JoyeusesFêtes

DigoinDécembre 2017 / N°109

Refle

ts

Le magazine municipal

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 Octobre : les sapeurs-pompiers locaux

Emmanuel Boivin, Sébastien Potignon,

Geoffroy Thevenoux et Axel Mendes sont partis en mission humanitaire

trois semaines au Burkina Faso.

Fréderic Couto était quant à lui en mission

à Saint-Martin après le passage de l’ouragan.

Bravo pour leur engagement.

 14 octobre : le Père Xavier Blin, Georges Ville, Régis Faure et Daniel Binkowski ont été intronisés à l’occasion du 32ème Chapitre de la Confrérie de l’Epogne aux Grattons.

11 novembre : c’est sous le signe du recueillement que se sont déroulées

les commémorations du 99ème anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918.

 24 novembre : l’Harmonie de Digoin a une fois encore

séduit le public digoinais avec son traditionnel concert

d’automne sur le thème « Entre feu et glace ».

 26 novembre : c’est dans une salle des Fêtes comble que s’est joué le spectacle « Adieu, vaches, cochons !!! » de la troupe « Amicalement vôtre » proposé par Les Maraudeurs.

 1er décembre : après 17 années comme Directeur, Jérôme Guillemet a quitté l’ObservaLoire et a pris ses nouvelles fonctions au sein de l’office national de chasse et de la faune sauvage.

 2-9 décembre : les associations digoinaises se sont mobilisées pour cette nouvelle édition du Téléthon.

Cette fin d’année 2017 nous a donné l’occasion de venir à votre rencontre, comme chaque année, à l’occasion des réunions de quartier. En plus de nos rendez-vous au quotidien sur le terrain ou en mairie, ces moments de dialogue et d’échanges nous permettent de mieux vous informer, de vous écouter, de comprendre vos doléances pour ensuite mieux y répondre.Il s’agit d’un élément de motivation supplémen-taire pour mon équipe municipale et moi-même, qui ne ménageons pas nos efforts pour faire face aux situations difficiles que Digoin traverse actuel-lement. C’est également un élément de motivation pour les services municipaux qui sont très sollicités et dont vous attendez beaucoup. De nombreux ar-rêts maladie dans certaines équipes désorganisent leur travail et font peser sur les employés présents une charge importante.Nous continuons à travailler sur nos priorités : accès à la santé avec la maison de santé et le nouveau centre de santé départemental, développement économique, accélération des travaux de la RCEA, mais aussi cadre de vie et renforcement intercom-munal.À l’approche de Noël et du Jour de l’an, je vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d’année, en lisant les belles pages écrites par Jean d’Ormesson ou en écoutant les chansons de Johnny Hallyday, qui tous deux cherchaient, à leur façon, les chemins de l’amour et du bonheur.

Maire de DigoinPrésident du Grand Charolais

En famille et entre amis, les passionnés et les amateurs de jeu dans toutes ses définitions se sont donné rendez-vous le 1er week-end des vacances de Toussaint à la salle des Fêtes : jeux gonflables, jeux de réflexion, course de vélos, espace de jeux pour bébés, jeux en bois,… ce sont près de 600 enfants, parents et grands-parents qui se sont déplacés à cet événement festif et ludique.

Cette opération a été réalisée grâce au soutien des parents bénévoles, du service du développement social de la ville, de la MSA, de la Mutuelle enfance petite enfance, de la CAF et l'accompagnant technique de Diverti'parc.

WEEK-END « FÊTE DU JEU »

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/ Santé // Commerces /

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Ouverte il y a un an, la maison de santé pluridisciplinaire a

pris son essor avec l’arrivée de plusieurs professionnels dont

notamment le Docteur généraliste Laura Guillou et la pédiatre

le Dr Samantha Delvaux. En parallèle, suite aux interpella-

tions du Maire de Digoin, le président du Département André

Accary vient d’engager une nouvelle stratégie de lutte contre la

désertification médicale en décidant de créer a l'échelle du

département quatre centres départementaux de santé dont un à

Digoin afin de doter en medecins les zones les plus carencées.

LA SANTÉ COMME PRIORITÉ

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LA MAISON DE SANTÉSE REMPLIT

/ Santé // Santé /

LA MAISON DE SANTÉ PLURISCIPLINAIRE DE DIGOIN A OUVERT SES PORTES AUX PATIENTS IL Y A UN PEU PLUS D’UN AN. CE PROJET, ATTENDU DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES PAR LA POPULATION, PREND PEU À PEU SON RYTHME DE CROISIÈRE. TOUTEFOIS, LA PROBLÉMATIQUE DE LA DÉSERTIFICATION MÉDICALE CONTINUE D'ÊTRE UN ENJEU MAJEUR POUR LA VILLE DE DIGOIN.

Fabien Genet a questionné le nouveau Préfet de Saône-et-Loire Jérôme Gutton lors de la dernière session du Conseil Départemental sur le problème de désertification médicale.

Le Journal « Le Monde » a récemment consacré une page de son édition nationale sur le sujet de la désertification médicale.

Inauguré il y a un an, le bâtiment de 550 m², géré par l’association « Pour un pôle de santé à Digoin » se remplit bien et accueille désormais trois généralistes, trois cabinets infirmiers, une pédiatre, un pédicure-podologue, un cabinet dentaire, une orthophoniste, un ostéopathe et une sophrologue. Pour Catherine Dutroncy, coordinatrice de la Maison de Santé : « les jeunes médecins, aujourd’hui, ne souhaitent plus travailler dans leur coin, avec des horaires à rallonge comme les anciennes générations. Ce qu’ils souhaitent, c’est travailler en équipe… ». Mais le départ en retraite d'un généraliste fin décembre va compliquer la situation. C'est pourquoi lors de la dernière assemblée départementale du 17 novembre dernier, le Maire de Digoin Fabien Genet a une fois encore tiré la sonnette d’alarme auprès de Jérôme Gutton, nouveau Préfet de Saône-et-Loire : « … Sur la situation de la désertification médicale dans certains bassins en Saône-et-Loire, et notamment sur Digoin, plusieurs centaines de patients n’ont plus de médecins référents » s’est exclamé l’élu digoinais, avant d’ajouter « Ils sont obligés de faire 20 ; 30 ; 40 kilomètres pour trouver

un médecin généraliste pour se soigner… Les personnes les plus fragiles, qui n’ont pas les moyens de se déplacer, repoussent la consultation chez le généraliste, ce qui entraîne une dégradation sanitaire de la population, puis une explosion des interventions des services de pompiers pour secours à la personne… Nous en sommes aujourd’hui à une situation dramatique et pourtant l’État ne nous reconnaît toujours pas en zone fragile… Je crois que c’est un véritable scandale dont j’alertais déjà votre prédécesseur sur le même sujet en septembre 2016. Depuis des années, rien n’est fait !… Nous avons le sentiment que l’État en la matière fait bien trop peu et n’a pas pris la conscience du drame que nous vivons sur notre territoire… C’est un scandale que de ne pas pouvoir se soigner aujourd’hui… ». Malgré cette carence, élus et services de la Communauté de communes « Le Grand Charolais » continuent leurs efforts, toujours dans l’objectif de structurer et pérenniser cet équipement et d’attirer de nouveaux professionnels.

de gauche à droite C. Casteres, orthophoniste / F. Michel, nouveau pédicure podologue / C. Dutroncy, coordinatrice de la MSP / Dr Marquis, médecin généraliste / Dr Micorek, médecin généraliste Dr Delvaux, pédiatre / F. Carrie, osthéopathe / Dr Guillou, médecin généraliste.

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/ Santé // Santé /

Pourquoi vous êtes-vous orientée dans le domaine de la médecine ?LG : À dire vrai, je ne sais pas d'où me vient ma passion pour la médecine. Personne de ma famille n’exerce de fonction similaire mais j'ai toujours voulu faire ça. J'ai choisi la spécialité de médecine générale pour la diversité des gestes, des actes et pour la relation de proximité avec mes patients.

SD : J’ai toujours souhaité exercé dans la médecine depuis mon plus jeune âge. De plus, j’ai toujours aimé être en contact avec les enfants. C’était donc une évidence pour moi de me spécialiser dans la pédiatrie.

Quel a été votre cursus scolaire pour devenir médecin généraliste et pédiatre ?LG : Après avoir passé un bac scientifique à Perpignan, je suis partie à la faculté de médecine de Toulouse. Après cinq ans d'externat, j'ai fait 3 ans en tant

qu'interne mêlant des stages en milieu hospitalier et en cabinet de médecine générale. J'ai rendu ma thèse un mois avant la fin de mon internat, de même que mon mémoire, ce qui m'a permis de m'installer tout de suite après la fin de mes études.SD : Après avoir passé l’ECN (épreuves classantes nationales) à Lyon Sud à l’issue de ma sixième année, j’ai choisi ma ville d’affectation et ma spécialité : la pédiatrie à Saint-Etienne. J’ai donc intégré les services Pédiatrie B et Urgences pédiatries pendant 2 années comme chef de clinique assistante. Une fois mes études terminées, c’était un souhait de ma part de m‘installer en tant que libéral.

Quel a été l’objet de votre thèse ?LG : J'ai réalisé une revue systématique de la littérature qui fait le point sur la place de l'hydratation artificielle de la personne âgée à domicile dans la pratique du médecin généraliste. Le sujet de ma thèse est né au cours de mes stages en cabinet de médecine générale à partir d'un problème souvent rencontré : doit-on continuer à hydrater en fin de vie ?Notre thèse (car nous l'avons effectuée à deux auteurs) a obtenu les félicitations du jury. Elle sera présentée au prochain congrès des jeunes chercheurs en mars prochain.J'ai par la suite repris ce sujet pour mon mémoire en réalisant un outil pratique pour la prescription de l'hydratation sous cutanée chez la personne âgée au domicile, qui devrait être publié prochainement dans plusieurs revues de médecine générale.

SD : L’objet de ma thèse était la « Néphropathie-tubulo interstitielle avec UVeite chez l’enfant », c’est une pathologie rare chez l’enfant (ndlr : une quinzaine de cas en France), entraînant une déformation des reins et des yeux…, c’était une description détaillée du cas pour mieux la dépister. Quant à mon mémoire, l es thèmes étudiés étaient l’asthme et la mucoviscidose.

Pourquoi avez-vous choisi de vous installer à la Maison de santé de Digoin ?LG : Je suis venue sur Digoin pour des raisons familiales. Au cours de mon internat, les fondateurs de la maison de santé m'ont contactée pour me présenter le projet. J'ai toujours eu dans l'idée de m'installer au sein d'une maison de santé pour travailler en collaboration avec d'autres praticiens. Le projet m'a donc intéressé et après plusieurs rencontres, j'ai accepté de rejoindre l'équipe. Le fait de travailler au sein d'une maison de santé offre une meilleure qualité de soin, permet de mettre en place de multiples projets.SD : Pour des raisons familiales car mon mari est vétérinaire rural sur la commune de Gueugnon. J’ai entendu parler de la maison de santé par la grand-mère de mon mari qui avait vu via la presse qu’une maison de santé se construisait sur Digoin. Dès lors, j’ai contacté la maison de santé pour en savoir plus et les premiers échanges étaient positifs.J’aime bien travailler en équipe et c’est le cas ici dans cette maison de santé. J’entretiens de bons contacts avec mes confrères,

notamment avec les Docteurs Guillou, Micorek et Marquis, qui sont toujours de bons conseils.

Comment se passe votre installation depuis votre arrivée ?LG : Mon installation se passe très bien. J'ai été vraiment bien accueillie par la population. Le travail est dense et je ne pourrai pas pallier au manque de médecin de la région à moi seule mais je fais mon maximum. Mes confrères ainsi que la secrétaire sont une aide précieuse pour mon début de carrière. Je ne regrette en rien ma décision, bien au contraire, je suis persuadée à présent que je vais m'épanouir au sein de cette équipe.SD : Au début, c’est compliqué, il faut beaucoup de temps pour les différentes démarches administratives pour s’installer en tant que libéral, ce qui peut faire peur aux jeunes souhaitant s’installer…En marge des consultations effectuées aux urgences à l’Hôpital des Charmes, il n’y avait qu’un seul pédiatre sur le territoire, le Dr Sakr, installé à Paray-le-Monial... Après quelques jours d’installation, j’ai été très bien reçu, tant par l’encadrement et les professionnels de la maison de santé que par les familles qui viennent faire ausculter leurs enfants. Il y avait un manque évident de pédiatre, des familles font aujourd’hui jusqu’à 50 kilomètres pour se rendre jusqu’ici.

EN OCTOBRE 2016, LAURA GUILLOU AVAIT SIGNÉ UNE CONVENTION

D’INSTALLATION À LA MAISON DE SANTÉ PLURIDISCIPLINAIRE AVEC LA COMMUNAUTÉ

DE COMMUNES DIGOIN VAL DE LOIRE. UN AN PLUS TARD, LE DR GUILLOU EXERCE DÉSORMAIS

PLEINEMENT À LA MAISON DE SANTÉ. IL Y A QUELQUES SEMAINES, C’EST LE DOCTEUR

SAMANTHA DELVAUX, PÉDIATRE QUI A DÉBUTÉ SES CONSULTATIONS. INTERVIEW CROISÉE

AVEC CES DEUX JEUNES DOCTEURS.

Il y a un an, le Dr Laura Guillou signait sa convention d’installation à la MSP de Digoin.

Docteur Samantha Delvaux, pédiatre.

ELLES ONT CHOISI DIGOIN

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Pour faire face à la pénurie de médecins, le Département de Saône-et-Loire a souhaité mettre en place un centre de santé départemental. Inédit en France, ce centre a pour objet de recruter et de salarier une trentaine de praticiens sur les zones qui souffrent le plus de la désertification médicale. Le département leur proposera ainsi

un contrat de 35 heures sous le statut de fonctionnaire territorial et l'intercommunalité leur mettra des locaux à leur disposition. En tant que salariés, ils seront donc déchargés des tâches administratives, qui absorbent jusqu'à 30 % du temps de travail des libéraux. Le centre sera conçu comme une structure pérenne ouverte de 8h à 20h.

PAR DÉCISION DU 22 JUIN 2017, LES ÉLUS DU DÉPARTEMENT DE SAÔNE-ET-LOIRE ONT DÉCIDÉ D’ENGAGER UNE NOUVELLE STRATÉGIE DE LUTTE CONTRE LA DÉSERTIFICATION MÉDICALE EN CRÉANT LE 1ER CENTRE DE SANTÉ DÉPARTEMENTAL COMPRENANT LA CRÉATION DE CENTRES TERRITORIALISÉS. APRÈS ÉTUDE DES 45 CANDIDATURES, LA VILLE DE DIGOIN A ÉTÉ RETENUE PAR LE DÉPARTEMENT POUR ACCUEILLIR L'UN DE CES 4 FUTURS CENTRES DE SANTÉ TERRITORIAUX.

La commune de Digoin a été retenue comme

centre territorial tout comme les

communes de Montceau,

Chalon et Autun.

/ Santé // Santé /

UN PÔLE DE SANTÉTERRITORIAL À DIGOIN

Ce type de dispositif existe déjà dans plusieurs communes en France, mais c'est la première fois qu'il sera expérimenté à l'échelle départementale, avec la particularité d'être un centre de santé "multi-sites". « Les médecins aspirent aujourd'hui à travailler différemment, avoir une vie plus équilibrée avec du temps social et familial. Ce dispositif vise à rendre notre territoire attractif par rapport à ces aspirations », explique André Accary, président du Conseil Départemental.Un concept jugé « innovant et intéressant » par le Dr Gérard Montagnon, président du Conseil départemental de l'Ordre des Médecins, face à la détresse des patients due au déficit de généralistes qui touche le territoire. À l’heure actuelle en Saône-et-Loire, 30 % des médecins généralistes ont plus de 60 ans. Dans peu de temps, les difficultés risquent encore de s’aggraver.En session du Conseil départemental fin septembre, les élus ont approuvé le projet de Centre de Santé départemental.« Je me réjouis que les alertes que j'ai pu lancer depuis des mois aient été entendues et que la carte d'implantation des centres et antennes positionne Digoin comme centre territorial. Face aux difficultés que rencontrent les Digoinais actuellement pour trouver un généraliste, c'est un vrai signe d'espoir ! D’autant plus que ce dossier prioritaire avance rapidement et que les futurs locaux se situeront en centre-ville » a expliqué le Maire Fabien Genet lors de la dernière réunion du Conseil Municipal.

Le pôle territorial de Digoin ouvrira ses portes au premier trimestre 2018 dans les anciens cabinets médicaux du Docteur Poulet, rue Nationale. La Communauté de communes « Le Grand Charolais » a pris ces locaux à bail et assure actuellement des travaux de rénovation avec le soutien de la commune.

Reçus il y a quelques semaines par Magali Ducroiset, 1ere adjointe en charge des solidarités, les services départementaux ont visité différentes structures sur Digoin permettant d’accueillir le futur pôle territorial. Après analyse, le futur pôle se situera dans l’ancien cabinet du Docteur Poulet.

Lors de la dernière session du Conseil Départemental le 17 novembre dernier

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/ Vie municipale /

Les Digoinais ont été nombreux à assister à ces temps de présentation et d’échanges. En ouverture de celles-ci, le Maire de Digoin Fabien Genet, accompagné de ses collègues adjoints et conseillers municipaux, a fait le point sur les dossiers majeurs en cours : premier bilan de la nouvelle communauté de communes « Le Grand Charolais », évolution des compétences intercommunales, harmonisation fiscale qui a permis d’éviter l’explosion des impôts locaux, développement économique de la zone Ligerval, déploiement du « Très Haut débit », mise en accélération de la 2x2 voies sur la RCEA, solutions face à la désertification médicale, baisse des dotations de l’État, ouverture d'un complexe cinématographique, Décathlon…

Nombre de sujets ont été abordés. Si les problèmes de vitesse et de sécurité routière ont souvent été évoqués dans les quartiers et notamment à la Briérette, au bourg de Vigny et au Verdier, il a été également question d’inondations de garages lors d’orages, de la gestion du cimetière et des travaux de voirie pour le quartier

de la Plaine et du Launay, tandis qu'on évoquait vitesse de poids lourds, création d’aire de jeux, amélioration de la couverture Internet en Très Haut débit à Neuzy. Au centre-ville, ce sont davantage les problématiques de propreté qui ont été évoquées ainsi que le développement touristique et l’étude de requalification de l’avenue des Platanes.

Pour Lola Rodriguez, adjointe au Maire en charge du cadre de vie et coordinatrice en charge de l’organisation de ces différentes réunions : « elles ont pour but de recueillir les remarques constructives dans tous les domaines de l’action municipale. Elles sont faites pour informer les habitants des décisions que la municipalité prend et les raisons qui les motivent. Si nous nous engageons à répondre favorablement à un maximum de requêtes, toutes ne peuvent toutefois pas être satisfaites, mais nous nous attachons systématiquement à en donner les explications ».

Ces rendez-vous seront bien évidemment reconduits l’année prochaine.

/ Vie municipale /

 Plus de 300 personnes ont participé cette année aux différentes réunions de quartier qui ont permis aux élus de présenter les différents dossiers et projets en cours.

 Les problèmes de sécurité et de civisme ont été évoqués dans l’ensemble des quartiers.

RÉUNIONS DE QUARTIER :

VOUS AVEZ LA PAROLECONFORMÉMENT AUX ENGAGEMENTS PRIS EN 2014, LA MUNICIPALITÉ A FAIT DU DIALOGUE AVEC LES DIGOINAIS UNE DES PRIORITÉS DE SON ACTION. EN CE SENS, CINQ NOUVELLES RÉUNIONS DE QUARTIER SE SONT DONC DÉROULÉES ENTRE NOVEMBRE ET DÉBUT DÉCEMBRE SUR LA COMMUNE.

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/ Pompiers / / Travaux /

LES POMPIERS ONT FÊTÉ LA SAINTE-BARBE

Malgré le froid mordant, les pompiers, leurs familles, mais aussi élus et Digoinais ont répondu présent dimanche 3 décembre, au centre de secours, au moment de la cérémonie protocolaire qui lançait les festivités de la Sainte-Barbe. Un dépôt de gerbe devant la stèle en mémoire des pompiers disparus a précédé les avancements de grade et la remise de médailles aux heureux récipiendaires. Puis ont eu lieu les différentes allocutions. Les officiels ont pris la parole. À commencer par celle du lieutenant Mathonnat, à la tête du centre depuis plus d’un an. Ce dernier, après avoir présenté le centre, et détaillé les faits marquants de l’année, a dit vouloir optimiser « les ressources en personnel et renforcer la cohésion… ». Quant à Fabien Genet, il a rendu aux pompiers un vibrant hommage, soulignant leur dévouement exemplaire, leur abnégation et leur altruisme.

Jean-Pierre Sefer (1945-2017)

C’est à Digoin, le 20 octobre 1945 que Jean-Pierre est né et qu’il a grandi auprès de ses parents Jacqueline et Pierre, rue du Pont de Bourbon. Après seize mois de service militaire en Allemagne, il rentre en apprentissage chez Gaillard, puis décide de sa pro-fession : artisan imprimeur.Dynamique et volontaire, il crée son entreprise et s’installe à son compte dans un local situé à côté de l’hô-tel de Ville. Jeune sapeur-pompier, il devient pompier volontaire, puis caporal en 1967, adjudant en 1974, sous-lieutenant stagiaire en 1982 et lieutenant en 1984. Pendant 20 ans, Jean-Pierre va continuer cet enga-gement de volontaire, qu’il cessera le 1er novembre 2005. À son départ en retraite, il sera nommé Capitaine Honoraire.Au contact du monde économique local et dans de nombreuses associa-tions, Jean-Pierre s’engage au sein du Comité de Foire, dont il devient le président de 1985 à 1993, puis de 1997 à 2003... Sapeur-pompier, Jean-Pierre a consacré 42 ans de sa vie à protéger ses concitoyens, à les aider, à les secourir, à les sau-ver. Il nous a quitté le 23 novembre dernier. La Ville de Digoin, recon-naissante salue ses engagements et les services qu'il a rendus aux Digoinais.

Après les travaux de réfection de la rue Berthelot l’année dernière à la Briérette, c’était au tour de la rue Lamartine d’être totalement réaménagée cette année dans le même quartier.

Rabotage de surface, restructuration de la chaussée, réfection de la couche de roulement en enrobé, ces travaux rue Lamartine, pour un coût de 130 000 € TTC, avaient pour objectif de sécuriser la circulation piétonne et automobile, d’améliorer le cadre de vie et la propreté de la Ville et de mettre en place des circulations adaptées aux personnes à mobilité réduite.

La Ville de Digoin a engagé un programme pluriannuel de travaux de voirie relatif à la réfection

des trottoirs et les chaussées de la commune. Ces travaux sont définis sur la base d’un diagnostic de terrain mais également en analysant les doléances de la population enregistrées auprès des services et lors des différentes réunions de quartier. Ainsi, chaque année, ce sont plus de 300 000 € qui sont consacrés à la réfection de la voirie (soit 20 % du budget investissement de la ville).

TRAVAUX DE RÉFECTION DE VOIRIE

À LA BRIÉRETTE

I N M E M O R I A M

Après une revue des effectifs par le Lieutenant Didier Mathonnat, chef de centre, le lieutenant-colonel Rebet, commandant le groupement

Ouest, Fabien Genet, Maire de Digoin et Edith Perraudin, vice-présidente du Conseil Départemental et 1ère vice-présidente

du Conseil d’administration du SDIS ont remis les distictions.

Le Maire de Digoin, accompagné de ses adjoints, s’est rendu sur place pour faire le point il y a quelques semaines...

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Liste « Envies d’agir »RCEA - Alors que dans le département de l’Allier, les travaux de mise en concession autoroutière n’ont pas encore débuté et que les péages coûteront cher aux usagers, en Saône-et- Loire, les travaux programmés pour la rénovation et la sécurisation de la RCEA, voie qualifiée de « hautement accidentogène », sont enga-gés depuis près de trois ans. Un dernier effort doit être consenti par l’État et les collectivités territoriales afin que la RCEA soit mise à deux fois deux voies et gratuite, compte tenu que les itinéraires de substitution, présents dans l’Allier, n’existent pas en Saône-et-Loire.Locaux de la CCVAL - La nouvelle intercommunalité, « Le Grand Charolais », a vu le jour en janvier 2017 et a installé son siège à Paray-le- Monial. Les locaux de la CCVAL, désormais vacants, méritent qu’on leur donne une nouvelle destination. Alors, pourquoi ne pas en faire un hôtel des entreprises ?

Mme BACCOT 06 81 64 77 47 Mme BERNARDO- Mme MAGNY Mr COTTERLI- Mr UHLRICH.

Groupe de la majorité municipale « Génération Digoin »Avec plus de 100 accidents corporels et près de 50 morts à dénombrer ces 5 dernières années, la RCEA demeure la « route de la mort », faisant de sa mise à 2x2 voies une priorité nationale. Dans l’Allier, l’Etat est en train de choisir le concessionnaire autoroutier qui achèvera la mise à 2x2 voies totale de l’axe pour 2022. Pour la Saône et Loire, le programme de travaux comporte trois phases : une première phase « prioritaire » (2014 / 2019), dont les travaux se poursuivent actuellement, une seconde phase de 2020 à 2025, et une phase d’achèvement, envisagée pour 2030. Ce calendrier est inacceptable, c’est pourquoi le Maire, Fabien GENET se bat actuellement pour faire bouger les choses. Il a saisi le Président de la République en personne, obtenu une réunion de travail à l’Elysée, puis sollicité avec le Président du Département, une prise de position commune de l’ensemble des parlementaires du département et les 10 présidents d’intercommunali-tés concernées, sur l’urgence d’accélérer le programme. Il vient d’être reçu par le cabinet de la Ministre des Transports pour travailler sur la modification du calen-drier afin d’assurer la mise à 2x2 voies pour 2023.

/ Expression des groupes d'élus // En bref /

Depuis le 1er octobre 2017, il est désormais interdit d'utiliser des cigarettes électroniques (e-cigarettes) dans certains lieux. Cette interdiction de vapoter s’applique donc dans :- les établissements scolaires et les

établissements destinés à l'accueil, à la formation et à l'hébergement des mineurs ;

- les moyens de transport collectif fermés (bus, métros, trains...) ;

- les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif.

- les locaux qui accueillent du public comme les bars, les restaurants ou les hôtels par exemple ne seront pas concernés par cette interdiction (sauf si le règlement intérieur le prévoit).

Conformément à la législation et après un délai de 2 ans après l’échéance d’une concession, la commune procède à la reprise des sépultures non renouvelées par les familles. Des arrêtés municipaux sont affichés aux portes du cimetière et en mairie pour informer la population. Les familles doivent se présenter au service population pour tout renseignement concernant les renouvellements, abandons de concessions.Tél : 03 85 53 73 12.

Du changement pour le PACS !Le pacte civil de solidarité (PACS) permet de contractualiser l’union de deux personnes majeures, de sexe différent ou de même sexe. Elles s’engagent alors à une vie com-mune, une aide matérielle et une assistan-ce réciproque. L’enregistrement des pactes civils de solidarité (Pacs) est transféré à l’officier de l’état civil de la mairie depuis le 1er novembre 2017.Qui peut conclure un Pacs ?Les futurs partenaires :- doivent être majeurs (le partenaire étran-

ger doit avoir l’âge de la majorité fixée par son pays),

- doivent être juridiquement capables (un majeur sous curatelle ou tutelle peut se pacser sous conditions),

- ne doivent pas être déjà mariés ou pacsés,- ne doivent pas avoir entre eux de liens familiaux directs.Où faire la démarche ?Pour faire enregistrer leur déclaration conjointe de Pacs, les partenaires qui ont leur résidence commune en France doivent s’adresser :- soit à l’officier d’état civil (en Mairie de Digoin, Place de l’Hôtel de Ville) - ou soit auprès d'un notaire.

Renseignements : 03 85 53 73 10/11

INTERDICTION de vapoter dans certains lieux publics

Mairie (Standard) - Place de l’hôtel de Ville : 03 85 53 73 00 Ouverture le lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h, du mardi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h - Le samedi de 9h à 12h (état civil). Mail : mairie@ville-digoin.frOffice de tourisme : 03 85 53 00 81Espace Jeunesse : 03 85 53 73 70ObservaLoire : 03 85 53 75 71Cinéma (Le Majestic) : 09 77 83 37 09Bibliothèque Mun. : 03 85 53 29 89Police Municipale : 03 85 53 73 29C.C.A.S. (Centre communal d’action sociale) Place de l’hôtel de Ville : 03 85 53 73 28

RPA La Fougeraie : 03 85 53 00 42Maison Petite Enfance et de la Famille (MaPEF) Rue des acacias : 03 85 53 58 98Centre d’Animation Municipal : 06 03 24 74 80Trésorerie de Digoin : 03 85 53 01 52 Santé - Urgence Pharmacies Spieser - 1 rue Victor Hugo 03 85 53 08 76 Coquelin - 50 av. Gal de Gaulle 03 85 53 18 62 Popelard - 28 rue nationale 03 85 53 09 93Résidence Vollat : 03 85 53 65 65

Cabinet Vétérinaire Avenue des Platanes : 03 85 88 53 98Centre de secours (administratif) Rue Berlioz : 03 85 53 72 50Pompiers (demande secours) : 18S.A.M.U : 15Gendarmerie : 17

Contact Maison de SantéAccueil-Secrétariat - 03 85 24 98 40 Médecins généralistes : Dr Jean-Yves Micorek : 03 85 24 98 40Dr Elisabeth Marquis : 03 85 24 98 47Dr Laura Guillou : 03 85 24 98 40Retrouvez l'ensemble des cabinets infirmiers et des professionnels de santé sur : www.digoin.fr.Rubrique santé - pratique

/ Numéros utiles /

CIMETIÈRE

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Reflets de Digoin / Directeur de la publication : le Maire de Digoin - Rédaction JB /Photographies : JB, JSL, Impression : NEUVILLE IMPRESSIONS Dépôt légal : décembre 2017

Fabien Genet, Maire de Digoin, et le conseil municipal présenteront leurs voeux à la population le vendredi 22 décembre 2017, dès 19h à la Salle des Fêtes de Digoin. Tous les Digoinais et les Digoinaises sont conviés à assister à cette cérémonie traditionnelle et conviviale. Après avoir été accueilli par le Maire, vous assisterez à la représentation de l’Harmonie de Digoin. Après le discours viendra le moment de l'apéritif, une occasion privilégiée de se rencontrer entre habitants, acteurs de la Ville et d'échanger avec les élus de la commune.

Samedi 16 décembre Noël des commerçants de « Digoin Avenir » (Plus d’infos P.4)

Jeudi 21 décembre Don du Sang (Salle des Fêtes)

Vendredi 22 décembre Vœux du Maire à la population (Plus d’infos ci-dessus)

Samedi 23 décembre « L’avant Noël … insolite » par Insolite Nights (Salle des Fêtes)

Samedi 6 janvier Loto du HandBall Club Digoin (Salle des Fêtes)

Dimanche 7 janvier Thé dansant des « Anciens Gyms » (Salle des Fêtes)

Dimanche 14 janvier Loto de l’Amicale des Sapeurs-Pompiers (Salle des Fêtes)

Dimanche 21 janvier Repas des aînés (Salle des Fêtes)

Jeudi 25 janvier Don du Sang (Salle des Fêtes)

Vendredi 26 janvier Récompenses aux sportifs OMSVA Ville de Digoin (Salle des fêtes)

Samedi 27 janvier Repas dansant du FCDM(Salle des fêtes)

Dimanche 28 janvier Loto du comité des Quais de Loire (Salle des Fêtes)

/ Agenda /

CÉRÉMONIE DES VŒUX DU MAIRE ET DE SON ÉQUIPE MUNICIPALE À LA POPULATION

Vendredi 22 décembre/ Animation /

À DIGOINJOHNNY HALLYDAY

Le 20 août 1996 restera comme une date ancrée dans l’histoire de la cité ligérienne avec la venue de Johnny Hallyday. Les 3500 spectateurs qu’accueillait le chapiteau et le millier de personnes venu l’écouter à l’extérieur gardent encore aujourd’hui le souvenir d’une prestation exceptionnelle offerte par une véritable « bête de scène ». Digoin n'oubliera pas Johnny !

HOMMAGE :

E X P O S I T I O N

Jusqu’au 21 décembre à l’Office de Tourisme - Exposition de Maître Lo (à partir de matériaux

de récupération)

le programme complet

sur Digoin.fr

Digoin, 20 août 1996