Cyclotourisme en Aquitaine N°52

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CYCLOTOURISME EN AQUITAINE Magazine N° 52 - Novembre 2011 Bulletin de liaison de la Ligue Aquitaine de Cyclotourisme

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Bulletin de liaison de la Ligue Aquitaine de Cyclotourisme

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CyClotourismeen AquitAine

Magazine N° 52 - Novembre 2011

Bulletin de liaison de la Ligue Aquitaine de Cyclotourisme

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Bulletin de liaison de la ligue Aquitaine de CyclotourismeN°51—Juin 2011—N° ISSN 1250-5749

Directeur de Publication:Christian Godard—16 Av. Maurice Boyau

40100 Dax @ [email protected]

Commission BulletinPascal Bec – 225 Hameau de Busquet

40700 Hagetmau – 06.11.43.71.18@ [email protected]

CODEP 24 :Jeanine Rousselle - 11 impasse Gauguin

24100 Bergerac - ‘05.53.57.78.62@ [email protected]

Patricia Masson –La Foresterie –Faye24600 Riberac –’06.48.09.45.21

@ [email protected] 33:

Annick Mora –225 Chemin de la Lande33290 Le Pian Medoc –’05.57.88.05.36

@ [email protected] 40 :

Gérard Lamarque –Lotissement Bellevue40250 Nerbis –’05.58.97.74.67

@ [email protected] 47 :

Alain Badie –HLM Virebeau N°4647300 Villeneuve sur Lot –’05.47.99.02.33

@ [email protected] 64 :

Michel Lafourcade-12 Rte de Lavigne64600 Anglet –’05.59.03.85.88

@ [email protected]

Maquette Pascal Bec

Tous droits de reproduction, même partielle, sont sou-mis à l’autorisation du Directeur de la Publication

Imprimerie ATLAS COLOR Pau

‘05.59.27.76.52

http://aquitaine.ffct.org

Le cyclotourisme , c’est mieux dans un club de la FFCT

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Sommaire

- Dossier sur le VTT page 4- Du Mercantour à la Méditerranée page 7- Ma première sortie VTT page 9- La Lande de Fronsac page 10- Raid Paris-Roubaix VTT page 11 - Le raid Vert Transalpin page 12- Randonnée de Monein 2011 page 13- Semaine Nationale des Jeunes page 14- Brassempouy Cyclo Landes page 16- Randonnée Bernard Sagaspe page 17- Brevet des 50 kms des jeunes page 18- Tandem en Aquitaine page 19- Eco-Responsable CODEP 64 page 20- La vie des clubs J.L Acora de Dax page 21- Abonnement page 22- Toutes à Paris page 23

Edito

Patricia Masson

Memmbre de la Commission Bulletin CODEP 24

Bonjour à tous

A mon tour pour l’édito de cette nouvelle édition du bulletin aquitain.

Je fais partie de l’équipe depuis deux ans maintenant.

Au début je ne me rendais pas trop compte de l’énergie qu’il fallait déployer pour arriver à sortir un numéro dans les temps : demande d’articles aux clubs, redemande d’articles aux clubs, mise en page et mise en forme, choix des photos etc.

Mais voilà le résultat : une super équipe motivée, des clubs qui respectent notre travail en nous envoyant des articles et des photos de qualité, et le miracle est entre vos mains : encore un nouveau numéro du bulletin aquitain !

Alors au nom de toute l’équipe je vous dis un grand merci à toutes et tous et surtout pourvu que ça dure !

Patricia MASSONCODEP 24

Cyclotourisme en Aquitaine N°52

Illustration

Photos page 1: Monein Cyclo Club Jean-Michel Bouillerot LA LANDE DE FRONSAC Jean-Marius LACOME et Mathieu COURTOT

Photo page 2: Jean-Marius LACOME et Mathieu COURTOT

Photo dernière page: Daniel Vacher - LA LANDE DE FRONSAC

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Dossier V.T.T.

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Le VTT … pour qui ?

Pour mieux comprendre l’esprit qui se rattache au VTT de randonnée et les conséquences nous devons procéder auparavant à quelques rappels concernant l’historique du VTT et les différentes formes de pratiques.

Historique du VTT

Comme bon nombre de disciplines sportives modernes, le VTT de descente naît et se développe dans l’ouest des Etats-Unis, dans les montagnes californiennes, d’où son nom originel de «mountain bike».

A l’origine, se sont des Californiens des environs de Marin County, avides de sensations fortes, qui se jetèrent dans des descentes infernales en bricolant leurs vélos. Ils ont pour noms Gary Fisher, Joe Breeze, Tom Ritchey et Charles Kelly.

Les premiers “ mountain bikes ” sont réalisés à partir de vélos très costauds, des clunkers, les vélos des «papersboys» de Californie (vendeurs de journaux) dont le cadre a été renforcé et équipé de pneus larges et de freins à tambours. N’oublions pas que ces pionniers sont de remarquables bricoleurs et de très bons soudeurs, ils fabriqueront d’ailleurs les premiers vélos de montagne vendus, mais ils n’en demeurent pas moins de forts bons descendeurs d’où la fabrication d’engins de descente. Aux USA le mountain

bike n’est donc à cette époque qu’un vélo de descente.La fabrication en série et la commercialisation de nouveaux cycles plus polyvalents, quoi que, démarre au début des années 80.

En France, le Vélo Tout Terrain redémarre!

Oui, il redémarre, car contrairement aux idées reçues, le VTT , de type Xcountry et dirt/trial, est né en France à la fin des années 40 ; La première compétition de Xcountry à lieu à Ivry, aux portes de Paris, en 1951, et un mélange de dirt et de trial suivra l’année suivante, grâce à l’imagination, toute aussi fertile que celle des californiens, de banlieusards parisiens, fans de moto-cross et de vélo, qui créent le VCCP, le vélo cross club parisien.

Leurs vélos sont déjà plus élaborés et mieux équipés que ceux des américains, et ce bien que 25 ans plus tôt !Ils ont déjà des cadres renforcés, mais surtout des suspensions, des changements de vitesses au guidon et des cintres relevés. Wheeling (roue arrière) et bunny hop (saut) font déjà partie du bagage technique de ces « vélocrossmen » qui écumèrent alors les fortifications autour de Paris, plusieurs années durant. Las faute de soutien d’une fédération, cette belle aventure prit fin. Quelques rescapés en témoignèrent encore il y a une quinzaine d’années.

Revenons au Mountain bike, ce n’est qu’en 1983 que ce qui ne s’appelait pas encore le vtt débarqua des «states» ( USA), et dès 1984 il fut commercialisé en France, et la 1ère compétition organisée : le Roc d’Azur, avec ... 7 participants !

L’AFMB (association française de mountain bike) fut créée en 1984 car alors personne ne croyait à cette nouvelle discipline, comme en 1957 quand les Vépécistes arrêtèrent faute qu’une fédération les accueille.La suite vous la connaissez tous.

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Différentes formes de pratiquePlus encore que le vélo de route, le VTT revêt différentes formes de pratiques. Tout d’abord selon que l’activité est tournée vers la compétition ou vers le loisir donc le cyclotourisme, car le vélo tout terrain constitue un engin extraordinaire de découverte, adapté à toute forme de randonnée. A noter que 90 % des pratiquants n’adhèrent à aucune structure or ce sont quasiment tous des randonneurs.

A – La compétitionCe n’est pas pour nous, mais citons pour

information les différentes disciplines donnant lieu à compétition:Le x-country, la descente, le trial, le 4 cross (plus spectaculaire que le dual qu’il remplace)le vtt d’orientation

et le rallye, totalement marginalisé aujourd’hui, qui mariait découverte du pays et compétition puisque xc, clm, course de cote, «trial », étaient entrecoupés d’autant de liaisons «touristiques»).

B – Le VTT de randonnéeLa forme de pratique La pLus La pLus variée et La pLus prisée, près de 95 % des vététistes pratique quasi excLusivement La randonnée à véLo tout terrain, car eLLe offre diverses manières de La pratiquée seLon L’état d’esprit qui anime chacun. Cela va donc de la simple balade familiale avec sortie dominicale le plus souvent, à la pratique sportive en montagne et/ou de longue distance, et pour la majorité de randonnées organisées, labellisées ou non, en passant par des pratiques encore plus ludiques : enduro, free ride, voire dirt, trial et street,. n’oubLions pas non pLus de nos des écoLes vtt, écoLes axées sur La découverte et du tourisme, de L’apprentissage à L’autonomie et d’une pratique Ludique, intégrant justement peu ou prou des pratiques susnommées. dans notre fédération, ces écoLes de vtt de randonnées

s’adressent aux jeunes, mais Les aduLtes débutants, et de pLus en pLus souvent Les parents des jeunes de L’écoLe cycLo peuvent égaLement accéder à cet apprentissage varié. Enfin on aura garde d’oublier la pratique desvoyages à vtt sous ses diverses formes (raid touristique, voyages au long court, raid plus sportif, raids de type « traversée » de «pays», VI ( voyage itinérant) ou encore la traversée d’un Pays ou d’un continent sur un ou plusieurs mois. Le VTT est bien le vélo « passe-partout « permettant à tout un chacun de trouver son plaisir et de profiter,leplussouvent,dumilieunaturel,plusrarementdu milieu urbain (bien que le street soit répandu dans les grandes agglomérations).

B1 - Pratique familiale

Il s’agit en général de sorties peu techniques, sans réelles difficultés. Des promenades dominicales,organisées ou non, le plus souvent collectives.

B2 - Pratique sportive

Il s’agit de la palette de pratiquants la plus étendue, de la sortie dominicale d’une petite trentaine de kilomètres seul ou entre potes jusqu’à des sorties donnant lieu à des distances importantes et de réellesdifficultéstechniqueset/ouphysiques.Eneffetlorsque la dénivelée augmente, la distance ne diminue pas toujours, qu’il s’agisse de rando «sportive», «marathon», ou enduro. La randonnée orientée free ride voit, elle, les kilomètres se réduire et la dénivelée négative augmentée tout autant que la positive diminue. Mais tous ces pratiquants randonnent, découvrent de nouveaux paysages et photographient de ci de là au cours de leur périple. Cette pratique sportive peut aussi donner lieu à des brevets, mais c’est surtout les organisations de masse, qui touchent le grand public et les «inorganisés» au travers de randonnées dites

« labellisées », elles sont généralement assez sportives - difficultés techniques, longue distance et déniveléeimportante se conjuguent alors – mais offrent aussi des parcours plus courts et adaptés pour les plus jeunes vététistes et les randonneurs débutants où la pratique familiale n’est pas absente non plus. On retrouve sous diverses appellations telles que x-country sport, marathon, enduro et free ride léger, les différentes formes de randonnées vtt, respectivement rando sportive, rando endurance, rando montagnarde ou «all mountain»,etrandoàprofildescendant.tous termes que L’on retrouve dans Le commerce et Les magazines spéciaLisés pour désigner Les véLos, cadres, fourches et accessoires et qu’iL importe de connaître et de resituer dans notre pratique généraListe : La randonnée sous toutes ces formes.

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Conclusion

Il y a lIeu de retenIr que toutes les formes de pratIque non compétItIve, du free rIde léger (donc pas les sauts de barres rocheuses -le gros freerIde), à la rando famIlIale en passant par l’enduro, la rando sportIve (xc sport) la rando marathon, les raIds sportIfs et/ou tourIstIques, forment la grande famIlle du vtt de randonnée, sans exclusIve, avec l’accent que chacun veut bIen luI donner à chaque sortIe, car nous sommes souvent et successIvement, endurIste, tourIste, marathonIen, contemplatIf, free rIder, randonneur cool, trIalIste, etc. . se rappeler que toutes ces pratIques se retrouvent dans les dIfférents types de vélos (se référer pour cela à la technologIe du vtt, voIr unIté vtt).

La grande force de notre fédération, c’est de s’être dotée de structures adaptées et de disposer de

vététistes formés -par elle-, pour développer le VTT de randonnée. On note ainsi de nombreuses écoles de VTT de randonnée destinées aux enfants, bien

réparties sur le territoire. Mais comme bon nombre d’adultes et de retraités sont également intéressés par ce loisir bien plus convivial que l’actuelle pratique routière, les écoles VTT de randonnée ne sont plus uniquement destinées aux

« juniors » car il y a une réelle demande au niveau des adultes qui découvre ou redécouvre la convivialité, le «partage» sur le vélo tout terrain. pour Les jeunes, eLLes intègrent bien sur Les «nouveLLes» pratiques. initiation au triaL, dirt, enduro, free ride, etc. qui font pLus ou moins partie de La panopLie enseignée au jeune vététiste, sans déLaisser L’orientation, La mécanique, La connaissance du miLieu natureL, fondement de L’autonomie recherchée par et pour eux.

B4 - Ecoles VTT de randonnée

B5 - tourisme - Voyages

Il n’y a pas que la « randonneuse » qui soit adaptée à la pratique du cyclotourisme même si il est évident que sur l’enrobé bitumineux, un revêtement très régulier, le rendement d’un VTT peut être moins satisfaisant. Mais, ce n’est pas ce que l’on recherche, et moyennant quelques adaptations, pneus semi-slicks voire jantes plus étroites, on peut arriver à des résultats très corrects. Comme par ailleurs un VTT est par essence très solide, il permet des chargements conséquents, et constitue un outil très intéressant quand on envisage des voyages

« exotiques » . Sans compter que sur les pistes il est alorsl’enginleplusadapté.Danslemilieuvététisteonappelle cela des « raids au long cours » . a noter que Les nouveaux vtt suspendus permettent d’effectuer dans de bonnes conditions ces voyages au Long cours, car ce sont des vtt confortabLes qui épargnent au piLote La fatigue due aux sections cassantes rencontrées dans tout voyage. de pLus iLs s’avèrent très stabLes et surs dans Les Longues descentes de coLs sur pistes, inhérentes à ce type de raid.

B3 - Pratiques ludiques

Il s’agit de sorties basées essentiellement sur le plaisir et les sensations (le «fun»), elles peuvent se suffire à elles-mêmes, casdudirt et du street, maiségalement être intégrées à de la randonnée comme le

freeride,parcoursàprofildescendant,letrialenmilieunaturel, voire parfois associées au cours de la sortie à un milieu partiellement aménagé, de type «north shore» ou dirt pour égayer celle-ci .

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Du Mercantour à la Méditerranée (ascension 2011)

Tout commence par la mutation de ma femme à Nice, pour une année scolaire. Cela va me donner l’occasion de poser mes crampons dans ce département. Déçu par quelques randonnées trouvées sur le net, je me rapproche finalement d’un forum de vététistes. C’est ainsi que j’ai fait connaissance d’un groupe d’amoureux de nature et de bonnes sorties montagnardes et qu’en découla une année riche en rencontres et en sorties dans les montagnes environnantes. Le projet naquit : faire notre traditionnel voyage VTT avec Mathieu, ami de toujours, collègue de mon club (RandoVTT Le Teich) et vététistes de la première heure, dans le 06 (Alpes Maritimes).

La préparation du raid commença par la prise de rensei-gnements auprès des lo- caux. En effet l’idée première était de compiler les meilleurs itiné- raires pour en sortir une boucle de 3

jours. Tous étant adeptes de grandes échappées dans leurs belles montagnes, j’avais frappé à la bonne porte. Pas la pei- ne de trop chercher la trace, il existe un topo fantastique : la traversée du 06 en 3 jours de VTT par un échantillon de ce qui se fait de mieux. Le dernier jour, épique, reprend le tracé d’une Transvésubienne, épreuve mythique s’il en est. Pour nous, c’est décidé, en 2011 ce sera un grand classique des cyclotouristes : un « de la montagne à la mer » par les monotraces (nous sommes des vététistes il ne faudrait pas l’oublier) !! Les mois passent et les échanges de mails entretiennent le feu sacré. Le Raid se fera en semie-autonomie, c’est-à-dire avec tout ce qu’il faut dans le sac et passer des nuits en gîtes. Mathieu s’occupe de travailler la cartographie et d’enregistrer la trace dans son GPS. Il arrivera de Bordeaux en train avec son matériel. Jean, de retour de déplacement, le cueillera là et direction Nice en voiture. C’est déjà l’aventure !! Mais, il y a un sujet moins réjouissant, c’est la météo. Imprévu, le mauvais temps s’est invité ! Sur la côte d’azur, il est certain que le beau temps est plutôt de mise, mais là, il s’agit d’aller en montagne. Le risque d’orage est à prendre au sérieux. Le lendemain matin, tôt, le dernier point météo est sans appel : pas de vtt en montagne possible. La mort dans l’âme, nous décidons de faire l’impasse sur le premier jour qui devait nous mener du Col des Champs (dans le 04 à la frontière du Parc national du Mercantour) à Valberg. A la place ce sera tourisme, direction San Remo en Italie, la ville des fleurs (et le surnom est loin d’être usurpé). Heureusement, un créneau météo de fin de journée, aussitôt exploité, nous permet d’aller explorer les hauteurs de Théoule-sur-mer avec en

arrière plan la Méditerranée et ainsi de se refaire un moral. Le lendemain matin, la météo plus clémente nous permet de lancer le top départ. Direction Valberg, en voiture. Dès le départ, c’est l’aventure, montagne, forêt de mélèzes, ça grimpe, ça descend. L’arrivée au Col de la Couillole, à 1678m est bien gagnée. Les descentes sont toutes assez tech-niques et cassantes, un bon niveau est requis pour prendre un minimum de plaisir : et quel régal, quels paysages ! La Traversée de Roubion, très beau petit village perché est l’occasion de faire une pause pique nique au soleil. La reprise se fait en descente, dans la forêt, jusqu’à l’arrivée dans une su-perbe clairière ou passe un large ruisseau. Nous le traversons sur un tronc d’arbre ra-boté faisant office de pont : l’espace d’un instant, nous nous croyons en Colombie Britannique (paradis des vététistes et des

aménagements en bois). La suite ne sera que remontée, mais que dire ? Des paysages superbes que nous ne croisons d’habitude qu’en randonnée montagne pédestre....Et là, nous étions au milieu, sur nos VTT !!! Quelle grosse journée, aussi : 55 kms avec 2700m de dénivelé positif et 3100m de dénivelé négatif. La nuit en dortoir, à Valdeblore, est bien méritée mais sera un peu gâ-chée par un retraité randonneur pédestre, qui avait dû forcer sur le rouge, d’où les ronflements incessants. Le 2ème jour nous quittons le gîte d’étapes de bon matin avec pour premier objectif le Col de La Colmiane : la route est bienvenue car la pente est raide, il s’agit bien d’un col. Arrivés à la station, c’est un petit chemin qui part à travers «champs» pour retrouver le bas de la montée vers le Col des deux Caïres. Ça monte fort, il faut alterner montées physiques et nombreux portages. Ceux-ci ont raison de Mathieu qui semble au fond du sac. Quand nous arrivons enfin au col, la vue nous fait arborer la banane. La suite se passe sur un monotrace, en bord de falaise avec des vues imprenables sur les montagnes environnantes.Bientôt nous arrivons en vue du célèbre Brec d’Utelle avec son portage d’anthologie. Les nuages gris se sont amassés, l’ambiance est électrique. Est-ce bien raisonnable de se trouver là ? Qui plus est avec un VTT….sur le dos ? Le stress génère le doute. A la vue de la montée, nous nous demandons ce qui nous attend derrière : avons nous sous évalué la rando ? Quelle descente nous attend ? Poursuivis par l’orage, ce portage du Brec fût bien inquiétant....et le ciel noir en toile de fond complète l’ambiance lugubre !!

« j’avais frappé à la bonne porte.»

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Au sommet, c’est Mathieu qui semble regonflé à bloc, tant mieux ! Selle baissée à fond, on regarde loin devant, ce n’est pas toujours fluide dans cette caillasse, mais ça passe. Bientôt, le chemin devient moins abrupt et nous poursuivons la descente. Alternant marches, épin-gles, nous sommes en concentration maximale : il ne ferait pas bon chuter aussi loin de la civilisation. Enfin, au détour d’une épingle c’est une vue splendide qui s’offre à nous. Nous découvrons plus bas, le splendide village perché d’Utelle. Tout simplement magique !C’est à Utelle que nous nous accordons la pause bien méritée. Les disques ont chauffé et nos avant-bras sont au bord de la crampe. Nous faisons le plein d’eau autour de la fontaine du village en expliquant la suite du programme à la centenaire locale ! Nous nourrissons quelques espoirs que l’eau de la fontaine nous donnera une telle longévité…. Nous avons perdu beaucoup d’altitude, à présent le parcours est composé de che-mins plus roulants et de traversées de villages, encore et encore. Nice et la mer se rapprochent. Passage par Levens. Roulage encore et arrivée vers le Mont Chauve. Un portage final jusqu’au sommet nous permet de surplomber Nice, les environs, de voir la Méditerranée et derrière nous les montagnes d’où nous venons. Quel parcours ! En deux jours, nous sommes passés des forêts de mélèzes à la garrigue odorante. La descente du Mont, moins cassante que les autres, nous permet d’enchaîner et de nous régaler. C’est la dernière, alors on lâche les freins ! C’est une fin en apothéose. Nous traversons Nice par la route, pour finir sur la Promenade des Anglais : au bord de mer, il est presque 21H ! Nous avons mis 12h pour faire 81 km dont environ 3200m de D+ et surtout 4500m de D-. Au final, un raid épique, sans blessures, sans casse de matériel et pas de pluie sauf....qu’en arrivant sur « la prom’ » (comme disent les niçois) en fin de journée, le ciel s’ouvre et déverse sur nos têtes des trombes d’eau. Au milieu de la promenade, où les gens couraient dans tous les sens se mettre à l’abri, nous marchions tranquillement, en savourant. Quelques heures plus tard, autour de la bière bien méritée, nous regardions les photos quand cette phrase vint d’elle-même : au niveau de nos sessions de VTT, il y aura un «Avant» et un «Après» cette traversée.

Jean-Marius LACOME et Mathieu COURTOT (RandoVTT Le Teich)

« Qui plus est avec un VTT….sur le dos ? »

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Ma première sortie VTT

Septembre 1994

Je vais boucler un peu plus de 8000 km sur mon vélo de course, la saison de cyclosport tire à sa fin. Je suis membre d’un club omnisports, je n’ai aucune licence, comme tous les cyclos du club. Il y a une bonne ambiance, nous sommes toujours à la recherche de nouvelles épreuves pour l’année suivan-te et l’idée est lancée de faire une sortie VTT dans les Bardenas en Espagne début Octobre de cette année.Faire du VTT d’accord, mais quasi personne ne possède cette chose ! Alors chacun se débrouille et pour moi ce sera un vélociste local qui à ma grande surprise loue des VTT . Peu d’explica- tions sur le fonctionnement, mais des « y aura pas de soucis » qui ne sont pas faits pour m’emballer. C’est sûr, cet …. engin, ça ne se vendra jamais. Dans un an on n’en parlera plus...!C’est lourd, je suis mal assis, les freins ne freinent pas, enfin pas comme je le vou-drais, la direction est lourde, bref cet engin me rebute. Rien à voir avec mon coursier de 10 kg.De retour chez moi, il me faut quand même le régler pour mon confort et l’essayer dans les bois. Une vingtaine de minutes plus tard, je rentre en me disant que demain est un autre jour.

Ce samedi d’octobre, nous arrivons dans les Bardenas pour un weekend accompagné par un guide qui connaît bien cette partie espagnole. Ça rigole, tout le monde se moque de son voisin sur son drôle de cheval. Il fait beau, la tempé-rature agréable laisse à penser que ça va chauffer cet après-midi. C’est parti, les coursiers que nous sommes mettent un peu « la pression ». Le chemin est roulant et les gros pneus avalent la caillasse. Ça secoue, mais ça tient la route. Etonnant ! Enfin, nous attaquons une montée, le tri- ple plateau est mis en action et ….... ça monte. De plus en plus étonnant. La direction que je trouvais lourde, s’avère finalement comme il faut. Après la montée et une vue splendide sur le désert, nous redescendons. Déjà en arrivant en haut je me rends compte que les autres me semblent moins habiles dans la pente, la descente me le confirme. C’est une descente tout en enchaînements courts et petites bosses. Les freins font ce qu’ils peuvent, je m’adapte et à 3 ou 4 nous prenons quelques risques pour arriver les premiers en bas. Super, excellent !! On en redemande. Le VTT vient de conquérir de nouveaux pilotes. Le reste du week-end sera du même acabit. Je finis par maîtriser le « bronco » qui, je le constate, m’offre de nouvelles perspectives de randonnées.Les Bardenas à cette époque étant moins courues, nous avons pris un grand plaisir à les découvrir.J’ai rendu le VTT au loueur en pensant alors que j’en achèterai un, un peu plus tard. Cela s’est vérifié en septembre 1995. Aujourd’hui et contrairement à ce que je pensais en septembre 1994, le VTT se vend bien.J’ai suivi l’évolution technique. Du cadre rigide, je suis passé à la suspension avant, puis au « tout mou ». Les freins V-brakes ont remplacé les can-tilevers, puis les disques ont pris le pouvoir. Les cassettes sont à 10 pignons, les VTT grimpent aux arbres quand le pilote est en forme ! J’ai toujours un VTT, mais je réfléchis à l’achat …......... d’un tandem VTT. Le VTT seul c’est bien, mais à 2 c’est comment ? (voir le Bulletin Aquitain précédent)

Jean-Luc DAVID

« Peu d’explications sur le fonctionne-

ment,»

« Les freins font ce qu’ils

peuvent, »

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Le VTT vu par les adhérents de l’école cyclotouriste

de La Lande de Fronsac.

Différent du vélo de route par sa forme et ses équipements (freins à disques, fourche télescopique, suspensions sur le cadre, gros pneus à crampons ) le vélo tout terrain permet de s’évader, de s’éloigner du bruit et de la pollution en passant parfois sur des routes mais aussi sur la terre battue sèche, bien dure, ou au contraire sur de la terre mouillée grasse, collante (amoureuse comme nous le disons dans notre langage), dans le sable, sur la rocaille parfois glissante…

Le pilotage d’un VTT demande un peu d’adresse pour éviter une souche, une pierre, passer par dessus des racines, sauter un petit tronc d’arbre

obstruant le passage, se baisser pour éviter une branche trop basse, sla-lomer entre les arbres ou parfois le guidon passe tout juste, rouler ou se sortir d’une ornière laissée par de gros tracteurs forestiers, voire même franchir des passage à gué, évi- ter tous les autres pièges que nous réserve dame nature ou la main de l’homme.L’observation, l’orientation sont des qualités que doit posséder un vé-tétiste en plus du respect de la nature et de l’environnement.Rouler au cœur même de la na- ture en s’enfonçant dans les sous bois, dans les parcelles de vignes ou de cultures céréalières le VTT le permet, mais il permet aussi de rouler sur le bitume et de traverser de beaux villages (que beaucoup de clubs organisateurs de randonnées VTT contournent)

Après les généralités un petit tour de table pour recueillir les avis per-sonnels lors de notre reprise de l’école le samedi 10 septembre dernier, interview exclusif pour la revue Cyclotourisme en Aquitaine :

Enzo : 9ans : j’aime bien faire du VTT mais ne pas rouler trop long-temps.

Camille : 10 ans : le VTT nous permet de rouler dans les bois et j’adore çà.

Paul : 14 ans : l’ambiance du club est bonne, on se défoule au VTT .

Jean-Baptiste : 13 ans : ce qui est bien au club VTT c’est qu’on a le droit de se salir en passant dans la boue .

Cyril : 15 ans : J’aime bien participer au critérium VTT et séjour jeunes.

Lucas : 12 ans : je n’aime pas faire de la mécanique, je préfère rouler dans la nature.

Nathan : 10 ans : Moi aussi j’aime bien rouler en VTT pour être plus prés de la nature et des animaux.

Laurick : 12 ans : j’adore les passages techniques.

Antoine : 14 ans : dans la pratique du VTT j’aime surtout la variété des terrains, ce n’est pas que du bitume.

Dorian : 10 ans : j’adore les passages techniques, les grosses descentes à pic.

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Raid Paris-Roubaix VTT le 15 MAI 2011

Pourquoi 3 Teichois (Jean-Claude, Laurent, et Moi), un Landais (Noël) et un Béarnais (Jean-Luc) ont-ils quitté l’Aquitaine pour se rendre dans le Nord ?

Pour l’amour de la bière ? Non vous n’y êtes pas. C’est vrai que nous partageons ce goût pour ce délicieux breuvage mais de là à traverser la France, quand même pas ! Non, si nous nous sommes retrouvés là, c’est pour l’amour des pavés. Depuis toutes ces années que nous admirions le

courage des coureurs cyclistes, sur les routes pavées du mythique parcours de Paris-Roubaix, l’envie nous titillait de nous frotter à notre tour à la « dure des dures », à la « reine des classiques » à « l’enfer du Nord ». Ce fut chose faite grâce au Vélo Club de Roubaix qui organise tous les 2 ans, depuis 2007, le Raid Paris-Roubaix VTT. Le camp de base, déniché par Noël, a été établi non loin du départ, dans le gîte du Crinquet à Wallers : une typique maison Chtimi rénovée avec goût. Dès notre arrivée, Noël plante le décor en nous préparant un repas chti : flamiche picarde, carbonades flamandes, maroilles et tarte au sucre le tout accompagné de nombreuses bières du nord ! Samedi, debout aux aurores, nous rejoignons la ligne de départ à 7h30 sous un ciel bien noir, mais il

en faudrait davantage pour entamer le moral des troupes surtout que le paysage qui nous entoure, la mine qui à servi de décors à l’adaptation cinématographique de Germinal, inspire l’humilité. Il y a du monde, beaucoup de monde : 2000 vététistes venant de France, de Belgique, de Hollande. Le départ se fait dans le plus célèbre des secteurs pavés : la tranchée d’Arenberg de son vrai nom la Drève des Boules d’Hérin. Si on a signé, c’est pour en chier, alors sous l’impulsion d’un Laurent déchaîné, nous attaquons le haut du pavé à fond. S’en suit une alternance de secteurs pavés plus ou moins défoncés, de routes et de chemins parfois plus cassants encore que les pavés.Le tout agrémenté sur les ¾ du parcours d’un vent défavorable. Heureusement, nous avons tout juste

essuyé quelques gouttes de pluie. L’organisation quant à elle, est très bien huilée : le parcours est parfaitement fléché, les ravitaillements copieux et variés (ah les gaufres fourrées du Nord !) et les très nombreux bénévoles sont souriants et disponibles. Au sortir du 2nd ravito nous perdons Noël qui préfère continuer à son rythme ; nous le retrouverons à l’arrivé. En échange un local de l’étape vient se greffer à notre groupe pour ne plus le lâcher jusqu’à l’arrivée. Les kilomètres s’enchaînent à vive allure. Les pavés, pour qu’ils fassent moins mal, il faut les avaler à grande vitesse ! Un fois le secteur du Carrefour de l’Arbre franchi nous savons que le plus dur est fait. Enfin au bout d’un peu plus 120 Kms et de 6h30 d’effort, nous arrivons à l’entrée de

Roubaix. Sur la grande ligne droite menant à l’entrée du vélodrome nous oublions la fatigue pour arriver plein badin sur l’anneau. Le moment est magique : suivre les flèches « coureurs » peintes au sol, sous la clameur du public, donne la chair de poule.

La magie se poursuit sous la douche dans les non moins mythiques vestiaires. Chaque box porte le nom d’un vainqueur : ce sera le Belge Roger De Vlaeminck (recordman du nombre de victoires) pour Jean-Luc, Johan Museeuw le « lion des Flandres » pour Mathieu, Bernard Hinault pour Laurent et Frédéric Guesdon (dernier vainqueur français) pour Jean-Claude. Après cette bouillante douche réparatrice nous retrouvons Noël pour une bonne mousse histoire d’arroser cette aventure et la coupe du club venant du plus loin. Je conclurai cette formidable aventure en citant la maxime écrite en toutes lettres sur l’une des tribunes du vélodrome : « L’enfer du nord mène au paradis ».

Mathieu COURTOT (vice président de RandoVTT le Teich)

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Le raid vert transaLpin 2011Pour la première fois cette an-née la commission nationale VTT de la FFCT organisait un raid VTT à travers les Alpes reliant Inns-brück dans le Tyrol autrichien à Albertville en Savoie.

Ces 2 villes n’avaient pas été choisies par hasard, mais du fait de leur label «ville olympique».Ce sont 4 aquitains du Périgord qui se sont lancés dans cette aventure; à vrai dire Jean-Michel était essentiellement là pour diriger l’expédition et manager le groupe et la logistique. Les 3 autres

ont donc partagé avec leurs 24 ca-marades les étapes difficiles sur les pistes et sentiers alpestres.En tout le cumul des distances et dénivelés dépassait les 1400km et les 41000m. Impressionnant ….Les parcours, très bien balisés, leur ont per-mis de gravir des dizaines de cols, la plupart au dessus de 2000m, mais surtout de dé-couvrir des territoires où les habitants res-tent très proches de leur environnement et vivent avec la nature au rythme des saisons s’adaptant aux conditions climatiques. Pour ce qui est de la météo, le soleil, la pluie, l’orage, le froid ont été au rendez vous au cours de ces 29 jours de raid. Les photos rendent compte au mieux de la diversité rencontrée au niveau des paysa-ges et des difficultés mais ne peuvent retransmettre la chaleur de l’accueil au Tyrol et en Savoie. Nous espérons que les liens très chaleureux tissés avec les animateurs vélo du tourisme autrichien, nous permettront très vite de retourner cycler dans leurs splendides montagnes.

Jean-Michel Bouillerot

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Randonne de Monein 2011Pour cette nouvelle randonnée du vignoble Moneinchon cyclo VTT et marche, l’équipe dirigeante du Monein Cyclo CLUB VTT a, une fois de plus, su mobiliser la plupart de ses adhérents pour préparer et organiser cette randonnée qui devient au fil des an-nées l’une des plus importantes de la région tant sur la qualité des parcours, des ravitaille-ments que de l’accueil.

Après une semaine de préparation, la mise en place s’effectue dès l’aube du dimanche

matin : tables d’inscriptions (route, VTT et marche), ravitaillements (3 sur les parcours route et 2 sur les parcours VTT) , buvette (café offert), vérification des balisages route, gardiennage des parkings voitures et vélos, …etc…Le beau temps est là même s’il reste quelques traces d’humidité sur certaines parties plates, après les gros orages des deux jours précédents. 3 parcours sont proposés : un de 15 km qui suit a quelque chose prés le parcours marche, un de

35 et un de 45km.

8h30 : départ groupé du stade. Les premiers kilomètres sont quasiment plats avant de traverser le gué du moulin Conderine et d’attaquer la première difficulté : « La-rouget ». Après plusieurs montées et descentes dans les rangs de vignes, premier ravitaillement au domaine Malarode ; déjà la fatigue commence à se faire sentir. Quelques incidents mécaniques surviennent, vite réparés par les bénévoles du club. Avec un peu de Jurançon, notre boisson lo-cale, le moral remonte et tous le monde re-prend la route. La séparation du 35 et 45km se fait dans le bas d’une descente, dans le bois du Laring, alors que le grand parcours

part sur une très belle boucle assez difficile dans les sous bois. Après le regroupement du 35 et 45 km nous avons du dévier la montée du château d’eau à Cardesse, à cause d’un nid de frelons, très agres-sifs puisque plusieurs vététistes ont été piqués et soignés par les pompiers de Monein. On ne soulignera jamais assez l’importance d’avoir sur place un pompier

et un infirmier lors de ces randonnées. Suite de la randonnée avec un gros regroupement cyclos, marche et Vtt au domaine Cauhapé pour un ravitaillement avec dégustation, moment de convivialité très apprécié. Le retour sur Monein emprunte la place de la mairie et une première en vtt, la traversée de part en part du bar le Petit Manseng.Après cette effervescence matinale et un calme re-latif revenu, l’ordinateur, sous l’œil du maître des saisies va rendre son verdict.Total 764 participants répartis en 255 route,

297 VTT et 212 marche. Merci à tous les membres du club pour leur dévouement sans qui rien n’est pos-sible, les fléchages, le nettoyage des chemins et merci aux vététistes qui passent beaucoup de temps à trouver et flécher tous ces circuits.

C’est en présence du conseiller général et maire de Monein Yves Salanave Péhé , de Jacques Pothuaud président du codep et Jean René Larrieu vice président de la Ligue que les récompenses ont été données aux différents clubs, le club de ST Suzanne étant le plus re-présenté avec 28 participants. Les amateurs de sport de plein air se sont vus offrir le vin d’honneur et déguster les grillades.

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Samedi 9 juillet : Départ 5h du matin direction Brassempouy ou nous récupérons Claudette et ses j e u -nes. Détour par Rion des Landes pour prendre Benjamin avant de suivre la direction d’Eysines ou nous attend Alain et son groupe. Dernière halte La Lande de Fronsac, Ophélie, J. François, Daniel et les jeunes, compléte-ront le convoi, direction Moisson en région Parisienne, repérage des lieux, dîner et montage du campement.

Dimanche 10 : Réveil difficile, les jeunes ont discuté tard dans la nuit, tout excités de participer à ce séjour. Après le petit déjeuner, les vélos sont préparés pour une première ba-lade dans la région. Les vététistes partiront sur les chemins et pistes, Guillaume est aux manettes pour les routiers, la carte sur le guidon, il nous indiquera le chemin, en préparation du critérium. L’après-midi sera consacré aux visites du village de Moisson, du musée du Jamboree et du Ballon Dirigeable. Re-tour au camp pour le dîner et animation musicaleLundi 11 : Balade de 57km sous un magnifique soleil. Nous cyclons sur les rives de la Seine où nous voyons des maisons troglodytes taillées dans les falaises de craie et de silex avant de monter sur les collines. Un magnifique point de vue s’offre à nos yeux, nous découvrons les méandres de la Seine dans un océan de verdure.

Après-midi détente, baignade et repos avant le dîner suivi d’ un parcours d’orientation inter-ligues qui nous fait découvrir la faune et la flore locales.Mardi 12 : La pluie s’est invitée aujourd’hui. C’est sous un petit crachin que se déroule le rallye cyclo. Nous découvrons les communes environnantes. En deuxième partie de journée nous encourageons les jeunes de la ligue sélectionnés pour le concours national d’éducation routière, la soirée se termine comme chaque jour par des jeux.Mercredi 13: Ce n’est pas franchement du beau temps, nua-geux et venteux. Visite du zoo de Thoiry, nous assistons au re-pas des lions avant de nous installer sur la pelouse du château pour le pique-nique. Visite en bus du zoo ou là, les animaux sont en semi-liberté. Soirée jeux.Jeudi 14 : Le soleil est de retour, magnifique journée estivale.

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Nolan participe à la finale du CNER, nous l’encourageons. Le critérium national vtt débute par les épreuves de mé-canique, maniabilité, reconnaissance nature. Jeux inter-li-gues pour finirVendredi 15 :C’est le grand beau temps. Les vététistes disputant le critérium sont sur le terrain ce matin ; pour les routiers, vérification des vélos, épreuve mécanique puis épreuve route. Goizeder et Guillaume s’en sortent bien ; pour Cyrille et Benjamin c’est plus compliqué. Fin d’après midi, jeux. Samedi 16 : La pluie et le vent sont de retour. Test de maniabilité pour les routiers, ce n’est pas le temps idéal pour disputer cette épreuve. Nos quatre routiers s’en sortent très bien. Après midi, photo officielle des ligues et défilé costumé dans le village de Moisson, résultats et récompenses des critériums route et vtt, jeux inter ligues et CNEJ. Repas de clôture, animation musicale. Dimanche 17 : Petit déjeuner matinal. Les jeunes ont du mal à se réveiller après cette dernière soirée pas-sée entres copains et copines. Les mines sont tristes devant les bols du petit déjeuner. Il faut tout remballer. Ce n’est pas top après la tempête d’hier au soir, tentes mouillées, barnums endommagés, chacun y va de sa bonne volonté, 9h30 le camp est levé. Un dernier au revoir aux amis des autres ligues et nous voilà sur le chemin du retour.

Nous avons passé une superbe semaine, agréablement surpris par la participation de tous aux activités propo-sées. Vivement 2012 pour que nous nous retrouvions en-core.

Texte et photos Michel Camy

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BRASSEMPOUY CYCLO LANDES

Chaque année le club de Bras-sempouy organise un séjour d’une semaine dans une région de Fran-ce. C’est notre 6éme expérience du genre.Cette année une maman du club est à l’origine du choix

de Naizin dans le Morbihan.Son frère Michel Fouco licencié FFCT cyclo Naizinois nous a sug-géré de planter nos toiles de tente au camping « plan d’eau de Coëtan » Le club cyclo local de Naizin s’est fait un plaisir de nous accueillir, de nous guider dans les sorties VTT. Nous n’étions pas trop dépay-sés, c’est un peu le même relief qu’en Chalosse.Une amitié a germé entre jeunes et moins jeunes, tous les soirs les Bretons nous ont fait goûter leur spécialité régionale ( Far Breton, Biscuits, Andouillette de Guéméné, Cidre……)Une soirée jambon à la broche avec les membres de leur club nous a été offerte au cours du séjour. Pour les jeunes de l’école cyclo, la semaine a été enrichissante de par sa variété sportive et culturelle : balades en bateau sur le Golfe du Morbihan, l’Ile aux Moines, visite du village Paul Fouétan, d’Abbayes, canoë sur le barrage de Guerlédan, découverte de Pontivy, de Josselin,Ballades sur le canal de Nantes Brest où nous avons pu admirer les belles écluses fleuries. Nous gardons un très bon souvenir de ce séjour accueillant, convi-vial, chaleureux.C était un beau programme. Une belle semaine !

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Randonnée Bernard SAGASPE du 22 mai 2011 à St Pierre d’Irube

Ce sont plus de 300 participants que le Club Cyclotouriste de Saint Pierre d’Irube, codep 64 a accueillis à l’occasion du rendez-vous baptisé « randonnée Bernard Sagaspe ».

En 1986 Bernard Sagaspe a été élu président de notre club et y est resté jusqu’en 2005.Le club organisera pour la première fois en 2007 :- La randonnée des hirondelles (précédent nom), qui sera dénommée « Ber-nard Sagaspe » en hommage à notre ancien président décédé en 2007 lors d’une sortie dominicale. Certains se souviendront qu’il a été coresponsable du fléchage des parcours pendant la semaine fédérale d’Oloron.

Les valeureux cyclotouristes, malgré le temps couvert, ont pu découvrir les beaux paysages du Labourd et de la Basse Navarre au fil des 3 parcours de 36, 83 et 130 km.

Dès 7 heures du matin, les plus courageux ou les mieux affûtés se sont élancés sur les circuits proposés avec au menu le « col des palombières » et « Ipharlatcé » d’où ils ont pu découvrir les pa-noramas et les villages de «Mixe » et « Ostibarret » ; puis le « col d’Isturits » et ses landes en passant par « La Bastide Clairence » avant de rejoindre les bords de l’Adour.Chacun a pu boucler le circuit choisi : certains à l’allure sportive, d’autres avec un rythme qui permet de discuter et d’admirer le paysage. A l’arrivée les participants ont eu droit aux soins et à la remise en forme concoctés par les cyclos de Hiriburu pour se rafraîchir et se refaire une santé dans une ambiance conviviale et de détente.Beaucoup de participants donc, venus parfois de bien loin. Tous les âges également : le vétéran Monsieur HAVIN du Bidart cyclo club âgé de 82 ans côtoyait les jeunes de l’école du Club Olympique Bayonnais âgés de 9 à 14 ans encadrés par leurs moniteurs.

La remise des trophées a eu lieu à la cantine de l’école d’Ourouspoure de St Pierre d’Irube en présence de Monsieur le Maire également licencié dans notre fédération. Le président, avec un peu d’émotion dans la voix, a remercié tous les par-ticipants. Il a particulièrement félicité les nombreux bénévoles qui ont fait la réussite de cette journée.

Un vin d’honneur a été servi aux nombreux sportifs et amis de Bernard, pré-sents à cette belle journée.

Texte et photos Robert Escaich

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Une première pour le Club Olympi-que Bayonnais, l’organisation d’un brevet de 50km route.

Trois jeunes de l’école Cyclo des Mailhouns et six du C.O.B. sont au rendez-vous. 10 heures, jeunes et encadrement prennent la route sous un ciel parfaitement limpide et une température douce.Direction Bacheforêt et la rive droite de l’ Adour, quelques arrêts sont nécessaires pour se désaltérer et grignoter quelques encas. Le pont d’Urt est en vue, nous le traver-sons et suivons maintenant la rive gauche. Le maïs montre le bout de ses feuilles et les vergers de kiwis sont en fleurs. Encore quelques arrêts rafraîchissements, il faut ménager ce petit monde. Nous arrivons à Guiche port, au pont jaune ou nous installons notre pique-nique, amené par Cathie.L’estomac calé, notre soif étanchée et un peu de repos, nous retournons sur nos pas par le même chemin. Le soleil est au zénith et cuit notre peau ; nous aurons tous la trace du maillot à l’arrivée. Les arrêts sont fréquents, l’intendance suit avec de l’eau fraîche. Un dernier petit effort nous permet de franchir la côte de Bacheforêt, seule difficulté de la journée ; dur, dur, pour certains mais regrou-pement général au sommet.

16h30 nous voilà de retour au club. Les parents sont là pour l’accueil, remise des diplômes, photo souvenir avant que chacun regagne son chez soi, fier d’avoir réalisé 50km en vélo et heureux d’avoir passé une bonne journée entre copains. Certains n’ont pas encore 10ans.

Félicitations à Rudy, Roméo, Alexandre, des Mailhouns, Charlotte, Adrien, Alex, Hugo, Benjamin, Guillaume du C. O. Bayonnais, aux accompagnateurs, Serge et Serge, Mo-nique, Cécile, Christelle, Cyrille, Michel sans oublier notre intendante tenue par Cathie et sa maman. Texte et photos Michel Camy

Brevet de 50km pour les jeunes licenciés FFCT des Pyrénées atlantiques de moins de 18ans

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LE TANDEM, UN ART DE VIVRE “Comment avez-vous découvert le tandem ?” Et surtout : “Quel-les raisons vous-ont incité à poursuivre votre route en duo?” Ce sont les premières questions que nous posent nos amis solos au sujet de notre pratique duocipédique. Pour nous : très simplement puisque, très jeunes, nos parents respectifs nous ont fait goûter aux plaisirs du cyclotourisme ! Ainsi, du solo au tandem, le pas a été franchi rapidement et facilement. Et comme notre club possède un tandem, que plusieurs de nos amis ont fait leur apprentissage et l’ont ensuite adopté en achetant leur pro-pre machine, nous avons entamé exactement la même démarche… peut-être quelque peu influencés mais, surtout, bien conseillés. Après avoir effectué seulement quelques centaines de kilomètres, l’essai est transformé et nous décidons d’investir dans un tandem neuf. Mais comme notre région est dépourvue de constructeurs de duocipèdes

et, forts des recommandations et conseils de nos amis, nous le commandons, comme eux, sur mesures et … chez Follis à Lyon ! Pour la petite histoire, nous avons suivi sa construction par téléphone et fax interposés. Et huit semaines plus tard, il débarquait chez nous comme nous l’imaginions, sans la moindre mauvaise surprise, du vrai cousu main ! Fiers de notre destrier, nous lui sommes toujours fidèles même après 14 années, certainement pour ses bons et loyaux services et les merveilleux souvenirs qu’il nous a permis d’en-granger. Certes, nous avons connu quelques “casses” mais sans ja-mais nous laisser dans l’impasse ou l’abandon! Même si nous ne som-mes pas des adeptes des voyages au long cours, nous avons sillonné quasiment toutes les régions de France et franchi plusieurs frontiè-res… Tous les ans en septembre, en complète autonomie avec des amis, nous avons visité plusieurs régions, y compris la Corse. Cette année, ce sera la Drôme Provençale. Pour répondre aux questions qui pourraient suivre, le tandem procure d’autres sensations que le solo mais qu’il est difficile d’expri-mer… Monsieur De Lapalisse aurait répondu qu’il est conçu pour un duo. Et celui-ci est, généralement, un couple… mais très souvent tous deux solos auparavant. La pratique d’un couple tandémiste est davan-tage un art de vivre en plein air qu’une recherche de performances, même si le sport n’est jamais tout à fait absent. Il a également l’avan-tage de permettre de pratiquer le cyclotourisme, ensemble, en vers et contre tout. Gardons toujours présent à l’esprit que le tandem additionne les forces mais multiplie les plaisirs ! A tandem, tout est partagé même l’effort. Si vous êtes tenté par la pratique du tandem, n’investissez pas, du moins dans un premier temps, dans une ma-chine haut de gamme. Essayez d’en trouver un d’occasion, voire de prêt. De plus, sur le site Internet (1) de l’A.C.T. (2), une rubrique “Occasions” vous permet de vous faire une idée objective et, ainsi, mieux cibler le produit recherché pour débuter. Et si, comme tous nos amis et nous mêmes, vous aspirez à franchir le pas, je suis persuadé qu’avec l’aide de tandémistes confirmés et de renseignements glanés ici et là, vous pourrez, tels un enfant à l’approche de Noël, comman-der votre jouet tant espéré. Modestement, mais avec beaucoup de plaisir, je ne manquerais pas de répondre à vos interrogations ou vous orienter vers mes amis plus compétents si vous souhaitiez des réponses à des points précis qui vous préoccuperaient. Il ne me reste plus qu’à vous encourager à entamer la démarche et vous donner rendez-vous lors d’une de nos multiples randonnées inscrites au calendrier de la Ligue d’Aquitaine. Je reste persuadé que nous allons assouvir notre passion commune : le cyclo-tourisme et… le tandem !

(1) http://perso.wanadoo.fr/tandem.club.de.france (2) Les tandémistes sont regroupés en association dénommée Tandem Club de France - Amicale Cyclo Tandémiste

François DUPOUYSecrétaire-Adjoint A.C.T.

Délégué Régional

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Ligue Aquitaine - Codep64Pour un cyclotourisme éco-responsable

Le samedi 26 février 2011 s’est tenu une réunion de sensibilisation à l’organisation « éco responsable » à l’auberge du Relais de Bérenx. Cette matinée était animée par Yvan Boyé (Béarn Initiatives Environnement), Jacques Pothuaud (président du Codep64) et Jean-Marc Iralde (responsable sécu-rité-santé-environnement du Codep64).

La première partie nous a permis de faire le point avec tous les clubs organisateurs de 2010 et les candidats de 2011. Pour mémoire, les objectifs de la saison passée étaient les suivants :

Mettre en place un programme de formation, d’accompagnement et d’animations visant à intégrer la dimension environnementale dans la pratique des activités cyclotouristes dans le 64 :

- Réduire l’impact des manifestations sur l’environnement- Utiliser les manifestations comme vecteur de sensibilisation à l’environnement- Transmettre aux organisateurs les outils et connaissances pour intégrer la dimension environnementale dans la gestion de la manifestation.

La deuxième partie fut consacrée à la présentation commentée du « guide de l’organisateur », qui se veut être la boite à outil ou chacun pourra puiser une ou plusieurs actions afin de se positionner au mieux sur le déve-loppement durable et l’environnement

Le vecteur signalétique de toutes ses actions reste la mise en place et l’utilisation des gobelets réutilisables (avec le système de caution à 1€) issu de notre partenariat avec GRDF.

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Jamais notre club n’avait organisé un Voyage Itinérant (VI).

Lors de l’assemblée générale 2010 notre président propose de réaliser une randonnée permanente dans les Landes sous la for-me d’un VI. Nous sommes 10 à nous inscrire pour cette nouvelle expérience : 3 couples, 3 cyclotes et 1 cyclo. Le circuit est découpé en 3 étapes, les hôtels sont réservés et début septembre 2011 c’est le départ. Tout le monde a équipé son vélo de sacoches pour les bagages. Le 1er pique-nique est prêt, et nous partons joyeusement. Quelques bagages de-mandent à être mieux arrimés à nos montures puis nous trouvons rapide-ment notre vitesse de croisière, un peu plus lente que pour les sorties hebdomadaires. On s’adapte très vite au poids du vélo, l’équilibre est stable, on roule tranquillement. Alors que nous empruntons nos routes ha-bituelles des sorties du club, nous prenons le temps de nous arrêter et de visiter les églises, lavoirs, les cœurs de villages que nous traversions régulièrement.Ah oui ! J’ai oublié de vous dire que nous sommes un club dac-quois qui a choisi, pour cette première, de ne pas trop s’éloigner de la fontaine chaude au cas où….. ! et nous réalisons donc la randonnée permanente du Circuit intérieur des Landes. Pour cette première journée il fait un temps splendide, ensoleillé et chaud…. Même très chaud puisque nous aurons 42° au thermomètre sur le vélo entre Herm et Rion des Landes (voir carte routière pour ceux qui ne connaissent pas). A l’arrivée de la première étape de 105 km on se précipite dans un bar car il « fait très soif ». Après cette première journée sans problème, tout le monde est enchanté.Le soir, alors que nous rentrons juste à l’hôtel après le repas, l’ora-ge éclate et rafraîchit l’atmosphère.La deuxième journée dès le départ s’annonce plus fraîche, les rou-tes sont mouillées mais nous échappons aux averses.A Labouheyre chacun achète son repas de mi-journée que nous dégusterons à Sabres en face du musée du Parc Régional. Nous sommes invités à l’apéritif sur l’aire de pique nique par une équipe de joyeux lurons « qui enterrent la vie de garçon » d’un des leurs. Nous buvons le café dans un bar avant de reprendre la route… toute en ligne droite… des kilomètres sans un virage. C’est un peu

monotone mais l’ambiance est excellente, on plaisante, on rit, on ne se presse pas, nous sommes seuls sur la route. Vers 17 h nous arrivons à Mont de Marsan. Une dame char-mante qui fait du vélo propose de nous guider à travers la ville pour rejoindre Saint Pierre du Mont où se trouve notre hôtel tenu par un ami du club. Nous sommes reçus avec le champagne en apéritif et un succulent repas.Pour notre troisième et dernière journée, après le brouillard ma-tinal, nous avons un magnifique soleil. C’est la journée «traver-sée de la Chalosse » avec ses collines couvertes de maïs, ses châteaux d’eau, ses églises. Certaines côtes font mal aux jambes mais la récompense est au sommet avec les magnifiques pay-sages, la vue sur les Pyrénées… et un arrêt pour reprendre son souffle. A midi nous sommes à Hagetmau où nous achetons notre déjeuner dans une épicerie. Certaines n’hésitent pas à acheter un poulet rôti qu’elles découperont sur une table en pierre à Mugron. Du belvédère de la Chalosse nous voyons le ciel tout noir sur Tar-tas, notre prochaine direction. Après un café pris à la hâte le vent se lève et nous incite à repartir. Nous arrivons à Tartas sous la

pluie et nous enregistrons notre première et seule crevaison. Le retour sur Dax se fait sous un ciel incertain.Les participants ont tous ap-précié ces trois journées bien sympathiques et sont prêts à repartir pour d’autres VI dans une autre région.Le plus difficile pour nos voya-geurs habitués aux grosses va-lises transportées dans les cof-fres de voitures a été de limiter les bagages. Il a fallu apprendre à calculer ce qui était stricte-ment « nécessaire et suffisant », apprendre à plier, ranger, économiser l’espace, alléger au maximum. Mission accomplie.

JL ACORA de Dax

La vie des ClubsJ.L. ACORA de Dax

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€ €

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Rassemblement à Paris Le 16 septembre 2012 du plus grand nombre

possible de femmes venant de toute la France

Trois possibilités Le voyage itinérant Une approche entre 200 et 80 km A Paris le jour même avec les Franciliennes licenciées ou non

Mobilisation des codep pour étudier les parcours entre les villes relais et la

liaison avec la dernière étape

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