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Découverte de l’île de Sao Tome

et principeAfrique Equatoriale

Laurent Dumont

8.16

----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Roman (130x204)] NB Pages : 94 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,055 mm) = 7.17 ----------------------------------------------------------------------------

Découverte de l’île de Sao Tome et principe Afrique Equatoriale

Laurent Dumont

715935

Tourisme / Voyages

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Préface

On peut voyager sans bouger grâce à la lecture du livre.

On peut également vivre les actions, vivre le quotidien des habitants de cette petite île un peu méconnue du grand public, et que je me propose de vous faire découvrir avec la magie du voyage que j’ai effectué.

Ce pays plein de richesses et de verdure m’a accueilli pour partager avec lui sa façon de vivre, sa convivialité et le bonheur de ses autochtones.

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Aller à Sao Tome

Avant toute chose, un voyage se prépare, s’étudie très longtemps à l’avance. Ce voyage, je l’ai préparé pendant deux ans. Avant de choisir Sao Tome, j’ai étudié la carte géographique de l’océan atlantique en descendant vers le Sud. Pas loin de la France, on trouve les îles Baléares, mais ici on retrouve la même chose que chez nous. A savoir des grands immeubles. En poussant un peu plus loin, nous trouvons les îles Canaries. Ici le dépaysement commence à se faire sentir, mais pas sur n’importe quelle île des Canaries. Aux îles Canaries, il y a beaucoup de désert, de sable et de cailloux, ce n’est pas ce que je recherche. Pas très loin des Canaries, il y a l’île de Madère, mais ce n’est pas non plus ce que je recherche. On descend un peu plus bas en direction du Sud et nous trouvons les îles du Cap Vert. Une petite étude commence sur le genre d’habitants, la religion, le visa, la monnaie, la végétation.

Cela prend un certain temps pour étudier tout en détail. Mais après quelques jours de réflexion sur ce groupe d’îles, ce n’est toujours pas ce que je recherche.

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Je continue encore à descendre en direction de l’équateur et je tombe sur Sao Tome. Au premier coup d’œil, cette île ne semble pas trop mal, je la mets de côté et continue mon voyage.

Sur la carte, je continue à descendre jusqu’au Cap et je remonte vers l’océan indien. Je fais une escale à Madagascar mais rapidement, je me rends compte que ce n’est pas pour moi.

Je regarde aux alentours et je vois les Comores, Maurice, la réunion et les Seychelles. Mais cela fait un peu loin.

Je reviens sur Sao Tome qui se compose de deux îles : Sao Tome et Principe plus petite. Ce nom veut dire en Français : Saint Thomas le prince. Cette île me plaît bien. Je me lance dès lors dans une folle aventure de recherche par internet sur le site du consulat et autres.

J’étudie attentivement la situation géographique, la langue parlée et si le Français y est utilisé. Quelle est la religion du pays ? Quelles sont ses ressources ? Y a-t-il un consulat français sur place ? La monnaie locale ? Les formalités sanitaires ? L’origine de l’île ? Téléphone, internet, tout ce qui va avec ? Beaucoup de questions que je me pose, trouveront réponse au cours de mes deux ans de recherche. Je consulte aussi plus de deux cents cinquante photos sur le site pour bien m’imprégner de ce que je vais trouver sur place.

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Elle a une superficie de 1000km2 répartie entre Sao Tome et Principe (140km2 15km sur 10km). La population est de 152 000 habitants. Il y a une heure de décalage avec la France. Pour aller sur l’île, il faut trouver une agence de voyage. C’est bon, il en existe deux, dont une indiquée sur le site. Je me connecte sur celle-ci et je trouve des renseignements intéressants, dont les prix des hôtels. Je mets ces renseignements de côté.

Je me consacre maintenant au côté sanitaire.

L’obligation administrative d’être vacciné contre la fièvre jaune ne concerne pas les voyageurs venant d’Europe. Mais elle est quand même recommandée. On préconise un traitement anti paludéen. Je note tout ceci pour aller voir mon médecin traitant le moment venu. Il faut faire attention au choléra, notamment en consommant de l’eau en bouteille ou bouillie. Attention aussi aux légumes qui doivent être cuits. Il faut prévoir également une protection solaire de haut niveau, des lunettes de soleil et casquette. Il convient aussi de se prémunir contre les moustiques, surtout la nuit.

Je regarde la sécurité du pays.

C’est l’un des pays les plus sûrs d’Afrique. On peut se promener seul dans les rues de la Capitale ou ailleurs, à toute heure du jour et de la nuit. Pas de vols, de crimes etc. dans ce pays. C’est un atout majeur pour y venir.

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Sao Tome est réputée pour son calme et sa nonchalance ; ses habitants sont peu agressifs et le climat politique reste d’une stabilité sécuritaire, malgré le jeune âge de cette démocratie. C’est une ancienne île Portugaise qui est devenue maintenant une République Démocratique parlementaire. L’île de Sao Tome fut découverte en 1470 par les navigateurs Portugais Pedro Escobar et Joa Santarem. Sous domination Portugaise jusqu’en 1975, Sao Tome en gardera une forte empreinte culturelle et architecturale. Elle fut indépendante en 1975.

Je fais un petit tour en arrière pour voir sa situation et son climat.

Au cœur du golfe de Guinée et posées sur l’Equateur, les îles volcaniques de Sao Tome et Principe sont situées à 300km au large des côtes du Gabon. C’est l’un des plus petits états d’Afrique, surnommé “Iles du Milieu du monde” et qui a aussi le délicieux surnom de “île chocolat”. Un voyage inoubliable au milieu du monde. Le climat est tropical et humide avec des températures entre 22 et 30° et celle de la mer entre 27 et 29° toute l’année et des précipitations fréquentes. Il y existe des micro-climats. La saison des pluies est de mars à avril et d’octobre à décembre, avec de gros orages spectaculaires mais passagers et qui alternent avec un ciel bleu et un soleil ardent. Pendant la saison humide, la luminosité est très belle. Durant la saison sèche de mai à septembre et de janvier à février, le ciel est tacheté de petits nuages, le soleil légèrement voilé avec un petit vent, le tout rendant le climat agréable.

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Habituellement et en particulier dans plusieurs zones de microclimat telle que la partie nord de l’île, les pluies ne durent que quelques heures et rarement plus de trois fois par semaine. Les nuits sont humides avec souvent une petite pluie précédant le lever du soleil. Le sud accuse une pluviométrie plus importante.

La langue officielle parlée

C’est le Portugais. Les locaux parlent parfois entre eux un créole local. La plupart des sao-toméens parlent généralement le Français qui est la première langue étrangère de l’île et souvent l’Anglais. C’est dommage, je ne connais pas le Portugais mais l’Espagnol. Les mots se ressemblent assez et je devrais parvenir à apprendre cette langue facilement.

La monnaie locale

C’est le “Dobra”. Il faut savoir que 1 euro est équivalent à 24500 Dobra. Sur le dépliant, il est préconisé d’emporter des Euros couvrant au moins les cinq premiers jours du séjour. Résidant à l’hôtel, déjà payé par avance, Il faut simplement de l’argent pour les faux frais. Il est possible de retirer de l’argent sur place dans les banques et seulement dans la capitale. Une bonne chose à retenir pour la suite.