Dans les ténèbres se lèvera une lumière Voici l’espérance annoncée à tous les peuples. Portée par Israël au fil de son histoire, elle trouve son accomplissement avec le Fiat de la Vierge Marie et la venue de Jésus sur notre terre. Nous sommes tous appelés à en vivre aujourd’hui et à en être les témoins jour après jour.D’Isaïe 40 pour la stance, à Isaïe 60 pour le refrain, du psaume 23 pour le 1er couplet au psaume 10 et Isaïe 61 pour le second, les paroles de ce chant de rassemblement sont tirées de textes que la liturgie nous offre pendant l’Avent.La stance vigoureuse rappelle l’interpellation du prophète : « Préparez les chemins du Seigneur…».Ensuite, le refrain nous annonce la joie de la lumière du Seigneur qui vient. Joie toute en douceur de la lumière de l’aurore, annoncée par l’unisson du chœur dans un registre grave (on veillera à sa qualité). Joie éclatante de la Gloire qui jaillit, soulignée par la polyphonie et dans une montée vers le ré aigu. Joie de toute la terre avec le quadruple Alléluia qui le conclut en alternant unisson et polyphonie, sans alourdir. Les ténors soigneront le do # qui éclaire l’accord final.Comme le refrain, le premier couplet alterne unisson et polyphonie, ce qui donne une grande force à la première phraseà l’unisson avec tout le chœur en rythme ternaire. Il scande avec puissance l’arrivée du Seigneur en reprenant les mots du psaume 23 (psaume du 4ème dimanche de l’Avent, année A). On sera attentif au retour du rythme binaire pour « Qui est ce Roi de gloire ? ». Avec le second couplet, la soliste alto et le quatuor qui lui répond chantent avec douceur la miséricorde du Dieu Sauveur.Ce tropaire accompagnera la procession d’entrée pendant tout l’Avent.

n Laurent Beligné (diocèse de Paris)in Voix nouvelles n°101, page 18