Demande alimentaire des particuliers en Région bruxelloise...• Impact sur la santé • En 2014,...
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Demande alimentaire des particuliers en Région bruxelloise
Joëlle Van [email protected]
Département consommation durable
Plan de l’exposé
● Objectifs de la démarche
● Sources des données
● Profils et habitudes alimentaires
● Perception de l’alimentation
● Perception des produits dits durables
● Connaissance des produits dits durables
● Capacité à agir
● Etat des consommations / comportements
● Freins et leviers au changement de comportement alimentaire
● Attentes des ménages en matière d’alimentation
● Conclusions
Objectifs de la démarche● Identification de la situation actuelle ainsi que les
freins et leviers vers une alimentation durable
● T0 pour un set d’indicateurs de suivi.
● Orienter les stratégies► Comment orienter l’offre? Quelles perspectives de
développement d’une offre AD pour répondre à la demande (accessible ? Désirable ? …);
► Comment faire évoluer la demande ?
● Orienter les actions/outils de communication
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Sources d’information● Etude : «Inventaire et analyse des données existantes
en matière de demande alimentaire en RBC »
(ECORES, cadrage d’un groupe de travail - AEE-AD)
● Sondages spécifiques à Bruxelles► Approche quantitative (Dedicated Research, Sonecom, IPSOS, EVA – 2005 à
2014)
► Approche qualitative (Egerie Research, 2009)
Précautions
sondages
image
Références : site web de Bruxelles Environnement
http//:www.environnement.brussels/thematiques/alimentation/action-de- la-region/etudes?view_pro=1
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Profils & habitudes alimentairesLes dépenses alimentaires des ménages (montant, type) varient selon : revenu, statut socio professionnel, type de profession, âge, taille des ménages, des quartiers.
Globalement :
● Consommation de viande : diminue progressivement depuis début années 2000
● Consommation de fruits et légumes : augmente, mais reste en dessous des recommandations
● Gaspillage alimentaire : les ménages ne sont pas conscients de leur gaspillage et disent quasi tous agir
● Le temps pour la préparation et la prise des repas est inférieur à 30 min pour la majorité des belges.
● La consommation des plats préparés est en augmentation
● Un consommateur à revenu modeste sur 3 ne cuisine jamais
● La restauration hors domicile est en augmentation, elle représente ¼ des dépenses alimentaires
● Les grandes surfaces (> 1000 m2) constituent près de 70% de la part du marché en alimentation courante à Bruxelles (en diminution depuis 2001)
Profils & habitudes alimentaires : manger hors de chez soi
Fréquentation d’une cantine scolaire parmi les enfants scolarisés
Fréquentation des cantines collectives (bureau, hôpital, maison de repos, université, école…) au cours du dernier mois? (2014)
Profils & habitudes alimentaires : approvisionnement
0%
96%
92%
75%
82%
32%
24%
13%
53%
3%
6%
21%
13%
50%
45%
28%
47%
1%
2%
4%
5%
18%
31%
59%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
h. Autre
g. Internet
e. Groupes d'achats solidaires (GAC, GASAP)
f. Directement au producteur
d. Points de dépôts de paniers bio
b. Epiceries
c. Marchés
a. Grande distribution
Question 25. Où achetez-vous vos fruits et légumes frais?
1.Jamais 2.Occasionnellement 3.Essentiellement
Lieu d’achats des fruits et légumes frais (2012)
Perception de l’alimentationEn discussion de groupes (2009)
5 clefs d’entrées principales dans l’alimentation :► L’alimentation comme source de plaisir
► L’alimentation comme source de santé
► L’alimentation dans les limites d’un budget donné
► L’alimentation facilitation et fonctionnalité
► L’alimentation comme symbole d’un mode de vie
-> Manger = un bénéfice personnel
Lien « alimentation » « impact environnemental » : pas spontanément► manque de sens
► manque d’accessibilité
Discussion / information : permet l’évolution des perceptions
Perception de l’alimentation• Impact sur le changement climatique
• Impact sur la santé• En 2014, pour la moitié des Bruxellois (51%), la qualité de
l’alimentation représente un risque pour la santé• En 2012, plus de 60% des répondants estiment que les engrais
chimiques et pesticides dans l’alimentation ont un impact important sur leur santé
Perception des produits dits durables (1)
% Répondants Influence positive sur l’environnement
acheter des produits de saison 59%
acheter des produits locaux 37%
acheter des produits bio 30,5%
● Perception de l’influence positive sur l’environnement de certains comportements d’achats(2005)
• Perception du local
Plus de 80% des consommateurs pensent que les produits wallons sont sains, bons pour la santé et d’excellente qualité.Mais définition du « local » variable et perception peu investiguée
Perception des produits dits durables (2)● Perception de la qualité des produits du potager (2011)
• Perceptions liées à la viande et ses alternatives
Le % de la population qui déclare limiter sa consommation de viande pour diminuerl’impact sur l’environnement augmente entre 2008 et 2012
Les raisons pour manger plus de plats végétariens sont toujours d’abord la santé, mais leclimat monte
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Perception des produits dits durables (3)● Perception du coût (2012)
Les produits bios, écologiques et équitables sont perçus comme trop chers.► 54% des consommateurs le pensent pour le bio
► 49% des consommateurs le pensent pour les produits équitables
► 63% pour les produits écologiques
Les produits BIO ont un prix acceptable pour 26% de la population
Connaissance des produits dits durables● Compréhension de la notion « local et de saison » (2012)
► « ne sait pas » (16,1%)
► désignations/exemples (18.4%)
► définitions partielles (soit local, soit saison) (25%)
► définitions approfondies (25%)
► réponses hors sujet (15.5%)
● Compréhension de la notion de date de péremption (2012 ) :
Capacité à agir
4% 15%
25%
10%
8%
56%
15%
16%
7%45%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
j. Si je voulais manger local et de
saison je trouverais aisément un
magasin à proximité de chez moi
pour les acheter
k. Je me sens totalement
incapable de cuisiner des fruits et
légumes de saison
1.Pas du tout d'accord 2.Pas d'accord 3.Ni plus ni moins 4.D'accord 5.Tout à fait d'accord
Etat de la consommation des produits dits durables (1):
En 2005, la population déclare pratiquer les comportements d’achats suivants :
• En matière de critères de choix en général :
� Critères «durables » : non spontané
� Le critère frais et de saison primerait par rapport aux critères circuit court et respect de l’environnement.
Etat de la consommation des produits dits durables (2)● La saison
Quasi 80% de la population déclare tenir compte du moment de l’année/ de la saison lorsqu'elle fait ses courses et envisage ses menus pour la semaine (2014)
Mais les tomates en hiver restent incontournables…
Etat de la consommation des produits dits durables (3)● Le bio
► En Belgique, la part de marché des produits biologiques frais alimentaires est restée stable après quelques années de croissance et se situe à 2% en 2013
► 24% de la population déclare consommer toujours ou souvent des produitsbiologiques (2014) - 45% rarement ou jamais
● L’équitable : Moins d’un quart achète régulièrement équitable
● La provenance (2012):
Etat de la consommation des produits dits durables (4)
● Les circuits courts
► 11% de la population déclare utiliser essentiellement les moyens d’approvisionnement « alternatifs » (paniers, GAC/GASA, achat direct…) (2011)
Etat de la consommation de produits dits durables (5)● Consommation de viande
► 3,8% de la population déclare manger végétarien (2014)
► 35% de la population déclare diminuer souvent ou systématiquement sa consommation de viande en 2008; 50% en 2012
► Seuls 54,5% de la population déclare vouloir manger dans le futur de la viande comme elle le fait actuellement (2014). Le reste pense soit manger végétarien
› un jour par semaine (20%)› quelques jours par semaine (12%)› principalement (5,5%)› devenir végétarien (4,6%)
● Auto-production
► 21% de la population cultive des fruits ou des légumes pour sa consommation personnelle (2014)
Etat de la consommation/ comportement des produits dits durables (5)
47%
56%
70%
71%
73%
78%
85%
89%
21%
11%
12%
8%
14%
12%
5%
7%
32%
33%
18%
21%
13%
10%
10%
5%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
g. Se tenir à sa liste de courses (pas céder aux promotions)
a. Cuisiner toutes les parties comestibles des produits
alimentaires (les fanes…)
h. Cuisiner la juste quantité (en fonction des besoins, du nombre
de convives)
b. Manger des fruits et/ou des légumes avec tâches ou coups
e. Achetez seulement la quantité nécessaire/ en fonction de ses
besoins
f. Avant achat, vérifier le contenu du congélateur, frigo, des
placards
d. Manger les restes le lendemain/jours suivants
c. Lors des achats, faire attention aux dates limites de
consommation
1.Vous le faites déjà 2.Vous avez l'intention de le faire 3.Vous n'êtes pas d'accord de le faire
● Comportements liés à la réduction du gaspillage alimentaire (2012)
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Freins et leviers pour passer à une alimentation durableFreins
• Prix : critère de choix le plus important
• Difficultés à décrypter les étiquettes
• Doutes sur la fiabilité des labels et affirmations des producteurs
• Doutes sur la possibilité d’agir.
• Composition des ménages (personnes isolées)
Freins et leviers pour passer à une alimentation durableLeviers
• Sensibilité aux messages de santé publique
• Exigences de savoir d’où viennent les produits et quelles transformations ils ont subies
• Perte de confiance en l’industrie agro-alimentaire
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Attentes des ménages par rapport à l’offre alimentaire
Offre
●Qui tient compte du caractère multi culturel de Bruxelles, du quartier ●Produits belges●Produits frais●Transparente (étiquettes, information)
Via●commerces de proximité●projets à cohésion sociale dans les quartiers
Conclusions● // objectifs…
● Tendance globale de l’étude : ► une partie des consommateurs a pris conscience de l’impact du système alimentaire
► Une partie des consommateurs a intégré certains comportements.
● Mais constat d’un déficit :► d’information
► d’implication
► de sens (pq ? mon rôle ?)
● Et constat de feins majeurs :► Prix
► Perception
● Aller au-delà ?► comprendre les logiques de comportement pour favoriser le passage à l’acte.
► projets pilotes -> données qualitatives spécifiques (sous-publics, quartiers)
► Parmi les leviers : › consommateurs comme des acteurs du changement
› partir de la culture quotidienne des participants