Danone - Risk Management- Groupe 5 - FINAL

RISK MANAGEMENT - DANONEGUIRAUD Xavier PEREZ David VAZQUEZ Ruben Genve, le 8/3/2009

GUIRAUD Xavier PEREZ David VAZQUEZ Ruben

Cours de Jean-Yves Mercier Assistante : Nejlaa El Hannani Risk Management Groupe 5

PLAN PREMIERE PARTIEIntroduction 1) Danone en bref 2) Analyse de la problmatique a) Le jeu b) Les rgles du jeu c) Les joueurs 3) Le risk management a) Dfinition b) Chez Danone 4) Le risque a) Environnemental b) De scurit c) De qualit 5) Conclusion 6) Questions p.6 p.7 p.7 p.8 p.9 p.10 p.11 p.3 p.4 p.4 p.6 p.6 p.2 p.2 p.3

DEUXIEME PARTIERponse aux questions Bibliographie, Annexes p.12 p.34

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PREMIERE PARTIE IntroductionAu dbut de notre projet, nous avions trouv intressant de nous pencher sur le groupe Barry Callebaut, dont le sige est Zrich, leader mondial des fabricants de produits chocolats. Suite au manque dinformation relatif la gestion du risque concernant cette entreprise, nous avons dcid de changer dhorizon, tout en sauvegardant le thme de lalimentation, mais une bien plus grande chelle. Il sagit du groupe franais Danone. Nous avons trouv intressant de savoir quels risques pouvaient tre confronte une entreprise spcialise dans lagroalimentaire telle que Danone et comment est-ce quelle y fait face.

1) Danone en bref25 Fvrier 1966 : Deux entreprises verrires, la Verrerie Souchon-Neuvesel et les Glaces de Boussois, annoncent leur fusion. Ceci donne naissance Boussois-Souchon-Neuvesel (BSN), qui a pour but de faire face aux dveloppements du march de lemballage. 1970 : BSN entre dans lalimentaire BSN prend le contrle dEvian, de Kronenbourg et de la Socit Europenne de brasserie. Lentreprise bnficie ainsi de la complmentarit vidente entre boissons et bouteilles, entre aliments pour bbs et pots en verre. BSN devient dun seul coup le numro un franais de la bire, des eaux minrales et des aliments infantiles. 1973 : le premier groupe alimentaire franais BSN et Gervais DANONE annoncent leur fusion pour devenir le premier groupe alimentaire franais. Octobre 1973 : une nouvelle stratgie BSN Gervais DANONE cde ses activits de verre plat qui nont pas de vritable cohrence avec lalimentaire et qui taient de moins en moins rentables. Le Groupe se centre dfinitivement sur lalimentaire. 3



1986 : entre dans le biscuit BSN Gervais DANONE, acquiert General Biscuit et marque son entre dans lindustrie du biscuit qui, en raison des nouvelles habitudes alimentaires, est en pleine expansion. Juin 1994 : DANONEnaturellement Pour mener bien son dveloppement, le Groupe manquait dun atout essentiel : un nom porteur. Il dcide dabandonner BSN qui voque plus son histoire que son avenir pour sappeler dsormais Groupe DANONE, symbolis par lenfant ltoile .

Mai 1997 : Focalisation sur 3 mtiers porteurs

LEnfant ltoile.

Le Groupe DANONE est dsormais un leader mondial sur trois catgories sant/bientre trs porteuses : Les produits laitiers frais, leau conditionne, les biscuits et produits craliers 2001-2007 : Changement stratgique Danone utilise cette priode pour changer gentiment et partiellement dorientation. Il cesse son activit dans le biscuit dfinitivement en 2007, afin de se focaliser sur les marchs de lalimentation sant. Il y a dsormais 4 ples dactivits, les produits laitiers, leau, lalimentation infantile et nutrition clinique.

2) Analyse de la problmatiquea) Le jeu : Par jeu, on entend identit et environnement de lentreprise. Danone est un groupe franais dont le sige est situ Paris. Ils concentrent leurs produits sur 4 activits principales (produits laitiers, eau, alimentation infantile et nutrition clinique). Quelques chiffres cls : 12,776 milliards deuros de chiffre daffaires en 2007. Numro 1 mondial des produits laitiers frais. Numro 2 mondial des eaux embouteilles Numro 2 mondial et numro 1 europen de la nutrition infantile Numro 3 mondial de la nutrition mdicale Rsultat oprationnel 2007 : 1 696 millions deuros (+6,2%) 4



Marge oprationnelle : 13,27% Bnfice net courant : 1 185 millions deuros Effectifs : 76 044 personnes Les valeurs fondamentales prnes par Danone sont : - Ouverture : La diversit est source de richesse et le changement une permanente opportunit. - Enthousiasme : Les limites nexistent pas, il ny a que des obstacles franchir. - Humanisme : Lattention porte lindividu, quil soit consommateur, collaborateur ou citoyen, est au cur de nos dcisions. - Proximit : Savoir rester proche de chacun dans le monde : Collaborateurs, Consommateurs et Clients, Fournisseurs, Actionnaires et Socit Civile, faire partie de leur vie quotidienne. Concernant son environnement, le facteur cologique est important du fait que Danone exploite une centaine de sources deaux et doit donc les respecter si elle veut pouvoir les utiliser a bon escient . Au niveau juridique elle est soumise a toutes les rglementations nationales concernant ses produits et subi diffrents contrle de qualit. b) Les rgles du jeu : Danone a clairement dfini sa ligne de conduite stratgique en sorientant vers le domaine de la sant alimentaire, Le groupe occupe dans chacun de ses mtiers une position dacteur mondial de premier plan, qui lui confre un avantage comptitif majeur en termes dexpertise marketing, defficience industrielle, de portefeuille produits ou encore defficacit de la recherche et dveloppement. Ses positions de leader mondial sont bties sur de solides positions locales. Une telle efficience constitue un vritable frein aux nouveaux arrivants ainsi quun casse tte pour la concurrence. Concernant la technologie, la production de produits laitiers ncessite un certain savoir faire comme par exemple rduire la quantit de sucre et de matires grasses ou intgrer de nouveaux ingrdients bnfiques pour la sant dans une formule sont une quation qui peut savrer complexe et relever du dfi technologique. On pourrait citer le fait dajouter du fer dans un produit laitier, car cet ingrdient altre le got et la couleur du produit.

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Pour la culture, leurs fil rouge est trs clair, cest la sant, et plus particulirement lalimentation sant. Avec des slogans tels que Faire de lalimentation votre allie sant . Ils vont mme jusqu dire que lADN du groupe est la proccupation sant. Voici lorganisation du groupe :

c) Les joueurs (acteurs) : Etant donn la multitude de joueurs prsents nous nous concentrerons sur les trois principaux :

Fournisseurs : Il faut savoir que les achats reprsentent lquivalent de 60% du chiffre daffaires net. C'est--dire limportance conomique de cette fonction qui subdivise principalement en achat de matires premires, packaging, prestations logistiques. Lenjeu majeur est dtablir avec les fournisseurs une relation durable, garante de la qualit des produits, tout en veillant rester comptitif. (une filiale DANONE, gre en moyenne, un panel de 6



3.000 fournisseurs).Face un gant comme Danone le pouvoir de ngociations des fournisseurs est de toute faon moindre, mais la volont du groupe dinstaurer une relation de confiance et de longue dure rquilibre un peu la relation entre les petits et le GRAND. Actionnaires : Le tableau suivant donne certaines informations concernant les principaux actionnaires connus de la Socit au 31 dcembre 2006 : Nombre dactions dtenues 13,975,995 Dpts et 9,297,592 Nombre de Pourcentage Pourcentage droits de des droits de du capital vote vote(2) 5.4 % 3.6 % 2.0 % 1.7 % 1.5 % 23,692,481 9,297,592 6,700,000 4,570,106 7,311,794 9.1 % 3.6 % 2.5 % 1.7 % 2.9 %

Actionnaires Eurazeo Caisse des Consignations Predica FCPE GROUPE DANONE Public La Socit et ses filiales Total(1)

Sofina et Glaces de Moustier 5,200,000 4,570,106 3,885,071

203,480,811 78.0 % 20,455,171 7.8 % 260,864,746 100.00 %

209,378,669 80.2 % 260,950,642 100.00 %

On peut constater que la plupart des actions sont dtenues par le public, et donc il n y a pas un actionnaire majoritaire autoritaire, la marge de manuvre individuelle des actionnaires est donc rduite Consommateurs : Danone cest avant tout des marques fortes et des positions dominantes sur les marchs occups. Dans lesprit du consommateur, le groupe jouit dune notorit excellente. Et la fidlit de ses clients est la principale source du bon fonctionnement de lentreprise ; afin dy uvrer, Danone optimise la prsence de ses marques dans les points de vente de proximit. Les caractristiques sensorielles de chaque produit (aspect, got et texture) sont tudies en faisant intervenir les sens du consommateur comme instruments de mesure . Danone Research dispose de mthodes danalyses sensorielles objectives et doutils de prdictions des prfrences consommateurs. Donc on voit que lopinion du consommateur est au cur des proccupations et donc son avis est trs important.

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Collaborateurs Chez Danone ils existent tous types de collaborateurs, des scientifiques, des chercheurs, des ingnieurs agro-alimentaires, des docteurs dans les domaines dexpertises scientifiques, en fin dtudes ou ayant une exprience dans lindustrie agro-alimentaire, cosmtique ou pharmaceutique. Les expriences linternational sont un plus et la pratique courante de langlais est obligatoire. Mais ceci nest quune liste peu exhaustive de tous les mtiers que lon retrouve chez Danone o noublions pas nous rpertorions environ 76 000 personnes. Journalistes La relation avec la presse nest pas prise la lgre, il y a sur le site toute une rubrique avec les communiqu officiels ainsi quune messagerie spciale destine aux journalistes. On voit que limage du groupe compte et tous les moyens sont bon pour la vhiculer. Ceci nest quun bref aperu de lenvironnement dans lequel volue Danone. Evidemment, cet environnement comporte des risques que nous allons traiter au mieux dans la partie qui suit ; mais commenons dabord par donner une dfinition du risk management .

3) Le Risk Management a) Dfinition : Pour donner une dfinition sommaire du risque, lon dira que cest ce qui peut entraver le bon fonctionnement dune entreprise, mettant en pril latteinte de ses objectifs et donc la cration de valeur. Le risque peut apparatre sous plusieurs formes : Un vnement dfavorable et nfaste pour le patrimoine aussi bien matriel (infrastructures, machines, etc.), quimmatriel (savoir-faire, etc) de lentreprise ou alors lactivit quelle exerce. Une rupture de lentreprise avec son environnement, d un manque dadaptation de lentreprise aux transformations de celui-ci (volution 8 de



normes, du march des consommateurs, etc.), ou alors du fait quelle na pas su lorienter son avantage. A vrai dire, il existe plusieurs typologies de risques (cf annexes : Doc. Typologie des risques, illustrant merveille cet environnement, extrieur, propre au jeu), mais dans le cadre du cours et de notre entreprise nous allons nous focaliser sur trois dentre eux, savoir : le risque de scurit, le risque de qualit et le risque environnemental. Mais quoi sert vraiment le risk management ? Le risk management est un processus qui a pour but de matriser les risques auxquels est confronte une entreprise. Non seulement ceux qui proviennent de son environnement, mais galement ceux internes lentreprise. Le but de lentreprise est donc de limiter ces risques et, laide des moyens qui sont ceux de lentreprise, dy faire face. Finalement, le risk management implique une amlioration continuelle de lorganisation, pratiques, infrastructures, procdures de gestion de crise, etc. b) Chez Danone : Danone conduit une politique active de gestion des risques visant assurer au mieux la dfense de son patrimoine et de celui de ses actionnaires et respecter lintrt de ses salaris, des consommateurs et de lenvironnement. Depuis 2002, le Groupe a mis en place une politique globale didentification des risques (avec un outil spcifique nomm Vestalis) au travers dune cartographie des risques majeurs qui permet de hirarchiser les problmatiques en fonction du niveau doccurrence des risques et de leur impact financier pour le Groupe. Cette cartographie permet didentifier les risques et faiblesses de lensemble des processus des socits couvertes, de les consolider et de les hirarchiser lchelon dun pays ou dun ple, et de dfinir ainsi des actions prventives ou correctives, qui peuvent tre locales ou globales selon les cas. Les risques les plus significatifs sont revus une fois par an avec les directions des ples et des zones gographiques, lors de runions spcifiques. Une revue densemble est effectue rgulirement avec la Direction du Groupe et le Comit dAudit.

4) Le risquea) Environnemental :

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Lenvironnement a un impact sur les activits de Danone. On retrouve ainsi : Les Risques lis aux conditions climatiques : Les conditions climatiques pourraient avoir un effet significatif sur le prix des matires premires concernes et faire varier loffre et la demande au niveau mondial ou rgional. Laugmentation du prix des matires premires pourrait avoir un effet ngatif significatif sur les rsultats du Groupe. Les Risques lis la saisonnalit : Les cycles de consommation saisonniers que connaissent certains produits du Groupe sont susceptibles de modifier les rsultats annuels du Groupe : la consommation de boissons est plus importante lt et le chiffre daffaires du Groupe augmente lors de cette priode. Lhiver peut entraner une rduction sensible du volume des ventes de boissons et le rsultat du groupe sen trouvera diminuer. Mais Danone a aussi rciproquement un impact sur lenvironnement. Les Risques lis lenvironnement : La politique environnementale du Groupe a pour but dtre plus attentive limpact environnemental de la fabrication de ces produits. En effet, Danone est soumis de nombreuses rglementations, principalement concernant leau, lair, lutilisation des 10missions naturelles, le bruit et les dchets. Par exemple, les emballages sont soumis des rglementations spcifiques telles que la rduction de la teneur en substances dangereuses pour lenvironnement. Les risques potentiels sont les risques de pollution de leau (pollution essentiellement organique), les risques lis aux installations frigorifiques (ammoniac), les missions de gaz effet de serre. La prise de conscience des problmatiques environnementales pourrait impacter les dcisions dachat des consommateurs. Ds lors, Danone sefforce de renforcer son engagement socital et amliore la gestion de ses activits. b) De Scurit : Les Risques lis la concentration des achats de certains produits : 10



En vue doptimiser ses procdures dachat, Danone centralise les achats de certains biens (notamment des matires premires) comme par exemple les ferments utiliss par le ple Produits Laitiers Frais. Si, malgr les mesures prises en vue de scuriser les approvisionnements, ses fournisseurs ntaient pas en mesure de livrer les quantits de matires dont Danone a besoin dans des dlais requis, les rsultats des activits de Danone pourraient tre significativement affects. Les Risques lis aux systmes dinformation : Le Groupe Danone dpend de plus en plus de systmes informatiques pour lensemble de ses activits. Les principaux risques sont lis la confidentialit, lintgrit des donnes et linterruption des services informatiques. Nous pouvons dire alors que toute dfaillance informatique (applications, rseaux de communication, centres de donnes, etc.) ainsi que toute absence de scurisation pourrait bloquer la production et entraner ainsi des pertes financires pour le Groupe. Les Risques lis aux rglementations : Les activits de Danone sont soumises une rglementation de plus en plus contraignante. Cette rglementation concerne en particulier la protection de la sant et la scurit alimentaire, le remboursement de certains des produits de lactivit Nutrition Mdicale et les recommandations de lOMS favorisant lallaitement maternel. Tout changement de rglementation pourrait avoir un impact significatif sur ses activits pour augmenter ses cots et rduire la demande des consommateurs.

Les Risques industriels : La scurit des installations industrielles, des salaris et des riverains est une priorit essentielle de la politique industrielle du Groupe. Les principaux sites industriels sont relativement peu exposs des risques naturels majeurs (inondations, tremblements de terre, cyclones).

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Cependant, le Groupe a mis en place des procdures dvaluation du niveau de scurit de ces sites industriels. c) De Qualit : Les Risques lis une ventuelle position dominante du Groupe : Le Groupe est prsent sur des marchs fortement concurrentiels, sur lesquels interviennent de grands groupes internationaux. Ces marchs sont relativement matures : la concurrence y est particulirement svre. Si le Groupe ne parvient pas se diffrencier par rapport ses concurrents en termes doffre de produits et de qualit, il se pourrait que Danone ne soit plus capable de concurrencer efficacement les principaux acteurs de ces marchs. Les Risques lis aux produits : La qualit des produits est aussi lie aux risques de contamination. Ils sont classs en quatre catgories : microbiologiques, chimiques, physiques ou allergiques. Ils dpendent de la nature des produits. Ils existent chaque stade du cycle de production, au moment de lachat et de la livraison des matires premires, de lentreposage et de la livraison des produits finis. De nombreux produits du Groupe, comme les produits laitiers frais, doivent tre stocks certaines tempratures afin de conserver toute leur valeur nutritionnelle et leur saveur, et dviter toute contamination. Si certains produits du Groupe taient prsums contamins ou nocifs pour la sant, ou sils ltaient effectivement, lactivit, limage ainsi que les rsultats du Groupe pourraient tre ngativement affects.

Les Risques lis aux rglementations : Le Groupe Danone est soumis aux rglementations mises en place par de nombreux Etats et organisations internationales, notamment en matire denvironnement, dhygine et de contrle de la qualit.

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Le Groupe est en outre soumis toutes les barrires tatiques ou sanctions qui peuvent tre mises en place pour restreindre le commerce international. Tout changement de rglementation pourrait avoir un impact significatif sur les activits du Groupe, augmenter ses cots et diminuer son rsultat annuel.

5) ConclusionLa notion de risk management telle quelle apparat aujourdhui est bien diffrente de celle quelle tait il y a quelques dcennies ; le contexte lui aussi nest plus le mme. En effet, suite la mondialisation, la globalisation, les entreprises se retrouvent maintenant dans une logique de rseau et dinterconnexion. Les changes avec son environnement se font de plus en plus nombreux et les dpendances invitables (fournisseurs, opinion publiques, exigences du consommateur, etc.). La diversit de ces acteurs, par nature tous diffrents, font que son environnement soit instable et imprvisible. Il est donc du ressort de lentreprise de grer cet environnement complexe au mieux, en lapprivoisant, en anticipant et en sadaptant. Cest donc ce contexte double tranchant, o la prise de risque peut la fois tre synonyme de cration de valeur, et daffaiblissement, voire faillite de lentreprise, que le risk management devient incontournable. Nous lavons vu, Danone nchappe pas non plus la notion de risk management qui prend de plus en plus de place au sein des entreprises. La mise en place dune politique globale didentification des risques en 2002 nomme Vestalis en est lexemple mme.

6) Questions(Q1) Nous avons vu que Danone a mis en place une politique globale didentification des risques permettant de les hirarchiser. Quels peuvent tre ces diffrents critres de hirarchisation ?

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(Q2) Pourquoi avoir abandonn le secteur des biscuits et tendre vers la sant alimentaire ? Pourquoi a a t un succs ? (Q3) A quelles autres formes de risques Danone doit faire face ? Et dans le futur plus ou moins proche (horizon 10-20 ans) lesquels viendraient sajouter ?

DEUXIEME PARTIEPour la seconde partie de notre travail, nous allons tenter au mieux de rpondre aux deux dernires questions poses ci-dessus. Mais commenons par rpondre la premire dentre elles, savoir :

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Pourquoi avoir abandonn le secteur des biscuits et tendre vers la sant alimentaire ? Nous connaissons tous, ou presque LU, la fameuse division des biscuits de Danone. Eh bien il se pourrait que vous ne le sachiez pas, mais LU (avec ses marques phares telles que Cracotte, Mikado, Taillefine, Prince, Pepito, Tuc) qui pour la plupart dentre nous ont berc notre enfance est pass en juillet 2007 dans les mains du gant Amricain Kraft Foods pour la somme de 7,4 milliards de dollars. Six jours plus tard, Danone a rachet Royal Numico, une bbs, pour un montant de 17,2 milliards de dollars. Mais alors on peut se demander pourquoi est-ce que Danone se dsengage de cette branche, redevenue profitable depuis quelques annes. Il ne fait plus aucun doute que ce secteur, qui reprsente 16% du chiffre daffaires total de Danone, nest plus la priorit du groupe depuis longtemps. Avec cette cession, lentreprise pourra se focaliser sur leau, les boissons etFranck Riboud, PDG de Danone depuis 1996 LU, lex division biscuits de Danone

entreprise hollandaise qui fabrique des plats hospitaliers ainsi que de la nourriture pour

les produits laitiers, ses points forts. Franck Riboud, lactuel PDG de Danone, la

question : quelle est la logique derrire la cession des Biscuits et lachat de Numico, rpond : Cest, en fait, la mme logique stratgique qui prvaut depuis plus de dix ans : le mouvement vers lalimentation sant. Je ne suis pas en train de dire que les Biscuits taient un mtier sans avenir. Nous y avions des positions et des marques puissantes, une rentabilit forte, et les quipes avaient su retrouver de la croissance sur un march globalement assez peu dynamique. Mais, en raison dun diffrentiel de croissance avec nos autres mtiers et aussi dun positionnement diffrent, naturellement moins associ la sant active, il y avait un risque rel pour ce mtier de dpriorisation au sein du Groupe. Lintrt de Kraft reprsentait dans ce cadre-l une vritable et double opportunit que nous avions la responsabilit de saisir : pour les quipes Biscuits, lopportunit de 15



construire le leader mondial et de se trouver au cur mme de la stratgie dun grand groupe ; et pour Danone, celle de pouvoir acclrer son dveloppement dans lalimentation sant. Cest ce que nous avons fait sans attendre en proposant Numico de rejoindre la famille Danone. Car, en effet, si aujourdhui Danone tente de vhiculer une image axe sur la sant alimentaire, il faut savoir que a na pas toujours t ainsi. Il ny a pas si longtemps que cela, en 1996, Danone vendait bire, surgel, sauces, bonbons, fromage italien, biscuits, produits laitiers, et eau. Franck Riboud, qui a repris laffaire aprs son pre Antoine, dcida en 1997 de repositionner lentreprise, qui commena en tant que fabricant de verre en 1966 sous le nom de BSN. Dans sa mutation, Danone commena se sparer de marques comme les bires Kronenbourg, et a rtrcit ses activits pour ne garder en 2003 que les produits laitiers, leau en bouteille et les biscuits. Dans cette longue histoire de cessions, dit Franck Riboud, nous pensons que cette vente (en se rfrant au rachat de la division biscuits par Kraft Foods) est la dernire parce quelle positionne pleinement lentreprise sur les marchs porteurs de la nutrition saine . Mais si Franck Riboud tente de positionner Danone sur le domaine de la sant alimentaire, ce nest pas uniquement par souci vis--vis de la sant de la population ou une histoire de mauvaise conscience ; Franck Riboud pense que les consommateurs ont toujours voulu plus de produits de sant dans ce quils mangent, mme sils ont montr de la rsistance aux supplments quils doivent payer pour avoir une nourriture saine. En effet, Danone parie que la demande pour une nourriture saine dpassera la demande des consommateurs pour une nime barre chocolate. Nous tions de plus en plus convaincus quavec les questions de sant, et le discours dominant ce sujet, le biscuit allait se retrouver tt ou tard en difficults , dit Laurent Saachi, porte-parole du groupe. Laurent Saachi parle ici de la proccupation grandissante pour la sant, des politiques publiques en la matire, de lattention pour la prvention des maladies, les besoins dune population vieillissante, en particulier en Europe de lOuest qui reprsente 40% 16



des ventes du groupe. Selon lui, dans certains pays, lobsit va devenir le nouveau tabac. Il fait rfrence bien videmment aux Etats-Unis, o les principaux groupes de sodas et de sandwiches ont t accuss et assigns en justice par les associations de consommateurs pour atteinte la sant des enfants . Mais le vrai problme est la croissance ; laugmentation des ventes de biscuits dans le monde a plafonn 3,1% en 2006. Il y a des biscuits dans tous les foyers franais, et le seul moyen den augmenter les ventes serait de faire manger de plus en plus de biscuits aux gens, dit Saachi, ou alors daugmenter ses parts de march, ce qui est trs coteux et difficile . Au contraire, la gamme de produits laitiers frais de Danone (yaourts et desserts frais base de lait) a augment de 9,2% lan dernier, avec une croissance de 20% en Argentine, au Mexique et au Brsil, et mme 35% en Russie. Leau embouteille a montr des chiffres de croissance comparables, autour de 14,8% en 2006. Numico, lui, a augment de quasiment de 12% lan dernier. En dfinitive, on voit que le groupe, en cdant sa branche biscuits , fixe ses priorits. Certes, les biscuits taient redevenus rentables, avec une marque forte, et procuraient au groupe un chiffre daffaire non ngligeable. Mais Danone sait que le biscuit a peu de perspectives davenir, ce quexplique trs bien plus haut Laurent Saachi. A linverse, les produits laitiers frais et les boissons base d'eau de source ou d'eau minrale, deux mtiers trs forte dimension sant, ont un fort taux de croissance rapide. Pour conclure, nous vous proposons ce bref extrait dans lequel Franck Riboud fait un bilan de la fin de lanne 2007, et qui montre, notre avis, assez bien dans quel sens veut aller Danone et le pourquoi de cette dernire vente Kraft Foods : Je crois que le Danone de demain, cest un peu un Danone plus. Un Danone avec encore plus de croissance. Et, dune certaine manire, la croissance est gntiquement un peu notre obsession, la base de notre projet. Le Danone daujourdhui, cest aussi un Danone avec plus de -cohrence, le seul acteur de cette taille 100% focalis sur lalimentation sant. Ensuite, cest un Danone avec plus -dquilibre gographique, dans lequel aucun pays ne reprsentera plus de 14% du chiffre daffaires global du Groupe. Cela veut dire que nous quilibrons encore mieux nos risques, que nous diminuons notre dpendance par rapport tel ou tel march. Cest encore un Danone

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avec plus de sant car avec plus de science. Cest l un point cl. En additionnant la Recherche Danone et la Recherche Numico, nous allons disposer dune force de frappe et dun champ dexpertise scientifique ingals dans nos catgories. Le tout avec une trs, trs forte orientation nature. Notre mtier, en matire de recherche, cest en effet didentifier les bnfices sant -apports par certains ingrdients naturels et de les rendre disponibles sous forme de produits alimentaires. Tout cela se traduira par plus dinnovation, plus de crdibilit et plus de confiance pour le consommateur. Et, dernire chose, le Danone que nous sommes en train de construire, ce sera aussi plus dexigence sur le plan socital. Nous allons nourrir sur une grande partie de la plante les hommes et les femmes sur toute la dure de leur vie, avec aussi une attention particulire pour les plus fragiles, enfants, personnes ges Je trouve que cest une responsabilit magnifique. Une contribution extrmement noble et positive, qui va naturellement nous conduire devoir renforcer encore notre engagement socital et environnemental. Et nous finirons avec cette jolie phrase du PDG comme tmoin du repositionnement de Danone : Nous avions lhabitude de dire que la mission de lentreprise tait dapporter la sant au maximum de personnes par le biais de la nourriture . Grce aux dpartements nourriture pour bbs et alimentation hospitalire de Numico, nous pouvons ajouter du dbut la fin de votre vie .

A prsent nous allons tenter de rpondre la dernire question, savoir : A quelles autres formes de risques Danone doit-il faire face ? Et dans le futur plus ou moins proche (horizon 10-20 ans) dautres risques viendraient-ils sajouter ?

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Nous lavons vu dans le schma (en annexes), Danone, en tant que gant de lagroalimentaire a une palette de risque plutt leve. Nous avons donc trouv intressant de voir quels autres risques cette entreprise pouvait tre confronte. A. Les Risques inhrents lactivit B. Les Risques juridiques C. Les Risques sur actions A. Les Risques inhrents lactivit - Les Risques lis la concentration des achats de certains produits et services auprs dun nombre limit de fournisseurs Le Groupe veut dans le cadre de sa politique optimiser ses procdures dachat : il centralise donc les achats de certains biens (notamment des matires premires) et de services, en particulier de sous-traitance, comme par exemple les ferments utiliss par le ple Produits Laitiers Frais, ou les prestations informatiques, auprs dun nombre limit de fournisseurs. Cependant, sil se trouvait quen dpit des mesures prises pour scuriser les approvisionnements, les fournisseurs du Groupe ntaient pas en mesure de pouvoir fournir Danone les quantits de matires ncessaire dans les conditions prvues, ni deffectuer les prestations de service dans les conditions et les dlais requis, alors on pourrait prvoir que les rsultats du Groupe pourraient tre durement affects. - Les Risques lis la concentration de la distribution se traduisant par un nombre plus restreint de clients Nous savons tous que le Groupe Danone vend ses produits gnralement des chanes de distribution, comme Carrefour, Leclerc etc que nous connaissons tous. Cependant, les clients finaux des produits du Groupe sont les consommateurs individuels. Or, le secteur de la distribution est de plus en plus concentr. Signalons que les dix premiers clients mondiaux du Groupe ont reprsent 24 % de son chiffre daffaires net consolid en 2007; six dentre eux sont dorigine franaise et Carrefour, premier client du Groupe, reprsente environ 7 % du chiffre daffaires net consolid. Si la poursuite du mouvement de concentration de la distribution devait

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continuer, alors cela se traduirait par un nombre plus restreint de clients : cela pourrait contribuer diminuer les marges du Groupe. - Les Risques lis la concurrence Les marchs o se trouve le Groupe Danone, sont fortement concurrentiels entre eux. De grands groupes internationaux interviennent aussi parmi ces marchs ainsi que de nombreux acteurs locaux. Or nous constatons en Amrique du Nord et en Europe de lOuest, que les marchs sur lesquels se trouve le Groupe, sont excessivement matures. De plus, la concurrence y est particulirement intense et svre pour gagner des parts de march. Certains groupes internationaux alimentaires et de boissons occupent des positions fortes sur certains marchs mergents dans le reste du Monde, et cherchent notamment renforcer ces positions pour pntrer ensuite de nouveaux marchs. Cependant, nous savons que certaines chanes de distribution ont dvelopp leurs propres marques. Nous pouvons alors affirmer que si le Groupe narrive pas se diffrencier par rapport ses concurrents en termes doffre de produits, de qualit et de positionnement, Danone ne sera plus capable alors de concurrencer efficacement les principaux acteurs sur ces marchs. - Les Risques lis la rpartition gographique des activits du Groupe De nombreux pays sont susceptibles de connatre, ou ont rcemment connu, une priode dinstabilit conomique ou politique, en particulier en Amrique Latine, en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient : les activits du Groupe ainsi que ses salaris pourraient parfaitement tre exposs aux risques et incertitudes lis aux activits commerciales et industrielles. De plus, une rglementation juridique moins dveloppe et moins protectrice (notamment en matire de droits de proprit intellectuelle) dans de nombreux pays ou le Groupe est prsent, offre et maintient des contrles sur lchange ou le rapatriement des bnfices et des capitaux investis. Elle fixe aussi des taxes et autres redevances. Elle instaure des restrictions et parfois rtroactives lactivit des groupes internationaux. Toutefois une meilleure rpartition gographique de la majorit de ces risques apparat avec une internationalisation grandissante du Groupe. Par ailleurs, le Groupe met en place des mesures limitant les risques lis ses activits internationales. A lheure 20



actuelle, ce que lon peut dire cest que le Groupe ne peut affirmer que ses rsultats financiers ne seraient pas significativement affects par un bouleversement des conditions conomiques, politiques et rglementaires ou par une crise dans certains de ces pays o il est prsent. - Les Risques lis la conjoncture conomique sur les principaux marchs du Groupe Comme le Groupe est un acteur majeur de lindustrie alimentaire et des boissons, ses ventes dpendent alors de la conjoncture conomique sur ses principaux marchs. Lors de priodes de ralentissement conomique, les dcisions dachat des consommateurs peuvent tre influences du chiffre daffaires du Groupe. - Les Risques lis la volatilit des prix et lventuelle pnurie des matires premires Les rsultats dexploitation du Groupe pourraient varier ngativement car la disponibilit et le prix des matires premires, notamment celles dont le Groupe se sert pour fabriquer ses produits alimentaires et ses boissons (principalement le lait et les fruits), pour emballer ses produits et les transporter (le PET, le PVC, les cartons lgers et les drivs du ptrole) peuvent diminuer. Non seulement au niveau mondial ou rgional ces variations de loffre et la demande sur le prix des matires premires concernes pourraient avoir un effet significatif mais en plus laugmentation du prix des matires premires pourrait ne pas tre rpercute, en totalit ou en partie, sur le prix de vente des produits du Groupe. Cela pourrait avoir alors un effet ngatif significatif sur les rsultats du Groupe. - Les Risques lis aux aliments Au sein du Groupe comme chez les fournisseurs, le but est bien sr de matriser les risques. Il faut savoir entre autre que Danone classe le risque de contamination en quatre catgories : microbiologiques, chimiques, physiques ou allergiques et ils dpendent en plus de la nature des produits. Le risque de contamination existe chaque tape de la 21 par des considrations spcifiques, notamment en matire de pouvoir dachat, qui sont susceptibles daffecter lvolution



production et notamment au moment de lachat puis de la livraison des matires premires, des procds de fabrication, de lemballage des produits, de lentreposage et de la livraison des produits aux distributeurs et dtaillants, de lentreposage et de la mise en rayon des produits dans les points de vente finaux. Pour conserver leur saveur et toute leur valeur nutritionnelle ainsi que pour viter des contaminations et des dtriorations, nombreux sont les produits du Groupe et notamment les produits laitiers frais, tre stocks certaines tempratures. Labsence de contaminations croises par des allergnes, de contaminants chimiques des matires premires, et le maintien des conditions de strilit des emballages sont primordiaux dans les domaines de lAlimentation Infantile ou de la Nutrition Mdicale. Il existe un risque de pollution des sources deaux naturelles dans lactivit Eaux car ne loublions pas leau fournit les ressources ncessaires cette activit. Le risque alimentaire est donc essentiellement li la qualit de l'eau. Nous retrouvons ainsi ce que lon appelle les critres de potabilit de leau: Dfinition : Une eau est dite potable si elle ne contient en quantit dangereuse ni substance chimique, ni microorganisme nocif pour la sant. Nous savons aussi que la plupart des pays ont intgr dans leur lgislation une rglementation de la qualit de l'eau portant sur : l'acceptabilit (couleur, odeur, saveur, turbidit, etc), La composition physico-chimique, La scurit bactriologique

L'eau doit tre alors rendue potable. Trois procds sont actuellement utiliss pour dcontaminer l'eau de boisson : la chaleur, les agents chimiques, la filtration. Mais toute dcontamination doit tre prcde de l'limination des substances en suspension par dcantation ou filtration grossire sur filtre en papier ou tissu coton. Par la chaleur - Moyen simple et le plus sr. - Destruction de tous les micro-organismes par bullition 100C pendant 1 minute (3 minutes au-dessus de 2000m). Il faut aller jusqu' 5 minutes si l'on veut dtruire le virus de l'hpatite A. 22



- Inconvnients : got dsagrable, mthode pas toujours facile mettre en oeuvre, recontamination rapide en l'absence de conservation efficace. Par des agents chimiques - Le rsultat est variable sur les diffrents agents pathognes : il sera alors selon la puissance du produit, de son dlai d'action, des matires en suspension et de la composition chimique de l'eau traiter. - Il existe en plus une toxicit potentielle. Par filtration On utilise un filtre en cramique ou en membrane synthtique (par osmose). Quels sont leur efficacit ? : - Ce genre de filtre est efficace en rgle gnrale sur les bactries, les larves et les oeufs de parasites. - Il est inefficace sur les virus (sauf s'ils sont adsorbs sur des matires en suspension) car leur taille est toujours infrieure au diamtre le plus fin des pores du filtre. De plus, lefficacit du filtrage est augmente par adjonction : - D'une rsine poly iode pour liminer les virus. - De charbon actif. Il retient les polluants organiques et les rsidus d'iode de dsinfection. Linconvnient du filtrage est que cela ncessit d'une pression pour faire passer l'eau (pompe). Il y a ainsi une obturation frquente des pores du filtre d'o nettoyage ou remplacement frquents du filtre. Lactivit et les rsultats du Groupe pourraient tre ngativement affects si certains produits du Groupe taient contamins ou nocifs pour la sant. On peut penser que si tout rapport ou allgation venaient faire tat dune insuffisance de contrle de qualit sur certains produits, il se pourrait alors que dautres producteurs alimentaires puissent tre susceptibles dtre impacter ngativement sur les ventes des produits du Groupe. Pour pallier cette insuffisance, le Groupe a su mettre en place les mesures ncessaires pour limiter les risques de contamination. Il ralise en autre de multiples contrles oprs sur les lignes de fabrication ainsi que daudits rguliers sur ses sites, la conclusion dalliances avec des organismes scientifiques de rputation internationale sans oublier la mise en place dune politique qualit et de scurit alimentaire sans concession. 23



Danone a une stratgie de dveloppement base sur de nouveaux produits forte composante nutrition/sant. Il reste en autre particulirement vigilant, au-del des lments scientifiques clairement identifis et du contexte rglementaire, notamment sur lorigine des ingrdients utiliss car les dveloppements du Groupe sont des produits de plus en plus complexes et sont base de principes actifs et de matires organiques. Fort heureusement, on peut dire que la vigilance du groupe est de rigueur sur le suivi des risques perus par le consommateur avec notamment les OGM (Organismes Gntiquement Modifis) et les risques dobsit qui constituent lheure actuelle des exemples marquants. Pour cela, il existe maintenant un rseau dinterlocuteurs privilgis que Danone a dvelopp. Il comprend notamment les associations de consommateurs. Elles y discutent de faon formelle ou informelle de tous les sujets communs de proccupation afin dy apporter des lments de clarification. Pour finir, signalons que le got et la sensibilit des consommateurs voluent en fonction des activits du Groupe. Si le Groupe ne parvient pas anticiper ses changements pour identifier et interprter ces volutions des gots et des habitudes alimentaires des consommateurs, ses rsultats pourraient en tre diminus. - Les Risques de dfaillance du contrle interne Un contrle interne a t cr par Danone. Cest un vritable systme de contrle. Mais il faut savoir que, bien quil ne puisse fournir quune assurance raisonnable, il ne pourra malheureusement tre dune garantie absolue pour la ralisation des objectifs de lentreprise en raison des limites inhrentes tout processus mis en uvre dans ce cadre. Par consquent, tant donn que le risque 0 (zro) nexiste pas, personne ne peut exclure toute dfaillance de risque du contrle interne. - Les Risques lis aux consquences des restructurations Rcemment lors de restructurations, Danone a procd lacquisition de Numico (Entreprise nerlandaise de produits bb et filiale de Danone depuis 2007). Dautres restructurations pourraient se succder. Toutes ses restructurations consistent en la fermeture dusines ou la rduction deffectifs pour diminuer les cots de production et amliorer lefficacit des processus de production ou alors exploiter les synergies pour sadapter aux demandes dun march constamment en volution. Des 24



conflits sociaux pourraient alors apparatre et affecter les relations du Groupe avec ses salaris pour dboucher sur des arrts de travail, des grves, des perturbations. Tout ceci entre autre pourrait avoir pour consquence, dengendrer des effets ngatifs non seulement sur limage de Danone mais aussi sur les activits du Groupe et de ses rsultats. - les Risques lis la stratgie de croissance du Groupe Danone a dcid dappliquer deux stratgies : lacquisition et le partenariat. Suite un contexte de concentration continue de lindustrie alimentaire et des boissons, la stratgie de Danone sera en partie par la poursuite de sa croissance externe par le biais dacquisitions. La stratgie du Groupe est de devenir leader sur chacun des marchs sur lesquels il est prsent. Mais ces acquisitions pourraient avoir un impact ngatif sur lactivit du Groupe car si Danone ne russit pas intgrer les socits acquises, les synergies et les conomies escomptes ne seront pas ralises. Des accords, des contrats ou des documents rgissent les relations avec les partenaires du Groupe. Ils peuvent parfaitement prvoir que certaines dcisions soient prises avec laccord de ces partenaires ou bien sans laccord du Groupe. Ces restrictions peuvent rendre difficile la mise en uvre de la stratgie du Groupe. En outre, certains accords signs avec des partenaires peuvent prvoir des clauses doptions dachat par le Groupe de leur participation, notamment en cas de changement de contrle du Groupe. - Les Risques lis lintgration de Numico Le Groupe a dsign un comit dintgration responsable de la mise en uvre dun projet dintgration pour obtenir des synergies en termes de chiffre daffaires et des rductions de cots la suite de lacquisition de Numico. Mais le Groupe ne sait pas sil pourra tenir ses dlais et il se peut que ses rsultats en soient affects. De plus, avec lintgration de Numico, personne ne sait sil y aura des dparts ou ralentir le recrutement de personnel qualifi. Vu lincertitude de ces deux cas, cela pourrait avoir des effets ngatifs sur les activits du Groupe et ses rsultats. - Les Risques lis la notorit du Groupe

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Comme Danone est de forte notorit travers le monde et dexpansion internationale, tout ceci lexpose des attaques par des moyens de communications de toute sorte pouvant nuire ds lors sa rputation. Pour contrer ses attaques, Danone a invent des procdures de gestion de crise pour y faire front et surtout en diminuer les impacts sur le Groupe. B. Les Risques juridiques - Les Risques lis aux marques et la proprit intellectuelle Le Groupe Danone, vu sa notorit, a pris des mesures considrables afin de protger son portefeuille de marques commerciales, notamment la marque Danone, avec les gammes de produits Activia, Actimel, ou la marque Evian. Des mesures on t prises pour protger ses brevets, licences et recettes. Cependant, le Groupe sait trs bien quil ne peut garantir 100% toutes ses mesures prises pour protger sa proprit intellectuelle. Il ne peut garantir aussi compltement que des tiers respecteront ou ne dtourneront pas ses droits de proprit intellectuelle. De plus, il y a certains pays dans lesquels le Groupe est install, qui offrent Danone, une protection de la proprit intellectuelle moins efficace que celle dont le Groupe bnficie en Europe ou en Amrique du Nord. Si le Groupe ne russit pas protger ses droits de proprit intellectuelle correctement contre toute violation ou tout dtournement, ses rsultats financiers et sa croissance pourraient ne pas correspondre ceux esprs. - Les Risques lis aux rglementations Les activits du Groupe sont soumises aux rglementations mises en place par de nombreux Etats et organisations internationales puisquil est prsent industriellement dans lagroalimentaire, dans de nombreux pays. Il doit entre autre respecter les rgles de la gouvernance dentreprise, de droit du travail, denvironnement, dhygine et de scurit, de contrle de la qualit ou de rglementation fiscale. De plus des barrires tatiques et sanctions soumettent le Groupe pour restreindre le commerce international. On peut dire aussi que Danone doit respecter une rglementation tendue, changeante et de plus en plus contraignante avec entre autre une rglementation concernant la protection de la sant, la scurit alimentaire, les assertions touchant aux bnfices sant des produits commercialiss par le Groupe, le remboursement de certains des produits de lactivit Nutrition Mdicale et les recommandations de lOMS favorisant 26



lallaitement maternel. Si cette rglementation venait changer, cela pourrait avoir trs certainement un impact significatif sur les activits du Groupe pour ainsi augmenter ses cots et rduire la demande des consommateurs. Des litiges pourraient natre alors avec eux. - les Risques industriels Danone doit assurer la scurit de ses installations industrielles, de ses salaris et de ses riverains : cest devenu une politique prioritaire du Groupe. Comme tout projet dimplantation majeure et nouvelles installations industrielles du Groupe sont imagins pour intgrer toutes les normes de scurit en vigueur, on peut affirmer que les principaux sites industriels sont relativement peu exposs aux risques naturels importants du style inondations, tremblements de terre ou cyclones. Bien sr, Danone value ces risques avant de construire ses sites pralables. Malheureusement, tant donn le contexte international, Danone est parfois oblig de simplanter en zones exposes risques naturels ou sismiques tel quau Japon, Indonsie, Turquie, Mexique ou Algrie. Lactivit industrielle du Groupe ne fait pas partie des risques particuliers. Cependant Danone se soucie normment des risques dincendie et dexplosion et surtout den matriser les risques. Cest une priorit majeure pour le Groupe Danone et ses ples dactions. Le Groupe a dfinit et surtout mise en place, des procdures dvaluation pour matriser les risques et renforcer la scurit de ses sites industriels. Des units oprationnelles dfinissent la mise en uvre des politiques adaptes pour la prvention et la protection contre ses risques. Des valuations sont ralises par des auditeurs indpendants. Ces procdures sont bases sur des rfrentiels internationaux allant le plus souvent au-del des rglementations locales et permettent en plus un recensement exhaustif des diffrents risques industriels potentiels existants. Ces procdures sont appliques lors de projets de partenariat avec les fournisseurs les plus importants du Groupe. En 2007, Danone mandatait 110 audits de scurit concernant la scurit des sites industriels du Groupe (hors Numico) : ce sont des organismes indpendants qui les ont mens. Ils ont attribu une note de 1 5 chaque site industriel audit. La note moyenne des sites, tait de 4,19 en 2006 (contre 4,00 en 2005). Cela reflte 27



lamlioration des conditions de scurit depuis la mise en place de ce systme de prvention. Fin 2007, en tenant compte des audits sur Numico, la note moyenne des sites de lensemble du Groupe slve 3,76. De plus le Groupe obtint une moyenne de 5 pour lensemble de ses sites ce qui lui permit dobtenir la certification RHP (Risque Hautement Protg). Pour matriser encore mieux ses risques, le Groupe dcida de mettre en place des procdures dvaluation du niveau de scurit des sites industriels de Numico. - Les Risques lis lenvironnement Les diffrentes parties prenantes ont pour rle aussi dappliquer une politique environnementale du Groupe : elle a pour but bien sur dtre attentive limpact sur lenvironnement et notamment aux dcisions dans ce domaine des consommateurs. Maintenant, de nombreuses rglementations obligent les activits du Groupe respecter lenvironnement concernant entre autre leau, lair, des ressources naturelles, le bruit et les dchets : elles sont strictes, rigoureuses et voluent sans cesse. La plupart de ces activits sont soumises lobtention dautorisations dexploitation ou dclaration pralable, en vigueur sur le territoire franais. Cette lgislation fait partie de la lgislation relative aux installations classes pour la protection de lenvironnement. Elle est en application avec de nombreuses rglementations quivalentes dans les autres pays. Il ya des rglementations bien spcifiques aujourdhui sur les emballages car ils sont soumis la directive europenne 94/62 (rvise en 2004) relative aux emballages et dchets demballage. La directive europenne oblige et intgre la rduction la source, la rduction de la teneur en substances dangereuses pour lenvironnement, la rutilisation et la valorisation en fin de vie des emballages. De plus, il faut savoir aussi que les activits du Groupe sont soumises la directive europenne de 2003 tablissant un systme dchange et de quotas dmission de gaz effet de serre et aux transpositions des Plans Nationaux dAllocation de Quotas dans lUnion Europenne. Il y a en plus pour rajouter toutes ces rglementations des quotas supplmentaires pour quatre sites du Groupe situs dans lUnion Europenne. Pour les autres sites tant donn quils ont une dimension infrieure au seuil minimum en vigueur, ils ne sont pas ligibles aux quotas.

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Mais ce sont les risques de pollution de leau qui sont les principaux risques potentiels aujourdhui (pollution essentiellement organique et biodgradable) avec les risques lis aux installations frigorifiques (ammoniac et autres fluides frigorignes) et les risques lis au stockage de matires premires ou de produits destins au nettoyage et la dsinfection des installations (produits acides ou basiques). Ces risques deviennent plus importants si ces installations sont situes dans des zones habites. De plus, nous pouvons dire quaujourdhui, il y a une prise de conscience des problmatiques environnementales concernant par exemple les missions de gaz effet de serre de la part des consommateurs et que cela pourrait tre de nature impacter leur dcisions dachat : la perception des consommateurs peut donc indirectement avoir un impact sur lactivit du Groupe. Pour remdier et contrer cette prise de conscience, le Groupe sefforce continuellement de renforcer son engagement socital. Il amliore la gestion de ses activits dans cette nouvelle prise de conscience. Fort heureusement grce des analyses de cycle de vie, Danone a pu valu compte tenu de ses activit, quil ninfluait pas beaucoup sur lenvironnement : son impact est donc vraiment limit. Les activits Produits Laitiers Frais et Eaux, lestimation de lempreinte carbone des produits du Groupe dans le monde en 2007 reprsente un impact direct et indirect de 16 millions de tonnes quivalent CO2 (soit 0,003 % des missions mondiales). Les produits agricoles utiliss par le Groupe reprsentent 44 %. - Les Risques environnementaux : les Dpenses et investissements En 2007, 2,3 % des investissements industriels totaux du Groupe ont t des investissements pour la protection de lenvironnement : ils se sont levs environ 17 millions deuros (hors Numico). Le groupe a investi dans quatre principales catgories : elles se rpartissent ainsi : Dchets pour 37 % (notamment, amlioration de la collecte, du stockage, du tri) Eau pour 17 % (traitement de leau, stations dpuration, conomies de consommation) Atmosphre pour 16 % (rduction des missions de gaz effet de serre, traitement des odeurs, de la fume, du bruit)

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Energie pour 13 % (conomies de consommation, passage des nergies plus propres).

Les dpenses de fonctionnement lies lenvironnement se sont leves environ 109 millions deuros en 2007. Elles comprennent, hauteur de 40 millions deuros, la gestion de leau, de lnergie, des dchets et les taxes environnementales autres que les cotisations sur les emballages. Ces dernires se sont leves 68 millions deuros en 2007. Signalons aussi que les amendes, les pnalits et les ddommagements verss des tiers au titre de lenvironnement ont t infrieurs 0,1 million deuros en 2007. On remarque donc quaucune provision significative pour risques et charges lis lenvironnement ne figure au bilan consolid du Groupe au 31 dcembre 2007. -Les Risques de march Une organisation permettant de grer de faon centralise lensemble de ses risques financiers de liquidit, de change, de taux et de contrepartie a t mise en place par le Groupe. Une gestion de lexpertise et des outils permet au Dpartement Trsorerie, intgr la Direction Financire, dintervenir sur les diffrents marchs financiers avec des standards gnralement mis en place dans les groupes de premier plan. Les Directions du Contrle Interne et de lAudit Interne revoient lorganisation et les procdures appliques. En plus de cela, la Commission Bancaire supervise certaines activits de nature bancaire. Enfin la Direction Gnrale du Groupe peut valider des orientations dans le cadre de stratgies de gestion car un reporting de trsorerie mensuel est communiqu et peut ainsi valider les orientations prises. A prsent nous attaquons la deuxime partie de la question qui est : Et dans le futur plus ou moins proche (horizon 10-20 ans) dautres risques viendraient-ils sajouter ? Un problme, directement li avec les activits de Danone, qui sera crucial dans les annes venir nous est venu en tte : le problme de leau. 30



Comme tout le monde le sait, leau est considre comme lor bleu. Personne sur terre ne peut vivre sans eau et le futur est inquitant. Comment dans le futur, o la raret de leau va aller crescendo, un groupe comme Danone peut tirer son pingle du jeu ? Leau est une ressource qui peut se renouveler et elle obit un cycle prcis: vaporation, prcipitation, ruissellement et infiltration. La terre est environ recouverte 80% deau mais malheureusement il ny a que 3% deau douce et en plus de cela elle est bien mal rpartie.

Quand on est comme DANONE le premier producteur deau naturelle en bouteille, cest une obligation dtre concern ainsi que de veiller protger sur le long terme la ressource. Le groupe a donc pour but de prserver leau en quantit ainsi que de la protger en terme de qualit. Le groupe peut tre bien videmment confront divers risques dans le futur. Car plus le temps passera et plus la ncessit dune gestion de leau intelligente va sancrer dans lopinion publique. Donc il devra vraiment y avoir une gestion de ses sources en adquation avec lopinion publique, ainsi quavec les futures normes internationales qui surgiront pour rglementer cette ressource indispensable. Lors du 5me Forum mondial de leau Istanbul, plusieurs chiffres en sont ressortis mais certains peuvent tre trs intressants pour DANONE.

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Voici quelques exemples : En volume utilis, les dix principaux pays consommateurs deau sont lInde, la Chine, les tats-Unis, le Pakistan, le Japon, la Thalande, lIndonsie, le Bangladesh, le Mexique et la Fdration de Russie. Ce qui permet Danone de mieux cibler son march Estime aujourdhui 6,6 milliards, la population mondiale crot denviron 80 millions chaque anne. La demande deau douce devrait donc augmenter aussi. Le problme dmographique est donc fortement li au problme de leau car il accroit considrablement la demande. Le nombre de personnes dont laccs leau dpend du secteur priv est pass denviron 50 millions en 1990 environ 300 millions en 2002 (RMDH, 2006), et ce chiffre ne va faire quaugmenter daprs les conclusions du Forum. Le problme de la surexploitation des sources est aussi rcurrent, il ne faut pas que les secteurs privs ou les pouvoirs publics dpassent les quotas fix par les experts Le sujet de leau est un sujet inquitant et proccupant et Danone le prend trs cur, et pour cela voici quelques mesures prises par Danone afin de faire face au problme Au-del de la prservation de la quantit, il faut entretenir la qualit des sources. La solution, est dinstaurer une intelligente gestion des sites, notamment en coopration avec certains acteurs locaux.

Voici quelques exemples : En Argentine, sur le site de Villavicencio, DANONE a men une dmarche avec les responsables touristiques pour la cration dune rserve naturelle ; par ailleurs un dialogue constructif a t entam avec les industries minires de la rgion qui pratiquent dsormais leur activit en prenant en compte la prservation du patrimoine naturel.

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A Evian, la concertation a conduit la cration dune association qui a pour but de financer des stations dpuration, des programmes de dsherbages verts sans pesticides chimiques, des mises aux normes de btiments dlevage A Klaten, en Indonsie, DANONE a fait appel au CIRAD, un organisme de recherche, pour mener une concertation avec tous les utilisateurs afin de comprendre le dficit hydrique et mettre en place des programmes daction. Mais lengagement, va bien au-del de la protection des sources et des intrts immdiats. Il y a parmi les engagements du Groupe au niveau international, notamment celui de protger les zones humides. Et cet engagement, est retranscrit travers la convention internationale Ramsar sign en 1998, ainsi quavec la cration du fonds Danone-Evian pour leau. Mission: La Convention a pour mission la conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, rgionales et nationales et par la coopration internationale, en tant que contribution la ralisation du dveloppement durable dans le monde entier (COP8 de Ramsar, 2002). La mission principale est de ne jamais surexploiter la centaine de sources du Groupe et de ne pas prlever une quantit deau suprieure ce que la nature peut renouveler. Le cycle de leau est tudi et lexploitation des sources limite afin de garder toujours le mme niveau deau stocke dans les nappes souterraines. DANONE sest engag rduire sa propre consommation deau dans ses diffrents sites de production et veiller ne pas rejeter deau altre dans le milieu naturel. Cest lobjet du programme Danone Water footprint qui a notamment permis dconomiser plus de 3,5 milliards de litres deau ces 5 dernires annes. Pour conclure, Danone a rellement compris les enjeux du nouveau millnaire et essaie dans la mesure du possible de respecter les normes fixes par les spcialistes. Leau est une question qui va rester au centre des proccupations et donc le groupe ne peut pas faire abstraction de ce problme. Surtout en tant que leader mondial.

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Bibliographie, Annexes Internet

www.danone.fr www.institutdanone.org www.danonecup.com http://www.digimind.fr/actu/publications/red-books/311-risk-management.htm http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=358894 34



http://amplituddemiras.blogs.courrierinternational.com/archive/2007/10/27/danoneabandonne-le-biscuit.html Livres

Le groupe Danone de Serge Saint-Michel Mmoire de Danone de Flix Torres et Pierre Labasse (2003)

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Typologie des risques :

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Danone - Risk Management- Groupe 5 - FINAL

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