquees dans la commercialisation du produit, iI est propose de faire des observations preliminaires sur Ie nombre de commergants intervenant dans la filiere. On devrait echantillonner trois ou quatre marches dignes d'interet pour I'etude du produit concerne.

Troisieme etape Dans chaque marche, on devrait selectionner ala deuxi'me etape (voir ci-dessus), on devrait echantillonner dix detaillants et dix grossistes s'interessant au produit. D'une maniere generale et en ce qui concerne Ie Cameroun, la filiere etant nouvelle, deux ou trois grossistes s'interessent reellement a un PFNL dans un marche.

On devrait remettre a chaque detaillant (tableau 13) et grossiste (tableau 14) un cahier dans lequel les donnees seront reportees suivant les tableau ci-dessous, a cinq et quatre colonnes respective.

Tableau 13. Donnees collectees aupres des detaillants

Date Nombre de Recettes Depenses Prix d'achat du conditionnements conditionnement

achetes

NB: Les detaillants indiqueront aussi lors des interviews informelles I'origine du produit, les differentes taxes formelles ou informelles relatives a la commercialisation du produit.

39

Page 50: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Tableau 14. Données collectées auprès des grossistes

NB: Les grossistes indiqueront aussi lors des interviews informelles l'origine du produit et sa destination ainsi queles différents taxes formelles ou informelles relatives à la commercialisation du produit.

Quatrième étapeOn devrait passer régulièrement collecter les données. II faut noter qu'il est très difficile detravailler avec les détaillants parce qu'ils sont très instables et la plupart s'intéressent auxPFNL par hasard et y exercent en amateurs. II est par conséquent recommandé d'avoirbeaucoup de patience pour avoir des données.

Cinquième étapeFinalement, les données collectées auprès des détaillants et des grossistes devraient 8treintégrées dans la BDN.

3.6 ExportationL'objectif général de la collecte des données sur l'exportation est d'estimer des quantitésdestinées à l'exportation ou réellement exportées. Les objectifs spécifiques sont:

L'évaluation des quantités réellement exportées;L'évaluation de la valeur économique de ces quantités;L'évaluation des différents maillons de la chaTne de commercialisation pouvant fairel'objet de taxes réglementaires.

Pour atteindre ces objectifs la démarche suivante est proposée:

Première étapeAu Cameroun, il n'existe pas encore de structure au niveau national chargé des statistiquessur la majorité des PFNL. En l'absence d'une stratégie de mise en oeuvre de la politique degestion des PFNL au Cameroun, tout se déroule de manière informelle.

La DCSN s'occupe surtout des produits agricoles, du bois, et de quelques produits de lafaune. On peut trouver quelques données chiffrées dans les services des douanes.

Compte tenu de ce qui précède, la seule fawn d'évaluer les quantités de PFNL exportéespour le moment consiste à fréquenter les marchés frontaliers périodiques, et les services defret ou forestiers installés au niveau des aéroports internationaux.

Grace aux résultats de l'enquéte informelle sur l'origine et la destination auprès desresponsables des «dépôts» dans la zone de collecte et des grossistes dans les marchésintérieurs, on pourra déterminer les marchés frontaliers vers lesquels le produit est écoulévers l'extérieur du pays ainsi que les lieux où il est exporté.

Deuxième étapeMener une enguête informelle auprès des grossistes sur l'existence d'un point derassemblement du produit prat à l'exportation. Dans l'affirmative, inventorier tous lesgrossistes exportateurs du produit. Remettre à chacun un cahier sur lequel on transcrira lesdonnées sur un tableau à trois colonnes (tableau 15).

40

Date Nombre deconditionnements

achetés

Dépenses Quantitésexportées

Tableau 14. Donnees collectees aupres des grossistes

Date Nombrede Depenses Quantites conditionnements exportees

achetes

NB: Les grossistes indiqueront aussi lors des interviews informelles I'origine du produit et sa destination ainsi que les differents taxes formelles ou informelles relatives a la commercialisation du produit.

Quatrieme etape On devrait passer regulierement collecter les donnees. II faut noter qu'il est tres difficile de travailler avec les detaillants parce qu'ils sont tres instables et la plupart s'interessent aux PFNL par hasard et y exercent en amateurs. II est par consequent recommande d'avoir beaucoup de patience pour avoir des donnees.

Cinquieme etape Finalement, les donnees collectees aupres des detaillants et des grossistes devraient etre integrees dans la BDN.

3.6 Exportation L'objectif general de la collecte des donnees sur I'exportation est d'estimer des quantites destinees a I'exportation ou reellement exportees. Les objectifs specifiques sont: • L'evaluation des quantites reellement exportees; • L'evaluation de la valeur economique de ces quantites; • L'evaluation des differents maillons de la chaTne de commercialisation pouvant faire

I'objet de taxes reglementaires.

Pour atteindre ces objectifs la demarche suivante est proposee:

Premiere etape Au Cameroun, iI n'existe pas encore de structure au niveau national charge des statistiques sur la majorite des PFNL. En I'absence d'une strategie de mise en ceuvre de la politique de gestion des PFNL au Cameroun, tout se deroule de maniere informelle.

La DCSN s'occupe surtout des produits agricoles, du bois, et de quelques produits de la faune. On peut trouver quelques donnees chiffrees dans les services des douanes.

Compte tenu de ce qui precede, la seule fagon d'evaluer les quantites de PFNL exportees pour Ie moment consiste a frequenter les marches frontaliers periodiques, et les services de fret ou forestiers installes au niveau des aeroports internationaux.

Grace aux resultats de I'enquete informelle sur I'origine et la destination aupres des responsables des «depots» dans la zone de collecte et des grossistes dans les marches interieurs, on pourra determiner les marches frontaliers vers lesquels Ie produit est ecoule vers I'exterieur du pays ainsi que les lieux ou iI est exporte.

Deuxieme etape Mener une enquete informelle aupres des grossistes sur I'existence d'un point de rassemblement du produit pret a I'exportation. Dans I'affirmative, inventorier tous les grossistes exportateurs du produit. Remettre a chacun un cahier sur lequel on transcrira les donnees sur un tableau a trois colonnes (tableau 15).

40

Page 51: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Tableau 15. Données collectées au niveau de la zone de rassemblement du produit prét àl'exportation

Dans la négative, on devrait initier au niveau des stations de pesage le long de ritinéraire duproduit vers les marchés frontaliers des blocs notes à souches ou des cahiers. Dans chaquebloc ou cahier les données seront inscrites sur un tableau à trois colonnes (tableau 15).

Tableau 16. Données collectées au niveau des stations de pesage

Troisième étapeOn devrait passer régulièrement pour collecter les données. La fréquence des passagessera adaptée à chaque situation. A chaque niveau, on devrait noter auprès des grossistesles différentes taxes formelles ou informelles relatives à la commercialisation du produit.

Quatrième étapeAu niveau de chaque marché frontalier, on devrait échantillonner tous les exportateursopérant dans la filière. II est proposé de remettre à chacun un bloc à souches ou un cahieroù seront inscrites les données sur un tableau à deux colonnes (tableau 17).

Au niveau des services de douanes, collecter des données relatives à la filière PFNL,lorsqu'elles existent. L'enquéteur pourra en mérne temps se renseigner sur les quantitésimportées.

Tableau 17. Données marché frontalier

NB. L'enquéteur notera au passage la destination du produit, les prix à l'extérieur du pays et les différentes taxesinformelles ou formelles relatives à l'exportation du produit.

Cinquième étapeAnalyser les résultats au niveau de la banque des données nationale.

3.7 PertesL'évaluation des pertes s'avère nécessaire pour réduire ces dernières et optimiser lerendement économique. II existe trois types de pertes:

Les pertes qui ont lieu avant la récolte par les producteurs;Les pertes physiques qui ont lieu entre la récolte et l'assiette du consommateur; etLes pertes qui sont liées à la diminution de la valeur marchande du produit en raison desa dégradation qualitative.

Le deuxième et le troisième type peuvent avoir pour cause le conditionnement, le transport,le vol et les conditions de conservation. Ces pertes sont estimées au niveau local et auniveau des marchés nationaux.

41

Date N° du Poids total Poids véhiculevéhicule

Date Origine Nombre de conditionnements exportés

Date Nombre de conditionnementsexportés

Tableau 15. Donnees collectees au niveau de la zone de rassemblement du produit pret a I'exportation

Date

Dans la negative, on devrait initier au niveau des stations de pesage Ie long de I'itineraire du produit vers les marches frontaliers des blocs notes a souches ou des cahiers. Dans chaque bloc ou cahier les donnees seront inscrites sur un tableau a trois colonnes (tableau 15).

Tableau 16. Donnees collectees au niveau des stations de pesage

Date Wdu Poids total Poids vehicule vehicule

Troisieme etape

On devrait passer regulierement pour collecter les donnees. La frequence des passages sera adaptee a chaque situation. A chaque niveau, on devrait noter aupres des grossistes les differentes taxes formelles ou informelles relatives a la commercialisation du produit.

Quatrieme etape Au niveau de chaque marche frontalier, on devrait echantillonner tous les exportateurs operant dans la filiere. II est propose de remettre a chacun un bloc a souches ou un cahier ou seront inscrites les donnees sur un tableau a deux colonnes (tableau 17).

Au niveau des services de douanes, collecter des donnees relatives a la filiere PFNL, lorsqu'elles existent. L'enqueteur pourra en meme temps se renseigner sur les quantites importees.

Tableau 17. Donnees marche frontalier

Date Nombre de conditionnements exportes

NB. L'enqueteur notera au passage la destination du produit, les prix a I'exterieur du pays et les differentes taxes inforrnelles ou formelles relatives a I'exportation du produit.

Cinquieme etape Analyser les resultats au niveau de la banque des donnees nationale.

3.7 Pertes L'evaluation des pertes s'avere necessaire pour reduire ces dernieres et optimiser Ie rendement economique. II existe trois types de pertes: • Les pertes qui ont lieu avant la recolte par les producteurs; • Les pertes physiques qui ont lieu entre la recolte et I'assiette du consommateur; et • Les pertes qui sont liees a la diminution de la valeur marchande du produit en raison de

sa degradation qualitative.

Le deuxieme et Ie troisieme type peuvent avoir pour cause Ie conditionnement, Ie transport, Ie vol et les conditions de conservation. Ces pertes sont estimees au niveau local et au niveau des marches nationaux.

41

Page 52: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Pertes au niveau localElles représentent les quantités de produit qu'on n'a pas réussi a écouler vers les centresurbains pour une raison ou une autre et qui se sont par conséquent détériorées. Ellespeuvent se produire soit chez les collecteurs, soit au niveau des dépôts, lieux otl estrassemblé le produit pour l'écoulement vers l'extérieur.

Pertes au niveau des marchés nationauxDans ces lieux les pertes ont généralement pour causes la détérioration du produit pendantle transport et le vol qui peut survenir avant l'embarquement pour l'exportation.

3.8 Autres paramètresEn marge des principaux paramètres que sont la production, la consommation domestique etl'exportation, on peut tout au long de l'enquéste et grace a ['analyse des données de base,évaluer des paramètres socio-économiques non moins importants pour la prise de décision.II s'agit entre autre:

De la contribution au revenu des ménages en milieu rural at urbain;De la contribution a l'emploi en milieu rural et urbain;De la marge de bénéfice nette par commer9ant détaillant ou grossiste;Des différentes taxations le long de la chaTne de tra9abilité;De l'origine et la destination du produit;Du cours du produit dans les marchés internationaux.

En effet, tout au long des enquates, on devrait demander régulièrement l'origine et ladestination du produit aux différents acteurs de la filière, a tous les niveaux: local, «dépôt»,marchés internes, marchés frontaliers. Le recoupement de toutes les informations permet deretracer l'itinéraire suivi par le produit.

Tout au long de l'enquate, l'enquateur devra se renseigner sur toutes les dépenses formellesou informelles effectuées par les acteurs de la filière, tout au long de la chatne de tra9abilitédu produit.

Ces différentes informations permettent aux décideurs de bien organiser la filière et la chaTneen formalisant ou en supprimant tout simplement ces dépenses. Ces dépenses peuvent &reformalisées sous forme de taxes reversées au Trésor public.

3.9 Schématisation simplifiée des différentes étapesDans le souci de mieux clarifier la séquence des différentes activités, nous avons tenté deschématiser de fawn assez simple les différentes étapes relatives a la collecte des donnéesstatistiques surtes PFNL au Cameroun (figure 12).

42

Pertes au niveau local

Elles representent les quantites de produit qu'on n'a pas reussi a ecouler vers les centres urbains pour une raison ou une autre et qui se sont par consequent deteriorees. Elles peuvent se produire soit chez les collecteurs, soit au niveau des depots, lieux ou est rassemble Ie produit pour I'ecoulement vers I'exterieur.

Pertes au niveau des marches nationaux

Dans ces lieux les pertes ont generalement pour causes la deterioration du produit pendant Ie transport et Ie vol qui peut survenir avant I'embarquement pour I'exportation.

3.8 Autres parametres En marge des principaux parametres que sont la production, la consommation domestique et I'exportation, on peut tout au long de I'enquete et grace a I'analyse des donnees de base, evaluer des parametres socio-economiques non moins importants pour la prise de decision. II s'agit entre autre: • De la contribution au revenu des menages en milieu rural at urbain; • De la contribution a I'emploi en milieu rural et urbain; • De la marge de benefice nette par commergant detaillant ou grossiste; • Des differentes taxations Ie long de la chaIne de tragabilite; • De I'origine et la destination du produit; • Du cours du produit dans les marches internationaux.

En effet, tout au long des enquetes, on devrait demander regulierement I'origine et la destination du produit aux differents acteurs de la filiere, a tous les niveaux: local, «depot», marches internes, marches frontaliers. Le recoupement de to utes les informations permet de retracer I'itineraire suivi par Ie produit.

Tout au long de I'enquete, I'enqueteur devra se renseigner sur toutes les depenses formelles ou informelles effectuees par les acteurs de la filiere, tout au long de la chaIne de tragabilite du produit.

Ces differentes informations permettent aux decideurs de bien organiser la filiere et la chaIne en forma lis ant ou en supprimant tout simplement ces depenses. Ces depenses peuvent etre formalisees so us forme de taxes reversees au Tresor public.

3.9 Schematisation simplifiee des differentes etapes Dans Ie souci de mieux clarifier la sequence des differentes activites, nous avons tente de schematiser de fagon assez simple les differentes etapes relatives a la collecte des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun (figure 12).

42

Page 53: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Suivi -Evaluation

CConsommationDomestique

Marchésnationaux

Ménageslocaux

Evaluation du potential disponible

CorrespondanceConditionnement-Prix-PoidsNolume

Evaluation de la Production Nationale = E des Productions locales

Unités detransformation

Distribution

Transformation Exportation

MarchésfrontaliersAéroports

DouanesPostesPhytosanitaires

Bibliographie

Cartes

Inventaires

Enquétes préliminaires

Dépòts

Figure 12. Schéma simplifié des différentes étapes dans la collecte des donnéesstatistiques sur les PFNL au Cameroun

43

Production des ménagesEvaluation de la production locale

Bibliographie

..-Distribution ~--~----------------~

Suivi -Evaluation

Marches nationaux

Menages locaux

Evaluation du potentiel disponible

Correspondance Conditionnement-Prix-PoidsNolume

Evaluation de la production locale

Cartes

I nventai res

Enquetes preliminaires

Production des menages

~ Depots

Evaluation de la Production Nationale = L des Productions locales

Exportation Importation

Unites de • Marches Douanes transformation frontaliers

• Aeroports

• Douanes

• Postes phvtosanitaires

Figure 12. Schema simplifie des difterentes eta pes dans la collecte des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun

43

Page 54: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

3.10 lmportance des données clés pour les différents acteursL'importance des données-clés pour les différents acteurs est présentée dans le tableau 18et les commentaires ci-dessous.

Tableau 18. L'importance des données-clés collectées pour les différents acteurs

Les décideursLa mise à la disposition des décideurs des données sur les quantités produites peutaccélérer la réalisation d'inventaires pour évaluer le potentiel disponible en vue de la fixationdes quotas d'exploitation conformes au prélèvement durable. Ces données peuventégalement alarmer et amener à faire des inventaires pour savoir ce qui existe réellement, leniveau de prélèvement (quantités produites) actuel, si ce dernier est durable et permet unrenouvellement naturel de la ressource la rendant par conséquent toujours disponible.

La connaissance des acteurs impliqués au maillon Consommation Domestique et auxcircuits y relatifs permet aux décideurs de savoir qui fait quoi, où, comment et pourquoi. Desréponses fiables a ces questions leur permettront de:

Prévoir le nombre de petits emplois;Connattre les différents maillons taxables le long de la chaine et formaliser certainestaxes ou supprimer d'autres;Prendre connaissances des différentes activités génératrices de revenus le long de lachaTne et de formaliser certaines et supprimer d'autres;Prendre connaissance des recettes générées à chaque niveau.

La connaissance des quantités exportées permet aux décideurs de:Prévoir les recettes rentrant dans le budget de l'Etat;Orienter les stratégies de mise en ceuvre de la politique de l'Etat vers une gestiondurable

Un exemple bien connu est l'exportation des &orces de Prunus africana.

44

Acteurs Production Consommation domestique ExportationsDécideurs:e.g. gouvernements,bailleurs de fonds

- Incitation a la réalisationd'inventaires;- Définition et orientationdes stratégies de gestiondurable;- Justification de lapolitique du gouvernementet de sa mise en ceuvreauprès des bailleurs defonds.

- Connaissance des différentsacteurs;- Prévision des différentes taxes;- Prévisions des petits emplois;- Prévoir les recettes dans lebudget de l'Etat.

Prévision des recettesdans le budget de l'Etat

Communautéslocales

Prise de conscience sur lanécessité d'unprélèvement durable

Nutrition, médecine, artisanat etautres usages,

- Augmentation oudiminution de l'intérêtpour les PFNL- Réorientation desactivités generatrices derevenus

ONG et autresprogrammes

- Meilleur appui auxcommunautés locales etaux décideurs- Outils d'appui auxstratégies desensibilisation desdécideurs

- Connaissance de tous lesacteurs- Connaissance de tous les prix- Appui aux acteurs pour unemeilleure valorisation du produit

- Connaissance des prix- Appui aux acteurslocaux- Outils d'appui auxstratégies desensibilisation desdécideurs

3.10 Importance des donnees cles pour les differents acteurs L'importance des donnees-cles pour les differents acteurs est presentee dans Ie tableau 18 et les commentaires ci-dessous.

Tableau 18. L'importance des donnees-cles collectees pour les differents acteurs

Acteurs Production Consommation domestique Exportations Decideurs: - Incitation a la realisation - Connaissance des differents Prevision des recettes e.g. gouvernements, d'inventaires; acteurs; dans Ie budget de l'Etat bailleurs de fonds - Definition et orientation - Prevision des differentes taxes;

des strategies de gestion - Previsions des petits emplois; durable; - Prevoir les recettes dans Ie - Justification de la budget de l'Etat. politique du gouvernement et de sa mise en cauvre aupres des bailleurs de fonds.

Communautes Prise de conscience sur la Nutrition, medecine, artisan at et - Augmentation ou locales necessite d'un autres usages, diminution de I'interet

prelevement durable pour les PFNL - Reorientation des activites generatrices de revenus

ONG et autres - Meilleur appui aux - Connaissance de to us les - Connaissance des prix programmes communautes locales et acteurs - Appui aux acteurs

aux decideurs - Connaissance de tous les prix locaux - Outils d'appui aux - Appui aux acteurs pour une - Outils d'appui aux strategies de meilleure valorisation du produit strategies de sensibilisation des sensibilisation des decideurs decideurs

Les decideurs La mise a la disposition des decideurs des donnees sur les quantites produites peut accelerer la realisation d'inventaires pour evaluer Ie potentiel disponible en vue de la fixation des quotas d'exploitation conformes au prelevement durable. Ces donnees peuvent egalement alarmer et amener a faire des inventaires pour savoir ce qui existe reellement, Ie niveau de prelevement (quantites produites) actuel, si ce dernier est durable et permet un renouvellement naturel de la ressource la rendant par consequent toujours disponible.

La connaissance des acteurs impliques au maillon Consommation Domestique et aux circuits y relatifs permet aux decideurs de savoir qui fait quoi, ou, comment et pourquoi. Des reponses fiables a ces questions leur permettront de: • Prevoir Ie nombre de petits emplois; • Connaltre les differents maillons taxables Ie long de la chaine et formaliser certaines

taxes ou supprimer d'autres; • Prendre connaissances des differentes activites generatrices de revenus Ie long de la

chaine et de formaliser certaines et supprimer d'autres; • Prendre connaissance des recettes generees a chaque niveau.

La connaissance des quantites exportees permet aux decideurs de: • Prevoir les recettes rentrant dans Ie budget de l'Etat; • Orienter les strategies de mise en CEuvre de la politique de l'Etat vers une gestion

durable

Un exemple bien connu est I'exportation des ecorces de Prunus africana.

44

Page 55: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Les communautés localesLa connaissance des quantités produites par les communautés locales peut tirer la sonnetted'alarme dans les consciences de ces dernières et leur permettre de comprendre que laressource n'est pas éternelle d'où la nécessité de réduire le prélèvement et de trouver desalternatives (régénérer par exemple).

La connaissance des proportions, quantités consommées et quantités vendues permet demontrer aux populations locales que le produit concerné n'est pas un simple produit derente, étant donné qu'il peut atre consommé localement et en mérne commercialisé auniveau national et international. Sa valeur commerciale ne dépendra dont pas toujours descaprices des consommateurs. II pourra étre consommé en cas de non vente ou de mévente.Participant d'une autre manière au bien atre des familles.

La connaissance, par les communautés locales, des quantités exportées amène cescommunautés à évaluer rapport du produit concerné au revenu du ménage. Ayant prisconnaissance de cette donnée, leur intérat pour les PFNL augmentera ou diminuera, ce quia pour conséquence une:

Réorientation des activités génératrices de revenus;Possibilité de gagner sa vie grace aux emplois créés par rexportation du produit;Augmentation du revenu des ménages sans réduction considérable du temps impartileurs activités principales (culture vivrières et de rente) grace aux emplois à mi-tempscréés par rexportation du produit.

Les ONG et autres programmesEn effet, grace aux données sur les quantités produites, les ONG et autres programmes quitravaillent sur le terrain pourront les utiliser pour sensibiliser les décideurs et les amenerélaborer ou accélérer à courts termes rélaboration des stratégies de mise en oeuvre de lapolitique nationale sur la gestion des PFNL.

La connaissance des quantités consommés localement peut aider les ONG et autresprogrammes qui s'intéressent aux PFNL à mieux connetre les différents acteurs, lesdifférents prix; ce qui va leur permettre d'apporter un meilleur appui aux différentsintervenants à tous les niveaux de la chaine pour une meilleure valorisation du produit. Lesmémes données peuvent étre une aide considérable aux décideurs pour une meilleureorganisation de la commercialisation dans les marchés intérieurs.

La connaissance des quantités exportées par les ONG et autres organismes quis'intéressent aux PFNL permettra d'avoir les outils nécessaires et surtout convaincants pouramener les décideurs à prendre conscience de la nécessité d'intégrer à court terme leproduit dans la planification du gouvernement en matière de gestion des PFNL.

3.11 En quoi une telle méthodologie est-elle appropriée etapplicable au Cameroun?

La nécessité d'élaboration d'une méthodologie de collecte des données statistiquesrelatives aux PFNLII est approprié pour le Cameroun d'élaborer une telle méthodologie afin de:

Coordonner les activités de collecte des données menées par les différents acteurs surle terrain. En effet, il n'existe aucune coordination entre les différentes activités relativesaux PFNL au Cameroun. Chacun travaille dans son coin et ne cherche pas toujourssavoir ce que fait l'autre;Standardiser les paramètres de collecte afin de faciliter l'analyse des données;

45

Les communautes locales La connaissance des quantites produites par les communautes locales peut tirer la sonnette d'alarme dans les consciences de ces dernieres et leur permettre de comprendre que la ressource n'est pas eternelle d'ou la necessite de reduire Ie prelevement et de trouver des alternatives (regenerer par exemple).

La connaissance des proportions, quantites consommees et quantites vendues permet de montrer aux populations locales que Ie produit concerne n'est pas un simple produit de rente, etant donne qu'i1 peut etre consomme localement et en meme commercialise au niveau national et international. Sa valeur commerciale ne dependra dont pas toujours des caprices des consommateurs. II pourra etre consomme en cas de non vente ou de mevente. Participant d'une autre maniere au bien etre des families.

La connaissance, par les communautes locales, des quantites exportees amene ces communautes a evaluer I'apport du produit concerne au revenu du menage. Ayant pris connaissance de cette donnee, leur interet pour les PFNL augmentera ou diminuera, ce qui a pour consequence une: • Reorientation des activites generatrices de revenus; • Possibilite de gagner sa vie grace aux emplois crees par I'exportation du produit; • Augmentation du revenu des menages sans reduction considerable du temps imparti a

leurs activites principales (culture vivrieres et de rente) grace aux emplois ami-temps crees par I'exportation du produit.

Les ONG et autres programmes En effet, grace aux donnees sur les quantites produites, les ONG et autres programmes qui travaillent sur Ie terrain pourront les utiliser pour sensibiliser les decideurs et les amener a elaborer ou accelerer a courts termes I'elaboration des strategies de mise en oeuvre de la politique nationale sur la gestion des PFNL.

La connaissance des quantites consommes localement peut aider les ONG et autres programmes qui s'interessent aux PFNL a mieux connaTtre les differents acteurs, les differents prix; ce qui va leur permettre d'apporter un meilleur appui aux differents intervenants a tous les niveaux de la chaine pour une meilleure valorisation du produit. Les memes donnees peuvent etre une aide considerable aux decideurs pour une meilleure organisation de la commercialisation dans les marches interieurs.

La connaissance des quantites exportees par les ONG et autres organismes qui s'interessent aux PFNL permettra d'avoir les outils necessaires et surtout convaincants pour amener les decideurs a prendre conscience de la necessite d'integrer a court terme Ie produit dans la planification du gouvernement en matiere de gestion des PFNL.

3.11 En quoi une telle methodologie est-elle appropriee et applicable au Cameroun?

La necessite d'elaboration d'une methodologie de collecte des donnees statistiques relatives aux PFNL II est approprie pour Ie Cameroun d'elaborer une telle methodologie afin de: • Coordonner les activites de collecte des donnees menees par les differents acteurs sur

Ie terrain. En effet, iI n'existe aucune coordination entre les differentes activites relatives aux PFNL au Cameroun. Chacun travaille dans son coin et ne cherche pas toujours a savoir ce que fait I'autre;

• Standardiser les parametres de collecte afin de faciliter I'analyse des donnees;

45

Page 56: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Viser les mémes objectifs dans le temps et dans l'espace. Pour un produit donné, ciblerun objectif précis à un moment précis et pouvoir aboutir à des résultats significatifs etutilisables;

L'applicabilité de la méthodologie proposée au CamerounLa méthodologie proposée dans le cadre de la présente consultation est bien applicabledans le cadre actuel pour plusieurs raisons, entre autres:

Le Cameroun dispose déjà d'un cadre juridique favorable à l'applicabilité d'une telleméthodologie (Loi 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des foréts, de la faune et dela [Ache). Cette loi montre la volonté de la politique gouvernementale pour une bonnegestion des PFNL. La création d'une Sous-Direction des PFNL au MINEF vient une foisde plus démontrer l'intérét que le Cameroun port à ce secteur.Au Cameroun de nombreux organismes s'intéressent déjà au Secteur PFNL et ont déjàcollecté des données de base en ce qui concerne certaines étapes de la méthodologieproposée. II s'agit notamment des données sur la distribution, les zones de collecte etles circuits de commercialisation de certains PFNL.Les communautés locales sont favorables à collaborer à la collecte des données contretrès peu de rémunération. Le plus souvent, il suffit du savoir-faire de l'enquéteur qui doitleur montrer le bien fondé de leur collaboration et l'apport pour le développement de leurlocalité. A cela on peut ajouter juste une petite motivation financière.

Les éventuels utilisateurs de la méthodologieL'utilisation de la présente méthodologie par des personnes physiques ou morales dépenddes objectifs visés.

Si l'objectif visé est l'élaboration des stratégies de mise en ceuvre de la politique nationalerégissant les PFNL au Cameroun, cela signifie que tous les établissements ministérielsimpliqués dans le secteur PFNL devront appliquer ladite méthodologie. Dans ces conditions,il faudrait:

Budgétiser la collecte des données statistiques relatives à un ou plusieurs PFNUancompte tenu des moyens disponibles;Mettre à la disposition des services du MINEF et autres établissements ministérielsconcernés, dans les différentes unités administratives, le matériel nécessaire: balance,cahier ou blocs note avec souches, moyens de locomotions.Organiser la filière en sites de collecte ou «dépôts».

Si l'objectif visé est l'obtention de certaines données clés pour aider le gouvernement ou lescommunautés locales à gérer durablement les PFNL ou alors soumettre des projets dedéveloppement auprès des bailleurs de fonds; tous les acteurs acquis à cette cause peuventappliquer la présente méthodologie, y inclut les ONG, les programmes ainsi que les projetsde recherche nationaux ou internationaux.

46

• Viser les memes objectifs dans Ie temps et dans I'espace. Pour un produit donne, cibler un objectif precis a un moment precis et pouvoir aboutir a des resultats significatifs et utilisables;

L'applicabilite de la methodologie proposee au Cameroun La methodologie proposee dans Ie cadre de la presente consultation est bien applicable dans Ie cadre actuel pour plusieurs raisons, entre autres: • Le Cameroun dispose deja d'un cadre juridique favorable a I'applicabilite d'une telle

methodologie (Loi 94/01 du 20 janvier 1994 portant regime des forets, de la faune et de la peche). Cette loi montre la volonte de la politique gouvernementale pour une bonne gestion des PFNL. La creation d'une Sous-Direction des PFNL au MINEF vient une fois de plus demontrer I'interet que Ie Cameroun port ace secteur.

• Au Cameroun de nombreux organismes s'interessent deja au Secteur PFNL et ont deja collecte des donnees de base en ce qui concerne certaines etapes de la methodologie proposee. II s'agit notamment des donnees sur la distribution, les zones de collecte et les circuits de commercialisation de certains PFNL.

• Les communautes locales sont favorables a collaborer a la collecte des donnees c~ntre tres peu de remuneration. Le plus souvent, il suffit du savoir-faire de I'enqueteur qui doit leur montrer Ie bien fonde de leur collaboration et I'apport pour Ie developpement de leur localite. A cela on peut ajouter juste une petite motivation financiere.

Les eventuels utilisateurs de la methodologie

L'utilisation de la presente methodologie par des personnes physiques ou morales depend des objectifs vises.

Si I'objectif vise est I'elaboration des strategies de mise en ceuvre de la politique nationale regissant les PFNL au Cameroun, cela signifie que tous les etablissements ministeriels impliques dans Ie secteur PFNL devront appliquer ladite methodologie. Dans ces conditions, iI faudrait: • Budgetiser la collecte des donnees statistiques relatives a un ou plusieurs PFNUan

compte tenu des moyens disponibles; • Mettre a la disposition des services du MINEF et autres etablissements ministeriels

concernes, dans les differentes unites administratives, Ie materiel necessaire: balance, cahier ou blocs note avec souches, moyens de locomotions.

• Organiser la filiere en sites de collecte ou «depots».

Si I'objectif vise est I'obtention de certaines donnees cles pour aider Ie gouvernement ou les communautes locales a gerer durablement les PFNL ou alors soumettre des projets de developpement aupres des bailleurs de fonds; tous les acteurs acquis a cette cause peuvent appliquer la presente methodologie, y inclut les ONG, les programmes ainsi que les projets de recherche nationaux ou internationaux.

46

Page 57: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

4. RESULTATS DE L'ÉTUDE DE CAS SUR GNETUMSPP.

4.1 ObjectifComme nous l'avons signalé au chapitre 3, l'objectif principal de la méthodologie élaboréedans le cadre de la présente étude est de suivre de fa9on permanente un produit (de la forétjusqu'au consommateur final), afin de collecter pendant un temps précis, (par exemple uneannée), des données clés sur les aspects suivants:

La distribution du produit;Le potentiel disponible;La production (quantités collectées);La consommation nationale (quantités consommées localement);L'exportation (quantités exportées);Eventuellement importation (quantités importées).

Cette étude de cas essaie de suivre la première approche présentée au chapitre 3. On asurtout insisté sur les aspects production, consommation domestique et exportation. Lesautres aspects ont été juste survolés.

4.2 DistributionMéthodologie

Pour ces aspects, nous nous sommes limités à une étude bibliographique.

Résultats

Le genre Gnetum appartient à la famille des Gnétacées, une des familles du sous-embranchement des Gymnospermes. Au Cameroun, il existe deux espèces: Gnetumafricanum et G. bucholzianum. Les espèces du genre Gnetum sont des lianes dioiquesprésentant des feuilles simples et opposées. La surface foliaire moyenne selon la formule deRaunkiaer (1934)s. est de l'ordre de 28.94 cm2 (Edissigue, 1991).

En lus de la forét qui peut étre considérée comme sa niche écologique originelle, Gnetumspp. se rencontre aussi, dans la jachère à Chromolaena odorata, les longues jachères àMusanga cecropioides, les foréts secondaires, les savanes arbustives.

Les espèces se rencontrent ainsi dans le plateau Sud-Camerounais d'altitude moyenne 700m dans la for& dense semi-décidue à Sterculiacées et Ulmacées, les basses terres del'Ouest et de la for8t atlantique à Césalpiniacées, les savanes arbustives à Brideliaferruginea à environ 950 m d'altitude. Les espèces semblent donc s'accommoder de tous lestypes de for& camerounais à l'exception des forêts inondables de la vallée du Nyong et desmangroves littorales (Letouzey, 1985a&b; Amougou, 1986; Edissigue, 1991; Ousseynou etal., 1998).

Au Cameroun, Gnetum spp. est largement utilisée par les communautés sur le plan socio-économique, nutritionnel, culturel et médical. Le produit porte ainsi plusieurs dénominationslocales: Kok en Betti; Erux chez les peuples du Nord-ouest et du Sud-ouest; Hikok chez lesBassa; lkiokio chez les Yambassa; Kiwa chez les Bafia; Koko à Bissom et Yokadouma;Ekoke chez les Douala; Kôgè chez les Bankon; Ekok chez les Bakaka; et Mbiare dans lesménages et milieux publics (gargotes, marchés et restaurants) des centres urbains.

47

4. RESULTATS DE L'ETUDE DE CAS SUR GNETUM SPP.

4.1 Objectif Comme nous I'avons signale au chapitre 3, I'objectif principal de la methodologie elaboree dans Ie cadre de la presente etude est de suivre de fagon permanente un produit (de la foret jusqu'au consommateur final), afin de collecter pendant un temps precis, (par exemple une annee), des donnees cles sur les aspects suivants:

• La distribution du produit; • Le potentiel disponible; • La production (quantites collectees); • La consommation nationale (quantites consommees localement); • L'exportation (quantites exportees); • Eventuellement importation (quantites importees).

Cette etude de cas essaie de suivre la premiere approche presentee au chapitre 3. On a surtout insiste sur les aspects production, consommation domestique et exportation. Les autres aspects ont ete juste survoles.

4.2 Distribution Methodologie

Pour ces aspects, no us nous sommes limites a une etude bibliographique.

Resultats Le genre Gnetum appartient a la famille des Gnetacees, une des families du sous­embranchement des Gymnospermes. Au Cameroun, il existe deux especes: Gnetum africanum et G. bucholzianum. Les especes du genre Gnetum sont des lianes dioiques presentant des feuilles simples et opposees. La surface foliaire moyenne selon la formule de Raunkiaer (1934), est de I'ordre de 28.94 cm2 (Edissigue, 1991).

En Ius de la foret qui peut etre consideree comme sa niche ecologique originelle, Gnetum spp. se rencontre aussi, dans la jachere a Chromolaena odorata, les longues jacheres a Musanga cecropioides, les forets secondaires, les savanes arbustives.

Les especes se rencontrent ainsi dans Ie plateau Sud-Camerounais d'altitude moyenne 700 m dans la foret dense semi-decidue a Sterculiacees et Ulmacees, les basses terres de l'Ouest et de la foret atlantique a Cesalpiniacees, les savanes arbustives a Bridelia ferruginea a environ 950 m d'altitude. Les especes semblent done s'accommoder de tous les types de foret camerounais a I'exception des forets inondables de la vallee du Nyong et des mangroves littorales (Letouzey, 1985a&b; Amougou, 1986; Edissigue, 1991; Ousseynou et aI., 1998).

Au Cameroun, Gnetum spp. est largement utilisee par les communautes sur Ie plan socio­economique, nutritionnel, culturel et medical. Le produit porte ainsi plusieurs denominations locales: Kok en Betti; Erux chez les peuples du Nord-ouest et du Sud-ouest; Hikok chez les Bassa; Ikiokio chez les Yambassa; Kiwa chez les Bafia; Koko a Bissom et Yokadouma; Ekoke chez les Douala; Kege chez les Bankon; Ekok chez les Bakaka; et Mbiare dans les menages et milieux publics (gargotes, marches et restaurants) des centres urbains.

47

Page 58: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

4.3 Potentiel disponible

4.3.1 Inventaire

MéthodologieDans la localité d'Elig-Nkouma (cf. chapitre 1), nous avons expérimenté des parcelles surlesquelles a été calculée la densité des tiges (touffes) de Gnetum spp sur 1 900 m2 et lenombre de paquets par touffes.

RésultatsD'une manière générale, en forét primaire ou en for8t secondaire, Gnetum spp apparaTt sousforme de buissons autour des troncs d'arbres sur pieds.

Les résultats du test réalisés dans le cadre de la présente étude dans la période du 23 marsau 05 mai 2001 ont montré que, dans la localité d'Elig-Nkouma, Gnetum spp. apparaissaitsous forme de touffes d'où partent des tiges volubiles parcourant la surface du sol ous'enroulant sur différents supports: tiges de Chromolaena odorata, Elaeis guineensis, etc.Ces touffes se rencontrent dans des champs ou dans des jachères jeunes ou âgées.

Un inventaire effectué sur la superficie de 1 900 m2 dans un champ a donné les résultats dutableau 19.

Tableau 19. Données sur le potentiel disponible de Gnetum spp à Elig-Nkouma

Ces données sont juste indicatives. Pour qu'elles soient significatives et exploitables,faudrait:

Evaluer ou tout au moins estimer la surface couverte par l'espèce à Elig-Nkouma; etFaire le même travail d'inventaire que celui exposé ci-dessus dans les jachères àChromolaena et les forêts secondaires.

4.3.2 Tableau de correspondance

MéthodologieAu niveau d'Elig-Nkouma, le produit destiné à la vente est présenté sous-forme de paquets.Pour évaluer le poids d'un paquet, 25 paquets ont été pesés dans chaque ménage. Le prixdu paquet a également été noté tout au long de l'enquéte.

Dans les trois marchés échantillonnés dans la ville de Yaoundé, le produit est présenté sousforme de paquets de tiges entières, de feuilles découpées en lanières, en tas de FCFA10 et25 et d'assiettées de FCFA50.

Pour évaluer le poids d'un paquet, il a été pesé 100 paquets chez chaque individuéchantillonné. De méme, pour évaluer le poids moyen de la mesure (tas, assiettée) defeuilles découpées en lanières, le produit a été acheté auprès de chaque revendeuse pourFCFA200. Ce qui correspond à huit tas de FCFA25, 20 tas de FCFA10, et quatre assiettéesde FCFA50. Ces quantités ont été pesées et le poids moyen du conditionnement calculé. Leprix du paquet été également noté quotidiennement.

48

Densité(pieds/m2)

Pieds/ha Biomasse(g/m2)

Kg/ha Rendement/haFCFA ($EU)

4.6945 46 945 7.717 77.170 12 810 (17.5)

4.3 Potentiel disponible

4.3.1 Inventaire

Methodologie Dans la localite d'Elig-Nkouma (cf. chapitre 1), nous avons experimente des parcelles sur lesquelles a ete calculee la densite des tiges (touffes) de Gnetum spp sur 1 900 m2 et Ie nombre de paquets par touffes.

Resultats D'une maniere generale, en foret primaire ou en foret secondaire, Gnetum spp apparalt sous forme de buissons autour des troncs d'arbres sur pieds.

Les resultats du test realises dans Ie cadre de la presente etude dans la periode du 23 mars au 05 mai 2001 ont montre que, dans la localite d'Elig-Nkouma, Gnetum spp. apparaissait so us forme de touffes d'ou partent des tiges volubiles parcourant la surface du sol ou s'enroulant sur differents supports: tiges de Chromolaena odorata, Elaeis guineensis, etc. Ces touffes se rencontrent dans des champs ou dans des jacheres jeunes ou agees.

Un inventaire effectue sur la superficie de 1 900 m2 dans un champ a donne les resultats du tableau 19.

Tableau 19. Donnees sur Ie potentiel disponible de Gnetum spp a Elig-Nkouma

Densite 'Pieds/ha Biomasse Kg/ha Rendement/ha (pieds/m2) (g/m2) FCFA ($EU)

4.6945 46945 7.717 77.170 12810 (17.5)

Ces donnees sont juste indicatives. Pour qu'elles soient significatives et exploitables, il faudrait: • Evaluer ou tout au moins estimer la surface couverte par I'espece a Elig-Nkouma; et • Faire Ie meme travail d'inventaire que celui expose ci-dessus dans les jacheres a

Chromolaena et les forets secondaires.

4.3.2 Tableau de correspondance

Methodologie Au niveau d'Elig-Nkouma, Ie produit destine a la vente est presente sous-forme de paquets. Pour evaluer Ie poids d'un paquet, 25 paquets ont ete peses dans chaque menage. Le prix du paquet a egalement ete note tout au long de I'enquete.

Dans les trois marches echantillonnes dans la ville de Yaounde, Ie produit est presente sous forme de paquets de tiges entieres, de feuilles decoupees en lanieres, en tas de FCFA 10 et 25 et d'assiettees de FCFA50.

Pour evaluer Ie poids d'un paquet, il a ete pese 100 paquets chez chaque individu echantillonne. De meme, pour evaluer Ie po ids moyen de la mesure (tas, assiettee) de feuilles decoupees en lanieres, Ie produit a ete achete aupres de chaque revendeuse pour FCFA200. Ce qui correspond a huit tas de FCFA25, 20 tas de FCFA 10, et quatre assiettees de FCFA50. Ces quantites ont ete pesees et Ie poids moyen du conditionnement calcule. Le prix du paquet ete egalement note quotidiennement.

48

Page 59: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Au niveau de la station de collecte de Boum-Nyebel, le produit destiné à l'exportation estprésenté sous-forme de paquets. 1 147 paquets en provenance des départements de laProvince du Centre dont la lekié, le Mbam et lnoubou, le Mbam et Kim, la Mefou Afamba etle Nyong et Kélé ont été pesés chez l'ensemble des exportateurs du produit, le poids moyendu paquet par département déterminé. Le prix du paquet a également été noté. Le nombrede paquets contenu dans un minibus à destination de Douala et ldenau a été déterminé.

Au niveau du port d'Idenau, le produit exporté vers le Nigeria est présenté sous-forme depaquets. L'évaluation du poids moyen d'un paquet a été faite en pesant 300 paquets cheztrois exportateurs. Le prix du paquet a également été noté.

Les moyennes des prix et des poids ont été calculés et lés écarts types déterminés.

RésultatsLes résultats obtenus dans le test réalisé dans le cadre de la présente étude, en ce quiconcerne Gnetum spp sont enregistrés dans le tableau 20.

Tableau 20. Correspondance 'conditionnementprixpoids' pour Gnetum spp

4.4 Production

MéthodologieLa production a été évaluée dans la Zone de Elig-Nkouma. Cette zone regroupe 3 villages:Elig-Nkouma I, Elig-Nkouma II et Etoud-Ayos. 24 ménages impliqués dans la collecte et lavente du produit ont été échantillonnés dans ces trois villages. Le produit collecté dans lestrois villages et destiné à l'exportation vers les villes et est regroupé au niveau du «dépôt»d'Etoud-Ayos.

Un cahier a été remis à chaque ménage et au responsable du «dépôt» d'Etoud-Ayos. Ondevait y inscrire les données telles que présentées au chapitre 4.

49

Localité (Lieu) Conditionnement Prix moyen(FCFA)

Poids (g) Prix du kg(FCFA)

Elig- Nkouma Paquet 145±30 862 ±80 168Evodoula Paquet 187.5±45 1 064 ± 176 85Lekié Paquet 145 ±30 862 ±80 168Nyonq-et kellé Paquet 137 ± 90 884 ±142 156Mbam Paquet 137 ± 90 884 ±142 156Mefou-Afamba Paquet 137 ± 90 884 ±142 156Mokolo Paquet 221 ±45 953 ±42 231

Tas 25 26.17±6 955Mfoundi Paquet 221 ±45 847 ±74 260

Assiette 50 42.62 ± 10 1 096Mvog-Mbi Paquet 221 ±45 921 ± 69 239

Tas 10 12 ± 0,48 833Limbé Paquet 425 ±75 1 038 ± 09 410

Tas 100 100 1 000Boum-yebel Paquet 162± 15 884± 142 452Douala Paquet 400 884 ± 142Sud-ouest Paquet 150 ±50 - -Marché frontalier Paquet 425 ± 75 1 038 ± 09 410(Idenau)

Au niveau de la station de collecte de Boum-Nyebel, Ie produit destine a I'exportation est presente sous-forme de paquets. 1 147 paquets en provenance des departements de la Province du Centre dont la lekie, Ie Mbam et Inoubou, Ie Mbam et Kim, la Mefou Afamba et Ie Nyong et Kele ont ete peses chez I'ensemble des exportateurs du produit, Ie poids moyen du paquet par departement determine. Le prix du paquet a egalement ete note. Le nombre de paquets contenu dans un minibus a destination de Douala et Idenau a ete determine.

Au niveau du port d'idenau, Ie produit exporte vers Ie Nigeria est presente sous-forme de paquets. L'evaluation du po ids moyen d'un paquet a ete faite en pesant 300 paquets chez trois exportateurs. Le prix du paquet a egalement ete note.

Les moyennes des prix et des poids ont ete calcules et les ecarts types determines.

Resultats

Les resultats obtenus dans Ie test realise dans Ie cadre de la presente etude, en ce qui concerne Gnetum spp sont enregistres dans Ie tableau 20.

Tableau 20. Correspondance 'conditionnement-prix-poids' pour Gnetum spp

Localite (Lieu) Conditionnement Prix moyen Poids (g) Prix du kg (FCFA) (FCFA)

Eliq- Nkouma Paquet 145 ±30 862 ±80 168 Evodoula Paguet 187.5±45 1 064 ± 176 85 Lekie Paquet 145 ± 30 862 ± 80 168 Nyonq-et kelie Paquet 137 ± 90 884 ±142 156 Mbam Paguet 137 ±90 884 ±142 156 Mefou-Afamba Paquet 137 ± 90 884 ±142 156 Mokolo Paquet 221 ±45 953 ±42 231

Tas 25 26.17 ±6 955 Mfoundi Paquet 221 ±45 847 ± 74 260

Assiette 50 42.62 ± 10 1096 Mvog-Mbi Paquet 221 ±45 921 ± 69 239

Tas 10 12 ± 0,48 833 Limbe Paquet 425 ±75 1038 ± 09 410

Tas 100 100 1 000 Boum-yebel Paquet 162 ± 15 884 ± 142 452 Douala Paguet 400 884 ± 142 -Sud-ouest Paquet 150 ± 50 - -Marche frontalier Paquet 425 ± 75 1038 ±09 410 (Idenau)

4.4 Production

Methodologie La production a ete evaluee dans la Zone de Elig-Nkouma. Cette zone regroupe 3 villages: Elig-Nkouma I, Elig-Nkouma II et Etoud-Ayos. 24 menages impliques dans la collecte et la vente du produit ont ete echantillonnes dans ces trois villages. Le produit collecte dans les trois villages et destine a I'exportation vers les villes et est regroupe au niveau du «depot» d'Etoud-Ayos.

Un cahier a ete remis a chaque menage et au responsable du «depot» d'Etoud-Ayos. On devait y inscrire les donnees telles que presentees au chapitre 4.

49

Page 60: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

L'enquéteur a, dans un premier temps, passé deux semaines dans les villages pour initierles personnes impliquées au remplissage des cahiers (collecte des données) et visiter leszones de collecte en forét et mettre en place les parcelles d'inventaire. Une fois les acteursinitiés à la collecte des données, on repassait deux fois par semaine, recopier les donnéessur un registre.

Résultats

Les quantités produites par les ménages de Elig-Nkouma I, ainsi que le revenu moyenprovenant de la vente de Gnetum spp sont enregistrés dans le tableau 21.

Tableau 21 .La production et l'utilisation de Gnetum spp. à Elig-Nkouma I

* Pendant la durée de notre enquéte, la consommation est restée presque nsignifiante (1.5 kg en six semaines).II nous a été expliqué que cela était du au fait qu'on procédait aux semailles des arachides. Dans la zone d'Elig-Nkouma, l'okok est un plat local qui se prépare avec beaucoup d'arachides. On préfère par conséquent ne pas enconsommer du tout pour ne pas diminuer la quantité de semences d'arachides.

Comme nous l'avons signalé plus haut, les villages Elig-Nkouma I et II ainsi que le villaged'Etoud-Ayos regroupent le produit destiné à l'exportation vers les villes au niveau du dépôtd'Etoud-Ayos. C'est la que les revendeurs en provenance des centres urbains viennents'approvisionner.

SeIon les résultats de nos enquétes auprès des revendeurs qui viennent se ravitailler a ceniveau, il existe 26 autres «dépôts» dans les seuls arrondissements d'Obala et d'Okola duDépartement de la Lekié. Les résultats du test sont consignés dans le tableau 22.

Tableau 22. Production de Gnetum spp. dans les arrondissements d'Obala et d'Okola

4.5 Consommation nationaleMéthodologie

L'objectif est l'évaluation assez précise des quantités de produit et des flux monétairesconséquents sur les marchés de la ville de Yaoundé. Après une enquéte préliminaire, troismarchés ont été jugé dignes d'intérét: Mfoundi, Mokolo et Mgog-mbi.

Dans chaque marché la démarche a suivi les étapes suivantes:L'identification des intervenants: elle s'est faite à partir des entretiens informelles etcordiales avec les revendeuses rencontrées dans les différents marchés. Les mérnesentretiens nous ont permis d'identifier les ogrands collecteurs» qui achètent de grandesquantités de produits.

50

Productionmoyenne par

ménage(kg)

Vente moyennepar ménage

(kg)

Revenu moyenpar ménage

(FCFA)

Moyenneconsomméepar ménage

(kg)

Quantité totaleproduite à Elig-Nkouma I. (kg)

Pour 6 semaines 96.5 t 76 95 t 76 16 240 1.5* 1 890Pour un mois 64 63 10 827 1.0 1 260Pour 12 mois 772 760 129 920 12.0 15 123

Quantités collectées àEtoud-Ayos

(kg)

Quantités collectéesà Obala et Okola

(kg)

Revenu pour les villagesravitaillant Etoud-Ayos

(FCFA)En 6 semaines 4 154 112 158 698 755 (957 $EU)En 1 mois 2 769 74 163 465 837 (638 $EU)En 12 mois 33 232 897 264 5 590 040 (7 658 $EU)

L'enqueteur a, dans un premier temps, passe deux semaines dans les villages pour initier les personnes impliquees au remplissage des cahiers (collecte des donnees) et visiter les zones de collecte en foret et mettre en place les parcelles d'inventaire. Une fois les acteurs inities a la collecte des donnees, on repassait deux fois par semaine, recopier les donnees sur un registre.

Resultats Les quantites produites par les menages de Elig-Nkouma I, ainsi que Ie revenu moyen provenant de la vente de Gnetum spp sont enregistres dans Ie tableau 21.

Tableau 21.La production et I'utilisation de Gnetum spp. a Elig-Nkouma I

Production Vente moyenne Revenu moyen Moyenne Quantite totale moyenne par par menage par menage consommee produite it Elig-

menage (kg) (FCFA) par menage Nkouma I. (kg) (lcgf (kg)

Pour 6 semaines 96.5 ±76 95±76 16240 1.5* 1 890 Pour un mois 64 63 10827 1.0 1 260 Pour 12 mois 772 760 129920 12.0 15123

* Pendant la duree de notre enquete, la consommation est restee presque insignifiante (1.5 kg en six semaines). " nous a ete explique que cela etait du au fait qu'on procedait aux semailles des arachides. Dans la zone d'Elig­Nkouma, I'okok est un plat local qui se prepare avec beaucoup d'arachides. On prefere par consequent ne pas en consommer du tout pour ne pas diminuer la quantite de semences d'arachides.

Comme nous I'avons signale plus haut, les villages Elig-Nkouma I et II ainsi que Ie village d'Etoud-Ayos regroupent Ie produit destine a I'exportation vers les villes au niveau du depot d'Etoud-Ayos. C'est la que les revendeurs en provenance des centres urbains viennent s'approvisionner.

Selon les resultats de nos enquetes aupres des revendeurs qui viennent se ravitailler a ce niveau, il existe 26 autres «depots» dans les seuls arrondissements d'Obala et d'Okola du Departement de la Lekie. Les resultats du test sont consignes dans Ie tableau 22.

Tableau 22. Production de Gnetum spp. dans les arrondissements d'Obala et d'Okola

Quantites collectees it Quantites collectees Revenu pour les villages Etoud-Ayos it Obala et Okola ravitaillant Etoud-Ayos

(kg) (kg) (FCFA) En 6 semaines 4154 112 158 698 755 (957 $EU) En 1 mois 2769 74163 465 837 (638 $EU) En 12 mois 33232 897264 5 590 040 (7 658 $EU)

4.5 Consommation nationate

Methodologie L'objectif est I'evaluation assez precise des quantites de produit et des flux monetaires consequents sur les marches de la ville de Yaounde. Apres une enquete preliminaire, trois marches ont ete juge dignes d'interet: Mfoundi, Mokolo et Mgog-mbi.

Dans chaque marche la demarche a suivi les etapes suivantes: • L'identification des intervenants: elle s'est faite a partir des entretiens informelles et

cordiales avec les revendeuses rencontrees dans les differents marches. Les memes entretiens nous ont permis d'identifier les «grands collecteurs» qui achetent de grandes quantites de produits.

50

Page 61: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

L'enquête auprès des revendeuses et grands collecteurs: Dans chaque marché, 10revendeuses ont été échantillonnées. A chacune, il a été remis un cahier qui devait étreremplis chaque jour suivant la méthodologie décrite au chapitre 3.Le suivi: a été journalier les deux premières semaines du test. Par la suite, l'enquéteurdevait passer deux fois par semaine collecter les données.

RésultatsSeIon les résultats de nos enquêtes auprès des commer9ants des marchés échantillonnés,ressort que le produit retrouvé chez les c<grands collecteurs» (grossistes) est destiné àl'exportation. Seul le produit coupé en fines lanières et vendu par les détaillantes est destinéà la consommation domestique.

Les mêmes résultats montrent que le nombre de détaillantes par marché varie d'un marchéà l'autre et dans un méme marché, d'une semaine à l'autre. Ainsi on compte en moyenne, 54±6 au marché de Mvog-Mbi, 68 10 à Mokolo et 48 ± 10 à Mfoundi.

Les quantités circulant dans ces marchés sont enregistrées dans le tableau 23.

Tableau 23. Quantités de Gnetum spp. destinées à la consommation domestique dans lesmarchés de Yaoundé

Un marché important au niveau national est Boum-Nybel. La plupart des quantitésenregistrées, qui proviennent de la Province du Centre, sont destinnées à l'exportation versle Nigeria (voir chapitre 4.6). Une petite partie est destinée au marché de Douala.

Tableau 24. Quantités de Gnetum spp. commercialisées à Boum Neybel et Douala

4.6 Exportation

MéthodologieL'évaluation des quantités exportées a été faite à quatre niveaux:

Aux marchés de Yaoundé: On a distribué aux grands collecteurs des cahiers à remplirsuivant la méthodologie présentée au Chapitre 4. L'enquéteur passait deux fois parsemaine pour collecter les données;A la station de collecte de Boum-Nyebel: Dans un premier temps l'enquêteur a passédeux semaines à Boum-Nyebel. II a procédé au comptage systématique de tous lesminibus à destination d'Idenau et au nombre de paquets transportés par chaque minibus.Dans le mérne temps, il a été remis à chaque exportateur un cahier à remplir suivant laméthodologie présentée au chapitre 4.

51

Mvog-Mbi Mokolo Mfoundi TotalQuantités en 6 semaines (kg) 1 940 11 859 7 481 21 280Quantités en 1 mois (kg) 1 293 7 906 4 987 14 186Quantités en 12 mois (kg) 15 517 94 873 59 846 170 232

Lieu Boum-Nyebel Douala, marché deNew-Bell

Idenau

Utilisation Commerce transitoire Consommation Exportation vers leNigeria

Quantités (t) en 6semaines

446.548 1.016 445.532

Quantités (t) en 1 mois 297.699 0.678 297.021Quantités (t) en 12 mois 3 572.388 8.136 3 564.252

• L'enquete aupres des revendeuses et grands collecteurs: Dans chaque marche, 10 revendeuses ont ete echantillonnees. A chacune, iI a ete remis un cahier qui devait etre remplis chaque jour suivant la methodologie decrite au chapitre 3.

• Le suivi: a ete journalier les deux premieres semaines du test. Par la suite, I'enqueteur devait passer deux fois par semaine collecter les donnees.

Resultats

Selon les resultats de nos enquetes aupres des commergants des marches echantillonnes, il ressort que Ie produit retrouve chez les «grands collecteurs» (grossistes) est destine a I'exportation. Seul Ie produit coupe en fines lanieres et vendu par les detaillantes est destine a la consommation domestique.

Les memes resultats montrent que Ie nombre de detaillantes par marche varie d'un marche a I'autre et dans un meme marche, d'une semaine a I'autre. Ainsi on compte en moyenne, 54 ± 6 au marche de Mvog-Mbi, 68 ± 10 a Mokolo et 48 ± 10 a Mfoundi.

Les quantites circulant dans ces marches sont enregistrees dans Ie tableau 23.

Tableau 23. Quantites de Gnetum spp. destinees a la consommation domestique dans les marches de Yaounde

Mvog-Mbi Mokolo Mfoundi Total Quantites en 6 semaines (kQ) 1940 11 859 7481 21280 Quantites en 1 mois (kg) 1293 7906 4987 14186 Quantites en 12 mois (kg) 15517 94873 59846 170232

Un marche important au niveau national est Boum-Nybel. La plupart des quantites enregistrees, qui proviennent de la Province du Centre, sont destinnees a I'exportation vers Ie Nigeria (voir chapitre 4.6). Une petite partie est destinee au marche de Douala.

Tableau 24. Quantites de Gnetum spp. commercialisees a Boum Neybel et Douala

Lieu Boum-Nyebel Douala, marche de Idenau New-Bell

Utilisation Commerce transitoire Consommation Exportation vers Ie Nigeria

Quantites (t) en 6 446.548 1.016 445.532 semaines Quantites (t) en 1 mois 297.699 0.678 297.021 Quantites (t) en 12 mois 3572.388 8.136 3564.252

4.6 Exportation

Methodologie L'evaluation des quantites exportees a ete faite a quatre niveaux: • Aux marches de Yaounde: On a distribue aux grands collecteurs des cahiers a remplir

suivant la methodologie presentee au Chapitre 4. L'enqueteur passait deux fois par semaine pour collecter les donnees;

• A fa station de collecte de Boum-Nyebef: Dans un premier temps I'enqueteur a passe deux semaines a Boum-Nyebel. II a procede au comptage systematique de tous les minibus a destination d'idenau et au nombre de paquets transportes par chaque minibus. Dans Ie meme temps, iI a ete remis a chaque exportateur un cahier a remplir suivant la methodologie presentee au chapitre 4.

51

Page 62: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Dans un second temps, il passait deux fois par semaine collecter les données ets'enquérir sur divers autres aspects: entre autres les pertes et leurs causes, lesdifférentes taxes formelles ou informelles.Au port d'Idenau: A ce niveau, l'enqubteur a travaillé pendant deux semaines encomptant systématiquement le nombre de minibus exportés par chaque exportateur et lenombre de paquet par minibus.Le comptage du nombre de paquets par minibus a étéfaits dans neuf minibus appartenant à trois exportateurs différents.D'autres paramètres y ont également été évalués. En outre, nous avons approché lesservices de la Douane Nationale à ce niveau.A l'Aéroport International Yaoundé-Nsimalen: Nous avons approché les services duMINEF en charge de la collecte des données statistiques sur l'exportation de diversproduits forestiers. Nous n'avons fait que recopier les données par eux enregistrées etprocéder à des interviews informelles sur différents aspects: les différentes taxes, lesdifficultés rencontrées, etc. La collecte des données se faisait deux fois par semaine.

Dans les deux premières stations, le produit, présenté sous-forme de paquets, est transportédans des minibus à destination du port d'Idenau. Le produit à destination de l'Europe esttransporté par voie aérienne et transite par l'Aéroport International Yaoundé-Nsimalen.

RésultatsComme nous l'avons signalé plus haut, le produit est exporté à deux niveaux: au niveau del'aéroport de Yaoundé Nsimalen à destination de l'Europe, et au niveau du port d'Idenau àdestination du Nigeria.

D'après les dispositions de la loi 94/01 portant régime des forêts de la faune et de la Oche,Gnetum spp est un produit spécial. Par conséquent, il ne doit être exploité qu'aprèsl'obtention d'un permis spécial de collecte, délivré par les services compétents. Pratiquementseuls deux exportateurs disposent de ce permis.

Le produit à destination du Nigeria transite par la station de collecte de Boum-Nyebel. Auniveau de l'Aéroport International Yaoundé-Nsimalen sept commer9ants expédient le produitvers l'Europe. Le produit est expédié en Europe sous-forme de feuilles coupées en fineslanières soit à l'état frais, soit à l'état sec. Les quantités exportées sont enregistrées dans letableau 25.

Tableau 25. Quantités de produits exportées

4.7 PertesComme nous l'avons précisé plus haut, les pertes ont diverses origines entre autres, ladétérioration du produit, sa mauvaise qualité et le vol. Pour ce qui est de Gnetum spp., ladétérioration du produit à pour causes:

La chaleur lors du transport du produit entre Boum-Nyebel et ldenau. Le trajet s'effectuedans la journée entre 8:00H et 15:00H;La situation lors du transport de Boum-Nyebel à ldenau: Les paquets sont entassés lesuns sur les autres sans aucune aération ou ventilation de la cargaison ce qui crée uneaugmentation de pression et de température, conditions idéales pour une détérioration

52

idenau Yaounclé-Nsimalen

Total exportation

Exportation vers Nigeria Europe Nigeria et EuropeQuantités (t) en 6semaines

445.532 1.039 446.571

Quantités (t) en 1 mois 297.021 0.693 297.714Quantités (t) en 12 mois 3 564.252 8.312 3 572.564

Dans un second temps, iI passait deux fois par semaine collecter les donnees et s'enquerir sur divers autres aspects: entre autres les pertes et leurs causes, les differentes taxes formelles ou informelles.

• Au port d'ldenau: A ce niveau, I'enqueteur a travaille pendant deux semaines en comptant systematiquement Ie nombre de minibus exportes par chaque exportateur et Ie nombre de paquet par minibus.Le comptage du nombre de paquets par minibus a ete faits dans neuf minibus appartenant a trois exportateurs differents. D'autres parametres y ont egalement ete evalues. En outre, nous avons approche les services de la Douane Nationale a ce niveau.

• A l'Aeroport International Yaounde-Nsimalen: Nous avons approche les services du MINEF en charge de la collecte des donnees statistiques sur I'exportation de divers produits forestiers. Nous n'avons fait que recopier les donnees par eux enregistrees et proceder a des interviews informelles sur differents aspects: les differentes taxes, les difficultes rencontrees, etc. La collecte des donnees se faisait deux fois par semaine.

Dans les deux premieres stations, Ie produit, presente sous-forme de paquets, est transporte dans des minibus a destination du port d'idenau. Le produit a destination de l'Europe est transporte par voie aerienne et transite par l'Aeroport International Yaounde-Nsimalen.

Resultats Comme nous I'avons signale plus haut, Ie produit est exporte a deux niveaux: au niveau de I'aeroport de Yaounde Nsimalen a destination de l'Europe, et au niveau du port d'idenau a destination du Nigeria.

D'apres les dispositions de la loi 94/01 portant regime des forets de la faune et de la peche, Gnetum spp est un produit special. Par consequent, il ne doit etre exploite qu'apres I'obtention d'un permis special de collecte, delivre par les services competents. Pratiquement seuls deux exportateurs disposent de ce perm is.

Le produit a destination du Nigeria transite par la station de collecte de Boum-Nyebel. Au niveau de l'Aeroport International Yaounde-Nsimalen sept commergants expedient Ie produit vers l'Europe. Le produit est expedie en Europe sous-forme de feuilles coupees en fines lanieres soit a I'etat frais, soit a I'etat sec. Les quantites exportees sont enregistrees dans Ie tableau 25.

Tableau 25. Quantites de produits exportees

Idenau Yaounde- Total exportation Nsimalen

Exportation vers Nigeria Europe Nigeria et Europe Quantites (t) en 6 445.532 1.039 446.571 semaines Quantites (t) en 1 mois 297.021 0.693 297.714 Quantites (t) en 12 mois 3564.252 8.312 3572.564

4.7 Pertes Comme nous I'avons precise plus haut, les pertes ont diverses origines entre autres, la deterioration du produit, sa mauvaise qualite et Ie vol. Pour ce qui est de Gnetum spp., la deterioration du produit a pour causes: • La chaleur lors du transport du produit entre Boum-Nyebel et Idenau. Le trajet s'effectue

dans la journee entre 8:00H et 15:00H; • La situation lors du transport de Boum-Nyebel a Idenau: Les paquets sont entasses les

uns sur les autres sans aucune aeration ou ventilation de la cargaison ce qui cree une augmentation de pression et de temperature, conditions ideales pour une deterioration

52

Page 63: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

rapide du produit. Or un produit détérioré (feuilles brunies comme si elles avaient étépassées rapidement au dessus d'une flamme) n'est plus bon à la commercialisationencore moins à la consommation;Les pannes de voitures qui peuvent survenir entre Boum-Nyebel et ldenau: Lorsqu'un cartombe en panne en cours de route, le temps de réparer la voiture allonge le séjour despaquets dans les conditions de température et de pression citées plus haut. Le grossistepeut parfois perdre un chargement entier dans ces conditions.

Le produit est de mauvaise qualité lorsque les feuilles sont encore jeunes. On les distinguefacilement par leur couleur vert-clair et leur consistance au toucher (pas coriaces). Lesfeuilles de bonnes qualités sont coriaces et de couleur vert-sombre. Un produit aux feuillesvert-clair qui arrive au marché, est tout simplement jeté à la poubelle. II ne sera acheté ni parles détaillants ni par les exportateurs.

Quant au vol, il existe à Idenau, les jours de marché, des enfants spécialisés dans le vol deGnetum sont communément appelés «voleurs de eru». Le produit est volé avant sonembarquement pour l'exportation. En réalité, il ne s'agit pas de pertes véritables si le produitest pris dans sa globalité. Ces quantités volées sont revendues dans les marchés locauxpour la consommation domestique. II s'agit donc de pertes pour le commer9ant.

4.8 Autres paramètres

4.8.1 Petits emploisLe long de la chaTne de commercialisation de Gnetum spp, il se crée de nombreux petitsemplois qui ne nécessitent ni de connaissances, ni de formation particulières: la collecte, lemagasinage, la vente des feuilles coupées en lanières, la propreté, le transport.

La collecte de Gnetum spp. peut procurer au collecteur, un revenu hebdomadaire luipermettant de subvenir à ses besoins élémentaires: achat de sel, de savon, de pétrole, etméme frais de scolarité (tableau 21). Ce maillon emploi beaucoup d'enfants en age scolaire.

Le magasinage,. dans les zones de dépôt, on paie FCFA10 par paquet au responsablechargé de veiller sur le dépôt. La responsable du dépôt d'Etoud-Ayos a eu un revenu deFCFA48 190 pendant les six semaines qu'a duré notre étude, soit un revenu moyenjournalier de FCFA1 460, un revenu mensuel de FCFA43 800 et un revenu annuel deFCFA525 600 en plus des FCFA3 000 de caution versés à l'avance.

Au regard de ce qui précède, un dépôt représente pour le/la responsable un petit emploi nenécessitant pas une formation ou une connaissance particulière, et dont le revenu peutpermettre de subvenir aux besoins quotidiens en zones rurales. Cet emploi est d'autant plusintéressant qu'il ne demande aucun effort particulier et surtout le/la responsable l'exercesans porter préjudice à ses autres travaux agricoles et ménagers.

En plus, dans les différents marchés des centres urbains, des femmes achètent des paquetsde Gnetum spp. dont elles extraient des feuilles qui sont ensuite découpées en lanières etvendues le tas, ou l'assiettée (tableau 20). Dans la vine de Yaoundé, le revenu d'unedétaillante du produit est indiqué dans le tableau 25.

53

rapjde du produit. Or un produit deteriore (feuilles brunies comme si elles avaient ete passees rapidement au dessus d'une flamme) n'est plus bon a la commercialisation encore moins a la consommation;

• Les pannes de voitures qui peuvent survenir entre Boum-Nyebel et Idenau: Lorsqu'un car tombe en panne en cours de route, Ie temps de reparer la voiture allonge Ie sejour des paquets dans les conditions de temperature et de pression citees plus haut. Le grossiste peut parfois perdre un chargement entier dans ces conditions.

Le produit est de mauvaise qualM lorsque les feuilles sont encore jeunes. On les distingue facilement par leur couleur vert-clair et leur consistance au toucher (pas coriaces). Les feuilles de bonnes qualites sont coriaces et de couleur vert-sombre. Un produit aux feuilles vert-clair qui arrive au marche, est tout simplement jete a la poubelle. II ne sera achete ni par les detaillants ni par les exportateurs.

Quant au vol, iI existe a Idenau, les jours de marche, des enfants specialises dans Ie vol de Gnetum sont communement appeles «voleurs de eru». Le produit est vole avant son embarquement pour I'exportation. En realite, iI ne s'agit pas de pertes veritables si Ie produit est pris dans sa globalite. Ces quantites volees sont revendues dans les marches locaux pour la consommation domestique. II s'agit donc de pertes pour Ie commergant.

4.8 Autres parametres

4.8.1 Petits emplois Le long de la chaTne de commercialisation de Gnetum spp, il se cree de nombreux petits emplois qui ne necessitent ni de connaissances, ni de formation particulieres: la collecte, Ie magasinage, la vente des feuilles coupees en lanieres, la proprete, Ie transport.

La collecte de Gnetum spp. peut procurer au collecteur, un revenu hebdomadaire lui permettant de subvenir a ses besoins elementaires: achat de sel, de savon, de petrole, et meme frais de scolarite (tableau 21). Ce maillon emploi beaucoup d'enfants en age scolaire.

Le magasinage, dans les zones de depot, on paie FCFA10 par paquet au responsable charge de veiller sur Ie depot. La responsable du depot d'Etoud-Ayos a eu un revenu de FCFA48 190 pendant les six semaines qu'a dure notre etude, soit un revenu moyen journalier de FCFA 1 460, un revenu mensuel de FCFA43 800 et un revenu annuel de FCFA525 600 en plus des FCFA3 000 de caution verses a I'avance.

Au regard de ce qui precede, un depot represente pour leila responsable un petit emploi ne necessitant pas une formation ou une connaissance particuliere, et dont Ie revenu peut permettre de subvenir aux besoins quotidiens en zones rurales. Cet emploi est d'autant plus interessant qu'il ne demande aucun effort particulier et surtout leila responsable I'exerce sans porter prejudice a ses autres travaux agricoles et menagers.

En plus, dans les differents marches des centres urbains, des femmes achetent des paquets de Gnetum spp. dont elles extraient des feuilles qui sont ensuite decoupees en lanieres et vendues Ie tas, ou I'assiettee (tableau 20). Dans la ville de Yaounde, Ie revenu d'une detaillante du produit est indique dans Ie tableau 25.

53

Page 64: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Tableau 26. Revenu brut d'une détaillante de Gnetum spp. dans la ville de Yaoundé

Au marché d'Idenau, il existe des agents de propreté du marché périodique. Le marchélieu trois fois par semaine: lundi, jeudi et samedi. Chaque agent per9oit FCFA2 000 par jourde marché pour assurer la propreté. Ce qui correspond à un revenu de FCFA6 000 parsemaine, soit un revenu mensuel de FCFA24 000 et un revenu annuel de FCFA288 000.

De nombreux chauffeurs conduisant les minibus qui transportent le produit sont employéspar les exportateurs. La location d'un minibus revient à FCFA60 000-120 000 par joursuivant les rapports que l'exportateur du produit a avec le propriétaire du minibus.

4.8.2 TaxationsDans le cadre de la présente étude, il a été identifié quelques dépenses (existantes etpotentielles) le long de la chaTne de commercialisation de Gnetum spp qui pourraient dériverdes taxes étatiques.

Concernant la taxation des dépôts, l'Etat, en organisant bien la Mike, pourrait instaurer unetaxe au niveau de chaque dépôt.

Au niveau des stations de collecte, chaque grossiste paie une taxe de FCFA2000 par jour etpar minibus à la commune dans laquelle se trouve le dépôt. En ce qui concerne la station deBoum-Nyebel et pendant les six semaines qu'a duré notre test, 120 minibus y ont été taxés,cette taxe revient à FCFA240 000 soit un revenu hebdomadaire de FCFA40 000, un revenumensuel de FCFA160 000 et un revenu annuel de FCFA1 920 000 pour cette communerurale.

Au niveau du marché d'Idenau, l'accès au marché est taxé à FCFA7 000 par minibus parjour. Durant la période du test, 120 minibus y ont accédé, soit un revenu de FCFA840 000 ensix semaines, FCFA560 000 par mois et FCFA6 720 000 par an.

La taxe MINEF s'élève à FCFA5 000 par minibus et par jour. Le Gouvernement auraitencaissé pour ce qui est de la seule exportation vers le Nigeria au niveau de port d'Idenau,pour les 120 minibus partis de Boum-Nyebel pendant la période de l'étude: FCFA600 000 ensix semaines, soit FCFA400 000 par mois et FCFA4 800 000 par an.

La taxe à l'exportation au niveau de la douane s'élève à 25 000 FCFA/minibus. Les servicesde la douane auraient encaissé pendant la période de l'étude, si les 120 minibus étaienteffectivement passés par là, FCFA3 000 0000 en six semaines ce qui constitue une recettehebdomadaire de FCFA500 000, une recette mensuelle de FCFA2 000 000 et une recetteannuelle de FCFA24 000 000.

Au niveau de l'aéroport International Yaoundé-Nsimalen, il a été identifé sept expéditeursréguliers. Au niveau de la station de collecte de Boum-Nyebel, il a été identifié neufexpéditeurs vers Idenau. Au niveau du port d'Idenau, il n'existe plus que trois expéditeursagrémentés. Les autres expédiant leur produit par l'entremise de ces derniers.

54

Mokolo Mvog-Mbi

Mfoundi

Revenu en 6 166 29 170semaines (FCFA) 690 926 793

Revenu en 1 111 19 113mois (FCFA) 126 950 862

Revenu en 12 1 333 239 1 366mois (FOFA) 520 408 344

Tableau 26. Revenu brut d'une detaillante de Gnetum spp. dans la ville de Yaounde Mokolo Mvog· Mfoundi

Mbi Revenu en 6 166 29 170

semaines (FCFA) 690 926 793 Revenu en 1 111 19 113

mois (FCFA) 126 950 862 Revenu en 12 1 333 239 1366

mois (FCFA) 520 408 344

Au marche d'idenau, iI existe des agents de proprete du marche periodique. Le marche a lieu trois fois par semaine: lundi, jeudi et samedi. Chaque agent pergoit FCFA2 000 par jour de marche pour assurer la propreM. Ce qui correspond a un revenu de FCFA6 000 par semaine, soit un revenu mensuel de FCFA24 000 et un revenu annuel de FCFA288 000.

De nombreux chauffeurs conduisant les minibus qui transportent Ie produit sont employes par les exportateurs. La location d'un minibus revient a FCFA60 000·120 000 par jour suivant les rapports que I'exportateur du produit a avec Ie proprietaire du minibus.

4.8.2 Taxations Dans Ie cadre de la presente etude, iI a ete identifie quelques depenses (existantes et potentielles) Ie long de la ch~lne de commercialisation de Gnetum spp qui pourraient deriver des taxes etatiques. -

Concernant la taxation des depots, l'Etat, en organisant bien la filiere, pourrait instaurer une taxe au niveau de chaque depot.

Au niveau des stations de collecte, chaque grossiste paie une taxe de FCFA2000 par jour et par minibus a la commune dans laquelle se trouve Ie depot. En ce qui concerne la station de Boum-Nyebel et pendant les six semaines qu'a dure notre test, 120 minibus y ont ete taxes, cette taxe revient a FCFA240 000 so it un revenu hebdomadaire de FCFA40 000, un revenu mensuel de FCFA 160 000 et un revenu annuel de FCFA 1 920 000 pour cette commune rurale.

Au niveau du marche d'idenau, I'acces au marche est taxe a FCFA7 000 par minibus par jour. Durant la periode du test, 120 minibus y ont accede, so it un revenu de FCFA840 000 en six semaines, FCFA560 000 par mois et FCFA6 720 000 par an.

La taxe MINEF s'eleve a FCFA5 000 par minibus et par jour. Le Gouvernement aurait en caisse pour ce qui est de la seule exportation vers Ie Nigeria au niveau de port d'idenau, pour les 120 minibus partis de Boum-Nyebel pendant la periode de I'etude: FCFA600 000 en six semaines, soit FCFA400 000 par mois et FCFA4 800 000 par an.

La taxe a I'exportation au niveau de la douane s'eleve a 25 000 FCFAlminibus. Les services de la douane auraient encaisse pendant la periode de I'etude, si les 120 minibus etaient effectivement passes par la, FCFA3 000 0000 en six semaines ce qui constitue une recette hebdomadaire de FCFA500 000, une recette mensuelle de FCFA2 000 000 et une recette annuelle de FCFA24 000 000.

Au niveau de I'aeroport International Yaounde-Nsimalen, il a ete identife sept expediteurs reguliers. Au niveau de la station de collecte de Boum-Nyebel, iI a eM identifie neuf expediteurs vers Idenau. Au niveau du port d'idenau, il n'existe plus que trois expediteurs agrementes. Les autres expediant leur produit par I'entremise de ces derniers.

54

Page 65: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Enfin, on peut identifier tout au long de la chaTne, d'autres types de taxations.

4.8.3 Les prix à l'extérieur du CamerounA titre indicatif, les prix dans quelques pays étrangers sont donnés dans le Tableau 26.

Tableau 27. Prix de Gnetum spp. à l'extérieur du Cameroun

55

Cameroun Nigeria GrandeBretagne

Etats-Un is Europe

Prix au kg(FOFA)

85-1 000 4 000 8 000 30 000 2 000-36 000

Enfin, on peut identifier tout au long de la chaIne, d'autres types de taxations.

4.8.3 Les prix a I'exterieur du Cameroun A titre indicatif, les prix dans quelques pays etrangers sont donnes dans Ie Tableau 26.

Tableau 27. Prix de Gnetum spp. a I'exterieur du Cameroun

Cameroun Nigeria Grande Etats-Unis Europe Bretagne

Prix au kg 85-1 000 4 000 8 000 30 000 2 000-36 000 (FCFA)

55

Page 66: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

5. CONCLUSIONS GENERALES

5.1 Atteinte des objectifs générauxII est estimé, dans leur globalité, que les objectifs visés par l'étude pilote et inscrits dans lesTermes de Référence de notre contrat ont été atteints:

L'état des lieux de la collecte et l'analyse des données statistiques sur les PFNL auCameroun. On connatt déjà de fa9on non exhaustive ce qui a déjà été fait, sur quoi,par qui et comment (cf. Chapitres 1 et 2) ;Les PFNL nécessitant d'être soumis à un meilleur processus de suivi et d'évaluation ontété identifiés (cf. Chapitre 3) ;Une méthodologie adaptée au cas du Cameroun a été proposée, discutée et testée surle terrain avec des résultats discutables (Chapitres 4 et 5).

5.2 Méthodologies utilisées au CamerounLors de la journée de réflexion en mars 2001 avec les différents acteurs qui s'intéressent auxPFNL, d'une manière générale, il s'est dégagé les constats et conclusions suivants en ce quiconcerne les méthodologies déjà utilisées au Cameroun (voir chapitre 2 et l'annexe).

5.2.1 Evaluation du potentiel disponibleLa méthodologie la plus utilisée jusque là pour l'évaluation du potentiel disponible reste lesinventaires. Ces derniers sont réalisés par l'ONADEF. Ceux sont généralement desinventaires à un pourcent qui ne considèrent que les arbres et le protocole con9us pourl'évaluation des volumes de bois d'ceuvre destiné à l'exploitation forestière. Concernant lesPFNL, les inventaires n'ont été réalisés que sur Prunus africana dans le Nord-ouest et leSud-ouest. Certains sont actuellement menés dans la région de l'Adamaoua. De nosdiscussions personnelles avec les responsables des inventaires de l'ONADEF, un protocoleest entrain d'être mis en place pour les inventaires multi-ressources qui tiendraient comptedes PFNL. Les quelques inventaires effectués 9à et là par les projets et programmes selimitent généralement à un seul type de végétation (for& primaire au Mont Cameroun,Champs vivriers par l'ICRAF). Par conséquent, les données enregistrées sous-estiment lepotentiel disponible.

5.2.2 Evaluation de la productionII n'existe pas encore de méthodologie ayant fait des preuves et permettant de quantifier laproduction aussi bien à l'échelle locale qu'a l'échelle nationale. Chacun tente ce qu'il peut etde fa9on ponctuelle. La formule du CRBP/CIRAD semble pratique. En effet, elle a étéappliquée au Cameroun sur l'ensemble de la production des fruits et des légumes dontDacryodes edulis et Cola spp. Elle est reconnue sur le plan scientifique et publiée dans ledernier numéro de la revue Cahiers d'Agriculture. Son application reste cependant tributairede ['existence d'une enquête budget-consommation suffisamment fine.

5.2.3 Contribution des PFNL aux revenus des ménagesIci, comme dans le cas de la commercialisation et de la production, les chiffres obtenus nesont généralement pas basés sur des mesures scientifiques rigoureuses. Ils sont souventobtenus sur la base d'estimations très discutables, parce que provenant de réponses auxquestions d'interviews. Tits peu ou pas d'acteurs prennent la peine de prendre de véritablesmesures (par exemple peser) pour partir de données fiables.

56

5. CONCLUSIONS GENERALES

5.1 Atteinte des objectifs generaux II est estime, dans leur globalite, que les objectifs vises par I'etude pilote et inscrits dans les Termes de Reference de notre contrat ont ete atteints: • L'etat des lieux de la collecte et I'analyse des donnees statistiques sur les PFNL au

Cameroun. On connait deja de fagon non exhaustive ce qui a deja ete fait, sur quoi, ou, par qui et comment (ct. Chapitres 1 et 2) ;

• Les PFNL necessitant d'etre soumis a un meilleur processus de suivi et d'evaluation ont ete identifies (cf. Chapitre 3) ;

• Une methodologie adaptee au cas du Cameroun a ete proposee, discutee et testee sur Ie terrain avec des resultats discutables (Chapitres 4 et 5).

5.2 Methodologies utilisees au Cameroun Lors de la journee de reflexion en mars 2001 avec les differents acteurs qui s'interessent aux PFNL, d'une maniere generale, il s'est degage les constats et conclusions suivants en ce qui concerne les methodologies deja utilisees au Cameroun (voir chapitre 2 et I'annexe).

5.2.1 Evaluation du potentiel disponible La methodologie la plus utilisee jusque la pour I'evaluation du potentiel disponible reste les inventaires. Ces derniers sont realises par I'ONADEF. Ceux sont generalement des inventaires a un pourcent qui ne considerent que les arbres et Ie protocole congus pour I'evaluation des volumes de bois d'09uvre destine a I'exploitation forestiere. Concernant les PFNL, les inventaires n'ont ete realises que sur Prunus africana dans Ie Nord-ouest et Ie Sud-ouest. Certains sont actuellement menes dans la region de l'Adamaoua. De nos discussions personnelles avec les responsables des inventaires de I'ONADEF, un protocole est entrain d'etre mis en place pour les inventaires multi-ressources qui tiendraient compte des PFNL. Les quelques inventaires effectues ga et la par les projets et programmes se limitent generalement a un seul type de vegetation (foret primaire au Mont Cameroun, Champs vivriers par I'ICRAF). Par consequent, les donnees enregistrees sous-estiment Ie potentiel disponible.

5.2.2 Evaluation de la production II n'existe pas encore de methodologie ayant fait des preuves et permettant de quantifier la production aussi bien a I'echelle locale qu'a I'echelle nationale. Chacun tente ce qu'il peut et de fagon ponctuelle. La formule du CRBP/CIRAD semble pratique. En effet, elle a ete appliquee au Cameroun sur I'ensemble de la production des fruits et des legumes dont Oacryodes edulis et Cola spp. Elle est reconnue sur Ie plan scientifique et publiee dans Ie dernier numero de la revue Cahiers d'Agriculture. Son application reste cependant tributaire de I'existence d'une enquete budget-consommation suffisamment fine.

5.2.3 Contribution des PFNL aux revenus des menages Ici, comme dans Ie cas de la commercialisation et de la production, les chiffres obtenus ne sont generalement pas bases sur des mesures scientifiques rigoureuses. lis sont souvent obtenus sur la base d'estimations tres discutables, parce que provenant de reponses aux questions d'interviews. Tres peu ou pas d'acteurs prennent la peine de prendre de veritables mesures (par exemple peser) pour partir de donnees fiables.

56

Page 67: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Des enquates ont rarement été menées sur rapport des autres produits pourvoyeurs derevenus tout au long de rannée. II devient par conséquent difficile d'évaluer rapport desPFNL dans le revenu d'un ménage.

5.2.4 CommercialisationLe problème reste révaluation des quantités sur la base de mesures scientifiques et non surles estimations. En outre, il se pose le problème de représentativité de réchantillonnage desmarchés. Enfin, tous les participants ont été unanimes sur le fait qu'il est difficile de travailleravec les détaillants qui sont très instables et tits irréguliers dans les marchés.

5.3 Méthodologie proposéeDans sa globalité, l'objectif principal de la méthodologie élaborée a été atteint: évaluer,pendant un temps précis, la production, la consommation domestique et l'exportation deGnetum spp., au Cameroun. Des retombées positives peuvent se dégager de cette étude.

Le Tableau de correspondance Conditionnement-Prix-Poids a été établi pour le produit soustest (Tab. 20). Grace à ce tableau tout enqu'èteur qui s'intéressent aux prix et quantités deGnetum spp., quelque soit la localité peut faire des évaluations justes et fiables. On est doncplus obligé de recommencer des pesées, facilitant ainsi l'analyse des données.

Ayant suivi pendant la même période la production dans la zone d'Elig-Nkouma où le produitsort de la forét, la consommation domestique dans les marchés de Yaoundé et de Douala etrexportation au niveau du port d'Idenau, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper(Tab. 26) que:

En six semaines, il a été collecté environ 488.571 t de Gnetum spp. au Cameroun;La seule zone d'Elig-Nkouma a produit 4.154 t soit 0.85 pourcent de la production;En faisant des projections et en extrapolant un peu, les arrondissements d'Obala etd'Okola auraient produit 112.158 t soit 23 pourcent de la production;446.571 t ont été exportées vers le Nigeria et l'Europe, soit 91.4 pourcent de laproduction;Les quantités exportées, 445.532 t ont été exportées vers le Nigeria soit 99.8 pourcentde l'exportation;La consommation domestique dans les villes de Yaoundé et Douala a utilisé 22.296 t soit4.6 pourcent de la production.A partir de ces résultats de base on peut faire toutes les projections possibles.

Tableau 28. Production, consommation domestique et exportation de Gnetum spp. en sixsemaines

NB: En supposant que la consommation domestique dans les autres localités est aussi insignifiante que celled'Elig Nkouma I (1.5 kg en six semaines).

En outre, beaucoup d'autres paramètres on pu étre évalués entre autres: le nombre decommer9ants impliqués dans la filière, les différents petits emplois créés, les différentestaxes formelles ou informelles, l'organisation de la filière «Gnetum» au Cameroun.

57

Production àElig-Nkouma

Consommationdomestique à

Yaoundé et Douala

Exportation Productiontotale

Quantités (t) 4 154 22 296 446 571 488 571% de la

production0.85 4.6 91.40 100

Des enquetes ont rarement ete menees sur I'apport des autres produits pourvoyeurs de revenus tout au long de I'annee. II devient par consequent difficile d'evaluer I'apport des PFNL dans Ie revenu d'un menage.

5.2.4 Commercialisation Le probleme reste I'evaluation des quantites sur la base de mesures scientifiques et non sur les estimations. En outre, il se pose Ie probleme de representativite de I'echantillonnage des marches. Enfin, tous les participants ont ete unanimes sur Ie fait qu'il est difficile de travailler avec les detaillants qui sont tres instables et tres irreguliers dans les marches.

5.3 Methodologie proposee Dans sa globalite, I'objectif principal de la methodologie elaboree a ete atteint: evaluer, pendant un temps precis, la production, la consommation domestique et I'exportation de Gnetum spp., au Cameroun. Des retombees positives peuvent se degager de cette etude.

Le Tableau de correspondance Conditionnement-Prix-Poids a ete etabli pour Ie produit sous test (Tab. 20). Grace a ce tableau tout enqueteur qui s'interessent aux prix et quantites de Gnetum spp., quelque soit la localite peut faire des evaluations justes et fiables. On est donc plus oblige de recommencer des pesees, facilitant ainsi I'analyse des donnees.

Ayant suivi pendant la meme periode la production dans la zone d'Elig-Nkouma ou Ie produit sort de la foret, la consommation domestique dans les marches de Yaounde et de Douala et I'exportation au niveau du port d'idenau, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper (Tab. 26) que: • En six semaines, iI a ete collecte environ 488.571 t de Gnetum spp. au Cameroun; • La seule zone d'Elig-Nkouma a produit 4.154 t so it 0.85 pourcent de la production; • En faisant des projections et en extrapolant un peu, les arrondissements d'Obala et

d'Okola auraient produit 112.158 t soit 23 pourcent de la production; • 446.571 t ont ete exportees vers Ie Nigeria et l'Europe, so it 91.4 pourcent de la

production; • Les quantites exportees, 445.532 t ont ete exportees vers Ie Nigeria soit 99.8 pourcent

de I'exportation; • La consommation domestique dans les villes de Yaounde et Douala a utilise 22.296 t soit

4.6 pourcent de la production. • A partir de ces resultats de base on peut faire toutes les projections possibles.

Tableau 28. Production, consommation domestique et exportation de Gnetum spp. en six semaines

Production it Consommation Exportation Production Elig-Nkouma domestique it totale

Yaounde et Douala Quantites (t) 4154 22296 446571 488571

%dela 0.85 4.6 91.40 100 production

NB: En supposant que la consommation domestique dans les autres localites est aussi insignifiante que celie d'Elig Nkouma I (1.5 kg en six semaines).

En outre, beaucoup d'autres parametres on pu etre evalues entre autres: Ie nombre de commergants impliques dans la filiere, les differents petits emplois crees, les differentes taxes formelles ou informelles, I'organisation de la filiere « Gnetum» au Cameroun.

57

Page 68: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

II est vrai qu'il serait un peu prématuré de tirer des conclusions en ce qui concerne lesaspects écologiques et socio-économiques étant donné que les données n'ont été collectéesque pendant six semaines et dans une seule localité. Toutefois, on peut, en faisant desprojections et en extrapolant, relevés quelques faits caractéristiques.

5.3.1 Aspects écologiquesUne conclusion-clé concerne la méthode de récolte de Gnetum spp., qui n'est pas durable.Les tiges sont arrachées de terre, ce qui ne favorise pas le renouvellement naturel de laressource.

Le produit est collecté tous les jours et tout le long de l'année, avec une collecte de 488.87 ten six semaines, soft environ 4 237 t par an. Sans toutefois connaTtre le potentiel existant,lorsqu'on sait gull n'existe encore aucun dispositif de renouvellement artificiel de laressource, il y a lieu de s'inquiéter sur la disponibilité de Gnetum à longs termes et mémecourts termes. II serait donc temps sinon urgent, de penser à l'élaboration de programmesd'inventaire du potentiel existant et de renouvellement de ce PFNL.

5.3.2 Aspects socio-économiquesGnetum spp., qui rentre dans l'alimentation aussi bien en zone rurale qu'en milieu urbain,contribue déjà de fa9on non négligeable à l'équilibre alimentaire des camerounais, toutescouches sociales confondues.

Les revenus provenant de la commercialisation de ce produit contribuent aussi de fa9on nonnégligeable aux revenus de nombreux ménages aussi bien en zone rurale qu'en milieuurbain. De nombreux ménages vivent exclusivement de la commercialisation de Gnetumspp: les détaillantes qui coupent les feuilles en fines lanières et les revendent, les grossisteset les exportateurs.

Du point de vue de la contribution à l'emploi, le nombre de petits emplois créés le long de lachatne de commercialisation du Gnetum, est considérable. Comme il a été signalé auchapitre 4, il est créé tout le long de la chaine de commercialisation de ce produit denombreux petits emploi ne nécessitant pas une formation particulière ni de diplômeparticulier. Tous ces emplois contribuent à la réduction de la pauvreté. A titre d'exemple,dans la ville de Yaoundé et les seuls marchés de Mvog-Mbi, Mokolo et Mfoundi, nous avonsdénombré environ 170 détaillantes, trois grossistes tirant leurs revenus exclusivement ducommerce de Gnetum. Pour ce qui est de l'exportation, au moins une dizaine d'acteurs tirentleurs revenus de l'exportation de ce PFNL.

Quant à la valeur économique, en six semaines, 445.53 t ont été exporté vers le Nigeria auniveau du port d'Idenau, soit une exportation annuelle de 3 861 t, ce qui correspond à unevaleur économique certaine pour le Cameroun. Compte tenu des différentes taxations le longde la chaTne de commercialisation de Gnetum, l'Etat pourraient rentrer plus de devises enformalisant la filière. En effet, tout ceci serait plus rentable, au bénéfice de tous les acteurs,si la filière était formellement organisée.

5.3.3 Difficultés rencontréesD'une manière générale, nous avons eu une coopération sans faille avec des personnesimpliquées. Toutes ont été réticentes au début. Après leur avoir expliqué le pourquoi et lebien fondé de l'étude, elles sont devenues très coopératives. Toutefois, à tous les niveaux,tous les acteurs se sont plaints en rétorquant qu'ils ont souvent répondu à de nombreuses

58

II est vrai qu'il serait un peu premature de tirer des conclusions en ce qui concerne les aspects ecologiques et socio-economiques etant donne que les donnees n'ont ete collectees que pendant six semaines et dans une seule localite. Toutefois, on peut, en faisant des projections et en extrapolant, releves quelques faits caracteristiques.

5.3.1 Aspects ecologiques Une conclusion-cle concerne la methode de recolte de Gnetum spp., qui n'est pas durable. Les tiges sont arrachees de terre, ce qui ne favorise pas Ie renouvellement naturel de la ressource.

Le produit est collecte tous les jours et tout Ie long de I'annee, avec une collecte de 488.87 t en six semaines, soit environ 4 237 t par an. Sans toutefois connaTtre Ie potentiel existant, lorsqu'on sait qu'i1 n'existe encore aucun dispositif de renouvellement artificiel de la ressource, iI y a lieu de s'inquieter sur la disponibilite de Gnetum a longs termes et meme a courts termes. II serait donc temps sinon urgent, de penser a I'elaboration de programmes d'inventaire du potentiel existant et de renouvellement de ce PFNL.

5.3.2 Aspects socio-economiques Gnetum spp., qui rentre dans I'alimentation aussi bien en zone rurale qU'en milieu urbain, contribue deja de fagon non negligeable a I'equilibre alimentaire des camerounais, toutes couches sociales confondues.

Les revenus provenant de la commercialisation de ce produit contribuent aussi de fagon non negligeable aux revenus de nombreux menages aussi bien en zone rurale qu'en milieu urbain. De nombreux menages vivent exclusivement de la commercialisation de Gnetum spp: les detaillantes qui coupent les feuilles en fines lanieres et les revendent, les grossistes et les exportateurs.

Du point de vue de la contribution a I'emploi, Ie nombre de petits emplois crees Ie long de la chaIne de commercialisation du Gnetum, est considerable. Comme iI a ete signale au chapitre 4, iI est cree tout Ie long de la chaine de commercialisation de ce produit de nombreux petits emploi ne necessitant pas une formation particuliere ni de diplome particulier. Tous ces emplois contribuent a la reduction de la pauvrete. A titre d'exemple, dans la ville de Yaounde et les seuls marches de Mvog-Mbi, Mokolo et Mfoundi, nous avons denombre environ 170 detaillantes, trois grossistes tirant leurs revenus exclusivement du commerce de Gnetum. Pour ce qui est de I'exportation, au moins une dizaine d'acteurs tirent leurs revenus de I'exportation de ce PFNL.

Quant a la valeur economique, en six semaines, 445.53 t ont ete exporte vers Ie Nigeria au niveau du port d'idenau, so it une exportation annuelle de 3 861 t, ce qui correspond a une valeur economique certaine pour Ie Cameroun. Compte tenu des differentes taxations Ie long de la chaine de commercialisation de Gnetum, l'Etat pourraient rentrer plus de devises en formalisant la filiere. En effet, tout ceci serait plus rentable, au benefice de tous les acteurs, si la filiere etait formellement organisee.

5.3.3 Difficultes rencontrees D'une maniere generale, nous avons eu une cooperation sans faille avec des personnes impliquees. Toutes ont ete reticentes au debut. Apres leur avoir explique Ie pourquoi et Ie bien fonde de I'etude, elles sont devenues tres cooperatives. Toutefois, a tous les niveaux, tous les acteurs se sont plaints en retorquant qu'i1s ont souvent repondu a de nombreuses

58

Page 69: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

questions mais que les résultats desdites enquêtes ne leur ont jamais été communiqués. Ilsaimeraient par conséquent prendre connaissance des résultats de la présente étude.

Au niveau localA ce niveau, la plus grande difficulté reste l'accès aux sites de collecte. Les routes sontimpraticables ou tout au plus, on y accède à l'aide d'un véhicule tout terrain. A titred'exemple, le produit en provenance d'Evodoula est le meilleur en qualité, ses paquetspèsent plus que les autres mais coOtent moins chers que les autres (Tableau 30).L'inaccessibilité de la zone est à l'origine de cette situation.

Au niveau des marchés des centres urbainsLa plus grande difficulté à ce niveau est la collecte des données auprès des détaillantes. Lamajorité sinon toutes, exercent en amateurs. Elles ne sont pas stables. Pendant la durée denotre test, elles se rendaient de temps en temps dans leur village car c'était la période dessemailles, ll existe aussi un certaine paresse à remplir les cahiers à elles remis au début dutest.

Au niveau de la station de collecte de Boum-NyebelNous n'avons pas rencontré de véritables difficultés à ce niveau sauf la réticence desexportateurs au début de l'étude.

Au niveau de l'Aéroport international Yaoundé-NsimalenA ce niveau, les agents du MINEF du poste forestier ont exposé les problèmes suivants:

Vols tardifs;Expéditions non contrôlées à cause de la perturbation du calendrier des vols de laCameroun Air;Expéditions qui ne transitent pas toujours par le poste forestier. Les expéditeurs deconnivence avec les agents de la Compagnie aérienne, s'arrangent à apporter le produiten l'absence des agents du MINEF;Quantités déclarées au niveau du poste forestier sont largement en dessous desquantités réellement exportées. Ceci à cause du laxisme de certains agents qui ont crééun réseau de combines avec les expéditeurs (contre pourboires, les quantités exportéesne sont pas déclarées pour réduire les taxes). Exemple dans la journée du 6 mai 2001,178 kg ont été pesés en présence de notre enquêteur, seulement 77 kg ont été déclaréspar l'agent en poste.Seul la Compagnie aérienne nationale, la Cameroun Air, transporte le produit versl'étranger. Les autres compagnies ne le transportent plus parce que pendant le vol, ildégage un gaz qui déclenche les systèmes d'alarme.

Au niveau du port d'IdenauA ce niveau, les personnes ont été très coopératives. La méme plainte que celle entendue àBoum-Nyebel a été réitérée.

59

questions mais que les resultats desdites enquetes ne leur ont jamais ete communiques. lis aimeraient par consequent prendre connaissance des resultats de la presente etude.

Au niveau local

A ce niveau, la plus grande difficulte reste I'acces aux sites de collecte. Les routes sont impraticables ou tout au plus, on y accede a I'aide d'un vehicule tout terrain. A titre d'exemple, Ie produit en provenance d'Evodoula est Ie meilleur en qualite, ses paquets pesent plus que les autres rna is coUtent moins chers que les autres (Tableau 30). L'inaccessibilite de la zone est a I'origine de cette situation.

Au niveau des marches des centres urbains

La plus grande difficulte a ce niveau est la collecte des donnees aupres des detaillantes. La majorite sinon toutes, exercent en amateurs. Elles ne sont pas stables. Pendant la duree de notre test, elles se rendaient de temps en temps dans leur village car c'etait la periode des semailles. II existe aussi un certaine paressea remplir les cahiers a elles remis au debut du test.

Au niveau de la station de coUecte de Boum-Nyebel

Nous n'avons pas rencontre de veritables difficultes a ce niveau sauf la reticence des exportateurs au debut de I'etude.

Au niveau de I' Aeroport international Yaounde-Nsimalen

Ace niveau, les agents du MINEF du poste forestier ont expose les problemes suivants: • Vols tardifs; • Expeditions non controlees a cause de la perturbation du calendrier des vols de la

Cameroun Air; • Expeditions qui ne transitent pas toujours par Ie poste forestier. Les expediteurs de

connivence avec les agents de la Compagnie aerienne, s'arrangent a apporter Ie produit en I'absence des agents du MINEF;

• Quantites declarees au niveau du poste forestier sont largement en dessous des quantites reellement exportees. Ceci a cause du laxisme de certains agents qui ont cree un reseau de combines avec les expediteurs (contre pourboires, les quantites exportees ne sont pas declarees pour reduire les taxes). Exemple dans la journee du 6 mai 2001, 178 kg ont ete peses en presence de notre enqueteur, seulement 77 kg ont ete declares par I'agent en poste.

• Seul la Compagnie aerienne nationale, la Cameroun Air, transporte Ie produit vers I'etranger. Les autres compagnies ne Ie transportent plus parce que pendant Ie vol, iI degage un gaz qui declenche les systemes d'alarme.

Au niveau du port d'idenau

A ce niveau, les personnes ont ete tres cooperatives. La meme plainte que celie entendue a Boum-Nyebel a ete reiteree.

59

Page 70: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

6. RECOMMANDATIONSAfin d'améliorer la collecte des données statistiques sur les PFNL au Cameroun, commenous l'avons signalé plus haut, on peut adopter deux approches (cf. chapitre 4.4).

Pour la première approche qui a été testé, il faudrait:Etablir pour chaque PFNL un tableau de correspondance 'conditionnementprix-poids/volume'. Pourquoi ne pas standardiser le poids/volume pour chaque produit?Prenant l'exemple de Gnetum spp., il fallait faire des paquets de 700 g seulement;Prendre comme données-clés la production dans les zones de collecte et l'exportationdans les zones d'exportations. En effet, en analysant les données, nous nous sommesrendus compte que la consommation domestique pouvait étre déduite de ces deuxdernières données;Doter la structure de collecte d'un véhicule tout terrain pour la collecte des données dansles zones de production;Doter la structure de collecte de l'outil informatique pour l'analyse des données.

Pour la deuxième approche:Le MINEF/MINEFI devrait imposer les pesées aux grands collecteurs à partir de là, lesdonnées seront beaucoup plus fiables, plus faciles à collecter et les statistiquesbeaucoup plus exactes. On devrait initier les pesées au niveau des différents pontsbascules. On distribuerait des calepins à souches carbonées à ce niveau et II suffiraitseulement de passer régulièrement les collecter en en arrachant l'une des pages.Motiver les agents chargés de la collecte des données.

Pour toutes les approches: Organiser à la fin de chaque étude ou à mi-chemin, un séminairede restitution des résultats où tous les acteurs sont invités. Dans le cadre de la présenteétude, il serait souhaitable d'inviter un représentant du village d'Elig-Nkouma, unreprésentant des revendeuses de chaque marché échantillonnés, un représentant desgrands collecteurs dans les marchés échantillonnés, un représentant des exportateurs versldenau, un représentant des services de la douanes à Limbe, un représentant du posteforestier de l'Aéroport International Yaoundé-Nsimalen.

Pour réduire les pertes:Améliorer le conditionnement lors du transport. Aérer les cargaisons soit en diminuant lenombre de paquets par cargaison soit créer des étages de 50-70 cm de hauteur enlaissant entre les étages un espace vide de 5-10 cm de hauteur afin de laisser circulerde l'air. Les étagères seront construites à base de gaules (2x3cm) en bois blanc (léger);Entre Boum-Nyebel et ldenau, transporter le produit de préférence la nuit pour profiterdes conditions de température minimales;Conditionner les cars au transport spécifique du Gnetum spp.

Pour l'efficience du programme FAO sur les PFNL:Que la FAO tiennent un véritable plaidoyer auprès des gouvernements avec lesquelstravaille afin que ces derniers collaborent effectivement et efficacement à la collecte etl'analyse des données sur les PFNL;Que la FAO organise, en collaboration avec le ministère de tutelle et tous les acteurs, unatelier pour la mise en place d'une structure chargée de la coordination des activités decollecte des données sur les PFNL ainsi que d'une banque de données au niveaunational;

60

6. RECOMMANDATIONS Afin d'ameliorer la collecte des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun, comme no us I'avons signale plus haut, on peut adopter deux approches (cf. chapitre 4.4).

Pour la premiere approche qui a ete teste, il faudrait: • Etablir pour chaque PFNL un tableau de correspondance 'conditionnement-prix­

poids/volume'. Pourquoi ne pas standardiser Ie poids/volume pour chaque produit? Prenant I'exemple de Gnetum spp., iI fallait faire des paquets de 700 g seulement;

• Prendre comme donnees-cles la production dans les zones de collecte et I'exportation dans les zones d'exportations. En eftet, en analysant les donnees, nous nous sommes rendus compte que la consommation domestique pouvait etre deduite de ces deux dernieres donnees;

• Doter la structure de collecte d'un vehicule tout terrain pour la collecte des donnees dans les zones de production;

• Doter la structure de collecte de I'outil informatique pour I'analyse des donnees.

Pour la deuxieme approche: • Le MINEF/MINEFI devrait imposer les pesees aux grands collecteurs a partir de la, les

donnees seront beaucoup plus fiables, plus faciles a collecter et les statistiques beaucoup plus exactes. On devrait initier les pesees au niveau des difterents ponts bascules. On distribuerait des calepins a souches carbonees a ce niveau et " suffirait seulement de passer regulierement les collecter en en arrachant I'une des pages.

• Motiver les agents charges de la collecte des donnees.

Pour toutes les approches: Organiser a la fin de chaque etude ou a mi-chemin, un seminaire de restitution des resultats oll tous les acteurs sont invites. Dans Ie cadre de la presente etude, il serait souhaitable d'inviter un representant du village d'Elig-Nkouma, un representant des revendeuses de chaque marche echantillonnes, un representant des grands collecteurs dans les marches echantillonnes, un representant des exportateurs vers Idenau, un representant des services de la douanes a Limbe, un representant du poste forestier de l'Aeroport International Yaounde-Nsimalen.

Pour reduire les pertes: • Ameliorer Ie conditionnement lors du transport. Aerer les cargaisons soit en diminuant Ie

nombre de paquets par cargaison soit creer des etages de 50-70 cm de hauteur en laissant entre les etages un espace vide de 5-10 cm de hauteur afin de laisser circuler de I'air. Les etageres seront construites a base de gaules (2x3cm) en bois blanc (leger);

• Entre Boum-Nyebel et Idenau, transporter Ie produit de preference la nuit pour profiter des conditions de temperature minimales;

• Conditionner les cars au transport specifique du Gnetum spp.

Pour I'efficience du programme FAO sur les PFNL: • Que la FAO tiennent un veritable plaidoyer aupres des gouvernements avec lesquels il

travaille afin que ces derniers collaborent effectivement et efficacement a la collecte et I'analyse des donnees sur les PFNL;

• Que la FAO organise, en collaboration avec Ie ministere de tutelle et tous les acteurs, un atelier pour la mise en place d'une structure chargee de la coordination des activites de collecte des donnees sur les PFNL ainsi que d'une banque de donnees au niveau national;

60

Page 71: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Que la FAO accorde un appui logistique et financier aux acteurs déjà engagés dans lacollecte et l'analyse des données statistiques sur les PFNL;II est nécessaire que tout projet de collecte des données statistiques sur les PFNLprenne contact avec la Direction des Statistiques et de la DSCN/MINEFI pou faire mieuxprendre en compte les PFNL dans les futures enquéles budget-consommation.

Enfin, pour améliorer la qualité des données statistiques sur les PFNL au Cameroun, il estproposé d'organiser un atelier national avec le MINEF et/ou la DSCN et et toutes les partiesdéjà impliquées dans l'étude des PFNL afin:

D'harmoniser les objectifs, les aspects et les paramètres de collecte des donnéesstatistiques; etCréer une banque de données pour les PFNL et mettre en place, au niveau du MINEF etou du MINEFI, une structure qui abritera ladite banque de données au Cameroun. Lesdifférentes parties y déposeront régulièrement les données collectées sur le terrain.

61

• Que la FAD accorde un appui logistique et financier aux acteurs deja engages dans la collecte et I'analyse des donnees statistiques sur les PFNL;

• II est necessaire que tout projet de collecte des donnees statistiques sur les PFNL prenne contact avec la Direction des Statistiques et de la DSCN/MINEFI pou faire mieux prendre en compte les PFNL dans les futures enquetes budget-consommation.

Enfin, pour ameliorer la qualite des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun, il est propose d'organiser un atelier national avec Ie MINEF etJou la DSCN et et to utes les parties deja impliquees dans I'etude des PFNL afin: • D'harmoniser les objectifs, les aspects et les parametres de collecte des donnees

statistiques; et • Creer une banque de donnees pour les PFNL et mettre en place, au niveau du MINEF et

ou du MINEFI, une structure qui abritera ladite banque de donnees au Cameroun. Les differentes parties y deposeront regulierement les donnees collectees sur Ie terrain.

61

Page 72: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

7. BIBLIOGRAPHIEAdeola, A., O., Aiyelaagbe, 0.0., Appiagyei-Nkyi, K., Bennuah, S.Y., Franzel, S.,

Jampoh, E.L., Janssen, W., Kengue, J., Ladipo, D.O., Mollet, M., Owusu, J.,Popoola, L., Quastie-Sam, S.S.J., Tiki Manga, T. et Tchomdjeu, Z. Farmer'spreferences among tree species in the humid lowlands of West Africa. In Boland, D.,Ladipo, D.O. Irvingia: Uses, potential and domestication, 10-11 May 1994, ICRAFNairobi, Kenya. En presse.

AEFRD. 1993. Etude des échanges commerciaux entre le Cameroun et les pays voisins.Rapport.

AIDEnvironment. 1999. A methodology for the socio-economic valuation of non-timberforest products on a regional and natyional scale. In collaboration with CERTU,Limbe, Cameroon. Amsterdam.

Akubar, P.I. 1996. The sustainability of African bush mango juice for wine production. Plantfood for human nutrition, 49: 213-219.

Amoougou, A. 1986. Etude Botanique et Ecologique de la vallée inondable du Nyong.Thèse, Université de Yaoundé.

Andomozo'o, P. 1997. Etude des essais de régénération du Garcnia cola et du Monodoramyristaca dans le cas du programme d'agroforesterie ECOFAC-Cameroun. RapportECOFAC/ENEF Mbalmayo.

Antoine, E., Ndoyé, O. et Ruiz-Pérez, M. 1999. L'importance des produits non-ligneux pourles communautés rurales et urbaines du Cameroun. Quelques freins 6 l'éclosion dusecteur.

Assamba, S. 1998. Analyse des conflits des populations faune-sauvage autour de la réservedu Dja secteur Somalomo. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Atangana, A.R. 2000. Caractérisation biophysique des fruits de Irvingia gabonensis Aleconte (lrvingiacee) de forest dense humide, de basse altitude du Cameroun.

Aubé, J. 1996. Etude pour favoriser le développement des produits forestiers non ligneuxdans le cadre du Central African Regional Program for the Environment (CARPE)Biodiversity support program. USAID Washington, USA.

Ayissi, I. 2000. Projet d'un écotourisme otortue marine» dans la région d'Ebodje (unitétechnique opérationnelle de Campo-ma'an). Mémoire DESS en sciencesenvironnementales.

Ayuk, I.T., Duguma, B., Kengue, J., Franzel, S., Mollet, M., Tiki Manga, T. et Zenkeng, P.1999. Uses, management and economic potential of Irvingia Gabonensis in humidlowlands of Cameroon. Forest ecology and management. 113: 1-9.

Ayuk, I.T., Duguma, B., Kengue, J., Franzel, S., Mollet, M., Tiki Manga, T. et Zenkeng P.1999. Uses, management and economic potential of Dacryodes edulis (G. Don) H. J.LAM. Journal of tropical forest science.

Ayuk, I.T., Duguma, B., Franzel, S., Kengue, J., Mollet, M., Tiki-Manga, T. et Zenkeng, P.1999. Use management and economic potential of Garcinia kola and Ricinodendronheudelotii in the humid lowlands of Cameroon. Journal of tropical forest science.

Bedi-SNV. 1992. Possibilités de commercialisation des produits de cueillette et d'articlesd'artisanat utilitaires des bakas de l'Est Cameroun. BEDI-SNV, Yaoundé, Cameroun.

Bekolo Mka, A.J.H. 1999. Etude de quelques paramètres biologiques et écologiques despopulations naturelles de Coula edulis dans la réserve de biosphère du Dja. MémoireIngénieur Agronome. Université de Dschang.

Bergmans, W. 1994. Liste provisoire des mammifères de la réserve de faune du Dja et desa périphérie.

Besse, F. 1995. Mission agro foresterie intertropicale: cas de la région du Dja. Rapport,ECOFAC/Cameroun.

62

7. BIBLIOGRAPHIE Adeola, A., 0., Aiyelaagbe, 0.0., Appiagyei-Nkyi, K., Bennuah, S.Y., Franzel, S.,

Jampoh, E.L., Janssen, W., Kengue, J., Ladipo, D.O., Mollet, M., Owusu, J., Popoola, L., Quastie-Sam, S.S.J., Tiki Manga, T. et Tchomdjeu, Z. Farmer's preferences among tree species in the humid lowlands of West Africa. In Boland, D., Ladipo, D.O. Irvingia: Uses, potential and domestication, 10-11 May 1994, ICRAF Nairobi, Kenya. En presse.

AEFRD. 1993. Etude des echanges commerciaux entre Ie Cameroun et les pays voisins. Rapport.

AIDEnvironment. 1999. A methodology for the socio-economic valuation of non-timber forest products on a regional and natyional scale. In collaboration with CERTU, Limbe, Cameroon. Amsterdam.

Akubar, Pol. 1996. The sustainability of African bush mango juice for wine production. Plant food for human nutrition, 49: 213-219.

Amoougou, A. 1986. Etude Botanique et Ecologique de la vallee inondable du Nyong. These, Universite de Yaounde.

Andomozo'o, P. 1997. Etude des essais de regeneration du Garcnia cola et du Monodora myristaca dans Ie cas du programme d'agroforesterie ECOFAC-Cameroun. Rapport ECOFAC/ENEF Mbalmayo.

Antoine, E., Ndoye, O. et Ruiz-Perez, M. 1999. L'importance des produits non-ligneux pour les communautes rurales et urbaines du Cameroun. Quelques freins if Feclosion du secteur.

Assamba, S. 1998. Analyse des conflits des populations faune-sauvage autour de la reserve du Oja secteur Somalomo. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Atangana, A.R. 2000. Caracterisation biophysique des fruits de Irvingia gabonensis A leconte (Irvingiacee) de foret dense humide, de basse altitude du Cameroun.

Aube, J. 1996. Etude pour favoriser Ie developpement des produits forestiers non ligneux dans Ie cadre du Central African Regional Program for the Environment (CARPE) Biodiversity support program. USAID Washington, USA.

Ayissi, I. 2000. Projet d'un ecotourisme «tortue marine» dans la region d'Ebodje (unite technique operationnelle de Campo-ma'an). Memoire DESS en sciences environnementales.

Ayuk, I.T., Duguma, B., Kengue, J., Franzel, S., Mollet, M., Tiki Manga, T. et Zenkeng, P. 1999. Uses, management and economic potential of Irvingia Gabonensis in humid lowlands of Cameroon. Forest ecology and management. 113: 1-9.

Ayuk, LT., Duguma, B., Kengue, J., Franzel, S., Mollet, M., Tiki Manga, T. et Zenkeng P. 1999. Uses, management and economic potential of Dacryodes edulis (G. Don) H. J. LAM. Journal of tropical forest science.

Ayuk, I.T., Duguma, B., Franzel, S., Kengue, J., Mollet, M., Tiki-Manga, T. et Zenkeng, P. 1999. Use management and economic potential of Garcinia kola and Ricinodendron heudelotii in the humid lowlands of Cameroon. Journal of tropical forest science.

Bedi-SNV. 1992. Possibilites de commercialisation des produits de cueillette et d'articles d'artisanat utilitaires des bakas de FEst Cameroun. BEDI-SNV, Yaounde, Cameroun.

Bekolo Mka, A.J.H. 1999. Etude de quelques parametres biologiques et ecologiques des populations naturelles de Coula edulis dans la reserve de biosphere du Oja. Memoire Ingenieur Agronome. Universite de Dschang.

Bergmans, W. 1994. Liste provisoire des mammiferes de la reserve de faune du Oja et de sa peripherie.

Besse, F. 1995. Mission agroforesterie intertropicale: cas de la region du Oja. Rapport, ECOFAC/Cameroun.

62

Page 73: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Betti, J.D.L. 1994. Contribution à la connaissance des plantes médicinales de la réserve defaune du Dja. Mémoire Ingénieur des eaux, foréts, et chasse. Université de Dschang.Faculté d'Agronomie et de Sciences Agricoles (FASA).

Betti, J.D.L. 1996. Plantes médicinales utilisées par les guérisseurs spécialisés dans laréserve de faune du Dja (Cameroun). Rapport ECOFAC/Cameroun.

Betti, J.D.L. 1996. Etude ethnobotanique des plantes médicinales de la réserve de faune duDA Rapport ECOFAC/Cameroun.

Binong, S. 2000. Impact des modes d'exploitation traditionnefle sur la survie de quatreespèces d'arbres dans la réserve de faune du Dja et sa périphérie. Mémoire DESSsciences forestières. Université de Yaounde I.

Bissike, B.M.P. 1998. Rattan exploitation as an income generating activity for indigenouspopulations of the Korup project Area. Rapport du projet Korup.

Brisson, R. 1998. Utilisation des plantes par les pygmées Baka.Burford, N. 1990. KPE-Mboko ethnobotanical investigation.Buttoud, G. 1989. Les produits forestiers dans l'économie africaine.CCCC. 1991. L'environnement au Cameroun. Problèmes environnementaux dans la zone

forestière du Sud-Cameroun. 29 p.Chabot, J. 1997. Etude de la filière des produits (PFNL) au Gabon. Mémoire de stage DESS

Université de Paris XII.Cheek, M et Cable S. 1998. The plants of Mount Cameroon: A conservation check list

Rapport Earthevath Institute, MCP, DFID, RBG KEW.Cheteu, B., Daniel, B., Lecoeur, M., Schenekemburger, A. et Tavtou, L. 1997. Etude des

techniques, d'inventaire faunistique et des possibilités de développement del'écotourisme dans la réserve du Dja (Sud-Est Cameroun). RapportECOFAC/Cameroun.

Christy, P. 1993. Inventaire omithologique de la réserve de faune du Dja. RapportECOFAC/Cameroun AGRECO/CTFT.

Christy, P. 1994. Inventaire omithologique de la réserve de faune du Dja. RapportECOFAC/Cameroun, AGRECO/CTFT.

Chuyong, G.B. 1994. Nutrient cycling in ectomychorhizal legumes dominated forest Korup.Clark, L. et al. 1997. Non wood forest products research in central Africa: a state of the

sector IITA. United States Department of Agriculture-Forest service/CARPE.Clark, L. et Thamo. 1998. La recherche sur les produits forestiers non ligneux en Afrique

Centrale. La situation du secteur. CARPE.Colyn, M., Cornelis, D. et Papete, 0. 1995. Synthèse «micro-mammifères» Nuridae et

Soricidae. Structure des peuplements: Richesse et diversité spécifiques et indicesd'abondance. Rapport ECOFAC/AGRECO-CTFT.

Colyn, M et Papete, 0. 1994. Mission d'expertise zoologique, réserve de faune du Dja.Rapport ECOFAC/Cameroun.

Cornelis, D. 1995. Initiation pratique à la conservation et à Putilisation rationnelle desécosystèmes forestiers en Afrique centrale: la réserve de faune du Cameroun.

Coustin, J. 1961. Cart et la pharmacopée des guérisseurs Ewondo, région de Yaoundé. In:recherches et études camerounaises: 1961-3, 6-Numéro special. Institut derecherche scientifique du Cameroun, Yaounde, Cameroun.

Cunningham, A.B. et Mbenkum, LT. 1993. Sustainability of harvesting Prunus africanabark in Cameroon. A medicinal plant in international trade. People and plants workingpapers II, UNESCO, Paris, France.

Daou, V.J. et Tchikangwa Nkanje, B. 1994. Système foncier et socio-politique despopulations de la réserve de faune du Dja; approche anthologique pour une gestionen collaboration avec les villages. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Daou, V.J. et Tchikangwa Nkanje, B. 1995. Système foncier et socio-politique despopulations de la réserve de faune du Dja: approche anthologique pour une gestionen coflaboration avec les villages. Rapport ECOFAC/Cameroun.

63

Betti, J .• D.L. 1994. Contribution a la connaissance des plantes medicinales de la reserve de faune du Oja. Memoire Ingenieur des eaux, forets, et chasse. Universit9 de Dschang. Faculte d'Agronomie et de Sciences Agricoles (FASA).

Betti, J.D.L. 1996. Plantes medicinales utilisees par les guerisseurs specialises dans la reserve de faune du Oja (Cameroun). Rapport ECOFAC/Cameroun.

Betti, J.D.L. 1996. Etude ethnobotanique des plantes medicinales de la reserve de faune du Oja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Binong, S. 2000. Impact des modes d'exploitation traditionnelle sur la survie de quatre especes d'arbres dans la reserve de faune du Oja et sa peripherie. Memoire DESS sciences forestieres. Universite de Yaounde I.

Bissike, B.M.P. 1998. Rattan exploitation as an income generating activity for indigenous populations of the Korup project Area. Rapport du projet Korup.

Brisson, R. 1998. Utilisation des plantes par les pygmees Baka. Burford, N. 1990. KPE-Mboko ethnobotanical investigation. Buttoud, G. 1989. Les produits forestiers dans I'economie africaine. CCCC. 1991. L'environnement au Cameroun. Problemes environnementaux dans la zone

forestiere du Sud-Cameroun. 29 p. Chabot, J. 1997. Etude de la filiere des produits (PFNL) au Gabon. Memoire de stage DESS

Universite de Paris XII. Cheek, M et Cable S. 1998. The plants of Mount Cameroon: A conservation check list.

Rapport Earthevath Institute, MCP, DFID, RBG KEW. Cheteu, B., Daniel, B., Lecoeur, M., Schenekemburger, A. et Tavtou, L. 1997. Etude des

techniques, d'inventaire faunistique et des possibilites de developpement de I'ecotourisme dans la reserve du Oja (Sud-Est Cameroun). Rapport ECOFAC/Cameroun.

Christy, P. 1993. Inventaire ornithologique de la reserve de faune du Dja. Rapport ECOFAC/Cameroun AGRECO/CTFT.

Christy, P. 1994. Inventaire ornithologique de la reserve de faune du Oja. Rapport ECOFAC/Cameroun, AGRECO/CTFT.

Chuyong, G.B. 1994. Nutrient cycling in ectomychorhizallegumes dominated forest Korup. Clark, L. et al. 1997. Non wood forest products research in central Africa: a state of the

sector /ITA. United States Department of Agriculture-Forest service/CARPE. Clark, L. et Thamo. 1998. La recherche sur les produits forestiers non ligneux en Afrique

Centrale. La situation du secteur. CARPE. Colyn, M., Cornelis, D. et Papete, O. 1995. Synthase «micro-mammiferes» Nuridae et

Soricidae. Structure des peuplements: Richesse et diversite specifiques et indices d'abondance. Rapport ECOFAC/AGRECO-CTFT.

Colyn, M et Papete, O. 1994. Mission d'expertise zoologique, reserve de faune du Oja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Cornelis, D. 1995. Initiation pratique a la conservation et a I'utilisation rationnelle des ecosystemes forestiers en Afrique centrale: la reserve de faune du Cameroun.

Coustin, J. 1961. L'art et la pharmacopee des guerisseurs Ewondo, region de Yaounde. In: recherches et etudes camerounaises: 1961-3, 6-Numero special. Institut de recherche scientifique du Cameroun, Yaounde, Cameroun.

Cunningham, A.B. et Mbenkum, I.T. 1993. Sustainability of harvesting Prunus africana bark in Cameroon. A medicinal plant in international trade. People and plants working papers II, UNESCO, Paris, France.

Daou, V.J. et Tchikangwa Nkanje, B. 1994. Systeme foncier et socio-politique des populations de la reserve de faune du Oja; approche anthologique pour une gestion en collaboration avec les villages. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Daou, V.J. et Tchikangwa Nkanje, B. 1995. Systeme foncier et socio-politique des populations de la reserve de faune du Oja: approche anthologique pour une gestion en collaboration avec les vii/ages. Rapport ECOFAC/Cameroun.

63

Page 74: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Daou, V.J. 1994. Systèmes foncier et socio-politique des populations de la reserve de faunedu Dja: enquéte anthologique en collaboration avec les villageois. RapportECOFAC/Cameroun.

Debroux, L. et Dethier, M. 1993. Valorisation des produits secondaires de la forét densehumide tropicale. Reserve de faune du Dja-Sud Cameroun. Travail de fin d'études envue de l'obtention du grade d'ingénieur agronome: orientation: eaux et forets.

Debroux, L. 1993. Valorisation des produits secondaires de la forest tropicale humide(reserve de la faune du Dja). Rapport ECOFAC/Cameroun. 17 p.

Debroux, L. 1998. L'aménagement des forests tropicales fondé sur la gestion despopulations d'arbres: l'exemple du Moabi (Baillonnella toxisperma) dans la forét duDja Cameroun.

Defolsotchieneghon, N.M. 1995. Contribution ci l'étude de l'huile provenant de la graineoléagineuse de moabi, (BailMelia toxisperma P.). Mémoire mattrise spéciale engestion et développement des minéraux intertropicaux. Faculté Universitaire dessciences agronomiques de Gembloux-Belgique.

Delvingt, W. 1994. La gestion forestière en bordure de la reserve de faune du Dja. RapportECOFAC/Cameroun. 40 p.

Demenou, A.P. 1997. La place du bois de feu dans un système agroforestier Document detravail n° 1. CIFOR, Yaounde, Cameroun.

Depierre, D. et Vivien, J. Mammifères sauvages du Cameroun.Dethier, M. 1995. Etude de la chasse, ECOFAC/Cameroun.Dethier, M. 1998. Valorisation des produits forestiers non ligneux de la forest dense humide

tropicale. Application à la gestion durable de la forest communautaire du villageKompia (Est- Cameroun). Faculté Universitaire des sciences agronomiques deGembloux.

Dijk, J.F.W. 1995. The abundance and distribution of non-timber forest products in theBipindi-Akom II region, South-Cameroun. Rapport intermédiaire. The Tropenbos-Cameroon programme, Kribi, Cameroon.

Djissou Happi, F. 2000. Spatial patterns of Garcinia conrouana (Clusiacée) in the KorupNational Pak, Cameroon. Mémoire de maTtrise. Université de Douala.

Dkamela, G.P. 1996. Mutations socio-économiques et pratiques de la chasse dans unvillage Fang du Sud-Cameroun, Ebimimbang. Rapport interne. The Tropenbos-Cameroon programme, Kribi, Cameroon.

Doucet, J.L. et Koufani, A. 1997. Etude des produits secondaires végétaux de la forét deKompia, Cameroon. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Ebanga Dang, D.R. 1996. Impact des activités et des campements de chasseurs sur lareserve de faune du Dja: cas du campement de Mbouma. Mémoire Ecole des eaux etforets de Mbalmayo.

Edande, P. 1994. Impact de la chasse villageoise dans la reserve de faune du Dja. Mémoirede fin d'études. Ecole de faune de Garoua.

Edissigue, H.J., 1991. Etude monographique du Gnetum africanum (Gnetaceae). Mémoirede maitrise. Université de Yaounde.

Edjongolo, S.F. 1998. Enquéte sur la typologie de l'habitat rural dans la périphérie de lareserve de biosphere du Dja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Empihabelang, D. 1998. Une analyse des incidences des articles 61, 66 et 68 de loi n°94/01 du 20 janvier 1994 portant sur le regime des forests, de la faune et de la Ochesur le développement socio-économique des communautés du sud-est Cameroun:cas des villages Massea.

Essiane Owono, S. 1998. Gestion des terroirs villageois par les femmes de la périphérieouest de la reserve de faune du Dja: cas du village de Mekas. Mémoire IngenieurAgronome. Université de Dschang.

Fakam G., 1998. La ressource touristique au Cameroun: un havre d'écotourisme? MémoireUniversité Libre de Bruxelles, IGEAT: Section tourisme.

64

Daou, V.J. 1994. Systemes foncier et socio-politique des populations de la reserve de faune du Dja: enquete anthologique en collaboration avec les vil/ageois. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Debroux, L. et Dethier, M. 1993. Valorisation des produits secondaires de la Foret dense humide tropicale. Reserve de faune du Oja-Sud Cameroun. Travail de fin d'etudes en vue de I'obtention du grade d'ingenieur agronome: orientation: eaux et forets.

Debroux, L. 1993. Valorisation des produits secondaires de la Foret tropicale humide (reserve de la faune du Oja). Rapport ECOFAC/Cameroun. 17 p.

Debroux, L. 1998. L 'amenagement des forets tropicales fonde sur la gestion des populations d'arbres: I'exemple du Moabi (Bail/onnella toxisperma) dans la Foret du Oja Cameroun.

Defolsotchieneghon, N.M. 1995. Contribution a I'etude de I'huile provenant de la graine oleagineuse de moabi, (Bail/nella toxisperma P.). Memoire maltrise speciale en gestion et developpement des mineraux intertropicaux. Faculte Universitaire des sciences agronomiques de Gembloux-Belgique.

Delvingt, W. 1994. La gestion forestiere en bordure de la reserve de faune du Dja. Rapport ECOFAC/Cameroun. 40 p.

Demenou, A.P. 1997. La place du bois de feu dans un systeme agroforestier. Document de travail n° 1. CIFOR, Yaounde, Cameroun.

Depierre, D. et Vivien, J. Mammiferes sauvages du Cameroun. Dethier, M. 1995. Etude de la chasse, ECOFAC/Cameroun. Dethier, M. 1998. Valorisation des produits forestiers non ligneux de la Foret dense humide

tropicale. Application a la gestion durable de la Foret communautaire du vii/age Kompia (Est- Cameroun). Faculte Universitaire des sciences agronomiques de Gembloux.

Dijk, J.F.W. 1995. The abundance and distribution of non-timber forest products in the Bipindi-Akom /I region, South-Cameroun. Rapport intermediaire. The Tropenbos­Cameroon programme, Kribi, Cameroon.

Djissou Happi, F. 2000. Spatial patterns of Garcinia conrouana (Clusiacee) in the Korup National Pak, Cameroon. Memoire de maltrise. Universite de Douala.

Dkamela, G.P. 1996. Mutations socio-economiques et pratiques de la chasse dans un village Fang du Sud-Cameroun, Ebimimbang. Rapport interne. The Tropenbos­Cameroon programme, Kribi, Cameroon.

Doucet, J.L. et Koufani, A. 1997. Etude des produits secondaires vegetaux de la Foret de Kompia, Cameroon. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Ebanga Dang, D.R. 1996. Impact des activites et des campements de chasseurs sur la reserve de faune du Oja: cas du campement de Mbouma. Memoire Ecole des eaux et forets de Mbalmayo.

Edande, P. 1994. Impact de la chasse vil/ageoise dans la reserve de faune du Dja. Memoire de fin d'etudes. Ecole de faune de Garoua.

Edissigue, H.J., 1991. Etude monographique du Gnetum africanum (Gnetaceae). Memoire de maitrise. Universite de Yaounde.

Edjongolo, S.F. 1998. Enquete sur la typologie de I'habitat rural dans la peripherie de la reserve de biosphere du Oja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Empihabelang, D. 1998. Une analyse des incidences des articles 61, 66 et 68 de loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant sur Ie regime des forets, de la faune et de la peche sur Ie developpement socio-economique des communautes du sud-est Cameroun: cas des villages Massea.

Essiane Owono, S. 1998. Gestion des terroirs vil/ageois par les femmes de la peripherie ouest de la reserve de faune du Oja: cas du vii/age de Mekas. Memoire Ingenieur Agronome. Universite de Dschang.

Fakam G., 1998. La ressource touristique au Cameroun: un havre d'ecotourisme? Memoire Universite Libre de Bruxelles, IGEAT: Section tourisme.

64

Page 75: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Falconer, J. L'importance des produits forestiers secondaires: Exemple de l'Afriqueoccidentale. Nature et faune vol 7 N°2. Accra, Ghana.

FAO. 1999a. Les données statistiques sur les PFNL au Cameroun. Par Dr Mbolo. CE-FAOProgramme Partenariat, Projet GCP/INT/679/EC. Rome

FA0.1999b. Profiles de pays: Les produits forestiers non ligneux et services au Cameroun.www.fao.org/forestry/fo/countrWis.isc?aeo id=5&lang id=2&page id=532&fcn=content&f=

FAO. 2000. Les produits forestiers non ligneux en Afrique Centrale. Recherches actuelles etperspectives pour la conservation et le développement. par Terry C.H. Sunderland,Laurie E. Clark et Paul Vantomme. Eds. Rome.

FAO. 2001. Non-wood forest products in Africa: A regional and national overview. Lesproduits forestiers non ligneux en Afrique: Un aper9u régional et national. parS. Walter. Document de travail FOPW/01/1. Rome.http://www.fao.oro/DOCREP/003/Y1515b/Y1515b00.HTM

FAO. 2002. Non-wood forest products in the Caribbean: A sub-regional and nationaloverview. Rivero, S.I., Akyol, H. et Walter, S. Document de travail, Rome. (Enpréparation)

Faure, J.J. et Vivien, J. 1980. Intérest de toutes les ressources ligneuses et non ligneuses&dies de la forét par les populations locales. Etude 3, étude pour SEDA surl'aménagement des foréts littorales de campo et Edéa. Rapport interne. SEDA,Yaounclé, Cameroun

Fondoun et Tiki. 1999. Farmers indigenous practices for conserving Garcinia cola andGnetum africanum. (CIRAD)-Institut de la recherche agronomique pour ledéveloppement Nkolbisson-Yaoundé-Cameroun, 13p.

Forbin, F. 1995. The fish biodiversity of the Dja fauna reserve. ECOFAC/Cameroun.Rapport.

Franzel, S., Jaenicke, H., Janssen, W., Ayuk, E. et Boland, D. (En presse). Settingpriorities among agro forestry tree species for domestication research: an examplefrom the humid lowlands of West Africa: Agricultural Economics.

Franzel, S., Jaenicke, H., Jansen, W. et Roland, D. 1997. Setting priorities amongagroforestry tree species for domestication research: an example from the humidlowlands from Cameroon and Central African Republic. Rural Development ForestryNetwork. Network paper (19 c).

Froment, A., Koppert, G.J.A. et Loung, J. 1993. "Eat well, live well" nutritional status andhealth of forest populations in southem Cameroun. In: Ahladik et al (eds): tropicalforest, people and food. MAB-series 13, UNESCO, Paris, France.

Garine, I. de. 1993. Food resources and preferences in the Cameroonian forest. In Ahladiket al. eds. Tropical forest people and food. MAB-series 13, UNESCO, Paris, France.

Gautier, D. 1993. L'arbre dans le système agroforestier Bamilké. Le flamboyant (2): 17-99.Nogent surMarne, France.

Godoy, R. et Bawa, K.S. 1993. The economic value and sustainable harvest of plants andanimals from the tropical forest: assumption hypothesis and methods. EconomicBotany 47(3): 215-219.

Godoy, R. et Lubowski, R. 1992. Guidelines for the economic valuation of non-timbertropical forest products. Current Anthropology (33) (4): 215-219.

Goussard, J.J. 1995. Manuel méthodologique pour les prises de données et les échantillonsconduits dans le cadre du projet GEF biodiversité. Ministère de l'environnement desforéts et Fen/Banque mondiale. Projet de conservation et gestion de la biodiversité.Cameroun.

Guedje, N. 1996. Evaluation de quelques aspects écologiques de Garcinia lucid, Aframomuncitratum et A melegueta dans la *ion de Bipindi-Akom II du Sud Cameroun.Rapport d'étudiant. The University of Yaoundé I and Tropenbos CamerounProgramme. Yaounclé/Kribi, Cameroon.

65

Falconer, J. L'importance des produits forestiers secondaires: Exemple de l'Afrique 'occidentale. Nature et faune vol 7 N°2. Accra, Ghana.

FAO. 1999a. Les donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun. Par Dr Mbolo. CE-FAO Programme Partenariat, Projet GCP/INT/679/EC. Rome

FAO.1999b. Profiles de pays: Les produits forestiers non ligneux et services au Cameroun. www.fao.org/forestrY/fo/country/is.jsp?geo id=5&lang id=2&page id=532&fcn=conte nt&f=

FAO. 2000. Les produits forestiers non ligneux en Afrique Centrale. Recherches actuelles et perspectives pour la conservation et Ie developpement. par Terry C.H. Sunderland, Laurie E. Clark et Paul Vantomme. Eds. Rome.

FAO. 2001. Non-wood forest products in Africa: A regional and national overview. Les produits forestiers non ligneux en Afrique: Un aper9u regional et national. par S. Walter. Document de travail FOPW/01/1. Rome. http://www.fao.org/DOCREP/0031Y1515bIY1515bOO.HTM

FAD. 2002. Non-wood forest products in the Caribbean: A sub-regional am;J national overview. Rivero, S.I., A kyo I , H. et Walter, S. Document de travail, Rome. (En preparation)

Faure, J.J. et Vivien, J. 1980. Interet de toutes les ressources Jigneuses et non Jigneuses tirees de la foret par les populations locales. Etude 3, etude pour SEDA sur I'amenagement des forets littorales de campo et Edea. Rapport interne. SEDA, Yaounde, Cameroun

Fondoun et Tiki. 1999. Farmers indigenous practices for conserving Garcinia cola and Gnetum africanum. (CIRAD)-Institut de la recherche agronomique pour Ie developpement Nkolbisson-Yaounde-Cameroun, 13p.

Forbin, F. 1995. The fish biodiversity of the Dja fauna reserve. ECOFAC/Cameroun. Rapport.

Franzel,S., Jaenicke, H., Janssen, W., Ayuk, E. et Boland, D. (En presse). Setting priorities among agroforestry tree species for domestication research: an example from the humid lowlands of West Africa: Agricultural Economics.

Franzel,S., Jaenicke, H., Jansen, W. et Roland, D. 1997. Setting priorities among agroforestry tree species for domestication research: an example from the humid lowlands from Cameroon and Central African Republic. Rural Development Forestry Network. Network paper (19 c).

Froment, A., Koppert, G.J.A. et Loung, J. 1993. "Eat well, live well" nutritional status and health of forest populations in southern Cameroun. In: Ahladik et al (eds): tropical forest, people and food. MAS-series 13, UNESCO, Paris, France.

Garine, I. de. 1993. Food resources and preferences in the Cameroonian forest. In Ahladik et al. eds. Tropical forest people and food. MAS-series 13, UNESCO, Paris, France.

Gautier, D. 1993. L'arbre dans Ie systeme agroforestier Samileke. Le flamboyant (2): 17-99. Nogent sur-Marne, France.

Godoy, R. et Bawa, K.S. 1993. The economic value and sustainable harvest of plants and animals from the tropical forest: assumption hypothesis and methods. Economic Botany 47(3): 215-219.

Godoy, R. et Lubowski, R. 1992. Guidelines for the economic valuation of non-timber tropical forest products. Current Anthropology (33) (4): 215-219.

Goussard, J.J. 1995. Manuel methodologique pour les prises de donnees et les echantillons conduits dans Ie cadre du pro jet GEF biodiversite. Ministere de I'environnement des forets et Fen/Sanque mondiale. Projet de conservation et gestion de la biodiversit9. Cameroun.

Guedje, N. 1996. Evaluation de quelques aspects ecologiques de Garcinia lucid, Aframomun citratumll et A melegueta dans la region de Bipindi-Akom /I du Sud Cameroun. Rapport d'etudiant. The University of Yaounde I and Tropenbos Cameroun Programme. Yaounde/Kribi, Cameroon.

65

Page 76: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Harcaut, A.H., Stewart, K.J. et Inahoro, I.M. 1998. Status and conservation of takamandagorillas WWF. Cameroon.

Henkemans, A.B. 1995. Forest products are a free gift of nature. Gender issues in theexploitation and trade of non-timber forest products in the Korup Project Area, SouthWest Province, Cameroon. Rapport interne, Wagenigen Agricultural University,Wagenigen, the Netherlands.

Loveva, K. 1998. Une activité économique qui se nourrit de la crise: le commerce de laviande. Rapport ECOFAC/Cameroun.

lsseri, F.G. 1998. Etude phytogéographique du safoutier (Dactyodes edulis) et quantificationde la production du safou au Cameroun. Mémoire de maTtrise, Université deYaoundé I.

Jaenick, H., Franzel, S. et Boland, D.J. 1995: Towards a method to set priorities amongspecies for tree improvement research: A case study from west Africa. Journal ofTropical Forest science (7): 490-506.

Kempkes, M. 1995. Etude du commerce en produits forestiers non ligneux dans la région deBipindi-Akom II du Sud Cameroun. Wagenigen Agricultural University and TropenbosCameroun Programme. Wagenigen/Kribi, the Netherlands/Cameroon.

Kenfack, O., Songwe, N.C. et Thomas, D. W. 1998. Local tree tag production for large-scale forest.

Kengue, J. et Tchio, F., 1994. Essais de bouturage et de marcottage du safoutier(Dacryodes edulis). In: Actes du séminaire régional sur la valorisation du safoutier. 4-6 octobre 1994 Douala. J. Kengne et Nya Ngatchou (éd).

Kengue, J. 1990. Le safoutier Dacryodes edulis (G Dor), premières données sur lamorphologie et la biologie d'une Burséracée fruitière d'origine africaine. Thèsedoctorat 3e cycle, Université de Yaoundé.

Kimpouni, V. 1993. Potentiel alimentaire de la flore sauvage des réserves natureflesd'Afrique Centrale peut étre évalué par interprétation dans les zones adjacentes.Université libre de Bruxelles Belgique.

Kouka, A. L. 1994. Etude de la biodiversité végétale des foréts d'Afrique centrale: cas de laforét de Ngotto (République centrafricaine) et de la réserve de faune du Dja(Cameroun). Mémoire de fin d'études. Université libre de Bruxelles.

Koulou, A. 1999. Evaluation du programme de distribution de plants forestiers à lapériphérie de la réserve de biosphère du Dja. Université de Dschang.

Kouotou, A. 1998. Synthèse des activités de la pépinière du projet ECOFAC-Cameroun.Rapport de stage ECOFAC/Cameroun.

Lamb, R. 1993. More than wood. Special option or multiple uses of forest-forestry topics.Rapport N°4 FAO, Rome.

Leakey, R.R.B. et Newton, A.C. 1994. Tropical trees: The potential for domestication andthe rebuilding of forest resources. London.

Leakey, R.R.B., Poudoum, J.M., Atangana, A. et Tchandjeu, Z. Methodology developedfor the characterization of genetic traits in the fruits of lrvingia gabonensis: Theidentification of quantitative evitesia. (En presse).

Lejoly, J. 1993. Ethnobotanique et méthodologie pour les inventaires biologiques. RapportECOFAC/Cameroun.

Letouzey, R. 1958. Phytogéographie camerounaise. Atlas du Cameroun. Ronéo.Letouzey, R. 1968. Etude phytogéographique du Cameroun. Lechevalier ed. Paris.Letouzey, R. 1985a&b. Notice de la carte phytogéographique du Cameroun au 1/500 000.

IRA-Ydé/ICIV. Toulouse. pp 63-94,95-142.Linus, C., Makazi, T.D. et Eloi, K.D. 1998. Non-timber forest products (NTFPS) in Lobeke

forest (south East Cameroun).Ladipo, D.O. et Boland D.J. 1997. Bush mango (Irvingia gabonensis) and close relatives.

Proceedings of a West African pre-gerplasm collection workshop. lbadan, Nigeria, 10-11May 1994.

66

Harca~t, A.H., Stewart, K.J. et Inahoro, I.M. 1998. Status and conservation of takamanda gorillas WWF. Cameroon.

Henkemans, A.B. 1995. Forest products are a free gift of nature. Gender issues in the exploitation and trade of non-timber forest products in the Korup Project Area, South West Province, Cameroon. Rapport interne, Wagenigen Agricultural University, Wagenigen, the Netherlands.

Loveva, K. 1998. Une activite economique qui se nourrit de la crise: Ie commerce de la viande. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Isseri, F.G. 1998. Etude phytogeographique du safoutier (Oacryodes edulis) et quantification de la production du safou au Cameroun. Memoire de maTtrise, Universite de Yaounde I.

Jaenick, H., Franzel, S. et Boland, O.J. 1995: Towards a method to set priorities among species for tree improvement research: A case study from west Africa. Journal of Tropical Forest science (7): 490-506.

Kempkes, M. 1995. Etude du commerce en produits forestiers non ligneux dans la region de Bipindi-Akom /I du Sud Cameroun. Wagenigen Agricultural University and Tropenbos Cameroun Programme. Wagenigen/Kribi, the Netherlands/Cameroon.

Kenfack, 0., Songwe, N.C. et Thomas, O. W. 1998. Local tree tag production for large­scale forest.

Kengue, J. et Tchio, F., 1994. Essais de bouturage et de marcottage du safoutier (Oacryodes edulis). In: Actes du seminaire regional sur la valorisation du safoutier. 4-6 octobre 1994 Douala. J. Kengne et Nya Ngatchou (ed).

Kengue, J. 1990. Le safoutier Dacryodes edulis (G Oor), premieres donnees sur la morphologie et la biologie d'une Burseracee fruitiere d'origine africaine. These doctorat 3e cycle, Universite de Yaounde.

Kimpouni, V. 1993. Potentiel alimentaire de la flore sauvage des reserves naturelles d'Afrique Centrale peut etre evalue par interpretation dans les zones adjacentes. Universite libre de Bruxelles Belgique.

Kouka, A. L. 1994. Etude de la biodiversite vegetale des forets d'Afrique centrale: cas de la foret de Ngotto (Republique centrafricaine) et de la reserve de faune du Oja (Cameroun). Memoire de fin d'etudes. Universite libre de Bruxelles.

Koulou, A. 1999. Evaluation du programme de distribution de plants forestiers a la peripherie de la reserve de biosphere du Oja. Universite de Dschang.

Kouotou, A. 1998. Synthese des activites de la pepiniere du pro jet ECOFAC-Cameroun. Rapport de stage ECOFAC/Cameroun.

Lamb, R. 1993. More than wood. Special option or multiple uses of forest-forestry topics. Rapport N°4 FAO, Rome.

Leakey, R.R.B. et Newton, A.C. 1994. Tropical trees: The potential for domestication and the rebuilding of forest resources. London.

Leakey, R.R.B., Poudoum, J.M., Atangana, A. et Tchandjeu, Z. Methodology developed for the characterization of genetic traits in the fruits of Irvingia gabonensis: The identification of quantitative evitesia. (En presse).

Lejoly, J. 1993. Ethnobotanique et methodologie pour les inventaires biologiques. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Letouzey, R. 1958. Phytogeographie camerounaise. Atlas du Cameroun. Roneo. Letouzey, R. 1968. Etude phytogeographique du Cameroun. Lechevalier ed. Paris. Letouzey, R. 1985a&b. Notice de la carte phytogeographique du Cameroun au 1/500 000.

IRA-Yde/ICIV. Toulouse. pp 63-94,95-142. Linus, C., Makazi, T.O. et Eloi, K.O. 1998. Non-timber forest products (NTFPS) in Lobeke

forest (south East Cameroun). Ladipo, D.O. et Boland O.J. 1997. Bush mango (/rvingia gabonensis) and close relatives.

Proceedings of a West African pre-gerplasm collection workshop. Ibadan, Nigeria, 10-11May 1994.

66

Page 77: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Ladipo, D.O., Poudoum, J.M. et Ganga, N. 1996. Domestication of the bush mango(lrvingia spp) some exploitable intraspecific variations in west and central Africa. In:FAO. 1996. Domestication and commercialization of Non-Timber Forest products inAgroforestry systems p. 193-205. par Leakey, R.R.B., Teneu A.D., Meluyk, M. etVantomme, P. (Eds.), Non wood forest products 9. Rome.

Lombardi, M. 1995. Rapport d'enquéte de transformation des produits forestiers dans laréserve de faune du Dja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Lowe, I.J., Gillus, A.C.M., Russel, J.R., Wilson, J. et Dawson, I.K. (En préparation).Genetic variation in Irvingia gabonensis and Irvingia worubula indigenous fruit treesfrom west and central Africa, measure by PCR-based assays. Molecular Ecologis

Makondo, P. 1998. Impact de la commercialisation du cacao sur la gestion des ressourcesnaturelles de la réserve de biosphère du Dja et sa zone périphérique. RapportECOFAC/Cameroun.

Mallesan, R. 1994. A brief assessment of economic activities involving non-timber forestproducts with good potential in the southern Korup Project area. Rapport non publié.

Mallesan, R. 1993. Harmony and conflict between NTFP use and conservation in KorupNational Park. Old-Rural Developement Network Paper 15 C.

Manga, J.P. 2000. Exploitation du gibier par les populations riveraines d'une forestcommunautaire: Cas de la communauté ando'oyetsang de bengbis (Sud-Cameroun).Mémoire DESS en sciences forestières. Université de Yaoundé I.

Ruiz Pérez, M., Ndoyé, O. et Puntodewo, A. 2000. Spatial characterization of non-timberproducts markets in the humid forest zone of Cameroon.

Mapong Metsem, P.M. 1994. Phénologie et mode de propagation de quelques essenceslocales à potentiel agroforestier en zone forestière. Thèse doctorat 3e cycle,Université de Yaoundé I.

Mbambando, T. et Jomb, J. 1998. Repères sur la gestion des terroirs coutumiers enpériphérie de la réserve de biosphère du Dja: cas de bitye et essaobam, secteur Sud-Ouest. Mémoire, Université de Dschang.

Mbarga, P.P. 1998. Influence des facteurs pédagogiques et de la géomorphologie sur ladistribution des essences en zones de for& dense humide: cas du massif forestier deDjoum-Mintom (Sud Cameroun). Mémoire, Université de Dschang.

Mbenkum, P.T. et Thomas, D.N. 1992. Sustainable harvest of secondary products aimed ateasing timber exploitation from Cameroon's forests: A survey of medicinal insecticidaland molluscidal plants. In: Actes du séminaire régional: Gestion des ressources etdes réserves de la biosphère et éducation relative à Penvironnement. UNESCO,Paris, France.

Mbili Olinga, G. 1998. Etude des caractéristiques de la Oche féminine à Doumo (périphérieNord de la réserve de faune du Dja) dans l'Est Cameroun. Mémoire, Université deDschang.

Mbulai Walburga, W. 1999. The role of women in the conservation of wild forest vegetablesin the Mount Cameroon region: A case study of the bonadikombo eru farmers.Rapport de stage effectué à Limbé botanic Garden. pp 16-26.

Meviam Mba, L. 2000. Contribution des produits forestiers non ligneux aux revenus desménages au Cameroun. Cas de Irvin& Gabonensis, Aubry Lecomte (Irvingiacées)dacryodes, edulis lam (Burséracée) et Gnetum africanum (Gnètacées). MémoireDESS en sciences forestières, Université de Yaoundé I Cameroun.

Mevongo, J.C. 1994. Impact de la chasse villageoise sur la faune. Cas du village Ekom(secteur Nord-Est). Rapport de stage ECOFAC/Cameroun.

Meyengwa Zeh, E. 1998. Analyse des conflits des populations faune-sauvage autour de laréserve du Dja secteur Mekas. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Moamosse, D. 1991. Statut des populations de gorilles dans la partie Nord-Ouest de laréserve du Dja. Mémoire de fin d'étude de l'Ecole de faune de Garoua.

67

Ladipo, D.O., Poudoum, J.M. et Ganga, N. 1996. Domestication of the bush mango (Irvingia spp) some exploitable intraspecific variations in west and central Africa. In: FAO. 1996. Domestication and commercialization of Non-Timber Forest products in Agroforestry systems p. 193-205. par Leakey, R.R.B., Teneu A.D., Meluyk, M. et Vantomme, P. (Eds.), Non wood forest products 9. Rome.

Lombardi, M. 1995. Rapport d'enquete de transformation des produits forestiers dans la reserve de faune du Dja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Lowe, I.J., Gillus, A.C.M., Russel, J.R., Wilson, J. et Dawson, I.K. (En preparation). Genetic variation in Irvingia gabonensis and Irvingia worubula indigenous fruit trees from west and central Africa, measure by PCR-based assays. Molecular Ecologis

Makondo, P. 1998. Impact de la commercialisation du cacao sur la gestion des ressources naturel/es de la reserve de biosphere du Dja et sa zone peripherique. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Mallesan, R. 1994. A brief assessment of economic activities involving non-timber forest products with good potential in the southern Korup Project area. Rapport non publie.

Mallesan, R. 1993. Harmony and conflict between NTFP use and conservation in Korup National Park. Old-Rural Developement Network Paper 15 C.

Manga, J.P. 2000. Exploitation du gibier par les populations riveraines d'une foret communautaire: Cas de la communaute ando'oyetsang de bengbis (Sud-Cameroun). Memoire DESS en sciences forestieres. Universite de Yaounde I.

Ruiz Perez, M., Ndoye, O. et Puntodewo, A. 2000. Spatial characterization of non-timber products markets in the humid forest zone of Cameroon.

Mapong Metsem, P.M. 1994. Phenologie et mode de propagation de quelques essences locales a potentiel agroforestier en zone forestiere. These doctorat 3e cycle, Universite de Yaounde I.

Mbambando, T. et Jomb, J. 1998. Reperes sur la gestion des terroirs coutumiers en peripherie de la reserve de biosphere du Dja: cas de bitye et essaobam, secteur Sud­Ouest. Memoire, Universite de Dschang.

Mbarga, P.P. 1998. Influence des facteurs pedagogiques et de la geomorphologie sur la distribution des essences en zones de foret dense humide: cas du massif forestier de Djoum-Mintom (Sud Cameroun). Memoire, Universite de Dschang.

Mbenkum, P.T. et Thomas, D.N. 1992. Sustainable harvest of secondary products aimed at easing timber exploitation from Cameroon's forests: A survey of medicinal insecticidal and mol/uscidal plants. In: Actes du seminaire regional: Gestion des ressources et des reserves de la biosphere et education relative a I'environnement. UNESCO, Paris, France.

Mbili Olinga, G. 1998. Etude des caracteristiques de la peche feminine a Doumo (peripherie Nord de la reserve de faune du Dja) dans I'Est Cameroun. Memoire, Universite de Dschang.

Mbulai Walburga, W. 1999. The role of women in the conservation of wild forest vegetables in the Mount Cameroon region: A case study of the bonadikombo eru farmers. Rapport de stage effectue a Limbe botanic Garden. pp 16-26.

Meviam Mba, L. 2000. Contribution des produits forestiers non ligneux aux revenus des menages au Cameroun. Cas de Irvingia Gabonensis, Aubry Lecomte (Irvingiacees) dacryodes, edulis lam (Burseracee) et Gnetum africanum (Gnetacees). Memoire DESS en sciences forestieres, Universite de Yaounde I Cameroun.

Mevongo, J.C. 1994. Impact de la chasse villageoise sur la faune. Cas du village Ekom (secteur Nord-Est). Rapport de stage ECOFAC/Cameroun.

Meyengwa Zeh, E. 1998. Analyse des conflits des populations faune-sauvage autour de la reserve du Dja secteur Mekas. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Moamosse, D. 1991. Statut des populations de gorilles dans la partie Nord-Ouest de fa reserve du Dja. Memoire de fin d'etude de l'Ecole de faune de Garoua.

67

Page 78: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Muchaal, K.P. et Ngandjui, G. 1995. Wildlife populations the western Dja reserve(Cameroon). An assessment of the impact of the village hunting and alternatives forsustainable utilisation. Report, ECOFAC/Cameroun.

Muchaal, P.K. et Ngandjui, G. 1995. Secteur Ouest de la réserve de faune du Dja(Cameroun): évaluation de l'impact de la chasse villageoise sur les populationsanimales et propositions d'aménagement en vue d'une exploitation rationnelle.Rapport ECOFAC/Cameroun.

Murad, K.Y. 1994. The potential of ecotourism in the Dja reserve. RapportECOFAC/Cameroon.

Murray, C.H. 1992. Produits forestiers non ligneux dans la zone de for& humide duCameroun.

Mvondo Bengono, G. 1998. Système agraire en périphérie de la réserve de faune du Dja:cas de mbouma. Mémoire, Université de Dschang.

Ndjebet, C. 1997. Spatial distribution of non-timber forest products collection: a case studyof South Cameroon. Master of Science Thesis. Wagenigen Agricultural University,Department of forestry/Tropenbos Cameroun Programme. Wagenigen/Kribi, theNetherlands/Cameroun.

Ndjoueukeu, R., Goycoolea, R.M., Morris, E.R. et Akugbala, J.O. 1996. Rheology of okra(Hibiscus esculentus) and nut (Irvingia gabonensis) Polysaccharides. CarbohydratePolymères (29): 263-269.

Ndoye, O. 1995. The Markets for non-timber forest products in the humid Forest Zone ofCameroun and its borders: Structure, conduct, performance and policy Implications.Rapport non publié, Central for International policy research (CIFOR), Bogor,Indonésie.

Ndoye, O. et Tchamou, M. 1994. Utilization and marketing trends for Irvingia gabonensisproducts. In: Lapido, D.O. and Boland, D.J. (Eds). Bush mango (lrvingia gabonensis)and close relatives. Proceedings of West African pre-germplasm collection. lbadan,Nigeria 10-11 May 1994. pp-62-64.

Ndoye, O. et al. 1998. Les march& des produits forestiers non ligneux dans la zone de foréthumide du Cameroun.

Ndoye, O., Ruiz-Pérez, M. et Eyebe, A. 1998. The market of non-timber forests products inthe humid forest zone of Cameroon. OD1 Rural Development Forestry Network (22).

Ndoye, O. et Ruiz-Pérez, M. 1997. Commerce transfrontalier et intégration régionale enAfrique eentrale: cas des produits forestiers non ligneux. ORSOM, Cahiers dessciences humaines.

Ndoye, O., Ruiz-Pérez, M. et Eyebe, A. (En presse). The markets of non timber forestproducts in the humid forest zone of Cameroon. Rural development forestry Networkpaper 22c, ODI, London.

Ndoye, 0. 1995. The markets for non-timber forest products in the humid zone of Cameroonand its bordas: Structure, conduct, performance and policy implication. Rapport nonpublié. CIFOR, Bogor, Indonesia.

Ndoye, O., Eyebe, A. et Ruiz-Pérez, M. 1999. L'importance des produits forestiers nonligneux pour les communautés rurales et urbaines du Cameroun."Quelques freinsl'éclosion du secteur". CIFOR.

Ndzana, J.B. 1995. Impact de la chasse villageoise sur la faune dans la partie Sud-ouest dela réserve du Dja (Mekas). Rapport de stage ECOFAC/Cameroun.

Ndzana, J.B. 1995. Impact de la chasse villageoise sur la faune dans la partie Sud-Ouest dela réserve de faune du Dja (village Mekas), République du Cameroun. Mémoire de find'études, Ecole de faune de Garoua.

Ngala, 0.A.Y. 1997. The collection, processing, use and marketing of non timber forestproducts (NTFP) in selected villages of the solidam zone, located in the CentreProvince of Cameroon. Masters thesis, Technische Universität Dresden-Germany.

68

Mucha~l, K.P. et Ngandjui, G. 1995. Wildlife populations the western Dja reserve (Cameroon). An assessment of the impact of the village hunting and alternatives for sustainable utilisation. Report, ECOFAC/Cameroun.

Muchaal, P.K. et Ngandjui, G. 1995. Secteur Ouest de la reserve de faune du oja (Cameroun): evaluation de /'impact de la chasse vil/ageoise sur les populations animales et propositions d'amenagement en vue d'une exploitation rationnelle. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Murad, K.Y. 1994. The potential of ecotourism in the oja reserve. Rapport ECOFAC/Cameroon.

Murray, C.H. 1992. Produits forestiers non ligneux dans la zone de foret humide du Cameroun.

Mvondo Bengono, G. 1998. Systeme agraire en peripherie de la reserve de faune du oja: cas de mbouma. Memoire, Universite de Dschang.

Ndjebet, C. 1997. Spatial distribution of non-timber forest products collection: a case study of South Cameroon. Master of Science Thesis. Wagenigen Agricultural University, Department of forestry/Tropenbos Cameroun Programme. Wagenigen/Kribi, the Netherlands/Cameroun.

Ndjoueukeu, R., Goycoolea, R.M., Morris, E.R. et Akugbala, J.O. 1996. Rheology of okra (Hibiscus esculentus) and nut (Irvingia gabonensis) Polysaccharides. Carbohydrate Polymeres (29): 263-269.

Ndoye, O. 1995. The Markets for non-timber forest products in the humid Forest Zone of Cameroun and its borders: Structure, conduct, performance and policy Implications. Rapport non publie, Central for International policy research (CIFOR), Boger, Indonesie.

Ndoye, O. et Tcharnou, M. 1994. Utilization and marketing trends for Irvingia gabonensis products. In: Lapido, D.O. and Boland, D.J. (Eds). Bush mango (Irvingia gabonensis) and close relatives. Proceedings of West African pre-germplasm collection. Ibadan, Nigeria 10-11 May 1994. pp-62-64.

Ndoye, O. et a!. 1998. Les marches des produits forestiers non ligneux dans la zone de foret humide du Cameroun.

Ndoye, 0., Ruiz-Perez, M. et Eyebe, A. 1998. The market of non-timber forests products in the humid forest zone of Cameroon. 001 Rural Development Forestry Network (22).

Ndoye, O. et Ruiz-Perez, M. 1997. Commerce transfrontalier et integration regionale en Afrique eentrale: cas des produits forestiers non ligneux. ORSOM, Cahiers des sciences humaines.

Ndoye, 0., Ruiz-Perez, M. et Eyebe, A. (En presse). The markets of non timber forest products in the humid forest zone of Cameroon. Rural development forestry Network paper 22c, 001, London.

Ndoye, O. 1995. The markets for non-timber forest products in the humid zone of Cameroon and its bordas: Structure, conduct, performance and policy implication. Rapport non publie. CIFOR, Bogor, Indonesia.

Ndoye, 0., Eyebe, A. et Ruiz-Perez, M. 1999. L'importance des produits forestiers non ligneux pour les communautes rurales et urbaines du Cameroun. "Quelques freins a I'eclosion du secteur". CIFOR.

Ndzana, J.B. 1995. Impact de la chasse vil/ageoise sur la faune dans la partie Sud-ouest de la reserve du Oja (Mekas). Rapport de stage ECOFAC/Cameroun.

Ndzana, J.B. 1995. Impact de la chasse vil/ageoise sur la faune dans la partie Sud-Ouest de la reserve de faune du oja (vii/age Mekas), Republique du Cameroun. Memoire de fin d'etudes, Ecole de faune de Garoua.

Ngala, O.A.Y. 1997. The collection, processing, use and marketing of non timber forest products (NTFP) in selected vii/ages of the solidam zone, located in the Centre Province of Cameroon. Masters thesis, Technische Universitat Dresden-Germany.

68

Page 79: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Ngandjui, G. 1997. Inventaire et utilisation durable de la faune mammalienne en milieuforestier équatorial: Cas du secteur Ouest de la réserve de biosphère du Dja (Sud-Cameroun). Thèse, Université Libre de Bruxelles.

Ngandjul, G. 1998. Exploitation de la faune mammalienne dans le Sud-Est du Cameroun:cas des chasseurs villageois de Mambolé et des braconniers de la route de Libongo(résultats préliminaires). ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. et Djieto Lordon, C.A. 1994. Recherche omithologique. Réserve duDja/Cameroun. Rapport de mission du 24 Janvier au 3 Février ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. et Fotso, R.C. 1996. Chasse villageoise et conséquences pour laconservation de la biodiversité dans la réserve de biosphère du Dja. Rapport,ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. et Fotso, R.C. 1997. Commercial hunting and its consequences on thedynamic of duiker population. ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. 1994. Recherche omithologique; Réserve forestière du Dja/Cameroun.Rapport de mission du 24 Wrier au 10 Mars, ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. 1995. Etude des peuplements de Ruridae et Soricidae et recensement desmammifères dans la région du Dja (synthèse des résultats des missions réalisées en1994 et 1995 dans la réserve de faune du Dja). Rapport ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. 1995. lnventaire des grands mammifères et des oiseaux de la réserve defaune du Dja. Rapport progressif, ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. 1995. lnventaire des petits mammifères, Rapport progressif,ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. 1995. Liste provisoire des mammifères de la réserve de faune du Dja.Cameroun. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. 1998. Exploitation de la faune dans la région du Dja (Sud-Cameroun).Rapport ECOFAC/Cameroun.

Ngoboum, M.S. 1998. Agriculture itinérante boulou à la périphérie de la réserve de faune duDja, cas des Mekas. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Ngono, N.F. 1994. Germination et croissance de quatre espèces forestières. MémoireDIPES II. Université de Yaoundé I, ENS.

Nguedjo, B.M. 1995. Etude préliminaire du processus de production d'huile de prototypessimples de pressoirs en matériaux locaux. Rapport de stage ECOFAC/Cameroun.

Nguimedo, M.J. 1999. Impact de l'habitat traditionnel sur les ressources forestières de laréserve du Dja et sa périphérie. Université de Dschang.

Nkono, E. 1989. Importance du braconnage dans la réserve de la faune du Dja. Mémoire defin d'études au centre Universitaire de Dschang Cameroun.

Nkwatoh, A.I. 1994. A market trend survey in non-timber forest products in the EjaghanForest Reserve and cross border trade with Nigeria. Rapport non publié. Korupproject, Cameroon.

Niegue, I.H. 1994. Exploitation des produits forestiers non ligneux: cas des fruits sauvagescomestibles dans la réserve de faune du Dja. Mémoire ingénieur Agronome,Université de Dschang.

Nnah Ndobe, S. 1999. Etude sur la filière marché des produits forestiers non ligneux cas duRicinodendron heudelotii, lrvingia gabonensis, Baillonella toxisperma, ScorodophleuxzenkerL

Nnomo Abah, J. 2000. Essai d'évaluation des coats et retombées financières del'écotourisme dans la périphérie et la zone Est de la réserve de la biosphère du Dja.Mémoire DESS en sciences forestières Université de Yaoundé I.

Ntyam, C.S. 1998. Gestion des terroirs villageois par les femmes dans la boucle du Djanord: cas du village d'Ekom. Université de Dschang.

Nya Ngatchou, J. et Kengue, J. 1986. Biologie florale et morphologie du safoutier:Présentation sommaire de l'arbre. Revue Science et Technique, série Sciencesagricoles(2): 47-65.

69

Ngandjui, G. 1997. Inventaire et utilisation durable de la faune mammalienne en milieu forestier equatorial: Cas du secteur Ouest de la reserve de biosphere du Oja (Sud­Cameroun). These, Universite Libre de Bruxelles.

Ngandjui, G. 1998. Exploitation de la faune mammalienne dans Ie Sud-Est du Cameroun: cas des chasseurs villageois de Mambele et des braconniers de la route de Libongo (resultats preliminaires). ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. et Djieto Lordon, C.A. 1994. Recherche ornithologique. Reserve du OjaiCameroun. Rapport de mission du 24 Janvier au 3 Fevrier ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. et Fotso, R.C. 1996. Chasse villageoise et consequences pour la conservation de la biodiversite dans la reserve de biosphere du Oja. Rapport, ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. et Fotso, R.C. 1997. Commercial hunting and its consequences on the dynamic of duiker population. ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. 1994. Recherche ornithologique; Reserve forestiere du OjaiCameroun. Rapport de mission du 24 fevrier au 10 Mars, ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. 1995. Etude des peuplements de Ruridae et Soricidae et recensement des mammiferes dans la region du Oja (synthese des resultats des missions realisees en 1994 et 1995 dans la reserve de faune du Dja). Rapport ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. 1995. Inventaire des grands mammiferes et des oiseaux de la reserve de faune du Oja. Rapport progressif, ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. 1995. Inventaire des petits mammiferes, Rapport progressif, ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. 1995. Liste provisoire des mammiferes de la reserve de faune du Oja. Cameroun. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Ngnegueu, P.R. 1998. Exploitation de la faune dans la region du Oja (Sud-Cameroun). Rapport ECOFAC/Cameroun.

Ngoboum, M.S. 1998. Agriculture itinerante boulou a la peripherie de la reserve de faune du Oja, cas des Mekas. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Ngono, N.F. 1994. Germination et croissance de quatre especes forestieres. Memoire DIPES II. Universite de Yaounde I, ENS.

Nguedjo, B.M. 1995. Etude preliminaire du processus de production d'huile de prototypes simples de pressoirs en materiaux locaux. Rapport de stage ECOFAC/Cameroun.

Nguimedo, M.J. 1999. Impact de I'habitat traditionnel sur les ressources forestieres de la reserve du Oja et sa peripherie. Universite de Dschang.

Nkono, E. 1989. Importance du braconnage dans la reserve de la faune du Oja. Memoire de fin d'etudes au centre Universitaire de Dschang Cameroun.

Nkwatoh, A.I. 1994. A market trend survey in non-timber forest products in the Ejaghan Forest Reserve and cross border trade with Nigeria. Rapport non publie. Korup project, Cameroon.

Nlegue, I.H. 1994. Exploitation des produits forestiers non ligneux: cas des fruits sauvages comestibles dans la reserve de faune du Oja. Memoire ingenieur Agronome, Universite de Dschang.

Nnah Ndobe, S. 1999. Etude sur la fifiere marche des produits forestiers non ligneux cas du Ricinodendron heudelotii, Irvingia gabonensis, Baillonella toxisperma, Scorodophleux zenkeri.

Nnomo Abah, J. 2000. Essai d'evaluation des coOts et retombees financieres de I'ecotourisme dans la peripherie et la zone Est de la reserve de la biosphere du Oja. Memoire DESS en sciences forestieres Universite de Yaounde I.

Nt yam, C.S. 1998. Gestion des terroirs villageois par les femmes dans la boucle du Oja nord: cas du village d'Ekom. Universite de Dschang.

Nya Ngatchou, J. et Kengue, J. 1986. Biologie florale et morphologie du safoutier: Presentation sommaire de I'arbre. Revue Science et Technique, serie Sciences agricoles(2): 47-65.

69

Page 80: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Nzooh N'dogmo, Z. 1995. Etude géoristique. Réserve du Dja/Cameroun, botaniqueécologique et ethnobotanique des rotangs dans la réserve de faune du Dja. RapportECOFAC/Cameroun.

Nzooh N'dogmo, Z. 1996. Systématique, biologie et écologie des rotangs en milieu forestierintertropical: cas de la région du Dja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Omtcha, G.L. 2000. Perception des ressources forestières et de la réserve par lespopulations de la réserve de faune du Dja, cas du village Nkol-Mbembe. RapportECOFAC/Cameroun.

Ondo, O.B. 1998. Stratégies d'intégration des fruitiers locaux: Dam/odes edulis, lrvingiagabonensis et Ricinodendron heudelotii, dans les systèmes de production en zoneforestière humide de basse altitude du Cameroun. Mémoire ingénieur agronome.FASA, Université de Dschang, Cameroun.

Onguene, N. 1997. Résultats de l'enquéte sur les champignons comestibles.Communication interne. Tropenbos Cameroun Programme, Kribi, Cameroon.

Oton, B.V. 1996. Implication des femmes dans la gestion des problèmes environnementauxliés A la chasse (réserve de faune du Dja, Sud-est Cameroun). Mémoire InstitutSupérieur catholique, Bruxelles, Belgique.

Ousseynou, N. et Manuel Ruiz-Pérez. 1999. Commerce transfrontalier et intégrationrégionale en Afrique Centrale: cas des produits forestiers non ligneux. Bulletin Arbres,Forésts et Communautés Rurales (17): 4-12.

Owona Ndongo, A. 1998. Observations préliminaires sur la biologie et l'écologie du buffle(syncerus caffer SPARMAN 1779). Zone des affleurements rocheux de Nkoubar-réserve de faune du Dja. Mémoire, Université de Dschang.

Owono Owono, F.E. 1999. Possibilités de valorisation des produits forestiers non ligneuxpar les populations locales dans la *ion de zoételé. Mémoire ingénieur des eaux,foré't et chasse. Université de Dschang.

Palla, F. 1998. Etude préliminaire de l'impact de l'exploitation forestière sur la diversitéfloristique, en périphérie d'une Aire protégée: cas de la réserve de biosphère du Dja.Rapport ECOFAC/Cameroun.

Payne, J.C. 1992. A field study of techniques for estimating densities of dwellers in KorupNational Park, Cameroon. Master of Science Thesis University of Florida.

Poudoum, J.M., Tiki Manga, T. et Kengue, J. 1998. (Ricinodendron heudelotii Djansang):ethnobotany importance for forest dwellers in southern Cameroon. In: Actes 2esemaine intemationale sur la valorisation du safoutier et autres oléagineux nonconventionnels. 03-05 Novembre 1997. Eds KAPSEU, C. et KAYEM, G.Y.,Cameroun, Ngaoundéré.

Ros-Tonen, et al. 1995. Commercial and sustainable extraction of non-timber forestproducts, Towards a policy management oriented research strategy. The TropenbosFoundation, Wagenigen, the Netherlands.

Ruiz-Pérez, M., Ndoye, O., Eyebe, A. and Puntodewo, A. 2000. Spatial characterization ofnon-timber products markets in the humid forest zone of Cameroon. InternationalForestry Review 2 (2): 71-83.

Ruiz-Pérez, M., Ndoye, O., Eyebe, A. et Lema, D. 1999. Women and the forest trade: agender analysis of non-timber forest products markets in the humid forest zone ofCameroon, Yaoundé, CIFOR.

Satable, B. et Achoungdong, G. 1994. Inventaire floristique du layon Sud-Nord d'alat-makay, réseive du Dja. Rapport de mission ECOFAC/Cameroun.

Samba, D. 1994. Etude d'abondance de quelques mammifères de la forét dense tropicalehumide en relation avec la perturbation humaine de l'habitat: cas de la réserve defaune du Dja. Mémoire Ingénieur des eaux et foréts. Université de Dschang.

Samba, D. 1994. Etude d'abonnement de quelques mammifères de la forét dense tropicalehumide en relation avec la perturbation humaine de l'habitation de la réserve de

70

Nzooh . N'dogmo, Z. 1995. Etude georistique. Reserve du OjaiCameroun, botanique ecologique et ethnobotanique des rotangs dans la reserve de faune du Oja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Nzooh N'dogmo, Z. 1996. Systematique, biologie et ecologie des rotangs en milieu forestier intertropical: cas de la region du Oja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Omtcha, G.L. 2000. Perception des ressources forestieres et de la reserve par les populations de la reserve de faune du Oja, cas du vii/age Nkol-Mbembe. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Ondo, O.B. 1998. Strategies d'integration des fruitiers locaux: Dacryodes edulis, Irvingia gabonensis et Ricinodendron heudelotii, dans les systemes de production en zone forestiere humide de basse altitude du Cameroun. Memoire ingenieur agronome. FASA, Universite de Dschang, Cameroun.

Onguene, N. 1997. Resultats de I'enquete sur les champignons comestibles. Communication interne. Tropenbos Cameroun Programme, Kribi, Cameroon.

Oton, B.V. 1996. Implication des femmes dans la gestion des problemes environnementaux lies a la chasse (reserve de faune du Dja, Sud-est Cameroun). Memoire Institut Superieur catholique, Bruxelles, Belgique.

Ousseynou, N. et Manuel Ruiz-Perez. 1999. Commerce transfrontalier et integration regionale en Afrique Centrale: cas des produits forestiers non Iigneux. Bulletin Arbres, Forets et Communautes Rurales (17): 4-12.

Owona Ndongo, A. 1998. Observations preliminaires sur la biologie et I'ecologie du buff Ie (syncerus caffer SPARMAN 1779). Zone des affleurements rocheux de Nkoubar­reserve de faune du Oja. Memoire, Universite de Dschang.

Owono Owono, F.E. 1999. Possibilites de valorisation des produits forestiers non ligneux par les populations locales dans la region de zoeteJe. Memoire ingenieur des eaux, foret et chasse. Universite de Dschang.

Palla, F. 1998. Etude preliminaire de /'impact de I'exploitation forestiere sur la diver site f/oristique, en peripherie d'une Aire protegee: cas de la reserve de biosphere du Oja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Payne, J.e. 1992. A field study of techniques for estimating densities of dwellers in Korup National Park, Cameroon. Master of Science Thesis University of Florida.

Poudoum, J.M., Tiki Manga, T. et Kengue, J. 1998. (Ricinodendron heudelotii Djansang): ethnobotany importance for forest dwellers in southern Cameroon. In: Actes ;? semaine internationale sur la valorisation du safoutier et autres oleagineux non conventionnels. 03-05 Novembre 1997. Eds KAPSEU, C. et KAYEM, G.Y., Cameroun, Ngaoundere.

Ros-Tonen, et aJ. 1995. Commercial and sustainable extraction of non-timber forest products, Towards a policy management oriented research strategy. The Tropenbos Foundation, Wagenigen, the Netherlands.

Ruiz-Perez, M., Ndoye, 0., Eyebe, A. and Puntodewo, A. 2000. Spatial characterization of non-timber products markets in the humid forest zone of Cameroon. International Forestry Review 2 (2): 71-83.

Ruiz-Perez, M., Ndoye, 0., Eyebe, A. et Lema, D. 1999. Women and the forest trade: a gender analysis of non-timber forest products markets in the humid forest zone of Cameroon, Yaounde, CIFOR.

Satabie, B. et Achoungdong, G. 1994. Inventaire f/oristique du layon Sud-Nord d'alat­makay, reserve du Oja. Rapport de mission ECOFAC/Cameroun.

Samba, D. 1994. Etude d'abondance de quelques mammiferes de la foret dense tropicale humide en relation avec la perturbation humaine de I'habitat: cas de la reserve de faune du Oja. Memoire Ingenieur des eaux et forets. Universite de Dschang.

Samba, D. 1994. Etude d'abonnement de quelques mammiferes de la foret dense tropicale humide en relation avec la perturbation humaine de I'habitation de la reserve de

70

Page 81: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

faune du Dja, layon nord-Sud de Djo'olimpoum. Mémoire Université de DschangCameroun.

Schneemann, J. et Dijkstra, W. 1994. Rapport sur la commercialisation des produits decueillette et des articles d'artisanat dans la province de l'Est Cameroun.SNS/MINASDCOF, Yaoundé, Cameroun.

Schneemann, J. 1994. Etude sur l'utffisation de l'arbre moabi dans l'Est du Cameroun.Rapport final. S N V Cameroun,Yaoundé,Cameroun.

Shiembo, P. N. 1986. Development and utilization of minor forest products in Cameroon withparticular reference to Raphia (Raphia sp). Master thesis, University of lbadanNigeria.

Shiembo, P.N. 1993. Domestication of multipurpose tropical plant. Rapport final. 13-19-21-25.

Shiembo, P.N., Newton, A.C. et Leakey, R.R.B. 1996. Vegetative propagation of gnetumafricanum welw, a leafy vegetable West Africa. Journal of horticultural Science.Limb& Mont-Cameroon project.

Stewels, J.M.C. 1990. Légumes traditionnels du Cameroun: une étude agro-botanique.Thesis 90-1. Wagenigen Agricultural University, Pays-Bas.

Tabuna, H. 1999. Le marché des produits forestiers non ligneux de l'Afrique Centrele enFrance et Belgique. Produits, acteurs, circuits de distribution et débouchés actuels.Cifor.

Tabuna, H. 1997. Le marché des produits forestiers non ligneux de l'Afrique centrale enFrance et en Belgique. Rapport CIFOR, Bogor, Indonesia.

Tandjeu, J-B. 1977. Impact de la crise économique et de la dévaluation du Franc CFA sur laconservation des ressources forestières du bassin du Congo: cas du Cameroun.Rapport de L'IUCN.

Tchamba, N. et Djoh à Diang, L 1997. National elephant management plan. Eds Ministry ofEnvironment and forestry in a world wide fund for nature-Cameroun.

Tchanga, P. 1997. Description de l'essai agro-sylvicole des Termimalia superba et Tivorensis en co-plantation avec les cuftures vivrières dans les zones de Bedouma etLomié. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Tchatat, M., Ndoye, O. et Nasi, R. Produits forestiers autres que le bois d'ceuvre (PFAB).Place dans l'aménagement durable des foréts denses d'Afrique Centrale. Actes duséminaire FORAFRI.

Tchatat, M., Puig, H. et Tiki Manga, T. 1995. Les jardins de case des provinces du centreet du Sud Cameroun: Description et utilisation d'un système agroforestier traditionnel.Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquées (JATBA). Nouvellesérie (1995), vol 37(2): 165-182.

Tchatat, M. et Ousseynou, N. 2000. Produits forestiers autres que le bois d'oeuvre (PFAB)et aménagement durable des foréts du bassin du Congo: état des lieux. Actes duSéminaire Forafri de Libreville.

Tchatchou, L. 1997. Etude socio-économique et inventaire des ressources figneuses et nonligneuses: application à la problématique de for& communautaire dans le villageKompia (Est- Cameroun). Mémoire Université de Liège.

Tchatsana, M. et Mapongmetsem, P. 1998. Le safoutier, zones écologiques etcommercialisation des fruits au Cameroun. In Kapsue, C.et Kayem, G.J. (eds):séminaire international sur la valorisation du safoutier et autres oléagineux nonconventionnels.

Tchikangwa, N.B. 1996. Structures sociales et participation des populations locales à lagestion de la réserve de faune du Dja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Tchoundjeu, Z., Duguma, B., Poudoum, J-M. et Kengue, J. 1997. Strategy for thedomestication of indigenous fruit trees of West Africa: Case of Irvingia gabonensis insouthern Cameroon: In Proceedings of 5th annual conference of the Cameroon

71

faune du Dja, layon nord-Sud de Djo'olimpoum. Memoire Universite de Dschang Cameroun.

Schneemann, J. et Dijkstra, W. 1994. Rapport sur la commercialisation des produits de cueillette et des articles d'artisanat dans la province de l'Est Cameroun. SNS/MINASDCOF, Yaounde, Cameroun.

Schneemann, J. 1994. Etude sur I'utilisation de I'arbre moabi dans I'Est du Cameroun. Rapport final. S N V Cameroun,Yaounde,Cameroun.

Shiembo, P. N. 1986. Development and utilization of minor forest products in Cameroon with particular reference to Raphia (Raphia spy. Master thesis, University of Ibadan Nigeria.

Shiembo,P.N. 1993. Domestication of multipurpose tropical plant. Rapport final. 13-19-21-25.

Shiembo, P.N., Newton, A.C. et Leakey, R.R.B. 1996. Vegetative propagation of gnetum africanum welw, a leafy vegetable West Africa. Journal of horticultural Science. Limbe, Mont-Cameroon project.

Stewels, J.M.C. 1990. Legumes traditionnels du Cameroun: une etude agro-botanique. Thesis 90-1. Wagenigen Agricultural University, Pays-Bas.

Tabuna, H. 1999. Le marche des produits forestiers non ligneux de I'Afrique Centrale en France et Belgique. Produits, acteurs, circuits de distribution et debouches actuels. Cifor.

Tabuna, H. 1997. Le marche des produits forestiers non ligneux de l'Afrique centrale en France et en Belgique. Rapport CIFOR, Bogor, Indonesia.

Tandjeu, J-B. 1977. Impact de la crise economique et de la devaluation du Franc CFA sur la conservation des ressources forestieres du bassin du Congo: cas du Cameroun. Rapport de L'IUCN.

Tchamba, N. et Djoh it Diang, I. 1997. National elephant management plan. Eds Ministry of Environment and forestry in a world wide fund for nature-Cameroun.

Tchanga, P. 1997. Description de I'essai agro-sylvicole des Termimalia superba et T ivorensis en co-plantation avec les cultures vivrieres dans les zones de Bedouma et Lomie. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Tchatat, M., Ndoye, O. et Nasi, R. Produits forestiers autres que Ie bois d'ceuvre (PFAB). Place dans I'amenagement durable des forets denses d'Afrique Centrale. Actes du seminaire FORAFRI.

Tchatat, M., Puig, H. et Tiki Manga, T. 1995. Les jardins de case des provinces du centre et du Sud Cameroun: Description et utilisation d'un systeme agroforestier traditionnel. Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquees (JATBA). Nouvelle serie (1995), vol 37(2): 165-182.

Tchatat, M. et Ousseynou, N. 2000. Produits forestiers autres que Ie bois d'oeuvre (PFAB) et amenagement durable des forets du bassin du Congo: etat des lieux. Actes du Seminaire Forafri de Libreville.

Tchatchou, L. 1997. Etude socio-economique et inventaire des ressources Jigneuses et non ligneuses: application a la problematique de foret communautaire dans Ie village Kompia (Est- Cameroun). Memoire Universite de Liege.

Tchatsana, M. et Mapongmetsem, P. 1998. Le safoutier, zones ecologiques et commercialisation des fruits au Cameroun. In Kapsue, C.et Kayem, G.J. (eds): :;! semina ire international sur la valorisation du safoutier et autres oleagineux non conventionnels.

Tchikangwa, N.B. 1996. Structures sociales et participation des populations locales a la gestion de la reserve de faune du Dja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Tchoundjeu, Z., Duguma, B., Poudoum, J-M. et Kengue, J. 1997. Strategy for the domestication of indigenous fruit trees of West Africa: Case of Irvingia gabonensis in southern Cameroon: In Proceedings of 5th annual conference of the Cameroon

71

Page 82: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

committee of biosciences 17-19 December 1997, Yaoundé, Cameroon. Cameroonjournal of biological and biochemical sciences

Terrier, F. 1994. Etude et proposition d'un programme apicole dans la réserve de faune.Rapport ECOFAC/Cameroun.

Tilquin, O. 1996. Esquisse ethnoagronomique et ethnoécologique d'un village de migrantsdu Sud-Cameroun. Mémoire DESS. Université Montpellier.

Tsague, A. 1995. Etude de la Mike des produits de cueillette du prélèvement à la i ère

commercialisation. Projet d'aménagement pilote intégré de Dimako, Cameroun.Tshiamala-Tshibangu, N., Ngeh, C.P. et Beme, D. 1995. Filière de transformation du rotin

dans la ville de Yaoundé-Cameroun. MINEF-Oda-Dschang.Tshianmala Tshibanvu, M. et Ngeh, C.P. et Bene, D. ?. Filière de transformation de rotin

dans la ville de Yaoundé au Cameroun. Rapport de projet ODA-ONADEF Mbalmayo-Cameroun, eds Ministère de l'Environnement et des Foréts, Yaoundé, Cameroun.

Tsobeng, A.C. 1998. Domestication des arbres agroforestiers locaux: cas du safoutierDacryodes edulis (G-Don) H J lam. Mémoire Ingénieur des eaux et foréts et chasse.FASA, Université de Dschang, Cameroun.

Usongo, L. 1995. Report on biological survey conducted in the South of the Dja reserve.Cameroun, ECOFAC/Cameroun.

Vabi, M. 1996. Eliciting community knowledges about uses of trees through participatoryrural appraisal (PRA) methods: Examples

Van Dijk, J.F.W. 1994. Inventory of the non-timber forest products in the Bipindi-Akomregion, South-Cameroon. Rapport intermédiaire. The Tropenbos-CameroonProgramme, Kribi, Cameroon.

Van Dijk, H. 1996. Commercial extraction of NTFPs and nature conservation: someconsiderations with regard to the Cameroonian situation. Paper presented at theTropenbos Foundation Meeting on NTFP, Harward, USA, September 1996.(Exploitation-commercialisation).

Van Dijk, H. 1997. Inventory of the non-timber forest products in the Bipindi-Akom II, region,South Cameroon. Rapport final Tropenbos Cameroon Programme, Kribi, Cameroon(Inventaire, potentiel existant,

Van Dijk, J.F.W. 1999. Non-timber forest products in the Bipindi-Akom II, region, Cameroon.A socio-économic and ecological assessment. Tropenbos-Cameroon Programme,Kribi, Cameroon.

Vander-Linder, P. 1994. Valorisation des produits forestiers végétaux secondaires dans laréserve de faune du Dja (Est Cameroun). Travail de fin d'étude d'ingénieurAgronome. Université libre de Bruxelles Belgique.

Vivien, J. 1991. Faune du Cameroun: Guide des mammifères et des poissons.EICAM/ACRIDOC, Yaoundé (Paris, Cameroun, France).

Vivien, J. et Faure, J.J. 1985. Arbres des foréts denses d'Afrique Centrale. ed Min. de lacoopération et ACCT. Paris.

Vivien, J. et Faure, J.J. 1996. Fruitiers sauvages d'Afrique, espèces du Cameroun.NGUILA-KEDOU, Paris.

Wang, B.C. 1999. A comparative study of seed dispersal dynamics in protected and impact.Rapport ECOFAC/Cameroun.

Waterman, P.G. et Grichton, E.G. 1980. Pyrones from the bark of Garcinia Conroauana:conroauana lactone a C 20 derived alpha-pyrones. Phytochemistry, vol 9:1187-1189.

Williamson, E.A. 1994. I. recensement éléphant/anthropordes. Il lnventaire des grosmammifères et recensement des populations de petits primates dans la réserve defaune du Dja. Rapport ECOFAC/Cameroun AG RECO/CTFF.

Williamson, L. et Usongo, L. 1995. / recensement des populations déprimantes etinventaires des grands mammifères. Il recensement des éléphants, gorilles etchimpanzés dans la réserve de faune du Dja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

72

committee of biosciences 17-19 December 1997, Yaounde, Cameroon. Cameroon journal of biological and biochemical sciences

Terrier, F. 1994. Etude et proposition d'un programme apicole dans la reserve de faune. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Tilquin, O. 1996. Esquisse ethnoagronomique et ethnoecologique d'un village de migrants du Sud-Cameroun. Memoire DESS. Universite Montpellier.

Tsague, A. 1995. Etude de la filiere des produits de cueillette du prelevement a la 1 ere

commercialisation. Projet d'amenagement pilote integre de Dimako, Cameroun. Tshiamala-Tshibangu, N., Ngeh, C.P. et Beme, D. 1995. Filiere de transformation du rotin

dans la ville de Yaounde-Cameroun. MINEF-Oda-Dschang. Tshianmala Tshibanvu, M. et Ngeh, C.P. et Bene, D. ? Filiere de transformation de rotin

dans la ville de Yaounde au Cameroun. Rapport de projet ODA-ONADEF Mbalmayo­Cameroun, eds Ministere de l'Environnement et des Forets, Yaounde, Cameroun.

Tsobeng, A.C. 1998. Domestication des arbres agroforestiers locaux: cas du safoutier Dacryodes edulis (G-Don) H J lam. Memoire Ingenieur des eaux et forets et chasse. FASA, Universite de Dschang, Cameroun.

Usongo, L. 1995. Report on biological survey conducted in the South of the Oja reserve. Cameroun, ECOFAC/Cameroun.

Vabi, M. 1996. Eliciting community knowledges about uses of trees through participatory rural appraisal (PRA) methods: Examples

Van Dijk, J.F.W. 1994. Inventory of the non-timber forest products in the Bipindi-Akom II, region, South-Cameroon. Rapport intermediaire. The Tropenbos-Cameroon Programme, Kribi, Cameroon.

Van Dijk, H. 1996. Commercial extraction of NTFPs and nature conservation: some considerations with regard to the Cameroonian situation. Paper presented at the Tropenbos Foundation Meeting on NTFP, Harward, USA, September 1996. (Exploitation-commercialisation) .

Van Dijk, H. 1997. Inventory of the non-timber forest products in the Bipindi-Akom II, region, South Cameroon. Rapport final Tropenbos Cameroon Programme, Kribi, Cameroon (Inventaire, potentiel existant, qualite).

Van Dijk, J.F.W. 1999. Non-timber forest products in the Bipindi-Akom II, region, Cameroon. A socio-economic and ecological assessment. Tropenbos-Cameroon Programme, Kribi, Cameroon.

Vander-Linder, P. 1994. Valorisation des produits forestiers vegetaux secondaires dans la reserve de faune du Oja (Est Cameroun). Travail de fin d'etude d'ingenieur Agronome. Universite libre de Bruxelles Belgique.

Vivien, J. 1991. Faune du Cameroun: Guide des mammiferes et des poissons. EICAMIACRIDOC, Yaounde (Paris, Cameroun, France).

Vivien, J. et Faure, J.J. 1985. Arbres des forets denses d'Afrique Centrale. ed Min. de la cooperation et ACCT. Paris.

Vivien, J. et Faure, J.J. 1996. Fruitiers sauvages d'Afrique, especes du Cameroun. NGUILA-KEDOU, Paris.

Wang, B.C. 1999. A comparative study of seed dispersal dynamics in protected and impact. Rapport ECOFAC/Cameroun.

Waterman, P .G. et Grichton, E.G. 1980. Pyrones from the bark of Garcinia Conroauana: conroauana lactone a C 20 derived alpha-pyrones. Phytochemistry, vol 9: 1187-1189.

Williamson, E.A. 1994. I. recensement elephantJanthropoi'des. /I Inventaire des gros mammiferes et recensement des populations de petits primates dans la reserve de faune du Oja. Rapport ECOFAC/Cameroun AGRECO/CTFF.

Williamson, L. et Usongo, L. 1995. I recensement des populations deprimantes et inventaires des grands mammiferes. II recensement des elephants, gorilles et chimpanzes dans la reserve de faune du Dja. Rapport ECOFAC/Cameroun.

72

Page 83: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Youmhi, I. 1991. Etude histophisiologique, cytologique de la graine; cufture in vitro etmicropropagation du safoutier: Dacryodes edulis (Don) lam. These de doctorat del'Université de Paris 7.

Zeh Ondo. M.F. 1998. Historique et dynamique de l'exploitation commerciale de quelquesproduits végétaux sauvages dans la région de Kribi-Bipindi (Sud-Cameroun). Etudes,des cas de: Ricinodendron heudelotii, Strophantus gratus, lrvingia gabonensis,Aucistrophyllium seca udiflorum, Erespyospatha spp et calamus sp. Mémoireingénieur agronome option: Economie et sociologie rurales FASA, Université deDschang, Cameroun.

Ze-Nlo, 1999. Elements sur les inventaires des primates dans la reserve de biosphere duDja Moabi (8): 7-9.

Zoa Ngayene, M.S.O. 1998. Structure lignagère et occupation spatiale des terroirs enpériphérie de la réserve de biosphère du Dja, cas du village Nkol-Mbembe.

73

YoumQi, I. 1991. Etude histophisiologique, cytologique de la graine; culture in vitro et micropropagation du safoutier: Dacryodes edulis (Don) lam. These de doctorat de l'Universite de Paris 7.

Zeh Ondo. M.F. 1998. Historique et dynamique de I'exploitation commerciale de quelques produits V£3getaux sauvages dans la region de Kribi-Bipindi (Sud-Cameroun). Etudes, des cas de: Ricinodendron heudelotii, Strophantus gratus, Irvingia gabonensis, Aucistrophyllium secaudiflorum, Erespyospatha spp et calamus sp. Memoire ingenieur agronome option: Economie et sociologie rurales FASA, Universite de Dschang, Cameroun.

Ze-Nlo, 1999. Elements sur les inventaires des primates dans la reserve de biosphere du Dja Moabi (8): 7-9.

Zoa Ngayene, M.S.O. 1998. Structure lignagere et occupation spatiale des terroirs en peripherie de la reserve de biosphere du Dja, cas du village Nkol-Mbembe.

73

Page 84: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

8. ANNEXES

8.1 Actes de la journée de réflexion

8.1.1 IntroductionUne Journée de réflexion sur l'élaboration et l'amélioration de la méthodologie de collecte etd'analyse des données statistiques sur les PFNL au Cameroun s'est tenue le 21/03/2001 àla salle des Actes de la Faculté des Sciences de l'Université de Yaoundé I. Elle a regroupéles différents acteurs impliqués dans l'étude des PFNL au Cameroun.

La journée du 21/03/01 revét une importance capitale pour les PFNL au Cameroun à deuxniveaux:

Elle devait réunir autour d'une mérne table les principaux acteurs qui s'intéressent deprès aux PFNL au Cameroun. La finalité étant que chacun sache ce que fait l'autre,comment ¡I le fait, où II le fait, pourquoi il le fait. A la deuxième préoccupation, évaluerensemble les forces et les faiblesses de la méthodologie et proposer des améliorations;Pour les consultants que nous sommes, prendre connaissance des méthodes de collectedes données avec leurs avantages et leurs inconvénients en vue de proposer uneméthodologie applicable dans les contextes camerounais et pays ACP.

8.1.2 Méthodologie proposéeAux termes de la première phase de la présente étude, des défaillances ont été relevéesquant à la collecte des données statistiques sur les PFNL au Cameroun (FAO, 1999a):

Le caractère assez vague des objectifs visés par chaque organisme ou chaque etude.Les objectifs ne sont pas bien définis, les aspects ne sont pas bien ciblés. On embrassetout, on fait ce qui est faisable pendant un certain temps donné.Le manque de coordination entre les différents organismes intervenant dans la collectedes données. Chacun travaille dans son coin et ne cherche pas souvent à savoir ce quefait l'autre.La disparité des différents paramètres d'évaluation ou de collecte. Chacun utilise sesparamètres. II est très difficile de comparer de tels résultats.Le caractère tits ponctuel des études et leur dispersion dans l'espace. Les ètudes ontdes durées généralement très courtes (3 mois au moins et 12 mois au plus). En outre,n'y a pas de suivi. Par conséquent, les résultats obtenus ne concernent le plus souventqu'une ou quelques localités séparées dans l'espace. Ils ne concernent qu'une périodeou tout au plus une année (Ayuk et al, 1999 a, b, c, d; Mevian 2000; Owono, 1999, Zeh,1998 Debroux et Dethier, 1993; De wachter, 1995; Van dijk, 1999; Manga, 2000, Djissou,2000, etc.). A moins d'extrapoler, devient assez difficile dans ces conditions d'établirquelques statistiques.La plupart des ètudes se cantonnent dans l'évaluation des données qualitatives. Trèspeu s'aventurent dans les données quantitatives.La méthodologie utilisée pour évaluer la production nous semble assez aléatoire. Laplupart des chiffres sont basés sur les résultats d'enquétes sur la base desquestionnaires adressés oralement aux populations. De telles informations ne sont passignificatives. Un individu peut avancer un chiffre aujourd'hui, et le changer le lendemainpour la même question.

74

8. ANNEXES

8.1 Actes de la journee de reflexion

8.1.1 Introduction Une Journee de reflexion sur I'elaboration et I'amelioration de la methodologie de col/ecte et d'analyse des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun s'est tenue Ie 21/03/2001 a la salle des Actes de la Faculte des Sciences de l'Universite de Yaounde I. Elle a regroupe les differents acteurs impliques dans I'etude des PFNL au Cameroun.

La journee du 21/03/01 revet une importance capitale pour les PFNL au Cameroun a deux niveaux: • Elle devait reunir autour d'une meme table les principaux acteurs qui s'interessent de

pres aux PFNL au Cameroun. La finalite etant que chacun sache ce que fait I'autre, comment il Ie fait, ou II Ie fait, pourquoi iI Ie fait. A la deuxieme preoccupation, evaluer ensemble les forces et les faiblesses de la methodologie et proposer des ameliorations;

• Pour les consultants que no us sommes, prendre connaissance des methodes de collecte des donnees avec leurs avantages et leurs inconvenients en vue de proposer une methodologie applicable dans les contextes camerounais et pays ACP.

8.1.2 Methodologie proposee Aux termes de la premiere phase de la presente etude, des defaillances ont 13M relevees quant a la collecte des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun (FAO, 1999a): • Le caractere assez vague des objectifs vises par chaque organisme ou chaque etude.

Les objectifs ne sont pas bien definis, les aspects ne sont pas bien cibles. On embrasse tout, on fait ce qui est faisable pendant un certain temps donne.

• Le manque de coordination entre les differents organismes intervenant dans la collecte des donnees. Chacun travaille dans son coin et ne cherche pas souvent a savoir ce que fait I'autre.

• La disparite des differents parametres d'evaluation ou de collecte. Chacun utilise ses parametres. II est tres difficile de comparer de tels resultats.

• Le caractere tres ponctuel des etudes et leur dispersion dans I'espace. Les etudes ont des durees generalement tres courtes (3 mois au moins et 12 mois au plus). En outre, il n'ya pas de suivi. Par consequent, les resultats obtenus ne concernent Ie plus souvent qu'une ou quelques localites separees dans I'espace. lis ne concernent qu'une periode ou tout au plus une annee (Ayuk et ai, 1999 a, b, c, d; Mevian 2000; Owono, 1999, Zeh, 1998 Debroux et Dethier, 1993; De wachter, 1995; Van dijk, 1999; Manga, 2000, Djissou, 2000, etc.). A moins d'extrapoler, iI devient assez difficile dans ces conditions d'etablir quelques statistiques.

• La plupart des etudes se cantonnent dans I'evaluation des donnees qualitatives. Tres peu s'aventurent dans les donnees quantitatives.

• La methodologie utilisee pour evaluer la production nous semble assez aleatoire. La plupart des chiffres sont bases sur les resultats d'enquetes sur la base des questionnaires adresses oralement aux populations. De telles informations ne sont pas significatives. Un individu peut avancer un chiffre aujourd'hui, et Ie changer Ie lendemain pour la meme question.

74

Page 85: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Pour tqutes ces raisons et bien d'autres, nous suggérons que ramélioration de la collectedes données statiques sur les PFNL, doit nécessairement passer sur plusieurs étapesdifférentes selon la production ou la commercialisation.

La productionEtape 1: Inventorier et échantillonner les sites de production et de collecte des PFNL.Etape 2: Dans tous les sites retenus, harmoniser les paramètres de collecte des donnéesen ce qui concerne les aspects socio-économiques et écologiques. A titre d'exemple:toutes les quantités en kg, tous les prix au FOFA.Etape 3: (Valable aussi pour la commercialisation). Inventorier tous les ustensiles etoutils utilises par les commerçants pour mesurer les quantités collectées, vendues, ouconsommées (verres, tas, assiettes, seaux, paniers, corbeilles, sacs en jutes, sac de riz,sacs d'oignons).Etape 4: lnitier, éduquer et aider les populations locales à tenir des cahiers decomptabilité dans lesquels elles notent les quantités collectées, consommées et venduescheque jour des PFNL et des autres produits générateurs de revenues (culturesvivrières, cultures de rente).Etape 5: Suivre revolution du processus en passant regulièrement collecter lesinformations une fois par mois ou deux fois par mois pour réduire les caits dans leszones reculées.Etape 6: Créer une banque de données au niveau du Ministère en charge des PFNL.Dans le cas du Cameroun, il s'agit du Ministère de l'Environnement et des Fordts(MINEF) dans laquelle seront enregistrés et analyses les résultats ramenés du terrain.

Commercialisationi) Dans les marches locaux et nationaux

Etape 1: Inventorier tous les marches locaux, nationaux et internationaux qui vendent lesPFNL. Dans le cas du Cameroun ces produits se retrouvent dans tous les marcheslocaux et nationaux.Etape 2: Choisir dans cheque marché, un échantillon de commervants, grossistes etdétaillants.Etape 3: Initier, éduquer, et aider les commerçants à tenir des cahiers de comptabilitédans lesquels ils notent cheque jour: les quantités collectées, vendues localement etcelles destinées à rexportation, les prix du jour, la provenance du produit, le coat destaxes payees, les differentes dépenses journalières flees à la vente des PFNL.Etape 4: Suivre revolution du processus en passant regulièrement collecter lesinformations un fois par mois. Dans le cas du Cameroun, ces deux étapes ont déjà étéréalisées par le CIFOR. Actuellement cet organisme suit des commerçants dans 8marches locaux et nationaux ce qui est insuffisant parce que beaucoup de marches ontété écartés.Etape 5. Enregistrer les informations collecter sur le terrain dans la banque de données.

ii) Dans les marches frontaliersEtape 1: Inventorier les differents marches transfrontaliers où se déroulent des échangesde PFNL entre les pays voisins. Au Cameroun, ces inventaires ont déjà été realises parle CIFOR, l'IRAD, l'ICRAF, le programme Tropenbos.Etape 2: Choisir dans cheque marche un échantillon de commerçants, grossistes etdétaillants. Choisir dans cheque marché un échantillon d'exportateurs de PFNL.Etape 3: lnitier, éduquer, et aider ces commerçants à tenir des cahiers de comptabilitédans lesquels sont inscrits les quantités collectées, vendues sur place et destinées àrexportation, les prix du jour et les provenances, les différentes dépenses liées à la ventedes PFNL. Pour les exportateurs, ils notent les quantités exportées par/jour, le cours du

75

Pour tqutes ces raisons et bien d'autres, nous suggerons que I'amelioration de la collecte des donnees statiques sur les PFNL, doit necessairement passer sur plusieurs etapes differentes selon la production ou la commercialisation.

La production

• Etape 1: Inventorier et echantillonner les sites de production et de collecte des PFNL. • Etape 2: Dans tous les sites retenus, harmoniser les parametres de collecte des donnees

en ce qui concerne les aspects socio-economiques et ecologiques. A titre d'exemple: toutes les quantites en kg, tous les prix au FCFA.

• Etape 3: (Valable aussi pour la commercialisation). Inventorier tous les ustensiles et outils utilises par les commergants pour mesurer les quantites collectees, vendues, ou consommees (verres, tas, assiettes, seaux, paniers, corbeilles, sacs en jutes, sac de riz, sacs d'oignons).

• Etape 4: Initier, eduquer et aider les populations locales a tenir des cahiers de comptabilite dans lesquels elles notent les quantites collectees, consommees et vendues chaque jour des PFNL et des autres produits generateurs de revenues (cultures vivrieres, cultures de rente).

• Etape 5: Suivre I'evolution du processus en passant regulierement collecter les informations une fois par mois ou deux fois par mois pour reduire les couts dans les zones reculees.

• Etape 6: Creer une banque de donnees au niveau du Ministere en charge des PFNL. Dans Ie cas du Cameroun, il s'agit du Ministere de l'Environnement et des Fon~ts (MINEF) dans laquelle seront enregistres et analyses les resultats ramenes du terrain.

Commercialisation

i) Dans les marches locaux et nationaux • Etape 1: Inventorier tous les marches locaux, nationaux et internationaux qui vendent les

PFNL. Dans Ie cas du Cameroun ces produits se retrouvent dans tous les marches locaux et nationaux.

• Etape 2: Choisir dans chaque marche, un echantillon de commergants, grossistes et detaillants.

• Etape 3: Initier, eduquer, et aider les commergants a tenir des cahiers de comptabilite dans lesquels ils notent chaque jour: les quantites collectees, vendues localement et celles destinees a I'exportation, les prix du jour, la provenance du produit, Ie cout des taxes payees, les differentes depenses journalieres Iiees a la vente des PFNL.

• Etape 4: Suivre I'evolution du processus en passant regulierement collecter les informations un fois par mois. Dans Ie cas du Cameroun, ces deux etapes ont deja ete realisees par Ie CIFOR. Actuellement cet organisme suit des commergants dans 8 marches locaux et nationaux ce qui est insuffisant parce que beaucoup de marches ont ete ecartes.

• Etape 5. Enregistrer les informations collecter sur Ie terrain dans la banque de donnees.

ii) Dans les marches frontaliers • Etape 1: Inventorier les differents marches transfrontaliers ou se deroulent des echanges

de PFNL entre les pays voisins. Au Cameroun, ces inventaires ont deja ete realises par Ie CIFOR, I'IRAD, I'ICRAF, Ie programme Tropenbos.

• Etape 2: Choisir dans chaque marche un echantillon de commergants, grossistes et detaillants. Choisir dans chaque marche un echantillon d'exportateurs de PFNL.

• Etape 3: Initier, eduquer, et aider ces commergants a tenir des cahiers de comptabilite dans lesquels sont inscrits les quantites collectees, vendues sur place et destinees a I'exportation, les prix du jour et les provenances, les differentes depenses liees a la vente des PFNL. Pour les exportateurs, ils notent les quantites exportees par/jour, Ie cours du

75

Page 86: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

produit du moment à l'extérieur, les taxes payées, le cait de l'hébergement et de lanourriture. Ceci, afin d'évaluer le bénéfice net.Etape 4: Suivre le processus en passant régulièrement collecter les informations deuxfois/mois (pour réduire les coats).Etape 5: Enregistrer les informations collert sur le terrain dans la banque de données etles traiter.

Evaluation et critique de la méthodologie proposéeAfin de confronter, d'une part, les résultats de notre recherche bibliographique sur lesméthodologies de collecte et d'analyse des données statistiques sur les PFNL au Cameroun,et d'autre part, de soumettre notre méthodologie à l'évaluation et à la critique, les acteurs quis'intéressent aux PFNL au Cameroun ont été invité à une journée de réflexion avec pourthème: Journée de réflexion sur l'élaboration et l'amélioration de la méthodologie de collecteet d'analyse des données statistiques sur les PFNL au Cameroun.

Tous les participants présents à la journée de réflexion ont été d'accord pour les différentesétapes proposées comme étant essentielles pour la collecte et l'analyse des donnéesstatistiques sur les PFNL. Tous ont accepté l'idée de la création d'une structure decoordination des activités de collecte des données et celle de la création d'une banque dedonnées au niveau national. Le problème s'est posé à la question de savoir qui va gérerlesdites structures et banques de données. Tous à l'unanimité ont rejeté l'idée que cettestructure soit sous la responsabilité du MINEF. Les arguments avancés sont les suivants:

Le MINEF et autres organisations gouvernementales n'ont jamais voulu la moindrecollaboration. Ils n'ont jamais honoré de leur présence aucune réunion où ils ont étéinvités (la preuve en ce qui concerne cette journée de réflexion du 21/03/01);Puisqu'il faut obligatoirement travailler avec eux, on obtient le plus souvent leurcollaboration uniquement en échange de courbettes et de pourboires; dans le cascontraire, ils font obstacles à toute action à entreprendre;Etant donné qu'ils refusent toute collaboration, les collecteurs de données que sont lesONG et autres programmes et projets ne peuvent en aucun cas leur communiquer lesdonnées qu'ils ont prise la peine de collecter parfois sans leur consentement;Ces derniers ont soulignés enfin que ces données leur appartiennent et qu'il revenait auxorganismes gouvernementaux de faire les premiers pas pour aller les chercher et non àeux de les leurs donner «gratuitement», sans qu'ils aient fait le moindre effort.

8.1.3 Présentations techniques

La journée de réflexion du 21 mars 2001 a débuté avec beaucoup de retard par rapport auprogramme prévisionnel: un forte pluie s'est abattue sur Yaoundé de 7h30 à 9h30. Cettepluie a été à l'origine des retards:

Le début des travaux 11h au lieu de 9h;L'arrivée tardive de plusieurs invités;L'absence de certains autres invités.

Huit organismes étaient représentés: CARPE, CED, CIFOR, CRBP/CIRAD, ICRAF, MountCameroon Project, SODECAO, et l'Université de Yaoundé I. La liste des participants estprésentée dans le chapitre 8.1.6.

L'atelier a commencé par le mot de bienvenue du Chef de Département de Biologie etPhysiologie Végétale qui en a profité pour présenter l'étude FAO aux invités.

76

produit du moment a I'exterieur, les taxes payees, Ie coQt de I'hebergement et de la nourriture. Ceci, afin d'evaluer Ie benefice net.

• Etape 4: Suivre Ie processus en passant regulierement collecter les informations deux fois/mois (pour reduire les coats).

• Etape 5: Enregistrer les informations collert sur Ie terrain dans la banque de donnees et les traiter.

Evaluation et critique de la methodologie proposee

Afin de confronter, d'une part, les resultats de notre recherche bibliographique sur les methodologies de collecte et d'analyse des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun, et d'autre part, de soumettre notre methodologie a I'evaluation et a la critique, les acteurs qui s'interessent aux PFNL au Cameroun ont ete invite a une journee de reflexion avec pour theme: Journee de reflexion sur I'elaboration et I'amelioration de la methodologie de col/ecte et d'analyse des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun.

Tous les participants presents a la journee de reflexion ont ete d'accord pour les differentes etapes proposees comme etant essentielles pour la collecte et I'analyse des donnees statistiques sur les PFNL. Tous ont accepte I'idee de la creation d'une structure de coordination des activites de collecte des donnees et celie de la creation d'une banque de donnees au niveau national. Le probleme s'est pose a la question de savoir qui va gerer lesdites structures et banques de donnees. Tous a I'unanimite ont rejete I'idee que cette structure so it so us la responsabilite du MINEF. Les arguments avances sont les suivants: • Le MINEF et autres organisations gouvernementales n'ont jamais voulu la moindre

collaboration. lis n'ont jamais honore de leur presence aucune reunion ou ils ont ete invites (Ia preuve en ce qui concerne cette journee de reflexion du 21/03/01);

• Puisqu'il faut obligatoirement travailler avec eux, on obtient Ie plus souvent leur collaboration uniquement en echange de courbettes et de pourboires; dans Ie cas contraire, ils font obstacles a toute action a entreprendre;

• Etant donne qu'ils refusent toute collaboration, les collecteurs de donnees que sont les ONG et autres programmes et projets ne peuvent en aucun cas leur communiquer les donnees qu'ils ont prise la peine de collecter parfois sans leur consentement;

• Ces derniers ont soulignes enfin que ces donnees leur appartiennent et qu'iI revenait aux organismes gouvernementaux de faire les premiers pas pour aller les chercher et non a eux de les leurs donner «gratuitement», sans qu'ils aient fait Ie moindre effort.

8.1.3 Presentations techniques La journee de reflexion du 21 mars 2001 a deb ute avec beaucoup de retard par rapport au programme previsionnel: un forte pluie s'est abattue sur Yaounde de 7h30 a 9h30. Cette pluie a ete a I'origine des retards: • Le debut des travaux a 11 h au lieu de 9h; • L'arrivee tardive de plusieurs invites; • L'absence de certains autres invites.

Huit organismes etaient representes: CARPE, CEO, CIFOR, CRBP/CIRAO, ICRAF, Mount Cameroon Project, SOOECAO, et l'Universite de Yaounde I. La liste des participants est presentee dans Ie chapitre 8.1.6.

L'atelier a commence par Ie mot de bienvenue du Chef de Oepartement de Biologie et Physiologie Vegetale qui en a profite pour presenter I'etude FAO aux invites.

76

Page 87: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Ensuite la présentation des diverses communications. Au total dix communications ont étéprésentées sur quatre thèmes essentiels:

Evaluation du potentiel disponible;Evaluation des quantités produites/récoltées/chassées;Evaluation des quantités commercialisées dans les marchés locaux;Evaluation des quantités exportées.

a) Evaluation de la distribution et de la disponibilité des bois de chauffe: le projetMount Cameroun (P. Lingondo, Mount Cameroon Project)Objectif: Evaluer, avec les populations locales, le potentiel de bois de feu existant en vued'une utilisation durable.

Méthodologie:Atelier de formation des populations locales aux méthodes d'inventaires (identificationdes arbres à partir des noms locaux et commerciaux, marquage des arbres) et auxnotions de prélèvement durable en rapport avec les quantités prévues par la législation,en collaboration avec le MINEF et l'ONADEF.Inventaires qualitatifs et quantitatifs de tous les arbres de plus de 20 cm de diamètreutilisés comme bois de chauffe le long des transects de 100x20mQuantification des volumes après estimation des hauteurs à l'ceil.

Avantages: Méthodologie assez simple facilement utilisées par les populations locales quisont ainsi effectivement associées à la gestion du produit.

Faiblesses/inconvénients:Estimation tits approximative des volumes;Inventaire à 20 pourcent;Inventaire se limitant à la for& primaire, les autres formations n'étant pas prise encompte.

Utilisateurs:Populations locales;Exploitants industriels de bois de chauffe;Décideurs.

b) Evaluation du nombre d'arbres par ménage: cas de Dacryodes edulis et d'Irvingiagabonensis dans quatre villages dans les Provinces du Sud-ouest, du Sud et duCentre (A. Degrande, ICRAF)Objectif: Inventorier toutes les tiges de D. edulis et d'I. gabonensis dans les champs dequelques ménages.

Méthodologie:Echantillonnage de quatre villages dans les Provinces du Sud-ouest, du Sud et duCentre.Echantillonnage de 20 ménages par village.Marquage et comptage de toutes les tiges D. edulis et d7. gabonensis rencontrées dansles champs de ces ménages.

Avantages: Connaissance systématique de tous les arbres présents dans les champs.

77

Ensuite la presentation des diverses communications. Au total dix communications ont ete presentees sur quatre themes essentiels: • Evaluation du potentiel disponible; • Evaluation des quantites produites/recoltees/chassees; • Evaluation des quantiMs commercialisees dans les marches locaux; • Evaluation des quantiMs exportees.

a) Evaluation de la distribution et de la disponibilite des bois de chauffe: Ie projet Mount Cameroun (P. Lingondo, Mount Cameroon Project) Objectif: Evaluer, avec les populations locales, Ie potentiel de bois de feu existant en vue d'une utilisation durable.

Methodologie: • Atelier de formation des populations locales aux methodes d'inventaires (identification

des arb res a partir des noms locaux et commerciaux, marquage des arb res) et aux notions de prelevement durable en rapport avec les quantites prevues par la legislation, en collaboration avec Ie MINEF et I'ONADEF.

• Inventaires qualitatifs et quantitatifs de tous les arbres de plus de 20 cm de diametre utilises comme bois de chauffe Ie long des transects de 1 00x20m

• Quantification des volumes apres estimation des hauteurs a I'reil.

Avantages: Methodologie assez simple facilement utilisees par les populations locales qui sont ainsi effectivement associees a la gestion du produit.

Faiblesses/inconvenients: • Estimation tres approximative des volumes; • Inventaire a 20 pourcent; • Inventaire se limitant a la foret primaire, les autres formations n'etant pas prise en

compte.

Utilisateurs: • Populations locales; • Exploitants industriels de bois de chauffe; • Decideurs.

b) Evaluation du nombre d'arbres par menage: cas de Oacryodes edulis et d'lrvingia gabonensis dans quatre villages dans les Provinces du Sud-ouest, du Sud et du Centre (A. Oegrande, ICRAF) Objectif: Inventorier toutes les tiges de D. edulis et d'/. gabonensis dans les champs de quelques menages.

Methodologie: • Echantillonnage de quatre villages dans les Provinces du Sud-ouest, du Sud et du

Centre. • Echantillonnage de 20 menages par village. • Marquage et comptage de toutes les tiges D. edulis et d'/. gabonensis rencontrees dans

les champs de ces menages.

Avantages: Connaissance systematique de tous les arb res presents dans les champs.

77

Page 88: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Limites/Inconvénients:Elimination des jachères, des foréts secondaires et primaires de l'échantillonnage.Sous-estimation du nombre d'arbres existant surtout en ce qui concerne I. gabonensisqui est encore une ressource sauvage. En effet, Aucune des tiges de cette espèce quise retrouvent dans les champs n'a été plantée, elles n'ont été que protégées.

Utilisateurs: Populations locales.

c) Quantification de la production par un croisement entre des enquétes deconsommation et un suivi du marché: cas de Dacryodes edulis et Cola spp.(L. Temple, CRBP)Objectif:

Evaluation de la production provinciale, puis nationale.Quantification des flux d'approvisionnement en pourcentage et par zone.

Méthodologie:Enquéles budgétaires de consommation, au moins trois fois par an, auprès desdétaillants et des grossistes sur les quantités collectées et vendues.Echantillonnage de 30 marchés sur toute l'étendue du territoire avec 50 grossistes et 50détaillants par marché.Evaluation des quantités par comptage physique des quantités et pesées de ces unités àl'aide de balances sur les marchés, selon un protocole très précis.Enquates auprès des brigades phytosanitaires.Evaluation de la production par la formule:

C=Consommation (quantités vendues dans les marchés et supposées directementconsommées par les acheteurs); 1=Importation (quantités importées; provenant d'uneautre région ou province; E=Exportation (quantités exportées vers une autre région ouprovince); P'=Pertes (pertes physiques dues à la mauvaise qualité des moyenslogistiques et pertes économiques dues à la détérioration de la qualité du produit quientraTne un prix de vente inférieur aux prix d'achat; T=Transformation (quantitéstransformées).

Avantages:Estimation plus ou moins significative de la production nationale;Evaluation assez exacte des flux à l'intérieur des marchés;Estimation de la production nationale et de la production par province, utile en l'absencede recensement agricole;Quantification des flux;Applicable à l'étude des PFNL.

Limites/Inconvénients:Onéreuse;Echantillonnage pas très représentatif à l'échelle nationale;Difficultés à recourir à une unité de mesure scientifique; les quantités sont évaluées parestimation sur la base des réponses des commer9ants;Manque de certaines données de base sur le potentiel existant et les quantitésréellement produites au niveau des zones rurales;Difficultés à normaliser les qualités dans le cas d'un observatoire de prix.

78

Limites/lnconvenients: • Elimination des jacheres, des forets secondaires et primaires de I'echantillonnage. • Sous-estimation du nombre d'arbres existant surtout en ce qui concerne I. gabonensis

qui est encore une ressource sauvage. En effet, Aucune des tiges de cette espece qui se retrouvent dans les champs n'a ete plantee, elles n'ont ete que protegees.

Utilisateurs: Populations locales.

c) Quantification de la production par un croisement entre des enquetes de consommation et un suivi du marche: cas de Dacryodes edulis et Cola spp. (L. Temple, CRBP) Objectif: • Evaluation de la production provinciale, puis nationale. • Quantification des flux d'approvisionnement en pourcentage et par zone.

Methodologie: • Enquetes budgetaires de consommation, au moins trois fois par an, aupres des

detaillants et des grossistes sur les quantites collectees et vendues. • Echantillonnage de 30 marches sur toute I'etendue du territoire avec 50 grossistes et 50

detaillants par marche. • Evaluation des quantites par comptage physique des quantites et pesees de ces unites a

I'aide de balances sur les marches, selon un protocole tres precis. • Enquetes aupres des brigades phytosanitaires. • Evaluation de la production par la formule: • P=C-I+E+P'+ T ou,

C=Consommation (quantites vendues dans les marches et supposees directement consommees par les acheteurs); 1=lmportation (quantites importees; provenant d'une autre region ou province; E=Exportation (quantites exportees vers une autre region ou province); P'=Pertes (pertes physiques dues a la mauvaise qualite des moyens logistiques et pertes economiques dues a la deterioration de la qualite du produit qui entralne un prix de vente interieur aux prix d'achat; T = Transformation (quantites transformees) .

Avantages: • Estimation plus ou moins significative de la production nationale; • Evaluation assez exacte des flux a I'interieur des marches; • Estimation de la production nationale et de la production par province, utile en I'absence

de recensement agricole; • Quantification des flux; • Applicable a I'etude des PFNL.

Limites/l nconvenients: • Onereuse; • Echantillonnage pas tres representatif a I'echelle nationale; • Difficultes a recourir a une unite de mesure scientifique; les quantites sont evaluees par

estimation sur la base des reponses des commergants; • Manque de certaines donnees de base sur Ie potentiel existant et les quantites

reellement produites au niveau des zones rurales; • Difficultes a normaliser les qualites dans Ie cas d'un observatoire de prix.

78

Page 89: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Utilisateurs des données:Décideurs;Chercheurs;Producteurs;Commer9ants.

d) Evaluation de la production par arbre: cas de Dacryodes edulis et d'Irvingiagabonensis dans la localité de Elig-Nkouma, Province du Centre (A. Degrande, ICRAF)Objectif: Evaluation de la production par système de production.

Méthodologie:Inventaires et marquage de toutes les tiges de D. edulis et de I. gabonensis rencontrésdans les jardins de case, les cacaoyères, et les champs vivriers;Regrouper les individus par classe d'age (trois classes d'âge);Evaluer la production par individu, puis par système de production et enfin par classed'âge (les arbres jeunes produisant plus);Suivre les mémes arbres plusieurs années.

Avantages:Suivi de la production permettant de voir les variations au cours des années;Estimation assez juste de la production au fil du temps.

Limites/Inconvénients:Elimination des jachères, des foréls secondaires et primaires de réchantillonnage;Sous-estimation de la production, surtout dans le cas d' I.gabonensis la majorité desindividus se rencontrant dans les jachères, les foréts secondaires et primaires;Difficultés à estimer rage des individus d'i. gabonensis, qui se développentgénéralement de fa9on spontanée;Chez D. edulis, et même les autres espèces de PFNL, la production n'est pas forcémentinversement proportionnelle à rage, elle est beaucoup plus une fonction de l'année deproduction qui dépend des facteurs de l'environnement et du rythme endogène dechaque individu. En effet rannée de production, un individu produit abondamment qu'ilsoit jeune ou âgé.

Utilisateurs:Populations locales;Chercheurs.

e) Evaluation de la production par ménage: cas de Canarium spp., Cola spp., D. edulis,L gabonensis, Garcinia kola, Prunus africana, et Ricinodendron heudelotii chez desgroupements paysans dans les Provinces du Sud-ouest, Nord-ouest, Ouest et Centre.(A. Degrande, ICRAF)Objectif:

Evaluation des quantités produites/collectées et commercialisées par ménage;Evaluation de la contribution des PFNL aux revenus des ménages.

79

Utilisat~urs des donnees: • Decideurs; • Chercheurs; • Producteurs; • Commergants.

d) Evaluation de la production par arbre: cas de Dacryodes edulis et d'irvingia gabonensis dans la localite de Elig-Nkouma, Province du Centre (A. Degrande, ICRAF) Objectif: Evaluation de la production par systeme de production.

Methodologie: • Inventaires et marquage de to utes les tiges de D. edulis et de I. gabonensis rencontres

dans les jardins de case, les cacaoyeres, et les champs vivriers; • Regrouper les individus par classe d'age (trois classes d'age); • Evaluer la production par individu, puis par systeme de production et enfin par classe

d'age (Ies arb res jeunes produisant plus); • Suivre les memes arbres plusieurs annees.

Avantages: • Suivi de la production permettant de voir les variations au cours des annees; • Estimation assez juste de la production au fil du temps.

Limites/lnconvenients: • Elimination des jacheres, des forets secondaires et primaires de I'echantillonnage; • Sous-estimation de la production, surtout dans Ie cas d' I.gabonensis la majorite des

individus se rencontrant dans les jacheres, les forets secondaires et primaires; • Difficultes a estimer I'age des individus d'l. gabonensis, qui se developpent

generalement de fagon spontanee; • Chez D. edulis, et meme les autres especes de PFNL, la production n'est pas forcement

inversement proportionnelle a I'age, elle est beaucoup plus une fonction de I'annee de production qui depend des facteurs de I'environnement et du rythme endogene de chaque individu. En effet I'annee de production, un individu produit abondamment qu'iI soit jeune ou age.

Utilisateurs: • Populations locales; • Chercheurs.

e) Evaluation de la production par menage: cas de Canarium spp., Cola spp., D. edulis, I. gabonensis, Garcinia kola, Prunus africana, et Ricinodendron heudelotii chez des groupements paysans dans les Provinces du Sud-ouest, Nord-ouest, Ouest et Centre. (A. Degrande, ICRAF) Objectif: • Evaluation des quantites produites/collectees et commercialisees par menage; • Evaluation de la contribution des PFNL aux revenus des menages.

79

Page 90: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Méthodologie:Echantillonner des groupements de paysans dans les provinces du Sud-ouest, Nord-ouest et Centre;lnitier et éduquer ces derniers à l'utilisation des cahiers de production «FarmerLogbooks» dans lesquels ils notent chaque semaine les quantités récoltées,consommées et commercialisées ;Suivre une fois par semaine pendant les saisons de 2001 et 2002.

Avantages:Initiation des paysans à la comptabilité.Suivi hebdomadaire.

Limites/Inconvénients:Etude limit& dan le temps, données pas tits significatives;Absence de données sur les autres produits pourvoyeurs de revenus; estimation de lacontribution des PFNL aux revenus des ménages

biaisée._Etude localisée et saisonnière.

Utilisateurs:Populations locales;Décideurs.

f) Historique et dynamique de l'exploitation commerciale des produits végétauxsauvages dans la région de Kribi-Bipindi (SudCameroun) (M.F. Zeh Ondo, SODECAO)Objectifs:

Inventaire des types de PFNL commercialisées ;Evaluation des quantités prélevées, consommées et vendues ;Détermination des changements intervenus sur la qualité et les quantités prélevées etvendues ;Déterminer les facteurs qui expliquent l'intensification de l'exploitation commerciale danscette région ;Identification des obstacles au développement de l'exploitation commerciale de cesproduits.

Méthodologie:Echantillonner deux villages dont l'un rapproché d'un grand centre urbain (Kribi) et l'autreéloigné;Echantillonner 15 ménages impliqués dans la collecte et la commercialisation des PFNLdans chaque village;Réaliser des interviews auprès des intervenants;Identifier les unités de mesure des PFNL commercialisés.

80

Methodologie: • Echantillonner des groupements de paysans dans les provinces du Sud-ouest, Nord­

ouest et Centre; • Initier et eduquer ces derniers a I'utilisation des cahiers de production «Farmer

Logbooks» dans lesquels ils notent chaque semaine les quantites recoltees, consommees et commercialisees ;

• Suivre une fois par semaine pendant les saisons de 2001 et 2002.

Avantages: • Initiation des paysans a la comptabilite. • Suivi hebdomadaire.

Limites/lnconvenients: • Etude limitee dan Ie temps, donnees pas tres significatives; • Absence de donnees sur les autres produits pourvoyeurs de revenus; estimation de la

contribution des PFNL aux revenus des menages biaisee. • Etude localisee et saisonniere.

Utilisateurs: • Populations locales; • Decideurs.

f) Historique et dynamique de I'exploitation commerciale des produits vegetaux sauvages dans la region de Kribi-Bipindi (Sud-Cameroun) (M.F. Zeh Ondo, SODECAO) Objectifs: • Inventaire des types de PFNL commercialisees ; • Evaluation des quantites prelevees, consommees et vendues ; • Determination des changements intervenus sur la qualite et les quantites prelevees et

vendues; • Determiner les facteurs qui expliquent I'intensification de I'exploitation commerciale dans

cette region ; • Identification des obstacles au developpement de I'exploitation commerciale de ces

produits.

Methodologie: • Echantillonner deux villages dont I'un rapproche d'un grand centre urbain (Kribi) et I'autre

eloigne; • Echantillonner 15 menages impliques dans la collecte et la commercialisation des PFNL

dans chaque village; • Realiser des interviews aupres des intervenants; • Identifier les unites de mesure des PFNL commercialises.

80

Page 91: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Avantages:La raglan étant très peu peuplée, c'est presque tous les individus qui sont interviewés;échantillonnage représentatif;Inventaire qualitatif significatif.

Limites/Inconvénients:Estimation des quantités non significatives, basée sur des réponses d'interviews auprèsdes paysans collectant consommant et vendant sans tenir de comptabilité ;Objectifs vagues, non ciblés ;Etude ponctuelle, non suivie.

Utilisateurs:Décideurs ;Chercheurs.

g) PFNL au Cameroun: Les tendances de la commercialisation de Gnetum spp.(S. Nnah Ndobe, CED)Objectifs:

Harmonisation des marchés;Dissémination périodique des informations sur les prix, la disponibilité des produits(qu'est-ce qui se trouve où quand, sous quelle forme et a quel prix?) les origines, lesdestinations prioritaires et l'intensité de la demande a tout moment;Augmentation des revenus des populations locales.

Méthodologie:Echantillonner deux sites: Djoum et Zoetele pour la collecte des données de base sur lesquantités produites/récoltées, consommées et vendues par individu «collecteur»;Suivre le produit a travers les marchés des Provinces du Sud, du Centre, du Littoral etdu Sud-ouest jusqu'a l'utilisateur final, ici les marchés du Nigeria, du Gabon et de laGuinée équatoriale;Collecter les données en faisant des enquates sur les marchés (remplissage des fichesd'enquates auprès des intervenants: commer9ants, grossistes, détaillants);Estimer les quantités et les instruments d'après les réponses des intervenants;Diffuser les données a travers le mensuel de la maison «Bubinga».

Avantages:Suivi de la chaTne de tra9abilité du produit; aide vraiment précieuse au commer9ant localqui pourra savoir où se ravitailler a tout moment et comment ajuster ses prix. Atteinte del'un des objectifs;Périodicité de passage dans les marchés.

Limites/Inconvénients:Stratégie de diffusion des données très limitée; le «Bubinga» s'étant avéré inconnu dupublic et de tous les autres acteurs de la filière PFNL;Paramètres des fiches d'enquates pas toujours très compréhensibles;Estimation des quantités aléatoires.

Utilisateurs:Paysans;Acteurs des marchés (commer9ants);Décideurs;Chercheurs.

81

Avantages: • La region etant tres peu peuplee, c'est presque tous les individus qui sont interviewes;

echantillonnage representatif; • Inventaire qualitatif significatif.

Limites/l nconvenients: • Estimation des quantites non significatives, basee sur des reponses d'interviews aupres

des paysans collectant consommant et vendant sans tenir de comptabilite ; • Objectifs vagues, non cibles ; • Etude ponctuelle, non suivie.

Utilisateurs: • Decideurs ; • Chercheurs.

g) PFNL au Cameroun: Les tendances de la commercialisation de Gnetum spp. (S. Nnah Ndobe, CEO) Objectifs: • Harmonisation des marches; • Dissemination periodique des informations sur les prix, la disponibilite des produits

(qu'est-ce qui se trouve ou quand, sous quelle forme et a quel prix?) les origines, les destinations prioritaires et I'intensite de la demande a tout moment;

• Augmentation des revenus des populations locales.

Methodologie: • Echantillonner deux sites: Djoum et Zoetele pour la collecte des donnees de base sur les

quantites produites/recoltees, consommees et vendues par individu «collecteur»; • Suivre Ie produit a travers les marches des Provinces du Sud, du Centre, du Littoral et

du Sud-ouest jusqu'a I'utilisateur final, ici les marches du Nigeria, du Gabon et de la Guinee equatoriale;

• Collecter les donnees en faisant des enquetes sur les marches (remplissage des fiches d'enquetes aupres des intervenants: commeryants, grossistes, detaillants);

• Estimer les quantites et les instruments d'apres les reponses des intervenants; • Diffuser les donnees a travers Ie mensuel de la maison «Bubinga».

Avantages: • Suivi de la chaine de trayabilite du produit; aide vraiment precieuse au commeryant local

qui pourra savoir ou se ravitailler a tout moment et comment ajuster ses prix. Atteinte de I'un des objectifs;

• Periodicite de passage dans les marches.

Limites/l nconvenients: • Strategie de diffusion des donnees tres limitee; Ie «Bubinga» s'etant avere inconnu du

public et de tous les autres acteurs de la filiere PFNL; • Parametres des fiches d'enquetes pas toujours tres comprehensibles; • Estimation des quantites aleatoires.

Utilisateurs: • Paysans; • Acteurs des marches (commeryants); • Decideurs; • Chercheurs.

81

Page 92: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

h) Evaluation des quantités de PFNL circulant dans les marchés et les prix entre lesdifférents marchés (D. Lema Ngono, CIFOR)Objectifs:

Evaluation les quantités de PFNL circulant dans les marches intérieurs et ceux de lasous-region;Identification de tous les intervenants dans la commercialisation des PFNL.

Method°logie:Echantillonnage de 28 marches au début de l'étude puis reduction à 12 dont huitinternes et quatre frontaliers en fonction de l'offre du produit et de l'accessibilité;Evaluation des quantités collectées et vendues auprès de commer9ants surtout desgrossistes;Evaluation des quantités collectées, consommées et vendues au niveau des villages.Uniformisation des unites de mesures au filet de 50 kg. Toutes les quantités sontramenées au filet de 50 kg pour le traitement des données;Collectes des données par des reunions de groupes, des interviews des commer9ants;Enregistrement des données dans des cahiers de comptabilité remplis par lesenquéteurs;Passage périodique (une fois/mois dans les marches internes et deux fois par mois dansles marches frontaliers).

Avantages:Etant un volume, le filet élimine ou tout au mois réduit les differences entre poids frais etpoids sec;Echantillonnage fixe et suivi assez régulier et pendant un temps assez long (depuis1995) ce qui aboutit, à force de repetition, sur les mames paramètres dans les mamesconditions, à des résultats significatifs.

Limites/I nconvenients:Estimation assez arbitraire de l'importance des marches;Le filet n'est pas une mesure scientifique fiable (son volume varie avec le temps, il n'estpas toujours rempli de la même fa9on par tout le monde). La conversion du filet à l'unitéinternationale de poids peut ate mal estimée;Les données consignees dans les cahiers de comptabilité ne reposent sur aucunemesure precise, elles sont obtenues à la suite d'interviews;Difficultés à collecter les données auprès des ménages au niveau des villages.

Utilisateurs:Commer9ants;Décideurs.

i) Evaluation des volumes, prix et acteurs sur le marché des produits d'arbres fruitierslocaux et des plantes médicinales (A. Degrande, ICRAF)Objectif : Evaluer les guantités, les prix et les acteurs sur les marches des produits d'arbresfruitiers locaux et des plantes médicinales dans la sous region.

Méthodologie:Echantillonnage des marché au Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale et Nigeria;Suivi des produits avec enquates de marché une fois par mois pour les arbres fruitierslocaux ;Suivi des produits avec enquétes de marché au Cameroun deux fois par mois pour lesplantes médicinales.

82

h) Evaluation des quantites de PFNL circulant dans les marches et les prix entre les differents marches (D. Lema Ngono, CIFOR) Objectifs: • Evaluation les quantites de PFNL circulant dans les marches interieurs et ceux de la

sous-region; • Identification de to us les intervenants dans la commercialisation des PFNL.

Methodologie: • Echantillonnage de 28 marches au debut de I'etude puis reduction a 12 dont huit

internes et quatre frontaliers en fonction de I'offre du produit et de I'accessibilite; • Evaluation des quantites collectees et vendues aupres de commergants surtout des

grossistes; • Evaluation des quantites collectees, consommees et vendues au niveau des villages. • Uniformisation des unites de mesures au filet de 50 kg. Toutes les quantites sont

ramenees au filet de 50 kg pour Ie traitement des donnees; • Collectes des donnees par des reunions de groupes, des interviews des commergants; • Enregistrement des donnees dans des cahiers de comptabilite remplis par les

enqueteurs; • Passage periodique (une fois/mois dans les marches internes et deux fois par mois dans

les marches frontaliers).

Avantages: • Etant un volume, Ie filet elimine ou tout au mois reduit les differences entre poids frais et

poids sec; • Echantillonnage fixe et suivi assez regulier et pendant un temps assez long (depuis

1995) ce qui aboutit, a force de repetition, sur les memes parametres dans les memes conditions, a des resultats significatifs.

Limites/I nconvenients: • Estimation assez arbitraire de I'importance des marches; • Le filet n'est pas une mesure scientifique fiable (son volume varie avec Ie temps, il n'est

pas toujours rempli de la meme fagon par tout Ie monde). La conversion du filet a I'unite internationale de poids peut etre mal estimee;

• Les donnees consignees dans les cahiers de comptabilite ne reposent sur aucune mesure precise, elles sont obtenues a la suite d'interviews;

• Difficultes a collecter les donnees aupres des menages au niveau des villages.

Utilisateurs: • Commergants; • Decideurs.

i) Evaluation des volumes, prix et acteurs sur Ie marche des produits d'arbres fruitiers locaux et des pi antes medicinales (A. Degrande, ICRAF) Objectif : Evaluer les quantites, les prix et les acteurs sur les marches des produits d'arbres fruitiers locaux et des plantes medicinales dans la sous region.

Methodologie: • Echantillonnage des marche au Cameroun, Gabon, Guinee equatoriale et Nigeria; • Suivi des produits avec enquetes de marche une fois par mois pour les arbres fruitiers

locaux; • Suivi des produits avec enquetes de marche au Cameroun deux fois par mois pour les

plantes medicinales.

82

Page 93: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Avantages:Détermination et suivi des échanges commerciaux dans la sous-région.Données chiffrées sur les volumes et les prix des plantes médicinales dans les marchéscamerounais.

Limites/Inconvénients:Données obtenues sur la base de réponses d'interviews sans évaluation scientifiqueWritable;Choix des espèces répondant beaucoup plus aux préoccupations du programme qu'auxnécessités et besoins du pays ou de l'aménagement durable des foréts.

Utilisateurs:Populations locales;Décideurs;Chercheurs.

j) Méthodologie proposée pour la collecte et l'analyse des données sur les PFNL auCameroun et dans les pays ACP (M. Mbolo, Université de Yaoundé/Consultante FAO)Objectif:

Collecter et analyser des données statistiques relatives aux PFNL, depuis lacollecte/production jusqu'au consommateur final;Mettre en place une structure nationale gouvernementale regroupant tous les acteurs etdevant se charger de la citation d'une banque de données et de l'harmonisation desparamètres de collecte.

Méthodologie:Mise en place d'un protocole spécifique à chacun des maillons de la chaTne afin desuivre et évaluer le potentiel disponible, la production, la commercialisation du produit;Réunion de tous les acteurs autour d'une mame table.

Avantages:Disponibilité des données nationales au sein d'une structure précise et bien définieconnues de tous les acteurs;Suivi et coordination de la collecte des données.

Limites/Inconvénients:Collaboration très difficile des représentants des organisations gouvernementales;Refus par les ONG et autres programmes et projets non gouvernementaux de livrer leursdonnées à une structure gouvernementale gestionnaire de la banque de données.

83

Avantages: • Determination et suivi des echanges commerciaux dans la sous-region. • Donnees chiffrees sur les volumes et les prix des plantes medicinales dans les marches

camerounais.

Limites/I nconvenients: • Donnees obtenues sur la base de reponses d'interviews sans evaluation scientifique

veritable; • Choix des especes repondant beaucoup plus aux preoccupations du programme qu'aux

necessites et besoins du pays ou de I'amenagement durable des forets.

Utilisateurs: • Populations locales; • Decideurs; • Chercheurs.

j) Methodologie proposee pour la collecte et I'analyse des donnees sur les PFNL au Cameroun et dans les pays ACP (M. Mbolo, Universite de Yaounde/Consultante FAO) Objectif: • Collecter et analyser des donnees statistiques relatives aux PFNL, depuis la

collecte/production jusqu'au consommateur final; • Mettre en place une structure nationale gouvernementale regroupant tous les acteurs et

devant se charger de la creation d'une ban que de donnees et de I'harmonisation des parametres de collecte.

Methodologie: • Mise en place d'un protocole specifique a chacun des mail/ons de la chaine afin de

suivre et evaluer Ie potentiel disponible, la production, la commercialisation du produit; • Reunion de tous les acteurs autour d'une meme table.

Avantages: • Disponibilite des donnees nationales au sein d'une structure precise et bien definie

connues de tous les acteurs; • Suivi et coordination de la collecte des donnees.

Limites/lnconvenients: • Collaboration tres difficile des representants des organisations gouvernementales; • Refus par les ONG et autres programmes et projets non gouvernementaux de Iivrer leurs

donnees a une structure gouvernementale gestionnaire de la banque de donnees.

83

Page 94: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

8.1.4 Activités des organisations nationales et internationales concernant les PFNL

84

ORGANISME OBJECTIFS ASPECTS PRIS EN COMPTE ESPECES PRISES EN COMPTELe ProgrammeTropenbos-Cameroun

Evaluation socio-économique etécologique des PFNL dans le but de laformulation des recommandationsconcretes en vue de !Integration et de lagestion des PFNL dans les strategies etsystèmes de gestion durable des forets.

Aspects socio-économiques:Consommation ou usages.Valeur socioculturelle pour les populations locales.Contribution aux revenus des menages.Commercialisation sur les marches locaux et nationaux.

Aspects écologiques:Durabilité du potentiel et de l'offre.Habitat (facteurs influençant la distribution des espèces)Méthodes de récolte.Impact de l'exploitation forestière sur le potentielexistant.

Toutes les especes confondues en particulierdes:

plantes comme Garcinia lucida ,Irvingiagabonensis, Cola edulis, Recinodendronheudelotii, Aframomum citratum ,Aframomum melegueta;animaux; etchampignons.

MINEF/ PROJETKORUP

Evaluation socio-économique etécologique des PFNL dans le ParkNational de Korup et sa périphérie.

Aspect socio-économique :Valeur économique ;Exploitation ;Contribution au revenu et l'emploi ;Commercialisation ;Consommation ou usages.

Aspects écologiques :Durabilité du potentiel et de l'offre ;Production ;Habitat ;Méthodes de récolte.

Aspects chimique et biochimique : Extraction des principesactifs.

Toutes les espèces confonduesparticulièrement: Gnetum spp., GarciniaConrouana, Ricinodendron heudelotii, Irvingiagabonensis, Cola spp.

LE ProgrammeECOFAC

Inventaires divers ;Valorisation ;Ecologie ;Droits de propriété et d'usage ;Domestication.

Aspects socio-économiques :Transformation locale ;Valeur économique ;Commercialisation dans les marches locaux etnationaux ;Contribution aux revenus ;Consommation et usages ;Tendance de l'utilisation ;Ecotourisme ;Exploitation ;Accès aux ressources et droits de propriétés.

La faune en particulier : les grandsmammifères (elephants, buffles, gorilles,potamochères, etc.), les petitsmammifères, oiseaux, poissons.Toutes les especes de la flore sontétudiées mais un accent particulier estmis sur les rotins, Coula edulis, lrvingiagabonensis, Baillonella toxisperma,Garcinia kola, Cola acuminata,Ricinodendron heudolotii, Allanblanckiafloribunda, Picralina nitida, Enantia

8.1.4 Activites des organisations nationales et internationales concernant les PFNL ORGANISME

Le Programme Tropenbos­Cameroun

MINEFI PROJET KORUP

LE Programme ECOFAC

OBJECTIFS ASPECTS PRIS EN COMPTE Evaluation socio-economique et Aspects socio-economiques: ecologique des PFNL dans Ie but de la • Consommation ou usages. formulation des recommandations • Valeur socioculturelle pour les populations locales. concretes en vue de I'integration et de la • Contribution aux revenus des menages. gestion des PFNL dans les strategies et • Commercialisation sur les marches locaux et nationaux. systemes de gestion durable des fOrE~ts. Aspects ecologiques:

ESPECES PRISES EN COMPTE T outes les especes confondues en particulier des:

• plantes comme Garcinia lucid a ,Irvingia gabonensis, Cola edufis, Recinodendron heudelotii, Aframomum citratum , Aframomum melegueta;

• Durabilite du potentiel et de I'offre. ,. • Habitat (facteurs influenyant la distribution des especes) •

animaux; et champignons.

Evaluation socio-economique et ecologique des PFNL dans Ie Park National de Korup et sa peripherie.

• Inventaires divers; • Valorisation ; • Ecologie; • Droits de propriete et d'usage ; • Domestication.

• Methodes de recolte. • Impact de I'exploitation forestiere sur Ie potentiel

existant. Aspect socio-economique : • Valeur economique ; • Exploitation; • Contribution au revenu et I'emploi ; • Commercialisation; • Consommation ou usages. Aspects ecologiques : • Durabilite du potentiel et de I'offre ; • Production; • Habitat; • Methodes de recolte. Aspects chimique et biochimique : Extraction des principes actifs. Aspects socio-economiques : • Transformation locale; • Valeur economique ; • Commercialisation dans les marches locaux et

nationaux; • Contribution aux revenus ; • Consommation et usages; • Tendance de I'utilisation ; • Ecotourisme ; • Exploitation; • Acces aux ressources et droits de proprietes.

Toutes les especes confondues particulierement: Gnetum spp., Garcinia Conrouana, Ricinodendron heudelotii, Irvingia gabonensis, Cola spp.

• La faune en particulier: les grands mammiferes (elephants, buffles, gorilles, potamocheres, etc.), les petits mammiferes, oiseaux, poissons.

• Toutes les especes de la flore sont etudiees mais un accent particulier est mis sur les rotins, Coula edulis, Irvingia gabonensis, Baillonella toxisperma, Garcinia kola, Cola acuminata, Ricinodendron heudolotii, Allanblanckia floribunda, Picralina nitida, Enantia

84

Page 95: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

85

ORGANISME OBJECTIFS ASPECTS PRIS EN COMPTE ESPECES PRISES EN COMPTEAspects écologiques :

Production ;Habitat ;Durabilité du potentiel de l'offre ;Méthodes de récolte ;Origine de la ressource.

Aspects chimiques et biochimiques : Analyse chimique etbiochimique.

chlorantha, Annonidium manii et toutesles plantes médicinales.

L'Université deYaoundé I

Inventaires divers ;Médecine traditionnelle etpharmacopée ;Ecologie ;Analyse chimique et biochimique ;Régénération, domestication.

Aspects socio-économiques :Consommation et usages ;Commercialisation ;Valeur économique ;Transformation.

Aspects écologiques :Habitat ;Production ;Durabilité du potentiel de l'offre.

Aspects chimique et biochimique : Détermination descompositions chimiques.

Toutes les espèces végétales confondues enparticulier, celles rentrant dans les recettes demédecine traditionnelle, ainsi que cellesrentrant dans la fabrication du charbon et dubois. Un accent particulier est mi sur: Raphiaspp., Mammea africana, Monodoma nyristica,Xylopia methiopica, Baillonnella toxisperma,Irvingia gabonensis, Phoenix reclinata,Voacanga africana, Sida spp., Ricinodendronheudelotii, Dacryodes edulis, Tetnapleuratetnaptera, Pachyelas tesmannii, Gnetumspp..

L'ICRAF-West AfricaResearchProgramme

AgroforesterieDomestication des espècesfruitières locales et des plantesmédicinales

Aspects socio-économiques :Consommation ou usages ;Valeur socioculturelle pour les populations locales ;Contribution aux revenus des ménages et a l'emploi. ;Commercialisation sur les marchés locaux et nationaux ;Tendances récentes de l'utilisation.

Aspects écologiques :Production ;Durabilité du potentiel et de l'offre ;Habitat ;Méthodes de récolte ;Conservation.

Le Programme a retenu les espècessuivantes comme prioritaires: Prunusafricana, Pausinystalia johimbe, Irvingiagabonensis, Dacryodes edulis, Ricinidendronheudelotii, Garcinia kola, Cola nitida, Gnetumspp., Triplochyton scleroxylon, Lovoatrichiloides.

L'Université deDschang, Facultédes SciencesAgronomiques(FASA)

Connaissances fondamentales desPFNL;Domestication des PFNL en vue deleur intégration dans le système deproduction.

Aspects socio-économiques:EcotourismeExploitationConsommation et usagesCommercialisation sur les marchés locaux et nationauxValeur économique

Ricinodendron heudelotii, Strophantus gratus,lrvingia gabonensis, Allanbackia floribunda,rotins, tortues marines.

ORGANISME OBJECTIFS ASPECTS PRIS EN COMPTE ESPECES PRISES EN COMPTE Aspects ecologiques : chlorantha, Annonidium manii et toutes • Production; les plantes medicinales.

• Habitat;

• Durabilite du potentiel de I'offre ;

• Methodes de recolte ;

• Origine de la ressource. Aspects chimiques et biochimiques : Analyse chimique et biochimique.

L'Universite de • Inventaires divers; Aspects socio-economiques : Toutes les especes vegetales confondues en Yaounde I • Medecine traditionnelle et • Consommation et usages; particulier, celles rentrant dans les recettes de

pharmacopee ; • Commercialisation; medecine tradition nelle, ainsi que celles • Ecologie; • Valeur economique ; rentrant dans la fabrication du charbon et du

• Analyse chimique et biochimique ; • Transformation. bois. Un accent particulier est mi sur: Raphia

• Regeneration, domestication. Aspects ecologiques : spp., Mammea africana, Monodoma nyristica,

• Habitat; Xylopia methiopica, Baillonnella toxisperma,

• Production; Irvingia gabonensis, Phoenix reclinata,

• Durabilite du potentiel de I'offre. Voacanga africana, Sida spp., Ricinodendron

Aspects chimique et biochimique : Determination des heudelotii, Dacryodes edulis, Tetnapleura

compositions chimiques. tetnaptera, Pachyelas tesmannii, Gnetum spp ..

L'ICRAF-West Africa • Agroforesterie Aspects socio-economiques : Le Programme a retenu les especes Research • Domestication des especes • Consommation ou usages; suivantes comme prioritaires: Prunus Programme fruitieres locales et des plantes • Valeur socioculturelle pour les populations locales; africana, Pausinystalia johimbe, Irvingia

medicinales • Contribution aux revenus des menages et a I'emploi. ; gabonensis, Dacryodes edulis, Ricinidendron

• Commercialisation sur les marches locaux et nationaux ; heudelotii, Garcinia kola, Cola nitida, Gnetum

• Tendances recentes de I'utilisation. spp., Triplochyton scleroxylon, Lovoa Aspects ecologiques : trichi/oides.

• Production;

• Durabilite du potentiel et de I'offre ; • Habitat;

• Methodes de recolte ;

• Conservation. L'Universite de • Connaissances fondamentales des Aspects socio-economiques: Ricinodendron heudelotii, Strophantus gratus, Dschang,FacuJte PFNL; • Ecotourisme Irvingia gabonensis, Allanbackia f/oribunda, des Sciences • Domestication des PFNL en vue de • Exploitation rotins, tortues marines. Agronomiques leur integration dans Ie systeme de • Consommation et usages (FASA) production. • Commercialisation sur les marches locaux et nationaux

• Valeur economiQue

85

Page 96: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

86

ORGANISME OBJECTIFS ASPECTS PRIS EN COMPTE ESPECES PRISES EN COMPTETendances du marché

Aspects écologIquesProductionDurabilité du potentielHabitatMéthodes de récoltes

LA SEDA Intégration des PFNL dansl'aménagement des foréts littorales.

Aspects socio-économiques :Commercialisation ;Exploitation ;Consommation et usages.

Aspects écologiques :Habitat ;Durabilité du potentiel.

Toutes les ressources

L'UNESCO Statut nutritionnel des PFNL etPFNL sources d'aliments ;Durabilité de l'exploitation.

Aspects socio-économiques :Exploitation ;Consommation et usages.

Aspects écologiques :Habitat ;Méthodes d'exploitation ;Durabilité du Potentiel de l'offre.

Tous les PFNL, plus particulièrement, lesplantes médicinales (Prunus africana) et lesplantes insecticides et mollucides.

Le Centre pourl'Environnement et leDéveloppement(CED)

Etude des méthodes traditionnellesd'exploitation et de transformationdes PFNL ;Importance économique dans lesmarchés nationaux etinternationaux ;Valorisation.

Aspects socio-économiques :Exploitation ;Consommation et usages ;Commercialisation dans les marchés locaux.

Aspects écologiques :Habitat ;Productivité des arbres ;Potentiel exploitable.

Baifionefia toxisperma, Ivingia gabonensis,Ricinodendron heudelotii, Scorodophleuszenkeri

Le World Wild Fund(WWF)

Connaissances ethnobotaniquesStatut et conservation des gorilles

Aspects socio-économiques :Exploitation ;Consommation et usages.

Aspects écologiques :Habitat ;Conservation.

Les gorilles et tous les autres PFNL

Office pour laRechercheScientifique etTechnique

Etude de la chafne de tragabilité dans lasous région Afrique centrale.

Aspects socio-économiques :Exploitation ;Contribution au revenu et à l'emploi ;Commercialisation sur les marchés nationaux et

ORGANISME OBJECTIFS ASPECTS PRIS EN COMPTE ESPECES PRISES EN COMPTE

• Tendances du marche Aspects ecologlques

• Production

• Ourabilite du potentiel • Habitat ,

Methodes de recoltes • LASEOA Integration des PFNL dans Aspects socio-economiques : Toutes les ressources

I'amenagement des fon~ts littorales. • Commercialisation;

• Exploitation ; • Consommation et usages. Aspects ecologiques :

• Habitat; • Ourabilite du potentiel.

L'UNESCO • Statut nutritionnel des PFNL et Aspects socio-economiques : Tous les PFNL, plus particulierement, les PFNL sources d'aliments ; • Exploitation; plantes medicinales (Prunus africana) et les

• Ourabilite de I'exploitation. • Consommation et usages. plantes insecticides et mollucides. Aspects ecologiques :

• Habitat;

• Methodes d'exploitation ;

• Ourabilite du Potentiel de I'offre. Le Centre pour • Etude des methodes traditionnelles Aspects socio-economiques : Baillonella toxisperma, /vingia gabonensis, l'Environnement et Ie d'exploitation et de transformation • Exploitation; Ricinodendron heude/otii, Scorodoph/eus Oeveloppement des PFNL; • Consommation et usages; zenkeri (CEO) • Importance economique dans les • Commercialisation dans les marches locaux.

marches nationaux et Aspects ecologiques : internationaux ; • Habitat;

• Valorisation. • Productivite des arb res ;

• Potentiel exploitable. Le World Wild Fund • Connaissances ethnobotaniques Aspects socio-economiques : Les gorilles et tous les aut res PFNL (WWF) • Statut et conservation des gorilles • Exploitation ;

• Consommation et usages. Aspects ecologiques :

• Habitat;

• Conservation. Office pour la Etude de la chaine de tragabilite dans la Aspects socio-economiques : Recherche sous region Afrique centrale. • Exploitation ; Scientifique et • Contribution au revenu et a I'emploi ; Technique • Commercialisation sur les marches nationaux et

86

Page 97: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

87

ORGANISME OBJECTIFS ASPECTS PRIS EN COMPTE ESPECES PRISES EN COMPTEd'Outremer(L'ORSTOM, actuelIRD)

internationaux.Aspects écologiques : Habitat.

.

Le Central AfricanRegional Program forThe Environment(CARPE)

CEuvrer en faveur d'un consensussur les actions prioritaires a réaliserA court et moyen terme pourpromouvoir l'exploitation durabledes PFNL dans le bassin du Congo,pour le benefice des communautéslocales et la conservation de labiodiversité ;Valorisation les PFNL en vue deleur integration des dans la gestiondes foréts.

Aspects écologiques :Habitat ;Origine de la ressource ;Méthodes de récolte.

Aspects socio-économiques :Consommation usage ;Valeur économique ;Commercialisation ;Recherches actuelles et passées.

Tous les PFNL

Le Center forInternational ForestryResearch(CIFOR)

Etude des marches des PFNL dansla zone de forét humide duCameroun ;Etude du commerce transfrontalierdes PFNL camerounais.

Aspects socio-économiques :Consommation et usages ;commercialisation sur les marches locaux, nationaux et

internationaux (volume et valeur des PFNL commercialises );Valeur économique ;Contribution aux revenus et a l'emploi ;Tendances du marché.

Aspects écologiques :Production ;Durabilité du potentiel ;Habitat ;Méthodes de récoltes.

Les fruits de Deco/odes edulis, les fruits et lesécorces de Garcinia kola, les écorces deGarcinia lucida, les feuilles de Gnetumafricanum et G. bucholzianum, les amandesd'Irvingia gabonensis et Irvingia wombulu, lesnoix de Cola acuminate et C. nitida, les huileset le vin d'Elaeis guineensis et les amandesde Ricinodendron heudelotii

L'Institut deRecherchesAgricoles pour leDéveloppement(IRAD)

Amelioration de la production et del'utilisation de Dactyodes edulis ;Etude des usages, de la gestion etdu potentiel économique des PFNLdans les basses terres humides duCameroun.

Aspects socio-économiques :Valeur économique ;Consommation et surtout la valeur alimentaire ;Commercialisation sur les marches locaux, nationaux et

internationaux ;Contribution aux revenus des ménages et a l'emploi ;Tendances recentes de l'utilisation ;Méthodes de conservation et de transformation.

Aspects écologiques :Production :> Contraintes a la production> Raisons qui limitent la production,Durabilité du potentiel de l'offre ;

D. edulis et autres oléagineux nonconventionnels, Irvingia spp, Ricinodendronheudelotii, Garcinia kola, Monodora myristica,Tetrapleura tetraptera, Gnetum spp, Garcinialucida, Cola spp..

ORGANISME OBJECTIFS ASPECTS PRIS EN COMPTE ESPECES PRISES EN COMPTE d'Outremer internationaux. (L'ORSTOM, actuel Aspects ecologiques : Habitat. IRD) Le Central African • CEuvrer en faveur d'un consensus Aspects ecologiques : Tous les PFNL Regional Program for sur les actions prioritaires a realiser • Habitat; The Environment a court et moyen terme pour • Origine de la ressource ; (CARPE) promouvoir I'exploitation durable • Methodes de recolte.

des PFNL dans Ie bassin du Congo, Aspects socio-economiques : pour Ie benefice des communautes • Consommation usage; locales et la conservation de la • Valeur economique ; biodiversite ; • Commercialisation;

• Valorisation les PFNL en vue de • Recherches actuelles et passees. leur integration des dans la gestion des fOrE~ts.

Le Center for • Etude des marches des PFNL dans Aspects socio-economiques : Les fruits de Dacryodes edulis, les fruits et les International Forestry la zone de foret humide du • Consommation et usages; ecorces de Garcinia kola, les ecorces de Research Cameroun; • Commercialisation sur les marches locaux, nationaux et Garcinia lucida, les feuilles de Gnetum (CIFOR) • Etude du commerce transfrontalier internationaux (volume et valeur des PFNL commercialises ); africanum et G. bucholzianum, les am andes

des PFNL camerounais. • Valeur economique ; d'lrvingia gabonensis et Irvingia wombulu, les

• Contribution aux revenus et a I'emploi ; noix de Cola acuminata et C. nitida, les huiles

• Tendances du marche. et Ie vin d' Elaeis guineensis et les am andes

Aspects ecologiques : de Ricinodendron heudelotii

• Production; • Durabilite du potentiel ;

• Habitat;

• Methodes de recoltes. L'lnstitut de • Amelioration de la production et de Aspects socio-economiques : D. edulis et autres o/(jagineux non Recherches I'utilisation de Dacryodes edulis ; • Valeur economique ; conventionnels, Irvingia spp, Ricinodendron Agricoles pour Ie • Etude des usages, de la gestion et • Consommation et surtout la valeur alimentaire ; heudelotii, Garcinia kola, Monodora myristica, Developpement du potentiel economique des PFNL • Commercialisation sur les marches locaux, nationaux et Tetrapleura tetraptera, Gnetum spp, Garcinia (lRAD) dans les basses terres hum ides du internationaux ; lucida, Cola spp ..

Cameroun. • Contribution aux revenus des menages et a I'emploi ; • Tendances recentes de I'utilisation ;

• Methodes de conservation et de transformation. Aspects ecologiques :

• Production: ~ Contraintes a la production ~ Raisons qui limitent la production,

• Durabilite du potentiel de I'offre ;

87

Page 98: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

88

ORGANISME OBJECTIFS ASPECTS PRIS EN COMPTE ESPECES PRISES EN COMPTETechniques pour lever les contraintes a la production ;Mise en défense des ressources génétiques ;Habitat ;Origine de la ressource.Méthodes de récolte

L'OrganisationNéerlandaisede Développement(SNV)

Consommation et usages desPFNL ;Commercialisation des PFNL.

Aspects socio-économiques :Valeur économique ;Consommation et usages ;Commercialisation sur les marchés locaux et nationaux ;Méthodes de conservation et de transformation.

Aspects écologiques :Habitat ;Origine de la ressource.

Tous les PFNL en particulier Baillonellatoxisperma

MINEF/MountCameroon Project

Evaluer le potentiel existant ;Domestication ;Valorisation.

Origine de la ressource ;Habitat ;Potentiel existant ;Valeur économique ;Usages.

Prunus africana, Gnetum spp. et autres PFNL

ONADEF/SUDBAKUNDUPROJECT

Domestication ;Valorisation.

Origine de la ressource ;Habitat ;Valeur économique ;Usages.

Tous les PFNL

CERUT Valorisation ;Domestication.

Origine de la ressource ;Habitat ;Valeur économique ;Usages.

Tous les PFNL en particulier Prunus africana,Gnetum spp

CIEFE Valorisation ;Inventaires.

Origine de la ressource ;Habitat ;Valeur économique ;Potentiel existant ;Usages.

Rotins, Raphia spp, Ricinodendron heudelotii,lrvingia gabonensis, Daciyodes edulis, Coulaedulis,

ORGANISME OBJECTIFS ASPECTS PRIS EN COMPTE ESPECES PRISES EN COMPTE

• Techniques pour lever les contraintes a la production;

• Mise en defense des ressources genetiques ;

• Habitat;

• Origine de la ressource.

• Methodes de recolte L'Organisation • Consommation et usages des Aspects socio-economiques : Tous les PFNL en particulier Baillonella Neerlandaise PFNL; • Valeur economique ; toxisperma de Developpement • Commercialisation des PFNL. • Consommation et usages; (~NV) • Commercialisation sur les marches locaux et nationaux ;

• Methodes de conservation et de transformation. Aspects ecologiques :

• Habitat;

• OriQine de la ressource. MINEF/Mount • Evaluer Ie potentiel existant ; • Origine de la ressource ; Prunus africana, Gnetum spp. et autres PFNL Cameroon Project • Domestication; • Habitat;

• Valorisation. • Potentiel exist ant ;

• Valeur economique ; • UsaQes.

ONADEF/SUD • Domestication; • Origine de la ressource ; Tous les PFNL BAKUNDU • Valorisation. • Habitat; PROJECT • Valeur economique ;

• Usaaes. CERUT • Valorisation ; • Origine de la ressource ; Tous les PFNL en particulier Prunus africana,

• Domestication. • Habitat; Gnetumspp

• Valeur economique ;

• Usaaes. CIEFE • Valorisation; • Origine de la ressource ; Rotins, Raphia spp, Ricinodendron heudelotii,

• Inventaires. • Habitat; Irvingia gabonensis, Dacryodes edulis, Goula

• Valeur economique ; edulis,

• Potentiel existant ;

• Usaaes. --

88

Page 99: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

81.5 Différents organismes intéressés par les PFNL au Cameroun

89

PROGRAMME ZONE D'ACTION INSTALLATION DUPROGRAMME

METHODOLOGIES PARTENAIRES RESULTATS

TROPENBOS-CAMEROUN

Sud-Cameroun. ZoneBipindi-Lolodorf-Akom II(2°47' et 3°15'N ; 10°24'et 10°51'E).

1986 Enquétes.Inventaires des noms etusages.Interview auprès despopulations (paysans,commerçants)Inventaires botanique etécologique.Observations directes.

Université deYaoundé I,Université deDschang,IRAD,Center Internationalfor Forest Research(CIFOR).

Van Dijk (1994), Ros-Touere & aL (1995),Kempkes (1995), VanDijk (1995), Guedje(1996), Van Dijk (1996),Dkamela (1996), Ndjebet(1997), Van Dijk (1997),Onguene (1997), Guedje(1998), Van Dijk (1999).

KORUP Sud-ouest Cameroun.Parc National de Korupet ses environs (4°54' et5°28'N ; 8°42' et 9°16'E).

1988 EnguatesInterviewsInventaires écologiques.

Université de DoualaUniversité de BueaMount CameroonProject (MCP),Jardin Botanique deLimbe.

Chuyong (1994), Kenfack(1998), Djissou (2000).

ECOFAC Est-Cameroun. Réservede faune du Dja et sapériphérie (2°40' et3°23'N ; 12°25' et13°35'E).

EnquatesInterviewsInventaires biologiques et6cologiques.Analyse au laboratoire

Université deYaoundé I,Université deDschang,UICN,GTZ,APFT,Université Catholiqued'Afrique Centrale(UCAC),Centre pourl'Environnement et leDéveloppement(CED),Ecole de Faune deGaroua,Ecole des Eaux etForéts de Mbalmayo.

L'UNIVERSITE DEYAOUNDE I

Toute la zone forestièredu Cameroun.

Inventaires écologiqueset biologiquesEnguates

Université de Douala,Université deDschang,

8.1.5 Differents organismes interesses par les PFNL au Cameroun PROGRAMME ZONE 0' ACTION INSTALLATION DU METHODOLOGIES PARTENAIRES RESULTATS

PROGRAMME TROPENBOS- Sud-Cameroun. Zone 1986 • Enquetes. • Universite de Van Dijk (1994), Ros-CAMEROUN Bipindi-Lolodorf-Akom II • Inventaires des noms et Yaounde I, Touere & al. (1995),

(2 0 47' et 3°15'N ; 100 24' usages. • Universite de Kempkes (1995), Van et 100 51'E). • Interview aupres des Dschang, Dijk (1995), Guedje

populations (paysans, • IRAD, (1996), Van Dijk (1996), commeryants) • Center International Dkamela (1996), Ndjebet

• Inventaires botanique et for Forest Research (1997), Van Dijk (1997),

ecologique. (CIFOR). Onguene (1997), Guedje

• Observations directes. (1998), Van Dijk (1999).

KORUP Sud-ouest Cameroun. 1988 • Enquetes • Universite de Douala Chuyong (1994), Kenfack Parc National de Korup • Interviews • Universite de Buea (1998), Djissou (2000). et ses environs (40 54' et • Inventaires ecologiques. • Mount Cameroon 5°28'N; 80 42' et 9°16'E). Project (MCP),

• Jardin Botanique de Limbe.

ECOFAC Est-Cameroun. Reserve • Enquetes • Universite de de faune du Dja et sa • Interviews Yaounde I, peripherie (20 40' et • Inventaires biologiques et • Universite de 3°23'N ; 120 25' et ecologiques. Dschang, 13°35'E). • Analyse au laboratoire • UICN,

• GTZ, • APFT,

• Universite Catholique d' Afrique Centrale (UCAC),

• Centre pour l'Environnement et Ie Developpement (CEO),

• Ecole de Faune de Garoua,

• Ecole des Eaux et Forets de Mbalmavo.

L'UNIVERSITE DE Toute la zone forestiere • Inventaires ecologiques • Universite de Douala, YAOUNDE I du Cameroun. et biologiques • Universite de

• Enquetes __ Dschan9L - 1---~ -

89

Page 100: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

90

PROGRAMME ZONE D'ACTION INSTALLATION DUPROGRAMME

METHODOLOGIES PARTENAIRES RESULTATS

InterviewsMultiplication sexuée etvégétative : essais degermination, de greffage,de marcottage et debouturage.Détermination etextraction au laboratoiredes substanceschimiques, en particulierles huiles essentielles.

IRAD,ICRAF,ECOFAC,Herbier National duCameroun,UICN.

ICRAF Centre: Nkolfep, Elig- 1987 Enquètes.Inventaires des noms etusages.Interviews auprès despopulations (paysans,commergants)Inventaires divers.Relevés des paramètresphysiquesCollection et stockagedes semences desespèces retenues commeprioritairesMultiplication sexuée etvégétative des espècespar : germination,bouturage, marcottage,greffage.Observations directes.

Université deYaoundé I,Université deDschang,Institut de RecherchesAgricoles pour leDéveloppement(IRAD),Centre Rural d'Appuià l'Auto-développement(CRATAD),Service d'Appui auxInitiatives Locales deDéveloppement(SAILD),Association Terre etDéveloppement(ATO),Fritz-Jakob,Cercle International

pour la Protection dela Création (CIPCRE),Mount CameroonProject (MCP),Union Mondiale pourla Nature (UICN),Association desProducteurs et

Franzel et aL (1997),Mevian (1998, 2000).Nkouma, Nkomo,

Efoufoum (1988*)Abondo (1988*), Esse(1996*), Ting-Melen(19981, Ngoumou(19991Sud: Ngoulemakong(19971,Ouest: Bamboutos(19961Nord-ouest: Belo (19991Sud-ouest: Mokoko(20001Est: Lomié (20001

* Début des activités

PROGRAMME ZONE D' ACTION INSTALLATION DU METHODOLOGIES PARTENAIRES RESULTATS PROGRAMME

• Interviews • IRAD, • Multiplication sexuee et • ICRAF,

vegetative : essais de • ECOFAC, germination, de greffage, • Herbier National du de marcottage et de Cameroun, bouturage. • UICN.

• Determination et extraction au laboratoire des substances chimiques, en particulier les huiles essentielles.

ICRAF Centre: Nkolfep, Elig- 1987 • Enquetes. • Universite de Franzel et at. (1997), Nkouma, Nkomo, • Inventaires des noms et Yaounde I, Mevian (1998, 2000). Efoufoum (1988*) usages. • Universite de Abondo (1988*), Esse • Interviews aupres des Dschang, (1996*), Ting-Melen populations (paysans, • Institut de Recherches (1998*), Ngoumou commergants) Agricoles pour Ie (1999*) • Inventaires divers. Developpement Sud: Ngoulemakong • Releves des parametres (lRAD), (1997*), physiques • Centre Rural d'Appui Ouest: 8amboutos • Collection et stockage a l'Auto-(1996*) des semences des developpement Nord-ouest: 8elo (1999*) especes retenues comme (CRATAD), Sud-ouest: Mokoko prioritaires • Service d' Appui aux (2000*) • Multiplication sexuee et Initiatives Locales de Est: Lomie (2000*) vegetative des especes Developpement

* Debut des activites par: germination, (SAILO), bouturage, marcottage, • Association Terre et greffage. Developpement

• Observations directes. (ATD) ,

• Fritz-Jakob,

• Cercle International pour la Protection de la Creation (CIPCRE),

• Mount Cameroon Project (MCP),

• Union Mondiale pour la Nature (UICN),

• Association des Producteurs et

90

Page 101: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

91

PROGRAMME ZONE D'ACTION INSTALLATION DUPROGRAMME

METHODOLOGIES PARTENAIRES RESULTATS

Eleveurs duCameroun (ASPEC).

Université de Dschang Toute la zone forestière. InterviewsAnalyse d'herbierObservations directesEvaluation des quantitéspar mesure

Programme ECOFAC,ICRAF,IRAD,Projet Campo-Ma'an

Inventaires diversSEDA Zone littorale Enquétes

InterviewsInventaires

UNESCO Toute la zone forestière Enquétes Appui à la Protectiondu Cameroun Interviews de l'Environnement au

Recherche Cameroun (APEC) ;bibliographique UICN ;lnventaires Organisation

Néerlandaise deDéveloppement(SNV) ;ProgrammeECOFAC-Cameroun,Université Catholiqued'Afrique Centrale(UCAC),Université deYaoundé I,Université deDschangUniversité de Buea

CED Sud Cameroun. Région Enquétes Appui a la Protectionde Zoetele Interviews de l'Environnement au

Recherche Cameroun (APEC) ;bibliographique UICN ;Inventaires OrganisationEchantillonnagesystématique

Néerlandaise deDéveloppement(SNV) ;ProgrammeECOFAC-Cameroun,Université Catholique

PROGRAMME ZONE D' ACTION INSTALLATION DU METHODOLOGIES PARTENAIRES RESULTATS PROGRAMME

Eleveurs du Cameroun (ASPEC).

Universite de Oschang Toute la zone forestiere. • Interviews • Programme ECOFAC,

• Analyse d'herbier • ICRAF,

• Observations directes • IRAO,

• Evaluation des quantites • Projet Campo-Ma'an par mesure

• Inventaires divers SEOA Zone littorale • Enquetes

• Interviews

• Inventaires UNESCO Toute la zone foresMre • Enquetes • Appui a la Protection

du Cameroun • Interviews de l'Environnement au

• Recherche Cameroun (APEC) ; bibliographique • UICN;

• Inventaires • Organisation Neerlandaise de Oeveloppement (SNV) ;

• Programme ECOFAC-Cameroun,

• Universite Catholique d'Afrique Centrale (UCAC),

• Universite de Yaounde I,

'. Universite de Oschang

• Universite de Buea CEO Sud Cameroun. Region • Enquetes • Appui a la Protection

de Zoetele • Interviews de l'Environnement au

• Recherche Cameroun (APEC) ; bibliographique • UICN;

• Inventaires • Organisation

• Echantillonnage Neerlandaise de systematique Oeveloppement

(SNV) ;

• Programme ECOFAC-Cameroun,

• Universite Catholique

91

Page 102: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

92

PROGRAMME ZONE D'ACTION INSTALLATION DUPROGRAMME

METHODOLOGIES PARTENAIRES RESULTATS

d'Afrique Centrale(UCAC),Université deYaounde I,Université deDschang

World Wild Fund forNature (WWF)

Cameroun et Sousregion Afrique centrale.

EnquetesInterviewsRecherchebibliographique

L'ORSTOM/IRD Sous region Afriquecentrale, Bassin duCongo

EnquéstesInterviewsRecherchebibliographique

CARPE EnquétesInterviewsInventairesRecherchebibliographiqueOrganisation deséminaires-ateliers

Université deYaounde I,CIFOR,CED,SNVICRAF

Aube (1996), FAO. 2000.

CIFOR Toute la zone forestière. Interviews et EnquétesEchantillonnage fixe desmarches et descommer9antsObservations directes,Standardisation desdifférents ustensiles demesure utilises dans lavente des PFNLEvaluation des quantitéset des prix par desparamètres physiques etfinanciers respectivementInventaires des PFNLcommercialises.

ICRAF,IRAD,CARPEProgramme-Tropenbos-Cameroun,International lnstitutfor TropicalAgriculture (lITA).

Ndoye et Tchamou(1994), Ndoye (1995),Demenou (1997), Ndoye& aL (1998), Ndoye &

Perez (1999), Tabuna(1999), Perez & aL(1999), Eyebe & aL(1999), Perez & aL(2000).

IRAD Tout le territoire national,sous-region d'AfriqueCentrale: Existence d'unréseau dénommé

Enquétes,Questionnaires,Interviews,

ICRAF,CIFOR,OverseasDevelopment Institute

Kengue (1990),Kengue&Tchio (1994)Mollet & aL, (1995),Tchatat & aL (1995),

PROGRAMME ZONE D' ACTION INSTALLATION DU METHODOLOGIES PARTENAIRES RESULTATS PROGRAMME

d'Afrique Centrale (UCAC),

• Universite de Yaounde I,

• Universite de Dschang

World Wild Fund for Cameroun et Sous • Enquetes Nature (WWF) region Afrique centrale. • Interviews

• Recherche bibliograp_higue

L'ORSTOMlIRD Sous region Afrique • Enquetes, centrale, Bassin du • Interviews Congo • Recherche

biblioQraphique CARPE • Enquetes • Universite de Aube (1996), FAO. 2000.

• Interviews Yaounde I,

• Inventaires • CIFOR,

• Recherche • CED, bibliographique • SNV

• Organisation de • ICRAF seminaires-ateliers

CIFOR Toute la zone forestiere. • Interviews et Enquetes • ICRAF, Ndoye et Tchamou

• Echantillonnage fixe des • IRAD, (1994), Ndoye (1995), marches et des • CARPE Demenou (1997), Ndoye commeryants • Programme- & at. (1998), Ndoye &

• Observations directes, Tropenbos- Perez (1999), Tabuna

• Standardisation des Cameroun, (1999), Perez & at.

differents ustensiles de • International Institut (1999), Eyebe & at.

mesure utilises dans la for Tropical (1999), Perez & at.

vente des PFNL Agriculture (IITA). (2000).

• Evaluation des quantites et des prix par des parametres physiques et financiers respectivement

• Inventaires des PFNL commercialises.

IRAD Tout Ie territoire national, • Enquetes, • ICRAF, Kengue (1990), sous-region d'Afrique • Questionnaires, • CIFOR, Kengue&Tchio (1994) Centrale: Existence d'un • Interviews, • Overseas Mollet & a/., (1995), reseau denomme

L-__ Development Institute Tchatat & at. (1995), ------- .. ~ ---------

92

Page 103: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

93

PROGRAMME ZONE D'ACTION INSTALLATION DUPROGRAMME

METHODOLOGIES PARTENA1RES RESULTATS

«African Safou Network»pour la coordination detoutes les activités de larecherche sur D. edulisdans la sous-région, afind'éviter la duplication etles redondances.

Recherchebibliographique,Expérimentationsystématique avecprotocole bien Mini,Parcellesd'expérimentation,Multiplication végétativepar nnarcottage,

Collections vivantes.

(0D1),ProgrammeTropenbosCameroun.

Poudoum et aL (1998),Tchatat & aL ( 1998),TchatsanaMapongmetsem (1998),Ayuk & aL (1999a,b,c).

SNV Est Cameroun Enquétes,Questionnaires,Interviews,Recherchebibliographique,Expérimentationsystématique avecprotocole bien Mini,

ICRAF,CIFOR,OverseasDevelopment Institute(0D1),CEDUICNMinistère des AffairesSociales

Bedi-SNV (1992),Schneemann (1994),Scheneemann et Dijkstra(1994)-

CERUT Nord Ouest et Sud OuestMINEF/Mount Cameroon

ProjectRégion du MontCameroun

ONADEF/Sud BakunduProject

Région de Kumba

CIEFE Centre, Départements dela Mefou Afamba et duNyonq et So'o

PROGRAMME ZONE D' ACTION INSTALLATION DU METHODOLOGIES PARTENAIRES RESULTATS PROGRAMME

«African Safou Network» • Recherche (001), Poudoum et at. (1998), pour la coordination de bibliographique, • Programme Tchatat & al. (1998), toutes les activites de la • Experimentation Tropenbos Tchatsana recherche sur D. edulis systematique avec Cameroun. Mapongmetsem (1998), dans la sous-region, afin protocole bien defini, Ayuk & at. (1999a,b,c). d'eviter la duplication et • Parcelles les redondances. d'experimentation,

• Multiplication vegetative par marcottage,

• Collections vivantes. SNV Est Cameroun • Enquetes, • ICRAF, Bedi-SNV (1992),

• Questionnaires, • CIFOR, Schneemann (1994),

• Interviews, • Overseas Scheneemann et Dijkstra

• Recherche Development Institute (1994).

bibliographique, (001),

• Experimentation • CEO systematique avec • UICN protocole bien defini, • Ministere des Affaires

Sociales

CERUT Nord Ouest et Sud Ouest MINEF/Mount Cameroon Region du Mont

Project Cameroun ONADEF/Sud Bakundu Region de Kumba

Project CIEFE Centre, Departements de

la Mefou Afamba et du Nyong et So'o

93

Page 104: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

8.1.6 Liste des participants

94

Noms Fonction Organisme Adresse Tél./Fax E-mail

1 Amougou Akoa Professeur UYI BP 812 Ydé 70 54 01 [email protected]/[email protected]

2 François AmougouAmougou

Etudiant Sciences del'Environnement

PAFRA/MINEF

UYI

BP3040 MessaYdé

91 62 52 [email protected]

3 Ann Degrande Associatee Socio-economist

ICRAF P 0 Box 2067,

Yaoundé

T : 23 75 60

F : 23 74 40

a [email protected]

4 Charles Tekam Assistant coordinateurnational programme carpe

WWF/CARPE BP 6776 Ydé 21 97 10

Fax : 21 97 12

[email protected]

5 Constant Amougou Etudiant UYI BP 3899 Ydé 98 65 16 Constymba @vahoo-fr

6 Paul Gnamsié Ingenieur Agro-Forestier.Etudiant DESS SciencesForestières

UYI BP 812 Ydé 23 13 31

7 Danielle Lema Ngono Research AssistantSociologist

CIFOR PO Box 2008

Messa Ydé

T : 23 75 22

F : 23 74 34

[email protected]

[email protected]

8 Priscillia Lingondo Socio-economic surveycoordinator

MountCam.Project

BP 437 Limbé 33 2834/31/32

33 26 20

[email protected]

9 Ludovic Temple Economiste CRBP/CIRAD BP 2572 Ydé 23 85 49 [email protected]

10 Marie Mbolo Chargée de Cours/Consultante FAO

UYI BP 812 Ydé [email protected]

11 Samuel Nnah Ndobe NTFP-MIS Coordinator CED Yaoundé

12 Nestor Sonegueng Etudiant DESS SciencesForestières

UYI BP 812 Ydé

13 Bernard Tieche Ingénieurs des Eaux etForéts. Etudiant DESSSceinces Forestières

UYI

14 Ambroise Yené Mbarga Etudiant UYI BP 6110 Ydé 95 34 27 [email protected]

15 Marie Flavie Zeh ondo Ingénieur Agro-Economiste SODECAO 91 18 98 [email protected]

8.1.6 Liste des participants Noms Fonction Organisme Adresse Tel.lFax E-mail

i

1 Amougou Akoa Professeur UYI BP 812 Yde 705401 [email protected]/[email protected] I

2 Franc;:ois Amougou Etudiant Sciences de PAFRAIMINEF BP3040 Messa 91 6252 [email protected] Amougou l'Environnement UYI Yde

3 Ann Degrande Associatee Socio- ICRAF PO Box 2067, T : 23 75 60 a [email protected] economist Yaounde F : 23 7440

4 Charles Tekam Assistant coordinateur WWF/CARPE BP 6776 Yde 219710 tcharles-car(;[email protected] national programme carpe Fax : 219712

5 Constant Amougou Etudiant UYI BP 3899 Yde 986516 Constymba@yahoo-fr .

6 Paul Gnamsie Ingenieur Agro-Forestier. UYI BP 812 Yde 231331 Etudiant DESS Sciences Forestieres

7 Danielle Lema Ngono Research Assistant CIFOR PO Box 2008 T :237522 Danylema@ yahoo.fr Sociologist Messa Yde F : 23 7434 [email protected]

8 Priscillia Lingondo Socio-economic survey Mount BP 437 Limbe 332834/31/32 [email protected] coordinator Cam.Project 332620

9 Ludovic Temple Economiste CRBP/CIRAD BP 2572 Yde 238549 I.tem(;[email protected]

10 Marie Mbolo Chargee de Coursl UYI BP 812 Yde [email protected] Consultante FAO

11 Samuel Nnah Ndobe NTFP-MIS Coordinator CED Yaounde

12 Nestor Sonegueng Etudiant DESS Sciences UYI BP 812 Yde Forestieres

13 Bernard Tieche Ingenieurs des Eaux et UYI Fon~ts. Etudiant DESS Sceinces Forestieres

14 Ambroise Yene Mbarga Etudiant UYI BP 6110 Yde 953427 [email protected]

15 Marie Flavie Zeh ondo Ingenieur Agro-Economiste SODECAO 91 1898 [email protected] --- -- --

94

Page 105: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

8.2 Actes de l'atelier national sur les PFNL au Cameroun

8.2.1 IntroductionDans le cadre du Programme de Partenariat CE-FAO Collecte et Analyse des données pour unAménagement Durable de la Forét dans les pays ACP-Lier les efforts nationaux etintemationaux, des études pilotes ont été réalisées sur La collecte et l'analyse des donnéesstatistiques des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun, en Ouganda, au Suriname et auZimbabwe.

Une première journée de réflexion s'est tenue à Yaoundé au Cameroun le 23 mars 2001 (voirchapitre 8.1). Un atelier national s'est déroulé du 13 au 14 novembre 2001.

Lors du second atelier de Yaoundé, les résultats finaux de rétude pilote sur les PFNL auCameroun ainsi que ceux d'une étude sur la nécessité d'introduire les PFNL dans les normesd'inventaires et les directives d'aménagement au Cameroun ont été présentés, discutés etvalidés.

8.2.2 Compte rendu de l'atelierDu 13 au 14 novembre 2001 s'est tenu à l'Université Yaoundé I un atelier national sur Lacollecte des Données Statistiques sur les Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun:Potentialités, contraintes et Perspectives, organisé dans le cadre du Programme de PartenariatCE-FAO par l'Université de Yaoundé L

II y a lieu de souligner que le Cameroun fait partie, avec le Madagascar, l'Ouganda, le Surinameet le Zimbabwe, des pays retenus par la FAO pour rélaboration, ramélioration et le test desméthodologies appropriées pour la collecte, l'analyse et la mise à jour des données statistiquessur les PFNL dans le cadre du projet «Collecte et analyse de données pour raménagementdurable des foréts dans les pays ACP-joindre les efforts nationaux et internationaux».

Une soixantaine de participants représentants les ONG, les communautés locales, lescollecteurs de PFNL, les revendeurs, les instituts de recherches, le Ministère de l'environnementet des forêts, le Ministère de réconomie et des finances, le Ministère de la recherchescientifique, les organismes de financements du développement tels que: le GTZ, l'UICN, leCarpe, le WWF, l'Union Européenne, la FAO et l'Université de Yaoundé I ont pris part à cetatelier.

L'Atelier placé sous le haut patronage de M. Le Recteur de l'Université de Yaoundé I, avait pourbut de:

Discuter et valider les résultats de: «l'étude pilote sur la collecte et l'analyse des donnéesstatistiques sur les produits forestiers non ligneux» réalisés de 1999 à 2001 par Dr MarieMbolo, enseignante à l'Université de Yaoundé I;Discuter et valider les résultats de rétude sur la nécessité d'introduire les PNFL dansrélaboration des normes et méthodes d'inventaire et directives d'aménagement;Identifier les activités prioritaires nécessaires pour améliorer la disponibilité des donnéesstatistiques sur les PNFL au Cameroun.

95

8.2 Actes de I'atelier national sur les PFNL au Cameroun

8.2.1 Introduction Dans Ie cadre du Programme de Partenariat CE-FAO Collecte et Analyse des donnees pour un Amenagement Durable de la Foret dans les pays ACP-Lier les efforts nationaux et internationaux, des etudes pilotes ont ete realisees sur La collecte et I'analyse des donnees statistiques des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun, en Ouganda, au Suriname et au Zimbabwe.

Une premiere journee de reflexion s'est tenue a Yaounde au Cameroun Ie 23 mars 2001 (voir chapitre 8.1). Un atelier national s'est deroule du 13 au 14 novembre 2001.

Lors du second atelier de Yaounde, les resultats finaux de I'etude pilote sur les PFNL au Cameroun ainsi que ceux d'une etude sur la necessite d'introduire les PFNL dans les normes d'inventaires et les directives d'amenagement au Cameroun ont ete presentes, discutes et valides.

8.2.2 Compte rendu de I'atelier Du 13 au 14 novembre 2001 s'est tenu a l'Universite Yaounde I un atelier national sur La collecte des Donnees Statistiques sur les Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun: Potentialites, contraintes et Perspectives, organise dans Ie cadre du Programme de Partenariat CE-FAO par l'Universite de Yaounde I.

II Y a lieu de souligner que Ie Cameroun fait partie, avec Ie Madagascar, l'Ouganda, Ie Suriname et Ie Zimbabwe, des pays retenus par la FAO pour I'elaboration, I'amelioration et Ie test des methodologies appropriees pour la collecte, I'analyse et la mise a jour des donnees statistiques sur les PFNL dans Ie cadre du projet «Collecte et analyse de donnees pour I'amenagement durable des fOrE~ts dans les pays ACP-joindre les efforts nationaux et internationaux».

Une soixantaine de participants representants les ONG, les communautes locales, les collecteurs de PFNL, les revendeurs, les instituts de recherches, Ie Ministere de I'environnement et des forets, Ie Ministere de I'economie et des finances, Ie Ministere de la recherche scientifique, les organismes de financements du developpement tels que: Ie GTZ, I'UICN, Ie Carpe, Ie WWF, l'Union Europeenne, la FAO et l'Universite de Yaounde I ont pris part a cet atelier.

L'Atelier place sous Ie haut patronage de M. Le Recteur de l'Universite de Yaounde I, avait pour but de:

Discuter et valider les resultats de: «I' etude pilote sur la collecte et I'analyse des donnees statistiques sur les produits forestiers non ligneux» realises de 1999 a 2001 par Dr Marie Mbolo, enseignante a l'Universite de Yaounde I; Discuter et valider les resultats de I'etude sur la necessite d'introduire les PNFL dans I'elaboration des normes et methodes d'inventaire et directives d'amenagement; Identifier les activites prioritaires necessaires pour ameliorer la disponibilite des donnees statistiques sur les PNFL au Cameroun.

95

Page 106: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

L'Atelier s'est déroulé comme suit:

La cérémonie officielle d'ouverture a connu deux interventions:

Celle du représentant résident de la FAO au Cameroun représenté par Mme Balepa qui a misl'accent sur l'intérét de la FAO pour les PNFL du fait non seulement de leur contribution à lasécurité alimentaire des populations, mais aussi la nécessité d'introduire ces produits dansl'élaboration des normes et méthodes d'inventaires et des directives d'aménagement. Elle s'estréjouie enfin de la collaboration fructueuse entre la FAO et l'Université de Yaoundé I dans undomaine qui touche à l'amélioration des conditions de vie des populations.

Celle de Professeur Jean Tabi Manga, Recteur de l'Université de Yaoundé I. Après s'élre félicitédu Partenariat établi entre la FAO et l'Université de Yaoundé I qui se situe en droite ligne de sapolitique de recherche et de coopération, a souligné la nécessité pour les participants à l'Atelierde proposer des recommandations s'appuyant sur des résultats concrets aboutissant à desprojets concrets, réalisables et mesurables pour une meilleure contribution des PNFL à lasécurité alimentaire du Cameroun.

Un bureau de ['atelier a été mis en place, le 13 novembre 2001, avec comme modérateur, Mr leDélégué Provincial MINEF du Sud-ouest et pour supporter général Mr Parfait Minbimi Esono,Président du groupe national de travail sur la gestion durable des foréts et la certification.

Les exposés se sont succédés comme suit:La présentation des objectifs de l'atelier par Dr Marie Mbolo;Le programme de partenariat, Commission Européenne-FAO «Collecte et Analyse desDonnées pour un Aménagement Durable de la For& dans les Pays ACP-lier les effortsnationaux et internationaux. Objectifs, activités et premiers résultats par M. Sven Walter,Programme Produits Forestiers Non Ligneux de la FAO;Les données statiques disponibles sur les PFNL au Cameroun par M. Amougou MbatsogoConsultant, étudiant en Doctorat à l'Université de Yaoundé I;La nécessité d'introduire les PFNL dans l'élaboration des mesures et des méthodesd'inventaires et directives d'aménagement par M. Louis Ndjomo, Directeur d'une ONG locale(CIEFE) et qui a travaillé dans le cadre du projet de coopération technique: «Bilan desexpériences et modèles d'aménagement pour une gestion durable des foréts»;La chatne de commercialisation de l'okok, Gnetum spp par Dr Marie Mbolo et M. GustaveYene Mbarca, étudiant en Doctorat à l'Université de Yaoundé ILe développement des stratégies de mise en ceuvre de la politique du gouvernementcamerounais en matière de gestion durable des PFNL par Mme Rachel Bidja, SousDirectrice des PFNL au MINEF;Les approches méthodologiques proposées pour améliorer la collecte des données sur lesPFNL par Dr Marie Mbolo.

Des débats fructueux ont été menés après chaque présentation. D'une manière générale lesparticipants ont apporté des contributions sur:

Le recentrage des objectifs visé par l'étude;La méthodologie proposée par l'équipe du Dr Marie Mbolo;Des aspects écologiques et socio-économiques de l'utilisation des PFNL.

96

L'Atelier s'est deroule comme suit:

La ceremonie officielle d'ouverture a connu deux interventions:

Celie du representant resident de la FAO au Cameroun represente par Mme Balepa qui a mis I'accent sur I'interet de la FAO pour les PNFL du fait non seulement de leur contribution a la securite alimentaire des populations, mais aussi la necessite d'introduire ces produits dans I'elaborationdes normes et methodes d'inventaires et des directives d'amenagement. Elle s'est rejouie enfin de la collaboration fructueuse entre la FAO et l'Universite de Yaounde I dans un domaine qui touche a I'amelioration des conditions de vie des populations.

Celie de Professeur Jean Tabi Manga, Recteur de l'Universite de Yaounde I. Apres s'etre telicite du Partenariat etabli entre la FAO et l'Universite de Yaounde I qui se situe en droite Iigne de sa politique de recherche et de cooperation, a souligne la necessite pour les participants a l'Atelier de proposer des recommandations s'appuyant sur des resultats concrets aboutissant a des projets concrets, realisables et mesurables pour une meilleure contribution des PNFL a la securite alimentaire du Cameroun.

Un bureau de I'atelier a ete mis en place, Ie 13 novembre 2001, avec comme moderateur, Mr Ie Delegue Provincial MINEF du Sud-ouest et pour supporter general Mr Parfait Minbimi Esono, President du groupe national de travail sur la gestion durable des forets et la certification.

Les exposes se sont succedes com me suit: • La presentation des objectifs de I'atelier par Dr Marie Mbolo; • Le programme de partenariat, Commission Europeenne-FAO «Collecte et Analyse des

Donnees pour un Amenagement Durable de la Foret dans les Pays ACP-lier les efforts nationaux et internationaux. Objectifs, activites et premiers resultats par M. Sven Walter, Programme Produits Forestiers Non Ligneux de la FAO;

• Les donnees statiques disponibles sur les PFNL au Cameroun par M. Amougou Mbatsogo Consultant, etudiant en Doctorat a l'Universite de Yaounde I;

• La necessite d'introduire les PFNL dans I'elaboration des mesures et des methodes d'inventaires et directives d'amenagement par M. Louis Ndjomo, Directeur d'une ONG locale (CIEFE) et qui a travaille dans Ie cadre du projet de cooperation technique: «Bilan des experiences et modeles d'amenagement pour une gestion durable des forets»;

• La chaine de commercialisation de I'okok, Gnetum spp par Dr Marie Mbolo et M. Gustave Yene Mbarca, etudiant en Doctorat a l'Universite de Yaounde I ;

• Le developpement des strategies de mise en ceuvre de la politique du gouvernement camerounais en matiere de gestion durable des PFNL par Mme Rachel Bidja, So us Directrice des PFNL au MINEF;

• Les approches methodologiques proposees pour ameliorer la collecte des donnees sur les PFNL par Dr Marie Mbolo.

Des debats fructueux ont ete menes apres chaque presentation. D'une maniere generale les participants ont apporte des contributions sur: • Le recentrage des objectifs vise par I'etude; • La methodologie proposee par I'equipe du Dr Marie Mbolo; • Des aspects ecologiques et socio-economiques de I'utilisation des PFNL.

96

Page 107: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Les participants ont été divisés en quatre groupes dont le mandat était identique a savoir: Quefaut-il faire pour améliorer la disponibilité et la qualité des informations sur les PFNL?

Malgré les cheminements différents utilisés par chaque groupe, les résultats globaux auront étéconcordant lors de la séance de restitution. II s'en est suivi de nombreux débats au coursdesquels quatre activités prioritaires ont été relevées comme suit:

Etat des lieux, identification des acteurs, inventaire des données disponibles;Etude de la distribution géographique avec pour finalité la confection d'une carte montrant ladistribution et l'abondance des différents produits;Approche méthodologique, développer par une méthode participante des méthodologies decollecte et d'analyse des données spécifiques à chaque produit;Vulgarisation de l'information selon deux approches, publication scientifique et largediffusion de masse, les participants ont souligné la nécessité de ces activités. C'est auMINEF de mettre à l'avant garde ces activités en fédérant tous les autres intervenants.

Au cours de l'atelier les résultats de l'étude pilote sur la collecte et ['analyse des donnéesstatistiques sur les PFNL au Cameroun ainsi que l'étude sur la nécessité d'introduire les PNFLdans l'élaboration des normes et méthodes d'inventaire et directives d'aménagement ont étédiscutés et validés.

Les activités prioritaires nécessaires pour améliorer la disponibilité des données statistiques surles PFNL au Cameroun ont été identifiées.

Les participants ont proposé comme étape prioritaire, l'organisation d'un atelier national dont lebut sera de:

Créer un réseau national d'information sur les PFNL et fixer les modalités de sonfonctionnement;Créer une banque de données nationales sur les PFNL;Identifier les informations à mettre dans la dite banque de données.

La cérémonie de clôture, présidée par Mme Elomo Ntonga, Secrétaire Générale de l'Universitéde Yaoundé I, représentant le Recteur empéché, s'articulait sur deux points:

Le compte rendu de ['atelier, présenté par M. Parfait Mimbini Esono; etLe discours de clôture par Mme Elomo Ntonga.

Les participants ont tenu à exprimer leur gratitude à la FAO, a la Commission Européenne, al'Université de Yaoundé I et à tous les partenaires qui ont contribués à la réussite de cet atelier.

97

Les participants ont ete divises en quatre groupes dont Ie mandat etait identique a savoir: Que faut-il faire pour ameliorer la disponibilite et la qualite des informations sur les PFNL?

Malgre les cheminements differents utilises par chaque groupe, les resultats globaux auront ete concordant lors de la seance de restitution. II s'en est suivi de nombreux debats au cours desquels quatre activites prioritaires ont ete relevees comme suit: • Etat des lieux, identification des acteurs, inventaire des donnees disponibles; • Etude de la distribution geographique avec pour finalite la confection d'une carte montrant la

distribution et I'abondance des differents produits; • Approche methodologique, developper par une methode participante des methodologies de

collecte et d'analyse des donnees specifiques a chaque produit; • Vulgarisation de I'information selon deux approches, publication scientifique et large

diffusion de masse, les participants ont souligne la necessite de ces activites. C'est au MINEF de mettre a I'avant garde ces activites en tederant tous les autres intervenants.

Au cours de I'atelier les resultats de I'etude pilote sur la collecte et I'analyse des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun ainsi que I'etude sur la necessite d'introduire les PNFL dans I'elaboration des normes et methodes d'inventaire et directives d'amenagement ont ete discutes et valides.

Les activites prioritaires necessaires pour ameliorer la disponibilite des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun ont ete identifiees.

Les participants ont propose comme etape prioritaire, I'organisation d'un atelier national dont Ie but sera de: • Creer un reseau national d'information sur les PFNL et fixer les modalites de son

fonctionnement; • Creer une banque de donnees nationales sur les PFNL; • Identifier les informations a mettre dans la dite banque de donnees.

La ceremonie de cloture, presidee par Mme Elomo Ntonga, Secretaire Generale de l'Universite de Yaounde I, representant Ie Recteur empeche, s'articulait sur deux points: • Le compte rendu de I'atelier, presente par M. Parfait Mimbini Esono; et • Le discours de cloture par Mme Elomo Ntonga.

Les participants ont tenu a exprimer leur gratitude a la FAO, a la Commission Europeenne, a l'Universite de Yaounde I et a tous les partenaires qui ont contribues a la reussite de cet atelier.

97

Page 108: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

8.2.3 Présentations techniques3

a) Le Projet "Collecte et analyse de données pour l'aménagement durable des forésts dansles pays ACP-Afrique et CaraYbes: Joindre les efforts nationaux et internationaux":Objectives, activités et premiers résultats (S. Walter, FAO)

IntroductionLes objectifs principaux du projet "Collecte et analyse de données pour l'aménagement durabledes foréts dans les pays ACP" sont:

Améliorer la couverture, l'actualité et la qualité des statistiques forestières;Aider les pays à développer des procédures et des méthodologies pour la collecte et ladiffusion d'informations;Aider les pays à formuler des politiques forestières adéquates basées sur des informationsplus fiables sur le secteur.

Les activités principales incluent:la réalisation des ateliers sur la collecte de données;la rédaction des rapports thématiques des pays;la réalisation des études pilotes;la réalisation des ateliers sur les études prospectives.

Ces activités sont réalisées en étroite collaboration avec d'autres projets réalisés dans le cadredu Programme de Partenariat Commission Européenne-FAO dans la période 2000-2002, telsque les projets:

"Aménagement durable des forêts dans les pays Africains de l'ACP";"Information and analysis for sustainable forest management: linking national andinternational efforts in South and Southeast Asia", réalisée en Asie; et"Información y análisis para el manejo forestal sostenible: integrando esfuerzos nacionales einternacionales en 13 países tropicales en América Latina" en Amérique Latine.

Activités concernant les PFNLLes activités principales concernant les PFNL, réalisées dans le cadre du projet, incluent:

La rédaction des "Résumés par pays";La réalisation des "Etudes pilotes" sur la collecte et l'analyse des données statistiques;Le développement des techniques pour évaluer des ressources produisant des PFNL;La documentation des standards/mécanismes pour la production et le commerce des PFNLet des systèmes de suivi et d'évaluation appliqués.

3 Les presentations suivantes ne sont pas inclues dans ce chapitre car elles ont résumé les resultats de l'étudeprésenté dans les chapitres 1 à 7: Revue et évaluation des informations disponibles sur les PFNL au Cameroun parMarie Mbolo et Amougou Mbatsogo (voir chapitre 1); Etude pilote de la chatne de commercialisation de Gnetum spp.par Marie Mbolo et Gustave Yene Mbarga (voir chapitre 4) et Approche méthodologique pour la collecte et l'analysedes données statistiques sur les PFNL au niveau national par Marie Mbolo (voir chapitres 3.3 et 3.4).

98

8.2.3 Presentations techniques3

a) Le Projet "Collecte et analyse de donnees pour I'amenagement durable des forets dans les pays ACP-Afrique et Cara'ibes: Joindre les efforts nationaux et internationaux": Objectives, activites et premiers resultats (S. Walter, FAO)

Introduction Les objectifs principaux du projet "Collecte et analyse de donnees pour I'amenagement durable des forets dans les pays ACP" sont: • Ameliorer la couverture, I'actualite et la qualite des statistiques forestieres; • Aider les pays a developper des procedures et des methodologies pour la collecte et la

diffusion d'informations; • Aider les pays a formuler des politiques forestieres adequates basees sur des informations

plus fiables sur Ie secteur.

Les activites principales incluent: • la realisation des ateliers sur la collecte de donnees; • la redaction des rapports thSmatiques des pays; • la realisation des etudes pilotes; • la realisation des ateliers sur les etudes prospectives.

Ces activites sont realisees en etroite collaboration avec d'autres projets realises dans Ie cadre du Programme de Partenariat Commission Europeenne-FAO dans la periode 2000-2002, tels que les projets: • "Amenagement durable des forets dans les pays Africains de I'ACP"; • "Information and analysis for sustainable forest management: linking national and

international efforts in South and Southeast Asia", realisee en Asie; et • "Informacion y analisis para el manejo forestal sostenible: integrando esfuerzos nacionales e

internacionales en 13 parses tropicales en America Latina" en Amerique Latine.

Activites concernant les PFNL Les activites principales concernant les PFNL, realisees dans Ie cadre du projet, incluent: • La redaction des "Resumes par pays"; • La realisation des "Etudes pilotes" sur la collecte et I'analyse des donnees statistiques; • Le developpement des techniques pour evaluer des ressources produisant des PFNL; • La documentation des standards/mecanismes pour la production et Ie commerce des PFNL

et des systemes de suivi et d'evaluation appliques.

3 Les presentations suivantes ne sont pas inclues dans ce chapitre car elles ont resume les resultats de I'etude presente dans les chapitres 1 a 7: Revue et evaluation des informations disponibles sur les PFNL au Cameroun par Marie Mbolo et Amougou Mbatsogo (voir chapitre 1); Etude pilote de la chaine de commercialisation de Gnetum spp. par Marie Mbolo et Gustave Vene Mbarga (voir chapitre 4) et Approche methodologique pour la col/ecte et I'analyse des donnees statistiques sur les PFNL au niveau national par Marie Mbolo (voir chapitres 3.3 et 3.4).

98

Page 109: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Les Etudes Pilotes sur les PFNLL'objectif principal des études pilotes est d'améliorer la disponibilité des données statistiques surles PFNL. L'objectif immédiat est d'élaborer, d'améliorer et de tester des méthodologiesappropriées pour la collecte, l'analyse et la mise à jour des données statistiques sur les PFNL.

Dans le cadre du projet, des études pilotes ont été réalisées au Cameroun, à Madagascar, enOuganda, au Suriname et au Zimbabwe.

Résultats préliminaires des études pilotesSurinameLes principaux PFNL identifiés par l'étude sont les oiseaux (macaws, perroquets), les singes etoautres animaux vivants». Leur valeur d'exportation annuelle est estimée à $EU1.4 millionsdans la période 1996-2000.

L'étude démontre également que: i) des données socio-économiques ne sont pas disponibles; ii)les PFNL sont sous valorisés; et iii) il est une priorité d'améliorer les données sur les PFNLexportés.

L'infrastructure institutionnelle concernant la collecte des données statistiques sur les PFNL estdémontrée dans le graphique ci-dessous.

Figure 1. Diagramme de l'infrastructure institutionnelle sur les PFNL au Suriname

SBBSFS/

Department ofNature

Conservation

VeterinaryDept

Dept of PlantProtection & Quality

Control

Department ofStatistics

General Bureau ofStatistics

99

Ministry of Ministry of Ministry of National Ministry of Ministry ofTrade and Finance Resources Agriculture Planning and

Industry Development

IUD CustomsServices

Les Etudes Pilotes sur les PFNL L'objectif principal des etudes pilotes est d'ameliorer la disponibilite des donnees statistiques sur les PFNL. L'objectif immediat est d'elaborer, d'ameliorer et de tester des methodologies appropriees pour la collecte, I'analyse et la mise a jour des donnees statistiques sur les PFNL.

Dans Ie cadre du projet, des etudes pilotes ont ete realisees au Cameroun, a Madagascar, en Ouganda, au Suriname et au Zimbabwe.

Resultats preliminaires des etudes pilotes Suriname Les principaux PFNL identifies par I'etude sont les oiseaux (macaws, perroquets), les singes et «autresanimaux vivants». Leur valeur d'exportation annuelle est estimee a $EU1.4 millions dans la periode 1996-2000.

L'etude demontre egalement que: i) des donnees socio-economiques ne sont pas disponibles; ii) les PFNL sont sous valorises; et iii) iI est une priorite d'ameliorer les donnees sur les PFNL exportes.

L'infrastructure institutionnelle concernant la collecte des donnees statistiques sur les PFNL est demontree dans Ie graphique ci-dessous.

Figure 1. Diagramme de I'infrastructure institutionnelle sur les PFNL au Suriname

Ministry of Ministry of Ministry of National Ministry of Ministry of Trade and Finance Resources Agriculture Planning and

Industry Development

t t ~ ~

G SFS/ Veterinary Dept of Plant

Department of Dept Protection & Quality

Nature Control

Conservation J t Department of

Statistics

,. , IUD Customs General Bureau of

Services Statistics +-

"- ~ ....

99

Page 110: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

L'étude propose d'établir une base de données pour améliorer:La gestion d'un système «quota»;Le suivi et l'évaluation de l'exploitation des PFNL;Le suivi et l'évaluation du commerce.

Les activités prioritaires identifiées incluent:La rédaction d'une liste des PFNL avec une valeur commerciale;L'élaboration d'un décret sur les PFNL («forest byproducts»);Le développent d'un système de licence (durée de trois mois).

OugandaL'étude pilote en Ouganda a identifié comme principaux PFNL les plantes ornementales, lesplantes médicinales, les gommes et résines, les produits comestibles et l'écotourisme.

Concernant le miel, la gomme et l'écotourisme, des informations sont disponibles sur cesaspects:

Economiques: quantités exploitées, transformation, information sur le marché;Sociales: ethnie, religion, démographie, information sur le foyer;Ecologiques: nom des espèces, distribution, partie utilisée, l'utilisation.

L'étude démontre que les informations nécessaires concernant les différents acteurs sontmultiples (voir tableau 1).

Tableau 1. Informations clés sur les PFNL selon différents acteurs

100

Acteurs Informations nécessaires Décisions 6 orendrePoliticiens PFNL importants, quantités

demandéesAccès aux ressources, ladétermination des taxes,les techniques de récolteappropriées, la cultivation,la restriction de lacommercialisation decertains produits, lesmesures de protection

Propriétaires La disponibilité de laressource, l'utilisations etla valeur des PFNL,

Les mesuresd'aménagement et/ou deconservation.

Industrie La disponibilité, la 1

distribution et la qualitédes produits.

L'utilisation des produitslocaux, extérieurs ousynthétiques

Administrateurs forestiers(Forest managers*)

La distribution etl'importance des différentsPFNL

Accès aux ressources,quantités exploitables,

Collecteurs principaux(key resource users)

La distribution etl'abondance desressources.

Participation àl'exploitation/la collecte.

* La plupart des PFNL est collecté dans les aires protégées.

L'etude propose d'etablir une base de donnees pour ameliorer: • La gestion d'un systeme «quota»; • Le suM et I'evaluation de I'exploitation des PFNL; • Le suivi et I'evaluation du commerce.

Les activites prioritaires identifiees incluent: • La redaction d'une liste des PFNL avec une valeur commerciale; • L'elaboration d'un decret sur les PFNL (<<forest byproducts»); • Le developpent d'un systeme de licence (duree de trois mois).

Ouganda L'etude pilote en Ouganda a identifie comme principaux PFNL les plantes ornementales, les plantes medicinales, les gommes et resines, les produits comestibles et I'ecotourisme.

Concernant Ie miel, la gomme et I'ecotourisme, des informations sont disponibles sur ces aspects: • Economiques: quantites exploitees, transformation, information sur Ie marche; • Sociales: ethnie, religion, demographie, information sur Ie foyer; • Ecologiques: nom des especes, distribution, partie utilisee, I'utilisation.

L'etude demontre que les informations necessaires concernant les differents acteurs sont multiples (voir tableau 1).

Tableau 1. Informations cles sur les PFNL selon differents acteurs

Acteurs Informations necessaires Decisions a orendre Politiciens PFNL importants, quantites Acces aux ressources, la

demandees determination des taxes, les techniques de recolte appropriees, la cultivation, la restriction de la com mercialisation de certains produits, les mesuresde orotection

Proprietaires La disponibilite de la Les mesures ressource, I'utilisations et d'amenagement et/ou de la valeur des PFNL conservation.

Industrie La disponibilite, la L'utilisation des produits distribution et la qualite locaux, exterieurs ou des oroduits. svnthetiaues

Adm in istrateu rs forestiers La distribution et Acces aux ressources, (Forest managers*) I'importance des differents

PFNL quantites exploitables,

Collecteurs principaux La distribution et Participation a (key resource users) I'abondance des I'exploitation/la collecte.

ressources . • La plupart des PFNL est coliecte dans les aires protegees.

100

Page 111: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

ZimbabweL'étude pilote au Zimbabwe évalue la contribution des PFNL aux revenus et à la sécuritéalimentaire dans les *ions rurales. Des études de cas ont été réalisées sur l'utilisationd'Acacia karoo, des arbres fruitiers indigènes, des vers Mopane et des champignons.

L'étude constate que peu de données sur les PFNL sont disponibles et qu'il n'existe pasd'institution spécifique en charge de la collecte des données sur les PFNL.

Pour améliorer la disponibilité des données sur les PFNL, l'étude propose:D'appliquer des méthodes participatives.De travailler en partenariat avec différents acteurs et d'établir un réseau sur les PFNL.De réaliser des inventaires nationaux sur la distribution et l'abondance des PFNL prioritaires.D'incorporer les données sur les PFNL dans le oForestry Commission District InformationMonitoring System», qui inclut déjà des informations sur les plantations et l'aménagementdes terres boisées).

MadagascarL'étude pilote malgache se divise en trois parties: i) l'étude générale; ii) la méthodologieproposée et iii) les études de cas concernant Mantella asiatica (grenouille), Catharantus roseus(plante médicinale) et Prunus africana (plante médicinale).

A Madagascar, l'exportation des PFNL atteint 40 pourcent de la valeur des produits forestiers.Les principaux PFNL commercialisés sont:

Les plantes médicinales (2000: $EU1.5 millions);Les reptiles/amphibiens (1993: $EU 316 000).

Des informations quantitatives sont disponibles sur le nombre des opérateurs dans la Niked'exportation, le nombre/identité des pays destinataires, la taille annuelle des opérations(nombre, volume/poids) et la valeur annuelle des redevances pergues.

Des informations qualitatives sont disponibles sur la nature précise des produits, sur la filière dequelques produits et sur les aspects socio-économiques/éco-biologiques.

Pour collecter des informations appropriées sur les PFNL, l'étude propose:D'identifier des PFNL à caractère prioritaire.De collecter des données disponibles («secondaires»), en se basant sur une recherchebibliographique.De collecter des données supplémentaires (((primaires») sur le terrain.D'exploiter et d'analyser des données.De Stocker et de diffuser ces données.

ConclusionLes études pilotes ont décrit la situation actuelle des données statistiques sur les PFNL dansdifférents pays et proposent des méthodologies et des activités prioritaires pour améliorer cesdon nées.

Au lieu de discuter en détail les résultats des autres études pilotes, cet atelier va se concentrersur les résultats de l'étude réalisée au Cameroun qui seront présentés et discutés.

101

Zimbabwe L'etude pilote au Zimbabwe evalue la contribution des PFNL aux revenus et a la securite alimentaire dans les regions rurales. Des etudes de cas ont ete realisees sur I'utilisation d'Acacia karoo, des arbres fruitiers indigenes, des vers Mopane et des champignons.

L'etude constate que peu de donnees sur les PFNL sont disponibles et qu'iI n'existe pas d'institution specifique en charge de la collecte des donnees sur les PFNL.

Pour ameliorer la disponibilite des donnees sur les PFNL, I'etude propose: • D'appliquer des methodes participatives. • De travailler en partenariat avec differents acteurs et d'etablir un reseau sur les PFNL. • De realiser des inventaires nationaux sur la distribution et I'abondance des PFNL prioritaires. • D'incorporer les donnees sur les PFNL dans Ie «Forestry Commission District Information

Monitoring System», qui inclut deja des informations sur les plantations et I'amenagement des terres boisees).

Madagascar L'etude pilote malgache se divise en trois parties: i) I'etude generale; ii) la methodologie proposee et iii) les etudes de cas concernant Mantella asiatica (grenouille), Catharantus roseus (plante medicinale) et Prunus africana (plante medicinale).

A Madagascar, I'exportation des PFNL atteint 40 pourcent de la valeur des produits forestiers. Les principaux PFNL commercialises sont: • Les plantes medicinales (2000: $EU1.5 millions); • Les reptiles/amphibiens (1993: $EU 316 000).

Des informations quantitatives sont disponibles sur Ie nombre des operateurs dans la filiere d'exportation, Ie nombre/identite des pays destinataires, la taille annuelle des operations (nombre, volume/poids) et la valeur annuelle des redevances pergues.

Des informations qualitatives sont disponibles sur la nature precise des produits, sur la filiere de quelques produits et sur les aspects socio-economiques/eco-biologiques.

Pour collecter des informations appropriees sur les PFNL, I'etude propose: • D'identifier des PFNL a caractere prioritaire. • De collecter des donnees disponibles (<<secondaires»), en se basant sur une recherche

bibliographique. • De collecter des donnees supplementaires (<<primaires») sur Ie terrain. • D'exploiter et d'analyser des donnees. • De Stocker et de diffuser ces donnees.

Conclusion Les etudes pilotes ont decrit la situation actuelle des donnees statistiques sur les PFNL dans differents pays et proposent des methodologies et des activites prioritaires pour ameliorer ces donnees.

Au lieu de discuter en detail les resultats des autres etudes pilotes, cet atelier va se concentrer sur les resultats de I'etude realisee au Cameroun qui seront presentes et discutes.

101

Page 112: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

b) Etude sur la nécessité d'introduire les produits forestiers non ligneux dansl'élaboration des normes d'inventaires et directives d'aménagement du Cameroun(L. Djomo, CIEFE)

IntroductionLes Produits Forestiers Non Ligneux jouent un rôle important dans:

La subsistance des peuples autochtones;La creation des revenus des peuples des forets denses camerounaises et de ses environs;L'économie nationale.

Au cours des 20 dernières années, le taux d'exploitation des PFNL s'est accruconsidérablement (Wilkie, 2000), entraThant une surexploitation de plusieurs espèces et ladiminution des sites de collecte. La surexploitation de ces ressources constitue une menace nonseulement pour la survie des peuples des forets, mais risque d'entrener à terme, unappauvrissement irreversible des espèces et de la diversité génétique.

D'où la nécessité de la prise en compte effective des PFNL dans l'élaboration des normes etméthodes d'inventaires et des directives d'aménagement en vue d'une exploitation durable deces ressources.

Objectifs de l'étudeFaire l'état des lieux des PFNL;Apprécier leur integration dans les normes d'inventaire, ainsi que dans les directivesd'aménagement;Assurer une gestion durable de ceux-ci, en particulier et des foréts en general.

DéfinitionLes Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) sont des biens d'origine biologique autres que lebois, derives des foréts, des autres terres boisées et des arbres hors foréts (FAO, 2000).Peuvent etre considérés comme Non Ligneux les produits forestiers autres que le bois d'ceuvresdestines à:

L'alimentation (plantes nutritives) et qui contribuant à renforcer la sécurité alimentaire;La pharmacopée (plantes médicinales);L'artisanat, l'ornement et aux pratiques religieuses ou socioculturelles, (plantes de service)qui rentrent dans la fabrication des meubles et objets divers.

Ces produits peuvent étre d'origine animale ou végétale.

Les PFNL d'origine végétale sont les champignons et les parties des plantes: les écorces, lesfeuilles, les fruits, les amandes, les tiges, les racines, les tubercules, les bulbes, le miel, lesrésines, les fleurs et les fourrages.

Les PFNL d'origine animale regroupent les parties d'animaux: les peaux, les plumes, les cornes,les griffes, les os, les dents, les excrements, le sang, la soie, les différents organes et lesanimaux eux-mémes, des termites jusqu'aux elephants.

102

b) Etude sur la necessite d'introduire les produits forestiers non Iigneux dans I'elaboration des normes d'inventaires et directives d'amenagement du Cameroun (L. Djomo, CIEFE)

Introduction Les Produits Forestiers Non Ligneux jouent un role important dans: • La subsistance des peuples autochtones; • La creation des revenus des peuples des forets denses camerounaises et de ses environs; • L'economie nationale.

Au cours des 20 dernieres annees, Ie taux d'exploitation des PFNL s'est accru considerablement (Wilkie, 2000), entraTnant une surexploitation de plusieurs especes et la diminution des sites de collecte. La surexploitation de ces ressources constitue une menace non seulement pour la survie des peuples des forets, mais risque d'entraTner a terme, un appauvrissement irreversible des especes et de la diversite genetique.

O'ou la necessite de la prise en compte effective des PFNL dans I'elaboration des normes et methodes d'inventaires et des directives d'amenagement en vue d'une exploitation durable de ces ressources.

Objectifs de I'etude • Faire I'etat des lieux des PFNL; • Apprecier leur integration dans les normes d'inventaire, ainsi que dans les directives

d'amenagement; • Assurer une gestion durable de ceux-ci, en particulier et des forets en general.

Definition Les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) sont des biens d'origine biologique autres que Ie bois, derives des forets, des autres terres boisees et des arbres hors forets (FAO, 2000). Peuvent etre consideres comme Non Ligneux les produits forestiers autres que Ie bois d'ceuvres destines a: • L'alimentation (plantes nutritives) et qui contribuant a renforcer la securite alimentaire; • La pharmacopee (plantes medicinales); • L'artisanat, I'ornement et aux pratiques religieuses ou socioculturelles, (plantes de service)

qui rentrent dans la fabrication des meubles et objets divers.

Ces produits peuvent etre d'origine animale ou vegetale.

Les PFNL d'origine vegetale sont les champignons et les parties des plantes: les ecorces, les feuilles, les fruits, les amandes, les tiges, les racines, les tubercules, les bulbes, Ie miel, les resines, les fleurs et les fourrages.

Les PFNL d'origine animale regroupent les parties d'animaux: les peaux, les plumes, les cornes, les griffes, les os, les dents, les excrements, Ie sang, la soie, les differents organes et les animaux eux-memes, des termites jusqu'aux elephants.

102

Page 113: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Etat des lieux des PFNL au CamerounLa diversité des PFNL;Les PFNL prioritaires d'origine végétale;Les PFNL d'origine animale;L'utilisation des PFNL;La contribution des PFNL au revenu des ménages;L'exploitation des PFNL;La domestication des PFNL;Le bilan des méthodes d'inventaire et d'aménagement des PFNL;Le bilan des méthodes d'inventaires et d'aménagement des ressources forestières nonligneuses prioritaires au Cameroun.

Projet ECOFAC (Conservation et Utilisation Rationnelle des Ecosystèmes en AfriqueCentrale),Programme Tropenbos Cameroun (PTC);Projet Mont Cameroun (PMC);Projet d'Aménagement Pilote Intégré de Dimako (API);Inventaire des PFNL dans la Réserve Forestière de Mokoko, Province du Sud-ouest;Enquéte sur les PFNL d'origine animale dans la réserve forestière d'Etinde, Mont Cameroun;Inventaire ethnobotanique des PFNL dans les environs du Mont Cameroun.

103

Etat des Iieux des PFNL au Cameroun • La diversite des PFNL; • Les PFNL prioritaires d'origine vegetale; • Les PFNL d'origine animale; • L'utilisation des PFNL; • La contribution des PFNL au revenu des menages; • L'exploitation des PFNL; • La domestication des PFNL; • Le bilan des methodes d'inventaire et d'amenagement des PFNL; • Le bilan des methodes d'inventaires et d'amenagement des ressources forestieres non

ligneuses prioritaires au Cameroun.

• Projet ECOFAC (Conservation et Utilisation Rationnelle des Ecosystemes en Afrique Centrale),

• Programme Tropenbos Cameroun (PTC); • Projet Mont Cameroun (PMC); • Projet d'Amenagement Pilote Integre de Dimako (API); • Inventaire des PFNL dans la Reserve Forestiere de Mokoko, Province du Sud-ouest; • Enquete sur les PFNL d'origine animale dans la reserve forestiere d'Etinde, Mont Cameroun; • Inventaire ethnobotanique des PFNL dans les environs du Mont Cameroun.

103

Page 114: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Tableau 1. Analyse critique des méthodes d'inventaires de PFNL et propositions d'arnélioration

104

Information demanclée Principales faiblesses MéthodologieDonnées representatives de laForat

Beaucoup d'études ont utilise unseul site et les raisons du choixn'ont pas été données, ce qui faitque les données ne peuvent pasétre extrapolées

Idéalement, choisir plusieurssites (pour permettre le calculde la variance) ou a défaut,donner les raisons du choixd'un site

Profil des populations quiconviennent pour lageneralisation

Dans des etudesanthropologiques, lespopulations (informateurs) nesont pas randomisées et lestailles d'échantillons sont petites

Identification des principauxattributs des extracteurs (e.g.age, technique, revenu).

Données representatives desvariations saisonnières del'utilisation des PFNL

Peu d'études incluent plus d'uneannée de données

Selection au hasard dumérne nombre de semaineset de jours cheque mois aumoins en un an. Examenminutieux du climat et autresvariables (e.g économie pluslarge pour comprendre lareprésentativité de la périoded'étude

Quantification des flux desproduits (produits utilises parles populations)

Certaines etudes évaluent lestock (inventaire) qui ne serapporte ni au flux present ni auxflux durables

Identifier, compter, peser etmesurer les produits commeils entrent dans le villagecheque jour. Evaluer unéchantillon de villages et deménages au hasard etdemander ou observer etrelever leur composition.

Poids du produit Les poids peuvent ne pas étremesurés

Si les produits sont tropdifficiles a peser en gros,prendre des sous-échantillons saisonniers pourles poids moyens

Identification du produit Utilisation irrégulière des nomsscientifiques ou utilisation desnoms locaux, empêchant ainsitoute comparaison entre lesetudes

Collecter les échantillons(photos, cranes, feuilles, etc.)pour une identificationscientifique definitive aulaboratoire

L'aire de récolte du produit Beaucoup d'étudesn'enregistrent pas l'aire derécolte du produit; ainsi il n'estpas possible d'estimer lesrendements par ha

Observation directe, voyaged'évaluation, photographiesaériennes, cartographieparticipative, GPS, etc.

Observations suffisantes Insuffisant si un seul chercheurcollecte toutes les données

Former et utiliser des genspour collecter lesinformations (atre inconscientdes biais possibles)

Tableau 1. Analyse critique des methodes d'inventaires de PFNL et propositions d'amelioration

Information demandee Principales faiblesses Methodologie Donnees representatives de la Beaucoup d'etudes ont utilise un Idealement, choisir plusieurs Foret seul site et les raisons du choix sites (pour permettre Ie calcul

n'ont pas ete donnees, ce qui fait de la variance) ou a defaut, que les donnees ne peuvent pas donner les raisons du choix etre extrapolees d'un site

Profil des populations qui Dans des etudes Identification des principaux conviennent pour la anthropologiques, les attributs des extracteurs (e.g. generalisation populations (informateurs) ne age, technique, revenu).

sont pas randomisees et les tailles d'echantillons sont petites

Donnees representatives des Peu d'etudes incluent plus d'une Selection au hasard du variations saisonnieres de annee de donnees meme nombre de semaines I'utilisation des PFNL et de jours chaque mois au

moins en un an. Examen minutieux du climat et autres variables (e.g economie plus large pour comprendre la representativite de la periode d'etude

Quantification des flux des .Certaines etudes evaluent Ie Identifier, compter, peser et produits (produits utilises par stock (inventaire) qui ne se mesurer les produits comme les populations) rapporte ni au flux present ni aux ils entrent dans Ie village

flux durables chaque jour. Evaluer un echantillon de villages et de menages au hasard et demander ou observer et rei ever leur composition.

Poids du praduit Les poids peuvent ne pas etre . Si les praduits sont trap mesures difficiles a peser en gros,

prendre des so us-echantillons saisonniers pour les poids moyens

Identification du produit Utilisation irreguliere des noms Collecter les echantillons scientifiques ou utilisation des (photos, cranes, feuilles, etc.) noms locaux, empechant ainsi pour une identification toute comparaison entre les scientifique definitive au etudes laboratoire

L'aire de recolte du produit Beaucoup d'etudes Observation directe, voyage n'enregistrent pas I'aire de d'evaluation, photographies recolte du produit; ainsi iI n'est aeriennes, cartographie pas possible d'estimer les participative, GPS, etc. rendements par ha

Observations suffisantes Insuffisant si un seul chercheur Former et utiliser des gens collecte toutes les donnees pour collecter les

informations (etre inconscient des biais possibles)

104

Page 115: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

105

Information demandée Principales faiblesses MéthodologiePartage entre la récolte allanta la maison et celle allant aumarché

Peu d'études l'ont fait, mais c'esttits important parce que lesbiens de ménages et ceux desmarchés ont des prix différents

Prendre un échantillon deménages et leur demanderd'avoir des cahiers pourenregistrer le revenujournalier, les dépenses, lesPFNL consommés ou vendus

La valeur du produit Certains chercheurs utilisent lesdépenses de main d'ceuvre oud'énergie comme une mesure dela valeur, ce qui n'est pasconsistant avec la théoriemoderne d'évaluation

Utiliser les prix qui existentpour le bien concerné ouceux prévalant sur lesmarchés

GaAs marginaux de récolte etde transformation

Pas d'évaluation de temps derecherche, coats deséquipements pour la collectiond'échantillon

Interviews, observationsdirectes (échantillonnageinstantané), relevé journalierpour les observateurs,mouvements des bienssortant et entrant dans levillage

Les salaires Certains chercheurs ont utiliséles barèmes officiels de salairesutilisés dans le pays, mais cecine devrait pas &re fait sanscritique

Déterminer ce que les genspaient actuellement pour lessalaires en milieu rural(variabilité par saison, sexe,age et type de travail)

Coat du Capital Pas souvent mesuré, utilisationinappropriée du coOt du marché

Utiliser le taux d'escomptesocial (peut atre calculélocalement ou bien utiliser 45 %)

Durabilité Trois points de vue:a- Les communautés locales

gèrent la for& de manièredurable.

b- Les communautés localesgèrent la for& de manièrenon durable.

c- La durabilité est le résultatdes conditions spéciales quidoivent ate identifiées danschaque cas

Indirect: comparaison dedistance, fréquence et duréede la collecte, rappel desrendements sur le temps, etc.Direct: comparaison desquantités récoltées et destaux dereproduction/croissance dansla forét.

Utilisation des plants etanimaux prélevés dans uneseule évaluation

Pas possible puisque lesbotanistes utilisent la rentabilitépar ha alors que les zoologistesutilisent la rentabilité par unité demain d'ceuvre

Equipe multidisciplinairecomprenant des économistesen ressources naturelles/anthropologisteséconomistes, botanistes,zoologistes, paysans,étudiants locaux.

Information demandee Principales faiblesses Methodologie Partage entre la recolte allant Peu d'etudes I'ont fait, mais c'est Prendre un echantillon de a la maison et celie allant au tras important parce que les menages et leur demander marche biens de menages et ceux des d'avoir des cahiers pour

marches ont des prix differents enregistrer Ie revenu journalier, les depenses, les PFNL consommes ou vendus

La valeur du produit Certains chercheurs utilisent les Utiliser les prix qui existent depenses de main d'reuvre ou pour Ie bien concerne ou d'energie comme une mesure de ceux prevalant sur les la valeur, ce qui n'est pas marches consistant avec la theorie moderne d'evaluation

Coats marginaux de recolte et Pas d'evaluation de temps de Interviews, observations de transformation recherche, coats des directes (echantillonnage

equipements pour la collection instantane), releve journalier d'echantillon pour les observateurs,

mouvements des biens sortant et entrant dans Ie village

Les salaires Certains chercheurs ont utilise Determiner ce que les gens les barames officiels de salaires paient actuellement pour les utilises dans Ie pays, mais ceci salaires en milieu rural ne devrait pas etre fait sans (variabilite par saison, sexe, critique age et type de travail)

Coat du Capital Pas souvent mesure, utilisation Utiliser Ie taux d'escompte inappropriee du coat du march9 social (peut etre calcule

localement ou bien utiliser 4-5 %)

Durabilite Trois points de vue: Indirect: comparaison de a- Les communautes locales distance, frequence et duree

gerent la foret de maniare de la collecte, rappel des durable. rendements sur Ie temps, etc.

b- Les communautes locales Direct: comparaison des gerent la foret de maniare quantites recoltees et des non durable. taux de

c- La durabilite est Ie resultat reproduction/croissance dans des conditions speciales qui la foret. doivent etre identifiees dans chaque cas

Utilisation des plants et Pas possible puisque les Equipe multidisciplinaire animaux preleves dans une botanistes utilisent la rentabilite comprenant des economistes seule evaluation par ha alors que les zoologistes en ressources naturelles/

utilisent la rentabilite par unite de anthropologistes main d'reuvre economistes, botanistes,

zoologistes, paysans, etudiants locaux.

105

Page 116: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Intégration des PFNL dans les plans d'inventaires et d'aménagement forestier: Réflexionset RecommandationsSix questions fondamentales concernent les PFNL à exploiter:

Où exactement, l'espèce ou la ressource intéressante se trouve-t-elle en plus grandequantité? Essayer de cartographier sa répartition en la situant par rapport à des points derepère (montagnes, cours d'eau, villages, etc.)L'espèce est-elle répartie plus ou moins uniformément dans toute la région?La ressource considérée est-elle produite par une seule espèce ou par plusieurs?Y-a-t-il des zones de récolte qui sont plus intensivement exploitées que d'autres? Laressource est-elle plantée, favorisée sélectivement ou autrement aménagée par lescommunautés locales?Y-a-t-il de bonnes cartes, photographies aériennes ou images par satellite de la région?

Organisation des filièresVulgariser les techniques durables de culture et de prélèvement.Créer une banque de données statistiques relative au potentiel, aux quantitésexploitées/transformées/commercialisées.Renforcer la réglementation en vigueur et le respect des procédures. Faire des études demarché sur les PFNL afin d'évaluer la valeur économique des PFNL commercialisés, lesvariations saisonnières des prix, les marges bénéficiaires des négociants à différentsniveaux de la filière allant du producteur au consommateur, les contraintes posées par lavalorisation des PFNL.Mettre au point des méthodes efficaces de stockage et de transformation afin de donnerplus de valeur ajoutée aux PFNL clés tels que les Gnetum, Baillonella, Cola, Garcinia,Irvingia et les Rotins.Créer un collectif d'ONG travaillant dans le domaine des PFNL qui aura pour rôle de formeret d'informer les paysans sur les méthodes de gestion durable, les prix du marché desPFNL, les techniques de transformation et de conservation.Encourager le regroupement des populations en GIC (Groupement d'Initiative Commune)au niveau local pour limiter le bradage de leur produit au premier intermédiaire qui seprésente.Accorder des crédits aux GIC bien organisés dans les activités de production et devalorisation des PFNL.Mettre en place des infrastructures (routes, marchés, etc.) afin de réduire les coûts detransport et les pertes post-récoltes dans les villages.

Priorités de rechercheMise au point des méthodes d'inventaire et d'exploitation durable des PFNL prioritaires dansleur milieu nature!.Etude détaillée des Mikes des principaux PFNL (exploitation, conditionnement, marchés,circuits commerciaux, etc.).Domestication des PFNL clés.Evaluation des coats et bénéfices de la domestication des PFNL (par exemple du Gnetum)pour réellement diminuer la dépendance vis-à-vis des ressources sauvagesEtude de l'impact des différents types d'exploitation forestière et d'opérations sylvicoles surles PFNL.Etude sur la phénologie des principales espèces et leur capacité de reproduction.

106

Integration des PFNL dans les plans d'inventaires et d'amenagement forestier: Reflexions et Recommandations Six questions fondamentales concernent les PFNL a. exploiter: • Ou exactement, I'espece ou la ressource interessante se trouve-t-e"e en plus grande

quantite? Essayer de cartographier sa repartition en la situant par rapport a. des points de repere (montagnes, cours d'eau, villages, etc.)

• L'espece est-e"e repartie plus ou moins uniformement dans toute la region? • La ressource consideree est-e"e produite par une seule espece ou par plusieurs? • Y-a-t-il des zones de recolte qui sont plus intensivement exploitees que d'autres? La

ressource est-e"e plantee, favorisee selectivement ou autrement amenagee par les communautes locales?

• Y-a-t-il de bonnes cartes, photographies aeriennes ou images par satellite de la region?

Organisation des filieres • Vulgariser les techniques durables de culture et de prelevement. • Creer une banque de donnees statistiques relative au potentiel, aux quantites

exploitees/transformees/commercialisees. • Renforcer la reglementation en vigueur et Ie respect des procedures. Faire des etudes de

marche sur les PFNL afin d'evaluer la valeur economique des PFNL commercialises, les variations saisonnieres des prix, les marges beneficiaires des negociants a. differents niveaux de la filiere a"ant du producteur au consommateur, les contraintes posees par la valorisation des PFNL.

• Mettre au point des methodes efficaces de stockage et de transformation afin de donner plus de valeur ajoutee aux PFNL cles tels que les Gnetum, Baillonella, Cola, Garcinia, Irvingia et les Rotins.

• Creer un collectif d'ONG travaillant dans Ie domaine des PFNL qui aura pour role de former et d'informer les paysans sur les methodes de gestion durable, les prix du marche des PFNL, les techniques de transformation et de conservation.

• Encourager Ie regroupement des populations en GIC (Groupement d'initiative Commune) au niveau local pour limiter Ie bradage de leur produit au premier intermediaire qui se presente.

• Accorder des credits aux GIC bien organises dans les activites de production et de valorisation des PFNL.

• Mettre en place des infrastructures (routes, marches, etc.) afin de reduire les coOts de transport et les pertes post-recoltes dans les villages.

Priorites de recherche • Mise au point des methodes d'inventaire et d'exploitation durable des PFNL prioritaires dans

leur milieu naturel. • Etude detaillee des filieres des principaux PFNL (exploitation, conditionnement, marches,

circuits commerciaux, etc.). • Domestication des PFNL cles. • Evaluation des coOts et benefices de la domestication des PFNL (par exemple du Gnetum)

pour reellement diminuer la dependance vis-a.-vis des ressources sauvages • Etude de I'impact des differents types d'exploitation forestiere et d'operations sylvicoles sur

les PFNL. • Etude sur la phenologie des principales especes et leur capacite de reproduction.

106

Page 117: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Comment faire pour intégrer l'aménagement des PFNL et du bois d'ceuvre dans les foretsde production?Mesures prises concernant les PFNL d'origine végétale

Les PFNL devraient étre pris en compte dans la planification et la gestion des foréts enrelation avec le bois.Les PFNL doivent être définis dans des inventaires spécifiques dans le but d'obtenir desinformations valables pour la planification à court et à long terme, l'un des objectifs sera icid'assurer l'accès continu aux PFNL par les communautés dépendant traditionnellement deces produits.La construction des routes ne devraient pas entrener la destruction des PFNL maisdevraient favoriser la récolte et le transport de ces produits vers les centres decommercialisation.Là où c'est réaliste et praticable, une diversité de PFNL devrait étre récoltée. Cetteapproche peut conduire à des récoltes saisonnières et complémentaires et à moins defluctuations sur le marché de la demande pour un produit particulier.Le choix d'une méthode sylvicole devrait tenir compte de l'impact qu'elle peut avoir sur lagestion durable des PFNL. Elle ne devrait pas changer la structure écologique au point demettre en danger la vie des espèces importantes de PFNL.La durabilité écologique de toutes les espèces importantes de PFNL devrait étre évaluée.Cette évaluation doit étre basée sur la partie de la plante qui a un intérét; la composition dela forét, le type et l'intensité de récolte, et l'espèce particulière ou type de PFNL qui estrécolté. Les changements dans le développement et la croissance des PFNL devraient êtresurveillés en utilisant les placettes échantillons et les placettes permanentes mises en placedans les foréts.Les plans de gestion devraient favoriser la conservation in-situ des espèces importantes desPFNL.

Mesures concernant la fauneDomestication de certains gibiers (céphalophes, aulacode, porc-épic, crocodile, etc.).Développement de la pisciculture.Fermeture à la circulation des routes entre deux passages en exploitation de bois d'ceuvre.

Action auprès des populationsLes populations locales devraient étre activement associées à la gestion des ressourcesforestières; y compris la coupe du bois d'ceuvre. L'objectif premier est d'obtenir le respect dela forét et notamment des limites du massif de production pour les populations riveraines eten particulier par les paysans.Des droits d'usage seront également maintenus et reconnus sur l'ensemble de l'espacecommunautaire englobant les foréts du domaine permanent. Toutefois, ces droits d'usagedoivent être réglementés en vue d'assurer la durabilité de la ressource.Les aménagements doivent prendre en compte l'aspect multi-usages des foréts naturelleset constituer ainsi l'occasion d'identifier plus précisément les besoins locaux en PFNL etd'en quantifier la ressource. Les plans de gestion devront prévoir des zones de cueillette, lanature des produits concernés ainsi que l'importance des prélèvements autorisés.Des comités villageois devraient étre constitués, les populations formées et informées surles méthodes de prélèvement durable et le prix.Les populations devraient également étre impliquées dans l'élaboration des plansd'aménagement et autres. Ainsi, tout plan d'aménagement devrait &re précédé par desétudes socio-économiques dont le but sera de déterminer les différents usages de la forét etles caractéristiques de la population.

107

Comment faire pour integrer I'amenagement des PFNL et du bois d'muvre dans les forets de production? Mesures prises concernant les PFNL d'origine vegetale • Les PFNL devraient etre pris en compte dans la planification et la gestion des forets en

relation avec Ie bois. • Les PFNL doivent etre definis dans des inventaires specifiques dans Ie but d'obtenir des

informations valables pour la planification a court et a long terme, I'un des objectifs sera ici d'assurer I'acces continu aux PFNL par les communautes dependant traditionnellement de ces produits.

• La construction des routes ne devraient pas entraTner la destruction des PFNL mais devraient favoriser la recolte et Ie transport de ces produits vers les centres de commercialisation.

• La OU c'est realiste et praticable, une diversite de PFNL devrait etre recoltee. Cette approche peut conduire a des recoltes saisonnieres et complementaires et a moins de fluctuations sur Ie marche de la demande pour un produit particulier.

• Le choix d'une methode sylvicole devrait tenir compte de I'impact qU'elie peut avoir sur la gestion durable des PFNL. Elle ne devrait pas changer la structure ecologique au point de mettre en danger la vie des especes importantes de PFNL.

• La durabilite ecologique de to utes les especes importantes de PFNL devrait etre evaluee. Cette evaluation doit etre basee sur la partie de la plante qui a un interet; la composition de la foret, Ie type et I'intensite de recolte, et I'espece particuliere ou type de PFNL qui est recolte. Les changements dans Ie developpement et la croissance des PFNL devraient etre surveilles en utilisant les placettes echantillons et les placettes permanentes mises en place dans les forets.

• Les plans de gestion devraient favoriser la conservation in-situ des especes importantes des PFNL.

Mesures concernant la faune • Domestication de certains gibiers (cephalophes, aulacode, p~rc-epic, crocodile, etc.). • Developpement de la pisciculture. • Fermeture a la circulation des routes entre deux passages en explOitation de bois d'ceuvre.

Action aupres des populations • Les populations locales devraient etre activement associees a la gestion des ressources

forestieres; y compris la coupe du bois d'ceuvre. L'objectif premier est d'obtenir Ie respect de la foret et notamment des limites du massif de production pour les populations riveraines et en particulier par les paysans.

• Des droits d'usage seront egalement maintenus et reconnus sur I'ensemble de I'espace communautaire englobant les forets du domaine permanent. Toutefois, ces droits d'usage doivent etre reglementes en vue d'assurer la durabilite de la ressource.

• Les amenagements doivent prendre en compte I'aspect multi-usages des forets naturelles et constituer ainsi I'occasion d'identifier plus precisement les besoins locaux en PFNL et d'en quantifier la ressource. Les plans de gestion devront prevoir des zones de cueillette, la nature des produits concernes ainsi que I'importance des prelevements autorises.

• Des comites villageois devraient etre constitues, les populations formees et informees sur les methodes de prelevement durable et Ie prix.

• Les populations devraient egalement etre impliquees dans I'elaboration des plans d'amenagement et autres. Ainsi, tout plan d'amenagement devrait etre precede par des etudes socio-economiques dont Ie but sera de determiner les differents usages de la foret et les caracteristiques de la population.

107

Page 118: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Des agreements et des permis seront attribués aux populations qui pourraient, soit lesvendre aux opérateurs économiques, soit devenir exploitants elles-mêmes.

Action en faveur de l'aoronomie et de l'agroforesterieProduction des Composts permettant les productions agricoles à proximité immédiate desvillages.Amélioration et stabilisation des jachères, notamment par des plantations de légumineusesfixatrices d'azote.Mis en place des "vergers de case" par la plantation d'arbres fruitiers et des espècesprioritaires des PFNL près des villages.

ConclusionRéaliser des études ethnobotaniques/biologiques afin de confectionner un document type(dictionnaire) de ces produits pour le Cameroun.Former le personnel au principe d'inventaire, d'aménagement.Elaborer les textes particuliers tels que prévus par la réglementation en vigueur.Elaborer les P.C.I. (Principes-Critères-Indicateurs) de certification.Sensibiliser et former le grand public (populations, opérateurs économiques, et tous lesintervenants de la filière à la gestion participative).

C) Projet de politique de gestion des produits forestiers non ligneux au Cameroun(R. Bidja, MINEF)ContexteA l'instar des foréts tropicales humides, des savanes de basses et hautes altitudes, lesécosystèmes ont toujours été sujets à de fortes pressions dues aux assauts de multiples formesde développement. D'autres tels ceux des hautes montagnes sont considérés commeécosystèmes fragiles. II est tout à fait clair et d'une importance spéciale de mettre l'accent surl'utilisation rationnelle des ressources naturelles à travers la conservation de la biodiversité et undéveloppement économique rationnel. II s'agit dès lors, d'observer les règles physiques,biologiques, socio-économiques du cadre dans lequel toute vie sur terre peut s'opérer. C'estdonc là l'objet fondamental de la science écologique qui est l'étude des relations, desorganismes avec leur environnement. L'une des sciences dont les principes serviraient d'appuipour mener à bien la mission assignée au Ministère de l'Environnement et des Foréts (MINEF)serait d'assurer, en collaboration avec les autres intervenants, la promotion des ProduitsForestiers Non Ligneux (PFNL). II est question de mettre rationnellement en valeur le conceptnouveau de PFNL dans le contexte actuel de la politique forestière au Cameroun.

Orientation de la politique forestiereL'objectif général de la politique forestière du Cameroun est de pérenniser et de développer lesfonctions économiques, écologiques et sociales de ses foréts, dans le cadre d'une gestionintégrée qui assure de fagon soutenue et durable la conservation et l'utilisation des ressourceset des écosystèmes forestiers.

Quatre grandes orientations caractérisent la politique forestière du Cameroun. II s'agit:D'assurer la protection du patrimoine forestier et participer à la sauvegarde del'environnement et préserver la biodiversité.D'améliorer l'intégration des ressources forestières dans le développement rural, afin decontribuer à élever le niveau de vie des populations et les faire participer à la conservationdes ressources.De mettre en valeur les ressources forestières en vue d'augmenter la part de la productionforestière dans le Produit Intérieur Brut (PIB).

108

• Des agreements et des permis seront attribues aux populations qui pourraient, soit les vendre aux operateurs economiques, soit devenir exploitants elles-memes.

Action en faveur de I'agronomie et de I'agroforesterie • Production des Composts permettant les productions agricoles a proximite immediate des

villages. • Amelioration et stabilisation des jacheres, notamment par des plantations de legumineuses

fixatrices d'azote. • Mis en place des "vergers de case" par la plantation d'arbres fruitiers et des especes

prioritaires des PFNL pres des villages.

Conclusion • Realiser des etudes ethnobotaniques/biologiques afin de confectionner un document type

(dictionnaire) de ces produits pour Ie Cameroun. • Former Ie personnel au principe d'inventaire, d'amenagement. • Elaborer les textes particuliers tels que prevus par la reglementation en vigueur. • Elaborer les P.C.1. (Principes-Criteres-Indicateurs) de certification. • Sensibiliser et former Ie grand public (populations, operateurs economiques, et tous les

intervenants de la filiere a la gestion participative).

c) Projet de politique de gestion des produits forestiers non ligneux au Cameroun (R. Bidja, MINEF) Contexte A I'instar des forets tropicales humides, des savanes de basses et hautes altitudes, les ecosystemes ont toujours ete sujets a de fortes press ions dues aux assauts de multiples formes de developpement. D'autres tels ceux des hautes montagnes sont consideres comme ecosystemes fragiles. II est tout a fait clair et d'une importance speciale de mettre I'accent sur I'utilisation rationnelle des ressources naturelles a travers la conservation de la biodiversite et un developpement economique rationnel. II s'agit des lors, d'observer les regles physiques, biologiques, socio-economiques du cadre dans lequel toute vie sur terre peut s'operer. C'est donc la I'objet fondamental de la science ecologique qui est I'etude des relations, des organismes avec leur environnement. L'une des sciences dont les principes serviraient d'appui pour mener a bien la mission assignee au Ministere de l'Environnement et des Forets (MINEF) serait d'assurer, en collaboration avec les autres intervenants, la promotion des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL). II est question de mettre rationnellement en valeur Ie concept nouveau de PFNL dans Ie contexte actuel de la politique forestiere au Cameroun.

Orientation de la politique forestiere L'objectif general de la politique forestiere du Cameroun est de perenniser et de developper les fonctions economiques, ecologiques et sociales de ses forets, dans Ie cadre d'une gestion integree qui assure de fagon soutenue et durable la conservation et I'utilisation des ressources et des ecosystemes forestiers.

Quatre grandes orientations caracterisent la politique forestiere du Cameroun. II s'agit: 1- D'assurer la protection du patrimoine forestier et participer a la sauvegarde de

I'environnement et preserver la biodiversite. 2- D'ameliorer I'integration des ressources forestieres dans Ie developpement rural, afin de

contribuer a elever Ie niveau de vie des populations et les faire participer a la conservation des ressources.

3- De mettre en valeur les ressources forestieres en vue d'augmenter la part de la production forestiere dans Ie Produit Interieur Brut (PIB).

108

Page 119: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

4- De dynamiser le secteur forestier en mettant en place un système institutionnel efficace, enfaisant participer tous les intervenants dans la gestion du secteur.

La mise en ceuvre de ces quatre grandes orientations implique que des politiques sectoriellesde gestion des ressources forestières soient élaborées de manière concertée, puis exécutées.

Le terme non ligneux ne faisant pas l'humanité, une approche de ce concept est ainsi proposée.

Concept de produits forestiers non ligneuxPourraient étre considérés comme non ligneux, les produits de foréts autres que le boisd'ceuvre, destinés à:

l'alimentation (plantes nutritives) qui contribuent à renforcer la sécurité alimentaire;la pharmacopée (plantes médicinales);l'artisanat, l'ornement et/ou aux pratiques religieuses ou socioculturelles (plantes de service)qui rentrent dans la fabrication des meubles et objets divers.

Ces produits peuvent élre d'origine végétale ou animale ou encbre non palpables.

Les PFNL d'origine végétale sont des plantes ou des parties de plantes: ce sont les écorces, lesfeuilles, les fruits, les amandes, les tiges, les racines, les tubercules, les bulbes, le miel, lesrésines, les sèves, les fleurs, le fourrage et les champignons.

Ceux d'origine animale regroupent les parties d'animaux: les peaux, les plumes, les cornes, lesgriffes, les dents, les os, les excréments, le sang, la soie, les différents organes et les animauxeux-mêmes: des termites jusqu'aux éléphants.

Les PFNL dits non palpables concernent les services offerts par les fordts. II s'agit del'écotourisme, de la stabilisation des sols contre les dégradations et de la séquestration decarbone par exemple.

Importance des produits forestiers non ligneuxLes PFNL étaient autrefois qualifiés de oproduits forestiers mineurs ou secondaires». Cestermes sous-entendaient qu'il existait un produit omajeur» en l'occurrence le bois d'ceuvre.L'exploitation de bois d'ceuvre est plutôt réservée à des personnes en majorité étrangères à laforét, tandis que pour les populations riveraines et une grande partie des populations urbaines,les produits dits secondaires sont les plus importants et les plus accessibles. Ces termes deproduits mineurs ou secondaires ont néanmoins évolué dans le temps et sont devenusaujourd'hui produits forestiers non ligneux ou produits autres que le bois.

Le sous-secteur des PFNL est un domaine d'avenir très important car en plus des divers usagesdécrits ci-haut; l'exploitation desdits produits ne nécessite pas de gros investissement dansl'ensemble. Leur usage et leur commercialisation en général profitent directement aux riverains.Ce sous-secteur procure de grosses activités et génère des revenus importants aux opérateurséconomiques et méme à l'Etat. Le chiffre d'affaires annuel est estimé à 8.5 milliards de FCFA ence qui concerne exclusivement le rotin, le charbon de bois et le bambou. La cueillette, latransformation, la manutention et la commercialisation recrutent les catégories sociales les plusvulnérables, peu qualifiées et procurent, à de nombreux ménages défavorisés, une source(secondaire ou comme activité principale) de revenu appréciable leur permettant d'améliorerleur niveau de vie.

109

4- De dynamiser Ie secteur forestier en mettant en place un systeme institutionnel efficace, en faisant participer tous les intervenants dans la gestion du secteur.

La mise en oouvre de ces quatre grandes orientations implique que des politiques sectorielles de gestion des ressources forestieres soient elaborees de maniere concertee, puis executees.

Le terme non ligneux ne faisant pas I'humanite, une approche de ce concept est ainsi proposee.

Concept de produits forestiers non Iigneux Pourraient etre consideres comme non ligneux, les produits de forets autres que Ie bois d'oouvre, destines a: • I'alimentation (plantes nutritives) qui contribuent a renforcer la securite alimentaire; • la pharmacopee (pi antes medicinales); • I'artisanat, I'ornement et/ou aux pratiques religieuses ou socioculturelles (plantes de service)

qui rentrent dans la fabrication des meubles et objets divers.

Ces produits peuvent etre d'origine vegetale ou animale ou encore non palpables.

Les PFNL d'origine vegetale sont des plantes ou des parties de plantes: ce sont les ecorces, les feuilles, les fruits, les amandes, les tiges, les racines, les tubercules, les bulbes, Ie miel, les resines, les seves, les fleurs, Ie fourrage et les champignons.

Ceux d'origine animale regroupent les parties d'animaux: les peaux, les plumes, les cornes, les griffes, les dents, les os, les excrements, Ie sang, la soie, les differents organes et les animaux eux-memes: des termites jusqu'aux elephants.

Les PFNL dits non palpables concernent les services offerts par les forets. II s'agit de I'ecotourisme, de la stabilisation des sols contre les degradations et de la sequestration de carbone par exemple.

Importance des produits forestiers non ligneux Les PFNL etaient autrefois qualifies de «produits forestiers mineurs ou secondaires». Ces termes sous-entendaient qu'iI existait un produit «majeur» en I'occurrence Ie bois d'oouvre. L'exploitation de bois d'oouvre est plutot reservee a des personnes en majorite etrangeres a la foret, tandis que pour les populations riveraines et une grande partie des populations urbaines, les produits dits secondaires sont les plus importants et les plus accessibles. Ces termes de produits mineurs ou secondaires ont neanmoins evolue dans Ie temps et sont devenus aujourd'hui produits forestiers non ligneux ou produits autres que Ie bois.

Le sous-secteur des PFNL est un domaine d'avenir tres important car en plus des divers usages decrits ci-haut; I'exploitation desdits produits ne necessite pas de gros investissement dans I'ensemble. Leur usage et leur commercialisation en general profitent directement aux riverains. Ce sous-secteur procure de grosses activites et genere des revenus importants aux operateurs economiques et meme a l'Etat. Le chiffre d'affaires annuel est estime a 8.5 milliards de FCFA en ce qui concerne exclusivement Ie rotin, Ie charbon de bois et Ie bambou. La cueillette, la transformation, la manutention et la commercialisation recrutent les categories sociales les plus vulnerables, peu qualifiees et procurent, a de nombreux menages defavorises, une source (secondaire ou comme activite principale) de revenu appreciable leur permettant d'ameliorer leur niveau de vie.

109

Page 120: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Toutefois, on n'appréhende seulement partiellement la contribution de ce sous-secteur àl'économie nationale, le système de production n'étant pas encore bien organisé, et lesstatistiques presque inexistantes.

Cadre juridique et institutionnelLe Cameroun a connu trois codes forestiers dont: la loi n°94/01 du 20 janvier 1994 et son décretn°95/531 du 23 août 1995 actuellement en vigueur.

La présente loi et les textes pris pour son application fixent le régime des forêts, de la faune etde la Oche en vue d'atteindre les objectifs généraux des politiques Forestières de la Faune etde la Péche, dans le cadre d'une gestion intégrée assurant de fa9on soutenue et durable, laconservation et l'utilisation desdites ressources et des différents écosystèmes.

Par ailleurs, le décret n°97/205 du 07 décembre 1997 portant sur l'organisation duGouvernement et complété par décret n°98/067 du 28 avril 1997 a créé la Direction de laPromotion et de la Transformation des produits forestiers qui comprend deux sous-directions:

la Sous-Direction de la Promotion et de la Transformation du Bois;la Sous-Direction de la Promotion et de la transformation des Produits Forestiers NonLigneux.

La création de la Sous Direction des Produits Forestiers Non Ligneux, avec trois services et septbureaux, témoigne de l'intérét grandissant que le Gouvernement accorde à ces produitslongtemps marginalisés. Elle est chargée de l'élaboration, de la mise en ceuvre et du suivi del'exécution de la politique du Gouvernement en matière de gestion et de promotion des PFNL

Roles des intervenantsle MINREST et le MINESUP pour la détermination de la composition chimique et lafabrication des médicaments;le MISANTE pour le cas des plantes médicinales;le MINEFI pour la détermination de la valeur ajoutée (fiscalité);les TRAVAUX PUBLICS pour l'ouverture et l'entretien des voies de désertes;le MINDIC dont la ressource forestière alimente les industries (pharmaceutique etautres);le MINCULT pour les objets d'art et des foréts sacrées;les MINEPIA et MINAGRI pour lesquels la forét est source de terre et support de laproduction agropastorale, donc de la sécurité alimentaire;le MINMEE, du fait de l'énergie produite par la biomasse;le MINEDUC, un certain nombre de lycées techniques assurant la formation forestière;le MINCOM pour la sensibilisation, la vulgarisation et l'éducation;le MINTOUR pour l'écotourisme;le MINAT qui exerce une influence sur tous les secteurs utilisant l'espace rural commefacteur de production et chargé de l'organisation des collectivités locales et deschefferies;le MINUH pour la foresterie urbaine;l'Assemblée Nationale pour le cadre législatif;le MINJUSTICE pour la répression.

Le MINEF est également appelé à collaborer avec:

110

Toutefois, on n'apprehende seulement partiellement la contribution de ce sous-secteur a I'economie nationale, Ie systeme de production n'etant pas encore bien organise, et les statistiques presque inexistantes.

Cadre juridique et institutionnel Le Cameroun a connu trois codes forestiers dont: la loi n094/01 du 20 janvier 1994 et son decret n095/531 du 23 aoat 1995 actuellement en vigueur.

La presente loi et les textes pris pour son application fixent Ie regime des forets, de la faune et de la peche en vue d'atteindre les objectifs generaux des politiques Forestieres de la Faune et de la Peche, dans Ie cadre d'une gestion integree assurant de fayon soutenue et durable, la conservation et I'utilisation desdites ressources et des differents ecosystemes.

Par ailleurs, Ie decret n097/205 du 07 decembre 1997 portant sur I'organisation du Gouvernement et complete par decret n098/067 du 28 avril 1997 a cree la Direction de la Promotion et de la Transformation des produits forestiers qui comprend deux sous-directions:

• la Sous-Direction de la Promotion et de la Transformation du Bois; • la Sous-Direction de la Promotion et de la transformation des Produits Forestiers Non

Ligneux.

La creation de la So us Direction des Produits Forestiers Non Ligneux, avec trois services et sept bureaux, temoigne de I'interet grandissant que Ie Gouvernement accorde aces produits longtemps marginalises. Elle est chargee de I'elaboration, de la mise en ceuvre et du suivi de I'execution de la politique du Gouvernement en matiere de gestion et de promotion des PFNL

Roles des intervenants • Ie MINREST et Ie MINESUP pour la determination de la composition chimique et la

fabrication des medicaments; • Ie MISANTE pour Ie cas des plantes medicinales; • Ie MINEFI pour la determination de la valeur ajoutee (fiscalite); • les TRAVAUX PUBLICS pour I'ouverture et I'entretien des voies de desertes; • Ie MINDIC dont la ressource forestiere alimente les industries (pharmaceutique et

autres); • Ie MINCULT pour les objets d'art et des forets sacrees; • les MINEPIA et MINAGRI pour lesquels la foret est source de terre et support de la

production agropastorale, donc de la securite alimentaire; • Ie MINMEE, du fait de I'energie produite par la biomasse; • Ie MINEDUC, un certain nombre de Iycees techniques assurant la formation forestiere; • Ie MINCOM pour la sensibilisation, la vulgarisation et I'education; • Ie MINTOUR pour I'ecotourisme; • Ie MINAT qui exerce une influence sur tous les secteurs utilisant I'espace rural comme

facteur de production et charge de I'organisation des collectivites locales et des chefferies;

• Ie MINUH pour la foresterie urbaine; • l'Assemblee Nationale pour Ie cadre legislatif; • Ie MINJUSTICE pour la repression.

Le MINEF est egalement appele a collaborer avec:

110

Page 121: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

les opérateurs économiques qui bénéficient des retombées générées par les activités dusecteur;les tradipraticiens et les populations riveraines des zones d'exploitation de la ressourcedont les forats constituent le support et cadre de vie a travers différents produits qu'ellesen tirent, indispensables pour leur nutrition, leur santé;les ONG oeuvrant dans le secteur en leur qualité de médiateur et encadreurs despopulations rurales;les chefs traditionnels, dépositaires des traditions et gestionnaires des terroirs villageois;la Coopération Internationale, car la forat est une ressource transfrontalière et estconsidérée comme patrimoine de l'humanite. Ainsi la Coopération Internationale,travers ses appuis financiers et ses conventions, influence de fa9on importante la gestiondes ressources forestières. Par ailleurs, la politique forestière prend en compte lesconventions internationales en matière de foréts (biodiversité, CITES, etc.).

StrategiesDeux grands axes sont envisagés pour mieux gérer et promouvoir les produits forestiers nonligneux au MINEF en collaboration avec les intervenants ci haut cités. II s'agit de: la martrise dela ressource et ?organisation des fares.

Maltrise de la ressourceCelle-ci passe par:

Les évaluations socio-économiduesLes PFNL n'ont pas retenu l'attention des décideurs pendant longtemps, car principalementutilisés par les populations locales. Leur importance se faisant de plus en plus sentir, uneévaluation socio-économique de ces produits par zone écologique s'impose en mettant à profitles connaissances des populations locales. Si la plupart des produits forestiers ont survécujusqu'à ce jour, c'est parce que les populations ont mis à contribution les connaissances qu'ellesont transmises de génération en génération afin d'exploiter durablement ces ressources d'usagecourant.

En outre, les sauvageons de ces espèces, lorsqu'ils peuvent étre identifiés, sont souventtransplantés dans les cacaoyères, caféières ou jardins de case. Par ailleurs, les paysansmaItrisent la phénologie des espèces utiles, leur *lode de cueillette et les différentesutilisations qui peuvent en atre faites. Ces compétences locales peuvent ainsi étre valorisées, laperte de la biodiversité apparaissant beaucoup plus comme le fait de la modernisation, del'explosion démographique et de la crise économique.

Les ressources seront connues sur les plans suivants:

les quantités exploitables et à exploiter;les prix pratiqués à chaque niveau (des forats aux ports et aéroports, voire à l'étranger);les provenances;les différentes possibilités d'utilisation domestique et commerciale;les différentes filières allant du producteur aux consommateurs;les différents gains au niveau de chaque intervenant;le temps imparti;la personne effectuant l'activité (homme ou femme);la connaissance des techniques de prélèvement et de régénération, de conservation et detransformation empiriques;

111

• les operateurs economiques qui beneficient des retombees generees par les activites du secteur;

• les tradipraticiens et les populations riveraines des zones d'exploitation de la ressource dont les forets constituent Ie support et cadre de vie a travers differents produits qu'elles en tirent, indispensables pour leur nutrition, leur sante;

• les ONG oeuvrantdans Ie secteur en leur qualite de mediateur et encadreurs des populations rurales;

• les chefs traditionnels, depositaires des traditions et gestionnaires des terroirs villageois; • la Cooperation Internationale, car la foret est une ressource transfrontaliere et est

consideree comme patrimoine de I'humanite. Ainsi la Cooperation Internationale, a travers ses appuis financiers et ses conventions, influence de fayon importante la gestion des ressources forestieres. Par ailleurs, la politique forestiere prend en compte les conventions internationales en matiere de forets (biodiversite, CITES, etc.).

Strategies Deux grands axes sont envisages pour mieux gerer et promouvoir les produits forestiers non ligneux au MINEF en collaboration avec les intervenants ci haut cites. II s'agit de: la maftrise de la ressource et I'organisation des filieres.

Maitrise de la ressource Celle-ci passe par:

Les evaluations socio-economigues Les PFNL n'ont pas retenu I'attention des decideurs pendant longtemps, car principalement utilises par les populations locales. Leur importance se faisant de plus en plus sentir, une evaluation socio-economique de ces produits par zone ecologique s'impose en mettant a profit les connaissances des populations locales. Si la plupart des produits forestiers ont survecu jusqu'a ce jour, c'est parce que les populations ont mis a contribution les connaissances qu'elles ont transmises de generation en generation afin d'exploiter durablement ces ressources d'usage courant.

En outre, les sauvageons de ces especes, lorsqu'ils peuvent etre identifies, sont souvent transplantes dans les cacaoyeres, cafeieres ou jardins de case. Par ailleurs, les paysans maitrisent la phenologie des especes utiles, leur periode de cueillette et les differentes utilisations qui peuvent en etre faites. Ces competences locales peuvent ainsi etre valorisees, la perte de la biodiversite apparaissant beaucoup plus comme Ie fait de la modernisation, de I'explosion demographique et de la crise economique.

Les ressources seront connues sur les plans suivants:

• les quantites exploitables et a exploiter; • les prix pratiques a chaque niveau (des forets aux ports et aeroports, voire a I'etranger); • les provenances; • les differentes possibilites d'utilisation domestique et commerciale; • les differentes filieres allant du producteur aux consommateurs; • les differents gains au niveau de chaque intervenant; • Ie temps imparti; • la personne effectuant I'activite (homme ou femme); • la connaissance des techniques de prelevement et de regeneration, de conservation et de

transformation empiriques;

111

Page 122: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

la disponibilité (deviennent-ils rares).

La valeur économique relative des PFNL exploités sera déterminée à partir de cette évaluationsocio-économique.

Les évaluations de potentiels et des études de techniques de prélèvementL'exploitation de certains PFNL ne repose ni sur la connaissance du potentiel, ni sur lestechniques de prélèvement qui pourtant constituent le passage obligé pour toute exploitationrationnelle et durable.

Les inventaires et les études des techniques de prélèvement réalisés par les structurescompétentes porteront en priorité sur les produits contribuant le plus dans le revenu desménages.

Par ailleurs, des méthodes de prélèvement et de régénération devront faire l'objet d'unprogramme de vulgarisation bien élaboré, à l'attention:

des opérateurs économiques;des paysans, des ouvriers et du grand public.

Les produits à grande valeur économique, devenus rares feront l'objet de conservation et dedomestication, ceux dont l'exploitation in situ peut se poursuivre seront déterminés.

L'aménagementDes plans d'aménagement devront étre élaborés suivant les principes de gestion durable desaspects écologiques, économiques et sociaux, commandés par la certification. II s'agit derépondre aux préoccupations suivantes:

Quelle est l'intensité d'exploitation des PFNL et son impact sur l'environnement(biodiversité)?Quelles sont les avantages et les inconvénients des systèmes d'exploitation in situ parrapport à l'agroforesterie?Existent-ils des données scientifiques sur lesquelles il faudrait baser les décisions de gestiondes PFNL?Les niveaux de prélèvement sont-ils basés sur les connaissances éprouvées scientifiquesou traditionnelles, ou sur les deux?Les revenus issus des PFNL sont-ils équitablement redistribués?Les préoccupations des populations dépendant essentiellement de la for& sont-elles prisesen compte?Les valeurs socioculturelles et spirituelles des populations locales vis-à-vis de la forét sont-elles respectées?Quels sont les impacts du prélèvement du bois d'ceuvre sur les PFNL et vis versa?

L'aménagement des PFNL implique forcément celui des ligneux, car ils sont parfois les supportsdes non ligneux d'origine végétale à l'exemple du Gnetum. Les non ligneux sont parfois desparties (écorces, racines, feuilles etc.) des ligneux qui, exploités approximativement,entraTheraient la mort des ligneux avant mérne que ceux-ci n'aient atteint le diamètre minimumd'exploitabilité. Végétaux et animaux entretiennent entre eux des interactions déterminantespour le maintien de l'équilibre et la biodiversité de l'écosystème forestier.

112

• la disponibilite (deviennent-ils rares).

La valeur economique relative des PFNL exploites sera determinee a. partir de cette evaluation socio-economique.

Les evaluations de potentiels et des etudes de techniques de prelevement L'exploitation de certains PFNL ne repose ni sur la connaissance du potentiel, ni sur les techniques de prelevement qui pourtant constituent Ie passage oblige pour to ute exploitation rationnelle et durable.

Les inventaires et les etudes des techniques de prelevement realises par les structures competentes porteront en priorite sur les produits contribuant Ie plus dans Ie revenu des menages.

Par ailleurs, des methodes de prelevement et de regeneration devront faire I'objet d'un programme de vulgarisation bien elabore, a. I'attention:

• des operateurs economiques; • des paysans, des ouvriers et du grand public.

Les produits a. grande valeur economique, devenus rares feront I'objet de conservation et de domestication, ceux dont I'exploitation in situ peut se poursuivre seront determines.

L'amenaqement Des plans d'amenagement devront etre elabores suivant les principes de gestion durable des aspects ecologiques, economiques et sociaux, commandes par la certification. II s'agit de repondre aux preoccupations suivantes:

• QueUe est I'intensite d'exploitation des PFNL et son impact sur I'environnement (biodiversite)?

• Quelles sont les avantages et les inconvenients des systemes d'exploitation in situ par rapport a. I'agroforesterie?

• Existent-ils des donnees scientifiques sur lesquelles il faudrait baser les decisions de gestion des PFNL?

• Les niveaux de prelevement sont-ils bases sur les connaissances eprouvees scientifiques ou traditionnelles, ou sur les deux?

• Les revenus iss us des PFNL sont-ils equitablement redistribues? • Les preoccupations des populations dependant essentieUement de la foret sont-elles prises

en compte? • Les valeurs socioculturelles et spiritueUes des populations locales vis-a.-vis de la foret sont­

elles respectees? • Quels sont les impacts du prelevement du bois d'cauvre sur les PFNL et vis versa?

L'amenagement des PFNL implique forcement celui des ligneux, car ils sont parfois les supports des non ligneux d'origine vegetale a. I'exemple du Gnetum. Les non ligneux sont parfois des parties (ecorces, racines, feuilles etc.) des ligneux qui, exploites approximativement, entrarneraient la mort des ligneux avant meme que ceux-ci n'aient atteint Ie diametre minimum d'exploitabilite. Vegetaux et animaux entretiennent entre eux des interactions determinantes pour Ie maintien de I'equilibre et la biodiversite de I'ecosysteme forestier.

112

Page 123: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

A chaque stade de la régénération forestière correspond une faune particulière. Les animauxjouent un rôle important dans la pollinisation et dans la dispersion des diaspores, assurant ainsila dynamique de la forét. Les PFNL d'origine végétale servent de nourriture aux animaux,lesquels en retour assurent la dispersion et catalysent dans certains cas la régénérationnaturelle des végétaux. Les inventaires et les aménagements devront étre multi-ressources, cequi minimiserait également les coOts dans une certaine mesure.

Organisation des filièresAllocation et suivi des QuotasLes PFNL créent des emplois et renforcent la subsistance des moins nantis entre autres. Lademande en PFNL tend à s'accroTtre, ce qui entraine leur exploitation et leur commercialisationà la fois formelles, informelles et intenses, avec génération de revenus plus ou moinsnégligeables au niveau des opérateurs économiques et des populations riveraines. Le MINEFdevra ainsi intervenir au niveau de la gestion des quotas (allocation et suivi) pour que lesprincipes de conservation et de gestion durable soient respectés.

Les plans d'aménagement étant approuvés, marisant le potentiel et les méthodes deprélèvement, le MINEF allouera, pour les produits dont les circuits de commercialisationnationaux, régionaux ou internationaux sont déjà identifiés, et dont la valeur économique estconfirmée, des quotas aux divers exploitants: populations, opérateurs économiques etchercheurs, etc.

Les populations riveraines pourraient vendre la ressource aux opérateurs économiques oudevenir exploitants elles-mémes; les opérateurs économiques pourraient transformer ou vendrele produit à l'état brut; les chercheurs quant à eux, se chargeront de la &termination de lacomposition chimique, ce qui induirait soit la fabrication des médicaments (cas des plantesmédicinales), soit la promotion sur le plan de la consommation avec création de nouveauxmarchés, etc., selon un cadre législatif ou réglementaire élaboré à cet effet. En effet, il n'existepas de cloisonnement car les produits en général sont à usages multiples. Aussi, les retombéesdevront se faire ressentir au niveau des populations qui auront donné l'information à la base.

Ces quotas pourraient servir au commerce local, à la transformation ou à l'exportation. Sur leplan de la transformation, le rôle du MINEF consiste, après approbation des plansd'investissement, en l'approvisionnement des unités de transformation en matières premières etau suivi des activités des transformateurs. II veillera au respect strict de la réglementation envigueur en matière d'exploitation, si la société est agréée. Dans le cas contraire, l'usine seraapprovisionnée par les exploitants agréés possédant des titres valides. La conformité auxprocédures d'exploitation sera également de *le.

Une organisation des filières s'impose, et devra prendre en compte les objectifs de conservationde la biodiversité, de relèvement du niveau de vie des populations et d'amélioration de lacontribution des PFNL au Produit Intérieur Brut (PIB). Dans cette perspective, les actionsstratégiques suivantes seront menées en liaison avec les autres administrations concernées:

vulgarisation des techniques durables de culture et de prélèvement;organisation et participation à des foires et fora;organisation des réunions de sensibilisation, de formation et d'information sur !Importance,les prix, les utilisations et les débouchés des produits etc.;promotion sur une meilleure participation des populations locales à la gestion desressources forestières;

113

A chaque stade de la regeneration forestiere correspond une faune particuliere. Les animaux jouent un role important dans la pollinisation et dans la dispersion des diaspores, assurant ainsi la dynamique de la foret. Les PFNL d'origine vegetale servent de nourriture aux animaux, lesquels en retour assurent la dispersion et catalysent dans certains cas la regeneration naturelle des vegetaux. Les inventaires et les amenagements devront etre multi-ressources, ce qui minimiserait egalement les coOts dans une certaine mesure.

Organisation des filieres Allocation et suivi des quotas Les PFNL creent des emplois et renforcent la subsistance des moins nantis entre autres. La demande en PFNL tend a s'accroitre, ce qui entraTne leur exploitation et leur commercialisation a la fois formelles, informelles et intenses, avec generation de revenus plus ou moins negligeables au niveau des operateurs economiques et des populations riveraines. Le MINEF devra ainsi intervenir au niveau de la gestion des quotas (allocation et suivi) pour que les principes de conservation et de gestion durable soient respectes.

Les plans d'amenagement etant approuves, maitrisant Ie potentiel et les methodes de prelevement, Ie MINEF allouera, pour les produits dont les circuits de commercialisation nationaux, regionaux ou internationaux sont deja identifies, et dont la valeur economique est confirmee, des quotas aux divers exploitants: populations, operateurs economiques et chercheurs, etc.

Les populations riveraines pourraient vendre la ressource aux operateurs economiques ou devenir exploitants elles-memes; les operateurs economiques pourraient transformer ou vendre Ie produit a I'etat brut; les chercheurs quant a eux, se chargeront de la determination de la composition chimique, ce qui induirait soit la fabrication des medicaments (cas des plantes medicinales), so it la promotion sur Ie plan de la consommation avec creation de nouveaux marches, etc., selon un cadre legislatif ou reglementaire elabore a cet eftet. En eftet, iI n'existe pas de cloisonnement car les produits en general sont a usages multiples. Aussi, les retombees devront se faire ressentir au niveau des populations qui auront donne I'information a la base.

Ces quotas pourraient servir au commerce local, a la transformation ou a I'exportation. Sur Ie plan de la transformation, Ie role du MINEF consiste, apres approbation des plans d'investissement, en I'approvisionnement des unites de transformation en matieres premieres et au suivi des activites des transformateurs. II veillera au respect strict de la reglementation en vigueur en matiere d'exploitation, si la societe est agreee. Dans Ie cas contraire, I'usine sera approvisionnee par les exploitants agrees possedant des titres valides. La conformite aux procedures d'exploitation sera egalement de regie.

Une organisation des filieres s'impose, et devra prendre en compte les objectifs de conservation de la biodiversite, de relevement du niveau de vie des populations et d'amelioration de la contribution des PFNL au Produit Interieur Brut (PIB). Dans cette perspective, les actions strategiques suivantes seront menees en liaison avec les aut res administrations concernees:

• vulgarisation des techniques durables de culture et de prelevement; • organisation et participation a des foires et fora; • organisation des reunions de sensibilisation, de formation et d'information sur I'importance,

les prix, les utilisations et les debouches des produits etc.; • promotion sur une meilleure participation des populations locales a la gestion des

ressources forestieres;

113

Page 124: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

organisation de la mise en marché des produits (vulgarisation des normes deconditionnement, création des points de collectes, transformation, certification, etc.);pour les produits exploités dont les circuits de commercialisation ne seront pas identifiés,des études seront menées à l'intérieur du pays, dans la sous région, ou ailleurs pouridentifier l'endroit où le besoin se ferait sentir.création d'une banque de données statistiques relative aux potentiels, aux utilisations, à lacomposition chimique, aux produits finis et aux quantités exploitées/transformées etcommercialisées;renforcement de la réglementation en vigueur et le respect des procédures.

CertificationPour certifier la gestion des aspects écologiques, économiques et sociaux des PFNL, un comitéinterministériel, multidisciplinaire et international sera mis en place, afin de déterminer lesPrincipes, Critères et Indicateurs (PCI) de certification que les aménagistes prendront en comptedans les plans d'aménagement et sur lesquels les vérifications porteront.

En effet, la certification des produits forestiers non ligneux dont on ne marise ni la biologie, nil'écologie, ni les circuits de commercialisation est complexe. Par contre, les PFNL bien connusavec des circuits de commercialisation bien établis, et une forte demande sur le marchéinternational tels que le Pygeum, ou le rotin, seront plus favorables à la certification que ceuxconsommés uniquement localement.

Moyens necessairesLes moyens nécessaires à la mise en ceuvre de la stratégie du MINEF ne sauraient étreconsidérés comme négligeables, car devant répondre aux besoins d'évaluationsocioéconomiques, de subventions aux inventaires d'aménagement et de financement deprojets divers pour ne citer que ceux-là.

La grande majorité de ces fonds sont à mobiliser et serviront notamment à:Réaliser des études ethnobotaniques/biologiques afin de confectionner un document type deces produits pour le Cameroun.Déterminer (étudier) les multiples méthodes d'inventaire et de collecte de données.Former le personnel aux méthodes d'inventaires, d'aménagement, technique deprélèvement.Elaborer des textes particuliers tels que prévus par la réglementation en vigueur.Elaborer les P.C.I (Principes-Critères-Indicateurs) de certification.Sensibiliser et former le grand public (populations, opérateurs économiques, tous lesintervenants) à la gestion participative et durable des PFNL.

ConclusionPour conclure cet exposé, je ne manquerai pas de souligner 'Importance de la collecte desdonnées nécessaires à toutes les étapes du processus de valorisation des PFNL, c'est-à-diredes évaluations socio-économiques à la certification, car le domaine est certes nouveau, maisles populations utilisaient déjà ces produits depuis très longtemps. Des activités étaient déjàinitiées sur certains plans à l'exemple du Prunus dont les inventaires et études de marché ontdéjà été réalisés. Un état des lieux est de ce fait indispensable à la réalisation de chaque étape,avec une concertation pour qu'ensemble nous puissions d'abord définir nos objectifs; lesobjectifs déterminant quels types de données nous devons collecter et comment le faire.

114

• organisation de la mise en marche des produits (vulgarisation des normes de conditionnement, creation des points de collectes, transformation, certification, etc.);

• pour les produits exploites dont les circuits de commercialisation ne seront pas identifies, des etudes seront menees a I'interieur du pays, dans la sous region, ou ailleurs pour identifier I'endroit ou Ie besoin se ferait sentir.

• creation d'une banque de donnees statistiques relative aux potentiels, aux utilisations, a. la composition chimique, aux produits finis et aux quantites exploitees/transformees et commercialisees;

• renforcement de la reglementation en vigueur et Ie respect des procedures.

Certification Pour certifier la gestion des aspects ecologiques, economiques et sociaux des PFNL, un comite interministeriel, multidisciplinaire et international sera mis en place, afin de determiner les Principes, Criteres et Indicateurs (PCI) de certification que les amenagistes prendront en compte dans les plans d'amenagement et sur lesquels les verifications porteront.

En eftet, la certification des produits forestiers non ligneux dont on ne maTtrise ni la biologie, ni I'ecologie, ni les circuits de commercialisation est complexe. Par c~ntre, les PFNL bien connus avec des circuits de commercialisation bien etablis, et une forte demande sur Ie march9 international tels que Ie Pygeum, ou Ie rotin, seront plus favorables a. la certification que ceux consommes uniquement localement.

Moyens necessaires Les moyens necessaires a la mise en oouvre de la strategie du MINEF ne sauraient etre consideres com me negligeables, car devant repondre aux besoins d'evaluation socioeconomiques, de subventions aux inventaires d'amenagement et de financement de projets divers pour ne citer que ceux-Ia.

La grande majorite de ces fonds sont a mobiliser et serviront notamment a: • Realiser des etudes ethnobotaniques/biologiques afin de confectionner un document type de

ces produits pour Ie Cameroun. • Determiner (etudier) les multiples methodes d'inventaire et de collecte de donnees. • Former Ie personnel aux methodes d'inventaires, d'amenagement, technique de

prelevement. • Elaborer des textes particuliers tels que prevus par la reglementation en vigueur. • Elaborer les P.C.I (Principes-Criteres-Indicateurs) de certification. • Sensibiliser et former Ie grand public (populations, operateurs economiques, tous les

intervenants) a. la gestion participative et durable des PFNL.

Conclusion Pour conclure cet expose, je ne manquerai pas de souligner I'importance de la collecte des donnees necessaires a toutes les etapes du processus de valorisation des PFNL, c'est-a.-dire des evaluations socio-economiques a. la certification, car Ie domaine est certes nouveau, mais les populations utilisaient deja ces produits depuis tres longtemps. Des activites etaient deja. initiees sur certains plans a I'exemple du Prunus dont les inventaires et etudes de marche ont deja ete realises. Un etat des lieux est de ce fait indispensable a la realisation de chaque etape, avec une concertation pour qu'ensemble nous puissions d'abord definir nos objectifs; les objectifs determinant quels types de donnees nous devons collecter et comment Ie faire.

114

Page 125: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

8.2.4 Groupes de travail

MandatIdentification les principaux objectifs activités permettant d'améliorer la disponibilité des donnéesstatistiques au niveau national

Que faut-il faire pour améliorer la disponibilité et la qualité des informations sur les PFNL?

Cette question a été discutée dans les groupes de travail en tenant compte des informationsprésentées et discutées lors de l'atelier. Les groupes de travail devraient identifier les activitésprioritaires et leurs objectifs et proposer des acteurs pour leur réalisation.

II a été proposé de distinquer les activités en deux groupes :

Activités immédiates, à réaliser sans un budget supplémentaire.Activités de projet, à réaliser avec un budget supplémentaire.

Pour la présentation, il a été proposé d'utiliser le schéma suivant

Objectifs (Pourquoi ?);Activités principales (Comment ?);Responsabilités (Qui ?);Remarques.

115

8.2.4 Groupes de travail

Mandat Identification les principaux objectifs activites permettant d'ameliorer la disponibilite des donnees statistiques au niveau national

Que faut-il faire pour ameliorer la disponibilite et la gualite des informations sur les PFNL?

Cette question a ete discutee dans les groupes de travail en tenant compte des informations presentees et discutees lors de I'atelier. Les groupes de travail devraient identifier les activites prioritaires et leurs objectifs et proposer des acteurs pour leur realisation.

II a ete propose de distinguer les activites en deux groupes :

• Activites immediates, a realiser sans un budget supplementaire. • Activites de projet, a realiser avec un budget supplementaire.

Pour la presentation, il a ete propose d'utiliser Ie schema suivant :

• Objectifs (Pourquoi ?); • Activites principales (Comment ?); • Responsabilites (Qui ?); • Remarques.

115

Page 126: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

ii) Résultats

116

Activities Objectives Principal activities ResponsibilityAll actors1. Collect summary of activities

from all actors1. Provide information to guideidentification of information needs

1.1 Summary of activities by actors

2. Hold workshop 1 to initiateactivities

2.1 Establish network to co-ordinateactivities and put in place thedatabank

2.1 Form NTFP network2.2 Set up task force to propose: location ofdatabank, information needs, responsible, organisationalstructure, funding sources, dissemination needs, analysisneeds, define databank format.2.3 Define criteria to select/prioritize NTFPs.2.4 Develop action plan

2.1 MINEF / Actors

3. Hold workshop 2 to begininformation search andgathering and consolidateoutcome of workshop 1.

MINEFACTORS

3.1 Identify information available indifferent sites, prioritise information,identify information gaps and how tofill them.

3.1 Actors forward summary of activities beforeworkshop 2.3.2 Network presents key summary of activities3.3 Prioritisation of information needs and informationgaps.3.4 Feedback from progress on workshop 13.5 Develop action plan

NETWORK ACTORS

4. Fill information intodatabank

Collect existing information and feedinto databank

- Review existing information- Test databank format and correct as appropriate- Distribute format to actors for action- Update databank

....}-MINEF NETWORKACTORS

Résultats

i) ParticipantsGROUPE DE TRAVAIL I

1 Lingondo Priscillia Mont Cameroon 6 Mimbimi Esono GNT 11 Amougou EtudiantProject Parfait Mbatsogo

2 Ngouo Lucas UY1 7 Amougou F. MINEF 12 Kayap EtudiantTchamga

3 Nnah Ndobe CED 8 Banlock Didier Etudiant 13 Ngonkeu Eddy EtudiantSamuel Roger

4 Etone Martin CERUT 9 Adamou Etudiant 14 Djiodjio Norbert MINEFSouleymanou

5 Ngibaot Flavien MINEF 10 Walter Sven FAO Rome

Resultats GROUPE DE TRAVAIL I

i) Participants

1 Lingondo Priscillia Mont Cameroon 6 Mimbimi Esono GNT 11 Amougou Etudiant Project Parfait Mbatsogo

2 Ngouo Lucas UY1 7 Amougou F. MINEF 12 Kayap Etudiant Tchamga

3 Nnah Ndobe CED 8 Banlock Didier Etudiant 13 Ngonkeu Eddy Etudiant Samuel Roger

4 Etone Martin CERUT 9 Adamou Etudiant 14 Djiodjio Norbert MINEF Souleymanou

5 Ngibaot Flavien MINEF 10 Walter Sven FAO Rome

ii) Resultats

Activities Objectives Principal activities Responsibility 1. Collect summary of activities 1. Provide information to guide 1.1 Summary of activities by actors All actors from all actors identification of information needs 2. Hold workshop 1 to initiate 2.1 Establish network to co-ordinate 2.1 Form NTFP network 2.1 MINEF / Actors activities activities and put in place the 2.2 Set up task force to propose: location of

databank databank, information needs, responsible, organisational structure, funding sources, dissemination needs, analysis needs, define databank format.

I 2.3 Define criteria to select/prioritize NTFPs. 2.4 Develop action plan

3. Hold workshop 2 to begin 3.1 Identify information available in 3.1 Actors forward summary of activities before J information search and different sites, prioritise information, workshop 2. gathering and consolidate identify information gaps and how to 3.2 Network presents key summary of activities outcome of workshop 1. fill them. 3.3 Prioritisation of information needs and information

MINEF gaps. NETWORK ACTORS ACTORS 3.4 Feedback from progress on workshop 1

3.5 Develop action plan 4. Fill information into Collect existing information and feed - Review existing information IJ-databank into databank - Test databank format and correct as appropriate

- Distribute format to actors for action MINEF NETWORK - Update databank ACTORS

116

Page 127: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

117

Activities Objectives Principal activities Responsibility5. Identify and fill in informationgaps

Update databank by filling ininformation gaps

- Biological assessments- Socio-economic assessments- Institutional and organisational capacity development- Feedback, monitoring and evaluation

MINEF NETWORKACTORS

6. Develop feedback,monitoring and evaluation,communication anddissemination strategies

Improve communication anddissemination

- Policy briefs, newsletters, etc.- Monitoring and evaluation system- Strategy document for dissemination- Feedback mechanism

MINEF NETWORKACTORS

Activities Objectives Principal activities Responsibility 5. Identify and fill in information Update databank by filling in - Biological assessments MINEF NETWORK gaps information gaps - Socio-economic assessments ACTORS

- Institutional and organisational capacity development - Feedback, monitoring and evaluation

6. Develop feedback, Improve communication and - Policy briefs, newsletters, etc. MINEF NETWORK monitoring and evaluation, dissemination - Monitoring and evaluation system ACTORS communication and - Strategy document for dissemination dissemination strategies - Feedback mechanism

117

Page 128: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Résultats

118

Objectifs Activités Actions ResponsabilitéPour une meilleure connaissance de laressource et des filières

1) Etat des lieux 1.1 Inventorier les intervenants1.2 Revue de la littérature (écrite + orale)1.3 Lister les PFNL1.4 Diffusion de l'information1.5 Esquisse définition (harmonisée).

MINEF avec les partenaires

Pour améliore le système de collecteet analyse de données

II) Mise au pointméthodologie de la collecte(participatif)

11.1 Définir les objectifs de collecte et analyse11.2 Définir les critères de priorité par zone11.3 Identifier les PFNL à inclure dans la collecte etl'analyse par zone11.4 Définition les variables par PFNL.11.5 Elaboration et test de validation et outils decollecte et analyse.11.6 Choix judicieux des sites de collecte des données11.7 Choix judicieux et formation du personnel de lacollecte et de l'analyse

- Comité d'experts

Montrer la distribution et abondancegéographique des PFNL prioritaires

III) Cartographie PFNL 111.1 Exploitation données existantes111.2 Prospection pour compléter111.3 Evaluer l'abondance111.4 Production des cartes111.5 Diffusion

- (Bibe + Herbier)

- MINEF/partenaires (INC)

Disposer des données fiables pourune gestion durable des PFNL sur leplan national

IV) Collecte et analyse desPFNL

IV.1 Mise en place des unités de collecte et analyseIV.2 Exécution de la collecteIV.3 Contrôle de l'exécutionIV.4 Traitement+analyseIV.5 Diffusion sur supports adéquats

- MINEF/Partenaires(MINEF1 DSCN)

i) ParticipantsGROUPE DE TRAVAIL II

1 Priso Richard Fac. Sciences Douala 2 Wabo Jean Pierre DSCN-MINEF 3 Degrande Ann ICRAF

4 Nkongmeneck Aloys Uyi 5 Owono Owono Consultant 6 Lekealem Joseph MINEF

7 Menang Evouna Serge ONADEF 8 Ayissi Bessala Commercant 9 Tieguhong Julius CIFOR

10 Defo Louis UY 11 Fongnzossie E Etudiant 12 Noucheueh Blaise Etudiant

13 Mbarga Bindzi UYI 14 Biye Elvire UYI

GROUPE DE TRAVAIL II i) Participants

Priso Richard Fac. Sciences Douala 2 Wabo Jean Pierre DSCN-MINEF 3

6

9

12

Degrande Ann

Lekealem Joseph

Tieguhong Julius

Noucheueh Blaise

ICRAF

MINEF

CIFOR

4

7

10

Nkongmeneck Aloys Uyi

Menang Evouna Serge ONADEF

Deto Louis

13 Mbarga Bindzi

UY

UYI

ii) Resultats

Objectifs Pour une meilleure connaissance de la ressource et des filieres

Pour ameliore Ie systeme de collecte et analyse de donnees

Montrer la distribution et abondance geographique des PFNL prioritaires

Disposer des donnees fiables pour une gestion durable des PFNL sur Ie plan national

5

8

11

OwonoOwono

Ayissi Bessala

Fongnzossie E

Consultant

Commergant

Etudiant

14 Biye Elvire UYI

Activites Actions I) Etat des lieux 1.1 Inventorier les intervenants

1.2 Revue de la litterature (ecrite + orale) 1.3 Lister les PFNL 104 Diffusion de I'information 1.5 ESQuisse definition (harmonisee).

II) Mise au point 11.1 Definir les objectifs de collecte et analyse methodologie de la collecte 11.2 Definir les criteres de priorite par zone (participatif) 11.3 Identifier les PFNL a inclure dans la collecte et

I'analyse par zone 1104 Definition les variables par PFNL. 11.5 Elaboration et test de validation et outils de collecte et analyse. 11.6 Choix judicieux des sites de collecte des donnees 11.7 Choix judicieux et formation du personnel de la collecte et de I'analvse

III) Cartographie PFNL 111.1 Exploitation donnees existantes 111.2 Prospection pour completer 111.3 Evaluer I'abondance iliA Production des cartes 111.5 Diffusion

IV) Collecte et analyse des IV.1 Mise en place des unites de collecte et analyse PFNL IV.2 Execution de la collecte

IV.3 Contr61e de I'execution IVA Traitement+analyse

---- --IV.5 Diffusion sur supports adequats

Etudiant

Responsabilite MINEF avec les partenaires

- Comite d'experts

- (Bibe + Herbier)

- MINEF/partenaires (INC)

- MINEF/Partenaires (MINEFI- DSCN)

~----------

118

Page 129: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

119

Objectifs(Pourquoi ?)

Activités principales.(Comment?)

Responsabilités.(Qui ?)

Remarque

-Identification desressources.-Localisation desressources

L Activité immédiate Confection d'un répertoire sur toutes lespublications relatives aux PFNL de tous lesacteurs

MINEFUniversité

II. Activité de projet Revue bibliographique (travaux antérieursexistants dans les différentes institutions: lnstitutsnational de cartographie, Université, herbier,CETELCAF, ONG, Centres de recherches.- Diagnostics directs sur le terrain (enquétes,prospections)

MINEFServices des statistiques desPFNL, Université, Projets,MINREST, ONG

La source d'informationdoit étre reconnue

i) ParticipantsGROUPE DE TRAVAIL III

1 Nkonyno Geoffrey South Bakundu Project 2 Moneze MINEF 3 Amougou Akoa UYIAssoumou F.

4 Mwaga DieudonnAe UYI 5 Zeh Ondo Flavie SODECAO 6 Ndongo Zoa AJFThérèse

7 Djomo Louis CIEFE 8 Atangana Eteme UYI 9 Sakou Isaac MINEFRoger

10 Evengue Célestine Coltivatrice 11 Yene Mbarca Etudiant 12 Djoufack Stephan Etudiant

13 Fotsing Tedzogangre Etudiant 14 Mbolo Marie Consultante FAO

Résultats

I-Identification, répartition géographique des ressources II-Evaluation du potentiel (PFNL)Ill-Production des PFNL IV-Création d'un réseau national sur les PFNL.

I DISTRIBUTION (Identification, répartition géographique de la ressource PFNL)

GROUPE DE TRAVAIL III i) Participants

Nkonyno Geoffrey South Bakundu Project 2 Moneze MINEF 3 Amougou Akoa Assoumou F.

4 Mwaga Dieudonnae UYI 5 Zeh Ondo Flavie SOD ECAO 6 Ndongo Zoa Therese

7 Djomo Louis CIEFE 8 Atangana Eteme UYI 9 Sakou Isaac Roger

10 Evengue Celestine Coltivatrice 11 Yene Mbarca Etudiant 12 Djoufack Stephan

13 Fotsing Tedzogangre Etudiant 14 Mbolo Marie Consultante FAO

ii) Resultats

I-Identification, repartition geographique des ressources III-Production des PFNL

II-Evaluation du potentiel (PFNL) IV-Creation d'un reseau national sur les PFNL.

DISTRIBUTION (Identification, repartition geographique de la ressource PFNL)

Objectifs Activites principales. Responsabilites. (Pourquoi ?) (Comment?) (Qui ?)

-Identification des I. Activite immediate Confection d'un repertoire surtoutesles MINEF ressources. publications relatives aux PFNL de tous les Universite -Localisation des acteurs ressources

II. Activite de projet Revue bibliographique (travaux anterieurs MINEF existants dans les differentes institutions: Instituts Services des statistiques des national de cartographie, Universite, herbier, PFNL, Universite, Projets, CETELCAF, ONG, Centres de recherches. MINREST, ONG - Diagnostics directs sur Ie terrain (enquetes, prospections)

UYI

AJF

MINEF

Etudiant

Remarque

La source d'information doit etre reconnue

119

Page 130: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

II EVALUATION DU POTENTIEL (PFNL)

III PRODUCTION DES PFNL.

IV CREATION D'UN RESEAU NATIONAL SUR LES NON-LIGNEUX (Pour la coordination des activités menées sur leterrain).

120

Objectif(Pourquoi ?)

Activités principales.(comment ?)

Responsabilités.(Qui ?)

Remarques

QuantificationVégétauxAnimauxServices

MaTtrise de la phénologie(végétaux) et des migrations(animaux)

I Activité immediate Synthese des methodologies d'inventairesexistants

MINREST, MINEF,Universités

II. Activités de projet :- Mise au point de methodologiesd'inventaires spécifiques aux formesdes PFNL (écorces, feuilles, fruits,animaux, racines, services etc....).: Suivi de la regeneration naturelle etartificielle.Etude de la reproduction des animaux

MINREST, MINEF,Universités

Par les projets (WWF).MINEF, (faune).

Objectif.(Pourquoi ?)

Activités principales.(Comment?)

Responsabilités.(Qui ?)

Remarques

Determination des quantitésprélevées

I Activité immediate Choix des unites et des outils demesures

II Activité de projet Evaluation proprement dite de laproduction au niveau des menages,dépôts et points d'exportation

- MINEF- MINREST- Universités

Objectifs(Pourquoi ?)

Activités principales.(Comment?)

Responsabilités.(Qui ?)

Remarques

Suivi et evaluation I Activité immediateCoordination desactivités menéessur le terrain

II Activité du projet - Enumeration et coordination des différents acteurs.- Mise au point des mécanismes réglementaire detaxation et de commercialisation de la filière

Tous les intervenants de lafilière.

II EVALUATION DU POTENTIEL (PFNL)

Objectif Activites principales. Responsabilites. Remarques (PourQuoi ?) (comment ?) . (Qui?)

Quantification I Activite immediate Synthese des methodologies d'inventaires MINREST, MINEF, .:. Vegetaux existants Universites .:. Animaux II. Activites de projet .:. Mise au point de methodologies MINREST, MINEF, Par les projets ryJWF). .:. Services d'inventaires specifiques aux formes Universites MINEF, (faune). Maitrise de la phenologie des PFNL (ecorces, feuilles, fruits, (vegetaux) et des migrations animaux, racines, services etc .... ). (animaux) .:. Suivi de la regeneration naturelle et

artificielle. .:. Etude de la reproduction des animaux

-----_ .. _-------------- .. __ ...... _-_ ... - - -- --

III PRODUCTION DES PFNL.

Objectif. Activites principales. R esponsabilites. Remarques (Pou,.quoi ?) (Comment?) (Qui ?)

Determination des quantites I Activite immediate .:. Choix des unites et des outils de prelevees mesures

II Activite de projet .:. Evaluation proprement dite de la - MINEF production au niveau des menages, - MINREST depots et points d'exportation - Universites

_ .. _.

IV CREATION D'UN RESEAU NATIONAL SUR LES NON-LIGNEUX (Pour la coordination des activites menees sur Ie terrain).

Objectifs Activites principales. Responsabilites. Remarques (Pourquoi ?) (Comment?) (Qui ?)

Suivi et evaluation I Activite immediate Coordination des II Activite du projet - Enumeration et coordination des differents acteurs. Tous les intervenants de la activites menees - Mise au point des mecanismes reglementaire de filiere. sur Ie terrain taxation et de commercialisation de la filiere

-- ----- --- - ----_ .. _------------ .- ------ - - --

120

Page 131: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

ii) Résultats

121

Objectifs Activités / Sous activités Responsa bi Res RemarquesPrise en compte de laparticipation de tous les acteurs,éviter les duplications

Compléter ['identificationdes acteurs et leursactivitésactivités/domained'intervention

Quelles sont les informationsdisponibles? MINEF

- Actions prioritaires- Amélioration de ['information- Quels les besoins réels ?- Quel rôle peuvent-ils jouer ?

- Projet Dr MBOLO- MINEF

Capitalisation des informations- harmoniser les approches- améliorer la collaboration

entre les acteurs

Améliorer la circulationde l'information

- Renforcer le rôle du MINEF dans laproduction, la circulation et la coordination del'information

Projet Dr MBOLOMINEF

- Indicateurs de suivi- Moyens

- Harmoniser les approches- Améliorer la collaboration

entres les acteurs

Mettre sur pied uneplate forme deconcertation au niveaunational avec desreprésentants de tousles acteurs (provinciale)

Projet Dr MBOLO Mise en place d'un équipede suivi.

Assurer la fiabilité et la crédibilitéde l'information

Encourager lespublications dans lesjoumaux scientifiques

MINESUPMINRESTProjet Dr MBOLO

Disponibilité de l'information dequalité

Créer une banque dedonnées a tous

Mise en place d'une équipe de collecte desdonnées.

Mise en place des points focaux régionaux(écologiquement) Collecte analyse desdonnées statistiques.

- Direction destatistique

- MINEF/CIDE- Projet Dr MBOLO

Associer les planificateursde profession au processus.

i) ParticipantsGROUPE DE TRAVAIL IV

1 Zapfack Uy' 6 Tekam Charles CARPE 11 Fouda Yolande2 Bidja Rachel MINEF 7 Eyebe Antoine CIFOR 12 Guinweth Bibey ADES3 Boum Roger Cabinet d'Etude 8 Toumak Marie Commerçante 13 Bekoa Etienne UY'4 Ngalle Hermine YI 9 Delene Victor RAAF 14 Tchiengue Etudiant

Barthelemy5 Unbescheidt CED lo Anyouzoa MINESUP 15 Dzeuala Etudiant

Judith Pelagho M.

GROUPE DE TRAVAIL IV i) Participants

1 Zapfack UVI 6 Tekam Charles CARPE 11 Fouda Volande 2 Bidja Rachel MINEF 7 Eyebe Antoine CIFOR 12 Guinweth Bibey AOES 3 Boum Roger Cabinet d'Etude 8 Toumak Marie Commen;:ante 13 Bekoa Etienne UVI 4 Ngalle Hermine VI 9 Oelene Victor RAAF 14 Tchiengue Etudiant

Barthelemy 5 Unbescheidt CEO 10 Anyouzoa MINESUP 15 Ozeuala Etudiant

Judith Pelagho M.

.. . . - .~----

Objectifs Activites I Sous activites Responsabilites Remarques Prise en compte de la Completer I'identification - Quelles sont les informations - Projet Dr MBOlO participation de tous les acteurs, des acteurs et leurs disponibles? MINEF - MINEF eviter les duplications activites - Actions prioritaires

activites/domaine - Amelioration de I'information d'intervention - Quels les besoins reels?

- Quel role peuvent-ils iouer ? Capitalisation des informations Ameliorer la circulation - Renforcer Ie role du MINEF dans la Projet Dr MBOlO - Indicateurs de suivi - harmoniser les approches de I'information production, la circulation et la coordination de MINEF - Moyens - ameliorer la collaboration I'information

entre les acteurs - Harmoniser les approches Mettre sur pied une Projet Dr MBOlO Mise en place d'un equipe - Ameliorer la collaboration plate forme de de suivi.

entres les acteurs concertation au niveau national avec des representants de tous les acteurs (provinciale)

Assurer la fiabilite et la credibilite Encourager les MINESUP de I'information publications dans les MINREST

journaux scientifiques Projet Dr MBOlO Disponibilite de I'information de Creer une banque de Mise en place d'une equipe de collecte des - Direction de Associer les planificateurs qualite donnees a tous donnees. statistique de profession au processus.

- MINEF/CIDE Mise en place des points focaux regionaux - Projet Dr MBOlO (ecologiquement) Collecte analyse des donnees statistiques. -_ .. _--- -- ---

121

Page 132: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

8.2.5 Allocutions

a) Allocution (E. Balepa, FAO)Monsieur le Recteur de l'Université de Yaoundé I,Monsieur le Doyen de la Faculté des Sciences,Monsieur le représentant du Ministre de l'Environnement et des Foréts,Chers Col[agues partenaires du Ministère de l'Environnement et des Foréts,Mesdames, Messieurs les invités,Chers participants,

C'est pour mol un honneur et un agréable devoir de prendre la parole ce jour à l'Université deYaoundé I, au nom du représentant de la FAO au Cameroun à l'occasion des cérémoniesd'ouverture de l'Atelier National sur la Collecte et l'Analyse des Données Statistiques sur LesProduits Forestiers Non Ligneux au Cameroun.

Avant de poursuivre mon propos, je tiens à remercier Monsieur le Recteur de l'Université deYaoundé I pour avoir accepté malgré son programme chargé, de présider personnellement cettecérémonie. Je voudrai le remercier aussi pour l'accueil qui nous a été réservé à moi-méme et àmon collègue Sven Walter venu spécialement de Rome pour cet Atelier, et lui dire combien nousy sommes sensibles. Je remercie enfin tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à latenue de cette rencontre.

Monsieur le Recteur,Mesdames et Messieurs,

L'Atelier qui s'ouvre ce jour rentre dans le cadre du programme de partenariat CommissionEuropéenne/FAO qui vise à promouvoir l'aménagement durable des arbres et des foréts dansles régions tropicales, sur la base de politiques intégrant et équilibrant les aspects économiques,environnementaux et sociaux de la foresterie. II a pour objet de renforcer non seulement lescapacités nationales de collecte et de compilation d'information fiables et d'actualité sur laforesterie, mais également, celles d'analyse du secteur forestier.

Dans le cadre de la mise en ceuvre de la composante relative aux données sur les ProduitsForestiers Non Ligneux de ce Programme, le Cameroun a été choisi aux côtés du Madagascar,du Suriname, de l'Ouganda et du Zimbabwe pour la réalisation d'une étude pilote portant sur lacollecte et l'analyse d'informations disponibles sur les Produits Forestiers Non Ligneux auniveau national. La synthèse des études nationales sera organisée les prochains jours àAntananarivo à Madagascar.

L'étude pour laquelle nous sommes ici réunis est complémentaire du projet FAO/MINEF intitulé(elan des Expériences et Modèles d'Aménagement pour une Gestion Durable des Foréts» quicomporte un thème sur la nécessité d'inclure les Produits Forestiers Non Ligneux dansl'élaboration des normes et méthodes d'inventaires et directives d'aménagement des forêts.

Ces deux projets sont conformes au plan d'action d'urgence élaboré par le Gouvernement duCameroun pour tenir ses engagements pris à l'occasion du Sommet des Chefs d'Etat de mars1999 à Yaoundé sur la Conservation et la Gestion Durable des Foréts Tropicales.

122

8.2.5 Allocutions

a) Allocution (E. Balepa, FAO)

Monsieur Ie Recteur de l'Universite de Yaounde I, Monsieur Ie Doyen de la Faculte des Sciences, Monsieur Ie representant du Ministre de l'Environnement et des Forets, Chers Collegues partenaires du Ministere de l'Environnement et des Forets, Mesdames, Messieurs les invites, Chers participants,

C'est pour moi un honneur et un agreable devoir de prendre la parole ce jour a l'Universit9 de Yaounde I, au nom du representant de la FAO au Cameroun a I'occasion des ceremonies d'ouverture de l'Atelier National sur la Collecte et l'Analyse des Donnees Statistiques sur Les Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun.

Avant de poursuivre mon propos, je tiens a remercier Monsieur Ie Recteur de l'Universit9 de Yaounde I pour avoir accepte malgre son programme charge, de presider personnellement cette ceremonie. Je voudrai Ie remercier aussi pour I'accueil qui nous a ete reserve a moi-meme et a mon collegue Sven Walter venu specialement de Rome pour cet Atelier, et lui dire com bien nous y sommes sensibles. Je remercie enfin tous ceux qui, de pres ou de loin, ont contribue a la tenue de cette rencontre.

Monsieur Ie Recteur, Mesdames et Messieurs,

L'Atelier qui s'ouvre ce jour rentre dans Ie cadre du programme de partenariat Commission Europeenne/FAO qui vise a promouvoir I'amenagement durable des arbres et des forets dans les regions tropicales, sur la base de politiques integrant et equilibrant les aspects economiques, environnementaux et sociaux de la foresterie. " a pour objet de renforcer non seulement les capacites nationales de collecte et de compilation d'information fiables et d'actualite sur la foresterie, mais egalement, celles d'analyse du secteur forestier.

Dans Ie cadre de la mise en oouvre de la composante relative aux donnees sur les Produits Forestiers Non Ligneux de ce Programme, Ie Cameroun a ete choisi aux cotes du Madagascar, du Suriname, de l'Ouganda et du Zimbabwe pour la realisation d'une etude pilote portant sur la collecte et I'analyse d'informations disponibles sur les Produits Forestiers Non Ligneux au niveau national. La synthese des etudes nationales sera organisee les prochains jours a Antananarivo a Madagascar.

L'etude pour laquelle nous sommes ici reunis est complementaire du projet FAO/MINEF intitule «Silan des Experiences et Modeles d'Amenagement pour une Gestion Durable des Forets» qui comporte un theme sur la necessit9 d'inclure les Produits Forestiers Non Ligneux dans I'elaboration des normes et methodes d'inventaires et directives d'amenagement des forets.

Ces deux projets sont conformes au plan d'action d'urgence elabore par Ie Gouvernement du Cameroun pour tenir ses engagements pris a I'occasion du Sommet des Chefs d'Etat de mars 1999 a Yaounde sur la Conservation et la Gestion Durable des Forets Tropicales.

122

Page 133: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

La FAO pense ainsi contribuer grace aux résultats de ces deux projets et à la mise en ceuvre deleurs recommandations à aider le gouvernement à mieux gérer ses foréts et à mieux orienter sastratégie de lutte contre la pauvreté.

Mesdames et Messieurs,

II est connu de tous et confirmé par plusieurs que les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL)rentrent dans la vie quotidienne des ménages camerounais les plus pauvres qu'ils soient rurauxou urbains. Ils procurent non seulement des aliments et des médicaments mais également desrevenus à une grande partie des ménages camerounais. C'est à ce titre que je voudraisdemander:

Au Ministère de l'Environnement et des Forêts (MINEF) de s'approprier les résultats destravaux en ce moment précis de la formulation de sa stratégie de développement desProduits Non Ligneux;Au consultant Dr Mbolo et son équipe, que la FAO félicite par ailleurs pour le travail déjàaccompli, de partager avec les participants leur savoir-faire et toute leur expérience deterrain, pour des débats constructifs;Aux participants, d'accorder une grande importance à leurs travaux afin d'atteindre lesrésultats attendus notamment l'identification d'activités prioritaires nécessairesl'amélioration de la disponibilité d'information clés sur l'exploitation, la conservation et lecommerce des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun.

Au vu de la qualité des participants réunis et des interactions positives possibles entre plusieursexpériences acquises à des niveaux différents, je ne doute pas un seul instant de la réalisationde cet objectif.

Mesdames, Messieurs,Chers participants,

Le Cameroun est placé sur la ligne de départ vers la connaissance d'un domaine nouveau,porteur de développement: Ensemble portons-le en tale de la ligne d'arrivée. Nous aurons lemérite d'avoir nous aussi participé à la compétitionl

Vive la Coopération Internationale

Je vous remercie

123

La FAO pense ainsi contribuer grace aux resultats de ces deux projets et a la mise en 09uvre de leurs recommandations a aider Ie gouvernement a mieux gerer ses fon~ts et a mieux orienter sa strategie de lutte c~ntre la pauvrete.

Mesdames et Messieurs,

II est connu de tous et confirme par plusieurs que les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) rentrent dans la vie quotidienne des menages camerounais les plus pauvres qu'ils soient ruraux ou urbains. lis procurent non seulement des aliments et des medicaments mais egalement des revenus a une grande partie des menages camerounais. C'est a ce titre que je voudrais demander:

• Au Ministere de l'Environnement et des Forets (MINEF) de s'approprier les resultats des travaux en ce moment precis de la formulation de sa strategie de developpement des Produits Non Ligneux;

• Au consultant Dr Mbolo et son equipe, que la FAO telicite par ailleurs pour Ie travail deja accompli, de partager avec les participants leur savoir-faire et toute leur experience de terrain, pour des debats constructifs;

• Aux participants, d'accorder une grande importance a leurs travaux afin d'atteindre les resultats attendus notamment I'identification d'activites prioritaires necessaires a I'amelioration de la disponibilite d'information cles sur I'exploitation, la conservation et Ie commerce des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun.

Au vu de la qualite des participants· reunis et des interactions positives possibles entre plusieurs experiences acquises a des niveaux differents, je ne doute pas un seul instant de la realisation de cet objectif.

Mesdames, Messieurs, Chers participants,

Le Cameroun est place sur la ligne de depart vers la connaissance d'un domaine nouveau, porteur de developpement: Ensemble portons-Ie en tete de la ligne d'arrivee. Nous aurons Ie merite d'avoir nous aussi participe a la competition!

Vive la Cooperation Internationale

Je vous remercie

123

Page 134: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

b) Discours d'ouverture (Prof. J. Tabi Manga, Université de Yaoundé I)

Madame le Représentant de la FAO au Cameroun,Monsieur le Coordinateur du Programme de Partenariat CommissionEuropéenne-FAO,Madame le Représentant du Ministère de l'Environnement et des Foréts,Monsieur le Directeur de la Comptabilité et des Statistiques Nationales, Représentant leMinistère de l'Economie et des Finances,Monsieur le Directeur de l'Institut de la Médecine Traditionnelle et des Plantes Médicinales,Représentant le Ministère de la Recherche Scientifique,Monsieur le Représentant de la Coopération Fran9aise au Cameroun,Mesdames et Messieurs,Chers Séminaristes.

L'Atelier National sur les Produits Forestiers Non Ligneux, dont l'Université de Yaoundé I al'insigne honneur d'abriter les travaux ce jour, est organisé en partenariat avec le Programmedes Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (F.A.0), et s'inscrit en droite ligne dans laPolitique de Recherche et de Coopération de notre Université.

Permettez-moi avant toute chose, Monsieur le Représentant de la FAO, de louer l'initiative del'organisation de cet Atelier, basé sur «la Collecte et l'Analyse des Données Statistiques sur lesProduits Forestiers Non Ligneux au Cameroun». En effet, la Loi n° 94/01 du 20 janvier 1994,portant régime des forêts, de la faune et de la !Ache, définit dans ses articles 9, 56, 61, 62 et 97,la Politique Nationale de gestion des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun. Lestravaux de l'Atelier d'aujourd'hui, contribueront à n'en pas douter, à l'élaboration des stratégiesde mise en ceuvre de cette Loi, en ce qui concerne particulièrement les Produits Forestiers NonLigneux.

En effet, les résultats, qui seront discutés lors de cet Atelier, sont indispensables à l'estimationde la production, de la consommation domestique ainsi qu'à l'exportation au niveau duCameroun, dont elles représentent aussi les paramètres clés pour la mise en ceuvre d'unePolitique Nationale de gestion durable des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun.

L'Université de Yaoundé I s'enorgueillit d'être le maître d'ceuvre de cette Etude. Ceci va, parailleurs, en droite ligne à la mise en pratique de la politique qui consiste à faire de notreUniversité le centre névralgique de la recherche du bien-étre des populations, par une gestiondurable des ressources naturelles.

C'est le même idéal que la FAO partage avec nous, sous un autre vocable, que le Représentanta tantôt appelé «la sécurité alimentaire».

Puissent les recommandations de cet Atelier, qui s'appuieront sur les résultats concrets, aboutirà des projets concrets, réalisables et mesurables, pour une meilleure contribution des ProduitsForestiers Non Ligneux à la sécurisation alimentaire de notre pays.

Je déclare, ouverts, les travaux de l'Atelier National des Produits Forestiers Non Ligneux, etvous souhaite bon vent pour la suite de vos travaux. Je vous remercie.

124

b) Discours d'ouverture (Prof. J. Tabi Manga, Universite de Yaounde I)

Madame Ie Representant de la FAO au Cameroun, Monsieur Ie Coordinateur du Programme de Partenariat Commission Europeenne-FAO, Madame Ie Representant du Ministere de l'Environnement et des Fon§ts, Monsieur Ie Directeur de la Comptabilite et des Statistiques Nationales, Representant Ie Ministere de l'Economie et des Finances, Monsieur Ie Directeur de I'lnstitut de la Medecine Traditionnel/e et des Plantes Medicinales, Representant Ie Ministere de la Recherche Scientifique, Monsieur Ie Representant de la Cooperation Franyaise au Cameroun, Mesdames et Messieurs, Chers Seminaristes.

L'Atelier National sur les Produits Forestiers Non Ligneux, dont l'Universite de Yaounde I a I'insigne honneur d'abriter les travaux ce jour, est organise en partenariat avec Ie Programme des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (F.A.O), et s'inscrit en droite ligne dans la Politique de Recherche et de Cooperation de notre Universite.

Permettez-moi avant to ute chose, Monsieur Ie Representant de la FAO, de louer I'initiative de I'organisation de cet Atelier, base sur «Ia Col/ecte et l'Analyse des Donnees Statistiques sur les Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun». En eftet, la Lei n° 94/01 du 20 janvier 1994, portant regime des forets, de la faune et de la peche, definit dans ses articles 9, 56, 61,62 et 97, la Politique Nationale de gestion des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun. Les travaux de l'Atelier d'aujourd'hui, contribueront a n'en pas douter, a I'elaboration des strategies de mise en ceuvre de cette Loi, en ce qui concerne particulierement les Produits Forestiers Non Ligneux.

En eftet, les resultats, qui seront discutes lors de cet Atelier, sont indispensables a I'estimation de la production, de la consommation domestique ainsi qu'a I'exportation au niveau du Cameroun, dont elles representent aussi les parametres cles pour la mise en ceuvre d'une Politique National~ de gestion durable des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun.

L'Universite de Yaounde I s'enorgueillit d'etre Ie maitre d'ceuvre de cette Etude. Ceci va, par ailleurs, en droite ligne a la mise en pratique de la politique qui consiste a faire de notre Universite Ie centre nevralgique de la recherche du bien-etre des populations, par une gestion durable des ressources naturel/es.

C'est Ie meme ideal que la FAO partage avec nous, sous un autre vocable, que Ie Representant a tantot appele «Ia securite alimentaire».

Puissent les recommandations de cet Atelier, qui s'appuieront sur les resultats concrets, aboutir a des projets concrets, realisables et mesurables, pour une meilleure contribution des Produits Forestiers Non Ligneux a la securisation alimentaire de notre pays.

Je declare, ouverts, les travaux de l'Atelier National des Produits Forestiers Non Ligneux, et vous souhaite bon vent pour la suite de vos travaux. Je vous remercie.

124

Page 135: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

c) Discours de clöture (E. Ntonga, Université de Yaoundé I)Mme Le Représentant de la FAO au Cameroun,Mr Le coordinateur du Programme "Promotion et Développement des PFNL"Mesdames et Messieurs,

L'Université de Yaoundé I a été très heureuse d'organiser, en collaboration avec la FAO, l'ateliernational su la collecte et l'analyse des données statistiques sur les PFNL au Cameroun.Cet atelier a pour objectif de discuter et de valider les résultats de l'étude pilote et d'identifier,enfin les activités prioritaires pour la disponibilité de ces données statistiques au Cameroun.Je tiens ici à remercier la FAO, d'avoir choisi, parmi la multitude, l'UYI et le Cameroun pourabriter cet atelier.Des recommandations de cet atelier, il en ressort que dans un avenir tits proche, il se tiendraun atelier national au cours duquel seront discutés les points suivants:

La création d'un réseau national d'information sur les produits forestiers non ligneux et ladéfinition des modalités de son fonctionnement.La création d'une banque de données nationales sur les produits forestiers non ligneux.L'identification des informations devant rentrer dans la dite banque des données.

Puissent ces recommandations, aider nos institutions et nos pays, à révolutionner etdomestiquer les PFNL, et contribuer efficacement à la sécurité alimentaire.

Au terme de ces travaux, je tiens à remercier ici tous les participants pour la pleine mesure qu'ilsont donné à la réussite scientifique de cet atelier.Mme le représentant de la FAO, l'UYI vous laisse les portes à jamais ouvertes, pour le suivi,l'évaluation et la réalisation des résultats de cet atelier.

Je déclare clos, Mesdames , Messieurs, Chers Participants, les travaux de l'atelier national surles PFNL au Cameroun.

Je vous remercie.

125

c) Discours de cloture (E. Ntonga, Universite de Yaounde I) Mme Le Representant de la FAO au Cameroun, Mr Le coordinateur du Programme "Promotion et Developpement des PFNL" Mesdames et Messieurs,

L'Universite de Yaounde I a ete tres heureuse d'organiser, en collaboration avec la FAO, I'atelier national su la collecte et I'analyse des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun. Cet atelier a pour objectif de discuter et de valider les resultats de I'etude pilote et d'identifier, enfin les activites prioritaires pour la disponibilite de ces donnees statistiques au Cameroun. Je tiens ici a remercier la FAO, d'avoir choisi, parmi la multitude, I'UYI et Ie Cameroun pour abriter cet atelier. Des recommandations de cet atelier, il en ressort que dans un avenir tres proche, il se tiendra un atelier national au cours duquel seront discutes les points suivants:

• La creation d'un reseau national d'information sur les produits forestiers non ligneux et la definition des modalites de son fonctionnement.

• La creation d'une banque de donnees nationales sur les produits forestiers non Iigneux. • L'identification des informations devant rentrer dans la dite banque des donnees.

Puissent ces recommandations, aider nos institutions et nos pays, a revolutionner et a domestiquer les PFNL, et contribuer efficacement a la securite alimentaire.

Au terme de ces travaux, je tiens a remercier ici tous les participants pour la pleine mesure qu'ils ont donne a la reussite scientifique de cet atelier. Mme Ie representant de la FAO, I'UYI vous laisse les portes a jamais ouvertes, pour Ie suivi, I'evaluation et la realisation des resultats de cet atelier.

Je declare clos, Mesdames, Messieurs, Chers Participants, les travaux de I'atelier national sur les PFNL au Cameroun.

Je vous remercie.

125

Page 136: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

8.2.6 Mandat de l'atelier

Objectifs:Discuter et valider les résultats de «L'étude pilote sur la collecte et l'analyse des donnéesstatistiques des produits forestiers non ligneux (PFNL) au Cameroun».Identifier des activités prioritaires nécessaires pour améliorer la disponibilité des donnéesstatistiques sur les PFNL au Cameroun.

Résultats de l'atelier :Les participants ont discuté et validé les résultats des études relatives aux PFNL, réalisées dansle cadre du Programme de Partenariat CE-FAO et du Projet de Coopération Technique "Bilandes expériences et modèles d'aménagement pour une gestion durable des foréts". Basée surcette discussion, une liste des activités prioritaires nécessaires pour améliorer la disponibilitédes données statistiques sur les PFNL au Cameroun sera élaborée.

Généralités:Le Programme de Partenariat CE-FAO vise à promouvoir l'aménagement durable des arbres etdes foréts dans les régions tropicales, sur la base de politiques, lesquelles intègrent etéquilibrent les aspects économiques, environnementaux et sociaux de la foresterie. Ceprogramme a pour objet de renforcer les capacités nationales de collecte et de compilationd'informations fiables et d'actualité sur la foresterie et l'analyse du secteur forestier.

Dans le cadre de ce programme, une étude pilote a été réalisée au Cameroun afin de collecterles informations disponibles sur les PFNL au niveau national et de développer desméthodologies pour une meilleure collecte et analyse des informations clés concernant cesproduits.

Les résultats de cette étude seront discutés lors de ['atelier avec des experts nationaux. Lesparticipants analyseront les opportunités et contraintes d'une meilleure collecte des donnéesstatistiques sur les PFNL basés sur les résultats de l'étude. Finalement, les experts nationauxidentifieront les activités prioritaires nécessaires pour améliorer la disponibilité des informationsclés sur l'exploitation, la consommation et le commerce des PFNL au Cameroun.

PARTICIPANTS:Une quinzaine d'experts nationaux de l'utilisation des PFNL (représentants des organisationsgouvernementales et non gouvernementales, des institutions de recherche, de l'industrie, etc.).

126

8.2.6 Mandat de I'atelier

Objectifs:

1. Discuter et valider les resultats de «L'etude pilote sur la collecte et I'analyse des donnees statistiques des produits forestiers non Iigneux (PFNL) au Cameroun».

2. Identifier des activites prioritaires necessaires pour ameliorer la disponibilite des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun.

Resultats de I'atelier : Les participants ont discute et valide les resultats des etudes relatives aux PFNL, realisees dans Ie cadre du Programme de Partenariat CE-FAO et du Projet de Cooperation Technique "Bilan des experiences et modeles d'amenagement pour une gestion durable des forets". Basee sur cette discussion, une Iiste des activites prioritaires necessaires pour ameliorer la disponibilite des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun sera elaboree.

Generalites:

Le Programme de Partenariat CE-FAO vise a promouvoir I'amenagement durable des arbres et des forets dans les regions tropicales, sur la base de politiques, lesquelles integrent et equilibrent les aspects economiques, environnementaux et sociaux de la foresterie. Ce programme a pour objet de renforcer les capacites nationales de collecte et de compilation d'informations fiables et d'actualite sur la foresterie et I'analyse du secteur forestier.

Dans Ie cadre de ce programme, une etude pilote a ete realisee au Cameroun afin de collecter les informations disponibles sur les PFNL au niveau national et de developper des methodologies pour une meilleure collecte et analyse des informations cles concernant ces produits.

Les resultats de cette etude seront discutes lors de I'atelier avec des experts nationaux. Les participants analyseront les opportunites et contraintes d'une meilleure collecte des donnees statistiques sur les PFNL bases sur les resultats de I'etude. Finalement, les experts nationaux identifieront les activites prioritaires necessaires pour ameliorer la disponibilite des informations cles sur I'exploitation, la consommation et Ie commerce des PFNL au Cameroun.

PARTICIPANTS: Une quinzaine d'experts nationaux de I'utilisation des PFNL (representants des organisations gouvernementales et non gouvernementales, des institutions de recherche, de I'industrie, etc.).

126

Page 137: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

8.2.7 Programme de l'atelier

Programme de Partenariat UE - FAOCollecte et Analyse des Données pour un Aménagement Durable de la Forét dans les Pays

A.C.P.Lier les Efforts Nationaux et Internationaux

Atelier NationalLa Collecte et l'Analyse des Données Statistiques sur les Produits Forestiers Non Ligneux au

Cameroun : Potentialités, Contraintes et Perspectives

12.00 Déjeuner

13.30 Marie Mbolo, Université de Yaoundé

14.15 Louis Djomo, CIEFE

15.00 Pause-café

15.30

17.00 Cl6ture

Programme

Mardi 13 novembre 2001

8.30 Enregistrement des participants

9.00 FAO, Recteur de UYI Mots de bienvenue

9.30 Pause café

9.45 Marie Mbolo, Université de Yaoundé I Présentation des objectifs de l'atelier etdu programme

10.15 Sven Walter, FAO (Rome) Le Programme de PartenariatCommission Européenne-FAO «Collecteet Analyse des Données pour unAménagement Durable de la Forét dansles Pays A.C.P-lier les Efforts Nationauxet Internationaux»: Objectifs, activités etpremiers résultats.

10.45 Université de Yaoundé Les données statistiques disponibles surles PFNL au Cameroun.

Les approches méthodologiquesproposées pour améliorer la collecte desdonnées sur les PFNL

La nécessité d'introduire les PFNL dansl'élaboration des normes et méthodesd'inventaires et directivesd'aménagement. Projet de coopérationTechnique «Bilan des expériences etmodèles d'aménagement pour unegestion durable des foréts».

Discussion générale : Les potentialités,contraintes et perspectives pour améliorerles informations sur les PFNL

127

8.2.7 Programme de I'atelier

Programme de Partenariat UE - FAD Collecte et Analyse des Donnees pour un Amenagement Durable de la Foret dans les Pays

A.C.P. Lier les Efforts Nationaux et Internationaux

Atelier National La Collecte et l'Analyse des Donnees Statistiques sur les Produits Forestiers Non Ligneux au

Cameroun: Potentialites, Contraintes et Perspectives

Programme

Mardi 13 novembre 2001

8.30

9.00

Enregistrement des participants

FAO, Recteur de UYI

9.30 Pause cafe

9.45

10.15

10.45

12.00

13.30

14.15

Marie Mbolo, Universite de Yaounde I

Sven Walter, FAO (Rome)

Universite de Yaounde

Oejeuner

Marie Mbolo, Universite de Yaounde

Louis Djomo, CIEFE

15.00 Pause-cafe

Mots de bienvenue

Presentation des objectifs de ('atelier et du programme

Le Programme de Partenariat Commission Europeenne-FAO «Collecte et Analyse des Donnees pour un Amenagement Durable de la Foret dans les Pays A.C.P-lier les Efforts Nationaux et Internationaux»: Objectifs, activites et premiers resultats.

Les donnees statistiques disponibles sur les PFNL au Cameroun.

Les approches methodologiques proposees pour ameliorer la collecte des donnees sur les PFNL

La necessite d'introduire les PFNL dans I'elaboration des normes et methodes d'inventaires et directives d'amenagement. Projet de cooperation Technique «BHan des experiences et modeles d'amenagement pour une gestion durable des forets».

15.30 Discussion generale : Les potentialites, contraintes et perspectives pour ameliorer les informations sur les PFNL

17.00 Cloture

127

Page 138: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Mercredi, 14 novembre

8.30 Rachel Bidja, SDPFNUMINEF Projet de stratégie de la miseen ceuvre de la politique dugouvernement camerounaisen matière de gestion durabledes PFNL.

9.30 Marie Mbolo

9.50 Division en groupes de travail

10.00 Pause-café

10.15 Identification des principaux objectifs et activitéspour améliorer la disponibilité des donnéesstatistiques sur les PFNL au niveau national.

Activités immédiates.

Activités de projets

12.30 Déjeuner

14.00 Présentation et discussion des résultats des groupesde travail

15.30 Pause-café

15.45 Priorité des activités et identification desorganisations clés pour la réalisation desditesactivités,

16.35 Présentation et adoption du compte rendu del'atelier

17.00 Cérémonie de clôture (Cocktail)

Approches méthodologiquespour la collecte des donnéesstatistiques au niveau national.

128

Mercredi, 14 novembre

8.30 Rachel Bidja, SDPFNUMINEF

9.30 Marie Mbolo

9.50 Division en groupes de travail

10.00 Pause-cafe

10.15 Identification des principaux objectifs et activites pour ameliorer la disponibilite des donnees statistiques sur les PFNL au niveau national.

Activites immediates.

Activites de projets

12.30 Dejeuner

14.00 Presentation et discussion des resultats des groupes de travail

15.30 Pause-cafe

15.45 Priorite des activites et identification des organisations cles pour la realisation desdites activites.

16.35 Presentation et adoption du compte rendu de I'atelier

17.00 Ceremonie de cloture (Cocktail)

Projet de strategie de la mise en ceuvre de la politique du gouvernement camerounais en matiere de gestion durable des PFNL.

Approches methodologiques pour la collecte des donnees statistiques au niveau national.

128

Page 139: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

8.2.8 List des participants

129

Noms et prénoms Fonction Organisme Adresse Tél/Fax E-mail

1 ADAMOUSOULEYMANOU

ETUDIANT ES/UY I 993 18 71/223 53 86 dnwaga@ uycdc.uninet.cm

2 AMOS GUINWETH-BIBEY

CONSULTANT/PSFE/MINEF ADES/EGST B.P. 18 228 DLA 982 49 05 [email protected]

3 AMOUGOU AKOA CD BPV FAC SCIENCES

UY I

B.P. 812 +237 231 0853/99533 66

[email protected]

4 AMOUGOU AMOUGOUFRANCOIS

INGENIEUR DES EAUX ETFORETS

PAFRA/MINEF B.P. 3040 984 10 98 [email protected]

5 ANYOUZOA ANYOUZOA AGRONOME MINESUP/CAB B.P. 5215 YDE 222 13 70/764 28 56

222 97 24 (fax)

[email protected]

6 ATANGANA ETEME ENSEIGNANT UY W/D DRL B.P. 812

7 AYISSI BESSALAGALLOS

COMMERCANT YDE MOKOLO

8 BANLOCK DIDIER R. ETUDIANT DESS/UY I 774 89 58/231 06 70

9 BEKOA ETIENNE ENSEIGNANT(PEDOLOGUE°

UY I B.P. 812 YDE 991 26 97 [email protected]

10 BIDJA RACHEL SOUS/DIRECTRICE PFNL MINEF 777 70 66

11 BIYE ELVIRE H. ENSEIGNANTE UY I B.P. 812 YDE 769 93 93/231 08 41 [email protected]

12 BOUM ROGER INGENIEUR DES EAUX &

FORETSCABINETD'ETUDE(SBMCG)

B.P 11 076 YDE 221 9667/231 59 70 [email protected]

13 CELESTINE EVENGUE CULTIVATRICE ELIG-NKOUMA

14 CHARLES TEKAM CHARGE DE PROGRAMME CARPE B.P. 6776 YDE 221 97 101761 23 92 [email protected]

15 CLETO UICN/BRAC UICN

16 CONSTANT AMOUGOUMBATSOGO

DOCTORANT FAC.SCIENCES

UY I B.P. 3799 YDE 998 65 16 [email protected],[email protected]

8.2.8 List des participants

Noms et prenoms Fonction Organisme Adresse Tel/Fax E-mail

1 ADAMOU ETUDIANT FS/UY I 9931871/2235386 dnwaga@uy:ede.uninet.em SOULEYMANOU

2 AMOS GUINWETH- CONSULT ANT/PSFEIM INEF ADES/EGST B.P. 18228 DLA 9824905 amosegts@y:ahoo.fr BIBEY

3 AMOUGOU AKOA CDBPV FAC SCIENCES B.P.812 +237231 0853/995 A [email protected]

UYI 3366

4 AMOUGOU AMOUGOU INGENIEUR DES EAUX ET PAFRAIMINEF B.P.3040 9841098 [email protected] FRANCOIS FORETS

5 ANYOUZOAANYOUZOA AGRONOME MINESUP/CAB B.P. 5215 YDE 222 13 70/764 28 56 [email protected]

222 97 24 (fax)

6 ATANGANA ETEME ENSEIGNANT UYINID DRL B.P.812

7 AYISSI BESSALA COMMERCANT YDE MOKOLO GALLOS

8 BANLOCK DIDIER R. ETUDIANT DESS/UY I 7748958/231 0670

9 BEKOA ETIENNE ENSEIGNANT UYI B.P.812YDE 9912697 ebekoa @uycdc.uninet.em (PEDOLOGUEo

10 BIDJA RACHEL SOUS/DIRECTRICE PFNL MINEF 7777066

11 BIYE ELVIRE H. ENSEIGNANTE UYI B.P. 812 YDE 7699393/231 0841 [email protected]

12 BOUM ROGER INGENIEUR DES EAUX & CABINET B.P 11 076 YDE 221 9667/231 5970 [email protected] FORETS D'ETUDE

(SBMCG)

13 CELESTINE EVENGUE CULTIVATRICE EUG-NKOUMA

14 CHARLES TEKAM CHARGE DE PROGRAMME CARPE B.P. 6776 YDE 221 97 10/761 23 92 teharles-ear~eeam @genet.em

15 CLETO UICN/BRAC UICN

16 CONSTANT AMOUGOU DOCTORANT FAC. UYI B.P. 3799 YDE 9986516 [email protected], MBATSOGO SCIENCES [email protected]

129

Page 140: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

130

Noms et prénoms Fonction Organisme Adresse Tél/Fax E-mail

17 DEFO LOUIS ETUDIANT/ENSEIGNANT UYI-UNIVERSITYOF LONDON

B.P. 8297 YDE 993 09 69 [email protected]

18 DEGRANDE ANN SOCIO-ECONOMIST/TREEDOMESTICATION

ICRAF B.P. 2067 YDE 223 75 60 (b)

993 91 45 (m)

[email protected]

19 DELENE VICTOR GEOGRAPHE RAAF/AFAN B.P. 170 Limbe 231 92 73 [email protected]

20 DJIODJI0 NORBERT ETUDIANT/SDPFNL UY I/ MINEF B.P. 1402 YDE 982 90 51 [email protected]

21 DJOUFACK STEPHAN D. ETUDIANT (DEA) UY I B.P. 14 808 763 53 34 dioufack [email protected]

22 DZEUALA PELAGHO M.R.

ETUDIANTE UY I B.P. 812 YDE [email protected]

23 ETONE MARTIN BOTANIST CERUT B.P. 170 LIMBE 333 22 47 [email protected]

24 EYEBE ANTOINE JUSTIN CHERCHEUR CIFOR B.P. 2008 YDE 223 37 74 [email protected]

25 FONGNZOSSIEEVARISTE

ETUDIANT UY I B.P. 17 184 fon [email protected]

26 FOTSING TEDZOGANGR. E.

ETUDIANT UY I B.P. 812 YDE 221 48 56 fotsing [email protected]

27 KAHO FRANCOIS CHERCHEUR IRAD/CIEFE B.P. 2503 YDE 223 97 02 [email protected]

28 KAYAP TCHAMGA C. S. ETUDIANTE UY I B.P. 5777 YDE [email protected]

29 KUETCHE SOUS/DIRECTEUR DSCN-MINEFI - 222 07 88 -

30 LEKEALEM JOSEPH SDNL MINEF 223 92 33 [email protected]

31 LINDONDO PRISCILIA RESEARCHER LBG/MCP 333 26 20/333 28 34 [email protected]

32 LOUIS DJOMO DIRECTEUR CIEFE B.P. 2503 223 97 02

223 97 01 (fax)

[email protected]

33 MBARGA BINDZI ENSEIGNANT FAC.SCIENCES

UY I B.P. 4372 YDE 231 01 88/ 991 16 64 [email protected]

34 MBOLO MARIE CONSULTANTE/FAO UY I B.P. 812 YDE 331 08 53/771 09 67 [email protected]

35 MENANG EVOUNAEMERAN S.

ATTACHE DE DIR./CN C&I ONADEF B.P. 1341 YDE 992 04 21/221 03 91 [email protected],onadef @camnet.cm

36 MONEZE ASSOUMOUFR.

SDNL MINEF 223 92 33

Noms et prenoms Fonction Organisme Adresse Tel/Fax E-mail

17 DEFO LOUIS ETUDIANT/ENSEIGNANT UYI-UNIVERSITY B.P. 8297 YDE 9930969 [email protected] OF LONDON

18 DEGRANDE ANN SOCIO-ECONOMISTITREE ICRAF B.P. 2067 YDE 2237560 (b) [email protected] DOMESTICATION

9939145 (m)

19 DELENE VICTOR GEOGRAPHE RAAF/AFAN B.P. 170 Limbe 231 9273 [email protected]

20 DJIODJIO NORBERT ETUDIANT/SDPFNL UYI/MINEF B.P. 1402 YDE 9829051 [email protected]

21 DJOUFACK STEPHAN D. ETUDIANT (DEA) UYI B.P. 14808 7635334 djoufack [email protected]

22 DZEUALA PELAGHO M. ETUDIANTE UYI B.P. 812 YDE [email protected] R.

23 ETONE MARTIN BOTANIST CERUT B.P. 170 LIMBE 3332247 [email protected]

24 EYEBE ANTOINE JUSTIN CHERCHEUR CIFOR B.P. 2008 YDE 2233774 [email protected]

25 FONGNZOSSIE ETUDIANT UYI B.P.17184 fon [email protected] EVARISTE

26 FOTSING TEDZOGANG ETUDIANT UYI B.P. 812 YDE 221 4856 fotsing [email protected] R. E.

27 KAHO FRANCOIS CHERCHEUR IRAD/CIEFE B.P. 2503 YDE 2239702 [email protected]

28 KA YAP TCHAMGA C. S. ETUDIANTE UYI B.P. 5777 YDE [email protected]

29 KUETCHE SOUS/DIRECTEUR DSCN-MINEFI - 2220788 -30 LEKEALEM JOSEPH SDNL MINEF 2239233 [email protected]

31 L1NDONDO PRISCillA RESEARCHER LBG/MCP 333 26 201333 28 34 [email protected]

32 LOUIS DJOMO DIRECTEUR CIEFE B.P.2503 2239702 [email protected]

223 97 01 (fax)

33 MBARGA BINDZI ENSEIGNANT FAC. UYI B.P. 4372 YDE 231 01 88/991 16 64 [email protected] SCIENCES

34 MBOLOMARIE CONSULTANTElFAO UYI B.P. 812 YDE 331 0853/771 0967 [email protected]

35 MENANG EVOUNA ATTACHE DE DIR.lCN C&I ONADEF B.P. 1341 YDE 992 04 21/221 03 91 [email protected], EMERAN S. [email protected]

36 MONEZE ASSOUMOU SDNL MINEF 2239233 FA.

---- ~- - .~ -- -~ -- -------

130

Page 141: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

131

Noms et prénoms Fonction Organisme Adresse Tél/Fax E-mail

37 NDONGO ZOA THERESE PRESIDENTE ONG AJF B.P. 11 451 YDE 981 91 81

38 NGALLE HERMINE ENSEIGNANTE UY I B.P. 812 YDE 771 30 35 [email protected]

39 NGIBAOT FLAVIEN SDNL MINEF 223 92 33

40 NGONKEU EDDY ETUDIANT UY I 987 25 98/221 54 71 [email protected]

41 NGOUO LUCAS ENSEIGNANT UY I BP 30 412 YDE 761 41 07 [email protected]

42 NKONGHO GEOFFREY DIRECTEUR, PROJET SUD-BAKUNDU P.M.B. 30 K'ba 778 78 59

43 NKONGMENECK B.ALOYS

ENSEIGNANT/POINTFOCAL CEN & UY I

UY I B.P. 812 YDE 223 02 02

999 54 08

[email protected]

44 NNAH NDOBE SAMUEL COORDINATEUR SIM-PFNL CED B.P. 3430 YDE 222 38 57/763 33 21 [email protected]

45 NOUCHEUEH BLAISE ETUDIANT GARAGE B.P. 8005 761 41 07 noucheuehauahoo.fr

46 NWAGA DIEUDONNE ENSEIGNANT/CHERCHEUR UY I B.P. 812 YDE 993 18 71 [email protected]

47 OWONO OWONOFRANCOIS E.

INGENIEUR DES EAUX &

FORETSCONSULTANT B.P. 3681 MESSA

YDE995 87 82 [email protected]

48 PARFAIT MIMBIMIESONO

ECONOMISTE GNT 3250 DLA 994 79 84/34369 94 [email protected]

49 PRISO RICHARD JULES ENSEIGNANT FAC. SCIENCES

U-DLA

24 157 DLA 778 05 47 r [email protected]

50 SAKOUE ISAAC D.P.E.F. / SW MINEF/SW B.P. 10 BUEA 332 21 28

51 SVEN WALTER PFNL FAO ROME/Italie +390657053853 [email protected]

52 TCHIENGUEBARTHELEMY

ETUDIANT UY I B.P. 2939 YDE 772 95 86 [email protected]

53 TIEGUHONG JULIUS C. RESEARCHER CIFOR N.P. 2008 YDE 983 48 40 [email protected]

54 TOUMAK MARIE COMMECANTE MFOUNDI

55 UNBESCHEIDT JUDITH STAGIAIRE CED B.P. 3430 YDE [email protected]

56 WABO JEAN PIERRE CHEF SERVICE MINEFI/DSCN 222 25 74/222 07 88

57 YENE MBARGA A. G. ETUDIANT UY I B.P. 9110 YDE 995 34 27 [email protected]

58 YOLANDE FOUDA ASS. DE PROGRAMME GTZ B.P. 7814 YDE 220 55 81 [email protected]

59 ZAPFACK ENSEIGNANT UY I 812 YDE 992 33 96 [email protected]

Noms et prenoms Fonction Organisme Adresse Tel/Fax E-mail

37 NDONGO ZOA THERESE PRESIDENTE ONG AJF B.P. 11 451 YDE 981 91 81

38 NGALLE HERMINE ENSEIGNANTE UYI B.P. 812 YDE 771 3035 [email protected]

39 NGIBAOT FLAVIEN SDNL MINEF 2239233

40 NGONKEU EDDY ETUDIANT UYI 98725 98/221 5471 [email protected]

41 NGOUO LUCAS ENSEIGNANT UYI BP 30412 YDE 7614107 [email protected]

42 NKONGHO GEOFFREY DIRECTEUR, PROJET SUD-BAKUNDU P.M.B. 30 K'ba 7787859

43 NKONGMENECK B. ENSEIGNANT/POINT UYI B.P. 812 YDE 2230202 [email protected] ALOYS FOCAL CEN & UY I

9995408

44 NNAH NDOBE SAMUEL COORDINATEUR SIM-PFNL CED B.P. 3430 YDE 222 38 571763 33 21 [email protected]

45 NOUCHEUEH BLAISE ETUDIANT CARAGE B.P.8005 761 41 07 [email protected]

46 NWAGA DIEUDONNE ENSEIGNANT/CHERCHEUR UYI B.P. 812 YDE 9931871 [email protected]

47 OWONOOWONO INGENIEUR DES EAUX & CONSULTANT B.P. 3681 MESSA 9958782 [email protected] FRANCOIS E. FORETS YDE

48 PARFAIT MIMBIMI ECONOMISTE GNT 3250 DLA 994 79 84/343 69 94 akung34@hotmaiLeom ESONO

49 PRISO RICHARD JULES ENSEIGNANT FAC. SCIENCES 24157 DLA 7780547 r [email protected]

U-DLA

50 SAKOUE ISAAC D.P.E.F. 1 SW MINEF/SW B.P.10 BUEA 3322128

51 SVENWALTER PFNL FAO ROME/ltalie +390657053853 [email protected]

52 TCHIENGUE ETUDIANT UYI B.P. 2939 YDE 7729586 btehien7@hotmaiLeom BARTHELEMY

53 TIEGUHONG JULIUS C. RESEARCHER CIFOR N.P. 2008 YDE 9834840 [email protected]

54 TOUMAK MARIE COMMECANTE MFOUNDI

55 UNBESCHEIDT JUDITH STAGIAIRE CED B.P. 3430 YDE [email protected]

56 WABO JEAN PIERRE CHEF SERVICE MINEFI/DSCN 222 25 74/222 07 88

57 YENE MBARGA A. G. ETUDIANT UYI B.P. 9110 YDE 9953427 [email protected]

58 YOLANDE FOUDA ASS. DE PROGRAMME GTZ B.P. 7814 YDE 2205581 [email protected]

59 ZAPFACK ENSEIGNANT UYI 812 YDE 9923396 [email protected] --- . __ ....... _-- ---- L. .....

131

Page 142: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

132

Noms et prénoms Fonction Organisms Adresse Tél/Fax E-mail

60 ZEH ONDO MARIEFLAVIE

AGRO-ECONOMISTE SODECAO B.P. 6323 YDE 991 18 98 [email protected]

Noms et prenoms Fonction Organisme Adresse Tel/Fax E-mail

60 I ZEH ONDO MARIE AGRO-ECONOMISTE SODECAO B.P. 6323 YDE 991 1898 zondom@yahooJr FLAVIE

-- --

132

Page 143: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

8.3 Propositions de projetsSynthèse et évaluation

Au terme de deux jours de travaux intenses, les participants à l'Atelier national des 13-14novembre 2001 ont retenu quatre activités prioritaires nécessaires pour l'amélioration de lacollecte et de l'analyse des données statistiques sur les PFNL au Cameroun. Ils ontégalement émis des recommandations dans le mérne sens.

Les activités retenues sont les suivantes:

Révision de l'état des lieux, de l'identification des acteurs et de l'inventaire des donnéesdisponibles.

Etude de la distribution géographique avec pour finalité la confection de cartes montrant ladistribution et l'abondance des différents produits.

Elaboration d'une approche méthodologique spécifique à chaque PFNL pour la collecte etl'analyse des données statistiques.

Vulgarisation de l'information selon deux approches: des publications scientifiques et unelarge diffusion de masse.

Quant aux recommandations, elles ont été les suivantes:La création d'un Réseau national d'information sur les PFNL;La définition de ses modalités de fonctionnement;La définition des modalités de mise en place d'une banque de données nationales sur lesPFNL;L'identification d'informations décisives pouvant rentrer dans ladite banque de données.

Enfin, à l'unanimité, les participants ont souligné la nécessité pour le MINEF de se mettre àl'avant garde de ces activités, en associant tous les autres intervenants. La synthèse destravaux en atelier est présentée dans les fichiers de projets présentés dans le tableau I.

Compte tenu de tout ce qui précède, nous avons réalisé une synthèse des travaux desdifférents groupes de travail (tableau 1) et traduit les activés et les recommandations issuesde l'Atelier en deux projets présentés dans les fichiers de projets ci-dessous.

133

8.3 Propositions de projets Synthese et evaluation

Au terme de deux jours de travaux intenses, les participants a l'Atelier national des 13-14 novembre 2001 ont retenu quatre activites prioritaires necessaires pour I'amelioration de la collecte et de I'analyse des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun. lis ont egalement emis des recommandations dans Ie meme sens.

Les activites retenues sont les suivantes:

1. Revision de I'etat des lieux, de I'identification des acteurs et de I'inventaire des donnees disponibles. 2. Etude de la distribution geographique avec pour finalite la confection de cartes montrant la distribution et I'abondance des differents produits. 3. Elaboration d'une approche methodologique specifique a chaque PFNL pour la collecte et I'analyse des donnees statistiques. 4. Vulgarisation de I'information selon deux approches: des publications scientifiques et une large diffusion de masse.

Quant aux recommandations, elles ont ete les suivantes: • La creation d'un Reseau national d'information sur les PFNL; • La definition de ses modalites de fonctionnement; • La definition des modalites de mise en place d'une banque de donnees nationales sur les

PFNL; • L'identification d'informations decisives pouvant rentrer dans ladite banque de donnees.

Enfin, a I'unanimite, les participants ont souligne la necessite pour Ie MINEF de se mettre a I'avant garde de ces activites, en associant tous les autres intervenants. La synthese des travaux en atelier est presentee dans les fichiers de projets presentes dans Ie tableau I.

Compte tenu de tout ce qui precede, nous avons realise une synthese des travaux des differents groupes de travail (tableau 1) et traduit les actives et les recommandations issues de l'Atelier en deux projets presentes dans les fichiers de projets ci-dessous.

133

Page 144: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Tab. 1. Synthèse des différentes activités élaborées par les différents groupes de travail

134

Objectifs(Pourquoi ?)

Activités principales(Comment ?)

Responsabilités(Qui ?)

Remarques

Activitésimmédiates

1. Compléterl'informationexistante

1.1. Suite del'inventaire desintervenants1.2. Revue de lalittérature écrite etorale1.3. Harmonisationde la définition

MINEF avec lespartenaires

Toutes les activitésde collecte desdonnées nécessitentun budget

2. Mettre en placeune plate forme decoordination desdifférentes activitésde collecte etd'analyse desdonnées.

2. 1. SéminaireAtelier pour lacréation d'un réseaunational PFNL2. 2. Définition desconditions defonctionnement duditréseau.2. 3. Création d'unebanque de donnéesnationales sur lesPFNL

MINEF et tous lesacteursparticulièrement laDSCN du MINEFI

3. Vulgariserl'information et larendre plusdisponible auprèsde tous les acteurs

3. 1.Traitement etAnalyse au niveaude la Banque dedonnées Nationale3. 2. Mise en placed'une structuremultimédiad'information et deCommunication3.3. Diffusion detoutes lesinformations sur dessupports adéquats

Réseau NationalPFNL

Les supports seront:radio, télévision,internet, périodiquesde vulgarisation,publicationsscientifiques,...

Tab. 1 . .synthese des differentes activites elaborees par les differents groupes de travail

Objectifs Activites principales Responsabilites Remarques (Pourquoi ?) (Comment ?) (Qui ?) 1. Completer 1.1. Suite de MINEF avec les Toutes les activites I'information I'inventaire des parten aires de collecte des existante intervenants donnees necessitent

1.2. Revue de la un budget litterature ecrite et orale 1.3. Harmonisation de la definition

2. Mettre en place 2. 1. Seminaire - MINEF et tous les une plate forme de Atelier pour la acteurs coordination des creation d'un reseau particulierement la differentes activites national PFNL DSCN du MINEFI

Activites de collecte et 2. 2. Definition des immediates d'analyse des conditions de

donnees. fonctionnement dudit reseau. 2. 3. Creation d'une banque de donnees nationales sur les PFNL

3. Vulgariser 3. 1.Traitement et Reseau National Les supports seront: I'information et la Analyse au niveau PFNL radio, television, rendre plus de la Banque de internet, periodiques disponible aupres donnees Nationale de vulgarisation, de tous les acteurs 3. 2. Mise en place publications

d'une structure scientifiques, ... multimedia d'information et de Communication 3.3. Diffusion de toutes les informations sur des supports adequats

134

Page 145: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Fichier de Projet N°1

Titre: Systématisation de la collecte et de l'analyse des données statistiques sur les PFNLau Cameroun-Rendre l'information disponible.

ObjectifMettre en place un système efficace de collecte, d'analyse et de vulgarisation des donnéesstatistiques sur les PFNL.

GénéralitésLa loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des Foréts, de la Faune et de la Péche auCameroun définit, dans ses articles 9, 56, 61,62 et 97, la politique nationale de gestion desPFNL. La Sous-Direction de la Promotion et de la Transformation des PFNL créée par décretn° 9/205 du 07 décembre 1997 complétant le décret n°98/067 du 28 avril 1997, se donnecomme priorités la valorisation des PFNL, à travers la maTtrise de la ressource etl'organisation des filières.

L'organisation des filières ne peut se faire que par la mise en place d'un système efficace decollecte et d'analyse des données statistiques sur les PFNL et la mise à la disposition detous les acteurs de l'information disponible.

Le présent projet qui sera mener par le MINEF, en collaboration avec le MINEFI, l'Universitéde Yaoundé I, l'UICN, le MINCOM et la FAO, vise en mettre en place une plate-forme deconcertation des différents acteurs, qui sera chargée de coordonner toutes les activités decollecte et d'analyse des informations relatives aux PFNL à tous les niveaux (local, nationalet International), et de mettre lesdites informations à la disposition de tous les acteurs par unsystème de vulgarisation efficace et rapide.Le projet bénéficiera de l'expérience des Organismes et projets tels que le CIFOR et le CED,en matière de commercialisation, de l'ICRAF, du CIEFE, du CERUT et du Mount CameroonProject en matière domestication et de vulgarisation, auprès des Communautés locales, dela DSCN/MINEFI en matière de méthodologie de collecte et d'analyse des donnéesstatistiques.

ActivitésCréation d'un réseau et d'une banque de données nationales sur les PFNL et la définitiondes modalités de fonctionnement du réseau (Séminaire-Atelier).Mise en place et équipement d'une structure multimédia chargée d'accueillir le réseau, labanque de données, la coordination des activités de collecte et d'analyse des donnéesainsi que de l'information et de la communication.Définition des objectifs et des variables de collecte, des paramètres clés d'analyse ainsique des données clés à consigner dans la banque des données.Identification et formation du personnel de collecte et d'analyse des données(Séminaires, Ateliers).Choix judicieux des sites de collecte et exécution de la collecte.Suivi de la collecte, analyse des données et diffusion sur des supports adéquats (radio,télévision, internet, périodiques de vulgarisation, publications scientifiques, participationsaux colloques).

Durée: 3 ans (Septembre 2002-AoOt 2005).

Budget: $EU 200 000

135

Fichier de Projet N°1

Titre: Systematisation de la collecte et de I'analyse des donnees statistiques sur les PFNL au Cameroun-Rendre I'information disponible.

Objectif Mettre en place un systeme efficace de collecte, d'analyse et de vulgarisation des donnees statistiques sur les PFNL.

Generalites La loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant regime des Forets, de la Faune et de la Peche au Cameroun definit, dans ses articles 9, 56, 61,62 et 97, la politique nationale de gestion des PFNL. La Sous-Direction de la Promotion et de la Transformation des PFNL creee par decret n° 9/205 du 07 decembre 1997 completant Ie decret n098/067 du 28 avril 1997, se donne comme priorites la valorisation des PFNL, a travers la maltrise de la ressource et I'organisation des filieres.

L'organisation des filieres ne peut se faire que par la mise en place d'un systeme efficace de collecte et d'analyse des donnees statistiques sur les PFNL et la mise a la disposition de tous les acteurs de I'information disponible.

Le present projet qui sera mener par Ie MINEF, en collaboration avec Ie MINEFI, l'Universite de Yaounde I, I'UICN, Ie MINCOM et la FAO, vise en mettre en place une plate-forme de concertation des differents acteurs, qui sera chargee de coordonner toutes les activites de collecte et d'analyse des informations relatives aux PFNL a tous les niveaux (local, national et International), et de mettre lesdites informations a la disposition de tous les acteurs par un systeme de vulgarisation efficace et rapide. Le projet beneficiera de I'experience des Organismes et projets tels que Ie CIFOR et Ie CED, en matiere de commercialisation, de I'ICRAF, du CIEFE, du CERUT et du Mount Cameroon Project en matiere domestication et de vulgarisation, aupres des Communautes locales, de la DSCN/MINEFI en matiere de methodologie de collecte et d'analyse des donnees statistiques.

Activites • Creation d'un reseau et d'une banque de donnees nationales sur les PFNL et la definition

des modalites de fonctionnement du reseau (Seminaire-Atelier). • Mise en place et equipement d'une structure multimedia chargee d'accueillir Ie reseau, la

banque de donnees, la coordination des activites de collecte et d'analyse des donnees ainsi que de I'information et de la communication.

• Definition des objectifs et des variables de collecte, des parametres cles d'analyse ainsi que des donnees cles a consigner dans la banque des donnees.

• Identification et formation du personnel de collecte et d'analyse des donnees (Seminaires, Ateliers).

• Choix judicieux des sites de collecte et execution de la collecte. • Suivi de la collecte, analyse des donnees et diffusion sur des supports adequats (radio,

television, internet, periodiques de vulgarisation, publications scientifiques, participations aux colloques).

Duree: 3 ans (Septembre 2002-AoOt 2005).

Budget: $EU 200 000

135

Page 146: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Bénéfices:une structure bien équipée et fonctionnelle qui restera après le projet;une banque de données fonctionnelle qui restera et pouvant étre consult& par tous;un réseau national de PFNL fonctionnel;des données fiables à la disposition de tous les acteurs.

136

Benefices: • une structure bien equipee et fonctionnelle qui restera apres Ie projet; • une banque de donnees fonctionnelle qui restera et pouvant etre consultee par tous; • un reseau national de PFNL fonctionnel; • des donnees fiables a la disposition de tous les acteurs.

136

Page 147: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Fichier de Projet N°2

Titre: Distribution géographique et abondance relative des PFNL prioritaires au Cameroun.

ObjectifDéterminer la distribution géographique et l'abondance relative des PFNL prioritaires surtoute l'étendue du territoire.

GénéralitésLa loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des Forêts, de la Faune et de la Pêche auCameroun définit, dans ses articles 9, 56, 61,62 et 97, la politique nationale de gestion desPFNL. La Sous-Direction de la Promotion et de la Transformation des PFNL créée par décretn° 9/205 du 07 décembre 1997 complétant le décret n°98/067 du 28 avril 1997, se donnecomme priorité la valorisation des PFNL, à travers la maTtrise de la ressource etl'organisation des Nikes.

La maTtrise de la ressource ne peut se faire que par une sélection au niveau de la priorité dequelques PFNL (tout ne pouvant pas élre pris en compte en méme temps et à tout moment)en relation avec les intérésts socio-économiques et écologiques du moment, uneconnaissance des aires de distributions et de l'abondance relative des PFNL prioritaires.

Le projet que nous proposons ici et qui sera mené par le MINEF en collaboration avecl'Université de Yaoundé et l'Institut National de Cartographie (INC) et la FAO, vise à élaborerdes cartes de distribution et à évaluer le potentiel disponible des PFNL qui auront été jugésprioritaires.

Le projet bénéficiera de l'expérience et de l'appui technique du CETELCAF/ONADEF et del'INC pour l'élaboration des cartes de distribution géographique, du Mount Cameroun Projectet de la GTZ/Projet Prunus et du Programme CARPE pour l'élaboration des méthodesd'inventaires spécifiques, les tests et la réalisation desdits inventaires.

ActivitésIdentification des PFNL prioritaires et élaboration des méthodes d'inventaires spécifiques(Séminaires-Ateliers).Tests de terrain sur les méthodes d'inventaire élaborées.Validation des méthodes testées (Séminaires-Ateliers).Cartographie des PFNL prioritaires.Réalisation des inventaires.

Durée: 3 ans (janvier 2003-décembre 2005)

Budget: SEU 300,000

BénéficesDes méthodes d'inventaires des PFNL prioritaires valides.Des cartes de distribution des PFNL prioritaires.

137

Fichier de Projet N°2

Titre: Distribution geographique et abondance relative des PFNL prioritaires au Cameroun.

Objectif Determiner la distribution geographique et I'abondance relative des PFNL prioritaires sur toute I'etendue du territoire.

Generalites La loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant regime des Forets, de la Faune et de la Peche au Cameroun definit, dans ses articles 9, 56, 61,62 et 97, la politique nationale de gestion des PFNL. La Sous-Direction de la Promotion et de la Transformation des PFNL creee par decret n° 9/205 du 07 decembre 1997 completant Ie decret n098/067 du 28 avril 1997, se donne comme priorite la valorisation des PFNL, a travers la ma'i'trise de la ressource et I'organisation des filieres.

La maTtrise de la ressource ne peut se faire que par une selection au niveau de la priorite de quelques PFNL (tout ne pouvant pas etre pris en compte en meme temps et a tout moment) en relation avec les interets socio-economiques et ecologiques du moment, une connaissance des aires de distributions et de I'abondance relative des PFNL prioritaires.

Le projet que nous proposons ici et qui sera mane par Ie MINEF en collaboration avec l'Universite de Yaounde et I'lnstitut National de Cartographie (INC) et la FAO, vise a elaborer des cartes de distribution et a evaluer Ie potentiel disponible des PFNL qui auront 1319 juges prioritaires.

Le projet beneficiera de I'experience et de I'appui technique du CETELCAF/ONADEF et de I'INC pour I'elaboration des cartes de distribution geographique, du Mount Cameroun Project et de la GTZlProjet Prunus et du Programme CARPE pour I'elaboration des methodes d'inventaires specifiques, les tests et la realisation desdits inventaires.

Activites • Identification des PFNL prioritaires et elaboration des methodes d'inventaires specifiques

(Seminaires-Ateliers). • Tests de terrain sur les methodes d'inventaire elaborees. • Validation des methodes testees (Seminaires-Ateliers). • Cartographie des PFNL prioritaires. • Realisation des inventaires.

Duree: 3 ans Uanvier 2003-decembre 2005)

Budget: $EU 300,000

Benefices • Des methodes d'inventaires des PFNL prioritaires valides. • Des cartes de distribution des PFNL prioritaires.

137

Page 148: DEPARTEMENT DES FORETS DÉPARTEMENT DES ...raménagement durable des arbres et des fordts dans les pays africains et des caraYbes. Le Projet a contribué au développement des politiques

Y73 84FY7384F