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BILAN DE L’ACTIVITE DU CENTRE D’HEBERGEMENT D’URGENCE LES JONQUILLES Centre d’hébergement d’urgence Les Jonquilles 59 rue Bois de Nèfles 97400 Saint-Denis Tél. 0262 94 39 71 Fax 0262 30 66 54 Courriel : [email protected] Service Hébergement d’insertion 59 rue Bois de Nèfles 97400 Saint-Denis Tél. 0262 94 39 71 Fax 0262 30 66 54 Courriel : [email protected] Centre d’hébergement d’urgence Fleur d’eau 5 rue Saphir 97412 Bras Panon Tél. 0262 40 40 06 Fax 0262 31 71 74 Courriel : [email protected] Lits Halte Soins Santé 140 Route du Bois de Nèfles 97490 Sainte Clotilde Tél. 0262 20 21 47 Fax 0262 28 36 98 Maison Relais 81 – 85 rue de la Gare 97490 Sainte Clotilde Tél. 0692 03 37 13 LES ETABLISSEMENTS de la Halte Père Etienne Grienenberger ____________________________________________________________________________________________________ La Halte Père Etienne Grienenberger Siège social 66 rue d’Après 97400 Saint-Denis : 0262 90 89 60 : 0262 90 89 59 – Courriel : [email protected] Association loi 1901 – SIRET : 428664155 00036 – APE : 8790 B

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BILAN DE L’ACTIVITE

DU CENTRE

D’HEBERGEMENT

D’URGENCE

LES JONQUILLES

Centre d’hébergement d’urgence

Les Jonquilles

59 rue Bois de Nèfles 97400 Saint-Denis Tél. 0262 94 39 71 Fax 0262 30 66 54 Courriel : [email protected]

Service Hébergement d’insertion

59 rue Bois de Nèfles 97400 Saint-Denis Tél. 0262 94 39 71 Fax 0262 30 66 54 Courriel : [email protected]

Centre d’hébergement d’urgence

Fleur d’eau

5 rue Saphir 97412 Bras Panon Tél. 0262 40 40 06 Fax 0262 31 71 74 Courriel : [email protected]

Lits Halte Soins Santé

140 Route du Bois de Nèfles 97490 Sainte Clotilde Tél. 0262 20 21 47 Fax 0262 28 36 98

Maison Relais

81 – 85 rue de la Gare 97490 Sainte Clotilde Tél. 0692 03 37 13

LES ETABLISSEMENTS de la Halte

Père Etienne Grienenberger

____________________________________________________________________________________________________ La Halte Père Etienne Grienenberger

Siège social 66 rue d’Après 97400 Saint-Denis : 0262 90 89 60 : 0262 90 89 59 – Courriel : [email protected]

Association loi 1901 – SIRET : 428664155 00036 – APE : 8790 B

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Sommaire INTRODUCTION………………………………………………………………………..…………..3

ORGANIGRAMME………………………………………………………………………………….4

I. IDENTIFICATION ET DESCRIPTIF DE L’ASSOCIATION ET DE

L’ETABLISSEMENT ............................................................................................................. 5

II. LE PROJET D’ETABLISSEMENT ET LA PARTICIPATION DES USAGERS .. 5

III. CARACTERISTIQUES GENERALES ...................................................................... 6

IV. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES PERSONNES

ACCUEILLIES : ..................................................................................................................... 8

V. INFORMATIONS RELATIVES AUX PERSONNES ACCUEILLIES : .............. 15

VI. LES ADMISSIONS : ................................................................................................. 19

VII. LES PRESTATIONS : .............................................................................................. 25

VIII. L’HEBERGEMENT : ............................................................................................... 27

IX. LES PERSONNES SORTIES : ................................................................................ 29

X. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES : .......................................................... 33

CONCLUSION……………………………………………………………………………..37

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Introduction : Comme annoncé lors du bilan intermédiaire, l’année 2015 est marquée par une nouvelle organisation au sein des CHAU liée à la présence d’un seul chef de service pour les deux établissements. Cette modification de l’organisation de l’encadrement résulte du besoin d’équilibrer l’exploitation au regard des niveaux de subvention et a nécessité un ajustement des modalités de management des équipes. Ces évolutions ont été d’autant plus importantes que les équipes ont également dû changer d’interlocuteur, la chef de service en poste ayant été arrêtée depuis le mois de mai du fait d’un congé maternité. A sa prise de poste, la remplaçante a fait le constat que l’équipe des Jonquilles était dans une demande importante de la présence d’un cadre de proximité. Il était essentiel de répondre à leur besoin de disponibilité, tout en y répondant de manière adaptée, c’est-à-dire en leur permettant de développer l’autonomie nécessaire pour assurer la continuité de service sans une présence physique continue du cadre. Cette autonomie ne s’est pas installée tout de suite, et a encore besoin d’être étayée. Les modalités de communication ont évolué. La communication, d’abord surtout verbale dans des espaces informels, a ensuite évolué vers des modalités permettant de gérer l’absence physique du cadre (réunions, téléphone, mails). L’équipe, au départ, présumait de manière systématique que le cadre était informé des derniers incidents de manière quasi-simultanée. Les différents membres de l’équipe intègrent progressivement la nécessité d’informer et de rendre davantage compte du déroulé du quotidien. Certains d’autres eux anticipent davantage la transmission d’information. Au-delà de cette évolution de l’encadrement, en 2015, la composition de l’équipe des Jonquilles a été modifiée par le recrutement des personnes dans le cadre de contrats aidés (CUI-CAE et emploi d’avenir). Les personnes recrutées dans le cadre de ces contrats font preuve à l’image du reste de l’équipe d’un réel investissement auprès des personnes accueillies, avec un souci d’être dans une démarche attentive à l’autre. Ce bilan plus orienté autour des prestations fournies aux résidents valorise essentiellement l’accompagnement des travailleurs sociaux de la structure. Il paraît essentiel d’apporter également des éléments quant au travail de grande qualité effectué au quotidien par l’ensemble des professionnels sans lequel l’accompagnement social ne pourrait être pleinement efficace.

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*Président - GAY JoelVice Président - ZITTE GuySecrétaire - PAUSE LilianeTrésorier - RINGWALD YvesMembre - KICHENIN AxelMembre - RASONOLOROMANAZA BéniMembre - ARMAND Jean MarieMembre - FONTAINE PatriciaMembre - LEOVILLE MartineMembre - LATCHOUMAN André

** Temps partielµ Contrats Aidés

01/01/01 Date d'entrée dans l'association

ORGANIGRAMME DE LA L.H.P.E.G. - au 30 JUIN 2015

/IEC 5E SERVL/ECObTALbE Daelle

01/12/06

/IAU5OTATLOb 57 tLA/ES

/IAUSU.VEbTLOb 30 tLA/ES

/ObSELL 5'A5aLbLSTRATLOb *

SE/RETALRE /OatTA.LEaLvUEL Sylvie

17/11/10

CLLLERE A5aLbLSTRATLVE

DESTLObbALRE /OatTA.LE/LALREbTEAU Sabine

01/02/01

SLEDE

aALSOb RELALSSU.VEbTLOb 22 tLA/ES

LISS5OTATLOb 20 tLA/ES

aE5E/Lb.ETAb/OURT aarie

01/12/14

/IEC 5E SERVL/ELEDARbLSSOb Sophie

01/09/14

tRESTATALRE 5E SERVL/E

/IRS LES WObvULLLES 40 tLA/ES

ASSLSTAbTE SO/LALEtAYET .rigitte

02/01/06ADEbTS 5E SERVL/E

/ARtAYE Liliane01/10/01

µ CRAb/OURT Vanessa - Tt**01/01/15

ROYER /hantal01/10/07

TAR.Y aarylène15/08/04

TLREtLE5 badège01/04/07

ADEbT tOLYVALEbTLE5EbOb tierre

01/10/01RO.ERT Samuel

01/09/11

ADEbT A5aLbLSTRATLVE.EDUE Sarah

04/01/10

CLLLERE LODLSTLvUE

CLLLERE A5aLbLSTRATLVE

SURVELLLAbTS 5E bULT/A5ET Deorges

02/03/03DObTILER Diovanni

01/10/09

ADEbT 5'A//UELLµ /YRLAvUE Yarine - Tt**

01/04/2015µ CL/IORA /indy - Tt**

15/07/2015

CLLLERE E5U/ATLVE & SO/LALE

aObLTRL/E E5U/ATRL/Eµ .A.ET Emmanuelle Tt**

15/04/14

/IAU CLEUR 5'EAU 30 tLA/ES

ADEbTS 5E SERVL/E/O/OTLER Wocelyne

01/10/095EVAbE .éatrice

01/10/09µROUDET .eatrice

11/05/2015

ADEbT A5aLbLSTRATLVE.RLSEVLb Laurence

01/10/09

SURVELLLAbTS 5E bULTLE.EAU Edouard

19/01/02LE.Ob 5avid

01/10/13

ADEbTS 5'A//UELLµ .OYER /harlène - Tt**

02/09/13µ E5aOb5 a-Laure - Tt**

01/06/15

AbLaATEURS/ARLLER tatricia - Tt**

01/09/11µ bOaARL Thérèse - Tt**

09/09/13

ASSLSTAbTES SO/LALESDROb5Lb Stéphanie

23/04/12RAaET Elodie - Tt**

18/02/13

CLLLERE E5U/ATLVE & SO/LALE

CLLLERE LODLSTLvUE

CLLLERE A5aLbLSTRATLVE

LLTS IALTE SOLb SAbTE20 tLA/ES

ADEbT A5aLbLSTRATLVELEOb aaryse

24/11/11

AbLaATRL/E/ARLLER tatricia - Tt**

01/09/11

CLLLERE SOLDbAbTE

LbCLRaLERtAS/UAL SOLER aoisés

20/04/15

ADEbTS 5E SERVL/Eµ AU.RAS Anais

01/09/13/OLTRAT /larence

01/02/13CL/IERE 5aisy

09/09/11

SURVELLLAbTS 5E bULTA5Aa .ernard

11/02/13tLTER.OTI aickael

11/02/13

ADEbT tOLYVALEbTSLbAaOUbY Wohnny

26/03/12

/ULSLbLERSORLLER Wularsène

05/07/13

CLLLERE E5U/ATLVE & SO/LALE

CLLLERE LODLSTLvUE

CLLLERE A5aLbLSTRATLVE

ASSLSTAbTE SO/LALEALAaELOU Astrid

18/03/13

5LRE/TEURbOUVEAU bicolas

16/07/13

LODEaEbTS 5LCCUS/IRS 17 tLA/ES

ASSLSTAbTES SO/LALESRAaET Elodie - Tt**

18/02/13tAYET .rigitte - Tt **

02/01/06

CLLLERE E5U/ATLVE & SO/LALE

/OaaLS 5E /ULSLbERO.ERT Drégory

19/08/13

ADEbT tOLYVALEbT/OLTRAT Crédéric - Tt**

14/03/14

/ESC.RLLLAbT Anne Daelle

14/01/13

aALSOb RELALS10 tLA/ES

CLLLERE E5U/ATLVE & SO/LALE

AbLaATRL/EaALLLOT Leila - Tt**

01/11/13

Aatµ TAR.Y /hristine - Tt**

01/12/13µ bARAYAbLb tascal - Tt**

01/05/14

AL5E SOLDbAbTEµ aAR.OLS 5elphine

01/11/14

ADEbT tOLYVALEbTµ WARbA/ .ernard -

Tt**08/12/14

µCObTALbE 5aniel 01/03/2015

E5U/ATEUR StE/LALLSE/IOW /IEUY Ulrick

01/12/14

CLLLERE A5aLbLSTRATLVE

CLLLERE LODLSTLvUE

ADEbT A5aLbLSTRATLVE.EDUE Sarah - Tt**

04/01/10

ADEbT tOLYVALEbTLE5EbOb tierre - Tt**

01/10/01

ADEbT 5E SERVL/ETAR.Y aarylène - Tt**

15/08/04

CLLLERE LODLSTLvUE

/IEC 5E SERVL/E (LbTERLa) tALbLAYE Emeline

15/06/2015

ALT WEUbESSU.VEbTLOb 10 tLA/ES

ALT WEUbESSU.VEbTLOb 10 tLA/ES

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I. IDENTIFICATION ET DESCRIPTIF DE L’ASSOCIATION ET DE L’ETABLISSEMENT

I-1 DENOMINATION ET COORDONNEES DE L’ASSOCIATION

La Halte Père Etienne Grienenberger (L.H.P.E.G.) Siège social : 66 rue d’Après – 97400 Saint-Denis

Téléphone : 0262 90 89 60 - Fax : 0262 90 89 50

Courriel : [email protected]

N° SIRET : 428 664 155 000 36 - Code APE : 8790 B

I-2 C.H.R.S. Centre d’Hébergement et d’Accueil d’Urgence « Les Jonquilles » 59 rue Bois Nèfles - 97400 Saint-Denis

Téléphone : 0262 94 39 71 - Fax : 0262 30 66 54

Courriel : [email protected]

N° SIRET : 428 664 155 000 36 - Code APE : 8790 B

Date de l’habilitation C.H.R.S. : 3 septembre 2004

Date de la signature de la Convention triennale avec l’Etat : 29/11/2013

Statut du personnel : « contrat à durée indéterminée » (statut dominant)

Convention Collective Nationale 1951

Adhérent à un syndicat d’employeurs : OUI, NON,

II. LE PROJET D’ETABLISSEMENT ET LA PARTICIPATION DES USAGERS

L’établissement dispose-t-il d’un projet d’établissement : OUL bOb

5ate de la mise en œuvre du projet d’établissement - /.I.A.U. Les Wonquilles : année 2004

5ate de la dernière actualisation : 17 décembre 2007

5ate de la mise en œuvre du projet d’établissement - /.I.A.U. Cleur d’eau : année 2010

Résumer des lignes directrices du projet d’établissement : « Le projet d’établissement présente une synthèse des grandes priorités sociales, organisationnelles et financières de l’établissement en adéquation avec sa mission et les besoins des personnes prises en charge ». Actuellement il est en cours de réécriture et devrait être réactualisé d’ici la fin de l’année 2016.

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Commentaires : La démarche participative est une des priorités de l’établissement. Nous devons pour s’inscrire dans cette démarche et la rendre la plus effective possible en adéquation avec le cadre institutionnel nous adapter aux temporalités d’accueil des personnes. La durée moyenne de séjour est située entre 17 et 18 jours. Au regard du fonctionnement d’un CHAU avec des temporalités courtes, il n’est pas possible de mettre en place un Conseil de la Vie Sociale tel que strictement défini dans le cadre de la loi 2002-2. Toutefois, est institué dans le règlement de fonctionnement, une instance consultative mensuelle : la réunion résidents-salariés. La réunion est programmée tous les derniers mercredis du mois. Les résidents en sont informés. Ils peuvent consulter par affichage le compte-rendu de la dernière réunion. Nous les invitons systématiquement à participer à l’élaboration de l’ordre du jour de la réunion à venir (soit par un ordre de jour version papier à remplir, soit oralement par l’intermédiaire d’un des personnels). Tous les salariés en poste au moment de la tenue de la réunion sont tenus d’y participer. L’animation de ces réunions relève de tâches incombant à l’ensemble de l’équipe en poste. L’organisation, la restitution sont quant à elles sous la responsabilité plus particulière des agents d’accueil. Nous faisons le constat que le niveau de participation des résidents est très variable selon les fonctionnements du groupe de résidents à un instant « T ». La mobilisation des résidents reste fragile. Ceci est sûrement à mettre en lien avec la brièveté des séjours et la difficulté en découlant des personnes à se mobiliser pour un lieu qu’elles devront quitter prochainement. Nous avons aussi proposé d’autres supports d’expression ou de concertation : Tout d’abord, une boîte à idées a été installée dans chacune des structures. Elles restent vides la plupart du temps. Ensuite, nous avons tenté de mettre en place une commission cuisine afin que les résidents aient un espace d’expression, de réflexion voire d’élaboration concernant les modalités de réalisation de la prestation alimentaire. Nous avons fait le constat que l’adhésion de certaines personnes du fait de caractère temporaire de leur accueil ne permettait pas dans une déclinaison de faire exister une commission telle que nous l’enivasageons. Le projet d’établissement Le projet associatif a été réactualisé en 2015. Une réflexion a donc été menée sur la fin de cette année sur la méthodologie qui sera mise en place en 2016 pour la réécriture des projets d’établissements.

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Etablissement conventionné à l’aide sociale à l’hébergement.

III. CARACTERISTIQUES GENERALES Quelles sont le ou les catégories de bénéficiaires ?

Tout public

Iommes seuls

Cemmes seules

Iommes seuls avec enfant(s)

Cemmes seules avec enfant(s)

/ouples

/ouples avec enfant(s)

Quelles sont le ou les catégories de publics spécifiques ?

Aucun public spécifique

tublic justice (sortants de prison, sous main de justice, détenus)

tersonnes sortant d’hôpital psychiatrique ayant un handicap psychique

tersonnes ayant des problèmes somatiques

Weunes de moins de 25 ans

Cemmes, hommes victimes de violence

tersonnes sous conduite addictive

tersonnes prostituées, en danger ou sortant de prostitution

La capacité /apacité autorisée : 40 financée : 40 installée : 40 Existe-t-il une période de fermeture annuelle ?

OUL, bOb, Autres caractéristiques éventuelles :

Accueil d’animaux possibles Autres - trécisez : _______

CENTRE D’HEBERGEM ENT ET D’ACCUEIL D’URGENCE « LES JONQUILLES »

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IV. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES PERSONNES ACCUEILLIES :

1. Flux des personnes accueillies

2015 Clux

des personnes accueillies

Janvier février mars avril aai Juin Juillet Août Sept-embre

Octo-bre

bovem-bre

5écem-bre

Total

cumul

bombre de personnes accueillies

sur l’année

bombre de personnes

présentes au 1er du mois

37 36 26 37 38 42 39 42 27 32 37 36 429

bombre de personnes

arrivées dans le mois

13 28 42 33 42 56 28 21 26 63 23 31 406

+ 37 (présents

au 1er janvier)

/umul nombre de personnes prise

en charge 50 64 68 70 80 98 67 63 53 95 60 67 835 443

Les statistiques présentées dans les tableaux suivants sont établis sur la base du « nombre de personnes accueillies sur l’année », soit 443 personnes en 2015.

370 personnes accueillies en 2014. Commentaire : Entre 2014 et 2015, l’effectif global accueilli a connu une augmentation de près de 20% (19,72%). Cette évolution s’explique par différents facteurs :

- La poursuite d’une étroite collaboration avec le SIAO-Urgence, notamment dans la transmission d’une information des départs pouvant s’anticiper autant que faire ce peu pour une meilleur lisibilité les disponibilités à venir.

- La volonté institutionnelle de rester dans un dispositif d’urgence, notamment par la garantie de temporalités tant pour le diagnostic que pour les demandes d’orientations, tant au titre de l’insertion, qu’au titre de l’accès au logement direct.

- Le développement des opérateurs du dispositif IML-AVDL, permettant d’accompagner davantage de personnes vers le logement direct et de réserver l’orientation en insertion pour les personnes en relevant strictement.

- Une amélioration à poursuivre dans la gestion des demandes d’orientation en relais familial.

RAPPORT D’ACTIVITE ANNUEL - 1ER JANVIER 2015 AU 31 DECEMBRE 2015 - L.H.P.E.G. 8

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2. Répartition de la population par âge

Héberge

ment d’urgenc

e

Nombre total de

personnes

présentes dans l’année

Agés de moins de

3 ans

Agés de 3 à 17

ans

Agés de 18 à 21

ans

Agés de 22 à 24

ans

Agés de 25 à 35

ans

Agés de 36 à 45

ans

Agés de 46 à 55

ans

Agés de 56 à 65

ans

Agés de plus de 65 ans

Non

renseigné

Total 2014 370 38 102 39 31 62 43 38 14 3 0

Total 2015 443 50 136 43 28 76 58 38 9 5 0

Commentaire : Le centre accueille un public diversifié où toutes les tranches d’âge sont représentées. Comme l’année dernière, la proportion d’enfants a continué d’augmenter. En effet, les mineurs représentent près de 42% de l’effectif global soit un peu moins d’une personne sur deux. Il s’agit essentiellement de familles monoparentales constituées de la mère et de ses enfants. Il a été repéré que de plus en plus de situations ne sont pas connues et donc pas accompagnées au niveau de la polyvalence de secteur. Certaines familles ont sollicitées l’assistante sociale de polyvalence qui les a accompagnées dans la mise à l’abri, mais n’ont pas d’accompagnement social suivi.

RAPPORT D’ACTIVITE ANNUEL - 1ER JANVIER 2015 AU 31 DECEMBRE 2015 - L.H.P.E.G. 9

[VALEUR]

[VALEUR]

[VALEUR]

[VALEUR]

[VALEUR]

[VALEUR]

[VALEUR]

[VALEUR] [VALEUR] [VALEUR] 0

20

40

60

80

100

120

140

160Répartition des personnes

accueillies par ages

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Le dispositif adapté aux familles avec les jeunes enfants est le relais familial. Ce dispositif est toutefois restrictif dans ses conditions d’accès. Il n’est ouvert qu’aux familles monoparentales constituées de la mère, et d’enfant(s) de moins de trois ans. Une dérogation peut toutefois être envisagée pour l’accueil des enfants de moins de six ans. Nous regrettons que ce dispositif ne puisse être accessible aux pères isolés avec de jeunes enfants. Ces situations sont certes minoritaires mais nécessiteraient parfois des modalités d’accompagnement qui leur sont fermées. Nous constatons que les temporalités moyennes d’orientation en relais familial ne sont pas homogènes. Ceci peut certes s’expliquer par la rotation des places. Toutefois, il ressort également qu’il est parfois complexe de mener à bien une orientation en relais familial. Outre la question de places, le manque d’uniformisation de la procédure entre les différents services ralentit parfois l’orientation. Dans certaines situations, le travailleur social du CHAU ne fait que transmettre un dossier de demande, dans d’autres situations, le service instructeur lui demandera de prendre contact directement avec le relais familial pour vérifier la faisabilité de la demande auprès de l’opérateur. En 2015, il est à noter qu’une orientation en relais familial a pu être réalisée en urgence, alors qu’elle prend généralement plusieurs semaines. Nous disposons actuellement de 5 chambres qui nous permettent la prise en charge des familles. Néanmoins, le CHAU ne dispose de personnels spécifiques dans l’encadrement des enfants et le soutien à la parentalité. De façon très ponctuelle, l’équipe organise des moments ou des ateliers ludiques avec les familles lors d’évènements annuels tels que pâques, halloween… ou de moments plus privilégiés comme les anniversaires. En 2015, la stagiaire éducatrice spécialisée a pu mettre en place une activité conte qui a favorisé le lien mère-enfant, créant un moment récréatif pour des enfants qui sont en mal-être. Nous déplorons donc que les locaux ne soient pas mieux adaptés à l’épanouissement des enfants (absence d’espace de jeux…). Trouver un lieu adapté pour mener des activités avec les enfants est complexe. Nous invitons les familles à sortir afin de fréquenter les parcs (Parc de la Trinité, Jardin de l’Etat) qui se trouvent à proximité de l’établissement. Toutefois, les familles sont souvent réservées et ceux pour plusieurs raisons :

- Leur méconnaissance du secteur (l’orientation en CHAU n’étant pas sectorisée) - Le sentiment d’insécurité, notamment de mise à l’abri des personnes victimes de

violences intrafamiliales

Les CHAU accueillent des publics très diverses, il peut arriver que certains enfants accueillis soient témoins de scènes inappropriées comme l’alcoolisation d’un adulte. Notre règlement de fonctionnement s’est bien sûr adapté afin de prévenir au mieux ce type d’incident.

RAPPORT D’ACTIVITE ANNUEL - 1ER JANVIER 2015 AU 31 DECEMBRE 2015 - L.H.P.E.G. 10

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3. Répartition de la population par sexe

/ommentaire On note toujours une majorité de femmes accueillies sur la structure. /ette différence importante de genre peut s’expliquer par :

- Les familles accueillies sont généralement constitués de mères (seules) avec leur(s) enfant(s). - Un nombre important de femmes victimes de violences conjugales - Les personnes, jeunes majeures, accueillies sont plus souvent des femmes que des hommes.

Les femmes, victimes de violences conjugales, constituent une priorité dans le cadre d’une mise à l’abri. 5e nouvelles structures ont été créées en 2015 qui leur sont dédiées. Elles ont certes pour première vocation de limiter le recours aux nuitées d’hôtels en l’absence de place en /IAU mais elles pourraient aussi impacter à l’avenir les typologies des personnes accueillies en structure d’urgence classique. Ensuite, nous avons accueilli des pères isolés avec enfants qui nécessitaient une orientation vers le relais familial ou en hébergement d’insertion. /es projets n’ont pu aboutir par l’absence de structures adaptées sur le territoire. En effet, les relais familiaux n’accueillent pas de pères avec enfants. Et les structures d’insertion pour hommes n’accueillent pas d’enfants. bous avons dû nous tourner ainsi vers des dispositifs relevant de l’accès direct au logement alors que ces familles avaient besoin d’un accompagnement plus soutenu dans la parentalité. Un lien a bien sûr fait systématiquement avec la aaison 5épartementale pour la mise en place d’un soutien à la parentalité.

Sexe B1 Hommes

B2 Femmes

B Total

- 18 ans + 18 ans - 18 ans + 18 ans Nombre de personnes

en 2014 69 81 71 149 370 Nombre de personnes

en 2015 105 92 81 165 443

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4. Répartition de la population par situation familiale

Situations familiales

C1 C2 C3 C4 C5

Total Adulte seul

Adulte seul avec

enfants

Couple avec

enfants

Couple sans

enfants Enfants

Nombre de personnes en 2014 144 56 22 6 142 370

Nombre de personnes en 2015 151 80 16 6 190 443

/5 dont 4 enfants jeune majeur accompagnant leur parent. bombre de femmes enceintes accueillies :

2014 16

2015 18

bombre de femmes avec enfants de moins de 3 ans accueillies :

2014 30

2015 51

[bOa 5E /ATÉDORLE] [VALEUR]

[bOa 5E /ATÉDORLE] [VALEUR]

[bOa 5E /ATÉDORLE]

[VALEUR]

[bOa 5E /ATÉDORLE]

[VALEUR]

[bOa 5E /ATÉDORLE] [VALEUR]

Adulte seul

Adulte seul avec enfants

/ouple avec enfants

/ouple sans enfants

Enfants

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Les jeunes de moins de 25 ans : Ce public représente une part importante de l’effectif des personnes accueillies. La majorité des jeunes majeurs ont un parcours ASE avec des ruptures d’hébergement à répétition. Des dispositifs existent pour leur permettre de se réinsérer socialement. En effet, nous travaillons conjointement avec les missions locales pour permettre aux jeunes de retrouver une certaine stabilité tant au niveau de l’hébergement que de l’insertion professionnelle. Le constat fréquent d’un parcours ASE, au-delà de l’éventualité d’un contrat jeune majeur souvent refusé par la personne soulève la question de l’absence d’un service de suites à destination de ces publics en quête de repères et donc plus facilement sujets à l’errance. Le dispositif « Garantie Jeune » dont nous nous saisissons quand la personne est en perte de repère pour trouver une formation ou rechercher un travail, est un outil qui fait ses preuves quand il n’y a pas d’alternative à l’accès et la régularisation des ressources. Cependant, il n’est pas rare que des jeunes mettent en échec cette voie de sortie, en n’allant pas jusqu’au bout du parcours. Il est en effet difficile de raccrocher et d’impliquer des jeunes, dont les difficultés scolaires, sociales, familiales s’inscrivent dans le temps et qui ont du mal à se projeter dans l’avenir. Dans ces situations, il est souvent constaté que la mise en échec s’explique par la non-disponibilité du jeune pour travailler un projet d’insertion professionnelle, étant en prise à des difficultés d’un autre ordre (familiales, psychologiques, …)

Pour les jeunes qui ont évolué au domicile parental jusqu’au point de rupture, nous leur proposons d’être médiateurs en faisant le lien avec leurs familles pour évaluer le positionnement familial après que la crise soit passée. L’objectif est de remettre le jeune en lien avec sa famille et éventuellement envisager un retour dans la famille dans les hypothèses de faisabilité. Les femmes victimes de violence : Beaucoup des femmes victimes de violences conjugales sont autonomes, et n’ont pas besoin d’une orientation vers une structure d’insertion ; l’exception pouvant toujours confirmer la règle. Toutefois, nous faisons régulièrement le constat que ces femmes ne veulent pas retournées au domicile où elles ont été victimes par peur des conséquences ou par incapacité à se retrouver dans cet espace de souvenir. Quand ces femmes étaient titulaires d’un contrat de location auprès d’un bailleur social, nous sollicitions ce dernier pour une demande de mutation. Mais au regard des délais de gestion de ce type de demande (plusieurs mois), nous devons travailler systématiquement d’autres orientations (IML-AVDL généralement) pour ne pas pérenniser la famille sur la structure d’urgence. Les personnes marginalisées : Les chiffres témoignent d’une forte présence d’adultes isolés qui pourrait se traduire par une population confrontée à des difficultés sociales grandissantes

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et à un isolement de plus en plus marqué. Parmi ces personnes, la plupart n’ont pas connu de logement ou d’hébergement stable depuis plusieurs années et sont inscrites dans un long parcours de précarité et d’errance.

Nous soulignons le partenariat efficient avec les dispositifs d’aide en direction des personnes marginalisées, notamment la boutique de solidarité de St Denis et la Maison de la Fraternité et de l’Inclusion Sociale qui offrent des accueils de jour et la prestation d’élection de domicile. Des instances de coordination se sont mises en place depuis 2015 concernant la première urgence et devraient se poursuivre sur l’année 2016 avec une implication des travailleurs sociaux et plus seulement du chef de services. Les personnes récemment arrivées sur le territoire réunionnais : Les personnes provenant de la zone océan indien ou de pays étrangers se heurtent à de nombreuses difficultés en termes de régularisation de leur droit et d’accès aux ressources. Les délais d’attente pour l’obtention des papiers sont plus longs et cela nous amène à les accompagner dans la majorité du temps vers de l’insertion. En effet, il est très difficile de construire un projet de logement d’accès direct pour ces personnes. Leur temps d’accueil est donc rallongé au niveau du CHAU. Les personnes âgées : Les personnes âgées représentent un public fragile, de par leur santé, leur difficulté à comprendre les limites institutionnelles, leur isolement et les abus dont elles sont parfois victimes. En effet, ces personnes ont pris des habitudes de vie et par méconnaissance du fonctionnement des dispositifs d'aide, ont du mal à accepter des propositions d'aide, comme les mesures de protection juridique ou l'orientation en famille d'accueil (SAFT). Ce dispositif est pourtant complet dans son apport et permettrait à la personne âgée de rompre son isolement et d'apprendre ou réapprendre les gestes quotidiens ; la cuisine, la lessive... Même si elles sont en difficulté dans la gestion budgétaire, ou vulnérable et influençable, en perte de lien avec la famille, les personnes âgées ont du mal à accorder leur confiance aux professionnels du SAFT et préfèrent se retrouver dans leur logement. N'étant pas prêtres dans l'immédiat pour le relogement, il y a une autre alternative qui leur offre la possibilité de se retrouver de façon autonome dans leur logement, ce sont les maisons relais. Le dispositif fait ses preuves et en 2015 des personnes âgées et marginalisées ont été orientées en maison relais. De même, les personnes âgées sont très attachées à leur secteur de vie d'origine et ont plus de mal à changer d'environnement, ce qui implique la perte de repères et un effort d’adaptation sur un nouveau secteur. Aussi, malgré l’ouverture de deux maisons relais à St Denis, les dispositifs sont déjà complets, ce qui démontre le besoin. Les femmes enceintes : Les femmes enceintes représentent un public particulier. Le constat autour de la question de l’orientation en relais familial est similaire à celle développée plus haut pour les familles monoparentales. Nous constatons également un nombre croissant de jeunes mères de moins de 21 ans.

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V. INFORMATIONS RELATIVES AUX PERSONNES ACCUEILLIES :

1. Le suivi médical (avant l’entrée dans la structure) tourcentage de personnes ayant un médecin référent (traitant) :

2014 231 soit 62,43%

2015 275 soit 62,07%

tourcentage de personnes ayant un traitement médical :

2014 57 soit 15,41%

2015 45 soit 10,16%

/ommentaire : Près d’une personne sur trois accueilli en CHAU n’ont pas de médecin traitant ou n’ont pas vu de médecin depuis longtemps. Nous constatons que la plupart du temps ces personnes sont n’ont pas de droits ouverts au niveau de la Couverture Maladie et négligent ainsi leur santé. Afin de pallier à cette rupture administrative, nous orientons donc les personnes vers les services de la PASS pour un accès aux soins dans leur globalité. Ce service apporte également la possibilité de mettre leur droit à jour. En termes de proximité, le CHAU a aussi l’avantage d’être situé à proximité de la Caisse d’assurance maladie nous permettant ainsi d’accompagner les personnes auprès du service social pour débloquer certaines situations. Par ailleurs, le CHAU a sollicité à plusieurs reprises des professionnels de la santé (Maison du diabète, ACT RIVE…) pour des actions collectives qui ont permis aux personnes accueillies de s’informer sur certains dangers au niveau de leur comportement ou habitudes de vie. Ces temps d’échanges avec les partenaires sont par ailleurs des outils pour que les personnes puissent s’approprier pleinement leur territoire. Une problématique médicale peut être à l’origine d’une réorientation que ce soit vers le LHSS si l’état de la personne nécessite des soins de confort ou vers un service hospitalier pour des soins plus importants. Dans ces hypothèses, le parent d’une famille monoparentale n’a pas d’autre choix lorsqu’il est dépourvu de soutien (familial ou amical) de solliciter les services sociaux pour qu’un relai soit mis en place pour les enfants.

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2. La situation professionnelle antérieure à l’entrée tourcentage de personnes ayant une activité rémunérée :

2014 20 soit 5,41%

2015 30 soit 6,77%

/ommentaire : Nous accueillons majoritairement des personnes en grande difficulté ayant des ressources restreintes. Beaucoup de ces personnes n’ont pas été en activité professionnelle depuis de nombreuses années. En effet, leur principale préoccupation reste l’accès au logement et nombre d’entre elles ont beaucoup de difficulté à rechercher un emploi quand elles en ont encore les aptitudes. Nous orientons systématiquement les personnes vers les organismes adaptés à leur situation (pôle-emploi, cap-emploi, cnarm, mission locale, agences d’intérim). L’un des axes de l’accompagnement consiste essentiellement à valoriser les compétences de la personne aux yeux des partenaires et surtout favoriser le lien de confiance. La mission principale de l’établissement reste l’orientation vers le logement ou l’hébergement, l’insertion professionnelle même si elle est essentielle, elle n’en reste pas moins secondaire, et s’appuie surtout sur le partenariat, faute de moyens en interne.

3. Le suivi social Rencontre d’un travailleur social au sein du /IAU : La rencontre avec le travailleur social référent du CHAU est effective dans les 48 heures qui suivent l’admission (règle inscrite dans le règlement de fonctionnement du CHAU). Pourcentage de personnes ayant un référent social à l’extérieur de la structure : 255 personnes soit 57,56 %.

2014 204 soit 55,14%

2015 255 soit 57,56%

Nombre de « information préoccupante » transmise au GUT :

2014 2

2015 5

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Nombre de « signalement » transmis au procureur de la République et au juge des enfants : 2014 0

2015 3

Nombre de « dépôt de plainte » des femmes victimes de violences conjugales :

2014 38

2015 44

Nombre de « main-courante » :

2014 7

2015 10

Nombre de « suivi A.E.M.O.1 » : 9 famille(s) concernée(s)

2014 0

2015 9

Nombre de « A.E.C.D.2 » : 0 famille(s) concernée(s)

2014 0

2015 0

Nombre de mesures d’investigations judiciaires (anciennement I.O.E.) : 0 famille concernée(s)

2014 0

2015 0

/ommentaire : Concernant les évaluations d’informations préoccupantes, et les AECD, nous avons constaté que dans certaines situations, l’admission dans une structure comme la nôtre pouvait faire obstacle à la réalisation de la mesure. Ce constat a pu principalement être réalisé dans les situations où la famille était originaire d’une commune éloignée du CHAU.

1 A.E.M.O. : assistance éducative en milieu ouvert 2 A.E.C.D. : assistance éducative contractualisée à domicile

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Notre hypothèse par rapport à ce constat, certes étayée par des échanges avec des professionnels de la Maison Départementale serait que ce fonctionnement est essentiellement du à une vision erronée des attributions du CHAU par certains partenaires. Les travaux concourant à la réécriture du projet d’établissement, et notamment la consultation auprès des partenaires devraient nous apporter des éléments de réponse. Nous constatons que les informations préoccupantes transmises au département ou les signalements envoyés au parquet représentent un faible pourcentage par rapport à la totalité des familles accueillies. Même si le nombre de signalement est faible, des difficultés sont repérées assez régulièrement. Selon la nature des difficultés ou leur lisibilité, nous contactons le référent social de secteur, une information préoccupante pourra être transmise. Un signalement au procureur ne sera transmis que dans les situations les plus graves où une situation de danger est manifeste. Toutefois, ce nombre ne reflète pas la réalité des difficultés présentes chez ces personnes en termes de parentalité, d’éducation et de protection vis-à-vis des enfants. Le service social du CHAU a toujours travaillé en partenariat avec les Maisons Départementales. Néanmoins, la nouvelle organisation de celles-ci pose la problématique de la désignation d’un référent social. En moyenne, une personne sur deux n’a pas de référent ou n’est pas connu du secteur, le délai d’attente pour la désignation d’un référent rallonge la concrétisation du projet de la personne, ou de mise en place d’un accompagnement que ce soit dans le cadre du soutien à la parentalité ou de l’aide à la gestion budgétaire, ce qui impacte directement la durée de nos prises en charge. Le CHAU a accueillie deux éducatrices spécialisées en formation au cours de l’année 2015. Celles-ci ont pu mener des ateliers éducatifs favorisant la relation mère-enfant car des temps spécifiques ont été dégagés pour mener à terme ces projets. Le CHAU, dans le cadre du partenariat avec AMARE, fait aussi appel au service d’une psychologue pour créer du lien familial à travers l’art thérapie. Concernant les dépôts de plainte, ces chiffres ne sont pas non plus représentatifs des violences faites aux personnes. Dans de nombreuses situations, les victimes ne font pas la démarche judiciaire pour des raisons personnelles. Néanmoins, un accompagnement thérapeutique est proposé aux personnes en les orientant vers les organismes adaptés ou celles-ci apprennent quand même à se reconstruire pour briser le statut de victime. Nous devons souligner l’évolution positive de l’accueil et de l’accompagnement des femmes par les forces de l’ordre. Ils sont plus attentifs. Nous avons constaté que les policiers se déplacent pour accompagner une femme victime entre le CHAU et le commissariat afin qu’elle puisse déposer sa plainte sans avoir peur de se retrouver seule dans la rue (avant ou après).

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VI. LES ADMISSIONS :

1. Nature de l’hébergement la nuit précédente

Hébergement la nuit précédant l’entrée

Nombre de personnes prises en charge en

2014

En % Nombre de personnes prises

en charge en 2015

En %

Domicile personnel (locataire, propriétaire)

34 9,19 91 20,54

Domicile des parents 5 1,35 5 1,13

Hôtel / Pension 96 25,95 70 15,80

Hébergement par des tiers (1) 120 32,43 131 29,57

Autre structure (urgence, insertion, stabilisation, C.H.R.S., hôtels pris en charge par une association…)

39 10,54 66 14,90

Prison 0 0,00 0 0,00

Etablissements hospitaliers ou de soins

13 3,51 12 2,71

Etablissement ASE ou accueil familial

0 0,00 0 0,00

Hébergement mobile ou de fortune (caravane, camping, squat, …)

2 0,54 18 4,06

Sans domicile (rue, voiture…) 35 9,46 35 7,90

Autre 8 2,16 0 0,00

Non renseigné 18 4,86 15 3,39

Total 370 100.00 443 100,00

(1) hébergement par des tiers : amis, réseau relationnel, autres membres de la famille

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/ommentaire : Les personnes accueillies au CHAU relèvent principalement d’un public ayant eu une solution de logement ou d’hébergement avant. Cependant, ces personnes sont confrontées à des incidents de parcours, des difficultés sociales cumulées ou des violences intrafamiliales qui les amènent quand même à quitter leur logement. La plupart se retrouve souvent désorientées en arrivant en CHAU et un temps d’adaptation est nécessaire. Le passage d’une cellule familiale restreinte à celle d’un collectif encadré par des obligations et des règles nécessaires au bon fonctionnement de l’établissement, fait que des tensions peuvent parfois apparaître. Le personnel du CHAU s’efforce ainsi de faire vivre ce collectif tout en respectant les spécificités de chacun. Dans ce tableau, nous pouvons observer également que le nombre de personnes en grande situation d’errance accueillie au sein du CHAU est sensiblement en baisse. Cela pourrait s’expliquer par l’ouverture des Abris de Nuit de Saint-Denis ouverts depuis 2013 qui proposent aux personnes en grande situation de précarité une mise à l’abri au quotidien. Ces personnes marginalisées, en rupture avec la société depuis de nombreuses années ont besoin aussi d’un temps d’adaptation spécifique différent. Toutefois, avec la collaboration du 115, ces personnes accèdent au CHAU après un temps d’adaptation en ADN qui leur est propre, afin de travailler plus en profondeur leur projet d’insertion.

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2. Le motif principal de l’entrée dans la structure

Motif de l'entrée

Nombre de personnes prises

en charge en 2014

Nombre de personnes prises en

charge en 2015 En %

Rupture hébergement (famille, amis, famille d’accueil ...)

93 25,14 113 25,51

Hébergement précaire (insalubrité, surpopulation, saturnisme, squat ...)

8 2,16 6 1,35

Violences (conjugales, familiales, par des tiers) 151 40,81 220 49,66

Expulsion du logement, vente du logement, reprise du logement par le bailleur

23 6,22 24 5,42

Sortie d'établissement (urgence, insertion, stabilisation, C.H.R.S., hôtel pris en charge par une association…)

10 2,70 5 1,13

Sortie de centre hospitalier général 0 0,00 2 0,45

Sortie d’hôpital psychiatrique 1 0,27 0 0,00

Sortie de cure et de postcure 0 0,00 0 0,00

Sortie de prison 3 0,81 1 0,23

Fin / rupture de prise en charge ASE 0 0.00 0 0,00

Situation d'errance 26 7,03 44 9,93

Arrivée à la Réunion 38 10,27 17 3,84

Autres 17 4,59 11 2,48

Non renseigné 0 0.00 0 0,00

Total 370 100,00 443 100,00

/ommentaire : Les violences intrafamiliales ou conjugales restent une des principales causes de motif d’entrée au CHAU. Les politiques sociales mettent en avant depuis ces dernières années des moyens ou des outils pour sensibiliser le grand public face aux souffrances et difficultés dissimulées par ces personnes. Le département a ainsi lors de la journée du 25 novembre 2015 permis à des femmes du CHAU de parler de leur quotidien, de leur mal-être au cours de rencontres dinatoires. Ces initiatives d’aller à l’encontre des personnes en difficulté doivent être pérennisées et faire l’objet d’un plus grand nombre d’actions au cours de l’année.

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3. L’origine de l’orientation

Motif de l'entrée

Nombre de personnes prises en charge en

2014

En %

Nombre de personnes prises en charge en

2015

En %

Demande directe

Etablissement de santé (Pass, …)

CCAS

Service social de secteur

Etablissement pénitentiaire

Hébergement d'urgence 2 0.54

Autres C.H.R.S.

Autre association (caritative…)

SAO, CAO

«115» 367 99.19 443 100,00

Commissariat, gendarmerie

Autre 1 0.27

Ne sait pas

Total 370 100,00 443 100,00

/ommentaire : L’orientation des personnes vers le CHAU dépend quasi exclusivement du SIAO Urgence, qui centralise les appels par le 115, numéro de veille sociale. Au-delà de ces orientations, le SIAO Urgence et d’Insertion sont aussi des partenaires privilégiés en termes de réflexion et d’analyse concernant l’orientation des personnes. Des échanges mutuels s’effectuent régulièrement entre les deux services afin de faire fonctionner de manière optimale les flux de sortie et d’admission des personnes. De manière exceptionnelle, nous pouvons également accueillir des personnes provenant des autres structures pour des raisons de sécurité ou pratiques tels que le maintien d’un emploi, mais cela toujours en lien avec le SIAO Urgence. Dans ces soucis de prévenir toute situation de danger ou de s’adapter au mieux à la situation des personnes, un transfert inter-CHAU est envisageable dans certaines hypothèses, notamment :

- Eloignement par rapport à un potentiel agresseur - Rapprochement de son emploi afin d’en prévenir la perte - Rapprochement d’un service médical ou médico-social spécialisé

Cela contribue aussi à développer les liens avec les autres acteurs du secteur.

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4. Origine géographique des personnes au moment de l’admission

Origine géographique

Nombre de personnes prises en charge en

2014

Nombre de personnes prises en

charge en 2015

En %

Arrondissement Nord 152 41,08 172 38,83 Arrondissement Est 38 10,27 61 13,77 Arrondissement Sud 56 15,14 90 20,32 Arrondissement Ouest 93 25,14 94 21,22 Métropole 13 3,51 6 1,35 Zone Océan Indien 1 0,27 10 2,26 Autres 17 4,59 10 2,26

Total 370 100,00 443 100,00

/ommentaire : Un équilibrage commence peu à peu à se profiler entre les différentes provenances des personnes. Cela pourrait s’expliquer par les différentes ouvertures récentes de structures d’hébergement (CHAU les Lilas, SAUT…). Pour le Nord, Cela peut se traduire par la présence d'un abri de nuit à St Denis. Bon nombre de personnes ont connu un passage plus ou moins long en abri de nuit avant leur orientation au CHAU les Jonquilles. Les professionnels de la Maison de la fraternité et de l'Inclusion Sociale qui informent les personnes qui sollicitent l'abri de nuit et les incitent à interpeller le 115 pour un hébergement d'urgence et travailler un projet d'insertion durable. Toutefois, ces chiffres sont à nuancer concernant le faible nombre de personnes provenant de l’extérieur de La réunion (Zone Océan Indien, métropole). L’origine de la personne est définie d’après sa dernière adresse. Beaucoup de personnes bénéficient d’un hébergement familial ou amical à leur arrivée sur l’Ile, mais n’ont pas eu véritablement de domicile. Cet hébergement est parfois de très courte durée.

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5. Evolution de la couverture sociale

A l’entrée A la sortie

Couverture sociale

Nombre de

ménages en 2014

En % Nombre

de ménages en 2015

En % Nombre

de ménages en 2014

En % Nombre

de ménages en 2015

En %

Régime général 13 6,77 15 6,79 11 5,73 11 4,97 Régime général + mutuelle payante 26 13,54 19 8,60 22 11,46 17 7,69 Régime général + CMUcomplémentaire 9 4,69 28 12,67 13 6,77 31 14,03 CMU de base 5 2,60 6 2,71 6 3,13 4 1,81 CMU de base + complémentaire 98 51,04 106 47,97 109 56,77 128 57,92 AME 1 0,52 2 0,90 1 0,52 2 0,90 En cours 1 0,52 3 1,36 2 1,04 2 0,90 Aucune 22 11,46 29 13,12 12 6,25 14 6,33

Inconnue 17 8,85 13 5,88 16 8,33 12 5,43

Total 192 100,00 221 100,00 192 100,00 221 100,00

.ase de calcul en fonction du nombre total de ménages sortie» /ommentaire : La Couverture Maladie Universelle constitue principalement le régime maladie des personnes accueillies. De manière générale, les personnes qui n’ont pas de couverture médicale correspondent bien à un public en situation de grande d’errance ou des jeunes majeurs en rupture d’hébergement. Au-delà de la régularisation des droits, ces personnes ont besoin en priorité d’être vues par un médecin. Le partenariat de qualité construit avec le service de la PASS permet donc aux personnes d’accéder aux soins très rapidement et cela constitue un atout non négligeable dans l’accompagnement mené au sein de notre structure. En effet, une personne en bonne santé aura plus de facilité à entamer des démarches et peut se concentrer pleinement dans son projet d’insertion.

RAPPORT D’ACTIVITE ANNUEL - 1ER JANVIER 2015 AU 31 DECEMBRE 2015 - L.H.P.E.G. 24

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VII. LES PRESTATIONS :

1. Les prestations d’aide à la vie courante

Vestiaire

Téléphone

Salle de bains individuelle

Salle de bains collective

Aide financière

Nécessaire d’hygiène

Trousse de premiers secours

Lave-linge

Consigne

Restauration

Livres, revues et journaux

Télévision

Possibilité d’accueillir un animal Autres : nurserie, don de vêtements

/ommentaire : Les personnels des services généraux : maîtresses de maison/agents de service, polyvalents et d’accueil accompagnent à la déclinaison de l’ensemble de ses prestations. Les résidents sont associés autant qu’il est possible au regard des contraintes du collectif. Les objectifs poursuivis au-delà de la satisfaction première des besoins primaires sont :

- être présent et soutenant auprès de personnes accueillies - contribuer à l’évaluation du niveau d’autonomie dans le quotidien - être garants des conditions d’accueil de qualité

2. Les prestations d’accompagnement

Accès aux droits

Accompagnement vers le logement

Accompagnement vers l’emploi

Actions de prévention et d’accès à la santé

Accès à la vie sociale, à la culture, à la citoyenneté

Accès à l’alimentation et à la nutrition

Soutien psychologique à la personne

Soutien et développement à la

parentalité

Soutien à la gestion d’un budget

Autres

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/ommentaire : Il n’y a pas à proprement parler d’accompagnement vers l’emploi. Mais les travailleurs sociaux, ainsi que les agents d’accueil contribuent à un accompagnement vers l’insertion professionnelle que ce soit dans le cadre d’une orientation (pôle emploi par exemple), dans une information concernant leurs droits de salariés, ou enfin de l’aide à la rédaction de curriculum vitae ou de lettre de motivation.

3. Les modalités de restauration Les personnes disposent-elles d’un équipement pour la restauration ?

OUI, NON, Les personnes disposent-elles d’une prestation restauration ?

OUI, NON, /ommentaire : Les résidents ne participent pas à la préparation des repas qui sont réalisés par la cuisine centrale située dans les locaux d’un autre établissement de l’association. Le choix d’une cuisine centrale a été dictée par la volonté institutionnelle de proposer des prestations alimentaires de qualité, garantissant des conditions d’hygiène optimales. Les résidents ne participent pas à l’élaboration des repas mais sont mobilisés dans les tâches annexes au repas (mise de table, débarrassage, vaisselle, nettoyage de l’espace dédié au repas) et sont consultés quant à l’élaboration des menus dans le cadre des réunions mensuelles. De manière ponctuelle, les personnels en charge de l’encadrement du quotidien créent des temps festifs au cours desquels il est proposé aux résidents de s’investir dans la préparation tant du repas (tout ou partie), et de l’animation. Il s’agit notamment des fêtes reconnues par notre société : Noël, 1er janvier, Fête des mères, Fête des pères. Cette liste est non exhaustive et ne prétend nullement être représentative de l’investissement des personnes d’encadrement dans l’animation de ce quotidien.

Les repas proposés :

Petit-déjeuner Déjeuner Dîner Les repas proposés sont respectueux des restrictions alimentaires de chacun que ce soit pour raisons médicales ou du fait des pratiques religieuses. Des aménagements particuliers, notamment en termes d’horaires sont mis en place au moment du Ramadan.

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Au-delà de ces trois repas, un goûter est servi aux enfants. Lors de ce temps de goûter, les adultes peuvent prendre une boisson chaude (café, thé) s’ils le souhaitent.

VIII. L’HEBERGEMENT :

1. Le taux d’occupation de janvier 2015 à décembre 2015

tourcentage de nuitées réalisées

calculé sur le nombre de places occupées

tourcentage de nuitées réalisées calculé

sur la capacité financée*

2014 85,52 % 99,10 %

2015 90,58% 97,99%

* calcul sur la capacité d'accueil de la chambre occupée, quel que soit le nombre de personne hébergée Ex. 1 chambre capacité d’accueil de 4 personnes, orientation/hébergement d’1 personne seule, sera considérée comme occupée à taux plein) /ommentaire : En 2015, le nombre de places occupées continue à se rapprocher de la capacité du nombre de places financées et cela malgré le fait que nous sommes tributaires des orientations effectuées par le 115. Cette tendance pourrait être expliquée par cette adaptabilité qu’à le CHAU de répondre aux caractéristiques et spécificités des ménages accueillis ainsi que le travail en partenariat effectué avec le SIAO Urgence. Même s’il est difficile de prévoir les orientations d’entrée, il est cependant possible d’agir sur le facteur « sortie des personnes ». Le travail d’anticipation est autant amorcé par le personnel des maîtresses de maison et des agents d’accueil qui agissent de concert pour préparer la personne à sa sortie en terme d’habiletés sociales du quotidien, que par l’équipe sociale en terme d’insertion et de concrétisation du projet de la personne.

2. Les caractéristiques de l’hébergement L’association gestionnaire est-elle propriétaire : - de l’hébergement regroupé ? OUL bOb - de l’hébergement diffus ? OUL bOb L’association gestionnaire est-elle locataire :

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- de l’hébergement regroupé ? OUL bOb - de l’hébergement diffus ? OUL bOb

Caractéristiques de l’hébergement

Nombre de chambres / appartements en

hébergement regroupé

Nombre de chambres / appartements en

hébergement diffus

Chambre individuelle (hors chambre d’hôtel) 12 Chambre aménagée pour couple / famille Chambre partagée entre plusieurs adultes (quatre lits maximums)

dont chambre à 2 lits

dont chambre à 3 lits

dont chambre à 4 lits

Dortoir (salle commune contenant au moins 5 lits)

Studio ou appartement de type T1 6 Appartement ou maison de type T2 4 Appartement ou maison de type T3 Appartement ou maison de type T4 ou +

TOTAL 22

/ommentaire : Le bâtiment accueillant le /IAU Les Wonquilles est vieillissant et devient plus contraignant en termes d’entretiens (importance des réparations). /ette caractéristique des locaux a pu nous imposer la fermeture d’une chambre le temps de travaux, notamment d’étanchéité des sanitaires, réduisant pour une période certes courte notre capacité d’accueil. 5e plus, les locaux ne sont plus en parfaite adéquation à nos besoins réels. Le nombre grandissant d’enfants accueillis dans des espaces présentant une certaine promiscuité peut générer des tensions et imposent au personnel une vigilance accrue pour prévenir tout débordement.

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IX. LES PERSONNES SORTIES :

1. Répartition des personnes selon la durée de prise en charge

Durée de prise en charge Nombre de personnes

SORTIES en 2014

En % Nombre de personnes

SORTIES en 2015

En %

0 nuit 7 2,10 3 0,73 1 nuit 46 13,81 25 6,14 - de 3 nuits (2 nuits) 10 3,00 27 6,63

3 nuits à 1 semaine (3 à 7 nuits) 43 12,91 75 18,43

+ d’une semaine à – de 15 jours (8 à 14 nuits) 39

11,71 41 10,07

De 15 jours à – d’un mois (15 à 30 nuits) 62 18,62 70 17,20

+ d’un mois (31 nuits et +) 126 37,84 166 40,79

Total 333 100,00 407 100,00

7

46

10

43

39

62

126

3

25 27

75 41 70

166

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

0 nuit 1 nuit - 3 nuits(2 nuits)

3 à 7 nuits 8 à 14 nuits 15 à 30 nuits 31 nuits et +

5urée de sejours des personnes sorties

bombre de personnes SORTLES en 2014 bombre de personnes SORTLES en 2015

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5urée moyenne de séjour : 17,63 jours (calcul sur total personnes accueillies)

2014 21,79 jours

2015 17,63 jours

5urée moyenne de séjour : 17,86 jours (calcul sur total personnes sorties)

2014 22,51 jours

2015 17,86 jours

tourcentage de personnes ayant effectué plusieurs séjours (plusieurs jours consécutifs avec interruption) dans la structure : 1,13 % (soit 5 personnes)

2014 0,54% soit 2 personnes

2015 1,13% soit 5 personnes

/ommentaire : La durée moyenne de séjour des personnes accueillies au CHAU a considérablement diminué. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette baisse (réorganisation du fonctionnement du CHAU suite à l’évaluation interne et externe, meilleur coordination avec les partenaires, …). En 2015, nous pouvons souligner l’arrivée du dispositif AVDL-IML de l’association Père Favron pour les ménages avec enfants, qui complète celui du GCSMS déjà en œuvre depuis 2014 pour les personnes isolées. Ces dispositifs sont des outils qui font leurs preuves car il reste toujours difficile de trouver des logements sociaux et cela malgré les accords passés entre l’Etat et les bailleurs pour permettre aux personnes d’accéder à un logement direct. Or le dispositif AVDL IML ne se limite pas au parc social mais permet l’accès également à des logements auprès de propriétaires privés. Un accompagnement du travailleur social en charge du dispositif se complète également avec celui déjà établi par l’équipe sociale du CHAU.

RAPPORT D’ACTIVITE ANNUEL - 1ER JANVIER 2015 AU 31 DECEMBRE 2015 - L.H.P.E.G. 30

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2. Evolution des ressources financières

A l’entrée A la sortie

Nature des ressources

Nombre de personnes

en 2014 En %

Nombre de personnes

en 2015 En %

Nombre de personnes

en 2014

En % Nombre de personnes

en 2015 En %

Sans ressources 86 25,83 80 19,66 70 21,02 64 15,72

En attente de ressources 6 1,80 9 2,21 14 4,20 4 0.98

RSA / API 121 36,34 197 48,40 131 39,34 221 54,30 AAH 16 4,80 17 4,18 16 4,80 17 4,18 Assedic 25 7,51 9 2,21 25 7,51 9 2,21 Prestations familiales 14 4,20 23 5,65 12 3,60 18 4,42 Salaires ou revenus de stage ou de formation

23 6,91 27 6,63 23 6,91 28 6,88

Autres allocations (ASS, rente AT, allocation d’insertion, retraite…)

10 3,00 27 6, 63 10 3,00 28 6,88

Autres (non communiqués) 32 9,61 18 4,42 32 9,61 18 4,42

Total 333 100 407 100 333 100 407 100

.ase de calcul sur « nombre total de personnes sorties »

/ommentaire : Les prestations sociales et familiales constituent les ressources principales des personnes que nous accueillons. Ces chiffres sont en parfaite corrélation avec les conditions précaires et les difficultés rencontrées au quotidien. La faible différence entre le nombre de personnes sans ressource à l’entrée et celui à la sortie pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs :

• Le temps d’instruction auprès des organismes tels que la CAF ou la MDPH est relativement long et présente une « certaine lourdeur administrative » en termes de pièces justificatifs demandées.

• Les personnes de nationalité étrangère ne peuvent pas prétendre aux allocations que sous certaines conditions qui sont irréalisables pour nos durées de séjour.

• Certaines personnes voient aussi leur situation administrative changée et ce temps de régularisation demande un temps de traitement des informations ainsi que des démarches administratives ou judiciaires également relativement longues par rapport à nos durées d’accueil. Les chiffres montrent pour exemple une diminution des

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prestations familiales à la sortie qui pourrait correspondre à la situation des ménages ayant entamé une démarche de séparation ou une demande de droit de garde ou placement de l’enfant entrainant une rupture des droits.

• Le public concerné également par cette absence de ressource sont les jeunes de moins de 25 ans. Même si le dispositif Garantie Jeune peut constituer une solution alternative, beaucoup de jeunes majeurs ne sont pas prêts à suivre la formation sur du long terme et s’engagent plus vers un processus de soins ou d’accompagnement thérapeutique que vers de l’insertion professionnelle.

3. Logement à la sortie

/ommentaire : L’orientation prédominante des personnes reste l’hébergement d’insertion. En effet, ces personnes ont besoin d’un accompagnement soutenu et adapté à leurs besoins et difficultés. Parmi celles qui sont passées par l’accès direct, 73 personnes ont intégré un logement privé par le dispositif AVDL IML. Ceci démontre que l’accession au parc social reste minoritaire par rapport à l’offre proposée (sept bailleurs sociaux pour l’ensemble du territoire). Nous nous interrogeons donc sur les perceptives de relogement par l’accès direct une fois le dispositif IML AVDL ayant atteint ses quotas. Ce tableau montre également qu’une partie des personnes accueillies trouvent une solution auprès d’hébergement amical ou familial ou retournent à leur domicile. Plusieurs hypothèses peuvent vérifier ces données :

Fin de prise en charge Nombre de personnes

SORTIES en 2014

En % Nombre de personnes

SORTIES en 2015

En %

Logement personnel durable 63 18,92 73 17,94 Pension / hôtel (financement Etat) 0 0,00 0 0,00 Pension / hôtel (hors financement Etat) 1 0,30 0 0,00 Retour au domicile 45 13,51 67 16,46 Domicile parental 0 0,00 0 0,00 Hébergement par des tiers (famille d'accueil, famille, amis) 61 18,32 79 19,41 Hébergement d'insertion (C.H.R.S., ALT…) 103 30,93 135 33,17 Etablissement médical ou médico-social 1 0,30 2 0,49 Hors département (métropole, autres) 6 1,80 4 0,98 Prison 0 0,00 0 0,00 A la rue 12 3,60 3 0,74 Autres (Fin de prise en charge) 7 2,10 9 2,21 Sortie non communiquée 34 10,21 35 8,60

Total 333 100,00 407 100,00

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• Les personnes ne relèvent pas systématiquement d’un accueil en CHAU et pourraient correspondre à un temps de séjour très court (type abris de nuit, SAUT…).

• Les personnes ont su mobiliser très rapidement leur réseau de connaissances ou de partenaires.

• Les personnes ont parfois besoin d’une régularisation de leur situation administrative ou sociale pour laquelle nous sollicitons activement le partenaire adapté (mise à jour des droits CAF, dossier de surendettement, mutation de bail, médiateur familial, protection juridique…).

X. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES :

1. La durée de séjour des personnes accueillies

Durée séjour Personne

- 3 jour

s 4à 7 j 8 à

11 j 12 à 15 j

16 à 19 j

20 à 23 j

24 à 27 j

28 à 30 j 31 j et + En %

Isolé 8 17 8 6 4 5 7 8 72 33.17 Isolé +1 12 6 4 4 2 2 22 12,78 Isolé +2 9 9 6 6 6 6 15 14,00 Isolé +3 20 16 8 4 4 4 4 12 17,69 Isolé +4 5 15 6 10 8,85 Isolé +5 et + 6

13 4,67

Couple 2 4 1,47 Couple +1 3 9 2,95 Couple +2 4 8 2,95 Couple +3 Couple +4 et +

6 1,47

TOTAL : 67 63 24 26 16 9 13 18 171 100,00

2015 en % 16.46-4.26

15,48 +4.37

5.90 +2.90

6.39 -2.62

3.93 -1.48

2.21 -1.39

3.19 -3.12

34.42 +1.12

42.01 +4.47

2014 en % 20,72 11,11 3,00 9,01 5,41 3,60 6,31 3,30 37,54

/ommentaire : Nous constatons que la durée de séjour des personnes au CHAU diminue globalement lors du premier mois de séjour. Cela pourrait s’expliquer par la forte présence de familles avec plusieurs enfants. Malgré tout, notons également que les personnes accueillies allant sur des temps de séjours longs représentent également une partie des personnes qui accèdent à un

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logement direct donc à une solution stable. Un temps de préparation est donc nécessaire à la mise en place de l’épargne, d’achats de mobiliers de première nécessité et de frais à engager pour les charges inhérentes à l’accès d’un logement direct.

2. Nombre d’enfants mineurs accueillis avec leur(s) parent(s) par tranche d’âge

Age des enfants accueillis

Nombre d’enfants accueillis en 2014

Nombre d’enfants

accueillis en 2015

- 1 an 14 8 1 an 13 4 2 ans 11 12 3 ans 13 9 4 ans 17 11 5 ans 10 5 6 ans 9 5 7 ans 8 11 8 ans 5 22 9 ans 8 13 10 ans 1 8 11 ans 6 22 12 ans 8 11 13 ans 6 10 14 ans 3 12 15 ans 4 5 16 ans 4 10 17 ans 0 8 TOTAL 140 186

Le nombre de ménage accueillis avec enfants est en forte croissance pour la configuration de l’infrastructure des Jonquilles. Par ailleurs, nous constatons que c’est le public des préadolescents et des adolescents qui constituent le noyau des mineurs présents. Au niveau de l’accompagnement social, nous avons ainsi l’habitude de travailler avec des partenaires privilégiés tels que la PMI, les relais familiaux…Néanmoins, nous avons élargi notre réseau partenarial afin de répondre aux besoins des familles (liens avec l’éducation nationale, orientation vers les CMPEA,…). En termes de ressources et de moyens, la structure doit donc faire preuve d’adaptabilité pour faire coexister l’ensemble et la diversité du public accueilli (partages des outils communs comme la télévision, les jeux de société…). Le personnel a le souci de préserver le bien-être et la sécurité des enfants en prenant des dispositions dans le règlement de fonctionnement. Par exemple, les personnes alcoolisées doivent obligatoirement être dans leur chambre.

Répartition des tranches d’âge en % -1 an à 2 ans : 27,14 % 3 ans à 5 ans : 28,57 % 6 ans à 17 ans : 44,29 % bombre d’enfants accueillis soumis à l’obligation scolaire (de 6 ans à 16 ans) 44,29%

2014 aoyenne d’enfants mineurs accueillis par mois : 12 enfants

Répartition des tranches d’âge en % -1 an à 2 ans : 12,90 % 3 ans à 5 ans : 13,44 % 6 ans à 17 ans : 73,66 %

bombre d’enfants accueillis soumis à l’obligation scolaire (de 6 ans à 16

2015 aoyenne d’enfants mineurs accueillis par mois : 15 enfants

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3. Les femmes enceintes accueillies

Motif d’admission

Conflit

Familial

Rupture Conjuga

l

Violences Conjugale

s

Rupture

hébergement amical

Sortie pensio

n

Sortie hôpita

l

Expulsion locative

Arrivée

à la Réunio

n

Erranc

e

Autres

2014 1 6 4 1 1 3

2015 10 6 1 1

Age

18-25 ans

26-34

35 et plus

2014 12 2 2

2015 9 7 2

Situation familiale Femme seule Femme avec enfant Couple sans enfant Couple avec

enfant

2014 7 6 1 2

2015 10 7 1

Situation matrimoniale

Concubinage

Célibataire

Mariée

Séparée

Veuve

2014 3 10 2 1

2015 2 11 5

Durée de séjour

0 nuit De 1 à 7 nuitées De 8 à 14 nuitées De 15 à 21 nuitées 22 nuitées et plus

2014 3 2 10

2015 6 1 4 7

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Orientation

Retour

au domicile

Hébergement

établissements

Héb. Familial

Héb.

amical

Famille

d’accueil

Pension

Autre

département

Logemen

t autonom

e

Info non commu-niquée

Autres

C.H.R.S. ALT

Relais Fam.

2014

3 5

8 4 1 2

2015

3 2 4

1 3 2 2 6

1 Cemme enceinte pas sortie au 31/12/2015

La majorité des femmes enceintes accueillies au CHAU sont des jeunes majeures isolées attendant la plupart leur premier enfant. Le personnel du CHAU malgré leur compétence transversale et pluridisciplinaire n’est pas formé et préparé pour accompagner des personnes ayant des besoins spécifiques à la petite enfance. D’où l’importance des orientations vers les structures adaptées (relais familial) ou le maintien d’accompagnement spécifique dans le cadre des contrats jeunes majeures qui demandent un partenariat plus affiné avec le Département.

4. Tableau des appels d’urgences

NOMBRE D’APPELS DES SERVICES D’URGENCES ET DE L’ASTREINTES

SAMU POLICE

POMPIERS

ASTREINTES

2015 28 9 1 107

Ce nouvel outil mis en place courant 2015 est encore mal approprié par les équipes et n’a pas été encore correctement complété. Une vérification plus précise permettra pour 2016 d’avoir des éléments plus proches de la réalité quotidienne du fonctionnement institutionnel.

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En Conclusion : Pour l’année 2015, le CHAU Les Jonquilles réalise un taux d’occupation des chambres ainsi qu’une diminution du temps de séjour très satisfaisants. En effet, les nouvelles modalités fonctionnelles mises en place, la réorganisation de l’équipe et la coordination efficiente avec les partenaires favorisent cette rotation, répondant aux exigences des commandes sociales. Notons par ailleurs une volonté du CHAU depuis les différentes évaluations et en vue du futur projet d’établissement, de s’inscrire dans une démarche qualité au travers les formations de personnels, l’accueil de stagiaires et la déclinaison de son plan d’action. Les structures d’hébergement d’urgence et d’insertion accueillent de plus en plus de ménages de composition diversifiée. Toutefois, même si nous sollicitons des dispositifs en logement accompagné, l’accès en logement direct reste encore un volet à développer avec les acteurs et partenaire du territoire avec qui il n’existe pas encore de procédure conventionnée. En effet, nous n’avons pas d’interlocuteurs privilégiés auprès des bailleurs sociaux ce qui constitue un frein dans la mise en place de la politique du logement d’abord.

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