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Le magazine d’information de la MNH N° 192 Mai 2016 Cahier MNH P 25 MNH PREV’ACTIFS : offre promotionnelle REPORTAGE P 10 STAGE DE FIN D’ÉTUDES AU CAMBODGE ou l’aventure humanitaire de Caroline et Charlène Retrouvez toute l’actualité de la MNH sur mnh-hop.fr

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Le magazine d’information de la MNH

N° 192 Mai 2016

Cahier MNH P 25

MNH PREV’ACTIFS : offre promotionnelle

REPORTAGE P 10

STAGE DE FIN D’ÉTUDES AU CAMBODGE ou l’aventure humanitaire

de Caroline et Charlène

Retrouvez toute l’actualité de la MNH sur mnh-hop.fr

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éditorial

La MNH, un mutualisme vivant Étymologiquement, le mutualisme est issu du latin mutuus, qui signifie réciproque, qui s’échange. Par nature, le mutualisme porte donc en lui une dimension de mouvement, de progrès et c’est bien tout le sens de l’engagement du Groupe MNH au service exclusif des professionnels de la santé et du social.

En élargissant considérablement son offre en assurance, banque, services et médias, la MNH affirme son ambition d’accompagner au quotidien ses adhérents dans tous les aspects de leur vie, faisant du mutualisme une réalité à la fois vaste et éminemment moderne.

MNH hop (www.mnh-hop.fr) témoigne de cette modernité et de l’importance du dialogue permanent avec les adhérents : plateforme digitale de contenus en santé et en vie quotidienne (loisirs, métiers), elle constitue une source d’informations indispensables à une meilleure connaissance de l’actualité de vos contrats et de l’ensemble des services proposés par le Groupe MNH. Vous avez été très nombreux à vous rendre sur le site depuis son ouverture et nous sommes persuadés qu’il deviendra au fil des semaines un outil de communication incontournable. Ceux d’entre vous qui en ont manifesté le souhait continueront bien sûr à recevoir leur magazine en version papier et nos adhérents non-voyants le format audio.

Notre priorité est de renforcer la relation de proximité afin de toujours mieux vous servir et d’être à l’écoute de vos attentes.

Gérard Vuidepot, Président

Une brochure résumés des rapports assemblées générales MNH et MNH Prévoyance est jointe à ce numéro.

MUTUELLE NATIONALE DES HOSPITALIERS ET DES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ ET DU SOCIAL – 45213 Montargis Cedex Tél. 3031 (service et appel gratuits) – www.mnh.fr – www.mnh-hop.fr – Le numéro : 0,76 € – La MNH est membre de l’ANPM et du SPS. La MNH et MNH Prévoyance sont deux mutuelles régies par les dispositions du livre II du Code de la mutualité, immatriculées au Répertoire SIRENE sous les numéros SIREN 775 606 361 pour la MNH et 484 436 811 pour MNH Prévoyance.Directeur de la Publication : Gérard Vuidepot. Directeur du comité de communication : Jean-Pascal Pradel. Comité de communication : Dominique Bénéteau, Jean-François Amadou. Rédacteur en chef : Jean Gaultier. Rédaction : Marie-Thérèse Holecek. Coordination : Françoise Mauny. Crédits photos : AFP, BSIP, Corbis, Getty, Istockphoto, Shutterstock. Conception et réalisation : Chantal Ayroles. Pré-presse : Valor’image. Impression : Maury - Manchecourt. Dépôt légal : 2e trimestre 2016. Ce numéro tiré à 120 000 exemplaires est imprimé sur du papier éco-responsable. CPPAP 0919 M 06991. N° ISSN 1164-4869. Les livres cités dans la revue sont à se procurer auprès de votre libraire.Ensemble, faisons un geste pour la nature ! La MNH participe activement au développement durable de la planète en limitant la pollution… et la nature s’en porte mieux !

4 SANTÉ Jardins thérapeutiques : quand la santé se met au vert ..........................4 L’haptonomie ou science de l’affectivité ................................................................6

8 ASSOCIATION Stand Up for African Mothers 15 000 sages-femmes formées en Afrique subsaharienne : c’est l’objectif de l’AMREF

10 REPORTAGE Stage infirmier au Cambodge ou l’aventure humanitaire de Caroline et Charlène

12 MÉTIER Ergothérapeute en psychiatrie : plus de créativité et moins de médicaments

14 QUOTIDIEN Les produits moches se rebiffent ! .....................14 Le casse-tête des durées de validité des ordonnances ................................................................18

16 SPORTS, LOISIRS ET CULTURE Handivoile, un vent de liberté !

19 LE CAHIER MNH

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SOMMAIRE I 3

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Jardins thérapeutiques : quand la santé se met au vert

 » Les jardins thérapeutiques fleurissent dans les établissements pour personnes âgées. Ils sont bénéfiques pour les résidents… mais aussi pour les soignants.

« Un espace d’apaisement, de douceur et de bien-être ; un véritable lieu de vie… » Les jardins thérapeutiques, qui fleurissent depuis une dizaine d’années dans les centres de soins et les structures d’accueil pour per-sonnes âgées, rallient tous les suffrages.Il ne s’agit pas de simples espaces végétalisés ;

ces jardins sont adaptés aux publics qui les investissent, les cultivent et en recueillent les fruits - dans tous les sens du terme. Dans une maison de retraite, par exemple, les plantes sont disposées en hauteur et les allées suffi-samment larges pour accueillir des fauteuils roulants.

Ces lieux de vie sont conçus pour stimuler les cinq sens : on touche les pétales, on hume l’odeur des fleurs, on écoute le bruit de l’eau de la fontaine, on admire la beauté d’une rose, on goûte les fraises tout juste cueillies…« Le jardinage améliore la santé physique et mentale, affirme Anne Ribes (1). Sur le plan physique, il implique la répétition des mou-vements – se baisser, se pencher, fléchir les genoux – qui entretiennent la souplesse du corps. Sur le plan psychique, il impose un éveil constant, car un jardin est toujours en mouvement. »Le Dr Denis Richard, chef de service à la phar-macie de l’Hôpital Henri-Laborit de Poitiers (2), insiste sur les « vertus anti-stress » de cette pratique : « On ne peut jardiner qu’en prenant son temps. Cela fait baisser significativement la tension et le rythme cardiaque, tout en stimulant les fonctions cognitives. »

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4 I SANTÉ

© Antoine Labreuche © Antoine Labreuche

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« UNE AVENTURE COLLECTIVE »Ces effets bénéfiques ont été constatés sur les seniors comme sur les malades de tous âges – aussi bien les enfants hyperactifs et les jeunes autistes que les adultes frappés par la maladie d’Alzheimer. Mais pas seulement.« Le personnel soignant profite également de ces vertus, sourit Nathalie Joulié Morand, directrice générale de Terramie, première en-treprise française spécialisée dans la création de jardins thérapeutiques (lire par ailleurs). Ces métiers comptent parmi les plus pénibles : il n’est pas facile d’être tous les jours confronté à la maladie, à la mort. Les burn-out sont fréquents. Le fait d’accompagner et de gui-der les patients dans ces jardins instaure une nouvelle relation. Dans les établissements où ces lieux ont été créés, le turn-over diminue. Parce que les soignants se sentent mieux dans leur travail ! » Ces espaces profitent aussi aux familles qui peuvent y rencontrer leur parent âgé ou malade, le voir s’épanouir dans un milieu plus apaisant.

« AIDER NOS RÉSIDENTS À ACCEPTER LA SITUATION »Eric Morgenthaler tient à rendre à César ce qui lui appartient : « L’idée de transformer nos espaces verts en jardin thérapeutique vient du personnel soignant. » Le directeur de l’Ehpad Les Charmilles de Saint-Quirin, en Moselle, sourit : « C’est peut-être pour cela qu’ils se sont appropriés aussi vite ce lieu de vie ! Aujourd’hui, je crois que nous aurions tout simplement du mal à nous en passer… La plupart des personnes âgées qui intègrent une maison de retraite vivent cela comme une épreuve, décrypte le responsable. Il est primordial de bien les accueillir ; nous avons constaté qu’un jardin thérapeutique pouvait les aider à mieux accepter la situation. Il s’interrompt, sourit plus largement : Depuis que ce lieu existe, nous avons moins recours aux médicaments. Les résidents sont plus calmes, les relations avec leur famille plus détendues. Nous allons développer l’aspect intergénérationnel en invitant les enfants des alentours : je suis convaincu que ces rencontres, dans ce cadre privilégié, seront positives pour tout le monde ! »

TERRAMIE : L’AMITIÉ À LA PUISSANCE 4« Terramie, c’est d’abord l’histoire d’une ambition commune, explique Nathalie Joulié Morand, directrice générale. Nous voulions exercer un métier utile à autrui autour de convictions résolument humanistes. » C’est aussi une histoire d’amitié : celle de quatre passionnés qui fondent en 2012 la première entreprise française spécialisée en création et accompagnement de jardins à visée thérapeutique.« Terramie est la contraction de deux noms, Terre et amie, pour évoquer de façon douce la dimension bienfaisante du jardin, décrypte la responsable. Telle une amie, la terre nous apporte ce qu’elle a de meilleur et nous vient en aide. »L’entreprise propose la création d’un jardin de vie sur mesure, adapté à chaque établissement et à ses pathologies, mais aussi la formation des équipes de soin à l’usage du jardin. « Pour que cela fonctionne, l’équipe soignante doit s’approprier cet espace et être partie prenante du projet », insiste Nathalie Joulié Morand.Depuis janvier 2014, Terramie développe son concept en réseau de franchises. Ses fondateurs viennent de recevoir le Coup de cœur L’Express Franchise 2016. Près d’une vingtaine de jardins ont déjà été conçus par leurs soins. En savoir plus : Terramie - 2 rue des Acacias - 54290 [email protected] - www.terramie.fr - Tél. 06 35 43 49 76

« Un jardin thérapeutique doit être une aventure collective, conclut Nathalie Joulié Morand. Les soignants doivent être associés au projet dès sa conception. D’abord parce qu’ils connaissent, mieux que quiconque, les spécificités de leur public. Ensuite pour qu’ils s’approprient cet espace, qu’ils y prennent eux-mêmes du plaisir. La plupart des di-recteurs d’établissements ont compris, au-jourd’hui, combien cet aspect est important. »Pour qu’un simple espace vert se transforme en jardin thérapeutique, il faut du temps : entre sept et dix mois. Mais ses bienfaits, ensuite, germent pendant des décennies. Au rythme lent et mesuré des saisons.

CÉDRIC PORTAL

(1) Auteur de Toucher la terre, jardiner avec ceux qui souffrent (éditions Médicis). (2) Auteur de Quand jardiner soigne (éditions Delachaux et Niestlé)

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6 I SANTÉ

L’HAPTONOMIE ou science de l’affectivité

 » Grâce au contact psychotactile et à une réelle présence, l’haptonomie implique une approche singulière de l’être humain. Pratiquée par des professionnels de santé préalablement formés, cette approche trouve diverses applications thérapeutiques.

Du grec hapsis/haptein désignant le tou-cher, le lien, le tact et nomos, signifiant la norme, l’haptonomie se définit comme la science de l’affectivité dans la relation à autrui. Initiée à la fin des années 70 par le néerlandais Frans Veldman, cette approche est basée sur la qualité de présence du thé-rapeute, présence dite affective, c’est-à-dire ouverte et “confirmante”, associée à la qualité d’un contact dit psychotactile. La qualité parti-culière de ce dernier, cet être avec du praticien qui implique sa présence tout entière, sans a priori ni précipitation, permet ainsi à la per-sonne qui en bénéficie de « s’ouvrir comme elle est, de sentir qu’elle est précieuse, “confir-mée” affectivement. » Cette « qualité d’être en relation est alors source d’un sentiment de sécurité qui conduit à une alliance théra-

peutique », explique Juliette Planckaert, psychologue dans l’Orléanais qui pra-tique l’haptonomie depuis plus d’une vingtaine d’an-nées. Dans cette approche, le ma-lade ou le souffrant n’est pas réduit à son seul symptôme

mais accueilli, considéré dans son être tout entier (corps, psyché, affectif), dans son exis-tence du moment.

QUELLES APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES ?L’haptonomie trouve des applications dans différents domaines du soin et de la santé. L’accompagnement pré et postnatal des pa-rents et de leur enfant demeure l’application la plus connue. La rencontre tactile du bébé in utero avec ses parents (à partir du 4e mois de grossesse) permet de créer un contact, un échange enfant-parents qui va confirmer affectivement celui-ci comme humain, enfant de ses parents. Il ne s’agit plus du fœtus dans un utérus que l’on “voit” à l’échographie mais d’un bébé dans un giron accueillant et adouci. Bien installé grâce au change-ment de tonus de la “maison” utérine et aux bercements du papa, la maman et le bébé vont être mieux ensemble. La maman peut inviter son bébé à mieux s’installer, ce qui fait cesser les douleurs dorsales et permettra de le guider lors de l’accouchement. Cette approche rend la maman moins sensible à la douleur, car ce contact met en jeu des relais neuronaux caractéristiques d’un tonus souple et d’une moindre vulnérabilité aux contractions utérines.

Avec l’haptonomie les bébés sont plus

ouverts, plus curieux, plus présents au monde

avec une tonicité musculaire accrue.

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SANTÉ I 7

L’haptonomie est une aide à l’accouchement, car la maman, complice avec le père et son bébé, va guider celui-ci dans son chemin vers la naissance. Ce ne sont pas des cours de préparation, mais des rencontres dont la maman ressort légère, harmonieuse, confiante. Comme le dit une maman à la fin de sa première séance : « Je suis arrivée enceinte, je repars maman ». Les séances se poursuivent après la naissance pour que l’enfant continue à bénéficier de cette pré-sence “confirmante”.Autre champ d’intervention possible, l’ac-compagnement des personnes en fin de vie. Le but est de leur permettre de trouver ou soutenir leur « intentionnalité vitale, jusqu’au plus petit souffle de vie », indique Juliette Planckaert. Même démarche en établisse-ment d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) où cette pratique est dé-sormais mise en œuvre par des aides-soignants auprès de résidents “in-vités” à se mouvoir, à s’asseoir dans une ap-proche de collaboration et de réciprocité bien loin de la manutention “classique”  : « Avec l’haptonomie, on est ja-mais dans le faire mais dans l’être avec », précise Juliette Planckaert.L’haptonomie trouve encore tout son in-térêt en psychothérapie où « elle permet aux personnes d’aborder leur intime, leur inconscient plus facilement ». En kinésithé-rapie certaines personnes « retrouvent des gestes qu’elles ne pouvaient plus faire, ce qui leur donne alors le sentiment d’être là, bien vivantes » malgré leur handicap, leur maladie.

QUELS PROFESSIONNELS LA PRATIQUENT ? Tout professionnel de santé peut pratiquer l’haptonomie : sages-femmes, psychologues, psychiatres, médecins généralistes, infir-mières, kinésithérapeutes, psychomotriciens, aides-soignants…Néanmoins ils doivent tous au préalable avoir été formés à cette pratique car leur enga-gement affectif dans la relation, la qualité de leur présence et de leur discernement pour ce qui convient à l’autre, nécessitent un apprentissage (dimensions éthique et déontologique importantes). En France, seul le Centre international de recherche et de développement de l’haptonomie (CIRDH),

Portés sous leur base et jamais sous les bras,

les bébés vont développer une

verticalité qui leur donne confiance

en eux et dans la vie.

 » POUR EN SAVOIR PLUS OU TROUVER UN PRATICIEN EN HAPTONOMIEwww.haptonomie.orgTél. 01 42 01 68 20

créé par Frans Veldman qui en est égale-ment le fondateur, est habilité à dispenser les formations aux différentes applications de l’haptonomie (formation de base et per-fectionnement). À ce jour, près de 5 000 professionnels de santé s’y sont déjà formés. VALÉRIE HEDEF

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 » Créée en 1957, l’AMREF Flying Doctors (association pour la médecine et la recherche en Afrique) est aujourd’hui la première ONG de santé publique en Afrique, spécialisée dans la formation de professionnels de santé et l’accès aux soins des communautés rurales isolées. L’AMREF mène notamment la campagne internationale Stand Up for African Mothers, qui vise à former 15 000 sages-femmes africaines pour contribuer à réduire la mortalité maternelle en Afrique.

STAND UP FOR AFRICAN MOTHERS

15 000 SAGES-FEMMES FOR MÉES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE : c’est l’obje ctif de l’AMREF

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8 I ASSOCIATION

UNE SITUATION CRITIQUEL’Afrique subsaharienne est la région du monde où le taux de mortalité maternelle est le plus élevé : une femme meurt toutes les 3 minutes faute de soins basiques pendant la grossesse ou l’accouchement (180 000 décès chaque année). 80 % de ces décès pourraient être évités grâce à des sages-femmes.Le manque de soignants est un problème ma-jeur de santé maternelle. Dans cette région, 40 % des femmes africaines n’ont aucun suivi prénatal et une femme sur deux accouche seule chez elle sans assistance médicale qua-

lifiée. La distance à parcourir pour atteindre le centre de santé (surtout en zone rurale), le coût du suivi pré et post natal et celui de l’accouchement sont également en cause. À cela viennent s’ajouter les maladies pendant la grossesse (paludisme, VIH, anémies et carences) et le poids des traditions (pression pour accoucher seule à la maison, autorité du mari et de la belle-mère, nécessité de “prouver” sa fertilité très jeune d’où de nom-breuses grossesses précoces), la défiance à l’égard des centres de santé et de la médecine moderne en général.

« Je viens d’accou-cher d’un petit garçon, c’est mon quatr ième en-fant. Quand mes contractions ont commencé à mi-nuit avant-hier j’ai attendu jusqu’au

petit matin, puis une voisine m’a accompa-gnée et nous avons marché jusqu’à la route pour appeler un taxi de brousse. Le taxi m’a amenée jusqu’ici au centre de santé. Les sages-femmes ont été très gentilles, elles se sont bien occupées de moi et mon enfant est né en bonne santé. » Rouguiatou Diallo, maman sénégalaise.

LA CAMPAGNE STAND UP FOR AFRICAN MOTHERSAccroître le nombre de sages-femmes for-mées et améliorer leur formation en zone rurale sont deux actions urgentes et concrètes pour réduire durablement la mortalité mater-nelle et sauver des vies en Afrique. Depuis le lancement de la campagne en 2011 ce sont 7 000 sages-femmes qui sont entrées en formation dans 8 pays (Kenya, Mozambique, Éthiopie, Ouganda, Sénégal, Soudan du Sud, Tanzanie et Zambie). Le programme a été récemment inauguré en Côte d’Ivoire. Ce sont des formations diplômantes mises en place en partenariat avec les gouvernements et ministères, avec la garantie d’employabilité des sages-femmes à l’issue de leur formation. Au-delà de la réduction de la mortalité ma-ternelle et infantile, ces sages-femmes sont présentes tout au long de la vie des femmes et des enfants : soins du nourrisson et vacci-nation des nouveau-nés, éducation sexuelle et reproductive auprès des jeunes, sensibilisation des communautés à la planification familiale

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STAND UP FOR AFRICAN MOTHERS

15 000 SAGES-FEMMES FOR MÉES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE : c’est l’obje ctif de l’AMREF

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ASSOCIATION I 9

et à la contraception, suivi de la grossesse et de l’accouchement, prévention de la trans-mission du VIH de la mère à l’enfant, droits des femmes à disposer de leur corps.

UN COLLECTIF D’AMBASSADRICES ENGAGÉESPartout dans le monde des collectifs se sont créés pour soutenir la campagne. En France, une quinzaine d’ambassadrices engagées, venues d’horizons différents, se sont rassem-blées pour la cause des mamans africaines (Laura Flessel, Béatrice Schönberg, ou encore la chanteuse Zazie…). « Les résultats sont là, et quand on sait qu’une sage-femme formée c’est 500 mamans et leurs bébés qu’on peut aider chaque année, j’ai envie de dire : faites comme nous, enga-gez-vous ! » Laura Flessel.

ET LA SOLIDARITÉ DES SAGES-FEMMES FRANÇAISESLes ambassadrices ce sont aussi les sages-femmes elles-mêmes. Les sages-femmes françaises ont été des centaines à se mo-biliser auprès de l’AMREF pour former leurs consoeurs africaines. Depuis 2013, elles ont pu ainsi collecter près de 50 000 € en faveur des programmes de formation. « Nous nous sommes tous mobilisés parce qu’il est terriblement injuste qu’en 2014 une maman puisse encore mourir en donnant la vie. » Mylène de France, sage-femme fran-çaise engagée dans la campagne.

UN SYMBOLE : ESTHER MADUDUEsther est une héroïne inconnue qui repré-sente toutes les sages-femmes africaines qui travaillent en silence, sans médiatisation, dans des villages et des cliniques isolées, et parti-cipent tous les jours au combat entre la vie et la mort en Afrique. Elle incarne le dévouement et la passion des sages-femmes africaines et a porté leur candidature au Prix Nobel de la Paix en 2015. « Je suis très fière de représenter tout le travail des sages-femmes en Afrique et de pouvoir sensibiliser les personnes au sort des mères africaines, leur donner une voix, et attirer l’attention de tous sur le besoin urgent de sages-femmes en Afrique. » Esther Madudu. MARIE-THÉRÈSE HOLECEK

UNE SAGE-FEMME FORMÉE = 500 MÈRES

ET LEURS BÉBÉS PRIS EN CHARGE CHAQUE ANNÉE

L’AMREF mène plus de 150 pro-grammes dans une trentaine de pays africains, jusque dans les zones les plus isolées.

4 PRIORITÉS :• La santé de la mère et de l’enfant• L’assistance médico-chirurgicale• L’accès à l’eau et l’assainissement• La formation de personnels de

santé.Basée au Kenya, l’AMREF compte aujourd’hui une vingtaine de bureaux en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord. En France, l’AMREF apporte un appui technique aux équipes sur le terrain et mène des campagnes de plaidoyer et de collectes de fonds.

» PLUS D’INFOS

www.amref.fr

https://amref.fr/standupforafricanmothers/

EN SAVOIR+

Laura Flessel (à gauche) avec Gagnesilly, jeune étudiante

sage-femme sénégalaise

Zazie avec Esther Madudu

(Ouganda)

Mylène, sage-femme

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10 I REPORTAGE

STAGE INFIRMIER AU CAMBODGE ou l’aventure humanitaire de Caroline et Charlène

 »Mais qu’est-ce qui peut bien décider deux étudiantes infirmières en 3e année à l’IFSI de Chambray-les-Tours à partir si loin pour leur stage ?

et aisées : les premières vont en salle ONG (une vingtaine de lits côte à côte et des soins financés grâce aux dons d’autres pays) et les secondes en salle VIP (mêmes soins mais avec le confort, de type chambre seule). Au fil des jours nous prenons nos marques, mais les barrières culturelle et linguistique restent difficiles pour communiquer avec l’équipe soignante malgré la présence de nos deux interprètes khmers.

2e semaine Le stage se passe de mieux en mieux et nous prenons de plus en plus d’assurance. Nous nous adaptons aux normes d’hygiène et d’asepsie du pays, en bref nous faisons au mieux avec peu.La gestion de la douleur au Cambodge est compliquée car il y a peu de moyens. Mais nous sommes toujours aussi incrédules devant la stoïcité des patients face à la douleur : une grimace équivaut à « j’ai très très très mal ! »

Fin de la 3e semaine Les pansements complexes n’ont plus de secret pour nous ! Toutefois, la barrière de la langue reste une étape difficile. Au fil des semaines nous constatons que les escarres sont un problème majeur. En fait, au Cambodge les soins d’hygiène et de confort sont réalisés par les familles des patients. Et celles-ci ne comprennent pas toujours l’intérêt de la prévention pour évi-ter les escarres (masser la peau, changer de position…). De plus, la pudeur est très ancrée dans la culture et les soins se rapportant à des parties du corps plus intimes deviennent vite compliqués. Nous décidons alors de réaliser une plaquette franco-khmer concernant les escarres et leur prévention.

Charlène et Caroline

NOS MOTIVATIONSL’immersion totale dans une culture incon-nue, un recul différent sur la profession d’in-firmière, apprendre d’une façon nouvelle, partager ses connaissances et aider à l’échelle humaine, prendre en charge des patients en s’adaptant au contexte (barrière de la langue, matériels et moyens cambodgiens…) et représenter le système de santé français à l’étranger. Après le choix du lieu du stage, l’organisme avec qui partir, le montage du dossier pour l’école et quelques tâches admi-nistratives… il faut trouver des financements ! Et oui même les plus belles idées ne peuvent se faire sans le sou ! quand tout est enfin réglé (achat du billet d’avion, visa, assurance, banque….) il est temps de faire sa valise.

Ça y est ! c’est le grand départ destination l’hôpital Khmer-Soviet de Phnom Penh du 28 août au 6 novembre 2015.

NOTRE STAGE AU FIL DES SEMAINES Premier jour de stage et choc culturel certain. Nous travaillons dans le service d’or-tho-traumatologie où nous recevons des patients souvent gravement accidentés de la route. Les moyens sont faibles, peu de maté-riel et des familles très démunies. Le contraste se fait ressentir entre les classes défavorisées

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REPORTAGE I 11

4e semaine Nous accédons au bloc opé-ratoire. La pratique de la chirurgie est iden-tique à celle de la France car les chirurgiens cambodgiens ont étudié en France ou dans d’autres pays, mais la question de l’hygiène diverge de notre pratique occidentale.

5e semaine Nous avons la chance d’assister à un accouchement par voie basse. Ici, il n’y a pas de péridurale et souvent les femmes cambodgiennes demandent une césarienne pour ce type d’accouchement. Nous sommes confrontées aux difficultés du pays et au fonctionnement du système. Par exemple, un médecin ayant besoin d’un scanner cérébral pour un patient afin de constater les dégâts après un traumatisme et lancer les soins, n’a pu obtenir cet examen car trop coûteux. Nous nous rendons à l’ONG Pour un Sourire d’Enfant qui a permis de sortir les jeunes en-fants cambodgiens des décharges de la ville. Nous proposons de suite notre aide pour leurs missions dans les campagnes afin de donner des soins aux populations.

6e semaine Comme le temps passe vite ! Nous intégrons un nouveau service : les soins intensifs. Ce service est divisé en trois sec-teurs. Le premier accueille les patients dont l’état de santé plus stable permettra leur transfert dans un autre service, le second concerne les soins intensifs et le troisième la réanimation. Ici aussi les familles jouent un rôle primordial car ce sont elles qui ventilent le patient. Et nous les remplaçons parfois quand elles ont besoin de s’absenter. Avoir la vie de quelqu’un entre ses mains prend tout son sens ici ! Nous avons également la possibilité de réaliser

des gardes de nuit (de 15 h !). Là encore, nous sommes confrontées aux difficultés du pays. Notre chef de service nous explique que la formation des médecins et des professionnels de santé est bonne mais comment garder la motivation avec des salaires très faibles ? Et comment sauver un patient quand sa famille ne peut payer les soins ?

7e semaine Nous remettons notre plaquette de prévention des escarres. Ne reste plus qu’à l’afficher sur les murs de l’hôpital et commencer la prévention auprès des familles.

8e semaine Début de l’aventure avec Pour un Sourire d’Enfant. Nous partons sur les routes de Phnom Penh dans le minibus mé-dical accompagnées du Dr Sokka et de Tou (chauffeur à temps plein et infirmier autodi-dacte). Les gens attendent et font la queue à l’extérieur du bus. Les consultations se font à l’intérieur. Le Dr Sokka échange avec les patients et Tou (qui fait tout) donne les mé-

dicaments et explique comment les prendre. Nous avons donc pu apporter notre aide. Ici, nous ne sommes pas que de simples voya-geuses, on apprend à connaître les gens, on découvre leur maison, leurs habitudes, on joue avec les enfants… Nous avons également récolté auprès d’autres étudiants du matériel et des médicaments que nous remettons à l’association, ravie de notre cadeau !

semaine 9 et 10 Notre aventure touche à sa fin. Ce que nous retiendrons : le sourire cambodgien, la bonne humeur permanente et contagieuse que tu attrapes partout, la générosité, cette envie de te faire partager leur culture ou juste un petit bout d’ananas, un thé… Pour nous ce petit peu est devenu in-finiment grand, pour au final, devenir le tout de notre aventure. MARIE-THÉRÈSE HOLECEK

» PLUS D’INFOS

http ://goingtocambodge.weebly.com

www.ams-humanitaire.org

www.stage-infirmier.org

www.pse.ong

Toute l’équipe lors de la fête des mortsCharlène intervient dans le service d’ortho-traumatologie

EN SAVOIR+

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ERGOTHÉRAPEUTE EN PSYCHIATRIE PLUS DE CRÉATIVITÉ ET MOINS DE MÉDICAMENTS

 » Dans le service psychiatrie du centre hospitalier de Versailles, l’atelier d’ergothérapie, encadré par Gaëlle Riou, propose de nombreuses activités thérapeutiques. La pratique du tricot est particulièrement appréciée par les patients. REPORTAGE AU CH DE VERSAILLES

C’est comme une grande cuisine. Autour de la table six à sept personnes d’âges variés se concentrent sur une activité : scrabble, mosaïque, dessin, tricot… Il ne s’agit pas d’un club de vacances ni d’une famille occupée à la campagne un jour de pluie. C’est l’atelier d’ergothérapie de l’unité Chaslin, de l’hôpital de Versailles. La trentaine de patients traités ici sont atteints de troubles psychotiques ou de l’humeur.

ÉVITER L’ISOLEMENT« L’ergothérapie est une thérapie par l’activité. Nous en utilisons différentes pour évaluer les capacités des patients et leur proposer des soins personnalisés, présente Gaëlle Riou. L’activité ou son résultat n’est pas un but en soi, mais un outil pour atteindre nos objectifs de soin. » La prise en charge s’effectue sur

prescription médicale. Les indications sont posées et discutées par le médecin en lien avec l’équipe paramédicale. L’ergothérapeute transmet régulièrement ses observations sur chaque patient pour réajuster sa démarche de soins ou ses objectifs, variables selon les pa-thologies. Par exemple : stimuler la personne pour éviter son isolement dans sa chambre, lui redonner confiance en elle, développer sa concentration, l’aider à se calmer en fixant son attention sur une tâche précise, réduire angoisses et “ruminations”…

ENDROIT À PARTRegard dans le vague, parole lente, visage marqué par la maladie, Caroline, cheveux soigneusement coiffés, s’anime quand elle re-trace fièrement sa vie professionnelle : « après des études de musique, j’ai été professeur de piano, puis j’ai travaillé dans le tourisme et l’événementiel, enfin je me suis occupée du courrier des lecteurs dans un journal spéciali-sé… » se souvient-elle avant de reprendre son ouvrage, une écharpe qu’elle tricote et qu’elle se réjouit à l’avance de donner à sa nièce.L’atelier d’ergothérapie est aussi un espace de parole dans lequel le patient peut s’exprimer à la fois sur son vécu de la maladie et des soins et, au-delà, sur son histoire personnelle. Un espace à la fois dans l’hôpital et en dehors car l’on y évoque bien d’autres sujets que celui de la maladie ! « Les patients disent souvent qu’ici ils oublient un peu qu’ils sont à l’hôpital, que c’est un endroit à part, fait remarquer Solène, opulents cheveux châtains, actuellement en stage de 3e année d’études d’ergothérapie. « On ne s’y sent plus vraiment comme un ma-lade hospitalisé, complète Annie, une jeune

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12 I MÉTIER

Gaëlle Riou

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» PLUS D’INFOS

Association Nationale Française des Ergothérapeutes (ANFE)

www.anfe.fr

fille brune lovée dans une écharpe verte. On peut dépasser nos peurs en apprenant à faire des choses que l’on ne pensait pas être capable de réaliser. »

RÉDUIRE LES ANXIOLYTIQUESUne maille à l’endroit, une maille à l’envers… Et si le tricot aidait un peu les malades psy-chiques à dénouer les “nœuds” les empê-chant de vivre ? « Je l’ai introduit comme mé-diateur thérapeutique dans mon travail suite à la demande d’une patiente, il y a deux ans reprend Gaëlle Riou. Désormais, de nombreux patients, femmes et hommes aux profils très différents, souhaitent s’y mettre, avec des effets thérapeutiques variables. Le plus sou-vent, ils apprécient son côté particulièrement

relaxant. Le contact agréable de la laine et le mouvement répétitif et hypnotisant des aiguilles entraînent un relâchement physique et psychique. Pouvoir porter sa création ou l’offrir à un proche explique la réussite de cette activité, laquelle apporte aussi une certaine estime de soi. » Résultat : des pa-tients angoissés parviennent à réduire leur consommation d’anxiolytiques ou de tabac.

APPROCHE NON MÉDICAMENTEUSE« La profession d’ergothérapeute prend vrai-ment en compte la personne dans sa globalité sans se focaliser uniquement sur le traitement des symptômes, explique Gaëlle Riou. Cette approche non médicamenteuse nous ap-porte souvent une relation privilégiée avec le patient, une sorte d’alliance thérapeutique alors que les médicaments ou les entretiens sont plus vécus comme contraignants. Cette profession permet aussi d’allier soin et créa-tivité. Cette dernière permet de s’adapter à chaque patient ainsi qu’à l’institution et ses moyens. C’est très stimulant ! C’est aussi très motivant de contribuer à la dynamique d’une jeune profession. »

MAILLE APRÈS MAILLEMalgré ses résultats positifs, l’ergothérapie en psychiatrie est encore trop méconnue ou mal comprise. « Beaucoup ne voient pas sa dimen-sion thérapeutique qui demande réflexions et évaluations constantes, et pensent encore qu’il ne s’agit que d’ateliers “occupationnels”, regrette Gaëlle Riou. Les contraintes budgé-taires pèsent souvent sur de tels postes et leurs moyens matériels. Pourtant, nous pou-

COMMENT DEVIENT-ON ERGOTHÉRAPEUTE ?Les ergothérapeutes peuvent intervenir dans plusieurs types de structures, comme l’a fait Gaëlle Riou depuis 18 ans : à l’hôpital ou dans des services extra-hospitaliers auprès d’adultes et d’enfants. Ils peuvent aussi travailler dans des structures médico-sociales ou sociales. 22 instituts préparent en 3 ans au Diplôme d’Etat d’Ergothérapeute avec un niveau Licence permettant des passerelles avec l’université et, éventuellement, d’autres filières. Les études comportent une alternance de cours et de stages et la réalisation finale d’un mémoire.

vons beaucoup apporter au système de soins en santé mentale. Notre approche permet une meilleure réhabilitation des personnes à leur sortie de l’hôpital, réduit les rechutes et donc les coûts. » C’est pourquoi, en parallèle à son travail auprès des malades, elle a choisi de s’investir dans la promotion de sa profes-sion : encadrement d’étudiants, groupes de travail, articles… Beaucoup reste à faire. Mais c’est un engagement qui se construit patiem-ment, maille après maille… comme un tricot ! NADINE ALLAIN

Atelier d’ergothérapie Le coin des créations de l’atelier

Coloriage de mandala

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MÉTIER I 13

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 « La beauté des laids, des laids, se voit sans délai, délai… » chantait Gainsbourg. Idem pour les fruits et légumes et autres produits qui ne correspondent pas aux normes. Encore faut-il les trouver en grande surface. La grande distribution, grâce aux Gueules Cassées, met les “moches” à l’honneur…

blicitaire, les a testés pendant 3 jours, en mars 2015, dans un magasin de Provins. Essai concluant. Les moches ont été pris en main, parallèlement, par Les Gueules Cassées. « Les petits producteurs en avaient assez de jeter des produits moches mais bons, souligne Nicolas Chabanne. Pour un gros producteur de fruits, cela n’a pas vraiment d’impact, car il revend ses produits pour en faire de la compote, des sauces… Un petit producteur préfère les jeter ou les laisser pourrir car on lui propose seulement 1/10e du prix… » Vendues 30% moins chers, les Gueules Cassées sont reconnaissables en rayon grâce à leur logo décalé : une pomme rouge au sourire édenté,

Lutter contre le gaspillage, en temps de crise, est une évidence. Pourtant, 30 % des fruits et légumes disparaissent entre le champ et l’assiette. C’est 8 à 15 % qui sont jetés, car moches. Ne répondant pas aux “canons de la beauté” érigés par le cahier des charges pour 98 % d’entre eux. « Une aberra-tion, selon Nicolas Chabanne, créateur avec Renan Even, du collectif des Gueules Cassées, puisque seule, une petite dizaine de fruits doivent se conformer à une réglementation légale et européenne pour des raisons sani-taires ! » Ainsi, la tomate difforme, la cerise trop petite, le kiwi trop plat se retrouvent au fond de la benne, accompagnés d’autres produits alimentaires tout aussi déclassés pour raison esthétique.

MOCHES MAIS BONSAlertée par l’initiative de l’Union européenne, qui avait déclaré 2014, année de lutte contre le gaspillage alimentaire, la grande distribu-tion s’est lancée dans la réhabilitation des fruits et légumes dits, “moches”. Une grande enseigne, accompagnée par une agence pu-

LES PRODUITS MOCHES se rebiffent !

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14 I QUOTIDIEN

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LES GUEULES CASSÉS LANCENT LES COUTEAUX MOCHES NICOLAS CHABANNE

• Vous ouvrez votre stratégie aux produits moches non alimentaires ?Oui, car notre collectif lutte contre la pollution engendrée par la production des produits qui ont des petites imperfections. Leur production, souvent inutile, provoque des déchets. Une coutellerie située à Thiers, nous a contactés. Ils ont un cahier des charges très strict qui précise qu’il ne faut aucune imperfection sur les couteaux. Ni rayure, ni différence de couleur dans le bois… Leurs arguments ont répondu à nos attentes, car ces produits “invendables” sont une catastrophe pour la pollution, surtout l’acier et le chrome. Ce sera une belle affaire pour le consommateur, puisqu’un service de 24 couverts, habituellement vendu à 101,52 €, le sera à 27,25 € ! Le rabais est plus important que dans l’alimentaire, puisque les couteaux seront commercialisés entre 50 à 90 % moins chers. On les trouvera en grande distribution, mais aussi sur des sites internet.

Quels sont les échos à l’international ?Nous existons depuis 18 mois, mais tout s’accélère. On a des demandes de 26 pays et on va développer notre logo. Notre petite pomme édentée, imparfaite, mais qui sourit quand même, est le premier logo antigaspillage au monde. C’est le premier repère pour le consommateur, qui, en plus, fait une bonne action. Sur chaque produit vendu, 1 centime est reversé aux associations caritatives. Les couteaux seront proposés par une enseigne située en Allemagne. Aux USA, les Gueules Cassées existent sous l’appellation Unis Ugly Mugs. En Angleterre, un site internet Too good to waste (trop bon pour être jeté) a été créé pour sensibiliser le consommateur aux produits moches et lutter contre le gaspillage. Moins chers, aussi bons ou d’aussi bonne qualité, en évitant le gaspillage et donc la pollution.

8 à 15% DES FRUITS ET LÉGUMES SONT JETÉS, CAR MOCHES

LES PRODUITS MOCHES se rebiffent !qui surprend par un « Quoi ma gueule ? ». Depuis 18 mois, les producteurs et la grande distribution ont pris contact avec le collec-tif ; 1 000 producteurs et 7 500 magasins en France ont craqué pour le label antigaspillage.

TOUS LES MOCHES SONT DIGNES D’INTÉRÊT« Nous produisons chaque année 3 500 tonnes de fromage, dont 1 700 tonnes de camembert AOP au lait cru de Normandie, précise Emilie Fléchard, directrice adjointe de la fromagerie Gillot, et nos fromages sont moulés à la main. Ils n’ont pas une forme standard. Parfois, ils ne répondent pas au cahier des charges de l’AOP et sont écartés pour des questions de poids ou un défaut physique, comme la couleur ou une forme pas très ronde. Nous préférons les vendre sous le logo Gueule Cassée plutôt que pour en faire des sauces. C’est plus valorisant pour notre marque. » Vendu 2 € au lieu de 3 €, le camembert Gueule Cassée (100 000 ventes en 2015) trouve sa place parmi les autres. Céréales, moules trop petites, saucisses de Morteau, couteaux (voir interview de Nicolas Chabanne) seront commercialisés prochaine-ment dans plusieurs enseignes sous l’étiquette Gueules Cassées. ANNY LETESTU

u Où trouver les produits moches ? www.lesgueulescassees.org

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QUOTIDIEN I 15

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16 I SPORT, LOISIRS ET CULTURE

HANDIVOILE, un vent de liberté !

L’histoire de la navigation, les grands noms de la voile ont toujours été porteurs de rêve, d’évasion et de liberté. L’activité voile, très largement répandue sur le littoral et sur les plans d’eau est un excellent support d’intégration, qu’elle soit pratiquée en loisir ou en compétition.

LES PUBLICS CONCERNÉSIl existe peu de limites liées aux handicaps physiques ou sensoriels.La Fédération Française Handisport et la Fédération Française de Voile (FFV) ont renou-velé la convention permettant une pratique mixte valide/handicapé. Un certificat médical est obligatoire ainsi qu’un test règlementaire du Savoir nager (ou pour le moins être capable de montrer son aisance dans l’eau).L’embarquement effectué, personnes va-lides et en situation de handicap physique ou sensoriel deviennent des navigateurs à part entière.

LE MATÉRIEL Presque tous les bateaux peuvent être utilisés en handivoile. Il est cependant préférable de choisir des bateaux suffisamment polyvalents pour permettre une pratique ouverte à tous :- les petits catamarans ou trimarans pour les sensations de vitesse et une bonne stabilité (départ de plage),- certains bateaux traditionnels type Pabouk,- des bateaux collectifs ou habitables avec des plans de pont dégagés et des possibilités d’appui,- et des matériels adaptés possédant un sys-tème de commande spécifique permettant de barrer avec les mains ou avec les pieds.

LA COMPÉTITIONDe nombreuses manifestations nautiques, championnats départementaux et régionaux sont ouverts aux personnes en situation de handicap. La Fédération Française de Voile propose un championnat de France handi- valide. Cette épreuve réunit chaque année les 80 meilleurs régatiers et intègre les deux publics. L’accès à ce championnat nécessite d’avoir participé au moins à deux régates sélectives de ligue ou à une inter-ligue.En international, trois séries sont officielle-ment paralympiques : le Sonar à 3 équipiers, le 2,4 mR en solitaire et le Skud 18 (bateau à équipage mixte de 2 personnes) et chaque année le championnat du monde regroupe 25 nations.La liste des écoles accueillant des personnes handicapées, en loisir comme en compétition, est consultable sur le site de la FFV. N’hésitez pas à contacter les écoles. Elles proposent régulièrement des journées de découverte. MARIE-THÉRÈSE HOLECEK

j d’infos : www.handisport.orgwww.ffvoile.fr

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BD

LIVRESmnh hop 192 - mai 2016

SPORT, LOISIRS ET CULTURE I 17

« ME FAIRE SAUVER LA VIE est l’aventure la plus extraordinaire que j’ai vécue. Ce livre est un vaisseau spécial que j’ai dû me confectionner pour survivre à ma propre guerre des étoiles. Panne sèche de moelle osseuse. Bug biologique, risque de crash imminent. Quand la réalité dépasse la (science)-fiction cela donne des rencontres fantastiques, des déceptions intersidérales et des révélations éblouissantes ».

Mathias Malzieu, auteur-compositeur et chanteur du groupe de rock français Dionysos, mène de front carrière musicale et littéraire. Après un recueil de nouvelles, un roman autobiographique, il publie en 2007 La mécanique du cœur, énorme succès critique et populaire, traduit en 22 langues et adapté en 2014 au cinéma en un film d’animation Jack et la mécanique du cœur, produit par Luc Besson.Le Journal d’un vampire en pyjama retrace le combat qu’il a dû mener en 2013 et 2014 contre une aplasie médullaire (autrement dit arrêt du fonctionnement de la moelle osseuse) : traitements, chambre stérile…jusqu’à la greffe qui va lui redonner vie. »JOURNAL D’UN VAMPIRE EN PYJAMAAUTEUR : MATHIAS MALZIEU - ÉDITIONS ALBIN MICHEL

PAR SON REGARD CLINIQUE et sa proximité indiscutable avec les personnes âgées en fin de vie, l’aide-soignant a un rôle déterminant quant à la qualité des soins interdisciplinaires et continus qui leur sont prodigués. À la fois soutien à l’exercice de l’autonomie, il veille à apporter soins et confort dans le respect du temps qu’il reste à vivre. Son regard attentif aux modifications physiques et psychiques des personnes âgées permet un accompagnement humain des derniers moments de vie. Il est le pivot de l’équipe soignante.

»L’AIDE-SOIGNANT FACE À LA FIN DE VIE EN INSTITUTION GÉRIATRIQUE AUTEUR : MARY-AGNÈS COSTA-CLERMONT - ÉDITIONS ÉRÈS

CARNET DE SANTÉ FOIREUSEPrix spécial du jury - festival d’Angoulême 2016 Une hospitalisation tardive et douloureuse, une maladie compliquée et un carnet de bord comme bouée de sauvetage. C’est le point de départ d’un voyage graphique étonnant, différent, superbement mis en scène par un auteur rare et dessinateur de talent qui témoigne de sa maladie de Crohn. Hospitalisé in extremis après 10 ans de galères et de diagnostics erronés, Pozla inaugure un carnet tout neuf pour son séjour à l’hôpital, qui devient son compagnon et son exutoire. À l’issue d’un parcours douloureux et éprouvant, il l’adapte en bande dessinée pour en faire le témoignage brut d’une épreuve de vie, où le dessin, puissant

analgésique, devient un passeur d’émotion. Un album très personnel traitant de la maladie au quotidien, des attentes et des espoirs, avec humour et autodérision.Pozla est à la fois auteur de bandes dessinées, réalisateur et animateur (Lascars, Le Chat du rabbin, Ernest et Célestine) ou encore designer.Ancien graffeur, fumeur et

auteur de bandes dessinées, il a mis des années à «poser un mot sur ses maux». Il livre avec humour et sans fard un témoignage au plus près de ses moments difficiles passés à l’hôpital, en famille, au travail, laissant parfois son trait dériver avec bonheur vers l’expérimentation. »AUTEUR ET ILLUSTRATEUR : POZLA ÉDITIONS DELCOURT

ELLES SONT ÉPUISÉES, INCOMPRISES, DÉTRUITES…Partagées entre culpabilité, honte, peur, doute, elles sont convaincues de n’être plus rien. Elles vivent à côté de chez nous, parfois dans notre famille. Elles n’ont pas de blessure apparente, elles sont en vie mais ne vivent pas. Elles, ce sont les victimes de violences psychologiques. Cette violence est trop souvent incomprise, voire réfutée. Souvent les spécialistes s’interrogent sur les pervers narcissiques mais rarement sur leurs victimes. Dans ce livre, Anne-Laure Buffet leur donne la parole. Elle expose les processus conduisant à devenir une proie et propose un questionnaire pour repérer l’emprise d’une personnalité toxique. Elle montre les conséquences psychiques induites par la violence et enfin, elle offre des clefs pour aider les victimes à se reconstruire et vivre pleinement.

»VICTIMES DE VIOLENCES PSYCHOLOGIQUES : DE LA RÉSISTANCE À LA RECONSTRUCTION AUTEUR : ANNE-LAURE BUFFET - LE PASSEUR ÉDITEUR

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LE CASSE-TÊTE des durées de validité des ordonnances

» La durée de validitédes ordonnancesn’étant pas toujourstrès claire, la prudenceconseille de ne pastrop tarder pour leurexécution. Essayons denous y retrouver… sansattraper la migraine !

L’ORDONNANCE DE MÉDICAMENTSÀ partir de la date de prescription, vous avez généralement trois mois maximum pour vous faire délivrer les médicaments par votre phar-macien. Au-delà, votre prescription n’est plus valable et il ne vous remettra pas les médi-caments. La durée de validité de certains médicaments (stupéfiants et assimilés) n’est que de 3 jours.

DANS LE CADRE D’UN TRAITEMENT CHRONIQUE, lorsque la durée de validité de votre ordonnance renouvelable a expiré et afin d’éviter toute interruption de traitement préjudiciable à votre santé, le pharmacien peut dispenser sous certaines conditions les médicaments nécessaires. De façon exceptionnelle, pour un traitement au long cours habituel, le pharmacien peut vous dépanner une fois. Sauf pour certains médicaments (contre l’anxiété, somnifères…) où la validité n’est que de 2 à 12 semaines, la durée du traitement prescrit sur une ordonnance est d’un an maximum.

LE CAS DE LA PILULE CONTRACEPTIVE Sur la base d’une ordonnance périmée depuis moins d’un an, votre pharmacien peut vous dépanner en pilule contraceptive jusqu’à six mois de traitement non renouvelables.

RENOUVELLEMENT DE L’ORDONNANCESi votre médecin l’a écrit dessus, votre ordon-nance est renouvelable par période de un ou trois mois dans la limite maximale d’un an.

EN CAS DE RUPTURE D’UN MÉDICAMENT DONT LE TRAITEMENT NE PEUT PAS ÊTRE INTERROMPU Quand un grossiste n’est pas approvisionné, tous les soignants (pharmaciens, médecins, laboratoires…) essaient de se “débrouiller” pour trouver tout de même le médicament manquant. Parfois, le pharmacien se dépanne auprès d’un confrère à l’hôpital.

» PLUS D’INFOS

www.ameli.fr

Rubrique Assurés, puis Soins et remboursements

DIVERS ACTES : SOINS INFIRMIERS, KINÉSITHÉRAPIE, ORTHOPHONIE, ORTHOPTIE, ANALYSES BIOLOGIQUESAucun texte officiel ne fixe le délai de réali-sation d’une prescription.Mais un délai trop long entre prescription et soin peut éventuellement entraîner un refus de remboursement par votre caisse d’assurance maladie. Cependant, les labora-toires ont défini que pour une prise de sang, l’ordonnance est valable un an, en général pour un seul prélèvement. Mais vous pouvez utiliser la même ordonnance si votre médecin a indiqué dessus « à renouveler » en précisant le nombre de fois.

LUNETTES OU LENTILLES DE CONTACT : NÉGOCIATIONS EN COURSLes négociations en cours entre professionnels et pouvoirs publics devraient se conclure l’été prochain par un nouveau décret modifiant les durées de validité.Première ordonnance : aucun texte n’en précise actuellement la durée de validité. La profession souhaiterait un an.Renouvellement : vous pouvez retourner voir votre ophtalmo ou l’opticien. Si votre vue n’a pas beaucoup évolué, l’opticien peut utiliser pendant 3 ans la même ordonnance pour renouveler vos lunettes. Sauf pour les moins de 16 ans pour lesquels l’ordonnance ne peut être utilisée qu’une fois.Dans le nouveau texte, la durée de validité variera selon l’âge du patient :

Moins de 16 ans un an

16 à 45 ans plus de 3 ans (4 ou 5)

45 à 65 ans 3 ans

+ de 65 ans 2 ans

LAURA MARQUER

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18 I QUOTIDIEN

EN SAVOIR+

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CAHIER MNH I 19

Ma vie à crédit Un court métrage sur la prévention du surendettement

ACTION SOCIALE

Le surendettement touche également les pro-fessionnels de santé, c’est pourquoi la MNH et

le CGOS (Comité de gestion des œuvres sociales des établissements hospitaliers) ont souhaité mener ensemble une action de prévention sociale axée sur le surendettement.Réalisé par la MNH, le film, Ma vie à crédit présente 26 minutes de témoignages, d’accompagnement par les professionnels afin de révéler les obstacles à surmonter, le chemin à parcourir, les pièges aux-quels sont confrontées les personnes endettées. Stress, doutes et incertitudes sur l’avenir sont leur lot quotidien. Le film, présenté pour la première fois en région le 28 janvier à l’hôpital civil de Strasbourg, a été suivi d’un débat.Joseph Sladek, président du CGOS Alsace-Moselle a précisé que pour cette seule région, 5 070 dossiers de surendettement ont été déposés en 2015. Jean-Pierre Berton, vice-président de la MNH a indiqué que sur les 15 000 dossiers de demande d’aide déposés à la MNH, 10 % concernent des problèmes de surendet-tement. Il faut inciter les personnes à parler de leur problème, car une personne sur deux ne vient pas chercher d’aide.Claudine Mahon, assistante sociale aux hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), fait remarquer que le film reflète bien la réalité ; qu’il ne faut jamais juger la personne que l’on rencontre ni lui demander pourquoi elle en est arrivée là, mais la guider pour trouver une solution. Il faudrait faire de l’éducation, aider les personnes à revisiter leurs comportements.Christelle Le Corvic, également assistante sociale aux HUS, précise que ce sont souvent des personnes isolées, suite à un divorce, un décès. Il faut les rassurer, les valoriser et leur faire sentir qu’il y a de l’espoir. Il y a de tout dans les dossiers (dettes de jeu, achats inconsidérés…) mais aussi de plus en plus de « crédit pour manger ». Julie Kauffmann, DRH au centre départemental de repos et de soins de Colmar, fait remarquer que la précarité est souvent liée aux contrats de travail (type CDD).Pour Jean-Louis Kiehl, président de la fédération française Crésus (chambres régionales du surendette-ment social), le surendettement n’est pas une fatalité. Crésus est un lieu d’écoute où l’on apporte une mé-thode, des recommandations. Il faudrait agir dans les

écoles, faire de la prévention budgétaire et surtout créer un répertoire des crédits en France (attendu depuis 25 ans).Médéric Monestier, directeur général de la BFM a indiqué que la banque ne propose pas de crédits renouvelables. Elle mène des actions sur le terrain en accompagnant ses clients. Elle propose aux mutuelles partenaires des conférences, des actions, pour ex-pliquer ce qu’est un budget, un crédit et sensibiliser le public à tout cela. Les interventions ont été nom-breuses et riches d’enseignement.Joseph Sladek a conclu sur une vision d’espoir et Jean-Pierre Berton souhaite qu’à force de pédagogie on puisse diminuer ce phénomène. Il a également annoncé un nouveau tour de France pour la projec-tion de ce film.

Ma vie à crédité

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ÉLECTIONS DES DÉLÉGUÉSÀ L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MNH

UN ENGAGEMENT AU CŒUR DE LA SOCIÉTÉ

des délégués à l’Assemblée générale MNH, membres du bureau départemental, et venez partager des valeurs humaines et sociales qui animent notre mouvement.

Présentez-vous aux élections

Véritables acteurs de terrain, les délégués à l’Assemblée générale, membres des bureaux départementaux, ont un rôle politique et participent au développement de l’institution. Ambassadeurs de la mutuelle, ce sont des militants mutualistes au service des adhérents qu’ils représentent. Leur rôle est essentiel pour adapter les solutions aux besoins.

Une charte de l’élu présente les valeurs du groupe MNH et l’engagement du militant mutualiste.

ENVOYEZ VOS CANDIDATURESpar lettre recommandée avec accusé de réception à l’adresse suivante :

Monsieur le Président de la MNHÉlectionsAssemblée générale MNH Membres des bureaux départementaux45213 Montargis Cedex

du 1er mai au 30 juin 2016 (le cachet de la poste faisant foi)

Pour tous renseignements complémentaires : 02 38 90 77 77 (Ce numéro de téléphone direct est à votre disposition durant toute la durée des opérations électorales)

Ils se réunissent au moins une fois par an en Assemblée générale.Ils se prononcent sur la gestion de l’exercice précédent.Ils déterminent les orientations à venir de la mutuelle.Ils élisent les membres du Conseil d’administration de la MNH.Ils se prononcent également sur toutes les questions statutaires, notamment les cotisations et les prestations.

Ils sont au nombre de 8 à 16 membres selon les départements.Ils constituent le relais, au plan local, du Conseil d’administration.

LES DÉLÉGUÉSÀ L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MNH

LES MEMBRES DES BUREAUX DÉPARTEMENTAUX

CONDITIONS D’ÉLIGIBILITÉ

• Être membre participant• Avoir 18 ans au moins• Les actifs sont éligibles dans le département dont dépend leur

établissement employeur• Les actifs dont l’établissement d’exercice de leur activité

professionnelle a fusionné avec un établissement d’un département limitrophe, peuvent choisir de se présenter, soit dans ce dernier établissement, soit dans le département d’exercice de leur activité professionnelle

• Les retraités sont éligibles dans leur département de résidence ou dans le département où ils ont exercé leur activité professionnelle s’il est limitrophe de celui de leur lieu de résidence

MODALITÉS DE CANDIDATURE• Envoi en recommandé A.R• Candidature individuelle• Obligatoirement : votre numéro MNH (8 chiffres)• Eventuellement vos fonctions mutualistes (elles seront indi-

quées de façon systématique, après contrôle, sur le bulletin de vote)

NOUVELLES ÉLECTIONSDANS LE DÉPARTEMENT

DE LA MARTINIQUE

Les délégués à l’Assemblée générale, membres du bureau départemental, seront élus pour la durée du mandat restant à courir. Ils prendront leurs fonctions au 1er janvier 2017 pour une durée de 3 ans.

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ÉLECTIONS DES DÉLÉGUÉSÀ L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MNH PRÉVOYANCE

UN ENGAGEMENT AU CŒUR DE LA SOCIÉTÉ

des délégués à l’Assemblée générale MNH Prévoyance, membres du bureau départemental, et venez partager des valeurs humaines et sociales qui animent notre mouvement.

Présentez-vous aux élections

Véritables acteurs de terrain, les délégués à l’Assemblée générale MNH Prévoyance, membres des bureaux départementaux, ont un rôle politique et participent au développement de l’institution. Ambassadeurs de la mutuelle, ce sont des militants mutualistes au service des adhérents qu’ils représentent. Leur rôle est essentiel pour adapter les solutions aux besoins.

Une charte de l’élu présente les valeurs du groupe MNH et l’engagement du militant mutualiste.

ENVOYEZ VOS CANDIDATURESpar lettre recommandée avec accusé de réception à l’adresse suivante :

Monsieur le Président MNH PrévoyanceÉlectionsAssemblée générale MNH Prévoyance Membres des bureaux départementaux45213 Montargis Cedex

du 1er mai au 30 juin 2016 (le cachet de la poste faisant foi)

Pour tous renseignements complémentaires : 02 38 90 77 77 (Ce numéro de téléphone direct est à votre disposition durant toute la durée des opérations électorales)

Ils se réunissent au moins une fois par an en Assemblée générale.Ils se prononcent sur la gestion de l’exercice précédent.Ils déterminent les orientations à venir de la mutuelle.Ils élisent les membres du Conseil d’administration de MNH Prévoyance.Ils se prononcent également sur toutes les questions statutaires, notamment les cotisations et les prestations.

Ils sont au nombre de 8 à 16 membres selon les départements.Ils constituent le relais, au plan local, du Conseil d’administration.

LES DÉLÉGUÉSÀ L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALEMNH PRÉVOYANCE

LES MEMBRES DES BUREAUX DÉPARTEMENTAUX

CONDITIONS D’ÉLIGIBILITÉ

• Être membre participant• Avoir 18 ans au moins• Les actifs sont éligibles dans le département dont dépend leur

établissement employeur• Les actifs dont l’établissement d’exercice de leur activité

professionnelle a fusionné avec un établissement d’un département limitrophe, peuvent choisir de se présenter, soit dans ce dernier établissement, soit dans le département d’exercice de leur activité professionnelle

• Les retraités sont éligibles dans leur département de résidence ou dans le département où ils ont exercé leur activité professionnelle s’il est limitrophe de celui de leur lieu de résidence

MODALITÉS DE CANDIDATURE• Envoi en recommandé A.R• Candidature individuelle• Obligatoirement : votre numéro MNH (8 chiffres)• Eventuellement vos fonctions mutualistes (elles seront

indiquées de façon systématique, après contrôle, sur le bulletin de vote)

NOUVELLES ÉLECTIONSDANS LE DÉPARTEMENT

DE LA MARTINIQUE

Les délégués à l’Assemblée générale, membres du bureau départemental, seront élus pour la durée du mandat restant à courir. Ils prendront leurs fonctions au 1er janvier 2017 pour une durée de 3 ans.

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22 I CAHIER MNH

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24, 25 ET 26 MAI 2016 PARIS HEALTHCARE WEEK Paris Expo - Porte de Versailles - Pavillon 1 - Paris (75) Retrouvez la MNH sur le stand J 50 Espace manager – Zone Hôpital Expo

La Paris Healthcare Week accueillera les salons HopitalExpo/Geront- HandicapExpo, Intermeditech, le salon HIT et pour cette nouvelle édition, elle sera rejointe par le Salon Infirmier.C’est une nouvelle signature pour le rendez-vous annuel majeur des professionnels exerçant dans les établissements de santé et médico-sociaux.La Paris Healthcare Week marque aussi et surtout une ambition : accroître le rayonnement des événements qui la composent, véritables vitrines de notre système de santé et de ses mutations.Objectif : permettre aux visiteurs et exposants d’être au contact, sur une même semaine, de l’ensemble des évolutions qui vont transformer leurs pratiques, tout en maximisant les occasions de rencontres et d’échanges. C’est dans ce cadre que la MNH remettra leur Prix aux lauréats du 19e Trophée de l’innovation handicap, avec pour thème cette année : La formation, un tremplin pour l’emploi.

DU 1ER AU 3 JUIN 2016 71ES JOURNÉES NATIONALES D’ÉTUDES DU CEFIEC (Comité d’entente des formations infirmières et cadres) Centre de congrès - SAINT-MALO (35)

Dans le cadre du concours des étudiants sur la thématique Les petits riens du soin qui changent tout ! la MNH remettra :• Le Prix du Grand Jury 2015 : 4 500 € pour les étudiants et 2 000 € pour les équipes pédagogiques.• Le Prix des Internautes : 2 500 € pour les étu-diants et 1 000 € pour les équipes pédagogiques.Les montants attribués aux étudiants sont répartis entre chaque membre de l’équipe gagnante. Ceux attribués aux équipes pédagogiques seront destinés à mener une action ou réaliser un investissement au profit de l’établissement.

La MNH à votre rencontre

RETROUVEZNOUS SUR LES SALONS OU MANIFESTATIONS

Vie institutionnelle

(suite des pages 20 et 21)

NOUVELLES ÉLECTIONS EN MARTINIQUE

S ur la base des effectifs au 31 décembre 2015 (articles 20-1 des statuts MNH et

11-1 des statuts MNH Prévoyance), la re-présentation des délégués à l’assemblée générale MNH est de 3 délégués et à l’as-semblée générale MNH Prévoyance de 2 délégués pour le département de la Martinique.Le bureau départemental Groupe MNH sera composé de 10 membres (articles 78-1 des statuts MNH et 54-1 des statuts MNH Prévoyance).Le délai de contestation pour toute candidature refusée est de 48 heures, à compter de la notification, par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette contestation doit être adressée au Tribunal d’Instance du ressort de Montargis.

IMAGINEZ LA SANTÉ DE DEMAIN.THÈME 2015 : LES PETITS RIENS DU SOIN QUI CHANGENT TOUT !

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CONCOURS MNH

DES ÉTUDIANTS 2015

Page 23: dans Hop, le magazine d'information de la

CAHIER MNH I 23

Rendez-vous suradherent.mnh.fr

ET RETROUVEZ VOS INFORMATIONS ET SERVICES MNH

EN QUELQUES CLICS

CRÉEZ VOTRE ESPACE ADHÉRENT

Le conventionnement permet de bénéficier du tiers payant et de tarifs négociés pour la chambre

particulière et ainsi d’avoir un reste à charge maîtrisé.Ce dispositif concerne les hospitalisations en mé-decine, chirurgie ou obstétrique ainsi que dans les services de soins et de réadaptation. La prise en charge par la MNH, qui adhère à ce dispositif, varie selon que l’établissement est conventionné ou non.

ÉTABLISSEMENT CONVENTIONNÉLa MNH prend en charge les frais réels de la chambre particulière quelle que soit la durée du séjour.

ÉTABLISSEMENT NON CONVENTIONNÉLa MNH prend en charge les frais de chambre parti-culière dans la limite du montant prévu dans votre ga-rantie santé. Par exemple, en garantie MNH Evolya 2, la participation pour la chambre seule est de 40 € au maximum par jour. Quel que soit l’établissement,

ÊTRE BIEN SOIGNÉ en dépensant moins

CONVENTIONNEMENT HOSPITALIER

vous bénéficiez de la dispense d’avance des frais (tiers payant) selon la garantie choisie.

Pourquoi une prise en charge différente selon que l’établissement soit conventionné ou non ?• Avec la forte croissance du prix des chambres par-ticulières, il était important d’encadrer et de limiter l’évolution des coûts et des cotisations.• La MNH a la volonté de proposer à ses adhérents un accès à des soins de qualité à tarifs maîtrisés.

Pour savoir si l’établissement est conventionné :Appelez le Centre de Service Clients

Contactez votre correspondant MNH

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mnh hop 192 - mai 2016

24 I CAHIER MNH

mmnnh hoop p 119292 -- mmamai i 2020116 6

PARTENARIAT

La MNH, avec Carte Blanche, propose un réseau de professionnels de santé qualifiés (opticiens,

chirurgiens-dentistes) qui s’engagent sur des tarifs préférentiels encadrés et des critères de qualité et de bonnes pratiques.

OPTIQUEde - 35 % à - 40 % sur les verres par rapport au prix du marché.

PROTHÈSES DENTAIRESde - 12 % à - 15 % en moyenne.

Et des avantages spécifiques comme la garantie casse et le tiers payant.

Quelque 7 500 opticiens (soit 61 % des profession-nels de santé en activité) et 3 800 dentistes ont déjà rejoint le réseau.Avec le système de géolocalisation il est facile de retrouver les professionnels de santé du réseau Carte Blanche proches de votre domicile :- Via votre Espace adhérent (www.adherent.mnh.fr). À la page d’accueil choisir la rubrique Mes services santé, puis Géolocalisa-tion et services du réseau de soins Carte Blanche, professionnels de santé partenaires.Il suffit de compléter les renseignements demandés (lieu, domaine d’activité). Cette proximité est un atout supplémentaire du réseau qui vous permet de bénéficier très facilement de ses services et avantages.

Il vous suffit de présenter votre carte de tiers payant sur laquelle figure le logo Carte Blanche et le pro-fessionnel de santé vous proposera les avantages et services du réseau.

j d’infos

UNE NOUVEAUTÉ AU 1ER JUILLET 2016, L’OPTIQUE SANS RESTE À CHARGE

L’offre reste à charge zéro appelée également

CARTE BLANCHE PRYSMEpermet de répondre à vos attentes et besoins : l’accès à des équipements de qualité sans reste à charge.

Principales caractéristiques de l’offre• Des verres de 3 fabricants reconnus : Essilor, Nikon

et Zeiss.• Dans un premier temps une collection de 36

montures en marque propre* sous le nom 1796 dont 12 Origine France Garantie et 24 marquées CE.

• 4 niveaux de gamme d’équipements selon votre garantie.

Les avantages de CARTE BLANCHE PRYSMEPour un équipement complet (verres et monture), l’économie moyenne variera de 16 à 45 %, soit une capacité d’achat supplémentaire allant de 25 à 83 €, et une liberté de choix sera préservée si vous souhaitez un autre équipement. L’offre Prysme sera accessible dès la garantie MNH Bonsaï.

* Marque exclusive du réseau

Agences MNH et tous les services en relation avec nos adhérents (sections de Sécurité sociale, Ligne claire…).

Centre de Service Clients

ENCORE PLUS

D’AVANTAGES

À COMPTER DU

1ER JUILLET !

CARTE BLANCHE LE RÉSEAU DE PROFESSIONNELS DE SANTÉ AGRÉÉS

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L’ESPRIT HOSPITALIER EN

Maud_Votre conseillère MNH

Avec MNH Prev’actifs, en cas d’arrêt de travail, vos salaires et vos primes gardent la forme !#MNHPrevactifs

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1h

Mutuelle nationale des hospitaliers et des professionnels de la santé et du social - 331, avenue d’Antibes - 45213 Montargis Cedex. La MNH et MNH Prévoyance sont deux mutuelles régies par les dispositions du livre II du Code de la mutualité, immatriculées au répertoire SIRENE sous les numéros SIREN 775 606 361 pour la MNH et 484 436 811 pour MNH Prévoyance.

WWW.MNH.FR

3 MOIS OFFERTS*

pour toute adhésion à MNH PREV’ACTIFS

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* Offre réservée exclusivement aux nouveaux adhérents à MNH Prév’actifs (n’ayant pas été adhérents MNH Prév’actifs au cours des 12 derniers mois) valable pour tout bulletin d’adhésion signé entre le 1er avril 2016 et le 30 juin 2016 (date de signature faisant foi), renvoyé à la MNH avant le 31 juillet 2016 (cachet de la poste faisant foi), pour toute adhésion prenant effet du 1er avril 2016 au 1er août 2016 : 3 mois de cotisation gratuits

Devis gratuit sur mnh.fr et au

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mnh hop 192 - mai 2016

26 I ACTUALITÉS

PRESTATIONS

PRESTATIONS PRÉVENTION 2016

MANGER ÉQUILIBRÉLa MNH vous offre la possibilité de béné-ficier d’un forfait de 40 € pour un bilan nutritionnel. Cette prestation est versée à tous les adhérents sans condition d’âge, sur présentation d’une facture acquittée datée de 2016 et délivrée par un diététicien diplômé d’État ou un médecin nutritionniste.Outre le remboursement de ce forfait, des conseils diététiques téléphoniques sont as-surés gracieusement par une diététicienne de Ligne claire.

CES PRESTATIONS ANNUELLES

SONT SPÉCIFIQUES À L’ANNÉE 2016

ET RÉSERVÉES AUX ADHÉRENTS

HORS CONTRAT COLLECTIF

SENIOR EN FORMEPour favoriser votre bien-être, 4 autres forfaits de 40 €, cumulables, vous sont proposés dès 55 ans pour :• Rester en forme en participant à des activités ou associations sportives. • Cultiver votre curiosité en profitant d’un abonnement à un club culturel et de loisirs (bibliothèque, médiathèque, cours de langue, littéraire ou scientifique, de musique, de cuisine, de jardinage, d’informatique, de peinture/arts plastiques, participation à une chorale).(1)

• Stimuler votre mémoire en participant à un atelier d’entretien de la mémoire.(2)

• Garder bon pied bon œil en participant à un atelier de prévention des chutes(2).

(1) En cas d’inscription à plusieurs activités, un seul forfait sera réglé.(2) Pour obtenir l’adresse d’un atelier mémoire ou atelier d’équilibre, vous pouvez contacter votre médecin traitant, votre mairie ou le centre communal d’action sociale, le centre local d’information et de coordination (CLIC), le conseil général, votre caisse de retraite.

POUR EN PROFITER : Envoyez-nous les originaux des factures ou justificatifs

de vos activités datés de 2016 à l’adresse suivante :

MNH Siège social Service prestations

331, Avenue d’Antibes 45213 Montargis cedex

Pour programmer un rendez-vous téléphonique avec la diététicienne consultante de Ligne claire, appelez le

Pour les infos pratiques liées au remboursement de ces prestations, contactez votre conseiller au

Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 [email protected] lundi au vendredi de 8 h à 20 h et le samedi de 9 h à 17 h (horaires métropole)

j D’INFOS

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RENSEIGNEZ-VOUS ! NOS CONSEILLERS SONT À VOTRE ÉCOUTE

RETRAITE LOISIRS FAMILLE VACANCES

ON A TOUS UNE BONNE RAISON DE PROFITER DES AVANTAGES DU C.G.O.S POUR SES LOISIRS. POUR PRÉPARER SA RETRAITE AUSSI.’’

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Conçue par et pour des hospitaliers, la Complémentaire Retraite des Hospitaliers vous permet de vous constituer un complément de revenu pour améliorer votre confort de vie pendant votre retraite.

Ouvert à tous les titulaires, contractuels et praticiens hospitaliers publics,y compris aux agents de l’AP-HP.

Emilie 26 ans

crh.cgos.info

Du lundi au vendredi 9h-12h et 14h-17h

0 800 005 944