Dégeler ? Le Québec à la dérive
description
Transcript of Dégeler ? Le Québec à la dérive
1
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Les frais de scolarité au Québec
Dégeler ?Dégeler ? Le Québec à la Le Québec à la dérivedérive
II
Durée : environ 35 minutes
2
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Nous croyons que le Québec, au minimum, doit maintenir
LE GEL DES FRAIS DE SCOLARITÉ .
II
3
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Un enjeu brûlant
• Années 1960 : La Commission royale d’enquête sur l’enseignement dans la province de Québec (Commission Parent) recommande le gel des frais de scolarité en perspective de gratuité.
• 1990 à 1994 : Un dégel a pour effet de tripler les frais de scolarité, qui passent alors de 540 $ à 1665 $ par année.
• 1994 : Le gouvernement gèle les frais.
• 2007 : Le gel est à nouveau remis en question par certains acteurs de la société.
II
4
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Que sont les frais de scolarité?
C’est le montant que doit payer un étudiant pour suivre une formation universitaire.55,61 $ / créditsoit 1668 $ pour une année normale / 30 crédits.
Ces frais excluent les frais accessoires (en moyenne 624 $ par année). Par exemple :§ frais pour les services aux étudiants (frais afférents)§ cotisations aux associations étudiantes§ frais technologiques§ autres frais obligatoires
Sources : Statistique Canada et sites de diverses universités.
II
5
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Les mythes au sujetdes frais de scolarité
1. Les étudiants profitent d’un gel des frais depuis plus de 10 ans.
2. Le gel des frais de scolarité est une subvention aux riches.
3. Les pauvres ont autant de chances d’aller à l’université que les riches.
4. L’éducation coûte cher à la société.
II
6
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Les mythes au sujetdes frais de scolarité
5. Les frais de scolarité n’influencent pas le choix d’entreprendre ou de poursuivre des études universitaires.
6. Les jeunes pourraient travailler plus pour payer leurs études.
7. Les étudiants ont suffisamment d’argent pour se payer des voitures.
8. Il faut rejoindre la moyenne canadienne des frais de scolarité.
II
7
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Les étudiants profitent d’un gel des frais depuis plus de 10 ans.
MYTHE 1
II
8
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Le gel est une illusion
Malgré le décret du gel des frais de scolarité en 1994, la facture refilée aux étudiants n’a cessé d’augmenter.
En imposant aux étudiants de nouveaux frais dits « accessoires » (frais technologiques, frais de gestion, etc.), les administrations universitaires contournent l’esprit du gel des frais de scolarité.
Myt
he 1
: Un
gel
des
frai
s dep
uis p
lus d
e 10
ans
.
II
9
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Le gel est une illusionM
ythe
1 :
Un g
el d
es fr
ais d
epui
s plu
s de
10 a
ns.
Augmentation des frais accessoires moyens dans lesuniversités québécoises, de 1993-1994 à 2006-2007. Les données étaient non-disponibles pour les annéesmanquantes. Source : Statistique Canada.
205272
387426
526596 624
440
544
0
100
200
300
400
500
600
700
Années
Frai
s ac
cess
oire
s ($
)
II
10
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Le gel des frais de scolarité est une subvention aux riches.
MYTHE 2
II
11
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Les riches ne « profitent » pas des frais de scolarité plus bas.
On dit que les riches pourraient payer davantage, parce qu’ils en ont les moyens.
Les riches subventionnent déjà l’éducation davantage que les pauvres : ils paient plus d’impôts!
Myt
he 2
: Le
gel
des
frai
s : u
ne su
bven
tion
aux
riche
s.
II
12
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Il suffit de choisir s’il est plus avantageux de payer ses études
1. lorsque l’on est à l’école, en s’endettant,
ou 2. par le biais des impôts,
lorsque l’on est sur le marché du travail.
Myt
he 2
: Le
gel
des
frai
s : u
ne su
bven
tion
aux
riche
s.
L’impôt au lieu de l’endettement
II
13
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Les pauvres ont autant de chances d’aller à l’université que
les riches.
MYTHE 3
II
14
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Les pauvres vont moins à l’université que les riches
Myt
he 3
: Le
s pau
vres
: au
tant
de
chan
ces q
ue le
s rich
es.
• RÉALITÉ:
Les jeunes Canadiens de familles pauvres Les jeunes Canadiens de familles pauvres vont moins à l’université que ceux de vont moins à l’université que ceux de familles riches.familles riches.
12 % de l’écart est expliqué par les 12 % de l’écart est expliqué par les contraintes financières.contraintes financières.
Hausser les frais ne rapprochera pas Hausser les frais ne rapprochera pas cet écart de l’objectif : 0 % !cet écart de l’objectif : 0 % !
Source : Frenette, Marc, Pourquoi les jeunes provenant de familles à plus faible revenu sont-ils moins susceptibles de fréquenter l'université? Analyse fondée sur les aptitudes aux études, l'influence des parents et les contraintes financières, Statistique Canada, 2007.
II
15
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Myt
he 3
: Le
s pau
vres
: au
tant
de
chan
ces q
ue le
s rich
es. Les pauvres vont moins à
l’université que les riches
33
29% 28% 28%
19%
24%28%
39%
29%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
Inférieur Moyen inférieur Moyen supérieur SupérieurQuartile du revenu familial
Taux
de
fréqu
enta
tion
(%)
Collégial Universitaire
Proportion de canadiens de 18 à 21 ans ayant accès aux études postsecondairesselon le quartile du revenu familial. Quartile inférieur = 33 000 $ ou moins ; moyeninférieur = 33 000 $ à 50 000 $ ; moyen supérieur = 50 000 $ à 67 000 $ ; supérieur= 67 000 $ ou plus. Tous les chiffres sont basés sur le revenu familial net, incluant lerevenu des enfants. Source : Statistique Canada, Enquête sur la dynamique du travailet du revenu (ETDR), 2004.
II
16
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
L’éducation coûte cherà la société
MYTHE 4
II
17
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
L’éducation : un investissement pour la société
Pour l’État, financer les études postsecondaires est un investissement très rentable.
Chaque dollar investi pour former un diplômé du secondaire jusqu’au niveau universitaire rapporte près de 8 $ au Québec puisque l’État reçoit un montant beaucoup plus important en taxes et impôts.
Calculé à partir de : Demers, Marius. Bulletin statistique de l’éducation – La rentabilité du baccalauréat, Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sports, 2005.
Myt
he 4
: L’
éduc
atio
n co
ûte
cher
à la
socié
té.
II
18
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
L’éducation : un investissement pour la sociétéM
ythe
4 :
L’éd
ucat
ion
coût
e ch
er à
la so
ciété
.
Bénéfice que retire l'État en investissant dans l'éducation postsecondaire. Le coût de formation additionnel
468 5
70
380 2
93
1 049
109
75 00
0
0 35 00
0*
593 8
16
053
277
0
200000
400000
600000
800000
1000000
1200000
Diplôme d'étudessecondaires
Diplôme d'études collégiales Baccalauréat
Plus haut niveau de scolarité atteint
Mont
ant (
$)
Taxes et impôts payés au cours d'une vie Coût de formation additionnel Profit de l'État
Bénéfice que retire l'État en investissant dans l'éducation postsecondaire. Le coût deformation additionnel représente l’argent investi pour former un étudiant de la fin dusecondaire jusqu’à l’obtention du diplôme collégial ou universitaire. * Le coût de formation aucollégial est estimé. Source : Demers, Marius. Bulletin statistique de l'éducation - Larentabilité du baccalauréat, ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, 2005.
II
19
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Un gain pour tous
Lorsque le gouvernement finance les études, c’est un gain pour tous les citoyens.
Cet investissement revient à la collectivité :§ Santé§ Environnement§ Aide aux entreprises§ Routes§ Etc.
Myt
he 4
: L’
éduc
atio
n co
ûte
cher
à la
socié
té.
II
20
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Pourtant, l’État s’est désengagé…
Depuis le gel de 1994, le gouvernement a considérablement réduit son effort de financement pour les universités, malgré une hausse constante du nombre d’étudiants universitaires.
Myt
he 4
: L’
éduc
atio
n co
ûte
cher
à la
socié
té.
II
21
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Pourtant, l’État s’est désengagé…
Myt
he 4
: L’
éduc
atio
n co
ûte
cher
à la
socié
té.
0,60%0,65%0,70%0,75%
0,80%0,85%0,90%0,95%1,00%1,05%
1,10%
1994-1995
1995-1996
1996-1997
1997-1998
1998-1999
1999-2000
2000-2001
2001-2002
2002-2003
2003-2004
2004-2005
2005-2006
Année
Fina
ncem
ent
des
univ
ersi
tés
(% d
u PI
B)
100 000110 000120 000130 000
140 000150 000160 000170 000180 000190 000
200 000
Nom
bre
d'ét
udia
nts
et é
tudi
ante
s éq
uiva
lent
te
mps
ple
in (E
EETP
)
Financement des universités EEETP
Financement provincial des universités en proportion du produit intérieur brut (PIB) du Québec etvariation du nombre d'étudiants (effectif étudiant en équivalence au temps plein, EEETP). Source pour lefinancement des universités : les budgets du gouvernement du Québec de 1994 à 2006. Sources, pour les EEETP: 1994-1995 à 2002-2003 : CRÉPUQ,Mémoire déposé à la Commission parlementaire de 2004 ; 2003-2004: MEQ, Recomptage de l'effectif étudiant, annexe 1.4) ; 2004-2005 et 2005-2006 :Estimations de l'EEETP obtenues en considérant que 3,5 étudiants à temps partiel équivalent à 1 étudiant à temps plein, sur la base de la cueillette dedonnées préliminaires de la CRÉPUQ de septembre 2004 et septembre 2005.
II
22
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Les frais de scolarité n’influencent pas le choix
d’entreprendre ou de poursuivre des études universitaires.
MYTHE 5
II
23
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Un lien discutable
On prétend qu’il existe une relation positive entre les droits de scolarité et le taux de participation.
Source : Institut économique de Montréal, La Hausse des droits de scolarité réduirait-elle l’accessibilité aux études universitaires ?, février 2004.
Myt
he 5
: Les
frai
s n’o
nt p
as d
’influ
ence
.
II
24
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Un graphique peu crédible
Tranche étudiée : seulement les 20-21 ans2001
R2 = 0,42
Myt
he 5
: Les
frai
s n’o
nt p
as d
’influ
ence
.
Participation des 20-21 à l'U, 2001 (IEdM)
R2 = 0,4154
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000
Frais de scolarité ($ CAN)
Part
icip
atio
n à
l'uni
vers
ité
(%)
Participation à l'université des canadiens de 20-21 ans, 2001. Cegraphique a été construit avec les mêmes données qui ont permis à l’IEDMde réaliser le sien. Source : Le Prix du savoir 2002 , Fondation canadiennedes bourses d'études du millénaire.
QC
CB
MAN AB
SKIPÉ
TN-L
NB ON
NÉ
II
25
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Un graphique peu crédible
Tranche étudiée :18-21 ans2003
R2 = 0,26
Myt
he 5
: Les
frai
s n’o
nt p
as d
’influ
ence
.
Participation à l'université des canadiens de 18-21 ans, 2003. Source : Le Prix du savoir 2004 , Fondation canadienne des boursesd'études du millénaire.
R2 = 0,2592
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500 6000Frais de scolarité ($ CAN)
Part
icip
atio
n à
l'uni
vers
ité
(%) NÉ
NB
IP ON
SK
AB
CAN
CB
MA
TN-L
QC
Participation à l'université des canadiens de 18-21 ans, 2003. Source : Le Prix du savoir 2004 , Fondation canadienne des boursesd'études du millénaire.
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500 6000Frais de scolarité ($ CAN)
Part
icip
atio
n à
l'uni
vers
ité
(%) NÉ
NB
IP ON
SK
AB
CAN
CB
MA
TN-L
QC
II
26
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
« Il serait ridicule d’accorder de l’importance à ce graphique. […] Il serait ridicule de conclure que si on augmente les frais de scolarité alors le taux de participation va augmenter! »
Claude Belisle, professeur au Département de mathématiques et statistique de l’Université Laval.
Un graphique ridiculeM
ythe
5: L
es fr
ais n
’ont
pas
d’in
fluen
ce.
II
27
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Des données non concluantes
« Le taux de participation de la Nouvelle-Écosse qui, à 34 %, représente exactement le double de la moyenne nationale, est un peu gonflé par la présence d’un grand nombre d’étudiants de l’extérieur de la province. […] Sans ces étudiants, le taux de participation […] se situerait entre 25 et 30 % ».
« Les forts taux de participation aux études universitaires, dans la région de l’Atlantique, s’expliquent par le fait que, jusqu’à tout récemment, le système d’enseignement collégial y était extrêmement limité, de sorte que beaucoup de jeunes avaient le choix, finalement, entre ‘‘l’université ou rien’’ ».
Source : Junor et Usher, Le prix du savoir 2002, Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire, p.44.
Myt
he 5
: Les
frai
s n’o
nt p
as d
’influ
ence
.
II
28
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Le meilleur indicateur : participation ou… scolarisation?
L’important, est-ce
§ le nombre d’étudiants qui entrent à l’université (participation) ou§ le nombre qui en sortent avec un diplôme (scolarisation)?M
ythe
5: L
es fr
ais n
’ont
pas
d’in
fluen
ce.
II
29
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration M
ythe
5: L
es fr
ais n
’ont
pas
d’in
fluen
ce.
Les frais influencent le parcours universitaire.
RÉALITÉ:
Où les frais de scolarité sont élevés,l’endettement est plus grand.
L’endettement nuit à la persévérance.
II
30
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Les frais influencent le parcours universitaire.
Au Canada, plus les frais de scolarité sont élevés, plus la dette moyenne de l’étudiant est élevée à la fin d’un baccalauréat.
§ La dette moyenne des étudiants est de 12 300 $ au Québec, où les frais de scolarité sont au plus bas (à 1 668 $).
§ La dette moyenne des étudiants est de 22 400 $ en Nouvelle-Écosse, où les frais sont les plus élevés (5 557 $).
Source : Junor et Usher, Le prix du savoir 2004, Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire.
Myt
he 5
: Les
frai
s n’o
nt p
as d
’influ
ence
.
II
31
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Les frais influencent le parcours universitaire.
Myt
he 5
: Les
frai
s n’o
nt p
as d
’influ
ence
.
II
Endettement étudiant ($ CAN) selon les frais de scolarité ($ CAN) dans les provinces candiennes. Source : Le Prix du savoir 2004 , Fondation canadienne des bourses d'études du millénaire.
R2 = 0,83, excluant TN-L
10 000
12 000
14 000
16 000
18 000
20 000
22 000
24 000
26 000
28 000
1500 2500 3500 4500 5500Frais de scolarité ($ CAN)
Ende
ttem
ent
moy
en (
$ CA
N)
QC
CB
MAN AB
SK
IPÉ
TN-L
NB ONNÉ
CAN
32
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
L’endettement nuità la persévérance
Il existe un lien direct entre l’aide financière et la persévérance scolaire.
Plus un étudiant reçoit une aide annuelle importante sous la forme de prêts
(avec ou sans une bourse)
Plus ses chances d’obtenir son diplôme diminuent.M
ythe
5: L
es fr
ais n
’ont
pas
d’in
fluen
ce.
II
33
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Source : McELROY, Lori. L'aide financière aux études et la persévérance à l'université – L'influence de l'endettement, Montréal, Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire, 2005, p. 35.
L’endettement nuità la persévérance
Persévérance selon le montant de soutien annualisé et le type de soutien
Myt
he 5
: Les
frai
s n’o
nt p
as d
’influ
ence
.
II
34
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Moins endettés, plus persévérants
C’est au Québec que les jeunes invoquent le moins souvent le manque d’argent pour justifier de ne pas poursuivre des études postsecondaires.
Source: Folley, Kelly. Pourquoi arrêter après l’école secondaire?, Fondation canadiennedes bourses d’études du millénaire, 2001.
Myt
he 5
: Les
frai
s n’o
nt p
as d
’influ
ence
.
II
35
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Moins endettés, plus persévérants
Myt
he 5
: Les
frai
s n’o
nt p
as d
’influ
ence
.
RÉALITÉ: Le Québec a§ les frais de scolarité les plus bas§ le taux d’endettement le plus faible.
= SUCCÈS!II
36
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
MYTHE 6
Les jeunes pourraient travailler plus pour payer leurs études.
II
37
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Conciliation travail-études: plus importante
De plus en plus d’étudiants occupent un emploi à temps partiel durant leurs études.
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, octobre 2006.
Myt
he 6
: Les
jeun
es p
ourra
ient
trav
aille
r plu
s.
Étudiants à temps plein avec emploi à temps partiel:
1976 - 28%2004 - 46%
Taux d’emploi pendant l’année scolaire des étudiants à temps plein, Canada, 1976-77 à 2004-05.
II
38
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Les étudiants ont suffisamment d’argent
pour se payer des voitures.
MYTHE 7
II
39
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Des revenus moins importants
Entre 1994 et 2001 : le revenu des étudiants universitaires québécois a diminué de 17,2 %. 1
Revenus des étudiants en 2001 : 11 102 $. Seuil de faible revenu en 2001 : 18 999 $. 2
Entre 1994 et 2001, le taux horaire de rémunérationmoyen chutait de 11,8 %. 3
1 Aide financière aux études, Enquête sur la condition de vie des étudiants 2002, Québec, 2003 ; Sales, Arnaud et Drolet, Réjean, Le Monde étudiant à la fin du XXème siècle, UdeM – MEQ, 1996 . 2 Statistique Canada, Seuil de faible revenu avant et après impôt pour les régions rurales et urbaines, selon la taille de la famille, données annuelles ($), tableau # 202-0801.3 Transformation structurelle du temps de travail, Québec / Canada, CAFCA, 2005.
Ainsi, les étudiants travaillent plus pour Ainsi, les étudiants travaillent plus pour un moindre salaire et le temps disponible un moindre salaire et le temps disponible pour leurs études est réduit.pour leurs études est réduit.
Myt
he 7
: Les
étu
dian
ts o
nt su
ffisa
mm
ent d
’arg
ent.
II
40
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Des revenus insuffisants
L’étudiant ne résidant pas chez ses parents doit payer :
Frais de scolarité : 2 277 $ Matériel et livres scolaires : 592 $ Logement : 4 980 $ Alimentation : 3 077 $ Transport : 1 050 $ Vêtements et chaussures : 619 $
Pour un total de 12 595 $, sans sports, loisirs, ni cadeaux de Noël !
Source : Aide financière aux études, Enquête sur la condition de vie des étudiants 2002, Québec, 2003, p. 91.
Myt
he 7
: Les
étu
dian
ts o
nt su
ffisa
mm
ent d
’arg
ent.
II
41
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Des revenus insuffisantsM
ythe
7: L
es é
tudi
ants
ont
suffi
sam
men
t d’a
rgen
t.
Répartition des dépenses des étudiants québécois en 2002.Source : Aide financière aux études, Enquête sur la condition de vie des étudiants 2002 , Québec, 2003, p. 91.
Logement36 % Vêtements et
chaussures4 %
Transport7 %
Alimentation22 %
Sports et loisirs 11 %Frais de
scolarité, matériel et livres
scolaires 20 %
II
42
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Il faut rejoindre la moyenne canadienne des frais de
scolarité.
MYTHE 8
II
43
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Rejoindre la moyenne?M
ythe
8: I
l fau
t rej
oind
re la
moy
enne
can
adie
nne.
On se compare le plus souvent au reste du Canada et aux États-Unis…le pays où les frais de scolarité sont les plus élevés au monde.
Qu’en est-il si l’on se
compare au reste du monde?
Frais de scolarité ($ CAN) dans les provinces canadiennes. La moyenne canadienne (CAN) est également indiquée. Source : J unor et Usher, Le Prix du savoir 2004 , Fondation canadienne des bourses d'études du millénaire.
1862
3155
4025 4133 41404457 4487
4923
5557
2606
4644
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
QC TN MAN CAN IPE CB NB ALB SK ON NEProvince
Frai
s de
sco
lari
té (
$ CA
N)
II
44
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Rejoindre la moyenne ?
Les frais de scolarité au Québec demeurent plus élevés que dans la majorité des pays d’Europe.
2 constats:
Le Canada est l’un des pays où les études universitaires sont les plus chères au monde.
Myt
he 8
: Il f
aut r
ejoi
ndre
la m
oyen
ne c
anad
ienn
e.
Frais de scolarité annuels moyens (étudiants à temps plein) facturés dans lesuniversités publiques de divers pays de l'OCDE, en 2003-2004. Source : Regards sur l'éducation 2006 , Organisation de coopération et développement économiques.
0 0 0 0 0 0 0310 349 397
905 959 963 981 1111
1862
2868
5183
4234 434542734094
2599
610
3353
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
Rép. tc
hèqu
e
Danemark
Finlan
de
Island
e
Norvèg
e
Rép. s
lovaq
ueSu
ède
Turqu
ieFra
nce
Hongri
e
Belgi
que
Espag
neSu
isse
Autric
he
Portug
alIta
lie
Québec
Israë
l
Nouvel
le-Zéla
ndeCan
adaCo
réeJ ap
on
Austr
alie Chili
États-
Unis
Pays
Frai
s de
sco
lari
té (
$ CA
N)
II
45
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Frais de scolarité et scolarisation
Comparaison mondiale:Les pays où les frais sont les plus bas affichent souvent des taux de scolarisation très enviables.
Ainsi, parmi les 10 pays de l’OCDE les plus scolarisés :
6 n’exigent pas de frais de scolarité; 3 exigent des frais inférieurs à ceux du
Canada; 1 seul exige des frais supérieurs à la moyenne
canadienne.
Source : Regards sur l’éducation 2006, OCDE.
Myt
he 8
: Il f
aut r
ejoi
ndre
la m
oyen
ne c
anad
ienn
e.
II
46
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
L’UNIVERSITÉ DÉMYSTIFIÉE
1. La facture des étudiants augmente depuis 1994.
2. Le gel n’est pas une subvention aux riches.
3. Les pauvres vont moins à l’université que les riches.
4. L’éducation est un investissement pour tous.
II
47
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
L’UNIVERSITÉ DÉMYSTIFIÉE
5. Les frais de scolarité influencent le choix d’entreprendre ou de poursuivre des études universitaires.
6. Les étudiants travaillent de plus en plus.
7. Les étudiants vivent avec de faibles revenus.
8. La moyenne canadienne des frais de scolarité : un piège !
II
48
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Le modèle québécois,un échec ?
??II
49
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Le taux de scolarisation postsecondaire du Québec est le plus élevé au pays:
Le modèle québécois:un succès!
II
50
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Au pays, le Québec a:
§ les frais de scolarité les plus faibles;§ le taux d’endettement étudiant le plus
faible;§ le taux de scolarisation le plus élevé.
Pourquoi vouloir changer ?
Le modèle québécois:un succès!
II
51
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Un problème réel
RÉALITÉ:
Les universités québécoises sontsous-financées. II
52
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Universités sous-financées
Pour rejoindre le niveau des universités canadiennes, il manque 400 M$ par année.1
Cet argent permettrait : L’embauche de nouveaux professeurs De meilleurs laboratoires Des assistants de cours en plus grand nombre Etc.
1. Évaluation du MELS et de la CREPUQ.
II
53
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
2 pièges - 1 solution
2 pièges§ Dégel par
indexation des frais de scolarité§ Dégel massif des
frais de scolarité
1 solution§ Gel des frais de
scolarité +
Réinvestissement public massif en éducation
II
54
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Qu’est-ce que l’indexation ?
Il s’agit d’une augmentation des frais de scolarité selon l’indice des prix à la consommation (IPC).
La variation de l’IPC correspond à l’inflation, soit la hausse du coût de la vie.
PIÈGE 1
II
55
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
L’indexation nerègle rien!
Source : Ratel, Jean-Luc, Qu’en est-il de l’indexation des droits de scolarité?, CADEUL, 2006.
Apport de l’indexation 2007-
2008Besoin annuel des
universités
4,6 millions $ 400 millions $
Les besoins doivent être comblés par un financement public majeur !
PIÈGE 1
II
56
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
L’indexation aggrave la situation!
L’indexation des frais aggrave les problèmes d’accessibilité, surtout chez les plus pauvres.
Endettement Décrochage Épuisement
Puisque les revenus des étudiants sont en baisse1, la part de leur maigre budget qu’ils affectent aux études augmente.
1. Une diminution de 17 % entre 1994 et 2001. (Source: Aide financière aux études).
PIÈGE 1
Des problèmes qui existent déjà!
II
57
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Le dégel des frais de scolarité: une erreur!PIÈGE 2
Le dégel serait une catastrophe pour l’endettement étudiant et la persévérance scolaire.
Opter pour le dégel des frais de scolarité, c’est opter pour un système peu accessible, où la capacité financière des individus prime.
II
58
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
L’aide financière…un palliatif ?
L’AFÉ : truffée d’iniquitésCertains ne reçoivent rien de leurs parents, bien que l’AFÉ calcule la contribution parentale…
Source : Aide financière aux études, Enquête sur les conditions de vie des étudiants (2002), 2003, p.162 et Aide financière aux études, Statistiques 2001-2002, p.12.
AFÉ ?
Ces étudiants seront très pénalisés par un dégel !
En 2002, 27,5 % des jeunes étant supposés recevoir une contribution de leurs parents (selon l’AFÉ) n’ont en réalité rien reçu d’eux.
II
59
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
L’aide financière…un palliatif ?
Prêts d’étude (AFÉ)=
ENDETTEMENT!
.. Endettement des futurs jeunes parents, qui tarderont à fonder une famille... Endettement des jeunes qui tarderont à se démarrer une entreprise... Etc.
L’AFÉ n’est pas un objectif,c’est un remède !
AFÉ ?
II
60
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
• Intérêts sur les prêts de l’AFÉ payés par le gouvernement aux banques de 1997-1998 à 2003-2004 :
397 millions $.
• Total des profits des banques, 2006 : 20,43 milliards $.
Sources : Aide financière aux études, Rapports annuels 1997-1998, 1998-1999 et 2003, sections Les Prêts et leur remboursement. Profit des banques calculées avec les rapports annuels des institutions financières, disponibles au www.desjardins.com, www.bnc.ca, www.banqueroyale.com, www.bmo.com, www.cibc.com, www.laurentienne.com, www.td.com, www.banquescotia.com et www.hsbc.ca .
L’AFÉ : subvention aux banques ?AFÉ ?
II
61
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Réinvestissement public massif
L’ARGENT EXISTE!
§ Surplus fédéral : plus de 100 G $ depuis 1994.§ Déséquilibre fiscal : transferts fédéraux de 4,9
G $ par année du fédéral destinés aux provinces.
§ Rapatriement du point de taxe: La baisse de TPS a fait perdre 220 M $ au provincial, car la TVQ s’applique aussi sur la TPS. Le Québec aurait pu rapatrier ce point de taxe. 1
1. Radio-Canada, http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Politique/ 2006/01/25/002-audet-tps-rb.shtml .
SOLUTION
II
62
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Réinvestissement public massif
UNE QUESTION DE CHOIX!Décembre 2006Le Québec a offert 906 M$ / an à ses 8000 médecins spécialistes : plus de deux fois ce qu’il faut pour régler le sous-financement du réseau universitaire ! 1
Février 2007Le Parti libéral du Québec propose:§ Réduction de 750 M $ sur 5 ans de la taxe sur le
capital.§ Réduction de 250 M $ par année des impôts sur le
revenu des particuliers.Cet argent est indispensable aux projets du Québec !
1. http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Novembre2006/ 26/c8715.html2. Programme électoral libéral 2007, p. 77
SOLUTION
II
63
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Un choix, des valeursLe Québec peut se donner des frais de scolarité faibles.
C’est une question de valeurs.
L’équité, la justice, le désir de mettre l’éducation au centre de ses priorités…
C’est un message encourageant à envoyer à la jeunesse !
II
64
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
Devant tous ces constats, il n’y a aucune raison de vouloir dégeler les frais de scolarité.
UNISSONS-NOUS CONTRE TOUTE
HAUSSE DE FRAIS !
PRONONCEZ-VOUS!
II
65
PrécédenteSuivante
Départ
Pause
Début de la
narration
AIDEZ-NOUS À DÉTRUIRE LES MYTHES !PROPAGEZ CETTE PRÉSENTATION !
Disponible sur :
Vous pouvez cliquer sur ces images. Sinon, visitez :
www.agoraetudiante.orgwww.cadeul.com
II