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Juste assez d’ architecture pour briller en société philip wilkinson Les 50grands styles que vous devez connaître

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Les 50 grands stylesque vous devez connaître

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Philip WILKINSONest l’auteur de nombreux ouvrages couvrant une très grande diversité de domaines, notamment l’histoire, l’architectureet les arts en général.

Dans la même collection :

Juste assez de culturepour briller en société,par Ben Dupré

Qui est Andrea Palladio ? Qu’est-ce que l’architecture alternative ? Comment un arc-boutant agit-il ? D’où vient le mouvement dit du « pittoresque » ? Quels sont les grands architectes du Bauhaus ? Sur quelle période s’étend l’âge d’or du gothique ? Qui est le fer de lance de la Dymaxion ? En quoi la restauration diffère-t-elle de la conservation ?Des styles les plus connus, tels le rococo ou l’Art déco, aux tendances les plus récentes, tels le déconstructivisme ou l’architecture écologique, en passant par la cité-jardin ou le futurisme, cet ouvrage analyse en 50 fiches concises et accessibles, illustrées d’exemples et de citations célèbres, les grands styles architecturaux que vous devez absolument connaître pour briller en société !

Juste assez d’architecturepour briller en société

Philip Wilkinson

Traduit de l’anglais par Daniel Gouadec

Les 50 grands styles que vous devez connaître

Juste assez de…

www.dunod.com

SommaireDE LA GRÈCE ANTIQUE À LA RENAISSANCE. Les ordres – Le génie romain – Le gothique – La Renaissance – Le palladia-nisme – Le baroque

LE CHANGEMENT ET LE GOÛT. Le Grand Tour – L’architecture industrielle – Le goût – Le rococo – L’esprit du lieu – Le pittoresque – Le néoclassicisme – La raison – L’orienta-lisme – La restauration

LES RENOUVEAUX. Le renouveau – La préfabrication – Le style beaux-arts – Arts and Crafts (arts et artisanats) – La conservation – Le City Beautiful (la belle ville) – L’Art nouveau – La cité-jardin

LE MODERNISME DE PAR LE MONDE. Le gratte-ciel – Le futurisme – L’expressionisme – De Stijl (le style) – Le constructi-visme – Le Bauhaus – Le style international – Le mini-malisme – L’Art déco – L’architecture organique – La Dymaxion – L’urbanisme de séparation – Le patrimoine – Le brutalisme

NOUVELLES ORIENTATIONS. Le néo-rationalisme – Archigram – L’architecture métaboliste – Le paysage urbain – Le structuralisme – Le régionalisme – Le postmodernisme – Le classicisme contemporain – Le high-tech – L’archi-tecture alternative – Le déconstructivisme – L’architecture écologique

Dans la même collection

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Prix France 19,90 € TTC www.dunod.com

90 MM 90 MM14 MM171 MM

6687438ISBN 978-2-10-054934-4

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Table des matières

LE MODERNISME DE PAR LE MONDE25 Le gratte-ciel 100

26 Le futurisme 10427 L’expresssionisme 10828 De Stijl (le style) 11229 Le constructivisme 11630 Le Bauhaus 120

31 Le style international 12432 Le minimalisme 12833 L’Art déco 13234 L’architecture organique 13635 La Dymaxion 14036 L’urbanisme de séparation 14437 Le patrimoine 14838 Le brutalisme 152

NOUVELLES ORIENTATIONS39 Le néo-rationalisme 15640 Archigram 16041 L’architecture métaboliste 16442 Le paysage urbain 168

43 Le structuralisme 17244 Le régionalisme 17645 Le postmodernisme 18046 Le classicisme contemporain 18447 Le high-tech 18848 L’architecture alternative 19249 Le déconstructivisme 19650 L’architecture écologique 200

Glossaire 204

Index 206

Introduction 3

DE LA GRÈCE ANTIQUE À LA RENAISSANCE

01 Les ordres 402 Le génie romain 803 Le gothique 1204 La Renaissance 1605 Le palladianisme 2006 Le baroque 24

LE CHANGEMENT ET LE GOÛT

07 Le Grand Tour 2808 L’architecture industrielle 3209 Le goût 3610 Le rococo 4011 L’esprit du lieu 4412 Le pittoresque 4813 Le néoclassicisme 5214 La raison 5615 L’orientalisme 6016 La restauration 64

LES RENOUVEAUX17 Le renouveau 6818 La préfabrication 7219 Le style beaux-arts 7620 Arts and Crafts (arts et artisanats) 8021 La conservation 84

22 Le City Beautiful (la belle ville) 8823 L’Art nouveau 9224 La cité-jardin 96

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Introduction

Couvrant des domaines qui vont de la technologie à la décoration, de la planification à l’artisanat, et de l’interprétation du passé à la prospective, le présent ouvrage analyse les concepts clés qui ontsous-tendu l’architecture de l’Occident depuis la Grèce antique. Il analyse, avec la même efficacité et la même pertinence, les mouvements intellectuels qui ont donné naissance au gothique, les notions fondatrices de la cité-jardin et les innovationstechnologiques qui ont permis la construction des gratte-ciel.

La première moitié de l’ouvrage couvre le très riche passé de l’architecture, depuis la Grèce antique jusqu’à la révolutionarchitecturale de la fin du 19e siècle. Elle montre que les architectes et bâtisseurs n’ont pas seulement créé des styles (du classique augothique) mais ont aussi engendré des idées (préfabrication ou cité-jardin) qui continuent d’influencer l’architecture et l’urbanisme.

La seconde moitié de l’ouvrage commence avec le renouveau du20e siècle. Le modernisme du début du 20e siècle s’est développé par unfeu d’artifices d’idées qui, pour l’essentiel, supprimaient les décorationsadventices et mettaient en œuvre des matériaux comme le béton, leverre et l’acier. Des formes sculpturales des expressionnistes au béton età l’acier des bâtiments fonctionnalistes du style international dépouillé,les architectes tournaient le dos au passé. D’où l’incroyable richesse et laprofusion des idées architecturales des années 1920 et 1930.

De réactions en réinterprétations, les dernières décennies ont vufoisonner de nouveaux concepts et de nouvelles orientationsarchitecturales qui ont donné les formes agressives d’Archigram et dudéconstructivisme, l’ironie et l’allusion du postmodernisme, et les voiesnouvelles de l’architecture « verte ». La diversité des styles témoigned’un pluralisme architectural sain : l’architecture a rarement fait preuved’une telle variété et d’un tel potentiel qu’aujourd’hui.

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chronologie

02 Le génie romainCe qui distingue l’architecture de Rome, c’est l’application de compétencesélevées en ingénierie à la construction d’édifices de taille importante :aqueducs, temples, amphithéâtres et autres structures, dont beaucoup sontparfaitement conservés. Les Romains ont utilisé des matériaux comme lemortier et des structures innovantes comme les voûtes et les dômes.

Ils ont emprunté librement à la culture, et bien entendu àl’architecture, grecque. Ils ont construit des temples ressemblant àdes temples grecs et les ont entourés de colonnes fidèles aux ordresclassiques. Mais ils ont surtout progressé dans les domaines del’ingénierie et des technologies de construction, donnant naissanceà quelques-unes des idées architecturales les plus pérennes.

Béton (mortier) romain L’invention la plus marquante estsans doute le mortier ou « béton romain », une invention bien plusancienne qu’on ne l’imagine généralement. En fait, les Grecs et leshabitants de Campanie (la région du sud de l’Italie où les Grecs etles Étrusques se sont implantés) utilisaient déjà du mortier pour laconstruction de leurs murs de pierre au 4e siècle avant J.-C. Mais lesRomains se sont emparés de l’idée et l’ont fait fructifier.

Le « béton romain » était le matériau idéal pour un empire enexpansion rapide, où il fallait construire énormément et très vite.Pour construire rapidement des murs épais et solides, les bâtisseursromains utilisaient un mélange de moellons et de mortier qu’ilsparaient de briques ou de pierres de taille, obtenant ainsi, en unminimum de temps, des constructions très solides et bon marché. Le béton convenait particulièrement pour les formes courbes (dômes

c. 15Construction de l’aqueducdu pont du Gard

75-80Construction du Colisée

110-112Construction du marché de Trajan à Rome

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Le génie romain 9

et voûtes) tant prisées des Romains. Et les Romains ont développéun mortier hydraulique à prise rapide, idéal pour les piles de ponts.

Pouzzolane Le béton romain était un mélange d’agrégat (sableplus pierres), de liant et d’eau donnant une masse dure. Les Romainsavaient découvert un liant particulièrement efficace fait d’unmélange de chaux et d’un type de cendre volcanique du nom de« pouzzolane ».

La pouzzolane, qui provenait des collines entourant la baie deNaples, dans la région connue sous le nom de « Pouzzoles », faisaitl’admiration des Romains. Ses propriétés sont décrites dans les écritsdes deux Pline et de Vitruve qui, dans son traité, insiste sur sesqualités particulières. Mélangée à de la chaux et des moellons, dit-il,la pouzzolane renforce la solidité des bâtiments mais présentesurtout l’avantage de permettre de construire des ouvrages (moles etjetées) s’avançant dans la mer. Ses qualités sont telles que le cœur denombreux édifices est toujours en place alors que les parements depierre ont été arrachés ou emportés par les intempéries.

Pour réaliser avec précision les courbes desvoûtes en utilisant uniquement de lourdespierres et du mortier ordinaire, il fautmettre en place des étais de cintrage enbois, tailler chaque pierre avec rigueur etprécision, et disposer les pierres trèssoigneusement sur les étais en appliquant le

mortier. C’est seulement bien plus tard, unefois le mortier pris, que l’on peut retirer lesétais. Le béton permet d’utiliser un cintrageplus léger et simplifie la mise en place de lavoûte sur le cintrage. Comme il prend plusvite, le cintrage peut être retiré plus tôt et lavoûte est plus vite réalisée.

Construction de voûtes

118-128Construction du Panthéon à Rome

135Construction du temple de Vénuset de Rome à Rome

212-216Construction des thermesde Caracalla à Rome

298-306Construction des thermesde Dioclétien à Rome

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L’un des plus grands bâtiments de Romeest le Panthéon, un temple dédié à tousles dieux, construit au cœur même deRome. Il s’agit d’un édifice circulairecouronné d’un dôme à caissons(renfoncements carrés) d’une beautéstupéfiante. Sans l’utilisation soigneuse dubéton romain, principal matériau du

dôme, le Panthéon n’aurait pas pu êtreconstruit. Les constructeurs ont ainsi,notamment, varié l’agrégat utilisé dans lebéton : travertin et tufeau pour lesfondations et les murs jusqu’à la premièrecorniche, puis brique et tufeau, puisbrique seule, puis un matériau encore plusléger, la ponce, au sommet du dôme.

Le Panthéon

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Le génie romain 11

Bâtisseurs de ponts Le béton à pouzzolane convenait toutparticulièrement à la construction de ponts de pierre, qui exigeaitun mortier à prise rapide. En fait, la plupart des ponts construitsavant les Romains étaient soit de petits ponts faits de dalles depierre, soit des ponts de bois à durée de vie limitée. Le béton romaina radicalement changé la donne.

Arches et dômes Plus encore, le béton romain a permis derelever des défis que ne pouvaient même pas imaginer les Grecsanciens. Il a notamment permis de construire des structuresincurvées. Il a grandement facilité la construction des édifices àdôme (comme le Panthéon de Rome ou les imposants thermesimpériaux) et des édifices voûtés (comme les grandes basiliquesromaines et tous les bâtiments comportant des arches).

Les Grecs avaient construit des dômes et des voûtes bien avant lesRomains, mais pas à la même échelle. Le béton romain permettait des’attaquer à des projets surdimensionnés comme le dôme duPanthéon. En fait, les Romains ont construit des dômes et desvoûtes de plus en plus importants et imposants et tiré parti dupotentiel de ce type de structures pour créer des monumentsmagnifiques qui ont radicalement transformé l’architecture.

Idée cléLa résistance du béton

«Ils étaient naturellement enclins à construire et c’était là

la prodigalité favorite des riches.»J.C. Stobart, The Grandeur that was Rome

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chronologie

10 Le rococo

Vers la fin du baroque, les architectes et, singulièrement, les architectesd’intérieur, délaissèrent les effets grandioses de l’architecture baroque pourun style plus léger, à base de motifs naturels, de couleurs pâles et de dorure.Ce style est connu sous le nom de « rococo » et il a exercé une influenceconsidérable sur l’architecture mais aussi sur la conception de divers types deproduits allant du mobilier aux céramiques.

Certains historiens de l’architecture rococo y voient la phase finale dubaroque alors que d’autres y voient un style de plein droit. Le rococo secaractérise par la fréquence des courbes en S et en C, souvent utiliséestrès librement, la richesse des dorures, les couleurs vives sur fond pâle oublanc et les motifs inspirés de la nature : bouquets de fleurs, guirlandesde fruits et de coquillages. Les créateurs du rococo multiplièrentégalement à l’envi les effets d’asymétrie, en rupture avec le classique etle baroque précédents.

Intérieurs rococos Le style rococo est né en France vers 1690 sousl’impulsion de peintres, sculpteurs et décorateurs d’intérieur. Lespremières œuvres rococos sont dues au décorateur Pierre Le Pautre, quicollabora avec l’architecte Hardouin Mansart à la construction deplusieurs palais royaux et popularisa la mode du tissage asymétriqued’étoffes connues sous le nom de « soieries bizarres ».

1747Début de la constructiondu palais royal de Queluz(Portugal) par l’architecteMateus Vicente de Oliveira

1745Début de la construction du palaisde Sans-souci à Potsdam (Allemagne) sur les plans de GeorgWenzeslaus von Knobelsdorff

1730-1740Développement du rococoen France sous l’influence de peintres comme Watteauet Boucher

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Le rococo 41

Le stuc est une sorte de plâtre traditionnellement obtenu enmélangeant du sable, de la chaux et de l’eau. Il a été abondammentutilisé par le baroque et le rococo (à l’intérieur et à l’extérieur desbâtiments) pour recouvrir les murs d’un matériau lisse, durable etimperméable et comme élément de décoration (ci-dessous). Lesartistes baroques et rococos appréciaient son potentiel décoratif etson aptitude à donner des courbes lisses – si parfaitement adaptée àla création des espaces fluides des bâtiments du 18e siècle – ainsi quela facilité avec laquelle il se sculpte. Le stuc a été abondammentutilisé pour créer des trompe-l’œil dans les intérieurs rococos etnotamment des sculptures ou des reliefs de personnages (chérubinsau plafond) ou de fleurs ou de fruits semblant sortir d’un mur.C’était le matériau idéal pour créer les formes d’illusions si chèresaux artistes de l’époque rococo.

Le stuc

1764Début de la construction du château Solitude (Allemagne) sous les ordres de Philippe de la Guêpière

c. 1760William Chambers dessine pour Kew Gardens (Londres) des bâtiments parmi lesquelsfigure une pagode chinoise

1753L’analyse de la beautépar William Hogarth affirmeque les courbes en S sontl’essence de la beauté

1752Reconstruction du palaisde l’impératrice Catherineà Tsarskoye Selo (Russie)par Bartolomeo Rastrelli

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Après 1730, environ, les mécènes et les artistes commençant àapprécier le style Louis XV, plus délicat, le style rococo franchit lesfrontières françaises. Les étoffes et les illustrations gravées furent levecteur de sa profonde pénétration en Allemagne et en Europecentrale, où il influença la décoration de divers édifices. Les grandeséglises bavaroises, où l’espace baroque tout en courbes se combineaux délicats tableaux et dorures du rococo, sont l’un des résultats decette circulation visuelle. Certaines pièces des châteaux et palaistchèques, comme la salle des masques du château de Ceský Krumlov,dont les murs sont recouverts de masques en trompe-l’œil, en sontun autre. D’autres intérieurs d’Europe centrale évoquent des scènespastorales – vues et scènes de la vie à la campagne, bergers et bergères– en accord avec la mode pastorale en poésie et destinées auxaristocrates rêvant d’un retour à la nature en se déguisant en bergers.

Chinoiserie Le rococo a également influencé, au moins en partie,la vogue des objets chinois au 18e siècle (voir p. 60-63). Comme lerococo lui-même, l’interprétation européenne de la décorationchinoise était exotique, délicate et toute en courbes. Les Européensn’ont pas reproduit la porcelaine, le mobilier ou les bâtimentschinois, ils en ont créé leurs propres versions, de plus en plusimaginaires et éloignées des originaux. Les motifs de dragons, depaysages chinois et de personnages vêtus selon l’idée que lesoccidentaux se faisaient des costumes chinois étaient très populaireset se mêlaient allègrement à d’autres éléments rococos.

Façades rococos Le style rococo gagna la Russie, dont la familleimpériale s’était tournée vers la France et l’Italie à la recherche d’unepart de culture « moderne » et sophistiquée. Il y exerça uneinfluence marquée sur les décorations intérieures et extérieures. L’undes exemples les plus remarquables est le palais d’été de l’impératriceCatherine à Tsarskoye Selo, dont les longues façades luisent de stuc

«Nous y voici donc… nous devons tousrechercher le goût barbare et voyant desChinois ; et les pagodes à grosse tête et lesmandarins branlants l’emportent sur les

chefs-d’œuvre de l’Antiquité»Mme Elizabeth Montagu, lettre de 1749

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Le rococo 43

aux tons pâles et de riches dorures. Le palais a été conçu parl’architecte italien Bartolomeo Rastrelli, qui fut aussi le principalarchitecte du palais d’Hiver de Saint-Pétersbourg et de nombreuxautres palais russes de styles rococo et baroque.

Un style éphémère Sous d’autres cieux, comme la Grande-Bretagne, le rococo ne réussit pas à s’implanter, mais influençanéanmoins certains aspects de l’architecture et de la décoration, qu’ils’agisse des meubles richement ornés par Chippendale ou descréations de l’industrie naissante de la porcelaine. Les intérieurs etles édifices décorés selon le goût chinois – délicat et exotique commele rococo – participèrent également de l’évolution générale du goûtau 18e siècle. Mais certains des exemples les plus représentatifs durococo britannique, notamment les structures des « jardins duplaisir » comme Vauxhall Gardens, ont été démolis depuislongtemps.

En pratique, le rococo n’a généralement pas perduré. Il a justepoussé à l’extrême certaines tendances décoratives du baroque.Souvent fantasque, il correspondait bien aux goûts et aux ressourcesfinancières d’aristocratiques mécènes qui aimaient également lalégèreté de filigrane des débuts du renouveau gothique et le typed’architecture proposé par le mouvement du pittoresque qui devaitsuivre. Au final, ce ne sont pas ces mouvements, mais l’avènementdu néoclassicisme, qui ont mis fin au rococo.

Idée cléFleurs, fruits, volutes et coquilles – la délicatesse

en décoration

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28De Stijl (le style)Les architectes hollandais ont été à l’avant-garde du modernisme de 1910 àla fin des années 1920. Leur mouvement dit « De Stijl », qui a produitd’étonnantes maisons blanches d’un extrême raffinement, a fortementinfluencé le Bauhaus ainsi que d’autres écoles et mouvements. Aujourd’huiencore, les architectes apprennent beaucoup de sa gestion soigneuse del’espace et de l’importance accordée aux détails et à l’ameublement.

Pendant la Première Guerre mondiale, les Pays-Bas étant un pays neutre,beaucoup d’artistes et d’architectes en profitèrent pour prolonger uneforme de modernisme plus raffiné et plus élaboré, à certains égards, quetout autre. Ils réduisirent la peinture à une composition de lignes droiteset de couleurs et décomposèrent l’architecture en composants – plans etespaces. Leur mouvement prit le plus simple des noms : De stijl (le style).

Les œuvres de Mondrian Tout commence avec la peinture et,singulièrement, les œuvres de Piet Mondrian. Mondrian avaitcommencé, sous l’influence des cubistes, à décomposer ses tableauxselon des arrangements (qui demeuraient figuratifs) de lignes droiteset continuait à simplifier ses œuvres. Les tableaux caractéristiques deMondrian comportaient des lignes noires verticales et horizontalesformant des rectangles peints de couleur blanche ou de couleursprimaires. Ces compositions avaient une signification spirituelle pourl’artiste qui, par-delà la dé-composition de la peinture, recherchaitune vérité supérieure, une sorte de géométrie spirituelle.

L’influence de Frank Lloyd Wright Mondrian, peintre,travaillait en deux dimensions, mais les artistes du mouvement DeStijl trouvèrent une source d’inspiration en trois dimensions dans lesréalisations architecturales de Frank Lloyd Wright aux États-Unis.

1916Robert van’t Hoff construit, prèsd’Utrecht, des maisons de béton influ-encées par les idées de van Doesburget préfigurant le mouvement De Stijl

1917Theo van Doesburg fondele mouvement De Stijl

1917-1918Gerrit Rietveld dessine sa chaise rouge et bleue

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Les architectes hollandais s’emparèrent du modèle de plans imbriquéset d’espaces intérieurs fluides proposé par Wright. Ils appréciaient lesgrandes vérandas et les toits en surplomb de bâtiments qu’il dessinait,comme Robie House à Chicago. Ils aimaient la manière dont Wrighttraitait chaque détail de ses maisons et ignoraient résolument ce qu’ily avait de plus désuet chez lui : l’influence du mouvement Arts andCrafts et l’ornementation.

Espace et esprit Le groupe comptait plusieurs architectes, dontTheo van Doesburg, J.J.P. Oud, Gerrit Rietveld, Cornelis van Eesterenet Robert van’t Hoff, qui adoptèrent le dépouillement de Mondrian ety ajoutèrent la flexibilité spatiale de Wright. Ils recherchaient lapureté et la simplicité de formes mais aussi un sens spirituel. Unemaison respectant leurs principes est une série de plans imbriqués –sections de murs, sols, toit en surplomb, etc., généralement blancsmais avec une touche occasionnelle de couleur primaire pure.Beaucoup de ces plans semblent flotter dans l’espace, créant uneimpression d’insubstantialité.

Dès le départ, deux tendancess’opposèrent. Pour vanDoesburg, le grand théoricien du mouvement, l’architecturedevait avoir une significationspirituelle. Il utilisait la couleur,par exemple, pour créer cettedimension supplémentaire et considérait l’architecturecomme une vocation exigeantequi devait dépasser la satisfactionimmédiate des besoins physiques

des clients. Au contraire,J.J.P. Oud, insistait surl’importance des besoins sociauxdes utilisateurs des bâtiments. Il quitta le mouvement dès le début des années 1920 poursuivre une voie pluspragmatique, mais ses maisonsrestèrent influencées par la puissante composition de l’architecture dite « De Stijl ».

Spiritualité ou pragmatisme ?

1921Van Doesburg donne des conférencesau Bauhaus, propageant les idées du mouvement De Stijl

1924Fin de la construction de la maison Schröder sur les plans des Gerrit Rietveld

1931Décès de van Doesburget dissolution du groupe

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À l’intérieur, l’espace est ouvert et lespièces parfois séparées par des cloisonsmobiles et non des murs. De grandesfenêtres permettent la rencontre desespaces intérieurs et des espaces de jardin.Des structures comme des escaliers deverre ouvrent également l’espace intérieurtout en créant une impression de magie.En même temps, les fortes lignes

horizontales et verticales – incluant des meneaux, des balustrades etdes tuyaux de chauffage – donnent une impression de confinement,comme les lignes noires des tableaux de Mondrian.

Ce type de conception extrêmement raffinée atteignit sa forme la plusachevée dans la maison Schröder construite à Utrecht en 1923-1924par Gerrit Rietveld pour Mme Schröder, une artiste. La maison est

De nombreux architectes comme ceux dumouvement Arts and Crafts, des modernistescomme Mies van der Rohe et des membres ducourant De Stijl considèrent un bâtiment commeune œuvre d’art totale. À leurs yeux, l’architectedoit tout concevoir, tous les aménagements, etmême les meubles.En vertu de ce principe, de nombreux architectesmodernes ont conçu pour leurs bâtiments desmeubles étonnants. Et ce mobilier a rencontréun succès plus large. La chaise Barcelone demétal et de cuir originellement réalisée par Miespour le pavillon allemand de l’exposition deBarcelone et largement copiée en est l’exemplele plus connu et, pour beaucoup, la chaise rougeet bleue de Gerrit Rietveld (ci-contre), structurede plans et lignes semblable à un tableau entrois dimensions de Mondrian, symbolise lemouvement De Stijl.

«... un style en pleinematuration, fondé

sur une pure équivalenceentre l’époque et ses moyens

d’expression...»Theo van Doesburg, dans le périodique De Stijl

Mobilier d’architecte

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petite mais magnifiquement finie et le soin porté au détail est tel quela plupart des équipements et des aménagements ont été dessinés parl’architecte lui-même. Même le mobilier est du même style.

La méticulosité de l’approche, qui conduit à faire de la maison une« œuvre d’art totale », était acceptable pour une clientecompréhensive. Et même si l’approche ne convenait guère pour desprojets destinés à des clients peu aisés, des architectes du mouvementont appliqué leur esthétique pure à des projets de masse. J.J.P. Oud,qui devait devenir l’architecte municipal chargé du logement àRotterdam, appliqua l’esthétique de murs blancs et de plans etd’ouvertures simples à des logements ouvriers. Les projets qu’il réalisadans les années 1920 à Kiefhoeck et Hoek van Holland suscitenttoujours l’admiration.

Le mouvement De Stijl se développa pendant les années 1920. VanDoesburg donna des conférences au Bauhaus (voir p. 120-123),exportant ainsi les principes du mouvement en Allemagne, d’où ilsinfluencèrent l’architecture au sortir de la Première Guerre mondiale,et le mouvement perdura jusqu’à la mort de van Doesburg en 1931.Aujourd’hui encore, les architectes se tournent vers le mouvement DeStijl à la recherche d’inspiration et les décorateurs admirent lemobilier de Rietveld, dont on reproduit encore et toujours la célèbrechaise rouge et bleue.

Idée cléDes lignes nettes,des couleurs primaires

«Les masses s’élancent dans toutes les directions – en avant, en arrière, à droite,

à gauche… Ainsi, l’architecture modernedeviendra de plus en plus un processus

de réduction à une proportion positive.»J.J.P. Oud

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chronologie

44 Le régionalismeLe régionalisme est né de la volonté d’un certain nombre d’architectes,opposés à l’aspect international de l’architecture moderne, de s’inspirer de laculture locale et de construire des bâtiments respectant ou exprimant leurlieu d’implantation. Le mouvement a apporté richesse et variété àl’architecture de la fin du 20e siècle et continue d’influencer la penséearchitecturale.

S’exprimant sur les grands immeubles modernes, la plupart des critiquesdu 20e siècle considéraient l’architecture moderne comme unphénomène international. Ils voyaient dans les constructions desmaîtres du 20e siècle comme Le Corbusier et Mies van der Rohe unnouveau départ, un ensemble de solutions à des problèmes spécifiques,plutôt que des réponses à des conditions locales ou à des stylesrégionaux. Les matériaux qu’ils utilisaient (béton, verre et acier) étaientidentiques dans tous les pays. De ce point de vue, l’architecturemoderne était, quoique dominée par les grands pionniers de l’Occident,internationale.

Le « lieu » dans l’architecture moderne Ceci étant, chacunde ces grands pionniers tirait son inspiration d’un lieu spécifique. Les« maisons de la prairie » de Frank Lloyd Wright, par exemple, étaientconçues (et nommées) comme un type d’habitat typiquement américainadapté aux espaces infinis du Midwest. Le Corbusier s’inspirait desmaisons blanches de Grèce. Tous les architectes modernes dignes de cenom ont subi et transformé l’influence de lieux spécifiques, dont ontrouve la trace, après transformation, dans leurs constructions.

Plus tard, une génération d’architectes prit la pleine conscience de cetteréalité. Originaires de parties du monde n’appartenant pas au mondeoccidental des modernistes du début, beaucoup d’entre eux voulurent

1960Inauguration officielle de la nouvellecapitale du Brésil, Brasilia

1964Gymnase de Kenzo Tange aux jeuxOlympiques de Tokyo

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tenir compte, dans leurs constructions modernes, des traditions et de lagéographie de leurs pays d’origine et construire des bâtimentsparfaitement intégrés dans leur environnement. Pas question pour euxde placer une boîte moderniste en acier et en verre n’importe où sanstenir compte du climat et de l’environnement. Les critiques ont créé leterme « régionalisme » pour désigner leurs diverses déclinaisons del’architecture moderne.

Des réponses à l’échelle planétaire Ceci apparaît à l’évidenceà Brasilia, la nouvelle capitale du Brésil. Le cœur de la ville a étéconstruit à la fin des années 1950, sous la direction de l’urbanisteprincipal Lúcio Costa et de l’architecte Oscar Niemeyer. Son architecturedevait être moderne tout en exprimant l’identité et la culturebrésiliennes. Utilisant un idiome moderniste reconnaissable, Niemeyer aintégré les courbes du paysage brésilien dans ses constructions. LaChambre des députés en forme de cuvette de béton, le Sénat avec sondôme blanc, et la cathédrale avec ses nervures courbes en bétoncontribuent à cet effet.

D’autres architectes impliqués dans des projets de moindre envergureont également abondamment tiré parti des cultures régionales. Lejaponais Kenzo Tange a marié l’architecture traditionnelle japonaise et lemodernisme. Le Mexicain Luis Barragán a apporté au modernisme unsens de la couleur, de la lumière et de la sensualité qui doit énormémentà l’art et à la tradition du Mexique. Le Sri Lankais Geoffrey Bawa aélaboré ce que l’on a appelé un « modernisme tropical » pour l’Asie duSud-Est et l’égyptien Hassan Fathy a utilisé des technologies adaptées àl’Égypte, comme la brique de boue séchée.

Le régionalisme transparaît dans les œuvres d’architectes commeBarragán et Tange et imprègne les œuvres de nombreux autresarchitectes moins connus. Même en Occident, où le mercantilisme et lamode émoussent trop souvent le tranchant de l’architecture, despraticiens comme Andrew Batey et Mark Mack, basés à Napa Valley, enCalifornie, créent des maisons de grande qualité respectueuses de leursite d’implantation.

1966Luis Barragán dessine la résidence et les haras de Folke Egerstrom à San Cristóbal

1984L’université de Ruhuna à Matara (Sri Lanka)emménage dans ses nouveaux locauxconçus par Geoffrey Bawa

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juste assez d’architecture pour briller en société178

Les urbanistes et architectesprennent parfois en compte lestraditions de construction locales enadoptant le style vernaculaire de larégion. Ceci est surtout possible siles personnes concernées sontimpliquées dans les modes deconstruction locaux et créent untype de bâtiment traditionnel (unemaison, par exemple) en utilisantdes matériaux locaux. Ce choix estégalement viable quand un

architecte s’appuie sur les traditionslocales, comme Barragán (voir ci-dessous). Mais l’imitation irréfléchiede styles vaguement vernaculairespour « déguiser » des bâtimentscomme des supermarchés ou desbureaux est rarement une réussite.La forme du bâtiment étant déjàchoisie et l’intérieur conçu, la coquevernaculaire n’est alors rien d’autrequ’une inoffensive couche derevêtement.

Régionalisme et vernaculaire

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Ces architectes et bien d’autres, qui s’inspirent du lieu et du milieu, sonttrès divers et ne représentent pas une « école ». Barragán, par exemple, aété considéré comme minimaliste (ce qui ne rend pas justice à larichesse de ses formes et de ses couleurs) alors que Fathy est plus prochede l’architecture vernaculaire de son pays d’origine. Mais leurs travauxrenvoient à un élément architectural crucial : la centralité du lieu.

Sagesse indigène Ce n’est pas un hasard si bon nombre de cesarchitectes travaillent dans les pays en voie de développement, oùles ressources manquent souvent, où les technologies sont limitées,mais où les traditions locales sont riches et généreuses. Même dansun pays développé comme l’Australie, les architectes ont découvertqu’ils avaient beaucoup à apprendre des paysages et habitantsindigènes. Glenn Murcutt, architecte admiré pour ses maisonsparfaitement adaptées aux paysages, aux traditions et au climataustraliens, résume ceci par une expression aborigène : « effleurer laterre ». Et c’est ce que font ses maisons légères, ouvertes à la brise,surélevées par de fins piliers.

En ce 21e siècle, le message est toujours d’actualité. À chaque pasque nous faisons, nous sommes invités à respecter l’environnementet à protéger la planète. Les constructions ayant un impactconsidérable sur le lieu, les ressources et les vies, l’architecture doit,plus que toute autre chose, être, comme le savent les tenants del’architecture écologique, respectueuse du lieu (voir p. 200-203).L’esprit du lieu est toujours bien présent.

Le régionalisme 179

«L’architecture est une violation du paysage. Elle ne peut tout simplement pas s’intégrer. Elle doit créer un nouvel équilibre.»

Mario Botta

Idée cléRespectons

l’esprit du lieu

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Qui est Andrea Palladio ? Qu’est-ce que l’architecture alternative ? Comment un arc-boutant agit-il ? D’où vient le mouvement dit du « pittoresque » ? Quels sont les grands architectes du Bauhaus ? Sur quelle période s’étend l’âge d’or du gothique ? Qui est le fer de lance de la Dymaxion ? En quoi la restauration diffère-t-elle de la conservation ?Des styles les plus connus, tels le rococo ou l’Art déco, aux tendances les plus récentes, tels le déconstructivisme ou l’architecture écologique, en passant par la cité-jardin ou le futurisme, cet ouvrage analyse en 50 fiches concises et accessibles, illustrées d’exemples et de citations célèbres, les grands styles architecturaux que vous devez absolument connaître pour briller en société !

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SommaireDE LA GRÈCE ANTIQUE À LA RENAISSANCE. Les ordres – Le génie romain – Le gothique – La Renaissance – Le palladia-nisme – Le baroque

LE CHANGEMENT ET LE GOÛT. Le Grand Tour – L’architecture industrielle – Le goût – Le rococo – L’esprit du lieu – Le pittoresque – Le néoclassicisme – La raison – L’orienta-lisme – La restauration

LES RENOUVEAUX. Le renouveau – La préfabrication – Le style beaux-arts – Arts and Crafts (arts et artisanats) – La conservation – Le City Beautiful (la belle ville) – L’Art nouveau – La cité-jardin

LE MODERNISME DE PAR LE MONDE. Le gratte-ciel – Le futurisme – L’expressionisme – De Stijl (le style) – Le constructi-visme – Le Bauhaus – Le style international – Le mini-malisme – L’Art déco – L’architecture organique – La Dymaxion – L’urbanisme de séparation – Le patrimoine – Le brutalisme

NOUVELLES ORIENTATIONS. Le néo-rationalisme – Archigram – L’architecture métaboliste – Le paysage urbain – Le structuralisme – Le régionalisme – Le postmodernisme – Le classicisme contemporain – Le high-tech – L’archi-tecture alternative – Le déconstructivisme – L’architecture écologique

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6687438ISBN 978-2-10-054934-4

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