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Hebdomadaire de la fédération du Parti communiste français - 97 e année - 1,20 Vers un nouveau gel des retraites ? rencontrer la réalité politique du pays Sommaire en bref p 2 et 3 Accompagnement de la filière gras - Démocratie à la sauce miramontaise - Vigilance gravières communique - Déviation sud-ouest d’Agen - Le très haut débit : décision départementale - L’apprentissage - Vente directe aux consommateurs - Double langage à mon avis p 3 actu p 4 à 8 Le Front populaire - Hôpital de Nérac : rassemblement et pétitionnement - déclaration du PCF du 20 juin 2016 - Nouveau gel des retraites en octobre 2016? - Il faut rencontrer la réalité à propos de p 8 locales p 9 Landes de Gascogne - Meilhan - Marmande - Le Passage d’Agen culture p 10 Le jardin d’Élie - livre - Expositions Déclaration du PCF D’autres choix possibles Hôpital de Nérac Rassemblement et pétitionnement T Le Travailleur de Lot-&-Garonne vendredi 24 juin2016 N° 4669

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Hebdomadaire de la fédération du Parti communiste fra

nçais - 9

7eannée - 1,20€

Vers unnouveau geldes retraites ?

rencontrerla réalitépolitique du pays

Sommaireen bref p 2 et 3Accompagnement de la filière gras - Démocratieà la sauce miramontaise - Vigilance gravièrescommunique - Déviation sud-ouest d’Agen - Letrès haut débit : décision départementale -L’apprentissage - Vente directe auxconsommateurs - Double langage

à mon avis p 3actu p 4 à 8Le Front populaire - Hôpital de Nérac :rassemblement et pétitionnement - déclaration duPCF du 20 juin 2016 - Nouveau gel des retraitesen octobre 2016? - Il faut rencontrer la réalité

à propos de p 8locales p 9Landes de Gascogne - Meilhan - Marmande -Le Passage d’Agen

culture p 10Le jardin d’Élie - livre - Expositions

Déclaration du PCFD’autres choixpossibles

Hôpital de NéracRassemblementet pétitionnement

TLeTravailleurde Lot-&-Garonne

vendredi 24 juin2016

N° 4669

enbref

Lors de la commémoration du 73e anniversaire de la créationdu Conseil national de la Résistance (CNR), quatre jeuneslauréats du concours de la Résistance et de la déportation ontnommé tous les lieux de mémoire de notre département oùdes résistants sont tombés, la plupart communistes, alors qu’ilsluttaient pour que notre pays recouvre la liberté.Entre autres, le premier secrétaire de la sous-préfecture a lu lemessage adressé aux jeunes générations par le secrétaire d’Étatauprès du ministre de la Défense, chargé des anciens

combattants. Je le cite :

« Ensemble, les résistants édifièrent le programme politique etsocial du CNR pour une République plus ouverte, plus généreuse,plus démocratique. Aujourd’hui, nous devons continuer à moderniserl’État pour le rendre plus juste, en conservant l’esprit debienveillance du CNR ».La modernité, c’est le progrès social pour tous, plus de droitset de sécurité pour l’ensemble des salariés et des citoyens pouren finir avec la précarité d’abord subie par les jeunes. Ce n’estpas un retour au XIXe siècle que nous prépare la nouvelle loidu Code du travail contre laquelle luttent les jeunes et leursaînées réunis.<

Marie-Renée Gérard

réalisation du barreau etdu pont de Camélat maiségalement le secondéchangeur autoroutier ditAgen-Ouest. Étudié au

Accompagnementde la filière gras

Conformément aux enga-gements pris en marsdernier, Pierre Camani,président du conseil dépar-temental, et RaymondGirardi, vice-président encharge de l’Agriculture, ontreçu des représentants dela filière palmipèdes grasafin de leur présenter lesmodalités du dispositifdépartemental pour veniren aide aux producteurstouchés par la crise aviaire.Ce dispositif d’accompa-gnement exceptionnelsera prochainement sou-mis au vote de l’assem-blée et se déclinera sous laforme suivante : une aidede 1000 à 3000 € parproducteur pour des tra-vaux d’aménagement etde modernisation de l’outilde production, suite auxmesures imposées par levide sanitaire pour luttercontre la grippe aviaire.Cette aide sera bonifiéepour les jeunes agricul-teurs. En Lot-et-Garonne,la filière palmipèdes grascompte 190 producteurs,dont 132 en filière longue

et 58 en filière courte. Laproduction annuelle s’élè-ve à quelque 2,5 millionsde palmipèdes, avec unchiffre d’affaires annuel del’ordre de 45 millionsd’euros. <

Démocratieà la sauce

miramontaiseUn thé dansant était pro-grammé le 7 août, salleGambetta de Miramont, parl'union locale CGT duMiramontais. Cela avait étédécidé lors de la réunionmunicipale d'occupation decette salle, en juin 2 015.L'orchestre était comman-dé, tout le matériel prévu etacheté (consommables,affiches, invitations) ; lesprospectus étaient en coursde diffusion. Or, le 15 juin,la municipalité a décrétéque la salle n'était plusdisponible. Il sembleraitque ce serait une erreur degestion. Mais, pourquoin'avons-nous pas étéprévenus dès le mois demai ?Autre chose : le 9 juin, lorsde la réunion pour l'at-tribution de cette salle pour2017, nous avons eu lasurprise de prendre con-naissance que la muni-cipalité a fait des choix sansconcertation avec lestrente-quatre associationsmiramontaises. La munici-palité a décrété qu'il y a desassociations prioritaires quipourront bénéficier plus

sein du comité de pilotageDépartement-Agglomé-ration d’Agen, ce pro-gramme est chiffré à78 m€ et bénéficiera du

souvent de la salle, d'autresqui ne le sont pas car ellesn'auraient pas besoind'argent ! La démocratie estbafouée. <

Roger Déjeanresponsable de l’UL CGT

Miramontaise

Vigilancegravières

communiqueNous apprenons avecdésagrément que la LGVBordeaux Toulouse vientd'être déclarée d'utilitépublique par le secrétaired’État aux transports, etceci contre l'avis de lagrande majorité de lapopulation locale.Vigilance Gravières s'in-quiète de cette décisionqui aura pour consé-quence, outre tous lesinconvénients que dénon-cent les opposants à laLGV Bordeaux-Toulouse,une augmentation desbesoins en granulats, etdonc l’extension des gra-vières ; car nous avonspour objet, entre autres, depréserver les écosystèmeslocaux et le patrimoinerural et environnementalde notre région. <

J-B.P.

Déviationsud-ouestd’Agen

Débouché naturel de la RN21, la déviation sud-ouestd’Agen comprend la

Le très haut débitDécision départementaleLa consultation citoyenne « Construisons NOTRe 47 »a fait apparaître que pour 84,42 % des Lot-et-Garonnais,l’accès au très haut débit est une priorité. Le conseildépartemental vient de décider :• Aujourd’hui limité à 2 Mb/s maximum, l’opération demontée en débit permettra de proposer des débits àplus de 10 Mb/s pour le grand public. Des débitssymétriques (vitesse de réception des données similairesà celle d’émission) pouvant aller jusqu’à 100 Mb/spourront également être proposés aux entreprises. Enfin,des offres Internet « nomades » seront mises en placepour permettre à des abonnés de disposer d’uneconnexion Internet en plusieurs points du territoire(professionnels en itinérance, touristes) grâce audéploiement du standard technologique Wifi enremplacement du Wimax.• Sécuriser le fonctionnement du réseau afin de limiterl’impact des pannes et d’éviter toute forme de saturationsur le réseau, notamment aux heures de grandeutilisation.Le coût global de ces investissements s’élève à 2,76 m €,dont 1,7 m € d’aides départementales.Parallèlement, la signature récente d’une convention deprogrammation et de suivi des déploiements de la fibreoptique en Lot-et-Garonne, entre Orange, le conseildépartemental et les trois communautés d’agglo-mération, a marqué le début du déploiement de la fibreoptique et donc du très haut débit. Il s’agit decoordonner le déploiement privé et public de la fibreoptique en Lot-et-Garonne et répondre à l’objectifd’équité territoriale : une prise en zone rurale pour uneprise en zone urbaine. Sur les 319 communes lot-et-garonnaises, seules les 14 communes classées en zonesAMII* seront couvertes par l’opérateur privé Orange.Les 305 autres communes seront reliées à la fibreoptique par le Syndicat mixte Lot-et-Garonne numérique- créé à l’initiative du conseil départemental - qui lancerales premiers marchés dès septembre. <

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Double langage

TLeTravailleurdeLot-et-Garonne

Le Travailleur de Lot-et-Garonnefondé par RenaudJean, premier député communiste de France

directrice de la publication : Jacqueline Debord - rédaction : MichelCeruti, Lysiane Chantre, Edmond Coëdelo, Roger Déjean,Jean-Claude François, Marie-Renée Gérard, DanielHeinrich, Monique Mirande, Guy Rauzières, Vincent Santoro,Claude Vaccariédité et imprimé par SARL Le Travailleur du Sud-Ouest18, rue Jules Ferry 47 006 AgenTél. 0553668259 - Fax [email protected] 1309 19X Bordeaux 2e trimestre 2 016 - ISSN 1627-2471 - CPPAP N° 0620 C 86962

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à monavisÀ gauchetoute!

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soutien de l’État, outre l’en-gagement financer des deuxcollectivités locales.Conformément aux enga-gements pris, le Départementconsacre une enveloppeplafonnée à 26 m€ sur lapériode 2016-2023, englobantaussi bien les études et lestravaux, avec une clause decompatibilité avec les capa-cités et contraintes bud-gétaires. <

L’apprentissageLa consultation citoyenne« Construisons NOTRe 47 » afait apparaître que pour98,45 % des Lot-et-Garon-nais, le soutien à l’appren-tissage est important.L’artisanat, première entre-prise du département avec21000 actifs, joue un rôleessentiel dans l’aménage-ment et le dynamisme desterritoires… Il constitue enoutre une force d’insertionavec 800 nouveaux entre-preneurs immatriculés, 2 300contrats en durée indéter-minée signés et 750 jeunesen contrats d’apprentissageau 31 décembre 2015. <

Vente directe auxconsommateurs

Au-delà du rendez-vous tech-nique et professionnel, lajournée de l’élevage estl’occasion de rencontresentre producteurs et consom-mateurs. Les bovins ouautres animaux issus desélevages du département se

retrouvent déjà dans l’as-siette du consommateur lot-et-garonnais à travers lavente directe. Bon nombred’éleveurs ont choisi ce modede commercialisation.Néanmoins, à plus grandeéchelle, nous pouvons fairemieux, par exemple, dans lescantines des écoles, où celareste encore marginal, voireinexistant. Aujourd’hui, 66 %des produits de viande bo-vine servis dans les cantinesseraient importés. Il s’agitdonc, grâce à ce type dejournée, de rappeler aux éluset décideurs concernés parl’origine des produits servisdans nos cantines que nosproductions animales dudépartement sont de qualitéet à proximité ! De rappelerégalement que tous lesmaillons de la chaîne sontopérationnels, avec l’abattoirde Villeneuve-sur-Lot commepierre angulaire : nous som-mes donc en mesure deproposer à la consommationdes bovins, ovins et porcins,nés, élevés, engraissés etabattus en Lot-et-Garonne. Lafilière élevage de Lot-et-Garonne est prête à travailleravec les professionnels de larestauration collective et lescollectivités territoriales. Lesélus locaux en ont l’envie.Ainsi, l’Association desmaires de France, l’as-semblée des départementsde France (ADF), encouragentet souhaitent accompagnerles élus qui s’engagent pourdévelopper et préserverl’agriculture locale sur leurterritoire. Reste à joindrel’acte à la parole ! <

Avec beaucoup de force, le mouvementsocial actuel exprime une exigence quiva bien au-delà de la loi «Travail », deprécarisation. L’ensemble du modèle socialfrançais est l’enjeu, comme l’avait précisé,il y a quelque années, Denis Kessler,un dirigeant national du patronat françaisdans la revue « Challenges ». Il appelaità en finir avec le compromis socialcommuniste gauliste de 1945, avec leprogramme du CNR. Rappelons que celui-ciétait le produit d’un mouvement social etpolitique engagé sous l’impulsion du Frontpopulaire, dans lequel le rôle du PCF a étémoteur, avec l’appel à l’union populaire etpolitique, ce qui a permis une réconciliation,jusque à une majorité de gauche àl’Assemblée nationale et des mesurestrès avancées pour l’époque.Aujourd’hui, le mouvement socialne porte-t-il pas en lui les germesd’une perspective politique progressiste?Actuellement, à gauche, c’est chacun deson coté. Certains font cavalier seul, le PSannonce sa primaire… or le scénario est déjàécrit : le piège du 2e tour à la présidentielleavec la droite et le FN qui jubilent. Cetteproposition est vraiment a l’opposéde l’aspiration de ce mouvement socialdéterminé (80 % contre l’interdiction demanifester, 65 % contre la loi «Travail »).Au regard de ces enjeux, de cette réaliténouvelle en évolution rapide, toutes lesconditions doivent être créées pour uneprimaire citoyenne avec tous les gens degauche et de progrès. Le PCF s’est engagéavec une grande consultation citoyenne.Tout peut encore évoluer très vite pourrouvrir la voix à gauche que le pouvoira laissé à quai. Redonnons espoir à cemouvement populaire qui fait débat etautorité dans toute la société. L’ensembledes partis politiques de gauche est interpelléle PCF prend ses responsabilités.

Michel Ceruti<

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La délégation était composée d’élus, Jean-Claude Baury,adjoint à Nérac, Michel Ceruti, secrétaire de l’associationdes élus communistes et républicains du 47, de troisinfirmières aides-soignantes et cadre de santé, dePatricia Jouhan, secrétaire de l’Union locale CGT, deJacques Rapetti du Modef et d'un usager, DominiqueFelletti.La délégation a fait part des exigences précises portéescollectivement par le comité, sans lesquelles l'hôpitalserait réduit à une « maison de retraite » seulement.Le comité retourne les affirmations de l’ARS et dudirecteur du centre hospitalier d'Agen selon lesquelles,la fusion Agen Nérac serait un plus pour tout le monde.Or, fin juin, il est annoncé à Nérac qu’un médecin

intérimaire ne sera pasremplacé. D'autre part, leservice d’accueil desurgences n'est plus assuré; question centrale pourassurer le maintien del'hôpital durablement àcôté de l'Ephad et les soinsde suites et de réadap-tation SSR.

Il a été fait état de la place de Nérac sur le territoire, del’éloignement des petites communes comme Saint-Pé-Saint-Simon, trois lycées, plus d'une centained'associations dont de nombreuses sportives, uneentreprise qualifiée seveso, une activité touristiquedense avec, notamment, un riche patrimoine culturel(Henri IV)…Le comité insistait sur la priorité du moment : celle duremplacement du médecin fin juin, faire appel à desinternes hospitaliers comme ce fut le cas à Nérac…Mme la députée annonçait qu’elle interviendrait auprèsde l'ARS.Le comité rencontrait lui-même le représentant de l'ARSà Agen, le 23 juin. L'action se poursuit au travers de

Hôpital de Nérac

Rassemblement et pétitionnement

1936, le Frontpopulaire

conférence de Serge Wolikow,Feugarolles 2 016

Il y a quatre-vingts ans, le Front populaire accédait aupouvoir. Il est toujours bon de se rappeler l'histoire desluttes sociales et, en particulier, celle qui précèdedirectement la deuxième guerre mondiale. En effet, l'étudede cette époque doit nous permettre de saisir les leçons del'histoire du Front populaire de 1936, alors que nous voyonsmonter, aujourd'hui, un mouvement social qui donne del'espoir pour un nouveau Front populaire et citoyen.Pour Serge Wolikow, le Frontpopulaire est un repère cul-turel pour la gauche et toutmouvement de progrèssocial. C'est une époque oùla gauche au pouvoir (1 934),avec le parti radical-socialiste, est en échec ; ellen'a pas tenu les promessesélectorales… Notre historiennous indique que « toutesressemblances avec unepériode plus proche de nousseraient fondées ». Le pointcentral des prémices duFront populaire, c'est l'unitéd'action à l'issue desgrandes manifestationsantifascistes. Unité d'action

actu

qui était tout d'abord niéepar les internationalesouvrières socialiste et com-muniste, est demandée parces mêmes organisations quivoient le danger du fascismemonter partout en Europe.La dynamique du Frontpopulaire, c'est l'unificationsyndicale et politique quipermet d'élaborer unprogramme électoralprogressiste avec desobjectifs précis. En 1935, ils'agit de ne pas laisser ledrapeau de la République etle patriotisme à la droite et àl’extrême droite qui avaientété délaissés par la gauche

révolutionnaire, depuis laboucherie de 1914-1918.Après la victoire électoralede 1936, alors que le rapportdes forces au sein dugouvernement ne reflète pasles gains électoraux,démarrent les grèves quivont permettre de gagner lescongés payés et d'améliorerles conditions de travail. Cesgrèves commencent autourdu 1er Mai, les ouvriers quifont grève ce jour-là sontrenvoyés par les patrons.Démarrent, alors, les mouve-ments ouvriers pour la réem-bauche de ces licenciés.Les accords de Matignonponctuent les grèves de 1936et sont promulgués en loistrès rapidement. Quelles sontles insuffisances qui font quele Front populaire ne durerapas ? Il y a une partie de la

Vendredi dernier, à l'appel du comité de vigilance, plusieurs dizaines d'usagerset d'hospitaliers s'étaient rassemblées devant l’hôpital pendant qu’une délégationallait à la rencontre de Mme la députée, Lucette Lousteau.

France qui n'accepte pascette gauche au pouvoir et laconjoncture internationaleavec, notamment, la guerrecivile en Espagne. Lesradicaux poussant à la non-intervention, le Frontpopulaire se divise. Lesréformes économiques nesont pas à la hauteur desréformes sociales. Les com-munistes ne sont pas augouvernement ; ils nepeuvent influer sur le coursde ces réformes, notammentfiscales et financières. Dèsl'été 1936, c'est la fuite descapitaux en Suisse, avec sonsecret bancaire nouvellementcréé, et la dévaluation dufranc qui mine la confianceinternationale dans notremonnaie. Ces réformesfinancières sont enfinprésentées au Parlement au

tracts, réunions et des réseaux sociaux…Les propositions précises du comité sont relayéesdans une pétition en direction de tous. Pour laconsulter et la signer, cette pétition est en ligne sur :https://www.change.org/p/comité-de-vigilance-pour-la-sauvegarde-et-le-développement-de-l-hôpital-public-de-nerac-47-pour-un-hôpital-de-proximité-et-de-qualité-dans-l-albret<

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L'énorme manifestation du14  juin a montré que lamobilisation contre la loitravail est plus forte quejamais. Le refus de voirpulvérisées les protectionsqu'ont gagnées les salariésgrâce à leurs luttes et auxconquêtes politiques de lagauche, continue d'être lar-gement majoritaire dans uneopinion publique acquise ausoutien de ce mouvement.Ces mobilisations, les mani-festations, les grèves etformes d'actions diversesutilisées par les salariés et lescitoyens, à l'appel d'un frontsyndical qui s'élargit et desorganisations de jeunesse,sont totalement légitimes.Elles sont empreintes de laresponsabilité, du refus de laviolence et des provocations.

L'opinion publiquesoutient

Alors que la mobilisation sepoursuit depuis plus dequatre mois, l'opinion pu-blique continue de la soutenirmalgré les difficultés qu'elleentraîne, malgré les violencesdes casseurs en marge desdéfilés, celles de la police àl'encontre de manifestantspacifiques et du public et endépit de la campagne hai-neuse contre la CGT. C'estque la population, les sa-lariés, les jeunes n'acceptentpas cette fragilisation massive

que l'on veut leur imposer,cette généralisation de laprécarité et du dumpingsocial contenues dans la loi ElKhomri, dans un pays quicrée plus de richesses quejamais.

23 et 28 juin prochainsLa mobilisation a déjà payé,elle peut l'emporter. Le particommuniste appelle à par-ticiper aux mobilisations des23 et 28 juin prochains et àétendre la solidarité avec lemouvement et les actionsgrévistes.Plutôt que de reconnaître laréalité de ce mouvement, legouvernement et le présidentde la République s'enfermentdans le déni, le mépris, l'au-toritarisme pour faire passeren force leur projet.Incapables de trouver unemajorité parlementaire, ilsveulent renouveler l'utilisa-tion du 49-3 pour empêcherle débat. L'opération quiconsiste à laisser la droitefaire le sale boulot au Sénat,malgré le combat offensif desseuls sénateurs et sénatricescommunistes, a pour objectifde rendre acceptable auprèsde l'opinion sa loi comme unmoindre mal. Ils restent, mal-gré cette manœuvre, inca-pables de trouver un soutienpopulaire, ils mènent campa-gne contre la CGT et lessyndicats,

il faut se reporter àl'excellent livre de SergeWolikow :« 1936 le monde duFront populaire », édition duCherche midi (page 10). <

Jo-Bernard Poulmarc'h

printemps 1937 par LéonBlum. Il sait qu'il n'aura pasla majorité au Sénat, démis-sionne et laisse la place auxradicaux. Les communistesproposent d’entrer augouvernement et demandentà Léon Blum de sepasser du Sénat.Celui-ci refuse parrespect pour lestraditionsparlementaires.C'est le début dela fin pour le Frontpopulaire, mêmes’il y aura encorequelques réformesprogressistespromulguées,comme la créationde la SNCF…Si nous voulonsen savoir plus surle Front populaire,

D'autres choixsont possiblesdéclaration du conseil national du PCF - 20 juin 2016

(suite page 6)

Serge Wolikow, lors de la conférence

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Pour la troisième année con-sécutive, à l’approche du 1eroctobre, date prévue pourl’augmentation des pensions,la possibilité d’une hausses’éloigne. Selon un rapport dela commission des comptes dela Sécurité sociale, commentépar le quotidien Les Echos,«l’inflation nulle attendue en2016 devrait conduire à uneabsence de revalorisation au1er octobre 2016».Est-ce certain? C’est très pro-bable si l’on se fie au nouveaumode de calcul des revalo-risations, applicable pour lapremière fois en octobre 2016.La hausse des pensionsdépend toujours de l’inflationmais elle s’appuie désormaissur la hausse des prix cons-tatée pendant douze mois(d’août 2015 à juillet 2016) etnon plus sur une prévisionpour l’année 2016. Commel’indice des prix à la consom-mation mesuré par l’INSEE esten baisse (-0,2% de mai 2015 àavril 2016), à moins d’uneflambée soudaine des prix, lesretraités risquent fort de subirune nouvelle année de stag-nation des pensions.

utilisent la division, lemensonge, la menace. Ilss'appuient sur les violencestotalement condamnablesdes casseurs pour faire unamalgame odieux entre euxet les manifestants, entre lesterroristes qui viennent de selivrer à d'abjects assassinatset la CGT. Ils menaçant d'uti-liser des armes inconstitu-tionnelles comme l'inter-diction des manifestations.

C'est inacceptable !Le parti communiste alertel'opinion sur les dangersouverts par l'attitude irres-ponsable du pouvoir.Cette attitude est totalementcomptable du blocage queconnaît le pays, blocage quipeut être immédiatementlevé si le gouvernement sus-pend le débat parlementairesur la loi travail et ouvre lanégociation avec les syn-dicats.

D'autres choix sontpossibles.

Nos parlementaires, au Sénatet à l'Assemblée nationale,mènent la bataille avec, surtoutes les questions en débat,des contre-propositions. Laloi El Khomri est la loi duMEDEF. C'est aussi une loidirectement dictée par lesinstitutions européennes.Pour combattre le chômageet le dumping social, nousavons besoin d'une loi desécurisation de l'emploi et dela formation, d'une réductiondu temps de travail, de luttercontre les coûts de la financeet du capital, comme cellequ'élaborent les parlemen-taires communistes.

L'entêtement du Gouver-nement est une preuve qu'ilest aux abois, lâché par celleset ceux qui l'ont porté aupouvoir.Il provoque la rancœur, ouvrele risque d'une radicalisation,de fractures irréparables dansla société, de violences.D'une mise en cause de l'Étatde droit.L'obstination du Gouverne-ment ouvre la porte à ladroite extrémisée et à l'ex-trême droite pour s'emparerdu pouvoir dans moins d'unan et mettre en œuvre unepolitique de régressions so-ciales et démocratiquesincommensurables.

Appel à construireun nouveau Front

populaireDevant cet immense danger,la mobilisation sociale encours contre la destruction duCode du travail est une chan-ce pour la France et pour lagauche. Face à l'autoritarismedu gouvernement, elle porteune logique d'espoir pour ladéfense des principes d'éga-lité et de solidarité, fonde-ments de notre pacte répu-blicain. Face à l'exploitationdes peurs et des divisions dela société française, elledéfend l'action collective dessalariés, de la jeunesse, descitoyens. C'est pourquoi, lePCF appelle à la soutenir et àse rassembler.Le parti communiste renou-velle l'appel à construire unnouveau Front populaire etcitoyen. Il est temps d'ouvrirensemble un débat populaireet citoyen pour définir unpacte d'engagements com-muns pour le pays. <

(suite de la page 5)

Pas d’augmentationdepuis avril 2013

Ce gel serait d’autant plusdifficile à admettre qu’il sur-viendrait en pleine période deglaciation des revenus desretraités. Coté retraite de base:la dernière revalorisation(+1,3%) remonte à avril 2013.En 2015, le «geste» du gouver-nement s’est limité à uneprime de 40€ pour les pen-sionnés touchant moins de1200€. Coté retraite complé-mentaire des salariés: pas dehausse depuis 2013 et peud’espoir pour les trois ans àvenir. La formule d’augmen-tation est désormais indexéesur l’inflation moins un pointdans le cadre du plan pourcombler le déficit de l'Agirc-Arrco. Pour couronner le tout,les taux d’intérêt faibleslimitent la cagnotte d'appointdes épargnants retraités.Quelle solution? Serait-il pluscohérent d’augmenter lesretraites en fonction de lahausse des salaires (+1,8%),comme c’était le cas avant laréforme de 1993?<

Claude Tressos

Nouveau geldes retraites enoctobre 2016?

Selon la commission des comptes de la Sécurité sociale, le gel despensions pourrait être reconduit pour une année de plus. Larevalorisation des retraites serait-elle devenue un mirage?

Il pose la question du chan-gement de société qui esten cours, alors que nous nevoyons pas vers où celanous mène. Il fait le constatsuivant : « L'intelligence artifi-cielle va remplacer près de lamoitié des actifs d'aujour-d'hui. La productivité enhausse, le chômage en haus-se, la précarité en hausse, lamarginalisation montanted'une partie de la jeunessedes banlieues : la révolutioninformationnelle bouleversetoutes les sociétés dans lemonde. Les problèmes queposent, à l'avenir de l'hu-manité, tous ces bouleverse-ments technologiques, netrouveront pas les mêmes ré-ponses suivant que l'on estprogressiste ou conserva-

teur». La productivité deshommes au travail produitdu temps libre. Que va-t-onen faire ?Aujourd'hui, l'industrie del'individualisme prend cetemps libre pour promou-voir le consumérisme ; maiscela développe, chez lesindividus à faible revenu,des frustrations :« l'industrie de l'indivi-dualisme qui ramène leshommes au plus bas de leursaffects, ne profite pas à ceuxqui pensent en grand « l'hom-me », mais, finalement, plusà l'extrême droite », affirmePatrice Bessac.La bourgeoisie qui craint lesmouvements sociaux géné-rés par les crises succes-sives du capitalisme fi-

nancier, est demandeused'un nouvel âge autoritaire.« Le « Ça va mieux » desresponsables politiquessuccessifs, traduit le faitqu'ils ne savent plus com-ment faire pour résoudre lacrise », insiste PatriceBessac.Le risque est donc grand devoir arriver au pouvoir unedroite des plus réaction-naires. En revanche, il y aaujourd'hui un mouvementsocial ample qui permettraitun débouché politique réel-lement de gauche. Lessyndicalistes en lutte sonten recherche de ce dé-bouché ; c'est donc l'oppor-tunité à ne pas manquerpour rassembler le plus lar-ge possible pour construire

l'alternative au néolibéra-lisme. « Le parti communistea une responsabilité particu-lière », affirme P. Bessac,« dans ce moment de ruptureoù commence une histoirenouvelle, où il ne s'agit passeulement de problèmes d'al-liance politique, mais aussi desavoir nous élever au niveaudes enjeux qui appellent nonpas des réponses du monded'hier, mais des réponsesd'aujourd'hui et du monde quivient ».La question du pouvoir estposée à la gauche de trans-formation sociale. Si la gau-che reste divisée, le pouvoirreste inaccessible, pour l'e-xercer il faut donc rassem-bler le plus largement pos-sible. « En revanche, notreprojet de gouvernement, ditP. Bessac, doit être encapacité d'incarner un espoirsolide aux yeux du plus grandnombre ».En paraphrasant AndréMalraux, avec tous cesmouvements qui se lèvent,le maire de Montreuil affir-me que le moment actuel,« est un désordre de cou-rage ». Ce moment qui, si onlaisse le temps de laréflexion à toutes celles etceux qui devront s'agglo-m é r e r ,

Le maire de Montreuil, une ville de Seine Saint Denis de plusde 100 000 habitants, Patrice Bessac était l'invité du jour dela fête de Feugarolles.

actu

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Feugarolles 2016

Il faut rencontrerla réalité

(suite page 8

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deviendra un mo-ment de rassem-blement et le particommuniste acette responsabilitéde le favoriser.Le pouvoir actuel,avec M. Macron,

manipule les symboles.

Alors que ce ministrevoulait inaugurer le nou-veau timbre-poste duquatre-vingtième anni-versaire du Front populaire,le maire de Montreuil arefusé de le recevoir pour laraison particulière que celui-ci est l'antithèse même duFront populaire, puisque la

loi El Khomri vise à in-verser ce qui avait été insti-tué par le Front populaire.Suite à cette péripétie, desélus socialistes ont contactéle maire de Montreuil pourlui dire qu'il avait eu raison.Il existe donc de réellespossibilités de rassem-blement.

« Il faut rencontrer la réalitépolitique du pays, non pasdans ses élites mais dans sabase populaire et historiquepour permettre l'adjonction degens plutôt éloignés de nous.C'est cela qui permettra degagner en 2017 », conclut P.Bessac. <

Jo-B. Poulmarc'h

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Mercredi matin, la préfecture de la Région Île-de-Franceannonce l’interdiction de manifester… Une premièredepuis 1958, d’autant plus avec un gouvernement ditsocialiste.Le ministre de l'Intérieur a évoqué une nouvelle fois lesrisques de violences et l'extrême « fatigue » des forcesde l'ordre, sollicitées simultanément par les mou-vements sociaux, l'Euro de football et la menaceterroriste.Les syndicats ont été reçus en urgence après l’annoncede l’interdiction, au ministère de l’intérieur.Bernard Cazeneuve, selon qui le « niveau de menaceest extrêmement élevé », a rappelé que plus de 500policiers avaient été blessés depuis le début dumouvement en mars dernier. Combien de manifestants,avec pour certains des séquelles à vie?Le Premier ministre avait accusé la CGT ne pas avoirsu assurer le bon déroulement de la manifestation du14 juin, dénonçant « l'attitude ambiguë » du serviced'ordre du syndicat à l'égard des casseurs.Les syndicats réunis autour de la CGT et de FO ontréfuté les accusations de l'exécutif et renouvelé leurappel à deux nouvelles journées de mobilisation: jeudi23 juin et mardi 28 juin.

Le porte-parole de SGP-FO, deuxième organisation dela police, s'est montré critique à l'égard de l'attitude dugouvernement: « On n'a pas toujours mis les moyens qu'ilfallait pour empêcher les casseurs d'agir, ce serait paradoxald'aller taper sur des syndicalistes qui manifestent pour leursidées ».Sans attendre, l’Unef annonce que les étudiantsdéfileront quoi qu’il arrive!FO et la CGT après leur rencontre avec BernardCazeneuve annonce la consultation de toutes lesorganisations syndicales. »Finalement, à 13h00, l’intersyndicale par la voix de PH.Martinez annoncent que la manifestation aura bien lieu!Le pouvoir a du céder devant l’arbitraireinacceptable !<

Le pouvoir et les défilésanti-loi Travail

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Feugarolles en fêteLes stands en folie !Celui des crêpes tenu par Bernadette etCorinne, en rupture de stock de pâtes,aura fermé ses portes aux alentours de15 heures. Pas moins de 112 crêpesauront été dégustées par des gourmandsde la vie et de la bonne chère. Même latarte aux myrtilles que leur avaitconfectionnée Régine, a été vendue !...C'est promis, l'an prochain il y aura plusde pâte afin de satisfaire tous lesépicuriens présents et ainsi éviter desfrustrations !Le stand du café, de l'armagnac et despruneaux à l'armagnac tenu par Jenny,Régine, Viviane et Alain aura connu lemême succès ! Pas au point de tirer lesrideaux avant l'heure ! Mais, jusqu'aubout, ils auront tenu courageusement lecomptoir !... Merci et bravo à tous ces amis etcamarades qui n'ont pas ménagé leursefforts pour que la fête soit belle,conviviale et fraternelle. Sans eux, sanstous ces bénévoles qui donnent dutemps et participent, chacun à samanière, à la construction d'un mondemeilleur, la fête n'aurait pas été ce qu'ellea été ! Une très belle fête politique etfraternelle. Rendez-vous l'annéeprochaine !<

Annette Boussinot

Débat enconseil municipalLundi dernier, le conseil municipal étaitamené à débattre de plusieurs thèmeslocaux d'actualité.

Landes de Gascogne

Marmande

La demande de retrait de l'amendementde trente députés PS dont LucetteLousteau, dans le cadre du projet de loi« égalité citoyenneté » visant àsupprimer la dotation de solidaritéurbaine (pour Marmande 28 000 euros)des communes qui ne respectent pas laloi SRU qui exige 25 % de logementssociaux.Marmande n'en est qu'à 14 % ! Argumentavancé : la ville fait des efforts dans cesens (lotissement le Roc 2 avec 21logements, 8 a Tobeloly, l'0pahru, leconventionnement sans travaux… et les1 100 logements de Robien défiscalisésqui aurait perturbé l'offre et les 400logements vacants du centre-ville).Michel Ceruti a contesté cette affirmationsachant : «Tous les centres-villes en Lot-et-Garonne et, en milieu rural, sont confrontésà la même situation. Les gouvernementsprécédents et actuels se sont désengagésdu relogement social. Si nous sommesidentifiés par l’INSEE « croissant de lapauvreté », raison de plus pour proposer depénaliser surtout les communes à fortpotentiel fiscal qui refusent et non cellesqui font preuve de bonne volonté. D'autrepart, dans ce pays, il y a une croissance dela richesse jusque dans les paradis fiscaux ».Une motion a été également adoptée quifaisait écho aux demandes du collectifdes usagers, pour maintenir les servicesTER modifiés à compter du 1er juillet(pour les « harmoniser » avec la ligne àgrande vitesse Paris Bordeaux)Marmande Bordeaux et Marmande Agenet demande le maintien de l’horaire dedépart de 7 h 07 le matin et de 16 h 43l'après-midi. Ils demandent le maintiendes arrêts des trains Intercités. Il fautajouter les retards et suppressions deTER sur la ligne 47, le défaut d'entretiendu réseau implique des limitations devitesses… Il est à noter que pour la garede Marmande, 7 500 passagers sontcomptabilisés par jour de semaine.La demande de rétablissement duservice public a été adoptée à l'una-nimité qui sera remise au conseilrégional et à la direction SNCF.À compter de 2017, mise en place d'uncentre social dans la maison de quartierde Lagravette dans le cadre de lapolitique de la ville qui sera ouvert à tous.Michel Ceruti, élu communiste, arenouvelé la proposition de créer unemploi d’éducateur de rue pour lesjeunes, en dehors des heures de bureau.Renouvellement de la convention policemunicipale gendarmerie pour assurer latranquillité publique ajoutant qu'étaitmise en œuvre la décision d'équiper de

teaser les policiers municipaux formés.Michel Ceruti s'étant abstenu à l'époque,parlera de réponses inadaptées…Il s'abstiendra également sur la pro-cédure proposer de programme prévi-sionnel d’investissement PPI tropenfermer dans un carcan budgétaire.Poursuite et extension de l'accom-pagnement aux devoirs pour les élèvesde primaire et du collège sur des créditsde la politique de la ville ; la premièreannée ayant été concluante.<

Éviter une fermeturede classe

Face à une éventuelle fermeture de classeà l’école élémentaire Édouard-Lacour, lamairie reste optimiste : « Il y a une baissegénérale des effectifs en maternelle, sauf àRené-Bétuing, explique l’adjoint au maire encharge des affaires scolaires, PatrickLavallart. Pour éviter une fermeture declasse, il faut un effectif de quatre-vingt-dixélèves. À Édouard-Lacour, nous en sommesà quatre-vingt-neuf. Je comprends qu’il y aitde l’inquiétude, mais nous nous engageonspour maintenir les classes et il ne devraitpas y avoir de problèmes. »Pour y parvenir, toutes les demandes dedérogations et les enfants vivant entredeux secteurs géographiques de lacommune sont automatiquement ren-voyés vers Édouard-Lacour. Si elle estoptimiste pour la rentrée prochaine, lamairie reste toutefois vigilante sur l’avenirà long terme.<

FraternellementLa section de Meilhan du PCF et tousles militants qui ont rencontré HenriColon, lui souhaitent un promptrétablissement suite à l'interventionchirurgicale qu'il vient de subir.Je suis sûre qu'il sera parmi nous ànos rassemblements dans peu detemps.<

Isabelle Marchand

Le Passage d’Agen

Meilhan

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Bouturez maintenant vos plantes préférées : vousvoulez des plants gratuits pour agrandir vos massifs, faire des cadeauxou cultiver des plantes vues chez des amis ? Profitez de l’été, c’estla saison des boutures !Vous pensez que faire des boutures, c’est compliqué ?Que c’est réservéaux jardiniers expérimentés ? Détrompez-vous, avec la chaleur naturellede l’été, il suffit d’un peu de substrat humide et d’une couverture deplastique pour réussir très facilement vos boutures.Saisonnières, arbustes ou vivaces : l’époque est trèsintéressante pour multiplier toute sorte de plantes, en premier lieu vospréférés… C’est en effet à cette période que les jeunes pousses desarbustes commencent à mûrir et durcir (on dit aussi « s’aoûter ». A cemoment précis, elles sont également chargées des hormones de l’été quifacilitent leur enracinement. On utilise surtout les segments moyens destiges qui ne sont pas encore durs. On évite donc la base, mais égalementl’extrémité, trop molle qui flétrit vite.La bonne coupe : la plupart des boutures s’effectuent en coupantla tige sous un (nœud), c’est-à-dire sous un bourgeon ou sous une pairede bourgeons (quand ils sont bien visibles). On garde juste les feuillessupérieures et on enlève les autres.Propager pour le plaisir : les boutures d’été permettent derapporter des plantes vues en vacances, ou en visite chez des amis, sansse charger de pots, mais aussi d’augmenter à peu de frais votre stock deplantes pour vos massifs. Cela permet aussi d’assurer la survie des plantesgélives car il est plus facile d’abriter du gel des jeunes plantes bouturéesl’été que les grosses plantes mères encombrantes et parfois délicates àrempoter.Un équipement minimal : des pots ordinaires et des bouteillesd’eau minérale en plastique peuvent suffire, à condition de bien lesdésinfecter des contenants, avant usage (brosse, eau chaude et savon deMarseille). Vous pouvez aussi adopter du matériel plus « pro », une terrineen plastique et son couvercle « mini serre ». Dans tous les cas, optez pourun substrat « spécial semis/boutures » qui est léger et désinfecté. Un atoutsupplémentaire décisif pour réussir.La suite… ? Quelles plantes… ? <

culture

Une Histoire françaiseParis, janvier 1 789. Persuadé qu'il ne survivra pas à l'accident qui l'a laissé à moitiéparalysé, Marc Antoine Doudeauville, avocat parisien réputé, décide de dicter sesmémoires à Georges de Coursault, un jeune homme de lettres qu'on lui arecommandé pour ses talents d'écriture. Ainsi, chaque jour, celui-ci traverse Parispour se rendre rue de Nevers afin de recueillir les souvenirs de l'avocat…Une forme narrative originale - Centré autour de la confession de MarcAntoine Doudeauville, ce roman relate ses souvenirs, ses faits et gestesainsi que ses réflexions depuis son arrivée à Paris en janvier 1 766 jusqu'àce fameux mois de janvier 1789, alors que Paris se retrouve sous la neige.Le rythme des confidences qui se déroulent entre le vendredi 9 janvier 1789et le vendredi 30 janvier 1789, détermine la structure du roman puisqu'il estdivisé en neuf chapitres, chacun étant dédié à une journée…

expositionCéline Zorzenone + M. Berthoumieux

peintures et sculpturessalle des expositions - Sérignac-sur-Garonne

du 20 juin au 26 juinde 10 h 00 à 17 h 00 entrée libre

Renseignements au 06 82 44 88 49 ou [email protected]

2 livresde Serge Wolikow

surle Front populaire

de 1936