CAP SUR LESMODÈLES ÉCONOMIQUES

Témoignagesd'entrepreneurs

Découvrir & s'inspirerd'entreprises innovantes au servicedes quartiers de la politique de la ville

V I L L E S E T T E R R I T O I R E S L R 11 Sept. 2015

Animationparticipativeet restitution parMUSE D.Territoires

L'ADIVE - L'ADIE - 1er CONSEIL- CREO ADAMPotentiel de partenariats et d'essaimageen Languedoc-Roussillon ?

D E L ' É C O S Y S T È M E L O C A LD E L ' E N T R E P R E N E U R I A T

40 REPRÉSENTANTS

PLUS

INSPIRANTS

SOMMAIRE

11 SEPTEMBRE 2015

Une journée co construite , animée et rest i tuée par MUSE D. Terr i toires

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RESTITUTION

PAROLES D'ACTEURS10 IDÉES CLEFS

DU 1ER WORKSHOP : LECYCLE DE VIE DU PROJETENTREPRENEURIAL

UNE PLURALITÉ DE POINTS DE VUEPOUR RÉUSSIR L'ACCOMPAGNEMENTDES ENTREPRENEURS

ZOOMSUR L'ESS ET L'ESSAIMAGE

VILLES ET TERRITOIRES LR

FOCUS SUR L'ENTREPRENEURIAT

LES 3 IDÉES CLES DE LA JOURNÉE

CAP SUR LES MODÈLES INSPIRANTS

RESTITUTION DU 1ER WORKSHOP :LE CYCLE DE VIE DU PROJET ENTREPRENEURIAL

ZOOM SUR L'ESS ET L'ESSAIMAGE

DIX IDÉES CLEFS POUR RÉUSSIR L’ÉMERGENCE ETLE RENOUVELLEMENT DES MODESD’ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRENEURS.

POINTS DE VUE D'ACTEURS

ANNEXES

Les constats et lesproblématiques dressés par lesparticipants/ p6

9 acteurs de terrain partagentleurs réflexions/ p11

Les fruits de l'intelligencecollective de la journée/ p10

4 expériences innovantes dans le champ du développementéconomique et de l’emploi / p8

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Retrouvez la capitalisationnumérique de l'événement

W W W . F R A M E M A G . C O M | 2 0

Depuis 2013, Villes et Territoires LR propose un cycle d’animation, de qualification etd’échanges sur le développement économique et l’emploi. Composé de 5 journéesrégionales d’échanges et de qualification, d’un groupe d’échanges d'expériences régional,ce cycle a pour objectif d’apporter aux acteurs de la politique de la ville (services de l’étatdépartementaux et régionaux, collectivités, associations, etc.) des éléments portant surles outils et méthodes du développement économique urbain et ses spécificités dans lesquartiers relevant de la politique de la Ville.

Les journées régionales précédentes ont permis de :

Définir et préciser lesenjeux du développementéconomique urbain,(intervention de ThierryDu Bouetiez, conseillerdéveloppementéconomique, cabinet duministre délégué à lapolitique de la ville,François Lamy).

Faire un focus surl’économie sociale etsolidaire comme vecteurde développementéconomique et d’emploi(en partenariat avec laChambre Régionale del’Economie SolidaireCRES LR).

Traiter de laconsolidationéconomique desquartiers prioritaires vial’offre commerciale etartisanale et l’offred’immobilierd’entreprises (enpartenariat avec l’ANRU).

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Focus surl'entrepreneuriat

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L’ADIE et ses micro-franchises, quipermettent à des personnes sansformation de créer une petiteentreprise en limitant le risque,grâce à l’accompagnement et auformat proposé par l’ADIE.

L’ADIVE, agence relevant de l’ESSqui, de par sa bonne connaissancedes moyennes et grandesentreprises, propose uneintermédiation entre les entreprisesdes quartiers prioritaires, enmanque de réseau, et les servicesachats des grands groupesimplantés sur le territoire.

CREO ADAM qui allieaccompagnement, parrainage,réseau et ancrage territoriald’entrepreneurs dans les quartiersprioritaires et impacte ainsipositivement l’image des quartierset des trajectoires d’entrepreneursqui en sont issus.

PREMIER CONSEIL qui prouve queles centres d’affaires implantés dansles quartiers considérés comme lesplus éloignés de l’emploi, çafonctionne, et ça génère desparcours d’entreprises réussis etcréateurs d’emploi.

Ces modèles innovants sontmobilisables dans le LanguedocRoussillon, pour peu qu’on lesouhaite : L’ADIVE est prête àappuyer l’émergence de structureslocales porteuses d’une missionsimilaire à la sienne.

PREMIER CONSEIL est à la recherchede franchiseurs pouvant répliquerdes centres d’affaires dans lesquartiers, y compris en zone ruralepour peu qu’un minimum deconditions soient réunies.

L’ADIE, via son antenne régionale,ne demande pas mieux que

I N S P I R E R , A C C O M P A G N E R ,C O N S O L I D E R L ' E S P R I T D ' E N T R E P R E N D R E

Le 11 septembre 2015, Villes etTerritoires LR a proposé une journéed’animation régionale portant sur lepotentiel de développementéconomique généré par les quartiersprioritaires: « Cap sur des modèleséconomiques inspirants : Exemplesd’entreprises innovantes au servicedes quartiers en politique de la ville ».

Animée et restituée par MUSED.Territoires, la journée a rassembléplus de 40 structures et denombreux types d’acteurs duLanguedoc-Roussillon. Del’entrepreneur membre de ConseilCitoyen au directeur de l’UnitéDépartementale de la DIRECCTE, del’élue au chef de projet politique de laville, tous sont venus voir ce quedonnent les expériences innovantesdans le champ du développementéconomique et de l’emploi, ailleurs enFrance :

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LES 3 IDÉES CLEFS DELA JOURNÉE

S’approprier la spécificité del’entrepreneuriat aujourd’hui etsur le territoire du LanguedocRoussillon

Le contexte socio-économiqueet culturel des entrepreneursLa particularité de l’inscriptionterritoriale de l’initiativeentrepreneurialeLa singularité du triptyque :entrepreneur, projetentrepreneurial et modèleéconomique

Faire émerger l’écosystème locald’impulsion,de soutien et deconsolidation

d’identifier et accompagner des porteurs de micro-franchisesdans les quartiers prioritaires, pour peu que l’information soitrelayée et les personnes potentiellement intéressées orientéesvers elle.

Il s’agit donc bien de promouvoir collectivement des initiativesinnovantes, et de créer un environnement favorable qui enpermette l’essor.

Les contrats de ville sont en phase d’achèvement en Languedoc-Roussillon. D’ici la fin de l’année 2015, des fiches actionsviendront préciser les cadres posés par les partenairessignataires des contrats de ville. On observe une volontégénérale de :

Le rôle de facilitateur de l’acteurpublic et de l’ensemble del’écosystèmeL’appréhension de l’ensemble ducycle de vie de l’entreprise :émergence, création,consolidation, développement,essaimageLa complémentarité des offresexistantes : lisibilité, orientationet besoins et parcoursd’accompagnement

Associer les entrepreneursà la définition des stratégies desoutienà l’entrepreneuriat :

Les attentes et les besoins enmatière d’accompagnement etvis-à-vis du territoireLes points de fragilité et lesrisques spécifiques liées àchaque phase du projetentrepreneurialL’ancrage de l’offred’accompagnement au regarddes besoins détectéslocalement

La journée régionale du 27 novembre 2014 a abordé la questionde l’attractivité des quartiers prioritaires (revitalisation de l’offrecommerciale et artisanale).

La présentation de modèles économiques inspirants relève del’accompagnement d’entreprises des quartiers prioritaires et del’écosystème favorable à mettre en œuvre pour favoriser l’essord’initiatives innovantes dans et pour les quartiers prioritaires.

favoriser l’attractivité des quartiers prioritaires en termes deservices de proximité, en réponse à l’enjeu de mixité socialeurbaine,

renforcer la création et l’accompagnement des entreprisesdes quartiers prioritaires,

prévoir l’aménagement de conditions favorables à l’activitééconomique au sein de ces quartiers (stratégie, locaux, misesen réseaux, ressources (humaines et autres).

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Cap sur lesmodèleséconomiquesinspirants :

RESTITUTION DU 1ER WORKSHOP :LE CYCLE DE VIE DU PROJET ENTREPRENEURIAL

La phase d’émergence et la phase de création

Du point de vue des participants, unanimement ce sont les deux phases les mieux maîtrisées, ce sont aussicelles les mieux soutenues et financées. Il existe un foisonnement d’acteurs de différentes natures positionnésà ces étapes. Leur identification réciproque et leur coordination relativement satisfaisante facilite l’orientationdes porteurs de projets.

Un point de vigilance est tout de même soulevé quant à la nécessité de rendre plus lisible leurs différences etcomplémentarités. Il existe un réel savoir-faire pour l’accompagnement à la création, par ailleurs pour le voletémergence des expérimentations sont actuellement conduites sur le territoire. Il y a notamment le projetOpencité soutenu par la Caisse des Dépôts et la DIRECCTE.

Par Ahmed BOUZOUAïD

Faire en sorte que chaque réussite individuelle soit une réussitecollective

Les outils et les acteurs foisonnent pour accompagner les entrepreneurs.Cependant, la majeure partie des entrepreneurs créent sans avoir aupréalable bénéficié d’un accompagnement. Les entreprises créées sontfragiles, et si leur pérennité et leur développement dépendent largementde leur accompagnement, les chefs d’entreprise ne sont que trop rares àrechercher du soutien post-création.

Ils semblent qu’ils n’identifient pas clairement la valeur ajoutée d’unaccompagnement technique et/ou financier en phase post-création. Leséminaire du 11 septembre vise à faire émerger des solutions collectivespour répondre à ces problématiques : mieux s’organiser localement, afinque l’ensemble des parties-prenantes du territoire soit au service dusuccès des entrepreneurs locaux. Ainsi, que chaque réussite individuellesoit une réussite collective.

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Après la création, les entrepreneurs échappent auxcircuits/réseaux d’accompagnement. Il n’existe pas un suivi et unsystème pour assurer la traçabilité de leurs parcours.

Les chefs d’entreprise souhaitent gagner en autonomie, êtreindépendant et s’affranchir de l’accompagnement. Nonseulement ils s’éloignent des réseaux d’accompagnement mais ilsont aussi tendance à ne plus les solliciter.

Avec l’intensité de l’activité post-création, les chefs d’entreprisene s’accordent pas le temps nécessaire pour assurer une prisede recul par rapport à leur activité.

La communication sur les dispositifs existants peine àatteindre sa cible. Il faut convaincre de l’intérêt del’accompagnement à ces phases cruciales. Il faut aussi rendrelisible le fait que d’autres formes d’accompagnement plussouples et moins contraignantes sont possibles (mentorat, parrainage, etc.)

Le dispositif NACRE ne semble pas suffisant pour satisfaire lesbesoins en accompagnement post-création.

Les réseaux de pairs peuvent constituer une excellente voie desensibilisation. Les clubs business, les clubs d’entrepreneurs etles chefs d’entreprises sont potentiellement les meilleursambassadeurs pour repenser ces phases d’accompagnement.

Les phases consolidation et développement sont les phases les moins bien maîtrisées

Partagé par tous les territoires du Languedoc Roussillon représentés, ce constat a fait l’objet de l’analysesuivante :

Tout d’abord, il y a moins d’acteurs et de dispositifs à ces étapes du cycle de vie de l’entreprise. Il paraîtintéressant de se demander si elles sont identifiées comme des priorités au-delà des phases amonts(émergence et création).

Les phases de consolidation et de développement sont précisément les phases où le modèle économique vase structurer, se stabiliser afin de « gagner de l’argent » et créer des emplois.

Ce sont des étapes critiques car le chef d’entreprise va se confronter à une diversité de problématiques quinécessitent des expertises et des ressources : le financement, les ressources humaines, le marketing, lecommercial et/ou d’autres aspects pointus liés à son cœur d’activité.

Pour accompagner les créateurs à ces étapes plusieurs problématiques sont mises enexergue :

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Concept : l’ADIVE propose des programmespour faire faire du business aux entreprises.Pour cela, ses deux leviers principaux sont lamise en relation avec les grands comptes avecl’accès au marché, et la consolidation del’activité et de la stratégie de l’entrepreneurgrâce à la mise à disposition d’expertise.

Spécificité : Mobiliser les réseaux locaux pourrepérer les entreprises à fort potentiel au seindes territoires prioritaires.

Citation : « Il faut démontrer auxentrepreneurs qu’un autre accompagnement est possible que celui de la création, caraccompagner l’entreprise en phase dedéveloppement c’est faire gagner de l’argentaux entrepreneurs».

Concept : en partenariat avec les bailleurssociaux, le centre d’affaire de quartier offreune solution d’accueil accessible et souple aucœur des QPV. Avec une surface allant de200 à 400 mètres carrés, il allie bureauxprivatifs, co-working et services mutualisés.

Spécificité : le Centre d’Affaire de Quartier(CAQ) couple offre d’hébergement et offred’accompagnement quelle que soit lasolution d’accueil choisie par l’entrepreneur.L’articulation en réseau des CAQ assure uneréelle mobilité et flexibilité auxentrepreneurs qui peuvent ainsi bénéficierde la force du réseau des CAQ.

Citation : « Aller là où personne ne va pouraccompagner ceux que personnen’accompagne ».

Chiffres clefs : Le CAQ de Sevran en Seine-Saint-Denis - 20 entrepreneurs - 3 Millionsd’euros de CA en 24 mois entre 80 et 110emplois créés.

Pour la phase d’essaimage, il faut réussir la rencontre entre la volonté d’un entrepreneur, un nouveauporteur de projet crédible et un territoire adéquat pour accueillir le projet. Cependant, il existe peud’organismes solides qui ont formalisé cette question de l’essaimage.`

L’ESS est constituée en réseau ce qui facilite l’essaimage et l’ancrage local des projets. Extrapoler les besoinsdes territoires à partir de solutions économiques et socialement performantes, c’est un atout que cechamps de l’économie développe grâce à ses réseaux d’acteurs, son attention au territoire et des modèleséconomiques testés qui ont fait leur preuve. Comme illustration concrète, l’Adie présente son offre demicro-franchise solidaire qui est une nouvelle solution qu’elle a formalisée.

Zoom sur l’ESS et l’essaimage

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Concept : Creo Adam propose unaccompagnement allant du projet jusqu’audéveloppement de l’entreprise. L'association arepensé l’accompagnement pour adapter à laparticularité des entrepreneurs des quartiersprioritaires.

Spécificité : Des partenaires publics et privéssont mobilisés pour accompagner lesentreprises à chaque étape et les inscrire dansune démarche d’engagement local avec leconcept d’ «Entrepreneur engagé». Avec leconcours Révélateur de Talents, les parrainsentrent dans le processus d’accompagnement.

Citation : « Quand la réussite s’évade, ellelaisse la place à de nouveaux problèmes quisont parfois pire. Notre travail contribue àfixer le talent et les entrepreneurs sur leterritoire.»

Chiffres clefs : En 8 ans ce sont environ 400entreprises et plus d’un millier d’emploisdirects créés.

Concept : L’ADIE bénéficie de son réseaunational et d’une réelle expertise en matièred’accompagnement technique et financier descréateurs. Ces forces lui ont permis d’élaborerson offre de micro franchise.

Spécificité : Le franchiseur et l’ADIE sont lesdeux têtes de réseau qui vont permettre ladéclinaison de la franchise et ledéveloppement du réseau national. La microfranchise se veut accessible avec un apportfaible pour démarrer et aucune condition dediplôme. L’accompagnement permet d’auditeret de sécuriser franchiseur et franchisé.

Citation : « C’est l’entrepreneuriat social quis’inspire de la franchise mais accessible à despersonnes sans formation et qui ont de faiblesbesoins en capitaux (jusqu’à 10 000 euros»).

Chiffres clefs : En 2014 l’ADIE a créé plus de 11000 emplois. En 2014 20702 pers.Accompagnée, 16627 pers. financée, taux deremboursement 96,8%.

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DIX IDÉES CLEFS POUR RÉUSSIR L’ÉMERGENCE ET LERENOUVELLEMENT DES MODES D’ACCOMPAGNEMENTDES ENTREPRENEURS.

1C O N S I D É R E R L A D I V E R S I T ÉE N T R E P R E N E U R I A L E

Cconsidérer la spécificité des porteurs deprojets pour « partir des publics » plutôt qued’une approche standardisée et descendante.

2O R G A N I S E R L ’ I N C L U S I O N

L’encouragement de l’initiative doitêtre généralisé ainsi que le repéragedes facteurs bloquants/inhibants afinde lever ces barrières.

3G É N É R A L I S E R L ’ A L L E R -V E R S / R E N C O N T R E R

La rencontre des publics sur site, làoù ils se trouvent, est essentiellepour sensibiliser et informer.

4R E P É R E R L E S R I S Q U E SD ’ I S O L E M E N T D U C H E FD ’ E N T R E P R I S EL’accompagnement doit tenir comptedes différentes phases de la vie duprojet, spécialement après la création,étape lors de laquelle les chefsd’entreprises s’éloignent des réseauxd’accompagnement.

5L’évocation de références connues despublics cibles est un levier pour(re)construire la confiance et susciterleur intérêt.

P R O P O S E R D E S M O D È L E SD ’ I D E N T I F I C A T I O N

6R É A L I S E R U N E C O M M U N I C A T I O ND I F F É R E N C I É E

L’atteinte et la mobilisation des porteursde projets et des chefs d’entreprisepassent par la construction de messages dédiés intégrant leursspécificités.

7C O N N E C T E R P A R T E N A I R E S &R É S E A U XLe maillage local doit permettre quechaque point d’entrée du réseau localouvre la voie à l’ensemble desacteurs et des offres du territoire.

8A S S U R E R L ’ A N I M A T I O NT E R R I T O R I A L E

Le besoin d’ingénierie au sein del'écosystème local et la vie de son réseaud'acteurs doivent être assurés afin detraduire les intentions en actions etpérenniser les démarches initiées.

9 S ’ A P P U Y E R S U R U NP O R T A G E P O L I T I Q U E

La traduction opérationnelle de lastratégie de développement économiquelocal repose sur un portage politique fort :les échelons métropolitains ou régionauxsont évoqués.

10L’ identification de nouveaux modesd’accompagnement de l’entrepreneuriats’est inspirés sur le repérage de bonnespratiques en France, en Europe et auxEtats-Unis.

R E N O U V E L E R L E S L O G I Q U E S ,L E S M É T H O D E S E T L E SO U T I L S

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POINTS DE VUED’ACTEURS

Catherine CHABANON,Chef de Service développement des entreprises et emploi, Montpellier Méditerranée Métropole (Hérault)

Le défi est clairement posé, faire rencontrer deux mondes qui ontchacun à s’apporter: le monde du développement économique etcelui de la cohésion sociale et des quartiers. Si en matièred’entrepreneuriat, les moyens et l’offre de soutien existent, peud’acteurs ont une visibilité de l’ensemble du processd’accompagnement de la vie des projets entrepreneuriaux. Solution :imaginer des lieux ressources, répartis dans les territoires, où leporteur de projet a accès à l’ensemble de l’information - un seulportail unique, mais accessible de partout.

Catherine DARDE,Première Vice Présidente, déléguée à la Politique de la ville, Agglomération de Montpellier MéditerranéeMétropole(Hérault)

Le lien social est une valeur créée et profite aux affaires. La qualité duvivre ensemble est un levier du développement économique qui estlui-même aussi un « facteur de mieux vivre » dans nos quartiers. Lesinitiatives de l’Economie Sociale et Solidaire montrent bien qu’à partir dulien social ou par la recherche d’un impact social positif, il est possiblede créer de la valeur économique. Les espaces de proximité et derencontre que sont les centres sociaux peuvent être réinvestis dans cesens.

Thierry DUSOTOIR,Entrepreneur membre du Conseil Citoyen de Pont Saint Esprit (Gard)

Une volonté politique et une politique de la ville active permettrontd’inciter des chefs d’entreprises à apporter l’expérience économiqueau sein des conseils citoyens en participant à cette instance.Pa ailleurs, pour mieux accompagner les entrepreneurs, il fautpenser la démarche et le cycle de vie de l’entreprise au-delà del’étape de création. Plus que des compétences, l’entrepreneuriat estun état d’esprit. Après la création, il s’agit de donner l’ambition,d’aider à consolider et à développer.

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Karine CUBERES,Relations Institutionnelles et Développement Economique,Pôle Emploi LR

La création d’entreprise est un besoin identifié par Pôle emploi, cen’est pas nouveau d’accompagner l’entrepreneuriat. Si cela fait partiedu bouquet de services, ce n’est pas la spécialité des conseillers del’agence qui vont faciliter les mises en relation. Pour réussir ce travaild’orientation, il y a la nécessité de se réunir et de travailler main dansla main avec l’ensemble des partenaires. C’est une condition pourdévelopper des partenariats qui visent à faire émerger des projetsdans les QPV.

Michelle FAURY,Responsable Insertion par l’Activité Economiqueet Organismes de Services à la Personne, UT DIRECCTE 30 (Nîmes- Gard)

Une vraie prise de conscience de l’énergie et des potentiels quiexistent dans les quartiers politique de la ville. Pour ledéveloppement économique les territoires prioritaires doivent êtreconsidérés comme des gisements en matière de création d’activitéset d’emplois. Pour cela, il faut voir les habitants et lesquartiers sous l’angle des ressources. En ce qui concernel’entrepreneuriat, la responsabilité collective est de donner confianced’une part, et d’autre part réussir l’accompagnement avant et aprèsla création.

Sylvie HERVE,Responsable Politique de la Ville et Logement, DDCS 34(Hérault)

Le défi de la politique de la ville : c’est le maillage, poser des pontsentre les acteurs et faire en sorte que les réseaux se croisent pourqu’ils profitent aux quartiers et aux habitants. C’est le rôle du secteurpublic de rapprocher ces acteurs pour mettre en œuvre de vraiesréponses concrètes. On ne part pas de rien et c’est un travail qui seconstruit et se renforce dans le temps. Partout il y a des volontés debien faire, la dynamique des contrats de ville visant à mettre enexergue ces dynamiques d’acteurs, il faut de la méthode et c’est là-dessus qu’il faudra être vigilant.

POINTS DE VUED’ACTEURS

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Muriel GUICHARD,Caisse des Dépôts (Languedoc Roussillon)

La Caisse des Dépôts intervient sur le pilier développementéconomique des nouveaux Contrats de Villes. Elle propose une offreintégrée afin de faciliter la mise en œuvre des plans d’actions desterritoires et stimuler le développement économique par la créationd’activité, d’entreprises. C’est un enjeu majeur pour nos institutionsd’avoir une vision transversale mieux adaptée aux réalités desquartiers prioritaires. Les acteurs de l’accompagnement sont déjàtrès actifs et complémentaires mais il faut jouer la carte de laproximité pour mieux se faire connaître.Il faut permettre aux habitants des quartiers d’être mieux arméspour voir plus grand et aller plus loin.

Stéphane GAZULL,Ingénieur Chargé d’Etudes, Logement Socialet Politique de la ville, Conseil Régional Languedoc Roussillon

La rénovation urbaine a changé l’image des quartiers, mais cela n’a pasfait baisser le chômage.Le constat et la thématique du développement économique sontmaintenant pris en compte, cela encourage à être optimiste pourl’avenir. Désormais, il faut sensibiliser et former les acteurs de lapolitique de la ville au monde de l’entreprise. Cette nouvelle politique vanécessiter des nouveaux savoirs faire et des changements de process.

Yamina MAMOU,Conseillère Municipale déléguée à la politique de la ville, Carcassonne (Aude)

On voit et on ressent la vitalité dans les quartiers, l’espritd’entreprendre y est prégnant. Il faut aussi développer la confianceen soi des habitants. Créer son emploi est une démarchealimentaire, c’est positif et l’on peut accompagner vers une autredimension : la création d’entreprise. Pour ce dernier point, il fautaccompagner à chaque échelle, et faire gagner du temps au créateurd’entreprise.

POINTS DE VUED’ACTEURS

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Zoom sur l’accompagnement au développement de l’entrepreneuriat sur les territoires concernés

par la politique de la ville en LR :

Favoriser l’accompagnement renforcé des entreprises endogènes : de la création

à la consolidation

ANNEXESANNEXE :

PREMIERS RETOURS SUR LE PILIER ÉCONOMIQUEDES CONTRATS DE VILLE EN LANGUEDOC ROUSSILLON

V I L L E S E T T E R R I T O I R E S L R

.Rendre lisible l’offre d’accompagnement et la rationaliser pour une meilleure

efficacité (Nîmes Métropole) (Vauvert) (Perpignan)

Création ou extension de dispositifs du type CitésLabs (détection de projets

d’activités et service d’armoçage) (Lodève, Béziers, Perpignan…)

Renforcer l’accompagnement post-création dans les quartiers en soutenant

l’intervention des structures dont c’est la fonction (Béziers)

Susciter l’esprit d’entreprise via la promotion de parcours réussis et la création

d’ateliers collectifs pour promouvoir la création d’entreprises dans l’artisanat

(Vauvert) /Développer la culture entrepreneuriale auprès des publics des

quartiers prioritaires (Carcassonne)

Organisation d’évènementiels pour identifier, promouvoir les initiatives

entrepreneuriales :

Opencité (programme expérimental prévoyant la mise à disposition des

porteurs de projets habitant les quartiers prioritaires d’outils et les méthodes

reconnus, approuvés et utilisés par les entreprises les plus innovantes

(Perpignan, Narbonne, Montpellier, Nîmes)

Cordées de l’entreprenariat (dispositif national de sensibilisation à la création

d'entreprise des jeunes par des jeunes étudiants et des jeunes entrepreneurs

issus de quartiers défavorisés, (Perpignan, Alès)

Serious Game (Logiciel de simulation d’entreprises pédagogiques et ludique en

partenariat avec l’université et les entrepreneurs) (Perpignan)

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Créer un environnement favorable à l’activité économique :

- Stratégie :

ANNEXESV I L L E S E T T E R R I T O I R E S L R

.Resituer le quartier dans l’agglomération et développer des filières en lien avec les

besoins des entreprises du territoire (Perpignan Méditerranée ; Béziers Méditerranée)

démarche de Montpellier Métropole : prévoit de faire un travail de diagnostic AFOM par

quartier, au regard du bassin de vie économique de la métropole, de recenser les

ressources foncières et les locaux en pieds d’immeuble dans les quartiers et leurs

franges, pour déterminer une stratégie globale du développement économique des

quartiers prioritaires, intégrée à la stratégie de la métropole).

- Locaux :

Création d’espaces professionnels :

Perpignan : combinaison d’incubateur/pépinière/hoteld’entreprises implanté dans le

quartier, avec espaces de co-working

INESS Narbonne : Mobilisation renforcée d’INESS pour les personnes issues des

quartiers prioritaires : Citélab/couveuse Nucléum/ 2 Coopératives d’activité et

d’emploi / une centrale de mobilité Viteo, une association d’accompagnement aux

initiatives associatives (La Ruche Associative), l’ADIE, etc.)

- Réseau et activité (accès aux marchés) :

Promotion des outils d’accès aux marchés publics et privés (Béziers)

Soutenir la création de groupements d’employeurs (Limoux)

Favoriser les clubs ou groupes d’entreprises (Pays Grand Combien)

Sensibiliser les chefs de projet à la RSE (Montpellier)

Mobiliser le partenariat notamment consulaire (Thau agglomération) pour une

mobilisation du droit commun envers les quartiers, ou autrement dit, un accès

facilité aux entrepreneurs des quartiers

Développer ou maintenir l’emploi associatif (Pays Grand Combien)

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- Ressources humaines :

ANNEXESV I L L E S E T T E R R I T O I R E S L R

Mise en place d’une démarche GPEC-T notamment au travers d’une plateforme

RH afin d’optimiser et d’anticiper les besoins et compétences, valoriser une

démarche RH favorisant la promotion de la diversité et le respect de l’égalité des

chances dans le recrutement, faciliter le soutien des acteurs économiques aux

porteurs de projets (Montpellier)

(Vauvert)

- Ressources combinées (RH/Gestion/Finance/Foncière) :

Une offre de services territorialisée sur plusieurs domaines : RH, conseil et

formation en gestion, ressources humaines, finances. - offre foncière et

immobilière (rez de chaussée d’immeubles, création d’immobiliers d’entreprises

et commerciaux dans et aux franges des quartiers, seconde extension de Parc

2000 (territoires entrepreneurs)… (Montpellier Métropole)

Béziers et le projet de PIESA (Pole d’Innovation Entrepreneuriale, Sociale et

Artisanale) qui vise à rassembler dans un même lieu les moyens d’information,

de communication, de financement, d'accompagnement des porteurs de projet

entrepreneurial dans le champ de l’ESS et de l'artisanat

16 | Villes et Territoires LR

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