DE LA GENDARMERIE NATIONALE - L'Essor · Un geste qui a sauvé cette dame d’une mort certaine...

BD exclusive : 2e épisodepages 12-13

Avalanche : Le PGHM et la Guardia civil répètent leurs gammes page 10

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Supplément régional au n°501 de « L’Essor de la Gendarmerie nationale » Ne peut être vendu séparément

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Attentats : des exercices en temps réel pour contrer une attaque multi-sites.

Gironde : Il voulait juste dormir. Il finit chez un gendarme.

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Ostréiculture : les gendarmes surveillent les parcs à huîtres, notamment avec un drone

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DE LA GENDARMERIE NATIONALELe journal des gendarmes, depuis 1936

Réservistes : Saint-Astier augmente la cadence

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Site : www.lessor.org Page Facebook de « L’Essor » : http://goo.gl/bURXWS Twitter : http://twitter.com/Essor_Gie

CHARENTE Joël Bouche - Tél. 05 45 35 96 10 <[email protected]> 2, rue des Fours à Pains - Bourras - 16200 Mérignac

CHARENTE-MARITIME Jean Bellec - Tél. 05 46 95 52 02<[email protected]> 5, La Coudraie - 17770 St-Hilaire de Villefranche

CORRÈZE Jean Even - Tél. 05 55 26 70 59 <[email protected]> 22, rue Thyvent - 19000 Tulle

CREUSE Pierre Pauly - Tél. 05 55 81 90 66 <[email protected]> 6, rue des Erables - 23000 Saint-Laurent

DORDOGNE Francis Chatrix - Tél. 05 53 23 37 97 <[email protected]> 23, route du Grand Lac - 24100 Creysse

Les représentants de l’UNPRGUNION NATIONALE DES PERSONNELS EN RETRAITE DE LA GENDARMERIE

GIRONDE Joël Dartois - Tél. 05 56 59 43 68 <[email protected]> 13, route de Cangrand - 33340 Gaillan Medoc

LANDES Alain Labatut - Tél. 05 58 76 50 84 <[email protected]> 22, avenue Général Leclerc- 40500 Saint-Sever

LOT-ET-GARONNE Guy De Marchi - Tél. 05 53 41 39 58 <[email protected]> 4, chemin Anglade « Eysses » - 47300 Villeneuve sur lot

PYRÉNÉES-ATLANTIQUES Dominique Duvet - Tél. 09 65 12 14 60 <[email protected]> Mestélan Résidence Artzaina-appt.B9 - 64210 Arbonne

DEUX-SÈVRES Gérard Sullet - Tél. 05 62 97 96 65 <sullet.gé[email protected]> 279, rue de la Burgonce - 79000 Niort

VIENNE Jean-Pierre Grard-Laurent - Tél. 05 49 19 42 53 <[email protected]> 3, rue des Plantes - 86100 Chatellerault

HAUTE-VIENNE Jean-Luc Pradeau - Tél. 05 55 30 89 28 <[email protected]> 22, rue Champlain - 87800 Nexon

L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE 3www.lessor.org

Région NOUVELLE-AQUITAINE ›› Janvier - Mars 2017. Supplément au n° 501

Dans la foulée de la célébration de nos 80 ans, en février dernier, nous venons de délivrer le 500ème numéro de notre jour-nal magazine, L’Essor de la Gendarmerie Nationale.. Il est comme les autres : avec son lot d’in-formations d’actualité, brèves ou dévelop-pées, ses dossiers, ses reportages, ses enquêtes, ses chroniques, ses portraits et ses parties pratiques... Mais il est assez différent de ce qu’il était il y 5, 10 ou 15 ans. Car, tout comme mes prédécesseurs, je m’efforce, depuis quatre ans, de faire évoluer la formule vers toujours plus de ri-chesse de contenu et de lisibilité. Ce qui veut dire que l’Essor évoluera en-core, et toujours, je l’espère. Non seule-ment notre mensuel, qui paraît désormais 12 fois par an, mais encore l’ensemble de notre dispositif, de plus en plus large, avec nos éditions régionales trimestrielles gratuites, notre site, et ses videos, notre newsletter et nos comptes sociaux...Notre magazine mensuel est réservé à nos abonnés. 42 e par an. Est-ce trop deman-der ?Notre site et nos comptes sociaux sont de plus en plus suivis. 250 000 pages vues en novembre 2016 par 61 000 visiteurs pour <lessor.org>.Et nos éditions régionales trimestrielles gratuites couvriront bientôt l’ensemble du territoire.

L’essentiel n’est pas dans la forme des supports qui demain porteront notre marque, mais dans la nature profonde de celle-ci : être en permanence la voix des gendarmes, de tous les gendarmes, retrai-tés – nous sommes fiers d’être l’organe d’expression de l’UNPRG - et réservistes compris, avec l’indépendance que nous confère notre statut de journalistes pro-fessionnels civils. Et de l’être en toutes circonstances, heureuses ou difficiles, quel que soit le pouvoir politique et même le vi-sage du pouvoir hiérarchique de l’Arme. Indépendance, proximité, fidélité. Tels sont les gènes de l’Essor de la Gendarmerie, transmis depuis plusieurs générations par ceux à qui nous devons d’être là. De Jean Cousteix à Bernard Méaulle, en passant par Jacques Revise. Nous sommes res-ponsables devant eux, et devant vous, nos lecteurs, aussi bien de notre magazine, de notre site, de nos comptes sociaux ou de cette édition régionale, vous nos annon-ceurs, qui nous donnez les moyens ma-tériels de notre indépendance. Et au-delà, toute la communauté des gendarmes, à laquelle nous sommes fiers d’appartenir, pour la représenter, et ainsi, la servir.

Alain Dumait, directeur de l’Essor depuis 2012.

L’Essor : la voix de tous les gendarmes, depuis 80 ans.

L’EDITORIALd’Alain Dumait

Directeur de « L’Essor de la Gendarmerie »

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1er TRIMESTRE 2017

S O M M A I R E4 Ce que font les gendarmes en région Nouvelle-Aquitaine. Une sélection d’infos et de faits divers ayant mis à contribution telle ou telle uni-té de Gendarmerie de l’un ou l’autre des douze départements.

8 Gendarme percutéA Biganos, un militaire a été la cible d’un conducteur refusant d’obtempérer

15 Des élèves de Bressuire sont venus peindre un pan de mur de la brigade.

12 En exclusivité : Les premières planches d’une BD

14 La vie des unités & des associations.

19 RéservistesPendant La Toussaint, 250 hommes et femmes sont venus se former à Saint-Astier.

22 Exercice attentatsSimulations d’attaques terroristes sur plusieurs sites en même temps.

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4 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE www.lessor.org

Janvier - Mars 2017. Supplément au n° 501 ›› Région NOUVELLE-AQUITAINE

En brefHaute-Vienne

OutrageDernièrement, lors d’une intervention sur un différend entre voisins, deux militaires de la communauté de brigades d’Aixe-sur-Vienne avaient été la cible d’outrage en récidive de la part de l’homme interpellé. Le tribunal correctionnel de Limoges l’a condamné à 8 mois de prison, dont 7 avec sursis, et à une amende de 150 euros pour chacun des militaires outragés.

Les prêtres reçus Dans le cadre de l’état d’urgence, tous les prêtres du département de la Haute-Vienne (zone gendarmerie) ont été accueillis au grou-pement de la gendarmerie départementale. Outre un atelier spécifique sur la préservation des indices sur les scènes d’infractions, une information sur les mesures préventives et les conduites à adopter en cas d’attaque terroriste leur a été dispensée par l’adjudant-chef Didier Fressard, référent sûreté du groupement.

CE QUE FONT LES GENDARMES

SÉCURITÉ GÉNÉRALE

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« L’Essor de la Gendarmerie »

Dans votre messagerie,

un jeudi sur deuxEnvoyez-nous votre adresse courriel !

CORRÈZEl Terrorisme Le 19 septembre, un jeune homme d’Egletons avait publié sur un réseau social un dessin de la revue sati-rique Charlie Hebdo, accom-pagné d’une hache et d’un commentaire pour le moins déplacé « On va les niquer ». L’enquête des militaires de la brigade de recherches de Tulle avait permis d’identi-fier l’auteur des faits, grâce également à l’alerte donnée par un Parisien, tombé par hasard sur la diffusion de ce film en direct sur l’application Périscope. L’Egletonnais a été condamné, le 4 octobre, par le tribunal correctionnel de Tulle, à dix mois de prison dont quatre mois avec sursis et mise à l’épreuve.

GIRONDEl Secourisme Deux militaires de la brigade de Villegouge ont su faire preuve d’excellents réflexes

le samedi 29 octobre en venant au secours d’une femme qui s’était blessée avec un couteau. Prévenus par l’époux, à leur arrivée, les gendarmes découvrent le corps allongé dans la cui-sine au milieu d’une mare de sang. Les militaires auront l’excellent réflexe de réaliser un point de compression au bras droit blessé, en atten-dant l’arrivée des secours. Un geste qui a sauvé cette dame d’une mort certaine (artère sectionnée).

l ULM Intervention peu banale, ce 30 novembre, pour les gen-darmes d’Oyré. Un pilote d’ULM, victime d’un ennui technique, a, en effet, été contraint de se poser en urgence sur la route dépar-tementale 78 entre Dan-gé-Saint-Romain et Oyré,

au Nord de Châtellerault. Les militaires sont interve-nus afin de sécuriser la zone avant qu’une équipe de la gendarmerie des transports aériens (Bordeaux) n’arrive sur place afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident. Le pilote s’en est sorti avec une grosse frayeur

VIENNE l Coopération Une convention communale de coordination a été signée, le 30 août dernier, entre la police municipale de Neuville et la gendarmerie nationale. Ainsi, depuis le début du mois de décembre, les rive-rains peuvent voir dans les allées du marché et dans d’ autres lieux de la commune un duo composé d’un agent municipal et d’un gendarme.Cela permet de rassurer tous ceux qui, en période de fêtes, craignent une montée toujours possible d’incivili-tés.

Belle entente entre la gendarmerie et la police municipale.

L’ULM a dû atterrir sur la route.

Le jeune homme avait menacé Charlie Hebdo

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CHARENTEl Résidences Depuis le début de l’année, de nombreux cambriolages avaient été constatés autant au sein de résidences prin-cipales que secondaires. Le 14 novembre, trois individus ont été interpellés par les militaires de la brigade de La Rochefoucauld. L’enquête, minutieuse, de ces derniers a permis de résoudre pas moins de 43 faits au cours desquels de nombreux objets avaient été volés. Les malfaiteurs, âgés de 20/27 ans, seront prochainement convoqués devant le tribu-nal de grande instance d’An-goulême.

l Adjudant blessé Un militaire de la brigade de Confolens a été sérieu-sement blessé (ITT de six semaines) lors de l’interpel-lation, fin novembre, d’un

individu, fortement alcoolisé, venant de commettre un vol à l’étalage, avec violence, dans un commerce (écouteurs stéréo Philips, appareil pho-to Nikon, bouteille de whisky J&B, tablette tactile 7 pouces Danew, lecteur DVD portable, enceinte bluetooth, téléphone fixe sans fil). Celui-ci a été condamné à deux ans d’em-prisonnement dont un avec sursis. Il devra également ver-ser des dommages et intérêts aux militaires outragés, ainsi qu’à l’adjudant, blessé à la main.

l Coopération Sous la direction du Parquet de Tulle, c’est une opération de très grande envergure qui a été menée, associant de nombreux services émanant de plusieurs départements. Afin de mettre fin aux agis-sements d’une équipe de cambrioleurs.

l GIGNEn l’espace d’un mois, entre septembre et octobre, l’af-faire a été bouclée par la compagnie d’Angoulême. Début septembre, c inq individus avaient cambriolé et incendié une habitation ainsi qu’un établissement scolaire à Chalais. Après une enquête de plusieurs semaines, les militaires de la compagnie d’Angoulême, renforcés par les hommes du GIGN, ont procédé, le 3 octobre, à l’interpellation de cinq personnes à Chalais

et Montbron. Lors de cette intervention, les gendarmes sont tombés sur plusieurs armes de chasse et un butin très important (plus de 250 objets volés). Quatre des cinq individus ont été incar-cérés à la suite de leur pré-sentation à un magistrat.

DEUX-SÈVRESl Aiffres Durant l’été 2016, un groupe de mineurs s’est défavora-blement fait remarquer pour plusieurs vols aggravés à proximité de leurs domiciles,

à Aiffres. Les objets dérobés étaient ensuite mis en vente auprès de magasins comme Esay Cash (Niort, Bessines) ou Cash Express (Niort). Grâce à l’exploitation des images de vidéosurveillance, les enquêteurs ont pu procé-der à leur interpellation le 19 septembre. Sept faits de vols aggravés et 3 de recel ont été établis, 3 plaintes étant déposées par les magasins concernés. Au final, ce sont huit individus (3 majeurs, 5 mineurs) qui ont été confon-dus et entendus.

VOLS - CAMBRIOLAGES

Les voleurs revendaient leur butin dans des magasins d’achat d’occa-sion.

43 vols référencés.

Le GIGN a interpellé cinq personnes qui avaient cambriolé et incendié une habitation et un établissement scolaire.

De nombreux objets volés ont été saisis.

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En brefGironde

A main armée Un bureau de tabac du Sud de Langon a été le théâtre d’un vol à main armée spectacu-laire. En fin d’après-midi, un homme se présente face à la commerçante muni d’un fusil à canons superposés et sciés et s’enfuit avec la caisse du magasin. Après dix jours d’investigations menées par la brigade de recherches de Langon et la communauté de brigades de Saint-Symphorien, il sera localisé puis interpellé le 3 novembre sur le secteur d’Arcachon par le Psig de Biganos et les militaires de la compagnie d’Arcachon. Il a été condamné par le tribunal à deux ans de prison dont dix mois fermes.

Canoë-kayak A Saint-Seurin-sur-L’Isle, un vol avec effraction a été com-mis dans la nuit du 15 au 16 octobre, au détriment du club de canoë-kayak. Au cours de cette nuit, de l’outillage, un téléphone, un vélo mais aussi deux fourgons avaient été volés pour transporter les objets dérobés. Rapide-ment, les auteurs ont pu être identifiés par les militaires de la Communauté de brigades de Coutras. Présentés en comparution immédiate, les trois auteurs des faits ont été condamnés à des peines d’emprisonnement à la maison d’arrêt de Gradignan allant de 9 mois à deux ans.

l Flagrant délit Deux individus, âgés de 20 et de 24 ans, ont été pris sur le fait accompli, le 26 octobre peu après minuit, par les militaires du Psig de Melle alors qu’ils ten-taient de se dissimuler dans le bourg du village de La Mothe-Saint-Héray après avoir cambriolé un établis-sement scolaire. Ils ont éga-lement été confondus dans un autre cambriolage (tou-jours dans une école de la même ville). L’enquête menée par la brigade de Saint-Maixent-L’Ecole a permis l’interpella-tion de deux autres mineurs âgés de 17 ans. Au final, ce sont huit cambriolages, commis entre mai et octobre 2016, dans trois établisse-ments scolaires de la com-mune qui ont été résolus, ainsi qu’un cambriolage dans un commerce alimen-taire de la commune ainsi qu’un autre à l’Orangerie. Outre le vol de matériels informatiques, HiFI, outillage électro-portatif, des pro-duits stupéfiants ont éga-lement été retrouvés chez les mis en cause. Lesquels ont, de plus, reconnu avoir tagué différents bâtiments de la commune à l’aide de bombes de peinture.

DORDOGNEl Arrêté en une heure L’efficacité des gendarmes a été exemplaire, ce 16 octobre, dans le cadre du vol de la caisse de la cave d’un domaine viticole de Lem-bras, à côté de Bergerac. En plein milieu de l’après-midi, un homme d’une trentaine d’années a subtilisé son butin avant de s’enfuir à bord de son véhicule. Heu-reusement, la victime a eu le temps de retenir le modèle de la voiture et de noter la plaque d’immatriculation, aidant ainsi grandement les militaires de la gendarmerie de Bergerac. Le véhicule est intercepté une heure plus tard, dans le cadre de la mise en place du plan épervier départemen-tal, au péage de Thenon sur l’A89. L’individu, positif au canna-bis, a dit ne pas se savoir recherché et rejoignant, tranquillement, son domi-cile à Brive. Les 745 euros, en billets, ont été retrouvés dans ses sous-vêtements, argent que le commerçant a récupéré tout comme les chèques volés. Ne man-quaient que 7,40 euros, les-quels lui ont servi à… régler le péage !

GIRONDEl Flagrant délit Depuis plusieurs semaines, l’institut thérapeutique édu-catif et pédagogique Millefleurs de Cadaujac était la cible de visites nocturnes. La décision avait donc été prise d’embaucher un agent de sécurité.

Sage décision car le ven-dredi 14 octobre, celui-ci remarque une lumière inha-bituelle dans les locaux et prévient aussitôt les gen-darmes de la brigade de Léognan.Sitôt sur les lieux, ces der-niers surpris en flagrant délit trois jeunes hommes – des marginaux dont un mineur - qui avaient pris l’habitude de venir voler les réserves de nourriture et de profiter des infrastructures sanitaires de l’établissement. Lors de leur garde à vue, ils ont reconnu ces faits mais également le vol d’un véhi-cule d’un particulier sur la commune de Saint-Selve. Ils ont été condamnés à de la prison et au versement de dommages et intérêts, et à des travaux d’intérêt général pour le mineur.

l Hourtin Plage Grâce à l’efficacité d’un dis-positif mis en place par la brigade de Lacanau, l’auteur de vols à la roulotte sur un parking à Hourtin Plage a pu être interpellé, le dimanche 4 octobre. Tout est parti du signale-ment venant d’un témoin de la scène qui a pris soin de communiquer l’infor-mation aux gendarmes. Le partage de renseignements

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Des stupéfiants ont été retrouvés.

Bureau de tabac



En bref

L’auteur du home-jacking a pu être confondu par les militaires.

Dans le gymnase, du matériel de tir à l’arc a été dérobé.

Les dégâts sur le véhicule sont considérables.

s’est effectué via le centre d’opérations et de rensei-gnements de la gendarmerie de Bordeaux aux différentes patrouilles du secteur. Dans un premier temps, une équipe de gendarmes a croisé le véhicule signalé et une course-poursuite s’est, alors, engagée. Cinq kilomètres plus tard,

c’est autre patrouille qui est parvenue à mettre hors d’état de nuire le fuyard dans le bourg de Carcans. Au-de-là cette intervention réussie, les premières investigations ont permis de mettre la main sur un homme qui a égale-ment commis un certain nombre de faits similaires au Croizic (44) ou encore à Pléneuf Val André (22). Présenté à la justice, il a été immédiatement incarcéré.

l Home-Jacking La commune de Saint-Savin a été le théâtre, dans la nuit du 10 au 11 octobre, d’un home-jacking. Grâce à un renseigne-ment précis, les militaires de la brigade de Saint-Sa-vin réussissent à localiser le véhicule Mercedes volé

et faussement immatricu-lé. Une bonne issue à cette affaire a pu être rendue pos-sible grâce à une importante mobilisation des moyens de la gendarmerie, avec la col-laboration des militaires de la brigade de recherches et du groupe d’enquête et lutte anti-cambriolages de Blaye, de la brigade locale et des unités d’intervention et de surveillance du grou-pement de la Gironde, dont le détachement aérien de Mérignac. C’est en effet ce dispositif de surveillance complexe, dans la nuit du 19 au 20 octobre, qui a per-mis de mettre la main sur les occupants du véhicule volé.

HAUTE-VIENNEl Bravo les réservistes ! Un homme de 55 ans et résidant à Panazol a été l’auteur de plusieurs méfaits au cours du mois d’octobre. Il a d’abord tenté de s’in-troduire chez une personne âgée en vue de commettre un vol. Puis, ce même 3 novembre, il récidive, encore chez une personne âgée, afin de lui vendre une paire de ciseaux. Il en profite pour voler 20 euros. L’enquête de voisinage permet alors d’obtenir une immatriculation partielle du

véhicule au bord duquel il a pris la fuite.Un peu plus tard dans la journée, ce sont des réser-vistes de la gendarmerie qui repèrent le véhicule recher-ché à Champnétery. Placé en garde à vue, l’homme a reconnu les faits et devra répondre de ses actes devant le tribunal début 2017.

VIENNEl 39 volsBelle coopération entre les enquêteurs de la brigade de recherches de Châtellerault et ceux de la communau-té de brigades de Naintré. En effet, ceux-ci ont éluci-dé 39 vols et tentatives de vols avec effraction (parfois) commis en réunion dans les secteurs de Naintré et de Cenon depuis un an et demi. Quatre jeunes ont été inter-pellés pour leurs actes dans des locaux de stades, au sein d’un tennis-club, un centre de loisirs ou encore une boulangerie. Ils revendaient leur butin sur Le bon coin ou Esay Cash. Lors des perquisitions à domicile (chez les parents), une guitare ou une console de jeux ont été retrouvés mais c’est tout.Le reste ayant déjà été revendu.

GirondeRobin des bois Le club local de tir à l’arc de Saint-Vivien-du-Médoc a été la cible d’un cambrioleur dans la nuit du 17 au 18 septembre. Abrité au gymnase municipal, le club d’archers a été dépossédé d’arcs et de flèches. Rapidement, l’enquête des gendarmes de la Cob de Soulac-sur-Mer soupçonne un habitant de la commune. Dans la propriété de ce dernier, le butin dérobé est d’ailleurs rapi-dement découvert, ne laissant alors planer plus aucun doute.

Il veut voler… un gendarme Un individu cherchait, selon ses dires, un endroit pour dormir mais il a vraiment mal choisi son gîte. Le 11 octobre, sur la commune de Guitres, l’homme s’est introduit dans une propriété sans savoir qu’il s’agissait de l’habitation d’un militaire de la brigade locale. Alerté par le bruit, celui-ci a rapidement maîtrisé l’individu, lequel a fini par trouver un toit : à la brigade, en garde à vue.

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deux-SèVreS177 km/hUn résident d’Andorre a été interpellé, le 8 décembre, par le peloton d’autoroute de La Crèche (A 10) pour un excès de vitesse à 177 km/h. Pour parvenir à l’arrêter, les militaires ont dû, eux-mêmes, pousser leur véhicule à 200 km/h et être aidés par une circulation un peu plus dense, après 14 kilomètres de course poursuite. Agé de 46 ans, son véhicule a été immédiatement saisi par la justice, devant laquelle il sera présenté dans quelques semaines.

InfanticideDramatique fait divers début novembre, à Bressuire, dans un pavillon familial. Une mère de famille, âgée de 42 ans, a poignardé ses deux garçons, âgés de 5 et 8 ans. L’aîné est décédé, le second, grièvement blessé. La mère a été hospitalisée d’office en psychiatrie à Niort. Une enquête pour homicide volontaire aggravé a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Bressuire.

Gironde2,06 gr C’est une vitesse beaucoup trop excessive (196 km/h au lieu de 110) qui a conduit les militaires de la brigade moto-risée de Libourne à interpeller un motard le 11 octobre. Mais lors du contrôle d’alcoolémie, celui-ci circulait, également, avec 2,06 grammes d’alcool dans le sang. Son permis de conduire a été suspendu.

En bref

CHARENTEl 240 infractions Fin novembre, les militaires de l’escadron départemen-tal de sécurité routière ont multiplié les contrôles et – malheureusement – les comportements déviants.Entre les routes nationales 10 et 141, ils ont enregistré : 45 dépassements des temps de conduite, 43 surcharges, 41 vitesses excessives, 33 dépassements mais aussi une conduite sous stupé-fiants et une sous l’emprise de l’alcool (2.8 g/l.).

GIRONDEl 152 km/h Début octobre, les militaires de l’escadron départemen-tal de sécurité routière ont contrôlé un motard ayant (très largement) pris ses aises avec la vitesse, en sor-tie du bourg de Saint-Ger-main-du-Puch. Celui-ci circulait, en effet, à 152 km/h en lieu de place du 50 km/h autorisé sur cette portion de voie. Evi-demment, il a fait l’objet d’un retrait immédiat de son per-mis de conduire.

l Accident mortelUn drame de la route est survenu, le 10 octobre. Sur la route départementale 1215, les gendarmes ont dû

intervenir à Saint-Laurent-du-Médoc après un accident de la circulation impliquant trois véhicules peu avant 18 heures. Le choc a causé la mort d’un automobiliste et fait quatre blessés.

l Gendarme percuté Une peine de prison ferme, une amende et des dom-mages et intérêts. Voilà le résultat de la conduite irres-ponsable d’un conducteur circulant sur la commune de Biganos, le 6 octobre, et qui avait refusé de se soumettre à un contrôle routier.Pris en chasse par deux motocyclistes du peloton motorisé de Mios, il refuse, de nouveau, de s’arrêter. Dans l’action, il tente de percuter un des militaires en donnant un coup de volant en sa direction.Finalement interpellé, il a été jugé en comparution immé-diate.

l Nissan 350ZAgé de 26 ans, le conduc-teur d’une Nissan 350 Z a

été intercepté par les mili-taires de la brigade moto-risée de Lesparre circulant à 190 km/h sur une route pourtant limitée à 90 km/h, à Sainte-Hélène. Son permis lui a été retiré sur le champ.

l 32 alcoolémies

Dans la nuit du 22 au 23 octobre, une opération de contrôle routier coordonnée sur l’ensemble du départe-ment de la Gironde, a per-mis de procéder à plus d’une centaine d’infractions graves dont 32 alcoolémies et 14 conduites sous stupéfiants.

SÉCURITÉ ROUTIÈRE

190 km/h pour ces bolides de la route.

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De l’alcoolémie mais aussi de la conduite sous stupéfiants

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En brefCHarente

OpérationLe 4 octobre dernier, ce sont 55 militaires qui se sont associés dans le cadre d’une vaste opération liée aux stupéfiants, conduite par la compagnie de Confolens. Brigade des recherches, cellule d’appui judiciaire, enquêteurs spécialistes en nouvelles technologies et technicien en identification criminelle d’Angoulême, pelotons de surveillance et d’intervention d’Angoulême, de Confolens et de Cognac et les équipes cynophiles de Rochefort ont permis de saisir des cachets d’ecstasy, de la cocaïne, des fleurs de pavot (7.5 kilos), herbe de cannabis, héroïne (900 grammes), LSD et de l’opium. Deux personnes ont été pla-cées sous mandat de dépôt.

VienneVivonneDeux affaires liées aux stupé-fiants ont été résolues par les militaires de la communauté de brigades de Vivonne, cou-rant octobre. A Marçay, deux jeunes majeurs faisaient pousser une vingtaine de pieds de cannabis. Sur place, les gendarmes ont découvert trois chambres de pousse avec ventilation. A Couhé, ce sont 27 pieds de cannabis qui ont été retrouvés par les militaires. D’une hauteur importante (2,5 mètres), ces piants étaient cultivés par un couple de trentenaires.

HAUTE-VIENNEl Verneuil-sur-VienneIl n’aura fallu qu’une heure pour que les militaires de la brigade motorisée de Rochechouart interceptent deux motards circulant à une vitesse excessive sur la RD 2000. Le 16 octobre, ils ont, en effet, contrôlé un premier bolide à 203 km/h, puis un second qui roulait, lui, à 169 km/h. Le tout sur une portion limitée à 90 km/h…

l Cinéma au volant

Un conducteur de poids-lourd, de nationalité tchèque, a été interpellé le 9 novembre dernier par une patrouille du peloton motorisé de Bes-sines-sur-Gartempe. Alors que celle-ci le dépasse, les militaires remarquent que le chauffeur … visionne un film sur son ordinateur por-table, tout en roulant. Il a dû s’acquitter d’une amende de 750 euros.

GIRONDEl Saint-Magne-de-CastillonLes suspicions de « potager un peu particulier » se sont révélées exactes. C’est ce qu’ont pu constater de leurs propres yeux les militaires de la brigade de recherches de Libourne, de la com-munauté de brigades de Castillon-la-Bataille et du détachement de surveil-lance et d’intervention de l’escadron de gendarmerie mobile de Châtellerault, le 6 octobre. Chez l’individu, âgé d’une trentaine d’années, ils trouvent une plantation de cannabis de 4,447 kilo-grammes de fleurs de can-nabis fraîchement coupées. L’homme devra répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel de Libourne.

HAUTE-VIENNEl 8 interpellations 612 grammes de résine de cannabis, 109 grammes d’herbes de cannabis et la somme de 4910 euros. C’est le butin qu’ont trouvé les gendarmes de Saint-Yrieix-la-Perche, le 7 juillet dernier à la suite d’une enquête ayant débuté sur la base de deux individus contrôlés dans un parc paysager et s’apprêtant à consommer des produits stupéfiants. Mais cette belle prise ne s’arrête pas là pour

les militaires locaux. Car, le 10 octobre, une opération de police judiciaire est menée par la compagnie de gen-darmerie départementale de Saint-Junien sur Limoges et Panazol. Lors des perquisi-tions, à la suite de l’interpel-lation de huit personnes (7 hommes et une femme âgés d’une vingtaine d’années résidant à Coussac-Bonne-val, Limoges et Panazol), 23 grammes de résine de can-nabis, 15 grammes d’herbes de cannabis et 14 pieds de cannabis sont saisis.

LANDESl 3,5 kilos Belle prise pour les gen-darmes de la brigade de Saint-Sever, le 12 octobre. Les militaires ont, en effet, saisi plus de 3,5 kg d’herbe de cannabis ainsi qu’une trentaine de pieds en train de sécher dans la propriété de Sainte-Colombe. De plus, une vingtaine de plantes était également encore en terre, en pleine mousse sous un han-gar faisant office de serre.

VIENNEl Sur une île ! Les délinquants ne man-quent, parfois, pas de malice pour tromper les forces de l’ordre. Début octobre, entre Le Vigeant, Moussac et l’Isle-Jourdain, les gen-darmes ont mis la main sur six hommes, lesquels ont été interpellés en possession de cannabis fraîchement récolté sur… une île déserte de la Vienne.

Le routier visionnait un film tout en conduisant.

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Près de 4,5 kilos de cannabis retrouvés.

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DROGUE

Plants de cannabis retrouvés.



Secours en montagne, ultime exercice grandeur nature

Le lundi 12 décembre, en présence de la sous-préfète de Pau, un exercice avalanche a été organisé par le peloton de gendarmerie de haute montagne, le groupement de montagne de la gendarmerie et des militaires espagnols de la Guardia civil sur les hauteurs de la station de ski de La Pierre-Saint-Martin.

A vant le grand début de la saison hiver-na le , une u l t ime

répétition générale s’est déroulée sur les hauteurs de la Pierre-Saint-Martin.« C’est surtout l’occasion de se coordonner, de se rencontrer », analyse l’ad-judant-chef, Daniel Lacroix, du PGHM, qui a conduit cet exercice avalanche. Ce lundi matin, ils étaient cinq Espagnols de la Guar-dia civil, 15 du GMG et 13 du PGHM pour « cette der-nière grande répétition de début de saison ». Bien entendu, un scénario avait été imaginé pour se mettre dans les conditions du réel, dans un lieu où il y a une à deux avalanches par saison.

Selon la feuille de route, quatre victimes étaient à déplorer à la suite de cette ava lanche. Et tous les moyens ont été mis en œuvre afin de sauver les vies de ces personnes prises au piège de la montagne.Ainsi, grâce aux systèmes Recco ou DVA (détecteur de victimes d’avalanche) mais aussi l’appui d’un hélicoptère et d’un maître-chien, cette opération a été couronnée de succès. Surtout, cette mati-née vient confirmer les excel-lentes collaborations initiées depuis plusieurs années entre militaires français et espagnols. Une coopération qui a pour but d’apporter une plus grande efficacité dans un milieu hostile comme peut l’être la haute montagne. n

Les militaires du PGHM lors de l’exercice à la Pierre-Saint-Martin

L’hélicoptère a été d’un précieux secours.

Secours à personne en conditions réelles.

Un exemple de coopération transfrontalière.

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F in octobre, un crâne a été découvert par un promeneur près

de la Pointe Espagnole à La Tremblade (près de Royan). Le secteur a été fermé pen-dant deux jours par la mai-rie. Des analyses ADN sont en cours.Au gré des courants, il n’est pas rare que les plages de la Côte Sauvage soient le théâtre de macabres décou-vertes. Cette année, un corps en état de décompo-

sition avancée a été retrou-vé à La Tremblade (janvier), puis un tibia (avril), et enfin le corps d’un jeune garçon disparu quelques jours plus tôt sur l’île d’Oléron (août).Cette fois, c’est un crâne qui a été découvert, toujours à La Tremblade, à quelques centaines de mètres de la plage de la Pointe Espa-gnole. Aperçu en haut de la plage, il pourrait avoir été ramené par les courants lors des grandes marées.

Alors que le secteur a été fermé pendant deux jours par la mairie, les gendarmes du Groupement de Roche-fort, venus de La Tremblade notamment, ont quadrillé le secteur afin de retrouver d’autres membres. Sans succès.La brigade de recherches de Poitiers s’est également déplacée. S i l e che f d ’escadron R e n a u d d e M a r t i n d e Vivies, commandant de la

compagnie de gendarme-rie de Rochefort, n’écarte « aucune piste », l’origine criminelle de cette décou-verte peut être sérieuse-ment envisagée.Il faut dire que ce crâne était en partie calciné.Il a été remis à l’Institut de recherche criminel le de la gendarmerie nationale (IRCGN) pour analyses.La présence de chairs ou de dents faciliterait évidem-ment la démarche. n

Un crâne retrouvé sur une plage du littoral

Suite à la découverte du crâne, la plage a été fermée deux jours par la gendarmerie.

Suite au prochain numéro



LA VIE DES UNITÉSET DES ASSOCIATIONSCorrèze

Psig-Sabre Courant 2017, une nouvelle unité de Psig-Sabre verra le jour. Dans cette optique, un exercice a été organisé, le 11 octobre, dans la zone du plan d’eau de Causse, au profit des militaires du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Brive-la-Gaillarde avec la participation du détachement aérien de la gendarmerie d’Egletons. L’exercice portait sur la recherche et l’intervention d’un véhicule conduit par l’auteur d’un vol à main armée. Un exercice d’hélitreuillage a également été proposé. Enfin, cette journée a aussi été l’occasion de solliciter les personnels et de renforcer la cohésion du groupe dans l’optique de la création de ce Psig Sabre.

En bref

Onze militaires ont été décorés à Angoulême.

Dans le cadre d’une céré-monie réservée exclusive-ment aux réservistes, dix mi l i ta i res opérat ionnels

ont été récompensés, le 2 décembre à la caserne par l’adjudant Levasseur à Angoulême.

Onze militaires ont été pro-mus et quatre ont reçu une lettre de félicitations.

CHARENTEl Décorations

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Le futur Psig Sabre s’est entraîné.

l Lesparre-Médoc La compagnie de gendar-merie départementale de Lesparre-Médoc a accueilli, le 14 octobre, la cérémonie officielle intronisant dans ses fonctions de commandant le capitaine, Cécile Joncour. C’est le colonel Jean-Chris-tophe Sintive, commandant le groupement de gendar-merie départementale de la Gironde, qui a investi officiel-lement le nouveau comman-dant de compagnie.

l Quiz Ces dernières semaines, la brigade de prévention de la délinquance juvénile et le groupement départe-mental de gendarmerie de la Gironde ont organisé un quiz sur la signification du sigle BPDJ. C’est madame Baillon Gomez qui a été la grande gagnante. Le 20 octobre, elle a été reçue par le colonel Jean-Chris-tophe Sintive, commandant le groupement de gendar-merie départementale de la Gironde, et l’adjudante-chef Benbelaid-Cazenave, com-mandant la brigade de la prévention de la délinquance juvénile. En guise de récompense, l’heureuse gagnante a reçu le livre « les gendarmes en Gironde » et des clés USB pour ses enfants.

l Première pierreUn moment important s’est déroulé, le 10 novembre, à Toulenne-Langon. En pré-sence du secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, M. Le Guen, du préfet délégué à la Sécurité, M. Maillet, et de nombreux élus, la première pierre de la

La gagnante du quiz a reçu quelques cadeaux de la part des gendarmes

Le capitaine, Cécile Joncour, a pris ses fonctions de commandant à Les-parre-Médoc.

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l Cynophilie Depuis le 1er juillet 2016, la brigade de gendarmerie de Celles-sur-Belle dispose d’un groupe d’investiga-tions cynophile. L’inaugura-tion de ce nouvel atout a eu lieu le 11 octobre dernier, en présence du général Taché, adjoint au commandement de la région Aquitaine-Li-mousin-Poitou Charentes et commandant du groupe-ment de gendarmerie de la Vienne. Il en a profité pour décorer de la médaille de bronze de la défense natio-nale la gendarme adjointe volontaire Dumora, assis-tante maître de chien au sein du GIC et la chienne, Maya, 8 ans, équipières de l’adjudant Poirier, comman-dant le GIC de Celles-sur-Belle.Un pisteur et deux bergers malinois et hollandais, spé-cialisés dans la recherche des stupéfiants, des armes et des munitions composent cette unité inter-départe-mentale (les quatre départe-ments de l’ancienne région Poitou-Charentes), accom-pagnés par trois maîtres de chien et un assistant maître de chien.

l Uzerche La communauté de brigades d’Uzerche a accueilli une nouvelle commandante, le 17 octobre dernier, lors d’une cérémonie officielle ayant intronisé Aurélie Dal Maso dans ses nouvelles fonc-tions. Débutant sa carrière comme gendarme adjointe volontaire, elle a, après une formation à l’école de gen-darmerie de Tulle, exercé

son premier poste en Marti-nique puis intégré l’école de formation de sous-officiers de Chaumont. Après avoir exercé au sein de la brigade autonome de Velaux (13), elle avait rejoint la brigade de recherches d’Aix-en-Provence. A la sortie de son cursus suivi à l’école des offi-ciers de Melun, elle a accè-dé, là, à son premier poste de commandement.

Aurélie Dal Maso a été intronisée à Uzerche.

Des élèves de Bressuire sont venus peindre un pan de mur de la brigade.

Un groupe d’investigations cynophile a été créé depuis le 1er juillet à la brigade de Celles-sur-Belle.

DEUX-SÈVRESl FresqueLes murs de la compagnie de gendarmerie de Bressuire ont changé de visage au début du mois d’octobre. Les élèves du lycée Saint-Jospeh

de Bressuire (CAP signalé-tique, enseigne et décor) ont, en effet, donné de leur temps pour réaliser une fresque sur les murs du garage. Un résultat réussi qui a ravi les militaires.

future caserne de gendar-merie a été posée symbo-liquement. Celle-ci accueil-lera, dès la fin de l’année 2017, 60 militaires et leurs familles. Elle hébergera le groupe de commandement de la compagnie de gendar-merie de Langon-Toulenne, la brigade territoriale auto-nome de Langon-Toulenne, le Psig et la brigade de recherches.

CORRÈZEl Bort-les-Orgues La prise de commande-ment de l’adjudant-chef, Olivier Begoc, s’est dérou-lée le 8 novembre à Bort-les-Orgues. En présence des person-nels des brigades de Bort-les-Orgues et de Neuvic, des commandants d’unités de la compagnie d’Ussel, notamment, il a été rappelé que l’adjudant-chef Begoc avait débuté sa carrière, en 1984 avant d’être affecté à Châtellerault (1986) puis à la brigade de Fleury-Méro-gis.

A la suite d’un séjour à l’île de la Réunion, de 1995 à 1999, il a été affecté en Li-mousin où il est passé par les trois départements. Il a pris ses fonctions à Bort-les-Orgues le 1er septembre.

Le nouveau commandant de Bort-les-Orgues, Olivier Begoc.

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DEUX-SÈVRESl Décorations Trois militaires ont été déco-rés lors de la cérémonie du 11-novembre, à Niort. Il s’agit du lieutenant-colonel Olivier Barth, commandant le groupement des Deux-Sèvres qui a été fait chevalier de la Légion d’Honneur, du major Loïck Conanec, chef du service des systèmes d’information et de commu-nication du GGD 79, qui a reçu la médaille militaire, et du gendarme Patrick Mourier (brigade de Ménigoute), éga-lement décoré de la médaille militaire.

DORDOGNEl Eliot Un nouveau duo a rejoint le Psig de Périgueux, depuis le 16 septembre. I l s’agit d’un gendarme Raphaël, âgé de 35 ans, et de son fidèle compagnon, répondant au nom d’Eliot, un berger belge malinois, âgé de 4 ans. Ils constitueront la nouvelle équipe cynophile de spé-cialité piste/défense de la gendarmerie en Dordogne. Leurs missions les verront intervenir dans le départe-ment mais aussi pour toute la région Nouvelle-Aqui-

taine. Evrest, le chien qui a précédé Eliot en Dordogne, a, lui, rejoint la Gironde.

GIRONDEl Prévention Depuis le début de l’année scolaire, la brigade de pré-vention de la délinquance juvénile du groupement départemental de la gen-darmerie s’est présentée à plusieurs reprises devant les élèves pour mettre le doigt sur les actes de vio-lence, de harcèlement, des risques d’Internet ou encore des jeux dangereux. Début octobre, ce sont les élèves du collège de Parempuyre qui ont passé quelques ins-tants avec les militaires.

l Miss Gironde

l Nouvelle caserne La pose de la première pierre de la future caserne de la brigade de Saint-Léonard-de-Noblat s’est déroulée le 12 octobre en présence du préfet de la Haute-Vienne, de nombreux élus et du

colonel Philippe Ledoux, commandant en second du groupement de gendar-merie départementale de la Haute-Vienne, représentant le colonel François Bonavi-ta. La durée des travaux est estimée à quatorze mois.

Eliot, et son maître, le gendarme Raphaël, nouvelles recrues du Psig de Périgueux.

Miss Gironde est venue remercier les gendarmes.

Prévention au collège.

Trois militaires ont été décorés à Niort.

Le 12 octobre, les militaires de la brigade de Cabon-Blanc ont reçu la visite d’une habitante de choix, de la commune : la nouvelle Miss Gironde. Cette vis i te a fai t suite à une première venue de

sa maman qui, quelques jours auparavant, avait fait le déplacement jusqu’à la brigade pour signaler l’ab-sence de la famille durant quelques jours, actionnant ainsi l’opération tranquilli-té-vacances.

Première pierre de la future caserne de Saint-Léonard-de-Noblat

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Haute-VienneBellacAu cours d’une cérémonie officielle, le 5 octobre, le capitaine Louis Houël a pris ses fonctions de commandement de la compagnie de Bellac. Agé de 33 ans, originaire de Paris, il a occupé le poste de commandant de peloton d’intervention de la garde républicaine puis a passé quatre années à l’antenne du GIGN de Toulouse. Au cours de cette même cérémonie, deux militaires ont été félicités dans le cadre d’une enquête relative à une agression et une tentative d’enlèvement sur un mineur, le 10 juillet dernier. Il s’agit de l’adjudant Christophe Boguet et du gendarme Romain Galtaud, tous deux basés à la Cob de Bellac.

En brefl Entraînement Les stagiaires de l’école de Gramat (Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie) ont vécu un exercice dans les conditions du réel au mois d’octobre dans le cadre de leur for-mation. Pour l’occasion, un instructeur et les six sta-giaires se sont rendus à la gare de Limoges (et dans ses alentours) afin d’apprendre à l’animal de discriminer les personnes recherchées par-mi toutes les odeurs envi-ronnantes.

l Décorés Au cours de la traditionnelle cérémonie du 11 novembre, à Limoges, quatre militaires du groupement de gendar-merie départementale de la Haute-Vienne ont été hono-rés pour leurs services. L’ad-judant Stéphane C., le maré-chal des logis-chef David R. et le gendarme adjoint volon-taire Adrien P. du Psig de Limoges ont reçu la médaille de la Gendarmerie nationale avec étoile de bonze des mains du préfet et du colonel François Bonavita. Le 20 février, ils étaient inter-venus sur un différend fami-lial à Bosmie-l’Aiguille.

Leur agresseur avait tenté de leur porter plusieurs coups de sabre japonais. A l’aide du bâton télescopique et du Taser, ils étaient parvenus à maîtriser le forcené. Un peu plus tard, c’est le réserviste Thomas Pauline qui a reçu la médaille de bronze pour acte de cou-rage de la part du préfet. Le 17 août, il avait sauvé un homme en train de se noyer.

l Commandement En présence du colonel Fran-çois Bonavita, le 8 novembre, le chef d’escadron Nicolas Mercier a pris officiellement ses fonctions de commandant de la compagnie de Limoges.

PYRÉNÉES-ATLANTIQUESl Garde républicaine Dans le cadre des « 4 étoiles de Pau », une manifestation annuelle rassemblant les meilleurs cavaliers français et internationaux de concours complet, six cavaliers de la Garde républicaine étaient également présents afin de remplir leur mission de sur-veillance des biens et des personnes. (PHOTO CI-DESSOUS)

Entraînement dans la gare de Limoges.

La Garde républicaine a assuré la surveillance du concours complet de Pau.

Quatre militaires du groupement départemental ont été décorés.

Le nouveau commandant de la com-pagnie de Limoges, Nicolas Mercier.

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Directeur de la publication :Alain DumaitResponsable de l’édition : Ronan Le Goaster <[email protected]>Directeur artistique :Stéphane AbbruzzeseMaquette : Céline Viala

Correction : B. P. de FabrèguesDessins : JalaB.D : Gérard Rombi et Jean-Pierre FabreSecrétariat : Mina BourcierAbonnements : A.M. Domingos

Publicité :Au journal et Agence BNRP Imprimerie : Léonce DeprezZI - 62620 RuitzRoutage : France RoutageC.P.P.A.P. n° 0621 G 80636Dépôt légal : 1er trimestre 2017

édition régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur

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Ce numéro est diffusé par voie numérique.

Pour contacter « L’Essor » :RPA - L’Essor de la Gendarmerie : Direction - Rédaction - Publicité - Tél. 01 40 36 44 64ADRESSE POSTALE : L’Essor de la Gendarmerie 9, rue Bleue 75009 PARIS

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VIENNEl Chauvigny La brigade de gendarmerie de Chauvigny, commandée par le major Jean-Luc Munoz, dispose d’un nouvel élément depuis le 17 octobre. Il s’agit du major Lionel Rocher, âgé de 49 ans.

l Lencloître Deux nouveaux gendarmes ont rejoint, début octobre, la brigade de Lencloître. Il s’agit de Marion Doriol (22 ans, originaire de La Rochelle) qui arrive du pelo-ton motorisé de Châtelle-rault et du maréchal des logis-chef, Aurélien Poncet (40 ans, originaire de Besan-çon), lequel vient du Beau-jolais.

l Bonneuil-Matours L’adjudant-chef, Murielle Mousnier, a pris ses fonc-tions de commandant à la

brigade de gendarmerie de Bonneuil-Matours, au cours du mois de novembre. Agée de 47 ans et mariée à un gendarme en poste à la BMO de Poitiers, elle a déjà occupé des postes de commandement lors de ses deux dernières affec-tations : à Vatan (Cher) et à Saint-Gaultier (Indre). La nouvelle venue avoue aimer travailler en milieu rural pour être au plus près de la population et des élus.

l Naintré Le major Jean-Maur ice Peray (54 ans) a, début sep-tembre, pris ses fonctions

de commandant à la brigade de gendarmerie de Naintré.

Auparavant, il a été affecté en Auvergne, en Martinique, en Basse-Normandie, en

Nouvelle-Calédonie et en Guadeloupe. La brigade de Naintré est composée de 11 gendarmes et gradés.

Le major Lionel Rocher intègre Chau-vigny. Deux nouveaux militaires à Lencloître.

Murielle Mousnier a pris ses fonc-tions à Bonneuil-Matours.Le lieutenant-colonel, Dany Drouet, décoré de la légion d’honneur.

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La brigade de Naintré sera dirigée par le major Jean-Maurice Peray.

l Légion d’honneurAu cours de la cérémonie du 11-novembre, le lieute-nant-colonel Dany Drouet a

reçu l’insigne de la Légion d’honneur sur la place d’armes de Poitiers.

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Réservistes de la gendarmerie : Saint-Astier a accueilli, pour la première

fois, des stagiaires à la ToussaintAfin de répondre à la demande du chef du Gouvernement, le Centre national d’entraînement des forces

de gendarmerie, basé à Saint-Astier (Dordogne), a formé près de 250 hommes et femmes, dans le cadre d’une session accélérée, sur quinze jours au lieu d’un mois en temps normal.

Ce premier vendredi des vacances sco-laires de la Tous-

saint, la base de Saint-As-tier prend vie. Si le lieu est l’habituel « quartier » des instructeurs professionnels (ceux appelés à formés leurs collègues dans les casernes) du Psig ou Psig sabre, cette année, et pour la première fois, cette petite fenêtre dans le calendrier est dédiée à la formation des futurs réser-vistes de la gendarmerie nationale, appelés à appor-ter leur contribution au déve-loppement de la Garde répu-blicaine. En salles de classe ou lors d’ateliers pratiques, ces jeunes reçoivent une for-mation accélérée afin d’être pleinement opérationnels lors de leur future incorpo-ration au sein d’une brigade. Dans les faits, l’organisation est calquée sur celle qu’ils pourront trouver à l’avenir : ils sont 240 élèves, 80 par compagnie, 20 par peloton. Le tout, encadré par 88 ins-tructeurs qui, eux aussi, sont tous des réservistes de la gendarmerie nationale.Alors, évidemment, sur seu-lement quinze jours, pas question de chômer. Les journées sont intenses et elles peuvent durer de 5h30, le matin, jusqu’à 22 heures,

dans le cas de cours du soir. Et si le maniement de l’arme à feu prend, évidem-ment, une large place dans ce cursus de formation, les premières heures sont, elles aussi, primordiales, comme l’explique le chef d’esca-dron, Philippe Vallée, com-mandant une des compa-gnies : « Il y a eu une première sélection sur dossier. Avant leur arrivée ici, chaque profil a été étudié. Dans une très large majorité, il est indispen-sable d’avoir un casier judi-ciaire vierge. Ensuite, il y a la phase des cours théoriques qui est essentielle. Je pense, notamment, à celui dédié à l’éthique et à la déontologie. Dans la gendarmerie, il n’y a pas de politique, pas de religion, pas de couleur de peau. »

35% de femmes

Avec les majors Barthe et Vera à ses côtés, pour cette session de la Tous-saint, il a surtout été agréa-blement surpris par le profil de ce groupe de stagiaires. « Il y a beaucoup de mères de famille. Je pense que le fait de reculer l’âge limite, de 30 à 40 ans, y est pour beaucoup. On retrouve des personnes qui veulent réelle-

ment s’investir. Au final, c’est enrichissant pour tout le monde car les groupes sont très variés. » En amont d’un exercice au tir, il y a d’ail-leurs Olivier. Les cheveux grisonnants, il affiche 39 printemps. « J’ai pu intégrer la formation grâce au recul de l’âge limite. Malheureu-sement, c’est un peu aussi dû aux attentats. Mais, pour moi, c’est un vieux rêve qui se réalise. Il y a 20 ans déjà, j’avais voulu entrer dans l’ar-mée de terre mais là vie en avait décidé autrement. Là, une seconde chance m’est donnée de pouvoir servir mon pays et j’en suis ravi. » Evidemment, c’est l’un des plus âgés de son peloton. « Mais ça se passe très bien. Nous sommes tous soli-daires, on se soutient les uns et les autres. » Quelques secondes plus tard, il est appelé pour un nouvel entraî-nement au tir. Mais avant cela, il aura appris à « rendre son arme » en s’assurant qu’elle soit vide. « C’est la première chose qu’on enseigne ici. Pas question de jouer avec la sécurité », insiste le chef d’escadron, Philippe Vallée. Dans la salle, la pression, elle, monte d’un cran. « Les instructeurs de tir mettent volontairement

les élèves sous pression, en se rapprochant d’eux, en criant un peu plus fort. Quand ils seront en brigade et qu’ils devront sortir leurs armes, ils seront sous pres-sion donc on essaie de les mettre en situation réelle », poursuit-il. L’apprentissage du tir est le passage obligé pour toute personne souhai-tant devenir réserviste. « S’ils n’ont pas cet agrément, ils ne seront pas intégrés. On ne tergiverse pas avec ça. C’est comme le maniement du bâton même si, pour cet aspect, la formation pourra être validée sur place auprès des actifs. »Ces deux semaines inten-sives ont permis à plus de 200 jeunes (ou moins jeunes) de pouvoir répondre aux besoins de la région Nou-velle-Aquitaine. Avec une large représentativité de femmes (35%) mais aus-si de personnes de plus 30 ans puisque 24% des ins-crits étaient dans ce cas. Et le centre de Saint-As-tier devrait, de nouveau, s’animer en 2017, lors de vacances de février ou bien de Pâques. Ça tombe bien : les demandes pour suivre cette formation sont en constante évolution. n

Ronan Le Goaster



NéoGend, avec leur tablette,les gendarmes sont connectés

De p u i s q u e l q u e s semaines, toutes les br igades de gen-

darmerie ont leur tablette numérique. Laquelle permet de disposer des informa-tions à portée de main.La révolution numérique est (aussi) en marche chez les gendarmes. Depuis la fin du mois de septembre, les brigades de gendarmerie du département disposent de tablettes numériques et d’une toute nouvelle appli-cation appelée NeoGend. Au sein de l’équipe de Nieul-sur-Mer, les militaires ont reçu deux tablettes de ce style, lesquelles sont attri-buées/connectées au sys-tème Bluetooth de deux véhicules de la brigade. Et à terme, chaque militaire rece-vra un smartphone repre-

nant toutes les fonctionna-lités de ces tablettes.

« Être plus visible sur le terrain »

Mais d’ores et déjà, en moins de deux mois, les gendarmes de la brigade de Nieul-sur-Mer se sont aper-çus des multiples avantages de cette nouvelle technolo-gie. « C’est le jour et la nuit par rapport à avant », n’hé-site pas à affirmer le lieute-nant Fabrice Audiquet. « On a tous les outils à disposition sans avoir à repasser par l’intranet de notre bureau. C’est un gain de temps indé-niable. Cela nous permet d’être plus souvent sur le terrain, plus visibles, et cela augmente l’interactivité avec les citoyens. »

Terminé, par exemple, le carnet à souche pour les procès-verbaux pour excès de vitesse. « Grâce à la tablette, l’infrac-tion est constatée sur place. La personne le signe direc-tement sur la tablette grâce à un système tactile et le pv part directement au centre à Rennes. » Mais cette tablette - via le système Sony Xperia - va évidemment bien plus loin et est appelée à faciliter le travail des gendarmes sur le terrain. Grâce à une connexion per-manente au sein du véhi-cule, les militaires ont accès au système de messagerie tactique : « De cette manière, on sait instantanément où intervenir, à quelle adresse etc. »

Dans le cadre des opéra-tions spécifiques comme Tranquillité vacances, cette aide 3.0 est également très précieuse : « On peut avoir une carte avec les maisons à surveiller quand les gens nous ont prévenus qu’ils partaient. »Le maréchal des logis chef, Stéphane Cabioch, mesure pleinement les avantages de cet outil. « On peut prendre des pho-tos lors de premières consta-tations. Elles sont alors direc-tement intégrées au système. Nous avons aussi la possi-bilité de scanner une carte d’identité. La réponse est automatique, on va alors savoir si la per-sonne a bien le permis de conduire. C’est un vrai gain de temps. » n

Le lieutenant Fabrice Haudiquet (Nieul-sur-Mer) présente l’appli NéoGend.

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En ce début du mois de décembre, les rive-rains du port d’Arca-

chon ont pu remarquer les allées et venues de la vedette de la brigade nautique de la gendarmerie nationale, la Phérousa. Son rôle est dissuasif, en multipliant les patrouilles afin de prévenir les vols d’huîtres. Mais cette surveillance s’exerce éga-lement sur les abords ter-restres où les gendarmes des brigades locales (Lège Cap-Ferret, Arès, Andernos, Biganos, Gujan) et du Psig patrouillent, parfois, avec l’appui de l’hélicoptère de la section aérienne de Méri-gnac. Mais un peu plus au nord d’Arcachon, dans le bassin de Marennes-Oléron, les gendarmes sont aussi en action. Le 24 novembre dernier, une vaste opération de surveillance a d’ailleurs été organisée, dévoilant l’important dispositif afin de lutter contre les vols éven-tuels . Ce jour-là, ce sont 27 militaires (Rochefort, Saint-Agnant, Marennes, La Trem-blade et Saint-Pierre d’Olé-ron) qui se sont organisés afin de quadriller l’ensemble du bassin. Accompagnés par la brigade nautique, ils ont surtout reçu des renforts un peu plus inhabituels : deux opérateurs de drônes

arrivés tout droit du centre de formation de Saint-Astier et un hélicoptère de la sec-tion aérienne de Limoges. Et alors que la nuit commence à tomber, les jumelles à vision nocturne sont, elles aussi, d’une grande utilité. Mais en ce soir de fin novembre, l’une des grandes nouveau-tés est le fait de faire appel aux drônes de Saint-Astier. Une première dans le cadre de la prévention des vols d’huîtres pour ces appareils qui ont, notamment, été uti-lisés pour la surveillance de la fanzone de Bordeaux, lors de l’Euro 2016 de football. Capables d’atteindre une vitesse de 70 km/h et d’évo-luer dans un rayon de 1 kilo-mètre, ils disposent d’une autonomie de 20 minutes. Au cours de cette grande opération de surveillance, aucune personne n’a, tou-tefois, été prise en flagrant délit. n

Propos recueillis parRonan Le Goaster

La gendarmerie assure la surveillance des huîtres à la veille des fêtes

Dans le bassin d’Arcachon, mais aussi plus largement sur le littoral atlantique, comme dans celui de Marennes-Oléron, la période des huîtres a débuté début décembre.

Or le produit des ostréiculteurs est aussi, parfois, dans le viseur de personnes mal-intentionnées. Aussi, les militaires veillent.

Le drone, venu de Saint-Astier, a effectué des survols des parcs à huîtres.

Plusieurs patrouilles ont opéré dans le bassin de Marennes-Oléron.

Si plusieurs ostréiculteurs ont été arrêtés, aucun délit n’a été constaté.

Ces drones avaient servi à la surveil-lance de la fanzone de l’Euro 2016 à Bordeaux.

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Exercice multi-sites : trois attentats déjoués en quelques heures

A l’image de Paris ou de l’Isère, un exercice de sécurité civile, dénommé « Massiv 17 », a eu lieu début novembre en Charente-Maritime. Trois sites ont été la cible des terroristes.

Plus de 100 gendarmes ont participé à cet exercice grandeur nature.

L e jeudi 3 novembre, les réseaux sociaux se sont soudainement

« emballés ». C’est en temps réel que les services de la préfecture ont choisi de divulguer des informations sur les sites concernés dans un exercice grandeur nature dans le cadre d’une coo-pération inter-services afin de faire face à d’éventuels attentats en série. Peu avant 9 heures du matin, le préfet, Eric Jalon, a activé le centre opération-nel départemental. C’est d’abord un site industriel qui a été la cible des terroristes. Après un entretien avec la responsable de l ’usine, située à Marans, le repré-sentant de l’Etat a choisi de déclencher le plan particu-lier d’intervention. 12 des 93 employés du site sont restés confinés plusieurs heures, avant d’être libérés une fois le terroriste maîtrisé. Deux blessés graves ont été à déplorer.Quelques minutes plus tard, c’est dans un établissement recevant du public, à Royan, que les forces de l’ordre ont dû s’organiser. Trois assail-lants avaient attaqué la Mai-son des associations. Onze personnes sont décé-dées dans l’assaut, dont les trois terroristes, tandis qu’on a déploré neuf blessés

graves dont un policier. Enfin, c’est une école pri-maire, à Saint-Genis-de-Saintonge (dans le sud du département) qui a été ciblée dans le cadre de cet exercice de sécurité civile. Une cinquantaine d’enfants et un professeur ont été rete-nus en otage pendant plu-sieurs heures. Le Groupement d’ inter-vention de la gendarmerie nationale a tenté de négo-cier avec les terroristes mais sans issue favorable. Deux enfants et deux adultes (dont l’un des terroristes) sont décédés tandis qu’un enfant et un gendarme ont également été blessés.L’exercice « mult i-si tes attentat » s’est achevé peu après 13 heures, de nom-breux services y ont pris part : 6 démineurs, 58 poli-c ie rs , 109 gendarmes, 95 sapeurs-pompiers et 30 personnels du Samu. Dernièrement, le préfet a réuni les principaux acteurs afin d’établir un retour d’ex-périence. Sur place, il avait noté « deux ou trois choses à améliorer pour une plus grande efficacité encore ». Au cours des prochains mois, des actions ponc-tuelles seront, de nouveau, organisées afin de gagner en coordination. n

Premières concertations avant l’intervention des forces de l’ordre.

Les membres du GIGN en pleine action.

Cellule de crise avec les différentes autorités présentes sur place.

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