Demo Afrique Expansion Magazine 37

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5 L’ÉDITORIAL DE GERBA MALAM

7 RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES

9 ENQUÊTE : CENTRES COMMERCIAUX EN AFRIQUE, ÇA POUSSE 10 AFRIQUE DU SUD : WALMART VEUT LEVER LE DÉFI AFRICAIN

12 BÉNIN : HYPERMARCHÉ EREVAN, UNE OUVERTURE SUR LE MONDE

14 MAROC : MOROCCO MALL, MAGASINAGE HAUT DE GAMME

MARCHÉS AFRICAINS17 AGRICULTURE : RENAISSANCE POUR LA NOIX DE CAJOU

AFRICAINE

18 ASSURANCES : LES OPÉRATEURS SONT ENCORE À QUAI

20 BOIS : NOUVEAUX ENJEUX,NOUVEAUX DÉFIS

23 DOSSIER RESSOURCES HUMAINES : EMPLOI ET FORMATION EN AFRIQUE24 FORMATION : LE CREDO DE LA PROFESSIONNALISATION

25 LES MEILLEURS BUSINESS SCHOOLS D’AFRIQUE 27 LE CANADA SUR LE MARCHÉ ÉDUCATIF AFRICAIN28 EMPLOI : QUI EMBAUCHE ?

30 COOPÉRATION : LES HEC DE MONTRÉAL, FORMATION CLÉS

EN MAIN

31 DIGNES DE MENTION

MONDIALISATION32 DÉLOCALISATION DES SERVICES : L’AFRIQUE A LA COTE

MARCHÉS NORD-AMÉRICAINS34 IMMIGRANTS INVESTISSEURS : LE PARCOURS DU COMBATTANT

DÉVELOPPEMENT 35 LA BAD AU FORUM ÉCONOMIQUE MONDIAL SUR L’AFRIQUE 36 PUISSANCES ÉMERGENTES LA RUSSIE : CAP SUR L’AFRIQUE

39 DOIT-ON INVESTIR DANS LES DICTATURES ?40 QU’EST-CE QU’UNE DICTATURE ?41 INVESTIR DANS LES DICTATURES ?42 QUI INVESTIT DANS LES DICTATURES ?43 LES DICTATURES CONTRE-ATTAQUENT

AFFAIRES44 MOBILE BANKING EN AFRIQUE : LA PROSPÉRITÉ AU BOUT DU FIL

46 FLASH INFOS

SOMM

AIRE

9 Pour de nouvelles options d’investis-sements et de création d’emplois

23Face aux mutations dues à la mondia-lisation, l’Afrique doit développer ses compétences

39 Complicité ou réalisme ? Toute l’ambiguïté des rapports entre démocraties et dictatures

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L’ÉDITORIALDEGERBAMALAM

elon le rapport 2010 de la Banque mondiale, la cor-ruption coûte chaque année à l’Afrique au moins 150 milliards de dollars, soit autour de 25% de son PIB. Rien d’étonnant que de nombreux gouverne-ments aient déclaré la guerre à ce fléau qui gangrène les économies et mine tous les efforts de développe-ment. Finie l’impunité! Anciens présidents, ministres, directeurs généraux sont de plus en plus poursuivis,

arrêtés, jugés et condamnés à de lourdes peines, allant parfois de 20 à 50 ans de prison. Si ces condamnations sont, il faut le recon-naître, exemplaires, elles ne règlent pas le fond du problème, à savoir le recouvrement de grosses sommes d’argent détournées.

Face à cette situation, ne faudrait-il pas plutôt adopter une autre démarche consistant à négocier avec les inculpés pour qu’ils remboursent les fonds détournés contre leur liberté? C’est la voie choisie par les nouvelles autorités égyptiennes qui ont décidé de libérer l’épouse de l’ex-président égyptien Hosni Moubarak, Suzanne, après qu’elle eut remis à l’État tous ses avoirs dans les banques en Égypte, à savoir 24 millions de livres égyptiennes (4 millions $). Cette décision égyptienne est cependant loin de faire l’unanimité. Le débat reste donc ouvert : la prison ou l’arrangement à l’amiable? Quel est le bon choix? Ces deux positions sont-elles irréconciliables?

Examinons d’abord les arguments des partisans de la prison. Pour eux, il n’y a rien de plus immoral que de libérer tous les escrocs de ce monde parce qu’ils ont retourné leur butin. Ce serait un encouragement à la fraude. C’est un peu comme si on leur disait : « Volez, si vous ne vous faites pas prendre, c’est tant mieux. Et si jamais, vous êtes pris, vous ne risquez pas grand-chose, vous n’aurez qu’à rembourser l’argent volé.» Il faut que ce soit clair : les auteurs de détournements de fonds publics ont une dette envers la société qu’ils doivent payer en purgeant une peine d’emprisonnement. Ce n’est que justice. De plus, leur condamnation a un effet dissuasif dans la mesure où l’on envoie un signal fort à tous qu’il n’y aucune impunité pour un crime commis, fût-il économique.

En revanche, les tenants de « l’entente » soutiennent qu’il faut faire preuve de bon sens. Ils font remarquer qu’il ne sert à rien de mettre les gens en prison si on ne recouvre pas les millions de dollars détournés. Le plus important est de retrouver cet argent perdu et de le remettre dans les caisses de l’État. De plus, les coupables sont financièrement punis puisqu’en plus de rembourser les montants volés, ils doivent payer des amendes et des intérêts. Avec ces recettes fiscales inattendues, l’État peut financer plusieurs projets sociaux. Par ailleurs, c’est un fardeau financier que de loger et nourrir les condamnés. L’entente per-met donc à l’État de faire des économies.

Dans cette bataille qui oppose la morale et le pragmatisme, il n’est pas facile de trancher. On constate cependant qu’en Occi-

LUTTE CONTRE LA CORRUPTIONLECHÂTIMENTOUL’ARRANGEMENTÀL’AMIABLE?

dent, la voie du pragmatisme est privilégiée, de nombreux pays préférant un arrange-ment avec les fraudeurs du fisc. Au Canada, par exemple, le Programme des divulga-tions volontaires permet aux contribuables de « corriger toute information incomplète ou erronée ou de fournir des ren-seignements qu’ils n’avaient pas déclarés à l’Agence du revenu du Canada, sans être passibles de pénalités ou de poursuites ». En d’autres termes, le contribuable fautif fait son mea culpa, paie les impôts exigibles, plus les intérêts. En contrepartie, il n’est pas sujet à des pénalités ou poursuites pour les montants divul-gués. Aux États-Unis, l’amnistie fiscale offre les mêmes avantages aux contribuables. De plus, on leur permet de faire une « offer in compromise » qui consiste pour le contribuable à régler ses comptes pour un montant inférieur au montant total qu’il doit. En Suisse enfin, comme dans d’autres pays européens (la France, l’Italie, etc.), les fraudeurs du fisc qui se dénoncent spontanément ne paient pas d’amende et ne sont pas poursuivis pénalement. Ils doivent en revanche rembourser les impôts ainsi que les intérêts moratoires pour une période de dix ans maximum.

Cette approche a donné jusqu’ici des résultats impression-nants. Ainsi, au Canada, 6015 contribuables ont divulgué, en sept mois, en 2009, des revenus cachés à l’impôt d’une valeur de 1,63 milliard $, soit plus du double de ce qui est ha-bituellement déclaré en une année complète. La même année, aux États-Unis, environ 14 700 contribuables ont utilisé le pro-gramme de divulgation volontaire de l’Internal Revenue Service (IRS), révélant des comptes offshore dans plus de 100 banques dans 70 pays. Les services fiscaux se sont frotté les mains, es-timant que ce sont des milliards de dollars qui revenaient au Trésor américain. En Italie, l’amnistie fiscale a rapporté 5,6 mil-liards d’euros de recettes à l’État en 2010, alors qu’un total de quelque 104,5 milliards d’euros de fonds déposés à l’étranger a été déclaré.

Au vu d’une telle moisson, on serait naturellement tenté de dire que le pragmatisme est plus payant que la morale ou l’éthi-que. Mais au nom de l’argent, a-t-on le droit de faire une grave entorse à des valeurs aussi importantes que la justice? Après tout, le fait d’avouer sa faute et de rembourser n’efface pas l’infrac-tion. Dans tous les cas, aucune solution n’est simple. En effet, d’un côté, la morale est sauve, mais il y a un manque total de réalisme. De l’autre, les gains sont considérables, mais des valeurs sont sacrifiées. Dans ces conditions, un châtiment symbo-lique (remise importante de peine, condamnation avec sursis…) contre le remboursement de fonds détournés ne serait-il pas un compromis pouvant réconcilier les uns et les autres?

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S

AUCUNE SOLUTION N’EST SIMPLE. D’UN CÔTÉ, LA MORALE EST SAUVE, MAIS IL Y A UN MANQUE TOTAL DE RÉALISME. DE L’AUTRE, LES GAINS SONT CONSIDÉRABLES,

MAIS DES VALEURS SONT SACRIFIÉES.

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arrefours multifonctionnels à caractère urbain, les cen-tres commerciaux sont nés de la croissance des villes et de l’étalement des populations. Partis du concept de galeries marchandes du 19e siècle, ils sont devenus la façade moderne de la transformation du style de vie. Et le pouvoir d’achat aidant, les centres commerciaux témoignent depuis les années 60 d’une concentration des besoins de consommation pour la classe moyenne.C

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ENQUÊTE

Depuis, l’idée a fait du chemin et le continent africain, aux prises avec une urbanisation galopante, se trouve naturellement confronté à cette nouvelle donnée. Sauf que cela pousse à se poser un certain nombre de questions en termes d’impact. Ce choix contribue-t-il au développement économique et à la création d’emplois ? La logique commerciale du ravitaillement de ces centres se fera-t-elle au

détriment de la production locale ? Et les populations ne voient-elles pas leurs habitudes de consommation bousculées ?

Des questions dont nous esquisserons des réponses à travers trois projets du nord, de l’ouest et du sud de l’Afrique. Trois implantations complètement différentes qui démontrent la variété des options d’investissements.

Léopold Nséké

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Le concept « d’employabilité » lancé par les professionnels des ressources humaines est plus que d’actualité en Afrique. Au-delà des multiples riches-ses naturelles, les travailleurs peinent de plus en plus à se fai-re une place sur le continent.

La faute à un monde industriel en pleine mutation qui incline à de nouvelles prio-rités de développement pour la majorité des pays. Le continent africain dans son ensemble n’y échappe pas. Com-ment s’opère cette transformation sur un territoire perpétuellement en chantier et comment les différents responsables s’y prennent pour créer un véritable pôle de compétences ? À une période où les priorités s’accumulent ou se succèdent, des choix doivent être faits.

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DOSSIER

À un moment où le Monde est de nouveau secoué par des révoltes populaires, la question des rapports entre affaires et politique est violemment revenue en surface. Une interrogation légitime parce que plusieurs des régimes mis en cause bénéficiaient d’accointances avec les milieux d’affaires internationaux et parce que bon nombre de pays occidentaux, pourfendeurs des totalitarismes et tenants de la morale dans la politique, fricotaient pourtant avec ces pouvoirs honnis.

Un débat féroce agite donc les cercles de réflexion et de décision. Faut-il investir dans les dictatures ou non ?

Mais qu’est-ce qu’une dictature en fin de compte ? En faisant affaire avec ces pays ne répondant pas aux canons -occidentaux- de la démocratie et des libertés civiles, leur donne-t-on une espèce de caution ? Ceux qui investissent dans ces dictatures, ne font-ils pas preuve de complici-té ? Ne pas y investir, ne serait-il pas le symbole d’une certaine naïveté puisque d’autres le font sans véritablement en subir les contrecoups ? Et évidemment, face à ce dilemme, les supposées dictatures s’adonnent avec plaisir à certaines formes de chantage. Comment s’y prennent-elles ? Tour d’horizon.

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FLAS

H IN

FOS

Les quelque 30 millions d’Afri-cains installés aujourd’hui à l’étranger constituent une ressource vitale pour le continent selon un nouveau rapport publié par la Banque africaine de dé-veloppement en partenariat avec la Banque mondiale. Ce rapport présente les données tirées d’une nouvelle série d’enquêtes qui laissent penser que mi-grations et envois de fonds se traduisent par une baisse des niveaux de pauvreté dans les communautés ou pays d’origine. Ces envois effectués par les expatriés, aboutissent à un surcroît d’investisse-ments en matière de santé, d’éducation et de logement. Par ailleurs, ces diaspo-ras sont également sources de capitaux, d’échanges commerciaux ou de savoir, et de transferts de technologies. Mais se-lon les deux institutions, les responsables africains doivent encore faire plus pour tirer tous les avantages économiques de ce phénomène de migration. « Les pays africains doivent renforcer les liens en-tre diasporas et pays d’origine, protéger les migrants et accroître la concurrence sur les marchés des envois de fonds. Si-non, le potentiel qu’offrent les migrations pour l’Afrique restera en grande partie inexploité », prévient Dilip Ratha, éco-nomiste principal à la Banque mondiale et principal auteur du rapport.

Source : La BAD

MIGRATION : UNERESSOURCEVITALEPOURL’AFRIQUE

Toutes les entreprises étrangères pos-sédant des mines au Zimbabwe devront très prochainement (moins de six mois) céder la majorité de leurs parts, selon les nouvelles réglementations. Les nouvel-les règles étendent à toutes les sociétés le champ d’application d’une « loi d’indigé-nisation » publiée en 2010, qui obligeait déjà les compagnies minières étrangères évaluées à 500 000 dollars, de vendre au moins 51% de leur capital à des Zimba-bwéens. Le nouveau seuil est désormais fixé à un dollar. Les compagnies miniè-res concernées doivent avoir bouclé leurs plans « d’indigénisation » avant le 9 mai 2011, et toutes les transactions finalisées avant le 25 septembre, précise le texte de loi publié dans le journal officiel du pays. L’adoption de cette loi initiée par le prési-dent Robert Mugabe, a créé des tensions au sein du gouvernement d’unité natio-nale qui dirige le pays, le Premier ministre Morgan Tsvangirai qui est aussi son prin-cipal opposant estimant qu’elle décourage les investissements.

Source : AFP

ZIMBABWE : LESMINESÉTRAN-GÈRES DEVRONT CÉDER LAMAJORITÉ DES CAPITAUXNATIONAUX

Après 4 mois de crise et l’arrestation du président sortant Laurent Gbagbo (par les forces du chef de l’État reconnu par la communauté internationale Alas-sane Ouattara, avec le soutien de l’ONU et de l’armée française), la Côte d’Ivoire a reçu un soutien financier de 400 millions d’euros de la France, pour répondre no-tamment aux besoins urgents des popula-tions et de la ville d’Abidjan. La ministre française des Finances, Christine Lagar-de, a rencontré son homologue ivoirien Charles Koffi Diby lors d’une réunion de la zone franc à N’Djamena. Cette aide fi-nancière sert entre autres, à relancer l’ac-tivité économique ivoirienne et à permet-tre l’apurement des arriérés vis-à-vis des institutions internationales. La BCEAO avait fermé en janvier ses agences en Côte d’Ivoire à la suite de la réquisition de cel-les-ci par le gouvernement Gbagbo. Cela signifiait dans les faits une rupture totale entre la banque centrale, basée à Dakar, et le camp du président sortant.

Source : AFP

RECONSTRUCTION : LACÔTED’IVOIRE VA RECEVOIR400 MILLIONS D’EUROSDEPARIS

Les 187 États membres du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale viennent de demander aux deux institutions de Washington de venir en aide aux pays arabes qui souffrent aujourd’hui des retombées économiques des révoltes populaires. Elles ont été chargées d’une évaluation économique afin de mettre sur pied un plan d’action commun avec les cinq institutions internationales d’aide au développement pour la région Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient. Selon les projections, les pays arabes importateurs de pétrole devraient afficher en 2011 une croissance autour de 2%, très insuffisante par rapport à leur croissance démographi-que, dans un contexte de prix de l’énergie et de l’alimentation élevés.

Source : Afrique Avenir

MONDE ARABE : LES ORGANIS-MES INTERNATIONAUX FINAN-CENTL’APRÈSRÉVOLUTION

1255,rueUniversity,bureau401Montréal (Québec) Canada H3B 3B6Tél.: (514) 393-8059, Fax :(514) 393-9024E-mail : [email protected]

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RédactionGerba MalamDidier OtiLéopold NsékéFlorent BonnardClaude GervaisVitraulle Mboungou

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