De Tschoudy Théodore Henri - L'Étoile Flamboyante Catéchisme Ou Instruction

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    L’ÉTOILE FLAMBOYANTE

    BARON DE TSCHUDYCONSEILLER AU PARLEMENT DE METZ

    Catéchisme ou instruction pour le grade d’Adepteou apprenti Philosophe sublime & inconnu.

    D. 1 Quelle est la première étude d’unPhilosophe ?

    R. C’est la recherche des opérations de lanature.

    D. 2 Quel est le terme de la nature ?

    R. Dieu, comme il en est le principe.

    D. 3 D’où proiennent toutes les choses ?R. De la seule ! uni"ue nature.

    D. # $n com%ien de ré&ions la nature est ellediisée ?

    R. $n "uatre principales.

    D. ' Quelles sont(elles ?

    R. )e sec, l’humide, le chaud, le *roid, "ui sontles "uatre "ualités élémentaires, d’où touteschoses dérient.

    D. + $n "uoi se chan&e la nature ?

    R. $n mle ! *emelle.D. - "uoi est elle comparée ?

    R. u mercure.

    D. / Quelle idée me donnere0 ous de la nature ?

    R. $lle n’est point isi%le, "uoi"u’elle a&isseisi%lement, car ce n’est "u’un esprit olatil,"ui *ait son o**ice dans les corps, ! "ui estanimé par l’esprit uniersel, "ue nousconnaissons en maonnerie ul&aire, sous lerespecta%le em%lème de l’Etoile flamboyante.

    D. Que représente-t-elle positivement

    !. "e souffle divin# le feu central & universel# $uivivifie tout ce $ui e%iste.

    D. 1 Quelles "ualités doient aoir les scrutateursde la nature ?

    R. 4ls doient 5tre tels "ue la nature elle(m5me,c’est 6 dire, rais, simples, patients !constants 7 ce sont les caractères essentiels,"ui distin&uent les %ons 8aons, ! lors"ue

    l’on inspire dé96 ces sentiments au:candidats dans les premières initiations, onles prépare d’aance 6 l’ac"uit des "ualitésnécessaires pour la classe philosophi"ue.

    D. 11 Quelle attention doient(ils aoir ensuite ?

    R. )es Philosophes doient considérere:actement si ce "u’ils se proposent est selonla nature, s’il est possi%le ! *aisa%le 7 car s’ilseulent *aire "uel"ue chose comme la nature,ils doient la suire en tout point.

    D. 12 Quelle route *audrait(il tenir pour opérer"uel"ue chose de plus e:cellent "ue la nature

    ne l’a *ait ?R. ;n doit re&arder en "uoi ! par "uoi elle

    s’améliore 7 ! on trouera "ue c’est tou9oursaec son sem%la%le < par e:emple, si l’oneut étendre la ertu intrinsè"ue de "uel"uemétal plus outre "ue la nature, il *aut alorssaisir la nature métalli"ue elle(m5me, !saoir distin&uer le mle ! la *emelle enladite nature.

    D. 13 ;ù contient(elle ses semences ?

    R. Dans les "uatre éléments.

    D. 1# ec "uoi le Philosophe peut(il produire"uel"ue chose ?

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    R. ec le &erme de ladite chose, "ui en estl’éli:ir, ou la "uintessence %eaucoupmeilleure, ! plus utile 6 l’artiste "ue lanature m5me 7 ainsi, d’a%ord "ue lePhilosophe aura o%tenu cette semence ou ce&erme, la nature pour le seconder sera pr5te6 *aire son deoir.

    D. 1' Qu’est ce "ue le &erme ou la semence decha"ue chose ?

    R. C’est la plus accomplie ! la plus par*aitedécoction ! di&estion de la chose m5me, ouplut=t c’est le %aume du sou*re, "ui est lam5me chose "ue l’humide radical dans lesmétau:.

    D. 1+ Qui en&endre cette semence ou ce &erme ?

    R. )es "uatre éléments, par la olonté de l’$tresupr5me, ! l’ima&ination de la nature.

    D. 1- Comment opèrent les "uatre éléments ?

    R. Par un mouement in*ati&a%le, ! continu,chacun d’eu: selon sa "ualité, 9etant leursemence au centre de la terre, où elle estrecuite ! di&érée, ensuite repoussée audehors par les lois du mouement.

    D. 1/ Qu’entendent les Philosophes par le centrede la terre ?

    R. >n certain lieu ide "u’ils conoient, ! oùrien ne peut reposer.

    D. 1 ;ù les "uatre éléments 9ettent(ils ! reposent(ils donc leurs "ualités ou semences ?

    R. Dans l’e:(centre, ou la mar&e !circon*érence du centre, "ui, après "u’il en apris une due portion, re9ette le surplus audehors, d’où se *orment les e:créments, lesscories, les *eu: ! m5me les pierres de lanature, de cette pierre %rute, em%lème dupremier état maonni"ue.

    D. 2 $:pli"ue0(moi cette doctrine par une:emple ?

    R. oit donnée une ta%le %ien unie, ! sur icelle,en son milieu, d@ment assis ! posé un ase"uelcon"ue, rempli d’eau 7 "ue dans soncontour on place ensuite plusieurs choses dedierses couleurs, entre autres "u’il A aitparticulièrement du sel, en o%serant "uechacune de ces choses soient %ien diisées !mises séparément, puis après "ue l’on ersel’eau au milieu, on la erra couler de 6 ! del6 < ce petit ruisseau enant 6 rencontrer lacouleur rou&e, prendra la teinte rou&e 7l’autre passant par le sel, contractera de lasalaison 7 car il est certain "ue l’eau nechan&e point les lieu:, mais la diersité deslieu: chan&e la nature de l’eau 7 de m5me lasemence, 9etée par les "uatre éléments aucentre de la terre, contracte di**érentesmodi*ications 7 parce "u’elle passe par

    di**érents lieu:, rameau:, canau:, ouconduits 7 en sorte "ue cha"ue chose naBtselon la diersité des lieu:, ! la semence dela chose parenant 6 tel endroit, onrencontrerait la terre ! l’eau pure, il enrésultera une chose pure, ainsi du contraire.

    D. 21 Comment ! en "uelle *aon les éléments

    en&endrent(ils cette semence ?R. Pour %ien comprendre cette doctrine, il *aut

    noter "ue deu: éléments sont &raes !pesants, ! les deu: autres lé&ers, deu: secs! deu: humides, toute*ois l’un e:tr5mementsec l’autre e:tr5mement humide, ! en outresont masculin ! *éminin < or, chacun d’eu:est très prompt 6 produire choses sem%la%les6 soi en sa sphère < ces "uatre éléments nereposent 9amais, mais ils a&issentcontinuellement l’un ! l’autre, ! chacunpousse de soi ! par soi ce "u’il a de plussu%til 7 ils ont leur rende0(ous &énéral aucentre, ! dans ce centre m5me de l’Archée, ceseriteur de la nature, où enant 6 A m5lerleurs semences, ils les a&itent ! les 9ettentensuite au(dehors. ;n pourra oir ceprocédé de la nature, ! le connaBtre%eaucoup plus distinctement dans les &radessu%limes "ui suient celui(ci.

    D. 22 Quelle est la raie ! première matière desmétau: ?

    R. )a première matière proprement dite est de

    dou%le essence, ou dou%le par elle(m5me 7néanmoins l’une sans le concours de l’autrene crée point un métal 7 la première ! laprincipale est une humidité de l’air, m5léeaec un air chaud, en *orme d’ une eau&rasse, adhérente 6 cha"ue chose, pour pureou impure "u’elle soit.

    D. 23 Comment les philosophes ont(ils nommécette humidité ?

    R. 8ercure.

    D. 2# Par "ui est(il &ouerné ?

    R. Par les raAons du oleil ! de la )une.

    D. 2' Quelle est la seconde matière ?

    R. C’est la chaleur de la terre, c’est(6(dire, unechaleur sèche "ue les Philosophes appellentsou*re.

    D. 2+ out le corps de la matière se conertit(il ensemence ?

    R. on, mais seulement la huit centième partie"ui repose au centre du m5me corps, ainsi"ue l’on peut oir dans l’e:emple d’un &rainde *roment.

    D. 2- De "uoi sert le corps de la matièrerelatiement 6 la semence ?

    R. Pour la préserer de toute e:cessie chaleur,*roideur, humidité ou sécheresse, !

    TSCHUDY – 2 – L’ÉTOILE FLAMBLOYANTE

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    &énéralement toute intempérie nuisi%le,contre les"uelles la matière lui sertd’eneloppe.

    D. 2/ )’artiste "ui prétendrait réduire tout le corpsde la matière en semence, en supposant "u’ilp@t A réussir, A trouerait(il en e**et "uel"ueaanta&e ?

    R. ucun, au contraire son traail alorsdeiendrait a%solument inutile, parce "uel’on ne peut rien *aire de %ien, sit=t "ue l’ons’écarte du procédé de la nature.

    D. 2 Que *aut(il donc "u’il *asse ?

    R. 4l *aut "u’il dé&a&e la matière de toutes sesimpuretés < car il n’ A a point de métal, si pur"u’il soit, "u’il n’ait ses impuretés, l’untoute*ois plus ou mois "ue l’autre.

    . '( Comment figurons-nous dans la ma)onnerie lanécessité absolue & préparatoire de cette

    dépuration ou purification !. "ors de la premi*re initiation du candidat au

     grade d’apprenti# $uand on le dépouille de tousmétau% & minérau%# & $ue d’une fa)on décenteon lui +te une partie de ses v,tements# ce $ui estanalogue au% superfluités# surfaces ou scories#dont il faut dépouiller la mati*re pour trouver lasemence.

    D. 31 "uoi le Philosophe doit(il *aire le plusd’attention ?

    R. u point de la nature, ! ce point, il ne doitpas le chercher dans les métau: ul&aires,parce "u’étant dé96 sortis des mains de la*ormatrice, il n’est plus en eu:.

    D. 32 Quelle en est la raison précise ?

    R. C’est parce "ue les métau: du ul&aire,principalement l’or, sont a%solument morts,au lieu "ue les n=tres au contraire sonta%solument i*s, ! ont esprit.

    D. 33 Quelle est la ie des métau: ?

    R. $lle n’est autre chose "ue le *eu, lors"u’ilssont encore couchés dans leurs mines.

    D. 3# Quelle est leur mort ?

    R. )eur mort ! leur ie sont un m5me principe,puis"u’ils meurent é&alement par le *eu,mais un *eu de *usion.

    D. 3' De "uelle *aon les métau: sont(ilsen&endrés dans les entrailles de la terre ?

    R. près "ue les "uatre éléments ont produitleur *orce ou leur ertu dans le centre de laterre, ! "u’ils A ont déposé leur semence 7l’archée de la nature, en les distillant, lessu%lime 6 la super*icie par la chaleur !l’action d’un mouement perpétuel.

    D. 3+ )e ent, en se distillant par les pores de laterre, en "uoi se résout(il ?

    R. 4l se résout en eau de la"uelle naissent touteschoses, ! ce n’est plus alors "u’une apeurhumide, de la"uelle apeur se *orme ensuitele principe principié de cha"ue chose, ! "uisert de première matière au: Philosophes.

    D. 3- Quel est donc ce principe principié, serantde première matière au: en*ants de la

    science dans l’ Eure philosophi"ue ?R. Ce sera cette m5me matière, la"uelle aussit=t

    "u’elle est conue, ne peut a%solument pluschan&er de *orme.

    D. 3/ aturne, Fupiter, Génus, le oleil, la )une, !c.ont(ils chacun des semences di**érentes ?

    R. 4ls ont tous une m5me semence 7 mais le lieude leur naissance a été la cause de cettedi**érence, encore %ien "ue la nature ait %ienplut=t acheé son Eure en la procréation del’ar&ent "u’en celle de l’or, ainsi des autres.

    D. 3 Comment se *orme l’or dans les entrailles dela terre ?

    R. Quand cette apeur "ue nous aons dit, estsu%limée au centre de la terre, ! "u’ellepasse par des lieu: chauds ! purs, ! où unecertaine &raisse de sou*re adhère au: parois,alors cette apeur "ue les Philosophes ontappelé leur mercure, s’accommode ! se 9oint6 cette &raisse, "u’elle su%lime après aecsoi 7 ! de ce mélan&e résulte une certaineonctuosité, "ui laissant ce nom de apeur,prend alors celui de &raisse, ! enant puis

    après 6 se su%limer en d’autres lieu:, "ui ontété nettoAés par la apeur précédente, !au:"uels la terre est plus su%tile, pure !humide, elle remplit les pores de la terre, se 9oint 6 elle, ! c’est alors ce "ui produit l’or.

    D. # Comment s’en&endre aturne.

    R. Quand cette onctuosité ou &raisse parient 6des lieu: totalement impurs ! *roids.

    . Comment cette définition se trouve-t-elle aunoviciat

    !. Par l’e%plication du mot Profane $ui supplée au

    nom de /aturne# mais $ue nous appli$uonseffectivement 0 tout ce $ui réside en un lieuimpur & froid# ce $ui est mar$ué par l’allégoriedu monde# du si*cle & de ses imperfections.

    D. #2 Comment dési&nons(nous l’Eure ! l’or ?!. Par l’image d’un chef-d’1uvre d’architecture#

    dont au détail nous peignons la magnificencetoute éclatante d’or & de métau% précieu%.

    D. #3 Comment s’en&endre Génus ?

    R. $lle s’en&endre alors "ue la terre est pure,mais m5lée de sou*re impur.

    D. ## Quel pouoir a cette apeur au centre de laterre ?

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    R. De su%tiliser tou9ours par son continuelpro&rès, tout ce "ui est cru ! impur, attirantsuccessiement aec soi ce "ui est pur.

    D. #' Quelle est la semence de la première matièrede toutes choses ?

    R. )a première matière des choses, c’est(6(dire,la matière des principes principiants, naBtpar la nature sans le secours d’aucunesemence, c’est(6(dire, "ue la nature reoit lamatière des éléments, de la"uelle elleen&endre ensuite la semence.

    D. #+ Quelle est donc a%solument parlant lasemence des choses ?

    R. )a semence en un corps n’est autre "u’un aircon&elé, ou une apeur humide, la"uelle, sielle n’est résoute par une apeur chaude,deient tout 6 *ait inutile.

    D. #- Comment la &énération de la semence se

    ren*erme(t(elle dans le rè&ne métalli"ue ?R. Par l’arti*ice de l’archée, les "uatre éléments

    en la première &énération de la nature,distillent au centre de la terre une apeurd’eau pondéreuse, "ui est la semence desmétau:, ! s’appelle mercure, non 6 cause deson essence, mais 6 cause de sa *luidité !*acile adhérence 6 cha"ue chose. .

    D. #/ Pour"uoi cette apeur est(elle comparée auou*re ?

    R. cause de sa chaleur interne.

    D. # Que deient la semence après lacon&élation ?

    R. $lle deient l’humide radical de la matière.

    D. ' De "uel mercure doit(on entendre "ue lesmétau: sont composés ?

    R. Cela s’entend a%solument du mercure desPhilosophes, ! aucunement du mercurecommun ou ul&aire, "ui ne peut 5tre unesemence, aAant lui(m5me en soi la semencecomme les autres métau:.

    D. '1 Que *aut(il donc prendre précisément pour

    le su9et de notre matière ?R. ;n doit prendre la semence seule ou &rain*i:e, ! non pas le corps entier, "ui estdistin&ué en mle i*, c’est(6(dire, sou*re 7 !*emelle ie, c’est(6(dire, mercure.

    D. '2 Quelle opération *aut(il *aire ensuite ?

    R. ;n doit les con9oindre ensem%le, a*in "u’ilspuissent *ormer un &erme, d’où ensuite ilsarrient 6 procréer un *ruit de leur nature.

    D. '3 Qu’entend donc de *aire l’artiste dans cetteopération ?

    R. )’artiste n’entend *aire autre chose, sinon deséparer ce "ui est su%til de ce "ui est épais.

    D. '# "uoi se réduit consé"uemment toute lacom%inaison philosophi"ue ?

    R. $lle se réduit 6 *aire d’un deu: ! de deu:un, ! rien de plus.

    . 22 3 a-t-il dans la ma)onnerie $uel$ue analogie $uiindi$ue cette opération

    !. Elle est suffisamment sensible 0 tout esprit $uivoudra réfléchir# en s’arr,tant au nombremystérieu% de trois# sur le$uel rouleessentiellement toute la science ma)onni$ue.

    D. '+ ;ù se troue la semence ! la ie des métau:! minérau:.

    R. )a semence des minérau: est proprementl’eau "ui se troue au centre ! au cEur duminéral.

    D. '- Comment la nature opère(t(elle par lesecours de l’art ?

    R. oute semence, "uelle "u’elle soit, est denulle aleur, si par l’art ou par la nature ellen’est mise en une matrice conena%le, où elle

    reoit sa ie en *aisant pourrir le &erme, !causant la con&élation du point pur ou &rain*i:e.

    D. '/ Comment la semence est(elle ensuite nourrie! conserée ?

    R. Par la chaleur de son corps.

    D. ' Que *ait donc l’artiste dans le rè&neminéral ?

    R. 4l achèe ce "ue la nature ne peut *inir, 6cause de la crudité de l’air, "ui par saiolence a rempli les pores de cha"ue corps,

    non dans les entrailles de la terre, mais danssa super*icie.

    D. + Quelle correspondance ont les métau: entreeu: ?

    R. Pour %ien entendre cette correspondance, il*aut considérer la position des planètes, !*aire attention "ue aturne est le plus hautde tous, au"uel succède Fupiter, puis 8ars, leoleil, Génus, 8ercure, ! en*in la )une. 4l*aut o%serer "ue les ertus des planètes nemontent pas, mais "u’elles descendent, !l’e:périence nous apprend "ue 8ars se

    conertit *acilement en Génus, ! non pasGénus en 8ars, comme étant plus %assed’une sphère < ainsi Fupiter se transmueaisément en 8ercure 7 parce "ue Fupiter estplus haut "ue 8ercure, celui(l6 est le secondaprès le *irmament, celui(ci est le second au(dessus de la erre, ! aturne le plus haut 7 la)une la plus %asse < le oleil se m5le aectous, mais il n’est 9amais amélioré par lesin*érieurs. ;n oit clairement "u’il A a une&rande correspondance entre aturne ! la)une, au milieu des"uels est le oleil 7 mais 6

    tous ces chan&ements, le Philosophe doittcher d’administrer du oleil.

    TSCHUDY – 4 – L’ÉTOILE FLAMBLOYANTE

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    D. +1 Quand les Philosophes parlent de l’or ou del’ar&ent, d’où ils e:traient leur matière,entendent(ils parler de l’or ou de l’ar&entul&aires ?

    R. on < parce "ue l’or ! l’ar&ent ul&aires sontmorts, tandis "ue ceu: des Philosophes sontpleins de ie.

    . 45 Quel est l’ob6et de la recherche des 7a)ons !. C’est la connaissance de l’art de perfectionner ce

    $ue la nature a laissé imparfait dans le genrehumain# & d’arriver au trésor de la vraie morale.

    D. +3 Quel est l’o%9et de la recherche desPhilosophes ?

    R. C’est la connaissance de l’art deper*ectionner ce "ue la nature a laisséimpar*ait dans le &enre minéral, ! d’arrierau trésor de la pierre philosophale.

    D. +# Qu’est(ce "ue cette pierre ?

    R. )a pierre philosophale n’est autre chose "uel’humide radical des éléments, par*aitementpuri*iés ! amenés 6 une soueraine *i:ité, ce"ui *ait "u’elle opère de si &randes chosespour la santé, la ie, résidant uni"uementdans l’humide radical.

    D. +' $n "uoi consiste le secret de *aire cetadmira%le Eure ?

    R. Ce secret consiste 6 saoir tirer de puissanceen acte le chaud inné, ou le *eu de natureren*ermé dans le centre de l’humide radical.

    D. ++ Quelles sont les précautions "u’il *autprendre pour ne pas man"uer l’Eure ?

    R. 4l *aut aoir &rand soin d’=ter les e:créments6 la matière, ! ne son&er "u’6 aoir le noAau,ou le centre "ui ren*erme toute la ertu dumi:te.

    D. +- Pour"uoi cette médecine &uérit(elle toutessortes de mau: ?

    R. Cette médecine a la ertu de &uérir toutessortes de mau:, non pas 6 raison de sesdi**érentes "ualités, mais en tant seulement

    "u’elle *orti*ie puissamment la chaleurnaturelle, la"uelle elle e:cite doucement, aulieu "ue les autres remèdes l’irritent par unmouement trop iolent.

    D. +/ Comment me prouere0(ous la érité del’art 6 l’é&ard de la teinture ?

    R. Cette érité est *ondée premièrement sur ce"ue la poudre phAsi"ue étant *aite de lam5me matière, dont sont *ormés les métau:,6 saoir, l’ar&ent i* 7 elle a la *aculté de sem5ler aec eu: dans la *usion, une natureem%rassant aisément une autre nature, "ui

    lui est sem%la%le 7 secondement, sur ce "ueles métau: impar*aits n’étant tels, "ue parce"ue leur ar&ent i* est cru, la poudrephAsi"ue, "ui est un ar&ent i* m@r ! cuit, !

    proprement un pur *eu, leur peut aisémentcommuni"uer la maturité, ! les transmueren sa nature, après aoir *ait attraction deleur humide cru 7 c’est(6(dire, de leur ar&enti*, "ui est la seule su%stance "ui setransmue, le reste n’étant "ue des scories !des e:créments, "ui sont re9etés dans la

    pro9ection.D. + Quelle route doit suire le Philosophe pour

    parenir 6 la connaissance ! 6 l’e:écution del’Eure phAsi"ue ?

    R. )a m5me route "ue le &rand rchitecte del’uniers emploAa 6 la création du monde, eno%serant comment le chaos *ut dé%rouillé.

    D. - Quelle était la matière du chaos ?

    R. Ce ne pouait 5tre autre chose "u’uneapeur humide, parce "u’il n’A a "ue l’eauentre les su%stances créées, "ui se terminent

    par un terme étran&er, ! "ui soit unérita%le su9et pour receoir les *ormes.

    D. -1 Donne0(moi un e:emple de ce "ue ousene0 de dire ?

    R. Cet e:emple peut se prendre desproductions particulières des mi:tes, dontles semences commencent tou9ours par serésoudre en une certaine humeur, "ui est lechaos particulier, du"uel ensuite se tirecomme par irradiation toute la *orme de laplante. D’ailleurs, il *aut o%serer "uel’écriture ne *ait mention en aucun endroit,

    "ue de l’eau pour su9et matériel, sur le"uell’esprit de Dieu était porté, ! la lumière pour*orme unierselle.

    D. -2 Quel aanta&e le Philosophe peut(il tirer decette ré*le:ion, ! "ue doit(il particulièrementremar"uer dans la manière dont l’$tresupr5me créa le monde ?

    R. D’a%ord, il o%serera la matière dont lemonde a été créé, il erra "ue de cette massecon*use, le souerain rtiste commena par*aire l’e:traction de la lumière, "ui dans lem5me instant, dissipa les ténè%res "uicouraient la sur*ace de la terre, pour serirde *orme unierselle 6 la matière. 4l conceraensuite *acilement "ue dans la &énération detous les mi:tes, il se *ait une espèced’irradiation, ! une séparation de la lumièred’aec les ténè%res, en "uoi la nature estperpétuellement imitatrice de son créateur.)e Philosophe comprendra pareillementcomme par l’action de cette lumière se *itl’étendue, ou autrement le *irmamentséparateur des eau: d’aec les eau: < le ciel*ut ensuite orné de corps lumineu: 7 mais leschoses supérieures étant trop éloi&nées desin*érieures, il *ut %esoin de créer la lune,comme *lam%eau intermédiaire entre le haut

    TSCHUDY – 5 – L’ÉTOILE FLAMBLOYANTE

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    ! le %as, la"uelle après aoir reu lesin*luences célestes, les communi"ue 6 laterre 7 le Créateur rassem%lant ensuite leseau:, *it apparaBtre le sec.

    D. -3 Com%ien A a(t(il de Cieu: ?

    R. 4l n’A en a proprement "u’un 7 6 saoir, le*irmament séparateur des eau: d’aec leseau: 7 cependant, on en admet trois. )epremier, "ui est depuis le dessus des nues,où les eau: raré*iées s’arr5tent, ! retom%ent 9us"u’au: étoiles *i:es, ! dans cet espacesont les planètes ! les étoiles errantes. )esecond, "ui est le lieu m5me des étoiles *i:es.)e troisième, "ui est le lieu des eau:surcélestes.

    D. -# Pour"uoi la raré*action des eau: se termine(t(elle au premier ciel 7 ! ne monte(t(elle pasau(del6 ?

    R. Parce "ue la nature des choses raré*iée est des’éleer tou9ours en haut, ! parce "ue Dieu,dans ses lois éternelles, a assi&né 6 cha"uechose sa propre sphère.

    D. -' Pour"uoi cha"ue corps céleste tourne(t(ilinaria%lement comme autour d’un a:e sansdécliner ?

    R. Cela ne ient "ue du premier mouement"ui lui a été imprimé, de m5me "u’unemasse pesante mise en %alan, ! attachée 6un simple *il, tournerait tou9ours é&alement,si le mouement était tou9ours é&al.

    D. -+ Pour"uoi les eau: supérieures ne mouillent(elles point ?

    R. H cause de leur e:tr5me raré*action 7 c’estainsi "u’un saant chimiste peut tirer plusd’aanta&e de la science de la raré*action,"ue de toute autre ?

    D. -- De "uelle matière est composé le *irmament,ou l’étendue ?

    R. )e *irmament est proprement l’air, dont lanature est %eaucoup plus conena%le 6 lalumière "ue l’eau.

    D. -/ près aoir séparé les eau: du sec ! de laterre, "ue *it le Créateur pour donner lieuau: &énérations ?

    R. 4l créa une lumière particulière destinée 6 ceto**ice, la"uelle il plaa dans le *eu central, !tempéra ce *eu par l’humidité de l’eau ! la*roideur de la terre, a*in de réprimer sonaction, ! "ue sa chaleur *@t plus conena%leau dessein de son auteur.

    D. - Quelle est l’action de ce *eu central ?

    R. 4l a&it continuellement sur la matière humide

    "ui lui est la plus oisine, dont il *ait éleerune apeur, "ui est le mercure de la nature,! de la première matière des trois rè&nes.

    D. / Comment se *orme ensuite le sou*re de lanature ?

    R. Par la dou%le action ou plut=t réaction de ce*eu central, sur la apeur mercurielle.

    D. /1 Comment se *ait le sel marin ?

    R. 4l se *orme par l’action de ce m5me *eu sur

    l’humidité a"ueuse 7 lors"ue l’humiditéaérienne "ui A est ren*ermée, ient 6s’e:haler.

    D. /2 Que doit *aire un Philosophe raiment sa&e,lors"u’une *ois il a %ien compris le*ondement ! l’ordre "u’o%sera le &randrchitecte de l’uniers, pour la constructionde tout ce "ui e:iste dans la nature.

    R. 4l doit 5tre, autant "u’il se peut, un copiste*idèle de son Créateur 7 dans son EurephAsi"ue, il doit *aire son chaos tel "u’il *@te**ectiement 7 séparer la lumière des

    ténè%res 7 *ormer son *irmament séparateurdes eau: d’aec les eau:, ! accomplir en*inpar*aitement, en suiant la marche indi"uée,tout l’oura&e de la création.

    D. /3 ec "uoi *ait(on cette &rande ! su%limeopération ?

    R. ec un seul corpuscule ou petit corps, "uine contient, pour ainsi dire, "ue *èces,saletés, a%ominations, du"uel on e:trait unecertaine humidité téné%reuse ! mercurielle,"ui comprend en soi tout ce "ui estnécessaire au Philosophe, parce "u’il necherche en e**et "ue le rai mercure.

    D. /# De "uel mercure doit(il donc se serir pourl’Eure ?

    R. D’un mercure "ui ne se troue point tel surla terre, mais "ui est e:trait des corps, !nullement du mercure ul&aire, comme il aété dit.

    D. /' Pour"uoi ce dernier n’est(il pas le pluspropre 6 notre Eure ?

    R. Parce "ue le sa&e artiste doit *aire attention"ue le mercure ul&aire ne contient pas en

    soi la "uantité su**isante de sou*re, ! "uepar consé"uent il doit traailler sur un corpscréé par la nature, dans le"uel elle(m5meaura 9oint ensem%le le sou*re ! le mercure,les"uels l’artiste doit séparer.

    D. /+ Que doit(il *aire ensuite ?

    R. )es puri*ier ! les re9oindre dereche*.

    D. /- Comment appele0(ous ce corps(l6 ?

    R. Pierre brute, ou chaos, ou illiaste, ou hAlé.. 88 Est-ce la m,me pierre brute dont le symbole

    caractérise nos premiers grades

    !. 9ui# c’est la m,me $ue les 7a)ons travaillent 0dégrossir# & dont ils cherchent 0 +ter lessuperfluités : cette pierre brute est# pour ainsi

    TSCHUDY – 6 – L’ÉTOILE FLAMBLOYANTE

  • 8/18/2019 De Tschoudy Théodore Henri - L'Étoile Flamboyante Catéchisme Ou Instruction

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    dire# une portion de ce premier chaos# ou masseconfuse connue# mais méprisée d’un chacun.

    D. / Puis"ue ous me dites "ue le mercure est laseule chose "ue le Philosophe doit connaBtre,pour ne s’A pas méprendre, donne0(m’enune description circonstanciée.

    R. otre mercure, eu é&ard 6 sa nature, estdou%le, *i:e ! Golatil 7 eu é&ard 6 sonmouement, il est dou%le aussi, puis"u’il aun mouement d’ascension, ! un dedescension < par celui de descension, c’estl’in*luence des plantes, par la"uelle il réeillele *eu de la nature assoupi, ! c’est sonpremier o**ice aant sa con&élation < par lemouement d’ascension, il s’élèe pour sepuri*ier, ! comme c’est après sa con&élation,il est considéré alors comme l’humide radicaldes choses, le"uel sous des iles scories nelaisse pas de conserer la no%lesse de sapremière ori&ine.

    D. Com%ien compte(t(on d’humide danscha"ue composé ?

    R. 4l A en a trois <

    1I. l’élémentaire, "ui n’est proprement "ue lease des autres éléments 7

    2I. la radicale, "ui est proprement l’huile, oule %aume dans le"uel réside toute la ertu dusu9et 7

    3I. l’alimentaire, c’est le érita%le dissolantde la nature, e:citant le *eu interne, assoupi,causant par son humidité la corruption ! lanoirceur, ! entretenant, ! alimentant lesu9et.

    D. 1 Com%ien les Philosophes ont(ils de sortes demercure ?

    R. )e mercure des Philosophes se peutconsidérer sous "uatre é&ards <

    u premier, on l’appelle le mercure des corps,c’est précisément la semence cachée.

    u second, le mercure de la nature 7 c’est le%ain ou le ase des Philosophes, autrement

    dit l’humide radical.u troisième, le mercure des Philosophes, parce"u’il se troue dans leur %outi"ue ! dansleur minière 7 c’est la sphère de aturne 7c’est leur Diane 7 c’est le rai sel des métau:,après le"uel, lors"u’on l’a ac"uis, commenceseulement le érita%le Eure philosophi"ue.

    u "uatrième é&ard, on l’appelle le mercurecommun, non pas celui du ul&aire, maiscelui "ui est proprement le érita%le air desPhilosophes, la érita%le moAenne su%stance

    de l’eau, le rai *eu secret ! caché, nommé le feu commun, 6 cause "u’il est commun 6toutes les minières, "u’en lui consiste la

    su%stance des métau:, ! "ue c’est de lui"u’ils tirent leur "uantité ! "ualité.

    D. 2 Pour"uoi les 8aons ont(ils les nom%resimpairs, ! nommément le septénaire enénération ?

    R. Parce "ue la nature, "ui se plaBt dans sespropres nom%res, est satis*aite du nom%remAstérieu: de sept, surtout dans les chosessu%alternes, ou "ui dépendent du &lo%elunaire 7 la lune nous *aisant oirsensi%lement un nom%re in*ini d’altérations! de icissitudes dans ce nom%re septénaire.

    D. 3 Com%ien d’opérations A a(t(il dans otreEure ?

    R. 4l n’A en a "u’une seule, "ui se réduit 6 lasu%limation, "ui n’est autre chose, selon;eber , "ue l’éléation de la chose sèche, parle moAen du *eu, aec adhérence 6 son

    propre ase.D. # Quelle précaution doit(on prendre en lisant

    les Philosophes herméti"ues ?

    R. 4l *aut surtout aoir &rand soin de ne pasprendre ce "u’ils disent 6 ce su9et au pied dela lettre, ! suiant le son des mots < car lalettre tue, ! l’esprit ii*ie.

    D. ' Quel lire doit(on lire pour parenir 6 laconnaissance de notre science ?

    R. $ntre les anciens, il *aut lire particulièrementtous les oura&es d’Jermès, ensuite un

    certain lire, intitulé < le Passage de la mer!ouge, ! un autre appelé l’Abord de la

  • 8/18/2019 De Tschoudy Théodore Henri - L'Étoile Flamboyante Catéchisme Ou Instruction

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    #I $ntre les auteurs du moAen(&e, on doitestimer >acharie#

  • 8/18/2019 De Tschoudy Théodore Henri - L'Étoile Flamboyante Catéchisme Ou Instruction

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    impar*aits, si au contraire le lieu ! la apeursont impurs 7 ils sont dits impar*aits, ou nonpar*aits, pour n’aoir pas reu leur entièreper*ection par la coction.

    D. 1+ Que contient en soi cette apeur ?

    R. $lle contient un esprit de lumière ! de *eude la nature des corps célestes, le"uel doit5tre proprement considéré comme la *ormede l’uniers.

    D. 1- Que représente cette apeur ?

    R. Cette apeur ainsi impré&née de l’esprituniersel, "ui n’est autre "ue la érita%le$toile *lam%oAante, représente asse0 %ien lepremier chaos, dans le"uel se trouaitren*ermé tout ce "ui était nécessaire 6 lacréation, c’est 6(dire, la matière ! la *ormeunierselle.

    D. 1/ e peut(on pas non plus emploAer l’ar&ent

    i* ul&aire dans ce procédé ?R. on, parce "ue, comme i l a dé96 été dit,

    l’ar&ent i* ul&aire n’a pas aec lui l’a&ente:terne.

    . (B Comment cela est-il désigné en 7a)onnerie !. Par le mot de vulgaire ou profane : en nommant

    tel tout su6et $ui n’est pas propre 0 l’1uvrema)onni$ue. C’est dans ce sens $u’il convientd’entendre le couplet =ous $ui du vulgairestupide# &c. Dl est appelé stupide# parce $u’il n’a

     pas vie en soi.

    D. 11 D’où proient "ue l’ar&ent i* ul&aire n’apas aec lui son ar&ent e:terne ?

    R. De ce "ue lors de l’éléation de la dou%leapeur, la commotion est si &rande ! sisu%tile, "u’elle *ait éaporer l’esprit oul’a&ent, 6 peu près comme il arrie dans la*usion des métau: < de sorte "ue la seulepartie mercurielle reste priée de son mleou a&ent sul*ureu:, ce "ui *ait "u’elle ne peut 9amais 5tre transmuée en or par la nature.

    D. 111 Com%ien de sortes d’or distin&uent lesPhilosophes ?

    R. rois sortes < l’or astral, l’or élémentaire, !l’or ul&aire.

    D. 112 Qu’est(ce "ue l’or astral ?

    R. "’or astral a son centre dans le oleil, "ui lecommuni"ue par ses raAons, en m5me temps"ue sa lumière, 6 tous les 5tres "ui lui sontin*érieurs < c’est une su%stance i&née, ! "uireoit une continuelle émanation descorpuscules solaires "ui pénètrent tout ce "uiest sensiti*, é&étati* ! minéral.

    . ' Est-ce dans ce sens $u’il faut considérer le /oleil

     peint au tableau des premiers grades de l’ordre !. /ans difficulté toutes les autres interprétationssont des voiles pour déguiser au candidat lesvérités philosophi$ues $u’il ne doit point

    apercevoir du premier coup d’1il# & surles$uelles il faut $ue son esprit & ses méditationss’e%ercent.

    D. 11# Qu’entende0(ous par or élémentaire ?

    R. C’est la plus pure ! la plus *i:e portion deséléments ! de toutes les su%stances "ui ensont composées 7 de sorte "ue tous les 5tressu%lunaires des trois &enres contiennentdans leur centre un précieu: &rain de cet orélémentaire.

    . 2 Comment est-il figuré che nos r*res les 7a)ons

    !. Ainsi $ue le soleil au tableau indi$ue l’or astral#la lune signifie son r*gne sur tous les corpssublunaires $ui lui sont sub6acents# contenant enleur centre le grain fi%e de l’or élémentaire.

    D. 11+ $:pli"ue0(moi l’or ul&aire ?

    R. C’est le plus %eau métal "ue nous oAons, !

    "ue la nature puisse produire, aussi par*aiten soi "u’inaltéra%le.

    . F 9G trouve-t-on sa désignation au% symboles del’Art royal

    !. ans les trois médailles# &c. le triangle# lecompas & tous autres bi6ou% ou instrumentsreprésentatifs# comme d’or pur.

    D. 11/ De "uelle espèce d’or est la pierre desPhilosophes ?

    R. $lle est de la seconde espèce, comme étant laplus pure portion de tous les éléments

    métalli"ues après sa puri*ication, ! alors ilest appelé or i* philosophi"ue.. B Que signifie le nombre $uatre adopté dans le

     grand écossisme de /aint-André d’Ecosse# lecomplément des progressions ma)onni$ues

    !. 9utre le parfait é$uilibre# & la parfaite égalitédes $uatre éléments dans la pierre physi$ue# ilsignifie $uatre choses $u’il faut fairenécessairement pour l’accomplissement del’1uvre# $ui sont# composition# altération#mi%tion & union# les$uelles une fois faites dansles r*gles de l’art# donneront le fils légitime du

    soleil# & produiront le phéni% tou6ours renaissantde ses cendres.

    D. 12 Qu’est(ce "ue c’est proprement "ue l’or i*des Philosophes ?

    R. Ce n’est autre chose "ue le *eu du mercure,ou cette ertu i&née, ren*ermée dansl’humide radical, 6 "ui il a dé96 communi"uéla *i:ité ! la nature du sou*re, d’où il estémané < le sou*re des Philosophes ne laissantpas aussi d’5tre appelé mercure, 6 cause "uetoute sa su%stance est mercurielle.

    D. 121 Quel autre nom les Philosophes donnent(ils

    6 leur or i* ?

    TSCHUDY – 9 – L’ÉTOILE FLAMBLOYANTE

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    R. 4ls l’appellent aussi leur sou*re i*, ou leurrai *eu, ! il se troue ren*ermé en toutcorps, ! nul corps ne peut su%sister sans lui.

    D. 122 ;ù *aut(il chercher notre or i*, ou notresou*re i*, ! notre rai *eu ?

    R. Dans la maison du mercure.

    D. 123 De "uoi ce *eu it(il ?R. De l’air.

    D. 12# Donne0(moi une comparaison du pouoir dece *eu ?

    R. Pour e:primer cette attraction du *eu interne,on ne peut pas donner une meilleurecomparaison "ue celle de la *oudre, "ui n’estd’a%ord "u’une e:halaison sèche ! terrestre,unie 6 une apeur humide, mais "ui 6 *orcede s’e:alter, enant 6 prendre la naturei&née, a&it sur l’humide "ui lui est inhérent,"u’elle attire 6 soi, ! transmue en sa nature,après "uoi elle se précipite aec rapidité ersla terre, où elle est attirée par une nature *i:esem%la%le 6 la sienne.

    D. 12' Que doit *aire le Philosophe après "u’il aurae:trait son mercure ?

    R. 4l doit l’amener ou réduire de puissance enacte.

    D. 12+ )a nature ne peut(elle pas le *aire d’elle(m5me ?

    R. on, parce "u’après une premièresu%limation elle s’arr5te 7 ! de la matière

    ainsi disposée s’en&endrent les métau:.D. 12- Qu’entendent les Philosophes par leur or !

    par leur ar&ent ?

    R. )es Philosophes donnent le nom d’or 6 leursou*re, ! celui d’ar&ent 6 leur mercure.

    D. 12/ D’où les tirent(ils ?

    R. Fe ous ai dé96 dit "u’ils les tirent d’un corpshomo&ène où ils se trouent aeca%ondance, ! d’où ils les saent e:traire l’un! l’autre, par un moAen admira%le, ! tout 6*ait philosophi"ue.

    D. 12 Dès "ue cette opération sera d@ment *aite,"ue doit(on *aire ensuite ?

    R. ;n doit *aire son amal&ame philosophi"ueaec une très &rande industrie, le"uelpourtant ne se peut e:écuter "u’après lasu%limation du mercure, ! sa duepréparation.

    D. 13 Dans "uel temps unisse0(ous otre matièreaec l’or i* ?

    R. Ce n’est "ue dans le temps "u’onl’amal&ame < c’est(6(dire, par le moAen de

    cette amal&ame, on introduit en lui le sou*re,pour ne *aire ensem%le "u’une seulesu%stance, ! par l’addition de ce sou*re,

    l’oura&e est a%ré&é, ! la teintureau&mentée.

    D. 131 Que contient le centre de l’humide radical ?

    R. 4l contient ! cache le sou*re, "ui est couertd’une écorce dure.

    D. 132 Que *aut(il *aire pour l’appli"uer au &rand

    Eure ?R. 4l *aut le tirer de ses prisons aec %eaucoupd’art, ! par la oie de la putré*action.

    D. 133 )a nature a(t(elle dans les mines unmenstrue conena%le, propre 6 dissoudre, !6 délirer ce sou*re ?

    R. on, 6 cause "u’il n’a pas un mouementlocal 7 car si elle pouait dereche* dissoudre,putré*ier ! puri*ier le corps métalli"ue, ellenous donnerait elle(m5me la pierrephAsi"ue, c’est(6(dire, un sou*re e:alté !multiplié en ertu.

    D. 13# Comment m’e:pli"uerie0(ous, par une:emple, cette doctrine ?

    R. C’est encore par la comparaison d’un *ruitou d’un &rain, "ui est dereche* mis dans uneterre conena%le pour A pourrir, ! ensuitepour multiplier 7 or, le Philosophe "uiconnaBt le %on &rain, le tire de son centre, le 9ette dans la terre "ui lui est propre, aprèsl’aoir %ien *umée ! préparée, ! l6 il sesu%tilise tellement, "ue sa ertu proli*i"ues’étend ! se multiplie 6 l’in*ini.

    D. 13' $n "uoi consiste donc tout le secret pour lasemence ?

    R. %ien connaBtre la terre "ui lui est propre.

    D. 13+ Qu’entende0(ous par la semence dansl’Eure des Philosophes ?

    R. F’entends le chaud inné, ou l’esprit spéci*i"ueren*ermé dans l’humide radical, ou lamoAenne su%stance de l’ar&ent i*, "ui estproprement le sperme des métau:, le"uelren*erme en soi sa semence.

    D. 13- Comment délire0(ous le sou*re de ses

    prisons ?R. Par la putré*action.

    D. 13/ Quelle est la terre des minérau: ?

    R. C’est leur propre menstrue.

    D. 13 Quel soin doit aoir le Philosophe pour entirer le parti "u’il désire ?

    R. 4l *aut "u’il ait un &rand soin de la pur&er deses apeurs *étides, ! sou*res impurs, après"uoi on A 9ette la semence.

    D. 1# Quel indice peut aoir l’artiste "u’il soit surle %on chemin au commencement de son

    Eure ?R. Quand il erra "u’au temps de la

    dissolution, le dissolant, ! la chose dissoute

    TSCHUDY – ! – L’ÉTOILE FLAMBLOYANTE

  • 8/18/2019 De Tschoudy Théodore Henri - L'Étoile Flamboyante Catéchisme Ou Instruction

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    demeurent ensem%le sous une m5me *orme! matière.

    D. 1#1 Com%ien de solutions A a(t(il dans l’Eurephilosophi"ue ?

    R. 4l A en a trois 7 nom%re par cette raisonmAstérieu: ! respecta%le au: 8aons. )apremière est celle du corps cru ! métalli"ue,par la"uelle il est réduit dans ses principesde sou*re ! d’ar&ent i* 7 la seconde, celle ducorps phAsi"ue 7 ! la troisième, celle de laterre minérale.

    D. 1#2 Comment par la première solution peut(onréduire un corps métalli"ue en mercure, !puis en sou*re ?

    R. Par le *eu occulte arti*iciel, ou l’$toile*lam%oAante.

    D. 1#3 Comment se *ait cette opération ?

    R. $n tirant d’a%ord du su9et le mercure, ou laapeur des éléments, ! après l’aoirpuri*iée, s’en serir 6 sortir le sou*re de seseneloppes, par la oie de la corruption,dont le si&ne est la noirceur.

    D. 1## Comment se *ait la seconde solution ?

    R. Quand le corps phAsi"ue se résout aec lesdeu: su%stances susdites, ! ac"uiert lanature céleste.

    D. 1#' Quel nom donnent les Philosophes 6 lamatière dans ce temps ?

    R. 4ls l’appellent leur chaos phAsi"ue, ! pour

    lors, c’est la raie première matière, "ui n’estproprement dite telle, "u’après la 9onction dumle, "ui est le sou*re, ! de la *emelle, "uiest le mercure, ! non pas auparaant.

    D. 1#+ "uoi se rapporte la troisième solution ?

    R. $lle est l’humectation de la terre minérale, !elle a un entier rapport 6 la multiplication.

    D. 1#- $st(ce dans ce sens "u’il *aut entendre lamultiplication usitée dans les nom%resmaonni"ues ?

    R. ;ui, nommément celle du nom%re trois,

    pour le conduire 6 son cu%e, par lespro&ressions connues de 3, , 2-, /1.

    D. 1#/ De "uel *eu doit(on se serir dans notreEure ?

    R. Du *eu dont se sert la nature.

    D. 1# Quel pouoir a ce *eu ?

    R. 4l dissout toutes choses dans le monde, parce"u’il est le principe de toute dissolution !corruption.

    D. 1' Pour"uoi l’appelle(t(on aussi mercure ?

    R. Parce "u’il est de nature aérienne, ! une

    nature très su%tile participant toute*ois dusou*re, d’où il a tiré "uel"ue souillure.

    D. 1'1 ;ù est caché ce *eu ?

    R. 4l est caché dans le su9et de l’art.

    D. 1'2 Qui est(ce "ui peut connaBtre ! *ormer ce*eu ?

    R. )e a&e sait construire ! puri*ier ce *eu.

    D. 1'3 Quel pouoir ! "ualité ce *eu a(t(il en soi ?

    R. 4l est très sec ! dans un continuel

    mouement, ! ne demande "u’6 corrompre! 6 tirer les choses de puissance en acte 7c’est lui en*in "ui, rencontrant dans les minesdes lieu: solides, circule en *orme de apeursur la matière, ! la dissout.

    D. 1'# Comment connaBtrait(on plus *acilement ce*eu ?

    R. Par les e:créments sul*ureu:, où il estren*ermé, ! par l’ha%illement salin, dont ilest re5tu.

    D. 1'' Que *aut(il 6 ce *eu pour "u’il puisse mieu:

    s’insinuer dans le &enre *éminin ?R. cause de son e:tr5me siccité il a %esoind’5tre humecté.

    D. 1'+ Com%ien A a(t(il de *eu: philosophi"ues ?

    R. 4l A en a de trois sortes, "ui sont le naturel,l’inaturel, ! le contre nature.

    D. 1'- $:pli"ue0(moi ces trois sortes de *eu: ?

    R. )e *eu naturel est le *eu masculin, ou leprincipal a&ent 7 l’inaturel est le *éminin, oule dissolant de nature, nourrissant !prenant la *orme de *umée %lanche, le"uel

    s’éanouit aisément, "uand il est sous cette*orme, si on n’A prend %ien &arde, ! il estpres"ue incompréhensi%le, "uoi"ue par lasu%limation philosophi"ue, il deiennecorporel ! resplendissant 7 le *eu contrenature est celui "ui corrompt le composé, ! ale pouoir de délier ce "ue la nature aait*ortement lié.

    D. 1'/ ;ù se troue notre matière ?

    R. $lle se troue partout, mais il la *autchercher spécialement dans la naturemétalli"ue, où elle se troue plus *acilement

    "u’ailleurs.D. 1' )a"uelle doit(on pré*érer 6 toutes les autres ?

    R. ;n doit pré*érer la plus m@re, la plus propre! la plus *acile 7 mais il *aut prendre &ardesurtout "ue l’essence métalli"ue A soit nonseulement en puissance, mais aussi en acte,! "u’il A ait une splendeur métalli"ue.

    D. 1+ out est(il ren*ermé dans ce su9et ?

    R. ;ui, mais il *aut pourtant secourir la nature,a*in "ue l’oura&e soit mieu: ! plut=t *ait, !cela par les moAens "ue l’on connaBt dans les

    autres &rades.D. 1+1 Ce su9et est(il d’un &rand pri: ?

    TSCHUDY – – L’ÉTOILE FLAMBLOYANTE

  • 8/18/2019 De Tschoudy Théodore Henri - L'Étoile Flamboyante Catéchisme Ou Instruction

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    R. 4l est il ! n’a d’a%ord aucune élé&ance ensoi, ! si "uel"ues(uns disent "u’il estenda%le, ils ont é&ard 6 l’espèce, mais au*ond il ne se end point, parce "u’il n’estutile "ue pour notre Eure.

    D. 1+2 Que contient notre matière ?

    R. $lle contient le sel, le sou*re ! le mercure.

    D. 1+3 Quelle est l’opération "u’on doit apprendre 6*aire ?

    R. 4l *aut saoir e:traire le sel, sou*re ! mercurel’un après l’autre.

    D. 1+# Comment cela se *ait(il ?

    R. Par la seule ! complète su%limation.

    D. 1+' Qu’e:trait(on d’a%ord ?

    R. ;n t ire d’a%ord le mercure en *orme de*umée %lanche.

    D. 1++ Que ient(il après ?

    R. )’eau i&née, ou le sou*re.D. 1+- Que *aut(il *aire ensuite ?

    R. 4l *aut le dissoudre aec le sel puri*ié,olatilisant d’a%ord le *i:e, ! puis *i:ant leolatil en terre précieuse, la"uelle est leérita%le ase des Philosophes ! de touteper*ection.

    D. 1+/ e pourrie0(ous pas mettre tout 6 coupsous les Aeu:, ! réunir comme en un seulpoint, les principes, les *ormes, les érités !les caractères essentiels de la science des

    Philosophes, ainsi "ue du procédéméthodi"ue de l’Eure ?

    R. >n morceau lAri"ue, composé par un anciensaant Philosophe, "ui 9oi&nait 6 la soliditéde la science, le talent a&réa%le de %adineraec les 8uses, peut remplir 6 tous é&ards ce"ue ous me demande0 < aucune sciencen’étant e**ectiement étran&ère au: en*antsde la cience 7 cette ode, "uoi"u’en lan&ue

    italienne, la plus propre 6 peindre des idéessu%limes, troue ici sa place. L

    D. 1+ Quelle heure est(il "uand le Philosophecommence son traail ?

    R. )e point du 9our, car i l ne doit 9amais serelcher de son actiité.

    D. 1- Quand se repose(t(il ?

    R. )ors"ue l’Eure est 6 sa per*ection.

    D. 1-1 Quelle heure est(il 6 la *in de l’oura&e ?

    R. 8idi plein 7 c’est(6(dire, l’instant où le soleilest dans sa plus &rande *orce, ! le *ils de cetastre en sa plus %rillante splendeur.

    D. 1-2 Quel est le mot de la ma&nésie ?

    R. Gous sae0 si 9e puis ! dois répondre 6 la"uestion, 9e &arde la parole.

    D. 1-3 Donne0(moi le mot de ralliement desPhilosophes ?

    R. Commence0, 9e ous répondrai.

    D. 1-# $tes(ous apprenti Philosophe ?

    R. 8es amis ! les sa&es me connaissent.

    D. 1-' Quel est l’&e d’un Philosophe ?

    R. Depuis l’instant de ses recherches, 9us"u’6celui de ses découertes < il ne ieillit point.

    L L L

    " ODE

    L’ÉTOILE FLAMBOYANTE

    "e ténébreu% chaosEtait sorti du rien : masse difforme : Au premier son de la l*vre toute puissante

    Dl semblait avoir été accouché par le désordre#Plut+t $ue orgeron cela eHt été d’un dieu :

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     7ais 6e ne voudrais décrire Avec si faible plume une comparaison si vaste

     7oi# fils non encore e%pert de l’Art#Quand bien m,me 6e bégaye

    /e découvre 0 mes yeu% vos cartesQuand bien m,me m’est connu le souffle providentiel

    Quand bien m,me ne m’est pas cachée

    "’admirable compositionPar la$uelle# vous de force# ave e%trait"a pureté des éléments en acte.

    -----Quand bien m,me de moi l’on comprenne

    Que votre 7ercure inconnuM’est autre $u’un vif Esprit universel inné 

    Qui du /oleil descendEn vapeur aérienne tou6ours agitée

    Pour remplir de la

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    u charbon continu les flammes incessantesEt de tant et tant de mani*res#

    =ous arr,te parfois vos mélanges# ou les dilue#Et parfois tous dilués# et parfois congelés en partie

    Ensuite# 0 part# un peu plus loines papillons enfumés

    et nuit et 6our 

    =ous veiller 0 ces feu% sots alentours.-----e ces fatigues malsaines désormais arr,te

    Mi plus d’aveugle espoir "a pensée crédule avec la fumée s’endoloritI J

    =os 1uvres sont d’inutiles sueurs Qui dans la chambre sordide

    =ous mar$uent seulement sur le visage des heures fatiguées. A $uelle flammes vous obstine vous

    Pour l’herméti$ue pierre les sages n’usentMi de charbon violent# ni de fagots allumés

    ----- Avec le feu# $ui sous terre fait du bien 0 tout#

    "a Mature# l’art travailleCar seul l’art doit imiter la nature "e feu $ui vaporeu% n’est pas léger 

    Qui nourrit et ne dévore pasQui est naturel# et l’artifice le trouve

     Aride# et fait $u’il pleuveLumide# et parfois desséché# eau $ui stagne#

    Eau $ui lave les corps et ne mouille pas la main-----

     Avec un tel feu travaille l’art partisane l’infaillible nature

    Que l0 oG l’une man$ue l’autre supplée

    "a nature commence# l’art termineCar seulement l’art dépureCe $ue la nature n’a pas été capable de purger 

    "’art est tou6ours sagace/imple est la nature# ainsi donc# si l’une# agile#

    M’aplanit pas les chemins# l’autre s’arr,te-----

    onc# 0 $uoi bon tant et tant de substancesEn retors# en Alambics

    /i la mati*re est uni$ue# uni$ue le feuOni$ue est la mati*re# et en cha$ue lieu"es pauvres l’ont ainsi $ue les riches.

     A tous inconnue et 0 tous innée Ab6ecte au vulgaire errant

    Qui la vend pour de la boue 0 vil pri%#

    Précieuse au philosophe# $ui s’y connaKt.-----

    "es esprits avisés cherchentCette maria /olR IJ tant avilie

    Qu’en elle autant défie# $u’autant rassembleEn elle sont enfermés# unis# /oleil et "une

    Mi vulgaires ni morts

    En elle est enfermé le feu d’oG ils ont la vieElle donne l’eau ignée# la terre fi%e# elle donne# enfin# toutCe dont a besoin un intellect instruit

    ----- 7ais vous# sans observer $u’un seul compost

    suffit au philosophe=ous en prene plus d’un en main Chimistes ignares

    Dl cuit dans un seul vase au rayons solairesOne vapeur $ui pétrit.

    =ous# vous ave e%posé mille parts au feu : Ainsi pendant $ue ieu a composé le tout du rien#

    =ous finalement vous retourne en tout au primitif rien.-----

    Pas de gommes molles ou d’e%créments dursMi sang ni sperme humain

    Pas de raisins acerbes ou $uintes essences herbeusesMi eau% aiguSs ou sels corrosifs

    Pas de vitriol romainPas d’arides entailles IJ# ou antimoines impurs

    Pas de soufre# pas de mercurePas de métau% du vulgaire# n’emploie enfin

    On artifice e%pert 0 la grande 1uvre-----

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    . M. ( i tous les catéchismes de 8aonnerie étaient aussi instructi*s"ue celui(l6, ! ceu: des autres &rades de cette partie "ue 9’espèrecommuni"uer un 9our au Pu%lic, s’il accueille cette é%auche 7 il est 6croire "ue l’on s’appli"uerait daanta&e 6 se ressouenir des "uestionsde l’ordre 7 mais leur sécheresse *ati&ue la mémoire, perd le temps !re%ute l’esprit.

    )’on a eu soin de mettre en lettres itali"ues toutes les "uestions !

    réponses "ui sont a%solument directes 6 la  7a)onnerie  proprementdite, ou "ui en émanent, pour la *acilité des intelli&ents en cette partie <attendu "ue l’o%9et purement philosophi"ue contenu en ce &rade ousu%lime philosophie inconnue, peut 5tre é&alement utile 6 ceu: "ui nesont pas 8aons, A aAant %eaucoup de curieu: ! amateurs de lascience, "ui sans 5tre im%us des principes de l’rt RoAal, s’appli"uentau: recherches curieuses de la nature < en e**et, le sort d’une chose%onne, est de pouoir l’5tre &énéralement pour tout le monde, sans"ue telle ou telle "ualité prise d’une société particulière puisse e:clurede sa participation. )e reproche "ue l’on a *ait de tout temps 6 la8aonnerie étant de dire "ue, puis"ue par son ré&ime elle doit rendreles hommes meilleurs, il est a%surde "ue ses connaissances soient

    a%solument réserées 6 une poi&née d’5tres, "ui par état sont tenusd’en *aire un mAstère < l’o%9ection cesse totalement, s’il est rai "ue lascience des  7a)ons, ! leur %ut positi* soit la philosophie herméti"ue,telle "ue l’on ient de la détailler. Fe ne cautionnerais pas cette érité,en supposant "ue c’en soit une, parce "ue 9e me suis imposé la loi dene présenter 9amais mon opinion particulière pour une rè&le dedécision, ! "u’il conient 6 la modestie de toute personne "ui se m5led’écrire sans prétendre *ormer de sAstème, de laisser 6 chacun lali%erté des com%inaisons, sau* 6 *i:er par des raisonnements solides,les irrésolutions de ceu: "ui oudraient %ien le consulter. Pour mon&o@t personnel, 9’aimerais asse0 "ue la chose des 8aons *@te**ectiement la découerte du &rand Eure < 9’A troue de &randes

    pro%a%ilités, ! il est constant "u’en anatomisant plusieurs de ce "uel’on appelle &rands &rades, en écartant le mAsticisme des uns, lesentours *a%uleu: des autres, on les tournerait aisément 6 laspéculation phAsi"ue, dont au *ond ils sem%lent ouloir éta%lir lesprincipes 7 un seul e:emple le proue < les *au: schismes de Rose(Croi:, traités aec l’appareil pieu:, a&ue, lu&u%re ! %rillant, dont onles surchar&e en certaines lo&es, n’o**rent 6 l’esprit de celui "ue l’oninitie, "ue l’action sainte, des mAstères réérés "ue l’on peut aoirdécrits en des lires "ue ce &rade copie, pour ainsi dire, ! ce n’est plus6 %eaucoup près le érita%le Rose(Croi: tel "u’il *ut dans sa trèsancienne ori&ine 7 cependant 6 "ui oudrait le décomposer, en suiante:actement les m5mes sur*aces, sous des analo&ies philosophi"ues, A

    trouerait in*ailli%lement le &rain *i:e, si ce terme est permis, deséléments de la science d’Jermès 7 ! la si&nature m5me des 8aonsor&ueilleu: de ce &rade, K. R. C. ne si&ni*ie autre chose "ue raters!oris Cocti. )e &rade du Phéni:, "ue "uel"ues(uns apprécient%eaucoup plus "u’il ne aut, reient entièrement 6 cette partie, le

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    #3$ !

    TSCHUDY 6 L’ÉTOILE FLAMBLOYANTE