Depardieu De Nirodownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2003bul45.pdf · 2016. 1. 11. · Le Forum...

45A RTE Magaz ine1e r n o v e m b re > 7 novembre 2003

1900, la saga monumentale de Bernardo BertolucciJeudi 6 novembre

Depardieu De Niro

14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS

19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

45Semaine du 1er au 7 novembre 2003

Samedi 1er Dimanche 2 Lundi 3 Mardi 4 Mercredi 5 Jeudi 6 Vendredi 7

14.00ARTE Europa

14.30Îles Hébrides,îles sauvages

15.15L’Oural (3)

16.15La forêt des vampires

16.45Le fin du fin

17.15Les mystères de l’évolution ( 4 )

18.05Après la une

19.00Flash Info

19.00Le Forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15Design (5)

20.40L’aventurehumaineLe safari de Teddy

21.35Metropolis

22.30FictionLa maisond’Alexina

23.55La lucarneEt maintenant

01.10Federico Fellini

14.00Création(s)

14.30Voyages,voyages

15.15Zaman,l’homme des roseaux

16.50Cuisines des terroirs

17.30Les grandsduels du sport

18.15Biographie

19.00Flash Info

19.00MaestroBeethovenfestBonn 2003

20.25ARTE Info /Météo

20.45-00.30ThemaPapillons !

20.45Des anges et des insectes

22.40Sur la piste de Goliath

23.30L’odyssée d’un papillon

00.15Chassepapillon

00.30Nettoyage à sec

02.05Design (4)

02.30La femmepapillon

14.00Lola

14.30-17.00ThemaLa face cachéede la CIA

14.30Le secret de lachauve-souris

15.25Twin Towers

16.15OpérationArtichaut

17.00ARTE Europa

17.30La Mecque, sur le chemindu paradis

19.00Flash Info

19.00Le magazine del ’ e n v i ro n n e m e n t


20.15Le reportage G E OLe vénérablegrand-pèremassaï

20.45Ciné-lundiNationale 7

22.15Grand formatLadécompositionde l’âme

23.40Le déchaussé

00.10Le phénomèneLolita

01.05Dans l’ombredu pouvoir (1)

14.00Cuisines des terroirs

14.30Inferno

15.55Flash Bach

16.00Alessandra Ferr i

16.30Le vénérablegrand-pèremassaï

17.00Lola

17.25Court-circuit (le magazine)

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15Le reportage G E OSauveteurd’âmes à Bangkok

20.45ThemaProfessionreporter de guerre

20.45Les yeux de la guerre

21.45Filmer les guerres

22.25Leçons de guerre

22.45Hommage aux disparus

23.00FictionLa croix du Sud

00.25Jeux de rôles

01.20Dans l’ombredu pouvoir (2)

14.00Mon école et moi (2)

14.30Voyages,voyages

15.15Faucons et colombes (1)

16.15Sauveteurd’âmes à Bangkok

16.45Mega

17.30La Loire, Agnèset les garçons

19.00Flash Info

19.00ConnaissanceL’universsavoureux du fromage


20.15Le reportage G E OAu secours destortues de mer

20.45Les mercredisde l’histoireFaucons et colombes (2)

21.40MusicaIgor Stravinski:compositeur

22.35Ciné-découverteRatcatcher

00.05Court-circuit

00.55Marion

02.40Home roadmovies

14.00Hippocrate

14.30Le forum des Européens

15.15Lettres à un condamnéà mort

16.15Au secours destortues de mer

16.45Création(s)

17.15Marion

19.00Flash Info

19.00Voyages,voyagesBelize


20.15Le reportage G E OTu seras une femme,mon fils

20.45Ciné-jeudi1900 (1)

23.20ThemaLes vivants et les morts

23.20Ma mort danstous ses états

00.15Dites à mesamis que je suis mort

01.20Les morts de la Seine

02.05Dis-moi ce quetu possèdes…

14.00Mega

14.30Les mystèresde l’évolution(4)

15.15Le safari de Teddy

16.15Tu seras une femme,mon fils


17.30La maisond’Alexina

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15ARTE ReportageAfrique du Sud:attentionrequins…

20.40FictionLe pantalon

22.25La vie en face La disparition

23.20Au cœur de la nuitBenjaminBiolay et Karl Bartos

00.35Carrie

02.10Au noir

Les grands rendez-vous

P. 5 Le safari de Teddy Début d’un cycle sur les expéditions d’hommes blancs en Afrique noire. Ce soir : Theodore Roosevelt part en chasse à la tête d’un gigantesque safari. “L’aventure humaine”, samedi 1er novembre à 20.40

P. 14 La décomposition de l’âme Visite de l’ancien centre de détention préventive de la Stasi à Berlin-Est en compagniede deux ex-détenus. Parcours intime de l’expérience de la désagrégation.“Grand format”, lundi 3 novembre à 22.15

P. 17 Profession reporter de guerreOù en est aujourd’hui le reportage de guerre ? Les images contrôlées par les servicesde communication sont-elles de l’information ? Une soirée qui donne à réfléchir.“Thema”, mardi 4 novembre à 20.45

Les films de la semaineDes anges et des insectesde Philip HaasDimanche 2 novembre à 20.45

Nettoyage à secd’Anne Fontaine Dimanche 2 novembre à 00.30

Nationale 7 de Jean-Pierre SinapiLundi 3 novembre à 20.45

Le déchausséde Laurence AttaliLundi 3 novembre à 23.40

Ratcatcherde Lynne RamsayMercredi 5 novembre à 22.35

Marionde Manuel Poirier Mercredi 5 novembre à 00.55 etJeudi 6 novembre à 17.15

1900 (1)de Bernardo BertolucciJeudi 6 novembre à 20.45

Carriede Brian De Palma Vendredi 7 novembre à 00.35

Ratcatcher, superbe premier film de Lynne Ramsay.

Deux reporters “embarqués” dans la galèrede l’intervention américaine en Irak. Thema “Profession reporter de guerre”, mardi.

P. 25 1900 Le film fleuve

de Bernardo Bertolucci avec Gérard Depardieu,

Robert De Niro, Burt Lancaster et

Dominique Sanda. Jeudi 6 novembre

à 20.45

> En couverture

14.00ARTE EuropaBombes démographiques

14.30Îles Hébrides, îles sauvages(Rediffusion du 27 octobre)

15.15L’Oural (3)( R e d i ffusion du 16 septembre 2000)

16.15La forêt des vampires(Rediffusion du 3 septembre 2002)

16.45Le fin du fin

17.15Les mystères de l’évolution (4)(Rediffusion du 29 octobre)

18.05Après la uneBébé donneur, bébé sauveur

19.00Flash Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15Design (5)La Valentine

20.40L’aventure humaineLe safari de TeddyTheodore Roosevelt en AfriqueDocumentaire de Bernd Mosblech

21.35Metropolis

22.30FictionLa maison d’AlexinaTéléfilm de Mehdi Charef

23.55La lucarneEt maintenantDocumentaire de Karin Jurschick

01.10Federico Fellini(Rediffusion du 27 octobre)

4 - A RTE MAGAZINE n° 45 - 1e r n o v e m b re > 7 novembre 2003

16.45 Câble et satellite.

Le fin du finMagazine (Allemagne, 2003-26mn)ZDF

Cette semaine : le cahier aux multiplesfacettes de la comédienne et chanteuseKarin Clercq ; Heinrich Buser, dernier art i-san imprimeur d’Allemagne ; H e i d iM o r a v e t z et Dominique Moncourtois, créa-trices de rouges à lèvres depuis vingt ans ;le c a r d i g a n, inventé par le lord du mêmenom pour protéger ses troupes du froid lorsde la bataille de Balaklava en 1854.

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez (France, 2003-41mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

En partenariat avec

Le fléau du fauxAnne-Sophie Mercier et Matthias Beermannreçoivent Marc-Antoine Jamet, président del’Union des fabricants et secrétaire généralde LVMH.A u j o u rd’hui, tout est copié, des jouets auxCD en passant par la maroquinerie de luxeet… les médicaments ! La contre f a ç o nreprésente un manque à gagner de 300 milliards d’euros par an pour les entre-prises européennes. Destructrice d’em-plois, parfois dangereuse pour le consom-mateur, la contrefaçon est en outre le terrainprivilégié des réseaux criminels. L’ U n i o ne u ropéenne commence à réagir… Av e cdes re p o rtages sur les médicamentsc o n t refaits, la concurrence faite aux entre-prises et le marché noir de Varsovie.Rediffusion le 6 novembre à 14.30

20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Alain Jomier (2003-10mn)ARTE FRANCE

En partenariat avec

La Syrie sur l’échiquier moyen-orientalQuel est l’impact de la nouvelle donne stra-tégique au Moyen-Orient sur la Syrie, paysqui présente plusieurs ressemblances avecl’Irak ?

20.15Design (5)La ValentineDocumentaire de Danielle Schirman(France, 2003-26mn)Coproduction : ARTE France, Artcore FilmsARTE FRANCEInédit

Du 4 octobre au 29 novembre 2003, A RT Ed i ffuse neuf numéros, dont quatre inédits,de la collection Design. Ce soir : la machineà écrire d’Ettore Sottsass. Avec sa fameuse machine à écrire por-table, Ettore Sottsass introduit une dimen-sion pop dans un secteur du design aupa-ravant plus classique. D’objet appart e n a n tà l’univers du bureau, au monde du travail,la machine à écrire se métamorphose, avecla Valentine, en un objet ludique tourné versl’imagination et la création. De couleurrouge vif et gratifiée d’un prénom féminin,la Valentine est un outil fortement éro t i s é ,emblématique de la fin des années 60. Elleest séduction et provocation, “une fleurrouge posée par Sottsass sur les pavés grisde 68…”.Rediffusion le 14 novembre à 02.00Samedi prochain : le lounge chair

s a m e d i 1e r n o v e m b re

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

Anne-SophieMercier et MatthiasBeermann

A RTE MAGAZINE n° 45 - 1e r n o v e m b re > 7 novembre 2003 - 5

Folles entreprisesAprès avoir re t rouvé des photos et surt o u tquelques séquences filmées de ce mémo-rable safari, Bernd Mosblech a refait le tra-jet suivi au début du XXe siècle par lesmembres de l’expédition, sur des terres quifont aujourd’hui partie du Kenya. Dans cej a rdin d’Éden, sans doute assez peu diff é-rent de ce qu’a connu le président améri-cain, le réalisateur tisse un lien entre hier eta u j o u rd’hui. Il alterne les archives del’époque et les images contemporaines,donne la parole à d’anciens chasseurs deg ros gibier, à un organisateur de safaris etau porte-parole des Massaï, le peuple dontétaient issus les porteurs qui, à l’époque,rendirent possible la folle entreprise.Le documentaire est le premier d’une sériede trois films qui, sur les pas d’explorateurset d’aventuriers européens ou américains,retrace des expéditions parties à la décou-v e rte du continent africain dans les pre-m i è res décennies du XXe siècle. À décou-vrir les prochaines semaines dans ce cycle“Expéditions en Afrique noire” : les périgri-nations de Leo Frobenius “l’Africain” autourdu fleuve Zambèze, de Ludwig et Marg i tKohl-Larsen dans les steppes de Tanzanie,et de Stanley, Livingstone, Burton et Spekedans la région des grands lacs.

20.40 Le safari de TeddyTheodore Roosevelt en Afrique

Documentaire de Bernd Mosblech(Allemagne, 2003-52mn)SWR

En 1908, ayant renoncé à un tro i s i è m emandat de président des États-Unis,T h e o d o re Roosevelt conçoit le projet d’ungrand voyage d’un an en Afrique orientale.La chasse est naturellement au pro g r a m-me, mais Roosevelt s’est arrangé pour luidonner un relief particulier : il est en mis-sion pour le Smithsonian Institute deWashington et doit fournir au Musée d’his-toire naturelle de New York un vaste échan-tillon d’animaux de toutes espèces. Aidépar des tireurs d’élite africains – il estpresque aveugle d’un œil –, Roosevelt abaten tout 256 animaux. “La plus grande quan-tité de spécimens grands et petits jamaisrécoltée en Afrique”, écrit-il non sans fiert édans le S c r i b n e r’s Magazine, qui publie lerécit de ses aventures. L’expédition anécessité quelque cinq cents port e u r snoirs et plusieurs dizaines de chars àbœufs et de charrettes à ânes transportantles bagages de l’ancien président et de sasuite – dont un gramophone, des bai-gnoires pliantes et des dizaines de caissesde livres contenant notamment les œuvre sde Milton et Dickens reliées cuir…

Expéditionsen Afrique noire

Samedi 1er novembreLe safari de Teddy

Samedi 8 novembreLeo Frobenius

Samedi 15 novembreDans les steppes de Tanzanie

Samedi 22 novembreLe mystère des sources du Nil

En prenant la tête, en 1908, du plus grand, long et coûteux safari de tous les temps, Theodore Roosevelt lance la mode des expéditions en Afrique… A RTE propose de suivre les traces de quelques-uns des explorateurs et aventuriers blancs qui part i rent à la découverte du continent noir dans les pre m i è res décennies du XXe s i è c l e .

À voir : Le vénérable grand-père massaï, reportage, le lundi 3 novembre à 20.15

Rediffusion le 7 novembre à 15.15 et le 8 novembre à 18.05

À la chasse au rhinocéros blanc d’Afrique.


21.35Metropolis Magazine culturel européen Rédaction en chef : Dominique Rabourdin(France, 2003-52mn)Coproduction : ARTE France, On Line Productions ARTE FRANCE

À l’occasion du 40e anniversaire de la mortde Jean Cocteau, ARTE propose un portraitinédit en deux parties réalisé par Pierre-André Boutang et Pierre Philippe.

> Aujourd’hui, Jean Cocteau1. Jean Cocteau, le passeurEt si Jean Cocteau avait été avant tout unp a s s e u r, celui que le XXe siècle aura élupour éclairer ses monuments (et ses cata-combes) avec le projecteur de son immen-se intuition et le génie publicitaire de soné c r i t u re ? C’est de cette idée que sen o u rrit la pre m i è re partie de ce por-trait. Un portrait construit à part i rd’images des films de Cocteau (duSang d’un poète au Te s t a m e n td ’ O r p h é e), d’extraits d’actualités etd ’ i n t e rviews, d’images de l’exposition que luic o n s a c re le Centre Georg e s - P o m p i d o u ,d’images enfin de ceux qui furent sesp roches : Anna de Noailles, Pablo Picasso,Raymond Radiguet, Erik Satie, Jean Genet,Igor Stravinski, Coco Chanel, Jean Marais…Dans cette galerie des glaces du siècleapparaît un Jean Cocteau dévoué à sesadmirations, à ses amitiés et à ses amours.La deuxième partie, “Jean Cocteau, le phœnix”, sera diffusée dans Metropolisle samedi 29 novembre.

> Les romans de la rentréeAvec, sous réserve : Daniel Boulanger pourle recueil de poèmes À dire vrai et D utemps qu’on plaisantait, publiés chezGrasset (Daniel Boulanger, membre del’Académie Goncourt, évoquera le célèbreprix qui fête cette année son centenaire) ;Dominique Carleton pour D é p o s i t i o n7 1 3 7 0 5 (éditions Leo Scheer) ; et CharlesDantzig pour Un Film d’amour (Grasset).

> Et l’agenda culturel : les art i s t e schinois au Festival d’Automne à Paris,musiques et danses d’Asie Mineure àl ’ O d é o n - T h é â t re de l’Europe, les créateursViktor & Rolf au musée de la Mode et dutextile, les arts plastiques avec un choixdes grandes expositions de la re n t r é e(Botticelli, Vuillard, Botero, Zao Wou Ki).

Téléfilm de Mehdi Charef(France, 1999-1h25mn)Scénario et adaptation : Mehdi Charef, d’après son roman la Maison d’AlexinaAvec : Cécile Bois (Alexina), Philippe Clay(monsieur Raffin), Fadh Acloque (Abou),Stéphane Caillard (Momo), Anthony Decadi(Pierre), Boris Duponchel (Jean), Julien Naccache (Ariel)Image : Alain LeventSon : Gilles VivierMusique originale : Mano Solo Coproduction : ARTE France, Cinétévé ARTE FRANCE(Rediffusion du 16 février 2001)

Momo, Abou, Ariel, Pierre et Jean sontélèves dans une classe dite “de rattrapa-ge”. Monsieur Raffin, leur colérique institu-teur, s’évertue à éveiller leur curiosité. Maisil se heurte à un mutisme impénétrable.Considérés comme des débiles mentaux,ces enfants font face sans broncher auxhumiliations que leur font subir leurs cama-rades et les autres professeurs. Un beaumatin, monsieur Raffin succombe à unecrise cardiaque. Les élèves sont confiés àune jeune institutrice, Alexina, qui décidede les emmener vivre en Normandie, dansune maison au bord de la mer…

Comment direune souffrance d’enfant ?Plus que la simple histoire d’élèves inadap-t é s , la Maison d’Alexina est un témoigna-g e: celui d’un enfant exilé, torturé par las o u ffrance, les souvenirs de la guerre et lahonte. Adapter son pro p re livre ne fut pasune tâche facile pour Mehdi Charef :

samedi 1e r n o v e m b re

22.30La maison d’Alexina

Cinq enfants en diff i c u l t ésubissent l’humiliation d’uneclasse “de rattrapage”. Jusqu’aujour où une jeune institutricedécide de les accueillir dans une maison en Normandie… Un message d’espoir et un appelinconditionnel à la tendre s s e .

“Je suis un mensongequi dit toujours la vérité.”(Jean Cocteau)

A RTE MAGAZINE n° 45 - 1 e r n o v e m b re > 7 novembre 2003 - 7

“Pendant le tournage, j’étais très mal à l’ai-se : il y avait trente personnes derrière moiqui savaient très bien qu’à travers Abou, cegamin de 10 ans, c’est moi qui étais en trainde parler. ” Tout comme ses camaradesd ’ i n f o rtune, il a fait vœu de silence ; unsilence qui pèse tout au long du film, quitraduit des drames inavouables, ceux del’inceste, de la violence, de l’humiliation.Mais comment crier cette douleur à la facedu monde ? Comment dire que vos parentsse livrent à des jeux masochistes, que votrem è re se prostitue ? En emmenant lesenfants loin d’une école hostile vers un ter-rain de jeux, un piano et des boîtes de cou-l e u r, le film leur permet d’espérer re t ro u v e rla parole. La jeune institutrice incarnée parCécile Bois, émouvante dans son désarro iet son obstination, leur fait découvrir unnouvel horizon. Malgréles crises d’angoisse, lesd é l i res et les bagarres, ils o u ffle soudain sur lesenfants comme un air deliberté et de vie.

Rediffusion le 7 novembreà 17.30 et le 9 novembreà 15.15

23.55 La lucarne.

Et maintenantDocumentaire de Karin Jurschick(Allemagne, 2000-1h13mn)ARTE FRANCE

Après de longues années de silence, unefemme interroge son père sur l’histoire fami-liale et le suicide de sa mère. Une émou-vante et vaine tentative d’exorciser unpassé douloureux.

Avec ce premier long métrage, KarinJurschick tente de renouer avec l’histoirede sa famille et de brosser le portrait de sam è re, qui s’est suicidée à l’âge de 41 ans.La réalisatrice avait alors 14 ans. Son pèren’a jamais évoqué l’événement. Une camé-ra DV au poing, elle a, pendant deux anset demi, rencontré, questionné son père ,aujourd’hui âgé de 91 ans, et enregistré sesmots parcimonieux, sa parole réticente. Parailleurs, Karin Jurschick explore l’appart e-ment de son enfance, resté en l’état depuisla mort de sa mère. Y trouvera-t-elle destraces de ce drame ?Meurtrissures du passéEt maintenant témoigne du douloure u xbesoin qu’a éprouvé la réalisatrice de seprotéger d’un passé qui l’a meurtrie. À desimages de cinéma direct, qui parfois ten-dent vers un réalisme provocateur (la vian-de hachée en gros plan), Karin Jurschickajoute des reconstitutions de souvenirs, defantasmes (l’idyllique balade à bicyclette).Elle recourt également à des archives ciné-matographiques et à une voix off de narra-trice. L’ e ffet de distanciation ainsi pro d u i tlui permet, au-delà du drame familial, d’es-quisser le portrait d’une société allemandeconformiste et parfois écœurante.

Des souvenirs fantasmés pour exorciser le passé.Un air de liberté souffle

tout à coup sur la vie d’Abou et de ses copains.

Alexina (Cécile Bois), obstinée, désarmée,

émouvante.

14.00Création(s)(Rediffusion du 8 septembre 2002)

14.30Voyages, voyagesLaos(Rediffusion du 30 octobre)

15.15Zaman, l’homme des roseaux(Rediffusion du 18 octobre)

16.50Cuisines des terroirsLa Franconie

17.30Les grands duels du sportFootball américain :army/navy

18.15BiographieHubert Burda

19.00Flash Info

19.00MaestroBeethovenfest Bonn 2003

20.25ARTE Info / Météo

20.45-00.30ThemaPapillons !

20.45 Film.Des anges et des insectesFilm de Philip Haas

22.40Sur la piste de Goliath Documentaire de Jacques Mitsch

23.30L’odyssée d’un papillonDocumentaire de Karlheinz Baumann

00.15Chasse papillon Court métrage d’animation de Philippe Vaucher

00.30Nettoyage à sec(Rediffusion du 20 octobre)

02.05 (PDC : 02.00)Design (4)La Vespa(Rediffusion du 25 octobre)

02.30La femme papillon(Rediffusion du 22 octobre)



Cuisines des terroirsLa Franconie(Allemagne, 2003-26mn)ZDF

La Franconie, région du nord de la Bavière,possède le plus grand nombre de brasse-ries par habitant au monde. À la fin de l’été,on y célèbre la fête du houblon – l’un destrois éléments, avec le malt d’orge et l’eau,autorisés par le Reinheitsgebot, décret surla pureté de la bière datant de 1516. Pouraccompagner la bière, on déguste carpe,rôti de bœuf et Knödel, salade de pommesde terre et de concombre.Rediffusion le 4 novembre à 14.00


Les grands duels du sportRéalisation : Jean-Christophe Klotz(France, 2003-41mn)ARTE FRANCE

Football américain : army/navyAux États-Unis, on dit que c’est la seuleg u e rre que l’état-major de l’armée n’ajamais pu stopper : rituellement, le premierdimanche de décembre, l’infanterie et lamarine US, représentées par les deuxgrandes académies militaires du pays, s’af-f rontent lors d’un match de football améri-cain. Jean-Christophe Klotz fait ici la chro-nique de cette re n c o n t re sportive vieille deplus d’un siècle et intimement liée à l’histoi-re du pays.Rediffusion le 23 novembre à 17.30


BiographieHubert BurdaDocumentaire de Felix Schmidt(Allemagne, 2003-41mn)ZDF

P.-D.G. de Hubert Burda Media, le quatriè-me groupe de presse allemand, HubertB u rda est l’un des éditeurs les plusinfluents du pays. Connu à l’origine pour

ses magazines de couture et ses patro n sde mode, Burda a peu à peu élargi sapalette de publications jusqu’à créer en1993 un nouvel hebdomadaire, F o c u s, leplus sérieux concurrent du S p i e g e l. Parailleurs, Hubert Burda, qui a aussi desambitions littéraires, a créé en 1999 le prixHermann-Lenz.

19.00 Maestro.

Beethovenfest Bonn 2003Réalisation : Bob Coles(Allemagne, 2003-1h25mn)WDR

A ff i c h e e x c e p t i o n n e l l e a u F e s t i v a lBeethoven à Bonn : Maria João Pires,Philippe Herreweghe et le Concertgebouwd’Amsterdam.Le Festival Beethoven, qui a lieu du 20 sep-t e m b re au 15 octobre à Bonn, accueillecette année des artistes du monde entiersous la devise “Bonn invite le monde”. ART Ep ropose de voir le concert donné le 3 octobre à la Beethovenhalle, qui a réuni lapianiste Maria João Pires, le chef d’orc h e s t rePhilippe Herreweghe et le KoninklijkC o n c e rtgebouworkest Amsterdam. Au pro-gramme : l’ouvert u re des Contes de la belleMélusine de Felix Mendelssohn-Bart h o l d yainsi que deux œuvres de Ludwig vanBeethoven, le C o n c e rto pour piano n° 3 enut mineur op. 37 et la Symphonie n° 8 en fam a j e u r op. 93.

d i m a n c h e 2 novembre


Maria João Pires, pianiste d’exception, est au Festival Beethoven de Bonn.


ARTE FRANCE

20.45 Film.

Des anges et des insectes (Angel and Insects) Film de Philip Haas (Royaume-Uni/États-Unis, 1995-1h55mn) - VF Scénario : Philip Haas, Belinda Haas Avec : Mark Rylance (William Adamson), Kristin Scott Thomas (Matty Crompton), Patsy Kensit (Eugenia Alabaster), Jeremy Kemp(sir Harald Alabaster), Douglas Henshall (Edgar Alabaster), Annette Badland (lady Alabaster), Chris Larkin (Robin) Image : Bernard Zitzermann Montage : Belinda Haas Musique : Alexander Balanescu Production : Playhouse International Pictures,Samuel Goldwyn Company

Au sein d’une famille aristocrate, un ento-mologiste anglais observe la comédiehumaine à l’aune de la vie des insectes.Une histoire forte, un film brillant et frémis-sant. De retour d’Amazonie en 1858, le jeunenaturaliste anglais William Adamson faitnaufrage et perd tous ses spécimens d’in-sectes, sauf deux merveilleux exemplaire sde papillons. Ruiné, il est accueilli par unr é v é rend qui le prend sous sa pro t e c t i o n .Adamson lui fait cadeau de ses précieuxpapillons et met en ord re la collection d’in-sectes du révérend. Il re n c o n t re la fille dece dern i e r, Eugenia, dont la beauté fragilele fascine. Malgré ses humbles origines etson manque de fortune, elle accepte del ’ é p o u s e r. Mais le bonheur se transform epeu à peu en isolement pour William qui seréfugie dans son travail entomologique.Alors qu’il pro g resse dans ses re c h e rc h e s ,William découvre que, sous un vernis aris-tocratique, la famille obéit à des règles quirappellent étrangement celles d’insectes…

De l’air colorié Un film baroque aux images chatoyantes(les papillons sont “de l’air colorié”, commele dit si joliment Eugenia), avec des clinsd’œil au cinéma de James Ivory ou dePeter Greenaway. Nominé pour l’Oscar desmeilleurs costumes et pour la Palme d’or àCannes, ce film s’est vu décerner l’EveningS t a n d a rd British Film Aw a rd (Kristin ScottThomas, meilleure actrice).

22.40 Sur la piste de Goliath Documentaire de Jacques Mitsch (France, 2003-48mn) Coproduction : ARTE France, K Production

De la chrysalide à la boîte à insectes,depuis la Papouasie jusqu’à la Foire deJ u v i s y, Jacques Mitsch retrace l’itinéraired’un papillon géant, le Goliath Titan, à tra-vers les continents, les cultures… et les col-lectionneurs.

20.45-00.30 Papillons ! Délicats, éphémères, beaux, les papillons se donnent en spectacle et en pâture .Tour à tour métaphore de la nature humaine, vecteurs économiques ou support spoétiques, ils nous donnent à penser, à rêver, à vivre. Cette soirée multicoloreraconte l’effet papillon en un battement d’aile.

L’aristocrate anglaise (Eugenia Alabaster/Patsy Kensit)sous la loupe de l’entomologiste(William Adamson/Mark Rylance).

Le Goliath Titan est originairede Papouasie-Nouvelle-Guinée.


Ce papillon qui ne paie pas de mine estcapable de multiples exploits : voler surplace comme le colibri, se nourrir grâce àsa longue trompe d’un nectar inaccessibleaux autres insectes… Papillon migrateur, ilp a rc o u rt 2 000 km au long desquels il dis-pose ses œufs judicieusement.Le réalisateur a suivi sa route depuis le sudde l’Europe jusqu’en Suède – profitant del’occasion pour filmer d’autres espèces depapillons hors du commun. À l’Institut zoo-logique de l’université de Lund, en Suède,les chercheurs travaillent entre autres surla vue chez les papillons. Le documentaire,souvent primé, nous fait découvrir com-ment les lépidoptères voient le monde…Rediffusion le 13 novembre à 01.40

00.15Chasse papillon Court métrage d’animation de Philippe Vaucher (Canada, 2001-12mn) Sélectionné au FIPA 2002

Une perle poétique dans la grande traditiondu cinéma d’animation canadien. Un vieil homme vit dans le souvenir obses-sionnel de sa bien-aimée qui l’a quitté. Ilchasse et collectionne les papillons alorsque la vie s’enfuit. Symbole d’un bonheurrévolu, le papillon ponctue de son vol l’évo-cation tragique de cet amour fou…

d i m a n c h e 2 novembre

Papillons !

Quelle histoire peut biennous raconter lepapillon Goliath Ti t a nexposé sur la cheminéede Jean-Marc, infirm i e rà Toulouse ? Commenta-t-il pu arriver ici alorsqu’il est originaire de

P a p o u a s i e - N o u v e l l e - G u i n é e ? Sur la pistede Goliath remonte le temps pour décou-vrir l’itinéraire de ce papillon géant à traversles pays, les cultures et les hommes.Goliath le papillon passe entre les mainsd’hommes plus passionnés les uns que lesa u t re s : Miyashita Tetsuo, grand collection-neur japonais, marchand en insectes etpapillons ; Bendy Tosé, responsable de laf e rme à papillons que Miyashita Tetsuo afondée en Papouasie ; Isaac Kepas, chefdu village de Gumi en Papouasie, royaumedu Goliath Titan...

Autopsie d’une passion Sur la piste de Goliath est l’autopsie d’unepassion vue sous toutes ses form e s : celledu collectionneur, celle du businessman (lepapillon est coté en Bourse comme uneaction), celle du “ranching” (le papillon estclassé comme une matière pre m i è re enPapouasie et donne du travail à des vil-lages entiers). Ce voyage autour de la pla-nète permet de découvrir le monde de l’en-tomologie en même temps que la vie dupapillon, depuis le moment où il prend sonenvol jusqu’à sa capture.

23.30L’odyssée d’un papillonDocumentaire de Karlheinz Baumann(Allemagne, 2001-43mn)WDR(Rediffusion du 22 juillet 2002)

Il peut voler à 50 km/h, butiner 1 500 fleurspar jour et parcourir 2 000 km. Le moro-sphinx ne pèse pourtant que quelquesgrammes… ➤ www.arte-tv.com/papillons

Des papillons et des hommes.

Le morosphinx, un papillonqui trompe énormément.


L’éternel retour des amoursimmortelles Avec ses visions oniriques réalisées aufusain, ce film sans parole dessine les pay-sages insolites d’une âme tourm e n t é e .Chez Philippe Vaucher, le mystère se char-ge d’une inquiétante beauté et la vie rejointla mort pour célébrer l’éternel retour desamours immortelles. Sur une musique deGluck, le rêveur assailli par ses songes seconsume de chagrin jusqu’à l’ultime voya-ge libérateur.Rediffusion le 13 novembre à 02.25

Sur le web enoctobre/novembre

● Sur arte-tv.com

Fiesta des SudsEn direct de Marseille : infos sur lesartistes, reportages vidéo et jeu avec desCD à gagner.www.arte-tv.com/fiestadessuds2003

Papillons !À butiner : un reportage en direct d’uneserre à papillons, des vidéos, des liens,une bibliographie…www.arte-tv.com/papillons

La StasiAvec une interview de l’actuelle délé-guée fédérale allemande chargée desdossiers de la Sécurité d’État de l’an-cienne RDA.

Music Planet 2NiteLa der des der de Music Planet 2Nite,avec une interview exclusive deRadiohead.

Et aussi : tous les mois, rencontreavec un réalisateur dans Ciném’Arte ;les coups de cœur classique, pop rock,jazz et hip-hop ; et une fois par mois, lessoirs de pleine lune, Die Nacht/La nuitaussi est sur Internet.

● Sur

> L’adopté : Catherine est rentrée enFrance avec Marty, un petit Cambodgiende 4 ans…> Nicolas Klotz tourne pour ARTE un filmsur et avec des clandestins.> Le coucher des enfants, une comédiequotidienne…> La masturbation : confidencesd’hommes et de femmes.> Hackers et pirates du web.

Contact presse : Agnès Buiche, 01 55 00 70 [email protected]

À table !

Papi papillon.

14.00LolaLes divas des rues

14.30-17.00ThemaLa face cachée de la CIA(Rediffusion du 28 octobre)

14.30Le secret de la chauve-souris

15.25Twin Towers

16.15Opération Artichaut

17.00ARTE Europa(Rediffusion du 1er novembre)

17.30La Mecque, sur le chemin du paradis(Rediffusion du 20 octobre)

19.00Flash Info

19.00NatureLe magazine de l’environnement


20.15360° - Le reportage GEOLe vénérable grand-pèremassaï

20.45Ciné-lundiNationale 7Film de Jean-Pierre Sinapi

22.15Grand formatLa décomposition de l’âmeDocumentaire de Nina Toussaint et Massimo Iannita

23.40 (PDC : 23.35)Le déchausséMoyen métrage de Laurence Attali

00.10 (PDC : 00.05)Le phénomène Lolita(Rediffusion du 13 mars)

01.05 (PDC : 01.00)Dans l’ombredu pouvoir (1)(Rediffusion du 23 octobre)


19.00 Nature.

Le magazine de l’enviro n n e m e n t(Allemagne, 2003-41mn)ZDF

Le secret des vipères aspicEn Forêt-Noire, un groupe de bénévolesétudie et protège la vipère aspic, que l’onre n c o n t re sporadiquement dans ce massifdu sud-ouest de l’Allemagne.

Déboisement sauvage à SumatraL’éléphant de Sumatra, dont il n’existe plusque quelques centaines d’individus, estmenacé par l’exploitation illégale de la forêtprimitive.

Vivre sur l’eauAux Pays-Bas, les maisons sur l’eau re n-contrent un grand succès. Une centaine denouvelles maisons flottantes devraient bien-tôt voir le jour autour d’Amsterdam.Rediffusion le 8 novembre à 14.30

20.15 360° - Le re p o rtage GEO.

Le vénérable grand-père massaïRéalisation : Michael Hutchinson et Kerstin Meyer (Allemagne, 2001-26mn)ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 4 octobre 2001)

Depuis que les jeunes quittent la commu-nauté, les Massaï, peuple nomade d’Afriquede l’Est, voient leur existence menacée. Ledoyen d’un village témoigne.6 heures du matin, Titi Tamporu dit sa priè-re matinale. Il est le doyen d’un village mas-saï situé dans la région de Kisongo, auKenya. Titi et les seize membres de safamille sont fidèles aux traditions. Ils viventdans des huttes construites à base debouse qui forment un cercle pour pro t é g e rles chèvres et les vaches contre d’éven-tuels prédateurs. C’est grâce à l’autoritéd’hommes comme Titi que la culture mas-saï s’est perpétuée jusqu’à aujourd ’ h u i .Mais les jeunes ont de plus en plus decontacts hors de la communauté. Ilsa p p rennent à lire et à écrire, se mettent auservice des autorités locales…


l u n d i 3 novembre


Massaï de père en fils.


Film de Jean-Pierre Sinapi(France, 1999-1h30mn)Dans la collection “Petites caméras”Scénario : Jean-Pierre SinapiDialogues : Jean-Pierre Sinapi, Anne-Marie CatoisAvec : Nadia Kaci (Julie), Olivier Gourmet(René), Lionel Abelanski (Roland), ChantalNeuwirth (Sandrine), Julien Boisselier (le psy),Nadine Marcovici (Florèle), François Sinapi (le père Gilbert), Saïd Taghmaoui (Rabah),Gérald Thomassin (Jean-Louis)Image : Jean-Paul MeurisseSon : Jean-Michel ChauvetMontage : Catherine SchwartzCoproduction : ARTE France, TélécipARTE FRANCE(Rediffusion du 2 juin 2000)Prix du public et Mention spéciale du Prix Manfred-Salzgeber au Festival de Berlin 2000

René, un myopathe irascible de 50 ans,versé dans l’art des insultes, est confié àJulie, une éducatrice spécialisée fraîche-ment arrivée au centre. Les pro v o c a t i o n sde René ne résistent pas à la candeur et àla droiture de Julie. Il finit par lui confier sonmalaise : il est oppressé par un désir sexuelinassouvi. Une seule solution, faire l’amouravant que sa maladie ne prenne le dessus.Seule contre tous, Julie se met en quêted’une prostituée. Au bord de la nationale 7,elle rencontre Florèle…

Handisport en chambreNationale 7 se penche avec humour sur lesujet brûlant de la sexualité des handicapéset, par la même occasion, bouscule notrere g a rd compatissant. Car valides et inva-lides sont ici logés à la même enseigne :face à l’amour, tous sont aussi empotés.C’est que les désirs se heurtent à la réalité.Jacques a envie de Julie, mais son allerg i eaux poils de chat se déclenche au momentc rucial. René a besoin de faire l’amour, maisle centre n’a pas intégré ce genre de

demande dans son règle-ment. La caméra numé-rique contribue à bro u i l l e rles pistes. Elle imprime aufilm un mouvement ininter-rompu qui tend à faireoublier les fauteuils ro u-lants, tous les handicapsse fondant dans l’urg e n c ede plans virtuoses etb a roques. Tout se passecomme si la DV donnaitd roit de cité à tous les

exclus, ceux de la vie comme ceux du ciné-ma. Ainsi, à une femme qui s’insurge de lavoir pousser un fauteuil roulant devant samaison, Julie lance avec ironie : “ P o u rq u o ivous allez portez plainte ? Pour violation dechamp visuel ? ” C’est bien de cela qu’ils’agit : forcer le champ cinématographiqueconventionnel pour le re n d re plus vaste. Unm o y e n : le rire, servi par un Saïd Ta g h m a o u itouchant en h a n d i c a p é - m u s u l m a n - h o m o-sexuel-orphelin-fan-de-Johnny qui veutdevenir catholique, et un Olivier Gourm e texécrablement drôle.Rediffusion le 9 novembre à 00.30 et le 20 novembre à 17.25

20.45Nationale 7

Grâce à Julie, un vent de liberté souff l esur un centre de handicapés. On y parled’amour et on se donne les moyens de lef a i re. Une comédie en liberté avec NadiaKaci, Olivier Gourmet, Chantal Neuwirt het Saïd Ta g h m a o u i .

“Rabah, tu es handicapé,musulman, homosexuel,orphelin, fan de Johnny.C’est pas facile de sedébrouiller avec toutça.” (Le psychologue)

Julie veut aider René,handicapé et insupportable, à trouver l’amour.


Documentaire de Nina Toussaint et Massimo Iannita(Allemagne/Belgique, 2002-1h21mn)Avec : Sigrid Paul et Hartmut RichterNDRFipa d’argent 2003 (catégorie documentaire )

Prix du public, Nyon 2003

Sigrid Paul et Hartmut Richter, deuxanciens détenus, reviennent dans leslocaux du Centre de détention préventivedu ministère de la Sécurité d’État, autre-ment dit la Stasi. Ils tâtonnent à nouveaudans les couloirs, se cognent à nouveauaux portes des cellules. En leur compagnie,la traversée du bâtiment de Berlin-Hohenschönhausen, devenu mémorial, n’aplus rien de la froide visite d’un lieu histo-rique. Ce parcours nous fait vivre intime-ment l’expérience de désagrégation subiepar ces deux témoins et par tous ceux qui,comme eux, avaient été déclarés “ennemisde l’État”.

L’isolation des forces ennemiesnégativesDe longs travellings soulignant l’errance etl ’ e n f e rmement alternent avec des plansfixes où les re g a rds se figent. La camérafait inlassablement le tour de la cellule, s’at-t a rde sur le tabouret où les détenus

devaient rester assis toute la journée sansavoir le droit de s’appuyer au mur. Leur récitdétaille les vexations quotidiennes, lesinterrogatoires, les méthodes d’anéantisse-m e n t p h y s i q u e e t m o r a l . L u e n v o i x o ff, l’article “Décomposition” du Dictionnairep o l i t i c o-opératif utilisé par les fonctionnairesde la Stasi précise le but re c h e rc h é : “ L afragmentation, la paralysie, la désorganisa-tion et l’isolation des forces ennemies néga-tives pour rendre possible une récupérationp o l i t i c o - i d é o l o g i q u e . ” Face à cela, SigridPaul et Hartmut Richter évoquent leurs stra-tégies pour ne pas entrer dans le jeu desgeôliers. En complément de leur parole, lestextes de l’écrivain Jürgen Fuchs, lui aussii n c a rcéré à Berlin-Hohenschönhausen,é l a rgissent la réflexion sur les souff r a n c e sendurées et esquissent un traité de résis-tance à l’arbitraire. Pour l’écrivain pourtant,cette force d’opposition n’aura pas suff i : ilest mort en 1999 à l’âge de 49 ans, d’unef o rme très rare de leucémie dont avaientdéjà été atteints deux autres dissidentsavant lui. Mais personne n’a jamais pup rouver qu’il avait été, comme on le soup-çonne, soumis à des radiations mort e l l e slors des séances de photos. Chez ceux quisont encore en vie, le spectateur mesure entout cas l’ampleur des “traces sur l’âme”,comme le dit si justement Hartmut Richter.

lundi 3 novembre

22.15La décomposition de l’âme

Au cours d’une visitede l’ancien centre de détentionpréventive de la Stasià Berlin-Est, le re g a rdincisif de la caméra et le visage de deux détenus se remémorant leuri n c a rcération charg e n tles images d’une émotion vraie.Cités en contre p o i n t ,les textes de l’écrivainJ ü rgen Fuchsa p p ro f o n d i s s e n tl’analyse du pro c e s s u sde “décomposition de l’âme” qui était misen œuvre en RDA.

Dans “Grand format” le lundi 10 novembreà 22.30 : le documentaireNous étions à la Stasi

➤ www.arte-tv.com


23.40Le déchausséMoyen métrage de Laurence Attali(France, 2003-33mn)Avec : Cheikh Lô (Booz), Maylis Guiard Schmid(Esther), Oumou Sy (Zaglad), Madou Diabate(le pianiste), Mamadou Diongue (Ben)Image : Jean-Michel HumeauMontage : Laurence AttaliMusique : Cheikh LôProduction : Autoproduction, INA, en association avec ARTEARTE G.E.I.E.Prix Beaumarchais pour le scénario Prix du dialogue des peuples, Dakar 2003

Le Déchaussé est le troisième volet de “laTrilogie des Amours” de Laurence A t t a l i ,débutée avec Même le ve n t et B a o b a b, e tentièrement tournée au Sénégal. La réali-satrice pose un regard tendre sur uneAfrique mystique et décalée.Ben le trompettiste meurt sur scène lorsd’un concert donné avec sa femme Estheret son frère Booz. Le lendemain, Estherplante sa trompette sur la tombe et pre n dla main de Booz : “Maintenant, c’est à toide t’occuper de moi.” Elle évoque ici la loidu Lévirat, commune aux cultures musul-mane et hébraïque, selon laquelle le frèred’un homme décédé doit pre n d re safemme pour épouse si elle n’a pas d’enfant.Mais Booz, hanté par le fantôme de sonfrère, refuse de se laisser faire…

Une fiction musicale sensuellePour pouvoir vivre sa vie, estime Laure n c eAttali, “il faut assumer ses traditions, puis

s’en libére r ”, et le Déchaussé reflète cettequête de liberté. Histoire d’amour à tro i spersonnages – Booz, Esther et l’esprit deBen –, le Déchaussé raconte aussi unedouble fuite : celle d’un homme refusant unamour qui le distrait de sa relation avec lamémoire de son frère, et celle d’une femmequi ne comprend pas que l’amour ne puis-se pas se conjuguer à trois. Dans sonurgence d’amour, Esther chemine à traversles rues harmonieuses de Saint-Louis duSénégal et rencontre des personnages sin-guliers, comme la mystérieuse Zaglad quivit dans une maison peuplée de sculpturesvivantes. Zaglad ponctue le récit de cita-tions et de dictons qui expliquent aux per-sonnages ce qu’ils ne savent compre n d reseuls. La voix suave et sensuelle de CheikhLô, accompagnée du violon tzigane deMaylis Guiard Schmid, chante les mots queles protagonistes ne peuvent pas se dire .La musique participe entièrement de l’écri-ture du récit, elle crée le sentiment et condi-tionne l’humeur des personnages. Entrefragments de paysages et narration frag-mentée, la réalisatrice livre un moyenmétrage onirique qui évoque avec tendres-se les traditions mystiques de l’Afriquen o i re, un film pudique qui joue sur la sen-sualité des mots et de la musique.

“L’amour, c’est quelque chose qu’on n’a pas et qu’on veutabsolument donner à quelqu’un qui n’en veut pas.” (Zaglad, stylisteet philosophe, citant Lacan)

FaxARTE traverse BordeauxARTE s’associe à nouveau auxGrandes Traversées, à Bordeaux,qui accueillent cette année lachorégraphe allemande SashaWaltz. Le vendredi 8 novembre,lors de la “Nuit Kino”, ARTEprésente deux de ses spectaclesfilmés, Körper et l’Allée descosmonautes, au Théâtre Femina.

ARTE au Glob ThéâtreCet automne, le Festival Novart, à Bordeaux, accueille la créationcontemporaine des Balkans. À cette occasion, ARTE proposedes projections de documentairesqui reviennent sur les dramessurvenus à Sarajevo entre 1992 et 1995. Au Glob Théâtre, du 2 au 10 novembre.

ARTE partenairedes Rencontres Imageet ScienceLa Chine est le pays invité des 20e Rencontres internationalesde l’audiovisuel scientifique Imageet Science. Partenaire de cettemanifestation, ARTE présenteplusieurs films consacrés à l’univers chinois. Au Centre culturel chinois de Paris jusqu’au 2 novembre.

ARTE aux Rendez-vousde l’histoireARTE est une fois de plusprésente aux Rendez-vous de l’histoire de Blois (avec cette année l’Afrique) à travers une programmation de films coproduits par la chaîne,un hommage à AbderrahmaneSissako et un grand concert le samedi 18 octobre (entrée libre).

Contact presse :Martina Bangert01 55 00 72 [email protected]

“Quelle que soit la forcede l’homme, une fois qu’il tombe dans la vied’une femme, il se diluededans comme unmorceau de boue.”


Sauveteur d’âmes à BangkokRéalisation : Carmen Butta(Allemagne, 2003-26mn)ARTE G.E.I.E(Rediffusion du 9 avril)

À Bangkok, chaque nuit, les bodysnatcherssillonnent les rues pour ramasser les mortset sauver ceux qui peuvent encore l’être.Tide Bunloerit mène une double vie : le jour,il joue les héros positifs dans les séries télé ;la nuit, avec d’autres volontaires de laRuam Katanyu-Foundation, il ramasse dansles rues de Bangkok les corps sans vie quepersonne ne réclame. La plupart de cesramasseurs de cadavres sont employés,ouvriers ou artisans. Leur motivation com-mune est d’ord re religieux. Selon le boud-dhisme thaï, les âmes de ceux qui ont péride mort violente viennent tourmenter lesvivants…

14.00Cuisines des terroirs(Rediffusion du 2 novembre)

14.30Inferno(Rediffusion du 24 juillet 2002)

15.55Flash Bach(Rediffusion du 14 juin 2000)

16.00Alessandra Ferri(Rediffusion du 26 octobre)

16.30Le vénérable grand-pèremassaï(Rediffusion du 3 novembre)

17.00Lola(Rediffusion du 3 novembre)

17.25Court-circuit (le magazine) n° 144Avec le moyen métrage la Chatte andalouse deGérald Hustache-Mathieu

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15360° - Le reportage GEOSauveteur d’âmes à Bangkok

20.45-23.00ThemaProfession reporter de guerre

20.45Les yeux de la guerre

21.45Filmer les guerres

22.25Leçons de guerre

22.45Hommage aux disparus

23.00 (PDC : 22.55)

FictionLa croix du SudTéléfilm de Pablo Reyero

00.25 (PDC : 00.15)Jeux de rôlesGünter Wallraff, portrait(Rediffusion du 1er mai)

01.20 (PDC : 01.15)Dans l’ombredu pouvoir (2)(Rediffusion du 24 octobre)


19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de PhilippeBoulanger, Jean-Jacques Henry, Pierre OscarLévy, Gero von Boehm(Allemagne, 2003-41mn)ZDF

> Vivre comme à l’âge de pierreL’Allemand Harm Paulsen fabrique arm e s ,outils et autres objets de l’âge de pierreexactement comme nos ancêtres desc a v e rnes. Il connaît aussi quarante-tro i sfaçons de faire du feu…

> Le sable dans tous ses étatsDans les dunes ou sous la mer, le sable,corps solide le plus dur après le diamant,se comporte comme un liquide. Exemplefrappant de ses facultés à se transformer :la formation d’une nouvelle île en mer duNord.

> Quand les souris deviennent cobayes Hanno Würbel a imaginé des habitats plusplaisants pour les souris et les rats de labo-r a t o i re, pour analyser l’effet de ce change-ment sur le comportement des animaux.

> Fines mouches pour tailles de guêpe Chez la mouche drosophile, la désactiva-tion du gène Indy permet à l’insecte deg a rder une taille de guêpe. Un gène équi-valent chez l’homme permettrait de luttercontre l’obésité…

> Comment naissent les étoiles Les radioastronomes soupçonnent l’exis-tence d’énormes nuages de molécules dep o u s s i è res d’étoiles, qui s’agglutineraientpour donner naissance à de nouveauxastres…

m a rd i 4 novembre


Des morts à vous faire dresser les cheveux sur la tête.


20.45Les yeux de la guerreDocumentaire de Milka Pavlicevic(Allemagne, 2003-1h)

Vient-on d’assister, avec la guerre d’Irak etses “journalistes embarqués”, à la naissan-ce d’une société à deux vitesses chez lesreporters ?En réponse aux critiques sur l’absenced’images pendant la guerre du Golfe en1991, les responsables de la communicationdu Pentagone ont conçu l’idée, pour la guer-re en Irak, du “journaliste embarqué”. Prèsde sept cents journalistes, pour la plupart bri-tanniques et américains, ont été intégrésdans les diff é rentes unités des armées etcette fois, les images du conflit, tournées end i rect sur le front des combats, sont arr i v é e sen temps réel dans les foyers du mondee n t i e r. Mais face à ces journalistes “élus” parle Pentagone et triés sur le volet, quelque

mille trois cents re p o rters et photographesont dû, jour après jour, attendre pendant desh e u res l’information demandée par leursrédactions. Nombre de ces envoyés “deseconde catégorie” ont dû ronger leur fre i net passer leurs journées à boire du café dansles hôtels de Koweït City ou à faire le siègedu checkpoint en tentant de convaincre lesm i l i t a i res de les laisser accéder à la fro n t i è reavec l’Irak. Les témoignages des uns et desa u t res soulignent à quel point ils ont vécucette guerre diff é re m m e n t .

21.45Filmer les guerresDocumentaire de Noam Shalev et Yosi Leon(Israël, 2003-36mn)

Le conflit israélo-palestinien vu par deuxcameramen – un de chaque camp – unispar une étrange amitié et un indéfectibleespoir de paix. ● ● ●

ZDF

Pendant la guerre en Irak, les “journalistes embarqués” ont eu un accès on ne peut plus direct au front. Mais peut-on parler d’information à propos des imagesi n i n t e rrompues de webcam qu’ils ont envoyées ? Où en est aujourd’hui le re p o rtage de guerre ? “Thema” montre les dangers auxquels les journalistes sont confrontés dans de telles situations – y compris celui de perd re la vie.

20.45-23.00 Profession reporter de guerre

➤ www.arte-tv.com

En route pour Bagdad : au centre, Caroline Mangez,

de Paris-Match,l’une des rares femmes

journalistes “embarquées” avec les troupes de

la coalition américaine.


Les reporters Christian Liebig du magazine Focus(ici au Koweit), Gabriel Grüner et Volker Krämer du magazine Stern(ici en Afghanistan) sont morts en 2003 en exerçant leur métier.

Alon Bernstein est israélien, son collègueJimmy Michael palestinien. Sept ans durant,ils ont été témoins ensemble de tous les évé-nements importants des deux côtés du fro n tisraélo-palestinien. Les images qu’ils ont fil-mées ont été diffusées dans le mondee n t i e r : attaques terroristes, attentats-sui-cides, brutalités policières et militaires, mani-festations pour la paix et, par-dessus tout, las o u ffrance des hommes et des femmes desdeux peuples. Au cours des dern i è re sannées, nombre de tragédies ont mis leuramitié à rude épreuve. Travailler ensembleleur est devenu de plus en plus difficile. Est-ce le signe que la paix dans cette région dumonde demeure un rêve ? Eux pourtant veu-lent continuer d’y cro i re .

22.25Leçons de guerreStages de survie pour journalistesDocumentaire de Jörg-Hendrik Brase(Allemagne, 2003-20mn)

Si elle n’est pas une garantie absolue desurvie, la préparation des journalistes à cequi les attend dans les zones de combat estun moyen d’aiguiser les sens pour faire faceaux dangers de la guerre.Tout journaliste envoyé dans une zone decrise se doit de connaître les règles de lag u e rre. En terrain miné par exemple, unseul mot d’ordre : “Ne jamais ramasser unechose que l’on n’a pas posée soi-même.”Derrière chaque boite de conserve, chaquecaisse, chaque chaussure qui traîne, le

danger guette. Depuis longtemps déjà, lesre p o rters américains et britanniquesenvoyés sur le terrain doivent obligatoire-ment suivre un entraînement spécial. EnA n g l e t e rre, ce sont des sociétés privéesqui organisent ce genre de stages. La règles’applique désormais aussi aux journalistesallemands, qui se préparent à leur missiondans le cadre de la Bundeswehr.

22.45Hommage aux disparusDocumentaire de Milka Pavlicevic(Allemagne, 2003-12mn)

Au cours des dix dernières années, plus decinq cents journalistes ont été tués dans leszones de combats. Ce journal vidéo rendhommage à un certain nombre d’entre eux.De plus en plus souvent, dans les zones deconflits, les journalistes sont pris pour ciblepar les forces en présence et deviennent enquelque sorte des “ersatz de l’ennemi”. Pourla seule année 2003, on compte déjà 22j o u rnalistes tués dans l’exercice de leur pro-fession. Parmi eux Volker Krämer et GabrielGrüner du S t e rn, Daniel Pearl du Wall Stre e tJ o u rn a l, Kaveh Golestan de la BBC, MichaelKelly du Washington Post, Christian Liebigdu magazine F o c u s, Ta rek Ayoub de la chaî-ne arabe Al Jezira. Dans ce film tourné envidéo, leurs collègues, leurs parents, leursfemmes parlent à cœur ouvert. L’ensemble de la “Thema” est rediffusé le 10 novembre à partir de 14.30

m a rdi 4 novembre

Profession reporter de guerre

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23.00 Fiction.

La croix du Sud(La cruz del sur)Téléfilm de Pablo Reyero(Argentine/France, 2003-1h19mn) - VOSTFScénario : Pablo ReyeroAvec : Letizia Lestido (Nora), Luciano Suardi(Javier), Humberto Tortonese (Wendy), MarioPaolucci (Rodolfo), Silvia Bayle (Mercedes),Oscar Alegre (Negro)Image : Marcello IaccarinoMontage : Fabio PalleroProduction : F For Film, Oceano FilmsARTE FRANCESélectionné pour “Un certain regard”,Cannes 2003

Pablo Reyero mène tambour battant lacavale de trois jeunes Argentins poursuivispar leur passé. Sur le thème souvent traitédes marginaux condamnés d’avance, unbeau film réaliste sur la violence brute de lasociété argentine.Trois jeunes marginaux doublent leurs puis-sants associés lors d’une livraison decocaïne. Javier, sa petite amie Nora et sonf r è re travesti Wendy veulent aller auParaguay faire fructifier leur butin. En atten-dant, ils se réfugient au Marquesado, unestation balnéaire désaffectée de la côte ausud de la capitale, construite par les mili-t a i res au moment de la dictature. L’ e n d ro i td é s e rté par les vacanciers est sous lagarde des parents de Javier et Wendy. Trèsvite, les chiens de chasse du parrain localsont à leurs trousses…

Écorchés vifsPablo Reyero, dont c’est le premier film,nous livre un road-movie frénétique quirésume toute la vitalité du cinéma sud-américain. Le style documentaire donneau film une sensation d’urgence : la camé-ra saisit au vol des personnages qui nefont que passer. Dès le début, on com-p rend que leur cavale va tourner court. Lec a d re lui-même est maudit : la côte pauvreet désertée, une station balnéaire aban-donnée par les militaires et ignorée destouristes. Pour les parents de Javier, laquestion du quotidien se pose en term e sde survie. Rongés par la solitude et lemanque de communication, ils vivent dansla marginalité. Le père sniffe la dro g u er a p p o rtée par Javier et rejette avec violen-ce l’homosexualité de We n d y. Quant à

Nora, elle se lance dans la re c h e rc h edésespérée du corps de son père, enterr évivant par les militaires, alors que Javiers ’ e n f e rme dans la brutalité et la violence.Dans un décor naturel d’une beauté sau-vage, entre océan déchaîné et bour-rasques incessantes, ces personnages nepeuvent pas échapper à leur destin. Laphotographie, sombre, est à l’image duchemin sans destination qu’ils empru n t e n t .P o rtrait d’une jeunesse sans avenir dansune société en crise, la Croix du Sud p ro-pose une réflexion mélancolique sur l’héri-tage de la dictature et la difficulté d’êtrep è re, d’être fils, d’être homosexuel et toutsimplement d’être homme.

Rediffusion le 16 novembre à 00.55

Trois jeunes marginaux se révoltent contre le destin : une réflexion sur l’âpreté de la vie et la difficulté d’être homme.


14.30Voyages, voyagesLaos(Rediffusion du 30 octobre)

15.15Faucons et colombes (1)(Rediffusion du 29 octobre)

16.15Sauveteur d’âmes à Bangkok(Rediffusion du 4 novembre)

16.45Mega

17.30La Loire, Agnès et les garçons(Rediffusion du 25 octobre)

19.00Flash Info

19.00ConnaissanceL’univers savoureux du fromage


20.15360° - Le reportage GEOAu secours des tortuesde mer

20.45Les mercredis de l’histoireFaucons et colombes (2)Les généraux israéliens en politique2. Itzhak RabinDocumentaire de Paul Jenkins

21.40MusicaIgor Stravinski : compositeurDocumentaire de János Darvas

22.35Ciné-découverteRatcatcherFilm de Lynne Ramsay

00.05Court-circuit n° 145

00.55Marion(Rediffusion du 27 octobre)

02.40Home road movies(Rediffusion du 29 octobre)



Mon école et moi (2)Le lycée Kaifu à HambourgDocumentaire de Hanna Leissner et Stefan Pannen (Allemagne, 2003-26mn)ZDF

Mon école et moi, série documentaire ensix volets, propose un tour d’horizon desécoles européennes. Aujourd’hui : leGymnasium Am Kaiser-Friedrich-Ufer (ditKaifu) de Hambourg, représentatif dumodèle allemand.Rediffusion le 7 novembre à 16.45


MegaMédecines parallèles(Allemagne, 2003-26mn)WDR

Malédictions, aphrodisiaques, philtre sd’amour… M e g a teste les potions, sondeles formules magiques et explore l’universde la magie et de la superstition…Rediffusion le 7 novembre à 14.00

19.00 Connaissance.

L’univers savoureux du fromageDocumentaire de Jürgen Vogt(Allemagne, 2002-41mn)ZDF(Rediffusion du 6 novembre 2002)

Quel est le rapport entre le camembert et laRévolution française ? Comment la Toscaneest-elle devenue une région fromagère ?Des questions à poser entre la poire et lefromage.D’une école de fromagerie alpine enB a v i è re au village normand de Camemberten passant par les pâturages de Toscane…les fabricants de fromage européens sepréoccupent de plus en plus de la qualitéde leurs produits. Quant aux débats au seinde l’Union européenne sur les AOC et lesnouvelles réglementations sanitaires, ellesfont régulièrement couler beaucoup… delait.Rediffusion le 8 novembre à 17.15 et le 14 novembre à 14.30


Au secours des tortues de merReportage de Julia Knobloch et Tino Schrödl(Allemagne, 2003-26mn)ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 6 mars 2003)

Au Mexique, une biologiste cherche à pré-server les tortues qui pondent leurs œufs surle littoral pacifique.Sur la côte est du Mexique a lieu chaqueautomne, à la nouvelle lune, un spectaclefascinant : des milliers de tortues de mer –jusqu’à 100 000 ! – amenées par les flotspondent leurs œufs sur la plage deMazunte. Traditionnellement, les Mexicainssont friands de chair de tortue, et plus enco-re de leurs œufs, censés re n f o rcer la puis-sance virile. En 1990, le gouvern e m e n tmexicain a décidé de protéger les animaux,au grand dam des pêcheurs…

m e rc re d i 5 novembre


En cours de latin.

Des dizaines des milliers de tortues pondent leurs œufs sur la plage de Mazunte.


Documentaire de Paul Jenkins(Israël/France/Allemagne/Belgique/Finlande/Royaume-Uni, 2003-52mn)ZDF

Itzhak Rabin avait été général et comman-dant en chef de l’armée israélienne pen-dant la guerre des Six Jours. Lorsqu’il avaito rdonné, en 1987, la répression très mus-clée de la première Intifada, il était ministrede la Défense. Rien donc ne perm e t t a i td’imaginer que, quelques années plus tard,devenu Premier ministre d’Israël, ce soldatallait opérer une étonnante mutation etdevenir un diplomate et un artisan de lapaix – même si cette paix n’a pas encoreabouti. Nombreux ont été alors ceux quicroyaient que le brillant stratège et l’ardentdéfenseur de la sécurité d’Israël serait inca-pable de donner la priorité à l’action poli-tique, et non plus aux opérations militaires.P o u rtant… Lors de la signature desa c c o rds d’Oslo, le 13 septembre 1993, alieu la mémorable poignée de mains entreRabin et Arafat, en présence de Bill Clintonet devant les caméras du monde entier. À

la suite de cet événement hors du commun,les deux négociateurs, ainsi que ShimonPeres, obtinrent en décembre 1994 leprix Nobel de la paix. Mais le change-ment de stratégie effectué par ItzhakRabin n’a pas été du goût des extré-mistes religieux israéliens : il estassassiné le 5 novembre 1995, à l’oc-casion d’un immense rassemblementen faveur de la paix, par un jeunefanatique.Rediffusion le 12 novembre à 15.15

La troisième partie de cette série documentairesera consacrée à Ariel Sharon et diffusée le mardi 11 novembreà 20.40 dans le cadrede la “Thema” SOS Israël-Palestine.

➤ www.arte-tv.com

20.45Faucons et colombes (2)Les générauxisraéliens en politique2. Itzhak Rabin

S e p t e m b re 1993 : Itzhak Rabin signe au nom d’Israël les accord sd’Oslo et serre publiquement la mainde Yasser Arafat… Retour sur la vie de ce militaire et homme d’État qui a su faire passer la diplomatieavant les armes, après le portrait de Moshé Dayan et avant celui d’Ariel Sharo n .

Itzhak Rabin jeune.


La cinéaste LynneRamsay a confirmé ce premier essaiprometteur avec le très beau Voyage de Morvern Callar ,sorti en 2002.

Rediffusion

le 11 novembre à 15.25

21.40 Musica.

Igor Stravinski : compositeurDocumentaire de János Darvas(Allemagne, 2001-53mn)Production : Metropolitan ARTE FRANCE

À partir d’une foule de documents rares,János Darvas a composé un magnifiqueportrait d’Igor Stravinski où cet artiste, parmiles plus fascinants du XXe siècle, dévoile sasavoureuse personnalité.Igor Stravinski : compositeur retrace la viede Stravinski (1882-1971) en Russie, enE u rope et aux États-Unis. On l’y découvrecompositeur, chef d’orchestre, pédagogue,pianiste et homme du monde… Car lesrelations de Stravinski dépassèrent larg e-ment le seul monde musical. Il comptaitp a rmi ses amis de célèbres écrivains,p e i n t res, philosophes, danseurs et choré-graphes. Il évoque ainsi Rimski-Korsakov(qui fut son maître), Diaghilev (avec qui ilcollabora à l’époque des Ballets ru s s e s ) ,Cocteau (qui écrivit le livret d’Œdipus Rex),Matisse, Picasso… D’émouvantes imagesle montrent dans l’atelier de Giacometti àParis en 1965, avec Pierre Boulez venu luirendre visite à Hollywood en 1965 ou enco-re avec Nabokov à Hambourg en 1963.P a rtout, tout au long de sa vie, les camérasont saisi des images de Stravinski, qui attiraplus que tout autre compositeur l’attentiondu public. Ces images retracent aussi l’his-t o i re du XXe siècle, dont les bouleverse-ments ont profondément marqué la vie duc o m p o s i t e u r. Le réalisateur hongrois JánosD a rvas a ainsi puisé dans un abondantmatériel provenant de plusieurs fonds d’ar-chives et de collections internationales pourréaliser son film, étayé par de nombre u s e sphotographies, dessins et autographes.Rediffusion le 11 novembre à 15.25

Le ballet de Stravinski l’Oiseau de feu,

chorégraphié par James Kudelka et dirigé

par Va l e ry Gerg i e v, est diffusé par ARTE le

m e rc redi 12 novembre à 21.35 dans “Musica”.

Film de Lynne Ramsay (Royaume-Uni, 1999-1h30mn) - VOSTFScénario : Lynne RamsayAvec : William Eadie (James), Leanne Mullen(Margaret Anne), Tommy Flanagan (le père),Mandy Matthews (la mère), Michelle Stewart(Ellen, la sœur aînée), Lynne Ramsay Jr (Anne Marie, la sœur cadette), John Miller (Kenny), Jackie Quinn (Mme Quinn),James Ramsay (M. Quinn)Image : Alwin KuchlerMontage : Lucia ZucchettiMusique : Rachel PortmanProduction : Holy Cow Films, Pathé Pictures,BBC FilmsARTE FRANCE

Un quartier populaire de Glasgow dans lesannées 70. Livré à lui-même, James,

12 ans, assiste impuissant à lanoyade de l’un de ses cama-rades avec qui il jouait près d’uncanal. Trop terrifié pour en par-l e r, il se mure dans son silenceet se tient éloigné des autre sgarçons de son âge. Seule laprésence de Marg a ret Anne,une adolescente à la dérive,semble le réconforter. Mais il nesaura pas la protéger de la bru-talité des garçons du voisinage.Il ne reste alors à James que le

rêve pour s’échapper de son enviro n n e-ment sordide…

22.35 RatcatcherP remier long métrage de Lynne Ramsay et film d’une grande audace, R a t c a t c h e rest un superbe récit initiatique sur le difficile passage à l’âge adulte.

m e rc redi 5 novembre

En partenariat avec

William Eadie, l’attrapeur de rats.


Voyage en terre adolescenteD’emblée, on est projeté dans un universf roid et hostile, à la lisière du fantastiqueurbain : la vision de barres d’immeubles,e n c e rclées de centaines de sacs poubelleà l’abandon, soustrait le film au réalismesocial anglais d’un Ken Loach ou d’un MikeLeigh malgré le contexte de la grève deséboueurs. Car ce qui intéresse la réalisatri-ce, c’est avant tout le re g a rd du petit Jamessur le monde qui l’entoure : rarement un filmaura aussi magnifiquement épousé le pointde vue d’un adolescent. Du coup, avec sesyeux d’enfant qui ont vu ce qu’ils n’auraientjamais dû voir, James transforme ce quart i e rmisérable en étrange planète peuplée desouris. Par instants, comme si elle pro m e n a i tsa caméra dans l’imaginaire du garçon, lacinéaste capte des moments de pure poé-sie : dans l’encadrement d’une fenêtre, ond é c o u v re soudain la lande écossaise dontles tons chauds tranchent avec les couleursglacées du reste du film. Superbe récit ini-tiatique, R a t c a t c h e r – littéralement “l’attra-peur de rats” – est une œuvre âpre sur lap e rte de l’innocence et le difficile passage àl’âge adulte. Avec son besoin irr é p re s s i b l ede protéger les plus vulnérables – commeKenny ou Marg a ret Anne –, James n’est pasprès de quitter notre souvenir. Premier longmétrage d’une cinéaste inspirée, en sélec-tion officielle à Cannes en 1999, R a t c a t c h e rdoit beaucoup à l’interprétation hallucinantedu jeune William Eadie.

00.05Court-circuit n° 145Le rendez-vous du court métrageRédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault(France, 2003-45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Au noirCourt métrage de Ronan Le Page(France, 2002-25mn)Production : TS ProductionsInterprétation : Samuel Perche, Claude WeyPrix du public au Festival Premiers Plansd’Angers 2003 ● Prix d’aide à la création de la Ville de Clerm o n t - F e rrand ● Prix ART EFrance au Festival du film court de Brest 2002

Guillaume, 20 ans, quitte Paris pour eff e c-tuer des travaux chez sa grand-mère. Elleattend sa venue depuis longtemps. Il y vaà contrecœur…

IskraL’ h i s t o i re du collectif Slon, créé en 1967autour de Chris Marker et devenu Iskra en1974. L’Iskra est une coopérative qui a pro-duit et distribué de très nombreux filmsa l t e rnatifs et militants (Loin du Vi e t n a m e n1967, À bientôt j’espère, les films desg roupes Medvedkine, les C i n é - t r a c t s… ) .E n t retien avec Inger Servolin, un des re s-ponsables de la coopérative, et diffusion deMickey au Vietnam (1967), un film distribuépar l’Iskra.

AriaCourt métrage d’animation de Pjotr Sapegin(Canada/Norvège, 2001-10mn)Production : Pravda, Office national du film du CanadaGrand Prix au Festival Tous Courts d ’ A i x - e n - P rovence 2002 ● Prix des critiques,N o rvegian Short Film Festival 2002

Madame Butterfly vit seule sur une île jus-qu’à l’arrivée du jeune et beau Pinkert o n .Quand le marin re p rend la mer sur sonbateau blanc, Butterfly se met à attendreson retour pour pouvoir donner un père àson enfant…

Court-circuit (le magazine)est rediffusé le mardi vers 17.30 sur le câble et le satellite. À découvrir égalementmardi 11 novembre : les Mickeys,moyen métrage de Thomas Vincent.

Au noir

Aria

14.00Hippocrate

14.30Le forum des Européens(Rediffusion du 1er novembre)

15.15Lettres à un condamnéà mort(Rediffusion du 31 octobre)

16.15Au secours des tortuesde mer(Rediffusion du 5 novembre)

16.45Création(s)(Rediffusion du 8 septembre 2002)

17.15Marion(Rediffusion du 27 octobre)

19.00Flash Info

19.00Voyages, voyagesBelize


20.15360° - Le reportage GEOTu seras une femme,mon fils

20.45Ciné-jeudi1900 (1)Film de Bernardo Bertolucci

23.20-02.05ThemaLes vivants et les morts

23.20Ma mortdans tous ses étatsDocumentaire de Roberto Garzelli

00.15Dites à mes amis que je suis mortDocumentaire de Nino Kirtadze

01.20Les morts de la SeineRéalisation : Peter Greenaway

02.05Dis-moi ce que tu possèdes…Réfugiés en Ouganda(Rediffusion du 22 octobre)



HippocrateLe magazine santé (Allemagne, 2003-26mn) ZDF

> DyslexieL’ a p p rentissage de la lecture et de l’écritu-re pose problème à un grand nombre d’en-fants. Quelles sont les différentes thérapiespour enfants dyslexiques ?

> Implants cochléaires Réalisés depuis une vingtaine d’années,ces implants sont beaucoup plus efficacesque les prothèses auditives.

> Bébés pleureurs C e rtains bébés pleurent plus que d’autre s .Pourquoi ? Rediffusion le 27 novembre à 14.00

19.00 Voyages, voyages.

BelizeDocumentaire de Carla Hicks(Allemagne, 2003-41mn)MDR

À la découverte du Belize, petit pays côtierdes Caraïbes situé entre le Mexique et leGuatemala.Le Honduras britannique a été le dern i e rpays d’Amérique centrale à acquérir sonindépendance en 1981 sous le nom deBelize. Comme ses voisins, le Mexique etle Guatemala, il s’enorgueillit de plusieurssites maya, notamment Lamanai etCaracol. L’essentiel de l’activité sec o n c e n t re à Belize City, sur la côte, d’oùl’on accède à la barr i è re de corail et à desuperbes îles. La forêt tropicale, avec sessinges hurleurs et ses essences pré-cieuses, occupe encore plus de la moitiédu territoire, mais le déboisement commen-ce à faire des ravages. Le pays comptequelque 276 000 habitants parmi lesquelsdes Suisses, des Hollandais et desAllemands adeptes de la secte desMemmonites installée ici depuis 300 ans.L’équipe de “Voyages, voyages” a pu re n-contrer quelques membres de ces commu-nautés très fermées. Elle s’est aussi rendueà Hopkins, village de pêcheurs où résidentles Garafunas, descendants des esclavesnoirs des Caraïbes.Rediffusion le 9 novembreet le 12 novembre à 14.30


Tu seras une femme, mon filsRéalisation : Ilka Franzmann(Allemagne, 2003-26mn)ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 7 avril)

Les plus belles femmes des îles Samoasont bien souvent… des hommes. Dans cetarchipel de Polynésie, les fa ’ a f i n e c o n s t i-tuent en effet un “troisième sexe”.Lorsqu’une famille considère qu’elle a tro ppeu de filles pour faire face aux travauxdomestiques, elle élève certains de ses filscomme s’ils étaient du sexe opposé. Il n’estpas rare qu’une famille compte ainsi deuxou trois f a ’ f i n e. Une fois adultes, ces garçonscontinuent de vivre, de s’habiller, de se com-p o rter comme des femmes. Ils ne se viventpas comme homosexuels mais bien commeh é t é rosexuels par rapport aux autre shommes. La société les accepte et mêmel’Église leur accorde sa bénédiction…

j e u d i 6 novembre


Un homme bien dans sa peau de femme.


(Novecento) Film de Bernardo Bertolucci (Italie/États-Unis, 1976-2h36mn) - VF Scénario : Bernardo Bertolucci, Franco Arcalli,Giuseppe Bertolucci Avec : Robert De Niro (Alfredo Berlinghieri, le petit-fils), Gérard Depardieu (Olmo Dalco),Burt Lancaster (Alfredo Berlinghieri, le grand-père), Dominique Sanda (Ada Fiastri Paulhan),Sterling Hayden (Leo Dalco), Stefania Sandrelli(Anita Foschi), Donald Sutherland (Attila), Laura Betti (Regina) Image : Vittorio Storato Montage : Franco Arcalli Musique : Ennio Morricone Production : Pea ARD

Première époque Au milieu de l’été 1900, deux garçons nais-sent le même jour sur les terres desBerlinghieri, dans la région de l’Émilie :A l f redo, le petit-fils du patron, et Olmo, celuidu métayer de la propriété. Les deux enfantsse lient d’une amitié sincère, grandissentensemble, courent les mêmes filles… Maisla mort de leurs grands-pères respectifs etl’aube d’une nouvelle ère éloignent les deuxa m i s : c’est le début des coopératives pay-sannes, la grande grève agraire de 1908,mais également la naissance du fascisme.Séparés par leur rang social, les frère sennemis sont entraînés dans les boulever-s e m e n t s d u X Xe s i è c l e . C e t t e p re m i è reépoque s’achève au lendemain de laGrande Guerre par l’incendie d’une maisondu peuple par les fascistes.

Souffle épique et combat politique En réalisant cette grande saga aux accentsromanesques, le cinéaste voulait que lespectateur ressente à la fois “le frisson hol-lywoodien et le frisson soviétique”. S u p e r b ef resque au souffle épique, 1 9 0 0 est aussi unfilm à la gloire du communisme italien. Pourrecomposer l’histoire des deux familles anta-gonistes, Bertolucci filme au rythme des sai-sons. Dans la pre m i è re partie, l’enfance etl’adolescence prennent les couleurs de l’été.Ainsi sa caméra virevolte dans la campagneitalienne, captant la lumière intense desgrandes étendues de blés mûrs, chantant lat e rre et les hommes qui y travaillent – cer-taines scènes ressemblent à des tableauxde Millet. Puis vient l’automne, avec les pro-

messes du socialisme contrariées par lanaissance du fascisme. Olmo prend le

visage de Gérard Depardieu, imposantet sublime dans le rôle du paysan

rebelle. Alfredo, lui, est incarn épar Robert De Niro, élégant et

méprisant comme leveut son statutsocial. Les tableaux

vivants se succè-dent, décrivant avecf o rce et justesse lacontestation paysan-ne. Comme cettescène poignanteoù les femmes desmétayers, pour bar-

rer la route à l’armée, s’allongent sur le solet entonnent des chants révolutionnaires. Rediffusion le 10 novembre à 00.05

La seconde partie de 1900 sera diffusée lejeudi 13 novembre à 20.45.

20.45 1900 (1)

À travers le récit dedeux destins parallèles,i n c a rnés par Robert De Niro et GérardD e p a rdieu, Bert o l u c c iraconte un demi siècled ’ h i s t o i re italienne :e n t re montée du fascisme et luttescommunistes, une sagamonumentale qui faitre v i v re la mémoirecollective du peuple des campagnes.

Depardieu et De Niro : le petit-fils de l’employé et le petit-fils du patron.

En partenariat avec

Dreamers, de BernardoBertolucci, qui a pourcadre Paris en mai 1968,sort en salles le 10 décembre.


“C’est uninvestissement. C’est comme si vousachetiez une voiture :est-ce que je veux une petite ou une grossecylindrée ? Sauf que là on parle d’éternité.”(Une vendeuse de caveaux)

ARTE FRANCE

23.20Ma mort dans tous ses étatsDocumentaire de Roberto Garzelli(France, 2003-53mn)Coproduction : ARTE France, Les Films du Poisson, Forum des Images

Que se passe-t-il concrètement après lamort ? Que devient le corps ? Entre inhu-mation et incinération, comment choisir ?Combien ça coûte ? De cimetières en funé-rariums, Roberto Garzelli mène l’enquêtepour lui-même, en parfait candide. Un filmsingulier et drôle.“À force de me dire que chaque jour pour-rait être le dern i e r, j’en suis arrivé à laconclusion qu’il n’était pas trop tôt pour mepréoccuper de mes obsèques…” R o b e rt oGarzelli commence par aller voir des entre-p reneurs de pompes funèbres : quels sontles diff é rents modèles de cercueil ?Comment “fonctionne” un caveau ? Oùreste-t-il de la place dans les cimetière sparisiens ? Réalisant que l’achat d’une

concession à Paris, la construction d’uncaveau et les frais des pompes funèbre svont lui coûter 10 000 euros, il se résigne àopter pour une inhumation sans caveau, enpleine terre. Mais là, il apprend que saconcession à perpétuité n’aura de perpé-tuité que le nom : si sa tombe n’est pase n t retenue, elle sera considérée commeabandonnée. Son corps sera alors exhuméet transféré à l’ossuaire du Père Lachaise.De plus en plus perplexe, Roberto Garz e l l idécide de rendre visite à la Société pour lapropagation de l’incinération…

Si loin, si proche“Je n’avais jamais envisagé la question [dema mort] sérieusement, tout en sachantqu’elle était d’une grande importance pourmoi, à cause de ce que j’appellerai monathéisme par défaut. Je fais partie des gensqui souff rent de ne pas pouvoir arriver à cro i-re en Dieu, et qui sont donc athées par laf o rce des choses, tout en étant insatisfaits del ’ ê t re. À partir du moment où l’on ne croit ni àl’au-delà, ni à une éventuelle résurrection lorsdu jugement dernier (ou à une réincarn a t i o nsi on est bouddhiste), il n’y a pas de futurenvisageable pour nous. Alors la seulechose qui nous permet d’atténuer un tant soitpeu notre angoisse est ‘le savoir’. Je veuxc o m p re n d re ce que veut dire concrètementla crémation, l’inhumation, la thanatopraxie,le don du corps à la science, pour ensuitepouvoir choisir en toute connaissance decause…” ( R o b e rto Garz e l l i )Rediffusion le 8 novembre à 15.15

00.15Dites à mes amis que je suis mortDocumentaire de Nino Kirtadze(France, 2003-63mn)Coproduction : ARTE France, Les Films du Village

jeudi 6 novembre

23.20-02.05Les vivants et les mortsUn homme qui s’interroge sur le devenir de son corps après sa mort ; les rituels surréalistes qui entourent le deuil en Géorgie ; la morgue de la Seine vue par Peter Greenaway… Trois re g a rds surprenants et parfois très drôles sur les relations que les vivants entretiennent avec les mort s .

Combien ça coûte, une tombe ? Une concession ? Un cercueil ?


En Géorgie, les vivants ne se séparentjamais de leurs morts : ils leur parlent, leurdemandent conseil, les engueulent, les protègent… Les rires se mêlent aux larmes,la joie de vivre cohabite avec le grand mys-tère de l’au-delà.Ici, la mort n’est pas un tabou. On meurtdans la famille, entouré des êtres chers.Chacun sait qu’après sa mort, les vivantsc o n t i n u e ront à s’occuper de lui, se soucie-ront de savoir s’il se porte bien, s’il nemanque de rien, s’il est en bonne santé.Les enterrements font penser à desgrandes représentations publiques. Lafamille doit être à la hauteur et ne pas ces-ser de pleurer durant quatre à cinq heure sd’affilée. Elle doit maintenir la tension, don-ner le ton de la cérémonie et par- d e s s u stout surpre n d re. La veille, la famille et lesamis proches passent une nuit blanchedans la pièce où repose le défunt. Aprèsplusieurs jours de deuil, tout le monde estépuisé. Petit à petit, on se met à parler et àinvectiver le mort. On évoque les histoire sdrôles de sa vie et par moments les fousr i res font oublier le deuil. Après l’enterre-ment, la famille et les proches préparent legrand festin, pour que leur mort ait laréception qu’il mérite. Plus tard, toute l’at-tention se porte sur la tombe, car elledevient le lieu de rencontre des morts et devivants. On y célèbre les anniversaires dudéfunt, on amène les enfants pour qu’ilpuisse les voir grandir. Ainsi, la tombe setransforme en un lieu de réception…

01.20Les morts de la SeineRéalisation : Peter Greenaway (France, 1989-43mn)Coproduction : ARTE France, Erato Films,Mikros Image(Rediffusion du 3 décembre 2002)

Entre 1795 et 1801, quatre cents cadavresont été repêchés dans la Seine. À partir desprocès-verbaux établis par les employés dela morgue, Peter Greenaway s’est livré al’étude de vingt-cinq cas significatifs.M o r t e l .Entre 1795 et 1801, Dande et Bouille, deuxemployés de la morgue de la Basse Géôlede la Seine, re ç u rent en dépôt quelqueq u a t re cents cadavres d’individus décé-dés. Les deux employés examinère n tconsciencieusement chaque corps et notè-rent avec minutie chaque détail concernantle sexe, l’âge, les dents, les cicatrices cor-p o relles et le contenu des poches desdéfunts. Peter Greenaway a choisi deraconter le bref passage dans cettem o rgue de quelques-uns de ces noyés :des femmes enceintes égarées par la fièvrepuerpérale qui entrèrent dans la Seine pourse laver ; des matelots qui, le jour de paie,f u rent dévalisés et immergés dans l’eauf roide ; des enfants imprudents noyés unmatin d’hiver…

Les Morts de la Seine :une réalité-fiction à la Peter Greenaway.

En Géorgie, lescimetières s’improvisenten lieux de rencontres et les morts nemanquent de rien : ni de téléphonesportables ni d’ordinateurs !

14.00MegaMédecines parallèles(Rediffusion du 5 novembre)

14.30Les mystères de l’évolution (4)(Rediffusion du 29 octobre)

15.15Le safari de Teddy(Rediffusion du 1er novembre)

16.15Tu seras une femme,mon fils(Rediffusion du 6 novembre)

16.45Mon école et moi (2)Le lycée Kaifu à Hambour g(Rediffusion du 5 novembre)

17.30La maison d’Alexina(Rediffusion du 1er novembre)

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15ARTE ReportageAfrique du Sud : attention requins…

20.40FictionLe pantalonTéléfilm d’Yves Boisset

22.25La vie en face La disparitionDocumentaire de Juliette Cahen

23.20 (PDC : 23.15)

ProfilsAu cœur de la nuitBenjamin Biolay et Karl BartosDocumentaire de Hasko Baumann

00.35Carrie(Rediffusion du 30 octobre)

02.10Au noir(Rediffusion du 5 novembre)


19.00Tracks Magazine musical (France, 2003-41mn) Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

En partenariat avec

No Border Des centaines de militants alterm o n d i a-listes du réseau No Border se sont donnérendez-vous dans le sud de l’Italie pourdénoncer la “fort e resse Europe” et sa poli-tique répressive envers les immigrés.

Bhangra music À Londres, Tr a c k s a rencontré les acteursde la bhangra music avec les gro u p e sRhythm Dhol Bass, Panjabi Hit Squad, Dr Zeus et Rishi Rich.

Black Eyed Peas Le rap des Black Eyed Peas est aussi à l’ai-se dans le tango, la bossa nova ou le funk.En live dans Tracks.

20.15 ARTE Reportage.

Afrique du Sud : attention re q u i n s …Réaliastion : Caroline Dumay et Ludovic Fossard (France, 2003-26mn) ARTE G.E.I.E. (Rediffusion du 10 juillet)

Sur les plages du Cap, en Afrique du Sud,on dénombre chaque année plusieurs vic-times des grands requins blancs en dépit del’étroite surveillance des gardes côtiers. Les requins peuvent dépasser sept mètresde long et adorent se mettre sous la dentles surfeurs qu’ils confondent souventavec… les tortues géantes ! Malgré le dan-g e r, la présence des grands squales a faitn a î t re une nouvelle sorte de tourisme :excursions, plongée dans une cage aumilieu des requins, tout est bon pour fairemonter l’adrénaline. C’est dire l’import a n c edes sauveteurs spécialisés.

Téléfilm français d’Yves Boisset (1996-1h30mn) Scénario : Alain ScoffAvec : Wadeck Stanczak (Lucien Bersot),Philippe Volter (le lieutenant Guérin), Bernard-Pierre Donnadieu (le colonel Auroux),Jean-Paul Comart (le lieutenant André), Marie Verdi (Marie Louise)Image : Dominique Chapuis Coproduction : GMT Productions, ARTE France,France 2, Prima Vista, RTBF ARTE FRANCE(Rediffusion du 16 octobre 1998) 7 d’or 1998 du meilleur film de télévisionPrix d’interprétation pour Philippe Volterau FIPA 1998

Février 1915. Lucien Bersot est fantassinsur le front de l’Aisne. Alors qu’il vient cher-cher son équipement militaire, on lui donne

v e n d re d i 7 novembre


22.25 La vie en face.

La disparitionDocumentaire de Juliette Cahen(France, 2003-52mn)Production : Le MiroirARTE FRANCE

Une enquête personnelle autour de la dis-parition d’un lycéen de 18 ans, uneapproche romanesque et cinématogra-phique de la figure de l’adolescent dans lesannées 70. Un jour d’août 1974, Franck Bertrand dis-paraît sans laisser de trace. Que s’est-il

20.40 Le pantalon Comment le fantassin Lucien Bersot, qui s’était vuattribuer un pantalon trop léger, a-t-il pu être condamné à mortpour avoir réclamé un uniforme en bonne toile ? Yves Boisset dénonce l’absurd i t éde la guerre de 14 et l’attitude de l’état-major français,responsable de véritablesboucheries.



un pantalon de toile blanche qui ne le pro-tège absolument pas du froid. Très logique-ment, il réclame un pantalon de laine rougegarance comme en portent tous ses cama-rades. Sans succès. Un jour, devant soninsistance, le sergent fourrier lui tend lepantalon maculé de sang d’un soldat mortet lui donne l’ord re de le revêtir sur lechamp. Lucien Bersot refuse…

Pour l’exempleC’est la pre m i è re fois qu’un film françaisa b o rde le cas des soldats fusillés pourl’exemple pendant la guerre de 14-18. “Il yavait bien eu dans le cinéma américain lesSentiers de la gloire de Kubrick (interdit enFrance pendant vingt ans), dans le cinémaanglais Pour l’exemple de Losey, dans lecinéma italien les Hommes contre de Rosi.

23.20 Profils.

Au cœur de la nuitBenjamin Biolay et Karl BartosDocumentaire de Hasko Baumann(Allemagne, 2003-1h15mn)ZDF

Benjamin Biolay, nouvelle star de la chan-son française depuis sa Vi c t o i re de lamusique en 2002, sillonne les rues de Parisen compagnie de Karl Bartos, chanteur,compositeur et membre du groupe électroallemand Kraftwerk jusqu’en 1991.

passé ? Où est-il ? Que fait-il ?Vit-il encore ? Autant de ques-tions que se posent lesp roches du jeune homme.Franck Bertrand est un adoles-cent rebelle, intelligent, quirêve très tôt de fuite et d’éva-sion. Il rejette l’autorité scolaireet finit par se faire renvoyer dulycée peu de temps avant sadisparition. La réalisatrice inter-roge ses proches, qui essaient de mieux l e c o m p re n d re à t r a v e r s s e s objets personnels… Rediffusion le 13 novembre à 15.10

Inspiré d’une histoireauthentique, le drame d’un “poilu” (Wadeck Stanczak) qui refuse de porter le pantalon d’un mort.

Franck Bertrand était-il un “artiste radical” nourri des idées de l’Internationale situationniste, ou simplement un adolescent des années 70 refusant l’autoritéparentale ?

Mais dans le cinéma français, rien ! Unsilence tonitruant”, commente Yves Boisset.Comme dans l ’ A ff a i re Dre y f u s ( d i ffusé surA RTE en mai 1995), le réalisateur racontel ’ h i s t o i re d’un individu broyé par une insti-tution qui le dépasse totalement. L’ a c t i o nse situe en 1915. Épuisés et écœurés parune série d’assauts imbéciles et stériles, lespoilus ont le moral en baisse. Pour rétablirla discipline, l’état-major décide de “fairedes exemples”... Quelques mois aupara-vant, une note très confidentielle a abro g éle droit de grâce et autorisé les autoritésm i l i t a i res à juger sans instruction préalableet à exécuter les condamnés dans lesvingt-quatre heures. Frapper vite et fort, telssont les ord res que les officiers appliquentaveuglément sur le terrain…

A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83

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Chef d’édition A n n e - C l a i re Bouzanne 01 55 00 73 83

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C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron, Catherine We i n z o rn, Josie Mély, Esther Lehoczky, Stéphanie Peltier, Marianne Enault, Isabelle Court y, Franck Garbarz

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D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 45 jeudi 9 octobre 2003

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f - l e c a r p e n t i e r @ a rt e f r a n c e . f rÉlodie Denis (assistante) 01 55 00 73 10

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S e rvice de pre s s eD o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41

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S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ a rt e f r a n c e . f rVanessa Lassaigne (a s s i s t a n t e) (en remplacement de Cécile Braun) 01 55 00 70 44

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C i n é m a / A RTE France CinémaAgnès Buiche 01 55 00 70 47

a - b u i c h e @ a rt e f r a n c e . f rL a u re Coenca ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 73 43

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Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42

g - m a u b a n @ a rt e f r a n c e . f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25

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F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46

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F o rum, Le dessous des cartes, Arc h i m è d e ,câble et satelliteM a rtina Bangert 01 55 00 72 90

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A RTE Info, ART E R e p o rtage, Reportage GEONadia Refsi 01 55 00 70 23

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I n t e rnet (art e - t v, art e p ro, art e r a d i o )Agnès Buiche 01 55 00 70 47

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La semaine prochaine (46)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)

Samedi 8 novembre19.00 Le forum des Européens19.45 ARTE Info20.00 Le dessous des cartes20.10 ARTE Météo20.15 Design (6) : le lounge chair20.40 L’aventure humaine : Leo Frobenius21.35 Metropolis 22.30 Fiction : L’enfant désiré00.00 La lucarne : Mot à mort01.25 Langues de chat (r)

Dimanche 9 novembre19.00 Maestro : La Folle journée

de Nantes 2003 : le Stabat Materde Pergolèse

19.45 ARTE Info / Météo20.15 Danse : Intransit 2003 –

Dancing with television20.45 Thema : Pigalle, avec le film

Moulin rouge de John Huston00.30 Nationale 7 (r)02.00 Metropolis (r)

Lundi 10 novembre19.00 Nature : Le grizzly géant de l’Alaska19.45 ARTE Info / Météo20.15 ARTE Reportage20.40 Ciné-lundi : Cure,

film de Kiyoshi Kurosawa22.30 Grand format : Nous étions à la Stasi00.05 1900 (1-r)02.40 Aria (r)

Mardi 11 novembre19.00 Archimède19.45 ARTE Info / Météo20.15 ARTE Reportage20.40 Thema : SOS Israël-Palestine23.30 Music Planet 2Nite : Blur & The Coral00.30 Et Dieu créa les Miss (r)01.25 Pigalle, nuit et jour (r)

Mercredi 12 novembre19.00 Connaissance : Sur la piste

des arômes – Le bon goût19.45 ARTE Info / Météo20.15 ARTE Reportage20.45 Les mercredis de l’histoire :

Des héros sans patrie21.35 Musica : L’oiseau de feu /

Stravinski - James Kudelka22.30 Ciné-découverte : L’autre monde,

film de Merzak Allouache00.05 Court-circuit n° 14600.50 Carrie (r)02.25 Zoé la boxeuse (r)

Jeudi 13 novembre19.00 Voyages, voyages : Nicaragua19.45 ARTE Info / Météo20.15 ARTE Reportage20.45 Ciné-jeudi : 1900 (2),

film de Bernardo Bertolucci23.05 Thema : L’œil01.40 L’odyssée d’un papillon (r)02.25 Chasse papillon (r)

Vendredi 14 novembre19.00 Tracks19.45 ARTE Info / Météo20.15 ARTE Reportage20.40 Fiction : Le cabernet-sauvignon

du prêtre22.20 La vie en face : Une autre route23.25 Profils : Au cœur de la nuit –

Marina Abramovic et Ismael Ivo00.30 Ratcatcher (r)02.00 Design – La Valentine (5-r)02.25 Au noir (r)

PigallePigalle ne s’arrête jamaisde bruisser, du petit matinjusqu’au bout de la nuit.Découvrez ses grandesfigures, hier Jane Avril,Toulouse-Lautrec ou la Goulue (dans Moulinrouge de John Huston),aujourd’hui MadameÉdouard, Rachel des Bois, Joachim qui se transformeen Joséphine Baker ou Nacer l’épicier…Thema Pigalle, dimanche 9 novembre.

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ARTE G.E.I.E. 4, quai du chanoine Winterer

BP 2003567080 Strasbourg cedex

Tél. 03 88 14 22 22

ARTE France8, rue Marceau

92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tél. 01 55 00 77 77

ARTE Deutschland(Allemagne)

Schützenstraße 176530 Baden-Baden

Tél. 00 49 7221 9369-0

RTBF (Belgique)52, Boulevard Reyers

1044 BruxellesTél. 00 32 2 737 25 57

TVE (Espagne)Torrespaña

Alcade Sainz de Baranda, 9228007 Madrid

Tél. 00 34 1 346 88 45

SRG SSR idée suisse(Suisse)

Giacomettistrasse 3case postale 26

3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11

TVP (Pologne)17, J. P. Woronicza St

00-999 WarszawaTél. 00 48 22 547 85 01

ORF (Autriche)Würzburggasse 30 A

1136 WienTél. 00 43 1 87878-0

YLE (TV1) (Finlande)Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801

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