DE LA MISSION DE REVUE A MI-PARCOURS DU PROJET · 5 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à...

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REPUBLIQUE DU SENEGAL . MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPMENT RURAL (MAER) PROJET D’APPUI A LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LES REGIONS DE LOUGA-MATAM ET KAFFRINE (PASA/LOU MA KAF) Liberté 6 extension, en face Camp Leclerc Imm Moustapha N° 207, 2ème étage à gauche Tel : Bureau : 33 867 68 00 / 33 867 68 02 -Fax : 33 867 68 01 E-mail: [email protected] Janvier 2017 RAPPORT FINAL DE LA MISSION DE REVUE A MI-PARCOURS DU PROJET

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REPUBLIQUE DU SENEGAL .

MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPMENT RURAL (MAER)

PROJET D’APPUI A LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LES REGIONS DE LOUGA-MATAM ET KAFFRINE

(PASA/LOU MA KAF)

Liberté 6 extension, en face Camp Leclerc Imm Moustapha N° 207, 2ème étage à gauche Tel : Bureau : 33 867 68 00 / 33 867 68 02 -Fax : 33 867 68 01 �E-mail: [email protected]

Janvier 2017

RAPPORT FINAL DE LA MISSION DE REVUE

A MI-PARCOURS DU PROJET

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REMERCIEMENTS

La mission tient à exprimer ses remerciements à l’Unité de Gestion du PASA Lou-Ma-Kaf, notamment à son Coordonnateur national Docteur Mouhamadou Moustapha DIAW, au RESEC et au point focal de la mission RMP Mr Alhassane Kane, au RAF Mr Massata FALL et au Responsable Acquisition Mr Seybatou SENE, qui ont facilité le travail des experts à Dakar. La mission adresse toute sa gratitude également au Coordonnateur du « volet Eaux de Surface » Mr Abdou Niang THIAM, au Coordonnateur du « volet Eaux de souterraines » Mr Babacar NDIAYE et au Coordonnateur du « volet Elevage » Dr Ibrahima THIAM et à leur personnel qui ont également facilité son séjour dans les régions de Kaffrine, Louga et Matam et qui n’ont ménagé aucun effort pour un bon déroulement des visites de terrain. Ses remerciements s’adressent aussi aux bénéficiaires (GIE, Union des GIE, Fédérations, Groupe EPC, Comités de gestion, ASUFOR) qui ont effectué le déplacement parfois sur de longues distances pour venir prendre part aux focus groupe. La mission remercie enfin les chefs des services régionaux (Eaux et Forêts, Elevage, ANCAR, et DRDR, CADDL) qui ont bien voulu consacrer suffisamment de leurs temps à la revue. Leurs contributions ont permis de mener cette évaluation dans la transparence et de manière participative. Ce rapport a pu, également, être finalisé grâce à la contribution de nombreux acteurs qui ont pris part à l’atelier de restitution et qui ont collecté les nombreuses informations détaillées pour finaliser ce rapport; qu’ils en soient remerciés.

Mame Thierno MBACKE

ADIRA ETUDES & CONSEILS Président Directeur Général

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RESUME EXECUTIF Données du Projet

Rubriques Données

Numéro du projet P-SN-A00-005 Numéro de prêt FAD 2100150028943 du 20 Juin 2013 Numéro de Don GAFSP 5570155000201 du 20 Juin 2013 Date de signature de l’accord de prêt

20 Juin 2013 Date de signature de l’accord de don Coût du projet

• Montant du Don GAFSP • Montant du Prêt FAD • Gouvernement • Bénéficiaire

• 40 millions d’USD • 3,07 millions d’USD • 5,87 millions d’USD. • 700 mille USD.

Ministère de tutelle Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural (MAER) Agences d’exécution II. Direction de l’Elevage et des Productions Animales (DIREL)

III. Direction des Bassins de Rétention et Lacs Artificiels (DBRLA) IV. Agence Nationale pour l’Intensification du Développement

Agricole (ANIDA) Date de mise en vigueur du Prêt Juillet 2013 Durée 5,5 ans Date du dernier décaissement 4ème trimestre 2018 Taux de décaissement GAFSP 38,8%. Taux de décaissement FAD 50%. Taux de décaissement Gouvernement 47,8%. Date d’achèvement 31 décembre 2018 Le Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire (PASA Lou-Ma-Kaf) intervient dans une zone de 70 000 Km2 localisés dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine abritant 1 960 000 habitants et 3 300 000 ruminants. Dans un délai de 5,5 ans, il vise à renforcer la sécurité alimentaire et à réduire la pauvreté, à travers une productivité agricole accrue et une augmentation des revenus. La zone d’intervention du projet a été retenue en raison de sa vulnérabilité écologique et socio-économique.

Les principales réalisations attendues du projet se résument comme suit : la mise en valeur de 2.1104 ha de terres ; l’organisation de 25 unités pastorales autour de 8 nouveaux forages et 10 forages réhabilités; la réalisation de 18 forages à usage agricole ; la construction de divers bâtiments (18 bâtiments d’exploitation, 30 parcs de vaccination, 25 hangars de stockage de fourrage, 120 chèvreries/bergeries et 60 poulaillers) ; la réalisation de 120 km de pistes rurales ; la formation et la structuration de plus de 30.000 producteurs.

A mi-parcours, la composante1 présente globalement un niveau de réalisation physique satisfaisant. C’est ainsi qu’en Décembre 2016, il sera réalisé : - Pour le volet « Eaux de Surface » : 1775 ha de superficies dominées par les ouvrages réalisés ; 15 digues de rétention (Confortées et construites); 250 ha de terres traitées par des techniques de CES/DRS ; 3,8 ha aménagés pour des périmètres maraichers ; - Pour le volet « Eaux souterraines » : 11 PPI de 5 ha aménagés à partir des forages existants ; 11 PPI de 20 ha aménagés à partir de nouveaux forages ; 8 périmètres maraîchers de 4 ha ; 19 bâtiments d’exploitation dans les fermes ; -Pour le volet Élevage : 8 nouveaux forages pastoraux ; 4 forages existants, réhabilités ; 2 mares pastorales aménagées ; 46 parcs à vaccination ; 4 magasins d’aliments bétail ; 10 hangars de

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stockage ; 658 km de pare-feu aménagés ; 20 chèvreries/bergeries ; 5 étables laitières ; 45 poulaillers ; 2 mini laiteries. D’ici fin 2017 Les objectifs seront atteints si la programmation est respectée.

La composante 2, sur la mise en valeur des infrastructures réalisées présente des résultats jugés acceptables, au vu de la stratégie de valorisation anticipée adoptée (taux compris entre 13 et 27%). S’il est, en effet, pertinent d’avoir appuyé par anticipation, l’exploitation des sites sous forme d’activités génératrices de revenus, il n’en demeure pas moins que les résultats obtenus en termes de production, ne pouvaient excéder les niveaux enregistrés d’environ 5%, comparés aux objectifs. Ainsi à mi-parcours les résultats ci-dessous résumés ont été obtenus : - Volet eaux de surface : 90 ha de riz ont été emblavés en saison hivernale en 2014, 875 ha en 2015 sur les bas-fonds et, (1022) ha en 2016 ; les rendements, compris entre 2,1 et 2,9 tonnes, devront être nettement améliorés car, dans les mêmes conditions, le respect de l’itinéraire technique peut occasionner jusqu’à 4 tonnes/ha ; Les superficies emblavées en maraichage ont été de 7,23 ha en 2014, et 32 ha en 2015 ; 29,5 ha ont été emblavés en arachide en 2015 pour 23,6 tonnes, soit un rendement de 800 kg/ha, rendement qui encore faible pour ce mode de culture ; - Volet eaux souterraines : En hivernage 2015 quarante-sept (47) ha ont été emblavés en niébé et pastèque dans sept fermes et périmètres de la région de Louga, conduisant à une production de 349 tonnes. A Kaffrine, 9,66 ha ont été emblavés dans 06 fermes, permettant une production de 10,6 T d’arachide en hivernage. Les recettes de cette production d’hivernage, évaluée à 7.436.150 FCFA, ont permis, aux GIE de producteurs, de disposer du montant de 10% d’apport personnel pour obtenir le crédit, auprès de la CNCAS, des campagnes de contre saison froide et chaude 2015/2016. Aussitôt après, la campagne d’hivernage a suivi la première campagne de contre saison sur une superficie de 48 ha, avec à une production globale de près de 204 tonnes. La recette générée était évaluée à 39 millions FCFA de laquelle un montant de 3 673 750 FCFA a été prélevé et versé aux ASUFOR, pour le règlement des factures d’eau mobilisée pour l’irrigation, et 12 179 000 FCFA ont été partagés entre les producteurs. Ces résultats pouvaient être meilleurs si la mobilisation du crédit n’avait pas trouvé de contraintes dans la région de Kaffrine ; - Volet Élevage : les 25 unités pastorales prévues ont été mises en place, avec un plan de gestion qui définit les règles d'occupation de l'espace et d'utilisation des ressources pastorales ; les 153 comités de lutte contre les feux de brousse, ont été mis en place, équipés et formés sur les techniques de lutte ; 20 géniteurs ovins de race Touabir ont été acquis et mis en place dans les 20 bergeries construites et livrées ; 8 motofaucheuses ont été mises à la disposition des éleveurs ; 2 mini-laiteries ont été construites et équipées ; 908 relais avicoles ont été formés et équipés et 13 ASUFOR ont été appuyés (nouvelle mise en place, renouvellement et renforcement des capacités des membres des comités de gestion).

APPRECIATION GENERALE : A mi-parcours, on peut considérer que le Projet a permis une amélioration sensible des conditions de vie des bénéficiaires, notamment l’amélioration des productions et revenus tirés de l’exploitation des infrastructures et équipements mis en place dans le domaine du maraichage et de l’Élevage, mais également le renforcement des capacités des bénéficiaires. - Le Consultant estime que dans l’ensemble l’efficacité du projet est moyenne. Toutefois, il y’a des disparités entre les composantes et ce, aussi bien en termes des quantités réalisés, de la qualité obtenue, des délais que des coûts. Dans l’ensemble, le Projet a été efficient

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sur le plan de l’utilisation des ressources financière avec, cependant, un niveau moyen des décaissements, à date, de 40%, tous financements confondus. Toutefois, ce taux global pourra atteindre 89% à la fin de l’année en cours, compte tenu de la réalisation des engagements effectués et des ajustements faits dans la passation des marchés. Le Projet a mis en place différentes actions afin de garantir la durabilité des activités et des résultats (formations des bénéficiaires, mise en œuvre d’un processus de structuration (GIE, fédérations, comités de gestion, Intégration dans le réseau bancaire). Le Consultant estime que les objectifs et les principes du PASA Lou-Ma-Kaf étaient pertinents au moment de la conception et le sont encore dans le contexte actuel. En effet la conception a été axée sur les orientations majeures de la politique nationale, a établi le lien avec les projets achevés et en cours d’exécution lors de la formulation, et a adressé les problématiques majeures de développement de la zone d’intervention du Projet.

RECOMMANDATIONS : A ce rythme les objectifs du PASA Lou-Ma-Kaf seront atteints, voire dépassés. Pour les 2 années à venir, il suffira juste d’améliorer et de parfaire les acquis, et penser à l’extension pour une seconde phase :

- poursuivre les efforts de construction d’une équipe cohésive et solidaire au niveau de chaque zone géographique ;

- Accélérer le processus des acquisitions des biens et services ; - demander aux autorités administratives et locales de s’impliquer davantage,

pour assurer la durabilité des actions du Projet et faciliter les délibérations foncières, surtout pour les fermes agricoles ;

- veiller à ce que les entreprises livrent les ouvrages de retenue avant fin juin 2017 afin que leur première mise en valeur soit effective dès le prochain hivernage ;

- insister sur le renforcement des capacités des bénéficiaires (producteurs, éleveurs, membres des comités de gestion des UP et les élus locaux (conseillers municipaux)) ;

- proposer la réallocation de 1 872 500 000 FCA représentant le montant non alloué (voir tableau 28 pour la proposition de réallocation).

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TABLE DES MATIÈRES

I. INTRODUCTION ........................................................................................................................... 11 A) la revue à mi-parcours .................................................................................................................. 11 B) Présentation sommaire du Projet ..................................................................................................... 12 C) Déroulement de la mission ............................................................................................................. 16 II. ÉVALUATION D’ENSEMBLE DE L’EXÉCUTION DU PROJET .......................................................... 18

2.1. INTRODUCTION ................................................................................................................... 18

2.2. APPRECIATION GENERALE .................................................................................................. 21

2.2.1. Efficacité ......................................................................................................................... 21 2.2.2. Efficience ........................................................................................................................ 22 2.2.3. Appréciation de la durabilité des résultats obtenus ............................................................. 23 2.2.4. Pertinence du Projet ......................................................................................................... 23 2.2.5. Capacité des acteurs de mise en œuvre à atteindre les objectifs fixés .................................. 24

III. ANALYSE DE LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET ........................................................................... 25

3.1. COMPOSANTE 1 : DEVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES AGRICOLES ET D’ELEVAGE 25

3.1.1 Description de la composante ............................................................................................ 25 3.1.2. Réalisations de la composante .......................................................................................... 27

3.1.2.1. Volet Eaux de surface ........................................................................................................................ 27 3.1.2.2. Volet Eaux Souterraines ..................................................................................................................... 34

3.1.3.Évaluation de la composante......................................................................................... 62 3.2. COMPOSANTE 2 : MISE EN VALEUR ET RENFORCEMENT DES CAPACITES ......................... 62

3.2.1. Description de la composante ....................................................................................... 62 3.2.2. Réalisations de la composante ..................................................................................... 63

3.2.2.1. Le Volet Agricole................................................................................................................................. 63 3.2.3. Modalités de réalisations de la composante ................................................................. 68

3.2.3.1.Organisation des bénéficiaires ........................................................................................................... 68 3.2.3.2.Renforcement des capacités ............................................................................................................... 69 3.2.3.3. Crédit et Approvisionnement en intrants et matériels ................................................................ 73

3.2.4. Contraintes à la mise en valeur .................................................................................... 74 3.2.4.1. Contraintes liées à la qualité des ouvrages ................................................................................... 74 3.2.4.2.Contraintes liées au non-respect itinéraires techniques ................................................................ 74 3.2.4.3. Contraintes liées au fonctionnement des ouvrages....................................................................... 75 3.2.4.4. Contraintes liées à l’insuffisance de la formation .......................................................................... 76 3.2.4.5. Contraintes liées à l’insuffisance de l’encadrement....................................................................... 76 3.2.4.6.Contraintes liées à l’inexistence de commodités d’hygiène et de qualité ................................. 77

3.2.5. Le Volet Elevage ........................................................................................................... 77 3.2.6. Évaluation de la composante ....................................................................................... 85

3.3. COMPOSANTE 3 : GESTION DU PROJET ............................................................................. 86

3.3.1. Gestion administrative et comptable ............................................................................ 87 3.3.1.1. Système comptable ............................................................................................................................. 87 3.3.1.2. Contrats de travail ............................................................................................................................... 88 3.3.1.4. Manuels des procédures ..................................................................................................................... 89

3.3.2. Gestion financière ......................................................................................................... 90 3.3.2.1. Plan de Travail Budgétaire annuel (PTBA)..................................................................................... 95 3.3.2.2. Décaissements ....................................................................................................................................... 96 3.3.2.3. Situation de la contrepartie de l’État au 30 septembre 2016 ................................................ 101 3.3.2.4. Réalisations financières au 30 septembre 2016 ......................................................................... 102

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3.3.2.5. Traitement des DRF ........................................................................................................................... 103 3.3.2.6. Passation des marchés ....................................................................................................................... 103 3.3.2.7. Audits.................................................................................................................................................... 108

3.3.3.Système de pilotage du projet ..................................................................................... 108 3.3.3.1 le pilotage stratégique ....................................................................................................................... 108 3.3.3.2. Le pilotage opérationnel : le système de suivi-évaluation ........................................................ 109

3.3.4. Évaluation de la composante ..................................................................................... 110 IV. LES CONVENTIONS ET PROTOCOLES ...................................................................................... 111

4.1- Revue des conventions ...................................................................................................... 111

4.1.1. convention PASA Lou-Ma-Kaf – DIREL ....................................................................... 111 4.1.2. convention PASA Lou-Ma-Kaf – DBRLA .......................................................................................... 112

4.1.3- convention PASA Lou-Ma-Kaf – ANIDA ..................................................................... 112 4.2. Revue des protocoles ......................................................................................................... 113

4.2.1.protocole PASA Lou-Ma-Kaf –Programme Alimentaire Mondial (PAM) ...................... 113 4.2.2.protocole PASA Lou-Ma-Kaf –Direction des Eaux, Forêts, Chasses et Conservation des Sols DEFCCS (IREF de Matam, Louga et Kaffrine) ................................................................. 113 4.2.3.protocole PASA Lou-Ma-Kaf –Agence Nationale du Conseil Agricole et Rural ........... 114 4.2.4.protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Office des Forages (OFOR) (DEM) ................................ 114 4.2.5.protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eaux (DGPRE) ................................................................................................ 115 4.2.6.protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Direction de l’Hydraulique (DH) .................................... 115 4.2.7.protocole PASA Lou-Ma-Kaf -DRDRs de Louga et Kaffrine ......................................... 116 4.2.8.protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Institut National de Pédologie (INP) .............................. 116 4.2.9.protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Direction de l’environnement et des Etablissements Classés (DEEC) ...................................................................................................................... 116 4.2.10.protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Direction de l’Analyse, des Prévisions et Statistiques Agricoles (DAPSA) ................................................................................................................ 116 4.2.11-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Programme National Biogaz (PNB) ............................ 117 4.2.12-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Centre de Suivi Ecologique (CSE) ................................ 117 4.2.13-protocole PASA Lou-Ma-Kaf - Direction générale de la Santé (DGS) ......................... 118 4.2.14-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Délégation Générale à la Protection Sociale et à La Solidarité Nationale (DGPSN) .............................................................................................. 118 4.2.15-protocole tripartite PASA Lou-Ma-Kaf /Secrétariat Exécutif du Conseil National à la Sécurité Alimentaire (SECNSA)/Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM)....................... 118 4.2.16-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Caisse Nationale d’Assurance Agricole au Sénégal ... 119 4.2.17-protocole PASA Lou-Ma-Kaf - Projet des Bassins de Rétention et Forages ................ 119 4.2.18-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Agence Nationale de la Grande Muraille Verte .......... 120 4.2.19-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Commission Nationale de Réforme Foncière (CNRF).. 120 4.2.20-protocoles PASA Lou-Ma-Kaf -radios communautaires de Gassane et Ferlo FM ...... 120 4.2.21-protocole PASA Lou-Ma-Kaf - AVSF .......................................................................... 121 4.2.22- Lettre d'entente entre PASA Lou-Ma-Kaf et FAO ...................................................... 121

4.3. Évaluation des conventions et protocoles .......................................................................... 121

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V. RECOMMANDATIONS .............................................................................................................. 122 5.1- pour l’UGP ......................................................................................................................... 123

5.2. Pour les bailleurs de fonds ................................................................................................ 123

5.3. Sur le volet Eaux de surface ............................................................................................... 124

5.4. Sur le volet Eaux souterraines ........................................................................................... 125

5.5. Sur le volet Elevage .......................................................................................................... 128

5.6. Propositions de réallocation pour la deuxième partie........................................................ 132

ANNEXES ...................................................................................................................................... 134 1. Liste des documents consultés .............................................................................................. 134 2. Liste des personnes rencontrées lors de la mission de terrain .............................................. 134 3. Liste des sites visités lors de la mission de terrain................................................................ 134 4. Cadre logique actualisé du PASA LOU MA KAF ................................................................... 134

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ABBRÉVIATIONS ET ACRONYMES

AEP Approvisionnement en eau potable

AGR Activité génératrice de revenus

ANCAR Agence Nationale pour le Conseil Agricole et rural

ANIDA Agence Nationale d’Insertion et de Développement Agricole/Volet eaux souterraines

ANO Avis de Non Objection APD/DAO Avant-projet détaillé/Dossier d’appel d’offres ASUFOR Association des usagers des forages BAD Banque Africaine de Développement BCI Budget Consolidé d’investissement BEN Bénéficiaires CADL Centre d’appui au développement local

CAR Conseiller agricole et rural

CES/DRS Conservation des eaux et des sols/Défense et restauration des sols CNCAS Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal CPV Centre de prophylaxie vétérinaire CR Communauté rurale

DAO Dossiers d’Appels d’Offres

DAPS Direction de l’analyse, de la prévision et des statistiques DEPA Direction de l’Élevage et des productions animales DBRLA Direction des Bassins de Rétention et Lacs Artificiels DDI Direction de la dette et des investissements DECF Direction de DI Direction des Investissements DIREL Direction de l’Elevage, ex DIPA (Direction de la Production Animale) DP Demandes de Propositions DPAO Données Particulières de l’Appel d’Offres DPD Demande de Paiement Direct DRDR Direction régionale du développement rural DRH Direction des Ressources Humaines EAR Etat Récapitulatif des Dépenses FAD Fonds Africain de Développement FCFA Franc communauté française de l’afrique FCFA HTVA Fcfa hors taxe sur la valeur ajoutée FR Fonds de Roulement GAFSP Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire GIPD Gestion intégrée de la production et des déprédateurs GVT Gouvernement HA hectare HTVA Hors taxe sur la valeur ajoutée KM Kilomètre MAER Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural MEF Ministère de l’Economie et des Finances

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OP

Organisation de producteurs

PAM Programme Alimentaire Mondiale

PASA/Lou-Ma-Kaf Projet d’Appui A la Sécurité Alimentation dans les Régions de Louga, Matam et Kaffrine

PD Paiements Directs PNIA Programme National d’investissement agricole PNLS Programme National de Lutte contre le SIDA PPM Plan de Passation des Marchés PRACAS Programme PTBA Programme de Travail Budgétisé Annuel PUDC Programme d’urgence de développement communautaire PV Procès-verbal RAF Responsable Administratif et Financier

RESEC Responsable Suivi, Évaluation et Communication

PNDE Programme National de développement de l’Élevage

TDR Termes De Références UC Unité de compte UGP Unité de Gestion du Projet

UNDB

United Nations Development Business

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I. INTRODUCTION

A) la revue à mi-parcours

Les accords de Prêt FAD et de don GAFSP et la contribution du

Gouvernement du Sénégal ont permis la mise en place du PASA Lou-Ma-Kaf. Ces accords de Prêt FAD et de don GAFSP ont été signés respectivement le 20 Juin 2013 pour être mis en vigueur le 20 juin et le 26 Aout 2013. Mais le premier fonds de roulement n’a été reçu qu’en Mars 2014. Aussi l’année 2016 constitue la troisième année de mise en oeuvre du Projet. Cependant les activités préliminaires d’installation ont démarré, durant le dernier trimestre de 2013, avec (i) l’installation des équipes de coordination nationale et de volets et des mécanismes d’intervention (dispositifs de terrain et partenariats), (ii) l’élaboration des documents de base (manuel de procédures, guide de suivi – évaluation, plan de communication) du projet, (iv) l’élaboration et la transmission à la BAD de la demande du premier fonds de roulement après la satisfaction des conditions préalables du premier décaissement, (v) l’élaboration des stratégies sectorielles du projet 2016 est la troisième année de mise en oeuvre et, donc, année charnière durant laquelle la plupart des investissements prévus par le projet seront complétés. Le rapport d’évaluation du projet prévoit une revue à mi-parcours, étant entendu que la date de clôture est prévue pour le 31 décembre 2018. Pour ce faire, un consultant indépendant a été recruté pour conduire cette étude. Les objectifs de la revue à mi-parcours du projet consistent principalement à :

faire une analyse détaillée, exhaustive et indépendante de la mise en œuvre du projet à mi-parcours en termes ;

de gestion administrative et financière ; d’exécution physique au regard des prévisions du cadre logique

réactualisé du projet, pour chacune des composantes ; de politique et stratégie de développement retenues et des impacts

effectifs sur le terrain ; examiner et corriger, au regard des référentiels adoptés par la BAD, le

cadre logique révisé ; formuler des propositions visant à assurer l’atteinte des objectifs du

projet et à améliorer son efficience pour accroitre ses effets et impacts en matière de développement ;

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étudier les possibilités de renforcement des activités d’agro-business et de promotion de l’emploi jeunes ;

définir des mécanismes effectifs de mise en oeuvre des recommandations qui en seront issues.

Aussi, il s'agira d’évaluer la cohérence du projet avec :

les politiques gouvernementales en matière de développement agricole et de renforcement des infrastructures rurales (réduction de la Pauvreté, sécurité alimentaire et conditions de vie des populations);

la stratégie de développement global et la stratégie d’appui de la BAD en faveur dudit projet ;

les obligations statutaires, l’avantage comparatif et les grandes priorités de la banque ;

les stratégies et préoccupations des Gouvernements en matière de développement rural.

B) Présentation sommaire du Projet

Le Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire (PASA) dans les régions de Louga,

Matam et Kaffrine bénéficie d’un don de 40 millions de dollars US du Programme Mondial pour l’Agriculture et la sécurité Alimentaire (GAFSP) et d’un prêt de 2 millions UC du Fonds Africain de Développement (FAD) et de la contribution du Sénégal d’un montant de 3,80 millions UC. Il vise à améliorer la sécurité alimentaire ainsi que les revenus des ruraux, en ciblant trois régions vulnérables du pays et fréquemment soumises aux aléas climatiques. Il s’agit des régions de Louga, Matam et Kaffrine qui constituent un tiers du pays, regroupent 10 départements et 83 communes rurales. Son objectif est d’améliorer l’accès des petits producteurs, des femmes, et de leurs organisations à des infrastructures agricoles et pastorales diversifiées, notamment en matière de maîtrise de l’eau, de stockage et de désenclavement, ainsi qu’à des technologies, services et formations adaptés au développement des productions animales. Spécifiquement, son action devra aboutir à un accroissement de la productivité agricole. Le PASA Lou-Ma-Kaf s’inscrit dans le sillage des options prioritaires du PNIA, du PRACAS et des plans locaux de développement.

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La durée du projet est de cinq ans et demi (5,5 ans).

A terme, le projet devra bénéficier à 390.000 personnes dont 60% de femmes, générer 2.900 emplois directs pour les jeunes et touchera directement 30 000 agro-éleveurs dont 13.000 femmes et 5.000 jeunes. Il renforcera, dans sa zone, la résilience des écosystèmes de productions agricoles face aux changements climatiques.

Pour réaliser ses objectifs, le projet facilitera l’accès à l’eau, renforcera les capacités techniques et organisationnelles des acteurs, améliorera l’accès des petits producteurs à des infrastructures diversifiées et accordera une attention particulière à la promotion des femmes et des jeunes.

Le projet est mis en œuvre sous la responsabilité financière et administrative d’une Unité de Gestion du Projet (UGP) basée à Dakar, relayée sur le terrain par 3 coordinations de volet et 23 partenaires. La coordination du volet Elevage, basée à Linguère, mène les activités de productions animales, avec les services décentralisés de l’Elevage. Le Volet Eaux Souterraines met en place les fermes agricoles avec l’appui technique de l’ANIDA. Le Volet Eaux de Surface, basé à Kaffrine, aménage et valorise les bas-fonds avec le concours technique de la DBRLA, de l’ANCAR et des DRDR. Le Comité technique interministériel de suivi du PNIA, créé par l’arrêté du 23 mars 2012 et élargi aux représentants des 3 régions concernées par le PASA Lou-Ma-Kaf, pilote le projet conformément aux dispositions prévues par le rapport d’évaluation.

Le Suivi-Evaluation du projet est assuré sur la base d’un guide et du manuel de procédures de gestion élaborés de manière participative

Composantes du projet

Le projet est mis en œuvre à travers trois composantes majeures :

• La Composante : « Développement des Infrastructures Agricoles et d’Elevage » qui vise à développer, de façon participative et durable, des infrastructures destinées à favoriser la sécurisation, l’accroissement, le stockage, la commercialisation et la consommation des productions et produits végétaux et animales. Des interventions ciblées seront menées surtout dans le domaine de l’hydraulique, en intégrant le besoin d’adaptation aux changements climatiques et la question foncière et en

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prenant en compte les leçons et bonnes pratiques tirées de programmes similaires.

• La Composante : « Appui à la mise en valeur et renforcement des capacités » qui vise à renforcer : - les dispositifs d’appui-conseil des sites aménagés, de création d’emplois pour les jeunes, d’organisation des agro-éleveurs, de transformation et de mise en marché des productions et produits avec l’implication effective des femmes dans les activités ; - et les capacités des institutions publiques, privées et communautaires du secteur agro-pastoral pour une gestion efficiente et durable des infrastructures et des filières de production concernées en intégrant la sensibilisation aux pratiques résilientes.

• La Composante : « Gestion de projet » qui comporte l’ensemble des activités de coordination et de suivi du projet dont celles relatives aux acquisitions et à la gestion administrative et financière. Elle assurera à une conduite efficace du Projet, centrée sur le suivi-évaluation des résultats et des impacts.

Sur le plan opérationnel, les activités prévues dans le projet seront mises en œuvre par trois agences étatiques existantes : (i) Direction de l’élevage (DIREL) pour ce qui concerne les activités du volet élevage, (ii) Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA) pour les activités de mise en place des fermes agricoles, à partir de l’utilisation des eaux souterraines, et (iii) Direction des bassins des rétentions et lacs artificiels (DBRLA) pour ce qui concerne l’aménagement de bas-fonds et les activités connexes. Zone d’intervention

La zone d’intervention du PASA LOU KAF est localisée au niveau de 10 départements et 83 communes dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine, et a été retenue en raison de sa vulnérabilité physique et socio-économique avec un indice de pauvreté entre 45,2% et 63,8% et un taux de malnutrition aigüe globale entre 11 et 14 en 2011. Elle bénéficie peu d’interventions agricoles d’envergure et est déficitaire en infrastructures. La pluviométrie y varie entre 350 et 750 mm. La végétation clairsemée est soumise à la sècheresse et aux feux de brousse. La population totale y est estimée à 1.960.000 habitants2, le cheptel à 3.500.000 ruminants. Les systèmes de production y sont de type extensif pastoral à agro-pastoral.

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Budget initial

Le projet est financé par un don de 40 millions d’USD du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire, un prêt du FAD de 2 millions d’UC soit 3,07 d’USD, une contrepartie nationale d’un montant de 5, 87 millions d’USD. La contribution des bénéficiaires est évaluée à 700 000 USD.

La répartition du coût du projet est présentée dans les tableaux ci-dessous, par composantes, et par catégories de dépenses. Tableau 1 : Coût du projet PASA/Lou-Ma-Kaf par composante

Composantes Montant en Millions d’UC

GAFSP FAD GVT BEN TOTAL % 1. Développement des infrastructures agricoles et d’élevage

22,400 1,310 3,109 0,107 26,925 83,3%

2. Appui mise en valeur et renforcement des capacités

1,712 0,463 0,537 0,357 3,069 9,5%

3. Gestion du Projet 1,950 0,227 0,153 0,000 2,330 7,2%

TOTAL (millions d’UC) 26,062 2,000 3,799 0,464 32,325 100%

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Tableau 2 : Coût du projet PASA/Lou-Ma-Kaf par catégories de dépenses

C) Déroulement de la mission Pour cette revue à mi-parcours, la mission s’est déroulée en trois phases :

• une 1ère phase de planification et de préparation de la Mission • une 2ère phase de déroulement des activités • une 3ème phase de partage des résultats de l’évaluation

Nous avons alterné des séances de travail avec les parties prenantes avec des visites des réalisations sur le terrain. C’est ainsi que la mission a eu à rencontrer les principales parties prenantes à Dakar et dans la zone d’intervention du Projet. Au plan méthodologique, nous avons mis en œuvre une approche participative et inclusive avec les parties prenantes du projet. Après examen et analyse participative des performances atteintes à travers la revue des différents documents élaborés au cours de l’exécution du projet, nous avons tenu des séances d’échanges avec les principaux responsables du projet, ponctuées de feed-back avec la Coordination du Projet pour s’assurer à chaque fois d’une compréhension commune des constats. Notre démarche a comporté :

Catégories de dépenses

Millions FCFA Millions d’UC Monnaie Locale

Devises Total

M.L. Devises Total

Travaux 3 757,92 8 726,23 12 484,15 4,85 11,26 16,10

Biens 542,08 1 366,65 1 908,73 0,70 1,76 2,46

Services 3 298,39 1 052,27 4 350,67 4,25 1,36 5,61

Fonctionnement 683,00 445,60 1 128,60 0,88 0,57 1,46

Personnel 1 949,04 0,00 1 949,04 2,51 0,00 2,51 Total coût de base

10 230,43 11 590,76 21 821,19

13,20 14,95 28,15

Provision aléas d’exécution

369,30 883,62 1 252,92

0,48 1,14 1,62

Provision hausse des prix

961,63 1 024,97 1 986,60

1,24 1,32 2,56

Coût total du projet

11 561,36 13 499,35 25 060,71

14,91 17,41 32,32

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� Une démarche participative et inclusive dans la conduite des prestations, afin de prendre totalement en compte les préoccupations, besoins et visions des parties prenantes du projet ;

� Une approche systémique à travers la prise en charge des besoins spécifiques de chacune des composantes du projet et de leurs interactions ;

� Une validation systématique des constats et analyse ainsi que des conclusions et recommandations de la mission au cours d’un atelier participatif qui regroupera les parties prenantes.

La mission s’est déroulée au Sénégal du 15 août au 30 Novembre 2016. L’équipe d’experts était composée de Mr Amadou CISSE, agroéconomiste , Expert en Suivi-évaluation, chef de mission, Djibril MBAYE, Ingénieur agronome, Youssou DIALLO, Spécialiste en génie rural, Mame Thierno MBACKE, Expert en gestion financière, Ndiaga SAMB, Expert socio-économiste, spécialiste en renforcement de capacités et Dr Mamadou DIOP, expert en Élevage.

En pratique, la mission a connu trois grandes étapes:

i.) au démarrage de la mission à Dakar - Une séance de cadrage de la mission avec le staff de l’UGP et

les trois Coordonnateurs ; - Des rencontres avec les principaux partenaires du projet à Dakar :

du Coordonnateur du volet « Eaux souterraines », des ministères de l’Agriculture et de l’Equipement Rural (DAPS) et de l’Économie et des finances (DDI, DECF) et de l’Elevage (DIREL).

- la revue et l'analyse des documents fournis par la Coordination du Projet (rapports, aide-mémoires de supervision, conventions de partenariat, rapports trimestriels et annuels, PTBA, Bilans annuels, plans de travail annuels, textes administratifs, audits, etc.).

ii.) dans la zone du projet régions de Kaffrine, Louga et Matam

- un séjour sur le terrain consacré aux rencontres avec les équipes de mise en œuvre du Projet, notamment les coordinations des 3 volets, des rencontres avec les autorités locales (Gouverneur, PCR) et les responsables régionaux des services administratifs et techniques (ANCAR, Eaux et Forêts, DRDR). Il y’a eu également des visites d’infrastructures réalisées par le Projet (Aménagements

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et digues de retenues, des fermes agricoles, des forages et annexes, des bâtiments etc. )

iii.) à Dakar, de retour du terrain

- la collecte d’informations complémentaires à Dakar et des rencontres avec des partenaires impliqués dans la mise en œuvre des conventions, l’analyse des données collectées, l’élaboration des premières conclusions et la tenue de réunions de synthèse ;

- Une restitution des conclusions et des principales recommandations à la Coordination du projet ;

- L’analyse approfondie des informations collectées et la rédaction du présent rapport provisoire ;

- Un atelier de restitution du rapport provisoire prévu au mois de décembre 2016.

La liste des personnes et structures rencontrées figure dans les annexes.

II. ÉVALUATION D’ENSEMBLE DE L’EXÉCUTION DU PROJET 2.1. INTRODUCTION Malgré un écart d’environ 10 mois entre la mise en vigueur du Projet et la mise en place du premier fonds de roulement (mise en vigueur en Juin-Août 2013 et mise en place du 1er fonds de roulement en Mars 2014, la stratégie adoptée par l’Unité de Gestion du Projet (UGP) a été efficace et a permis à mi-parcours de réaliser la presque totalité des infrastructures prévues dans le Projet.

En effet les travaux prioritaires d’ancrage ont permis d’anticiper sur la réalisation des infrastructures en même temps qu’elle a permis de rassurer les bénéficiaires et de maintenir leur engagement dans le projet.

En termes d’appropriation du projet par les bénéficiaires, le Consultant a apprécié l’engagement des populations dans le Projet, à travers la mise en valeur effective de certaines infrastructures qui sont en cours de finition (forages et périmètres irrigués). Ces activités ont permis aux populations d’effectuer une première valorisation des infrastructures réalisées par le Projet.

Au titre de la composante 1 qui couvre la réalisation des principales infrastructures hydrauliques agricoles et pastorales, menées sur une base participative et durable, et impliquant étroitement les communes et les

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autorités administratives, les infrastructures réalisées concernent les trois volets du Projet : Eaux de surface, Eaux souterraines, et Élevage.

La composante présente globalement un niveau de réalisation physique satisfaisant. C’est ainsi que :

- Pour le volet « Eaux de Surface », en Décembre 2016, il sera réalisé : - 1775 ha de superficies polarisées par les ouvrages réalisés ; - 15 digues de rétentions (Confortées et construites); - 250 ha de terres traitées par des techniques de CES/DRS - 3,8 ha aménagés pour des périmètres maraichers ;

- Pour le volet « Eaux souterraines », les réalisations suivantes seront effectives en Décembre 2016 : - 11 PPI de 5 ha aménagés à partir des forages existants ; - 11 PPI de 20 ha aménagés à partir de nouveaux forages ; - 8 périmètres maraîchers de 4 ha ; - 19 bâtiments d’exploitation dans les fermes. - Pour le volet Élevage, les réalisations porteront en Décembre 2016 sur : - 8 nouveaux forages pastoraux ; - 4 forages existants réhabilités ; - 2 mares pastorales aménagées ; - 46 parcs à vaccination ; - 4 magasins d’aliments bétail ; - 10 hangars de stockage ; - 658 km de pare-feu aménagés ; - 20 chèvreries/bergeries ; - 5 étables laitières ; - 45 poulaillers ; - 2 mini laiteries ;

Pour la composante 2 qui vise une valorisation effective et durable des infrastructures et des équipements, la mise à disposition des bénéficiaires, d’un service organisationnel et d’appui-conseil technique, l’inclusion et la participation des couches vulnérables, Il est ainsi établi qu’à mi-parcours de l’exécution du PASA/lou Ma Kaf, cette composante possède un niveau de réalisation satisfaisant avec des taux des réalisations, compris entre 61% et 111%.

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Les réalisations suivantes ont été obtenues au titre de ce volet :

- Volet eaux de surface :

• 90 ha de riz ont été emblavés en saison hivernale en 2014, 875 ha en 2015 sur les bas-fonds et, (1022) ha en 2016 ; les rendements, compris entre 2,1 et 2,9 tonnes devront être nettement améliorés car, dans les mêmes conditions on peut aller jusqu’à 4 tonnes/ha ;

• Les superficies emblavées en maraichage ont été de 7,23 ha en 2014, et 32 ha en 2015 ;

• 29,5 ha ont été emblavés en arachide en 2015 pour 23,6 tonnes, soit un rendement de 800 kg/ha, rendement qui encore faible pour ce mode de culture.

- Volet eaux souterraines

En hivernage 2015 quarante-sept (47) ha ont été emblavés en niébé et pastèque dans sept fermes et périmètres de la région de Louga conduisant à une production de 349 tonnes. A Kaffrine, 9,66 ha ont été emblavés dans 06 fermes permettant une production de 10,6 T d’arachide en hivernage. Les recette de cette production d’hivernage évaluée à 7.436.150 Fcfa ont permis aux GIE de producteurs de disposer le montant de 10% d’apport personnel pour obtenir le crédit auprès de la CNCAS pour les campagnes de contre saison froide et chaude 2015/2016. Aussitôt après la campagne d’hivernage a suivi une première campagne de contre saison sur une superficie de 48 ha qui a conduit à une production globale de près de 204 tonnes. La recette générée était évaluée à 39 millions FCFA sur laquelle un montant de 3 673 750 Fcfa a été versé aux ASUFOR pour le règlement des factures d’eau mobilisée pour l’irrigation et 12 179 000 Fcfa ont été partagés par les producteurs. Ces résultats pouvaient être meilleurs si la mobilisation du crédit n’avait pas trouvé de contraintes dans la région de Kaffrine. - Volet Élevage

• Les 25 unités pastorales prévues ont été mises en place, avec un plan de gestion qui définit les règles d'occupation de l'espace et d'utilisation des ressources pastorales ;

• Sur les 153 comités de lutte contre les feux de brousse, ont été mis en place, équipés et formés sur les techniques de lutte ;

• 20 géniteurs ovins de race Touabir ont été acquis et mis en place dans les 20 bergeries construites et livrées ;

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• 8 motofaucheuses ont été mis à la disposition des éleveurs ; • 2 mini-laiteries ont été construites et équipées. • 908 relais avicoles ont été formés et équipés

13 ASUFOR ont été appuyés (nouvelle mise en place, renouvellement et renforcement des capacités des membres des comités de gestion).

2.2. APPRECIATION GENERALE A mi-parcours, on peut considérer que le Projet a permis une amélioration sensible des conditions de vie des bénéficiaires notamment l’amélioration des productions et revenus tirés de l’exploitation des infrastructures et équipements mis en place dans le domaine du maraichage et de l’Élevage, mais également le renforcement des capacités des bénéficiaires. En l’absence d’une étude spécifique, et à titre d’exemple, en 2015 la vente des productions maraichères du volet ‘Eaux de surface’ a permis aux groupements de femmes de faire un chiffre d’affaires de 19 564 000 F CFA. Dans le même sens, les fermes agricoles ont permis de réaliser un chiffre d’affaires en production maraichère de 7 436 039 F CFA, ce qui a permis de mobiliser un crédit de 20 000 000 de CFA. En contre saison froide, les fermes agricoles de la région de Louga ont permis d’avoir 12 282 365 F CFA de recettes, tandis que les 3 fermes de 5 ha et 2 périmètres maraichers de la région de Kaffrine ont permis un chiffre d’affaires de 4 401 500 F CFA.

2.2.1. Efficacité L’efficacité se définissant comme la capacité du projet, à produire à l’échéance prévue les résultats escomptés en vue de réaliser les objectifs fixés, et après avoir passé en revue les résultats des 3 premières années de mise en œuvre, le Consultant estime que dans l’ensemble l’efficacité du projet est moyenne. Toutefois, il y’a des disparités entre les composantes et ce aussi bien en termes des quantités réalisés, de la qualité obtenue, des délais que des couts.

En effet, par rapport aux objectifs finaux du Projet, la composante 1 dans ses trois volets enregistre des résultats satisfaisants. En fait le choix de l’UGP de mettre l’accent sur la réalisation des infrastructures a eu comme résultat un niveau de réalisation physique satisfaisant à mi-parcours malgré les retards dans la réalisation des magasins et pistes rurales, des abreuvoirs triples, des réseaux AEP et des magasins de stockage d’aliments du bétail. Il s’ajoute que les aménagements secondaires dans les bas fonds et mares qui permettent de les valoriser efficacement n’ont pas été réalisés.

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La composante 2, sur la mise en valeur des infrastructures réalisées présente des résultats jugés acceptables, au vu de la stratégie de valorisation anticipée adoptée (taux compris entre 13 et 27%). S’il est, en effet, pertinent d’avoir appuyé par anticipation, l’exploitation des sites sous forme d’activités génératrices de revenus, il n’en demeure pas moins que les résultats obtenus en termes de production, ne pouvaient excéder les niveaux enregistrés d’environ 5%, comparés aux objectifs : ceci est dû à une productivité faible (sur le riz par exemple, les rendements sont de 2t par rapport à un potentiel de 4t/ha en pluvial et même s’ils sont de loin supérieurs aux données de la situation de référence dans le domaine).

L’efficacité du Projet a également souffert de la grande dispersion de la zone d’intervention. Ceci peut avoir en fin de compte un effet sur la supervision par l’UGP qui bien qu’elle se fasse pourra être plus intensive, et, pour se faire, il est nécessaire de renforcer les moyens de déplacement de l’UGP pour couvrir correctement et plus intensément toute la zone d’intervention.

2.2.2. Efficience

Dans l’ensemble, le Projet a été efficient sur le plan de l’utilisation des ressources financière avec cependant un niveau moyen des décaissements à date de 40% tous financements confondus. Toutefois, ce taux global pourra atteindre 89% à la fin de l’année en cours compte tenu de la réalisation des engagements effectués et des ajustements effectués dans la passation des marchés.

Les principales contraintes à cela se sont situées au niveau des lenteurs et de la longueur des procédures d’acquisition, de la défaillance de certaines entreprises dans la réalisation des marchés de travaux. Par source de financement, on note un taux différencié, 38,8% pour le financement GAFSP, 50%, pour le financement FAD, et 48% pour la contrepartie de l’État. En ce qui concerne l’efficience des infrastructures réalisées, on note un niveau de productivité moyen dans l’exploitation des ouvrages (rendements encore faibles) du aux contraintes suivantes :

- qualité insuffisante des ouvrages ; - non-respect des itinéraires techniques ; -fonctionnement des ouvrages (débit, quantité, distance, rapports avec les ASUFOR ; - Insuffisance de la formation des bénéficiaires ; - Insuffisance du niveau de l’appui-conseil.

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2.2.3. Appréciation de la durabilité des résultats obtenus Le Projet a mis en place différentes actions afin de garantir la durabilité des activités et des résultats:

- Mise en œuvre d’un processus de structuration des communautés bénéficiaires : groupements d’intérêt économique et regroupement en fédérations ;

- Mise en place de comités de gestion des ouvrages et des équipements et formation des membres à la gestion ;

- Intégration dans le réseau bancaire (ouverture de comptes, crédit etc.) - Appui à la mise en place de fonds d’entretien et de maintenance des

ouvrages ; - Formations des producteurs sur les itinéraires techniques en matière de

riziculture et de maraichage et de contrôle des maladies et ravageurs sur ces cultures.

2.2.4. Pertinence du Projet Le Consultant estime que les objectifs et les principes du PASA Lou-Ma-Kaf étaient pertinents au moment de la conception et le sont encore dans le contexte actuel. En effet la conception a été axée sur les orientations majeures de la politique nationale, a établi le lien avec les projets achevés et en cours d’exécution lors de la formulation, et a adressé les problématiques majeures de développement de la zone d’intervention du Projet.

C’est ainsi que le Projet s’insère encore parfaitement au PRACAS, volet agricole du PSE, pour lequel il va contribuer à terme à la réalisation pour 1775 ha aux objectifs à l’horizon 2017 du PRACAS. Le PASA Lou-Ma-Kaf s’inscrit aussi, en matière d’infrastructures d’irrigation, dans le cadre du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA) dont le pilier 1 est consacré à l’accroissement des superficies par la maîtrise de l’eau. Cela signifie que le développement de l’irrigation par la réalisation d’infrastructures hydro – agricoles, constitue pour le Sénégal et ses partenaires, un axe majeur de la croissance économique et de la sécurité alimentaire. Pour le volet Élevage, il s’inscrit également dans le PNDE sur au moins deux axes, à savoir :

1) l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des filières et

2) l’amélioration de l’environnement des systèmes de productions.

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Cependant la conception du PASA LOU MA KAF renferme à notre avis, une faiblesse qui peut influencer la performance globale du projet : le dispositif institutionnel est est basé sur l’approche du faire-faire dont le risque majeur c’est que des segments entiers du Projet sont réalisés par des structures qui ont leur propre logique.

Il s’y ajoute que l’absence d’une coordination de zone effective ne permet pas une mise en cohérence et une synergie des différents acteurs des volets au sein d’une même zone d’intervention du projet. Cette faiblesse se répercute sur le fonctionnement du système de suivi-évaluation qui peut avoir des difficultés à fédérer les approches et méthodes, surtout lorsque le dispositif de suivi-évaluation est centralisé et ne possède pas de répondants au niveau de la base.

2.2.5. Capacité des acteurs de mise en œuvre à atteindre les objectifs fixés Dans l’ensemble, les acteurs de la mise en œuvre des activités du PASA Lou-Ma-Kaf possèdent potentiellement les capacités nécessaires, cependant quelques insuffisances devront être comblées pour la suite du Projet :

- Sur les 3 conventions signées (DIREL, DBRLA, ANIDA) les activités s’exécutent normalement cependant les taux de d’exécution financière sont faibles pour DIREL (29%) et ANIDA (15%).Ces faiblesses sont liées à des modifications dans les conditions de mise en œuvre des conventions.

- A cette date, 24 protocoles sont signés avec des structures diverses : Structures déconcentrées de l’État, structures sous tutelle du MAER, organisations de la société civile. Il faut noter que 8 protocoles sont sans incidence financière et se déroulent de manière satisfaisante. Dans l’ensemble ces structures possèdent potentiellement les capacités requises avec cependant des ajustements nécessaires pour la suite du Projet pour certains protocoles qui connaissent un taux d’exécution nul (OFOR, DGPRE, DH, DEEC). Il s’agit de problèmes liés à des modifications institutionnelles (OFOR), conditionnalités additionnelles (DEEC). Pour ces structures il y’ a nécessité de réviser les protocoles d’autant que la plupart prenne fin en 2018.

- Au niveau des prestataires de services et travaux, globalement on note une satisfaction dans la réalisation des prestations retenues avec cependant quelques dysfonctionnements liés principalement au niveau des 3 volets. Ils concernent les points suivants :

- retards d'approvisionnement, de mobilisation en matériel des engins en panne ; - Mauvaise planification des travaux ; - Insuffisance de personnel et matériel.

25 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Les détails des appréciations faites figurent dans l’analyse de la mise en œuvre ci-dessous.

III. ANALYSE DE LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET Le Consultant a procédé à une analyse détaillée de la mise en œuvre du projet depuis son démarrage jusqu’au moment de cette revue. Les résultats de cette analyse sont présentés ci-dessous. 3.1. COMPOSANTE 1 : DEVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES AGRICOLES ET D’ELEVAGE

3.1.1 Description de la composante

Cette composante du projet couvre la réalisation des principales infrastructures hydrauliques agricoles et pastorales, menées sur une base participative et durable, et impliquant étroitement les communes et les autorités administratives, à travers la concrétisation d’actions inscrites au niveau des plans locaux de développement, et conformes aux stratégies régionales et sectorielles. Toutes ces actions d’aménagement seront initiées à la base, discutées et programmées au niveau des Communes, et validées au niveau régional.

Ces infrastructures sont réalisées dans le souci de la résilience au changement climatique et d’une transition vers une croissance verte, en intégrant la question foncière (délibération des conseils ruraux) et sont destinées à favoriser la sécurisation, la croissance, le stockage, la commercialisation et la consommation des produits végétaux et animaux.

Les principales réalisations attendues du projet se résument comme suit : • 450 ha de périmètres irrigués, en goutte à goutte à partir de forages, • 60 ha de jardins maraîchers (mini-forages, puits) ; • 1.600 ha bas-fonds rizicoles et horticoles aménagés grâce à

l’implantation de 22 seuils de retenue et de digues anti-sel ; • 25 unités pastorales autour de 10 nouveaux forages et 8 forages

réhabilités ; • 18 bâtiments d’exploitation ; • 30 parcs de vaccination ; • 25 hangars de stockage de fourrage ;

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• 18 magasins ; • 4 banques de céréales ; • 120 chèvreries/bergeries et • 60 poulaillers ; • 120 km de pistes rurales ; • 500 km de pare-feux ; • 30.000 producteurs formés (renforcement de leurs capacités

organisationnelles).

Ces activités sont menées dans les trois régions de Louga, Matam et Kaffrine et réparties au niveau de trois volets :

� Le Volet Eaux Souterraines, avec le concours de l’ANIDA, et de ses conseillers agricoles, réalise les fermes agricoles en exploitant les eaux souterraines.

� Le Volet Eaux de Surface, basée à Kaffrine, avec la DBRLA, aménage et valorise les bas-fonds grâce un appui-conseil assuré par l’ANCAR et les DRDR.

� Le Volet Elevage, basée à Linguère, concerne les activités de productions animales, menées avec les services décentralisés de la Direction de l’Elevage.

Pour un rapide ancrage du projet sur le terrain, le PASA Lou-Ma-Kaf a développé une approche évolutive de manière à commencer par des travaux prioritaires, identifiés pour être réalisés au cours de l’année 2014 ; ceci en vue de susciter une implication forte des acteurs locaux (collectivités et producteurs). Ces réalisations sont les suivantes:

• Fonçage de 3 forages pastoraux ; • Régénération de 4 forages pastoraux • Construction de 30 parcs de vaccination ; • construction d’une mini-laiterie ; • ouverture de 100 km de pare-feux ; • réalisation de 03 bassins de rétention ; • aménagement de 03 bas-fonds ; • régénération de 03 forages à usage agricole ; • fonçage de 08 nouveaux forages à usage agricole ; • mise en place de 10 fermes et 5 périmètres maraichers ; • études APD/DAO de 8 mares pastorales et de120 km de pistes rurales.

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3.1.2. Réalisations de la composante

3.1.2.1- Volet Eaux de surface a) Rappel des réalisations prévues

Avec le concours de la DRBLA, il est prévu :

� 1.600 ha bas-fonds rizicoles et horticoles aménagés grâce à l’implantation de 22 seuils de retenue et de digues anti-sel ;

� La construction de 4 banques céréalières et de 5 centres de groupage ;

� La construction de 4 magasins de stockage ; � L’aménagement de 20 Jardins maraîchers (de 5 ha chacun) ; � La réfection/extension bâtiments administratifs à Kaffrine (local des

Eaux et Forêts) ; � La construction de Poste vétérinaire et réhabilitation DRDR Kaffrine � La réalisation de 120 km de piste ; � Aménagement de 300 ha de CES/DRS (convention PAM).

b) Etat d’exécution

Globalement le taux de réalisation physique du volet « Eaux de Surface » est satisfaisant (tableau ci-dessous). Le niveau d’exécution se présente comme suit au 30 septembre 2016 : Tableau N°3 : Taux de réalisation physique Volet Eaux de surface

Indicateurs de produits Réalisations Observations

Objectif1

Réalisé Taux

Superficie de bas-fonds aménagés (ha)

1600

1725

108%

Les 1775 ha sont des superficies dominées (ou polarisées) par les ouvrages réalisés (digues), ces termes sont plus appropriés que superficies aménagées

Digues de rétentions réhabilitées -Confortées et construites (u)

22

15

68%

7 ouvrages réceptionnés ; 8 en cours de finition avec réception prévue d’ici fin 2016 ; 8 autres digues attribuées avec début des travaux courant Novembre 2016

Terres traitées par techniques CES/DRS (ha)

300

250 83% 250 réalisés en collaboration avec le PAM en liaison avec Eaux et Forêts

Nombre de centres de groupage construits (u)

5 0 0% 6 Marchés attribués avec début des travaux courant Novembre 2016

1 valeur cumulée escomptée à l’achèvement (31 Décembre 2018).

28 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Nombre de Magasins de stockage

4 0 0% 5 Marchés attribués avec début des travaux courant Novembre 2016

Périmètres maraichers aménagés (ha)

20

3,8

19% 3,8 ha réalisés et réceptionnés et 10 ha pour des marchés attribués avec début des

travaux courant Novembre 2016

Pistes rurales agricoles construites (km)

60

0 0% Marchés attribués pour 72 km et début des travaux courant Novembre 2016

NB : D’ici fin 2017 Les objectifs seront atteints si la programmation est

respectée.

b1) Etat d’exécution des travaux prioritaires ou d’ancrage 2014

Les travaux prioritaires du volet portent sur (i) la réhabilitation et le confortement de la digue d’Ida Mouride ; (ii) la réhabilitation et le confortement du bassin de rétention de Taba dans la CR d’Ida Mouride ; (iii) la réhabilitation et le confortement du bassin de rétention de Gouye Madiboury dans la CR de Diama Gadio ; et (iv) la réalisation d’ouvrages de mobilisation des eaux de ruissellement de Malhène Theurigne, de Malhène Thalène et du bassin de rétention de Niahéne dans la CR Sagna. Ils ont été réalisés comme suit :

• Aménagement de 03 sites de bas-fonds (réhabilitation et confortement) dans la région de Kaffrine :

� 2 digues au niveau des sites de Thalène et Malhème Theurigne ont été réhabilitées, confortées et réceptionnées pour un montant de 105 850 300 FCFA HTVA pour une superficie polarisée de 200 ha. Au cours de l’hivernage 2015, des dégradations ont été notées au niveau de l’ouvrage de Malhène Thalène qui polarise 55 ha. Ces dégradations ont été entièrement corrigées et fortement améliorées.

� Le bas–fonds de Ida Mouride avec 2 ouvrages (superficie polarisée : 150 ha) a été, réhabilité, conforté et réceptionné pour un montant de 73 919 000 FCFA HTVA.

• Réhabilitation et confortement de 03 bassins de rétention

Les 3 bassins de rétention de Gouye Madiboury, de Taba et de Niahéne (superficie polarisée : 150 ha) ont été réhabilités, confortés et réceptionnés pour un montant total de 114 629 000 FCFA HTVA.

Ces 7 ouvrages (pour les 6 sites) polarisent environ 1 500 ha et ont permis d’emblaver 875 ha pour la riziculture pluviale en 2015 et 1022 ha en 2016 ;

29 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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cependant déjà au mois d’octobre les retenues d’eau sont vides, ce qui compromet la production dans les 1022 ha de 2016.

b2) Etat d’exécution des travaux complémentaires 2015

• Travaux d’aménagement de 08 sites de bas-fonds dans la région de Kaffrine

Les travaux complémentaires 2015 concernent la réalisation de 08 nouveaux ouvrages.

� site Mbaye Mbaye (Déversoir linéaire en voile de béton armé) : montant du marché : 243 119 000 frs HTVA. Le taux de réalisation physique est de 92% et le taux d’exécution financier 90%. Pendant la saison des pluies des phénomènes d'érosion sur les talus ont évolué jusqu'à créer une brèche sous le déversoir.

� sites Passy et Ndiao Bambaly (déversoir linéaire en voile de béton armé et contrefort et, Louba (digue de retenue et dalot incorporé avec bec de canard en amont) : montant du marché : 345 406 788 FCFA HTVA. Le taux de réalisation physique est de 72% et le taux d’exécution financier 70%.

� sites Ndiaye Counda (2 ouvrages) et Roukhane (1 ouvrage) : Déversoir linéaire en voile de béton armé et une digue filtrante servant de piste de désenclavement entre Ndiaye Counda et Taïba) : montant du marché : 305 919 250 FCFA HTVA. Le taux de réalisation physique est de 85% et le taux d’exécution financier 85%. Pendant la saison des pluies la mauvaise qualité des remblais techniques associés au retard dans la mise en place des protections (en béton cyclopéen et digue filtrante) ont entrainés des dégâts plus ou moins importants sur les ouvrages

� sites Weyname et Méo Ndiobène (Digue de retenue avec dalot incorporé et bec de canard en amont) : montant du marché de 406 545 000 FCFA HTVA. Le taux de réalisation physique est de 85% et le taux d’exécution financier 78%. L’Entreprise a pris beaucoup de retard dans la réalisation des protections des talus. Cette situation a exposé les ouvrages à des phénomènes d'érosion avec les fortes pluies de la zone qui ont fini par causer la rupture des remblais techniques au niveau du site de Weyname.

30 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Constat pour les 8 sites :

Un retard de plus de 2 mois : cette situation s'explique principalement par des retards d'approvisionnement, de mobilisation en matériel des engins en panne tels que les bétonnières et autres.

Il a été également noté que les Retenues d’eau étaient vides au mois d’octobre 2016. Ceci peut s’expliquer du fait de l’arrêt précoce de l’hivernage au moment où les techniciens du PASA fermaient les vannes des digues. Mais ce serait intéressant que le PASA suive de prés ce phénomène les prochaines saisons des pluies.

La réception provisoire peut être programmée au plus tard au mois de Décembre 2016

Ces 8 sites polarisent environ 1100 ha et huit comités locaux de suivi des travaux ont été mis en place et seront transformés en comités de gestion à la fin de travaux.

• Travaux d’aménagement de 3 jardins maraîchers dans la région Louga (Linguère)

� Site de Péterki (superficie équipée : 2,1 ha) : Le périmètre a été réalisé, réceptionné provisoirement le périmètre a été réalisé et mis en exploitation. La réception provisoire est prononcée 26 mai 2016 et mis en exploitation par les jeunes du Département de Linguère. Montant marché : 22 719 500 FCFA HTVA (soit 10 818 810 F/ha). Le jardin a comme source d'eau le bassin de rétention multifonctionnel.

� Site de Ngaraaf (superficie équipée : 1 ha) : Le périmètre a été réalisé, réceptionné provisoirement le périmètre a été réalisé et mis en exploitation. La réception provisoire est prononcée 26 mai 2016 et mis en exploitation. Montant du marché : 12 632 500FCFA HTVA (soit 12 632 500 F/ha). Le jardin a comme source d'eau le forage de Warkhokh à 6 km

� Site de Ndiané (superficie équipée : 0,7 ha) : Le périmètre a été réalisé, réceptionné provisoirement le périmètre a été réalisé et mis en exploitation. La réception provisoire est prononcée 26 mai 2016 et mis en exploitation. Montant du marché : 12 632 500FCFA HTVA (soit 18 046 429 F/ha). Le jardin a comme source d'eau le forage de Ngouye Diéri à 3 km.

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Constats : Pour l’ensemble de 3 jardins maraîchers, Il a été relevé : � A Péterki : Défaut de la clôture et des équipements, mauvaise qualité

de l’eau du bassin (envisager un branchement à partir de du forage de Nguith).

� Pour les 3 sites : Inexistence de box de toilettes et abri de gardiennage

• Construction de Postes vétérinaires et réhabilitation DRDR Kaffrine

Les deux postes vétérinaires sont réalisés dans la région de Kaffrine pour un montant de 23 919 915 FCFA HTVA et réceptionnés provisoirement le 20/03/2015.

Les bureaux de la DRDR de la région de Kaffrine sont réhabilités pour un montant de 17 569 900 FCFA HTVA et réceptionnés provisoirement le 20/03/2015.

• Travaux d’aménagement secondaire de 80 ha de bas-fonds dans la région de Kaffrine

- Sites de Gouye Madiboury (35ha) et Ndiaye Counda (15ha) soit au total de 50ha à aménager pour un montant de 59 400 000 FCFA HTVA (soit 1 188 000 F/ha).

- Sites de Nguedji (15ha) et Malhème Theurigne (15ha) soit au total de 30ha à aménager pour un montant de 20 338 983 FCFA HTVA (soit 677 966 F/ha).

Cette activité a été proposée et validée lors de la mission de supervision de la BAD en novembre 2015. Les contrats y afférents ont été signés et les ordres de service sont établis et transmis. Un retard est noté dans l'exécution des travaux à cause de la saison des pluies.

• Réhabiliter un bassin de rétention à Linguère (Péterki) : Le financement non encore disponible (envisager un branchement à partir de du forage de Nguith).

b3) Etat d’exécution des travaux complémentaires 2016

Les travaux complémentaires 2016 concernent la réalisation et de réhabilitation de 72 km de piste rurale, la construction de Six (6) Magasins de stockage de céréales et Sept (7) centres de groupages des produits maraîchers, l’aménagement de Cinq (05) jardins maraîchers de 2 ha chacun, l’aménagement de huit (08) sites de bas-

32 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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fonds complémentaires dans la région de Kaffrine, l'aménagement secondaire de 100 ha de bas-fonds rizicoles dans la région de Kaffrine et à l’Acquisition d'équipements de transformation post-récolte.

• Travaux de réalisation et de réhabilitation de 72 km de piste rurale dans les régions de Louga et de Kaffrine

- Lot 1 (15 km) à réaliser dans la région de Louga au niveau des tronçons de : Ferme de Massar Diop-RN (2,164 km); Ferme de Mbaye Mbaye-RN (1,45 km); Ferme de Kebe NDeukt-RN (2,08 km); Ferme de Ngourane-RN (2,012); Ferme de Ngueyenne-RN (2,204km); ferme de Ngueyenne Gueye- Kelle Gueye (7,09 km) pour un montant de 255 357 460 FCFA HTVA (soit 17 023 831 F/km).

- Lot 2 (30 km) à réaliser dans la région de Kaffrine au niveau des tronçons de : Yamong-Pakala (18 km) ; Malem Hodar - Maka Bélel (8 km) ; Missirah - Ferme (4 km) pour un montant de 542 889 088 FCFA HTVA (soit 18 096 303 F/km).

- Lot 2 (27 km) à réaliser dans la région de Kaffrine au niveau des tronçons de : Affé mouride -Toune mosquée -gagne (8 km) ; Maka Hamdalaye - Gouye Madiboury (10 km); Katakel-Mouye-Diatta - Roukhane (9 km) pour un montant de 445 503 197 FCFA HTVA (soit 16 500 118 F/km).

Les attributions sont encore provisoires. Les travaux pourront démarrer courant Novembre 2016.

• Travaux de construction de Six (6) Magasins de stockage de céréales et Sept (7) centres de groupages des produits maraîchers dans la région de Kaffrine.

Ces travaux pourront démarrer courant Décembre 2016 et les attributions sont encore provisoires pour un montant total de FCFA 175 703 391 FCFA HTVA.

• Travaux d'aménagement de jardins maraîchers (Travaux d'Aménagement de Cinq (05) jardins maraîchers de 2 ha chacun dans la Région de Kaffrine)

Ces travaux pourront démarrer courant Décembre 2016 et les attributions sont encore provisoires pour un montant total de 94 050 000 FCFA HTVA (soit 9 450 000 F/ha).

33 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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• Travaux d’aménagement de huit (08) sites de bas-fonds complémentaires dans la région de Kaffrine

Ces travaux au niveau des 8 sites consistent à l’aménagement d'une digue de retenue et l’aménagement des bassins versants.

- Lot 1 : sites de Kélimane Ngouye 1 et Kélimane Ngouye 2, dans la commune de Médinatoul Salam 2 (Les sites de Kélimane Gouye 1 et 2 peuvent faire l’objet de changement) pour un montant 229 246 206 FCFA HTVA.

- Lot 2 : sites de Ndiobène Diaglé et de Niahéne dans la commune de Mbeuleup et Sagna (L’ouvrage de Niahéne a les mêmes caractéristiques que celui de Kélimane Gouye 2) pour un montant 219 685 000 FCFA HTVA.

- Lot 3 : sites de SALY et Pakala dans la commune Saly Escale pour un montant 289 039 500 FCFA HTVA.

- Lot 4 : sites de Keur Yeri et Khosnane dans la commune de Saly Escale, dans la commune Saly Escale pour un montant 484 072 600 FCFA HTVA.

Les contrats sont élaborés et signés. Les réunions de démarrage des travaux sont tenues : Démarrage des travaux dans les meilleurs délais.

• Travaux d'aménagement secondaire de 100 ha de bas-fonds rizicoles dans la région de Kaffrine

- Lot 1 : Site de Pakala (20 ha) et Ko Socé (20 ha) (Commune de Saly Escale)

- Lot 2 : Site de Weyname (20 ha) et de Méo Ndiobène (20 ha) (Commune de Diokoul Mbelbouck) et Site de Roukhane (20 ha) (Commune de Mbeuleup)

Le montant prévisionnel pour l’aménagement secondaire des 100 ha est 180 000 000 FCFA HTVA soit 1 800 000 FCFA par hectare.

L’appel d’offres est DAO lancé et l'ouverture des offres devait avoir lieu le 25 octobre 2016.

34 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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• Acquisition d'équipements de transformation post-récolte

Il s’agit de l’acquisition de 12 motoculteurs, 5 batteuses et 13 décortiqueuses, 8 batteuses et 100 rippers pour un montant total de 49 935 312 FCFA HTVA. Le matériel agricole acquis été remis aux groupements par l’intermédiaire des fédérations.

3.1.2.2- Volet Eaux Souterraines

a) Rappel des réalisations prévues

Avec le concours de « ANIDA », 46 fermes et périmètres maraîchers sont prévus d’être réalisés dans les régions de Kaffrine (24) et de Louga (22) durant tout le projet dont :

� 18 PPI 20ha aménagés à partir de nouveaux forages soit 360 ha (8 à Louga et 10 à Kaffrine).

� 18 PPI 5ha aménagés à partir de forages existants soit 90 ha (à Louga et Kaffrine)

� 10 Périmètre Maraîchers de 4 ha à partir des puits ou mini-forages soit 40 ha (à Louga et Kaffrine)

� 26 bâtiments d’exploitation (à Louga et Kaffrine)

b) Etat d’exécution

Globalement le taux de réalisation physique du volet « Eaux souterraines » est satisfaisant (tableau ci-dessous). Le niveau d’exécution se présente comme suit au 30 septembre 2016.

Tableau N°4 : Taux de réalisation physique du volet Eaux souterraines

Indicateurs de produits

Réalisations ou en cours Observations

Objectif Nombre Taux

PPI de 5ha aménagés à partir

de forages existants (soit 90 ha au total)

18

11

61%

2014 : 3 PPI de 5ha sont réalisés et réceptionnés et mis en exploitation.

2015 : 8 PPI à réceptionner d’ici fin 2016. 2016 : 7 Marchés restants attribués dont

démarrage travaux imminent

PPI 20ha aménagés à partir de

18

11

61%

2014 :3 PPI de 15ha sont réalisés et réceptionnés et mis en exploitation. 2015 :

35 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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nouveaux forages

(soit 360 ha au total)

8 PPI à réceptionner d’ici fin 2016.

2016 : 7 Marchés restants attribués dont démarrage travaux imminent

Périmètre

Maraîchers de 4 ha (soit 40 ha au total)

10

8

80%

2014 : 3 PM de 4ha sont réalisés et

réceptionnés et mis en exploitation et 2 en finition.

2015 : 3 PM à réceptionner d’ici fin 2016. 2016 : 2 Marchés restants attribués dont

démarrage travaux imminent

Réalisation de bâtiment

d’exploitation dans les fermes

26

19

73%

2014 : 11 bâtiments terminés. 2015 : 8 en cours de réalisation à

réceptionnés d’ici fin 2016. 2016 : Les 7 bâtiments restants sont

attribués et démarrage travaux imminent

NB : D’ici fin 2017 Les objectifs seront atteints si la programmation est

respectée.

b1) Etat d’exécution des travaux prioritaires ou ancrage (2014)

Il était prévu la réalisation de 15 fermes et périmètres maraîchers et le fonçage de 8 forages à usage agricole et la régénération de 3 forages. Ainsi par type d’exploitation relatif aux aménagements de fermes et périmètres maraîchers, le projet peut comptabiliser à son actif :

• Trois (3) fermes de 20 ha bruts (15 ha nets équipés) situées dans la région de Louga (de Kébé NDeukt (commune de Nguidilé), Mbaye Mbaye (commune de Léona) et Ngaye Ndiawar (commune de Ngourane) : dont

- Montant du marché pour la régénération des 3 forages : 21 240 000 FCFA HTVA, soit 7 080 000 F/forage régénéré et 472 000 F/ha),

- Montant du marché pour la fourniture et la pose des d’équipements d’exhaure : 58 126 500 FCFA HTVA, soit 1 307 589 F/ha ;

- Montant du marché pour le réseau irrigation pour 3 PP15ha et 2 PPI5ha : 134 870 240 FCFA HTVA soit 2 452 186 F/ha ;

- Montant du marché pour la fourniture et la pose de la clôture grillagée et construction de bâtiment et toilettes à deux boxes pour 3 PP15ha et 2 PPI5ha : 67 265 541 FCFA HTVA, soit 1 223 010 F/ha.

36 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Le coût moyen à l’hectare les PPI/15 ha est de 5 454 785 FCFA HTVA. La réception des travaux a été prononcée et les fermes (PPI) sont entrain d’être exploitées.

Il a été relevé :

� Le coût élevé du carburant ; � L’insuffisance du crédit ; � Le faible rendement des cultures ; � La présence du fer dans l’eau au niveau de la ferme de MBAYE MBAYE � La qualité de la clôture (passage des lapins, rongeurs etc ; � Le manque de formation en conduite d’irrigation et maintenance.

• Sept (7) fermes de 5 ha valorisant les excédents de débit des forages d’AEP existants dont cinq (5) à Kaffrine (sites de Paffa (cr de Ndiobène), Keur Serigne Diabel (cr Fass Thiékène), Tip Saloum (cr de Dianké Souf), Khourdane (cr Ida Mouride) et Maka Bélel (cr de Sagna) et deux (2) à Louga (War Cissé (cr Mbédiène) et Massar Diop (cr Thiolom Fall).

Dans la région de Kaffrine, les travaux sont en cours de réalisation pour : - le réseau irrigation : montant du marché : 36 916 744 FCFA HTVA soit

1 476 670 F/ha; - la fourniture et la pose clôture grillagée : montant du marché :

36 916 744 FCFA HTVA soit 1 476 670 F/ha). Le coût moyen à l’hectare les PPI/5 ha est de 2 050 970 FCFA HTVA. L’avancement des travaux se présentent comme suit :

� TYP Saloum (Kaffrine) : réseau d’irrigation non fonctionnel et clôture terminée mais mauvaise qualité (oxydation avancée. Mise en valeur hivernale seulement.

� Keur Serigne Diabel (Kaffrine) : réseau d’irrigation non fonctionnel et clôture terminée mais mauvaise qualité (oxydation avancée), seul 2,6 ha aménagé à cause de la faible pression. Cependant il y a un début de mise en valeur sur une partie.

� PAFA (Kaffrine) : réseau d’irrigation non fonctionnel (incomplet et fuite d’eau) et clôture terminée à 70% mais mauvaise qualité (oxydation avancée) ; pression faible. Aucune mise en valeur.

37 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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� Khourdane (Kaffrine) : réseau d’irrigation terminé à 80% et clôture terminée mais mauvaise qualité (oxydation avancée) ; cependant début de mise en valeur sur une partie.

� Maka Bélal (Kaffrine) : réseau d’irrigation terminé à 80% et clôture terminée mais mauvaise qualité (oxydation avancée) ; cependant début de mise en valeur sur une partie.

Ainsi concernant les 5 sites de Kaffrine, on constate i) une stagnation des travaux qui ont totalement cessé depuis lors au niveau des 4 sites (Typ Saloum, Maka Bélel, Khourdane et Keur Serigne Diabel) et une timide reprise à Paffa. L’entreprise Agrhysol Int a reçu plusieurs injonctions pour la finalisation des travaux mais tarde à réagir, ii) un problème de pression (sauf à Khourdane car le château d’eau est près de la ferme) lié au non raccordement du réseau au by pass (comme indiqué dans le DAO) avec regard de visite. Dans la région de Louga, pour les 2 sites de War Cissé et Massar Diop, les travaux sont terminés entièrement et la réception provisoire est prononcée. Les fermes sont en train d’être exploitées.

Pour l’ensemble de 7 fermes à excédent débit Il a été constaté: � Le coût élevé de l’eau fixé par les ASUFOR (entre 150 et 400 FCFA le

mètre cube) � L’insuffisance du crédit (fonctionnement) � Le rendement faible des cultures � La qualité de la clôture : oxydation avancée et ou mal réalisée

(passage des lapins, rongeurs, chacals etc. � Le manque de formation en conduite d’irrigation et maintenance des

équipements � Le manque de rigueur du bureau de contrôle � inexistence de box de toilettes et abri pour le gardien � Le retard important au niveau des fermes de Kaffrine.

• Cinq (05) périmètres maraîchers de 4 ha aménagés dont 3 à Louga (Ngueyenne Guèye, Ngourane Ouolof et PAM) et 2 à Kaffrine (Toune Mosquée et Affé Mouride).

- Montant total marché pour les puits, les microforages et équipements d’exhaure : 69 304 000 FCFA HTVA) ;

-

38 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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- Montant total marché pour la clôture et le réseau d’irrigation : 38 351 500 FCFA HTVA.

Le coût total des 5 périmètres maraîchers de 4 ha s’élève à 107 655 500 F CFA HTVA soit 5 382 775 F/ha.

Les travaux ont été entièrement réalisés pour les deux périmètres de Kaffrine (Toune Mosquée et Affé Mouride) et la mise en valeur entamée. Cependant, au niveau du périmètre de Affé Mouride, les deux premiers puits forés sont salés. Deux autres puits de remplacement ont été creusés à l’extérieur du périmètre et ont tous un débit faible, très en deçà de la norme requise en maraîchage. Un avenant est fait pour corriger cette situation et intégrer un des puits dans le système d’alimentation en eau du périmètre en procédant au mélange des eaux dans un bassin pour atténuer la salinité avant de le servir aux plantes.

A Louga, les entreprises SGES et SECK Frères ont accusés beaucoup de retard dus surtout aux difficultés rencontrées par SGES pour la réalisation des micro-forages. Les travaux se poursuivent et les dernières opérations de finition relatives aux essais de pompage et aux réseaux d’irrigation sont en cours de réalisation.

Ces périmètres pourront tous être prêts courant de Novembre, pour aller en contre saison froide 2016.

• Réalisation de 8 Forages à usage agricole : Le volet a aussi anticipé sur les travaux d’aménagement des forages des 8 grandes fermes de 15 ha du programme complémentaire de 2015. Ainsi les sites d’intervention ont été identifiés et ont fait l’objet de prospection géophysique pour confirmation dès l’entame des prestations du bureau d’études. Les travaux de forages desdits sites se situent comme suit :

� Région de Louga (3 forages) : Mbélakhor Hann (Commune de Thiolom Fall), Diokoul Diawrigne (commune de Diokoul) et Ndiongué Fall (Commune de Ndande) : Les travaux des 3 forages ont été réalisés et sont réceptionnés pour un montant marché : 62 115 002 FCFA HTVA soit 20 705 001 F/nouveau forage et 1 380 333 F/ha.

� Région de Kaffrine (5 forages) : Départ de Kaffrine : Médina Témègne, Départ Malem Hodar : Médina Goé, Départ Koungueul : Kaffat, Missirah Wadène, MakaYopp : Les travaux des 4 forages (Médina

39 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Témègne, Médina Goé, Missirah Wadène et MakaYopp) ont été réalisés et réceptionnés. Il reste le site de Kaffat dont les travaux ont démarré ; pour un montant marché : 108 620 653 FCFA HTVA soit 21 724 131 FCFA/nouveau forage et 1 448 275 F/ha).

• Travaux de régénération de 3 forages : 3 sites ont été identifiés car disposant déjà de forage en l’occurrence Kadj Gueye, Keur Mbarick et Kébé NDeukt pour aller vite dans les réalisations. Les difficultés liées au foncier (Keur Mbarick) et de faible débit avec moins de 10 m3/h (Kadj Guèye) ont conduit à nouveaux sites de remplacement (Mbaye Mbaye et Ngaye Ndiawar). Les travaux de régénération des 3 forages ont été réalisés et sont réceptionnés. les 3 forages régénérés ont coûté 21 240 000 FCFA HTVA, soit 7 080 000 F/forage régénéré.

b2) Etat d’exécution des travaux complémentaires 2015

Ce programme concerne 15 autres fermes et périmètres maraîchers. Il est en cours d’exécution et porte sur la réalisation de huit (8) fermes de 15 à 20 ha (5 à Kaffrine et 3 à Louga) disposant de forage à usage agricole, la réalisation de 3 périmètres maraîchers (1 à Kaffrine et 2 à Louga) et enfin l’aménagement de 4 nouvelles fermes valorisant les excédents de débits des forages ruraux (deux fermes dans chaque région).

• Travaux d'aménagement de réseau d'irrigation, d'équipement de pompage, de clôture et de Bâtiments agricoles de 8 fermes agricoles de 15/20 ha dans les régions de Louga et Kaffrine : Par anticipation, en 2014, le volet avait réalisé 8 forages correspondant aux 8 fermes de 15 à 20 ha susmentionnées.

Dans la région de Louga, les travaux des 03 fermes agricoles sont entrain d’être réalisés pour :

- montant marché pour le réseau d’irrigation, la clôture grillagée et le terrassement : 145 752 901 FCFA HTVA soit 3 238 953 F/ha;

- montant total marché de l’ensemble des 8 fermes pour les bâtiments et toilettes à deux boxes : 94 072 352 FCFA HTVA soit 783 936 F/ha ;

- montant total marché de l’ensemble des 8 fermes pour la Fourniture et Pose d’équipements d’exhaure : 173 157 794 FCFA HTVA soit 1 442 982 F/ha). Le coût à l’hectare équipé revient à 5 465 871 FCFA HTVA sans forage et 6 846 205 FCFA HTVA avec forage.

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Le niveau d’exécution et la répartition des sites se présentent comme suit : - Boulal (Dépt de Linguère CR Sagatta Djoloff) : Fourniture et pose d’un

réseau irrigation (70%) ; Fourniture et pose de clôture grillagée (85%) ; Construction de bâtiment et toilettes a deux boxes (25%). Le forage réalisé dans le cadre du programme d’ancrage a été réceptionné provisoirement.

- Mbélakhor Hann (dépt de Kébémer CR Thiolom Fall) : Fourniture et pose réseau irrigation (00%) ; Fourniture et pose de clôture grillagée (85%) ; Construction de bâtiment et toilettes a deux boxes (75%). Le forage réalisé dans le cadre du programme d’ancrage a été réceptionné provisoirement le mercredi 16 septembre 2015 avec un débit de 77,15 m3/h.

- Ndiongué Fall (dépt Kébémer, CR Ndande) : Fourniture et pose réseau irrigation (00%) ; Fourniture et pose de clôture grillagée (85%) ; Construction de bâtiment et toilettes a deux boxes (75%). Le forage réalisé dans le cadre du programme d’ancrage a été réceptionné

provisoirement avec un débit de 72 m3/h.

Dans la région de Kaffrine, les travaux des 05 fermes agricoles sont en train d’être réalisés et se présentent comme suit:

- réseau d’irrigation, clôture grillagée et terrassement pour un marché d’un montant de : 262 855 441 FCFA HTVA soit 3 504 739 F/ha ;

- bâtiments et toilettes à deux boxes pour les 8 fermes pour marché d’un montant total de : 94 072 352 FCFA HTVA soit 783 936 F/ha ;

- Fourniture et Pose(F&P) d’équipements d’exhaure pour les 8 fermes pour un marché d’un montant de : 173 157 794 FCFA HTVA soit 1 442 982 F/ha.

Le coût à l’hectare équipé revient à 5 731 657 FCFA HTVA sans forage et 7 179 932 FCFA HTVA avec forage. Dans le rapport d’évaluation ce coût varie de 6 000 000 à 8 000 000 FCFA par ha (Décembre 2012). Ce qui est acceptable.

Le niveau d’exécution et la répartition des sites se présentent comme suit :

- Missirah Wadène (CR Missirah Wadène) : F&P réseau irrigation (70%) ; F&P de clôture grillagée (85%) ; Construction de bâtiment et toilettes à deux boxes (25%). Le forage réalisé dans le cadre du programme d’ancrage a été réceptionné provisoirement le vendredi 26 Avril 2016 avec un débit acceptable.

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- Maka Yop (CR Maka Yop) : F&P réseau irrigation (00%) ; F&P de clôture grillagée (85%) ; Construction de bâtiment et toilettes a deux boxes (00%). Le forage réalisé dans le cadre du programme d’ancrage a été réceptionné provisoirement 03 octobre 2016 avec un débit de 36 m3/h.

- Kaffat (CR Maka Yop) : F&P réseau irrigation (00%) ; F&P de clôture grillagée (00%) ; Construction de bâtiment et toilettes a deux boxes (00%). Le forage réalisé dans le cadre du programme d’ancrage est en cours de réalisation.

- Médina Gowé (CR Sagna) : F&P réseau irrigation (00%) ; F&P de clôture grillagée (85%) ; Construction de bâtiment et toilettes a deux boxes (29%). Le forage réalisé dans le cadre du programme d’ancrage a été réceptionné provisoirement le mercredi 30 mars 2016 avec un débit de 72,2 m3/h.

- Médina Témègne (Diokoul Mbelbouck) : F&P réseau irrigation (00%) ; F&P de clôture grillagée (85%) ; Construction de bâtiment et toilettes a deux boxes (18%). Le forage réalisé dans le cadre du programme d’ancrage a été réceptionné provisoirement le 15 Août 2016 avec un

débit de 67 m3/h.

Pour l’ensemble de 8 fermes de 15ha Il a été relevé : � Retard des travaux par rapport aux délais, très important au site de

Kaffat. � Débit faible pour le site de Maka Yop (36 m3/h contre 60 m3/h).

• Réalisation de 04 fermes de 5 ha à partir de forages existants dont 02 dans la région de Kaffrine : Keur Yoro (CR Sagna, départ Malem Hodar), Taïba Ndiagnène (CR Saly Escale, départ Koungueul) et dans la région de Louga : Vélingara Tall et Ndignakh Fall.

Dans la région de Kaffrine, la situation des travaux des 02 fermes agricoles se résume comme suit :

- Keur Yoro : F&P réseau irrigation (72%) ; F&P de clôture grillagée et terrassement (93%).

- Taïba Ndiagnène : F&P réseau irrigation (72%) ; F&P de clôture grillagée (93%).

Dans la région de Louga, la situation des travaux des 02 fermes agricoles se résume comme suit :

- Vélingara Tall : F&P réseau irrigation (74%) ; F&P de clôture grillagée (93%).

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- Ndignakh Fall: F&P réseau irrigation (64%) ; F&P de clôture grillagée (93%).

Le montant total du marché attribué s’élève à 75 399 945 FCFA HTVA soit 3 769 997 F/ha sans bâtiments. Dans le rapport d’évaluation ce coût est estimé à 3 200 000 FCFA par ha (Décembre 2012) soit 18 % de dépassement. Ce qui est acceptable.

Pour l’ensemble de 4 fermes de 5 ha excédent débit, Il a été relevé : � Un retard des travaux par rapport aux délais, réception programmée

fin 2016. � Une bonne qualité des grillages � Mais un risque de la faiblesse de la pression

• Aménagement de 3 périmètres (jardins) maraîchers avec clôtures dont 02 dans la région de Louga (Mbeul Guèye, Gouyar Sarr) et 01 dans la région de Kaffrine (Ndioudiène)

Dans les régions de Kaffrine et Louga, les travaux des 03 périmètres (jardins) sont en train d’être réalisés par :

- montant marché pour le réseau d’irrigation : 40 625 320 F HTVA soit 3

385 443 F/ha ;

- montant marché pour la clôture grillagée : 34 025 000 FCFA HTVA soit 3

504 739 F/ha ;

- montant marché pour le fonçage des mini-forages : 20 780 500 F HTVA soit 1 731 708 F/ha et 6 926 833 F/mini-forage.

Le coût à l’hectare d’un jardin maraîcher équipé revient à 7 952 568 FCFA HTVA.

Le processus des marchés bouclés et les ordres de service démarrage sont retardés par la réalisation des forages par Diama technologie malgré les réunions et mise en demeure et risque de résiliation.

• Construction de magasins de stockage pour les fermes 5ha et périmètre maraichers de 4ha

Dans les régions de Kaffrine : Toune mosquée, et Affé Mouride (Commune de Kahi), Khourdane (Commune de Ida Mouride) et Keur Serigne Diabel (Commune de Fass Thiékène) et de Louga Ngueyenne Gueye (Commune

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de Kell Gueye), Pam (C de Ndande), Ngourane (Ngourane) et War Cissé (C. Mbédiène)., Les travaux sont réalisés à 100% et réceptionnés : réception provisoire: 30/11/215 et réception définitive: 15/06/2016.

Le montant marché est de 28 459 184 FCFA HTVA soit 3 557 398F/ha.

• Régénération du Forage de Boulal (commune de Boulal) dans la région de Louga :

Le forage réalisé pour la ferme de 15 ha a été réceptionné provisoirement avec un débit acceptable (montant marché : 8 250 000 FCFA HTVA soit 8 250 000 F/forage régénéré).

• Réalisation de 7 nouveaux forages pour 7 fermes (15 ha) à Kaffrine (05) et Louga (02)

Il s’agit ici d’anticiper les forages de 7 fermes de 15 ha du programme de 2016.

Dans la région de Louga : 02 forages à réaliser au niveau des sites de Nguith (CR de Ouarkhokh) et Longuane (CR de Sagatta Djoloff) dans le département de Linguère. Le processus de marché est bouclé et l’ordre de service de démarrage transmis à l’entreprise. Le montant total du marché est de 76 290 254 FCFA HTVA soit 38 145 127 FCFA HTVA par forage et 2 543 008 F/ha.

NB : l’entreprise adjudicataire connait déjà des retards importants au niveau des autres sites.

Dans la région de Kaffrine : 05 forages à réaliser au niveau des sites Ida Gadiaga (CR de Ida Mouride), Kassas (CR de Mabo), Ndodji (CR de Kahi), Ndiobène Samba Lama (CR de Ndiobène Samba Lama) et Keur Lamine (CR de Saly Escale). Le processus de marché est bouclé et l’ordre de service de démarrage transmis à l’entreprise. Le montant total du marché est de 55 980 000 FCFA HTVA soit 11 196 000 FCFA par forage et 746 400 F/ha.

NB : le montant du marché parait faible par rapport aux autres marchés déjà exécutés.

b3) Etat d’exécution des travaux complémentaires 2016 En 2016 le programme complémentaire concerne la réalisation de 16 fermes et périmètres maraîchers qui viennent boucler le programme global de 46

44 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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exploitations du même ordre prévu par le projet. Ce Programme 2016 concerne la réalisation de 7 fermes de 15 ha disposant de forages à usage agricole (5 à Kaffrine et 2 à Louga), la réalisation de 7 fermes adossées à des forages présentant un débit excédentaire (5 à Kaffrine et 2 à Louga), et l’aménagement de 2 périmètres maraîchers à Kaffrine.

• Travaux d'aménagement de réseau d'irrigation, d'équipement de pompage, de clôture et de Bâtiments agricoles de 7 fermes agricoles de 15/20 ha dans les régions de Louga 02) et Kaffrine (05) :

Par anticipation, le volet avait déjà recruté en 2015 une entreprise en charge de la réalisation des 7 forages correspondant aux 7 fermes de 15 à 20 ha susmentionnées.

Dans la région de Louga : 2 fermes agricoles à réaliser au niveau des sites de Nguith (CR de Ouarkhokh) et Longuane (CR de Sagatta Djoloff) dans le Département de Linguère :

- montant du marché pour le réseau d’irrigation : 101 162 000 FCFA HTVA soit 3 372 067 F/ha) ;

- montant total du marché des 7 fermes pour la clôture et les bâtiments agricoles : 96 572 089 FCFA HTVA soit 919 734 F/ha) ;

- montant total du marché des 7 fermes pour les équipements de pompage : 96 572 089 FCFA HTVA soit 1 386 048 F/ha). (Rappel : coût forage Louga : 2 543 008 F/ha).

Le coût à l’hectare équipé revient à 5 677 848 FCFA HTVA sans forage et 8 220 857 FCFA HTVA avec forage.

Le processus de passation des marché est bouclé et les ordres de service de démarrage, transmis aux entreprises.

Dans la région de Kaffrine : 5 fermes agricoles à réaliser au niveau des sites de Ida Gadiaga (CR de Ida Mouride), Kassas (CR de Mabo), Ndodji (CR de Kahi), Ndiobène Samba Lama (CR de Ndiobène Samba Lama) et Keur Lamine (CR de Saly Escale)

- montant du marché pour le réseau d’irrigation : 267 590 328 FCFA HTVA soit 3 567 871 F/ha) ;

- montant du marché pour les 7 fermes pour la clôture et les bâtiments agricoles : 96 572 089 FCFA HTVA soit 919 734 F/ha ;

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- montant du marché pour les 7 fermes pour les équipements de pompage : 96 572 089 FCFA HTVA soit 1 386 048 F/ha. (Rappel : coût forage Kaffrine: 746 400 F/ha).

Le coût à l’hectare équipé revient à 5 873 653 FCFA HTVA sans forage et 6 620 053 FCFA HTVA avec forage.

Le processus de passation des marchés est bouclé et les ordres de service de démarrage transmis aux entreprises.

• Réalisation de 7 fermes (5 ha) adossées à des forages présentant un débit excédentaire (5 à Kaffrine et 2 à Louga)

Etude APD/DAO finalisée, Appel d’offre déjà lancé, ouverture programmée dans la dernière semaine du mois d’octobre 2016. Le Processus d’acquisition pourrait être bouclé dans le quatrième trimestre 2016 si les durées d’approbation respectent les limites raisonnables.

Le montant est estimé à 180 000 000 FCFA soit 25 714 286 FCFA HTVA par ferme et 5 142 857 FCFA HTVA par hectare.

• Aménagement de 2 périmètres maraîchers avec clôtures dans la région de Kaffrine

Les travaux à réaliser au niveau de Séane (commune de Malem Hoddar) et Tayba (commune de Kathiot).

- Montant marché pour la clôture et le réseau d’irrigation : 21 708 360 FCFA HTVA soit 2 713 545 F/ha ;

- montant du marché pour les Equipement d’exhaure de 2 microforages : 14 882 500 FCFA HTVA soit 1 860 313 F/ha) ;

- montant du marché pour la réalisation de 2 microforages : 25 620 000 FCFA HTVA soit 12 810 000 F/mini-forge et 3 202 500 F/ha),).

Le coût à l’hectare revient à 7 776 358 FCFA HTVA.

Le processus de passation des marchés est bouclé et les ordres de service de démarrage transmis aux entreprises.

46 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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• Autres acquisitions de 2016

Il s’agit de : - Acquisition de petits matériels pour le maraîchage (Arrosoirs, Brouettes,

Pic, pelle, fourche, râteaux, pulvérisateurs,) pour un montant de 8 474 500 FCFA HTVA : le Processus d’évaluation des offres est achevé et l’attribution est en cours.

- Acquisition de semences agricoles, d'engrais et de produit phytosanitaire (Lot 1) pour un montant de 8 423 729 FCFA HTVA : le Processus d’évaluation des offres est achevé et l’attribution est en cours

- Acquisition de semences agricoles, d'engrais et de produit phytosanitaire (Lot2) pour un montant de 7 834 746 FCFA HTVA : le Processus d’évaluation des offres est achevé et l’attribution est en cours

- Formation de relais mécaniciens et de privés pour la maintenance des équipements et réseaux d'irrigation : pas encore lancé.

Nous avons constaté une certaine lenteur au niveau du processus de passation des marchés pour le programme complémentaire 2016. Au mois de Septembre 2016 aucun marché n’a démarré effectivement.

3.1.2.3- Volet Elevage

a) Rappel des réalisations prévues

Avec l’appui des services décentralisés de l’Elevage, les activités de productions animales concernent :

� La construction de 10 nouveaux forages pastoraux ; � La réhabilitation de 08 nouveaux forages pastoraux ; � La construction de 18 Abreuvoirs triples ; � L’extension sure 90km de réseaux AEP ; � L’aménagement de 8 mares pastorales ; � La construction de 30 parcs à vaccination ; � La construction de 4 magasins d’aliments bétail ; � La construction de 25 hangars de stockage de fourrage ; � La construction de 120 chèvreries/bergeries ; � La construction de 15 étables laitières ;

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� Les Travaux génie civil autour de 18 forages pastoraux (7 sites) ; � La construction de 60 poulaillers.

b) Etat d’exécution

Globalement le taux de réalisation physique des infrastructures d'élevage est satisfaisant bien qu'il soit très variable en fonction des types d’infrastructure à réaliser (tableau ci-dessous). Le niveau d’exécution du volet « Elevage » au 30 septembre 2016 se présente comme suit : Tableau N°5 : Taux d’exécution physique du volet Élevage

Indicateurs de produits Réalisations Observations

Objectif Nombre Taux

Nouveaux forages pastoraux réalisés

10 8 80% 8 forages réalisés et réceptionnés, 2 en cours de réalisation ; travaux de Génie Civil en cours

Forages pastoraux existants réhabilités

10 4 70% 4 forages régénérés et réceptionnés ; et 6 en cours d’attribution

Abreuvoirs triples construits 0 18 0% Contrats attribués et démarrage des travaux des ouvrages de génie civil (ralenti par la saison des

pluies) Réseaux AEP existants étendus

0 90 km 0%

Aménagement de mares pastorales

8 2 25% 2 réalisées et réceptionnées ; et 6 Travaux en cours (ralenti par la saison des pluies).

Parcs à vaccination construits

30 46 153% 30 réalisés et réceptionnés. Travaux en cours pour 30 autres parcs.

Magasins d’aliments bétail construits

4 0 0% 4 en cours de réalisation et pour 8 magasins attribution en cours dont démarrage imminent.

Hangars de stockage de fourrage construits (u)

25 10 40% 10 réalisés et réceptionnés et attribution en cours pour 15 hangars dont démarrage imminent.

Pistes pare-feux aménagées 500 km 658 131% Avec l’appui du service des eaux et forêts.

Chèvreries, bergeries 120 20 17% 20 réalisées et réceptionnées et attribution en cours pour 101 bergeries dont démarrage imminent.

Etables laitières 15 5 33% 5 réalisées et réceptionnées et attribution en cours pour 10 étables dont démarrage imminent

Travaux génie civil autour de 18 forages pastoraux

7 0 0% 18 (11+7) sites en cours de réalisation.

Poulaillers installés 60 38 63% 38 réalisés et réceptionnés. Il reste 7 poulaillers à Koungueul dont la réception est programmée

courant novembre 2016. Marchés attribués pour 55 poulaillers.

Mini-laiterie 2 100% 2 réalisées et réceptionnées

Piste rurale (km) 66 50% 66 km en cours de réalisation

NB : D’ici fin 2017 Les objectifs seront atteints si la programmation est

respectée.

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b1) Etat d’exécution des travaux prioritaires ou ancrage (2014)

Les travaux prioritaires du volet portent sur : la réalisation de 3 nouveaux forages pastoraux à Louga et Matam, la réhabilitation (régénération) de 4 forages à Louga et Matam, la construction de la mini-laiterie de Dahra et de 30 parcs de vaccination dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine, la réhabilitation de locaux antenne DIREL, ANIDA et DBRLA (DRDR de Louga, Inspection régionale Eaux et Forêt de Kaffrine, antenne DEPA de Linguère et divers équipements.

• Réalisation de 3 nouveaux forages

Les travaux de fonçage de 3 nouveaux forages pastoraux situés à Bélel Samba, Ganinayel (CR de Téssékré) dans le Département de Linguère et Kossas Namary (Département de Ranérou) réalisés pour un montant de 155 425 000 frs HTVA (soit 51 808 333 F/forage). Les réceptions provisoires ont été prononcées aux mois de mai et juillet 2015.

Les Comités Locaux de suivi de ces travaux (Maire et quelques notables comme les chefs de village ou leurs représentants) ont été mis en place par les communautés bénéficiaires avec l’appui du projet. Avant même la fin des travaux de génie civil en cours, ces comités locaux de suivi des travaux ont été remplacés en ASUFOR mises en place avec l'appui du Sous-préfet de Yang-yang.

La mise en place d’aménagements transitoires par les populations (bassin, groupe et pompe) a permis d’atténuer les difficultés d’approvisionnement en eau des populations et l’abreuvement du bétail depuis 2015 et 2016 sur les sites de Labardi, Ganinayel et Kossas Namary.

• Réhabilitation (régénération) de 4 forages à Louga et Matam

La régénération des 4 forages pastoraux situés à Téssékré, Labgar et Maugré (département de Linguère) et Louguéré Thiolly (Ranérou) a été réalisée pour un montant de 22 752 000 FCFA HTVA. (Soit 7 584 000 F/forage). Les réceptions provisoires ont été prononcées en 2014 et 2015.

Deux en particulier Téssékré et Louguéré Thiolly n'ont pas donné les résultats escomptés du fait d'un défaut initial sur la réalisation du forage.

Au même moment le PUDC a ciblé le site de Téssékéré pour y réaliser un forage avec un château d'eau de 1 000 m3.

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Un autre site localisé dans le «Triangle de la soif» a été choisi pour y réaliser le troisième forage prévu à savoir le site de Wendou Boki (entre Amali et Téssékéré).

• construction de la mini-laiterie de Dahra et de 30 parcs de vaccination dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine

- lots 1&4 : 09 parcs de Ranérou et la mini-laiterie de Dahra ont été réalisés pour un montant de 46 539 488 FCFA HTVA. La réception provisoire a eu lieu les 14 au 16 Novembre 2015 soit 10 mois de travaux et 6 mois de retard pour les parcs de vaccination. La mini-laiterie de Dahra a été achevée et inaugurée début juin 2016 par le Ministre de l’Elevage et des Productions Animales en marge de la célébration de la journée mondiale du lait.

- lot 2 : 10 parcs Kaffrine ont été réalisés pour un montant de 29 989 470 FCFA HTVA (soit 1 999 298 F/parc). La réception provisoire a eu lieu les 05 au 07 Aout 2015, soit 7 mois de travaux et 3 mois de retard.

- lot 3 : 11 parcs à Louga sont réalisés pour un montant de 32 722 540 FCFA HTVA (soit 2 974 776 F/PARC). La réception provisoire a eu lieu les 06 Novembre 2015 soit 10 mois de travaux et 6 mois de retard.

Les retards s'expliquent par le manque d'organisation des entreprises et l'ignorance des distances entre les sites en sus des difficiles conditions d'accès avec la plupart des sites souvent très enclavées.

• Réhabilitation de locaux antenne DIREL, ANIDA et DBRLA (DRDR de Louga, Inspection régionale Eaux et Forêt de Kaffrine, antenne DEPA

- Lot 1 : les travaux de réhabilitation de DRDR Louga et Locaux de Linguère sont réalisés pour un montant de 28 099 205 FCFA HTVA. La réception provisoire a été prononcée dans les délais.

- Lot 2 : les travaux de réhabilitations ANIDA et DBRLA, Inspection régionale Eaux et Forêt de Kaffrine et DRDR Kaffrine sont réalisés pour un montant de 22 608 017 FCFA HTVA. La réception provisoire a été prononcée dans les délais.

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• Acquisition de 140 tonnes d'aliments pour bétail :

Reporté pour 2015 puis pour 2016. Non lancé pour cause de retard sur les travaux des 12 magasins d'aliment de bétail (absence de crédit sur les ressources BCI).

• Acquisition de 10 motofaucheuses

Motofaucheuses acquises mais réduction de la quantité de 10 à 8 motofaucheuses pour rester dans les conditions de l'offre de CAFOMT conformément au Code des marchés pour un montant de 41 347 458 FCFA HTVA.

Les bénéficiaires ont été formés et ont utilisé les motofaucheuses pour la seconde campagne consécutive.

• Acquisition de vaccins

Vaccins acquis dans les délais comme contribution à la campagne de vaccination du cheptel et fourni pour un montant de 56 350 000 FCFA HTVA.

• Petits équipements brigades d'entretien et de lutte contre les feux de brousse Matériels livrés et mis à la disposition des 3 IREF de Louga, Matam et Kaffrine et fournis pour un montant de 5 082 627 FCFA HTVA.

• Matériels de santé animale

Matériels livrés et mis à la disposition des 3 SREL de Louga, Matam et Kaffrine et fournis pour un montant de 8 391 483 FCFA HTVA.

b2) Etat d’exécution des travaux complémentaires 2015

Les travaux complémentaires 2015 du volet portent sur : la réalisation de 7 nouveaux forages pastoraux dans les départements de Koungueul (Kaffrine), Ranérou et Linguère (Louga) ,la construction de 30 parcs de vaccination dans les régions de Louga, Matam (département de Ranérou) et Kaffrine, l’aménagement de 8 mares pastorales à Linguère, la construction de la mini-laiterie de Ourossogui, la Construction de 04 magasins d’aliments de bétails et réhabilitation magasin aliments de bétail de Linguère, la Construction de 20

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bergeries /chèvreries, la réalisations de 45 poulaillers, la Réalisation de 5 étables et divers équipements et produits.

• réalisation de 7 nouveaux forages pastoraux dans les départements de Ranérou et Linguère (Louga)

- Lot 1 : Les travaux de fonçage de 4 nouveaux forages pastoraux situés dans les départements de Linguère et de Ranérou réalisés pour un montant de 199 270 000 FCFA HTVA (soit 49 817 500 F/forage). Les réceptions provisoires ont été prononcées pour les forages de Wendou Boki et Patacour.

Un retard important est constaté dans les travaux des forages de Louguéré Thiolly et Souye Touba. La situation est critique avec AID/FORATEC car beaucoup de carences sont constatées d’où risque de proposition de résiliation si aucune avancée constatée.

- Lot 2 : Les travaux de fonçage de 3 nouveaux forages pastoraux situés dans les départements de Koungueul sont réalisés pour un montant de 211 275 000 FCFA HTVA (soit 70 425 000 F/forage). Les réceptions provisoires ont été prononcées pour les trois forages en juillet 2016.

• construction de 30 parcs de vaccination dans les régions de Louga, Matam (département de Ranérou) et Kaffrine,

- lot 1 : 15 parcs dans la région de Louga ont été réalisés par pour un montant de 31 050 267 FCFA HTVA (soit 2 070 018 F/parc).

Le délai d’exécution est expiré depuis le 09 décembre 2015. Retard et défaillance de l’entreprise. Beaucoup de malfaçons sont notées dans la mise en œuvre des ouvrages : réception espérée au 3ème trimestre 2016 mais pas encore effective.

- lot 2 : 15 parcs à Kaffrine et Ranérou ont été réalisés pour un montant de 30 596 467 FCFA HTVA (soit 2 039 764 F/parc).

Délai expiré depuis le 12 janvier 2016. Retard et défaillance de l’entreprise qui n'a réalisée qu'un seul parc de vaccination, celui de Djamal (Birkilane). La résiliation du contrat est faite par l'UGP du Pasa/Lou-Ma-Kaf : relance très prochainement.

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• Aménagement de 8 mares pastorales à Linguère

- Lot 1 : Mares de Korap et Wendou Asré Guéda à réaliser pour un montant de 70 500 000 FCFA HTVA (soit 35 250 000 F/mare).

Démarrage travaux au niveau de la mare de Korap. Arrêt des travaux suite à la mise en eau des mares en hivernage. Reprise dès assèchement des mares sans doute vers janvier 2017.

- Lot 2 : Mares de Modjindé, Odioldé, et Lougué Yama à réaliser pour un montant de 136 335 000 FCFA HTVA (soit 45 445 000 F/mare).

Levés topo au niveau de la mare de Odioldé : redémarrage après tarissement.

- Lot 3 : Mares de War New Deek, Wendou Niargo et Wendou Fobar sont à réaliser pour un montant de 125 672 000 FCFA HTVA (soit 41 890 667 F/mare).

Démarrage travaux au niveau de la mare de War New Deek qui a été réceptionnée.

Les entreprises ont arrêté les chantiers suite au démarrage de l’hivernage ayant entrainé le remplissage des mares et devraient reprendre les travaux dès tarissement des mares en janvier 2017. Ce marché a connu un retard très important dans les procédures qui ont duré 8 mois avant la disponibilité des contrats signés et des ordres de service. Ce qui fait que les travaux n'ont démarré qu'en juillet 2016. La mare de War New Deek est la seule entièrement réalisée et réceptionnée (Ets Hassane Ezzedine).

• Construction de la mini-laiterie de Ourossogui

La mini-laiterie de Ourossogui entièrement réalisée par pour un montant de 28 397 481 FCFA HTVA et réceptionnée dans les délais.

• Construction de 04 magasins d’aliments de bétails et réhabilitation magasin aliments de bétail de Linguère

Montant du marché est de 32 444 343 F CFA HTVA soit 8 111 086 F par magasin. Les travaux ont démarré à Thiél et Patacour. L'entreprise est défaillante et la résiliation est en cours : Marché à relancer dès résiliation complète.

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• Construction de 20 bergeries /chèvreries

- Lot1 : 10 bergeries /chèvreries ont été entièrement réalisées par pour un montant de 28 509 348 FCFA HTVA (soit 2 850 935 F/bergerie).

- Lot2 : 10 bergeries /chèvreries ont été entièrement réalisées pour un montant de 23 273 518 FCFA HTVA (soit 2 327 352 F /bergerie).

NB : les réceptions sont prononcées et les exploitations des bergeries en cours.

• Réalisations de 45 poulaillers pour une 1ere phase

Montant du marché est de 28 503 675 FCFA HTVA (soit 633 415/poulailler).

38 poulaillers ont été entièrement réalisés et en cours d’exploitation. Il reste 7 poulaillers à Koungueul dont la réception est programmée courant novembre 2016.

• Réalisation de 5 étables laitières pour une 1ere phase

Montant du marché est de 16 906 820 FCFA HTVA (soit 3 381 364 F/étable).

Les 5 étables laitières ont été réalisées et réceptionnées en janvier 2016. Elles sont en exploitation présentement.

• Réalisations de 10 hangars pour une 1ere phase

Montant du marché est de 14 996 800 F CFA HTVA (soit 1 499 680 F/hangar).

Les 10 hangars de stockage de fourrage ont été réalisés et réceptionnés en janvier 2016. Elles sont en exploitation présentement.

• Construction de 2 postes vétérinaires et réhabilitation de 2 autres

Montant du marché est de 36 017 052 F CFA HTVA.

Postes Vétérinaires sont réalisés, réceptionnés et habités par les CPV.

• Construction d’une aire d’abattage à Koungueul

Montant du marché est de 52 949 285 F CFA HTVA.

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L’abattoir est réalisé et réceptionné. Le démarrage de l’exploitation est prévu courant novembre 2016.

• Travaux de construction de 66 Km (81) de piste rurale à Dahra-Thiel-Doli dans la région de Louga

La synergie avec le PUDC pour l’axe Doly–Dahra a permis de démarrer la piste à partir de Thiel au lieu de Doly.

Les entreprises sont en retard sur les délais. Risque de ralentissement des travaux à cause de l’hivernage, d’interlocuteur valable : pas de technicien sur le terrain

- Lot 1 (57 km) à réaliser sur le tronçon Dahra-Thiel :

Montant du marché : 1 122 404 750 FCFA HTVA (soit 19 691 311 F/km) pour un délai d’exécution de 6 mois. L’ordre de service de démarrage est fixé au 29 janvier 2016. Le taux d’exécution tourne auteur de 66% (approvisionnement de la couche latérite sans traitement).

- Lot 2 (24 km) à réaliser sur le tronçon Dahra-Thiel

Montant du marché : 411 096 600 FCFA HTVA (soit 17 129 025 F/km) pour un délai d’exécution de 3 mois. L’ordre de service de démarrage est fixé au 29 janvier 2016. Le taux d’exécution tourne auteur de 55% (approvisionnement de la couche latérite sans traitement).

Pour le marché des pistes rurales le Volet « Eaux de surface » joue le rôle de

maîtrise d’ouvrage délégué et le contrôle des travaux est effectué par le Groupement AC3E-CCADD-EXPERTISE PURIELLE.

Constat : Les 2 entreprises sont en retard sur les délais à cause de l’insuffisance du personnel et du matériel. On note aussi un manque de rigueur du bureau de contrôle.

• Equipements complémentaires pour mini-laiteries à renforcer (2 packs solaires)

Equipements livrés entièrement et installés pour un montant de 14 420 956 FCFA HTVA : réception prononcée.

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• Acquisition de vaccins et antiparasitaires

Marché attribué pour un montant de 39 500 000 F CFA HTVA : attente signature du contrat pour la livraison.

• Acquisition de matériels de transformation, de conservation et matériels de collecte de lait (Agribusiness : appui au développement de la filière laitière locale)

Marché attribué pour un montant de 32 490 000 F CFA HTVA : En cours d'exécution. La quasi-totalité du matériel a été livrée sauf les bidons de lait et les barattes. A finaliser avant fin décembre 2016.

• Petits équipements brigades d'entretien et de lutte contre les feux de brousse

Marché attribué pour un montant de 7 619 492 F CFA HTVA. Matériels livrés et mis à la disposition des 3 IREF de Louga, Matam et Kaffrine.

• Matériels de santé animale

Marché attribué pour un montant de 5 465 000 F CFA HTVA. Matériels livrés et mis à la disposition des 3 SREL de Louga, Matam et Kaffrine.

• Petits équipements pour poulaillers, bergeries, chèvreries et étables

Marché attribué pour un montant de 13 748 940 F CFA HTVA. Matériels reçus et mis à disposition des bénéficiaires.

• Matériels de commercialisation du lait

Marché attribué pour un montant de 14 925 000 FCFA HTVA. Matériels reçus et mis à disposition des bénéficiaires.

• Equipements pour femmes productrices/transformatrices de lait

Marché attribué pour un montant de 11 477 830 F CFA HTVA. Matériels reçus et mis à disposition des bénéficiaires.

• Acquisitions de 20 géniteurs

Marché attribué pour un montant de 5 080 000 F CFA (soit 254 000 F/géniteur). Géniteurs livrés et mis à la disposition des 20 bergeries construites en 2015.

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b3) Etat d’exécution des travaux complémentaires 2016

Les travaux prioritaires du volet portent sur : Travaux génie civil autour de 11 forages et d’adduction d’eau d’antennes pastorales dans les régions de Louga et Matam, la construction de 30 parcs de vaccination dans les régions de Louga, Matam (département de Ranérou) et Kaffrine, Travaux de construction de cent une (100) bergeries/ chèvreries dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine, Réalisations de 8 des 12 magasins aliment bétail , Construction de 15 hangars de stockage de fourrage pour bergeries et étables d'embouche (10 petits hangars et 5 grands hangars) dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine, Construction de 55 poulaillers en milieu villageois dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine, Travaux de construction de 10 étables laitières dans les régions de Louga et Matam, Travaux de Génie civil autour de 7 forages pastoraux et divers équipements et produits.

• Travaux génie civil autour de 11 forages et d’adduction d’eau d’antennes pastorales dans les régions de Louga et Matam et de Kaffrine.

Ces travaux au niveau des 11 sites consistent à la construction/réhabilitation d’un château d’eau, d’une cabine de pompage, d’un logement de conducteur, d’une clôture, d’un abreuvoir d’une station charrette et d’un réseau de distribution avec trois bornes fontaine et Fourniture et la pose d’équipements de groupes électrogènes et d’électropompes pour l’équipement des forages.

- Lot 1 : Travaux génie civil autour de 04 forages pastoraux (deux nouveaux et deux existants) et d’adduction d’eau d’antennes pastorales dans les régions de Louga et Matam, pour un montant 468 483 803 FCFA HTVA.

- Lot 2 : Travaux génie civil autour de 03 forages pastoraux (trois existants) et d’adduction d’eau d’antennes pastorales dans les régions de Louga et Matam pour un montant de 372 170 837 FCFA HTVA.

- Lot 3 : Travaux génie civil autour de 04 forages pastoraux (quatre nouveaux) et d’adduction d’eau d’antennes pastorales dans la région de Matam pour un montant de 514 435 938 FCFA HTVA

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- Lot 4 : Fourniture et équipement électromécanique de 11 forages pastoraux (cinq nouveaux et six existants) dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine) pour un montant 165 863 789 FCFA HTVA.

Tous les 4 contrats sont signés. Il est projeté, un démarrage effectif début 2017, du fait de la lenteur des procédures, un paiement de l’avance de démarrage des travaux.

• Travaux de construction de cent une (101) bergeries/ chèvreries dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine

- Lot 1 : Travaux de construction sept (07) bergeries dans le département de Birkilane (4 dans la Commune de Keur Mboucki, 1 à Touba Mbella, 1 à Mabo et 1 à Birkilane) pour un montant de 12 328 593 FCFA HTVA (soit 1 761 228 F/bergerie).

- Lot 2 : Travaux de construction quinze (15) bergeries dans le département de Kaffrine (3 à Kaffrine, 3 à Kahi, 4 à Diama Gadio, 5 à Gniby), un montant de 26 920 662 FCFA HTVA (soit 1 794 711 F/bergerie).

- Lot 3 : Travaux de construction quinze (15) bergeries dans le département de Malem Hodar (3 à Dianké Souf, 2 à Darou Miname2, 2 à Malem Hodar, 1 à Ndiobène, 2 à Ndioum Gainthe et 5 à Sagna) pour un montant de 31 131 726 FCFA HTVA (soit 2 075 448 F/bergerie).

- Lot 4 : Travaux de construction quinze (15) bergeries dans le département de Koungueul (4 à Ribot Escale, 5 à Gainthe Pathé, 1 à Fassa Thiékène, 2 à Lour Escale, 3 à Ida Mouride) pour un montant de 26 671 977 FCFA HTVA (soit 1 778 132 F/bergerie).

- Lot 5 : Travaux de construction seize (16) bergeries dans le département de Louga (2 à Léona, 1 à Thiamène, 3 à Coki, 1 à Pété Ouarack, 1 à Syer, 1 à Guet Ardo, 1 Kel Gueye, 1 Nguidjilé, 1 Mbédiène, 1 à Niomré, 2 Nguene Sarr et 1 à Louga) pour un montant de 35 050 652 FCFA HTVA (soit 2 190 666 F/bergerie).

- Lot 6 : Travaux de construction vingt deux (11) bergeries dans le département de Linguère (2 à Linguère, 2 à Thiél, 1 à Ouarkhokh, 2 à Barkédji, 1 à Labgar, 1 à Kamb, 1 à Mbeuleukhé, 2 à Déaly, 1 à Thiargny, 2 à Boulal, 2 à Téssékéré, 2 à Sagatta Djoloff, 1 à Dodji et 2 à

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Dahra) pour un montant de 48 025 913 FCFA HTVA (soit 2 182 996 F/bergerie).

- Lot 7 : Travaux de construction onze (11) bergeries dans le département

de Ranérou (2 à Louguéré Thiolly, 3 à Oudalaye, 2 à Ranérou, 4 à Vélingara Ferlo)) pour un montant de 25 490 476 FCFA HTVA (soit 2 317 31 F/bergerie).

Tous les 7 contrats sont en cours de signature au MAER

• Réalisations de 8 des 12 magasins aliment bétail

- Lot 1 : Travaux de construction de quatre (4) magasins d’aliments de bétail dans la région de Kaffrine (Malem Hodar, Ribot escale, Gainthe Pathé et Koungueul) pour un montant de 28 335 140 FCFA HTVA (soit 7 083 785 F/magasin).

- Lot 2 : Travaux de construction de quatre (4) magasins d’aliments de bétail dans les régions de Louga et Matam (1 à Dahra, 3 à Ranérou (Barkatou, Ynouféré et Vélingara Ferlo) pour un montant de 33 459 090 FCFA HTVA (soit 8 364 773 F/magasin).

Tous les 7 contrats sont en cours de signature au MAER

• Construction de 15 hangars de stockage de fourrage pour bergeries et étables d'embouche (10 petits hangars et 5 grands hangars) dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine.

- Lot 1 : Travaux de construction de 7 hangars de stockage de fourrage pour bergerie et étables dans la région de Louga (2 à Dahra, 4 à Linguère et 1 à Téssékéré) pour un montant de 11 606 335 FCFA HTVA (soit 1 658 048 F/hangar de stockage).

- Lot 2 : Travaux de construction de 8 hangars de stockage de fourrage pour bergerie et étables dans la région de Matam (5 à Ourossogui, 1 à Louguéré Thiolly, 1 à Vélingara Ferlo et 1 à Oudalaye) pour un montant de 12 604 100 FCFA HTVA (soit 1 575 513 F/hangar de stockage).

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• Construction de 55 poulaillers en milieu villageois dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine

- Lot 1 : Travaux de construction de 55 poulaillers en milieu villageois dans la région de Kaffrine (Départements de Birkilane et Kaffrine : 14 ) pour un montant de 13 997 160 FCFA HTVA (soit 1 009 142F/poulailler).

- Lot 2 : Travaux de construction de 55 poulaillers en milieu villageois dans la région de Kaffrine (Départements de Malem Hodar et Koungueul : 16) pour un montant de 6 430 138 FCFA HTVA (soit 1 009 142F/poulailler).

- Lot 3 : Travaux de construction de 55 poulaillers en milieu villageois dans la région de Louga (Départements, Linguère et Ranérou : 25) pour un montant de 25 075 512 FCFA HTVA (soit 1 014 243 F/poulailler).

On est en situation d’attente de l'attestation d'existence de crédit avant la poursuite de la procédure.

• Travaux de construction de 10 étables laitières dans les régions de Louga et Matam

- Lot 1 : Travaux de construction de 5 étables laitières dans la région de Matam (Ourossogui) pour un montant de 10 520 613 FCFA HTVA (soit 2 104 123 F/étable).

- Lot 2 : Travaux de construction de 5 étables laitières dans la région de Louga (2 étables à Dahra et 3 à Linguère) pour un montant de 10 520 613 FCFA HTVA (soit 2 104 123 F/étable).

Attente de l'attestation d'existence de crédit avant la poursuite de la procédure.

• Travaux de Génie civil autour de 7 forages pastoraux dans la région de Louga

Ces travaux au niveau des 7 sites concernent la construction/réhabilitation de châteaux d’eau d’une capacité de 250 m3 à une hauteur de 25 m, de cabines de pompage, de logements de conducteur, de clôtures grillagées, d’abreuvoirs, de stations charrette, de bornes fontaine, d’un réseau d’adduction en eau potable.

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- Lot 1 : Travaux de construction de trois (03) nouveaux châteaux d’eau d’une capacité de 250 m3 à une hauteur de 25 m et la réhabilitation d’un château d’eau et ouvrages annexes dans les localités de Bélel Samba Labardi, Wendou Boki, Ganinayel Barkanabé et Labgar (région de Louga) pour un montant 403 769 006 FCFA HTVA (soit 100 942 252 F/site).

Le contrat est signé et la réunion de démarrage est tenue en juin 2016. Absence totale de l'entreprise sur le terrain. La 1ère Lettre de mise en demeure est transmise à GTI par le bureau de contrôle le 26/10/2016

- Lot 2 : Travaux de construction de deux (02) châteaux d’eau d’une capacité de 250 m3 à une hauteur de 25 m et la réhabilitation d’un château d’eau et ouvrages annexes dans les localités de Maugré, Kossas Namary et Loughéré Thiolly (Régions de Louga et Matam) confiés à l’entreprise ECORE pour un montant 306 125 494 F CFA HTVA

(soit 102 041 831 F/site).

Le contrat est signé et la réunion de démarrage est tenue en juin 2016. La reprise est effective depuis la tenue d'une réunion de redémarrage le 29 septembre 2016 et la remise de plannings. Les travaux sont en cours et les PV

des réunions hebdomadaires de chantiers sont reçus chaque semaine.

Le taux d'exécution physique est de 5% au 26/10/2016 et la Fin des travaux est espérée en mars 2017.

- Lot 3 : Fourniture et pose de groupes électrogènes et d’électropompes pour l’équipement des forages de Bélel Samba Labardi, Wendou Boki, Maugré, Ganinayel Barkanabé, Kossas Namary, Labgar et Loughéré Thiolly dans les régions de Louga et Matam pour un

montant 120 220 000 FCFA HTVA (soit 17 174 286 F/site).

Le contrat est signé et la réunion de démarrage est tenue en juin 2016. La commande des équipements de pompage est en cours. La réalisation des travaux de pose des équipements dépendra de

l'état d'avancement des lots 1 et 2.

• Acquisition de 15 vaches métisses 1/2 de race pour 10 étables laitières autour de la Laiterie Largal et DRFA

Marché attribué pour un montant de 18 000 000 FCFA HTVA (soit 1 800 000 F/vache métisse).

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Les 15 vaches métisses sont livrées et mises à la disposition des bénéficiaires des étables de Dahra et Ourossogui.

Attente de l'attestation d'existence de crédit avant la poursuite de la procédure.

• Petits équipements pour poulaillers, bergeries, chèvreries et étables

Marché attribué pour un montant de 9 068 000 FCFA HTVA.

Matériels livrés et à mettre à la disposition des AGR en construction.

• Matériels d'appui à la campagne annuelle de vaccination

Marché attribué pour un montant de 10 330 000 FCFA HTVA.

Matériels livrés à mettre à la disposition des agents de la convention DIREL.

• Petits équipements de lutte contre les feux de brousse

Marché attribué pour un montant de 6 906 356 FCFA HTVA.

Matériels non encore livré : lettre de mise en demeure transmise.

• Intrants pour bergeries, chèvreries et opérations d'embouche

Marché attribué pour un montant de 7 835 900 FCFA HTVA.

Intrants non encore livrés: lettre de mise en demeure transmise.

• Acquisition de 110 coqs raceurs

Marché attribué pour un montant de 2 212 441 FCFA HTVA (soit 20 113 F /coq raceur) : Livraison en cours.

• Equipements pour jeune entrepreneur

Marché attribué pour un montant de 2 398 687 FCFA HTVA : en cours.

• Acquisition de botteleuses

Marché attribué à pour un montant de 2 450 000 FCFA HTVA : Marché en cours.

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3.1.3.Évaluation de la composante Les objectifs de la composante et les résultats prévus sont clairs et logiques, tout comme les activités prescrites pour la réalisation des résultats attendus. La logique d’intervention est appropriée par rapport aux problèmes réels, aux besoins et priorités des groupes cibles ainsi que par rapport au contexte

de la zone d’intervention du Projet.

Globalement la plupart des activités se sont déroulées comme prévu malgré des retards dus à la lenteur dans les processus de passation des marchés et

les défaillances de quelques prestataires de travaux d’aménagement.

C’est ainsi qu’au niveau des trois volets les taux d’exécution sont corrects à

mi-parcours si l’on considère les engagements déjà réalisés.

En termes d’appropriation du projet par le groupe cible, le fait d’anticiper dans la mise en valeur des infrastructures montre que les populations

bénéficiaires se sont réellement appropriés le projet.

Le seul risque à notre avis qui est lié à la stratégie d’intervention est relatif à la capacité des prestataires de travaux que l’on peut relativiser compte tenu

du niveau global de réalisation de la composante à date.

3.2. COMPOSANTE 2 : MISE EN VALEUR ET RENFORCEMENT DES CAPACITES Cette composante vise une valorisation effective et durable des infrastructures et des équipements, la mise à disposition des bénéficiaires, d’un service organisationnel et d’appui-conseil technique, l’inclusion et la participation des couches vulnérables, telles que les jeunes et les femmes dans des activités productives, l’organisation des producteurs et des agro-éleveurs et le renforcement de leurs capacités organisationnelles, en vue d’assurer une gestion durable des ouvrages et des filières de production, en intégrant la résilience aux changements climatiques et l’approche genre.

3.2.1. Description de la composante Il s’agit, dans cette rubrique, de passer en revues les activités phares, prévues dans cette composante et qui concernent les volets agricole et élevage: infrastructures et renforcement des capacités. Pour ce volet, le PASA Lou-Ma-Kaf prévoit de réaliser un certain nombre d’infrastructures, dont la mise en valeur devra contribuer à l’atteinte de deux objectifs fondamentaux du programme : l’autosuffisance alimentaire des cibles et l’accroissement de leurs revenus.

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C’est ainsi que les interventions du PASA Lou-Ma-Kaf furent déclinées en activités prioritaires ou d’ancrage (2014), complémentaires (2015 et 2016) : Voir chapitre Composante I.

3.2.2. Réalisations de la composante Il s’agit d’une composante consistant à appuyer les bénéficiaires à valoriser, de façon optimale, chacune des infrastructures réfectionnées et/ou créées et/ou implantées par le PASA Lou-Ma-Kaf.

3.2.2.1. Le Volet Agricole L’objectif de contribution au développement du secteur agricole, fixé au PASA Lou-Ma-Kaf, dans le cadre du PRACAS, est d’aménager 2100 ha de terres (1600 ha) sur 22 sites de bas-fonds, 450 ha sur 46 fermes agricoles et 60 ha sur périmètres maraichers La revue des infrastructures agricoles, implantées par le PASA Lou-Ma-Kaf, à mi-parcours de son exécution, fait ressortir le niveau de réalisation qui se présente comme suit (taux de réalisation physique et taux de mise en valeur) :

• Les PPI de 05 ha : 61% et 27% ; • Les PPI de 20 : 61% et 27% ; • Les périmètres maraichers de 04 ha : 80% et 13% ; • Les sites de bas-fond : 111% et 49%.

Il est ainsi établi qu’à mi-parcours de l’exécution du PASA Lou-Ma-Kaf, les taux des réalisations sont, dans l’ensemble, satisfaisants puisque compris entre 61% et 111%. Pour la mise en valeur (dont le taux se situe entre 13 et 27%), le projet n’a pas attendu la finalisation de l’implantation des infrastructures pour l’entamer. Il a, en effet, initié dès la première année, en 2014, des activités dites d’ancrage qui ont consisté, à appuyer la mise en culture des sites sous la forme d’activités génératrices de revenus et avec, comme autre objectif fondamental, d’associer, grâce à cette approche d’anticipation, les bénéficiaires aux tests de mise en exploitation des infrastructures en place.

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C’est ainsi que pour : a). le Volet Eaux de surface

• En 2014, neuf (09) des sites de bas-fonds ont été emblavés en riz pour 90 ha en saison hivernale ;

• En 2015, huit cent soixante-quinze (875) ha ont été emblavés en riz sur 19 sites de bas-fonds, au profit de 2952 producteurs (dont 1912 femmes), avec une production de 2167,5 tonnes (rendement moyen compris entre 2,1 et 2,9 tonnes à l’hectare). Comparé aux objectifs de production de 39 487 tonnes le taux de réalisation dans ce domaine n’est que de 5,5%, pour une productivité meilleure à la situation de référence (0,90 tonnes /ha), mais encore insuffisante comparée au potentiel pour lequel il faudrait que le projet puisse exploiter la marge par rapport aux rendements obtenus dans les mêmes conditions (soit 4 tonnes en moyenne) mais où les engrais sont systématiquement intégrés dans l’itinéraire technique. Au stade actuel le rendement enregistré a été estimé à 2,5 tonnes à l’hectare, avec un compte d’exploitation (présenté ci-dessous) et qui donne une marge brute de 236 550 f cfa (soit des recettes de 562 500 f cfa pour des charges estimées à 327 950 f cfa).

Tableau N°6 : Compte d’exploitation prévisionnel (riz pour 1 hectare en zone PASA Lou-Ma-Kaf)

DESIGNATION QUANTITE PU TOTAL

Préparation du sol

Labour 1 30 000 25000

Hersage 1 15 000 15000

Sous total Préparation du sol 40000

Intrants

Semences certifiées 60 500 30000

Engrais de Fond (NPK) (kg /ha) 150 337 50550

Engrais de couverture (Urée) (kg /ha) 200 317 63400

Sous Total Intrants 143950

Main d’œuvre

Débroussaille et nettoyage ff 10 000 10000

Semis ff 10 000 10000 Epandage NPK ff 4 000 4000

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Epandage Urée (2 épandages) 2 4 000 8000

Récolte ff 50000 50000 Battage et vannage (1 sac de 50kg pour un rendement moyen 2,5t/ha)

50 1000 50000

Sous Total main d’œuvre 132000

Conditionnement

Achat de sacs vides 50 200 10000

Sous Total conditionnement 12000

TOTAL CHARGES A 327950

Recette d’exploitation

Vente du paddy à 225F/kg en moyenne 2500 225 562500

TOTAL RECETTES B

562500

Marge Brute (B – A) 236550 Pour l’arachide, la production enregistrée a été de 23,6 tonnes sur une superficie de 29,5 ha, soit un rendement moyen de 800 kg/ha. Les productions obtenues sur cultures maraichères diverses (tomate, jaxatu, gombo et chou) sont de 21,8 tonnes sur 7,23 ha. Des attaques assez sévères ont été notées sur ces cultures notamment la mouche blanche et les pourritures de fruits sur tomate, et les acariens et autres parasites : ce qui a occasionné l’utilisation, sans précautions, de pesticides dans certaines fermes avec les risques de contamination de l’environnement et d’intoxication des applicateurs, du cheptel et des consommateurs.

• Le PASA Lou-Ma-Kaf a consenti un appui en semences, soit 36 tonnes de Nérica 6 et de Sahel 108 ;

• En 2015, trente-deux (32) ha ont été cultivés en espèces maraichères diverses avec un produit de vente estimé à 19 564 000 f CFA et au profit de 139 femmes.

• En 2016, mille vingt-deux (1022) ha ont été emblavés en riz grâce aux

semences, mises gracieusement à la disposition des producteurs (30 tonnes) et au stock (11,5 tonnes) constitué à partir des remboursements de la campagne précédente. Pour la présente campagne, la mise en place des cultures et l’arrêt précoce des pluies, ont compromis toute chance de réussite des

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parcelles rizicoles qui en sont à un stade de desséchement sévère et irréversible au stade d’épiaison pour certaines et de grenaison pour la plupart (voir photos en annexe).

b). le Volet Eaux Souterraines

• En hivernage 2015, quarante-sept (47) ha ont été emblavés sur les fermes mises en valeur (pastèque : 21,75 ha ; arachide : 9,5 ha et niébé:15,75 ha), occasionnant ainsi des productions respectives de 338,5 tonnes, 10 tonnes et 15,8 tonnes. Le produit de la vente a été de 7 436 150 f CFA et a servi d’apport requis par la CNCAS pour octroyer un crédit de campagne maraichère (2016) de 19 187 000 f CFA à Louga et 31 000 000 F CFA à Kaffrine ;

• En 2015, cinq (5) fermes de Louga (Kébé Ndeuth, Ngaye Ndiawar, Mbaye-Mbaye, Waar Cissé et Massar Diop) ont été mises en valeur sur 37 ha en contre-saison, pour une production, sur une dizaine d’espèces maraichères, de 78,465 tonnes pour 12 282 365 f cfa de recettes ;

• En 2015, à Kaffrine : sur 3 fermes agricoles (Khourdane, Keur Serigne Diabel et Maka Bélél) et 2 périmètres maraichers (Toune Mosquée, Affé Mouride), une production en contre saison froide de 12,614 tonnes toutes espèces confondues a été enregistrée, soit un produit de vente de 4 401 500 f cfa.

Tableau N°7 : Récapitulatif des infrastructures

Types d’infrastructures Objectifs Nombre Total

Nombre n exploitation Nombre réalisations en perspective

PPI 5ha aménagés à partir de forages existants (90 ha)

18

11

03 soit 15 ha

15 soit 75 ha (en cours)

PPI 20ha aménagés à partir de nouveaux forages (360 ha)

18

11

03 soit 60 ha

15 soit 300 ha (en cours)

Périmètres Maraîchers de 4 ha (40 ha)

10 8 01 soit 04 ha 07 soit 28 ha

Superficie de bas-fonds aménagés (ha)

1600

1775

850 en 2015 et 875 en 2016, exploitée en riziculture

900 ha

Périmètres maraîchers aménagés (ha)

20

16

3,8 ha réalisés et réceptionnés et marchés

10ha attribués et début des travaux courant Novembre

2016

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L’impact de ces réalisations d’infrastructures adossées à la maitrise de l’eau est remarquable dans le temps d’occupation des populations bénéficiaires, l’amélioration de leur bien-être avec la disponibilité de ressources alimentaires, mais surtout dans la diversification des sources de revenus et la promotion de l’emploi rural. TABLEAU N°8 : Récapitulatif des mises en valeur a mi-parcours

TYPES D’INFRAST

R.

SITES BENEFICIAIRES

SUPERFICIES (ha)

NIVEAUX DE MISE EN VALEUR CONTRAINTES

2014 2015 2016

Fermes agricoles

Keur Serigne Diabel

05 0 3 (arachide)

(maraïch) 3 ha prévu

Aménagement en cours

Kourdane 05 0 3,07 (arachide)

(maraïch) 3 ha prévu

Aménagement en cours

Maka bélal 05 0 4,05 (arachide)

(maraïch) 3 ha prévu

Aménagement en cours

Tip Saloum 05 0 1,8 (arachide)

(maraïch) 3 ha prévu

Aménagement non finalisé

Mbaye-Mbaye 15 0 6 11,5 ha cultures maraîchères

Problème de la qualité de l’eau rougeâtre car envahie de fer

Kébé NDeuth 15 0 11,5 10 ha cultures maraîchères

Clôture mal faite laissant entrer les chacals et les rats palmistes qui saccagent les pastèques et autres. Insuffisance du débit et manque d’eau

0 29,42 33 Aménagements de bas-fonds

Malème Thieurigne*

130

3 9 5,68 L’activité agricole y est à dominante maraichère Malème Thialène* 4 21,5 8,128

Niahène* 5 25,5 18,05 Ida Mouride Aval*

200

11

59,3

28,5 Eaux des puits salées

Ida Mouride Amont*

Taba* 17 103,5 53,5 Weyrame 415 0 0 41 Ouvrages non encore

achevés pour l’hivernage 2016 pour une mise en eau correcte. Un phénomène d’ensablement prévaut et réduit les superficies cultivables

Méo-Ndiobène 223,6 0 0 50,5 Mbaye-Mbaye 157,5 0 17,5 37,97 Roukhane 230 0 0 45,85 Passy

380,2 10 85 88

Louba 10 50 53 NDiaw Bambaly 10 40 55,2 Ndiaye Counda 1 376,6 20 81,7 78 Ndiaye Counda-Fass Thiékène

140,4 0 20 73,5

Saly Escale 144,4 0 97 91,25 Sites aménagés dans le cadre du protocole PAM dans le Département de Kounghel

Keur Ablaye Fanta 10 0 5 6 Koungueul Socé 150 0 79,5 94,5 Touba Thiarène 20 0 13 6,5 Keur Malick Marame

50 0 25,5 33,25

Ribot Escale 15 0 0 7,5 Koumbidia Socé - 0 52,5 102,83 Ndiayène Lour - 0 89,5 43,5

68 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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2642,7 90 875 1022,208 Périmètres maraichers

Toune Mosquèe 04 - - 1,4 Péterki

2,1 2,1 Défaut clôture, mauvaise qualité d’exhaure, mauvaise qualité de l’eau du bassin car envahi par azola ; Défaut de box de toilettes et d’abri pour gardiens

Ngaraf 1 1 Défaut de box de toilettes et d’abri pour gardiens

Ndiané 0,7 0,7

Défaut de box de toilettes et d’abri pour gardiens

7,8 5,2

La composante englobe également les mesures d’accompagnement et les modalités d’une mise en valeur optimale des infrastructures de productions.

3.2.3. Modalités de réalisations de la composante Une fois l’implantation des infrastructures et des équipements effective, leur valorisation pose un défi majeur à relever, à savoir promouvoir des dynamiques communautaires, aptes à permettre une gestion durable et efficiente des infrastructures et équipements, renforcer les capacités techniques des bénéficiaires pour une bonne gestion des AGR et initier des actions de renforcement de capacités organisationnelles des OP. La finalité est la promotion d'activités génératrices de revenus, telles que le développement de la riziculture, du maraichage, de l'élevage des petits ruminants et de l'aviculture familiale. Ceci a nécessité la conduite d’actions d’accompagnement, ayant trait à l’appui à la structuration des communautés bénéficiaires, à la préservation des cultures et du cheptel, au crédit, à l’approvisionnement en intrants, en matériels et en équipements, à la conservation, à la transformation et à la mise en marché de la production

3.2.3.1 Organisation des bénéficiaires

Le processus de structuration des communautés bénéficiaires constitue un préalable à la mise en valeur des infrastructures et il est passé par deux étapes : la constitution des villages choisis, en groupements d’intérêt économique (GIE) et le regroupement d’un certain nombre de GIE, polarisés par l’infrastructure, en une fédération.

69 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Un tel travail d’organisation est confié aux Conseillers agricoles dans les fermes et aux opérateurs de proximité dans les vallées, à travers :

• des séances de sensibilisation sur la nécessité de se regrouper pour mettre en valeur les principes de solidarité et d’entente ;

• des séances d’explication portant sur l’objet et des objectifs de la structuration ;

• l’élaboration et l’adoption d’un règlement intérieur ; • l’élection des bureaux des GIE et des fédérations ; • la mise en place de comités de gestion des ouvrages et des

équipements.

Outre les données quantitatives mentionnées, des activités d’autonomisation des organisations de producteurs ont été menées et ont porté sur :

• l’acquisition d’outils de gestion pour les fédérations et les 14 groupements ;

• l’acquisition de la reconnaissance juridique pour les fédérations; • la formation en gestion administrative et financière des bureaux des

fédérations et des groupements ; • l’appui à l’ouverture de comptes bancaires pour les fédérations mises

en place ; • l’appui à l’ouverture de comptes bancaires pour les groupements

reconnus ; • l’appui à la mise en place de fonds d’entretien et de maintenance

des ouvrages.

3.2.3.2. Renforcement des capacités Il s’agit ici de renforcer les capacités techniques et organisationnelles des producteurs pour relever leur technicité et favoriser une gestion efficiente et durable de leurs activités et de leurs organisations.

C’est en 2015 que fut finalisée la stratégie de renforcement des capacités et d’appui à la mise en valeur des infrastructures, l’élaboration d’une note sur le ciblage des bénéficiaires directs du projet, l’initiation d’activités d’agro-business, la mise en place de Comités de Sélection de Bénéficiaires présidés annuellement par les autorités administratives (Sous-préfets, notamment).

Le projet organise chaque année un comité régional de concertation sur les activités et la mise en œuvre du projet. Cette rencontre réunit l'ensemble des

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parties prenantes au niveau des 3 régions d'intervention du projet, à savoir les autorités administratives, les collectivités locales, les organisations professionnelles, les services publiques et ONG, intervenant dans la mise en œuvre du projet.

Elle permet d'informer sur le déroulement et l'état d'avancement du projet mais également de sensibiliser les bénéficiaires (pasteurs, agro-pasteurs et collectivités locales) et les autorités sur la démarche du projet, les rôles et responsabilités des différentes parties prenantes dans la mise en œuvre du projet et les mesures à prendre pour une bonne gestion des infrastructures et la pérennité des actions promues par le projet.

En outre, le PASA Lou-Ma-Kaf a appuyé l’organisation de LOUMAS par l’ANIDA, contribué à la participation du MAER à la 24ème FIDAK 2014, participé aux Journées Nationales de l’Elevage et de l’Alimentation et au Salon Gastronomie.

Les actions jusqu’ici menées se sont focalisées sur la capacitation organisationnelle des producteurs évoluant au niveau des bas-fonds déjà aménagés, l’accompagnement des producteurs pour faciliter leur accès au crédit pour couvrir leurs besoins en fonds de roulement, leur formation sur des techniques améliorées de productions végétales et la gestion des ressources naturelles.

Par ailleurs, des actions de renforcement des capacités des comités de gestion et de maintenance des ouvrages hydrauliques ont été initiées, ceci afin de garantir, en amont de la mise en place des ouvrages, les conditions d’appropriation et de pérennisation des réalisations du projet par:

• l’érection de comités de gestion des ouvrages et de la formation de leurs membres ;

• la formation des producteurs sur les itinéraires techniques en matière de riziculture et de maraichage et de contrôle des maladies et ravageurs sur ces cultures.

Il a, également, été prévu de faire profiter, aux bénéficiaires notamment les groupements des femmes, des expériences capitalisés au niveau des fermes ANIDA.

71 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Au total 8 306 producteurs et les délégués et membres de 183 comités de gestion, ont été formés sur divers thèmes comme :

• la gestion administrative et financière; • les itinéraires techniques sur riz; • la pratique et la conduite de pépinières maraichères ; • les techniques de CES/DRS ; • le compostage ; • le suivi post-formation pour les bureaux exécutifs ; • la multiplication des semences ; • les rôles et responsabilités des membres du Comité de Suivi des Travaux

(CST) ; • la lutte phytosanitaire et la Gestion Intégrée de la production et des

déprédateurs (GIPD) ; • la gestion des forages et des équipements d’exhaure.

Les formations ont été assurées par les Opérateurs de proximité (OPP), l’ANCAR, PASA LouMaKaf et l’IREF pour le volet Eaux de surface. Pour le volet Eaux Souterraines, les Superviseurs et producteurs ont bénéficié d’un certain nombre de sessions de formations pilotées par le PASA et l’ANIDA tel que consigné dans le tableau ci-dessous:

Superviseurs régionaux

Conseillers agricoles

Producteurs Observations

Formation sur les chaines de valeur

Formation sur le management des organisations de producteurs (président, trésoriers, SG, commissaires aux comptes)

Formation sur utilisation de l’énergie solaire en agriculture

Formation sur l’utilisation du forage de la ferme (pompiste)

Formation PIP- Traçabilité, Sécurité-hygiène août 2015

Formation sur l’utilisation d’un tracteur

Formation suivi-évaluation

Sensibilisation sur la gestion des pesticides

Formation sur logiciel

72 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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S/E de TOM-Monitoring Formation sur l’usage sécurisé des pesticides et la protection des cultures

Formation en système d’information géographique (SIG)

Formation sur l’intégration genre dans les activités du projet

Formation sur le référentiel PRINCE2

En tout état de cause le tableau ci-dessous décrit les niveaux de réalisation dans les domaines de l’appui à l’organisation des bénéficiaires, à leur approvisionnement en matériels et équipements de culture divers et en renforcement de capacités. Ces taux ont presque tous atteint plus de 60% Tableau N°9 : Renforcement des capacités des bénéficiaires

Objectif Réalisation Taux de réalisation

(%)

2014 2015 2016 Total

Vo

let

Eau

x S

ou

terr

ain

es

Producteurs installés 1635 0 350 485 835 50

Groupements producteurs formalisés

100 0 24 39 63 63

Nombre CA 14 0 7 7 14 100

Membres bureaux formés ND 0 0 66 66

Participation rencontres (foires etc…)

35 7 7 7 21 60

Information, sensibilisation des populations pour le choix de sites

80 millions

16 16 31 46 100%

Appui en petit matériel agricole 50 millions

10 10 10 30 60%

73 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Tracteurs et accessoire 60 millions

60 100%

Appui en intrant (engrais, semence et produits phyto)

80 millions

16 millions

16 millions

16 millions

48 100%

Vo

let

Eau

x d

e s

urf

ac

e

Appui en intrants (tonnes) 100 10 20 30 60 60

Banques céréalières 4 0 0 4 4 100

Matériels transformation post-récolte

NF 0 45 45 90 -

Centres de groupages 5 0 0 5 5 100

Mini-rizeries 1 0 1 0 100

Batteuses à riz 10 0 10 0 100

Décortiqueuses à riz mobiles 10 0 10 0 100

Motoculteurs 10 0 10 0 100

Groupements villageois 145 0 57 60 117 81

Fédérations 20 0 7 8 15 75

Comités de gestion des ouvrages 60 6 21 16 53 88

Nombre de producteurs formés 10 600 1014 2957 3500 7 471 70

3.2.3.3. Crédit et Approvisionnement en intrants et matériels Le PASA Lou-Ma-Kaf a tenté, dans le cadre des activités de mise en valeur, d’appuyer les groupements de producteurs :

• en intrants constitués de semences maraichères et de riz, de produits phytosanitaires et d’engrais;

• et en matériels agricoles avec la mise à disposition de 45 pulvérisateurs, 15 atomiseurs, 80 arrosoirs, 40 brouettes, 80 masques, 80 gants, 50 combinaisons, 80 paires de bottes, 35 rubans, 50 binettes, 15 sillonneurs, 30 seaux, 30 lunettes, 30 sécateurs, 30 pelles, 30 piques, 30 râteaux, 20 bascules, 3 tracteurs équipés.

Par contre, pour les engrais, ils se sont avérés insuffisants

Cette situation émane de l’absence de fonds de roulement pour la plupart des fermes et de l’insuffisance du crédit consenti par la CNCAS, malgré les initiatives prises par les bénéficiaires, d’exploiter des cultures d’hivernage (arachide, niébé) dont les produits de ventes sont destinés à la constitution des apports pour la mobilisation du crédit de campagne.

Il semble, néanmoins, qu’une voie vient d’être dégagée, avec les tests sur la démarche de l’Epargne pour le Changement (EPC), actuellement en cours à

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Kaffrine, et qui pourrait constituer un outil efficace pour la mobilisation des apports afin d’accéder aux crédits bancaires.

3.2.4. Contraintes à la mise en valeur S’il est vrai que les niveaux de réalisation des infrastructures et équipements, des activités de structuration et de formation peuvent être jugés satisfaisants, il n’en demeure pas moins que les taux de mise en valeur sont bas puisque

compris entre 13% et 27 %.

La raison à cela réside dans les multiples contraintes identifiées et qu’il convient de lever pour permettre d’atteindre, à terme, les objectifs fixés dans

ce domaine.

3.2.4.1. Contraintes liées à la qualité des ouvrages

• Plants de riz et pépinières emportés ou enfouis par le ravinement dû à la grande vitesse de l’eau, lors de l’arrivée des crues ;

• Retard excessif de l’implantation des cultures et ses conséquences dépressives sur la productivité

• Dessèchement des parcelles et des plants de riz juste en phase d’épiaison/grenaison du fait du retard des semis, combiné à un arrêt précoce des pluies ;

• Terrain accidenté dans certaines parcelles (Médina Ndiobène/Kaffrine) : ce qui gène la circulation normale de l’eau ;

• Exposition forte des ouvrages et des infrastructures aux vents très forts sur les sites de Louga.

3.2.4.2.Contraintes liées au non-respect itinéraires techniques

• Retard d’un mois des semis du riz effectué à mi-août, en lieu et place

de la période optimale de début juillet ;

• Défaut de préparation des parcelles par manque de matériels à

traction animale ;

75 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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• Défaut d’apport d’engrais du fait de l’inexistence d’un fonds de roulement et de l’insuffisance du crédit pour la majeure partie des sites, où les superficies exploitées sont conséquemment limitées à 2 ha (fermes de 5 ha et périmètres maraichers de 4 ha) et 5 ha ( fermes de 15 ha) ;

• Défaut de qualité des semences de riz à Ndiaye Counda : ce qui a entrainé des problèmes de germination ;

• Attaque des cultures de riz par les termites en périodes d’assèchement des plants ;

• Attaque des cultures maraichères par la mouche blanche, les acariens, les pucerons et les pourritures des fruits de la tomate ;

• Dégâts dus aux divagations des animaux en transhumance et des chacals, et autres, qui occasionnent des avaries sur la tuyauterie et des trous qui leur servent d’abreuvoirs ;

• Mauvaise qualité de l’eau d’irrigation : salée pour certains puits (Affé Mouride) chargée de fer pour d’autres (comme Mbaye Mbaye à Louga), chargée d’azola pour le bassin de rétention de Péterki ;

• Problème de choix sur les variétés, notamment de tomate avec Heinz dont la mise en marché demeure problématique pour les fermes bénéficiaires, et qui auraient préféré cultiver la tomate cerise qui trouve facilement débouchés.

3.2.4.3. Contraintes liées au fonctionnement des ouvrages

• Périmètres souvent très distants des forages sources d’eau pour l’irrigation ;

• Insuffisance du débit de certains forages dont l’excédent sert de source d’irrigation pour les périmètres maraichers : 1 ha a un besoin, en eau, de 60 m3 par jour en moyenne ;

• Mauvaise volonté, de la part des ASSUFOR et des conducteurs de forages de mettre les excédents de débit, à la disposition des périmètres maraichers ;

76 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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• Coût de fourniture souvent élevé du mètre cube pour la plupart des forages (entre 150 et 450 f cfa) ;

• Insuffisance dans le fonctionnement de certains barrages (anarchie dans la gestion des crues avec comme conséquences des inondations

• Pénibilité des travaux d’arrosage par le système « gandiolais », notamment pour les femmes qui doivent porter des arrosoirs et des

seaux sur de longues distances.

3.2.4.4. Contraintes liées à l’insuffisance de la formation

• Insuffisance de la formation technique des membres des comités de gestion des ouvrages ;

• Insuffisance de la formation technique de l’encadrement et des producteurs sur le contrôle des ravageurs et des maladies, notamment la GIPD ;

• Insuffisance de la formation des conducteurs de forages et d’équipements d’exhaure ;

• Insuffisance de la formation sur la protection des cultures et les mesures de sécurité pour l’utilisation des pesticides ;

• Faiblesse du niveau d’alphabétisation des membres des bureaux des groupements de producteurs.

3.2.4.5.Contraintes liées à l’insuffisance de l’encadrement

• retard apporté aux recrutements des 7 CAR, déjà programmés, qui doit porter à 14 le nombre d’agents d’encadrement des activités du PASA ;

• faiblesse du ratio du conseil agricole, avec un CAR pour 3 à 4 fermes souvent très distantes, qui impacte négativement sur la qualité des appuis apportés ;

• défaillance dans la communication entre les niveaux de coordination et d’encadrement.

77 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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3.2.4.6.Contraintes liées à l’inexistence de commodités d’hygiène et de qualité

• Inexistence de toilettes et de box pour gardiens dans certains sites

maraichers (fermes de 5 ha et périmètres de 4 ha), alors qu’une politique qualité devrait être adoptée, en perspective des cultures sous-contrat avec des partenaires, comme à Kébé Ndeuth où c’est le cas sur haricot avec une firme italienne ;

• Inexistence de magasins de stockages dans certaines exploitations (fermes de 5 ha et périmètres de 4 ha);

• Mauvaise qualité de la clôture au niveau de certaines fermes.

3.2.5. Le Volet Elevage Cette composante repose sur la mise en place des unités pastorales avec le renforcement des capacités des pasteurs et agro-pasteurs pour une gestion durable de l'espace et des ressources pastorales (pâturages, eau et animaux), l'appui à la mise en valeur des productions animales avec la promotion d'activités génératrices de revenus telles que le développement de l'élevage des petits ruminants et de l'aviculture familiale avec un accent particulier mis sur la lutte contre les principales maladies qui déciment ces cheptels et le développement de la filière lait local. Le tableau N°10 récapitule l'état d'avancement physique des activités de la composante 2. Pour lutter efficacement, et de manière durable, contre les feux de brousse, l'ouverture et l'entretien des pare-feux sont accompagnés de sessions de sensibilisation des populations et des collectivités locales pour leur implication active dans cette action. Aussi, des collectivités locales ont eu à contribuer matériellement, et financièrement, à l'ouverture et surtout à l'entretien des pare-feux. Sur les 200 comités de lutte contre les feux de brousse à renforcer, ou à mettre en place, 153 ont été équipés avec des petits matériels de lutte et formés sur les techniques de lutte. Les services départementaux des eaux et forêts sont également appuyés par le projet (carburant, prise en charge de chauffeurs) pour renforcer leurs capacités d'intervention en cas de feu déclaré.

78 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Les 25 unités pastorales prévues ont été mises en place, avec un plan de gestion qui définit les règles d'occupation de l'espace et d'utilisation des ressources pastorales. Les organes de gestion (comité de gestion avec ses différentes commissions: environnement et gestion des ressources naturelles, accueil des transhumants, santé animale, alimentation bétail, gestion parc de vaccination, productions agricoles et point focal forage) ont également été mis en place. Cependant, la validation et l'adoption du plan de gestion par les collectivités locales, et leur approbation par les autorités administratives tardent à être réalisées dans certaines zones (Commune de Syer, commune de Tessékré). La non-adoption des plans de gestion, et leur approbation, font que les règles de gestion des ressources qui y sont édictées ne peuvent pas être imposées aux populations résidentes et aux transhumants. L'engagement de certaines collectivités locales dans la mise en œuvre du projet s'est affirmé au niveau de la commune de Tessékré où le forage, qui a été foncé par le projet à Labardi, a été mis en service en attendant la construction des ouvrages de génie civil par la collectivité, avec leurs propres ressources financières, pour la construction d'un abreuvoir et d'un bassin et l'acquisition d'un moteur avec l'appui service de l'hydraulique. L'appui à l'amélioration de la productivité de l'élevage met un accent particulier sur le contrôle des épizooties qui constituent une contrainte majeure à l'élevage des petits ruminants (peste des petits ruminants) et à l'aviculture rurale (maladie de Newcastle). Des fournitures de vaccins contre ces deux maladies sont faites chaque année aux services de l'élevage, en appui à la campagne de vaccination. Des lots de matériel de santé animale ont été acquis et mis à la disposition du dispositif de la Direction de l'élevage. Des relais vaccinateurs-trices de volaille ont été formés et équipés en matériel de vaccination (908 sur les 1500 prévus). Au paravent la totalité du dispositif d’encadrement de la DIREL (3 SREL, 7 SDEL et 38 CPV) dans les trois régions ont été formés/recyclés sur l’épidémio-surveillance, par la DSV et sur l’amélioration de la productivité de l’aviculture locale par un Expert de la DIREL. En appui aux bénéficiaires de bergeries, 20 géniteurs ovins de race Touabir ont été acquis et mis en place dans les 20 bergeries construites et livrées. Les poulaillers construits, sont équipés de matériels avicoles pour améliorer les conditions d'exploitation des poules. L'acquisition de 2000 coqs raceurs est prévue mais pour le moment le marché tarde à être concrétisé. Pour la

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constitution des réserves fourragères, un lot de 8 motofaucheuses sur les 20 prévues a réceptionné et mis à la disposition des éleveurs. En rapport avec la construction de magasins de stockage d'aliment bétail, un appui d'une valeur de 840 tonnes d'aliment est prévu. La vente de cette dotation devra constituer un fonds revolving pour le réapprovisionnement des magasins. Ces comités de gestions seront mis en place au niveau de chaque magasin. Pour la filière lait, en plus de la construction et l'équipement de 2 mini-laiteries (Dahra et Ourossogui), il est prévu le renforcement de capacités au niveau de 10 mini-laiteries dans les domaines de la formation en transformation laitière, l'organisation et la gestion et la commercialisation des produits. Six (06) mini-laiteries ont bénéficié de ces formations et encadrements. 4 mi ni-laiteries bénéficient aussi d’un programme d’appui en marketing et commercialisation du lait à travers le recrutement d’un consultant chargé du diagnostic, de l’élaboration d’un plan d’action et du suivi de sa mise en œuvre pendant 6 mois. Cette activité a permis déjà aux mini-laiteries concernées (3 à Dahra et 1 à Linguère) d’augmenter sensiblement leur chiffre d’affaire grâce à la diversification des produits offerts.

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Tableau N°10 : Réalisations des activités de la composante 2: Appui à la mise en valeur et au renforcement de capacités

Réalisations Objectif global

Objectifs révisés

Réalisations Taux Réalisation

fin 2016

Commentaires

2014 2015 2016 Total

Organisation du CRC de Matam 5 5 1 1 1 3 60%

Rencontres de sensibilisation/information des Autorités administratives et locales sur les UP

6

6

0 4 2 6 100%

Rencontres à maintenir chaque année durant toute la durée du projet du fait la gestion des UP sera un processus continu

Sessions de sensibilisation des maires pour la pérennisation des pare-feu (entretien et maintenance)

25

25

0 5 10 15 60%

Bonne réceptivité de certains maires qui ont contribué financièrement et matériellement à l'ouverture et l'entretien des pare-feux.

Session de formation en aviculture villageoise du dispositif DIREL

2 2

0 2 0 2 100%

Relais formés et équipés (vaccinateurs/trices)

1500

1500

0 520 908 61% 51%

Objectifs à réévaluer en tenant compte de la zone de couverture de chaque vaccinateur pour lui permettre de gagner un montant incitatif pour son travail.

UP/UASP mise en place 25 25 10 10 5 25 100%

Actions pour la validation des plans de gestion par les conseils municipaux et d'approbation par les autorités administratives doivent être diligentées.

Lots de petits matériels de lutte aux CLCFB 200 200 50 53 50 153 77%

ULM prises en charge au niveau des E-F 36 36 4 8 8 20 56% Appui aux services départements des E-F renforcer leurs capacités d'intervention en cas de feu déclaré.

81 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Lots de vaccins et de matériels de santé animale mis en place

10 10 2 2 2 6 60%

PPR, Coglavax, Itanew. A élargir à d'autres maladies comme la pasteurellose et en ajoutant des déparasitants

Acquisition de motofaucheuses 20

10 18 90% 40%

Acquisition de géniteurs ovins 120 120 20 20 17% Béliers Touabir mis à la disposition des bénéficiaires des 20 bergeries réceptionnées

Acquisition de coqs raceurs 2000 2000

0 0%

Acquisition aliment bétail comme fonds revolving pour les 12 magasins d'aliment

840 T 840 T

0 0% Acquisition à faire après la construction et réception des magasins d'aliment bétail

Acquisition de lots d'équipements pour mini-laiteries

2 2 1 1 50%

Appui à 10 mini-laiteries en matière de formation, organisation et d'encadrement pour la production et la commercialisation dulait

10 10 6 6

Laiteries déjà appuyées : FBAJ de Linguère, CIPPAM-ADID, LARGAL, FROMAGERIE DU FERLO et THIARGNY

Opérations d’embouche 500 500 0 0 250 250 50% Quelle forme d'appui?

Eleveurs membres d’OP bénéficiant d'actions d'appui conseil

19700 19700 675 4750 4750 10175 52%

Formation des éleveurs sur différentes thématiques liées à la conduite du bétail (santé, alimentation, gestion de la reproduction, etc). Formation en aviculture pour bénéficiaires de poulaillers. Formation en production lait pour bénéficiaires des étables et des bouviers. Formation des bénéficiaires de bergeries en production ovine.

Appuis en renforcement de capacités des OP au niveau des filières et des UP

4 2 2 50%

Appui à APAFIL pour participations à JML, JNE. Appui aux acteurs de la filière avicole moderne de Louga (ASADEL) pour réalisation d'un DIP, renouvellement des instances et élaboration d'un plan d'action

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Appui à la dynamisation de 25 ASUFOR autour de 7 forages existants et 18 forages à construire ou à réhabiliter par le projet

25 25 12 12 48%

Appui au renouvellement des organes pour les anciennes ASUFOR et mise en place de nouvelles AUFOR pour les nouveaux forages (Ganinayel, Labardi, Amali, Tessékéré, Widou Thiengoly, Mbaye Awa) en collaboration avec le sous-préfet de Yang-yang et le chef de la BPF de Linguère. Renforcement des capacités des membres des CG des ASUFOR de Labgar, Téthierlo, Loumbol Djiby et Khaddar en relation avec la Mairie de Labgar et le chef de la BPF de Linguère, mise en place des ASUFOR de Koung-Koung et Kaléla en relation avec les sous-préfets de Koungheul

Organisation de visites d'échanges annuelles auprès d'autres producteurs et UP

5 1 1 1

3 60%

Visites faites à Tambacounda (UP Dawadi avec le PDESOC en 2014), à Kaolack, Kolda et Vélingara (AVSF en 2015) et UP de Dayane (AVSF en 2016).

Contribution à l'application du Code pastoral

2 2 1 1 50% Recrutement d’un consultant pour la finalisation des textes (décrets d’application) par l’UGP.

Nombre d’emplois créés (élevage) 500 500 0 220 220 44%

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Examen des indicateurs du volet Elevage Le tableau N° 11 récapitule les indicateurs du volet élevage tels qu’indiqués dans le cadre logique réactualisé du projet et après correction pour les effectifs de cheptel, les productions de viande et de lait dans la zone d'intervention du projet (les 3 régions) suite une étude commanditée par le projet avant cette revue à mi-parcours. Tableau N° 11. Indicateurs du volet Elevage

CHAÎNE DES RÉSULTATS

INDICATEURS DE PERFORMANCE

Observations

Indicateurs Objectivement Vérifiables Unité

Situation de

référence 2013 Valeur Cible 2018

I M P A C T S

Pauvreté réduite Proportion population ayant un revenu annuel inférieur au seuil de pauvreté

Nombre 46,70%

37,9% en 2017 (SNDES)

34% (Horizon 2020)

E F F E T S

Augmentation des productions animales

Production nationale de viande et abats Tonnes

34 234 T

+ 13 500 tonnes en 2018

Valeurs de référence et cible (2018) revues suite à étude commanditée par le projet pour les rendre conformes à la zone d'intervention du projet (les 3 régions).

Nombre de têtes de bovins Nombre 791 000 +2 % par an en 2018

Nombre de têtes des petits ruminants (Ovins) Nombre

1 903 000

+8% par an en 2018

Nombre de têtes des petits ruminants (Caprins) Nombre

1 390 000

+5% par an en 2018

Nombre têtes de volailles Nombre

3 586 000 (+ 10% par an) jusqu'en 2018

Production nationale de lait

Litres

29 millions

litres + 5,65 millions de litres en 2018

Accroissement des revenus

Enquêtes à faire

P R O D

1. Développement des infrastructures d’élevage

1.1 Pistes rurales et bretelles d'accès réalisées Linéaire de pistes rurales (ISC) Km Nd

1.8 (+ 60 Km) en 2018

1.2 Nouveaux forages pastoraux réalisés Nombre de nouveaux forages Nombre 441

1.9 449 (+8 nouveaux forages)

10 nouveaux forages à réaliser

1.3 Forages pastoraux existants réhabilités

Nombre de forages réhabilités Nombre 0 1.10 10 forages réhabilités

8 forages à réhabiliter

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U I T S

1.4 Abreuvoirs construits

Nombre d’abreuvoirs construits Nombre 852 1.11 870 (+18 abreuvoirs triples)

1.5 Mares pastorales aménagées

Nombre de mares pastorales aménagées

Nombre Nd 1.12 (+ 8 mares en 2018)

1.6 Réseaux AEP existants étendus

Linéaire d’adduction additionnelle

Km Nd 1.13 + 90 km en 2018

1.7 Parcs à vaccination construits

Nombre de parcs à vaccination construits

Nombre 201 1.14 231 (+30 parcs à vaccination)

1.8 Magasins de vente d’aliments bétail construits

Nombre de magasins de vente

Nombre 42 1.15 54 (+12 points de vente)

1.9 Hangars de stockage de fourrage construits

Nombre de hangars construits Nombre 20? 1.16 45 hangars (+25 hangars)

1.10 Pare-feu ouverts

Linéaire de pare-feux ouverts Km 3618 1.17 4118 (+500 km)

1.11 Bergeries chèvreries améliorées

Nombre de bergeries / chèvreries

Nombre 6 1.18 126 (+ 120 bergeries en 2018)

1.12 Poulaillers installés

Nombre de poulaillers installés dans la zone du Projet

Nombre 69 1.19 129 (+ 60 poulaillers en 2018)

P R O D U I T

S

2. Appui mise en valeur et renforcement capacités

2.1 ASUFOR mises en place

Nombre d’ASUFOR mises en place (ISC)

Nombre 423 2.7 441 (+18 ASUFOR)

2.2 ASUFOR dynamisées

Nombre d’ASUFOR dynamisées

Nombre 0 2.8 (+ 7 ASUFOR)

2.3 UP en zone sylvo-pastorale encadrées

Nombre d’UP encadrées Nombre 32 2.9 57 (+25 UP)

2.3 Relais avicoles opérationnels

Nombre de relais avicoles opérationnels

Nombre 83 2.10 5.950 (+1.500 vaccinatrices)

2.4 Opérations d’embouche bovine promues

Nombre d’opérations d’embouche bovine encadrées par le SREL

Nombre 25 2.11 500 opérations (50% femmes)

Révision avec 500 opérations prévues et les ovins ciblées

2.5 Opérations d'embouche ovine promues

Nombre d’opérations d’embouche ovine encadrées par le SREL

Nombre 55 2.12 2 000 opérations en 2018

2.6 Action d’appui-conseil menées pour éleveurs

Nombre d’éleveurs bénéficiant d'actions d'appui conseil (formations, conseil et autres activités menées par le PASA (ISC)

Nombre Nd 2.13 +19.700 éleveurs (20% femmes)

2.7 Complémentation aliments pour bétail

Tonnes d’aliments de bétail distribuées par les magasins de vente du Projet

Tonnes Nd

2.14 +840 tonnes comme mise de base originelle

2.8 Mini-laiteries appuyées

Nombre de mini-laiteries Nombre 15 2.15 25 (+10 laiteries / 50% femmes)

Appui en formation, organisation, gestion

2.9 Emplois directs créés dans le secteur de l’élevage

Nombre d’emplois créés (élevage)

Nombre Nd 2.16 500 emplois (50% femmes)

2.10 Construction de mini-laiteries

Nombre de mini-laiteries Nombre

+2 2 mini-laiteries construites

2.11 Acquisition de coqs raceurs

Nombre de coqs Nombre

+ 2000

Coqs à distribuer au niveau des bénéficiaires de poulaillers et à d'autres avicultrices

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2.12 Acquisition de béliers

Nombre de béliers Nombre

+ 120 Béliers à placer dans les bergeries construites

2.13 Acquisition de vaccins par an

Nombre de doses par type de vaccin

Nombre

A renseigner Répartition des vaccins par zone

2.14 Nombre d'animaux vaccinés

- Nombre d'animaux vaccinés - taux de vaccination

Nombre Taux

A renseigner

Au niveau des indicateurs d'effets pour le volet élevage (effectifs animaux, productions de viande et de lait), les valeurs de référence (2013) indiquées dans le rapport d'évaluation ne sont pas celles de la zone d'intervention du projet. Ces chiffres sont ceux relatifs aux effectifs nationaux de bétail et aux estimations des productions nationales de viande et de lait.

Les productions additionnelles de viande et de lait attendues des effets du projet (5300 T de viande et 1,04 millions de litres de lait) semblent être sous-estimés au vu des effectifs animaux, des interventions du projet et des performances zootechniques qu'on pourrait attendre. Les valeurs pour la zone d'intervention du projet ne sont pas données. Le projet devrait corriger ces chiffres pour une évaluation correcte des effets de ses interventions au niveau sa zone cible. Les estimations des effectifs de bétail pour les 5 départements d'intervention du projet se chiffraient en 2013 à 468 103 bovins, 1 080 833 ovins et 849 109 caprins (CEP/MEPA, 2015). Les valeurs de base ainsi que les valeurs cibles pour les indicateurs d'effets pour le volet Elevage devraient être revues avant la fin du projet. Pour les indicateurs de produits, de nouvelles activités portant sur la construction de mini-laiteries, l'acquisition de béliers, de coqs raceurs et l'acquisition de vaccins ont été ajoutées dans la table des indicateurs.

3.2.6. Évaluation de la composante Les objectifs finaux du Projet ne pourront être atteints que si les infrastructures réalisées sont mises en valeur, procurant ainsi aux bénéficiaires des revenus additionnels.

Sur ce plan le niveau de mise en valeur, est globalement faible et nécessite une forte amélioration dans cette seconde partie du projet.

Pour ce faire, les contraintes recensées devront être levées.

Il demeure cependant que malgré que les aménagements soient encore en cours, les populations bénéficiaires ont pu obtenir en 2015 et 2016, des productions de riz, d’arachides même si les rendements sont encore faibles.

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Pour le volet Élevage, malgré certains retards constatés dans certaines activités de génération de revenus comme la mise en place de bergeries et de poulaillers avec l'appui en géniteurs et coqs raceurs, on note des améliorations significatives au niveau des bénéficiaires dans la conduite des spéculations en élevage. L'appui du projet aux campagnes de vaccination a permis de relever les taux de vaccination dans la zone d'intervention du projet; cependant, des efforts supplémentaires devront être demandés aux services de l'élevage pour accroître d'avantage les taux de vaccination au vu des ressources mises à disposition par le projet. 3.3. COMPOSANTE 3 : GESTION DU PROJET Tableau N°12 : Taux de réalisation physique de la gestion du projet

Indicateurs de produits Référence

Réalisations Observations

Objectif Nombre

Taux

Programme technique et budget annuel élaborés et validés

0 5 3 60%

Rapports trimestriels 0 20 10 50%

Plan de passation des marchés élaboré, tenu et respecté chaque année (u)

0 5 3 60% PPM annuellement élaboré, mis à jour et soumis à la DCMP pour validation.

Système de suivi évaluation opérationnel (u)

0 1 1 100% Situation de référence actualisée. Système SE élaboré et opérationnel.

Réunion de comité de pilotage 0 5 3 60%

Production et diffusion de rapports annuels

0 5 2 40%

Audit exercice budgétaire 0 5 2 40% Le cabinet d’audit recruté pour troisième exercice du projet.

Site web 0 1 1 100%

Charte graphique 0 1 1 100%

Manuel de procédures 0 1 1 100% Il a été revu par la cabinet d’audit pour intégrer des enseignements nouveaux.

Guide de suivi-évaluation 0 1 1 100%

Mission de supervision BAD 0 10 5 50%

Taux de décaissements :

• FAD 0 100% 50%

• GAFSP 0 100% 39%

• Etat 0 100% 48%

• Global 0 100% 40%

Taux de réalisation physique

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3.3.1. Gestion administrative et comptable

3.3.1.1. Système comptable

Les structures de mise en œuvre du projet se composent du Comité de pilotage, de l’UGP et des trois agences d’exécution :

- Direction des Bassins de Rétentions et Lacs Artificiels – DBRLA, - Agence Nationale d’Insertion et de Développement Agricole – ANIDA, - Direction de l’Élevage – DIREL.

Le système comptable est mis en place par l’UGP à travers l’élaboration d’un manuel de procédures, l’installation d’un logiciel de comptabilité et le recrutement d’un Responsable Administratif et Financier et d’un comptable au niveau central et des agences. Le budget global du Projet est décliné en plan de travail annuel, sur la base des prévisions d’activités établies par l’UGP en concertation avec les trois agences, et validées par le comité de pilotage. La comptabilité du Projet est basée au siège de l’Unité de Gestion du Projet avec une décentralisation au niveau de chacune des agences d’exécution qui tiennent sur place la comptabilité liée aux Sous comptes Spéciaux ouverts et tenus par elles. ll s’agit d’une comptabilité d’engagement tenue par le Comptable suivant les principes du Système Comptable OHADA en vigueur en République du Sénégal et admis sur le plan international. Elle est informatisée et centralisée au niveau de l’UGP, intégrant les ressources du GAFSP et celles du FAD, et une comptabilité est tenue dans chacune des agences d’exécution. Le PASA Lou-Ma-Kaf dispose d’un logiciel de gestion comptable TOMPRO. Il permet la tenue de la comptabilité des opérations dans les agences d’exécution puis leur exportation pour consolidation avec les enregistrements de l’UGP. Ce logiciel comporte les modules budgétaire, analytique et général pour produire les états et rapports financiers requis par la Banque, notamment les rapports financiers trimestriels et les états financiers annuels. Le personnel comptable de l’UGP et des agences d’exécution a été formé à l’utilisation du logiciel comptable.

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Le suivi des opérations ainsi que la conservation des pièces justificatives de recettes et de dépenses sont effectués par le comptable sous la supervision du Responsable Administratif et Financier (RAF). Les factures payées sur le compte spécial du Projet sont validées par la Direction de l’Investissement pour émission des chèques de règlement. Les demandes de subvention de taxes pour la partie des dépenses correspondant à la TVA sont préparées par le RAF puis transmis à la Direction de l’Investissement pour instruction de paiement auprès du Receveur des taxes indirectes. Les demandes de réalimentation des comptes spéciaux sont préparées par le Responsable Administratif et Financier, puis approuvées par la Direction de l’Investissement avant l’envoi à la Banque Africaine de Développement.

3.3.1.2. Contrats de travail

Le Ministère de l’agriculture et de l’équipement rural (MAER) coordonne l’ensemble des volets du projet et assure la responsabilité de la gestion financière, de la passation des marchés et du suivi- évaluation. Il a mis en place, à cette fin, une équipe légère de coordination nationale (Unité de gestion du projet : UGP) composée d’un coordonnateur, d’un spécialiste en suivi-évaluation, d’un Responsable administratif et financier, d’un spécialiste en acquisitions et d’un comptable. Ce personnel relatif aux experts a été recruté par appel à candidatures. Deux types de situations contractuelles pour le personnel sont présents dans le cadre du PASA Lou-Ma-Kaf :

- Les quatre experts rattachés directement à l’UGP ont des contrats de consultants (coordonnateur, spécialiste en suivi-évaluation, Responsable administratif et financier, spécialiste en acquisitions).

- Les autres membres du projet sont régis par des contrats de travail sur la durée du projet prévus par les dispositions du Code du travail.

Ces contrats sont visés par l’Inspection du travail et gérés par le Responsable Administratif et Financier sous la supervision du Coordonnateur National de l’UGP. Les renouvellements annuels sont faits par tacite reconduction sous réserve d’une évaluation satisfaisante des performances du contractant. Chaque membre du personnel élabore annuellement un rapport de performance qui tient lieu de support d’évaluation de ses résultats sur la période écoulée. Ce

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document présente l’état de réalisation des indicateurs définis préalablement. La mission relève que, suivant la Circulaire N°00007024/MEFD/DGF/DI/DPM du 31 octobre 2016, la Direction de l’Investissement du MEFP demande que les contrats de consultants signés avec les experts du projet soient supprimés et remplacés par des contrats de travail. A l’analyse de ces instructions, il convient de noter que le Coordonnateur du projet ne peut avoir qu’un contrat de consultant. Par conséquent, un traitement spécifique est nécessaire pour le Coordonnateur si son contrat doit être renouvelé. Après plusieurs correspondances entre le Projet et la DI, celle-ci a marqué son accord pour une dérogation jusqu’au 31 décembre 2016.

3.3.1.3. Cotisations sociales Le Code du travail prévoit l’immatriculation des travailleurs auprès des organismes sociaux suivants :

- L'Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES);

- La Caisse de Sécurité Sociale (CSS). Le Projet respecte ces dispositions pour les personnels régis par un contrat de travail à durée déterminée. La latitude est laissée aux consultants de prendre les dispositions utiles individuellement auprès de ces Institutions. Toutefois, les concernant, la Direction de l’Investissement demande comme indiqué précédemment l’application scrupuleuse des dispositions générales du Code général des impôts pour la retenue de l’impôt sur le revenu et la TRIMF. A cette fin, les demandes de paiement des salaires des agents doivent être accompagnées des feuilles de paie indiquant clairement les retenues opérées sur les salaires bruts.

3.3.1.4. Manuels des procédures

Le dispositif de contrôle interne du PASA Lou-Ma-Kaf comprend, outre les documents de conception et les accords et conventions de financement du projet, un manuel de procédures administratives, financières et comptables. Ce manuel définit l’organisation et le fonctionnement des organes, le système d’information du projet, les profils des principaux postes, les principales procédures de gestion opérationnelle ainsi que les procédures financières et comptables.

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Il constitue un élément essentiel dans la mise en place du système de suivi financier et comptable du Projet, et permet à l’UGP et aux Agences d’exécution d’en assurer la gestion administrative et financière dans des conditions optimales.

Le manuel décrit notamment les interactions entre l’UGP et les trois Agences d’exécution (DEPA, ANIDA et DBRLA).

Le Manuel a été élaboré sur la base du rapport d’évaluation du Projet, de l’Accord de prêt N° 2100150028943 entre la République du Sénégal et le Fonds Africain de Développement (FAD) et du Protocole d’Accord de Don N° 5570155000201 entre la République du Sénégal et la Banque Africaine de Développement (BAD) en sa qualité d’entité de supervision du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP).

Une liste des détenteurs du Manuel est tenue par l’Unité de Gestion du Projet pour permettre la mise à jour de tous les exemplaires chaque fois qu’une modification sera effectuée.

La mise à jour du Manuel est motivée par :

- des changements dans l’organisation ou dans les activités du Projet PASA Lou-Ma-Kaf suivant décisions et/ propositions des autorités de tutelle et des partenaires techniques et financiers,

- des modifications des systèmes et procédures dans le but d’améliorer les procédures existantes pour faire face à des situations nouvelles,

- des changements rendus nécessaires par l’application des textes et décrets concernant les lois et règlements en vigueur au Sénégal,

- des modifications en ce qui concerne l’affectation du personnel ou des tâches lui incombant.

La responsabilité de la mise à jour du Manuel de procédures incombe à l’Unité de Gestion du Projet. Elle décide en outre des copies à mettre à la disposition des utilisateurs. La décision de modification des procédures existantes est prise à son initiative.

La mise à jour a été effectuée par un consultant expert-comptable depuis le mois d’Octobre 2016. La prochaine étape est l’approbation par la BAD.

3.3.2. Gestion financière Le budget du PASA Lou-Ma-Kaf a été établi sur la base des coûts estimatifs détaillés. Le budget intègre les imprévus physiques et les hausses de prix. Il comprend la répartition par Agence d’Exécution, les sources de financement, ainsi que la répartition des dépenses sur les 6 années couvertes par le projet (2013 à 2018).

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Il indique aussi les parts en devise et en FCFA. Les principaux agrégats sont les suivants :

• Coût global du projet : 25.060.705.000 FCFA, Part en monnaie locale : 11.561.356.000 FCFA, Part en devises : 17.412.000 UC, équivalent à 13.499.349.000 FCFA à la date d’estimation. La part en devises représente 54% du coût total du projet.

• Répartition du budget par composante Le budget du projet se répartit selon plusieurs composantes - Développement Infrastructures Agricoles et d’élevage, Renforcement des capacités, Gestion de projet - auxquelles se rajoutent les imprévus physiques et les hausses de prix. Tableau N°13 : Répartition par budget et par composante

• Répartition des coûts par Agence d’Exécution Tableau N° 14 : Répartition par Agence d’exécution Montants % Direction des Bassins de Rétention et Lacs Artificiels – DBRLA

6.415.830.000 25,60%

Agence Nationale d’Insertion et de Développement Agricole - ANIDA

5.577.160.000 22,25%

Direction de l’Élevage - DIREL 6.394.970.000 25,52% Unité de Gestion de Projet - UGP 6.672.710.000 26,63% 25.060.710.000

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• Décomposition par sources de financement Tableau N° 15 : Répartition par source de financement Libellé Montants % GAFSP 20.250.060.000 80,6% FAD 1.550.541.120 6,2% GVT 2.495.044.100 11,8% BEN 360.062.900 1,4%

Figure N°1 : Décomposition du budget par source :

• Décomposition par Source et Agence d’Exécution Tableau N° 16 : Répartition par source et agence d’exécution GAFSP FAD GVT BEN 20.250.060.000 1.550.541.120 2.495.044.100 360.062.900 80,6% 6,2% 11,8% 1,4% DBRLA 4.497.331.000 594.895.070 738.966.898 22.133.000 ANIDA 4.091.976.000 284.351.131 789.108.833 218.123.640 DIREL 6.389.230.000 472.071.984 1.318.331.340 119.806.360 UGP 5.226.521.000 199.222.938 118.617.021

93 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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• Décomposition par catégories hors imprévus physiques et hausse des

prix. Tableau N° 17 : Répartition par catégorie hors imprévus et hausse des prix Monnaie locale Devise % Travaux 3.757.920.000 11.260.000 49,8% Biens 542.080.000 1.760.000 7,6% Services 3.298.390.000 1.360.000 17,4% Fonctionnement 683.000.000 570.000 4,5% Personnel 1.949.040.000 7,8%

Figure N°2 : Répartition de la part en monnaie locale par catégorie

94 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Figure N°3 : Répartition de la part en devise par catégorie Au terme de la deuxième année de mise en œuvre, le taux de mobilisation global du projet est de 42 % avec respectivement 37%, 58% et 66% pour les fonds GAFSP, le FAD et l’Etat.

Le tableau ci-dessous indique la mobilisation de la part en devise.

Tableau N 18 : Mobilisation des ressources en devise sur l’ensemble du budget du projet (2014-2018)

Budget

Montant décaissé́ %

(en dollars) (en dollars)

GAFSP 40 000 000 6 333 052 16%

FAD 2 000 000 574 930 29% ETAT 5 892 098 2 500 000 42%

Total 47 892 098 9 407 982 20%

Le taux de mobilisation pour la part en devise est de 20%.

95 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Figure N°4: Mobilisation des ressources en devise sur l’ensemble du budget du projet (2014-2018)

3.3.2.1. Plan de Travail Budgétaire annuel (PTBA) Le processus annuel de planification a été déroulé pour élaborer les PTBA depuis le démarrage des activités du projet. Les projets de PTBA sont discutés lors d’un atelier de planification opérationnelle et par la suite soumis à l’examen du Comité de Pilotage du Projet. En outre, des visites de terrain et une réunion de coordination élargie (UGP +Volets) trimestrielles permettent de faire le suivi de la mise en œuvre des différents PTBA. Ces visites ont également permis des discussions avec les bénéficiaires, les partenaires, les autorités administratives et locales sur la stratégie d’intervention du Projet. A la fin de chaque premier semestre, le PTBA fait l’objet d’une revue à mi-parcours pour d’éventuels réajustements. Des réunions mensuelles de coordination sont tenues pour faire le point de l’exécution des activités planifiées.

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L’exécution des PTBA connait une nette amélioration depuis le démarrage du Projet.

La mise en œuvre opérationnelle du projet a démarré en 2014 par la mise en place du dispositif et l’ancrage physique du projet.

L’exécution du PTBA 2015 a permis surtout de (i) parachever les travaux entamés en 2014, de démarrer leur valorisation, (ii) de débuter les travaux complémentaires, (iii) de promouvoir l’agro-business et (iv) d’intensifier le renforcement de capacités techniques et organisationnelles des acteurs/bénéficiaires pour la gestion durable des infrastructures et des écosystèmes naturels. Les bases d’une contribution significative du PASA Lou-Ma-Kaf à la réalisation des objectifs du PRACAS furent jetées avec l’aménagement de 7 bas-fonds et 15 fermes agricoles.

Le PTBA de 2016 permettra surtout : • de finaliser les travaux complémentaires entamés en 2015 ; • de renforcer les activités valorisant les infrastructures et ouvrages mis en

place. • de renforcer les capacités techniques et organisationnelles des

bénéficiaires du projet pour valoriser et gérer durablement les infrastructures et les équipements.

3.3.2.2. Décaissements

Trois méthodes de décaissement sont appliquées, en se fondant sur les caractéristiques du projet, les catégories de dépenses à financer, et la capacité de l’organe d’exécution à gérer les ressources du projet. Ce sont :

i. Remboursement des dépenses effectuées par l’emprunteur :

ii. Fonds de roulement /compte spécial

iii. Paiement direct

Un compte spécial a été ouvert pour mobiliser les ressources du don GASFP. Ce compte est administré par la Direction de l’investissement du Ministère de l’Economie et des Finances. Le compte Spécial alimente le sous compte fonctionnement de l’UGP.

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Chaque volet dispose d’un compte bancaire alimenté exclusivement à partir du sous- compte de l’UGP. Les Comptes ouvert par les partenaires dans le cadre des conventions ou protocoles sont alimentés par le sous-compte spécial de l’UGP.

Les Sous comptes Spéciaux reçoivent les ressources provenant des conventions de financement à partir des Comptes Spéciaux gérés par la Direction de l’Investissement. Les ressources ainsi mobilisées servent à effectuer les règlements des factures des entrepreneurs, maîtres d’œuvre, fournisseurs et autres prestataires de services par l’UGP pour les activités éligibles au budget prévisionnel d’activités pour la période tel que approuvé sur le Formulaire N°3 de demande d’approvisionnement en Fonds de Roulement.

Les dépenses non prévues sur le Formulaire N°3 sont liquidées par la procédure de Paiement Direct.

3.3.2.2.1. Taux de décaissement cumulé au 30 septembre 2016

Le taux de décaissement global est de 40,5%. Toutefois, le niveau d’engagement actuel intégrant l’ensemble des contrats signés permettra d’obtenir à terme un taux de décaissement de 93%.

La situation est présentée ci-dessous par composante.

Tableau N° 19 : Taux de décaissement et engagement au 30/09/2016

Le taux de décaissement et d’engagement par catégorie est variable.

GASFP :

Tableau N° 20 : Taux de décaissement et d’engagement par catégorie du GASFP au 30/09/2016

COMPOSANTE EXECUTIONTaux

d'exécutionENGAGEMENT

Taux d'engagement TOTAL BUDGET %

COMPOSANTE DIAE 6 821 267 38, 7% 10 332 461 58, 7% 17 153 728 17 614 271 97% COMPOSANTE RC 784 599 30, 7% 743 793 29, 1% 1 528 393 2 558 410 60% COMPOSANTE GESTION1 441 094 67, 3% 660 887 30, 9% 2 101 981 2 142 088 98%

TOTAL 9 046 960 40, 5% 11 737 141 52, 6% 20 784 101 22 314 769 93%

98 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Le niveau d’exécution moyen de 38,8% se décline sur une fourchette allant de 50% pour le personnel à 35,5 % pour les travaux. Les niveaux d’exécution sont globalement corrects à mi-parcours. A terme, les engagements actuels permettront de mobiliser le financement GAFSP à 90 %.

103,1%

52,9%

76,8%

91,4%

100,0%

93,6%

35,5%

45,7%

40,9%

50,0%

47,9%

38,8%

0,0%

20,0%

40,0%

60,0%

80,0%

100,0%

120,0%

-

2000 000

4000 000

6000 000

8000 000

10000 000

12000 000

14000 000

16000 000

18000 000

20000 000

TRAVAUX BIENS SERVICES PERSONNEL FONCTIONNEMENT TOTAL

Décaissement GAFSP

EXECUTEES ENGAGEMENT BUDGET Taux global Taux d'exécution

Figure N°5 : Niveaux de décaissement et d’engagement par catégories pour le GASFP au 30/09/2016

CATEGORIES EXECUTEESTaux

d'exécutionENGAGEMENT

Taux d'engagement TOTAL BUDGET %

TRAVAUX 4 014 688 35, 5% 7 643 226 67, 6% 11 657 914 11 304 299 103, 12%

BIENS 554 988 45, 7% 87 328 7, 2% 642 316 1 213 307 52, 93% SERVICES 1 506 512 40, 9% 1 324 236 35, 9% 2 830 748 3 686 437 76, 8%PERSONNEL 543 422 50, 0% 451 170 41, 5% 994 592 1 087 712 91, 4%

FONCTIONNEMENT 489 578 47, 9% 533 011 52, 1% 1 022 589 1 022 589 100%TOTAL 7 109 187 38, 8% 10 038 971 54, 9% 17 148 158 18 314 345 93, 63%

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FAD

Tableau N° 21 : Taux de décaissement et d’engagement du FAD au 30/09/2016

Le niveau d’exécution est très important pour les biens puisqu’il est de 98%. Pour les travaux et les services, il est dans une fourchette de 40 à 60 % convenable à mi-parcours. Les engagements actuels permettront à terme de mobiliser totalement le financement FAD.

325 713

14 421

337 625

677 758,580

455 446

-

227 039

682 485

104,8%

97,9%94,8%

100,4%

43,7%

97,9%

56,7%

50,0%

0,0%

20,0%

40,0%

60,0%

80,0%

100,0%

120,0%

-

200 000

400 000

600 000

800 000

1000 000

1200 000

1400 000

1600 000

TRAVAUX BIENS SERVICES PERSONNEL FONCTIONNEMENT TOTAL

Décaissement FAD

EXECUTEES ENGAGEMENT BUDGET Taux global Taux d'exécution

Figure N°6 : Niveaux de décaissement et d’engagement FAD par catégorie au 30/09/2016

CATEGORIES EXECUTEESTaux

d'exécution ENGAGEMENTTaux

d'engagement TOTAL BUDGET%

TRAVAUX 325 713 43, 7% 455 446 61, 1% 781 159 745 040 104, 8%

BIENS 14 421 97, 9% - 0% 14 421 14 730 97, 9%

SERVICES 337 625 56, 7% 227 039 38, 1% 564 664 595 412 94, 8%

PERSONNEL - FONCTIONNEMENT - TOTAL 677 759 50% 682 485 50, 4% 1 360 244 1 355 182 100, 4%

100 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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GAFSP – ETAT – FAD

Tableau N° 22 : Taux de décaissement et d’engagement cumulés (GASFP-ÉTAT-FAD)

CATEGORIES EXECUTEES Taux d'exécution ENGAGEMENT

Taux d'engagement TOTAL

BUDGET Pourcentage

TRAVAUX 4 450 476 35 8 301 197 66 12 751 673 12 587 381 101

BIENS 853 236 49 126 828 7 980 064 1 749 798 56

SERVICES 2 029 883 42 1 750 381 36 3 780 264 4 846 250 78

PERSONNEL 1 186 070 59 957 229 48 2 143 299 2 002 538 107

FONCTIONNEMENT 527 295 47 601 506 53 1 128 801 1 128 802 100

TOTAL 9 046 960 41 11 737 141 53 20 784 101 22 314 769 93

4 450 476

853 2362 029 883

1 186 070527 295

9 046 960

8 301 197

126 828

1 750 381

957 229

601 506

11 737 141

12 587 381

1 749 798

4 846 250

2 002 538

1 128 802

22 314 769

35

49

42

59

47

41

101

56

78

107

100

93

0

20

40

60

80

100

120

0

5 000 000

10 000 000

15 000 000

20 000 000

25 000 000

TRAVAUX BIENS SERVICES PERSONNEL FONCTIONNEMENT TOTAL

Décaissement global GASFP - ETAT - FAD

EXECUTEES ENGAGEMENT BUDGET Taux d'exécution Pourcentage

Figure N°7 : Niveaux de décaissement et d’engagement global par catégorie au 30/09/2016

101 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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3.3.2.2.2 Situation et analyse de la trésorerie

La trésorerie du Projet est aujourd’hui excédentaire du fait que :

- Les demandes de fonds de roulement sont établies périodiquement et exécutés.

- L’État verse régulièrement sa contrepartie.

Le principal point à signaler est l’absence d’un fond pour compenser les pertes de changes. En effet, aucune disposition n’est prévue par l’État (l’Etat s’était engagé à compenser les pertes de changes) pour compenser les pertes de change pour les décaissements en devise. Elles sont estimées à 48 Millions pour le Fonds de roulement. Concernant les fournisseurs, l’évaluation de ces pertes de change est en cours.

3.3.2.3. Situation de la contrepartie de l’État au 30 septembre 2016

Le niveau de décaissement pour l’Etat est supérieur à 50% pour les biens et atteint même 70,2% pour le personnel. Il reste faible pour les travaux (20,5%). Globalement, le PASA arrive à mobiliser la contrepartie de l’Etat.

Tableau N° 23 : Fonds de contrepartie de l’État au 30 septembre 2016.

CATEGORIES EXECUTEES Taux d'éxecution ENGAGEMENT

Taux d'engagement TOTAL BUDGET

Pourcentage

TRAVAUX 110 075 20 202 525 38 312 600 538 042 58

BIENS 283 827 54 39 500 8 323 327 521 761 62

SERVICES 185 747 33 199 106 35 384 853 564 401 68

PERSONNEL 642 648 70 506 059 55 1 148 707 914 826 126

FONCTIONNEMENT 37 717 36 68 495 64 106 212 106 213 100

TOTAL 1 260 014 48 1 015 685 38 2 275 700 2 645 242 86

102 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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58

62

68

126

100

86

20

54

33

70

36

48

0

20

40

60

80

100

120

140

0

500 000

1 000 000

1 500 000

2 000 000

2 500 000

3 000 000

TRAVAUX BIENS SERVICES PERSONNEL FONCTIONNEMENT TOTAL

Situation de la contrepartie de l'État

EXECUTEES ENGAGEMENT BUDGET Pourcentage Taux d'éxecution

Figure N°8 : Niveaux de décaissement et d’engagement par catégories pour la contrepartie État au 30 septembre 2016.

3.3.2.4. Réalisations financières au 30 septembre 2016 Malgré les lenteurs et la longueur des procédures d’acquisition et la défaillance de certaines entreprises de travaux, les ressources sont mobilisées pour financer les activités et permettre un décaissement des ressources du projet. La mobilisation des fonds a permis d’atteindre un taux d’exécution de 40,5 % selon la répartition suivante :

� GAFSP : 38,8% � FAD : 50% � Etat : 48%

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3.3.2.5. Traitement des DRF

La Banque peut verser une avance de fonds du Prêt/Don au Compte Spécial de l’emprunteur pour financer les dépenses éligibles au fur et à mesure qu’elles sont encourues et pour lesquelles des pièces justificatives seront présentées à une date ultérieure pour reconstitution à condition que l’avance précédente ait été justifiée jusqu’ à 50 % et que les autres avances antérieures aient été entièrement justifiées.

Les demandes de renouvellement de fonds, dans le cas du PASA Lou-Ma-Kaf correspondent aux demandes de fonds de roulement. La Banque les a approuvés et exécutés jusqu’à présent.

3.3.2.6. Passation des marchés Plusieurs dispositions régissent la Passation des Marchés du PASA Lou-Ma-Kaf. Les acquisitions financées sur les ressources de la Banque et du GAFSP se font selon les procédures nationales pour les appels d’offres nationaux (biens et travaux) en utilisant les dossiers types d'appel d'offres nationaux. Ces dossiers seront approuvés par la BAD. Les contrats de services de Consultants sont attribués conformément aux « Règles et Procédures pour l’Utilisation des Consultants », de la BAD, Edition de Mai 2008, Révisée en Juillet 2012 publiées par le Groupe de la Banque Africaine de Développement. Les marchés sont passés suivant le plan de passation de marchés approuvé par la BAD et la DCMP. Trois plans de passation de marchés ont été approuvés : 2014, 2015, 2016. Sur la base des Plans de Passations Approuvés, les situations de réalisation sont présentées annuellement.

Tableau N° 24 : Passation des marchés

Type de marchés Travaux Fourniture Services Total

nbre marchés 45 25 28 98

nbre Contrats 104 34 28 166

Montant F CFA TTC 14 903 682 447 1 026 761 580 1 564 758 151 17 495 202 178

104 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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166 contrats et 98 marchés ont été signés pour un montant total de 17,5 Milliards de FCFA.

Figure N° 9 : Répartition du nombre de marchés signés

Figure N° 10: Répartition du nombre de contrats En montant, le taux de réalisation par rapport au budget est de 72% à mi-parcours.

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Figure N° 11 : Réalisation de la passation des marchés par type La partie Travaux représente plus de 95 % en montant du volume de contrats signés. Le détail par année est présenté dans les tableaux ci-dessous.

2016

Tableau N° 25: Marchés passés en 2016 1) 2016 (au 16/10/2016)

Type de marchés Travaux Fourniture Services Total

nbre marchés 13 6 5 24

nbre Contrats 36 9 5 50

Montant contrat F CFA TTC 4 815 409 775 145 922 053 82 394 433 5 043 726 261

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Figure N°12 : Marchés passés en 2016

2015

Tableau N° 26 : Marchés passés en 2015 2) 2015

Type de marchés Travaux Fourniture Services Total

nbre marchés 22 9 9 40

nbre Contrats 45 10 9 64

Montant contrat F CFA TTC 8 627 824 605 249 270 687 94 815 944 8 971 911 236

107 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Figure N° 13 : Marchés passés en 2015

2014

Tableau N° 27 : Marchés passés en 2014 3) 2014

Type de marchés Travaux Fourniture Services Total

nbre marchés 10 10 14 34

nbre Contrats 23 15 14 52

Montant contrats F CFA TTC 1 460 448 067 631 568 840 1 387 547 774 3 479 564 681

Figure N° 14: Marchés passés en 2014 Aucune observation relative à la procédure de passation des marchés n’a

été notée dans les différents audits et contrôles effectués.

Trois points sont néanmoins déterminants dans l’amélioration de la Passation

des Marchés.

1. Le renforcement de l’Equipe interne à l’UGP par le recrutement d’un assistant au Responsable de la Passation des Marchés. Malgré les bons résultats, la charge de travail est extrêmement élevée pour une seule personne.

2. La réduction des délais d’approbation et de signature par le Ministère de l’Agriculture qui sont en moyenne de 1 mois 10 jours au lieu des 15 jours prévus. Cette disposition concerne les marchés en deçà de 300

108 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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millions dont l’approbation est du ressort du Ministère de l’Agriculture. 3. La réduction de lenteurs constatées dans l’exécution des travaux. Les

délais contractuels sont souvent non respectés. Plusieurs raisons dont l’attente quasi-systématique des avances de démarrage par les entreprises, l’usage éventuel de cette avance à d’autres fins ou la défaillance des entreprises. Une procédure de résiliation vient d’être bouclée et deux autres sont en cours.

3.3.2.7. Audits

L’audit des comptes du projet est réalisé annuellement par des auditeurs externes indépendants, recrutés sur une base compétitive et selon les termes de référence de la Banque. Ils vérifient la fiabilité des états financiers annuels consolidés et préparés par l’UGP, et apprécient le fonctionnement du système de contrôle interne de l’ensemble du projet. Les honoraires de l’audit sont financés sur les ressources du prêt FAD. Le rapport d’audit doit être soumis à la Banque six mois au plus tard après la clôture de l’exercice fiscal auquel il se rapporte. L’état de mise en œuvre des recommandations des

audits fait l’objet d’un suivi régulier par la Banque.

Les audits des exercices 2014 et 2015 ont été réalisés, respectivement en Avril 2015 et Avril 2016 et ne font pas état d’anomalies significatives constatées. Les rapports d’Audit ont été soumis et approuvés par la Banque. 3.3.3.Système de pilotage du projet Comme tout projet le PASA LOU MA KAF dispose d’un cadre de pilotage du Projet avec deux volets : i) le pilotage stratégique (Comité de pilotage, CRC et UGP), II) le pilotage opérationnel à travers le système opérationnel de suivi-évaluation.

3.3.3.1 le pilotage stratégique Le Pilotage stratégique du Projet est assuré par le Comité technique interministériel du PNIA créé sous l’égide du MAER, à travers l’arrêté du 23 mars 2012. Ce Comité, composé d’une trentaine de membres représentant tous les ministères et structures concernés par le PNIA, dont des représentants des organisations de producteurs et de la société civile, assure le pilotage du PASA Lou-Ma-Kaf. Il est élargi à des représentants des 3 régions concernées. En accord avec les dispositions de l’arrêté suscité et de ceux créant le projet

109 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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et instituant le Comité de Pilotage du PASA Lou-Ma-Kaf, ce Comité est chargé de :

· suivre l’exécution du projet ; · veiller à la planification des activités éligibles ; · faire la revue annuelle du rapport d’activités, ainsi que des PTBAs ; · d’évaluer les effets des résultats du projet ; · d’identifier les opportunités et contraintes d’amélioration des effets du

projet.

Ce Comité technique faisant fonction de Comité de Pilotage est relayé au niveau régional par les Comités Régionaux de Concertation présidés par les Gouverneurs et qui regroupent les représentants des parties impliquées au niveau local (services techniques, producteurs, société civile, etc.). Ces Comités Régionaux de Concertation permettent d’informer de façon périodique les différentes parties prenantes, de favoriser des synergies et de suivre les activités du projet.

Ces différentes instances se sont réunies régulièrement durant cette première phase permettant ainsi un suivi rapproché des activités et résultats du Projet.

Par ailleurs, l’UGP a régulièrement effectué des missions de suivi sur le terrain dans le cadre de la supervision des activités.

Au niveau zonal cependant on note un manque d’information mutuelle des différents volets du Projet. Ceci présage d’un manque de synergie dans la mise en œuvre des activités du Projet. Une note a été élaborée pour pallier à cette situation mais elle n’a pas été suivie d’effet. Il y’a lieu, de notre point de vue qu’il y’ait une coordination zonale qui assurerait une consolidation des différents volets à ce niveau, une synergie des actions là où cela est possible et une mise en disposition d’une information globale sur le Projet au niveau zonal.

3.3.3.2. Le pilotage opérationnel : le système de suivi-évaluation Le système de suivi-évaluation du Projet a été mis en place progressivement depuis le démarrage du projet sur la base du rapport d’évaluation du Projet. Un guide de suivi-évaluation a été conçu précisant les grandes lignes des activités de suivi-évaluation. Ce guide comme tout guide est général et donc devra être remplacé par un manuel des procédures, document qui sera élaboré de manière participative et qui définira dans les détails les supports et les procédures du système qui s’imposeront à tous les acteurs au delà des

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rapports contractuels d’activités qui constituent actuellement les principaux supports utilisés. Ceci facilitera la consolidation des données et information et l’élaboration de supports simples et pratiques qui amélioreront le pilotage opérationnel du Projet ; il s’agit de tableaux simples de suivi technique et financier des PTBA et de tableaux de bord des indicateurs de produits.

Au plan du dispositif de suivi-évaluation, il est uniquement composé du Responsable suivi-évaluation au niveau de l’UGP ; les activités de suivi-évaluation faisant parti des activités menées par le dispositif d’exécution du Projet.

Ce schéma est l’une des causes des faiblesses du système de suivi-évaluation du Projet qui est réduit à la production des rapports d’activités, car le dispositif opérationnel est plus porté sur la mise en œuvre du projet qui absorbe l’essentiel de son temps que sur le fonctionnement du système de suivi-évaluation.

Il y’a lieu donc de prévoir une unité suivi-évaluation au niveau des 3 coordinations zonales proposées. Ce dispositif permettra au RSE d’être l’animateur d’un dispositif opérationnel et lui exigera de se consacrer exclusivement et pleinement à cette fonction.

Le cadre logique du Projet a été actualisé lors de l’étude de référence ; il est passé de 48 à 54 indicateurs avec une révision de la valeur de la situation de référence de certains des indicateurs. Durant cette revue également une actualisation des indicateurs du volet Élevage a été proposée.

3.3.4. Évaluation de la composante Cette composante a été mise en œuvre de manière satisfaisante, globalement.

Au plan de la gestion financière, il y’a lieu de signaler que si au moment de la mi-parcours les taux nets de décaissement (Taux de décaissement sans les engagements) sont faibles, les taux de décaissement avec prise en compte des engagements est nettement satisfaisant ; il est de 89%.

Le niveau de passation des marchés malgré les lenteurs constatées, est à un niveau correct ; les 166 marchés réalisés avec contrats ont permis un niveau de réalisation physique appréciable aussi bien au niveau des travaux que des services.

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Cependant des améliorations sont encore possibles à travers la réduction des durées et un suivi permanent des prestataires pour réduire les retards constatés.

IV. LES CONVENTIONS ET PROTOCOLES 4.1. Revue des conventions Les activités du projet sont mises en œuvre par trois agences étatiques existantes, dont une partie du personnel en place est mobilisée pour les besoins du projet : (i) Direction de l’élevage et des productions animales (DEPA) devenue Direction de l’élevage (DIREL) pour ce qui concerne les activités du volet élevage (volet élevage), (ii) Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA) pour la mise en place des fermes, à partir de l’utilisation des eaux souterraines (volet eaux souterraines) , et (iii) Direction des bassins des rétentions et lacs artificiels (DBRLA) pour ce qui concerne l’aménagement de bas-fonds et les activités connexes (volet eaux de surface). Ainsi l’UGP a établi une convention de partenariat avec chacune des agences.

4.1.1- convention PASA Lou-Ma-Kaf – DIREL Cette convention concerne les activités du volet élevage et dont l’équipe est basée à Linguère et Kaffrine. Elle est signée le 14 Avril 2014 et prend fin le 31 Décembre 2018 (durée du projet : 5,5 ans). Le montant de la convention s’élève à 620 900 000 FCFA, financé par l’ETAT du Sénégal (271 600 000 FCFA) et le GAFSP (349 300 000 FCFA); au 30 septembre 2016, un montant de 248 790 000 F CFA a été décaissé soit un taux de 40,6%.

Dans l’ensemble les activités prévues se déroulent normalement. L’essentiel des études et les travaux prioritaires ont été réalisés.

Les réalisations du programme complémentaire sont en cours. Quelques bergeries, étables laitières, poulaillers sont en exploitation. La mise en place d’aménagements transitoires par les populations (bassin, groupe et pompe) a permis d’atténuer les difficultés d’approvisionnement en eau des populations et l’abreuvement du bétail depuis 2015 et 2016 sur les sites de Labardi, Ganinayel et Kossas Namary.

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4.1.2- convention PASA Lou-Ma-Kaf – DBRLA Cette convention Concerne l’aménagement de bas-fonds et activités annexes et dont l’équipe est basée à Kaffrine. Elle est signée le 14 Avril 2014 et prend fin le 31 Décembre 2018 (durée du projet : 5,5 ans). Le montant de la convention s’élève à 142 320 000 FCFA dont un montant décaissé de 63 036 590 FCFA soit un taux de 44%. Elle est financée par l’ETAT (47 520 000 FCFA) et le GAFSP (94 800 000 FCFA).

A ce jour les activités se déroulent normalement dans l’ensemble. Dans l’ensemble les activités prévues se déroulent normalement. L’essentiel des études et les travaux prioritaires ont été réalisés. Les réalisations du programme complémentaire sont en cours. 875 ha ont été emblavés pour la riziculture et la culture de l’oignon est en cours d’introduction autour de 30 ha.

4.1.3- convention PASA Lou-Ma-Kaf – ANIDA Cette convention concerne la mise en place des fermes à partir de l’utilisation des eaux souterraines et dont l’équipe est basée à Dakar, Louga et Kaffrine. Elle est signée le 14 Avril 2014 et prend fin le 31 Décembre 2018 (durée du projet : 5,5 ans). Le montant de la convention s’élève à 505 900 000 FCFA, financée par l’ETAT (251 980 000 FCFA) et le GAFSP (253 920 000 FCFA). Sur cette convention le montant décaissé est de 136 380 000 FCFA en Décembre 2016 soit un taux de 26,96%. Ce taux aurait pu être amélioré par le recrutement de la deuxième vague de sept conseillers agricoles et donc de tous les investissements et charges de fonctionnement y afférant (Salaire, indemnité, l’achat différé des 7 motos, et les frais de carburant y relatifs) En plus la signature du protocole s’est fait avec un décalage par rapport à la date de démarrage du projet. Il s’y ajoute le poste assurance des motos qui n’est pas mobilisable car l’immatriculation des motos en AD fait que cette rubrique est sans objet pour le projet (L’Etat est son propre assureur)

A ce jour les activités se déroulent normalement dans l’ensemble. L’essentiel des études et les travaux prioritaires ont été réalisés. Les réalisations du programme complémentaire sont en cours. Quelques fermes ont démarré les activités de production.

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4.2- Revue des protocoles Conformément aux accords de prêts, le PASA Lou-Ma-Kaf a aussi établi des protocoles de partenariat avec le PAM, les IREF de Louga, Matam et Kaffrine, l’ANCAR, la DEM (OFOR), la DGPRE, la DH, les DRDR de Louga et Kaffrine, l’INP, la DEEC et la DAPSA. Au fur à mesure des opportunités, le PASA a signé d’autres protocoles avec le CSE, le PNB, la DGPSN, SECNSA) /CLM), la CNAAS, le BARVAFOR, l’ANGMV, le CNRF radios communautaires de Gassane et Ferlo FM et l’AVSF

4.2.1- protocole PASA Lou-Ma-Kaf –Programme Alimentaire Mondial (PAM) Ce protocole concerne l’appui aux activités de CES/DRS. Il est signé avec le Bureau du PAM de Kaolack au mois d’Avril 2015 et a pris fin le 31 Décembre 2016. Le montant du protocole s’élève à 10 800 000 FCFA décaissé à 100%. Il est financé par le GAFSP.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet 4R, le PAM a noué un partenariat avec le PASA Lou-Ma-Kaf pour la mise en œuvre du volet Réduction des risques dans le département de Koungueul. Dans ce cadre, les résultats obtenus en 2015 sont : le renforcement du dispositif de suivi et de contrôle des travaux grâce au recrutement d’un ingénieur GR en renfort, la réalisation de 64 000 ml de cordons pierreux pour protéger 120 ha de terre, la réalisation de 12 000 ml de diguettes de séparation soit 70ha, l’emblavement de 170 ha de riz, l’aménagement de 300 ha de CES/DRS et le renforcement des capacités techniques des producteurs.

4.2.2-protocole PASA Lou-Ma-Kaf –Direction des Eaux, Forêts, Chasses et Conservation des Sols DEFCCS (IREF de Matam, Louga et Kaffrine) Ce protocole concerne les actions de reboisement et d’installation de pare-feux. Il est signé au mois de janvier 2014 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le montant du protocole s’élève à 403 133 000 FCFA dont un montant décaissé de 150 000 000 FCFA soit un taux de à 55%. Il est financé par le GAFSP.

Le partenariat avec la DEFCCS se poursuit normalement à travers l’ouverture de 658 km de pare-feu sur 3 ans (2014-2016) pour des prévisions de 500 km sur 2014-2018, Autrement dit, les objectifs ont largement été dépassés et la redynamisation des Comités de Lutte contre les feux, la sensibilisation sur la lutte contre les feux de brousse et la lutte active par l'appui aux unités légères motorisés pour éteindre les cas de feu de façon diligente se poursuivent.

D'ici 2018, un taux de réalisation de 200% est escompté. La mise en œuvre annuellement évaluée suivi d'une planification pour la campagne suivante.

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Toutes les justificatifs sont disponibles auprès des IREF et remis à temps à l'UGP. Aucun retard n'est à déplorer

Ce protocole est, avec celui de la DIREL et du CSE, ceux qui ont connu un succès sans faille dans la mise en œuvre. D'importantes économies de ressources sont faites liées à la disponibilité depuis 3 ans de trois graders et 1 bulldozer pour l'ouverture des pare-feu en régie. Ce matériel a été mis à disposition du projet par la DEFCCS. Le PASA Lou-Ma-Kaf assure l'entretien/maintenance/réparations depuis 3 ans en sus du carburant qui est fourni pour ouvrir de nouveaux pare-feu. En termes de pérennisation, le projet accompagne pour la 2ème année consécutive l'entretien des pare-feu ouverts par des sensibilisations, des mobilisations sociales avec les animateurs au sein des unités pastorales et des facilitations avec les Eaux et Forêts pour la mise à disposition de la logistique nécessaire après chaque hivernage. Une requête portant sur l'acquisition de deux graders a été introduite dans le document de la RMP transmis par l'UGP aux consultants en perspective de la pérennisation post-projet. Le matériel pourrait être acquis dans le cadre dudit protocole pour éviter les lenteurs dans les procédures de passation des marchés.

4.2.3-protocole PASA Lou-Ma-Kaf –Agence Nationale du Conseil Agricole et Rural (ANCAR) Ce protocole concerne l’Appui-conseil et la vulgarisation agricole. Il est signé au mois de juin 2014 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le montant du protocole s’élève à 88 358 981 FCFA dont un montant décaissé de 20 799 825 FCFA soit un taux de à 24%. Il est financé par le GAFSP.

L’ANCAR de Kaffrine a démarré la mise en œuvre en 2014 et celle de Louga a démarré en janvier 2016. Les activités sont mises en œuvre correctement à Kaffrine et à Louga.

4.2.4-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Office des Forages (OFOR) (DEM) Ce protocole concerne le Suivi et gestion des forages, la Réception des ouvrages, l’Encadrement et le suivi des ASUFOR, et l’Entretien et Maintenance.

Il est signé le 24 Février 2016 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le montant du protocole s’élève à 40 000 000 FCFA avec un taux de à 00%. Il est financé par le GAFSP.

La signature du protocole a été retardée par le remplacement de la DEM par l’OFOR. Les activités de démarrage du protocole imminentes (4ème trimestre

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2016). . En ce qui concerne l'OFOR et la nouvelle politique définie pour la gestion des forages, le PASA Lou-Ma-Kaf devra s'en approcher s'enquérir de la stratégie définie pour la gestion des forages AEP (fermes excédent débit) et pastoraux et d'en informer les bénéficiaires des ouvrages hydrauliques au niveau des UP.

4.2.5-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eaux (DGPRE) Ce protocole concerne le Contrôle et réception des forages et le suivi de l'exploitation des nappes. Il est signé le 13 Décembre 2014 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le montant du protocole s’élève à 20 000 000 FCFA avec un taux de à 00%. Il est financé par le GAFSP.

Bien que signé au démarrage du PASA Lou-Ma-Kaf, le protocole a connu une certaine léthargie. Après plusieurs relances. Les activités du protocole pourront démarrer au 4ème trimestre 2016.

4.2.6-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Direction de l’Hydraulique (DH) Ce protocole concerne le Contrôle et réception des forages. Il est signé le 30 Mai 2015 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le montant du protocole s’élève à 5 522 291 FCFA avec un taux de à 00%. Il est financé par le GAFSP.

La mise en œuvre n'a pas été possible avec le niveau national DH malgré les planifications annuelles faites en 2014 et 2015. Une certaine léthargie qui pourrait s'expliquer, selon eux, par la faiblesse du montant alloué au protocole. Heureusement que les services déconcentrés (les brigades Ranérou, Louga et Linguère) ont participé aux processus de validation. Les prises en charge ont été faites via le protocole DIREL.

En perspective, le PASA Lou-Ma-Kaf devra voir comment formaliser cette collaboration pour une meilleure implication du service local de l'hydraulique dans les activités du projet par la signature par le Volet d'un protocole opérationnel avec les brigades des puits et forages de Ranérou, Louga et Linguère mais aussi Kaffrine.

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4.2.7-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -DRDRs de Louga et Kaffrine Ce protocole concerne le Suivi des activités agricoles. Il est signé au mos d’Avril 2014 et prend fin le 31 Décembre 2018.

Les montant du protocole s’élèvent à : pour le volet Eaux souterraines (DRDR de Louga et Kaffrine à 15 000 000 FCFA) avec un taux de à 67% (10 000 000 FCFA) et pour le volet Eaux de surface (DRDR de Kaffrine) à 40 000 000 FCFA avec un taux de à 34% (8 480 000 FCFA). Il est financé par le GAFSP.

Les DRDR de Louga et Kaffrine participent également aux activités de suivi évaluation du Projet et aux prospections et la validation de sites.

4.2.8-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Institut National de Pédologie (INP) Ce protocole concerne la caractérisation des sols des périmètres associés aux fermes (pédologie). Il est signé le 19 Mars 2015 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le montant du protocole s’élève à 20 000 000 FCFA avec un taux de à 20% (4 000 000 FCFA). Il est financé par le GAFSP.

Les activités ont démarré effectivement en 2016.

4.2.9-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Direction de l’environnement et des Etablissements Classés (DEEC) Ce protocole concerne la surveillance environnementale du projet. Il est signé en 2015 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le montant du protocole s’élève à 20 000 000 FCFA avec un taux de à 00%. Il est financé par le GAFSP.

Ce protocole est retardé par la réactualisation du PGES du Projet afin de prendre en compte des propositions d’amendement du rapport. Le rapport intégrant ces observations a été transmis à la DEEC. Il est en cours de finalisation après l’obtention récente par le projet du quitus environnemental

4.2.10-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Direction de l’Analyse, des Prévisions et Statistiques Agricoles (DAPSA) Ce protocole concerne les activités de suivi-évaluation du secteur agricole en lien avec le PNIA.

Il est signé en 2015 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le montant du protocole s’élève à 303 000 000 FCFA avec un taux de à 38% (115 000 000 FCFA). Il est financé par le GAFSP.

Les activités concernent le voyage d’études d’imprégnation de 8 cadres des ministères du secteur rural au Rwanda sur leur expérience en matière de

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SAKSS, l’étude diagnostic du système de suivi évaluation du secteur agricole, la mise en place du site web SAKSS, la conception de la base de données des projets et programmes, l’appui à la participation au SIA et à la FIDAK. Le site du SAKSS a été élaboré et mis en ligne.

4.2.11-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Programme National Biogaz (PNB) Ce protocole concerne la diffusion Energie renouvelable et développement durable. Il est signé le 31 Décembre 2015 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le protocole est sans incidence financière.

Les activités ont démarré en mi-janvier 2016, par une série de formation du dispositif du PASA Lou-Ma-Kaf sur les techniques de biogaz. Identification des biodigesteurs, clarification des mécanismes de supervision et des modalités d mobilisation des ressources.150 biodigesteurs sont en cours de réhabilitation.

4.2.12-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Centre de Suivi Ecologique (CSE) Ce protocole concerne la gestion des terroirs Unités pastorales, le suivi environnemental et le SIG. Il est signé le 16 Avril 2014 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le montant du protocole s’élève à 279 050 000 FCFA avec un taux de à 55% (153 300 000 FCFA). Il est financé par le FAD.

Le protocole a permis la caractérisation de 10 UP faites en 2014 et 10 en 2015 avec leurs plans de gestion. Les 5 UP restantes ont été lancées pour être finalisées avant fin 2016. Ce qui permettra d'atteindre le taux de 100% fixé n 2018 en 2016. Avec cette avance de 2 ans, le projet mettra l'accent sur le renforcement des capacités et la supervision par le volet pour l'obtention des délibérations par les Maires de la reconnaissance des UP et l'application des plans de gestion.

Des séances de formation en SIG ont été organisées pour le dispositif du PASA Lou-Ma-Kaf. Des besoins supplémentaires identifiés par le projet à savoir la cartographie des bas-fonds et des fermes, les analyses approfondies sur la qualité des eaux, etc. devraient être aussi prises en charge dans le cadre de cette RMP.

Il est également proposé le renforcement du dispositif d'animation par le recrutement d'un superviseur et de 4 animateurs par le CSE avec l'opérateur CVCS.

Il devrait être accompagné par des acquisitions de la logistique (motos, GPS, ordinateurs portables, tablettes et clés internet pour faciliter le rapportage

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mensuel et la communication avec le projet et l'opérateur) nécessaires et une prise en charge des frais y afférents (salaires et carburants).

4.2.13-protocole PASA Lou-Ma-Kaf - Direction générale de la Santé (DGS) Ce protocole concerne l’appui à la lutte contre le virus Ebola (Santé Publique : activités de sensibilisation information). Il est signé par les ministres concernés au mois de Novembre 2014 et a duré un an.

Le montant du protocole s’élève à 78 245 000 FCFA décaissé à 100%. Il est financé à partir des Fonds GAFSP (pour le PASA) et FAD pour les autres projets (PAPIL, PREFEELAG et PPC/PNDL).

Le protocole est bouclé du fait de l’accalmie notée.

4.2.14-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Délégation Générale à la Protection Sociale et à La Solidarité Nationale (DGPSN) Ce protocole concerne l’atteinte globale des objectifs du PNBSF et du PASA/Lou-Ma-Kaf dans les zones d’intervention ciblées en se fondant sur les synergies et complémentarités possibles entre les deux (2) structures suscitées. Il est signé le 03 Mars 2015 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le protocole est sans incidence financière.

La DGPSN va appuyer l’insertion de couches vulnérables dans les activités du PASA Lou-Ma-Kaf (fermes agricoles, poulaillers, bergeries, etc.). Identification faites de ménages devant être bénéficiaires d’AGR appuyées par le PASA Lou-Ma-Kaf.

Elles ont bénéficié dans le cadre des activités généralices de revenus du projet de charriots de commercialisation de lait, de bergeries et de poulaillers villageois améliorés. Pour la revue à mi-parcours, la DIREL propose une allocation de 5 millions de FCFA sur 2017 et 2018 pour la prise en charge des activités.

4.2.15-protocole tripartite PASA Lou-Ma-Kaf /Secrétariat Exécutif du Conseil National à la Sécurité Alimentaire (SECNSA)/Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM) Ce protocole concerne la mise en œuvre des actions de synergie dans les domaines de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la malnutrition dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine.

Il est signé au mois de Novembre 2014 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le protocole est sans incidence financière.

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Ce protocole est en léthargie.

4.2.16-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Caisse Nationale d’Assurance Agricole au Sénégal (CNAAS) Ce protocole concerne l’accès à l’assurance agricole des producteurs encadrés par le projet PASA/Lou-Ma-Kaf. Il est signé le 24 Avril 2015 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le protocole est sans incidence financière.

La réunion de démarrage a eu lieu le 26 mai 2015. Le protocole avec la CNAAS s’exécute à travers la mise à profit de certains produits d’assurance par le Volet Elevage (assurances vol, maladies, calamités naturelles, bris de machines). La tenue de deux réunions de démarrage s'est faite à Linguère et à Kaffrine en relation avec le CV/E.SURF. 20 béliers acquis pour les bergeries et 18 motofaucheuses ont déjà été assurés ou en cours (fin octobre pour les 10 motofaucheuses récemment réceptionnées).

Pour 2016, le protocole porte aussi sur la mise en œuvre de l’assurance agricole en partenariat avec la CNAAS dans le département de Kounghel. Un objectif de 200 producteurs assurés est visé.

La DIREL propose d'allouer un montant de 15 000 000 F pour la prise en charge des réunions et rencontres de sensibilisation pour la diffusion des produits dans la zone du projet (50/50 avec la CNAAS).

4.2.17-protocole PASA Lou-Ma-Kaf - Projet des Bassins de Rétention et Forages (BARVAFOR) (Coopération Belge) Ce protocole concerne l’aménagement et la mise en valeur de bas-fonds pour la riziculture. Il est signé en 2015 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le protocole est sans incidence financière pour le PASA Lou-Ma-Kaf.

La réunion de démarrage est organisée au début du 2ème trimestre 2015. Les activités se résument par les échanges d’informations et l’inclusion des sites aménagés par le BARVAFOR parmi les sites à appuyer en intrants de démarrage. Le BARVAFOR a renforcé les équipements du forage de Maka Belal (Kaffrine) pour augmenter sa capacité à prendre en charge sans difficulté l’irrigation de la ferme de 5 ha installée par le PASA/LouMaKaf.

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4.2.18-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Agence Nationale de la Grande Muraille Verte (ANGMV) Ce protocole concerne la gestion des ressources naturelles lutte contre les feux de brousse, AGR. Il est signé le 19 Août 2014 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le protocole est sans incidence financière.

Le protocole a connu un très bon démarrage en 2014. Cependant, le changement institutionnel survenu avec l'arrivée d'un nouveau directeur a sans doute ralenti la mise en œuvre malgré la tenue d'une réunion de démarrage à Mbar Toubab. En dépit des relances, aucune activité n'a pu être menée depuis 2015.

4.2.19-protocole PASA Lou-Ma-Kaf -Commission Nationale de Réforme Foncière (CNRF) Ce protocole concerne la Gouvernance foncière. Il est signé au mois de Janvier 2015 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le montant du protocole s’élève à 31 866 667 FCFA décaissé à 47% (15 000 000 FCFA). Il est financé par le GAFSP.

Le PASA Lou-Ma-Kaf appuie la CNRF dans le processus de concertation et de conduite de la réforme foncière au Sénégal. On note des difficultés réelles de suivi de ce protocole dont l’établissement avait été suggéré par la BAD.

4.2.20-protocoles PASA Lou-Ma-Kaf -radios communautaires de Gassane et Ferlo FM Ce protocole concerne la communication de proximité avec les communautés. Il est signé le 07 Juillet 2014 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le montant du protocole s’élève à 12 800 000 FCFA décaissé à 35% (4 450 000 FCFA). Il est financé par le GAFSP.

Les protocoles ont permis de faire des émissions de proximité via les chefs de postes vétérinaires, les animateurs et les experts du projet pour faire connaitre les activités et les critères de choix des bénéficiaires. Les journalistes locaux sont aussi mobilisés pour couvrir les activités au sein du volet ainsi que lors des missions de supervision de l'UGP comme de la BAD. Toutefois, si l'exécution s'est bien faite avec la radio Ferlo FM depuis 3 ans, la léthargie observée avec Gassane FM a entrainé une résiliation.

En contrepartie et pour couvrir les activités prévues, un protocole a été signé en octobre 2016 avec la radio de Thiél (Jabi Jula FM au sud de Linguère) en sus de l'extension de ces protocoles aux radios de Labgar (nord de Linguère)

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et Keur Momar Sarr (nord du département de Louga). La finalité est d'assurer le maillage des 25 UP mises en place.

4.2.21-protocole PASA Lou-Ma-Kaf - AVSF Ce protocole concerne la lutte contre la désertification par l'appui au pastoralisme au Sahel. Il est signé au mois Novembre 2015 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le protocole est sans incidence financière.

Le projet d'AVSF a été financé par le Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM) grâce à l'appui du Pasa par une stratégie de cofinancement. Grâce à ce protocole, le Pasa a mis en synergie les activités du projet dans les zones communes d'intervention, le recrutement de 4 animateurs et des mises en cohérence des activités à Ranérou et Linguère. A travers ce protocole aussi, 5 UP de la Commune de Thiél ont pu déjà obtenir les délibérations du Conseil communal pour la reconnaissance juridique de l'UP comme association.

4.2.22- Lettre d'entente entre PASA Lou-Ma-Kaf et FAO Cette lettre d’entente concerne l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition des communautés à travers le développement de moyens d'existence résilients aux effets des changements climatiques.

Il est signé au mois le 18 Août 2016 et prend fin le 31 Décembre 2018. Le protocole est sans incidence financière.

Il est prévu le recrutement par ce projet FAO de 3 animateurs, leurs équipements en motocyclettes, tablettes, PDA…ainsi que la prise en charge de leurs salaires. La réunion de démarrage a été tenue à Dakar suivie d'un voyage du point focal du Pasa au Burkina Faso pour une formation. Une mission d'information et de sensibilisation des autorités administratives et locales a été faite et une autre de 10 jours a aussi eu lieu à Linguère pour la définition et le cadrage des activités, le ciblage des sites pour la formation sur les CEAP. Les acquisitions (motos, ordinateurs, PDA...) sont toujours attendues de même que le recrutement du personnel.

4.3. Évaluation des conventions et protocoles Le principe du faire-faire implique nécessairement la délégation de l’exécution de certaines activités du projet à des structures à travers des conventions et des protocoles.

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Dans le cadre du PASA Lou-Ma-Kaf, cela a été le cas. Au plan des conventions, sur les 3 conventions signées, (DIREL, ANIDA, DBRLA) les taux de décaissements sont corrects sauf pour l’ANIDA où apparemment il y’a lieu de pousser l’analyse pour expliquer ce constat bien que les réalisations se déroulent normalement sur le terrain.

Pour les protocoles, celles qui sont en léthargie sont faibles et des mesures sont déjà prises pour les faire fonctionner correctement.

Donc globalement au plan de la délégation, le PASA Lou-Ma-Kaf est efficace ; il faut cependant renforcer le suivi et réagir le plus tôt possible.

V. RECOMMANDATIONS Les actions menées tout au long de la revue à mi-parcours, nous ont permis de dégager un certain nombre d’axes stratégiques qui, s’ils sont bien mis en œuvre par le PASA Lou-Ma-Kaf, contribueront à renforcer davantage les résultats acquis dans le sens d’une optimisation des ressources financières encore disponibles :

• Adoption d’une logique de coordination des activités de terrain ;

• Rationalisation des conventions avec les partenaires et

rationalisation de l’intervention de l’encadrement ; sensibiliser les partenaires qui n’ont pas encore démarrer les activités, à défaut résilier le protocole à l’amiable ;

• Intégration de l’Agribusiness et la création de micro-entreprises

rurales ;

En ce qui concerne la réalisation des travaux, les commandes de biens et services, la mise en valeur des infrastructures et le renforcement des capacités, la RMP a formulé des recommandations pour chacune des entités du projet.

123 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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5.1- pour l’UGP

1. Biens et services : Accélérer le processus des acquisitions des biens et services. Les longs délais pris par les études APD/DAO et les lenteurs des entreprises ont retardé la mise en œuvre de certains marchés entamés depuis 2014. Il s’agit maintenant de boucler les procédures de passation de marchés pour payer l’avance de démarrage pour les marchés attribués.

2. Réallocation : Négocier avec les bailleurs la réallocation du montant non alloué et éventuellement les reliquats. A ce rythme les objectifs du PASA seront atteints voir même dépassés. Pour les 2 années à venir il suffit juste d’améliorer et de parfaire les acquis et penser à l’extension pour une seconde phase ;

3. Phase 2 PASA : Préparer le dossier de la deuxième phase de PASA et la

requête de financement en relation avec les ministères concernés ;

4. Gestion du projet : poursuivre les efforts de construction d’équipe cohésive et solidaire au niveau de chaque zone géographique ;

5. pistes de désenclavement : Evaluer les besoins globaux de pistes pour

désenclaver les fermes devant être réalisées pour avoir une base de discussion pour des synergies avec l’AGEROUTE, PDUC, etc.. ; en relation avec les différents volets.

5.2. Pour les bailleurs de fonds - BAD

1- réduire la durée d’approbation des dossiers (DAO, contrats, etc.) ; 2- Réduire les délais de traitement des demandes de décaissement ; 3- Respecter la périodicité des missions de supervision qui doivent

s’effectuer chaque semestre ; 4- Examiner favorablement le moment venu lesdites requêtes.

- État du Sénégal

1- réduire les délais de signature au niveau des ministères concernés 2- organiser régulièrement les missions externes (visites de terrain 3- Introduire diligemment auprès de la BAD, une requête pour la

réallocation des ressources dudit prêt. Ladite requête devra être

124 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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motivée et appuyée par les prévisions budgétaires annualisées du projet d’août 2017 au 31 décembre 2018 ;

4- Demander aux autorités administratives et locales de s’impliquer davantage pour assurer la durabilité des actions du Projet et de faciliter les délibérations foncières surtout pour les fermes agricoles,

5.3. Sur le volet Eaux de surface

1. Aménagement des sites de bas-fonds : veiller à ce que les entreprises

livrent les ouvrages de retenue avant fin juin 2017 pour que leur première mise en eau pendant le prochain hivernage. La principale contrainte demeure le non-respect par les entreprises des délais contractuels. Plusieurs d’entre elles accusent présentement des retards importants impactant négativement les taux de décaissement et retardant l’achèvement des travaux. Et concernant les Aménagements secondaires : continuer à approfondir la réflexion sur les aménagements secondaires et modeler les types d’aménagement en fonction de chaque situation. Par exemple réaliser des seuils d’un mètre maximum de hauteur par cascades. Faire un bon levé topographique de toutes les vallées et raccorder tous les ouvrages sur le plan altimétrique.

2. Digues de retenue : réconforter et sécuriser les ouvrages qui ont subi des dégradations avant la prochaine saison des pluies surtout pour ceux

3. Formation des producteurs : renforcement des capacités des comités de

gestion et maintenance des ouvrages hydrauliques. Il s’agit de garantir, en amont de la mise en place des ouvrages, les conditions d’appropriation et de pérennisation des réalisations du projet à travers :

• La mise en place de comités de gestion des ouvrages et de la formation de leurs membres,

• L’organisation et la formation des producteurs sur des thématiques en rapport avec la valorisation des ouvrages (notamment en techniques rizicoles et maraîchères).

4. Retards des travaux : Des dépassements de délais sont notés avec

plusieurs entreprises malgré la tenue de nombreuses réunions bilan et des mises en demeure envoyées : sensibiliser davantage les entreprises et appliquer les pénalités et voire résilier les contrats conformément aux dispositions applicables du code des marchés publics. cette situation

125 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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s'explique principalement par des retards d'approvisionnement, de mobilisation en matériel des engins en panne tels que les bétonnières et autres. Ce qui est inadmissible.

5. Bureaux de contrôle : Veiller à ce que le bureau de contrôle soit plus rigoureux concernant la qualité des travaux ;

6. Mise en valeur des périmètres maraîchers : introduire les cultures

pérennes (agrumes, mangues, etc..) dans les jardins ; améliorer les rendements des cultures en appliquant les paquets technologiques et réaliser les clôtures autour des périmètres pour les protéger contre la divagation du bétail.

7. Pisciculture : introduire la pisciculture au niveau des retenues d’eau et se

rapprocher de l’Agence de l’Aquaculture et de la Pisciculture pour négocier un protocole ;

8. Epargne pour le changement (EPC) : encourager cet outil qui peut être

efficace pour la mobilisation des apports afin d’accéder des crédits et pourquoi ne pas le multiplier dans d’autres zones.

5.4. Sur le volet Eaux souterraines

1. Réalisation des infrastructures fermes, forages) : La principale contrainte

demeure le non-respect par les entreprises des délais contractuels. Plusieurs d’entre elles accusent présentement des retards importants impactant négativement les taux de décaissement et retardant l’achèvement des travaux.

2. Qualité de l’eau : veiller à la qualité de l’eau surtout sur les sites de Keur Serigne Diabel et MBAYE MBAYE (présence de fer).

3. Pression au niveau des fermes excédents débits : trouver des solutions pour régler la faiblesse de la pression (par exemple réalisation microforages là où c’est possible) : la nécessité de livrer en tête de réseau une eau avec une pression d’au moins 2 bars. Compte tenu des difficultés au niveau des fermes exploitant les excédents de débits et au regard de l’accroissement démographique des villages, la RMP recommande la mise en place de micro-forages (en tenir compte au moment de la réallocation).

126 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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4. Qualité des Clôture : demander aux entreprises de remplacer le grillage de clôture de mauvaise qualité (facteur de découragement) à défaut utiliser la garantie de bonne exécution et demander aux bureaux de contrôle de veiller à la qualité avant la pose ; la mise en place d’une clôture de mauvaise qualité peut hypothéquer la pérennité des fermes et périmètres. Au niveau de certains sites la mauvaise installation a permis déprédateurs (chacal, lapins, rongeurs) de faire des dégâts au niveau des cultures. Veiller à la qualité des installations d’irrigation qui, efficiente, est un facteur de pérennisation.

5. Coût de l’eau : revoir, avec l’OFOR, le mode de tarification appliqué par

les ASUFOR. En effet le type de prime fixe qui est appliqué n’est pas approprié et ne contribue pas au développement des activités agricoles à partir des eaux souterraines. Ainsi il serait opportun que la réflexion à mener sur la tarification de l’eau pour le développement de l’irrigation prenne aussi en compte cet aspect. Le coût élevé de l’eau d’irrigation facturée par les ASUFOR et qui va jusqu’à plus de 300 FCFA parfois.

6. Crédit de campagne : Les difficultés d’accès au crédit de campagne est une contrainte qui peut hypothéquer la durabilité des fermes. PASA Lou-Ma-Kaf peut établir des conventions de partenariat entre elle et certaines institutions financières notamment la Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS), et le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) et mettre en relation les producteurs des fermes à ces banques pour le financement des campagnes agricoles.

7. Sources d’énergie : se brancher avec le réseau SENELEC là c’est possible

avec à chaque fois un groupe électrogène (secours) et négocier meilleures conditions d’abonnement. Le projet peut aussi explorer l’énergie solaire (commanditer une étude). Le cas de Toune mosquée n’est pas une réussite (indisponibilité d’accumulateurs) ;

8. Brise-vents : L’installation de rideaux de brise – vents sur chaque sites est

souhaitée, en particulier pour la région de Louga où les vents de l’harmattan sont particulièrement desséchants en saison sèche chaude. Ces brise – vents devront être généralisés sur les pourtours des sites afin de rendre pérenne la clôture, mais également à l’intérieur des périmètres en raison d’un rangée tous les 10 fois la hauteur des plants qui font office de

127 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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bris – vents. Des protocoles sont établis avec les services des Eaux et Forêts dans les deux régions pour la mise en œuvre de ce volet ; porter une attention particulière à l’introduction l’arboriculture dans les fermes ;

9. Gestion et maintenance des équipements : La mise en place d’un manuel

d’opération et de maintenance des équipements et systèmes d’irrigation est un des mécanismes fondamentaux pour la durabilité des réalisations. Le PASA Lou-Ma-Kaf doit demander et cela de façon contractuelle, à chaque prestataire, fournisseurs d’équipement de définir les règles de gestion et de maintenance des équipements livrés, montés ou posés. Les plans de recollement des réseaux, les différentes interventions leur fréquence seront consignés dans des plaquettes à distribuer aux responsables des groupements et du projet.

10. Formation des producteurs : insister sur le renforcement des capacités des

producteurs particulièrement à leurs responsables des groupements bénéficiaires et sur l’organisation des visites guidées sur les premières fermes de l’ANIDA afin de faire profiter de l’expérience de ceux qui ont déjà capitalisés plusieurs campagnes. Un accent particulier doit être mis en matière de gestion au profit de groupement de femmes.

11. Encadrement des exploitants : renforcement du système de vulgarisation

par le recrutement conseillers agricoles (en moyenne 1 CAR pour 2 fermes) et diffusant des technologies adaptées aux contraintes des exploitants et préservant l'environnement, avec un appui spécifique aux femmes et aux jeunes; aussi par le renforcement des compétences des conseillers agricoles tout en développant une grande capacité

d'adaptation de ces derniers à leurs postes d’affectation.

Le recrutement de Conseillers agricoles supplémentaires pour arriver au ratio d’un (1) Conseiller agricole pour deux (2) fermes, soit à terme 12 Conseillers dans la région de Kaffrine et 11 conseillers à Louga. C’est donc un recrutement complémentaire de huit (8) autres conseillers qui

doit être prévu.

12. Système d’irrigation : le système d’irrigation « gandolais » n’est pas adapté au niveau des périmètres maraichers. La pénibilité des arrosages de ce type d’installation où l’arrosage se fait à la main et arrosoirs à partir de bassins finissent par décourager surtout les femmes. A défaut de le remplacer par le « goutte-à-goutte », utiliser un système amélioré : les pompes refoulent sur des bassins d’arrosage de 2m3 de volume, en raison

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de 1bassin tous les 2500 m2 et ces bassins sont connectés à des tuyaux souples de types tricoflex au bout desquels l’arrosage se fera à la main. Cela va éviter la pénibilité de l’arrosage manuel tout gardant une grande souplesse de travail.

13. Bâtiments au niveau des fermes « excédents débit » et périmètres

maraîchers : construire au niveau de ces fermes non pourvues des abris pour gardiens, des box de toilettes et magasins de stockage et bassin pour irrigation pépinières ;

14. Productivité des exploitations : améliorer les rendements des cultures car

ces derniers sont loin des objectifs.

15. Système de fertigation : veiller à ce que le venturi d’admission de fertilisant soluble fonctionnel soit mis en place dans le système d’irrigation goutte-à-goutte des fermes conformément aux DAO.

5.5. Sur le volet Elevage

L'examen et l'analyse de l'état d'avancement du projet à mi-parcours montre que sur le plan des investissements en travaux d'infrastructures et d'équipements, l'essentiel des marchés des ouvrages à réaliser ou biens à acquérir ont été exécutés ou engagés.

Il est néanmoins noté certains retards dans la réalisation des ouvrages en particulier les travaux de génie civil au niveau des forages. La mise en place des 25 unités pastorales prévues a été réalisée et les plans de gestion de l'espace et des ressources élaborés et leurs organes de gestion pour la mise en œuvre des plans ont été mis en place. Cependant, l'adoption des plans de gestion par les collectivités locales et leur approbation par les autorités administratives tardent à se matérialiser pour la plupart des UP. La mise valeur des productions à travers la promotion d'activités génératrices de revenus (poulaillers, bergeries) avec comme ciblage les personnes vulnérables en particulier les femmes ont commercé mais les niveaux d'exécution restent encore faible par rapport aux objectifs fixés. Le projet a fait un effort important en fourniture de vaccins pour appuyer la campagne de vaccination contre la peste des petits ruminants et la maladie de Newcastle qui constituent des contraintes majeures à l'élevage des petits ruminants et à l'aviculture villageoise. Les taux de vaccination ont certes augmenté dans la zone du projet grâce à l'intervention du projet, mais

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pourraient être plus élevés compte tenu des moyens mis à la disposition des services vétérinaires. Le développement de la filière lait local a reçu des appuis de la part du projet par la construction et l'équipement de 2 mini-laiteries et le renforcement des capacités organisationnelles et de gestion de 6 mini-laiteries existantes. Des activités de renforcement de capacités sur les plans techniques et organisationnelles au profit des éleveurs et de leurs organisations ont été initiées mais restent à être amplifiées compte tenu de l'importance de la capacitation des OP pour une gestion durable des infrastructures. Les recommandations suivantes sont formulées pour que le projet recentre ses activités dans le sens de la pérennisation des actions promues et des résultats obtenus. 1- le PASA Lou-Ma-Kaf devra travailler avec les UP, les collectivités locales

abritant les UP et avec l'appui des autorités administratives, pour la validation par les collectivités locales des plans de gestion adoptés au niveau de l'UP et ensuite faire approuver les plans de gestion validés par l'autorité administrative (Sous-préfet). Le PASA Lou-Ma-Kaf devra voir comment dégager des moyens pour appuyer à l'organisation de réunions ou ateliers de restitution des plans de gestion aux conseillers municipaux. L'absence de validation et d'approbation du plan de gestion et des règles de gestion de l'espace et des ressources, il sera difficile au comité de gestion de faire appliquer ces règles aux populations et aux transhumants.

2- Le PASA Lou-Ma-Kaf devra renforcer d'avantage les capacités des membres des comités de gestion des UP et les élus locaux (conseillers municipaux) pour qu'ils comprennent et maîtrisent mieux leurs rôles et responsabilité dans la gestion de l'UP. Ce renforcement de capacités devra également insister sur les relations qui doivent lier le conseil municipal et le comité de gestion de l'UP en particulier la commission environnement et gestion des ressources naturelles de la mairie et celle de l'UP.

3- Le fonçage des forages prévus a été fait. Cependant, il est constaté un retard dans la réalisation des travaux de génie civil (château d'eau, abreuvoirs, réseaux d'AEP, etc) et l'aménagement des mares. Compte tenu de l'importance de l'eau en milieu pastoral, le PASA Lou-Ma-Kaf devra tout mettre en œuvre pour accélérer avec les entreprises la réalisation des ouvrages et ainsi se donner du temps pour le renforcement

130 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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des capacités des organes de gestion des ouvrages hydrauliques et la mise en œuvre de cette gestion pour une pérennisation des infrastructures.

4- Le PASA Lou-Ma-Kaf devra trouver les voies et moyens pour impliquer de manière formelle le service de l'hydraulique de Linguère dans le suivi et le contrôle des travaux hydrauliques. Le PASA Lou-Ma-Kaf devra en outre s'approcher de l'OFOR pour s'informer des dispositions qui seraient prises dans la gestion des forages pastoraux dans le cadre de la réforme en cours.

5- Compte tenu de l'importance des infrastructures pour les populations et pour soutenir les activités génératrices de revenus, le PASA Lou-Ma-Kaf devra faire le point de l'ensemble des infrastructures réceptionnés et mis à la disposition des bénéficiaires, d'identifier les imperfections et demander aux entreprises de faire les réparations nécessaires.

6- Le ciblage des bénéficiaires des activités génératrices de revenus devra pour les autres poulaillers et bergeries à mettre en place, tenir compte des capacités des bénéficiaires pour une gestion adéquate de l'exploitation. L'information pour recueillir les demandes des bénéficiaires devra faire l'objet de diffusion large par les animateurs du projet et par les agents d'élevage et au niveau des membres d'associations locales existantes.

7- Pour l'alimentation des poules, le PASA Lou-Ma-Kaf devrait voir dans le cadre de démonstrations, enseigner aux bénéficiaires l'utilisation des ressources alimentaires locales dans la fabrication d'aliment volaille. Le PASA Lou-Ma-Kaf fera un appui pour les ingrédients pendant une période de 6 mois, le temps que les poulaillers puissent produire et vendre des poulets. Les revenus tirés pourront en partie servir à acheter alors des aliments.

8- Les efforts du PASA Lou-Ma-Kaf dans la fourniture de vaccins ont été appréciés par les agents d'élevage. La disponibilité du vaccin (Itanew, PPR, Coclavax) a permis de relever sensiblement les taux de vaccination, mais ceux-ci pourraient être plus élevés au vu des moyens mis par le projet. L'organisation des campagnes de vaccination devra être revue avec les services vétérinaires. Le PASA Lou-Ma-Kaf devra initier avec la DSV, les vétérinaires privés et les OP d'éleveurs, une réflexion sur la stratégie à mettre en place pour améliore les performances de la campagne de

131 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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vaccination et de manière plus globale sur l'accès des éleveurs aux services de santé animale.

9- Pour la vaccination de la volaille, la responsabilisation des vaccinatrices devra être encouragée pour leur permettre de programmer avec les populations, les séances de vaccination. Pour les petits ruminants, en plus de la PPR, le PASA Lou-Ma-Kaf devra considérer acquérir des vaccins contre la pasteurellose et la clavelée et des antiparasitaires. Ce paquet prophylactique devra être promu pour un meilleur effet sur la réduction de la mortalité des petits ruminants.

10- Dans les sites visités, une demande constante de la part des femmes et des autorités est faite pour que le projet appuie les femmes dans la mise en place de périmètres maraîchers au niveau des forages. Le maraîchage constituerait une diversification des activités en milieu pastoral, enrichirait les apports nutritionnels au niveau des familles et serait source de revenus. Le PASA Lou-Ma-Kaf devra voir les possibilités d'installer dans les forages des périmètres maraîchers de 0,5 à 1 ha et appuierait les femmes dans l'acquisition d'intrants pour le démarrage des cultures. Les femmes seront également encadrées avec des formations.

11- Il nous a été notifié par certains membres des collectivités locales et par des autorités locales, l'absence d'information sur la mise en œuvre des activités du projet. Afin d'impliquer d'avantage, les autorités dans la mise en œuvre du projet, le PASA Lou-Ma-Kaf devra prendre des mesures pour envoyer trimestriellement un rapport l'état d'exécution du projet aux maires et aux sous-préfets et en indiquant les points de difficultés pour attirer leur attention et demander leurs appuis dans la levée de ces difficultés.

12- Les services départementaux de l'élevage demandent des moyens pour organiser des réunions de leur dispositif de terrain et l'augmentation des ressources mises à leur disposition pour faire leur travail d'appui-conseil auprès des éleveurs (carburant, entretiens motos et véhicules).

Certains ont émis l'idée que les dotations en carburant devraient être modulées en fonctions de la taille des départements ou de la couverture géographique du poste vétérinaire. Demande est également faite pour le renouvellement des motos Suzuki par des agents de postes vétérinaires du fait que la moto n'est pas très bien adaptée aux conditions de la zone. Le PASA Lou-Ma-Kaf d'examiner la requête des chefs de services départementaux

132 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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quant à l'appui à la tenue de réunions de coordination avec les agents des postes vétérinaires et de voir les demandes relatives à l'augmentation et la modulation des dotations en carburant ainsi que de l'entretien des véhicules et motos.

13- La mutuelle d'épargne et crédit des éleveurs du Djoloff (MECED) a fait une requête pour un appui de la part du PASA Lou-Ma-Kaf. La mission a rencontré le gestionnaire de la MECED à Dahra qui a précisé que la requête portait sur un appui par la mise en place d'une ligne de crédit et pour la construction de son siège social. L'appui demandé ne pourrait être envisagé qu'après un diagnostic institutionnel de la mutuelle pour évaluer sa contribution actuelle et future au financement de l'élevage dans la zone d'intervention du projet.

5.6. Propositions de réallocation pour la deuxième partie

Les ressources disponibles du projet au niveau des bailleurs GAFSP/BAD/ETAT constituent le déterminant de la programmation des activités restantes d’ici à la fin du projet. Ces ressources sont égales au montant non alloué soit 1 872 500 000 F FCA.

Sur la base des besoins exprimés, l’analyse faite par le Consultant lui a permis de faire une proposition de réallocation basée sur l’impératif de l’achèvement et la consolidation des travaux d’infrastructures et surtout l’amélioration de la mise en valeur.

Il faut cependant noter que les ressources disponibles ne couvrent que le tiers (1/3) des besoins exprimés au niveau de l’UGP et des 3 volets qui s’élèvent à 6 096 839 000 F CFA.

133 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Tableau N°28 : Proposition de réallocation des fonds non alloués

UGP Volet "Eaux souterraines" Volet "Eaux de surface" Volet "Elevage"

intitulé Besoin

s X 1000

Proposition X 1000

Intitulé besoins x

1000 FCFA

proposition x 1000

FCFA Intitulé

besoins x 1000 FCFA

proposition x 1000 FCFA

intitulé besoins x

1000 FCFA

proposition x 1000 FCFA

Achat des véhicules

60 000 amélioration et de consolidation infrastructures fermes

740 600 357 600

Digue Anti-sel de Bambaly (Etude et travaux)

750 000 0

développement des Infrastructures d'Elevage

1 555 839 328 212

Fonctionnement coordination zonale et suivi évaluation

30 000

Amélioration mise en valeur fermes

393 000 200 000 Aménagement secondaire de 300 ha

540 000 270 000

appui à la mise en valeur et renforcement de capacités

691 479 217 664

piste: 50km x 25 000 1 250 000 0

Avenant EPC 2eme phase

14 110 15 000

autres (comptable)

7 500 7 500

Agrobusiness: étude filière riz et mise en marché oignon

18 000 18 000

Etude APD&DAO ouvrages et aménagements 2eme phase PASA

0 60 000 Achat véhicule 4x4

11 311 12 000

Agrobusiness: mise en place de 4 kiosques équipés

20 000 20 000

Salaire Ing GR 15 000 15 000

Etude APD&DAO digue anti-sel Bambaly

0

amélioration et sécurisation des ouvrages existants

130 000

Etude APD&DAO ouvrages et aménagements 2eme phase PASA

50 000

90 000

2 391 100

625 100

1 368 421 600 000

2 247 318 545 875

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ANNEXES :

1. Liste des documents consultés

2. Liste des personnes rencontrées lors de la mission de terrain

3. Liste des sites visités lors de la mission de terrain

4. Cadre logique actualisé du PASA LOU MA KAF

135 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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1. Liste des documents consultés

Docs Date observations 1- Protocole d’Accord entre le Sénégal et la Banque Africaine

de Développement (en qualité d’Entité de supervision du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire : PASA

Protocole signé le 20 juin 2013 : N° du projet : P-SN-A00-5 N° DON : 5570155000201

2- Accord de financement entre la République du Sénégal et le Fonds Africain de Développement (FAD)

l’Accord de prêt N° 2100150028943 signé 20 juin 2013

3- Sénégal - Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine PASA Lou-Ma-Kaf - Rapport d'évaluation

Rapport d'évaluation : Avril 2013

4- Arrêté portant création, organisation de l’UGP du Projet PASA/Lou-Ma-Kaf

Arrêté N° 18087 du 11-11-2013

5- Convention PASA et DBRLA Signé : Avril 2014

6- Convention PASA et ANIDA Signé : Avril 2014

7- Convention PASA et DEPA (DIREL) Signé : Janvier 2014

8- le manuel de procédures, administratives, financières et comptables

Version finale Juin 2014

9- le guide de suivi – évaluation du projet Date : ?

10- Actualisation de la situation de référence du Projet d’appui à la Sécurité Alimentaire dans les régions de Louga-Matam-Kaffrine

Septembre 2014

Amadou NIANG Economiste / Consultant

11- Rapport Atelier « L’intégration de l’approche Genre Dans les activités du Projet »

Septembre 2014

12- Atelier d’échanges et de capitalisation des expériences sur l’approche de Gestion Des Ressources Naturelles en matière d’Unités Pastorales

Juin 2015

13- Rapport général sur le volet « élevage » Décembre 2012 Bocar SOW

14- Etude hydraulique du volet « élevage » Décembre 2012 Moctar MBAYE

15- Etude des bâtiments du volet « élevage » Goule Guèye 16- Rapport général sur le volet « mise en place de fermes » Décembre 2012 Magatte WADE

17- Etude hydraulique du volet « mise en place de fermes » Décembre 2012 Babacar DIENG

18- Rapport général sur le volet « eaux de surface » Décembre 2012 Saliou MBODJ 19- Analyse économique et financière Décembre 2012 Agroéconomiste

20- Rapport Bilan de campagne 2015/2016 et programmation de la campagne hivernale 2016/2017

Juin 2015

21- Contribution UGP à la note d’orientation d la revue mi-parcours

22- Contribution « volet Eaux de surface » à la note d’orientation de la revue mi-parcours

136 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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23- Contribution « volet Eaux souterraines » à la note d’orientation de la revue mi-parcours

24- Compte Rendu de l’atelier d’évaluation de la mise en œuvre de la Convention PASA/LouMaKaf-ANIDA 2014

25- Atelier de validation du Manuel des Procédures du Système de Suivi-Évaluation

juin 2016

26- Compte Rendu des missions d’évaluation de la Convention PASA LMK-DIREL - Kaffrine (19 au 20 février 2015) et Linguère (23 au 24 février 2015).

Février 2015

27- RAPPORT DE MISSION Inauguration laiterie et lancement travaux de piste, participation journée mondiale du lait à Dahra. Du 1er au 3 juin 2016 –

juin 2016

28- Rapport de mission : visite des chantiers du PASA LMK par les membres du comité de pilotage Louga 03-05 juin 2015

juin 2015

29- RAPPORT DE MISSION à Kaffrine Par Dr Moustapha Diaw et représentants GAFSP: 01 au 03 Février 2016

30- RAPPORT DE MISSION Appui au Volet Elevage en Suivi Evaluation 16 au 18 Mai 2016. 20 mai 2016-12-07

31- RAPPORT DE MISSION Appui aux Volets Eaux Souterraines et Eaux de Surface en Suivi Evaluation 18 au 22 Avril 2016.

Avril 2016

32- COMPTE RENDU DE LA MISSION DE TERRAIN DANS LA REGION DE LOUGA : - Réunion de démarrage du protocole avec l’ANGMV : 12 mai 2015 à Wiidou Thiengoly - Visites de chantiers le 13 mai 2015 : MAI 2016

33- RAPPORT DE MISSION A Louga et Matam : - Mission conjointe PASA Lou-Ma-Kaf et DGPSSN. Et - Visite de chantiers du PASA LouMaKaf (Du 16 au 19 Février 2016).

Février 2016

34- RAPPORT DE MISSION DE TERRAIN DANS LA REGION DE LOUGA. (Du 11 au 13 août 2015)

Aout 2016

35- Rapport de l’atelier bilan à mi-parcours du PTBA 2016 Septembre 2016

36- rapports mensuels (août 2015 à Septembre 2016) du bureau d’études INKOA chargé du contrôle des fermes agricoles

(ANIDA)

37- rapports mensuels (Janvier 2016 à Juillet 2016) du bureau d’études SACI chargé du contrôle des bas-fonds (DBRLA)

Janvier 2016 à Juillet 2016

38- Eudes APD et élaboration de DAO des travaux d’aménagement de 08 mares pastorales dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine par SETICO Ing. Conseils (v. finale)

Juillet 2015

39- Rapport d’avancement des travaux de réalisation de 03 nouveaux forages et la réhabilitation de 04 forges pastoraux

dans les régions de Louga et Matam SETICO Ing. Conseils

Décembre 2014

40- Eudes APD et élaboration de DAO des travaux de fonçage de 05 forages pastoraux et réalisation de travaux de génie civil autour 11 forages pastoraux dans les régions de Louga,

Matam et Kaffrine par le Groupement SONED/BIC

Juillet 2015

41- Rapport final du suivi/contrôle des travaux de construction de bâtiments d’élevage, 30 parcs à vaccination et 01 min-laiterie dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine par SAFEC Ing.

Conseils

Novembre 2015

42- Eudes APD, élaboration de DAO et contrôle des travaux de construction/réhabilitation de 120 km de pistes rurales dans les

régions de Louga, Matam et Kaffrine par le Groupement CCADD/Expertise Plurielle/AC3E

137 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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PROTOCOLES 1- protocole PASA/PAM (Programme

Alimentaire Mondial Signé le 31 Décembre 2015

Pour appui aux activités de CES/DRS

2- Protocole PASA/DEFCCS Direction des Eaux, Forêts, Chasses et Conservation des Sols (IREF Matam, Louga et Kaffrine)

Signé : Janvier 2014

Pour actions de reboisement et d’installation de pare-feux

3- Protocole PASA/ANCAR Signé : Juin 2014

Pour appui-conseil et la vulgarisation agricole

4- Protocole PASA/OFOR (DEM) Signé : Avril 2015

Suivi et gestion des forages, Réception des ouvrages, Encadrement des ASUFOR, Suivi des ASUFOR, Entretien et maintenance

5- Protocole. PASA/DGPRE Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eaux

Signé : ?

6- Protocole PASA/DH Direction de l’Hydraulique

Signé : Avril 2014

7- Protocole PASA/DRDR Louga Signé : Avril 2014

Suivi des activités agricoles.

8- Protocole PASA/DRDR Kaffrine Signé : Avril 2014

Suivi des activités agricoles.

9- Protocole PASA/ INP Institut National de Pédologie

Signé : 19 Mars 2015

Caractérisation des sols des périmètres associés aux fermes (pédologie)

10- Protocole PASA/ DEEC Direction de l’environnement et des Etablissements Classés

Signé : en cours de négociation

Surveillance environnementale du projet

11- Protocole PASA/ DAPSA Direction de l’Analyse, des Prévisions et Statistiques Agricoles

Signé : 2015 ?

Pour les activités de suivi-évaluation en lien avec le PNIA

12- Protocole PASA/ PNB Programme National Biogaz

Signé : 31 Décembre 2015

Diffusion Energie renouvelable et développement durable

13- Protocole PASA/ CSE Centre de Suivi Ecologique

Signé : Février 2015

Gestion des terroirs Unités pastorales, suivi environnemental et SIG

14- Protocole PASA/ PPC/PNDL/ PAPIL/ PREFEELAG et DGS -Direction générale de la Santé

Signé par les ministres : Novembre 2014

Lutte contre le virus Ebola Santé Publique

15- Protocole PASA/ Délégation Générale à la Protection Sociale et à La Solidarité Nationale (DGPSN)

Signé : ? pour un montant max de ? FCFA pour PASA

atteinte globale des objectifs du PNBSF et du PASA/Lou-Ma-Kaf dans les zones d’intervention ciblées en se fondant sur les synergies et complémentarités possibles entre les deux (2) structures suscitées.

16- Protocole tripartite PASA/ Secrétariat Exécutif du Conseil National à la Sécurité Alimentaire (SECNSA) / Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM) MB

Signé : Novembre 2015

mettre en œuvre des actions de synergie dans les domaines de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la malnutrition

138 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine.

17- Protocole tripartite PASA/CNAAS Caisse Nationale d’Assurance Agricole au Sénégal

Signé : Janvier 2015

permettre l’accès à l’assurance agricole des producteurs encadrés par le projet PASA/Lou-Ma-Kaf.

18- Protocole PASA / BARVAFOR Signé : ?r 2015

Aménagement et mise en valeur de bas fonds pour riziculture

19- Protocole PASA/ ANGMV Agence Nationale de la Grande Muraille Verte

Gestion des ressources naturelles lutte contre les feux de brousse, AGR

20- Protocole PASA/ CNRF Commission Nationale de Réforme Foncière

Signé : ?r 2015

Gouvernance foncière

21- protocoles PASA-radios communautaires de Gassane et Ferlo FM

Signé : 07 juillet 2014

22- protocole PASA- AVSF Signé : Novembre 2015

23- Lettre d'entente avec PASA-FAO Signé : Août 2016

RAPPORTS TRIMESTRIELS Docs demandés Docs reçus observations

1- Rapport trimestriel PASA N° 1-2013 Oct.-Nov.-Déc. 2013

reçu

2- Rapport trimestriel PASA N° 1-2014 Janv.-Fév.-Mars 2014

Reçu

3- Rapport trimestriel PASA N° 2-2014 Avril-Mai- Juin 2014-VF

Reçu

4- Rapport+trimestriel PASA N° 3-2014 Juillet-Août-Septembre 2014

Reçu

5- Rapport+trimestriel PASA N° 1-2015 Janvier-Mars+2015

Reçu

6- 6- Rapport+trimestriel PASA N° 2-2015 Avril-Juin-2015

Reçu

7- 7- Rapport trimestriel PASA N°3 - Juillet-Août-Septembre 2015

Reçu

8- 8- Rapport trimestriel PASA N° 1-2016 Janv.-Fév.-Mars 2016

Reçu

9- 9- Rapport Trimestriel PASA N° 2-2016 Avril-Mai- Juin 2016

Reçu

RAPPORTS ANNUELS

Docs demandés Docs reçus observations 1- Rapport annuel 2014 Version Finale Reçu 2- RAPPORT ANNUEL 2015 PASA LouMaKaf VF Reçu

139 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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2. Liste des personnes rencontrées lors de la mission sur le terrain

Mission revue mi-parcours PASA: visites de terrain

N° liste des personnes rencontrées service fonction

KAFFRINE

1 Abdou Niang THIAM PASA Volet Eaux de surface Coordonnateur de volet

2 Abdoul KA PASA Volet Eaux de surface Expert renforcement des capacités

3 Souaibou Faye PASA Volet Eaux de surface Ing. génie rural

4 Adama Faye

PASA Volet Eaux souterraines

Superviseur

5 Doudou Diop

PASA Volet Eaux souterraines

Animateur

6 Kader KEITA

PASA Volet Eaux souterraines

Animateur

7 Union des GIE de la ferme de Khourdane

PASA Volet Eaux souterraines

8 Comité de gestion de la ferme de Toune Mosquée

PASA Volet Eaux souterraines

9

Fédération Mbaye Mbaye PASA Volet Eaux de surface

10 MBODJ CADDL Superviseur

11 Groupe EPC GUEDJ

12 Thierno Abdoul DIALLO CADDL Superviseur EPC

13 Aminata Ba Animatrice EPC

14 Fédération Ida Mouride PASA Volet Eaux de surface

15 Ousseynou DEME CADDL Superviseur

16 Marie FAYE CADDL Animatrice

17 Fédération Taba PASA Volet Eaux de surface

18 Fédération Ndiaye Counda PASA Volet Eaux de surface

19 SECK ANCAR CAR

20 Monique Dione CADDL Animatrice

21 Capitaine Yadicone Camara Eaux et Forêts Adjoint Inspecteur

21 Colonel SOW Eaux et Forêts Inspecteur

22 Mme FAYE Astel DIREL

23 Tendeng DIREL

24 agent2 DIREL

25 Modou Signane PASA Volet Elevage propriétaire bergerie Ngatou Malick

26 Mme Fatou DIA PASA Volet Elevage propriétaire bergerie Ngatou Malick

27 Mme Gnilane FAYE PASA Volet Elevage propriétaire poulailler SIKOLO

28 Mme Coumba DIOUF PASA Volet Elevage propriétaire poulailler SIKOLO

140 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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LINGUERE 29 Dr Ibrahima THIAM PASA Volet Elevage Coordonnateur de volet

30 Sous préfet de Yang Yang

31 Bocar SOW PASA Volet Elevage Expert Pastoraliste

32 SECK PASA Volet Elevage chef de poste de Mbeuleukhé

33 Mr Keita PASA Volet Elevage chef de service Elevage Linguère

34 comité de gestion de LABARDI PASA Volet Elevage

35 Mr BA PASA Volet Elevage Maire de Labardi

36 Coopérative Largal de Dahra PASA Volet Elevage

37 Mr PASA Volet Elevage chef de poste Elevage Dahra

LOUGA 38 Mr Mbengue Gouverneur de la région de LOUGA

39 Mr Adjoint au Gouverneur

40 Malick Gningue PASA Volet Eaux

souterraines Superviseur

41 Isma Diéne PASA Volet Eaux

souterraines Animateur

42 Union des GIE de la ferme de Kébé Ndeutt

PASA Volet Eaux souterraines

43 Union des GIE de la ferme de Mbaye Mbaye

PASA Volet Eaux souterraines

141 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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5. Liste des sites visités

Mission revue mi-parcours PASA: visites de terrain

N° sites visités type ouvrage Observations KAFFRINE

PASA Volet Eaux de surface Ouvrage Mbaye Mbaye Déversoir linéaire en béton armé avec

contreforts dégradation: brèche sous déversoir ; pas d'eau, rizière

2 Ouvrages Ida Mouride digues avec protections en béton

Aval&Amont + vannes+piste d'accès pas d'eau ; pépinière maraîchage

1 Ouvrage de Taba Déversoir en bec de canard en béton armé pas d'eau; rizière + batteuse et décortiqueuse Taba

2 Ouvrages NdiayeCounda Déversoir linéaire en béton armé avec

contreforts ; aménagements secondaires?

pas de protection en moellons en amont et en aval ; pas d'eau, problème de traversée entre Ndiayecounda et

Taïba (dalot?) PASA Volet Eaux souterraines

ferme Missirah 15 ha

forage, magasins, box gardien, box toilettes, réseau d'irrigation sur 15 ha, mini-château

d'eau + 1 bassin + + 1 tricycle + semences et intrants

en cours de réalisation; absence de l'entreprise; levé topo de la piste Missirah-Ferme

ferme de Khourdane excédent débit 4 ha

Excédent débit, réseau d'irrigation, clôture, magasin

en cours d'exploitation ; coût de l'eau (150 fcfa/m3 et 3 millions FCFA la campagne); défaut de la clôture

grillages; réseau irrigation incomplet, fuite d'eau; reste box toilettes et local gardien

périmètre maraîcher 5 ha Toune Mosquée

2 puits, 1 pompe solaire et une électropompe, groupe électrogène, clôture,

1,5 ha en goutte-à-goutte et 1 ha en "gandolais"

en cours d'exploitation, pas d'accumulateurs pour le solaire, coût du carburant ( 500 000 FCFA la campagne); problème au niveau du "gandiolais"; reste box toilettes et

local gardien

142 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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PASA Volet Elevage

2 bergeries Ngatou Malick 1 bâtiment en 3 compartiments + aires +

équipements + bélier en cours d'exploitation. Pour Modou Signane et Mme

Fatou DIA

2 poulaillers SIKILO 1 bâtiment en 2 compartiments +

équipements en cours d'exploitation; reste coq raceur du PASA; pour

Mme Gnilane FAYE et Mme Coumba DIOUF

LINGUERE PASA Volet Eaux de surface

bassin de Péterki et périmètre maraîcher réhabilité

Bassin de rétention multifonctionnel + clôture + château d'eau + bassins + réseau

gandolais en cours d'exploitation; défaut clôture et équipements

périmètre maraîcher 1 ha Ndiané excédent débit

excédent débit, réseau gandolais, clôture, magasin

en cours d'exploitation

PASA Volet Élevage

poste vétérinaire de Mbeuleukhé bureaux et logements électrifiés au solaire fonctionnel

2 forages PUDC Téssékéré

1 forage pastoral Labardi équipé provisoirement

prévus: forage équipé Groupe Electrogène et pompe + château d'eau 250 m3/H=25m +

abreuvoir + réservoirs au sol, abreuvoirs, bornes fontaines, cabine de pompage,

station charrette, réseaux de canalisation

forage foré, reste les équipements et le génie civil autour du forage; demande populations 3 autres antennes; équipé provisoirement (G-électrogène et pompe +

abreuvoir) par le comité de gestion

ancien local laiterie Largal Dahra location local pour vente lait coût location et électricité

local neuf de laiterie Largal Dahra unité de transformation laitière neuve et équipée + 1 motofaucheuse

reste électricité; bénéficiaire : Coopérative Largal de Dahra Djoloff

piste Dahra-Thiel à réaliser 66 km : rechargement latérite non

compactée en cours de réalisation

étable laitière Mme Aicha Mbossé KA

étable + hangar de stockage + vache métisse laitière

en cours d'exploitation

143 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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LOUGA

PASA Volet Eaux souterraines

ferme de Kébé NDeukt 15 ha

forage (don de Ndiouga Kébé), magasins, box gardien, box toilettes, réseau d'irrigation sur 15 ha, mini-château d'eau + 1 bassin + 1

tricycle+ semences et intrants

coût du carburant (3 500 000 FCFA la campagne)

ferme de Mbaye Mbaye 15 ha

forage (propriété de la Commune), magasins, box gardien, box toilettes, réseau d'rrigation sur 15 ha, mini-château d'eau + 1

bassin + 1 tricycle+ semences et intrants

coût du carburant (3 246 000 FCFA de Décembre 2015 au 14/05/2016); qualité de l'eau (fer)

ferme villageoise de War Cissé 5 ha excédent débit

Excédent débit, réseau d'irrigation GAG 4 ha, clôture, magasin

défaut clôture; reste box toilettes et local gardien

local DRDR Louga réhabilité bâtiment DRDR réhabilité

144 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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6. Cadre logique actualisé du projet PASA LOUMAKAF

Indicateurs d’impact

CHAÎNE DES RÉSULTATS

INDICATEURS DE PERFORMANCE

Indicateur Objectivement Vérifiable Unité Situation de référence

2013 Cible 2018 Sources / Moyens de vérification Hypothèses / Risques / Mesures

de mitigation

IMP

AC

T Sécurité alimentaire améliorée

Production céréalière annuelle nationale Tonne 1 270 937 T

2.795.000 tonnes en 2017 (SNDES)

Rapports et statistiques du Plan, de la SNDES, du MAER et du PNIA

Production maraîchère annuelle nationale (ISC) Tonnes 710 000 T

775 000 T (+13.000 tonnes/an en 2018)

Pauvreté réduite Proportion population ayant un revenu annuel inférieur au seuil de pauvreté

Nombre 46,70% 37,9% en 2017 (SNDES) 34% (Horizon 2020)

Indicateurs d’effets

CHAÎNE DES RÉSULTATS

INDICATEURS DE PERFORMANCE

Indicateur Objectivement Vérifiable Unité Situation de référence 2013

RÉALISATIONS À MI-PARCOURS

Hypothèses / Risques / Mesures de mitigation

Augmentation des productions agricoles et animales

Production rizicole au niveau zonal (ISC) Tonnes 35 487 T

Rendement moyen de la production rizicole au niveau zonal T//Ha 3,750 T/HA

Risques

Production maraîchère au niveau zonal (ISC) Tonnes nd

Rapports et statistiques des Ministères de l’élevage et de l’agriculture / Rapports de suivi-évaluation

Difficultés d’écoulement des productions maraîchères

Taux d'augmentation de la production maraîchère dans la zone PASA

Nombre 0% Enquêtes d’impact / Rapports de revue à mi-parcours et d’achèvement

Production nationale de viande et

abats Tonnes 201 558 T

145 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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EF

FE

TS

T

S

Nombre de têtes des petits ruminants (Ovins) Nombre 6 081 000

Mesures d’atténuation - Activités pour un accès facilité aux marchés (désenclavement, stockage, organisation), appuis aux fermes pour le choix des spéculations et en marketing

Nombre de têtes des petits ruminants (Caprins) Nombre 5 199 000

Nombre têtes de volailles Nombre 24 647 000

Production nationale de lait Litres

217 millions de litres (87 132 510 Zone

PASA)

Accroissement des revenus Revenus des producteurs de riz de bas-fonds FCFA 75 000 FCFA / AN

Revenus des femmes des jardins FCFA 40 000 FCFA / AN

Revenus des femmes/jeunes sur PPI

FCFA

0 FCFA

146 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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Indicateurs de produits

CHAÎNE DES RÉSULTATS

INDICATEURS DE PERFORMANCE

Indicateur Objectivement Vérifiable Unité Situation de référence

2013 Cible 2018 RÉALISATIONS À MI-

PARCOURS Hypothèses / Risques / Mesures

de mitigation

PR

OD

UIT

S

1. Développement infrastr. agricoles et d’élevage

Infrastructures agricoles Infrastructures agricoles Infrastructures agricoles

1.1 Bas-fonds rizicoles aménagés 1.1 Superficies bas fonds rizicoles aménagées (ISC) Hectares 362 ha 1.1 1762 ha (+1.400 ha) 1725 ha (108%) Risques

1.2 Bassins de rétention réhabilités

1.2 Nombre de bassins réhabilités et fonctionnels Nombre 4 1.2 7 (+ 3 bassins en 2018)

15 ( sur 22 objectif réajusté soit 68%)

- Difficultés des femmes à accéder au foncier

1.3 Terres traitées par techniques CES/DRS) 1.3 Superficies traitées par CES DRS Hectares 30 ha 1.3 330 ha (+300 ha) 250 ha (83%)

- Conflits entre agriculteurs/éleveurs

1.4 Jardins maraîchers féminins aménagés

1.4 Superficie totale des périmètres irrigués aménagés (ISC) Hectares 702 ha

1.4 1172 ha (+ 20 ha par le VES) en 2018

3,8 ha (19% sur un objectif de 20 ha) 0% 73% (19 sur 26 prévus)

1.5 Magasins de stockage adossés au centres de groupage

1.5 Nombre de centres de groupage construits (centrales d'achat et de commercialisation) Nombre 1

1.5 6 (+ 5 centres de groupage) en 2018

1.6 Bâtiments exploitation PPI 20 ha construits

1.6 Magasins de stockage adossés aux centres de groupage Nombre 2

1.6 20 bâtiments d’exploitation (+ 18) en 2018

1.7 Banques de céréales 1.7 Nombre de banques construites Nombre Nd 1.7 (+ 5 banques en 2018) 0%

1.8 Pistes rurales et bretelles d'accès réalisées 1.8 Linéaire de pistes rurales (ISC) Km Nd 1.8 (+ 60 Km) en 2018 50% (66 km sur 132 km prévus) Mesures d’atténuation

Infrastructures pastorales Infrastructures pastorales

Infrastructures pastorales

Infrastructures pastorales

1.9 Nouveaux forages pastoraux réalisés 1.9 Nombre de nouveaux forages Nombre 441 1.9 449 (+8 nouveaux forages) 80%

- Démarche participative engagée

1.10 Forages pastoraux existants réhabilités 1.10 Nombre de forages réhabilités Nombre 0 1.10 10 forages réhabilités 70%

- Recours à des ONG et opérateurs qualifiés pour assurer le renforcement de capacités

1.11 Abreuvoirs construits 1.11 Nombre d’abreuvoirs construits Nombre 852 1.11 870 (+18 abreuvoirs triples) 0%

- Dispositifs d’intégration aux chaines de valeur mis en œuvre

147 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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1.12 Mares pastorales aménagées 1.12 Nombre de mares pastorales aménagées Nombre Nd 1.12 (+ 8 mares en 2018) 25%

1.13 Réseaux AEP existants étendus

1.13 Linéaire d’adduction additionnelle Km Nd 1.13 + 90 km en 2018 0%

1.14 Parcs à vaccination construits

1.14 Nombre de parcs à vaccination construits Nombre 201

1.14 231 (+30 parcs à vaccination) 153%

1.15 Magasins de vente d’aliments bétail construits 1.15 Nombre de magasins de vente Nombre 42 1.15 54 (+12 points de vente) 0%

1.16 Hangars de stockage de fourrage construits 1.16 Nombre de hangars construits Nombre nd 1.16 45 hangars (+25 hangars) 40%

1.17 Pare-feu ouverts 1.17 Linéaire de pare-feux ouverts Km 3618 1.17 4118 (+500 km) 131%

1.18 Bergeries chèvreries améliorées

1.18 Nombre de bergeries / chévreries Nombre 6

1.18 126 (+ 120 bergeries en 2018) 17%

1.19 Poulaillers installés 1.19 Nombre de poulaillers installés dans la zone du Projet Nombre 69

1.19 129 (+ 60 poulaillers en 2018) 63%

1.20. Mini laiteries 1.20. Nombre de mini laiteries Nombre 2 100%

148 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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2. Appui mise en valeur et renforcement capacités

CHAÎNE DES RÉSULTATS INDICATEURS DE PERFORMANCE

Secteur de l’agriculture Indicateur Objectivement Vérifiable Unité Situation de référence

2013 Cible 2018 RÉALISATIONS À MI-

PARCOURS Hypothèses / Risques / Mesures

de mitigation

2.1 Comités de gestion des infr. hydro-agri. formés

2.1 Nombre de membres de comités de gestion formés Nombre 9

2.1 500 membres de comités de gestion (mini 25% femmes) en 2018 (+ 100 comités) 13,2% (66 sur 500)

Risques - Difficultés des femmes à accéder au foncier - Conflits entre agriculteurs/éleveurs

2.2 Exploitantes de jardins maraîchers formées

2.2 Nombre de jardins organisés par les femmes Nombre Nd

2.2 + 14 jardins (100% femmes) en 2018 nd

2.3 Producteurs des fermes organisés et formés

2.3 Nombre de fermes structurées (organisées et formées) Nombre 2

2.3 38 (+36 fermes 100% femmes/jeunes) en 2018 63%

2.4 Actions d’appui-conseil menées pour agri.

2.4 Nombre agriculteurs appuyés (ISC) Nombre 152

2.4 8 500 agriculteurs (5.600 femmes) en 2018 70%

2.5 Petites unités de transformation de produits agricoles mises en place

2.5 Nombre d’unités de transformation de produits agricoles appuyées Nombre 0

2.5 + 50 unités (70% aux femmes) en 2018 nd

2.6 Emplois directs créés dans le secteur agricole

2.6 Nombre d’emplois créés dans l'agriculture Nombre 191

2.6 + 400 emplois (40% femmes) nd

Secteur de l’élevage Secteur de l’élevage Secteur de l’élevage

2.7 ASUFOR mises en place 2.7 Nombre d’ASUFOR mises en place (ISC) Nombre 423 2.7 441 (+18 ASUFOR) 0% Mesures d’atténuation

2.8 ASUFOR dynamisées 2.8 Nombre d’ASUFOR dynamisées Nombre 0 2.8 (+ 7 ASUFOR) 0%

2.9 UP en zone sylvo-pastorale encadrées 2.9 Nombre d’UP encadrées Nombre 32 2.9 57 (+25 UP) 100%

- Démarche participative engagée

2.10 Relais avicoles opérationnels

2.10 Nombre de relais avicoles opérationnels Nombre 83 2.10 5.950 (+1.500 vaccinatrices) 51%

- Recours à des ONG et opérateurs qualifiés pour assurer le renforcement de capacités

2.11 Opérations d’embouche bovine promues

2.11 Nombre d’opérations d’embouche bovine encadrées par le SREL Nombre 25

2.11 500 opérations (50% femmes) 50%

- Dispositifs d’intégration aux chaines de valeur mis en œuvre

149 PASA/Lou Ma Kaf _ Rapport Final sur la revue à mi-parcours du projet

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2.12 Opérations d'embouche ovine promues

2.12 Nombre d’opérations d’embouche ovine encadrées par le SREL Nombre 55 2.12 2 000 opérations en 2018 nd

2.13 Action d’appui-conseil menées pour éleveurs

2.13 Nombre d’éleveurs bénéficiant d'actions d'appui conseil (formations, conseil et autres activités menées par le PASA (ISC) Nombre Nd

2.13 +19.700 éleveurs (20% femmes) 50%

2.14 Complémentation aliments pour bétail

2.14 Tonnes d’aliments de bétail distribuées par les magasins de vente du Projet Tonnes Nd

2.14 +840 tonnes comme mise de base originelle nd

2.15 Mini-laiteries appuyées 2.15 Nombre de mini-laiteries Nombre 15 2.15 25 (+10 laiteries / 50% femmes) 100%

2.16 Emplois directs créés dans le secteur de l’élevage

2.16 Nombre d’emplois créés (élevage) Nombre Nd 2.16 500 emplois (50% femmes) 44%

3. Gestion du Projet

3.1 Activités d’acquisition menées

3.1 Nombre de dossiers d'acquisitions menés à terme Nombre Elaboré en 2013 3.1 PPM à jour et respecté 166 marchés avec contrats Risques

- Coordination insuffisante entre l’UGP et les 3 agences

Mesures d’atténuation - Manuel de procédures, conventions, assistance de SNFO

3.2 Activités du projet déroulées

3.2 Taux de décaissement conforme Taux 0% 3.2 Environ 18% par an 48,4%

3.3 Gestion financière assurée 3.3 Rapports d’audit produits Nombre Cabinets recrutés en

2013 3.3 6 Rapports d’audit validés 100%

3.4 Suivi évaluation exécuté 3.4 Nombre d'enquêtes

légères à réaliser Nombre SSE et sit de référence

en place 3.4 Renseigné lors de l’exécution 1 enquête de référence

3.5 Prise en considération du genre assurée 3.5 Promotion genre assurée

% femmes bénéficiaires

Promotion Genre impulsée

3.5 Données désagrégées disponibles nd