DÉPARTEMENT DE L'ENERGIE ET DES MINES …€¦ · Le groupe OCP lance sa filiale africaine. ......
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SOMMAIRE
Nucléaire : L’AIEA livrera lundi son rapport sur le Maroc.
L’exper se con nentale de l’ONEE dis nguée.
Charafat Afailal : Les projets d’assainissements liquides lancés à Dakhla seront renfor‐
cés.
ONEE : Le Maroc à la présidence de l’associa on africaine de l’eau.
Spécial/Energies renouvelables : Elles ont de l’avenir au Maroc.
Un rayonnement confirmé.
UPC Renewables revoit ses ambi ons à la hausse au Maroc.
Les énergies renouvelables : Qu’est‐ce que c’est et comment ça fonc onne ?
Efficacité énergé que : Le Maroc fortement impliqué dans la réduc on de sa dépen‐
dance.
Noor : La plus grande centrale solaire du monde.
Préven ca/Salon interna onal pour la maîtrise globale des risques : 29‐31 mars 2016
à Casablanca.
Cours du pétrole/Prix à la pompe : Les dessous de la déconnexion.
Qualité de l’air : Un nouveau disposi f de surveillance pour les casablancais.
Prépara fs de la COP 22 : Les na ons unies aux nouvelles.
Diversifica on de l’économie, rela ons avec le Maroc, COP 22… : Le new deal d’Ali
Bongo.
Le groupe OCP lance sa filiale africaine.
OCP Africa décroche le statut CFC.
Transi on vers l’économie verte : La BAD forme à l’iden fica on des projets.
Faible impact des dernières précipita ons sur les réserves d’eau stockées dans les
barrages.
3ème communica on na onale du Maroc à la conven on cadre des na ons unies sur
le changement clima que : Des mesures d’a énua on proposées à l’horizon 2040.
.المغرب يقترب من نادي الدول النووية
.المغرب والخيار النووي
.اختتام المعرض الدولي للطاقة الشمسية والنجاعة الطاقية
22الحافي : المغرب على أتم االستعداد لتنظيم "كوب."
بمراكش.22السفراء األجانب في المغرب يسألون عن األمن والنقل في "كوب "
مارس المقبل، ندوة حول موضوع "تغير المناخ". 4مناخ : تحتضن مدينة مراكش، يوم
.النفط العراقي في طريق العودة إلى المغرب
Info NET
usinenouvelle.com
Maroc : Quand le géant des phosphates OCP se voit
moteur d'une nouvelle révolu on verte en Afrique.
lema n.ma Changements clima ques : Débat de la Fonda on
diploma que sur la COP22.
environnement‐magazine.fr L'eau et l'énergie au cœur d'un projet européen.
mapexpress.ma
L’UpM lance un projet de coopéra on régional dans
le domaine de la ges on de l’eau et de l’environne‐
ment.
ba web.com Énergies renouvelables et COP 21 : Ségolène Royal
en mission en Afrique.
usinenouvelle.com Pour préserver les énergies fossiles, l’Algérie fait des
renouvelables une priorité na onale.
lemonde.fr Les solu ons hors‐réseau : l’avenir de l’énergie en
Afrique.
agenceecofin.com Tanzanie : nouvelle découverte de gaz dans la
région de Ruvu.
enerzine.com En route vers le stockage chimique de l'énergie
solaire.
akhbarona.com شرب ل ح ل الفاسي الفھري : التعريفات المطبقة على الماء الصال
في المغرب من بين األرخص في العالم.
hespress.com بطنجة. الصناعية المنطقة يربك الكھرباء انقطاع
Eco‐Marché
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Maroc : Quand le géant des phosphates OCP se voit moteur d'une nouvelle révolu on
verte en Afrique.
Le groupe public Office chérifien des phosphates (OCP) crée une en tée centrée sur le dé-
veloppement du marché africain des engrais. Elle comptera des filiales dans 15 pays afri-
cains à court terme pour un inves ssement d'au moins 100 millions de dollars alors que le
groupe vient de lancer une usine d'engrais à 500 millions de dollars ciblant ces marchés. A
sa tête deux anciens d'Areva.
Tropisme con nental. L'OCP a annoncé le 25 février à Marrakech à l’occasion de la confé‐
rence «Argus FMB Africa Fer lizer 2016» la créa on de sa nouvelle filiale, OCP Africa.
Ce e en té qui bénéficie du statut fiscal avantageux dit Casablanca finance city va être
chargé de piloter le développement du groupe public marocain sur le marché africain des
engrais.
Elle « entend contribuer à relever le défi d’une agriculture structurée, performante et du‐
rable sur le con nent africain en proposant aux producteurs agricoles tous les moyens de
réussir : produits adaptés et abordables, services et accompagnement, solu ons logis‐
ques et financières », indique un communiqué du groupe public.
Dans les faits, OCP Africa va lancer la créa on d'un réseau de filiales dans 15 pays
d’Afrique, tant à l’ouest qu’à l’est du con nent. Dans chacun de ses pays, ces filiales vont
s’a eler à développer le marchés des engrais qui reste souvent balbu ant.
La moyenne de consomma on d'engrais en Afrique est seulement de 10kg par hectare
contre une moyenne de 100kg dans le monde, avec seulement quatre marchés réelle‐
ment développés : l’Ethiopie, le Kenya, l’Afrique du sud et le Nigeria
Les facteurs explicaifs à ce e situa on sont le prix des engrais mais aussi la logis que dé‐
faillante ou encore le faible niveau de forma on des agriculteurs.
« Nous voulons agir par tout type de moyens pour débloquer ce e situa on », indique à
L’Usine Nouvelle Tarik Choho, directeur de ce e nouvelle en té, un X Insead, transfuge
d’Areva où il fut vice‐président de l'aval.
Cela peut passer, selon lui, par la mise en place de moyens logis que ou de stockage à
proximité des marchés, voire même la créa on d’usine d’ensachage, de melange ou
même de produc on dans certains pays. "Toute les op ons sont envisageables", note Ta‐
riq Choho.
Info NET
Alors que de nombreux rapports et ini a ves gouvernementales ou organisa ons mul la‐
térales ont, jusque là, échouté à cela, l'ambi on de l'OCP revient en quelque sorte à ten‐
ter d'impulser une "nouvelle révolu on verte" en Afrique via par exemple à un meilleure
connaissance des sols (un sujet développé notamment par la fonda on Bill et Melinda
Gates), la fer lisa on raisonnée et autres techniques de "smart farming".
Pour rappel, la première "révolu on verte" ini ée notamment par l'agronome américain
Norman Borlaug, tulaire pour cela d'un prix Nobel, avait conduit dans les années 60 au
boom de la produc on agricole au Mexique puis en Amérique la ne et en Asie du sud‐est.
Mais l'Afrique est restée pour l'essen el à l'écart de ce mouvement. Elle n'exploite que
22% de son poten el agricole alors que sa popula on doit encore croitre de moi é d'ici à
2050, d'où un fort enjeu de sécurité alimentaire.
Impulsion poli que
Concernant l'OCP, le plan de route immédiat prévoit un inves ssement de l’ordre de 7 à
10 millions de dollars par "filiale pays", soit au moins 100 millions de dollars avec aussi le
recrutement de personnels locaux alors que l'en té OCP Africa emploie déjà près de 250
salariés, dont la française Adeline Fabre (Normal sup, Ponts) passée elle aussi par Areva.
"Il ne s’agit pas, indique Tarik Choho, d’agir seul mais en synergie avec les gouvernements,
centres de recherche agronomique ou agences de développement agricole qui existent
dans chaque pays".
Une filiale en cours de créa on à Abidjan sera une des premières manifesta ons de ce e
stratégie qui correspond aussi, au plan poli que, au fort accent mis par la diploma e ma‐
rocaine sur les rela ons du royaume avec le con nent. Ce qu’illustrent les voyages officiels
réguliers du roi Mohammed VI ces dernières années, en Afrique de l’ouest notamment.
Pour rappel, coté industriel, l’OCP a lancé un important plan de développement sur 15 ans
depuis 2008 chiffré à au moins 15 milliards de dollars. Il veut non seulement développer
sa produc on de roche de phosphate (il est déjà numéro deux mondial) mais aussi deve‐
nir un important producteur mondial d’engrais composés, via la créa on à terme d’une
dizaine d’usines et rivaliser avec des géants comme le canadien PotashCorp ou l'américain
Mosaic Company.
Le groupe OCP vient d’inaugurer sur son complexe géant de Jorf Lasfar à 100km au sud de
Casablanca, une usine d’engrais (MAP, DAP) dit African Fer lizer Complex dont les produc‐
ons seront des nés aux marchés africains. Un inves ssement de plus de 500 millions de
dollars.
En fait, sur une produc on totale d'engrais de l'ordre de 3 millions de tonnes, le groupe
public marocain commercialise déjà un million de tonnes en Afrique. Ce con nent repré‐
sente, hors Maroc, environ 10% de son chiffre d'affaires. Combien demain?
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Changements clima ques : Débat de la Fonda on diploma que sur la COP22.
La COP22, qui se endra au mois de novembre prochain, cons tue la plus grande manifes-
ta on interna onale jamais organisée au Maroc avec plus de 25.000 par cipants a en-
dus.
La Fonda on diploma que a organisé, mercredi à Rabat, un débat sur la 22ème confé‐
rence des par es à la Conven on‐cadre des Na ons unies sur les changements clima‐
ques (COP22), qui aura lieu en novembre prochain à Marrakech, en présence des ambas‐
sadeurs et chefs de missions diploma ques représentant plus de 50 pays (Europe, Afrique,
Asie, Amériques et Moyen Orient) et organisa ons interna onales.
Le Commissaire général de la COP22, Abdeladim El Hafi, Haut‐commissaire aux Eaux et
Forêts et à la Lu e contre la déser fica on, s'est prêté aux ques ons des ambassadeurs et
leur a présenté les missions et objec fs qui lui ont été confiés par S.M. le Roi Mohammed
VI dans le cadre de l'organisa on de ce e grande manifesta on.
Il a, également, mis l'accent sur les moyens qui seront mis en place pour assurer la prépa‐
ra on de la conférence et l'accueil des déléga ons.
Le président de la Fonda on diploma que, Abdela Habek a souligné de son côté l'impor‐
tance de ce e conférence, rappelant les retombées, tant média ques que sociales, du
Sommet du GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) organisé par le
Maroc en 1984 à Marrakech.
Il a mis en relief le parcours professionnel du Commissaire de la COP22, qui avait été plu‐
sieurs fois Commissaire général des Pavillons du Maroc aux exposi ons universelles et qui
dispose de toutes les qualités pour mener à bien ce e mission, selon lui.
Ce débat de la Fonda on diploma que sur la COP22, qui cons tue la plus grande manifes‐
ta on interna onale jamais organisée au Maroc avec plus de 25.000 par cipants a en‐
dus, s'inscrit dans le cadre de sa mission de présenta on des poli ques sectorielles du
Maroc auprès des missions étrangères.
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L'eau et l'énergie au cœur d'un projet européen.
Ea éco-entreprises et le CD2E seront partenaires d'un nouveau projet « Energy in water ».
Il a pour ambi on de créer un réseau pérenne de sept clusters européens autour de l'asso-
cia on entre eau et énergie.
Le projet « Energy in water » (EnW) a été lancé début février dans le cadre de la troisième
conférence du partenariat européen pour l'innova on sur l'eau (EIP Water) qui se tenait
ce e année aux Pays‐Bas. Il vise à renforcer d'ici 2017 la coopéra on entre sept clusters
européens travaillant sur l'associa on entre eau et énergie afin d'élaborer une stratégie
commune pour améliorer la compé vité des PME et faire émerger des opportunités de
marché et des partenariats.
Avec l'objec f de devenir le réseau de référence sur ces théma ques. Le projet EnW ras‐
semblera les clusters de cinq pays : l'Espagne, l'Angleterre, les Pays‐Bas, le Danemark et la
France représentée par Ea éco‐entreprises, basé en région Provence‐Alpes‐Côte d'Azur et
le cluster nordiste CD2E.
Une suite pour le projet WE@EU
« EnW s'inscrit dans la con nuité du projet WE@EU (Water and efficiency in european ur‐
ban areas) qui a permis de lancer une coopéra on autour de la ges on de l'eau en milieu
urbain entre plusieurs régions européennes dont la région Paca que nous représen ons »,
détaille Cris na Casian, chargée de projets européens au sein d'Ea éco‐entreprises.
WE@EU, qui se termine en juin, a permis d'iden fier les forces et faiblesses de chaque ré‐
gion et a débouché sur un plan d'ac ons pour favoriser l'innova on et nouer des partena‐
riats de recherche entre les clusters. Parmi les ou ls prévus par EnW, une plate‐forme en
ligne sera créée pour favoriser la mise en rela on et la recherche de partenaires. « Le pro‐
jet est ambi eux. Il s'agit de tendre vers une coopéra on durable entre les clusters afin de
disposer d'une image interna onale renforcée », ajoute Cris na Casian.
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L’UpM lance un projet de coopéra on régional dans le domaine de la ges on de l’eau et
de l’environnement.
Barcelone‐ L’Union pour la Méditerranée (UpM) vient de lancer un projet bap sé
“BlueGreen Med‐CS” des né à promouvoir la coopéra on régionale dans le domaine de la
ges on de l’eau et de l’environnement au sein de la société civile de pays méditerra‐
néens.
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Énergies renouvelables et COP 21 : Ségolène Royal en mission en Afrique.
La ministre de l’Écologie et présidente de la COP 21, Ségolène Royal, vient d'entamer une
tournée de promo on des énergies renouvelables en Afrique. Première étape, la rencontre
ce mardi avec le président égyp en au Caire. L'objec f affiché est de « transformer l'ac-
cord de Paris en ac ons ». Détails de ce e mission.
Égypte, Éthiopie, Côte d'Ivoire, Guinée et Sénégal... font par e de la tournée engagée ce e
semaine par la ministre française de l'Environnement et présidente de la COP 21. Ségo‐
lène Royal devrait rencontrer au fil de son parcours les plus hautes autorités et se rendra
sur plusieurs sites de développement d'énergies renouvelables.
L'objec f affiché est de « faire avancer les projets d’accès aux énergies renouvelables et
mobiliser sur l’accord de Paris pour le climat ». Le mardi, Ségolène Royal rencontrait au
Caire le président égyp en Fatah al‐Sissi, le ministre de l'Environnement Khalid ElFahmy et
le ministre des Affaires étrangères Sameh Shoukry.
« L'Afrique est l'un des con nents les plus impactés par le réchauffement clima que et le
moins responsable, celui qui u lise le moins des énergies fossiles, et par conséquent, si la
communauté mondiale qui s'est engagée sur cet accord de Paris doit passer des paroles
aux actes c'est bien sur le con nent africain que nous devons le faire », a indiqué Mme
Royal à des journalistes, à l'issue de sa rencontre avec le président Abdel Fa ah al‐Sissi.
Deux milliards pour l'Afrique
En Afrique, 600 millions de personnes n'ont pas accès à l'électricité, soir près de la moi é
de la popula on, et 80 % en milieu rural. « L'accès à l’énergie est un enjeu de développe‐
ment, de poli que sanitaire, un enjeu clima que aussi : l’u lisa on du bois ou du charbon
de bois accélère la déforesta on », rappelle la ministre dans un communiqué.
Lors de la COP21, les chefs d’État africains se sont engagés à augmenter la capacité instal‐
lée du con nent en énergies renouvelables de 10 GW d’ici 2020 et de 300 GW d’ici 2030.
« Il y a dix milliards de dollars qui ont été promis pour l'électrifica on de l'Afrique, la
France en met deux, donc il y a aussi une très forte a ente à l'égard de la France », a dé‐
claré Mme Royal, lors de son déplacement. « Il y a un grand projet de centrale photovol‐
taïque ici en Egypte (…) c'est typiquement ce type de projet qui doit pouvoir trouver des
financements », a précisé la ministre, soulignant qu'elle s'était « engagée à regarder de
très près ce projet ».
D'autre part, la ministre était en déplacement pour faire avancer le projet de Grande mu‐
raille verte, une vaste zone de verdure d’Est en Ouest du con nent qui vise à freiner la dé‐
ser fica on et perme re aux popula ons locales d’enrichir le sol, conserver l’eau et
mieux vivre tout en recons tuant un puits de carbone.
Vers l'Ethiopie et au‐delà...
Enfin, Ségolène Royal devait mobiliser les autorités au plus haut niveau, pour la cérémo‐
nie de signature le 22 avril, organisée par Ban‐Ki moon. « Cet événement sera l’occasion
d’une mobilisa on renouvelée pour la cause clima que et perme ra de faire le point sur
les ac ons concrètes décidées à Paris, sans a endre l’entrée en vigueur de l’accord », rap‐
pelle la ministre dans un communiqué.
« Le président a confirmé qu'il serait présent le 22 avril à New York et ça c'est très impor‐
tant parce qu'il peut entraîner d'autre chefs d'Etat et de gouvernement aussi à venir », a
souligné Mme Royal, qui assure la présidence de la COP21 jusqu'en novembre.
Pour rappel, l'Egypte préside le Comité des chefs d'Etat africains pour le changement cli‐
ma que et joue à ce tre un rôle clé dans l'Ini a ve sur les énergies renouvelables en
Afrique.
Prochaine escale pour Ségolène Royal, Addis Abeba en Ethiopie pour rencontrer Haile Ma‐
riam Dessalegn, Premier ministre. Le pays, le deuxième le plus peuplé du con nent et
« durement affecté par la sécheresse », mise énormément sur les énergies renouvelables
(éolien, solaire, géothermie, hydraulique). Il a construit le plus grand parc éolien
d’Afrique subsaharienne, à Mekele, d'une capacité de 120 MW.
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Pour préserver les énergies fossiles, l’Algérie fait des renouvelables une priorité na o‐
nale.
Les énergies fossiles représentent plus de 90 % des exporta ons de l’Algérie et plus de
deux ers de ses rece es fiscales. La crise pétrolière fait vaciller l’économie du pays, qui a
décidé d’accélérer son plan de développement des énergies renouvelables.
L’Algérie est très durement touchée par la faiblesse des cours du pétrole. Pour s’équilibrer,
le budget na onal a besoin d’un baril largement au‐dessus de 100 dollars... Avec un prix
d’environ 30 dollars aujourd’hui, le pays, qui re 95 % de ses revenus des exporta ons
d’énergies fossiles, est loin du compte.
Aussi, à l’occasion d’un conseil restreint, le président Abdelaziz Bouteflika a mis en avant
le programme na onal de développement des énergies renouvelables, le décrivant
comme une "priorité na onale", rapporte l’agence Ecofin.
Solaire et éolien
Alger veut donc accélérer le plan de développement solaire et éolien, défini en mai 2015.
Il prévoit la mise en place de 22 GW d’énergies renouvelables d’ici 2030, afin de porter
leur part à 27 % du mix électrique na onal. Cela perme ra d’économiser environ 300 mil‐
liards de mètres cubes de gaz d’ici 2030, qui seront des nés à l’exporta on.
En parallèle, le pays veut accroître l’exporta on d’énergies fossiles à fortes valeurs ajou‐
tées plutôt que de produits bruts. Le président algérien a appelé à doubler les capacités
de raffinage du pays. Elles s’élèvent aujourd’hui à 27 millions de tonnes par an grâce à six
raffineries. L’objec f est d’a eindre 60 millions de tonnes en 2019.
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Les solu ons hors‐réseau : l’avenir de l’énergie en Afrique.
Le 4 février, Mohammed VI, roi du Maroc, inaugurait en grande pompe Noor 1, première
phase de la construc on d’une centrale solaire géante qui devrait afficher à terme une
puissance impressionnante de 580 MW. Ce projet monumental a pour but de rendre le
Maroc moins dépendant aux importa ons d’hydrocarbures, dans un pays où l’intégralité
de la popula on a accès à l’électricité.
De l’autre côté du Sahara, le paysage énergé que est tout autre. Si l’on y trouve bien des
centrales électriques, elles n’alimentent en électricité que, rela vement, peu de monde :
en Afrique subsaharienne, seulement 32 % de la popula on est connectée à un réseau
électrique, à la qualité souvent médiocre, avec des coupures de courant fréquentes. Vé‐
tustes, peu fiables, surchargés, les réseaux existants feraient perdre entre un et deux
points de PIB par an aux pays d’Afrique subsaharienne, selon le département pour le dé‐
veloppement interna onal britannique.
Le solaire et l’éolien
Dans les zones rurales, où 63 % de la popula on vit, l’accès à l’électricité est même sou‐
vent tout simplement impossible… Eloignée des grands centres urbains, la popula on est
également éloignée des câbles électriques. Et ça ne risque pas de changer de sitôt car le
coût de l’extension du réseau est prohibi f : entre 7 000 et 15 000 euros le kilomètre. Il
faudrait 830 milliards de dollars pour réussir à raccorder toute l’Afrique au réseau élec‐
trique avant 2030.
La solu on pour ces millions de personnes sans électricité ? La produc on autonome,
« off the grid » en anglais, c’est‐à‐dire déconnectée du réseau électrique, et donc indé‐
pendante des infrastructures centralisées comme les centrales nucléaires ou au charbon :
« C’est l’avenir pour une large par e de la popula on africaine », juge Andrew Sco , cher‐
cheur au sein du think tank britannique Overseas Development Ins tute (Ins tut du déve‐
loppement d’outremer) car c’est « la façon la plus rapide et la moins coûteuse de dévelop‐
per l’accès à l’électricité ».
Les solu ons autonomes adoptent de nombreuses formes, comme celle du générateur
électrique diesel, omniprésent de nos jours en Afrique. Mais ce sont surtout les énergies
renouvelables qui sont en train de se développer, en par culier le solaire dont les coûts
ont baissé de 80 % depuis 2008, ce qui le rend compé f avec les énergies fossiles.
Selon les projec ons d’un rapport de l’Agence interna onale de l’énergie : « en 2040, deux
ers des systèmes autonomes et des mini‐réseaux des zones rurales seront alimentés par
le solaire photovoltaïque, de pe tes centrales hydroélectriques ou l’éolien ». En Angle‐
terre, le programme de développement de l’énergie en Afrique, Energy Africa, ne s’y est
d’ailleurs pas trompé : il se focalise uniquement sur les projets hors‐réseau solaires.
L’énergie solaire dans 300 000 foyers au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda
En Afrique de l’Est, l’entreprise M‐Kopa par cipe à la réalisa on de ce e prédic on. En
quelques années, l’entreprise affirme avoir installé l’énergie solaire dans 300 000 foyers au
Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Avec un système assez simple : les clients font un dé‐
pôt ini al d’environ 35 dollars afin d’acquérir un panneau solaire, 2 lampes fixes, une
lampe mobile et des chargeurs de téléphones portables, un ensemble de produits dont le
coût total est d’environ 200 dollars.
Les clients remboursent ensuite le reste grâce au système de banque mobile, largement
développé sur le con nent, pour environ 45 cen mes de dollars par jour. Si jamais les
clients ne payent plus, un système commandé à distance permet d’en bloquer le fonc on‐
nement. Après un an, l’installa on est remboursée et leur appar ent.
L’impact de ces installa ons simples sur le quo dien des Africains est sans précédent. « La
qualité de l’éclairage améliore le niveau d’éduca on de manière significa ve, puisque les
enfants peuvent étudier après le coucher du soleil », indique Yves Maigne, directeur de la
Fonda on énergies pour le monde (Fondem). Sans oublier les effets sur la santé et la sécu‐
rité : u liser une lampe solaire plutôt que la lampe à pétrole, largement répandue, évite
de respirer des fumées toxiques ou de déclencher des incendies accidentels.
Des mini‐réseaux pour les villages
Plus ina endu est l’impact de l’électricité hors‐réseau sur la situa on des femmes. Solar
Sister est une start‐up opérant en Afrique de l’Est, ainsi qu’au Nigéria : les femmes y
jouent le rôle de commerciales, présentant aux membres de leur communauté les solu‐
ons solaires de la jeune entreprise. Une façon non seulement de développer la présence
de l’électricité dans ces communautés rurales reculées mais aussi de donner à ces femmes
les moyens de leur émancipa on, et de lu er contre l’extrême pauvreté. Solar Sister
compte 2 000 entrepreneuses depuis le lancement de ce projet en 2010, qui ont touché
environ 250 000 foyers.
L’électrifica on hors réseau ne s’arrête pas à la porte des maisons individuelles. Pour les
villages, il existe des mini‐réseaux qui coûtent de 100 000 à 200 000 euros et qui appor‐
tent l’électricité aussi bien pour les maisons que pour les ar sans, les cafés, les auberges,
les vidéo‐clubs etc. « Cet inves ssement est crucial pour aider à combler l’écart en ma‐
ère d’offre d’énergie et d’opportunités économiques qui sépare les communautés rurales
d’Afrique subsaharienne des habitants de ses villes », affirme l’agence interna onale de
l’énergie.
Le modèle a néanmoins ses limites : les solu ons hors‐réseau sont loin d’avoir convaincu
tout le monde. « Les Africains veulent être reliés au réseau ! », rapporte ainsi Yves
Maigne, qui témoigne qu’il faut parfois « beaucoup de pédagogie » pour faire accepter
aux villageois ces solu ons. Et ce n’est pas le seul problème.
« Depuis que les prix ont commencé à baisser, beaucoup d’entreprises se sont mises à
vendre du solaire, mais qui s’occupent du service après‐vente ? », demande Yves Maigne,
selon qui, dans les villages reculés, il y a un risque que peu d’entreprises ne soient ca‐
pables de réparer les installa ons solaires quand elles tomberont en panne. Une ques on
cruciale car sinon dans cinq à dix ans – le temps de vie des panneaux solaires – la ruralité
nouvellement éclairée d’Afrique subsaharienne pourrait retourner à la nuit.
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Tanzanie : nouvelle découverte de gaz dans la région de Ruvu.
En Tanzanie, Dodsal Hydrocarbons et Power Tanzania Ltd ont annoncé la découverte d’un
gisement gazier le long du bassin de Ruvu, situé en région cô ère, à l’est du pays, rap‐
porte Tanzanie Daily News. La taille de la réserve est es mée à 2,17 Tcf (trillion cubic feet),
ce qui amène à 57,27 Tcf la somme des réserves prouvées de gaz du pays.
«Nous savons qu’en Tanzanie, il y a un énorme poten el en ma ère d’hydrocarbures.
Nous espérons faire davantage de découvertes dans le futur», a expliqué Pilavulathill Su‐
rendran, responsable des ac vités de Dodsal Hydrocarbons. Selon le responsable, la va‐
leur de ce e découverte se chiffre à plus de 6 milliards de dollars.
Sospeter Muhongo, le ministre tanzanien en charge de l’énergie, a déclaré à l’occasion de
l’annonce de la nouvelle que la découverte avait été faite depuis juillet dernier mais
n'avait pas encore été officiellement annoncée en raison de la nouvelle législa on sur le
pétrole. En effet, le nouveau texte dispose qu’avant qu’une découverte ne soit annoncée
officiellement, elle doit être soumise à l’étude de l’autorité na onale de régula on du sec‐
teur des hydrocarbures.
Avec les nouvelles découvertes de gaz ans le pays, plusieurs usines de traitement seront
bientôt construites. Oryx vient d’annoncer sa volonté de construire prochainement une
nouvelle usine.
Quant au président du Groupe Dodsal, le milliardaire Rajen Kilachand, il a affirmé que la
compagnie est déjà en train de planifier des ac vités d'évalua on et de développement
afin de me re ce gaz au service du peuple tanzanien.
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En route vers le stockage chimique de l'énergie solaire.
On le sait depuis longtemps, les plantes ont la capacité non seulement d'absorber la lu-
mière du soleil mais aussi de stocker son énergie chimique. Imiter ce processus à une
échelle industrielle reste toutefois difficile.
Le photovoltaïque conver t la lumière du soleil en électricité, mais à des températures
élevées, l'efficacité des cellules solaires diminue. L'énergie électrique peut également être
u lisée pour produire de l'hydrogène, pour ensuite être stockée ‐ mais le rendement
énergé que de ce procédé reste très limité.
Les scien fiques de l'Université technique de Vienne (TU Wien) ont mis au point un con‐
cept innovant : En associant des nouveaux matériaux hautement spécialisés, ils ont réussi
à combiner l'énergie photovoltaïque à haute température avec une cellule électrochi‐
mique. La lumière ultraviole e peut ainsi être directement u lisée par la pompe à ions‐
oxygène à travers un électrolyte à oxyde solide. L'énergie de la lumière UV est stockée
chimiquement. Dans le futur, ce procédé pourrait également être u lisé pour décomposer
l'eau en hydrogène et oxygène.
Matériaux spéciaux pour hautes températures
En tant qu'étudiant à la TU Wien, Georg Brunauer commencé à réfléchir sur les combinai‐
sons possibles de l'énergie photovoltaïque avec le stockage électrochimique. La faisabilité
d'un tel système dépend de sa façon de fonc onner à des températures élevées.
"Cela nous perme rait de concentrer la lumière du soleil avec des miroirs et de construire
des centrales à grande échelle avec un taux élevé d'efficacité", explique Georg Brunauer.
Les cellules photovoltaïques fonc onnent correctement jusqu'à 100°C. Dans une centrale
thermique à concentra on solaire des températures beaucoup plus élevées seraient
a eintes.
Tout en travaillant sur sa thèse de doctorat, le chercheur a réussi à me re ses idées en
pra que. La clé du succès réside dans un choix inhabituel de matériaux. Au lieu du photo‐
voltaïque à base de silicium, des oxydes de métaux spéciaux ‐ pérovskites ‐ ont été u li‐
sés. En combinant plusieurs oxydes métalliques différents, il a réussi à assembler une cel‐
lule qui combine à la fois l'énergie photovoltaïque et électrochimique.
Tension et pompe à ions
"Notre cellule est cons tuée de deux par es dis nctes ‐ une par e photoélectrique sur le
dessus et une par e électrochimique en dessous", a précisé Georg Brunauer. "Dans la
couche supérieure, la lumière ultraviole e crée des porteurs de charge, tout comme dans
une cellule solaire standard." Les électrons à ce niveau sont immédiatement re rés et se
déplacent vers la couche inférieure de la cellule électrochimique. Une fois sur place, ces
électrons sont u lisés pour ioniser l'oxygène en ions‐oxygène néga fs, qui sont ensuite
libérés à travers une membrane dans la par e de la cellule électrochimique.
"Ceci est l'étape cruciale de la photoélectrochimie, qui nous l'espérons, mènera vers la
possibilité de frac onner l'eau et produire de l'hydrogène", a ajouté Georg Brunauer. Dans
la première étape, la cellule fonc onne comme une lampe UV conduisant la pompe à oxy‐
gène. Elle produit une tension de courant allant jusqu'à 920 millivolts à une température
de 400°C.
La cellule photo‐électrochimique a été présentée dans la revue Advanced Func onal Ma‐
terials, mais le projet de recherche con nue.
"Nous voulons comprendre l'origine de ces effets en effectuant d'autres expériences, et
nous espérons que nous serons en mesure d'améliorer davantage nos matériaux". Si la
puissance électrique peut être augmenté légèrement, la cellule sera alors capable de dé‐
composer l'eau en hydrogène et oxygène. "Cet objec f est à portée de main maintenant
que nous avons montré que la cellule fonc onne" a conclu Georg Brunauer.
Le concept pourrait également de séparer le dioxyde de carbone en monoxyde carbone.
L'énergie produite sous la forme d'un atome d'hydrogène et de monoxyde de carbone
pourrait ce e fois être u lisée pour synthé ser des carburants.
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الفاسي الفھري : التعريفات المطبقة على الماء الصالح للشرب في المغرب من بين األرخص في العالم.
اء م ى ال ة عل ق مطب ات ال ف ري ع ت أكد المدير العام للمكتب الوطني للماء والكھرباء، علي الفاسي الفھري أن ال
ى را إل ي الصالح للشرب، ومياه الصرف الصحي في المغرب تظل من بين التعريفات األرخص في العالم، مش
في المائة من الزبناء المباشرين للمكتب، لم يسجلوا أي تأثير على فاتورتھم. 85أن حوالي
ح «جون أفريك»وكشف الفاسي الفھري في حواره مع األسبوعية الفرنسية ، أن الزيادة في تعريفة الماء الصال
ن، أي ي ك ل ھ ت س م للشرب المنصوص عليھا في عقد البرنامج الموقع مع الدولة، تھم الثمن الذي سيباع به إلى ال
في المائة من رقم معامالت المكتب الوطني للماء والكھرباء. 80حوالي
ى غلب عل ت ه، وال ات زام ت ال اء ب كما أشار الفھري إلى أن عقد البرنامج الموقع مع الدولة سيسمح للمكتب بالوف
ا 4.6مليار درھم، أي حوالي 50ھذا البرنامج سوف يستثمر الصعوبات التي واجھھا، مضيفا أن ھ ن مليار، م
مليار للمياه الصالحة للشرب والصرف الصحي. 20ما يقرب
شرب في ل ح ل وأضاف المتحدث ذاته أن المكتب نفذ عموما جميع التزاماته، حيث نجح في تعميم الماء الصال
ة 22، كما تم إنشاء 2015في المائة مع نھاية سنة 95العالم القروي بنسبة ل م ع ست م اه ال محطة لمعالجة المي
ارات 900بقدرة استيعابية تصل إلى م ث ت بت اس ألف متر في اليوم، مشيرا إلى أن ھذه المشاريع المختلفة تطل
ماليير درھم. 8مالية بقيمة
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بطنجة. الصناعية المنطقة يربك الكھرباء انقطاع
األولى الساعات في أخرى، أحياء إلى إضافة بطنجة، المجد الصناعية المنطقة عن الكھربائي التيار انقطاع أدى
ة، الموجودة للمصانع كامل وتوقف شديدة ارتباك حالة إلى الخميس، صباح من ع حيث بالمنطق جّم ون ت ل ام ع ال
.التيار عودة انتظار في والمصانع الشركات أبواب أمام
فادحة خسائر في تسبب االنقطاع ھذا" بأن المجد الصناعية بالمنطقة المقاولين أحد أفاد لھسبريس، تصريح وفي
ى الشركات ھذه فيه تحتاج وقتٍ في كثيرة، عمل ساعات ضياع يعني ألنه الشركات، لمعظم ة كل إل ق ي عمل دق
".المستوردة الشركات مع التزاماتھا بسبب
ة الساعة حوالي الكھربائي التيار عودة عرفت الشركات بعض أن ذاته المصدر وأضاف ن ام ا، الث اح ا صب م ن ي ب
ا اضطر حين في متوّقفا، معظمھا الزال عضھ ى اآلخر ب ال صرف إل ّم ع د ال ع ذر ب ع ة ت رف ع يت م وق عودة ت
.الكھرباء
ة، األحياء من كبيرا عددا شمل الكھربائي التيار انقطاع أن يذكر ن دي ل بالم ب ود أن ق ع ى ي ا إل عضھ ات في ب أوق
.الخميس صباح مختلفة
ود الكھربائي التيار انقطاع سبب بأن ھسبريس، مع ھاتفي اتصال في مطلع، مصدر وأفاد ى يع ق نشوب إل حري
".أمانديس" المفوض التدبير لشركة التابعة الكھربائية المولّدات أحد في
Eco‐Marché
OPEC 29,19 $/baril 0,0314
Brent (IPE) 35,29 $/baril 0,0256
GAZ Gaz naturel 1,71 $/MBTU ‐0,039
PETROLE
(Sources : http://www.oil-price.net . http://www.opec.org )
Energie – Mines
Cuivre 4 585 $/T ‐0,0167 Plomb 1 689 $/T ‐0,0169
Zinc 1 726 $/T ‐0,016 Or 1 235 $/Once 0,0028
Argent 1 516 Cts/Once ‐0,0149 Aluminium 1 551 $/T ‐0,0152
Nickel 8 515 $/T ‐0,018 Etain 16 140 $/T ‐0,0080
(Source : http://bourse.lesechos.fr/matieres_premieres.phtml)
Métaux
Euro 10,797 0,0004 10,862 0,0004
Dollar US 9,8056 ‐0,0006 9,8645 ‐0,0006
£ Sterling 13,684 0,0007 13,766 0,0007
(Source : http://www.bkam.ma)
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