RADIESTHÉSIE MÉDICALE

DU MEME AUTEUR

Ouvrages spéciaux sur les Réflexes et les Radiations

Traité de Réflexothérapie, (1 édition 1924 ; 2e édition 1931, Maloine éd.). (25 fr.)

La Réflexothérapie scientifique endonasale, Maloine, Paris 1930. (14 fr.)

La vertébrothérapie, Paris, Maloine 1931. (15 fr.) Pour guérir et rester jeune, 2 édition. Paris,- Legrand éd. Les Radiations Humaines, préface de M. Auguste Lumière,

correspondant de l'Institut et de l'Académie de Méde- cine. Paris, Legrand 1931 (18 fr.).

La Vitalité Humaine et la Médecine de demain. Editions Médicales, 7, rue de Valois (1932), Paris. (10 fr.)

Pendule et Médecins, Sourciers et Malades. Legrand, Paris 1932 (épuisé).

Le Mystère captivant des Ondes. Legrand éd., Paris 1934. (7 fr. 50).

Défendons-nous contre la Maladie. Legrand éd., 1931. Défendons-nous contre la Surdité. Legrand 1930 (épuisé). Diagnostic par les couleurs, Traitement par les métaux.

Maison de la Radiesthésie, 16, rue Saint-Roch, Paris (3 fr.).

Articles dans : Medical Record, Medicina Argentina, Bios, Société de Mé-

decine de Paris, Société de Médecine de Nice, Presse Médi- cale, Paris Médical, Lille Médical, Echos de la Médecine, Courrier Médical, Avenir Médical, Côte d'Azur Médicale, Presse Thermale et Climatique, etc., etc., de 1918 à 1934.

EN PRÉPARATION : Les Radiations cérébrales et les Ondes de la pensée. 1 vol.

ill.

DANS LE DOMAINE DES SCIENCES INCONNUES

RADIESTHÉSIE MEDICALE

APPLICATIONS DE L'ART DU SOURCIER A LA MÉDECINE HUMAINE

PAR LE

Docteur Albert LEPRINCE Correspondant National de la Société de Médecine de Paris

Rapporteur aux Congrès Internationaux de Paris (1933) et Lausanne (1934)

En vente : Maison de la Radiesthésie

PARIS, 16, rue Saint Roch (I 1935

Tous droits réservés

AVANT-PROPOS

COMMENT IL FAUT ENVISAGER L'ÉTUDE DE LA RADIESTHÉSIE MÉDICALE

Les études et les travaux publiés depuis trois ans à peine dans ce domaine des sciences inconnues que constitue la Radiesthésie médicale nous montrent tout l'intérêt que cette question suscite non seule- ment dans le corps médical, mais aussi dans le pu- blic et le monde savant puisque des ingénieurs dis- tingués, des anciens élèves des grandes Ecoles, Polytechnique, Centrale, etc., n'ont pas craint de prendre la baguette et le pendule et de rechercher, à l'aide de ces modestes instruments, les réactions du corps humain.

Le moment nous semble donc opportun pour essayer de mettre au point une étude sur la Radies- thésie médicale.

On peut semble-t-il en donner la définition sui- vante : l'ensemble des procédés permettant, à l'aide du pendule ou de la baguette des sourciers, de dé- terminer les radiations anormales des organes ou des produits biologiques.

I. La Radiation, en effet, ainsi que l'a écrit M Curie, est un phénomène universel. La radia- tion des substances biologiques, et le fluide émané

par le corps humain ont été détectés par de nom- breux auteurs et à l'aide de différents appareils tels que le sténomètre de Joirre, l'appareil de Muller et notre Radiobiomètre. Ces deux instruments seront d'ailleurs décrits au cours de cette étude.

En outre des photographies ont pu être prises de ces diverses émanations par le professeur Cremo- nese, et les expériences de Calligaris et de Cazza- mali sont venues confirmer les résultats obtenus d'autre part.

Donc il existe des Radiations Humaines déce- lables à l'aide d'appareils physiques. Ces appareils, ainsi que nous le montrerons, sont capables de mesurer l'intensité des radiations en diverses par- ties du corps à l'état sain et à l'état malade.

II. Ce premier point acquis, il y a lieu de se de- mander si, sans autre appareil qu'un pendule ou une baguette, un sourcier est capable, par les sen- sations et mouvements involontaires provoqués dans son organisme d'arriver aux mêmes résultats.

Tel est en somme le problème à résoudre et qui doit servir de base à la Radiesthésie Médicale.

III. Ces réactions consistant en modification du sens de rotation du pendule, du redressement ou de l'abaissement de la baguette en présence d'un organe sain ou malade, sont-ils des mouvements inconscients, sous la dépendance du système ner- veux autonome, et l'opérateur est-il dans ce cas soumis à des lois de résonance physique où l'intel- ligence, la volonté n'ont aucune part?

Tel est le second point à examiner. IV. S'agit-il au contraire, dans tous les phéno-

mènes observés, de mouvements (inconscients ou

conscients) où interviennent des réflexes céré- braux, et où l'orientation mentale, le fluide d'in- tention, la volonté, le désir de trouver, un rayon mental, etc. doivent être envisagés.

En un mot dans quelle mesure ce psychisme in- tervient-il dans le Diagnostic Radiesthésique?

Tel est le troisième aspect du problème qui pose nettement la question du rattachement à la Méta- psychie des méthodes de diagnostic à l'aide de la baguette ou du pendule.

Nous nous sommes efforcé dans les pages qui suivent d'envisager très objectivement ces diffé- rents points, en restant autant que possible sur le terrain solide des sciences physiques et de la cli- nique médicale.

« Que faut-il penser de cette prétention de cer- tains sourciers de poser des diagnostics, en prenant un air inspiré, avançant une main vers le malade comme pour une bénédiction, l'autre main tenant une boule de bois ou un petit flacon en guise d'en- censoir? Ces gestes ne font-ils point songer à quelque scène moyenâgeuse de désenvoûtement, ou d'excommunication? Et ne peut-on point se départir de cette comparaison, quand on considère que ce sont le plus souvent des prêtres qui, toute révérence gardée et toute critique mise à part, jouent ce rôle et actionnent le pendule? »

Telle est la question qui nous a été souvent posée et à laquelle nous allons essayer de répondre.

Depuis un quart de siècle, nous avons assisté à

tant de découvertes, nous avons dû reviser tant de conceptions et de dogmes considérés comme intan- gibles, qu'il ne faut ne nous étonner de rien. A mon avis, il convient d'envisager ces questions « neuves » avec scepticisme certes, mais aussi sans parti pris, car la T.S.F. et ses merveilles, demain la télévision, doivent nous rendre prudents, aussi bien dans nos affirmations que dans nos néga- tions. Il est permis à chacun de faire des hypo- thèses, de bâtir des théories, mais seuls des faits bien établis doivent entraîner une conviction, per- mettre d'énoncer les lois et instaurer une méthode de travail et de contrôle.

Il faut noter et constater que les prêtres ont été en ces matières de grands initiateurs et de véri- tables pionniers de cette science nouvelle de la Radiotellurie. Il y a 25 ans, on riait du sourcier qui possédait le don de trouver les sources. Au- jourd'hui, ce sourcier est monté en grade : c'est un Radiotelluriste, un Radiesthésiste, un Prospec- teur, etc.

Il connaît la géologie, il a inventé des appareils de prospection, il est ingénieur, physicien, physio- logiste, médecin; non seulement, il trouve les cours d'eau souterrains, mais il a étendu ses recher- ches aux pétroles, aux minerais. Pourquoi l'idée ne lui serait-elle pas venue de découvrir les mala- dies? Le sang, la lymphe, qui circulent sous la peau et dans les tissus ne sont-ils point capables, tout comme le cours d'eau souterrain, d'exciter ses réflexes et de faire mouvoir sa baguette ou tour- ner son pendule par les radiations qu'il émettent? Cette théorie est évidemment séduisante et cette

argumentation sans défaut, si vraiment des faits et des diagnostics sérieusement contrôlés ne viennent pas les contredire.

Je vous avouerai que j'ai lu et médité bon nom- bre de livres publiés par des sourciers célèbres. Et cependant ils ne m'ont pas entièrement convaincu.

Chacun raconte, en effet, ses petits succès, sa façon de procéder, passe sous silence ses déboires, décrit sa baguette ou son pendule, et, volontaire- ment ou non, oublie de donner les règles précises qu'il faut suivre pour obtenir les mêmes succès brillants.

Chacun, en un mot, a ses petits « trucs» qu'il ne veut pas dévoiler. Quand il se rend dans un Congrès, c'est pour tâcher d'apprendre du voisin le procédé qui lui paraît le plus susceptible d'as- surer un succès, mais sans livrer lui-même son secret. Et c'est humain. C'est l'impression que laisse à chacun la plupart de ces réunions. Quant aux conférences auxquelles j'ai assisté, j'en ai gardé un agréable souvenir, mais vous avouerai-je que je n'ai rien appris et qu'elles n'ont pas entraî- né ma conviction en ce qui concerne le diagnostic médical. Il ne peut en effet en être autrement. Ouvrez les livres des sourciers réputés, et dans les chapitres consacrés au diagnostic des maladies, voyez comment ils interprètent les mouvements du pendule.

Celui-ci vous dit : Le pendule balance sur un organe malade et

tourne sur un organe sain. Celui-là :

Le balancement se produit sur l'organe sain, la giration sur l'organe malade.

Tel autre : J'interroge le pendule : S'il balance, c'est qu'il est indifférent ; S'il tourne, il y a maladie ; S'il barre en travers, la maladie est grave. Tel autre encore: Les mouvements dans le sens des aiguilles d'une

montre sont normaux ; dans le sens inverse, anor- maux, ou vice versa suivant la polarité positive ou négative de l'observateur.

Pour tel sourcier, le pendule prend un mouve- ment différent suivant qu'il s'agit d'un homme ou d'une femme, et les lésions elles-mêmes suivent cette règle.

Pour un autre, il n'y a aucune différence entre la lésion biologique masculine ou féminine. Com- ment se reconnaître dans tout cet imbroglio et qui faut-il croire?

Chacun pense détenir la vérité et tous sont cer- tainement de bonne foi. Cependant...

Ce serait bien le cas de suivre le conseil du moraliste :

Prends-moi le bon parti, laisse là tous tes livres... ... A moins que tous aient raison... Ne pour-

rait-on pas, en effet, émettre l'hypothèse suivante : Un sourcier examinant un jour un malade mani-

festement tuberculeux, a vu son pendule osciller devant le poumon malade, et il en a conclu en toute sincérité que cette oscillation révélait la mala- die alors que le mouvement giratoire décèlerait l'état sain? Peut-être, et cela expliquerait les dif-

férentes manifestations pendulaires chez les divers opérateurs. Chacun se serait fait une règle de ces premières constatations, et l'appliquerait incon- sciemment à tous les cas. Notez bien qu'en tout ceci, je n'incrimine pas la mauvaise foi des expé- rimentateurs, je suis convaincu qu'ils croient en leur pendule, en leur diagnostic et que la plupart n'ont aucun désir de tromper leur prochain. Ces manifestations ne relèveraient plus alors de la phy- sique, de la physiologie, mais de la métapsychique, de la télépathie, peut-être même de la lecture de pensées. Les sourciers seraient des médiums qui s'ignoreraient, ils feraient partie de cette grande catégorie de névrosés ou d'individus paranormaux qui posséderaient vraiment un don de double vue.

La question vaut évidemment la peine d'être étudiée, d'autant plus que certains d'entre eux se reconnaissent le pouvoir de faire des diagnostics à distance sur le simple vu d'une photographie, tout comme ils prétendent trouver sur plans les courants d'eau ou les filons minéraux.

Et si l'on ne veut pas ouvrir aux irréguliers de la médecine, à ceux qu'un de nos confrères a spirituellement nommés les Bâtards d'Esculape, une nouvelle brèche dans la forteresse médicale, c'est aux médecins d'abord qu'il appartient d'ex- périmenter et de proclamer la vérité ou l'erreur...

C'est pour élucider ces questions que, obsédé pendant plusieurs mois par cette phrase de Galilée E pur si muove, je pris le pendule il y a quelques années, afin d'étudier ses mouvements, les réflexes

du pendulisant et les applications possibles des réactions pendulaires à la médecine et à la biologie.

Il était intéressant de se rendre compte si, dans un avenir prochain, le pendule pouvait se substi- tuer au sujet Réactif (Reagent) des expériences d'Abrams, de Boyd, de J. Regnault, que nous avons relatées dans nos publications antérieures.

Nous avons, dans ce but, multiplié les expé- riences, imaginé des appareils de contrôle, et pro- cédé à de multiples enquêtes auprès de Radiesthé- sistes que nous remercions de leur bienveillant concours. On trouvera ici l'expression fidèle de nos espoirs et aussi de nos déceptions.

Ce travail suscitera probablement quelques cri- tiques sévères de la part des médecins, du public, voire même des sourciers. Peu importe : nous n'avons eu qu'un but, la recherche de la vérité.

Je pense donc que cette étude aura son utilité, ne serait-ce que pour placer sur le plan médical le Réflexe pendulaire.

Nous avons essayé de trouver les lois générales qui seraient susceptibles d'apporter une base scien- tifique à des phénomènes reconnus exacts, mais dont l'interprétation a pu être fausse ou erronée.

En effet, des considérations et des conclusions s'appuyant sur les recherches d'eau ou de miné- raux paraissent devoir être modifiées, quand un des éléments, au lieu d'être inorganique, devient un organisme humain, c'est-à-dire un facteur essentiellement variable, sous l'influence d'états physiologiques ou pathologiques.

D A. LEPRINCE, 57, avenue d'Italie, Paris.

(L'hiver, 33, boulevard Cambetta, Nice.)

N. B. Nous tenons à remercier tout particulière- ment ici M. Henry Copin dont les travaux sur les ondes le plus facilement absorbables par le corps humain nous ont permis de mettre au point l'ap- pareil de contrôle pour le diagnostic des sourciers (Radio-Biomètre), appareil, qui muni d'un ampli- ficateur nous rend les plus grands services dans la détermination et la mesure des Radiations Hu- maines.

Les études de M. l'ingénieur Phély sur les couleurs, le magnétisme terrestre, les intensités lumineuses, et les procédés et appareils qu'il a inventés à cet effet (pendule prismatique, et Chromo-Magnétomètre) ont contribué à établir les rapports mathématiques qui existent entre certaines couleurs et certaines vibrations organiques. Ces études ont servi de base aux principes qui nous ont guidé dans l'établissement de la Trousse de chromo-diagnostic, et d'une thérapeutique colorée basée sur l'influence des intensités lumineuses co- lorées associées aux champs électro-magnétiques.

D'autre part les travaux de M Chantereine, de M. Voillaume et des docteurs Calligaris et Cazza- mali nous ont été d'un grand secours pour la mise au point des rayons émanés du corps, et pour l'étude de ces mystérieuses radiations psychiques, dont la découverte nous ouvre des horizons insoup- çonnés.

CHAPITRE PREMIER LE PENDULE ET SES MOUVEMENTS

I

Le pendule le plus simple et dont se servent habituellement les sourciers, est constitué par une sphère de bois pesant une quarantaine de grammes, suspendue à un fil de chanvre d'un mètre environ, qu'on peut enrouler sur un petit bâtonnet de façon à pou- voir modifier sa longueur (fig. 1).

Sphère et fil sont de couleur noire. Le pendule est tenu entre le pouce

et l'index, les autres doigts écartés et la paume bien ouverte.

Le pendule a subi de la part des sourciers des modifications diverses, FIG. 1.

Le pendule.

mais qui ne semblent pas influer sur les phénomènes observés. Le pendule peut, en effet, être constitué par un petit pot de faïence ou de porcelaine, dont lequel on mettra soit des billes, soit du sable, pour en modifier le poids.

Selon M. Turenne, il n'y a pas besoin de cher- cher de complication de poids, de longueur ou de couleur. Quatre pièces de 10 ou 25 centimes sus- pendues à un fil donnent d'excellents résultats.

Quand on désire une très grande sensibilité, on

prend un cheveu plié au milieu et auquel on sus- pend un petit crochet à broder.

Une montre et sa chaîne, un petit fil à plomb de dessinateur, etc., peuvent constituer également un instrument susceptible de donner des oscillations ou des mouvements giratoires entre les mains des pendulisants.

En général, il sera bon pour toutes les expé- riences auxquelles on voudra procéder, de s'en tenir au modèle que l'on aura adopté. L'instru- ment dont on a l'habitude est toujours le meil- leur.

Quel que soit le modèle que l'on adoptera, la façon de procéder sera toujours la même.

I. On peut maintenir le pendule au repos et attendre qu'il prenne de lui-même, en présence du corps à examiner, un. mouvement quelconque.

II. On peut, suivant le conseil de M. H. de France, lui imprimer d'abord un mouvement de balancement, et voir si ce mouvement se modifiera ou non.

Le pendule simple peut être animé, suivant les individus, de mouvements divers. Aussi le débu- tant devra tout d'abord connaître quels sont ses caractéristiques propres, c'est ce qu'on appelle sa polarisation.

Le sujet est dit polarisé positif, si le mouvement de rotation est en sens des aiguilles d'une montre ; s'il est en sens inverse, le sujet est alors négatif.

Cette rotation de gauche à droite, ou de droite à gauche semble dépendre surtout du lancement du pendule ou de sa première impulsion, car l'instru-

ment n'est jamais lancé exactement suivant la per- pendiculaire au corps du radiesthésiste.

Pour régler la longueur du fil, on peut placer le pendule au-dessus d'une ampoule électrique de 110 volts allumée, dérouler ou enrouler le fil jus- qu'à obtenir la transformation du mouvement de balancement en mouvement de giration.

Pour qu'il y ait mouvement du pendule, il faut que la main qui le soutient se meuve sous l'action de ses muscles à la suite des perceptions venant de l'extérieur.

Pour qu'il y ait oscillation entretenue dans un plan vertical, il faut que le point de suspension entre le pouce et l'index se déplace horizontale- ment dans ce plan vertical.

Pour qu'il y ait giration entretenue, il faut composer avec le mouvement précédent un autre mouvement perpendiculaire comme résultante, et également en harmonie avec la longueur du pen- dule.

Pour qu'un mouvement oscillatoire, quelle que soit son origine, se transforme en mouvement giratoire il faut faire intervenir une vibration inconsciente de la main sustentatrice perpendicu- laire à celle qui a provoqué le mouvement oscil- latoire, volontaire ou non (

Pour chacun, la vibration produite dans la main doit avoir une cadence spéciale (ce que nous appe- lons longueur d'onde) qui sera en harmonie avec le battement du pendule : il en résulte l'obligation de régler celui-ci sur le corps étudié en faisant

( Ct GORCEIX, Chronique des Sourciers, sept. 1932.

varier soit sa longueur (l), soit son poids (en faisant varier m qui est sa masse, égale à ) , soit sa forme, qui influe sur le mouvement d'iner- tie I, la formule du pendule composé étant

Le réglage de la longueur du fil est le plus pratique.

L'essentiel est donc pour tout examen au pen- dule : 1° de régler la longueur du fil ( ; 2° de con- naître sa polarité. Etant nous-même polarisé posi- tivement, les expériences de giration que nous relaterons s'entendront dans le sens des aiguilles d'une montre.

Le seul obstacle à des examens précis est, il faut bien le dire, l'auto-suggestion. Le débutant, sur- tout, doit s'abstraire de son instrument, dédoubler en quelque sorte sa personnalité et examiner les mouvements de son pendule comme si celui-ci était tenu par une autre personne ou suspendu à un clou.

Ceci, dira-t-on, est facile. Détrompez-vous. La plus grande difficulté réside dans ce dédouble- ment de l'inconscient et du conscient sur lequel agit le cerveau, avec son désir de trouver.

On n'insistera jamais trop sur cette question de l'auto-suggestion en matière de radiotellurie. Pour tout débutant, il suffira en effet d'avoir le désir

( D'après le C Gorceix, les longueurs du pendule correspondant à des réglages précis sur un corps ou une radiation seraient proportionnelles aux longueurs d'onde de ce corps, ou de cette radiation, telles qu'elles se pré- sentent sur l'échelle d'un spectroscope.

de voir tourner le pendule pour assister au mou- vement giratoire, bien que d'autre part, il ait la volonté ferme de rester totalement immobile : la plupart des erreurs et des insuccès vient de là.

La question de polarité a fait couler beaucoup d'encre, tourner bien des baguettes, et des têtes, et osciller bien des pendules.

Au point de vue médical, il ne s'agit pas, comme en radiotellurie, de l'influence de l'eau sur un organisme, mais bien de l'influence réciproque de deux organismes humains l'un sur l'autre.

Et cette remarque ne me paraît pas avoir été faite par les différents expérimentateurs. Aussi pensons-nous qu'il est nécessaire d'élucider tout d'abord cette question importante.

On a jusqu'alors, dans la plupart des expériences concernant le pendule, envisagé l'observateur et sa polarité sans tenir compte de l'observé.

Or dans la question du diagnostic médical nous avons en présence deux organismes qui sont l'un et l'autre à la fois émetteurs et récepteurs de radia- tions.

Quand on n'envisage que l'expérimentateur, on ne voit qu'une face du problème.

La recherche de la polarité à l'aide de la bous- sole, de la lampe, etc., peut être d'un grand secours pour le prospecteur d'eau, de mine- rais, etc., mais nous pensons, en vertu de la remarque qui précède, qu'en médecine, c'est sur le sujet à examiner que doit aussi se déterminer la polarité, ou mieux que doit se révéler le mou- vement normal qui correspond à un organe sain,

et le mouvement pendulaire qui indiquera l'or- gane malade.

Si le sujet a une petite plaie, on présentera au- dessus ou en face le pendule, et on examinera le mouvement de l'instrument. Porté ensuite sur une partie saine, on verra si ce mouvement se modifie, et comment il se modifie. Le cerveau agirait-il, même dans ce cas, cela n'aurait aucune importance puisque l'accord cérébral conscient ou inconscient serait fait entre les réactions du sujet et de l'expé- rimentateur.

Les Chinois qui furent, il faut bien le dire, nos maîtres en réflexothérapie, avaient remarqué que chaque individu porte en lui sa mesure. Et quand ils voulaient indiquer la place exacte où il fallait faire l'acupuncture, ils prenaient cette mesure sur le malade lui-même : pour la tête, c'était la dis- tance séparant les angles internes des deux yeux ; pour les membres, le tsun ou longueur de la pha- langine du médius, pour le corps la distance sépa- rant les deux seins.

En réflexothérapie pendulaire, si j'ose m'expri- mer ainsi, suivons cet exemple. Il sera peut-être plus intéressant à connaître que la polarité de l'expérimentateur. Et alors nous pourrons énoncer une loi générale qui, mettant tout le monde d'ac- cord, se formulera ainsi :

Sur un malade, et pour un expérimentateur donné, le pendule prendra en face de l'organe atteint un mouvement inverse de celui qu'il accuse sur un organe sain.

On éliminera ainsi cette question de l'influence du sexe sur les mouvements pendulaires, question

Ce livre constitue une nouvelle édition considérablement augmentée

de PENDULE ET MÉDECINS,

SOURCIERS ET MALADES

Imp. G. Thone, Liège (Belgique)

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