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LE MAGHREB Le Quotidien de lconomie EDITION N5433 MARDI 31 JANVIER 2017- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM LORS D’UNE SANCE PLNI¨RE Trump et le roi Salmane pour une "application rigoureuse" L’AlgØrie prØsente sa vision Deux AlgØriens tuØs (P19) Deux modLles de vØhicules de la marque Suzuki seront montØs dLs mars ! SAˇDA (P3) Baba Ammi prØsente le projet de loi de rLglement budgØtaire 2014 Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a prØsentØ hier en sØance plØniLre de l’AssemblØe populaire nationale (APN) le projet de loi portant rLglement budgØtaire de 2014, en prØsence notamment de M. Mohamed Larbi Ould Khelifa, prØsident de cette institution parlementaire. Ce projet de loi fait ressortir un taux de rØalisation de 93% des dØpenses et des recettes inscrites dans la loi de finances 2014. Les dØpenses budgØtaires rØalisØes effectivement en 2014 ont ØtØ de 7.145,27 milliards de dinars (mds DA) rØparties entre 4.430,25 mds DA pour les dØpenses, de fonctionnement et 2.545,5 mds DA pour celles d’Øquipement et 169,5 mds DA de dØpenses imprØvues, indique ce projet de loi. (P5) (P24) (Lire en Page 3) ! SOMMET DE L’UNION AFRICAINE ! DEPUIS DBUT 2016 ! ACCORD NUCLAIRE IRANIEN ! ATTENTAT AU QUBEC L’Øconomie nationale est profondØment affectØe (P4) Les opØrations de contrle fiscal portent sur une hausse ! DIRECTION GNRALE DES IMPTS (P5)

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A fin de contrer lamenace terroriste auxÉtats-Unis, selon

Donald Trump, ce dernier asigné vendredi un décret inti-tulé "Sur la Protection de lanation contre l'entrée de terro-ristes étrangers aux États-Unis". Le document interditpendant trois mois l'entrée surle sol américain de ressortis-sants de sept pays musulmans,soit l'Irak, l'Iran, la Libye, laSomalie, le Soudan, la Syrie etle Yémen. Les mesures annon-cées par la nouvelle adminis-tration américaine figuraientdans le programme électoraldu candidat républicain, quiavait également envisagé d'in-terdire à tous les musulmansde se rendre aux États-Unis.A cet effet, le Haut-Commissaire de l'ONU auxdroits de l'Homme, leJordanien Zeid Ra'ad AlHussein, a dénoncé hier le"manque de générosité" dudécret anti-immigration duprésident Donald Trump,contraire aux droits humains."La discrimination fondée surla nationalité est interdite parles droits de l'Homme", atweeté le haut responsableonusien, qui s'exprime trèsrarement sur les réseauxsociaux. Le décret "américainfait également preuve d'unmanque de générosité et gas-pille les ressources nécessai-res pour lutter contre le terro-risme", a-t-il ajouté. Le décretcontroversé interdit l'entréeaux Etats-Unis à tous les réfu-giés, quelle que soit leur ori-gine, pendant 120 jours (et defaçon indéfinie pour les réfu-giés syriens). Il l'interdit aussipendant 90 jours aux ressortis-sants de sept pays à majoritémusulmane considéréscomme des viviers terroristespar Washington: Iran, Irak,Libye, Somalie, Soudan, Syrieet Yémen. Cette décision adéclenché des manifestationset condamnations internatio-nales, mais aussi des situa-tions confuses dans les aéro-ports américains et étrangersavec des personnes bloquéesou refoulées. Dans une décla-r a t i o n c o n j o i n t e ,l'Organisation internationalepour les migrations (OIM) et

le Haut-Commissariat auxréfugiés (HCR), deux institu-tions de l'ONU, ont rappelésamedi que "le programmeaméricain de réinsertion estl'un des plus importants dansle monde". "Les places deréinsertion offertes par chaquepays sont vitales. L'OIM et leHCR espèrent que les Etats-Unis vont continuer à jouerleur rôle important de leader etpoursuivre leur longue tradi-tion de protection de ceux quifuient les conflits et les persé-cutions", ajoutaient leur décla-ration.

MERKEL DÉNONCE LECARACTÈRE

ANTIMUSULMAN DUDÉCRET DE TRUMP

La chancelière allemandeAngela Merkel a dénoncé hierles restrictions à l'immigrationaux Etats-Unis, estimant queles musulmans étaient la ciblede cette décision de DonaldTrump qui va à l'encontre desprincipes de l'aide internatio-nale aux réfugiés."La lutte nécessaire contre leterrorisme ne justifie enaucune manière de généraliserle soupçon contre les person-nes en fonction de leurcroyance, en l'occurrence icides personnes de foi musul-mane, ou en fonction de leurorigine", a-t-elle dit devant lapresse, au sujet des restric-tions visant les ressortissantsde sept pays à majorité musul-mane. L'exécutif américains'est défendu ces derniersjours de toute discriminationreligieuse, arguant qu'il s'agis-sait de décisions destinées àprotéger le pays contre uneéventuelle infiltration de "ter-roristes étrangers". Le décret,entré en vigueur vendredi etqui a suscité un immense tollé,interdit pour 90 jours l'entréeaux Etats-Unis aux ressortis-sants de sept pays jugés à ris-que par Washington: Irak,Iran, Yémen, Libye, Syrie,Soudan et Somalie. Mme Merkel a par ailleursaussi relevé que les mesuresadoptées par le nouveau prési-dent américain allaient à "l'en-contre de (sa) vision des fon-dements de l'aide internatio-nale aux réfugiés et de la coo-

pération internationale".Mme Merkel, qui a ouvertdepuis 2015 l'Allemagne àplus d'un million de deman-deurs d'asile, a été l'une descibles de M. Trump. Celui-ci arégulièrement attaqué la poli-tique d'accueil de la chance-lière et même sous-entenduqu'elle était la cause de l'atten-tat commis le 19 décembre àBerlin par un demandeurd'asile tunisien débouté (12morts).

POUR TRUMP LESPROBLÈMES DANS LESAÉROPORTS SONT LA

FAUTE DESMANIFESTANTS ANTI-

DÉCRETDonald Trump a rejeté lundi lafaute des problèmes rencon-trés dans les aéroports améri-cains après la signature de sondécret anti-immigration, surles milliers de manifestantsqui se sont mobilisés pour ledénoncer et sur un problèmed'ordinateur chez Delta. "Lesgros problèmes dans les aéro-ports ont été causés par unepanne d'ordinateur de Delta,les manifestants et les larmesdu sénateur Schumer (unsénateur démocrate, NDLR)",a accusé le président améri-cain sur Twitter, soulignantque seulement 109 personnesavaient été arrêtées à leur arri-vée sur le sol américain parmiles 325.000 passagers quoti-diens. Le secrétaire à laSécurité intérieure, JohnKelly, "a dit que tout se passaitbien avec très peu de problè-mes. L'amerique doit de nou-veau être sûre!", a encoretweeté le président."Essayer de trouver des terro-ristes avant qu'ils ne rentrentdans notre pays n'a rien deplaisant. Etudiez ce qui se

passe dans le monde!".Le décret signé vendredi par leprésident, qui interdit tempo-rairement l'entrée sur le terri-toire américain aux ressortis-sants de sept pays musulmans((Iran, Irak, Libye, Somalie,Soudan, Syrie et Yémen) etgèle pour 4 mois toute entréede réfugiés, a provoqué untollé aux Etats-Unis et àl'étranger. M. Trump a été critiqué jusquedans son propre camp et desdizaines de milliers de mani-festants à travers les Etats-Unis dénoncent un texte qu'ilsjugent "anti-musulmans".La précipitation dans laquellele décret - qui doit empêcherl'arrivée de "terroristes" auxEtats-Unis - a été appliqué etles termes très vagues danslesquels il est rédigé ont pro-voqué la confusion jusquedans les rangs de la police desfrontières chargée de l'appli-quer. Cette précipitation ad'ailleurs amené plusieursjuges à en suspendre tempo-rairement certaines clauses,empêchant ainsi l'expulsionimmédiate de personnes arrê-tées à l'aéroport. Le présidenta justifié la publication "sur-prise" en expliquant, d'untweet, que "si l'interdictionavait été annoncée unesemaine à l'avance les'méchants' se seraient précipi-tés dans notre pays durantcette semaine. Il y a un tas deméchants 'gars' dans lemonde!" Ce premier échec apoussé l'administration à met-tre de l'eau dans son vin enparticulier sur les détenteursd'un permis de résident per-manent, la fameuse carteverte, mais aussi sur les res-sortissants des sept pays visésqui ont une double nationalité.

L. D.

METALL ZUG a généré l'an dernier un chiffre d'affaires tout juste supérieur à950 mio CHF, contre 928 mio un an plus tôt. Le fabricant d'électroménager et de

machines d'affûtage anticipe une progression plus que proportionnelle de sa rentabilitéopérationnelle, selon le rapport provisoire publié lundi.

LE CHIFFRE DU JOUR

950

S ur ce thème, j'ai appris lors d'un stage deformation que l'éthique s'analyse commeun ensemble de règles de conduite. Ainsi

visualisée, l'éthique se rapproche de la morale,elle-même envisagée comme l'ensemble desrègles d'action des valeurs généralement admi-ses dans la société. Dans cette optique, l'éthique a une tonalité plusphilosophique que juridique. L'Ethique renvoiedonc à des règles dont la violation n'entraîne pasde sanctions publiques organisées sur l'individuen proie à sa propre conscience. En revanche, ladéontologie qui est un concept voisin de l'éthi-que signifie le " discours" sur ce qu'il faut faire.Elle désigne aussi l'ensemble des règles quirégissent une profession, notamment les rap-ports entre ceux qui l'exercent et leurs clients oule public. La déontologie qui se visualise en ter-mes de perception ou d'interdiction regroupe lesrègles de la morale professionnelle sanctionnée,le cas échéant, par des dispositions législativeset règlementaires, ainsi que des mesures disci-plinaires. Dans cette perspective, le code dedéontologie détermine l'ensemble des normesprofessionnelles ou éthiques, à caractère impé-ratif, de l'administration à l'égard de ses agentsd'une part, et celui des agents publics à l'égarddes collèges et des clients, usagers des servicespublics d'autre part. En réalité, la connotationjuridique du vocable "déontologie " permet demieux cerner le profil éthique des Fonctionspubliques africaines qui sont, au demeurant,adossées sur des textes législatifs et règlementai-res. Cependant, pour préserver au plan sémanti-que, l'unité de la communication et rester fidèleaux termes de références, le vocable éthique serautilisé chaque fois que d'autres vocables auraientpu être utilisés pour cerner les aspects juridiqueset concrets de l'éthique.Le professionnalisme s'analyse comme unesource de connaissances, aptitudes et attitudesd'un agent public qui se donne à son travail pourcontribuer à la réalisation effective et efficacedes responsabilités organisationnelles. Il s'agitde la maîtrise et du bon accomplissement de sesfonctions et tâches par l'agent public. Le profes-sionnalisme se manifeste par le comportementde l'agent au travail et par l'effort constant qu'ilfournit pour se perfectionner, approfondir etactualiser ses connaissances, affiner les aptitu-des nécessaires à l'accomplissement de sestâches et améliorer son rendement et sa produc-tion. Développer le professionnalisme, c'estdonner aux agents publics la possibilité d'acqué-rir des compétences plus larges en vue d'uneplus grande polyvalence et leur permettre d'ac-céder à plus de responsabilités au service duchangement. Plusieurs dimensions caractérisentle professionnalisme, entre autres, la passion parl'excellence, la compétence, la conscience pro-fessionnelle, l'expérience du métier, l'efficacitéet les qualités personnelles. Ces clarificationssémantiques permettent à présent de décliner leprofil éthique et professionnel de la Fonctionpublique qui se visualise à travers un ensembledes règles de normalisation dont il convient depréciser les sources et le contenu. C'est direcombien l'éthique s'inscrit au c�ur de la problé-matique de l'émergence d'une administrationpublique moderne, en d'autres termes, invite àréfléchir sur le lien à établir entre éthique etrecherche de performance dans l'exercice du ser-vice public. Sans valeurs éthiques, sans déonto-logie, le climat social serait miné par les tendan-ces égoïstes et individualistes qui prennent lepas sur l'intérêt général. La question de l'éthiquese pose avec acuité dans la gestion des servicespublics. En effet, les citoyens et les autoritéspubliques attendent des élus, des responsableslocaux et des fonctionnaires, un service de qua-lité, un esprit républicain et un attachement réelà l'intérêt général. L'éthique, la probité, la trans-parence et l'efficacité dans la gestion des servi-ces publics installent la confiance et crédibili-sent les institutions. Le manque d'éthique etl'opacité favorisent le gaspillage, les abus debiens sociaux, la mauvaise gestion, la concus-sion et la corruption. Ils mettent en péril les res-sources publiques et sapent les fondementsmêmes des efforts de l'Etat sur le plan politique,économique, social et culturel.

B.C.

Post scriptum

Par B. Chellali

L'Ethique de lacommunication dans

l'administrationpublique

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

DÉCRET TRUMP ANTI-IMMIGRATION

L'ONU dénonce un manquede générosité

D eux Algériens sont décédés dansl'attaque perpétrée dimanche soircontre la Grande mosquée du

Québec, a appris TSA de sources concor-dantes. Il s'agit de deux hommes, selonnos sources. Au total, l'attaque a fait sixmorts et huit blessés.L'attaque " terroriste " a ciblé, avant-hiersoir, la communauté musulmane de laville de Québec au Canada. Bilan : 6morts et 8 blessées, des fidèles qui setrouvaient dans la Grande mosquée du

Québec. Un porte-parole de la police deQuébec a confirmé sur les chaînes detélévision que deux suspects avaient étéarrêtés. La police n'a pas exclu la possibi-lité qu'un troisième suspect soit en fuite.Une vaste opération policière a été lancéeaprès la fusillade qui a eu lieu après laprière du soir.Selon des témoins cités par RadioCanada, deux hommes auraient pénétrédans le centre culturel avant d'ouvrir lefeu sur les fidèles. Le Premier ministre

québécois Philippe Couillard a déclarésur son compte Twitter que son gouverne-ment était "mobilisé pour assurer la sécu-rité de la population de Québec". LeCentre culturel islamique de Québec, quiest également connu sous le nom deGrande mosquée de Québec, avait déjàété la cible d'un geste à caractère haineux,mais beaucoup moins grave: une tête deporc avait été déposée devant l'une de sesportes pendant le ramadan.

R. R.

ATTENTAT AU QUÉBEC

Deux Algériens tués

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

EDITION N°5433 MARDI 31 JANVIER 2017- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

LORS D'UNE SÉANCE PLÉNIÈRE

Trump et le roiSalmane pour une

"applicationrigoureuse"

L'Algérieprésente sa vision

Deux Algériens tués

(P19)

Deux modèles de véhicules de la marqueSuzuki seront montés dès mars

! SAÏDA

(P3)

Baba Ammi présente le projet de loide règlement budgétaire 2014

Le ministre desFinances, Hadji Baba

Ammi, a présenté hieren séance plénière del'Assemblée populaire

nationale (APN) leprojet de loi portant

règlement budgétairede 2014, en présence

notamment de M.Mohamed Larbi OuldKhelifa, président de

cette institutionparlementaire.

Ce projet de loi faitressortir un taux de

réalisation de 93% desdépenses et des

recettes inscrites dansla loi de finances 2014.

Les dépensesbudgétaires réalisées

effectivement en 2014ont été de 7.145,27milliards de dinars(mds DA) réparties

entre 4.430,25 mds DApour les dépenses, de

fonctionnement et2.545,5 mds DA pour

celles d'équipement et169,5 mds DA de

dépenses imprévues,indique ce projet de

loi.

(P5)(P24)

(Lire en Page 3)

! SOMMET DEL'UNION AFRICAINE

! DEPUIS DÉBUT 2016

! ACCORD NUCLÉAIRE IRANIEN

! ATTENTAT AU QUÉBEC

L'économie nationale est profondémentaffectée

(P4)

Les opérations de contrôle fiscal portent sur une hausse! DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS

(P5)

Edité par la SARLMaghreb Presse

Éditionau capital

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TÉLÉVISION LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 - 23

L'épopée des gueulesnoires

21h00

Réalisé par : Fabien Beziat HuguesNancy En 2004, la France tournait définitive-ment le dos à l'extraction de la houille,jugée peu rentable et trop polluante,avec la fermeture de la dernière minede charbon exploitée, à la Houve, enMoselle. Ce documentaire retrace lasaga héroïque de ces ouvriers, sanslesquels la France n'aurait pas pudevenir une grande puissance à la findu XIXe siècle et survivre à deuxconflits mondiaux. Grâce à des archi-ves et aux prises de vues cinégéniques,le film retrace le roman de la classeouvrière la plus emblématique denotre histoire industrielle en recueil-lant la parole d'anciens mineurs.

SSelection du jourelection du jour

Coupe de France 20h55

Après s'être affrontés le 22 janvier der-nier lors de la 21e journée de champion-nat, les Marseillais et les Lyonnais seretrouvent dans ce match couperet decoupe de France. Les Phocéens, emme-nés notamment par Florian Thauvin,veulent poursuivre la bonne dynamiqueentamée avant la trêve. Les joueurs deRudi Garcia visent une place en LigueEuropa et un trophée cette année. Lescoupes nationales restent donc un objec-tif majeur cette saison pour le clubracheté cet automne par l'AméricainFrank McCourt.

Merci patron ! 20h45

Chicago Med20h55

Réalisé par : François Ruffin Après avoir appris que Bernard Arnault voulait demander la nationalitébelge pour des raisons fiscales, François Ruffin, créateur du journalFakir, s'empresse de tourner un film sur l'homme d'affaires. Avec beau-coup d'ironie, il explique à la caméra sa relation avec le propriétaire,

notamment, dugroupe LVMH. Enmenant des actionsau sein du groupeet en filmant desanciens employéslicenciés, il dresseun portrait peu flat-teur de BernardArnault. A traversdes archives vidéo,il met égalementles différentesannonces menson-gères faite parl'homme d'affairesau fil des années

Chasseurs d'appart'

21h00

Présenté par :Stéphane Plaza Les meilleursagents immobiliersdéjà récompensésdans l'émissionrivalisent à Lyon,avant Bordeauxpuis Paris. Legrand gagnant dece challenge natio-nal pourra gagner10 000 euros. Lacompétition sedéroule à Lyon cesoir. Pour chacunedes trois manches,un client différentest en lice avec unedemande précise de maison ou d'appartement. A la fin de chaque manche, celui-ci désigne le bien qu'il a préféré et fera gagner un point à l'agent qui l'a proposé,voire trois points s'il fait une offre d'achat. Stéphane Plaza est sur place pourcommenter la compétition et intervenir pendant les visites. A la fin des troismanches, l'agent lyonnais qui aura remporté le plus de points est qualifié pourla grande finale nationale.

Réalisé par :Thomas GilouActeurs : Richard Anconina (Eddie Vuibert) Richard Bohringer (Victor Benzakhem) Amira Casar(Sandra Benzakhem) Vincent Elbaz (Dov Mimran) Aure Atika (Karine) A Paris, Edouard Vuibert, dit Eddie, cherche désespérément un emploi. Au cours d'une bagarre, il estsauvé par Victor Benzakem, un riche grossiste en tissus du quartier du Sentier qui le prend pour un Juif.L'entrepreneur décide de le prendre sous sa protection et l'engage comme livreur. Travailleur et intelli-gent, Eddie, qui gravit les échelons, se retrouve introduit dans la communauté séfarade.

La vérité si je mens ! 20h50

Réalisé par : Fred BernerActeurs : Brian Tee (Ethan Choi) Colin Donnell (Connor Rhodes) DW Moffett (CorneliusRhodes) Rachel DiPillo (Sarah Reese) Gregg Henry (David Downey) Natalie a du mal à supporter l'intrusion de sa belle-mère dans les moindres décisions concernant sonfils. La vieille dame est déterminée à faire baptiser l'enfant alors que la doctoresse hésite encore.Will Halstead essaie de la rassurer. April Sexton se lie d'amitié avec le père d'un jeune patient qui aingéré des aimants. Choi demande des conseils au Dr Charles au sujet d'un malade qui souffre d'untrouble de l'identité et de l'intégrité corporelle.

STARS

Pogba visé par une enquête de la policeanglaise

P aul Pogba pourrait pro-chainement devoir répon-dre de ses actes devant la

justice. Le milieu de terrain deManchester United est en effetsous le coup d'une enquête de lapolice pour usage du téléphone enconduisant.Visiblement, Paul Pogba a oubliécertaines règles de conduite. LeFrançais a été pris en flagrant délitd'utilisation de son téléphone auvolant de sa voiture à la sortie ducentre d'entraînement deManchester United. Le joueur leplus cher de l'histoire (105 M�pour le faire revenir à OldTrafford) n'en est visiblement pasà son coup d'essai. Quelques joursplus tôt c'est en train de boire unyaourt qu'on l'a vu arriver auCarrington complex.

LILY-ROSE DEPP

Ses fashion moments inoubliables

A dix-sept ans, la fille de Vanessa Paradis et de Johnny Depp est en lice pour leCésar du meilleur espoir féminin. A l'image de ses débuts d'actrice plus que pro-metteurs, Lily-Rose Depp l'égérie épate par ses looks sur le tapis rouge. Passage

en revue de ses it moments fashion. L'ascension de la jeune Lily-Rose Depp ne semble pas près de ralentir. Rien que cettesemaine, elle défilait pour Chanel Haute Couture sous la coupole du Grand Palais, trans-formé en galerie des glaces, quand on a appris sa nomination au César du meilleur espoirféminin pour le film "La Danseuse" (pour rappel, sa mère, au même âge, avait été nom-mée pour "Noce blanche"). Par un mimétisme troublant, Lily-Rose est elle aussi le nouveloiseau de paradis de la maison Chanel et c'est au bras de Karl Lagerfeld qu'elle a pris lapose dans sa robe de mariée rose, clôturant un spectacle dont elle fut plus que jamais lastar.

TÉLÉGRAMME2- LE MAGHREB du 31 Janvier 2017

D ans quelques mois, la championne de ten-nis va accueillir son deuxième bébé. Elleest en congé maternité depuis déjà quel-

ques temps. Amélie Mauresmo avait annoncé labonne nouvelle en conférence de presse : "J'ai parléaux filles ce matin et je leur ai dit que je quittaismon poste pour des raisons personnelles, car j'at-tends mon deuxième enfant." En attendant cettenaissance, Amélie Mauresmo a accueilli un nou-veau membre dans son foyer. C'est une petite bêtepoilue qu'elle a présenté sur les réseaux sociaux.C'est sur son compte Twitter que l'entraîneuse del'Equipe de France de Fed Cup a dévoilé son goldenretriever. Prénommé Muxu, son autre chien Bengala tout de suite adopté cette "nouvelle recrue" ! Lesdeux animaux forment déjà un duo complice, ce qui ravit Amélie Mauresmo. Cette nouvelle petite bête arrive à point nommé pour l'ex-championne de Tennis. En effet,à l'été 2015,Amélie Mauresmo a connu une douloureuse épreuve qui l'avait beaucoup tou-chée. Son chien, Sophia est décédé. A l'époque, elle avait déjà fait part de sa tristesse surles réseaux sociaux. "Difficile retour à la maison avec ma Sophie partie", avait tweeté lasportive, un texte qu'elle avait accompagné d'un montage de plusieurs photos de son chien.

L a fibrose pulmonaireidiopathique (FPI)est une anomalie des

poumons. Ceux-ci se rigidi-fient peu à peu et ne parvien-nent plus à assurer correcte-ment leur fonction de respi-ration. Cette forme defibrose est appelée "idiopa-thique" car la cause de lamaladie est inconnue.Il n'existe pas actuellementde traitement très efficacecontre la FPI : aucun médi-cament ne permet de guérirla maladie ou de faire dimi-nuer la fibrose. Toutefois, la BBC vient de rapporter que des chercheurs de l'uni-versité de Melbourne (Australie) pensent avoir trouvé une nouvelle piste de trai-tement inspiré par un anticorps présent dans le sang des requins.Ces chercheurs ont développé un médicament (pour l'instant appelé AD-114) encollaboration avec la société de biotechnologie AdAlta. Cette molécule seraitcapable de tuer les cellules qui provoquent la fibrose des poumons. La Food anddrug administration américaine vient d'accorder le statut de "médicament orphe-lin" à cette nouvelle molécule afin d'accorder un allégement fiscal à l'entreprisequi a pour objectif de lancer un essai thérapeutique à l'horizon 2018.

APRÈS UN MALAISE CARDIAQUE

Antonio Banderas hospitalisé d'urgence

A ntonio Banderas a eu unegrosse frayeur. L'acteur espa-gnol de 56 ans a en effet dû être

hospitalisé d'urgence après avoir res-senti de très fortes douleurs cardiaques. Le plus international des acteurs espa-gnols a été victime d'un importantmalaise cardiaque jeudi dernier. Alorsqu'il séjournait dans sa magnifique mai-son du Surrey, un comté très chic dusud-est de l'Angleterre, l'interprète duMasque de Zorro avait choisi de faire unpeu d'exercice physique. Une attentionlouable, mais que son corps n'a pas dutout apprécié, comme l'indique The Sun.Au milieu de son entraînement, Antonio

Banderas a ressenti de très violentes douleurs dans la poitrine.Appelés sur place, les urgentistes ont pris la décision de l'hospitaliser immé-diatement. C'est au Saint Peter Hospital, situé dans la ville de Chertsey,qu'Antonio Banderas a passé des examens complémentaires. Une batterie detests qui ont rapidement rassuré les médecins sur son état de santé, puisqu'ilsl'ont laissé sortir quelques heures plus tard. Rassuré mais pas serein pourautant, le comédien a confirmé au journal britannique qu'il avait bien été vic-time d'un " malaise cardiaque ".

INSOLITE

Un anticorps des requins pour traiterla fibrose pulmonaire TENNIS

Une nouvelle tête dans la famille d'AmélieMauresmo

CANADA

6 morts et 8 blessés dans l'attaque d'unemosquée

"L es Canadiens pleurent les victimes de l'attaque lâche dans une mos-quée de Québec. Mes pensées sont avec les victimes et leurs familles",a déclaré le Premier ministre Justin Trudeau. Au moins 6 personnes

ont été tuées et 8 autres ont été blessées au Centre culturel islamique de Québec(Canada), dimanche soir.Deux hommes, aux visages masqués, sont entrés dans la mosquée et ouvert le feusur les fidèles, vers 19h15, avant de prendre la fuite.Deux suspects ont été rapidement interpelés, par la suite, sans que la police ne pré-cise s'il s'agissait bien des assaillants.Selon TVA Nouvelles, un des suspects se serait rendu et la police aurait saisi aumoins un fusil AK-47 en sa possession Le Premier ministre canadien Justin Trudeaua dénoncé un "attentat terroriste dirigé contre des musulmans se trouvant dans unlieu de culte et de refuge."

DÉTENTE22 - LE MAGHREB du 31 Janvier 2017

Le ministre desFinances, HadjiBaba Ammi, aprésenté hier enséance plénière del'Assembléepopulaire nationale(APN) le projet deloi portantrèglementbudgétaire de2014, en présencenotamment de M.Mohamed LarbiOuld Khelifa,président de cetteinstitutionparlementaire.

C e projet de loi fait res-sortir un taux de réali-sation de 93% des

dépenses et des recettes inscritesdans la loi de finances 2014.Les dépenses budgétaires réali-sées effectivement en 2014 ontété de 7.145,27 milliards dedinars (mds DA) réparties entre4.430,25 mds DA pour lesdépenses, de fonctionnement et2.545,5 mds DA pour cellesd'équipement et 169,5 mds DAde dépenses imprévues, indiquece projet de loi.Alors que la loi de finances 2014(LF 2014) tablait sur 7.656,16mds DA de dépenses, les réalisa-tions en matière de ces dépensesont atteint 93,3% à raison de93,97% pour celles de fonction-nement et de 86,53% pour cellesd'équipement.Quant aux recettes budgétairesréalisées en 2014, elles ont été de3.924 mds DA contre des prévi-sions de 4.218,18 mds DA dansla LF 2014, soit un taux de réali-sation de 93%.Ainsi, le déficit budgétaire enre-gistré effectivement en 2014, y

compris les dépenses imprévues,a été de 3.221,21 mds DA(contre un déficit prévisionnel de3.437,98 DA ), soit 18,7% duPIB. Mais grâce aux prélève-ments à partir du Fonds de régu-lation des recettes (FRR), qui ontatteint 2.151,11 mds DA en

2014, le déficit global du Trésora atteint 1.334,3 mds DA à la fin2014, soit près de 8% du PIB.Pour ce qui est de la croissanceéconomique, elle s'est affichéeen baisse de 0,7 point en 2014par rapport à la croissance pré-vue, soit de 3,8% au lieu des4,5% prévus. Ce fléchissement asurtout résulté du recul de lacroissance des secteurs deshydrocarbures et de l'agriculture.Le taux d'inflation a, par contre,

connu une bonne tenue, attei-gnant 2,92% en 2014 contre3,5% prévu. Le taux de changedu dinar par rapport au dollar aété de 79 DA pour un (1) dollaralors que le cours moyen du barilde pétrole a été de 99,1 dollarsen 2014. A la fin 2014, les réser-ves de change du pays étaient à177,3 mds de dollars alors que leFRR dégageait un solde positifde 6.245 mds DA.

Mehdi O.

LE MAGHREB du 31 Janvier 2017- 3NATION

LA CCONJONCTUREde Nabil Benbachir

Le retour de la Russie

D epuis le retour victorieux de la Russie,peut-on dire comme avant que quand ondit Conseil de sécurité, on ne parle plus

que des Etats-Unis ?Le conseil de sécurité était pour nombre d'analys-tes, assimilé aux Etats-Unis. Surtout aux Etats-Unis. On disait que les Etats-Unis voulaient enfaire l'instrument de légitimation de leurs déci-sions.On allait vers l'application de la vision américainedu rôle des institutions onusiennes.Quelle vision ? L'Onu devrait s'intéresser unique-ment à l'humanitaire. L'Otan aura à prendre encharge tout le reste. Plus l'Otan élargit le dialogueà travers les continents, exemple le dialogue médi-terranéen de l'Otan tel que celui-ci est appelé, ledialogue asiatique de l'Otan, plus l'Otan devient unForum politico-militaire élargi et plus il tend à sesubstituer aux Nations unies.Les pays arabes en savent quelque chose. Avec laguerre contre l'Irak en mars 2003, les Etats-Unisont démontré qu'ils peuvent contourner le Conseilde sécurité. Le discours sur le droit de veto de laFrance a démontré que les Etats-Unis ont d'autresressources pour " justifier "leur action unilatérale,à savoir leur propre interprétation des résolutionsprécédentes. N'est -ce pas que la France elle-mêmea puisé dans sa propre interprétation de la résolu-tion votée sur la Libye dans le volet portant zoned'exclusion aérienne pour la protection des popula-tions ? La résolution ne concernait pas la chute oul'assassinat de Kadhafi. A quoi cela a-t-il servi quela Russie et la Chine dénoncent une telle interpré-tation sans que cela ne soit pris en compte parl'Otan ? Avec le changement de président des Etats-Unis, ilsemble, à écouter des analystes que la vision debelligérance portée par Obama va être abandonnéeau profit d'un rééquilibrage des relations entre lesdeux grands.

N. B.

SAÏDA

Deux modèles de véhicules de la marqueSuzuki seront montés dès mars

D es véhicules de la mar-que japonaise Suzukiseront montés, à partir

du mois de mars prochain, àSaïda, a annoncé le wali deSaida, Djelloul Boukarabila.Lors d'une réunion, tenue diman-che en présence de l'exécutifpour évaluer l'état d'avancementdes projets de développementdans la wilaya, le wali a soulignéque ce projet sera concrétisé parle groupe Tahkout dans la zoneindustrielle de Saida. Il s'agit dupremier projet de ce genre dansla wilaya. Djelloul Boukarabila aajouté qu'il a reçu, dimanche,une délégation composée du

représentant du groupe Tahkoutet de membres de la firme japo-naise Suzuki pour débattre desdispositions du lancement dumontage de ce type de véhicules.L'usine de montage sera basée ausite de l'ex-Prométal. Le projetdevra générer, dans une premièreétape, 400 emplois au profit desjeunes de la région, a ajouté lewali. D'ores et déjà, neuf ingé-nieurs étrangers ont lancé, lasemaine dernière, les travaux deterrassement du terrain où seraréalisée l'usine de montage devéhicules. Il est prévu le mon-tage de deux modèles de véhicu-les touristiques la Suzuki Alto et

la Swift durant le premier tri-mestre de l'année en cours selonla cellule d'information de lawilaya.Lors de la rencontre avec le wali,les initiateurs du projet se sontengagés à produire 15.000 véhi-cules par an dans une premièreétape. Ce chiffre atteindra les100.000 véhicules/an dans undélai de cinq ans.Outre le montage de ce type devéhicules touristiques, il estprévu également la fabricationsur ce site de moteurs et de boi-tes à vitesse de ces deux mar-ques.

R. N.

"L' envolée desprix de lapomme de

terre sur le marché est due,essentiellement, aux récentesintempéries qui avaient forte-ment perturbé les activités derécolte sur les champs ", c'est lajustification avancée, hier, par leprésident de la Fédération natio-nale des plants et de pomme deterre, Ahcène Kedmani.Lors de son passage dans l'émis-sion " L'Invité de la matinale "de la Chaîne 1 de la RadioAlgérienne, M. Kedmani a ras-suré que les prix de la mercurialevont poursuivre leur baisse pourse stabiliser, dans les prochainsjours, autour de 40 DA/kg. Entermes de prévision, dit-il, la

fédération s'attend à une bonnerécolte. L'invité de la Chaîne 1,annonce le chiffre de 1,8 millionde quintaux durant cette saison,ajoutant que les surplus, estimésà 80 quintaux, seront stockéspour parer aux périodes de pénu-rie et juguler la spéculation. Interrogé sur l'évolution du pro-jet " zéro importation desemence d'ici 2019 ", le repré-sentant des producteurs depomme de terre a indiqué quepar suite des efforts des produc-teurs, l'Algérie n'importe,aujourd'hui, que 20% des semen-ces, 80% étant produites locale-ment. Pour rappel, l'Algérie, quiimporte entre 60 et 80 millionsd'euros de semence de pomme

de terre annuellement, s'est fixéeun objectif de zéro importationde cet intrant agricole de laclasse A. Pour répondre à sesbesoins de consommation, lepays importe trois catégories desemences: la semence classe SE(super élite), classe E (élite) etclasse A laquelle représentejusqu'à 60% des quantités impor-tées par le pays. Respectant desnormes phytosanitaires rigoureu-ses et afin de prévenir des mala-dies, chaque classe de tuberculeest multipliée pour donner nais-sance à une autre: La SE engen-dre, ainsi, la E puis la A et,ensuite, la B qui est plantée pourproduire de la pomme de terre deconsommation.

Malika R.

POMME DE TERRE

Les prix se stabiliseront à 40 DAdans les prochains jours

LORS D'UNE SÉANCE PLÉNIÈRE

Baba Ammi présente le projet de loide règlement budgétaire 2014

LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 - 21SPORTSCAN 2017

L'Egypte élimine le MarocUn but de

Mahmoud Kahrabainscrit à la 87e

minute de jeu a faitle bonheur de

l'Egypte, dimanchesoir. En quart de

finale de la Couped'Afrique des

nations, lesPharaons ont

éliminé le Maroc(1-0). Ils

retrouveront leBurkina Fasomercredi en

demie.

L' Egypte s'est vérita-blement arrachéepour aller chercher sa

qualification pour le derniercarré dans le derby nord-africainremporté 1-0 à Port-Gentil faceau Maroc. Dans un match oùtous les duels ont été extrême-ment disputés, les Pharaons ontlongtemps fait le dos ronddevant une valeureuse équipemarocaine avant de voirMahmoud Kahraba débloquer lasituation en étant le plus promptpour effectuer une volée (88e)suite à un corner mal dégagé.Les Pharaons retrouveront mer-credi le Burkina Faso en demi-finale à Libreville. Le combat aété âpre, parfois tendu mais tou-jours cordial pour ce dernierquart de finale à l'issue duquel ilfaut féliciter les joueurs d'avoircherché à construire malgré unepelouse déplorable pour unmatch international. La détermi-nation s'est sentie chez lesMarocains galvanisés par leursélectionneur Hervé Renard,mais elle a longtemps dépasséles limites : à la pause, les Lionsde l'Atlas affichaient ainsi 22fautes au compteur. Symbole decette agressivité, l'avant-centreMarwan Mohsen a dû céder saplace sur blessure et en larmes àAhmed Hassan (42e).

LES EGYPTIENS ONT SUPATIENTER

Heureusement, le deuxième

acte a offert une copie bien plusagréable et les Marocains ont sumobiliser leur énergie pour ten-ter de forcer la décision demanière plus intelligente notam-ment en passant par les couloirsen profitant de la qualité de cen-tre d'un Nabil Dirar épatant.Seulement, en pointe, AzizBouhaddouz a vendangé lesoccasions marocaines devancépar le gardien El Hadary sur uncentre au ras du sol (54e), tropcourt sur une autre offrande deFajr où il est totalement passé autravers (60e) ou encore alorsmalchanceux sur une tête déviéepar un défenseur égyptien avantde finir à droite de la cage desPharaons (68e). A vrai dire, lesMarocains pouvaient tout tentermais la baraka était du côté desEgyptiens. Dans cette secondepériode, la barre d'El Hadary aaussi tremblé sur une frappe del'extérieur de Mbark Boussoufa(55e). Patients, les Egyptiens ontlaissé l'orage passer avant definir fort la rencontre. MunirMohamedi, le gardien marocain,a alors été poussé à une paradeexceptionnelle sur un coup franc(77e) pour repousser une reprisede Mohamed Salah, parti dans ledos du mur après une combinai-son avec El Said. Mais c'est surun autre coup de pied arrêté quela décision s'est donc jouée avecune reprise de volée deMahmoud Kahraba plus rapidepour frapper devant le défenseurcentral des Lions de l'Atlas jus-que-là vigilant Medhi Benatia.Pour son retour dans une phasefinale de CAN, sept annéesaprès ses trois victoires consécu-tives (2006, 2008, 2010),

l'Egypte a déjà réussi son tour-noi en intégrant le dernier carré.

LE GHANA QUALIFIÉPOUR LES DEMI-FINALES

Des buts de Jordan et AndréAyew ont permis au Ghana dedominer la République démo-cratique du Congo en quarts definale dimanche (2-1). LesGhanéens affronteront leCameroun jeudi prochain pourune place en finale. Avec uneéquipe aux deux visages, leGhana a validé son ticket pourles demi-finales de la CAN 2017en s'imposant (2-1) contre laRépublique démocratique duCongo à Oyem. Les Black Starspeuvent remercier les frèresAyew, auteurs des deux buts :Jordan a ouvert le score d'unebelle frappe enroulée (63e)avant qu'Andre n'envoie sasélection dans le dernier carrégrâce à un penalty (78e). Entreces deux réalisations, Paul JoséMpoku avait égalisé pour lesLéopards d'un superbe but (68e)sur une action confuse.

On peut être nommé hommedu match en passant au traversd'une mi-temps entière et JordanAyew en est le plus parfaitexemple. Car avant de déblo-quer ce quart de finale en résis-tant au retour du défenseurcongolais Bope pour ensuiteenrouler son tir dans le petit filetde Razak Brimah, l'attaquantd'Aston Villa avait traversé lapremière période en étant quasi-invisible sans tenter le moindretir. Le problème pour lesCongolais, c'est qu'ils n'ont passu profiter de leurs multiplestemps forts.

Dans un tel match à élimina-tion directe, la maladresse nepardonne pas et les occasionsn'ont pas manqué pour la RDC,co-meilleure attaque de la phasede poules (6 buts comme leSénégal et la Tunisie). Dès ledébut du match (7e), l'avant-centre congolais DieumerciMbokani a trouvé le poteauaprès avoir éliminé le gardienghanéen d'un dribble extérieurdans la surface. Un peu plustard, dans une position pratique-ment similaire, la précision lui afait défaut au moment de cadreraprès une passe aérienne parfai-tement dosée de Paul JoséMpoku (37e). Et quand l'ancienMonégasque a cherché à sur-prendre avec une tentative deloin (40e), sa frappe à mi-hau-teur a terminé sa route dans lesbras du portier ghanéen.

HABITUÉ DES DEMI-FINALES

Plus agressifs après la pause,les Ghanéens ont alors réagi etsu mettre en danger le portiercongolais Ley Matampi auxarrêts peu académiques sur uneavalanche d'occasions, avec uncoup franc de Wakaso Mubarak(50e), puis une tentative à boutportant de Thomas Partey (51e).L'ouverture du score de JordanAyew allait finalement récom-penser les efforts des ghanéensmais leur manque de concentra-tion a failli leur coûter cher.

Après une faute de Mubarak,les Congolais ont profité descontestations auprès de l'arbitredes Ghanéens pour jouer rapide-ment le coup franc. Seul pleinaxe, Paul José Mpoku a alorsenvoyé une frappe limpide del'extérieur du pied droit dans lalucarne de Razak Brimak.Touché moralement, le Ghana arefusé de couler.

Sur un contre, Christian Atsua alors fixé Joyce Lomalisa àl'entrée de la surface avant decrocheter le latéral congolais etde provoquer un penalty indis-cutable transformé à contre-piedpar Andre Ayew (78e). LesGhanéens ont prouvé une foissupplémentaire qu'ils sont l'unedes nations les plus constantesdu continent africain. En demi-finales jeudi à Franceville, ilsretrouveront des camerounaisgalvanisés par leur qualificationface au Sénégal.

LIGALe Realtranquillementcreuse l'écart G râce à des buts de

Kovacic, CristianoRonaldo et Morata, le RealMadrid a pris le meilleur surla Real Sociedad à Bernabeuce dimanche (3-0). Les hom-mes de Zinedine Zidane ontdésormais quatre pointsd'avance (avec un match enmoins) en tête de la Liga avec46 unités, devant le Barça etSéville, à 42 points.

Une belle soirée pour leReal Madrid. Avec une sacréeopération à la clé. Vainqueurstranquille de la RealSociedad ce dimanche (3-0),les hommes de ZinedineZidane profitent du nul duBarça (1-1 au Bétis Séville)et de la défaite du FC Séville(3-1 à l'Espanyol Barcelone)pour porter son avance entête de la Liga à quatre pointssur ses deux poursuivants. Letout avec un match en moins.De quoi apaiser les critiquesqui commençaient à fleurir,quatre jours après l'élimina-tion en Coupe du Roi et deuxsemaines après la défaitechez le rival sévillan (2-1),qui marquait la fin d'une sériede 40 matches sans défaite enLiga.

Ronaldo et Benzema ontdébuté sous les sifflets. Ilssont repartis avec les applau-dissements de Bernabeu. Sile Français a été une nouvellefois discret, muet pour son 5ematch consécutif avant d'êtreremplacé par Morata aprèsl'heure de jeu (66e), lePortugais a été l'un desgrands artisans du succésface au 5e de Liga, qui reste àun point de l'Atletico Madrid,tenu en échec la veille àAlavés (0-0). Après uneentame poussive, le Real adébloqué la situation sur unedélicieuse passe décisive deCR7 pour Kovacic, lancé à lalimite du hors-jeu. Le Croaten'a pas gâché le caviar, glis-sant le ballon sous Rulli pourinscrire son tout premier buten Liga (38e).

13/13 POUR CR7Kovacic et Ronaldo ont

ensuite inversé les rôles pourle but du break, juste après lareprise. Lancé dans la sur-face par l'ancien intériste, lequadruple Ballon d'Or s'estjoué du portier basque grâceà un ballon piqué (51e). Pasle plus moche de ses 13 der-niers buts, inscrits lors des13 derniers matches toutescompétitions confondues.

La fin de match a ététranquille pour la maisonmerengue. D'autant que savictime du jour a fini à dixsuite à l'expulsion deMartinez pour un deuxièmecarton jaune (73e).L'addition a été salée par lebut de la tête Morata, à laretombée d'un centre deLucas Vazquez (3-0, 82e). Etelle aurait pu se corserdavantage. Mais les réalisa-tions de Morata, sur un cen-tre de Ronaldo (73e), et duPortugais, suite à un festivald'Asensio (88e), ont logi-quement été refusées pourhors-jeu. Pas de quoi nonplus gâcher la belle soiréedes Madrilènes.

Ce que ne vous a pas dit Halilhodzic

J' allais vous dire ce que ne vous apas dit le Bosniaque, en parlantavec sa langue.

"Oui je connaissais le problème de votreéquipe nationale. Vous êtes un peuple amou-reux du football jusqu'à la folie, vous l'aimezpeut-être plus que vos êtres chers, alors quevous êtes capables d'oublier tous vos soucis,en chantant toute la nuit à la suite d'un petitsuccès, mais vous êtes aussi un peuple qui al'intention d'avoir la meilleure nation de foot-ball. L'ancienne génération, pour sa part,croit qu'elle est venue d'une autre planète...

Bref, j'ai essayé de vous miniaturer, nonparce que je vous ai vu tout petits. Non, sivous l'étiez vraiment, je ne prendrai jamaisen main la sélection algérienne. Je voulaisjuste vous toucher dans votre amour proprepour vous provoquer.

Récemment, j'ai appris deux choses enAfrique qui ont été très dures dans le moral,elles m'ont permis, en effet, à remettre en

cause ce que j'ai appris en Europe. Les deuxdéfaites face à la Tunisie et le Togo respecti-vement lors de la CAN 2013, m'ont servinotamment à apprendre que dans votre conti-nent, le vainqueur doit voler sa victoire, et lefoot récompensera seulement celui qui ose...

Après quelques années, il semble que lesdirigeants algériens n'ont pas retenu la leçon,que je leur ai donné, je faisais de Belkalem etde Slimani des hommes sur le terrain, j'aicontribué ainsi à la réussite de Soudani auPortugal, c'était une leçon notamment, pourtous les entraîneurs de Ligue 1 pour rééditercet exploit.

Sachez que je suis resté en contacte avecmes joueurs même quand ils étaient avec leurclub, en les orientant afin de gagner plus dematurité, tout cela n'est pas venu du néant.

Je vous ai dit déjà qu'un entraîneur doitêtre d'abord un homme avant d'être sur lebanc, cet homme doit dire non à son prési-dent quant il faut et qu'il ne soit pas un mou-

ton que les joueurs vont égorger un jour*...J'ai tenté pas mal de fois de vous clarifier

la mentalité des joueurs qui se considèrentcomme des STARS. J'ai renvoyé Boudebouzde l'EN. J'ai laissé Ghoulam sur le banc desremplaçants durant la CAN, j'ai refuséBelfodil. J'ai confié que je n'hésiterai pas àexpulser Messi s'il déstabilise le groupe, carle raisonnement de certains joueurs estcomme celui d'un adolescent.

J'ai poussé les médias à parler sur moiafin de protéger mon équipe. Certaines plu-mes peuvent facilement détruire cette géné-ration car ils écrivent avec beaucoup dejalousie et de rancoeur.

Je vous ai laissé une équipe forte, le motde passe qui permet à accéder à la base desdonnées est primo la discipline, deuxio, l'es-prit du groupe, tertio le travail et le dernierparamètre est la tactique..."

Mohamed Wali.

Chronique

NATION4 - LE MAGHREB du 31 Janvier 2017

DEPUIS DÉBUT 2016

L'économie nationale est profondémentaffectée

L'économiealgérienne a étéprofondémentaffectée par lachute des prix dupétrole depuis juin2014,particulièrement auniveau des financespubliques, descomptes extérieurset de la liquiditébancaire.

A cet effet, le Gouverneurde la Banque d'Algérie,Mohamed Loukal a

relevé "la fragilité de la situationéconomique et financière del'Algérie durant l'année 2015 etles neuf premiers mois de 2016",précisant que le produit intérieurbrut (PIB) a poursuivi sa crois-sance soutenue par une fortedépense publique.Présentant le bilan de la situationéconomique et financière dupays à fin septembre 2016devant l'Assemblée PopulaireNationale (APN), M. Loukaldéclare que cette conjoncture estdue "à une faible relance écono-mique, une poursuite du ralentis-sement de la croissance du com-merce international, une chutedrastique des prix des matièrespremières notamment ceux dupétrole, et une forte évolutiondes cours de change internatio-naux dans le sillage de la haussede la valeur du dollar américainface à l'euro".Dans ce contexte, le déficit bud-gétaire et le compte courant exté-rieur "se sont fortement creusésentraînant une érosion quasitotale des ressources du Fonds derégulation des recettes (FRR) etune baisse sensible des réservesde change" a indiqué M. Loukalrelevant que "l'activité économi-que a conservé la même cadencepar rapport à l'année dernièresoutenue principalement par lemaintien à un niveau élevé desdépenses publiques".D'après les chiffres avancés parle gouverneur de la Banqued'Algérie, le PIB a enregistré unecroissance de 3,7% à la fin dupremier semestre 2016 poursui-vant la même tendance de 2015par une poursuite de la crois-sance hors hydrocarbures de l'or-dre de 4,5% et une croissance dusecteur des hydrocarbures de1,6%.La forte dépendance de l'activitécommerciale à la dépense publi-que constitue à ce titre un facteurimportant de la fragilité de l'éco-nomie nationale, a affirmé M.Loukal, qui a souligné "l'impéra-tif de la diversification économi-que", précisant que le nouveaumodèle de croissance économi-que adopté par les autoritéspubliques s'inscrivait dans cetteoptique.La concrétisation de ce nouveaumodèle de croissance économi-que est à même d'asseoir defaçon permanente une croissancede l'économie et de l'emploi, a

relevé M. Loukal. Concernant lasituation de la balance des paie-ments durant les neuf premiersmois de 2016, M. Loukal a indi-qué que la forte baisse de lamoyenne des prix du pétrole -quiest passé de 100,2 usd/baril en2014 à 53,1 usd en 2015 (-47,1%)- a entraîné une contrac-tion des recettes des exportationsdes hydrocarbures de 19,4 mil-liards de dollars sur la base d'unemoyenne des prix du pétroledurant la même période ayantatteint 42,69 dollars, sachant quele volume des exportations aenregistré une hausse de l'ordrede 8,1 % par rapport aux neufpremiers mois de 2015.Le volume des recettes a atteint20,38 milliards de dollars aucours des neufs premiers mois de2016 , tandis que celui desimportations a atteint 37,20 mil-liards de dollars (-2,99 milliardsde dollars par rapport à la mêmepériode de 2015).Ainsi, un déficit de l'ordre de16,82 milliards de dollars a étéenregistré pour la balance com-merciale, 22,24 milliards de dol-lars pour le compte courant et21,42 milliards de dollars pour labalance des paiements.

LE TAUX DE CHANGE DUDINAR A JOUÉ SON RÔLE

D'AMORTISSEUR DESCHOCS EXTERNES

En conséquence, l'encours desréserves de change a baissé de144 milliards USD à fin décem-bre 2015, à 121.9 mds USD à finseptembre 2016, puis à 114.1milliards USD à fin décembre2016.Ainsi, les réserves de change ontreculé, en 2016, de 29.9 mdsUSD, dont 25.6 mds USD ont étédéboursés dans les flux , tandisque 4.3 mds USD ont été dépen-sés pour la reconversion desautres devises en dollars, a expli-qué M.Loukal.En revanche, l'encours de ladette extérieure, a atteint 3.3 mdsUSD, représentant 1.87 % duProduit intérieur brut (PIB) en2015.Pour ce qui est du taux de changedu dinar vis-à-vis des principalesdevises, une baisse de l'ordre de2.94 % de la valeur du dinar a étéenregistrée par rapport au dollaret de 4.64 % par rapport à l'euroau cours du 1er semestre de2016.La flexibilité du dinar et lesinterventions de la Banqued'Algérie (BA) sur le marchéinterbancaire du taux de change,ont permis au taux de change dudinar de consolider grandementson rôle comme amortisseur deschocs externes, a soutenuM.Loukal.Néanmoins, "cette situation pré-sente des limites et ne peut à elleseule contenir, de façon durable,les conséquences de la chute descours du pétrole et des fluctua-tions du marché ", a relevé lemême responsable.A partir du 2eme trimestre de2016, le cours de change dudinar vis-à-vis du dollar, s'estétabli en mai à 110.6 DZD pour1 USD, et à 110.5 à fin décembre2016, et ce, en dépit d'un dollarfort sur les marchés internatio-naux. Par rapport à l'euro, le

dinar a connu une améliorationrelative entre les mois d'avril etoctobre 2016. Ainsi, le taux dechange est passé de 124.1 dinarpour 1 euro, à 123.26 dinars enjuin, pour ainsi clôturer l'annéeavec 116.3 dinars pour 1 euro.La consolidation de la balanceréelle à partir de l'année 2017, encas de stabilité ou d'augmenta-tion relative des cours de pétrole,devra contribuer à réaliser unegrande stabilité dans les cours dechange nominaux du dinar,affirme M.Loukal.Ainsi, "La consolidation des fon-damentaux à travers la diversifi-cation de l'économie et l'amélio-ration de sa compétitivité,comme objectifs tracés dans lenouveau modèle de croissanceéconomique, aura un rôle crucialdans le soutien d'un dinar fort", aajouté le gouverneur de la BA.

LES CRÉDITS ÀL'ÉCONOMIE EN HAUSSE

DE 14.80 % Abordant la situation de lafinance publique, affectée elleaussi par le recul des cours depétrole, M. Loukal a indiqué queles dépenses publiques ontatteint 5.474 milliards DZD à finseptembre 2016, pratiquementau même niveau enregistré aucours de la même période pourl'année 2015.A ce titre, les recettes de la fisca-lité pétrolière ont atteint 1.314milliards de DZD, contre 1.943milliards de DZD à fin septem-bre 2015.L'encours du Fonds de régula-tion des recettes (FRR), a enre-gistré " davantage d'érosion,atteignant 740 milliards dedinars, à partir de fin février2016", selon les chiffres avancéspar le Gouverneur de la BA, quia relevé que la baisse drastiquedes recettes budgétaires et lesperspectives de recul continu descours de pétrole " exigent laconsolidation budgétaire en vuede préserver la finance publiqueet le rétablissement des équili-bres internes".Par ailleurs, la situation moné-taire a été marquée par une trèsfaible croissance de la massemonétaire au cours des neuf pre-miers mois 2016 avec unemoyenne de 2,52% "contraire-ment à la période allant de 2010à 2014 où la moyenne annuellede la croissance de la massemonétaire avait atteint 13,8%".La situation monétaire du pays aété également marquée à la finseptembre 2016 par une "uneforte baisse des revenus du sec-teur des hydrocarbures (-14,24%) et un faible rythme decroissance des revenus horshydrocarbures (3,14%).M. Loukal a indiqué dans cesens que "la masse monétairecomposée essentiellement del'épargne des ménages et des bil-lets de banque en circulation surle marché parallèle impliquedavantage d'efforts dans la col-lecte des ressources et dans ladémarche visant à contenir lemarché parallèle".La liquidité bancaire est passéede 1.833 milliards de dinars finseptembre 2015 à 992 milliardsde dinars à la fin septembre2016. Face à cette conjoncture,

la Banque d'Algérie a procédé àla réduction des opérations d'ab-sorption progressive des liquidi-tés pour les arrêter définitive-ment au troisième trimestre2016. Elle a également procédé àla réduction de la moyenne desréserves obligatoires de 12 à 8%.Parallèlement, la détérioration dela situation financière netteenvers le système bancaire s'estpoursuivie en septembre 2016,l'Etat étant passé de créancier netavec 1.992 milliards de dinars àdébiteur net envers le systèmebancaire local avec 2.000 mil-liards de dinars sous l'effet durecours important aux ressourcesdu Fonds de régulation des recet-tes (3.686 milliards de dinars à lafin décembre 2016).Le Trésor public a, de ce fait,racheté les crédits infructueuxdes banques publiques auprèsdes entreprises publiques d'unevaleur de 305 milliards de dinarsà travers l'émission des titresparallèlement à la souscriptiondes banques publiques au créditnational de croissance à hauteurde 158,7 milliards de dinars.Les crédits destinés à l'économieont enregistré une croissance de14,80% durant les neuf premiersmois 2016. Les crédits destinésaux grandes entreprises, notam-ment publiques et mixtes, repré-sentaient à la fin septembre 2016le taux de 52,7% du total des cré-dits (+15,46% par rapport à2015).Les crédits destinés aux PME,PMI ont quant à eux progresséde 6,8% fin septembre 2016alors que les crédits destinés auxménages, en particulier les cré-dits hypothécaires, ont augmentéde 10,66% fin septembre 2016.Le gouverneur a par ailleursréaffirmé que la question d'aug-mentation de la prime de voyage"n'était pas d'actualité au regardde la situation financière dupays". Répondant aux députésqui ont fustigé le fait que l'allo-cation touristique en Algérie nedépasse guère 15.000 dinarsalgériens (moins de 130 euros)alors qu'elle est de 2.600 eurosen Tunisie et de 3.000 euros auMaroc, il a rappelé que "laditeallocation dans ces pays est ali-gnée sur les recettes de leur sec-teur touristique". "Quand nousaurons un secteur touristiquefort, nous augmenterons cetteallocation", a-t-il ajouté. LeGouverneur de la Banque

d'Algérie, Mohamed Loukal, aindiqué, par ailleurs, que l'en-cours des crédits bancaires aatteint 8 000 milliards de DA en2016, affirmant que les créditsinfructueux sont en régressioncontinue depuis des années grâceau mécanisme de contrôle descrédits adopté par les banques.M. Loukal a précisé que 74 % deces crédits sont des crédits àcourt et moyen termes destinés àl'investissement et à l'emploi,soulignant que les crédits accor-dés sont fructueux mais leur ren-tabilité se ressentira dans quel-ques années."Quand on pose des questionssur l'efficacité des crédits, il fautbien comprendre que lorsqu'onentreprend un projet, celademande des années avant deconstater sa rentabilité sur l'éco-nomie .....Personnellement, et vuque j'ai passé 11 années à la têtede la plus grande banque enAlgérie,Concernant les produits bancai-res conformes à la Chariaa prô-nés par certains députés, il a pré-cisé que la réglementation ban-caire ne s'opposait pas à ce typede produits, arguant que deuxbanques au moins les proposentdepuis déjà des années.

LES BUREAUX DECHANGE NE RÈGLERONT

PAS LE PROBLÈME DUMARCHÉ PARALLÈLE

S'agissant de l'ouverture debureaux de change, M. Loukal aréaffirmé que ce n'était pas unepriorité.Selon lui, le phénomène du mar-ché parallèle des changes est dûà l'existence d'une économieparallèle et à l'évasion fiscalequ'il importe de prendre encharge en permanence."L'ouverture de bureaux dechange ne règlera pas le pro-blème du marché parallèle", a-t-il estimé.Concernant le contrôle des opé-rations bancaires, M. Loukal aindiqué qu'en 2015 les inspec-teurs de la Banque centraleavaient dressé 108 procès-ver-baux d'infraction à la législationà l'encontre des opérateurs ducommerce extérieur dans lecadre du traitement des déclara-tions transmises par les banqueset les intermédiaires agréés, pré-cisant que les procès-verbauxavaient été présentés à la justice.

Hamza B.

AFRIQUE20 - LE MAGHREB du 31 Janvier 2017

MADAGASCAR47 morts, 22blessés dansun accident dela route aprèsun mariageA u moins 47 personnes

sont mortes et 22 bles-sées quand le camion qui lestransportait au retour d'unmariage a fait une sortie deroute, plongeant dans unerivière, tôt samedi dans lecentre-nord de l'île deMadagascar, a annoncédimanche la gendarmeriemalgache. "A un kilomètre del'entrée de la villed'Anjozorobe, vers cinq heu-res du matin samedi, uncamion de (...) marchandisestransportant des passagersqui venaient d'assister à unmariage la veille s'est ren-versé sous un pont", a déclaréle commandant HerilalaAndrianatisaona, chef de lacommunication de la gendar-merie. L'accident impliquantle camion - qui transportait72 passagers - est survenudans le district d'Anjozorobe,à environ 90 km au nord-estde la capitale, Antananarivo."Le chauffeur a perdu lecontrôle de son véhiculeaprès avoir mal négocié untournant et a terminé son par-cours dans le fleuve deMananara", a-t-il poursuivi."Le bilan est de 47 morts (23hommes et 24 femmes), dont10 enfants de moins de 14ans, et 22 blessés dont dixgraves", a-t-il ajouté, préci-sant que les mariés avaientégalement péri dans l'acci-dent. "Selon notre hypothèse,le chauffeur du camion,conscient de l'infraction qu'ilétait en train de commettre entransportant des voyageurs ensurnombre dans un véhiculeréservé au transport de mar-chandises, roulait vite pouréchapper au contrôle routierde la gendarmerie", a estiméle commandantAndrianatisaona. Le trans-port de passagers parcamions est très fréquent àMadagascar. Ce type de véhi-cule est souvent le seul à pou-voir affronter le mauvais étatdes routes dans les campa-gnes de cette grande île trèspauvre de l'océan Indien. Lesaccidents de camions de mar-chandises y sont rares, maissont très meurtriers quand ilssurviennent.

ANGOLA

La fin de l'Eldorado pourles émigrés portugais

Poussée par lacrise

économique,Marina Pereira

avait décroché unemploi en Angola,

terre de refugepour les émigrés

portugais. Mais labrusque chute

des cours dupétrole a brisé

son rêve d'une viemeilleure, la

forçant à rentrerau pays, comme

des milliers de sescompatriotes.

"A u début, jegagnais 4.200euros net par

mois, en travaillant dans unspa. J'étais logée et nourrie,c'était le paradis", raconte cetteostéopathe de 33 ans, qui s'étaitinstallée en 2012 à Luanda,capitale de l'ancienne colonieportugaise riche en pétrole etdiamants, où la langue offi-cielle reste le portugais.

Puis l'euphorie a fait place àla désillusion: "J'ai commencéà être payée en kwanzas, lamonnaie locale, et mon revenumensuel a fondu à 1.000 euros.Le change ne se faisait qu'aumarché noir, à un taux prohibi-tif". Elle est repartie car "la vieà Luanda était devenue bientrop chère".

Le retour en 2015 auPortugal, à peine sorti d'unerécession profonde, s'avère bru-tal. Un salaire de 650 eurospour travailler dans un gym-nase, "ce n'est pas suffisantpour avoir une qualité de viedécente", témoigne cette jeunefemme à la chevelure noire etau regard pétillant.

Chassés par les troubles quiont accompagné l'indépendancede l'Angola, quelque 300.000colons portugais avaient dûplier bagages en 1975.

Quarante ans plus tard, lePortugal assiste à une nouvellevague de "retornados" (ceuxqui sont retournés dans leurpays d'origine), contraints dequitter ce pays africain englué àson tour dans la crise.

Cet exode entamé en 2015est "toujours en cours, mais àun moindre rythme", estime leprésident de la Chambre decommerce luso-angolaise,Paulo Varela, sans avancer dechiffres.

CRISE PÉTROLIÈREAlors que l'argent du pétrole

coulait à flots à Luanda, qui serêvait en futur Dubaï, les coursde l'or noir ont commencé às'effondrer en 2014. Les recet-tes du pays, qui dispute la placede premier producteur depétrole d'Afrique subsaharienneau Nigeria, ont été divisées pardeux.

Du coup, l'Etat angolais,dont le budget dépend pour70% du pétrole, a mis un frein àl'investissement public, arrêtantdes milliers de chantiers, et alimité l'accès aux devises, frap-pant ainsi de plein fouet lesentreprises du bâtiment et destravaux publics. "De nombreuxgroupes portugais opérant enAngola n'arrivent plus à payerleurs salariés car ils ont du mal

à rapatrier leurs gains", expli-que Ricardo Pedro Gomes, pré-sident de l'Association desentreprises de construction por-tugaises. "Sur les 100.000ouvriers portugais du BTP quitravaillaient en Angola avant lacrise, il n'en reste plus que quel-ques milliers. Et il y a desretards de salaires allant jusqu'àun an", renchérit AlbanoRibeiro, dirigeant du syndicatde la construction.

Pedro Dias, un agent com-mercial de 42 ans employé parun groupe électronique ango-lais, a assisté aux départs suc-cessifs de ses amis, avant deretourner, lui aussi, au Portugal.

A Luanda, il était payé 2.500à 3.000 euros par mois, et l'en-treprise prenait en charge sonlogement, la voiture et l'alimen-tation. Des revenus suffisantspour faire vivre sa femme et sestrois enfants, restés au pays.

Mais avec les restrictions dedevises, les virements bancai-res vers le Portugal ont cessé."J'ai dû repartir, il fallait bienque ma famille mange", dit-il,les yeux cachés derrièred'épaisses lunettes de soleil.

AMOUR-HAINEAventurier dans l'âme, il

assure cependant avoir "la nos-talgie de l'Angola". "Si la situa-

tion s'améliore, j'y retournerai",promet-il, se remémorant"l'odeur de l'Afrique et de sasavane" qui l'a "marqué à vie".

La vie des émigrés à Luandaest pourtant semée d'embûches."En public, on ne parle jamaisdu régime angolais", dirigéd'une main de fer depuis 37 anspar le président José Eduardodos Santos, explique PedroDias. "Si l'on veut éviter desproblèmes, il ne faut pas semêler de politique". Quant àMarina Pereira, elle s'est faitagresser en plein jour "avec unearme pointée sur la tête, par desenfants de dix ou onze ans."Elle se souvient aussi d'avoir"attrapé la malaria et la fièvrejaune" et "failli mourir".

Malgré cela, "l'Angola memanque, c'est une relationamour-haine, j'ai toujours étéfascinée par l'Afrique", sourit-elle, évoquant des "plages mer-veilleuses" et "l'odeur de laterre humide". D'où l'idée derepartir dans une autre ex-colo-nie portugaise: Sao Tomé-et-Principe, une île située au largedu Gabon. Sa valise rose fuch-sia, posée à même le sol dansl'entrée de son logementmodeste au centre de Lisbonne,est déjà prête.

TANZANIE

15 mineurs secourus après au moins deux jours sousterre

Q uinze mineurs coincés depuis aumoins deux jours à 35 mètres deprofondeur à la suite de l'effon-

drement d'un puits de mine d'or artisa-nale de la province de Geita, dans lenord-ouest de la Tanzanie, ont été secou-rus dimanche, ont annoncé un témoin etles médias locaux.

"Ils sont tous encore en vie, on nedéplore heureusement aucun mort danscet accident, même si certains apparais-sent très affaiblis", a déclaré à l'AFPElias Makundi, un témoin joint par télé-phone, disant avoir accompagné un pro-che des mineurs sur les lieux de l'acci-

dent.Les médias locaux ont précisé que les

15 hommes - 14 Tanzaniens âgés de 19 à33 ans et un Chinois - avaient été extraitsdans la matinée de cette mine exploitéepar une entreprise chinoise. Ils ont égale-ment publié des photos des rescapés,couverts de boue, aidés par des sauve-teurs ou étendus sur le sol enroulés dansdes couvertures.

Les quinze hommes, coincés à 35mètres de profondeur sans boire ni man-ger pendant au moins deux jours - cer-tains affirment que le puits s'est effondréjeudi, d'autres vendredi - ont été emme-

nés dans un hôpital."Nous continuons à les stabiliser et à

suivre l'évolution de leur état, nous espé-rons qu'ils pourront commencer à quitterl'hôpital à partir de demain" (lundi), anotamment déclaré Joseph Kisala, unresponsable médical de la région deGeita, cité par le journal d'Etat DailyNews.

Quelques heures avant de sauver lesmineurs, les sauveteurs avaient fait par-venir aux sinistrés du papier et un stylogrâce à un câble. Ces derniers avaient purenvoyer un message dans lequel ilsdemandaient de l'eau et de la nourriture.

La Tanzanie est le quatrième produc-teur africain d'or et le métal précieux estl'une des principales sources de devisesdu pays. Les effondrements de puits demines artisanaux y sont fréquents, lesmineurs n'ayant souvent pas les outils etmatériaux nécessaires pour les étayerconvenablement.

En novembre 2015, cinq mineursavaient été retrouvés vivants après êtrerestés coincés 41 jours à 100 mètres sousterre à la suite de l'effondrement d'unpuits de mine près de la ville deShinyanga, dans le nord-ouest de laTanzanie.

LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 - 5NATIONDIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS

Les opérations de contrôle fiscalportent sur une hausse

S elon un responsable de laDirection générale desimpôts (DGI), les opéra-

tions de contrôle fiscal effec-tuées durant le premier semestre2016, ont porté sur 17.685 affai-res et transactions avec un mon-tant de 21,5 milliards de DA dedroits et pénalités.Ces résultats représentent unehausse de 0,7% en volume parrapport au 1er semestre 2015(17.568 affaires vérifiées) et unebaisse de 25% en valeur (28,55mds DA de droits et pénalités),précise le directeur par intérimdes recherches et vérifications(DRV) à la DGI, M. BelkacemArab Yacef à l'APS.Les opérations de contrôle de laDGI, assurées actuellement parprès de 900 vérificateurs à tra-vers le territoire national, portentsur trois types de vérifications: leContrôle sur pièces (CSP), leContrôle fiscal externe (CFE) etle Contrôle des évaluations(CEV). Le CSP représente lesvérifications fiscales généralesréalisées au niveau des bureauxdes différentes structures rele-vant de la DGI: Le redevable estalors contrôlé à partir de pièces(factures de vente ou d'achat,documents comptables...).Ainsi, après le contrôle som-maire qui touche tous les contri-buables sans exception, l'admi-nistration fiscale recourt, en casde nécessité, à l'examen d'autresdocuments (CSP) qui touche enmoyenne 25% des contribuables

annuellement, explique le mêmeresponsable.Sur les 21,5 mds de DA consta-tés par les services opérationnelsde la Direction des recherches etvérifications au 1er semestre2016, près de 2,56 mds de DAont été enregistrés grâce aucontrôle sur pièces de 19 dos-siers, détaille M. Yacef.Par ailleurs, si de forts soupçonsde fraude sont relevés après unCSP ou même après un contrôlesommaire, les vérificateurs pas-sent alors au contrôle fiscalexterne par lequel le contrôleurse déplace chez l'entrepriseconcernée pour effectuer sa véri-fication. Ce type de contrôle, quia porté sur 1.696 affaires entrejanvier et fin juin 2016, a permisde constater 15,62 mds de DA depénalités. Quant à la Vérificationapprofondie de situation fiscaled'ensemble (Vasfe), elle est des-tinée aux personnes physiquesexclusivement.Elle cible certains redevablesque l'administration fiscaledécide de contrôler pour détecterd'éventuels revenus occultes surla base de la situation de leur tré-sorerie, leur patrimoine ou mêmeleur train de vie. "Si l'on constatequ'un chef d'entreprise ou unsalarié se mettait à acquérir desbiens dont la valeur est très éle-vée et ne correspond pas auniveau des revenus déclarés, onpeut intervenir par le biais de laVasfe", explique M. Yacef. Aucours des six premiers mois de

l'année passée, 172 dossiers ontété vérifiés et 2,26 mds de DA depénalités ont été constatés grâceà la Vasfe.Quant au Contrôle des évalua-tions, il cible les transactionsimmobilières en comparant leprix déclaré du bien avec savaleur vénale, souligne-t-il.Ce contrôle a engendré 3,33 mdsde DA de droits et pénalités pour15.970 transactions contrôléesentre janvier et juin 2016.

UNE GRILLE D'ANALYSESERA MISE SUR PIED

Pour une meilleure prévoyanceet gestion des vérifications, lemême responsable indique quela Direction des recherches etvérifications fiscales va mettresur pied une grille d'analyse desrisques définissant les typologiesde toutes les fraudes fiscalesavec une analyse des fréquenceset de l'importance des risquesainsi qu'un système de cotation

pour chaque risque. Cette grillesera injectée dans le nouveaus y s t è m e d ' i n f o r m a t i o nDjibayatic que compte lancer laDGI incessamment, et qui ser-vira d'instrument d'aide à la pro-grammation des contrôles, per-mettant surtout "d'objectiver" lasélection des dossiers à contrô-ler, avance-t-il.Pour rappel, en 2015, le contrôlefiscal, tous types confondus,avait porté sur 56.557 affairesavec un montant de pénalités de81,73 mds de DA (contre unmontant de 162 mds de DA en2014, de 71,32 mds de DA en2013 et de 61 mds de DA en2012). Quant à la dette fiscale(cumul des impôts et taxesimpayés), elle s'élève actuelle-ment à environ 2.500 mds de DAalors que les restes à recouvrerpar l'administration fiscale autitre des amendes judiciairesdépassent les 7.000 de mds DA.

Nesrine M.

A la veille de la tenue du 28èmesommet de l'Union africaine(UA), l'Algérie a présenté à

Addis-Abeba, sa vision concernant le pro-cessus de réforme de l'organisation pana-fricaine à même de lui permettre derépondre aux aspirations des peuples ducontinent en matière de développement etd'intégration, affirmant toute l'importancequ'elle accordait à ce processus et sa dis-ponibilité à contribuer à son aboutisse-ment.Pour l'Algérie ce processus, qui ne doitpas toucher aux fondements et aux princi-pes de l'UA contenus notamment dans son

Acte constitutif, doit être efficace et tour-ner résolument vers la prise en charge desdéfis réels auxquels est confronté le conti-nent dans un monde en pleine mutation.C'est dans cet esprit que le Premier minis-tre, Abdelmalek Sellal, a, dans son inter-vention avant la retraite des chefs d'Etat etde Gouvernement de l'UA consacrée à laquestion de la réforme de l'Union, indiquéque cette réforme n'était pas l'apanage desseuls Etats membres, mais incombaitaussi aux organes et mécanismes de l'or-ganisation appelés à contribution à cetteentreprise. Egalement, M. Sellal a souli-gné que les propositions d'adaptation,

d'ajustement et de transformation institu-tionnelle de l'UA qui seront adoptéesdevront résulter d'une "réflexion exhaus-tive" qui intègre les enseignements tirésdes expériences passées pour donnercorps aux aspirations et objectifs énoncésdans les instruments fondamentaux del'UA, en particulier son Acte constitutif etl'Agenda 2063.Le ministre d'Etat, ministre des Affairesétrangères et de la Coopération internatio-nale, Ramtane Lamamra s'est égalementprononcé sur le sujet de la réforme del'UA, affirmant qu'elle "ne doit pas tou-cher aux principes fondamentaux de

l'Union mais plutôt à son fonctionnementtechnique". "Ces réformes doivent êtrepratiques et techniques et non pas politi-ques", a-t-il souligné, précisant qu'il "nes'agit pas d'une réforme fondamentale quitouchera les objectifs et les principes del'Union mais plutôt de la révision dufonctionnement technique del'Organisation et de ses structures pouraméliorer leur rendement", a-t-il expliqué.A titre d'exemple, M. Lamamra a indiquéque le Conseil de paix et de sécurité(CPS) de l'UA n'était pas mentionné dansl'Acte constitutif de l'Union, mais qu'il yavait juste un protocole relatif au CPSajouté à cet Acte."Maintenant que l'expérience a prouvéque le CPS est un organe essentiel, certai-nement des dispositions vont être intro-duites dans l'Acte constitutif", a-t-ilaffirmé.Lors du sommet de l'UA tenu en juillet2016 à Kigali, le président rwandais, PaulKagame, s'est vu confié la mission d'éla-borer un rapport sur la réforme de l'orga-nisation panafricaine. Pour ce faire, M. Kagame s'est entouréd'une dizaine d'experts africains, connuspour leur engagement en faveur du déve-loppement du continent, pour le conseilleret lui prêter assistance dans cette tache.Le rapport préliminaire concernant ceprojet de réforme a été présenté dimancheà Addis-Abeba lors de la retraite de chefsd'Etat et de Gouvernement africains et àlaquelle a pris part M. Sellal, en tant quereprésentant du président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika. Lestravaux de cette réunion se sont déroulés àhuis clos.

Mourad N.LE MAGHREB du 31 Janvier 2017LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 LE MAGHREB du 31 Janvier 2017

WILAYAS AFFECTÉES PAR LESRÉCENTES INTEMPÉRIES

Retour progressifà la normale

DANS une déclaration à lapresse en marge de son inspec-tion de la cellule de crise instal-lée récemment au siège duministère, le ministre del'Intérieur et des Collectivitéslocales, Noureddine Bedoui aaffirmé dimanche soir que lasituation dans les wilayas affec-tées par les récentes intempéries(8 morts), revenait progressive-ment à la normale.Cette cellule de crise s'inscritdans le cadre du plan nationald'intervention spécial intempé-ries.Le ministre a indiqué que sonsecteur "s'atèle actuellement àfaire le point de situation et exa-miner les mesures d'urgence àprendre pour la prise en chargedes points noirs enregistrés auniveau de plusieurs wilayas dupays, notamment l'état du réseauroutier (routes nationales, che-mins de wilayas et commu-naux)". Parmi ces mesures, leministre a relevé en particulier lanécessité de "doter les établisse-ments éducatifs de chauffage, etd'assurer l'alimentation en gaz etélectricité dans les régions affec-tées par ces intempéries notam-ment au niveau des régionsmontagneuses".La cellule de crise installée ausiège du ministère s'attelleraaprès évaluation des dégâtsoccasionnés par ces intempéries,à "prendre en charge immédiate-ment, avec le concours deswalis, ces points noirs et assurerun retour à la normale au seindes différentes structures publi-ques au niveau des régionsaffectées", a conclu M. Bedoui.

Khadidja M.

SOMMET DE L'UNION AFRICAINE

L'Algérie présente sa vision

Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

6 - LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 RÉGIONSORAN

Conventionentre la

direction desmoudjahidine et

radio "ElBahia"

U ne convention a été signéedimanche à Oran entre la

direction des moudjahidine de lawilaya et la radio "El Bahia" por-tant sur l'échange d'archives sur laguerre de libération nationale, enprésence du ministre desMoudjahidine, Tayeb Zitouni. Acette occasion, des enregistre-ments de témoignages de moud-jahidine ont été remis au ministre,qui a animé une émission radio-phonique à l'issue de sa visite detravail et d'inspection, de deuxjours, dans la capitale de l'Ouest.Lors de cette émission, M.Zitouni a abordé notamment lesdossiers des archives conservésencore en France, des crânes demoudjahidine à rapatrier, des dis-parus et des indemnisations desvictimes des essais nucléairesdans le Sud du pays, annonçant latenue "prochainement" à Orand'une réunion mixte sur ces dos-siers. Le ministre a souligné, ensubstance, "qu'il existe encore uncontentieux entre l'Algérie et laFrance en ce qui concerne lamémoire nationale et plusieursdossiers en suspens, même si lesrelations entre les deux paysconnaissent un développementpositif". Des comités mixtes tra-vaillent sur le dossier des disparusdurant la guerre de libérationnationale estimés à 2.000 dont degrands cadres de la révolutioncomme Si Mohamed Bouguerra,chef de la Wilaya V historique etLarbi Tebessi, a-t-il fait savoir,soulignant que "la plupart des dis-parus avaient été soit convoquéspar les forces de sécurité fran-çaise, soit mis en prison, soit pla-cés dans des casernes et nousavons leurs dossiers". M. Zitounia ajouté que "les canaux diploma-tiques sont en �uvre pour récupé-rer les crânes de nos compatrioteset les inhumer en Algérie, mêmesi ces crânes remontent à 100 ou150 ans". La visite du ministredans la wilaya d'Oran, entaméesamedi, a été marquée par l'ou-verture d'un colloque national sur"l'expérience algérienne dans laprise en charge de l'équipementdes invalides et victimes de laguerre de libération nationale etayant droits et leur dotation enorganes artificiels", au cours delaquelle il s'est félicité de l'achè-vement des opérations de démi-nage des zones frontalières. "Cesrégions sont passées de zones demort et de destruction à des zonesde développement et de progrèspour les Algériens", a-t-il souli-gné à ce propos. Lors d'une ren-contre, samedi, avec la famillerévolutionnaire, au siège de ladirection de l'Organisation natio-nale des moudjahidine (ONM), leministre a déclaré "nous �uvronségalement, dans le cadre de labonne gouvernance, à faciliteraux Moudjahidine et ayant droitsles procédures administratives",ajoutant qu'un grand travail d'as-sainissement est en train de sefaire à tous les niveaux pour enfinir avec les lourdeurs bureau-cratiques.

K.B.

PORT DE MOSTAGANEM

Baisse de l'importation de véhiculesde 91% en 2016

L'importation devéhicules a baisséau niveau du port

de Mostaganemde 91% l'année

dernière parrapport à 2015,

a-t-on apprisdimanche auprès

de l'inspectiondivisionnaire des

Douanes deMostaganem.

C e port a accueilli durantcette période 2.543 entrevéhicules légers et

lourds et engins de travauxpublics contre 30.170 en 2015,selon les statistiques donnéeslors des "portes ouvertes" sur cecorps. Il s'agit de 1.924 véhiculestouristiques, 527 camions et 95machines industrielles, a-t-onprécisé signalant que la valeurglobale des droits et taxes dedédouanement a atteint en 2016plus de 18 milliards DA, soit uneréduction de 18 % par rapport à

2015.L'exportation hors hydrocar-

bures a enregistré 28 opérationsen direction de l'Afrique et del'Europe totalisant un tonnageglobal de 6 tonnes et une valeurvénale de 448 millions DA.

Elle concerne des produitsalimentaires dont le couscous, lethon rouge, les dattes, ainsi quele cuir teint, des produits en plas-tique et des chevaux.

Dans le cadre de la lutte

contre la contrebande, lesmêmes services ont traité, l'an-née dernière, 15 affaires en col-laboration avec la Gendarmerienationale qui se sont soldées parla saisie d'effets vestimentaires,de boissons alcoolisées, de pro-duits pyrotechniques et decaméras thermiques d'unevaleur globale de 160 millionsDA.

Les Douanes ont enregistrél'entrée et la sortie de 257 navi-

res ayant transporté 83.871 pas-sagers dont 19.721 étrangers et30.750 véhicules, a-t-on indi-qué. Ces "Portes ouvertes" quise poursuivent une semainedurant comportent une exposi-tion d'appareils utilisés dans lalutte contre la contrebande, desphotos de saisies menées par lesbrigades des douanes et unecérémonie en l'honneur d'agentsmis à la retraite.

M.D.

BOUMERDES

Neutralisation d'un réseau internationalspécialisé dans le vol et trafic de véhicules U n réseau criminel activant interna-

tionalement, comptant 17 individusissus de 17 wilayas spécialisé dans

le vol et trafic de voitures de luxe après fal-sification de leur documents, a été dernière-ment mis hors d'état de nuire par les élé-ments de la sûreté de wilaya de Boumerdes,a-t-on appris dimanche auprès de ce corpssécuritaire. "Les investigations dans cetteaffaire ont duré six mois à travers 18wilayas du pays", a indiqué le commissairede police Krimo Touati, dans un point depresse, ajoutant que les recherches sont tou-jours en cours en vue de l'arrestation dequatre (4) éléments estrangers impliquésdans cette affaire, originaires de France, deLibye et du Sahara occidental, en plus d'au-tres complices algériens, toujours en fuite.Le même officier a fait part de la récupéra-tion au niveau de 19 wilayas, et au titre decette affaire, de 33 véhicules de luxe volés,dont 18 véhicules passés en contrebande à

travers les frontières algéro-libyennes etvendus dans les Emirats arabes unies, desEtas-unis d'Amérique, la Hollande, le Japonet la Libye. Six (6) autres véhicules de luxevolés font toujours l'objet de recherche parles autorités française, allemande et espa-gnole, au moment où neuf (9) autres sontrecherchés sur le sol algérien, a ajouté lecommissaire Touati. Il a aussi fait part de larécupération d'une somme de plus de 140millions de dinars, d'équipements électroni-ques, cachets administratifs, clés de voitu-res, des portables et des documents admi-nistratifs falsifiés. Selon les informatisonsfournies par le commissaire de policeKrimo Touati, les investigations dans cetteaffaire ont été entamées en septembre 2016,avec la collaboration du bureau Interpol enAlgérie. Les enquêteurs se sont basés surdes renseignements faisant état de l'exis-tence de dossiers importants relatifs à descartes grises se trouvant au niveau des com-

munes de Boudouaou, Ouled Moussa etBoumerdes mais n'émanant pas de ces col-lectivités. Les investigations ont mené àl'identification d'individus, âgés entre 23 et59 ans, impliqués dans un vaste réseaud'usurpation d'identité, parmi eux des réci-divistes dont deux (2) font l'objet de pour-suites judicaires. Ces individus ont été arrê-tés au niveau des wilayas d'Alger,Boumerdes, Blida, Msila, Tlemcen, Oran etBatna, entre autres. Les mis en cause sontpoursuivis pour les chefs d'inculpation de"vol de véhicules (à l'echel) national etinternational", "trafic international de voi-tures", "faux et usage de faux documentsadministratifs de véhicules", "falsificationde sceaux étatiques, de documents officielset abus de fonction", "recel d'objets volés","fraude douanière" et "usurpation d'identitéet non dénonciation", a indiqué la mêmesource sécuritaire.

Kamel B.

RELIZANE

4ème salon national du miel et produits de la ruche

L e quatrième salon natio-nal du miel et des pro-duits de la ruche s'est

ouvert dimanche à Relizaneavec la participation de 20exposants et apiculteurs de 12wilayas du pays. Sont présentsà cette manifestation, dont l'ou-verture a été présidée par lewali de Relizane HadjriDerfouf, des représentants debranches locales des dispositifsd'emploi de jeunes (CNAC,

ANSEJ), de la CNMA et de laSociété algérienne d'assurances(SAA). Le salon, abrité par lamaison de jeunes "DjillaliHamani" au centre-ville deRelizane, a drainé, à son ouver-ture, un nombre important devisiteurs venus s'enquérir desgammes de miel et dérivés pro-posées et, si besoin est, enacheter.

L'importance de cette expo-sition a été mise en exergue par

des apiculteurs qui considèrentque la manifestation constitueune occasion d'échanges d'ex-périences et de savoir-faire,mais aussi une opportunitépour vendre leurs produits, fai-sant remarquer que la commer-cialisation "demeure uneentrave pour cette filière."

Des communications sur lanutrition, l'apiculture et les ver-tus thérapeutiques du mielseront animées lors de ce salon

qui s'étale jusqu'à jeudi pro-chain. Cette manifestation estorganisée par l'association desapiculteurs de la wilaya deRelizane en étroite collabora-tion avec la direction des servi-ces agricoles et la chambre del'agriculture. L'association desapiculteurs de Relizane recenseplus de 300 adhérents, a indi-qué son président, AissaToufik.

S.S.

LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 - 19INTERNATIONALBRÉSIL

L'hommed'affaires

Batista va selivrer à la

justice L' homme d'affaires brési-

lien Eike Batista adéclaré dimanche à New Yorkqu'il allait se livrer à la justice duBrésil qui le recherche pour l'en-tendre dans une affaire de blan-chiment massif d'argent.

Le mandat d'arrêt internatio-nal dont il fait l'objet provientd'une des ramifications de l'en-quête sur le méga-scandale decorruption de Petrobras, qui arévélé un système de pots-de-vins au Brésil versés par desgrandes entreprises du BTP àdes partis politiques pour obte-nir des contrats avec la compa-gnie pétrolière d'État.

"Je rentre pour répondre à lajustice, comme c'est mondevoir", a déclaré M. Batista à latélévision brésilienne TV Globolors d'une interview réaliséedans la zone d'embarquement del'aéroport JFK de New York.

"Je vais me livrer", c'est lemoment "d'aider (la justice) àéclaircir les choses", a ditl'homme d'affaires avant d'em-barquer sur le vol 973 de la com-pagnie American Airlines quidevait atterrir à Rio de Janeirolundi à 10h30 heure locale(12h30 GMT).

Eike Batista, 60 ans, estsoupçonné par la justice brési-lienne d'avoir blanchi des mil-lions de dollars dans un réseaude corruption impliquant égale-ment Sergio Cabral, ancien gou-verneur de l'Etat de Rio deJaneiro qui se trouve actuelle-ment en détention.

Il est aussi soupçonné d'avoirversé 16,5 millions de dollars depots-de-vin à M. Cabral en2010.

M. Batista a été l'homme leplus riche du Brésil. Il a étéclassé en 2012 comme le sep-tième homme le plus riche dumonde par la revue économiqueaméricaine Forbes. Mais sonempire s'est effondré l'année sui-vante avec la faillite de sa com-pagnie pétrolière OGX.

La police brésilienne avaittenté de l'arrêter jeudi dernier àson domicile de Rio, mais M.Batista ne s'y trouvait pas. Sesavocats avaient alors déclaréqu'il se trouvait à New Yorkpour raisons professionnellesmais qu'il avait l'intention derentrer au Brésil pour se mettre àla disposition des autorités.

La police fédérale le considé-rait néanmoins comme fugitif etavait fait diffuser par Interpol unmandat d'arrêt international.

Ikram A.

ACCORD NUCLÉAIRE IRANIEN

Trump et le roi Salmane pourune "application rigoureuse"

Le présidentaméricain Donald

Trump et le roiSalmane d'Arabie

saoudite se sontdéclarés pour une

"applicationrigoureuse" del'accord sur le

nucléaire iranienet se sont misd'accord pour

créer des "zonesde sécurité" en

Syrie et auYémen, selon laMaison Blanche.

L a teneur de la conversa-tion semble indiquerque Donald Trump -

jusque-là un farouche oppo-sant à cet accord phare de laprésidence Obama et censéempêcher l'Iran de se doter dela bombe atomique - pourraitavoir évolué sur la question.

Il n'avait cessé de critiquerl'accord pendant sa campagneet il a nommé à des postes clésde son administration des per-sonnalités ouvertement anti-iraniennes, à commencer par le

futur secrétaire d'Etat RexTillerson, qui veut une "révi-sion complète" de l'accord.

M. Trump et le souverainsaoudien ont aussi insisté surla nécessité de répondre "auxactivités déstabilisantes del'Iran" dans la région. Téhéranest la bête noire de Washingtonet de Ryad et le grand concur-rent du royaume wahabite dansla région.

Les deux hommes se sontengagés à combattre la propa-gation du "terrorisme islami-que radical", reprenant ainsi laformule favorite du présidentaméricain pour désigner lesjihadistes.

A la demande du présidentaméricain, les deux hommes sesont mis d'accord pour créerdes "zones de sécurité" auYémen et en Syrie et apporter

leur soutien à "d'autres idéespour aider les nombreux réfu-giés déplacés par les conflitsen cours".

Les modalités pratiques dela mise en place de ces "zonesde sécurité" n'ont pas étédétaillées.

Dans son compte rendu del'entretien, l'agence officiellesaoudienne Spa a souligné quele souverain saoudien avait"approuvé et soutenu l'établis-sement de zones de sécurité enSyrie".

L'agence a fait état d'"uneconvergence de vues" entre lesdeux chefs d'Etat sur les ques-tions évoquées "dont la luttecontre le terrorisme et l'extré-misme" et "la confrontation deceux qui cherchent à destabili-ser la région et à s'ingérer dansles affaires des autres Etats".

Le roi Salmane et le prési-dent Trump ont égalementévoqué "le partenariat stratégi-que entre les deux pays au 21esiècle" et décidé d'échanger lesvisites à des dates à convenirultérieurement, a encore rap-porté l'agence Spa.

La question des zones desécurité au Yémen et en Syriea également été évoquée lorsd'une conversation téléphoni-que entre Donald Trump et leprince héritier d'Abou Dhabi etcommandant en chef adjointdes forces armées des Emiratsarabes unis, cheikhMohammed ben Zayed Al-Nahyane, selon la MaisonBlanche. Le prince héritier "aaccepté de soutenir cette initia-tive", a précisé la présidenceaméricaine.

Comme avec le roi saou-dien, la discussion a aussiporté sur la lutte contre lesjihadistes. "Les deux diri-geants ont réaffirmé le fortpartenariat entre les deux payset se sont engagés à renforcerleur coopération dans le com-bat contre le terrorisme islami-que radical", a ajouté laMaison Blanche.

Les Emirats cherchent àfaire sortir la région "du chaoset de l'instabilité par la coopé-ration et les efforts communs",a plaidé lors de l'entretien leprince héritier d'Abou Dhabi,cité par l'agence officielle émi-ratie Wam.

Nawel Z.

DANS UNE ATTAQUE DE DRONE

Deux membres présumés d'Al-Qaïda tuésau Yémen

D eux membres présumés d'Al-Qaïdaont été tués lundi dans une attaquede drone américain dans le sud du

Yémen, au lendemain d'une opération com-mando menée par les Etats-Unis contre leréseau extrémiste dans le centre de ce pays,selon un responsable des services de sécu-rité.

L'attaque a été menée à Baïhan, dans laprovince de Chabwa, où "un drone américaina pris pour cible un véhicule, tuant ses deuxoccupants, des combattants d'Al-Qaïda", aajouté le responsable.

Dimanche, l'armée américaine a menédans la province de Baïda (centre) une opé-ration commando contre Al-Qaïda, la pre-mière menée au Yémen depuis l'accession deDonald Trump au pouvoir.

Cette opération, effectuée à l'aide de dro-

nes et d'hélicoptères, s'est soldée par la mortd'au moins 14 jihadistes et un soldat améri-cain selon l'armée américaine. Pour sa part,un responsable yéménite a fait état d'un bilande 57 morts, dont 16 civils.

Après l'opération, Al-Qaïda a placé sescombattants et ses partisans en état d'alertedans les provinces de Baïda et de Chabwaainsi que dans celle de Marib, à l'est deSanaa, où le groupe jihadiste a eu une forteprésence, ont indiqué des sources tribales.

Désormais, les militants d'Al-Qaïda ne seséparent plus de leurs armes et sont ceinturésd'explosifs dès qu'ils sortent dans la rue, ontprécisé ces sources.

Les Etats-Unis, les seuls dans la région àdisposer de drones pouvant atteindre descibles au Yémen, considèrent Al-Qaïdacomme la branche la plus dangereuse du

réseau jihadiste. Ils mènent régulièrement des frappes

aériennes par drones contre Al-Qaïda, maisles opérations au sol ou avec des hélicoptèresd'attaque sont beaucoup plus rares.

Les forces gouvernementales yéménites,soutenues depuis mars 2015 par une coali-tion arabe sous commandement saoudien,affrontent à la fois des rebelles Houthis, quicontrôlent une partie du territoire dont lacapitale Sanaa (nord), et les groupes jihadis-tes bien implantés dans le sud et le sud-est duYémen.

Depuis mars 2015, plus de 7.400 person-nes ont été tuées et près de 40.000 blesséesdans la guerre, selon l'Organisation mondialede la santé (OMS).

M.S.

FRANCE

Abrini à Paris pour être entendu par un juge

M ohamed Abrini, unpersonnage clé desattentats du 13

novembre 2015 à Paris et du 22mars 2016 à Bruxelles, a ététransféré lundi en France pourêtre entendu par un juge d'ins-truction, a-t-on appris de sourcejudiciaire.

Le suspect, âgé de 32 ans etplacé en détention provisoire àla prison de Nivelles en

Belgique, ne devrait pas passerplus de 24 heures à Paris, selonl'Obs, qui a révélé l'information.

"Il est remis à la justice fran-çaise pour la journée en vue desa présentation devant le magis-trat instructeur aux fins d'inter-rogatoire de première comparu-tion pour mise en examen dansle dossier du 13 novembre", aconfirmé la source.

Mohamed Abrini est suspecté

d'avoir joué un rôle dans les pré-paratifs des attentats du 13novembre dernier à Paris etSaint-Denis.

Deux jours avant les attaques,il avait été filmé dans une sta-tion-service sur l'autoroute endirection de Paris en compagniede Salah Abdeslam, seul survi-vant du commando qui a com-mis les attentats et détenu enFrance. Le Belgo-Marocain est

également soupçonné d'avoiraccompagné les deux kamikazesde l'aéroport de Bruxelles, le 22mars, et d'y avoir déposé unebombe dissimulée dans un sac. Ila reconnu être "l'homme au cha-peau" filmé par les caméras desurveillance.

Il avait été arrêté en avril2016. Trois personnes ont étémises en examen en France danscette enquête : Salah Abdeslam,

le "logeur" de Saint-Denis,soupçonné d'avoir fourni auxdjihadistes leur "appartementconspiratif", et l'intermédiaireentre ce dernier et la cousined'Abdelhamid Abaaoud, com-manditaire présumé des atta-ques.

Les attentats de Paris etSaint-Denis ont fait 130 mortsdes centaines de blessés.

N.Z.

ÉNERGIE LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 - 7

SELON LE RAPPORTANNUEL BP

La demandepétrolière

augmenterajusqu'en 2040

A lors que la voiture électriquese développe rapidement, le

pétrolier britannique BP affirme,dans son rapport annuel sur lesperspectives énergétiques publiémercredi, que la demande pétro-lière mondial va continuer à croî-tre jusque dans les années 2040en raison d'une consommationaccrues de produits à base deplastique. La demande pétrolièremondiale continuera à croître jus-que dans les années 2040, selon lerapport annuel sur les perspecti-ves énergétiques du groupe bri-tannique pétrolier BP publié mer-credi. Dans cet Energy Outlookqui fait référence, le groupe pétro-lier britannique estime que lesréserves de pétrole exploitable,qu'il chiffre à 2.600 milliards debarils, sont suffisantes pourrépondre deux fois à la demandejusqu'en 2050.

Selon les prévisions de BP,l'augmentation de la demande surla période, qui est de 1 million debarils par jour actuellement,devrait ralentir pour tomber à400.000 bpj à l'horizon 2035,année où la consommation attein-dra environ 110 millions de bpj.La demande continuera à aug-menter jusque dans les années2040, estime Spencer Dale, l'éco-nomiste en chef de BP. En raisonde la force croissance économi-que des pays en développementd'Afrique et d'Asie, la consom-mation de plastique et de fibrestextiles fabriquées à partir dupétrole alimentera la hausse de lademande globale.

"LE PÉTROLE EST UNEMATIÈRE PREMIÈRE

POUR D'AUTRESPRODUITS"

"L'essentiel de la croissancen'est pas lié aux transports (...)mais plutôt au fait que le pétroleest une matière première pourd'autres produits, notammentdans la pétrochimie et le textile",explique Spencer Dale.

Malgré l'amélioration de l'effi-cacité énergétique des moteurs àessence et la multiplication par100 du nombre de véhicules élec-triques, la demande pétrolièreglobale liée à l'automobile devraitpasser de 19 millions de bpj en2015 à 23 millions de bpj en 2035parce que le parc automobilemondial va augmenter, estime lepétrolier.

Le parc automobile électrique,qui devrait atteindre 100 millionsde véhicules d'ici 2035, ne devraitreprésenter que 5 à 6% du parctotal, estime BP. L'an dernier, BPtablait sur 70 millions de véhicu-les électriques en 2035. Cette pré-vision a été relevée de 30 millionsd'unités en raison notamment dela baisse du coût des batteries,explique Spencer Dale.

Sur le plan de l'environne-ment, BP anticipe un ralentisse-ment marqué de l'augmentationdes émissions de dioxyde de car-bone sur les 20 prochainesannées. Ces émissions, qui aug-mentent de 2,1% par an actuelle-ment, ne devraient plus progres-ser que de 0,6% par an, ce quireprésenterait le taux d'augmenta-tion le plus faible depuis 1965.Au total, les émissions de CO2augmenteront de 13% entre main-tenant et 2035.

Siham S.

USA

L'EIA s'attend à un boom desexportations américaines de GNL

en 2017Les exportations

américaines de Gaznaturel liquéfié (GNL)devraient progresser

en 2017 et 2018grâce à l'entrée en

service de nouveauxprojets de

liquéfaction de gaznaturel, prévoit

l'Agence américained'information en

énergie (EIA).

L a hausse des exportationsde GNL en 2017 serasoutenue par l'entrée en

production de nouvelles capaci-tés de liquéfaction dans le termi-nal Sabine Pass en Louisiane,précise l'EIA (Acronyme anglaisd'Energy InformationAdministration) dans un rapportpublié lundi. En 2018, les livrai-sons américaines de GNL àl'étranger vont augmenter à lafaveur de la mise en service duterminal Cove Point à Marylanden décembre 2017 et des projetsCameron et Freeport sur le Golfedu Mexique au deuxième trimes-tre de l'année prochaine. Lesexportations de gaz naturel parcanalisation vers le Mexiquedevraient également enregistrerune légère progression cetteannée, selon l'EIA.

L'augmentation des exporta-tions, couplée à une stabilisationdes importations de GNL ferontdes Etats Unis un exportateur netde gaz d'ici à 2018, anticipel'EIA qui prévoit, par ailleurs,une remontée des prix de cetteénergie sur le marché américainà 3,55 dollars le million BTU en2017 et à 3,73 dollars en 2018,contre 2,51 dollars enregistrés en2016. Côté commercialisation, lalevée de l'interdiction sur lesexportations américaines deGNL en 2016 ne devrait pas setraduire par une hausse deslivraisons vers le continent euro-péen, selon plusieurs analystes,alors qu'auparavant nombreuxd'entre eux prévoyaient le débutd'une rude concurrence entre laRussie et les Etats-Unis sur cemarché. Les producteurs améri-cains ont réorienté leurs livrai-sons vers les marchés de

l'Amérique Latine et de l'Asiepour satisfaire de nouveauxclients potentiels, notammentavec la baisse des exportationsdu Nigeria vers le continentaméricain et aussi la hausse de la

demande du marché de l'électri-cité en Asie. En 2016 seulementdeux expéditions de gaz améri-cain ont été envoyées en Europe.

Farida B.

L es cours dupétrole étaientorientés à la

baisse, hier en Asie, enraison de craintes d'unehausse de la productionde schistes américainsqui compense les effetsde l'accord internatio-nal de réduction de l'of-fre. Vers 06h00 GMT,

le baril de light sweetcrude (WTI), référenceaméricaine du brut,pour livraison en marsreculait de 24 cents, à52,93 dollars dans deséchanges électroniquesralentis pour cause deNouvel an chinois.

Le prix du baril deBrent, référence euro-

péenne, également pourmars, perdait 25 cents à55,27 dollars.

En cause, la produc-tion américaine et l'an-nonce d'une nettehausse du décomptedes puits de pétrole enactivité aux Etats-Unis,établi par le groupeBaker Hughes, au plus

haut depuis novembre2015.

"Il y a un nuage surle marché du pétrole: lahausse de la productionaméricaine de schis-tes", a déclaré àl'agence BloombergJay Hatfield, analystechez InfraCap MLP.

S.S.

BRANCHE DES INDUSTRIES ÉLECTRIQUES ET GAZIÈRES EN FRANCE

Les employeurs appel lent à la grèveaujourd'hui

L es salariés de l'énergie sont appelés àla mobilisation et à la grèveaujourd'hui pour demander l'ouver-

ture d'une "véritable" négociation sur lesalaire de base, dont les employeurs ontdécidé le gel en 2017, une "première histo-rique" selon les syndicats.

Les employeurs de la branche des indus-tries électriques et gazières (IEG, près de150.000 salariés dans 163 entreprises, dontEDF, Enedis, RTE, Engie SA...) ont décidéde reconduire en 2017 à l'identique la valeurdu salaire national de base de la branche. Lagrille de salaire dans les IEG est indexée surce salaire de base (502,71 euros depuis le1er janvier 2016).

Après +0,3% en 2015 et +0,2% en 2016,ce gel, "brutalement imposé par un 0% his-torique, est une injure faite aux salariés dontla productivité est en constante augmenta-tion", déclarent les cinq fédérations repré-sentatives de la branche (CGT, CFE-CGC,CFDT, FO et CFTC) dans un communiquécommun.

Elles appellent donc les électriciens etgaziers à "effectuer des arrêts de travail, àreprendre en main l'outil de production, àinterpeller les représentants des directions età occuper les sites" mardi pour faire de lajournée une "victoire pour (leur) pouvoird'achat". Aucune organisation syndicale n'asigné l'accord entérinant le gel du salaire de

base, qui avait été soumis à signature aprèsune réunion de la commission paritaire debranche en décembre. Le 19 janvier, lescinq fédérations ont demandé "solennelle-ment" l'ouverture de négociations, lorsd'une nouvelle réunion de la commission,mais leur demande a été "ignorée", soulignele texte commun. Première force syndicalede la branche, la CGT avait déjà appelé lessalariés à se mobiliser le 17 janvier.

SUD-Energie (non représentatif) aappelé de son côté les salariés à "rejoindrele mouvement" afin de donner "un coupd'arrêt à la politique d'austérité intenable"des employeurs des IEG.

Farida B.

CHARBON

Énergie du futur

M algré sa mise au ban,l'énergie la plus pol-luante a encore de bel-

les années devant elle, tirée parla demande croissante de l'Inde,de l'Asie du Sud-Est et del'Afrique. L'innovation a permisde réduire fortement les émis-sions dans les centrales dernièresgénérations. Mais malgré cesprogrès technologiques, la quêtedu charbon vert est loin d'êtreaccomplie. En Chine, mais aussi

en Europe, il continue à faire desravages sur l'environnement et lasanté.

CHARBON, CEUX QUI YCROIENT ENCORE

Toute l'Europe est préoccupéepar les énergies renouvelables.Toute?? Non?! En Républiquetchèque, un groupe d'irréducti-bles adeptes des énergies fossilesrachète à tour de bras les centra-les thermiques et les mines de

charbon dont se défont lesgrands énergéticiens européens.Energetick? a PrmyslovyHolding (EPH), dirigé par lesentrepreneurs Daniel Ketinsky etPatrik Tkac, a repris, depuis2013, plus de dix centrales àcharbon et les mines qui les ali-mentent en combustible, pour untotal de plus de 7 milliards dedollars (environ 6,6 milliardsd'euros). EPH a racheté, à vilprix parfois, les centrales de l'ita-

lien Enel en Slovaquie, celle del'allemand E.on en Italie, cellesde son compatriote RWE et dufrançais EDF au Royaume-Uni,les mines du suédois Vattenfallen Allemagne� Au total, elle aavalé plus de 50 entreprises danssept pays européens, duRoyaume-Uni à la Hongrie. EPHaffiche en 2016 une marge brutede 1,6 milliard d'euros.

L.D.

PÉTROLE

Les cours à la baisse en Asie

18 - LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 INTERNATIONALJAPON

Les ventes audétail

inférieuresaux attentesen décembre

L es ventes au détail ont aug-menté moins rapidement

que prévu au Japon au mois dedécembre, montrent les don-nées officielles publiées lundi,une mauvaise nouvelle pour laBanque du Japon qui a com-mencé sa réunion de deux joursde politique monétaire.

Les ventes au détail ont ainsiaugmenté de 0,6% le mois der-nier par rapport à décembre2015, alors que les économistesinterrogés par Reuters antici-paient une progression de1,3%. La banque centrale japo-naise devrait maintenir unepolitique monétaire inchangéelors de sa réunion, qui prend finmardi, et tenter de dissiper lesspéculations autour d'undénouement progressif de sonprogramme massif d'injectionde liquidités. La faiblesse desdépenses des ménages pèse surl'économie japonaise qui peineà se redresser durablementaprès des dizaines d'années dedéflation et de stagnation de lacroissance.

I.A.

SELON DANIÈLENOUY

Rome a faittrop peu surles prêts à

risque de sesbanques

L' Italie a fait trop peu aucours des trois dernières

années pour réduire le poidsdes créances douteuses quipèsent sur les bilans des ban-ques italiennes, a déclaré laprésidente du conseil de super-vision bancaire de la Banquecentrale européenne dans unentretien publié lundi par LaRepubblica.

Danièle Nouy a néanmoinssalué la décision du gouverne-ment italien de consacrer 20milliards d'euros au soutien auxbanques en difficulté.

Elle a rejeté les critiquesselon lesquelles la BCE aréservé un traitement plus favo-rable aux banques allemandeset elle s'est refusée à tout com-mentaire sur un éventuel rap-prochement entre la premièrebanque de dépôts italienneIntesa Sanpaolo et l'assureurAssicurazioni Generali.

"Nous ne faisons pas decommentaires sur les banquesindividuelles (...) nous surveil-lons de très près l'évolution desdossiers quand ils affectent lesbanques que nous supervisonset nous restons en relationétroite avec les autres autoritésconcernées, si nécessaire", a ditDanièle Nouy.

Intesa Sanpaolo a dit lasemaine dernière étudier unéventuel rapprochement avecGenerali. Cette initiative seraiten partie destinée, selon lapresse italienne, à contrer uneéventuelle offre de groupesétrangers sur le numéro un ita-

ECONOMIE RUSSE

Forbes optimiste "Désolé, les

haïsseurs": laRussie a su

surmonter lesdifficultés

résultant dessanctions

occidentales,reconnaît un

expert dumagazine Forbes.

L a Russie a réussi à sur-vivre aux sanctions etl'année 2017 promet

d'être très réussie du côté dumarché boursier local, estimeKenneth Rapoza dans lespages du magazine américainForbes.

" Ce qui attire l'attention surla Russie, c'est la géopolitique.

Mais quelle que soit l'opinionnégative que vous pouvezavoir sur la Russie, du point devue économique, c'étaitincroyable ", explique GerardoRodriguez, gestionnaire defonds chez BlackRock à NewYork.

Ainsi, l'indice russe destitres à petite capitalisationRSXJ a dépassé, en janvierdernier, celui de ses concur-rents des pays en développe-ment, et la compagnie améri-caine EPFR Global a enregis-tré une quantité record d'inves-

tissements dans les titres rus-ses. Les constantes discussionsdes politiciens concernant la "mauvaise Russie " n'empê-chent plus les investisseurs,conclut l'auteur. La croissancede la production industrielle de3,2 % en décembre 2016 estégalement un signal positif.Cependant, le PIB russeaccuse toujours une tendancenégative, et la faible demandeintérieure freine le rétablisse-ment économique.

Selon Kenneth Rapoza, tou-tefois, l'année 2017 apporteraun " assainissement tous azi-muts ". " Désolé, les haïsseurs,la Russie a survécu aux sanc-tions. Elle a survécu au pétroleà 35 dollars le baril. Elle a sur-vécu à deux ans de récessionéconomique ", écrit-il. Celadevrait attrister, entre autres, lesénateur John McCain. "Désolé, sénateur ", conclutl'auteur.

F.R.

ALLEMAGNE

L'excédent courant est le plus élevédu monde en 2016

L' excédent des comptes courantsallemands devrait avoir inscritun nouveau record en 2016 à

297 milliards de dollars (278 milliards d'eu-ros), dépassant ainsi celui de la Chine pourdevenir le plus élevé au monde, a déclarélundi l'institut d'études économiques muni-chois Ifo. Un tel montant équivaudrait à8,6% du produit intérieur brut (PIB) etdépasserait donc largement le plafond de6% recommandé par la Commission euro-péenne.

En 2015, l'excédent courant allemandavait représenté 271 milliards de dollars. LaCommission européenne et les Etats-Unisappellent depuis longtemps les autoritésallemandes à soutenir la demande intérieureet les importations pour favoriser la réduc-tion de l'excédent courant, afin de réduireles déséquilibres mondiaux. Berlin rejetteces critiques en expliquant avoir déjà prisdes mesures de soutien à la demande en ins-taurant en 2015 un salaire minimum natio-nal et en acceptant l'an dernier une revalori-sation des pensions de retraite. Le gouver-nement a en outre augmenté les dépensespubliques consacrées aux réseaux routiers,aux infrastructures numériques ainsi qu'àl'accueil et l'intégration des demandeurs

d'asile, sans remettre en cause pour autantl'équilibre budgétaire. L'Ifo estime que l'ex-cédent courant chinois a été ramené à 245milliards de dollars l'an dernier en raison duralentissement des exportations. Son esti-mation de l'excédent allemand est infé-rieure à sa prévision précédente, qui était de310 milliards de dollars. Jeudi, Sigmar

Gabriel, qui était encore pour quelques heu-res ministre de l'Economie avant de prendrele portefeuille des Affaires étrangères, adéclaré que l'excédent courant devrait dimi-nuer en 2017 avec le ralentissement ducommerce mondial et l'augmentation de lademande intérieure.

M. S.

Berlin sous la menace d'une guerrecommerciale avec les Etats-Unis

U ne peur de Donald Trump a saisi l'Allemagne. Jusqu'ici restés prudents dans leurs com-mentaires sur le président américain, les économistes ne mâchent plus leurs mots : ils

redoutent maintenant un scénario catastrophe pour l'économie allemande si Donald Trumpmettait ses plans de barrières douanières à exécution. " Il faut faire cette dure constatation :nous sommes sous la menace d'une guerre commerciale et économique avec les Etats-Unis", a déclaré le président de l'Institut économique de Berlin (DIW), Marcel Fratzscher, au jour-nal Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung. L'hebdomadaire de Francfort interrogeait, dansson édition du dimanche 29 janvier, les directeurs des plus grands instituts économiques dupays. Tous ont fait le même constat, implacable : l'économie allemande souffrirait considéra-blement d'une politique de protectionnisme menée par les Etats-Unis. Clemens Fuest, prési-dent de l'institut de Munich Ifo, évalue les dommages pour l'industrie à 1,6 million d'emplois,si les relations commerciales germano-américaines en venaient à être réduites à zéro. Un mil-lion d'emplois dans l'industrie exportatrice allemande sont directement liés aux échangesavec les Etats-Unis, qui s'ajouteraient aux 600 000 employés des entreprises américaines enAllemagne, menacés au cas où l'Europe serait obligée de prendre des mesures de rétorsion.

M.S.

MARCHÉ À L'EXPORTATION

La France a perdu des parts l'an passé L a France a encore perdu

des parts de marché àl'exportation l'an passé

malgré l'amélioration de la com-pétitivité-coût de ses entreprises,dont les effets sur les échangesextérieurs tardent à se manifes-ter, selon une étude publiée lundipar l'institut COE-Rexecode.

La part des exportations fran-çaises de biens et services danscelles de la zone euro a ainsireculé à 13,4% l'an passé, soit0,2 point de moins qu'un an plustôt. Par comparaison, elle sesituait à 17,0% en 2000, unniveau qui, s'il s'était maintenu,signifierait que les exportationsde la France seraient supérieuresde 170 milliards d'euros à leurmontant actuel.

Selon COE-Rexecode, cettebaisse des parts de marché estfortement corrélée avec le reculdu poids de la valeur ajoutéemanufacturière française dans lavaleur ajoutée manufacturière dela zone euro. Celui-ci a encorelégèrement diminué en 2016,pour s'établir à 13,4%, un nou-veau plus bas jugé "inquiétant"(contre 17,3% en 2000 et 15,1%fin 2012). La compétitivité-coûtde la France s'est pourtant amé-liorée ces dernières années grâceà la mise en place du crédit d'im-pôt compétitivité emploi (CICE)et des baisses de charge desentreprises. Sur la seule année2016, le coût salarial unitaire aaugmenté en France de 0,9%,contre 1,3% en moyenne dans la

zone euro et 1,9% en Allemagne.Les écarts sont encore plus mar-qués sur la période 2012-2016 :+0,8% en France contre +3,7 %en moyenne dans la zone euro et+9,1 % en Allemagne). Cetteamélioration a permis un débutde redressement de la compétiti-vité-prix et contribué au rétablis-sement des marges des entrepri-ses. Sur le premier point, lahausse des prix des produitsfrançais, qui était supérieure desix points à la moyenne des pro-duits européens entre 2000 et2007, a fait place sur la période2011-2016 à une baisse de 1,4%.Si le prix moyen des exporta-tions de la zone euro a baissé unpeu plus (-2,5 %), celui desexportations allemandes a aug-

menté dans le même temps de1,3%. Le CICE et les baisses decharges expliquent pour moitiéle rebond des marges des entre-prises - à 35,1% en 2016 contre32,9% début 2014 -, qui tientaussi à l'environnement excep-tionnellement favorable créé parla faiblesse des cours du pétroleet des taux d'intérêt. Pour COE-Rexecode, la remontée des prixdu brut et des rendements obli-gataires jouent désormais dans lesens d'une baisse des marges, cequi fait qu'il est "nécessaire queles hausses de salaires restentcontenues durablement au-des-sous des gains de productivité etque les politiques d'allègementdes coûts soient poursuivies".

F.R.

La Bourse suisse aentamé la semaine sur

une note légèrementnégative et le SMI reste

sous les 8400 points souslesquels il était repassévendredi. Les variations

de cours restentcontenues car on

manque d'impulsion, ontrelevé des courtiers.

V endredi, Wall Street aterminé sans tendanceau terme d'une semaine

marquée par le passage du DowJones en dessus des 20'000points. Dans leur commentairematinal, les analystes deMirabaud Securities relèvent quela croissance du PIB américain anettement décéléré au 4e trimes-tre, à 1,9% sur un an et que lescommandes de biens durablesont diminué de façon inattendue.

La semaine sera marquée parles réunions de banques centra-les avec la Banque du Japon, laRéserve fédérale américaine(Fed) et la Banque d'Angleterre.Pour ce qui est de la Fed, lesexperts de Mirabaud Securitiesrappellent que sa patronne JanetYellen a récemment déclaré queles attentes sur les taux d'intérêtsdépendraient de l'appréciationdes perspectives sur l'économie.

Actuellement, les récentsdécrets du nouveau présidentaméricain Donald Trumpgâchent un peu l'ambiance.L'interdiction d'entrée décrétéecontre les ressortissants de plu-sieurs pays musulmans notam-ment a suscité des remous. Maiscela ne devrait pas franchementinfluencer les marchés finan-ciers, ont tempéré des experts.Ce qui est important, c'est ledéroulement de la saison desrésultats. Peu après 09h30, leSMI reculait de 0,41% à 8344,91points. Le SLI cédait 0,40% à1333,71 points et le SPI 0,36% à9119,06 points. Sur les trentevaleurs vedettes, 21 reculaient,six montaient et Dufry, Novartiset Sika étaient inchangées.

Aryzta (-3,5% à 27,68 CHF)

reculait le plus nettement, mais,pour une fois, pas à cause demauvaises nouvelles: le titre esttraité hors dividende de 0,5731CHF, ce qui explique la plusgrosse partie du recul.

Parmi les poids lourds défen-sifs, Nestlé (-0,8%) perdait duterrain après que Liberum arétrogradé l'action à "sell" de"hold" dans le cadre d'une étudesectorielle. Une croissance déce-vante et des acquisitions chèresvont peser sur les valorisationsdu secteur en 2017, selon lesanalystes. Les attentes à l'égarddu nouveau patron du géant deVevey et de potentiels change-ments de stratégie et acquisitionssont trop optimistes, selon lesanalystes. Pour Novartis (stable),HSBC a confirmé une recom-mandation d'achat. Le labora-toire a délivré des perspectivesréservées pour l'année en coursla semaine dernière, à l'occasionde la présentation de ses résultatsannuels, relève Steve McGarry.Le programme de rachat d'ac-tions annoncé a toutefois atténuéla déception des actionnaires.Roche (-0,2%) reculait légère-ment. HSBC a aussi relevé l'ob-jectif de cours d'Adecco (-0,7%)et a confirmé "buy". Le titre a deplus été mis dans la liste "superten". Les perspectives s'amélio-rent sur le marché européen del'emploi, tandis que les Etats-Unis poursuivent leur lentecroissance. Le Royaume-Unisuscite en revanche des inquiétu-des, mais qui pourraient s'avérerexagérées. Sans information spé-

cifique, Richemont perdait 1,5%et Swatch 1,3%. Ce dernierdevrait publier ses chiffres 2016cette semaine. Aux bancaires,UBS gagnait 0,6% alors que CS(-0,7%) et Julius Bär (-0,5%)reculaient. Julius Bär, dévoilerases chiffres mercredi. CreditSuisse pourrait devoir payer desdommages de quelque 150 mioCHF dans le cadre d'une affairede potentielle escroquerie àGenève. Le Ministère public ducanton du bout du lac reproche àla grande banque d'avoir violéles devoirs les plus élémentairesde surveillance et pourrait l'accu-ser d'avoir contrevenu à la légis-lation sur le blanchiment d'ar-gent, ont rapporté la"SonntagsZeitung" et "Le MatinDimanche". Sur le marchéélargi, l'activité n'était pas trèsfournie non plus. Gurit (-0,1%) apublié de premiers chiffres devendredi soir. Les ventes du spé-cialistes des matières synthéti-ques ont déçu. MetallZug(+2,3%) a fourni de premièresdonnées pour 2016 hier matin.

Après les chiffres trimestrielsde Barry Callebaut (-1,1%),

Vontobel a relevé l'objectif decours et confirmé "hold".L'analyste attend une accéléra-tion de la croissance ces pro-chains trimestre grâce à l'out-sourcing de volumes. Le relève-ment de l'objectif intervientessentiellement en raison de l'in-fluence positive des prix ducacao sur le capital opérationnelcette année.

TOKYO FINIT EN BAISSEAVEC LES FINANCIÈRES

La Bourse de Tokyo a fini enbaisse lundi, plombée par le raf-fermissement du yen, qui pèsesur les valeurs exportatrices, etpar le repli des financières aprèsl'annonce d'une croissance amé-ricaine au quatrième trimestrebien moins forte queprévu.L'indice Nikkei a perdu0,51% à 19.368,85 points et leTopix, plus large, a cédé 0,35% à1.543,77 points. "Les mauvaisesnouvelles sur le marché mondialpèsent sur le sentiment de mar-ché mais même sans cela, lesinvestisseurs attendraient un peuavant de pousser le marché plushaut", dit Takuya Takahashi, res-ponsable de la stratégie chezDaiwa Securities. Il ajoute que laprudence est de mise avant l'is-sue de la réunion de politique dela Réserve fédérale, mercredi. Ledollar perd 0,3% face au yenalors que les rendements duTrésor américain ont chuté ven-dredi en réaction au ralentisse-ment brutal de la croissanceaméricaine. Dans ce contexte,les secteurs des banques et assu-rances ont tiré la tendance vers lebas à Tokyo. De son côté, leconglomérat industriel Toshiba aperdu 3,69% alors que des ban-ques japonaises se préparent à le

poursuivre en justice à la suited'un scandale comptable qui aéclaté en 2015.

WALL STREET ATTENDLA FED

En temps normal, une réunionde politique monétaire de laRéserve fédérale, des statistiquessur l'emploi et une nouvelle pluiede résultats de sociétés suffi-raient à détourner l'attention desinvestisseurs des spéculationssur la politique du nouveau pré-sident américain. Mais les tempsne sont pas tout à fait normaux etau cours de la semaine à venir,les paroles et les actes de DonaldTrump pourrait bien avoir sur lesmarchés une influence plus sen-sible que les déclarations deJanet Yellen, la présidente de laFed, que les indicateurs écono-miques ou que les profits desentreprises. "Wall Street a déjàintégré le fait que la reprise étaitinstallée et que la Fed allait com-mencer à devenir agressive. Cequ'elle n'a pas encore tout à faitintégré, c'est qui est vraimentDonald Trump", explique RobertPhipps, directeur de Per StirlingCapital Management. Si lesactions ont profité, depuis l'élec-tion présidentielle du 8 novem-bre, des espoirs d'allègementsd'impôts et de relance budgé-taire, les investisseurs attendentencore des preuves de la capacitéde Donald Trump à traduire enactes ses promesses de campa-gne. Et à cette attente s'ajoutentdes interrogations sur l'impact deses menaces d'imposer des droitsde douane élevés sur les importa-tions ainsi que de ses déclara-tions sur la politique de changesde la Chine.

Ilyas A.

LE MAGHREB du 31 Janvier 2017- 9FINANCESBOURSE INTERNATIONALE

Zurich, léger recul en début de séance

MONNAIE

L'euro stable face au dollar avant la 1ère réunion de la Fed

L' euro se stabilisait lundi face à un dollar quipeine à se reprendre depuis l'investiture de

Donald Trump, dont le protectionnisme inquièteles marchés, et alors que la Réserve fédérale amé-ricaine (Fed) se réunit cette semaine. Vers 10H00GMT (11H00 HEC), l'euro valait 1,0694 dollar,contre 1,0693 dollar vendredi soir. La monnaieeuropéenne baissait face à la monnaie nippone, à122,66 yens pour un euro, contre 123,07 yens ven-dredi soir. Le billet vert aussi baissait face à ladevise japonaise, à 114,72 yens pour un dollar,contre 115,06 yens vendredi. "Si les politiques deDonald Trump vont rester au coeur des préoccupa-tions des marchés dans les prochaines semaines,les données économiques et les banques centralesvont faire leur retour dans l'actualité", a prévenuHussein Sayed, analyste chez FXTM. La Réservefédérale américaine (Fed) tiendra mardi et mer-credi sa première réunion depuis l'investiture deDonald Trump. L'institution, qui avait signalé savolonté de relever son taux directeur à trois repri-ses en 2017, devrait cependant le garder inchangéce mois-ci, a estimé Hussein Sayed. "Les investis-seurs restent frustrés par le manque de clarté sur lefront économique alors que le président Trumpcontinue à mettre l'accent sur le protectionnisme et

l'immigration", a indiqué Stephen Innes, analystechez Oanda. "La crainte est que le marché com-mence à penser que les vendettas personnelles obs-curcissent le jugement du Bureau Ovale et celapourrait se traduire par un énorme vote de non-confiance du marché", a-t-il ajouté. De plus, lesindicateurs économiques américains ont montréque la croissance a nettement décéléré au 4e tri-mestre, s'affichant à 1,9% en rythme annualisé,selon une première estimation. Sur l'année, le pro-duit intérieur brut (PIB) de la première économiemondiale n'a progressé que de 1,6% en 2016. Acela s'est ajouté un recul inattendu des ventes debiens durables en décembre. la livre britanniquebaissait face à la monnaie européenne, à 85,38pence pour un euro, comme face au billet vert, à1,2525 dollar pour une livre. Le franc suisse restaitstable face à l'euro, à 1,0680 franc pour un euro,comme face au dollar, à 0,9988 franc pour un dol-lar. La devise chinoise ne s'échangeait pas lundi,les places financières en Chine continentale restantfermées en raison des célébrations du Nouvel an.Elle avait terminé à 6,8840 yuans pour un dollarjeudi soir.

Nabil F.

ESPACE PRATIQUE16 -LE MAGHREB du 31 Janvier 2017

Au départ d�Oran Alicante 14h45Bruxelles 09h00Casablanca 07h45Djeddah 17h00Lyon 08h50Marseille 09h00 - 12h45 Oujda 08h00 - 18h25Paris Orly 08h30 Toulouse 09h00 Au départ d�Annaba Lyon 11h00Marseille 08h00Paris 23h00 Au départ de Sétif Lyon 09h 30 - 14h 40 Paris Orly 07h55 - 19h25 Au départ de Batna Marseille 10h30 Paris 10h15Au départ de Béjaïa Marseille 08h30 Paris 09h20lyon 13h30Au départ de Biskra Paris 10h10Au départ de Constantine Marseille 08h00 - 12h30Paris 13h00lyon 07h50Nice 07h55Mulhouse 10h15 Tunis 16h00 Au départ de Chlef Marseille 13h00 Au départ de Tlemcen Paris Orly 08h45Au départ deTamanrasset Paris Orly 02h45

LIGNES INTÉRIEURES

Alger vers :

Annaba:07:15 -11:00 - 11:20- 15:30 -19:35Constantine:07:45 - 10:40- 14:20 - 17:30- 20:00- 21:45 - 22:10 Oran: 06:15 - 09:10- 13:10- 15:15- 17:10-20:50 Sétif: 08:00 - 15:45 Ghardaia 07:00 - 18:30 Jijel 11:30 - 09:00 In Amenas 13:00 H.Messaoud: 06:30- 07:40 - 17:45-19:00 - 20:45

Rome vers :Alger 13h40

Rimini vers : Alger 11h00

Madrid vers : Alger 13h00 - 12h30 - 13h00

Barcelone vers :Alger 19h05

Alicante vers :Oran 16h45

Caire vers :Alger 15h30

London vers : Alger 14h05

Casablanca vers :Alger 11h40 Oran 09h10

Oudjda vers :Alger 18h15 - 18h35

Dubai vers :Alger 03h05

Djeddah vers : Alger 03h40 Oran 01h45

Tunis vers :Alger 10h20 - 15h50 - 18h20 Constantine 17h35

HORAIRE DES VOLS VOYAGES

Alger vers :Paris (Charles De Gaulles) 07h35 Lille 13:10-17:10-18:00-18:30-Lyon 09h50 Marseille 11h30

Au départ d�Alger

11:30 Marseille MRS12:00 Paris ORY12:00 Paris PAR14:05 Casablanca CMN14:40 Montréal YUL15:40 Bordeaux BOD16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS19:15 Bamako BKO20:00 Istanbul IST07:35 Paris PAR07:35 Paris CDG08:00 Nice NCE09:20 Casablanca CMN09:30 Le Caire CAI09:50 Lyon LYS10:05 Bruxelles BRU10:15 Paris PAR10:15 Paris CDG10:30 Francfort FRA10:30 Milan MXP10:30 Milan MIL

Urgences

SAMU : (021) 23.50.50Protection civile : (021) 71.14.14Sûreté wilaya : (021) 73.53.50/53Gendarmerie : (021) 76.41.97Centre antipoison : (021) 96.49.63Dépannage gaz : (021) 67.91.61/62Dépannage électricité : (021)68.55.00Service des eaux : (021) 67.50.30TAXI ALGER Tel: +213 (21) 714201

AU DÉPART D�ALGERN° Train Départ Destination21 05:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1023 05:50:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)23 05:55:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)25 06:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1025 06:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)TA 06:35:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)AC 06:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)27 06:50:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)22 06:52:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1022 07:00:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1027 07:10:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)29 07:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)24 07:18:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)102 07:23:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)31 07:30:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1024 07:30:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)26 07:36:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)33 07:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)28 07:48:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)30 07:53:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1029 07:55:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1026 07:58:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1082 08:03:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)32 08:08:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)35 08:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)34 08:21:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1031 08:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1028 08:35:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1084 08:39:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1033 09:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1030 09:09:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)39 09:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)36 09:12:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)38 09:28:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)18 09:42:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)41 09:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1032 09:50:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)40 09:56:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1035 10:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1083 10:15:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)

AU DÉPART DE CONSTANTINEN° Train DÉPART DESTINATIONAT 02:51:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECA 06:40:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB406 07:02:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB407 08:12:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETC 09:28:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEB4104 09:44:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEBS 09:58:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINEMC 11:11:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEAC 13:30:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECM 13:40:00 CONSTANTINE TEBESSACT 14:05:00 CONSTANTINE BATNA M'SILASB 14:48:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB4244 15:15:00 CONSTANTINE BATNA M'SILAB418 15:20:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB419 16:32:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETA 21:54:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER

AU DÉPART D�ORANDÉPART ARRIVÉE

ORAN - ALGER06H25 11H3008H00 13H0512H30 17H3615H00 19H00

ALGER - ORAN06H25 11H3008H00 12H0012H30 17H3615H00 19H00

ORAN - TLEMCEN07H35 09H5612H50 15H1216H30 18H51

TLEMCEN - ORAN05H50 08H0910H30 12H4915H30 18H57

ORAN - MAGHNIA12H50 16H22

MAGHNIA - ORAN04H45 08H09

ORAN - SBA17H15 18H38

SBA - ORAN06H15 07H31

HÔTEL SHERATON*****021 37 77 77

HÔTEL EL-DJAZAIR*****021 23 09 33/37

HÔTEL EL-AURASSI*****021 74 82 52

HÔTEL SOFITEL*****021 68 52 10/17

HÔTEL MERCURE****021 24 59 70/85

HÔTEL HILTON*****021 21 96 96

ORANSHERATON ORAN HOTEL *****

Tél : 213 41 59 01 00 -Fax :41 59 01 01ROYAL HOTEL*****

Tél : 213 41 39 31 44 Fax : 41 39 94 80ANNABA

HÔTEL SABRI****Tél: 213.38.80.61.61-Fax:38.80.62.05

HÔTEL SEYBOUSE****Tél: 213 38 86 24 26-Fax : 38 86 83 37

CONSTANTINEHOTEL PANORAMIQUE****

Tél :213 31 94 24 77-Fax:031 94 99 56HOTEL CIRTA*****

213 31 94 30 33 et 34-Fax:31 92 94 28

Aéroport Houari Boumediene: 021 54 15 15-Air Algérie Réservations: 021 28 11 12-Air France: 021 73 27 20/73 16 10- SNTF: 021 76 83 65/73 83 67

TELS

D�A

LGE

R

SE

RVA

TIO

NS

HORAIRES DES TRAINS

Mardi : 3 DjoumadaAouel 1438FEDJR : 06h22DOHR : 13h02ASSAR : 15h51Maghreb : 18h16ICHA : 19h37

HORAIRES DES

PRIÈRES

Séance de cotation des valeurs mobilières du 26 Décembre 2016

Alliance Assurance 465,00

EGH El Aurassi 495,00

NCA-Rouiba 335,00

Saidal 600,00Séance de cotation des valeurs du Trésor Rendement maximum 4,79

Rendement minimum 0,00

Capitalisation boursière12 996 345,00

Indice boursier théorique1 209,918

1 USD1 EUR1 GBP100 JPY1 CNH100 CHF1 CAD100 DKK100 SEK100 NOK1 AED1 SAR1 KWD1 TND 1 MAD

US DOLLAREUROPOUND STERLINGJAPAN YENYUAN HONG KONGSWISS FRANCCANADIAN DOLLARDANISH KRONESWEDISH KRONANORWEGIAN KRONEARAB EMIRAT DIRHAMSAUDI RIYALKUWAIT DINARTUNISIAN DINARMAROCCAN DIRHAM

111.0520116.1937136.410894.786615.9759

10832.227982.1573

1563.07801204.84751276.342430.237229.5989362.559647.692810.9078

111.0670116.2427136.479594.848015.9811

10837.919682.2170

1563.50921205.79521279.529530.242129.6108363.320248.172110.9750

BBIILLLLEETTSS DDEE BBAANNQQUUEE AA CC HH AATT VVEENNTTEE

Cotation hebdomadaire des billets de banque du 26 Décembre 2016

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casse 250 m², 1er étage, avec acte et permis deconstruire.

Tél : 0771 80 89 14------------------------------------------Birtouta -Ouled Chebel : vend carcasse sup

: 176.m bâti 150, R+1 avec acte.Tél : 0551 08 53 49 ------------------------------------------A vendre une carcasse R+2 avec buanderie,

briquetée, st= 095 m² sb= 130 m² au bord deroute à Boudouaou (Plateau) avec acte +LF+PC.

Tél : 0661 65 09 46

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LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 - 15IMMOBILIER10 - LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 AGRICULTUREEUROPETroisdonnées cléspourcomprendrel'agricultureeuropéenneL a valeur de la produc-

tion agricole euro-péenne s'est élevée, en2015, à 411 milliards d'eu-ros, souligne l'office statis-tique Eurostat. Focus surles chiffres clés de l'agri-culture européenne.

En 2015, la surfaceagricole utilisée dansl'Union européenne s'estélevée à 178,4 millionsd'hectares. La majeure par-tie (59,8%) était utiliséesous forme de terres ara-bles, essentiellement pourla culture de céréales. LaFrance et l'Espagneconcentrent les surfacesagricoles les plus impor-tantes l'Union européenne,avec respectivement15,9% et 13,3% de celles-ci. Le nombre de fermes a,quant à lui, reculé de26,2% entre 2005 et 2013,sous l'effet d'une concen-tration et de son corollaire,la hausse des surfaces.L'Usine Nouvelle fait lepoint en une infographiesur trois chiffres-clés del'agriculture européenne.

UNE PRODUCTION DE411 MILLIARDSD'EUROS

Dans les 28 pays del'Union européenne, en2015, la production agri-cole s'est élevée, en 2015,à 411 milliards d'euros, encomprenant les prix devente des cultures et desanimaux, des services agri-coles et des biens et servi-ces produits par les activi-tés secondaires non agrico-les non séparables.

LA FRANCE, TOUJOURSLEADER

En 2015 la France étaitle plus grand producteuragricole européen envaleur (75,2 milliards d'eu-ros, soit 18,3% du total del'UE à 28 Etats), suivie parl'Italie (13,4%), Allemagne(12,5%) et l'Espagne(11,1%). Par rapport à leurtaille, les Pays-Bas ontreprésenté une part élevéede la production agricole(6,5%).

MOINS DE FERMES,MAIS PLUS GRANDES

Le nombre total d'ex-ploitations agricoles dansl'UE a diminué de plusd'un quart en moins d'unedécennie.Entre 2005 et2013, le nombre total d'ex-ploitations dans l'UE-28(hors Croatie) a chuté de26,2%, ce qui équivaut àune baisse moyenne de3,7% par an. La taillemoyenne des exploitationsagricoles dans l'UE-28 aaugmenté entre 2010 et2013, passant de 14,4 hec-tares à 16,1 hectares parexploitation.

Lakhdar B.

ENGRAIS

Une filiale d'Asmidalcommercialisera 150.000 tonnes

d'engrais en 2017 L'entreprise "AsfertradeSpa", filiale du Groupe

Industriel ASMIDAL,chargée du

conditionnement et dela distribution des

engrais et autres intrantsagricoles, ambitionne de

tripler le volume desengrais commercialisés

et atteindre cette annéeles 150.000 tonnes, a-t-

on appris de ladirectrice régionale

Ouest de cette entité.

"N ous aspirons àcommercialiserplus de 150.000

tonnes en 2017, eu égard à l'annéeagricole qui s'annonce très bonne,avec les fortes précipitations surve-nues au moment opportun", a indi-qué à l'APS Bouach Fatiha, enmarge de la quatrième et dernièrejournée du Salon international del'Agriculture "Agripro expo". En2016, année marquée par unegrande sécheresse ayant sévi dansune grande partie du territoire

national, la société Asfertraden'avait commercialisé que 50.000tonnes, performance jugée très loindes objectifs fixés pour cettepériode estimés à 100.000 tonnes,a précisé la même responsable.Actuellement, la société a uncontrat pour commercialiser100.000 tonnes avec le distributeurofficiel des Coopératives deCéréales et de Légumes Secs(CCLS) et l'Union desCoopératives des Céréales (UCC),chargés de vendre le produit direc-

tement aux agriculteurs. Pour lesnouveautés dans ce domaine, lamême responsable a évoqué lacommercialisation, depuis peu detemps, de l'Urée, engrais azoté,susceptible de chauffer les solsagricoles en périodes de grandfroid. "Nous sommes en relationcontractuelle avec Sorfert, sociétéd'ammoniac et d'urée, basée dansla zone industrielle d'Arzew, pourlivrer 70.000 tonnes d'urée azotéeainsi qu'avec la Société AljazairiaEl Omania lil Asmida (AOA) pour

livrer 80.000 tonnes", a-t-elle faitsavoir. Les spécialistes et les utili-sateurs considèrent que l'uréeconstitue l'engrais azoté le plusriche disponible sur le marché.Grâce à sa granulation et sa teneuren azote, l'urée est facile à stocker,à transporter et à épandre sur degrandes surfaces. Il représente éga-lement l'engrais le plus adapté auxcultures exigeantes en azote etcontribue au développementrapide des différentes cultures.

A.L.

AU SUD-OUEST DU PAYS

Production de plus de 203 t de poisson réaliséeen 2016

U ne production globale de 203,7 ton-nes de poisson d'eau douce a étéréalisée l'an dernier à travers le

Sud-ouest du pays, principalement au bar-rage de Djorf-Ettorba (Bechar) et à Brezina(El-Bayadh), a-t-on appris dimanche àBechar de la Direction de la pèche et desressources halieutiques (DPRH). Cette pro-duction de différentes espèces de poissond'eau douce a été réalisée en pèche conti-nentale, avec 167,7 tonnes au barrage deDjorf Ettorba (60 km Sud de Bechar) et 6,7tonnes au barrage de Brezina (68 km Sud-est d'El-Bayadh), a-t-on précisé. "Nos pré-visions étaient de 150 tonnes pour cettemême année", a signalé Ahmed Tetbirt, pre-mier responsable de la DPRH, qui fait étatde prévisions de l'ordre de 200 tonnes pour2017. En matière de production aquacole,

les 61 bassins implantés à travers leswilayas de Bechar, d'Adrar et de Tindoufont été d'un apport de 36,3 tonnes de pois-son, selon le même responsable, qui signaleque la DPRH avait prévu une production de25 tonnes pour ces bassins en 2016. "En2017, sur un total de 150 bassins à traversces mêmes wilayas, nous comptons pro-duire une quantité de 120 tonnes de poissond'eau douce de plusieurs espèces", a-t-ilajouté. "Cette production, bien qu'encorefaible, reste toujours en hausse si, par com-paraison aux années 2011 à 2016 et dont laproduction a été uniquement de 6,2 tonnes(2011), 104.07 tonnes (2012), 108.24 ton-nes (2013), 148 ,04 tonnes (2014) et 169,65tonnes (2015), a-t-il détaillé, en estimantque "des efforts louables ont été réalisés enmatière de développement et de production

de ce segment de l'économie locale". Selonle même responsable, le faible rendementaquacole au niveau des 61 bassins exploitésest du essentiellement au manque d'alevinspour les 103 agriculteurs qui activent dansce domaine dans la région, ajouté à cela letaux de mortalités très élevé dans les bas-sins à cause des températures très basses(1°c), notamment à Brezina. Par ailleurs, 30agricultures de la wilaya d'Adrar ont béné-ficié, avec le concours de l'Institut de tech-nologie Moyen agricole spécialisé deTimimoune, d'une formation spécialiséeaux techniques aquacoles. Cette action serapoursuivie au profit de 250 autres agricul-teurs en 2017, au titre du développementdes activités aquacoles intégrées à l'agricul-ture, a fait savoir le même responsable de laDPRH. H.B.

FRANCELa qualité dégradée du blé français pénalise les acteurs

de la boulangerie

E n chute de 31%, larécolte de blé française2016 se caractérise éga-

lement par une qualité dégradéedes céréales, à l'exception nota-ble d'un meilleur taux de protéi-nes. Les meuniers et les boulan-gers doivent adapter leurs procèsà ces approvisionnements atypi-ques. Après une récolte françaisede blé désastreuse (26,4 millionsde tonnes en 2016-17, en baissede 31% sur un an), les acteurs dela filière céréalière ont dû semettre en ordre de bataille pourgérer les conséquences de cetépisode. "Le blé français 2016n'est pas le reflet de l'offre indus-

trielle. Le couplage d'un déficitde rayonnement et d'un cumul depluies jamais rencontrés étaitstatistiquement improbable !",s'est étonnée, lors des Journéestechniques des industries céréa-lières, organisées les 9 et 10novembre à Paris, AdelineStreiff, chef de projets à l'instituttechnique Arvalis - Institut duvégétal. Cette chute de la pro-duction s'est produite dans uncontexte de marché mondialmarqué par une productionrecord de céréales (748 Mt), desdisponibilités record (970 Mt),une consommation record de736 Mt, et un stock record (233

Mt). Conséquence de cet acci-dent climatique d'une ampleurinédite, le rendement s'est effon-dré (7,9 t/ha à 4,5 t/ha environ).

EN 2016, LE MAÏS A FAITDE LA RÉSISTANCE

En 2016, -11,5%, tel est lerepli de la production françaisede maïs grain. ? 12,3 millions detonnes, la récolte de maïs résistebien mieux que le blé (- 31%) etles orges (- 23%) aux aléas cli-matiques de l'année écoulée,malgré une baisse des surfacesplantées (- 9,1%). Le rendementnational moyen du maïs grain semaintient, à 89 quintaux par hec-

tare (q/ha), contre 90 q/ha en2015. "Les conséquences desdéficits hydriques qui se sontmanifestés à partir du début dumois d'août ont été amplifiéesdans les parcelles à floraison tar-dive résultant de semis tardifs.Si, globalement, le nombre degrains par épi s'est trouvé relati-vement sauvegardé, les poids demille grains ont pâti de l'intensitéet de la durée du déficit hydri-que", explique le directeuradjoint de l'Association natio-nale des producteurs de maïs,Matthieu Caldumbide, en réfé-rence à la sécheresse estivale.

Ahmad L.

ENTREPRISES LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 - 11

ENTREPRISES DE SÉCURITÉ

Le paiement mobile ouvre de nouvellesperspectives de croissance

Boosté parl'omniprésence des

smartphones connectésen 4G, le paiement

mobile ouvre denouvelles perspectivesde croissance pour les

entreprises de sécurité,estiment des groupes et

des consultantsspécialisés du secteur.

L' accumulation desau thent i f ica t ions(codes du téléphone

et de l'application, voire d'uneopération spécifique) rend lepaiement mobile (m-commerce)plus sûr que l'e-commerce, lequelreprésente, selon le cabinetOliver Wyman, 11% des transac-tions mais plus de 56% des frau-des. Ces verrous permettront enoutre au paiement mobile de s'af-franchir de la limite de 20 eurosappliquée par sécurité aux trans-actions des cartes sans contact,indispensable sésame pour sagénéralisation, ajoutent les spé-cialistes du secteur. Selon unerécente étude réalisée par legroupe de moyens de paiementsVisa, la proportion d'Européenspayant régulièrement avec leurmobile a triplé depuis 2015 pouratteindre 54%.

L'AUTHENTIFICATION,GRAAL DE LA SÉCURITÉ

MOBILEPour les spécialistes de sécu-

rité numérique comme Gemalto,Oberthur Technologies ouIngenico, les opportunités demarché sont nombreuses etvariées. "Le Graal sera de s'impo-ser réellement et devenir la solu-tion leader de l'authentificationau niveau mondial aussi bien surle mobile que sur le web", souli-gne Thierry Mennesson, spécia-liste du digital chez OliverWyman. Le marché mondial dela biométrie pour mobiles

(empreinte digitale, reconnais-sances vocale et faciale...) pour-rait être multiplié par cinq d'ici2022 à 45-50 milliards de dollars,estime de son côté le cabinet A.T.Kearney. "La bataille est ouverteet ce qui fera la technologiegagnante sera la facilité de l'inté-grer dans l'expérience utilisa-teur", note Jean-BaptisteMalbate, d'A.T Kearney. Aucunetechnologie n'est encore prête des'imposer, soulignent les consul-tants: l'empreinte digitale ne suf-fit pas, l'authentification vocalepeut rebuter des utilisateurs et lareconnaissance faciale, plus pro-metteuse, est encore en test. Unarsenal de capteurs devrait appor-ter des techniques complémentai-res de sécurisation aux prochai-nes générations de smartphones,par exemple pour mesurer lestremblements de la main afin devérifier qu'un code n'a pas étésaisi sous la menace, expliqueJulien Maldonato, du cabinet deDeloitte. "Le principal risque surlequel on travaille c'est d'être cer-tain que le moyen de paiementprévu aille bien dans le bon télé-phone", souligne Philippe Vallée,directeur général de Gemalto. Lerecours aux réseaux télécoms,même via le wifi, ne pose aucunproblème de sécurité supplémen-taire pendant la transaction elle-même, assurent consultants etresponsables des groupes. Même

si des hackers parviennent à s'in-troduire dans les réseaux via desobjets connectés mal protégés,cela ne signifie pas qu'ils accè-dent aux données de paiement,chiffrées et compartimentées ausein du smartphone, soulignentles experts. La sécurité du paie-ment sur mobile repose en effetsur un système de "jetons"("tokens") à usage unique plaçantles données de chaque transac-tion dans un coffre-fort virtuel,les rendant donc inexploitablespour un hacker, expliquent-ils.

LE MAL ET LE REMÈDEDANS LA MÊMERÉVOLUTION

"Le scénario d'un voleur attra-pant les clés de chiffrement estextrêmement improbable. Plus lecommerce est électronique etdigital, plus il est sûr", estimeJean-Claude Deturche, chargédes services financiers mobileschez Gemalto. Mais il est primor-dial que les données d'une trans-action ne se trouvent pas en tota-lité dans le "cloud", souligneCédric Collomb, directeur mar-keting d'Oberthur Technologies,prônant le recours à des systèmesde stockage local en complément."Etre connecté est un risque, maiscela permet aussi d'avoir plusd'informations via internet pourgérer ce risque" ajoute-t-il. "On ale mal et le remède dans la même

révolution". Le principal risqued'une cyber-attaque n'est pas tantde détourner des transactions quede mettre le réseau de paiementmobile hors service, ajoute-t-il.

La réglementation européenneva elle aussi inciter les acteurs dupaiement à investir dans leurssystèmes, notamment dans lecadre d'une directive (appeléeDSP2) visant à encadrer d'ici jan-vier 2018 le paiement mobile,comme les virements instantanés.Mais la recommandation d'uneauthentification forte à chaquetransaction pourrait étouffer lepaiement digital dans l'�uf,ralentissant les transactions etrenchérissant leur coût, prévientMartina Weimert, d'OliverWyman. L'enjeu aiguise les appé-tits des banques et des mar-chands, qui devront s'assurer quele paiement mobile passe bien parleur propre carte, face aux ambi-tions affichées des Gafaa(Google, Apple, Facebook,Amazon et le chinois Alibaba),estiment les spécialistes. "Cela neva pas se limiter aux acteurs tra-ditionnels. Le marché va être enpleine croissance pour les acteurstels que Gemalto et consorts",souligne Michaël Bittan, deDeloitte. Car une autre valeurajoutée du mobile est de proposerdes services en plus du paiement,comme le stockage des histori-ques de transactions permettantde retrouver facilement la preuved'un achat ancien, souligneMartina Weimert, d'OliverWyman. Le nerf de la guerre pourles distributeurs sera de convain-cre leurs clients d'utiliser leursolution de paiement, par exem-ple une application, pour effec-tuer leurs achats encore plus rapi-dement et cumuler des points defidélité. L'application Wa! queCarrefour expérimente avec BNPParibas autour de Chambourcy(Yvelines) allie ainsi le paiementavec des coupons et des réduc-tions dans un écosystème mar-chand comportant aussi d'autre

marques. Chez Starbucks, le pro-gramme de fidélité My StarbucksReward, qui a convaincu 126.000clients en France en deux ans,requiert la saisie d'un nom d'utili-sateur et un mot de passe à cha-que transaction, le numéro decarte bancaire étant, lui, stocké.Si les expérimentations permet-tant de payer via sa voiture (sur leprincipe du télépéage) peinentencore à définir leurs usages, lesbesoins des automobilistes sontaussi multiples que les perspecti-ves de marché - de la réservationd'une pompe à essence au paie-ment au 'drive' de McDonald's. Al'aide d'une caméra embarquée, levéhicule peut surveiller le diamè-tre des pupilles du conducteur, lemouvement de ses paupières etson rythme cardiaque, établissantle diagnostic en temps réel de savigilance, explique GuillaumeDevauchelle, directeur innova-tion de Valeo. "Les applicationssont quasiment infinies. Quandvous les listez, c'est un monde quis'ouvre devant vous", souligne-t-il. Des objets portés (comme unemontre ou un bracelet) ou équi-pant le domicile (par exemple unréfrigérateur s'approvisionnantseul) ouvrent eux aussi des pers-pectives et utilisent les mêmespratiques de sécurisation que lepaiement par mobile.

Kamel A.

MEDIAWAN

Des négociations pour racheter leproducteur audiovisuel Groupe AB

M ediawan, la société créée l'an der-nier par Pierre-Antoine Capton,Xavier Niel et Matthieu Pigasse, a

annoncé lundi être en négociations exclusi-ves pour racheter le producteur et distribu-teur audiovisuel Groupe AB pour 270 mil-lions d'euros environ. Ce rachat du groupeAB va permettre à Mediawan de réaliser satoute première acquisition depuis sa créationdébut 2016, en vue de créer un groupe euro-péen indépendant de médias et de contenus.Ses trois fondateurs ne cachent pas qu'ilssont déjà en discussions pour réaliser d'autresacquisitions de sociétés européennes baséeshors de France. "La société va permettre deconstituer une plateforme de développement,d'acquisitions et donc de consolidation enEurope", explique Matthieu Pigasse, ledirecteur général de Lazard en France, lorsd'une interview à Reuters. "Notre objectif estsimple: c'est utiliser Groupe AB, qui serarebaptisé Mediawan, pour construire le pre-mier groupe européen du contenu, dans lesdifférents métiers du contenu à savoir la pro-duction, le catalogue et même la distribu-tion." "Nous sommes d'ores et déjà en dis-

cussions avec d'autres sociétés européennesbasées hors de France. Cinq au moins (...)C'est le début d'un grand 'Big Bang' du sec-teur que nous allons initier"

Le projet de rachat de Groupe AB serasoumis au vote des actionnaires deMediawan le 13 mars prochain.

Fondé en 1977, le groupe AB est actuelle-ment contrôlé par son fondateur ClaudeBerda avec 53% du capital, aux côtés de TF1(33,5%) et de l'équipe dirigeante (13,5%).

La société, qui a succédé à la fin desannées 1990 à AB Productions, connu poursa série "Hélène et les garçons", est présentedans la production et la distribution de séries,de téléfilms, de dessins animés et de docu-mentaires, ainsi que dans l'édition de chaînesde télévision. Dans un communiqué,Mediawan indique que le Groupe AB devraitgénérer en 2016 environ 36 millions d'eurosd'Ebitda et que la société de production pré-voit pour 2017 un Ebitda d'environ 37 mil-lions d'euros. "Aujourd'hui, l'activité de pro-duction du groupe AB est plus sur les pro-duits phare de 'prime time'. Ses productionspropres sont une grande partie de son catalo-

gue de distribution", souligne Pierre-AntoineCapton, fondateur de Troisième OeilProductions. "Cette distribution d'AB c'est12.000 heures de programmes en catalogue,de la fiction, de l'animation, du documen-taire." "Leur troisième métier c'est la diffu-sion de chaînes de télévision avec 19 chaînespayantes avec RTL9 et AB3 en Belgique."

"Nous sommes dans un monde qui recher-che toujours plus de contenu de qualité. Legroupe AB produit ce contenu et le distri-bue", ajoute pour sa part Xavier Niel, le fon-dateur d'Iliad, lors de cette même interview.

"Avec eux nous souhaitons accélérer dansce sens, en imaginant également de nou-veaux formats (...) Nous allons aussi faire denouvelles acquisitions en Europe, des créa-teurs de contenus, qui viendront renforcer leGroupe AB."

Pierre-Antoine Capton, Xavier Niel etMatthieu Pigasse ont fondé ensembleMediawan pour réaliser des acquisitionsdans le secteur des médias et des contenus enEurope. L'entreprise est cotée en boursedepuis avril 2016.

Ilyas A.

ENCORE PLUSPROCHE DE VOUSBrandt Algérieinaugure quatrenouveaux StoresT oujours dans la perspective

de développement de sonréseau national, Brandt Algérie aprocédé récemment à l'inaugura-tion de quatre nouveaux storesdans les Wilayas de Blida et deSouk Ahras. Avec l'ouverture deces quatre magasins d'expositionqui présentent la gamme com-plète de produits Brandt, BrandtAlgérie atteint 34 showrooms àtravers le pays et renforce ainsidavantage la position du réseaude l'entreprise en Algérie, ce quilui permet d'être encore plusproche de ses clients.Pour laWilaya de Blida, on y trouvedésormais deux stores sur laroute de Larbaa baptisés Barakistore et Boudiaf store. Lesclients de Souk Ahras pourrontégalement découvrir les produitsBrandt que ce soit en Gros ou enpetit électroménagers dans lesshowrooms de BISKRI Store etHOUAM Store qui s'étalent surune superficie de 150m² et120m² respectivement.

Ces magasins d'expositionpermettent aux clients de décou-vrir au plus près les produits deBrandt, ceci permettant d'accen-tuer le contact entre la marque etses parties prenantes.Demeurant fidèle à sa philoso-phie de contribution à la société,Brandt Algérie entend poursui-vre son soutien au développe-ment du marché local, que cesoit en matière de technologies,de produits, de solutions, et d'ac-tivités de responsabilitécitoyenne d'entreprise.

K.L.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 31 Janvier 2017

TUNISIE "MachrouTounes" rejointl'opposition L e mouvement "Machrou

Tounes" (Projet de laTunisie) a rejoint l'opposition, aannoncé, dimanche après midi,le secrétaire général du mouve-ment Mohsen Marzouk.

" Le mouvement " Projet dela Tunisie " ne soutient plus legouvernement et passe à l'oppo-sition ", a-t-il encore soulignédans une déclaration aux médiasà l'issue de la réunion extraordi-naire du bureau politique duparti à Hammamet.

Selon Marzouk, ce revire-ment consacre l'échec de lacoalition au pouvoir d'autant, a-t-il dit, que le dernier mouve-ment dans le corps des déléguéscompte parmi les erreurs récur-rentes.

" Ce mouvement a été effec-tué sur la base de "quotas parti-sans" et non pas sur le degré decompétence ", a-t-il déploré ens'interrogeant sur les vraies par-ties qui décident, en allusion àl'annonce faite par le présidentdu mouvement Ennahdha,Rached Ghannouchi au sujetd'une réunion prévue en Tunisiedes ministres des Affaires étran-gères des pays voisins de laLibye. Selon lui, un tel événe-ment officiel aurait du êtreannoncé par le président de laRépublique ou par le ministredes Affaires étrangères". Il a,toutefois, ajouté qu'il est possi-ble que le chef de l'Etat chargeune personnalité ou un présidentd'un parti d'une mission diplo-matique à condition que cela sepasse dans la transparence. " "Iln'y a plus de soutien politique dumouvement " Projet de laTunisie " au gouvernement ", a-ti-il soutenu.

S.S.

CONSEIL DE LACHOURALe budgetd'Ennahdha aucentre de laréunion O rganisé les 28 et 29 janvier

dans la ville deHammamet, le Conseil de laChoura du mouvementEnnahdha s'est focalisé sur leplan d'action du parti au titre de2017 qui sera adopté le mois defévrier prochain.

Le président du Conseil,Abdelkarim Harouni a déclarédimanche à la presse que les tra-vaux ont notamment porté sur lasituation financière et adminis-trative du mouvement. Il a indi-qué à ce propos que le budget duparti pour 2017 a été estimé à 5millions 842 mille dinars soitune légère augmentation de 5,8pc par rapport à l'année écoulée.

Abordant les élections loca-les et municipales, Harouni aaffirmé que les participants sesont tous prononcés en faveur deleur organisation durant l'annéeen cours. Il a mis l'accent, dansce sens sur l'importance de par-venir à un consensus sur la par-ticipation des sécuritaires etmilitaires à ces échéances ainsique sur l'adoption de la loi surles élections au cours de la plé-nière du 31 janvier.

R.I.

SOMMET DE BRAZZAVILLE SUR LA LIBYE

Une rencontre très positive Le sommet du comité

de haut niveau de l'UAsur la Libye qui s'est

tenu vendredi dernier àBrazzaville (République

du Congo) a été "trèspositif pour les effortsen vue de résoudre la

crise libyenne", aanalysé dimanche à

Addis-Abeba, le ministrelibyen des Affaires

étrangères, MohamedTaher Siala.

"L a réunion deBrazzaville a ététrès positive et a

débouché sur des points impor-tants", a indiqué" M. Siala àl'APS, se félicitant de la "déci-sion" des acteurs impliqués dansses efforts de "se rendre enLibye pour rencontrer les diffé-rentes parties" afin de trouverune solution à la crise.

M. Siala s'exprimait à laveille du sommet de l'Unionafricaine (UA), prévu les 30 et31 janvier à Addis Abeba.

A la même occasion, le chefde la diplomatie libyenne a réaf-firmé la volonté du président duConseil présidentiel de Libye,Faiz Serradj, à fournir plus d'ef-forts et à �uvrer avec toutes lesparties pour parvenir à unaccord de sortie de crise.

Il a, dans le même contexte,souligné à ce propos "le rôle pri-mordial" que joue l'Algérie pourtrouver une solution, en abritantplusieurs rencontres de dialogueinterlibyen.

Le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, qui a repré-senté le Président de la républi-que au sommet du Comité dehaut niveau de l'UA sur la Libyeà Brazzaville, a appelé l'unionafricaine à "s'impliquer davan-tage", aux côtés des NationsUnies pour amener les partieslibyennes et la communautéinternationale à soutenir le pro-

cessus politique dans ce pays.Il a rappelé que l'Algérie

"s'est investie fortement " pourle règlement de la crise dans cepays et "a largement contribué àla conclusion de l'Accord politi-que libyen de manière discrèteet décisive".

L'Algérie qui jouit de laconfiance des différentes partieslibyennes en étant à équidis-tance de toutes ces parties, s'estmobilisée pour en faveur d'unrèglement de la crise libyennebasé sur le respect de la souve-raineté de la Libye, la non-ingé-rence dans ses affaires internes

et le dialogue interlibyen.Le Comité de haut niveau de

l'UA est composé de cinq pays àsavoir, la Mauritanie, le Niger,le Congo, l'Ethiopie et l'Afriquedu Sud. A la demande del'Algérie, il été élargi aux paysvoisins de la Libye pour setransformer par la suite en 5+7.

La réunion de Brazzavilleconstituée un espace pour éva-luer les efforts en cours sur lavoie du retour de la paix, de lasécurité et de la stabilité enLibye, meurtrie par plus de cinqannées d'affrontements".

Rida I.

PAR LES GARDES-CÔTES LIBYENS

700 migrants interceptésQ uelque 700 migrants qui tentaient

de rejoindre l'Europe par la mer ontété interceptés par les gardes-côtes

libyens près des plages de Sabratha dansl'ouest du pays, a annoncé lundi le porte-parole de la marine libyenne. "Les gardes-côtes ont intercepté vendredi à l'aube 700migrants à bord de deux embarcations enbois à 3 miles nautiques de la ville deSabratha", à 70 km à l'ouest de Tripoli, aindiqué le général Ayoub Qassem. Selon lui,des passeurs qui étaient sur la plage ont tirésur la patrouille des gardes-côtes sans fairede victimes. La plupart des migrants arrêtéssont d'Afrique sub-saharienne, mais desEgyptiens, des Syriens, des Tunisiens et desPalestiniens étaient aussi à bord des deuxembarcations, a-t-il précisé. Alors que lespays européens tentent de freiner le flux demigrants, avec notamment un soutien ren-

forcé aux gardes-côtes libyens, plus de 1360 migrants ont été secourus depuis ven-dredi par les gardes-côtes italiens, et trois

retrouvés sans vie, à bord d'une douzained'embarcations de fortune parties de Libyemalgré l'hiver. S.S.

APRÈS DEUX ANS ET DEMI DE FERMETURE

La Turquie rouvre sonambassade en Libye

L a Turquie a rouvert lundi son ambassade en Libye, deux ans et demi après l'avoir fer-mée en raison des conditions de sécurité dans ce pays, a annoncé le ministère turc des

Affaires étrangères. L'Italie a elle aussi rouvert sa mission diplomatique ce mois-ci àTripoli. "La réouverture de l'ambassade permettra à la Turquie de contribuer plus fortementaux efforts en faveur de la paix et de la stabilité, de même qu'à la reconstruction de laLibye", a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères. Durant la période de fermeture,l'ambassadeur de Turquie en Libye a été basé en Tunisie, tandis que le consulat général deTurquie à Misrata, ville côtière de l'ouest de la Libye, restait ouvert sans interruption.

F.R.

RÉFÉRENDUM D'AUTODÉTERMINATION AU SAHARAOCCIDENTAL

Il est temps de l'organiserL e président de la

République sahraouie,SG du Front POLISA-

RIO, M. Brahim Ghali, adéclaré dimanche depuis Addis-Abeba que "le moment est venupour organiser le référendumd'autodétermination au Saharaoccidental, regrettant que laMINURSO demeure la seulemission des Nations unies sanscomposante de surveillance desdroits de l'homme. A l'issue d'unentretien avec le nouveau SG del'ONU, Antonio Gutteres àAddis Abeba en marge des tra-vaux du 28ème sommets des

chefs d'Etat et de gouvernementde l'UA, le président de laRépublique a rappelé que lamission des nations unies pourl'organisation du référendum auSahara occidental (Minurso)doit être en mesure de mener àbien sa mission pour laquelleelle a été mise en place il y a 26ans et dont elle porte le nom,afin de permettre au peuple sah-raoui de s'exprimer librementsur son avenir.

Le président de laRépublique sahraoui a dénoncéla persistance des violationsmarocaines des droits de

l'homme dans les parties occu-pées du Sahara occidental,appelant l'ONU à agir face àcette situation "inacceptable".

Le président de laRépublique sahraoui a participélundi à la tête d'une importantedélégation sahraouie aux tra-vaux du 28ème Sommet desChefs d'Etat et de gouverne-ment de l'UA qui s'est tenu les30 et 31 janvier sous le slogan"l'année 2017 à l'exploitationLe dividende démographiquegrâce à l'investissement dans lajeunesse".

Samia S.

RÉSERVESINTERNATIONALESDU MAROCHausse de7,9% au 20janvier 2017 L es réserves internatio-

nales nettes du Marocse sont élevées à 251,5 mil-liards de dirhams (MMDH)au 20 janvier 2017, en pro-gression de 7,9% en glisse-ment annuel, a annoncéBank Al-Maghrib (BAM).D'une semaine à l'autre, cesréserves sont restéesinchangées.

R.I.

ENTREPRISES LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 - 11

ENTREPRISES DE SÉCURITÉ

Le paiement mobile ouvre de nouvellesperspectives de croissance

Boosté parl'omniprésence des

smartphones connectésen 4G, le paiement

mobile ouvre denouvelles perspectivesde croissance pour les

entreprises de sécurité,estiment des groupes et

des consultantsspécialisés du secteur.

L' accumulation desau thent i f ica t ions(codes du téléphone

et de l'application, voire d'uneopération spécifique) rend lepaiement mobile (m-commerce)plus sûr que l'e-commerce, lequelreprésente, selon le cabinetOliver Wyman, 11% des transac-tions mais plus de 56% des frau-des. Ces verrous permettront enoutre au paiement mobile de s'af-franchir de la limite de 20 eurosappliquée par sécurité aux trans-actions des cartes sans contact,indispensable sésame pour sagénéralisation, ajoutent les spé-cialistes du secteur. Selon unerécente étude réalisée par legroupe de moyens de paiementsVisa, la proportion d'Européenspayant régulièrement avec leurmobile a triplé depuis 2015 pouratteindre 54%.

L'AUTHENTIFICATION,GRAAL DE LA SÉCURITÉ

MOBILEPour les spécialistes de sécu-

rité numérique comme Gemalto,Oberthur Technologies ouIngenico, les opportunités demarché sont nombreuses etvariées. "Le Graal sera de s'impo-ser réellement et devenir la solu-tion leader de l'authentificationau niveau mondial aussi bien surle mobile que sur le web", souli-gne Thierry Mennesson, spécia-liste du digital chez OliverWyman. Le marché mondial dela biométrie pour mobiles

(empreinte digitale, reconnais-sances vocale et faciale...) pour-rait être multiplié par cinq d'ici2022 à 45-50 milliards de dollars,estime de son côté le cabinet A.T.Kearney. "La bataille est ouverteet ce qui fera la technologiegagnante sera la facilité de l'inté-grer dans l'expérience utilisa-teur", note Jean-BaptisteMalbate, d'A.T Kearney. Aucunetechnologie n'est encore prête des'imposer, soulignent les consul-tants: l'empreinte digitale ne suf-fit pas, l'authentification vocalepeut rebuter des utilisateurs et lareconnaissance faciale, plus pro-metteuse, est encore en test. Unarsenal de capteurs devrait appor-ter des techniques complémentai-res de sécurisation aux prochai-nes générations de smartphones,par exemple pour mesurer lestremblements de la main afin devérifier qu'un code n'a pas étésaisi sous la menace, expliqueJulien Maldonato, du cabinet deDeloitte. "Le principal risque surlequel on travaille c'est d'être cer-tain que le moyen de paiementprévu aille bien dans le bon télé-phone", souligne Philippe Vallée,directeur général de Gemalto. Lerecours aux réseaux télécoms,même via le wifi, ne pose aucunproblème de sécurité supplémen-taire pendant la transaction elle-même, assurent consultants etresponsables des groupes. Même

si des hackers parviennent à s'in-troduire dans les réseaux via desobjets connectés mal protégés,cela ne signifie pas qu'ils accè-dent aux données de paiement,chiffrées et compartimentées ausein du smartphone, soulignentles experts. La sécurité du paie-ment sur mobile repose en effetsur un système de "jetons"("tokens") à usage unique plaçantles données de chaque transac-tion dans un coffre-fort virtuel,les rendant donc inexploitablespour un hacker, expliquent-ils.

LE MAL ET LE REMÈDEDANS LA MÊMERÉVOLUTION

"Le scénario d'un voleur attra-pant les clés de chiffrement estextrêmement improbable. Plus lecommerce est électronique etdigital, plus il est sûr", estimeJean-Claude Deturche, chargédes services financiers mobileschez Gemalto. Mais il est primor-dial que les données d'une trans-action ne se trouvent pas en tota-lité dans le "cloud", souligneCédric Collomb, directeur mar-keting d'Oberthur Technologies,prônant le recours à des systèmesde stockage local en complément."Etre connecté est un risque, maiscela permet aussi d'avoir plusd'informations via internet pourgérer ce risque" ajoute-t-il. "On ale mal et le remède dans la même

révolution". Le principal risqued'une cyber-attaque n'est pas tantde détourner des transactions quede mettre le réseau de paiementmobile hors service, ajoute-t-il.

La réglementation européenneva elle aussi inciter les acteurs dupaiement à investir dans leurssystèmes, notamment dans lecadre d'une directive (appeléeDSP2) visant à encadrer d'ici jan-vier 2018 le paiement mobile,comme les virements instantanés.Mais la recommandation d'uneauthentification forte à chaquetransaction pourrait étouffer lepaiement digital dans l'�uf,ralentissant les transactions etrenchérissant leur coût, prévientMartina Weimert, d'OliverWyman. L'enjeu aiguise les appé-tits des banques et des mar-chands, qui devront s'assurer quele paiement mobile passe bien parleur propre carte, face aux ambi-tions affichées des Gafaa(Google, Apple, Facebook,Amazon et le chinois Alibaba),estiment les spécialistes. "Cela neva pas se limiter aux acteurs tra-ditionnels. Le marché va être enpleine croissance pour les acteurstels que Gemalto et consorts",souligne Michaël Bittan, deDeloitte. Car une autre valeurajoutée du mobile est de proposerdes services en plus du paiement,comme le stockage des histori-ques de transactions permettantde retrouver facilement la preuved'un achat ancien, souligneMartina Weimert, d'OliverWyman. Le nerf de la guerre pourles distributeurs sera de convain-cre leurs clients d'utiliser leursolution de paiement, par exem-ple une application, pour effec-tuer leurs achats encore plus rapi-dement et cumuler des points defidélité. L'application Wa! queCarrefour expérimente avec BNPParibas autour de Chambourcy(Yvelines) allie ainsi le paiementavec des coupons et des réduc-tions dans un écosystème mar-chand comportant aussi d'autre

marques. Chez Starbucks, le pro-gramme de fidélité My StarbucksReward, qui a convaincu 126.000clients en France en deux ans,requiert la saisie d'un nom d'utili-sateur et un mot de passe à cha-que transaction, le numéro decarte bancaire étant, lui, stocké.Si les expérimentations permet-tant de payer via sa voiture (sur leprincipe du télépéage) peinentencore à définir leurs usages, lesbesoins des automobilistes sontaussi multiples que les perspecti-ves de marché - de la réservationd'une pompe à essence au paie-ment au 'drive' de McDonald's. Al'aide d'une caméra embarquée, levéhicule peut surveiller le diamè-tre des pupilles du conducteur, lemouvement de ses paupières etson rythme cardiaque, établissantle diagnostic en temps réel de savigilance, explique GuillaumeDevauchelle, directeur innova-tion de Valeo. "Les applicationssont quasiment infinies. Quandvous les listez, c'est un monde quis'ouvre devant vous", souligne-t-il. Des objets portés (comme unemontre ou un bracelet) ou équi-pant le domicile (par exemple unréfrigérateur s'approvisionnantseul) ouvrent eux aussi des pers-pectives et utilisent les mêmespratiques de sécurisation que lepaiement par mobile.

Kamel A.

MEDIAWAN

Des négociations pour racheter leproducteur audiovisuel Groupe AB

M ediawan, la société créée l'an der-nier par Pierre-Antoine Capton,Xavier Niel et Matthieu Pigasse, a

annoncé lundi être en négociations exclusi-ves pour racheter le producteur et distribu-teur audiovisuel Groupe AB pour 270 mil-lions d'euros environ. Ce rachat du groupeAB va permettre à Mediawan de réaliser satoute première acquisition depuis sa créationdébut 2016, en vue de créer un groupe euro-péen indépendant de médias et de contenus.Ses trois fondateurs ne cachent pas qu'ilssont déjà en discussions pour réaliser d'autresacquisitions de sociétés européennes baséeshors de France. "La société va permettre deconstituer une plateforme de développement,d'acquisitions et donc de consolidation enEurope", explique Matthieu Pigasse, ledirecteur général de Lazard en France, lorsd'une interview à Reuters. "Notre objectif estsimple: c'est utiliser Groupe AB, qui serarebaptisé Mediawan, pour construire le pre-mier groupe européen du contenu, dans lesdifférents métiers du contenu à savoir la pro-duction, le catalogue et même la distribu-tion." "Nous sommes d'ores et déjà en dis-

cussions avec d'autres sociétés européennesbasées hors de France. Cinq au moins (...)C'est le début d'un grand 'Big Bang' du sec-teur que nous allons initier"

Le projet de rachat de Groupe AB serasoumis au vote des actionnaires deMediawan le 13 mars prochain.

Fondé en 1977, le groupe AB est actuelle-ment contrôlé par son fondateur ClaudeBerda avec 53% du capital, aux côtés de TF1(33,5%) et de l'équipe dirigeante (13,5%).

La société, qui a succédé à la fin desannées 1990 à AB Productions, connu poursa série "Hélène et les garçons", est présentedans la production et la distribution de séries,de téléfilms, de dessins animés et de docu-mentaires, ainsi que dans l'édition de chaînesde télévision. Dans un communiqué,Mediawan indique que le Groupe AB devraitgénérer en 2016 environ 36 millions d'eurosd'Ebitda et que la société de production pré-voit pour 2017 un Ebitda d'environ 37 mil-lions d'euros. "Aujourd'hui, l'activité de pro-duction du groupe AB est plus sur les pro-duits phare de 'prime time'. Ses productionspropres sont une grande partie de son catalo-

gue de distribution", souligne Pierre-AntoineCapton, fondateur de Troisième OeilProductions. "Cette distribution d'AB c'est12.000 heures de programmes en catalogue,de la fiction, de l'animation, du documen-taire." "Leur troisième métier c'est la diffu-sion de chaînes de télévision avec 19 chaînespayantes avec RTL9 et AB3 en Belgique."

"Nous sommes dans un monde qui recher-che toujours plus de contenu de qualité. Legroupe AB produit ce contenu et le distri-bue", ajoute pour sa part Xavier Niel, le fon-dateur d'Iliad, lors de cette même interview.

"Avec eux nous souhaitons accélérer dansce sens, en imaginant également de nou-veaux formats (...) Nous allons aussi faire denouvelles acquisitions en Europe, des créa-teurs de contenus, qui viendront renforcer leGroupe AB."

Pierre-Antoine Capton, Xavier Niel etMatthieu Pigasse ont fondé ensembleMediawan pour réaliser des acquisitionsdans le secteur des médias et des contenus enEurope. L'entreprise est cotée en boursedepuis avril 2016.

Ilyas A.

ENCORE PLUSPROCHE DE VOUSBrandt Algérieinaugure quatrenouveaux StoresT oujours dans la perspective

de développement de sonréseau national, Brandt Algérie aprocédé récemment à l'inaugura-tion de quatre nouveaux storesdans les Wilayas de Blida et deSouk Ahras. Avec l'ouverture deces quatre magasins d'expositionqui présentent la gamme com-plète de produits Brandt, BrandtAlgérie atteint 34 showrooms àtravers le pays et renforce ainsidavantage la position du réseaude l'entreprise en Algérie, ce quilui permet d'être encore plusproche de ses clients.Pour laWilaya de Blida, on y trouvedésormais deux stores sur laroute de Larbaa baptisés Barakistore et Boudiaf store. Lesclients de Souk Ahras pourrontégalement découvrir les produitsBrandt que ce soit en Gros ou enpetit électroménagers dans lesshowrooms de BISKRI Store etHOUAM Store qui s'étalent surune superficie de 150m² et120m² respectivement.

Ces magasins d'expositionpermettent aux clients de décou-vrir au plus près les produits deBrandt, ceci permettant d'accen-tuer le contact entre la marque etses parties prenantes.Demeurant fidèle à sa philoso-phie de contribution à la société,Brandt Algérie entend poursui-vre son soutien au développe-ment du marché local, que cesoit en matière de technologies,de produits, de solutions, et d'ac-tivités de responsabilitécitoyenne d'entreprise.

K.L.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 31 Janvier 2017

TUNISIE "MachrouTounes" rejointl'opposition L e mouvement "Machrou

Tounes" (Projet de laTunisie) a rejoint l'opposition, aannoncé, dimanche après midi,le secrétaire général du mouve-ment Mohsen Marzouk.

" Le mouvement " Projet dela Tunisie " ne soutient plus legouvernement et passe à l'oppo-sition ", a-t-il encore soulignédans une déclaration aux médiasà l'issue de la réunion extraordi-naire du bureau politique duparti à Hammamet.

Selon Marzouk, ce revire-ment consacre l'échec de lacoalition au pouvoir d'autant, a-t-il dit, que le dernier mouve-ment dans le corps des déléguéscompte parmi les erreurs récur-rentes.

" Ce mouvement a été effec-tué sur la base de "quotas parti-sans" et non pas sur le degré decompétence ", a-t-il déploré ens'interrogeant sur les vraies par-ties qui décident, en allusion àl'annonce faite par le présidentdu mouvement Ennahdha,Rached Ghannouchi au sujetd'une réunion prévue en Tunisiedes ministres des Affaires étran-gères des pays voisins de laLibye. Selon lui, un tel événe-ment officiel aurait du êtreannoncé par le président de laRépublique ou par le ministredes Affaires étrangères". Il a,toutefois, ajouté qu'il est possi-ble que le chef de l'Etat chargeune personnalité ou un présidentd'un parti d'une mission diplo-matique à condition que cela sepasse dans la transparence. " "Iln'y a plus de soutien politique dumouvement " Projet de laTunisie " au gouvernement ", a-ti-il soutenu.

S.S.

CONSEIL DE LACHOURALe budgetd'Ennahdha aucentre de laréunion O rganisé les 28 et 29 janvier

dans la ville deHammamet, le Conseil de laChoura du mouvementEnnahdha s'est focalisé sur leplan d'action du parti au titre de2017 qui sera adopté le mois defévrier prochain.

Le président du Conseil,Abdelkarim Harouni a déclarédimanche à la presse que les tra-vaux ont notamment porté sur lasituation financière et adminis-trative du mouvement. Il a indi-qué à ce propos que le budget duparti pour 2017 a été estimé à 5millions 842 mille dinars soitune légère augmentation de 5,8pc par rapport à l'année écoulée.

Abordant les élections loca-les et municipales, Harouni aaffirmé que les participants sesont tous prononcés en faveur deleur organisation durant l'annéeen cours. Il a mis l'accent, dansce sens sur l'importance de par-venir à un consensus sur la par-ticipation des sécuritaires etmilitaires à ces échéances ainsique sur l'adoption de la loi surles élections au cours de la plé-nière du 31 janvier.

R.I.

SOMMET DE BRAZZAVILLE SUR LA LIBYE

Une rencontre très positive Le sommet du comité

de haut niveau de l'UAsur la Libye qui s'est

tenu vendredi dernier àBrazzaville (République

du Congo) a été "trèspositif pour les effortsen vue de résoudre la

crise libyenne", aanalysé dimanche à

Addis-Abeba, le ministrelibyen des Affaires

étrangères, MohamedTaher Siala.

"L a réunion deBrazzaville a ététrès positive et a

débouché sur des points impor-tants", a indiqué" M. Siala àl'APS, se félicitant de la "déci-sion" des acteurs impliqués dansses efforts de "se rendre enLibye pour rencontrer les diffé-rentes parties" afin de trouverune solution à la crise.

M. Siala s'exprimait à laveille du sommet de l'Unionafricaine (UA), prévu les 30 et31 janvier à Addis Abeba.

A la même occasion, le chefde la diplomatie libyenne a réaf-firmé la volonté du président duConseil présidentiel de Libye,Faiz Serradj, à fournir plus d'ef-forts et à �uvrer avec toutes lesparties pour parvenir à unaccord de sortie de crise.

Il a, dans le même contexte,souligné à ce propos "le rôle pri-mordial" que joue l'Algérie pourtrouver une solution, en abritantplusieurs rencontres de dialogueinterlibyen.

Le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, qui a repré-senté le Président de la républi-que au sommet du Comité dehaut niveau de l'UA sur la Libyeà Brazzaville, a appelé l'unionafricaine à "s'impliquer davan-tage", aux côtés des NationsUnies pour amener les partieslibyennes et la communautéinternationale à soutenir le pro-

cessus politique dans ce pays.Il a rappelé que l'Algérie

"s'est investie fortement " pourle règlement de la crise dans cepays et "a largement contribué àla conclusion de l'Accord politi-que libyen de manière discrèteet décisive".

L'Algérie qui jouit de laconfiance des différentes partieslibyennes en étant à équidis-tance de toutes ces parties, s'estmobilisée pour en faveur d'unrèglement de la crise libyennebasé sur le respect de la souve-raineté de la Libye, la non-ingé-rence dans ses affaires internes

et le dialogue interlibyen.Le Comité de haut niveau de

l'UA est composé de cinq pays àsavoir, la Mauritanie, le Niger,le Congo, l'Ethiopie et l'Afriquedu Sud. A la demande del'Algérie, il été élargi aux paysvoisins de la Libye pour setransformer par la suite en 5+7.

La réunion de Brazzavilleconstituée un espace pour éva-luer les efforts en cours sur lavoie du retour de la paix, de lasécurité et de la stabilité enLibye, meurtrie par plus de cinqannées d'affrontements".

Rida I.

PAR LES GARDES-CÔTES LIBYENS

700 migrants interceptésQ uelque 700 migrants qui tentaient

de rejoindre l'Europe par la mer ontété interceptés par les gardes-côtes

libyens près des plages de Sabratha dansl'ouest du pays, a annoncé lundi le porte-parole de la marine libyenne. "Les gardes-côtes ont intercepté vendredi à l'aube 700migrants à bord de deux embarcations enbois à 3 miles nautiques de la ville deSabratha", à 70 km à l'ouest de Tripoli, aindiqué le général Ayoub Qassem. Selon lui,des passeurs qui étaient sur la plage ont tirésur la patrouille des gardes-côtes sans fairede victimes. La plupart des migrants arrêtéssont d'Afrique sub-saharienne, mais desEgyptiens, des Syriens, des Tunisiens et desPalestiniens étaient aussi à bord des deuxembarcations, a-t-il précisé. Alors que lespays européens tentent de freiner le flux demigrants, avec notamment un soutien ren-

forcé aux gardes-côtes libyens, plus de 1360 migrants ont été secourus depuis ven-dredi par les gardes-côtes italiens, et trois

retrouvés sans vie, à bord d'une douzained'embarcations de fortune parties de Libyemalgré l'hiver. S.S.

APRÈS DEUX ANS ET DEMI DE FERMETURE

La Turquie rouvre sonambassade en Libye

L a Turquie a rouvert lundi son ambassade en Libye, deux ans et demi après l'avoir fer-mée en raison des conditions de sécurité dans ce pays, a annoncé le ministère turc des

Affaires étrangères. L'Italie a elle aussi rouvert sa mission diplomatique ce mois-ci àTripoli. "La réouverture de l'ambassade permettra à la Turquie de contribuer plus fortementaux efforts en faveur de la paix et de la stabilité, de même qu'à la reconstruction de laLibye", a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères. Durant la période de fermeture,l'ambassadeur de Turquie en Libye a été basé en Tunisie, tandis que le consulat général deTurquie à Misrata, ville côtière de l'ouest de la Libye, restait ouvert sans interruption.

F.R.

RÉFÉRENDUM D'AUTODÉTERMINATION AU SAHARAOCCIDENTAL

Il est temps de l'organiserL e président de la

République sahraouie,SG du Front POLISA-

RIO, M. Brahim Ghali, adéclaré dimanche depuis Addis-Abeba que "le moment est venupour organiser le référendumd'autodétermination au Saharaoccidental, regrettant que laMINURSO demeure la seulemission des Nations unies sanscomposante de surveillance desdroits de l'homme. A l'issue d'unentretien avec le nouveau SG del'ONU, Antonio Gutteres àAddis Abeba en marge des tra-vaux du 28ème sommets des

chefs d'Etat et de gouvernementde l'UA, le président de laRépublique a rappelé que lamission des nations unies pourl'organisation du référendum auSahara occidental (Minurso)doit être en mesure de mener àbien sa mission pour laquelleelle a été mise en place il y a 26ans et dont elle porte le nom,afin de permettre au peuple sah-raoui de s'exprimer librementsur son avenir.

Le président de laRépublique sahraoui a dénoncéla persistance des violationsmarocaines des droits de

l'homme dans les parties occu-pées du Sahara occidental,appelant l'ONU à agir face àcette situation "inacceptable".

Le président de laRépublique sahraoui a participélundi à la tête d'une importantedélégation sahraouie aux tra-vaux du 28ème Sommet desChefs d'Etat et de gouverne-ment de l'UA qui s'est tenu les30 et 31 janvier sous le slogan"l'année 2017 à l'exploitationLe dividende démographiquegrâce à l'investissement dans lajeunesse".

Samia S.

RÉSERVESINTERNATIONALESDU MAROCHausse de7,9% au 20janvier 2017 L es réserves internatio-

nales nettes du Marocse sont élevées à 251,5 mil-liards de dirhams (MMDH)au 20 janvier 2017, en pro-gression de 7,9% en glisse-ment annuel, a annoncéBank Al-Maghrib (BAM).D'une semaine à l'autre, cesréserves sont restéesinchangées.

R.I.

ÉNERGIE LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 - 7

SELON LE RAPPORTANNUEL BP

La demandepétrolière

augmenterajusqu'en 2040

A lors que la voiture électriquese développe rapidement, le

pétrolier britannique BP affirme,dans son rapport annuel sur lesperspectives énergétiques publiémercredi, que la demande pétro-lière mondial va continuer à croî-tre jusque dans les années 2040en raison d'une consommationaccrues de produits à base deplastique. La demande pétrolièremondiale continuera à croître jus-que dans les années 2040, selon lerapport annuel sur les perspecti-ves énergétiques du groupe bri-tannique pétrolier BP publié mer-credi. Dans cet Energy Outlookqui fait référence, le groupe pétro-lier britannique estime que lesréserves de pétrole exploitable,qu'il chiffre à 2.600 milliards debarils, sont suffisantes pourrépondre deux fois à la demandejusqu'en 2050.

Selon les prévisions de BP,l'augmentation de la demande surla période, qui est de 1 million debarils par jour actuellement,devrait ralentir pour tomber à400.000 bpj à l'horizon 2035,année où la consommation attein-dra environ 110 millions de bpj.La demande continuera à aug-menter jusque dans les années2040, estime Spencer Dale, l'éco-nomiste en chef de BP. En raisonde la force croissance économi-que des pays en développementd'Afrique et d'Asie, la consom-mation de plastique et de fibrestextiles fabriquées à partir dupétrole alimentera la hausse de lademande globale.

"LE PÉTROLE EST UNEMATIÈRE PREMIÈRE

POUR D'AUTRESPRODUITS"

"L'essentiel de la croissancen'est pas lié aux transports (...)mais plutôt au fait que le pétroleest une matière première pourd'autres produits, notammentdans la pétrochimie et le textile",explique Spencer Dale.

Malgré l'amélioration de l'effi-cacité énergétique des moteurs àessence et la multiplication par100 du nombre de véhicules élec-triques, la demande pétrolièreglobale liée à l'automobile devraitpasser de 19 millions de bpj en2015 à 23 millions de bpj en 2035parce que le parc automobilemondial va augmenter, estime lepétrolier.

Le parc automobile électrique,qui devrait atteindre 100 millionsde véhicules d'ici 2035, ne devraitreprésenter que 5 à 6% du parctotal, estime BP. L'an dernier, BPtablait sur 70 millions de véhicu-les électriques en 2035. Cette pré-vision a été relevée de 30 millionsd'unités en raison notamment dela baisse du coût des batteries,explique Spencer Dale.

Sur le plan de l'environne-ment, BP anticipe un ralentisse-ment marqué de l'augmentationdes émissions de dioxyde de car-bone sur les 20 prochainesannées. Ces émissions, qui aug-mentent de 2,1% par an actuelle-ment, ne devraient plus progres-ser que de 0,6% par an, ce quireprésenterait le taux d'augmenta-tion le plus faible depuis 1965.Au total, les émissions de CO2augmenteront de 13% entre main-tenant et 2035.

Siham S.

USA

L'EIA s'attend à un boom desexportations américaines de GNL

en 2017Les exportations

américaines de Gaznaturel liquéfié (GNL)devraient progresser

en 2017 et 2018grâce à l'entrée en

service de nouveauxprojets de

liquéfaction de gaznaturel, prévoit

l'Agence américained'information en

énergie (EIA).

L a hausse des exportationsde GNL en 2017 serasoutenue par l'entrée en

production de nouvelles capaci-tés de liquéfaction dans le termi-nal Sabine Pass en Louisiane,précise l'EIA (Acronyme anglaisd'Energy InformationAdministration) dans un rapportpublié lundi. En 2018, les livrai-sons américaines de GNL àl'étranger vont augmenter à lafaveur de la mise en service duterminal Cove Point à Marylanden décembre 2017 et des projetsCameron et Freeport sur le Golfedu Mexique au deuxième trimes-tre de l'année prochaine. Lesexportations de gaz naturel parcanalisation vers le Mexiquedevraient également enregistrerune légère progression cetteannée, selon l'EIA.

L'augmentation des exporta-tions, couplée à une stabilisationdes importations de GNL ferontdes Etats Unis un exportateur netde gaz d'ici à 2018, anticipel'EIA qui prévoit, par ailleurs,une remontée des prix de cetteénergie sur le marché américainà 3,55 dollars le million BTU en2017 et à 3,73 dollars en 2018,contre 2,51 dollars enregistrés en2016. Côté commercialisation, lalevée de l'interdiction sur lesexportations américaines deGNL en 2016 ne devrait pas setraduire par une hausse deslivraisons vers le continent euro-péen, selon plusieurs analystes,alors qu'auparavant nombreuxd'entre eux prévoyaient le débutd'une rude concurrence entre laRussie et les Etats-Unis sur cemarché. Les producteurs améri-cains ont réorienté leurs livrai-sons vers les marchés de

l'Amérique Latine et de l'Asiepour satisfaire de nouveauxclients potentiels, notammentavec la baisse des exportationsdu Nigeria vers le continentaméricain et aussi la hausse de la

demande du marché de l'électri-cité en Asie. En 2016 seulementdeux expéditions de gaz améri-cain ont été envoyées en Europe.

Farida B.

L es cours dupétrole étaientorientés à la

baisse, hier en Asie, enraison de craintes d'unehausse de la productionde schistes américainsqui compense les effetsde l'accord internatio-nal de réduction de l'of-fre. Vers 06h00 GMT,

le baril de light sweetcrude (WTI), référenceaméricaine du brut,pour livraison en marsreculait de 24 cents, à52,93 dollars dans deséchanges électroniquesralentis pour cause deNouvel an chinois.

Le prix du baril deBrent, référence euro-

péenne, également pourmars, perdait 25 cents à55,27 dollars.

En cause, la produc-tion américaine et l'an-nonce d'une nettehausse du décomptedes puits de pétrole enactivité aux Etats-Unis,établi par le groupeBaker Hughes, au plus

haut depuis novembre2015.

"Il y a un nuage surle marché du pétrole: lahausse de la productionaméricaine de schis-tes", a déclaré àl'agence BloombergJay Hatfield, analystechez InfraCap MLP.

S.S.

BRANCHE DES INDUSTRIES ÉLECTRIQUES ET GAZIÈRES EN FRANCE

Les employeurs appel lent à la grèveaujourd'hui

L es salariés de l'énergie sont appelés àla mobilisation et à la grèveaujourd'hui pour demander l'ouver-

ture d'une "véritable" négociation sur lesalaire de base, dont les employeurs ontdécidé le gel en 2017, une "première histo-rique" selon les syndicats.

Les employeurs de la branche des indus-tries électriques et gazières (IEG, près de150.000 salariés dans 163 entreprises, dontEDF, Enedis, RTE, Engie SA...) ont décidéde reconduire en 2017 à l'identique la valeurdu salaire national de base de la branche. Lagrille de salaire dans les IEG est indexée surce salaire de base (502,71 euros depuis le1er janvier 2016).

Après +0,3% en 2015 et +0,2% en 2016,ce gel, "brutalement imposé par un 0% his-torique, est une injure faite aux salariés dontla productivité est en constante augmenta-tion", déclarent les cinq fédérations repré-sentatives de la branche (CGT, CFE-CGC,CFDT, FO et CFTC) dans un communiquécommun.

Elles appellent donc les électriciens etgaziers à "effectuer des arrêts de travail, àreprendre en main l'outil de production, àinterpeller les représentants des directions età occuper les sites" mardi pour faire de lajournée une "victoire pour (leur) pouvoird'achat". Aucune organisation syndicale n'asigné l'accord entérinant le gel du salaire de

base, qui avait été soumis à signature aprèsune réunion de la commission paritaire debranche en décembre. Le 19 janvier, lescinq fédérations ont demandé "solennelle-ment" l'ouverture de négociations, lorsd'une nouvelle réunion de la commission,mais leur demande a été "ignorée", soulignele texte commun. Première force syndicalede la branche, la CGT avait déjà appelé lessalariés à se mobiliser le 17 janvier.

SUD-Energie (non représentatif) aappelé de son côté les salariés à "rejoindrele mouvement" afin de donner "un coupd'arrêt à la politique d'austérité intenable"des employeurs des IEG.

Farida B.

CHARBON

Énergie du futur

M algré sa mise au ban,l'énergie la plus pol-luante a encore de bel-

les années devant elle, tirée parla demande croissante de l'Inde,de l'Asie du Sud-Est et del'Afrique. L'innovation a permisde réduire fortement les émis-sions dans les centrales dernièresgénérations. Mais malgré cesprogrès technologiques, la quêtedu charbon vert est loin d'êtreaccomplie. En Chine, mais aussi

en Europe, il continue à faire desravages sur l'environnement et lasanté.

CHARBON, CEUX QUI YCROIENT ENCORE

Toute l'Europe est préoccupéepar les énergies renouvelables.Toute?? Non?! En Républiquetchèque, un groupe d'irréducti-bles adeptes des énergies fossilesrachète à tour de bras les centra-les thermiques et les mines de

charbon dont se défont lesgrands énergéticiens européens.Energetick? a PrmyslovyHolding (EPH), dirigé par lesentrepreneurs Daniel Ketinsky etPatrik Tkac, a repris, depuis2013, plus de dix centrales àcharbon et les mines qui les ali-mentent en combustible, pour untotal de plus de 7 milliards dedollars (environ 6,6 milliardsd'euros). EPH a racheté, à vilprix parfois, les centrales de l'ita-

lien Enel en Slovaquie, celle del'allemand E.on en Italie, cellesde son compatriote RWE et dufrançais EDF au Royaume-Uni,les mines du suédois Vattenfallen Allemagne� Au total, elle aavalé plus de 50 entreprises danssept pays européens, duRoyaume-Uni à la Hongrie. EPHaffiche en 2016 une marge brutede 1,6 milliard d'euros.

L.D.

PÉTROLE

Les cours à la baisse en Asie

18 - LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 INTERNATIONALJAPON

Les ventes audétail

inférieuresaux attentesen décembre

L es ventes au détail ont aug-menté moins rapidement

que prévu au Japon au mois dedécembre, montrent les don-nées officielles publiées lundi,une mauvaise nouvelle pour laBanque du Japon qui a com-mencé sa réunion de deux joursde politique monétaire.

Les ventes au détail ont ainsiaugmenté de 0,6% le mois der-nier par rapport à décembre2015, alors que les économistesinterrogés par Reuters antici-paient une progression de1,3%. La banque centrale japo-naise devrait maintenir unepolitique monétaire inchangéelors de sa réunion, qui prend finmardi, et tenter de dissiper lesspéculations autour d'undénouement progressif de sonprogramme massif d'injectionde liquidités. La faiblesse desdépenses des ménages pèse surl'économie japonaise qui peineà se redresser durablementaprès des dizaines d'années dedéflation et de stagnation de lacroissance.

I.A.

SELON DANIÈLENOUY

Rome a faittrop peu surles prêts à

risque de sesbanques

L' Italie a fait trop peu aucours des trois dernières

années pour réduire le poidsdes créances douteuses quipèsent sur les bilans des ban-ques italiennes, a déclaré laprésidente du conseil de super-vision bancaire de la Banquecentrale européenne dans unentretien publié lundi par LaRepubblica.

Danièle Nouy a néanmoinssalué la décision du gouverne-ment italien de consacrer 20milliards d'euros au soutien auxbanques en difficulté.

Elle a rejeté les critiquesselon lesquelles la BCE aréservé un traitement plus favo-rable aux banques allemandeset elle s'est refusée à tout com-mentaire sur un éventuel rap-prochement entre la premièrebanque de dépôts italienneIntesa Sanpaolo et l'assureurAssicurazioni Generali.

"Nous ne faisons pas decommentaires sur les banquesindividuelles (...) nous surveil-lons de très près l'évolution desdossiers quand ils affectent lesbanques que nous supervisonset nous restons en relationétroite avec les autres autoritésconcernées, si nécessaire", a ditDanièle Nouy.

Intesa Sanpaolo a dit lasemaine dernière étudier unéventuel rapprochement avecGenerali. Cette initiative seraiten partie destinée, selon lapresse italienne, à contrer uneéventuelle offre de groupesétrangers sur le numéro un ita-

ECONOMIE RUSSE

Forbes optimiste "Désolé, les

haïsseurs": laRussie a su

surmonter lesdifficultés

résultant dessanctions

occidentales,reconnaît un

expert dumagazine Forbes.

L a Russie a réussi à sur-vivre aux sanctions etl'année 2017 promet

d'être très réussie du côté dumarché boursier local, estimeKenneth Rapoza dans lespages du magazine américainForbes.

" Ce qui attire l'attention surla Russie, c'est la géopolitique.

Mais quelle que soit l'opinionnégative que vous pouvezavoir sur la Russie, du point devue économique, c'étaitincroyable ", explique GerardoRodriguez, gestionnaire defonds chez BlackRock à NewYork.

Ainsi, l'indice russe destitres à petite capitalisationRSXJ a dépassé, en janvierdernier, celui de ses concur-rents des pays en développe-ment, et la compagnie améri-caine EPFR Global a enregis-tré une quantité record d'inves-

tissements dans les titres rus-ses. Les constantes discussionsdes politiciens concernant la "mauvaise Russie " n'empê-chent plus les investisseurs,conclut l'auteur. La croissancede la production industrielle de3,2 % en décembre 2016 estégalement un signal positif.Cependant, le PIB russeaccuse toujours une tendancenégative, et la faible demandeintérieure freine le rétablisse-ment économique.

Selon Kenneth Rapoza, tou-tefois, l'année 2017 apporteraun " assainissement tous azi-muts ". " Désolé, les haïsseurs,la Russie a survécu aux sanc-tions. Elle a survécu au pétroleà 35 dollars le baril. Elle a sur-vécu à deux ans de récessionéconomique ", écrit-il. Celadevrait attrister, entre autres, lesénateur John McCain. "Désolé, sénateur ", conclutl'auteur.

F.R.

ALLEMAGNE

L'excédent courant est le plus élevédu monde en 2016

L' excédent des comptes courantsallemands devrait avoir inscritun nouveau record en 2016 à

297 milliards de dollars (278 milliards d'eu-ros), dépassant ainsi celui de la Chine pourdevenir le plus élevé au monde, a déclarélundi l'institut d'études économiques muni-chois Ifo. Un tel montant équivaudrait à8,6% du produit intérieur brut (PIB) etdépasserait donc largement le plafond de6% recommandé par la Commission euro-péenne.

En 2015, l'excédent courant allemandavait représenté 271 milliards de dollars. LaCommission européenne et les Etats-Unisappellent depuis longtemps les autoritésallemandes à soutenir la demande intérieureet les importations pour favoriser la réduc-tion de l'excédent courant, afin de réduireles déséquilibres mondiaux. Berlin rejetteces critiques en expliquant avoir déjà prisdes mesures de soutien à la demande en ins-taurant en 2015 un salaire minimum natio-nal et en acceptant l'an dernier une revalori-sation des pensions de retraite. Le gouver-nement a en outre augmenté les dépensespubliques consacrées aux réseaux routiers,aux infrastructures numériques ainsi qu'àl'accueil et l'intégration des demandeurs

d'asile, sans remettre en cause pour autantl'équilibre budgétaire. L'Ifo estime que l'ex-cédent courant chinois a été ramené à 245milliards de dollars l'an dernier en raison duralentissement des exportations. Son esti-mation de l'excédent allemand est infé-rieure à sa prévision précédente, qui était de310 milliards de dollars. Jeudi, Sigmar

Gabriel, qui était encore pour quelques heu-res ministre de l'Economie avant de prendrele portefeuille des Affaires étrangères, adéclaré que l'excédent courant devrait dimi-nuer en 2017 avec le ralentissement ducommerce mondial et l'augmentation de lademande intérieure.

M. S.

Berlin sous la menace d'une guerrecommerciale avec les Etats-Unis

U ne peur de Donald Trump a saisi l'Allemagne. Jusqu'ici restés prudents dans leurs com-mentaires sur le président américain, les économistes ne mâchent plus leurs mots : ils

redoutent maintenant un scénario catastrophe pour l'économie allemande si Donald Trumpmettait ses plans de barrières douanières à exécution. " Il faut faire cette dure constatation :nous sommes sous la menace d'une guerre commerciale et économique avec les Etats-Unis", a déclaré le président de l'Institut économique de Berlin (DIW), Marcel Fratzscher, au jour-nal Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung. L'hebdomadaire de Francfort interrogeait, dansson édition du dimanche 29 janvier, les directeurs des plus grands instituts économiques dupays. Tous ont fait le même constat, implacable : l'économie allemande souffrirait considéra-blement d'une politique de protectionnisme menée par les Etats-Unis. Clemens Fuest, prési-dent de l'institut de Munich Ifo, évalue les dommages pour l'industrie à 1,6 million d'emplois,si les relations commerciales germano-américaines en venaient à être réduites à zéro. Un mil-lion d'emplois dans l'industrie exportatrice allemande sont directement liés aux échangesavec les Etats-Unis, qui s'ajouteraient aux 600 000 employés des entreprises américaines enAllemagne, menacés au cas où l'Europe serait obligée de prendre des mesures de rétorsion.

M.S.

MARCHÉ À L'EXPORTATION

La France a perdu des parts l'an passé L a France a encore perdu

des parts de marché àl'exportation l'an passé

malgré l'amélioration de la com-pétitivité-coût de ses entreprises,dont les effets sur les échangesextérieurs tardent à se manifes-ter, selon une étude publiée lundipar l'institut COE-Rexecode.

La part des exportations fran-çaises de biens et services danscelles de la zone euro a ainsireculé à 13,4% l'an passé, soit0,2 point de moins qu'un an plustôt. Par comparaison, elle sesituait à 17,0% en 2000, unniveau qui, s'il s'était maintenu,signifierait que les exportationsde la France seraient supérieuresde 170 milliards d'euros à leurmontant actuel.

Selon COE-Rexecode, cettebaisse des parts de marché estfortement corrélée avec le reculdu poids de la valeur ajoutéemanufacturière française dans lavaleur ajoutée manufacturière dela zone euro. Celui-ci a encorelégèrement diminué en 2016,pour s'établir à 13,4%, un nou-veau plus bas jugé "inquiétant"(contre 17,3% en 2000 et 15,1%fin 2012). La compétitivité-coûtde la France s'est pourtant amé-liorée ces dernières années grâceà la mise en place du crédit d'im-pôt compétitivité emploi (CICE)et des baisses de charge desentreprises. Sur la seule année2016, le coût salarial unitaire aaugmenté en France de 0,9%,contre 1,3% en moyenne dans la

zone euro et 1,9% en Allemagne.Les écarts sont encore plus mar-qués sur la période 2012-2016 :+0,8% en France contre +3,7 %en moyenne dans la zone euro et+9,1 % en Allemagne). Cetteamélioration a permis un débutde redressement de la compétiti-vité-prix et contribué au rétablis-sement des marges des entrepri-ses. Sur le premier point, lahausse des prix des produitsfrançais, qui était supérieure desix points à la moyenne des pro-duits européens entre 2000 et2007, a fait place sur la période2011-2016 à une baisse de 1,4%.Si le prix moyen des exporta-tions de la zone euro a baissé unpeu plus (-2,5 %), celui desexportations allemandes a aug-

menté dans le même temps de1,3%. Le CICE et les baisses decharges expliquent pour moitiéle rebond des marges des entre-prises - à 35,1% en 2016 contre32,9% début 2014 -, qui tientaussi à l'environnement excep-tionnellement favorable créé parla faiblesse des cours du pétroleet des taux d'intérêt. Pour COE-Rexecode, la remontée des prixdu brut et des rendements obli-gataires jouent désormais dans lesens d'une baisse des marges, cequi fait qu'il est "nécessaire queles hausses de salaires restentcontenues durablement au-des-sous des gains de productivité etque les politiques d'allègementdes coûts soient poursuivies".

F.R.

Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

6 - LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 RÉGIONSORAN

Conventionentre la

direction desmoudjahidine et

radio "ElBahia"

U ne convention a été signéedimanche à Oran entre la

direction des moudjahidine de lawilaya et la radio "El Bahia" por-tant sur l'échange d'archives sur laguerre de libération nationale, enprésence du ministre desMoudjahidine, Tayeb Zitouni. Acette occasion, des enregistre-ments de témoignages de moud-jahidine ont été remis au ministre,qui a animé une émission radio-phonique à l'issue de sa visite detravail et d'inspection, de deuxjours, dans la capitale de l'Ouest.Lors de cette émission, M.Zitouni a abordé notamment lesdossiers des archives conservésencore en France, des crânes demoudjahidine à rapatrier, des dis-parus et des indemnisations desvictimes des essais nucléairesdans le Sud du pays, annonçant latenue "prochainement" à Orand'une réunion mixte sur ces dos-siers. Le ministre a souligné, ensubstance, "qu'il existe encore uncontentieux entre l'Algérie et laFrance en ce qui concerne lamémoire nationale et plusieursdossiers en suspens, même si lesrelations entre les deux paysconnaissent un développementpositif". Des comités mixtes tra-vaillent sur le dossier des disparusdurant la guerre de libérationnationale estimés à 2.000 dont degrands cadres de la révolutioncomme Si Mohamed Bouguerra,chef de la Wilaya V historique etLarbi Tebessi, a-t-il fait savoir,soulignant que "la plupart des dis-parus avaient été soit convoquéspar les forces de sécurité fran-çaise, soit mis en prison, soit pla-cés dans des casernes et nousavons leurs dossiers". M. Zitounia ajouté que "les canaux diploma-tiques sont en �uvre pour récupé-rer les crânes de nos compatrioteset les inhumer en Algérie, mêmesi ces crânes remontent à 100 ou150 ans". La visite du ministredans la wilaya d'Oran, entaméesamedi, a été marquée par l'ou-verture d'un colloque national sur"l'expérience algérienne dans laprise en charge de l'équipementdes invalides et victimes de laguerre de libération nationale etayant droits et leur dotation enorganes artificiels", au cours delaquelle il s'est félicité de l'achè-vement des opérations de démi-nage des zones frontalières. "Cesrégions sont passées de zones demort et de destruction à des zonesde développement et de progrèspour les Algériens", a-t-il souli-gné à ce propos. Lors d'une ren-contre, samedi, avec la famillerévolutionnaire, au siège de ladirection de l'Organisation natio-nale des moudjahidine (ONM), leministre a déclaré "nous �uvronségalement, dans le cadre de labonne gouvernance, à faciliteraux Moudjahidine et ayant droitsles procédures administratives",ajoutant qu'un grand travail d'as-sainissement est en train de sefaire à tous les niveaux pour enfinir avec les lourdeurs bureau-cratiques.

K.B.

PORT DE MOSTAGANEM

Baisse de l'importation de véhiculesde 91% en 2016

L'importation devéhicules a baisséau niveau du port

de Mostaganemde 91% l'année

dernière parrapport à 2015,

a-t-on apprisdimanche auprès

de l'inspectiondivisionnaire des

Douanes deMostaganem.

C e port a accueilli durantcette période 2.543 entrevéhicules légers et

lourds et engins de travauxpublics contre 30.170 en 2015,selon les statistiques donnéeslors des "portes ouvertes" sur cecorps. Il s'agit de 1.924 véhiculestouristiques, 527 camions et 95machines industrielles, a-t-onprécisé signalant que la valeurglobale des droits et taxes dedédouanement a atteint en 2016plus de 18 milliards DA, soit uneréduction de 18 % par rapport à

2015.L'exportation hors hydrocar-

bures a enregistré 28 opérationsen direction de l'Afrique et del'Europe totalisant un tonnageglobal de 6 tonnes et une valeurvénale de 448 millions DA.

Elle concerne des produitsalimentaires dont le couscous, lethon rouge, les dattes, ainsi quele cuir teint, des produits en plas-tique et des chevaux.

Dans le cadre de la lutte

contre la contrebande, lesmêmes services ont traité, l'an-née dernière, 15 affaires en col-laboration avec la Gendarmerienationale qui se sont soldées parla saisie d'effets vestimentaires,de boissons alcoolisées, de pro-duits pyrotechniques et decaméras thermiques d'unevaleur globale de 160 millionsDA.

Les Douanes ont enregistrél'entrée et la sortie de 257 navi-

res ayant transporté 83.871 pas-sagers dont 19.721 étrangers et30.750 véhicules, a-t-on indi-qué. Ces "Portes ouvertes" quise poursuivent une semainedurant comportent une exposi-tion d'appareils utilisés dans lalutte contre la contrebande, desphotos de saisies menées par lesbrigades des douanes et unecérémonie en l'honneur d'agentsmis à la retraite.

M.D.

BOUMERDES

Neutralisation d'un réseau internationalspécialisé dans le vol et trafic de véhicules U n réseau criminel activant interna-

tionalement, comptant 17 individusissus de 17 wilayas spécialisé dans

le vol et trafic de voitures de luxe après fal-sification de leur documents, a été dernière-ment mis hors d'état de nuire par les élé-ments de la sûreté de wilaya de Boumerdes,a-t-on appris dimanche auprès de ce corpssécuritaire. "Les investigations dans cetteaffaire ont duré six mois à travers 18wilayas du pays", a indiqué le commissairede police Krimo Touati, dans un point depresse, ajoutant que les recherches sont tou-jours en cours en vue de l'arrestation dequatre (4) éléments estrangers impliquésdans cette affaire, originaires de France, deLibye et du Sahara occidental, en plus d'au-tres complices algériens, toujours en fuite.Le même officier a fait part de la récupéra-tion au niveau de 19 wilayas, et au titre decette affaire, de 33 véhicules de luxe volés,dont 18 véhicules passés en contrebande à

travers les frontières algéro-libyennes etvendus dans les Emirats arabes unies, desEtas-unis d'Amérique, la Hollande, le Japonet la Libye. Six (6) autres véhicules de luxevolés font toujours l'objet de recherche parles autorités française, allemande et espa-gnole, au moment où neuf (9) autres sontrecherchés sur le sol algérien, a ajouté lecommissaire Touati. Il a aussi fait part de larécupération d'une somme de plus de 140millions de dinars, d'équipements électroni-ques, cachets administratifs, clés de voitu-res, des portables et des documents admi-nistratifs falsifiés. Selon les informatisonsfournies par le commissaire de policeKrimo Touati, les investigations dans cetteaffaire ont été entamées en septembre 2016,avec la collaboration du bureau Interpol enAlgérie. Les enquêteurs se sont basés surdes renseignements faisant état de l'exis-tence de dossiers importants relatifs à descartes grises se trouvant au niveau des com-

munes de Boudouaou, Ouled Moussa etBoumerdes mais n'émanant pas de ces col-lectivités. Les investigations ont mené àl'identification d'individus, âgés entre 23 et59 ans, impliqués dans un vaste réseaud'usurpation d'identité, parmi eux des réci-divistes dont deux (2) font l'objet de pour-suites judicaires. Ces individus ont été arrê-tés au niveau des wilayas d'Alger,Boumerdes, Blida, Msila, Tlemcen, Oran etBatna, entre autres. Les mis en cause sontpoursuivis pour les chefs d'inculpation de"vol de véhicules (à l'echel) national etinternational", "trafic international de voi-tures", "faux et usage de faux documentsadministratifs de véhicules", "falsificationde sceaux étatiques, de documents officielset abus de fonction", "recel d'objets volés","fraude douanière" et "usurpation d'identitéet non dénonciation", a indiqué la mêmesource sécuritaire.

Kamel B.

RELIZANE

4ème salon national du miel et produits de la ruche

L e quatrième salon natio-nal du miel et des pro-duits de la ruche s'est

ouvert dimanche à Relizaneavec la participation de 20exposants et apiculteurs de 12wilayas du pays. Sont présentsà cette manifestation, dont l'ou-verture a été présidée par lewali de Relizane HadjriDerfouf, des représentants debranches locales des dispositifsd'emploi de jeunes (CNAC,

ANSEJ), de la CNMA et de laSociété algérienne d'assurances(SAA). Le salon, abrité par lamaison de jeunes "DjillaliHamani" au centre-ville deRelizane, a drainé, à son ouver-ture, un nombre important devisiteurs venus s'enquérir desgammes de miel et dérivés pro-posées et, si besoin est, enacheter.

L'importance de cette expo-sition a été mise en exergue par

des apiculteurs qui considèrentque la manifestation constitueune occasion d'échanges d'ex-périences et de savoir-faire,mais aussi une opportunitépour vendre leurs produits, fai-sant remarquer que la commer-cialisation "demeure uneentrave pour cette filière."

Des communications sur lanutrition, l'apiculture et les ver-tus thérapeutiques du mielseront animées lors de ce salon

qui s'étale jusqu'à jeudi pro-chain. Cette manifestation estorganisée par l'association desapiculteurs de la wilaya deRelizane en étroite collabora-tion avec la direction des servi-ces agricoles et la chambre del'agriculture. L'association desapiculteurs de Relizane recenseplus de 300 adhérents, a indi-qué son président, AissaToufik.

S.S.

LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 - 19INTERNATIONALBRÉSIL

L'hommed'affaires

Batista va selivrer à la

justice L' homme d'affaires brési-

lien Eike Batista adéclaré dimanche à New Yorkqu'il allait se livrer à la justice duBrésil qui le recherche pour l'en-tendre dans une affaire de blan-chiment massif d'argent.

Le mandat d'arrêt internatio-nal dont il fait l'objet provientd'une des ramifications de l'en-quête sur le méga-scandale decorruption de Petrobras, qui arévélé un système de pots-de-vins au Brésil versés par desgrandes entreprises du BTP àdes partis politiques pour obte-nir des contrats avec la compa-gnie pétrolière d'État.

"Je rentre pour répondre à lajustice, comme c'est mondevoir", a déclaré M. Batista à latélévision brésilienne TV Globolors d'une interview réaliséedans la zone d'embarquement del'aéroport JFK de New York.

"Je vais me livrer", c'est lemoment "d'aider (la justice) àéclaircir les choses", a ditl'homme d'affaires avant d'em-barquer sur le vol 973 de la com-pagnie American Airlines quidevait atterrir à Rio de Janeirolundi à 10h30 heure locale(12h30 GMT).

Eike Batista, 60 ans, estsoupçonné par la justice brési-lienne d'avoir blanchi des mil-lions de dollars dans un réseaude corruption impliquant égale-ment Sergio Cabral, ancien gou-verneur de l'Etat de Rio deJaneiro qui se trouve actuelle-ment en détention.

Il est aussi soupçonné d'avoirversé 16,5 millions de dollars depots-de-vin à M. Cabral en2010.

M. Batista a été l'homme leplus riche du Brésil. Il a étéclassé en 2012 comme le sep-tième homme le plus riche dumonde par la revue économiqueaméricaine Forbes. Mais sonempire s'est effondré l'année sui-vante avec la faillite de sa com-pagnie pétrolière OGX.

La police brésilienne avaittenté de l'arrêter jeudi dernier àson domicile de Rio, mais M.Batista ne s'y trouvait pas. Sesavocats avaient alors déclaréqu'il se trouvait à New Yorkpour raisons professionnellesmais qu'il avait l'intention derentrer au Brésil pour se mettre àla disposition des autorités.

La police fédérale le considé-rait néanmoins comme fugitif etavait fait diffuser par Interpol unmandat d'arrêt international.

Ikram A.

ACCORD NUCLÉAIRE IRANIEN

Trump et le roi Salmane pourune "application rigoureuse"

Le présidentaméricain Donald

Trump et le roiSalmane d'Arabie

saoudite se sontdéclarés pour une

"applicationrigoureuse" del'accord sur le

nucléaire iranienet se sont misd'accord pour

créer des "zonesde sécurité" en

Syrie et auYémen, selon laMaison Blanche.

L a teneur de la conversa-tion semble indiquerque Donald Trump -

jusque-là un farouche oppo-sant à cet accord phare de laprésidence Obama et censéempêcher l'Iran de se doter dela bombe atomique - pourraitavoir évolué sur la question.

Il n'avait cessé de critiquerl'accord pendant sa campagneet il a nommé à des postes clésde son administration des per-sonnalités ouvertement anti-iraniennes, à commencer par le

futur secrétaire d'Etat RexTillerson, qui veut une "révi-sion complète" de l'accord.

M. Trump et le souverainsaoudien ont aussi insisté surla nécessité de répondre "auxactivités déstabilisantes del'Iran" dans la région. Téhéranest la bête noire de Washingtonet de Ryad et le grand concur-rent du royaume wahabite dansla région.

Les deux hommes se sontengagés à combattre la propa-gation du "terrorisme islami-que radical", reprenant ainsi laformule favorite du présidentaméricain pour désigner lesjihadistes.

A la demande du présidentaméricain, les deux hommes sesont mis d'accord pour créerdes "zones de sécurité" auYémen et en Syrie et apporter

leur soutien à "d'autres idéespour aider les nombreux réfu-giés déplacés par les conflitsen cours".

Les modalités pratiques dela mise en place de ces "zonesde sécurité" n'ont pas étédétaillées.

Dans son compte rendu del'entretien, l'agence officiellesaoudienne Spa a souligné quele souverain saoudien avait"approuvé et soutenu l'établis-sement de zones de sécurité enSyrie".

L'agence a fait état d'"uneconvergence de vues" entre lesdeux chefs d'Etat sur les ques-tions évoquées "dont la luttecontre le terrorisme et l'extré-misme" et "la confrontation deceux qui cherchent à destabili-ser la région et à s'ingérer dansles affaires des autres Etats".

Le roi Salmane et le prési-dent Trump ont égalementévoqué "le partenariat stratégi-que entre les deux pays au 21esiècle" et décidé d'échanger lesvisites à des dates à convenirultérieurement, a encore rap-porté l'agence Spa.

La question des zones desécurité au Yémen et en Syriea également été évoquée lorsd'une conversation téléphoni-que entre Donald Trump et leprince héritier d'Abou Dhabi etcommandant en chef adjointdes forces armées des Emiratsarabes unis, cheikhMohammed ben Zayed Al-Nahyane, selon la MaisonBlanche. Le prince héritier "aaccepté de soutenir cette initia-tive", a précisé la présidenceaméricaine.

Comme avec le roi saou-dien, la discussion a aussiporté sur la lutte contre lesjihadistes. "Les deux diri-geants ont réaffirmé le fortpartenariat entre les deux payset se sont engagés à renforcerleur coopération dans le com-bat contre le terrorisme islami-que radical", a ajouté laMaison Blanche.

Les Emirats cherchent àfaire sortir la région "du chaoset de l'instabilité par la coopé-ration et les efforts communs",a plaidé lors de l'entretien leprince héritier d'Abou Dhabi,cité par l'agence officielle émi-ratie Wam.

Nawel Z.

DANS UNE ATTAQUE DE DRONE

Deux membres présumés d'Al-Qaïda tuésau Yémen

D eux membres présumés d'Al-Qaïdaont été tués lundi dans une attaquede drone américain dans le sud du

Yémen, au lendemain d'une opération com-mando menée par les Etats-Unis contre leréseau extrémiste dans le centre de ce pays,selon un responsable des services de sécu-rité.

L'attaque a été menée à Baïhan, dans laprovince de Chabwa, où "un drone américaina pris pour cible un véhicule, tuant ses deuxoccupants, des combattants d'Al-Qaïda", aajouté le responsable.

Dimanche, l'armée américaine a menédans la province de Baïda (centre) une opé-ration commando contre Al-Qaïda, la pre-mière menée au Yémen depuis l'accession deDonald Trump au pouvoir.

Cette opération, effectuée à l'aide de dro-

nes et d'hélicoptères, s'est soldée par la mortd'au moins 14 jihadistes et un soldat améri-cain selon l'armée américaine. Pour sa part,un responsable yéménite a fait état d'un bilande 57 morts, dont 16 civils.

Après l'opération, Al-Qaïda a placé sescombattants et ses partisans en état d'alertedans les provinces de Baïda et de Chabwaainsi que dans celle de Marib, à l'est deSanaa, où le groupe jihadiste a eu une forteprésence, ont indiqué des sources tribales.

Désormais, les militants d'Al-Qaïda ne seséparent plus de leurs armes et sont ceinturésd'explosifs dès qu'ils sortent dans la rue, ontprécisé ces sources.

Les Etats-Unis, les seuls dans la région àdisposer de drones pouvant atteindre descibles au Yémen, considèrent Al-Qaïdacomme la branche la plus dangereuse du

réseau jihadiste. Ils mènent régulièrement des frappes

aériennes par drones contre Al-Qaïda, maisles opérations au sol ou avec des hélicoptèresd'attaque sont beaucoup plus rares.

Les forces gouvernementales yéménites,soutenues depuis mars 2015 par une coali-tion arabe sous commandement saoudien,affrontent à la fois des rebelles Houthis, quicontrôlent une partie du territoire dont lacapitale Sanaa (nord), et les groupes jihadis-tes bien implantés dans le sud et le sud-est duYémen.

Depuis mars 2015, plus de 7.400 person-nes ont été tuées et près de 40.000 blesséesdans la guerre, selon l'Organisation mondialede la santé (OMS).

M.S.

FRANCE

Abrini à Paris pour être entendu par un juge

M ohamed Abrini, unpersonnage clé desattentats du 13

novembre 2015 à Paris et du 22mars 2016 à Bruxelles, a ététransféré lundi en France pourêtre entendu par un juge d'ins-truction, a-t-on appris de sourcejudiciaire.

Le suspect, âgé de 32 ans etplacé en détention provisoire àla prison de Nivelles en

Belgique, ne devrait pas passerplus de 24 heures à Paris, selonl'Obs, qui a révélé l'information.

"Il est remis à la justice fran-çaise pour la journée en vue desa présentation devant le magis-trat instructeur aux fins d'inter-rogatoire de première comparu-tion pour mise en examen dansle dossier du 13 novembre", aconfirmé la source.

Mohamed Abrini est suspecté

d'avoir joué un rôle dans les pré-paratifs des attentats du 13novembre dernier à Paris etSaint-Denis.

Deux jours avant les attaques,il avait été filmé dans une sta-tion-service sur l'autoroute endirection de Paris en compagniede Salah Abdeslam, seul survi-vant du commando qui a com-mis les attentats et détenu enFrance. Le Belgo-Marocain est

également soupçonné d'avoiraccompagné les deux kamikazesde l'aéroport de Bruxelles, le 22mars, et d'y avoir déposé unebombe dissimulée dans un sac. Ila reconnu être "l'homme au cha-peau" filmé par les caméras desurveillance.

Il avait été arrêté en avril2016. Trois personnes ont étémises en examen en France danscette enquête : Salah Abdeslam,

le "logeur" de Saint-Denis,soupçonné d'avoir fourni auxdjihadistes leur "appartementconspiratif", et l'intermédiaireentre ce dernier et la cousined'Abdelhamid Abaaoud, com-manditaire présumé des atta-ques.

Les attentats de Paris etSaint-Denis ont fait 130 mortsdes centaines de blessés.

N.Z.

AFRIQUE20 - LE MAGHREB du 31 Janvier 2017

MADAGASCAR47 morts, 22blessés dansun accident dela route aprèsun mariageA u moins 47 personnes

sont mortes et 22 bles-sées quand le camion qui lestransportait au retour d'unmariage a fait une sortie deroute, plongeant dans unerivière, tôt samedi dans lecentre-nord de l'île deMadagascar, a annoncédimanche la gendarmeriemalgache. "A un kilomètre del'entrée de la villed'Anjozorobe, vers cinq heu-res du matin samedi, uncamion de (...) marchandisestransportant des passagersqui venaient d'assister à unmariage la veille s'est ren-versé sous un pont", a déclaréle commandant HerilalaAndrianatisaona, chef de lacommunication de la gendar-merie. L'accident impliquantle camion - qui transportait72 passagers - est survenudans le district d'Anjozorobe,à environ 90 km au nord-estde la capitale, Antananarivo."Le chauffeur a perdu lecontrôle de son véhiculeaprès avoir mal négocié untournant et a terminé son par-cours dans le fleuve deMananara", a-t-il poursuivi."Le bilan est de 47 morts (23hommes et 24 femmes), dont10 enfants de moins de 14ans, et 22 blessés dont dixgraves", a-t-il ajouté, préci-sant que les mariés avaientégalement péri dans l'acci-dent. "Selon notre hypothèse,le chauffeur du camion,conscient de l'infraction qu'ilétait en train de commettre entransportant des voyageurs ensurnombre dans un véhiculeréservé au transport de mar-chandises, roulait vite pouréchapper au contrôle routierde la gendarmerie", a estiméle commandantAndrianatisaona. Le trans-port de passagers parcamions est très fréquent àMadagascar. Ce type de véhi-cule est souvent le seul à pou-voir affronter le mauvais étatdes routes dans les campa-gnes de cette grande île trèspauvre de l'océan Indien. Lesaccidents de camions de mar-chandises y sont rares, maissont très meurtriers quand ilssurviennent.

ANGOLA

La fin de l'Eldorado pourles émigrés portugais

Poussée par lacrise

économique,Marina Pereira

avait décroché unemploi en Angola,

terre de refugepour les émigrés

portugais. Mais labrusque chute

des cours dupétrole a brisé

son rêve d'une viemeilleure, la

forçant à rentrerau pays, comme

des milliers de sescompatriotes.

"A u début, jegagnais 4.200euros net par

mois, en travaillant dans unspa. J'étais logée et nourrie,c'était le paradis", raconte cetteostéopathe de 33 ans, qui s'étaitinstallée en 2012 à Luanda,capitale de l'ancienne colonieportugaise riche en pétrole etdiamants, où la langue offi-cielle reste le portugais.

Puis l'euphorie a fait place àla désillusion: "J'ai commencéà être payée en kwanzas, lamonnaie locale, et mon revenumensuel a fondu à 1.000 euros.Le change ne se faisait qu'aumarché noir, à un taux prohibi-tif". Elle est repartie car "la vieà Luanda était devenue bientrop chère".

Le retour en 2015 auPortugal, à peine sorti d'unerécession profonde, s'avère bru-tal. Un salaire de 650 eurospour travailler dans un gym-nase, "ce n'est pas suffisantpour avoir une qualité de viedécente", témoigne cette jeunefemme à la chevelure noire etau regard pétillant.

Chassés par les troubles quiont accompagné l'indépendancede l'Angola, quelque 300.000colons portugais avaient dûplier bagages en 1975.

Quarante ans plus tard, lePortugal assiste à une nouvellevague de "retornados" (ceuxqui sont retournés dans leurpays d'origine), contraints dequitter ce pays africain englué àson tour dans la crise.

Cet exode entamé en 2015est "toujours en cours, mais àun moindre rythme", estime leprésident de la Chambre decommerce luso-angolaise,Paulo Varela, sans avancer dechiffres.

CRISE PÉTROLIÈREAlors que l'argent du pétrole

coulait à flots à Luanda, qui serêvait en futur Dubaï, les coursde l'or noir ont commencé às'effondrer en 2014. Les recet-tes du pays, qui dispute la placede premier producteur depétrole d'Afrique subsaharienneau Nigeria, ont été divisées pardeux.

Du coup, l'Etat angolais,dont le budget dépend pour70% du pétrole, a mis un frein àl'investissement public, arrêtantdes milliers de chantiers, et alimité l'accès aux devises, frap-pant ainsi de plein fouet lesentreprises du bâtiment et destravaux publics. "De nombreuxgroupes portugais opérant enAngola n'arrivent plus à payerleurs salariés car ils ont du mal

à rapatrier leurs gains", expli-que Ricardo Pedro Gomes, pré-sident de l'Association desentreprises de construction por-tugaises. "Sur les 100.000ouvriers portugais du BTP quitravaillaient en Angola avant lacrise, il n'en reste plus que quel-ques milliers. Et il y a desretards de salaires allant jusqu'àun an", renchérit AlbanoRibeiro, dirigeant du syndicatde la construction.

Pedro Dias, un agent com-mercial de 42 ans employé parun groupe électronique ango-lais, a assisté aux départs suc-cessifs de ses amis, avant deretourner, lui aussi, au Portugal.

A Luanda, il était payé 2.500à 3.000 euros par mois, et l'en-treprise prenait en charge sonlogement, la voiture et l'alimen-tation. Des revenus suffisantspour faire vivre sa femme et sestrois enfants, restés au pays.

Mais avec les restrictions dedevises, les virements bancai-res vers le Portugal ont cessé."J'ai dû repartir, il fallait bienque ma famille mange", dit-il,les yeux cachés derrièred'épaisses lunettes de soleil.

AMOUR-HAINEAventurier dans l'âme, il

assure cependant avoir "la nos-talgie de l'Angola". "Si la situa-

tion s'améliore, j'y retournerai",promet-il, se remémorant"l'odeur de l'Afrique et de sasavane" qui l'a "marqué à vie".

La vie des émigrés à Luandaest pourtant semée d'embûches."En public, on ne parle jamaisdu régime angolais", dirigéd'une main de fer depuis 37 anspar le président José Eduardodos Santos, explique PedroDias. "Si l'on veut éviter desproblèmes, il ne faut pas semêler de politique". Quant àMarina Pereira, elle s'est faitagresser en plein jour "avec unearme pointée sur la tête, par desenfants de dix ou onze ans."Elle se souvient aussi d'avoir"attrapé la malaria et la fièvrejaune" et "failli mourir".

Malgré cela, "l'Angola memanque, c'est une relationamour-haine, j'ai toujours étéfascinée par l'Afrique", sourit-elle, évoquant des "plages mer-veilleuses" et "l'odeur de laterre humide". D'où l'idée derepartir dans une autre ex-colo-nie portugaise: Sao Tomé-et-Principe, une île située au largedu Gabon. Sa valise rose fuch-sia, posée à même le sol dansl'entrée de son logementmodeste au centre de Lisbonne,est déjà prête.

TANZANIE

15 mineurs secourus après au moins deux jours sousterre

Q uinze mineurs coincés depuis aumoins deux jours à 35 mètres deprofondeur à la suite de l'effon-

drement d'un puits de mine d'or artisa-nale de la province de Geita, dans lenord-ouest de la Tanzanie, ont été secou-rus dimanche, ont annoncé un témoin etles médias locaux.

"Ils sont tous encore en vie, on nedéplore heureusement aucun mort danscet accident, même si certains apparais-sent très affaiblis", a déclaré à l'AFPElias Makundi, un témoin joint par télé-phone, disant avoir accompagné un pro-che des mineurs sur les lieux de l'acci-

dent.Les médias locaux ont précisé que les

15 hommes - 14 Tanzaniens âgés de 19 à33 ans et un Chinois - avaient été extraitsdans la matinée de cette mine exploitéepar une entreprise chinoise. Ils ont égale-ment publié des photos des rescapés,couverts de boue, aidés par des sauve-teurs ou étendus sur le sol enroulés dansdes couvertures.

Les quinze hommes, coincés à 35mètres de profondeur sans boire ni man-ger pendant au moins deux jours - cer-tains affirment que le puits s'est effondréjeudi, d'autres vendredi - ont été emme-

nés dans un hôpital."Nous continuons à les stabiliser et à

suivre l'évolution de leur état, nous espé-rons qu'ils pourront commencer à quitterl'hôpital à partir de demain" (lundi), anotamment déclaré Joseph Kisala, unresponsable médical de la région deGeita, cité par le journal d'Etat DailyNews.

Quelques heures avant de sauver lesmineurs, les sauveteurs avaient fait par-venir aux sinistrés du papier et un stylogrâce à un câble. Ces derniers avaient purenvoyer un message dans lequel ilsdemandaient de l'eau et de la nourriture.

La Tanzanie est le quatrième produc-teur africain d'or et le métal précieux estl'une des principales sources de devisesdu pays. Les effondrements de puits demines artisanaux y sont fréquents, lesmineurs n'ayant souvent pas les outils etmatériaux nécessaires pour les étayerconvenablement.

En novembre 2015, cinq mineursavaient été retrouvés vivants après êtrerestés coincés 41 jours à 100 mètres sousterre à la suite de l'effondrement d'unpuits de mine près de la ville deShinyanga, dans le nord-ouest de laTanzanie.

LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 - 5NATIONDIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS

Les opérations de contrôle fiscalportent sur une hausse

S elon un responsable de laDirection générale desimpôts (DGI), les opéra-

tions de contrôle fiscal effec-tuées durant le premier semestre2016, ont porté sur 17.685 affai-res et transactions avec un mon-tant de 21,5 milliards de DA dedroits et pénalités.Ces résultats représentent unehausse de 0,7% en volume parrapport au 1er semestre 2015(17.568 affaires vérifiées) et unebaisse de 25% en valeur (28,55mds DA de droits et pénalités),précise le directeur par intérimdes recherches et vérifications(DRV) à la DGI, M. BelkacemArab Yacef à l'APS.Les opérations de contrôle de laDGI, assurées actuellement parprès de 900 vérificateurs à tra-vers le territoire national, portentsur trois types de vérifications: leContrôle sur pièces (CSP), leContrôle fiscal externe (CFE) etle Contrôle des évaluations(CEV). Le CSP représente lesvérifications fiscales généralesréalisées au niveau des bureauxdes différentes structures rele-vant de la DGI: Le redevable estalors contrôlé à partir de pièces(factures de vente ou d'achat,documents comptables...).Ainsi, après le contrôle som-maire qui touche tous les contri-buables sans exception, l'admi-nistration fiscale recourt, en casde nécessité, à l'examen d'autresdocuments (CSP) qui touche enmoyenne 25% des contribuables

annuellement, explique le mêmeresponsable.Sur les 21,5 mds de DA consta-tés par les services opérationnelsde la Direction des recherches etvérifications au 1er semestre2016, près de 2,56 mds de DAont été enregistrés grâce aucontrôle sur pièces de 19 dos-siers, détaille M. Yacef.Par ailleurs, si de forts soupçonsde fraude sont relevés après unCSP ou même après un contrôlesommaire, les vérificateurs pas-sent alors au contrôle fiscalexterne par lequel le contrôleurse déplace chez l'entrepriseconcernée pour effectuer sa véri-fication. Ce type de contrôle, quia porté sur 1.696 affaires entrejanvier et fin juin 2016, a permisde constater 15,62 mds de DA depénalités. Quant à la Vérificationapprofondie de situation fiscaled'ensemble (Vasfe), elle est des-tinée aux personnes physiquesexclusivement.Elle cible certains redevablesque l'administration fiscaledécide de contrôler pour détecterd'éventuels revenus occultes surla base de la situation de leur tré-sorerie, leur patrimoine ou mêmeleur train de vie. "Si l'on constatequ'un chef d'entreprise ou unsalarié se mettait à acquérir desbiens dont la valeur est très éle-vée et ne correspond pas auniveau des revenus déclarés, onpeut intervenir par le biais de laVasfe", explique M. Yacef. Aucours des six premiers mois de

l'année passée, 172 dossiers ontété vérifiés et 2,26 mds de DA depénalités ont été constatés grâceà la Vasfe.Quant au Contrôle des évalua-tions, il cible les transactionsimmobilières en comparant leprix déclaré du bien avec savaleur vénale, souligne-t-il.Ce contrôle a engendré 3,33 mdsde DA de droits et pénalités pour15.970 transactions contrôléesentre janvier et juin 2016.

UNE GRILLE D'ANALYSESERA MISE SUR PIED

Pour une meilleure prévoyanceet gestion des vérifications, lemême responsable indique quela Direction des recherches etvérifications fiscales va mettresur pied une grille d'analyse desrisques définissant les typologiesde toutes les fraudes fiscalesavec une analyse des fréquenceset de l'importance des risquesainsi qu'un système de cotation

pour chaque risque. Cette grillesera injectée dans le nouveaus y s t è m e d ' i n f o r m a t i o nDjibayatic que compte lancer laDGI incessamment, et qui ser-vira d'instrument d'aide à la pro-grammation des contrôles, per-mettant surtout "d'objectiver" lasélection des dossiers à contrô-ler, avance-t-il.Pour rappel, en 2015, le contrôlefiscal, tous types confondus,avait porté sur 56.557 affairesavec un montant de pénalités de81,73 mds de DA (contre unmontant de 162 mds de DA en2014, de 71,32 mds de DA en2013 et de 61 mds de DA en2012). Quant à la dette fiscale(cumul des impôts et taxesimpayés), elle s'élève actuelle-ment à environ 2.500 mds de DAalors que les restes à recouvrerpar l'administration fiscale autitre des amendes judiciairesdépassent les 7.000 de mds DA.

Nesrine M.

A la veille de la tenue du 28èmesommet de l'Union africaine(UA), l'Algérie a présenté à

Addis-Abeba, sa vision concernant le pro-cessus de réforme de l'organisation pana-fricaine à même de lui permettre derépondre aux aspirations des peuples ducontinent en matière de développement etd'intégration, affirmant toute l'importancequ'elle accordait à ce processus et sa dis-ponibilité à contribuer à son aboutisse-ment.Pour l'Algérie ce processus, qui ne doitpas toucher aux fondements et aux princi-pes de l'UA contenus notamment dans son

Acte constitutif, doit être efficace et tour-ner résolument vers la prise en charge desdéfis réels auxquels est confronté le conti-nent dans un monde en pleine mutation.C'est dans cet esprit que le Premier minis-tre, Abdelmalek Sellal, a, dans son inter-vention avant la retraite des chefs d'Etat etde Gouvernement de l'UA consacrée à laquestion de la réforme de l'Union, indiquéque cette réforme n'était pas l'apanage desseuls Etats membres, mais incombaitaussi aux organes et mécanismes de l'or-ganisation appelés à contribution à cetteentreprise. Egalement, M. Sellal a souli-gné que les propositions d'adaptation,

d'ajustement et de transformation institu-tionnelle de l'UA qui seront adoptéesdevront résulter d'une "réflexion exhaus-tive" qui intègre les enseignements tirésdes expériences passées pour donnercorps aux aspirations et objectifs énoncésdans les instruments fondamentaux del'UA, en particulier son Acte constitutif etl'Agenda 2063.Le ministre d'Etat, ministre des Affairesétrangères et de la Coopération internatio-nale, Ramtane Lamamra s'est égalementprononcé sur le sujet de la réforme del'UA, affirmant qu'elle "ne doit pas tou-cher aux principes fondamentaux de

l'Union mais plutôt à son fonctionnementtechnique". "Ces réformes doivent êtrepratiques et techniques et non pas politi-ques", a-t-il souligné, précisant qu'il "nes'agit pas d'une réforme fondamentale quitouchera les objectifs et les principes del'Union mais plutôt de la révision dufonctionnement technique del'Organisation et de ses structures pouraméliorer leur rendement", a-t-il expliqué.A titre d'exemple, M. Lamamra a indiquéque le Conseil de paix et de sécurité(CPS) de l'UA n'était pas mentionné dansl'Acte constitutif de l'Union, mais qu'il yavait juste un protocole relatif au CPSajouté à cet Acte."Maintenant que l'expérience a prouvéque le CPS est un organe essentiel, certai-nement des dispositions vont être intro-duites dans l'Acte constitutif", a-t-ilaffirmé.Lors du sommet de l'UA tenu en juillet2016 à Kigali, le président rwandais, PaulKagame, s'est vu confié la mission d'éla-borer un rapport sur la réforme de l'orga-nisation panafricaine. Pour ce faire, M. Kagame s'est entouréd'une dizaine d'experts africains, connuspour leur engagement en faveur du déve-loppement du continent, pour le conseilleret lui prêter assistance dans cette tache.Le rapport préliminaire concernant ceprojet de réforme a été présenté dimancheà Addis-Abeba lors de la retraite de chefsd'Etat et de Gouvernement africains et àlaquelle a pris part M. Sellal, en tant quereprésentant du président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika. Lestravaux de cette réunion se sont déroulés àhuis clos.

Mourad N.LE MAGHREB du 31 Janvier 2017LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 LE MAGHREB du 31 Janvier 2017

WILAYAS AFFECTÉES PAR LESRÉCENTES INTEMPÉRIES

Retour progressifà la normale

DANS une déclaration à lapresse en marge de son inspec-tion de la cellule de crise instal-lée récemment au siège duministère, le ministre del'Intérieur et des Collectivitéslocales, Noureddine Bedoui aaffirmé dimanche soir que lasituation dans les wilayas affec-tées par les récentes intempéries(8 morts), revenait progressive-ment à la normale.Cette cellule de crise s'inscritdans le cadre du plan nationald'intervention spécial intempé-ries.Le ministre a indiqué que sonsecteur "s'atèle actuellement àfaire le point de situation et exa-miner les mesures d'urgence àprendre pour la prise en chargedes points noirs enregistrés auniveau de plusieurs wilayas dupays, notamment l'état du réseauroutier (routes nationales, che-mins de wilayas et commu-naux)". Parmi ces mesures, leministre a relevé en particulier lanécessité de "doter les établisse-ments éducatifs de chauffage, etd'assurer l'alimentation en gaz etélectricité dans les régions affec-tées par ces intempéries notam-ment au niveau des régionsmontagneuses".La cellule de crise installée ausiège du ministère s'attelleraaprès évaluation des dégâtsoccasionnés par ces intempéries,à "prendre en charge immédiate-ment, avec le concours deswalis, ces points noirs et assurerun retour à la normale au seindes différentes structures publi-ques au niveau des régionsaffectées", a conclu M. Bedoui.

Khadidja M.

SOMMET DE L'UNION AFRICAINE

L'Algérie présente sa vision

LE MAGHREB du 31 Janvier 2017 - 21SPORTSCAN 2017

L'Egypte élimine le MarocUn but de

Mahmoud Kahrabainscrit à la 87e

minute de jeu a faitle bonheur de

l'Egypte, dimanchesoir. En quart de

finale de la Couped'Afrique des

nations, lesPharaons ont

éliminé le Maroc(1-0). Ils

retrouveront leBurkina Fasomercredi en

demie.

L' Egypte s'est vérita-blement arrachéepour aller chercher sa

qualification pour le derniercarré dans le derby nord-africainremporté 1-0 à Port-Gentil faceau Maroc. Dans un match oùtous les duels ont été extrême-ment disputés, les Pharaons ontlongtemps fait le dos ronddevant une valeureuse équipemarocaine avant de voirMahmoud Kahraba débloquer lasituation en étant le plus promptpour effectuer une volée (88e)suite à un corner mal dégagé.Les Pharaons retrouveront mer-credi le Burkina Faso en demi-finale à Libreville. Le combat aété âpre, parfois tendu mais tou-jours cordial pour ce dernierquart de finale à l'issue duquel ilfaut féliciter les joueurs d'avoircherché à construire malgré unepelouse déplorable pour unmatch international. La détermi-nation s'est sentie chez lesMarocains galvanisés par leursélectionneur Hervé Renard,mais elle a longtemps dépasséles limites : à la pause, les Lionsde l'Atlas affichaient ainsi 22fautes au compteur. Symbole decette agressivité, l'avant-centreMarwan Mohsen a dû céder saplace sur blessure et en larmes àAhmed Hassan (42e).

LES EGYPTIENS ONT SUPATIENTER

Heureusement, le deuxième

acte a offert une copie bien plusagréable et les Marocains ont sumobiliser leur énergie pour ten-ter de forcer la décision demanière plus intelligente notam-ment en passant par les couloirsen profitant de la qualité de cen-tre d'un Nabil Dirar épatant.Seulement, en pointe, AzizBouhaddouz a vendangé lesoccasions marocaines devancépar le gardien El Hadary sur uncentre au ras du sol (54e), tropcourt sur une autre offrande deFajr où il est totalement passé autravers (60e) ou encore alorsmalchanceux sur une tête déviéepar un défenseur égyptien avantde finir à droite de la cage desPharaons (68e). A vrai dire, lesMarocains pouvaient tout tentermais la baraka était du côté desEgyptiens. Dans cette secondepériode, la barre d'El Hadary aaussi tremblé sur une frappe del'extérieur de Mbark Boussoufa(55e). Patients, les Egyptiens ontlaissé l'orage passer avant definir fort la rencontre. MunirMohamedi, le gardien marocain,a alors été poussé à une paradeexceptionnelle sur un coup franc(77e) pour repousser une reprisede Mohamed Salah, parti dans ledos du mur après une combinai-son avec El Said. Mais c'est surun autre coup de pied arrêté quela décision s'est donc jouée avecune reprise de volée deMahmoud Kahraba plus rapidepour frapper devant le défenseurcentral des Lions de l'Atlas jus-que-là vigilant Medhi Benatia.Pour son retour dans une phasefinale de CAN, sept annéesaprès ses trois victoires consécu-tives (2006, 2008, 2010),

l'Egypte a déjà réussi son tour-noi en intégrant le dernier carré.

LE GHANA QUALIFIÉPOUR LES DEMI-FINALES

Des buts de Jordan et AndréAyew ont permis au Ghana dedominer la République démo-cratique du Congo en quarts definale dimanche (2-1). LesGhanéens affronteront leCameroun jeudi prochain pourune place en finale. Avec uneéquipe aux deux visages, leGhana a validé son ticket pourles demi-finales de la CAN 2017en s'imposant (2-1) contre laRépublique démocratique duCongo à Oyem. Les Black Starspeuvent remercier les frèresAyew, auteurs des deux buts :Jordan a ouvert le score d'unebelle frappe enroulée (63e)avant qu'Andre n'envoie sasélection dans le dernier carrégrâce à un penalty (78e). Entreces deux réalisations, Paul JoséMpoku avait égalisé pour lesLéopards d'un superbe but (68e)sur une action confuse.

On peut être nommé hommedu match en passant au traversd'une mi-temps entière et JordanAyew en est le plus parfaitexemple. Car avant de déblo-quer ce quart de finale en résis-tant au retour du défenseurcongolais Bope pour ensuiteenrouler son tir dans le petit filetde Razak Brimah, l'attaquantd'Aston Villa avait traversé lapremière période en étant quasi-invisible sans tenter le moindretir. Le problème pour lesCongolais, c'est qu'ils n'ont passu profiter de leurs multiplestemps forts.

Dans un tel match à élimina-tion directe, la maladresse nepardonne pas et les occasionsn'ont pas manqué pour la RDC,co-meilleure attaque de la phasede poules (6 buts comme leSénégal et la Tunisie). Dès ledébut du match (7e), l'avant-centre congolais DieumerciMbokani a trouvé le poteauaprès avoir éliminé le gardienghanéen d'un dribble extérieurdans la surface. Un peu plustard, dans une position pratique-ment similaire, la précision lui afait défaut au moment de cadreraprès une passe aérienne parfai-tement dosée de Paul JoséMpoku (37e). Et quand l'ancienMonégasque a cherché à sur-prendre avec une tentative deloin (40e), sa frappe à mi-hau-teur a terminé sa route dans lesbras du portier ghanéen.

HABITUÉ DES DEMI-FINALES

Plus agressifs après la pause,les Ghanéens ont alors réagi etsu mettre en danger le portiercongolais Ley Matampi auxarrêts peu académiques sur uneavalanche d'occasions, avec uncoup franc de Wakaso Mubarak(50e), puis une tentative à boutportant de Thomas Partey (51e).L'ouverture du score de JordanAyew allait finalement récom-penser les efforts des ghanéensmais leur manque de concentra-tion a failli leur coûter cher.

Après une faute de Mubarak,les Congolais ont profité descontestations auprès de l'arbitredes Ghanéens pour jouer rapide-ment le coup franc. Seul pleinaxe, Paul José Mpoku a alorsenvoyé une frappe limpide del'extérieur du pied droit dans lalucarne de Razak Brimak.Touché moralement, le Ghana arefusé de couler.

Sur un contre, Christian Atsua alors fixé Joyce Lomalisa àl'entrée de la surface avant decrocheter le latéral congolais etde provoquer un penalty indis-cutable transformé à contre-piedpar Andre Ayew (78e). LesGhanéens ont prouvé une foissupplémentaire qu'ils sont l'unedes nations les plus constantesdu continent africain. En demi-finales jeudi à Franceville, ilsretrouveront des camerounaisgalvanisés par leur qualificationface au Sénégal.

LIGALe Realtranquillementcreuse l'écart G râce à des buts de

Kovacic, CristianoRonaldo et Morata, le RealMadrid a pris le meilleur surla Real Sociedad à Bernabeuce dimanche (3-0). Les hom-mes de Zinedine Zidane ontdésormais quatre pointsd'avance (avec un match enmoins) en tête de la Liga avec46 unités, devant le Barça etSéville, à 42 points.

Une belle soirée pour leReal Madrid. Avec une sacréeopération à la clé. Vainqueurstranquille de la RealSociedad ce dimanche (3-0),les hommes de ZinedineZidane profitent du nul duBarça (1-1 au Bétis Séville)et de la défaite du FC Séville(3-1 à l'Espanyol Barcelone)pour porter son avance entête de la Liga à quatre pointssur ses deux poursuivants. Letout avec un match en moins.De quoi apaiser les critiquesqui commençaient à fleurir,quatre jours après l'élimina-tion en Coupe du Roi et deuxsemaines après la défaitechez le rival sévillan (2-1),qui marquait la fin d'une sériede 40 matches sans défaite enLiga.

Ronaldo et Benzema ontdébuté sous les sifflets. Ilssont repartis avec les applau-dissements de Bernabeu. Sile Français a été une nouvellefois discret, muet pour son 5ematch consécutif avant d'êtreremplacé par Morata aprèsl'heure de jeu (66e), lePortugais a été l'un desgrands artisans du succésface au 5e de Liga, qui reste àun point de l'Atletico Madrid,tenu en échec la veille àAlavés (0-0). Après uneentame poussive, le Real adébloqué la situation sur unedélicieuse passe décisive deCR7 pour Kovacic, lancé à lalimite du hors-jeu. Le Croaten'a pas gâché le caviar, glis-sant le ballon sous Rulli pourinscrire son tout premier buten Liga (38e).

13/13 POUR CR7Kovacic et Ronaldo ont

ensuite inversé les rôles pourle but du break, juste après lareprise. Lancé dans la sur-face par l'ancien intériste, lequadruple Ballon d'Or s'estjoué du portier basque grâceà un ballon piqué (51e). Pasle plus moche de ses 13 der-niers buts, inscrits lors des13 derniers matches toutescompétitions confondues.

La fin de match a ététranquille pour la maisonmerengue. D'autant que savictime du jour a fini à dixsuite à l'expulsion deMartinez pour un deuxièmecarton jaune (73e).L'addition a été salée par lebut de la tête Morata, à laretombée d'un centre deLucas Vazquez (3-0, 82e). Etelle aurait pu se corserdavantage. Mais les réalisa-tions de Morata, sur un cen-tre de Ronaldo (73e), et duPortugais, suite à un festivald'Asensio (88e), ont logi-quement été refusées pourhors-jeu. Pas de quoi nonplus gâcher la belle soiréedes Madrilènes.

Ce que ne vous a pas dit Halilhodzic

J' allais vous dire ce que ne vous apas dit le Bosniaque, en parlantavec sa langue.

"Oui je connaissais le problème de votreéquipe nationale. Vous êtes un peuple amou-reux du football jusqu'à la folie, vous l'aimezpeut-être plus que vos êtres chers, alors quevous êtes capables d'oublier tous vos soucis,en chantant toute la nuit à la suite d'un petitsuccès, mais vous êtes aussi un peuple qui al'intention d'avoir la meilleure nation de foot-ball. L'ancienne génération, pour sa part,croit qu'elle est venue d'une autre planète...

Bref, j'ai essayé de vous miniaturer, nonparce que je vous ai vu tout petits. Non, sivous l'étiez vraiment, je ne prendrai jamaisen main la sélection algérienne. Je voulaisjuste vous toucher dans votre amour proprepour vous provoquer.

Récemment, j'ai appris deux choses enAfrique qui ont été très dures dans le moral,elles m'ont permis, en effet, à remettre en

cause ce que j'ai appris en Europe. Les deuxdéfaites face à la Tunisie et le Togo respecti-vement lors de la CAN 2013, m'ont servinotamment à apprendre que dans votre conti-nent, le vainqueur doit voler sa victoire, et lefoot récompensera seulement celui qui ose...

Après quelques années, il semble que lesdirigeants algériens n'ont pas retenu la leçon,que je leur ai donné, je faisais de Belkalem etde Slimani des hommes sur le terrain, j'aicontribué ainsi à la réussite de Soudani auPortugal, c'était une leçon notamment, pourtous les entraîneurs de Ligue 1 pour rééditercet exploit.

Sachez que je suis resté en contacte avecmes joueurs même quand ils étaient avec leurclub, en les orientant afin de gagner plus dematurité, tout cela n'est pas venu du néant.

Je vous ai dit déjà qu'un entraîneur doitêtre d'abord un homme avant d'être sur lebanc, cet homme doit dire non à son prési-dent quant il faut et qu'il ne soit pas un mou-

ton que les joueurs vont égorger un jour*...J'ai tenté pas mal de fois de vous clarifier

la mentalité des joueurs qui se considèrentcomme des STARS. J'ai renvoyé Boudebouzde l'EN. J'ai laissé Ghoulam sur le banc desremplaçants durant la CAN, j'ai refuséBelfodil. J'ai confié que je n'hésiterai pas àexpulser Messi s'il déstabilise le groupe, carle raisonnement de certains joueurs estcomme celui d'un adolescent.

J'ai poussé les médias à parler sur moiafin de protéger mon équipe. Certaines plu-mes peuvent facilement détruire cette géné-ration car ils écrivent avec beaucoup dejalousie et de rancoeur.

Je vous ai laissé une équipe forte, le motde passe qui permet à accéder à la base desdonnées est primo la discipline, deuxio, l'es-prit du groupe, tertio le travail et le dernierparamètre est la tactique..."

Mohamed Wali.

Chronique

NATION4 - LE MAGHREB du 31 Janvier 2017

DEPUIS DÉBUT 2016

L'économie nationale est profondémentaffectée

L'économiealgérienne a étéprofondémentaffectée par lachute des prix dupétrole depuis juin2014,particulièrement auniveau des financespubliques, descomptes extérieurset de la liquiditébancaire.

A cet effet, le Gouverneurde la Banque d'Algérie,Mohamed Loukal a

relevé "la fragilité de la situationéconomique et financière del'Algérie durant l'année 2015 etles neuf premiers mois de 2016",précisant que le produit intérieurbrut (PIB) a poursuivi sa crois-sance soutenue par une fortedépense publique.Présentant le bilan de la situationéconomique et financière dupays à fin septembre 2016devant l'Assemblée PopulaireNationale (APN), M. Loukaldéclare que cette conjoncture estdue "à une faible relance écono-mique, une poursuite du ralentis-sement de la croissance du com-merce international, une chutedrastique des prix des matièrespremières notamment ceux dupétrole, et une forte évolutiondes cours de change internatio-naux dans le sillage de la haussede la valeur du dollar américainface à l'euro".Dans ce contexte, le déficit bud-gétaire et le compte courant exté-rieur "se sont fortement creusésentraînant une érosion quasitotale des ressources du Fonds derégulation des recettes (FRR) etune baisse sensible des réservesde change" a indiqué M. Loukalrelevant que "l'activité économi-que a conservé la même cadencepar rapport à l'année dernièresoutenue principalement par lemaintien à un niveau élevé desdépenses publiques".D'après les chiffres avancés parle gouverneur de la Banqued'Algérie, le PIB a enregistré unecroissance de 3,7% à la fin dupremier semestre 2016 poursui-vant la même tendance de 2015par une poursuite de la crois-sance hors hydrocarbures de l'or-dre de 4,5% et une croissance dusecteur des hydrocarbures de1,6%.La forte dépendance de l'activitécommerciale à la dépense publi-que constitue à ce titre un facteurimportant de la fragilité de l'éco-nomie nationale, a affirmé M.Loukal, qui a souligné "l'impéra-tif de la diversification économi-que", précisant que le nouveaumodèle de croissance économi-que adopté par les autoritéspubliques s'inscrivait dans cetteoptique.La concrétisation de ce nouveaumodèle de croissance économi-que est à même d'asseoir defaçon permanente une croissancede l'économie et de l'emploi, a

relevé M. Loukal. Concernant lasituation de la balance des paie-ments durant les neuf premiersmois de 2016, M. Loukal a indi-qué que la forte baisse de lamoyenne des prix du pétrole -quiest passé de 100,2 usd/baril en2014 à 53,1 usd en 2015 (-47,1%)- a entraîné une contrac-tion des recettes des exportationsdes hydrocarbures de 19,4 mil-liards de dollars sur la base d'unemoyenne des prix du pétroledurant la même période ayantatteint 42,69 dollars, sachant quele volume des exportations aenregistré une hausse de l'ordrede 8,1 % par rapport aux neufpremiers mois de 2015.Le volume des recettes a atteint20,38 milliards de dollars aucours des neufs premiers mois de2016 , tandis que celui desimportations a atteint 37,20 mil-liards de dollars (-2,99 milliardsde dollars par rapport à la mêmepériode de 2015).Ainsi, un déficit de l'ordre de16,82 milliards de dollars a étéenregistré pour la balance com-merciale, 22,24 milliards de dol-lars pour le compte courant et21,42 milliards de dollars pour labalance des paiements.

LE TAUX DE CHANGE DUDINAR A JOUÉ SON RÔLE

D'AMORTISSEUR DESCHOCS EXTERNES

En conséquence, l'encours desréserves de change a baissé de144 milliards USD à fin décem-bre 2015, à 121.9 mds USD à finseptembre 2016, puis à 114.1milliards USD à fin décembre2016.Ainsi, les réserves de change ontreculé, en 2016, de 29.9 mdsUSD, dont 25.6 mds USD ont étédéboursés dans les flux , tandisque 4.3 mds USD ont été dépen-sés pour la reconversion desautres devises en dollars, a expli-qué M.Loukal.En revanche, l'encours de ladette extérieure, a atteint 3.3 mdsUSD, représentant 1.87 % duProduit intérieur brut (PIB) en2015.Pour ce qui est du taux de changedu dinar vis-à-vis des principalesdevises, une baisse de l'ordre de2.94 % de la valeur du dinar a étéenregistrée par rapport au dollaret de 4.64 % par rapport à l'euroau cours du 1er semestre de2016.La flexibilité du dinar et lesinterventions de la Banqued'Algérie (BA) sur le marchéinterbancaire du taux de change,ont permis au taux de change dudinar de consolider grandementson rôle comme amortisseur deschocs externes, a soutenuM.Loukal.Néanmoins, "cette situation pré-sente des limites et ne peut à elleseule contenir, de façon durable,les conséquences de la chute descours du pétrole et des fluctua-tions du marché ", a relevé lemême responsable.A partir du 2eme trimestre de2016, le cours de change dudinar vis-à-vis du dollar, s'estétabli en mai à 110.6 DZD pour1 USD, et à 110.5 à fin décembre2016, et ce, en dépit d'un dollarfort sur les marchés internatio-naux. Par rapport à l'euro, le

dinar a connu une améliorationrelative entre les mois d'avril etoctobre 2016. Ainsi, le taux dechange est passé de 124.1 dinarpour 1 euro, à 123.26 dinars enjuin, pour ainsi clôturer l'annéeavec 116.3 dinars pour 1 euro.La consolidation de la balanceréelle à partir de l'année 2017, encas de stabilité ou d'augmenta-tion relative des cours de pétrole,devra contribuer à réaliser unegrande stabilité dans les cours dechange nominaux du dinar,affirme M.Loukal.Ainsi, "La consolidation des fon-damentaux à travers la diversifi-cation de l'économie et l'amélio-ration de sa compétitivité,comme objectifs tracés dans lenouveau modèle de croissanceéconomique, aura un rôle crucialdans le soutien d'un dinar fort", aajouté le gouverneur de la BA.

LES CRÉDITS ÀL'ÉCONOMIE EN HAUSSE

DE 14.80 % Abordant la situation de lafinance publique, affectée elleaussi par le recul des cours depétrole, M. Loukal a indiqué queles dépenses publiques ontatteint 5.474 milliards DZD à finseptembre 2016, pratiquementau même niveau enregistré aucours de la même période pourl'année 2015.A ce titre, les recettes de la fisca-lité pétrolière ont atteint 1.314milliards de DZD, contre 1.943milliards de DZD à fin septem-bre 2015.L'encours du Fonds de régula-tion des recettes (FRR), a enre-gistré " davantage d'érosion,atteignant 740 milliards dedinars, à partir de fin février2016", selon les chiffres avancéspar le Gouverneur de la BA, quia relevé que la baisse drastiquedes recettes budgétaires et lesperspectives de recul continu descours de pétrole " exigent laconsolidation budgétaire en vuede préserver la finance publiqueet le rétablissement des équili-bres internes".Par ailleurs, la situation moné-taire a été marquée par une trèsfaible croissance de la massemonétaire au cours des neuf pre-miers mois 2016 avec unemoyenne de 2,52% "contraire-ment à la période allant de 2010à 2014 où la moyenne annuellede la croissance de la massemonétaire avait atteint 13,8%".La situation monétaire du pays aété également marquée à la finseptembre 2016 par une "uneforte baisse des revenus du sec-teur des hydrocarbures (-14,24%) et un faible rythme decroissance des revenus horshydrocarbures (3,14%).M. Loukal a indiqué dans cesens que "la masse monétairecomposée essentiellement del'épargne des ménages et des bil-lets de banque en circulation surle marché parallèle impliquedavantage d'efforts dans la col-lecte des ressources et dans ladémarche visant à contenir lemarché parallèle".La liquidité bancaire est passéede 1.833 milliards de dinars finseptembre 2015 à 992 milliardsde dinars à la fin septembre2016. Face à cette conjoncture,

la Banque d'Algérie a procédé àla réduction des opérations d'ab-sorption progressive des liquidi-tés pour les arrêter définitive-ment au troisième trimestre2016. Elle a également procédé àla réduction de la moyenne desréserves obligatoires de 12 à 8%.Parallèlement, la détérioration dela situation financière netteenvers le système bancaire s'estpoursuivie en septembre 2016,l'Etat étant passé de créancier netavec 1.992 milliards de dinars àdébiteur net envers le systèmebancaire local avec 2.000 mil-liards de dinars sous l'effet durecours important aux ressourcesdu Fonds de régulation des recet-tes (3.686 milliards de dinars à lafin décembre 2016).Le Trésor public a, de ce fait,racheté les crédits infructueuxdes banques publiques auprèsdes entreprises publiques d'unevaleur de 305 milliards de dinarsà travers l'émission des titresparallèlement à la souscriptiondes banques publiques au créditnational de croissance à hauteurde 158,7 milliards de dinars.Les crédits destinés à l'économieont enregistré une croissance de14,80% durant les neuf premiersmois 2016. Les crédits destinésaux grandes entreprises, notam-ment publiques et mixtes, repré-sentaient à la fin septembre 2016le taux de 52,7% du total des cré-dits (+15,46% par rapport à2015).Les crédits destinés aux PME,PMI ont quant à eux progresséde 6,8% fin septembre 2016alors que les crédits destinés auxménages, en particulier les cré-dits hypothécaires, ont augmentéde 10,66% fin septembre 2016.Le gouverneur a par ailleursréaffirmé que la question d'aug-mentation de la prime de voyage"n'était pas d'actualité au regardde la situation financière dupays". Répondant aux députésqui ont fustigé le fait que l'allo-cation touristique en Algérie nedépasse guère 15.000 dinarsalgériens (moins de 130 euros)alors qu'elle est de 2.600 eurosen Tunisie et de 3.000 euros auMaroc, il a rappelé que "laditeallocation dans ces pays est ali-gnée sur les recettes de leur sec-teur touristique". "Quand nousaurons un secteur touristiquefort, nous augmenterons cetteallocation", a-t-il ajouté. LeGouverneur de la Banque

d'Algérie, Mohamed Loukal, aindiqué, par ailleurs, que l'en-cours des crédits bancaires aatteint 8 000 milliards de DA en2016, affirmant que les créditsinfructueux sont en régressioncontinue depuis des années grâceau mécanisme de contrôle descrédits adopté par les banques.M. Loukal a précisé que 74 % deces crédits sont des crédits àcourt et moyen termes destinés àl'investissement et à l'emploi,soulignant que les crédits accor-dés sont fructueux mais leur ren-tabilité se ressentira dans quel-ques années."Quand on pose des questionssur l'efficacité des crédits, il fautbien comprendre que lorsqu'onentreprend un projet, celademande des années avant deconstater sa rentabilité sur l'éco-nomie .....Personnellement, et vuque j'ai passé 11 années à la têtede la plus grande banque enAlgérie,Concernant les produits bancai-res conformes à la Chariaa prô-nés par certains députés, il a pré-cisé que la réglementation ban-caire ne s'opposait pas à ce typede produits, arguant que deuxbanques au moins les proposentdepuis déjà des années.

LES BUREAUX DECHANGE NE RÈGLERONT

PAS LE PROBLÈME DUMARCHÉ PARALLÈLE

S'agissant de l'ouverture debureaux de change, M. Loukal aréaffirmé que ce n'était pas unepriorité.Selon lui, le phénomène du mar-ché parallèle des changes est dûà l'existence d'une économieparallèle et à l'évasion fiscalequ'il importe de prendre encharge en permanence."L'ouverture de bureaux dechange ne règlera pas le pro-blème du marché parallèle", a-t-il estimé.Concernant le contrôle des opé-rations bancaires, M. Loukal aindiqué qu'en 2015 les inspec-teurs de la Banque centraleavaient dressé 108 procès-ver-baux d'infraction à la législationà l'encontre des opérateurs ducommerce extérieur dans lecadre du traitement des déclara-tions transmises par les banqueset les intermédiaires agréés, pré-cisant que les procès-verbauxavaient été présentés à la justice.

Hamza B.

A fin de contrer lamenace terroriste auxÉtats-Unis, selon

Donald Trump, ce dernier asigné vendredi un décret inti-tulé "Sur la Protection de lanation contre l'entrée de terro-ristes étrangers aux États-Unis". Le document interditpendant trois mois l'entrée surle sol américain de ressortis-sants de sept pays musulmans,soit l'Irak, l'Iran, la Libye, laSomalie, le Soudan, la Syrie etle Yémen. Les mesures annon-cées par la nouvelle adminis-tration américaine figuraientdans le programme électoraldu candidat républicain, quiavait également envisagé d'in-terdire à tous les musulmansde se rendre aux États-Unis.A cet effet, le Haut-Commissaire de l'ONU auxdroits de l'Homme, leJordanien Zeid Ra'ad AlHussein, a dénoncé hier le"manque de générosité" dudécret anti-immigration duprésident Donald Trump,contraire aux droits humains."La discrimination fondée surla nationalité est interdite parles droits de l'Homme", atweeté le haut responsableonusien, qui s'exprime trèsrarement sur les réseauxsociaux. Le décret "américainfait également preuve d'unmanque de générosité et gas-pille les ressources nécessai-res pour lutter contre le terro-risme", a-t-il ajouté. Le décretcontroversé interdit l'entréeaux Etats-Unis à tous les réfu-giés, quelle que soit leur ori-gine, pendant 120 jours (et defaçon indéfinie pour les réfu-giés syriens). Il l'interdit aussipendant 90 jours aux ressortis-sants de sept pays à majoritémusulmane considéréscomme des viviers terroristespar Washington: Iran, Irak,Libye, Somalie, Soudan, Syrieet Yémen. Cette décision adéclenché des manifestationset condamnations internatio-nales, mais aussi des situa-tions confuses dans les aéro-ports américains et étrangersavec des personnes bloquéesou refoulées. Dans une décla-r a t i o n c o n j o i n t e ,l'Organisation internationalepour les migrations (OIM) et

le Haut-Commissariat auxréfugiés (HCR), deux institu-tions de l'ONU, ont rappelésamedi que "le programmeaméricain de réinsertion estl'un des plus importants dansle monde". "Les places deréinsertion offertes par chaquepays sont vitales. L'OIM et leHCR espèrent que les Etats-Unis vont continuer à jouerleur rôle important de leader etpoursuivre leur longue tradi-tion de protection de ceux quifuient les conflits et les persé-cutions", ajoutaient leur décla-ration.

MERKEL DÉNONCE LECARACTÈRE

ANTIMUSULMAN DUDÉCRET DE TRUMP

La chancelière allemandeAngela Merkel a dénoncé hierles restrictions à l'immigrationaux Etats-Unis, estimant queles musulmans étaient la ciblede cette décision de DonaldTrump qui va à l'encontre desprincipes de l'aide internatio-nale aux réfugiés."La lutte nécessaire contre leterrorisme ne justifie enaucune manière de généraliserle soupçon contre les person-nes en fonction de leurcroyance, en l'occurrence icides personnes de foi musul-mane, ou en fonction de leurorigine", a-t-elle dit devant lapresse, au sujet des restric-tions visant les ressortissantsde sept pays à majorité musul-mane. L'exécutif américains'est défendu ces derniersjours de toute discriminationreligieuse, arguant qu'il s'agis-sait de décisions destinées àprotéger le pays contre uneéventuelle infiltration de "ter-roristes étrangers". Le décret,entré en vigueur vendredi etqui a suscité un immense tollé,interdit pour 90 jours l'entréeaux Etats-Unis aux ressortis-sants de sept pays jugés à ris-que par Washington: Irak,Iran, Yémen, Libye, Syrie,Soudan et Somalie. Mme Merkel a par ailleursaussi relevé que les mesuresadoptées par le nouveau prési-dent américain allaient à "l'en-contre de (sa) vision des fon-dements de l'aide internatio-nale aux réfugiés et de la coo-

pération internationale".Mme Merkel, qui a ouvertdepuis 2015 l'Allemagne àplus d'un million de deman-deurs d'asile, a été l'une descibles de M. Trump. Celui-ci arégulièrement attaqué la poli-tique d'accueil de la chance-lière et même sous-entenduqu'elle était la cause de l'atten-tat commis le 19 décembre àBerlin par un demandeurd'asile tunisien débouté (12morts).

POUR TRUMP LESPROBLÈMES DANS LESAÉROPORTS SONT LA

FAUTE DESMANIFESTANTS ANTI-

DÉCRETDonald Trump a rejeté lundi lafaute des problèmes rencon-trés dans les aéroports améri-cains après la signature de sondécret anti-immigration, surles milliers de manifestantsqui se sont mobilisés pour ledénoncer et sur un problèmed'ordinateur chez Delta. "Lesgros problèmes dans les aéro-ports ont été causés par unepanne d'ordinateur de Delta,les manifestants et les larmesdu sénateur Schumer (unsénateur démocrate, NDLR)",a accusé le président améri-cain sur Twitter, soulignantque seulement 109 personnesavaient été arrêtées à leur arri-vée sur le sol américain parmiles 325.000 passagers quoti-diens. Le secrétaire à laSécurité intérieure, JohnKelly, "a dit que tout se passaitbien avec très peu de problè-mes. L'amerique doit de nou-veau être sûre!", a encoretweeté le président."Essayer de trouver des terro-ristes avant qu'ils ne rentrentdans notre pays n'a rien deplaisant. Etudiez ce qui se

passe dans le monde!".Le décret signé vendredi par leprésident, qui interdit tempo-rairement l'entrée sur le terri-toire américain aux ressortis-sants de sept pays musulmans((Iran, Irak, Libye, Somalie,Soudan, Syrie et Yémen) etgèle pour 4 mois toute entréede réfugiés, a provoqué untollé aux Etats-Unis et àl'étranger. M. Trump a été critiqué jusquedans son propre camp et desdizaines de milliers de mani-festants à travers les Etats-Unis dénoncent un texte qu'ilsjugent "anti-musulmans".La précipitation dans laquellele décret - qui doit empêcherl'arrivée de "terroristes" auxEtats-Unis - a été appliqué etles termes très vagues danslesquels il est rédigé ont pro-voqué la confusion jusquedans les rangs de la police desfrontières chargée de l'appli-quer. Cette précipitation ad'ailleurs amené plusieursjuges à en suspendre tempo-rairement certaines clauses,empêchant ainsi l'expulsionimmédiate de personnes arrê-tées à l'aéroport. Le présidenta justifié la publication "sur-prise" en expliquant, d'untweet, que "si l'interdictionavait été annoncée unesemaine à l'avance les'méchants' se seraient précipi-tés dans notre pays durantcette semaine. Il y a un tas deméchants 'gars' dans lemonde!" Ce premier échec apoussé l'administration à met-tre de l'eau dans son vin enparticulier sur les détenteursd'un permis de résident per-manent, la fameuse carteverte, mais aussi sur les res-sortissants des sept pays visésqui ont une double nationalité.

L. D.

METALL ZUG a généré l'an dernier un chiffre d'affaires tout juste supérieur à950 mio CHF, contre 928 mio un an plus tôt. Le fabricant d'électroménager et de

machines d'affûtage anticipe une progression plus que proportionnelle de sa rentabilitéopérationnelle, selon le rapport provisoire publié lundi.

LE CHIFFRE DU JOUR

950

S ur ce thème, j'ai appris lors d'un stage deformation que l'éthique s'analyse commeun ensemble de règles de conduite. Ainsi

visualisée, l'éthique se rapproche de la morale,elle-même envisagée comme l'ensemble desrègles d'action des valeurs généralement admi-ses dans la société. Dans cette optique, l'éthique a une tonalité plusphilosophique que juridique. L'Ethique renvoiedonc à des règles dont la violation n'entraîne pasde sanctions publiques organisées sur l'individuen proie à sa propre conscience. En revanche, ladéontologie qui est un concept voisin de l'éthi-que signifie le " discours" sur ce qu'il faut faire.Elle désigne aussi l'ensemble des règles quirégissent une profession, notamment les rap-ports entre ceux qui l'exercent et leurs clients oule public. La déontologie qui se visualise en ter-mes de perception ou d'interdiction regroupe lesrègles de la morale professionnelle sanctionnée,le cas échéant, par des dispositions législativeset règlementaires, ainsi que des mesures disci-plinaires. Dans cette perspective, le code dedéontologie détermine l'ensemble des normesprofessionnelles ou éthiques, à caractère impé-ratif, de l'administration à l'égard de ses agentsd'une part, et celui des agents publics à l'égarddes collèges et des clients, usagers des servicespublics d'autre part. En réalité, la connotationjuridique du vocable "déontologie " permet demieux cerner le profil éthique des Fonctionspubliques africaines qui sont, au demeurant,adossées sur des textes législatifs et règlementai-res. Cependant, pour préserver au plan sémanti-que, l'unité de la communication et rester fidèleaux termes de références, le vocable éthique serautilisé chaque fois que d'autres vocables auraientpu être utilisés pour cerner les aspects juridiqueset concrets de l'éthique.Le professionnalisme s'analyse comme unesource de connaissances, aptitudes et attitudesd'un agent public qui se donne à son travail pourcontribuer à la réalisation effective et efficacedes responsabilités organisationnelles. Il s'agitde la maîtrise et du bon accomplissement de sesfonctions et tâches par l'agent public. Le profes-sionnalisme se manifeste par le comportementde l'agent au travail et par l'effort constant qu'ilfournit pour se perfectionner, approfondir etactualiser ses connaissances, affiner les aptitu-des nécessaires à l'accomplissement de sestâches et améliorer son rendement et sa produc-tion. Développer le professionnalisme, c'estdonner aux agents publics la possibilité d'acqué-rir des compétences plus larges en vue d'uneplus grande polyvalence et leur permettre d'ac-céder à plus de responsabilités au service duchangement. Plusieurs dimensions caractérisentle professionnalisme, entre autres, la passion parl'excellence, la compétence, la conscience pro-fessionnelle, l'expérience du métier, l'efficacitéet les qualités personnelles. Ces clarificationssémantiques permettent à présent de décliner leprofil éthique et professionnel de la Fonctionpublique qui se visualise à travers un ensembledes règles de normalisation dont il convient depréciser les sources et le contenu. C'est direcombien l'éthique s'inscrit au c�ur de la problé-matique de l'émergence d'une administrationpublique moderne, en d'autres termes, invite àréfléchir sur le lien à établir entre éthique etrecherche de performance dans l'exercice du ser-vice public. Sans valeurs éthiques, sans déonto-logie, le climat social serait miné par les tendan-ces égoïstes et individualistes qui prennent lepas sur l'intérêt général. La question de l'éthiquese pose avec acuité dans la gestion des servicespublics. En effet, les citoyens et les autoritéspubliques attendent des élus, des responsableslocaux et des fonctionnaires, un service de qua-lité, un esprit républicain et un attachement réelà l'intérêt général. L'éthique, la probité, la trans-parence et l'efficacité dans la gestion des servi-ces publics installent la confiance et crédibili-sent les institutions. Le manque d'éthique etl'opacité favorisent le gaspillage, les abus debiens sociaux, la mauvaise gestion, la concus-sion et la corruption. Ils mettent en péril les res-sources publiques et sapent les fondementsmêmes des efforts de l'Etat sur le plan politique,économique, social et culturel.

B.C.

Post scriptum

Par B. Chellali

L'Ethique de lacommunication dans

l'administrationpublique

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

DÉCRET TRUMP ANTI-IMMIGRATION

L'ONU dénonce un manquede générosité

D eux Algériens sont décédés dansl'attaque perpétrée dimanche soircontre la Grande mosquée du

Québec, a appris TSA de sources concor-dantes. Il s'agit de deux hommes, selonnos sources. Au total, l'attaque a fait sixmorts et huit blessés.L'attaque " terroriste " a ciblé, avant-hiersoir, la communauté musulmane de laville de Québec au Canada. Bilan : 6morts et 8 blessées, des fidèles qui setrouvaient dans la Grande mosquée du

Québec. Un porte-parole de la police deQuébec a confirmé sur les chaînes detélévision que deux suspects avaient étéarrêtés. La police n'a pas exclu la possibi-lité qu'un troisième suspect soit en fuite.Une vaste opération policière a été lancéeaprès la fusillade qui a eu lieu après laprière du soir.Selon des témoins cités par RadioCanada, deux hommes auraient pénétrédans le centre culturel avant d'ouvrir lefeu sur les fidèles. Le Premier ministre

québécois Philippe Couillard a déclarésur son compte Twitter que son gouverne-ment était "mobilisé pour assurer la sécu-rité de la population de Québec". LeCentre culturel islamique de Québec, quiest également connu sous le nom deGrande mosquée de Québec, avait déjàété la cible d'un geste à caractère haineux,mais beaucoup moins grave: une tête deporc avait été déposée devant l'une de sesportes pendant le ramadan.

R. R.

ATTENTAT AU QUÉBEC

Deux Algériens tués

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

EDITION N°5433 MARDI 31 JANVIER 2017- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

LORS D'UNE SÉANCE PLÉNIÈRE

Trump et le roiSalmane pour une

"applicationrigoureuse"

L'Algérieprésente sa vision

Deux Algériens tués

(P19)

Deux modèles de véhicules de la marqueSuzuki seront montés dès mars

! SAÏDA

(P3)

Baba Ammi présente le projet de loide règlement budgétaire 2014

Le ministre desFinances, Hadji Baba

Ammi, a présenté hieren séance plénière del'Assemblée populaire

nationale (APN) leprojet de loi portant

règlement budgétairede 2014, en présence

notamment de M.Mohamed Larbi OuldKhelifa, président de

cette institutionparlementaire.

Ce projet de loi faitressortir un taux de

réalisation de 93% desdépenses et des

recettes inscrites dansla loi de finances 2014.

Les dépensesbudgétaires réalisées

effectivement en 2014ont été de 7.145,27milliards de dinars(mds DA) réparties

entre 4.430,25 mds DApour les dépenses, de

fonctionnement et2.545,5 mds DA pour

celles d'équipement et169,5 mds DA de

dépenses imprévues,indique ce projet de

loi.

(P5)(P24)

(Lire en Page 3)

! SOMMET DEL'UNION AFRICAINE

! DEPUIS DÉBUT 2016

! ACCORD NUCLÉAIRE IRANIEN

! ATTENTAT AU QUÉBEC

L'économie nationale est profondémentaffectée

(P4)

Les opérations de contrôle fiscal portent sur une hausse! DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS

(P5)