Paroisse Saint-Jean-BoscoAnceaumeville, Bosc-Guérard, Butot, Clères, Fontaine-le-Bourg, Grugny, La Houssaye-Béranger, Le Bocasse, Mont-Cauvaire, Montville, Sierville

de sel

ditorial

Depuis les débuts du christianisme, l’accueil de l’étranger ne s’est jamais fait sans mal. Saint Pierre hésite à baptiser le centurion

Corneille, mais il le fait quand même (Actes 10,34-36). Certains judéo-chrétiens le désap-prouvent, puis se ravisent et se rangent à sa décision après l’avoir entendu (Actes 11,18).Je ne suis pas convaincu que cela aille mieux aujourd’hui ! Il peut e xister des tensions dans l’Eglise : les jeunes contre les anciens, les autochtones contre ceux venus d’ailleurs, les progressistes contre les traditionnels… et vice-versa ! Ces tensions existent aussi vis-à-vis ce ceux qui fuient leur pays pour vivre mieux chez nous. L’Eglise a mis en œuvre une

pastorale des migrants (cf. pages 6 & 7), pour répondre aux problèmes sociaux et humains qu’ils peuvent rencontrer.Dieu nous a créés à son image e t à sa res-semblance, il nous aime tous personnelle-ment. Alors ne commettons pas l’erreur de nous ignorer, de nous déchirer. Mettons nos richesses respectives au service de l’ensemble de la communauté chrétienne, et tous unis, malgré nos différences, nous serons le vrai visage du Christ ressuscité. Si nous ne le fai-sions pas, nous ne serions pas mieux que ces habitants de Bethléem qui ont refusé le gite et le couvert à un jeune couple, dont l’épouse était enceinte… Cela ne vous rappelle rien ?

+ STÉPHANE ANSART, CURÉ

Partageons nos richesses

472

TrimestrielDécembre 2009

N°26Prix : 2 €

“Personne n’est étranger pour l’Eglise”

➔ PAGE 3L’année liturgique

➔ PAGE 4La communauté d’abord !

➔ PAGE 6Personne n’est étranger pour l’Eglise

➔ PAGE 9La rentrée paroissiale en images.

➔ PAGE 11Joue avec les Rois mages

Ingr

am

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Page 2 • INFOS

Samedi Dimanche5 et 6 décembre 2009 18h : Sierville* 10h30 : Montville12 et 13 décembre 2009 18h30 : La Houssaye-Béranger 10h30 : Montville19 et 20 décembre 2009 18h30 : Fontaine-le-Bourg 10h30 : MontvilleJeudi 24 décembre 2009 18h30 : Clères // Minuit : MontvilleVendredi 25 décembre 11h : Anceaumeville26 et 27 décembre 2009 18h30 : Le Bocasse 10h30 : Montville2 et 3 janvier 2010 18h30 : Clères 10h30 : Montville9 et 10 janvier 2010 18h30 : Butot 10h30 : Montville16 et 17 janvier 2010 18h30 : Grugny 10h30 : Montville23 et 24 janvier 2010 18h30 : Anceaumeville 10h30 : Montville

30 et 31 janvier 2010 18h30 : Bosc-Guérard-Saint-Adrien 10h30 : Montville (fête patronale, messe des familles)

6 et 7 février 2010 18h30 : Sierville 10h30 : Montville13 et 14 février 2010 18h30 : Mont-Cauvaire 10h30 : MontvilleMercredi 17 février 2010 10h : Montville (office des Cendres – enfants) // 19h : Clères (messe des Cendres)20 et 21 février 2010 18h30 : La Houssaye-Béranger 10h30 : Montville (messe des familles)27 et 28 février 2010 18h30 : Fontaine-le-Bourg 10h30 : Montville6 et 7 mars 2010 18h30 : Le Bocasse

18h30 : Clères10h30 : Montville

13 et 14 mars 2010 10h30 : Montville20 et 21 mars 2010 18h30 : Butot 10h30 : Montville27 et 28 mars 2010 18h30 : Grugny 10h30 : Montville (messe des familles)Jeudi 1er avril 2010 10h30 : cathédrale de Rouen (messe chrismale) // 19h : Fontaine-le-BourgVendredi 2 avril 2010 19h : Sierville (office de la Croix)3 et 4 avril 2010 20h30 : Clères (veillée pascale) 10h30 : Montville (messe de Pâques)

* La messe du samedi 5 décembre 2009 à Sierville sera célébrée à 18h, en présence de Mgr Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen.

Messes de semaine et permanences de l’abbé Stéphane AnsartMesses de semaine dans la paroisse Permanences de l’abbé Stéphane Ansart

Lundi 11h : Montville* Pas de permanence

Mardi 9h : Montville* De 17h30 à 18h30 – salle paroissiale Saint-Luc à Montville

Mercredi 17h30 : Montville* Pas de permanence

Jeudi 17h : Montville* Pas de permanence

Vendredi 17h30 : Clères** Pas de permanence

Samedi 9h : Montville* De 10h30 à 11h30 – salle paroissiale Saint-Luc à Montville

* La messe à Montville est célébrée dans la chapelle de semaine Saint-Jean-Bosco, derrière l’église, dans les salles paroissiales** Certains vendredis, la messe ne sera pas célébrée à Clères, mais à Montville, soit à la maison de retraite Les Myosotis, soit à la résidence Judith-Dutheil, selon le planning suivant.

Résidence Judith-Dutheil à Montville Maison de retraite de Montville

Décembre 2009 Vendredi 4 décembre 2009 à 10h30 Vendredi 18 décembre 2009 à 10h30

Janvier 2010 Vendredi 8 janvier 2010 à 10h30 Vendredi 15 janvier 2010 à 10h30

Février 2010 Vendredi 5 février 2010 à 10h30 Vendredi 19 février 2010 à 10h30

Mars 2010 Vendredi 5 mars 2010 à 10h30 Vendredi 19 mars 2010 à 10h30

Avril 2010 Vendredi 9 avril 2010 à 10h30 Vendredi 16 avril 2010 à 10h30

N’hésitez pas à regarder la feuille d’annonces paroissiales qui peut annoncer d’éventuelles modifications en ce qui concerne les messes et permanences. Vous la trouverez sur les tableaux d’affichage des églises de la paroisse, ainsi que sur celui du presbytère de Montville.

Horaires des messes

Coordonnées paroissiales– Curé : père Stéphane AnsartBP 22, 9 rue Baron Bigot 76710 Montville tél. 02 35 33 71 59Courriel : stephane.ansart@orange.frReçoit au presbytère sur rendez-vous uniquement, ou lors des permanences salle Saint-Luc à Montville (voir les panneaux d’affichage des églises, et celui du presbytère de Montville pour les dates et heures de permanence de la semaine).

Secrétariat paroissialSalle Saint-Matthieu, rue du Docteur-Mathieu, 76710 Montvilletél. 02 35 33 23 50Courriel : paroisse-cleres-montville@orange.frOuvert les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 12h.Site Internet paroissial : http://pagesperso-orange.fr/paroisse-montville/

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ACTUALITÉS • Page 3

Rédaction : BP 22 – 9 rue baron Bigot – 76710 Montville – Tél. : 02 35 33 71 59 – Edité par Bayard Service Edition Nord : Parc d’activité du Moulin – 121 allée Hélène Boucher – BP 60090 – 59874 Wambrechies Cedex – Tél. : 03 20 13 36 60 - www.bayard-service.comDirecteur de publication : Didier Robiliard – Secrétaire de rédaction : Cécile Aubert – Maquette : Florence Dupond – Publicité : Bayard Service Régie, 03 20 13 36 70 – Textes et photos : droits réservés – Impression : Bridel Frères Impression – Dépot légal : décembre 2009.

L’année liturgiqueL’année liturgique est un grand trésor pour l’Eglise, elle lui sert à sanctifier le temps. La liturgie, dans ce cycle annuel, nous fait revivre les grands événements de la vie de Jésus-Christ, et insère donc la liturgie chrétienne dans le temps, avec pour sommet la fête de Pâques.

N ous commençons cette nouvelle année fin novembre, début décembre, par le temps de

l’avent. Cette période couvre entre trois et quatre semaines, et nous prépare à la fête de Noël qui débutera le 24 décembre au soir. La couleur qu’utilise l’Eglise est le violet, couleur symbolisant l’attente, la conversion, la pénitence.Du 24 décembre au soir, jusqu’à la fête du baptême du Seigneur (début jan-vier), c’est le temps de Noël. Ce temps est celui où l’Eglise commémore la naissance de Jésus, sa reconnaissance comme homme, roi et Dieu, et enfin le baptême de Jésus par Jean le Baptiste. La couleur employée est le blanc, cou-leur de la fête, de la Résurrection et de la Gloire de Dieu.Ensuite, une série de trois à sept dimanches, en fonction de la date de Pâques, nous fait vivre la première par-tie du temps ordinaire. Ce temps n’est pas un temps quelconque, mais celui où chaque chrétien est invité à grandir dans la foi, tout simplement. La couleur de ce temps est le vert, couleur de la nature qui “pousse”, qui grandit.Vient le temps du carême. Ce temps est

celui qui doit nous voir nous convertir de nouveau au Seigneur. Il dure quarante jours (hors dimanches) et la couleur qu’il utilise est le violet.La semaine sainte arrive à grands pas et débute le dimanche des Rameaux. Cette semaine finira lors du point culminant qu’est la fête de Pâques. Commençant

par la couleur violette, elle se termine par le point culminant de l’année litur-gique, en blanc, lors de la veillée de Pâques, célébration où l’Eglise fête la résurrection de son Seigneur. Cette der-nière fête débute le temps de Pâques, qui dure sept semaines, jusqu’au dimanche de la Pentecôte. La couleur du temps de Pâques est le blanc.Ensuite, une nouvelle période de vingt et une à vingt-six semaines commence, la deuxième partie du temps ordinaire, et se finira le dernier dimanche de l’an-née liturgique, le jour du Christ, Roi de l’univers. La couleur est le vert. Com-mence ensuite une nouvelle année litur-gique.Il existe encore d’autres couleurs qu’il est possible d’utiliser pendant l’année liturgique : le rouge, couleur du feu, de l’Esprit saint et du sang des martyrs ; le rose, couleur de la joie anticipée, uti-lisé les 3e dimanche de l’avent et 4e dimanche du carême ; le noir, couleur du deuil ; et enfin le bleu (très rare en France, comme le rose), couleur de la Vierge Marie.

+ STÉPHANE ANSART

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Page 4 • D O S S I E R

C ertains enfants souffrent de difficultés familiales et vivent dans des logements précaires

ou vétustes. Quand vient le temps des vacances, ils ne peuvent trouver chez eux la disponibilité et le dépaysement nécessaires à leur épanouissement.Chaque été, le Secours catholique pro-pose à des familles de recevoir un de ces jeunes durant trois semaines. C’est ainsi que ces enfants vont découvrir un autre mode de vie au contact de la nature et d’un environnement différent.Ils vont recevoir de l’écoute, du respect et de la tendresse : tout ce qui est néces-saire à leur bien-être !

A travers le jeu et la rencontre d’autres enfants, ils vont découvrir le sens du mot “vacances” : faire du vélo, de la balan-çoire, visiter une ferme ou aller dans un parc d’attractions… que de souvenirs à partager et à garder au fond du cœur.Des vacances inoubliables !

BERNADETTE TASSART

Pour plus de renseignements, contactez le Secours catholique (Accueil familial de vacances) :13 rue d’Elbeuf – BP 1172 – 76176 Rouen Cedextél. 02 35 72 76 44sc-rouen@secours-catholique.orgwww.secours-catholique.org

Quand nous parlons de l’étranger, nous parlons toujours de l’autre, de l’adulte qui vient d’ailleurs... et si nous pensions aux enfants ?

A Coutainville, Noémie (de Melun, et d’origine zaïroise) est accueillie par la famille Boudier. Léa, 9 ans,

avait demandé à sa mère d’accueillir un enfant pour les vacances (juillet 2002).

Chaque été, le Secours catholique propose à des familles de recevoir un enfant défavorisé durant trois semaines...

Mettons nos richesses rede l’ensemble de la com

Des vacances inoubliables !

“Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir.”

(Matthieu 25,34-36)

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D O S S I E R • Page 5

Un livre à lire et à relire : “Le Horsain”“L’employé de la gare a bien dit : “E tout drai…” [c’est tout droit…]. Un Cauchois, un vrai… se serait méfié. Mais voilà, je ne suis pas cauchois… Je monte de la grande ville… Je suis un horsain : un étranger.”Extrait de Le Horsain par Bernard Alexandre. Terre Humaine.

Ce livre est le récit d’un jeune prêtre qui, en 1945, arrive dans sa première paroisse : Vattetot-sous-Beaumont, entre Bolbec et Goderville. Par différents moyens, laïcs ou religieux, il va tenter de se rapprocher de ses paroissiens, de se faire accepter par ces hommes du Pays de Caux, paysans méfiants et fiers. Il va organiser des projections cinématographiques et des pèlerinages en autocar à Lisieux : événements extraordinaires pour ce petit village.C’est également le bouleversant témoignage d’un curé de campagne : ses joies, ses peines, la pauvreté et la solitude. C’est enfin, une interrogation sur l’Eglise du XXe siècle.Avec humour et plein d’humanité, le père Alexandre saura vous faire goûter à toute la richesse de la découverte de l’autre.

BERNADETTE TASSARTPoème d’un Africain

Cher frère blanc,Quand je suis né, j’étais noir,Quand j’ai grandi, j’étais noirQuand je vais au soleil, je suis noir,Quand j’ai peur, je suis noir,Quand je mourrai, je serai noir.Tandis que toi, homme blanc,Quand tu es né, tu étais rose,Quand tu as grandi, tu étais blanc,Quand tu vas au soleil, tu es rouge,Quand tu as froid, tu es bleu,Quand tu as peur, tu es vert,Quand tu es malade, tu es jaune,Et quand tu mourras, tu seras gris.Et après cela, tu as le toupet de m’appeler “homme de couleur” ?

Qui est l’étranger ?

Ton Christ est juif.Ton scooter est japonais.Ta pizza est italienne.Et ton couscous algérien.Ta démocratie est grecque.Ton café est brésilien.Ta montre est suisse.Ta chemise est hawaïenne.Ton baladeur est coréen.Tes vacances sont turques, tunisiennes ou marocaines.Tes chiffres sont arabes.Ton écriture est latine.Et… tu reproches à ton voisin d’être un étranger !

Source : “Grain de soleil” pour les JMJ 1997, Bayard.

respectives au service ommunauté

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Page 6 • D O S S I E R

Personne n’est étrangerComment l’Eglise s’investit-elle auprès des personnes étrangères, qu’elles soient immigrées récentes et même sans papiers, ou issues d’une immigration plus ancienne ? C’est à cette question que le service diocésain de la pastorale des migrants tente d’apporter une réponse dans le diocèse de Lille.

“L a pastorale des migrants n’est pas un mouvement de migrants , expl ique le

père Gérard de Riemacker. Elle est un service du diocèse pour que les migrants soient reconnus comme richesse pour le diocèse, et pour que le diocèse soit reconnu comme richesse pour les migrants. Cette pastorale est aux premières loges pour être signe et moyen de l’unité du genre humain.” Ce service de l’Eglise catholique favorise...

■ ■ ■ L’humanisation de la rencontre avec l’étrangerLa pastorale des migrants n’est pas seule mais partenaire de nombreuses associa-tions qui travaillent dans le même sens : le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), le Se-cours catholique, les paroisses, la Ligue des droits de l’homme (LDH)…

■ ■ ■ La solidarité avec les frères en difficulté (sans-papiers...)La pastorale des migrants est en lien avec les comités de soutien aux sans-papiers et ceux de défense des droits de l’homme. Un membre de l’équipe dio-césaine intervient au centre de rétention de Lesquin. “En avril dernier, précise Dorothée Malik, secrétaire générale du service diocésain de la pastorale des migrants, nous avons participé à une manifesta-tion de soutien devant le palais de jus-tice de Lille avec le slogan “J’aide les sans-papiers et j’accepte d’être pour-suivi pour délit de solidarité”.”

Dans le même esprit, la conférence des évêques de France a diffusé en mai der-nier un communiqué dont monseigneur François Garnier, archevêque de Cam-brai, est l’un des signataires : “Certains d’entre nous exercent à l’égard des per-sonnes migrantes en situation irrégu-lière la présence humanitaire élémen-taire qui s’impose avec conscience et fidélité. Mais ils se sentent suspectés au motif de cette proximité : contrôles fré-quents, mises en garde à vue, rappels à la loi. Ces acteurs de terrain sont accu-sés d’agir par passion ou naïveté, voire soupçonnés de faire le jeu de filières, de passeurs. Nous ne pouvons nous ré-soudre à ce que ce climat de suspicion démobilise ceux pour qui la solidarité n’est pas un vain mot. La fraternité à laquelle nous aspirons est bien un prin-cipe de notre république et aussi un guide majeur de la pensée sociale de l’Eglise catholique.”Autre signe de solidarité : “Notre par-ticipation aux cercles du silence initiés par les Franciscains. Ils se déroulent dans plusieurs villes de la région, pour sensibiliser aux atteintes faites à l’hu-manité des étrangers en situation irré-gulière”, précise Dorothée Malik.Tous ceux qui sont allés à la rencontre des sans-papiers peuvent témoigner et dire que nous sommes tous de la même humanité.

■ ■ ■ La rencontre interculturelle et interreligieuseNotamment avec le monde musulman. Ainsi, à Roubaix, des rencontres entre

les deux communautés sont organisées deux fois par trimestre. Des catholiques ont visité une mosquée et des musul-mans sont venus découvrir l’aumône-rie : une occasion de lever bien des a priori et de faire des découvertes.

■ ■ ■ La catholicité des communautés chrétiennes issues de l’immigration Vietnamiens, Italiens, Polonais, Mal-gaches, Cambodgiens, Portugais... sans oublier les multiples communautés afri-caines : ces communautés sont très vi-vantes, certaines ont leurs propres pa-roisses, et toutes font profiter de leur dynamisme les paroisses du diocèse. A Lille, en mai dernier, les Camerounais ont animé la messe dominicale à l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul : chorale, xy-lophones et tam-tam ont créé une am-biance festive et priante ; la célébration a été suivie d’un pot amical.Pour mieux se connaître, des rencontres chaleureuses comme la fête Festijeunes (décembre 2008) ont permis à plusieurs communautés d’aller à la rencontre les unes des autres dans un esprit convivial et fraternel. Le 28 juin 2009, la pastorale des migrants a également participé au rassemblement dunkerquois qui clôtu-rait l’année Saint-Paul – le migrant qui est allé sur le terrain rencontrer de nom-breuses communautés –, en organisant un jeu scénique.Chaque année, une messe des peuples a lieu à Dunkerque avec tous les migrants avec lesquels l’antenne de Dunkerque est en lien.

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D O S S I E R • Page 7

er pour l’Eglise

La pastorale des migrants a des antennes dans plusieurs villes du diocèse : Lille, Mons-en-Baroeul, Dunkerque, Roubaix et Tourcoing. Elle s’intègre à un réseau national qui regroupe tous les services diocésains, les aumôneries pour les com-munautés issues de l’immigration, les pôles “jeunes” et “saisonniers”, les Re-lais monde musulman, la revue Migra-tions et pastorale et le site www.eglise-migrations.org.Dans le diocèse de Lille, “nous effec-tuons aussi un travail d’expertise, ex-plique Dorothée Malik : nous sommes à l’écoute des experts qui étudient les phé-nomènes migratoires, et nous essayons de mettre en lumière ce que nous voyons et entendons de la vie des migrants. Nous rencontrons aussi bien les sans-papiers sur la côte, en Flandres ou dans la mé-tropole lilloise, que les étudiants très nombreux et souvent isolés à leur arri-vée, ou encore des familles aux condi-tions de vie précaires”.

Pour être efficace, la formation est indis-pensable et c’est aussi le rôle de ce ser-vice de l’assurer : depuis un an, un Sifas Migrations est ouvert aux personnes in-téressées par cette problématique. Pour sensibiliser l’opinion, des conférences ouvertes au public avec des intervenants compétents sur toutes ces questions, sont proposées avec parfois des titres percu-tants comme à Lille en mars 2009, lors d’un forum consacré à l’immigration : “Que viennent-ils faire chez nous ?”, “Pourquoi ne repartent-ils pas ?” ou en-core “Croyants : concernés par les mi-grations ?” La prochaine journée mondiale du mi-grant et du réfugié, le 17 janvier 2010, est l’occasion, comme chaque année, de mieux faire connaître ces réalités. Pa-roisses et aumôneries s’impliquent dans sa préparation en proposant aux équipes liturgiques de répercuter tous les en-jeux de cette journée ; l’idéal étant bien sûr qu’il y ait une suite et qu’on donne

l’envie à chacun de s’informer, d’être à l’écoute, et pourquoi pas, d’aller à la ren-contre de l’autre.“L’humain est au cœur de nos ren-contres, insiste la secrétaire générale du service diocésain de la pastorale des mi-grants. C’est une rencontre dans les deux sens : accueillir, c’est aussi entrer dans la culture de l’autre, dans ses traditions, c’est échanger autour de nos cultures respectives et pour cela il faut du temps, le temps de l’apprivoisement qui peut être plus ou moins long.”A travers le service de la pastorale des migrants, l’Eglise donne avec humilité des réponses concrètes à la question : Qu’as-tu fait de ton frère ?

M. C. BOUCHE

“L’Eglise est catholique, non seulement par une dynamique d’ouverture à tous les

peuples, mais parce qu’elle a besoin de tous les peuples pour manifester le vrai visage du

Christ ressuscité” (Maurice Pivot).

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Page 8 • RÉFLEXION

L’étranger dans la Bible“Si un étranger réside avec vous dans votre pays, vous ne le molesterez pas. L’étranger qui réside avec vous sera pour vous comme un compatriote et tu l’aimeras comme toi-même…” (Lv 19,33-34).

D ans l’Ancien Testament, la loi et les coutumes juives protègent l’étranger de tout arbitraire, car

le juif se souvient devant Dieu qu’il est lui-même un étranger sur cette terre : “Car nous ne sommes devant toi que des étrangers et des hôtes comme tous nos pères” (1 Ch 29,15) ; “Tu ne molesteras pas l’étranger ni ne l’opprimeras car vous-mêmes avez été étrangers dans le pays d’Egypte” (Ex 22,20) ; “Si un étranger réside avec vous dans votre pays, vous ne le molesterez pas. L’étranger qui réside avec vous sera pour vous comme un compatriote et tu l’aimeras comme toi-même…” (Lv 19,33-34).

Le pauvre et l’étrangerC’est même un commandement de Dieu pour son peuple : “Tu ne grap-pilleras pas ta vigne et tu ne ramasse-ras pas les fruits tombés dans ton ver-ger. Tu les abandonneras au pauvre et à l’étranger. Je suis Yahvé votre Dieu” (Lv 19,10) ; “N’opprimez point… l’étranger et le pauvre” (Za 7,10) ; “Je m’approcherai de vous pour le jugement et je serai un témoin prompt

contre… ceux… qui violent le droit de l’étranger…” (Ml 3,5).Dans le Nouveau Testament, ce sont des étrangers qui, parmi les premiers, reconnaissent l’importance de l’enfant Jésus : “… des Mages venus d’Orient arrivèrent… Entrant dans le logis, ils virent l’enfant avec Marie sa mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hom-mage ; puis… ils lui offrent… de l’or, de l’encens et de la myrrhe” (Mt 2,1.11).

“De toutes les nations faites des disciples”Plus tard, nous rencontrons Jésus qui parcourt le pays d’Israël, rencontrant beaucoup d’étrangers : la syro-phéni-cienne, le possédé de Gérasa, le soldat romain qui se déclare indigne de rece-voir Jésus chez lui. Tous ont un point commun à ses yeux : jamais il n’a vu une telle foi en Israël. Il dira à ses dis-ciples : “J’étais un étranger et vous m’avez accueilli” (M 25,35), mais sa dernière recommandation à ses disciples est d’annoncer la Bonne Nouvelle à tous : “Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et

leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin des temps” (Mt 28,19-20).Les premiers baptisés étaient des juifs venus de tous les horizons du monde connu : “Parthes, Mèdes et Elamites, habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et d’Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d’Egypte et de cette partie de la Libye qui est proche de Cyrène, Romains en résidence, tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes…” (Ac 2,9-11). Mais quand la question du bap-tême des païens se pose avec Corneille, Pierre hésite. Comprenant la volonté de Dieu, il va déclarer à ce sujet : “Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu l’Esprit saint aussi bien que nous ? Et il ordonna de les baptiser au nom de Jésus-Christ” (Ac 10,47-48). Il s’en expliquera avec les judéo-chrétiens qui semblent convaincus car “ces paroles les apaisèrent, et ils glorifièrent Dieu en disant : “Ainsi donc aux païens aussi Dieu a donné la repentance qui conduit à la vie !”” (Ac 11,18).

+ STÉPHANE ANSART, CURÉ

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ACTUALITÉS • Page 9

L e dimanche 4 octobre, la journée de rentrée paroissiale s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse et festive. Après une marche de quelques kilomètres, la messe a été célébrée à l’église de Fontaine-le-Bourg. Après le repas, s’est

déroulée une après-midi à la découverte de saint François d’Assise. Plutôt qu’un long discours, voici quelques photos. L’année prochaine, le dimanche 3 octobre 2010, la rentrée paroissiale devrait se faire autour de Sierville.

La rentrée paroissiale en images

Annonces paroissiales• Fête patronaleLa fête patronale sera célébrée le dimanche 31 janvier 2010, fête de saint Jean Bosco. Il devrait y avoir une conférence le vendredi 29 janvier en soirée. Nous vous en dirons plus dès que possible.

• Recherche rédacteursNous recherchons des rédacteurs pour notre journal paroissial Grain de sel. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Une équipe chaleureuse vous accueillera, même si vous ne pouvez venir qu’occasionnellement.

• Grâce à vous, “Grain de sel” granditLa paroisse a reçu cette année 1208 euros pour financer notre journal paroissial. Soyez-en remerciés. Vous aurez remarqué une évolution de notre journal, avec un passage de 8 à 12 pages, avec un peu plus de rubriques. Nous aurons encore besoin de votre générosité pour financer cette dernière. D’avance, merci !

• Le Secours catholique à la foire à tout de Clères

Le dimanche 20 septembre, les bénévoles du Secours catholique ont tenu un stand à la foire à tout de Clères. Vos dons généreux ont permis de récolter la somme d’environ 400 euros pour financer la solidarité locale et diocésaine. Encore merci pour votre soutien.

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Page 10 • VIE DE LA PAROISSE

C A R N E T PA R O I S S I A L

Baptêmes(Dans, ou originaires de la paroisse)• Lukas et Blanche Mathon, Maxence Naturé et Clara Coutinho (06.09).• Alexane Duboc, Louise Clet et Marine Charlet (20.09).• Lou et Théo Gingois (26.09).• Salomé Duval (10.10).• Gaylord Barbaray, Lison Dufrène, Tom Dupont, Jeanne et Charles Vendanger, Jade Kayan--Letellier (24.10).• Maëla Mogis (31.10).• Thaïs et Mahé Jouen (07.11).• Léa Caillet (21.11).• Mathilde Benard (28.11).

Mariages(Dans, ou originaires de la paroisse)• Guillaume Viard et Alicia Louard (Le Bocasse, le 19 septembre).• Raynald Verel et Héloïse Karacha-Mocquet (Sierville, le 19 septembre).• Ludovic Saumon et Julie Lucas (Montville, le 19 septembre).• Vincent Treussart et Vanessa Lecourtois (Sierville, le 19 septembre).• Michel Mainfray et Cindy Gendron

(Bosc-Guérard-Saint-Adrien, le 26 septembre).• Jérôme Charton et Virginie Pressoir (Sierville, le 3 octobre).

InhumationsClèresFabien Picot, Michel Canneva, Alice Accard, Geneviève Dumont, père Jean Pasquet.Fontaine-le-BourgMichel Morelle, Hervé Lebret, Marcel Quesnel.GrugnyDaniel Dubois, Josette Jobard, Thérèse Lebaillif, Gérard Magnier, Solange Cabin, Maurice Cherrier, Marcel Horcholle, Philippe Tocqueville.La Houssaye-BérangerMarius Lemoine.Le BocasseGustave Le Moing.Mont-CauvaireRaymond Frenay.MontvilleSuzanne Lecouteux, Jean Denis, René Lefebvre, Jacques Campion, Auguste Lemoine, Yvonne Doré, Gisèle Gantier, Alice Dubuisson, Paulette David, Bernard Demarest, Robert Beaudelin.

Préparation au baptême des petits enfantsLes dates des rencontres

1re réunion 2e réunion

Samedi 16 janvier 2010 Vendredi 22 janvier 2010

Vendredi 19 février 2010 Vendredi 26 février 2010

Samedi 20 mars 2010 Vendredi 26 mars 2010

Vendredi 16 avril 2010 Samedi 24 avril 2010

Samedi 22 mai 2010 Vendredi 28 mai 2010

Le vendredi soir, de 20h30 à 22h30 environ, salle paroissiale Saint-Luc à Montville.Le samedi matin, de 10h30 à 12h, salle paroissiale Saint-Luc à Montville.

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En bref• ChapeletLe chapelet sera prié et médité les :– 1er, 3e et 5e lundis du mois à Montville à 14h30.– 2e et 4e lundis du mois à Mont-Cauvaire à 14h30.

Humour• “Notre curé, il est comme le Bon Dieu : le dimanche il est insaisissable et en semaine il est invisible.”

• La nuit est maintenant bien tombée et monsieur le curé est encore en tournée sur sa vieille bicyclette qui n’a même plus de phare. Comble de malchance, il croise les gendarmes qui, comme de juste, l’arrêtent et le verbalisent. – “Eh bien, monsieur le curé, vous roulez dans l’obscurité sans le moindre éclairage ? Savez-vous ce que ça va vous coûter ? Ça va vous coûter 10 euros d’amende ! Vous vous rendez compte du danger que vous encourez ?” – “Oh, réplique le bon curé avec un certain détachement, le Bon Dieu et mon saint ange étaient avec moi…” – “Quoi ?!, s’exclame le gendarme, ahuri, “A trois sur un vélo ?! Je suis désolé, mais ça fera 30 euros !”

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• Que serait Noël sans les Rois mages...Réponds à ce petit quiz pour en décou-vrir plus sur ces voyageurs venus de loin pour fêter, eux aussi, la naissance du Christ...

Parmi ces prénoms, lequel n’est pas un Roi mage ?- Balthazar - Noé- Melchior - Gaspar

Combien étaient-ils ?- 2 - 3- 9 - 12

D’où venaient-ils ?- De Perse - Des Etats-Unis- De Chine - De Russie

Dans cette liste de cadeaux trouve l’intrus...- La myrrhe - L’encens- Le chocolat - L’or

La fête qui commémore les Rois mages en janvier s’appelle :- L’épiphanie - L’épicentre- L’épivoilà - L’épiphénomène

• Sais-tu d’où vient le mot “Noël” ? Il viendrait soit de “Dies Natalis” : le jour de la naissance du Christ. Ou alors de “nouvel, nouveau, nouvé, noué (en patois)” rappelant qu’autrefois, la nou-velle année commençait au solstice d’hiver. Ou encore, il pourrait venir de “novo” (mot gaulois signifiant nouveau) et “hel”, mot celte signifiant soleil.

• Et chez nos voisins européens, com-ment nomme-t-on Noël ?Natalis a donné :En Italie : Natale. En Espagne : Navi-dad. Au Portugal : Natal.Mais dans des pays d’Europe orientale et de l’est, le mot qui désigne Noël vient de la lettre grecque “Khi” qui est la première lettre de Christ.En Angleterre : Christmas. En Hol-lande : Kerstmis. En Ukraine : Krys-tovym. En Grèce : Christouyenna. En Albanie : Krishtlindje.

Réponses du quiz. Les Rois mages étaient trois (Melchior, Balthazar et Gaspar). Après avoir appris la naissance du Christ, ils sont venus lui offrir des présents d’une grande richesse symbolique : l’encens dans un ciboire, l’or, et la myrrhe provenant d’un arbre d’Arabie. Il y a de grandes chances que l’origine des cadeaux de Noël vienne de là. Ces rois seraient venus d’une terre étrangère, la Chaldée, en Perse, et auraient eu pour guide une étoile. Le psaume 32 de la Bible nous raconte que “des rois de Tharsis et des îles lui offriront des présents. Les rois d’Arabie et de Saba lui apporteront des dons…” On fête les Rois à l’Epiphanie en dégustant une galette à la frangipane dans laquelle on trouve une fève.

Réussis ta galette des RoisIngrédients (pour 4 à 6 personnes)

– 2 pâtes feuilletées– 100 g de poudre d’amandes– 75 g de sucre– 1 œuf– 50 g de beurre mou– quelques gouttes d’extrait d’amande amère– 1 jaune d’œuf pour dorer– Et 1 fève !

Dispose une pâte dans un moule à tarte, pique-la avec une fourchette.Mélange dans un saladier tous les ingrédients. Etale le contenu du saladier sur la pâte, mets-y la fève.Referme la galette avec la deuxième pâte, et colle bien les bords.Dore au jaune d’œuf (dilué dans un peu d’eau). Perce le dessus de petits trous pour laisser l’air s’échapper, sinon ta galette risque de gonfler et de se dessécher.Enfourne à 210°C (th. 7) pendant 30 à 40 minutes environ.

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Noël, une histoire de rencontres

Les Rois magesLa période de l’avent a commencé annonçant Noël. Tu vas pouvoir te préparer à fêter la naissance du Christ. N’oublie pas d’allumer une bougie chaque dimanche qui toutes scintilleront le soir de Noël.

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Page 12 • PAT R I M O I N E

Saint Jean BoscoC’est le 16 août 1815, aux Becchi, groupe de petites fermes du hameau de Castelnuovo d’Asti, près de Turin, que nait le jeune Giovanni Melchior Bosco. Ses parents sont de pauvres paysans et sa mère devient vite veuve avec trois enfants à charge.

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S on caractère, ses bonnes manières, sa dextérité, sa grande intelligence donnent à Giovanni Melchior

Bosco une grande influence sur les enfants de son âge, qu’il entraîne vers les divertissements et la prière. Ayant une grande mémoire, il s’amuse à répéter les sermons qu’il a entendus à l’église.Giovanni poursuit ses études avec l’aide de bienfaiteurs et avec l’argent qu’il gagne en travaillant. Il est ordonné prêtre en juin 1841 et se consacre aux jeunes des quartiers pauvres et abandonnés de Turin, notamment aux jeunes ouvriers. On l’appelle alors “Don Bosco”.Emu par les misères de la jeunesse aban-donnée, il décide de réunir, le dimanche, quelques vagabonds qu’il instruit, mora-lise, fait prier, tout en leur procurant des distractions. Cette œuvre ne suffit pas à entretenir la vie chrétienne et corporelle de ces enfants. Sans autre ressource que son ardente charité, il décide avec l’aide de sa mère, “Maman Marguerite”, d’ou-vrir un refuge, offrant le toit et le couvert aux plus déshérités.A l’intention des jeunes, il ouvre, à Turin, l’oratoire Saint-François-de-Sales, une sorte de foyer dont les activités vont sans cesse s’élargir entre 1844 et 1853, année où il fonde une collection de lectures catholiques dont le tirage atteint dix-huit

mille copies, un chiffre énorme pour l’époque. Pour lui, l’éducation intellec-tuelle et professionnelle permet de pré-venir la délinquance. Le pédagogue doit être ferme avec l’enfant mais doit aussi agir avec une bienveillance confiante qui attend de chacun le meilleur de lui-même. Il s’entoure de prêtres éducateurs et fonde, le 26 janvier 1854, la Société de saint François de Sales (les Salésiens de Don Bosco) chargée d’éduquer les enfants pauvres, société approuvée par le bienheureux pape Pie IX en 1869. Il fondera en 1872 l’institut des Filles de Marie-Auxiliatrice (les Salésiennes) ainsi qu’un tiers ordre en 1876, la Pieuse union des coopérateurs salésiens.Fondateur de maisons d’accueil pour étudiants, de foyers pour jeunes ouvriers et de séminaires pour vocations tardives, son activité au service de la jeunesse des milieux populaires, les résultats qu’il obtient auprès d’elle dans les divers domaines de la formation générale, pro-fessionnelle, religieuse et ses recherches pédagogiques, sont bientôt connus à tra-vers l’Europe, où les fondations d’insti-tuts se multiplient.Don Bosco meurt le 31 janvier 1888 à Turin. Déclaré saint en 1934, il est le saint patron des apprentis et des magiciens.

+ STÉPHANE ANSART, CURÉ

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