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La BF15 présente TENIR SANS SERVIR C’EST RESISTER Michel de Broin vernissage le jeudi 1 er décembre à partir de 18h30 exposition du 2 décembre 05 au 14 janvier 06 du mercredi au samedi de 14h à 19h Parution d’un numéro de SEMAINE (diffusion le 16 décembre, disponible sur demande à partir du 15 novembre) en résonance avec la biennale d’art contemporain de Lyon © Michel de Broin Tenir sans servir c’est résister 2004 épreuve au jet d’encre Nous avons souvent le sentiment d’être trompé par le temps. Plus nous cherchons à gagner du temps, plus il nous échappe. TENIR SANS SERVIR C’EST RESISTER est un robot qui permet à son utilisateur de gagner en temps ressenti le temps mesuré qui s’est écoulé, bref de gagner du temps en le perdant. L’expérience vécue nous apprend à apprécier comment la notion de durée peut varier en fonction du contenu de l’expérience. Pensé pour faire de la résistance dans l’espace public, le robot a été développé et mis en circulation à Paris durant l’Alerte orange des mesures Vigipirate. Il est équipé de piles, d’une mémoire, d’une horloge et comporte un électro-aimant de forte capacité (300 kilos) conçu pour s’installer sur les surfaces métalliques comme celles de la Tour Eiffel. Le clavier électronique permet à son utilisateur d’armer et de désarmer l’aimant en composant son code secret programmable de quatre chiffres. Sans cette signature électrique, il est impossible de retirer l’aimant solidement installé dans le lieu public pour la circonstance. Lorsque l’électro-aimant est activé, une horloge à diodes électroluminescentes affiche une durée programmable. Le compte à rebours peut faire penser à celui d’une bombe à retardement, mais il n’en est rien. L’appareil possède une finalité propre, contrairement à une bombe, à la fin du décompte, le robot cesse de résister et tombe au sol. Michel de Broin Association soutenue par la Ville de Lyon, la Région Rhône-Alpes et le Ministère de la Culture / DRAC Rhône-Alpes La BF15 5 place des Terreaux 69001 Lyon T/F 33 (0)4 78 28 66 63 [email protected] www.labf15.org 360 m3 d’art contemporain programmation Perrine Giraud Lacroix [email protected] relations presse Florence Meyssonnier [email protected] En partenariat avec le Centre Culturel Canadien, le Cirque du Soleil et la Délégation Générale du Québec Remerciements Emilien Chatelain (vidéographe), Eve K. Tremblay (activiste), Jacques de Broin (technologie), Sylvain Rousseau (la Vitrine, Paris), Vox - image contemporaine, La galerie Pierre-François Ouellette Art Contemporain (Montréal), La Maison d’édition Locus Solus (Paris), Le Conseil des arts et des lettres du Québec, L’Association Française d’Action Artistique, L’École Nationale Supérieure d'arts de Paris-Cergy

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La BF15 présente

TENIR SANS SERVIR C’EST RESISTERMichel de Broinvernissage le jeudi 1er décembre à partir de 18h30exposition du 2 décembre 05 au 14 janvier 06 du mercredi au samedi de 14h à 19h

Parution d’un numéro de SEMAINE (diffusion le 16 décembre, disponible sur demande à partir du 15 novembre)

en résonance avec la biennale d’art contemporain de Lyon

© Michel de BroinTenir sans servir c’est résister 2004

épreuve au jet d’encre

Nous avons souvent le sentiment d’être trompé par le temps. Plus nous cherchons à gagner du temps, plus il nous échappe. TENIR SANS SERVIR C’EST RESISTER est un robot qui permet à son utilisateur de gagner en temps ressenti le temps mesuré qui s’est écoulé, bref de gagner du temps en le perdant. L’expérience vécue nous apprend à apprécier comment la notion de durée peut varier en fonction du contenu de l’expérience.Pensé pour faire de la résistance dans l’espace public, le robot a été développé et mis en circulation à Paris durant l’Alerte orange des mesures Vigipirate. Il est équipé de piles, d’une mémoire, d’une horloge et comporte un électro-aimant de forte capacité (300 kilos) conçu pour s’installer sur les surfaces métalliques comme celles de la Tour Eiffel. Le clavier électronique permet à son utilisateur d’armer et de désarmer l’aimant en composant son code secret programmable de quatre chiffres. Sans cette signature électrique, il est impossible de retirer l’aimant solidement installé dans le lieu public pour la circonstance. Lorsque l’électro-aimant est activé, une horloge à diodes électroluminescentes affiche une durée programmable. Le compte à rebours peut faire penser à celui d’une bombe à retardement, mais il n’en est rien. L’appareil possède une finalité propre, contrairement à une bombe, à la fin du décompte, le robot cesse de résister et tombe au sol.

Michel de Broin

Association soutenue parla Ville de Lyon, la Région Rhône-Alpes et le Ministère de la Culture / DRAC Rhône-Alpes

La BF155 place des Terreaux69001 Lyon

T/F 33 (0)4 78 28 66 [email protected]

www.labf15.org

360 m3 d’art contemporain

programmation Perrine Giraud Lacroix [email protected] presse Florence Meyssonnier [email protected]

En partenariat avec le Centre Culturel Canadien, le Cirque du Soleil et la Délégation Générale du Québec

Remerciements Emilien Chatelain (vidéographe), Eve K. Tremblay (activiste), Jacques de Broin (technologie), Sylvain Rousseau (la Vitrine, Paris), Vox - image contemporaine, La galerie Pierre-François Ouellette Art Contemporain (Montréal), La Maison d’édition Locus Solus (Paris), Le Conseil des arts et des lettres du Québec, L’Association Française d’Action Artistique, L’École Nationale Supérieure d'arts de Paris-Cergy

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Michel de Broin

Depuis 1993, Michel de Broin fait reposer la signification sur des modèles d’expériences que nous sommes susceptibles de reconnaître. Mais ses emprunts à l’histoire de l’art et ses allusions aux codes sociaux ne constituent pas la finalité de l’œuvre, ils produisent plutôt un contexte propre a susciter des retournements. Ce travail de métamorphose fera mine d'accepter les identités construites, pour ensuite les retourner comme un gant dans un processus métaphorique potentiel ouvert. Dans des formes et des moyens d’expressions multiples, l’ironie utilisée comme méthodologie l’amène ainsi à examiner les conditions stratégiques de possibilités propre à un contexte donné, pour ensuite poser un inconditionné, et enfin, inventer une issue sans précédent. Pour cette exposition à La BF15, l’artiste présente un ensemble d’élé-ments (objets, photos, vidéos) autour du projet TENIR SANS SERVIR, C’EST RESISTER.

(...) Avec Tenir sans servir, c’est résister (1998 - 2003), de Broin portait l’inutilité au rang de vertu. Ce projet avait comme principale caractéristique de ne pas être destiné aux murs ou au plancher, et n’appartenait pas à propre-ment parler aux arts de l’espace. Cette indiscipline par rapport au décorum muséologique de l’accrochage n’était pas insignifiante. De fait, la disparition presque totale de l’œuvre dans la galerie la rendait insidieuse, comme si elle continuait à entretenir un relatif climat de subver-sion.Des électroaimants, habillés d’une gaine de latex leur conférant un aspect organique, étaient fixés sur les appareils de chauffage, sur des poutres, sur des surfaces de métal. Encore une fois, l’instrument imaginé par de Broin tirait sa force du réseau électrique. Or, il est clairement démontré dans ce cas que la résistance – les électroaimants – ne jouit d’aucune autonomie par rapport au système face auquel elle se dresse. Si jamais une panne d’électricité advient, la sculpture est détruite.Si on supprime le réseau, l’élément exogène meurt avec lui. La survie de ce dernier dépend du fait d’être connecté au circuit électrique. De Broin exploite la résistivité des matériaux pour introduire la métaphore de la résistance. Et, avec ce nouvel exemple, il touche de plus près à une notion jusque-là latente dans les travaux précédents, celle de parasite, une autre métaphore dont la théorie peut difficilement se passer.

(...) De l’affrontement, il ne garde que cette manière d’aller au-devant des cho-ses, pour qu’elles n’en restent pas là. Il ajoute donc une présence, celle de ses œuvres, qui pallie le manque, le « sans », que toute révolution cherche moins à révéler qu’à éradiquer par un «contre» l’intérieur du trop-plein d’un système établi qu’il s’agit de renverser. À ceci de près que les œuvres de Michel de Broin semblent insister pour dire qu’il faut « faire avec ». Ce système, elles ne cherchent pas à l’exclure. Elles désirent plutôt se superposer à lui pour exister avec lui.

Bernard Lamarche, extraits de “ Michel de Broin : la logique du contre? ” Parachute n°115, 2004

© Michel de BroinTenir sans servir c’est résister 2004

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Michel de Broin né en 1970, vit et travaille à Montréal

Expositions personnelles récentes 2006 Kunstlerhaus Bethanien, Berlin Musée National des Beaux-Arts du Québec2005 Galerie Isabella Bortolezzi, Berlin Tenir sans servir c’est résister, La BF15, Lyon Objet Perdu, Pierre-François Ouellette Art Contemporain, Montréal2004 Honeymoons, Fototeka, Havane, (en association avec Eve K. Tremblay), Cuba Honeymoons, Pierre-François Ouellette Art Contemporain, Montréal Made in France, Oeil de poisson, Québec Made in France, La Vitrine, Paris2003 Honeymoons, Gallery 44, (en association avec Eve K. Tremblay), Toronto Chercher l’erreur, Pierre-François Ouellette Art Contemporain, Montréal2002 Mobilisme and viscosity, Archive, Toronto Épater la Galerie, Villa Merkel, Allemagne Mobilize, Bahnwaterhaus, Esslingen, Allemagne Mobilisme et viscosité, Langage Plus, Alma, Québec Expositions collectives récentes 2005 Trafic, Exit art, New York Cynismes?, La manifestation international d’art de Québec, Québec Le système des allusions, Espace VOX, Montréal Past/Present/Forever, Buia Gallery, New York Made in France, (new territories, PFOAC) Arco, Madrid La valeur des choses, l’Espace Culturel François Mitterrand, Périgueux, France.2004 Détournements, Musée d'art contemporain des Laurentide, Saint-Jérome // Causent des systèmes, Musee National des Beaux-Arts du Quebec Itinéraires, L'art contemporain au Pays de Barr et du Bernstein, FRAC Alsace, CEAAC, France La valeur des choses, 11ème Biennale des Arts Visuels, Pancevo, ex-Yougoslavie2003 Damage Control, Commissaire Camilia Singh, Museum of Canadian Contemporary Art, Toronto Regard sur les Prix, Maison de la culture Côte-des-Neiges, Montréal Vaguement Radical Vaguely, Expression et Plein Sud, Saint-Hyacinthe et Longueil Détournements, Maison de la culture Côte-des-Neiges, Montréal Suspense, la Galerie des arts visuels de l’Université Laval, Québec Vaguement Radical Vaguely, Galerie Nationale, Sofia, Bulgarie2002 La demeure, commissaire Marie Fraser, Optica, Montréal Michel de Broin, Valerie Kolakis, Manuela Lalic, Eve K. Tremblay, Alternator, Kelowna, Colombie- Britannique

CATALOGUES RECENTSà paraître Trois projets + une œuvre, FRAC Alsace, Célestas, France Made in France, Éditions Locus Solus, Paris 2004 Honeymoons, 50 pages couleurs, Edition pfoac, Montréal / Matière dangereuse, Éditions Locus Solus, Paris2003 Honeymoons, opuscule, Christine Walde, Gallery 44, Toronto2002 Épater la galerie / Mobilize, Galerien der Stadt Esslingen, Allemagne Tension mixte, opuscule, Lyne Crevier, Eduardo Ralikas, Galerie Circa, 2002, Montréal2000 Le bout du tunnel, opuscule, Jean-Philippe Uzel, Centre des arts actuels Skol, Montréal

PUBLICATIONS RECENTES2005 Campeau, Sylvain. CV Photo Ciel Variable 68, 2005, Montréal / Nachtergael, Magali. “Promenade: Divers lieux”, Art press 314, avril - mai, Paris / James Cambell, Ève K. Tremblay and Michel de Broin, “Border crossings”, 03-2005, Winnipeg / Michel de Broin, “Le bureau des réparations”, Inter, 02-2005, Québec / Alena Alexandrova, “L’image du dedans”, revue Esse, #53 Hiver, Montréal2004 Bernard Lamarche, “Une logique du contre”, Parachute, #115, 07-2004, Montréal. / Rose-Marie Arbour, “Pour en savoir davantage... chercher l’erreur”, Espace, 11-2003, Montréal2003 Jean-Philippe Uzel, “Michel de Broin: L’espace public mis à nu par l’artiste même”, Spirale, 07-2003, Montréal

Des visuels sont disponibles sur demande à La BF15

BIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE

© Michel de Broin Tenir sans servir c’est résister 2004 épreuve au jet d’encre