Cyclotourisme en Aquitaine N°51

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 1 Magazine N° 51 - Juin 2011 Bulletin de liaison de la Ligue Aquitaine de Cyclotourisme

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Magazine de la Ligue Aquitaine de Cyclotourisme

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 1

Magazine N° 51 - Juin 2011

Bulletin de liaison de la Ligue Aquitaine de Cyclotourisme

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 2

Photo gagnante du concours 2010 :

Michel Camy - CO Bayonnais

Le cyclotourisme , c’est mieux

dans un club de la FFCT

http://aquitaine.ffct.o

rg

Imprimerie ATLAS COLOR Pau

'05.59.27.76.52

Maquette Pascal Bec

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sont soumis à l’autorisation du Directeur de la

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Bulletin de liaison de la ligue Aquitaine de Cyclotourisme

N°51—Juin 2011—N° ISSN 1250-5749

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 3

Sommaire

Signature convention Saugnacq et Murert ……..4

J’ai jamais pu arrêter ………………………………………5

Le Tandem … . . … … … … … … … … … … … … … . . 6

Résurrection par le tandem ……………………………7

En Tandem pour la Vue …………………………………..8

Les Cyclopotes ………………………………………………11

Visite de Bordeaux …………………………………………12

Du Vélo au Tandem ……………………………………….14

Randonnée vtt Pays de Buch ………………………..15

Diagonale Hendaye – Menton ………….……..……16

Le club VTT’Isle de Périgueux ..……….……..….19

Critérium des Jeunes à Capbreton ………………..20

Page VIDE ……………………………………….……………21

Abonnement …………………………………………………..22

Toutes à Paris 2012 ….…………………………………..22

Editorial Sommaire

Cyclotourisme en Aquitaine

Magazine N° 51

Juin 2011

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Saugnacq et Muret

Un lieux de rassemblement pour les formations et réunions de La Ligue Aquitaine de cyclotourisme

Les présidents Godard (Ligue Aquitaine de la FFCT) et Nuchy (Parc naturel régional des Landes de Gascogne) ont signé

la convention triennale. PHOTO J.-J. F.

Fréquenté depuis longtemps par les

amateurs de cyclotourisme et de VTT,

l'atelier-gîte de Saugnac est pour le Parc

naturel régional des Landes de Gascogne un

point central. Fort apprécié d'ailleurs, car il

est entouré de parcours en boucle permettant

de varier les balades.

Convention triennale

À cette occasion, une convention triennale a été signée

entre le PNR des Landes de Gascogne, représenté par

son président Vincent Nuchy, conseiller général et maire

de Salles, et la Ligue Aquitaine de la FFCT conduite par

Christian Godard, qui est également président du Comité

des Landes. D'excellentes relations ont déjà été nouées au

niveau national entre la Fédération des PNR et celle de

cyclotourisme .

Cette convention a pour objectif d'avoir un lieu de réunion

et de formation pour la Ligue Aquitaine de Cyclotourisme

qui s'engage à aider le parc pour tout ce qui touche au

tourisme à vélo.

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n jour j'ai essayé...

je n'ai jamais pu arrêter

Il y a quelques semaines, mon père me dit :

« Mais pourquoi tu ne raconterais pas ta

première sortie à vélo ? » Après réflexion,

je me dis pourquoi pas. Après tout, c'est vrai,

il n'y était pas comme la plupart des gens que

je connais aujourd'hui grâce au vélo. Alors voilà

ce qui s'est passé ce fameux jour.

Depuis que je suis petite, je fais du sport même s'il

y a eu des moments de repos. Selon ma mère,

« Faire du sport c'est bon pour la santé. » On a

pu vérifier sa théorie. Ma carrière commença par du

tennis de table à l'âge de 8 ans, mais ayant toujours

aimé la vitesse, je trouvais qu'il ne fallait pas assez

bouger. J'ai donc changé pour le tennis (tout court) à

l'âge de 10 ans, mais ce n’était pas trop mon truc.

Par contre, quand je partais en vacances avec mes

parents, eux aimaient bien marcher et se promener,

moi je m'éclatais sur mon vélo loué au marchand du

coin en faisant des allers-retours. C'est alors qu'est

venue l'idée du vélo comme loisir. De plus, la fille

d'un couple d'amis de mes parents vendait son vélo.

On décida de l'acheter et c'était parti.

Je faisais du vélo seule autour de chez moi alors que

je n'avais que 12 ans. Puis maman, n'étant pas très

rassurée et voyant que je ne voulais pas arrêter,

essaya de trouver un club. La mairie de Périgueux lui

donna le téléphone de l'ASPTT Périgueux et d'un

certain club nommé Club Vélocio Périgourdin. Elle

appela l'ASPTT, on lui dit que quelqu'un pourrait

sortir avec moi un mercredi après midi par mois.

N'étant pas assez à mon goût, elle appelle le CVP.

Quelques jours plus tard, Augustin, président du club

à ce moment là, arrive à la maison. Nous discutons,

il regarde mon « super » vélo, puis déclare :

« Samedi après-midi, il y a une sortie de prévue, tu

peux venir si tu veux. » Maman était très emballée.

Après tout Augustin étant un professeur de français

retraité de Saint-Joseph, j'allais forcément filer droit.

C'était d'accord, je viendrais le samedi en question.

Et voilà, ce jour est arrivé. J'étais intenable par mon

excitation tout le matin. Il ne me tardait qu'une

chose : faire du vélo « pour de vrai », comme au

Tour de France… ou presque. C'était donc un samedi

après-midi de Novembre, en 2003, si, si, je vous

assure ! Le rendez-vous était à la mairie de

Chancelade. C'est alors qu'on m'a présenté à

l'équipe. Il y

avait Jean-

Claude, Alain,

Fernand, Annie

et Jean-Paul II

(c'est lui qui me

l'a dit !) Bien

entendu, il y en

avait aussi bien

d'autres mais je

m'excuse, c'était la première fois que je vous

voyais et c'était il y a bientôt 7 ans.

Nous sommes alors partis en direction de je ne

sais où. A l'époque, la seule route que je

connaissais était celle pour aller de chez moi au

collège. J'ai essayé de suivre, ce que je suis

arrivée à faire, donc je présume que vous

aviez ralenti la cadence ce jour-là. Nous

nous sommes ensuite séparés de ceux qui

voulaient faire un tour plus grand. En même

temps, en novembre, on devait être aux

alentours de 60 km par sortie, bien trop pour moi. Je

me suis donc retrouvée avec Fernand, Annie et Jean-

Paul pour écourter ce circuit.

Nous nous retrouvons tous les quatre sur le retour.

Puis vint la pause du « ravito ». N'ayant pas la

moindre idée de ce que ça voulait dire, je n'avais pas

prévu que l'on s'arrêterait à l'ombre pour manger. En

fait, je pensais qu'on ne s'arrêtait jamais, ma seule

culture cyclo était le Tour de France, je vous le

rappelle ! Fernand me propose sa barre de céréales

Auchan aux fruits rouges (il y a toujours des détails

qui restent) en me disant une phrase que je n’ai pas

totalement comprise à ce moment là, mais qui

aujourd'hui me semble en effet essentielle. Il m'a dit

« Il ne faut pas attendre d'avoir faim pour manger. »

Depuis j'applique son conseil et je prends 3 kilos par

an !

Nous rentrons à Périgueux, enfin Chancelade.

Maman discute une dernière fois avec « ces drôles de

gens » comme elle vous appelait. Je suis alors

rentrée chez moi, et mon père m'a demandé « Alors

? » Je crois qu'il attendait une réponse sur

l'ambiance ou le parcours, mais la seule chose que

j'ai pu lui répondre, c'était « Ils ont des prénoms

bizarres, quand même ! » Quelques jours plus tard,

Augustin téléphone à la maison pour savoir si je

n'avais pas eu de courbatures et si ça m'avait plu.

Evidemment, sinon je ne serais plus là. Voilà

comment commença ma « carrière » de cyclote,

comme diraient mes amis. Bien sûr, comme tout le

monde, je crois, j'ai eu bien souvent l'envie d'arrêter,

de poser le vélo dans le fossé et de dire « Bon

maintenant, ça suffit, j'attends qu'on vienne me

chercher » mais il y a toujours eu quelqu'un qui m'a

poussé à continuer.

Avec le vélo, j'ai l'impression de découvrir un monde

parallèle, un monde qui sort un peu de l'ordinaire, et

c'est bien ça qui me plaît. J'ai toujours aimé

l'histoire, alors peut-être est-ce pour ça que quand

vous me racontez vos expériences à Bourdeilles

(chaque fois qu'on y passe) ou ailleurs, je vous

écoute avec attention. Je rencontre aussi des gens

que je n'aurais jamais connus sans le vélo et que

maintenant j'aime beaucoup. Les semaines fédérales

depuis Châteauroux en 2006 ont été sans doute les

meilleures vacances que j'ai vécues. Bien sûr, je suis

la seule jeune du club, alors je suscite beaucoup de

questions, mais celle qui m'a le plus marquée a été

« Tes parents t'obligent à venir ? ». J'ai juste envie

de vous dire « Non, c'est moi qui les oblige ! »

Amandine De Sa

U

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 6

Ancien modèle de tandem pour quatre cyclistes (1898).

Remarquez la position du dernier tandémiste.

Le

Un tandem est une bicyclette à deux places, situées

l'une derrière l'autre.

Les deux cyclistes pédalent à la même cadence car, sur

la plupart des modèles, leurs pédaliers respectifs sont

reliés par une chaîne montée sur des plateaux de taille

identique, situés du côté opposé à la chaîne de

transmission de leurs efforts vers la roue arrière. Il

existe quelques modèles qui possèdent une roue libre

au niveau des pédaliers, permettant de désynchroniser

le pédalage. Le cycliste situé à l'arrière dispose de plus

d'un guidon fixe monté directement sur le cadre ou sur

le tube de selle du pilote. L'efficacité du tandem est plus

grande que celle d'un vélo : les efforts combinés des

deux cyclistes ne sont freinés que par la résistance à l'air d'un seul d'entre eux, et par la résistance au

roulement des deux roues de l'engin. Cette efficacité est surtout sensible sur des terrains roulants, en

côte, par contre, le tandem est moins performant que le vélo classique.

En raison de la possibilité pour le cycliste situé à l'arrière de ne pas avoir à se préoccuper du guidage

de l'engin, il est fréquemment utilisé par les aveugles, qui peuvent ainsi pratiquer le cyclisme en

binôme.

Le tandem a connu son heure de gloire dans les années 1930, lorsque les congés payés furent

instaurés : il permettait aux couples d'ouvriers ne pouvant pas s'offrir le luxe d'une automobile de se

promener ensemble sur les routes.

L'expression travailler en tandem tire son origine du nom de l'engin, en faisant référence à l'efficacité

du duo de cyclistes.

De même que le vélo, le tandem a évolué et s'est diversifié en fonction des usages qu'on lui réserve.

Ainsi, il existe des tandems de VTT et des tandems couchés. Par ailleurs, il en existe des versions sur

lesquelles les cyclistes sont côte à côte, ainsi que des versions à 3 ou 4 places (triplette, quadruplette),

voire plus. Il existe également des tandems courts de la longueur d'une bicyclette classique et dont la

deuxième personne est assise à la place du porte bagage et pédale à travers la roue arrière.

Origine du nom

D'origine anglaise, le nom

est un emprunt au latin

tandem, qui signifie

« enfin ». Le mot tandem

était utilisé dans l'argot

étudiant anglais pour

exprimer l'idée de

longueur.

Les étudiants raillaient les carrosses des personnes huppées,

attelés d'une double colonne de chevaux, l'une à l'avant, et l'autre à l'arrière. Ces hippomobiles

devenaient « irraisonnablement » longues. Le jeu des étudiants aurait été alors de crier « Tandem ! »,

soit « Enfin ! », quand la dernière rangée de chevaux était passée devant eux. Le propriétaire était

ridiculisé et les chevaux effrayés. « Tandem » désigna alors argotiquement ces attelages, puis au fur et

à mesure a désigné un cabriolet à deux chevaux attelés en flèche. Toutefois, on peut trouver une autre

explication dans des traités sur les attelages hippomobiles : l'attelage de deux chevaux en flèche (« à la

Tandem ») aurait été popularisé par un écuyer anglais du XVIIIe siècle, Lord Tandem. Mais l'existence

de Lord Tandem ne semble pas avérée. Le sens actuel est attesté en 1884. Le double attelage a laissé

place à un double pédalier...

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Résurrection par le tandem Après un grave accident, c’est grâce au tandem que Robert a pu revivre sa passion.

Janvier 2009, tempête

Klaus, innombrables et

sévères dégâts…

Au lendemain de la

catastrophe, Robert,

toujours prêt à rendre

service, propose à son voisin

de réparer le toit

endommagé de sa grange.

Bien qu’âgé de 70 ans, il

reste souple et leste : les 55

années de vélo qu’il a

derrière lui n’y sont pas pour

rien. Après avoir pratiqué la

compétition, il n’a jamais

délaissé son vélo et a

constamment adhéré à un

club de cyclotourisme. Gendarme de profession, il ne peut être soupçonné d’imprudence… sur

la route… mais sur les toits…

C’est donc l’accident : chute au travers de la toiture, réception sur des parpaings, fractures et

traumatismes multiples, perte de connaissance…. Evacuation en hélicoptère vers Bordeaux…

Les médecins réservent leur pronostic…

La longue période qui suit sera très douloureuse pour lui et son entourage. Pourtant le

rétablissement s’opère lentement après de multiples interventions et séjours en rééducation.

Il n’est cependant pas question de remonter en selle car des problèmes d’équilibre subsistent.

L’envie est pourtant forte mais les médecins déconseillent. Que faire ?

LA solution, c’est Bernard qui l’a trouvée. Alors président du club, il s’est démené pour que le

club dispose d’un tandem depuis quelques mois. La voilà, la solution ! Si Robert manque

parfois d’équilibre, le pilote lui prêtera le sien ! Sitôt dit, sitôt fait. Après un ou deux essais

concluants, Robert s’installe derrière Bernard le pilote, et tous deux accomplissent le parcours

du Téléthon sans soucis.

Il suffisait de voir le sourire qu’arborait Robert à l’arrivée pour comprendre à quel point il

savourait cette revanche sur le destin et appréciait cette victoire acquise grâce à son courage

d’abord, au soutien de son entourage proche, à la solidarité et au tandem aussi.

N.B. : Aux dernières nouvelles, il se préparerait pour Bordeaux-Sète… en tandem bien sûr !

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n Tandem pour la Vue

Retina France

C’est le 6 Juin 2007, à Bussac

(commune voisine de Périgueux), que je fis

la connaissance de « RETINA FRANCE » lors

de la 2ème édition de « En Tandem pour la

Vue ». Ce défi, composé de 25 tandems

associant non et malvoyants et leurs

pilotes, consistait à rallier Paris à Bordeaux

en 10 étapes de 100 km, dont une à

Périgueux. Née en 2006, cette

manifestation sportive a deux objectifs:

sensibiliser le grand public aux difficultés

rencontrées par environ 1 700 000

déficients visuels et récolter des dons pour

la recherche, dans le but de vaincre les

maladies de la vue.

Licencié depuis peu au Club Vélocio

Périgourdin, c’est en compagnie de

collègues du club, dont Arnaud, déficient

visuel, en tandem, (à noter qu’à cette

époque, déjà, le club accueillait trois

malvoyants) que nous sommes allés à la

rencontre des tandémistes. Nous arrivons à

l’heure au point de rendez-vous et nous

quittons la D2, pour la place de ce beau

petit village de Bussac, où était prévue une

pause ravito. Bien qu’habitué à côtoyer les

tandems au club, 25 d’un coup, c’est

impressionnant et l’émotion est à son

comble ! Salutations, discussions,

questions en tous genres. Le temps passe

mais il faut bien rejoindre Périgueux où une

réception nous attend. Les 4 motards

bénévoles recrutés pour la manifestation,

nous ouvrent la route. D’abord le véhicule

de tête, les tandems, la caravane pour la

logistique et pour fermer la marche, le

camping-car du docteur lui aussi bénévole

avec la banderole « Danger Tandémistes

non voyants ». Mes collègues et moi-même

intégrons le peloton et pédalons côte à côte

jusqu’à Périgueux. Moment inoubliable !

Après le discours de bienvenue, l’exposé

des responsables RETINA, le pot de

l’amitié, rendez-vous à 8 heures le

lendemain pour le départ vers Libourne.

Ce matin, nous sommes six du CVP

pour les accompagner jusqu’à Saint-Astier,

mais Arnaud ne sera pas là aujourd’hui,

faute de pilote !

J’attire votre attention : un non

voyant, pour pratiquer le cyclotourisme, a

besoin d’un pilote !

Nous arrivons sans encombre à

Saint-Astier où nous sommes attendus

pour une collation. Ce sera pour moi

l’occasion d’enfourcher un tandem pour la

première fois ! Malgré les encouragements

d’un pilote, je peux vous avouer, j’étais loin

de penser à cet instant même, qu’un jour

je piloterais un tandem ! Sur ce, nous les

saluons avec un petit pincement au cœur…

Janvier 2008, Arnaud, motivé par

cette rencontre, décide de se lancer dans

ce défi ! Par contre, il aura besoin d’un

pilote disponible pendant une dizaine de

jours et d’un moyen de transport pour le

tandem.

E

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 9

En fait, ce ne sera pas un, mais deux

pilotes et un fourgon. Pour ma part,

enthousiasmé par ce

contact avec les

tandémistes, je décide

de me mettre au

tandem ! Débuts

laborieux, pour un

cyclo qui n’a que deux

ans de vélo derrière

lui, mais avec de la

détermination, on y

arrive ! Il faut être

prêts et entrainés pour fin mai !

Jour J, départ pour la 3ème édition,

Angers - Clermont-Ferrand, 1100 km en dix

étapes. Nous arrivons à Angers, où nous

retrouvons, pour la plupart, les tandémistes

de l’an dernier, tous affairés dans les

préparatifs. D’un commun accord, je pilote

le matin et Carlos, le deuxième pilote,

l’après-midi, mais Arnaud pédalera à temps

complet ! Et nous voilà tandémistes parmi

les tandémistes. Parmi eux, nous faisons la

connaissance de Samuel qui rejoindra le

club la saison prochaine. Ainsi, nous

pédalons d’étape en étape, de ville en ville,

(Angers, Loches, Bourges, Nevers, Moulins,

Montluçon, Vichy, Riom, Le Mont-Dore et

Clermont-Ferrand) à la découverte de

paysages et de villages inconnus, avec

beaucoup d’émotion, lors des

encouragements sur notre passage. C’est

un vrai régal ! Les deux dernières étapes

de moyenne montagne sont plus dures. Ce

sont nos premiers cols de cyclotouristes en

tandem ! Dieu merci, aucun incident

notable. Notre périple revêt un intérêt

particulier auprès des élus et des

personnes venues en nombre pour nous

accueillir à chaque étape.

Je retiens de ce périple : la solidarité,

le partage, un voyant qui prête ses yeux à

un non voyant, la convivialité, de

nombreuses anecdotes et bien sûr, le but

de ce défi, RETINA, démontrer qu’un

déficient visuel, accompagné d’un pilote,

peut pédaler pendant 1100 km pour

vaincre les maladies de la vue.

Mai 2009, c’est dans les mêmes

conditions que nous faisons

Sète - Toulouse, la 4ème

édition, défi baptisé « de

Brassens à Nougaro ». Après

un prologue autour de l’étang

du Cap d’Agde, nous ferons

étape à Montpellier, Arles,

Nîmes, Clermont-l’Herault,

Béziers, Carcassonne, Albi,

Montauban et enfin au Conseil

régional Midi-Pyrénées de

Toulouse. A part une escapade dans la

Montage Noire, les 1100 km et l’orage de

grêle à l’arrivée de Toulouse, ce défi nous a

paru relativement facile !

Très touchés par l’accueil qui nous

est réservé à chaque étape, ainsi que par

les remerciements de non voyants, venus

nous soutenir, souvent accompagnés de

leurs chiens, et qui comprennent bien le

but de cet élan de solidarité ! En espérant

que la recherche avance le plus rapidement

possible et un jour pouvoir annoncer :

« Nous avons vaincu les maladies de la

vue »

6 Juin 2010, 5ème édition : Evian -

Strasbourg. Nous sommes encore présents

pour ce nouveau périple. Cette année,

Jean-Claude, cyclo et parfois pilote au club,

et son épouse Marie-Jeanne nous ont

rejoints en camping-car pour aider à la

logistique. C’est certainement le pur

hasard, notre départ coïncide avec le

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prologue du Dauphiné Libéré.

Nous profitons de l’évènement et de

la gentillesse de Bernard Thévenet qui, en

toute convivialité, posera pour la photo et

nous donnera le départ officiel ! Le soir,

nous sommes accueillis devant le siège de

l’ONU à Genève. Pour notre 2ème étape,

déjà les premières difficultés avec le

franchissement du col de la Faucille.

Chacun fait ce qu’il peut, les derniers ne

déméritent pas. 8 juin : étape plus facile,

nous sommes accueillis à Beaune (BPF) où

nous visitons les Hospices, une pure

merveille ! 9 juin, direction Besançon dans

le Doubs. Pas si doux que ça, surtout sous

la pluie ! 10 juin, nous faisons étape à

Vesoul où un correspondant local nous

attend impatiemment. Avec son

dynamisme, il a remué ciel et terre et nous

accompagne durant la 6ème étape qui nous

mène à Epinal. Nous faisons un petit détour

qui nous conduit dans une école primaire

où notre correspondant a fait préparer aux

élèves des cartons avec leurs noms écrits

en braille !

Les enfants sont ravis et ce sera pour

eux un moment inoubliable ! 12 juin, notre

périple nous amènera jusqu’à Nancy,

encore une étape aisée. 13 juin, la 8ème

étape nous conduira à Saint-Dié-des-

Vosges, avec pause déjeuner à Baccarat. Il

manque juste une personne du Conseil

municipal pour nous

accueillir ! Le

boulanger nous offre

sa spécialité (une

sorte de feuilleté avec

viande) dont j’ai

oublié le nom ! 40

tandems, la

logistique, le conseil

municipal et voilà 120

personnes. Chacun

aura sa part. Merci M. le boulanger.

Dommage, pas le temps de visiter une

cristallerie. 9ème étape, Saint-Dié - Colmar,

étape montagnarde avec le col de

Surceneux (810 m) et le col de la Schlucht

(BPF- 1135 m). La pause déjeuner aura

lieu dans une auberge de montagne, puis

nous suivrons la route des crêtes, sous la

pluie. La descente sur Colmar sera difficile,

l’arrivée bien pire sous des trombes d’eau !

Pour la dernière étape, Colmar -

Strasbourg, départ sous une pluie modérée,

puis accalmie. Nous passons Riquewihr

(BPF), puis nous grimpons jusqu’à Haut-

Kœnigsbourg (BPF - château). Ce sera la

dernière difficulté et nous voilà partis à

l’assaut du Parlement européen à

Strasbourg. J’avoue qu’à l’intérieur de la

cour, on est impressionné par l’ampleur du

bâtiment ! Bien sûr, les discours habituels

et exceptionnellement, nous boirons un

coup… à notre bidon !!!

Voilà en gros, nos périples RETINA

« En Tandem pour la Vue ».

Je tiens à tirer un grand coup de

chapeau aux personnes de RETINA,

notamment à Christiane qui, depuis le

début, s’est investie, non sans peine, pour

ce que l’on peut appeler, une vraie

réussite, à Gérard qui prépare les circuits

(proche de la FFCT, pour m’avoir parlé de

ses diagonales), à tout le personnel de la

logistique, aux motards qui nous

encadrent, assurant notre sécurité.

Un grand merci également aux

collectivités territoriales (Mairies, Conseils

régionaux…), aux correspondants locaux,

aux sponsors, aux adhérents non voyants

présents aux étapes, aux

clubs cyclistes qui nous

accompagnent tout au long

de la route, ainsi que les

personnes qui nous

encouragent lors de notre

passage. Pour finir, je tiens

à rappeler qu’un déficient

visuel a besoin d’au moins

un pilote pour pratiquer le

cyclotourisme, mais en

réalité et par expérience, je peux vous

assurer que trois pilotes ne sont pas de

trop !!!

Partagez, n’hésitez pas, vous verrez,

la charge à porter est divisée par deux…

Dédé du CVP

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 11

Les Cyclopotes

Propos d’Yvonne ONDARTS présidente du club :

Le T.C.D.V.A.(Tandem Club des Déficients Visuels d’Anglet) est une association " loi 1901 " qui réunit une vingtaine d'adhérents aveugles, malvoyants (copilotes) et voyants (pilotes) qui partagent une passion commune : le cyclotourisme.

le T.C.D.V.A. dit " Les Cyclo-potes " est né de l'amitié, la solidarité et de l'amour de la Petite Reine. Le Tandem c'est le... partage. Le but de l'association est de " prêter nos yeux " à ceux qui en sont privés totalement ou partiellement au travers de balades en vélo, qui sans l'invention

géniale du tandem leur seraient inaccessibles. Cette activité permet aux aveugles et aux

malvoyants ayant de par leur handicap des difficultés à aller vers les autres, de sortir de chez eux, d'enrichir leur vie sociale. Le tandem a la chance de pouvoir concilier l'utile à

l'agréable, c'est un instrument idéal pour mettre en selle un débutant aveugle ou malvoyant ou pour remettre en selle un ancien cycliste devenu aveugle.

Il suscite la sympathie et favorise les contacts et les rencontres. Il crée une harmonie entre les équipiers qui perçoivent les mêmes sensations au même instant.

Il permet surtout aux personnes handicapées non voyants de pratiquer randonnée et sport.

« La vie du club »

A l'avant des tandems de l'Association " Les Cyclo-potes ", affiliée à la Fédération Française de Cyclotourisme, des pilotes offrent leurs yeux à leurs partenaires de vélo, aveugles ou malvoyants, chaque samedi après-midi en parcourant des circuits tous

aussi différents les uns que les autres, à la

découverte de nouveaux paysages, de nouvelles senteurs, de nouveaux bruits, mais surtout leur faire éprouver une impression d'indépendance au milieu de la nature.

Les copilotes attendent souvent avec impatience cette sortie hebdomadaire, et sont déçus lorsque faute de pilotes, ils sont obligés de rester

chez eux et de ce fait, privés de balade en tandem. Nous participons également à de multiples sorties organisées par les différents clubs de cyclo de la région d’Anglet. Cependant l’indisponibilité de nos pilotes nous prive parfois de ces rencontres dominicales.

Chaque année nous partons pour 3 ou 4 jours (très souvent le week-end de l’ascension) vers un rassemblement, soit cyclo, soit tandem régional.

L’année 2010 nous avons également rendu visite à nos confrères de LA ROCHELLE le club « tand-amis » et profité de cette occasion pour parcourir le tour de l’ile de RE.

L’année 2011 nous envisageons de réaliser quelques étapes du « chemin de St Jacques » dans le Gers, les Landes et les P.A. Au cours de cette année, deux nouveaux pilotes nous ont rejoints. Souvent les personnes qui s’initient au tandem sont généralement des gens qui ne pratiquent pas le vélo

en solo, c’est dommage ! Car ces derniers seraient de par leur expérience dans le cyclotourisme, d’excellents pilotes. Nous disons bien en général, car notre porte est ouverte à tous et nous avons aussi accueilli des

exceptions (des cyclos quasi-professionnels).

Les pilotes sont plutôt guidés par le « don de soi » et le « goût du partage »dans la pratique du sport. Le tandem est pour cela un excellent moyen. Vous avez envie d'en savoir plus sur notre Association,de devenir pilote ou copilote de tandem ? Contactez-nous ! Par courrier : Association " LES CYCLO-POTES "

Les Cigales - 33 Avenue des Pyrénées 64600 ANGLET Par téléphone : 05 59 03 38 29 ou 06 62 90 99 82 Par mail : [email protected] notre équipe sera enchantée de vous accueillir..... Nous vous invitons aussi à aller sur notre site :

www.cyclopotes-anglet.fr

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 12

Les Grands Hommes: il parait qu’

« à Bordeaux, des grands hommes

on en a tout un marché! »

Voir Bordeaux autrement !

Très bonne initiative du CODEP 33 qui a attiré toutes sortes de cyclotouristes,140 environ, (répartis en 6 groupes de 25 cyclos environ) du plus

chevronné au débutant qui a pu enfin participer à une randonnée à sa portée, dans la mesure où il était intéressé par ce Bordeaux que nous avons eu l’occasion de regarder de plus près, à la faveur d’une journée sans voiture. Nous avons pu constater que cette ville, riche en histoire et architecture, n’avait pas usurpé son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Expérience à renouveler et sortie à promouvoir dans les clubs si elle doit être à nouveau proposée tant elle est intéressante et empreinte de convivialité. Christian Lagarde et Bernard Picardat , guides et conférenciers pour l’occasion, ont su nous faire partager simplement et avec humour , à coup d’anecdotes et légendes cocasses, leur enthousiasme pour cette ville qui en plus de son passé , propose des aménagements récents particulièrement agréables.

La colonne dédiée à la République et aux

Girondins (et non aux footballeurs!).

Cours du Chapeau Rouge

(à droite le Grand Théâtre)

Le groupe s’ébranle derrière

Christian Lagarde ( en jaune)

Nous avons appris ce qu’on

nomme « un artichaut » à

Bordeaux (ou « chasse

coquin »!)

L’enfant

La jeune

La femme mûre

La femme

« expérimentée! »

Les étapes de la vie d’une femme

Nous avons appris ce qu’on nomme « un

artichaut » à Bordeaux (ou « chasse coquin »!)

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 13

La Grosse Cloche: l’horloge

solaire(1770)

Nous avons connu l’enfer de Bordeaux sur

les pavés!

Eglise Ste Croix: au dessus de la fausse

porte de gauche: ivrognes et avares sur

leur lit de mort-Sur la gauche: femmes

coquettes et sensuelles (des serpents

sucent les seins)

Les orgues magnifiques et réputées de l’ église

Ste Croix

Nous avons emprunté des

rues à double sens

cyclable.

Christian peut ranger ses notes: la visite est

terminée.

Visite au stand du CODEP à l’occasion

des journées du cœur.

Vu et entendu sur le

parcours: une dame sur le

trottoir tient par la main une

fillette qui lui demande en

nous montrant du doigt:

« c’est quoi Mamie ? » Et la

mamie de répondre entre

deux bouffée de clope:

« c ‘est le 3ème âge qui

s’aère les poumons »!

»

La Porte Cailhau

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 14

Du Vélo au Tandem

J’en ai fait !

Cette année là il était question dans le club

d’effectuer de nombreux brevets car certains avaient

de grands projets qui les motivaient. Moi je les

aurais bien suivis mais malgré mon entrainement

intensif et ma volonté, les côtes passaient toujours

aussi mal et je ne souhaitais pas être « le boulet » …

J’aurais pu accompagner comme je l’avais fait

auparavant sur un Bordeaux-Sète mais j’avais

trouvé cela plus pénible que d’être sur un vélo et

n’ai nulle envie de recommencer!

Un couple de tandémistes du club se sentant un

peu seuls, ils suggérèrent aux instances dirigeantes

de faire l’achat d’un tandem, permettant ainsi à

d’autres membres du club de s’initier à cette pratique

et à eux d’avoir de la compagnie. Les regards étaient

tournés vers moi : j’allais ainsi pouvoir suivre le

groupe, et ma moitié n’aurait plus peur de perdre la

sienne ! Enfin disons plutôt qu’elle (ma moitié)

n’aurait plus à se retourner de temps à autre pour

savoir où je suis et surtout à ralentir pour

m’attendre ! Là, si on peut dire, il aura toujours un

œil sur moi !

Les réglages d’usage étant effectués, nous

enfourchons la machine pour un premier essai : je ne

suis pas fière car j’ai réalisé que derrière, s’il y a bien

un guidon, par contre il est fixe, sans frein, ni

manette de dérailleur ! Je suis donc à la merci du

chauffeur … qui constate que ce n’est pas évident…

c’est un coup à prendre: il faut tourner large et ne

pas se laisser emporter dans les descentes…ça c’est

moi qui le lui recommande ! Nous voilà partis, les

pédales sont bien synchronisées pour le démarrage.

Je flippe dans les virages, j’ai tendance à me pencher

du côté opposé pour contrebalancer, ce qui ne plaît

pas au conducteur ! Dans les descentes, je préviens

assez tôt qu’il faut « faire gaffe aux gravillons »que

je guette et aperçois par -dessus son épaule. Mais

dans l’ensemble, cette sortie est concluante car à

tous les deux, dans les côtes, ça avance bien. Enfin

je ne serai plus à la traine !

Les sorties s’enchainent, les brevets aussi et ma foi

c’est assez agréable. Quand on roule de front avec

l’autre tandem, nous les femmes, on peut faire la

causette, mais même si on peut lâcher le guidon, il

ne faut pas croire qu’on se repose, ni qu’on ait le

loisir de se faire les ongles ! D’ailleurs nous devons

être un peu attentives car si par malheur on rate la

pédale au démarrage, cela peut déclencher quelques

salves de noms d’oiseaux…

Arrive le grand brevet de 500 km sur 2 jours. Je ne

suis pas inquiète ...mais j’ai tort car nous ne

pédalons pas du tout de la même manière : lui c’est

un métronome, il mouline beaucoup, il pédale sans

arrêt, jamais fatigué donc jamais un moment de répit

pour moi qui, par contre, ai besoin de faire roue

libre de temps en temps et tirer de grands braquets

car sinon je m’essouffle et puis c’est une habitude

que j’ai. Mais là, ce n’est pas moi qui commande, je

dois pédaler, mouliner … Si cela n’a pas posé de

problème jusque là sur des parcours plus courts,

voilà pas que ce premier jour il n’en n’est pas de

même : une couture de mon cuissard commence à

me blesser! Il faudrait que je puisse soulever un peu

les fesses de temps en temps pour la changer de

place, mais pas possible, il faut mouliner, mouliner

sans s’arrêter. J’écope d’une belle irritation et le soir

je suis bien contente d’arriver car je n’en peux plus

de douleur. Le lendemain, la crème n’ayant pas eu

le temps de réparer les dégâts, je me retrouve

d’emblée, malgré un changement de cuissard, avec

cette douleur qui m’accapare et cette obligation de

me soumettre au pédalage perpétuel. J’apprécie

tout arrêt impromptu du groupe qui me permet de

descendre de cette machine… D’ailleurs ce jour là les

arrêts ne manquent pas car l’autre tandem a de gros

problèmes de rayons qui cassent à tous moments :

ça les énerve beaucoup… ils ne pourront pas aller

jusqu’au bout ce jour là— mais je m’en réjouis

presque car cela fait autant de pauses pour moi qui

adoucissent un peu mon calvaire ! Quand nous

arrivons enfin, je déclare à la ronde : « la prochaine

fois que je ferai un grand périple, ce sera sur mon

vélo : seule ! » Et je n’ai jamais oublié !

PS : Nous avons entendu des commentaires sur

notre parcours : des gens qui s’étonnaient, pleins

d’admiration, des gamins qui se moquaient de nous

(ah ! la bonne femme elle se fait traîner ! »), mais

jamais de chiens qui nous disaient : «* si c’était

nous, il y a longtemps qu’on nous aurait jeté des

seaux d’eau !!! »

*vu dans une BD

Jeannine Rousselle

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 15

Rando vtt Pays de Buch Val de l’Eyre & le tandem

Un beau matin de 2008 Dominique dit Dodu est arrivé au club avec son Vtt, son tandem Vtt et Samuel, un copain handivisuel.

Cette année là, notre équipage tandem a participé au séjour club à Oloron Ste Marie ainsi qu’à un certain nombre de sorties dominicales. Parfois le samedi à l’occasion de l’école cyclo, l’équipage tandem était de sortie. C’était l’occasion de faire découvrir à nos jeunes une autre façon de pédaler. Ils furent séduits quand Dominique mit à disposition

du club son ancien tandem VTC (Vélo Tout Chemin). Ce n’était plus un, mais deux tandems que les promeneurs pouvaient croiser, le samedi après midi, sur les chemins du Val de l’Eyre et du pays de Buch.

De fait, très rapidement Jean-Claude établit un contact avec une association nationale d'aveugles et de déficients visuels (handivisuels) : l'UNADEV.

Tout cela déboucha sur 2 actions concrètes :

- une convention entre notre club et l'UNADEV pour mettre en commun nos connaissances et unir nos efforts pour développer une pratique de proximité et mutualiser leurs moyens, grâce à l’expérience et l’expertise de l’une, dans

l’intégration des aveugles et déficients visuels depuis 1929, y compris par le handisport, et à la pratique du vtt de randonnée, de la connaissance du territoire, et de la volonté de l’autre (Cf. son projet de développement dénommé : l’autonomie pour tous, prévoyant d’accueillir des handivisuels). Convention signée le 23 mars 2009

- une coopération pour élaborer et organiser un stage de pilotage tandem, au niveau de la Ligue d'Aquitaine.

Alors forcément cela a donné envie à certains de se perfectionner dans le pilotage. Ainsi en 2009, 3 membres du club ont eu l’occasion de

participer à ce stage de pilotage tandem, organisé par la Ligue en

présence d’handivisuels expérimentés. Ils nous ont apporté toute leur expérience et nous ont sensibilisé au handicap visuel et à la façon d’appréhender ce type d’équipier.

Dès lors que nous avions des pilotes, l’étape suivante pour le club était d’investir dans un "vrai" tandem vtt, pour emmener Samuel partout avec nous.

Depuis 2010 Dominique n’est plus au club mais la passion pour le tandem est restée. Même si il n’est plus

là, son ancien tandem VTC est toujours au local, où il est devenu le tandem d'apprentissage du club. Il fait la joie de nos élèves de l’école cyclo de temps en temps, à l’occasion des séances du samedi. Mais surtout, depuis 2010, le club possède son tandem et pas n’importe lequel. Un vrai bijou de la marque Carraro équipé entre autre d’une magnifique fourche Magura, pour sa grande rigidité, et de pédaliers (eh oui il y en à 2 sur un tandem) en carbone (cadeau du vélociste). Ce bien bel objet, le club a pu le financer avec l’aide de nombreux partenaires : la ville du Teich, la Ligue, le Codep 33, le CNDS et le Crédit Mutuel. Il a été officiellement présenté et baptisé en présence de

Samuel et de son pilote occasionnel : Jean-Claude, à l’occasion de la randonnée du Parc des Landes de Gascogne le 19 septembre. Le parcours reliant Moustey à Louchats n’avait pas grand intérêt. Il consistait en une succession

de lignes droites plus ou moins larges, plus ou moins sableuses ou poussiéreuses, entrecoupées de haltes patrimoniales (il ne faut pas oublier que c’est le WE du patrimoine quand même !) le tout sur 55kms au lieu des 43 kms annoncés !!! Idéal donc pour un baptême, mais insuffisant pour tester tout le potentiel de la bête.

Ce fut chose faite, quelques semaines plus tard, avec toujours le même équipage, tout au long des 64 km et 1240m de dénivelés positives

du parcours entre Saissac, Dourgne et la chapelle de la Capelette, à l’occasion du traditionnel Week-end de clôture de notre club, dans la Montagne Noire. Jean-Claude peut en témoigner, le tandem est parfait et avec Samuel à la motorisation ça avance : le bougre n’est pas du genre à faire semblant de pédaler !

Depuis le tandem est de sortie dès que Samuel est dans les parages et différents pilotes se relayent aux commandes. Samuel (et le club) n'attend plus que d'autres compagnons le rejoignent, avis aux amateurs !

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 16

HENDAYE-MENTON Cette randonnée est gérée par l’amicale des diagonalistes de France, association affiliée à la F.F.C.T. et doit

respecter un règlement que l’on peut trouver sur le site http://www.diagonales-de-France.

Ces randonnées au long cours à réaliser en autonomie totale dans un délai fixé, imposent aux participants de

présenter un compte-rendu du périple réalisé.

Voici un exemple écrit et imagé par Jean-Jacques Wach et Lucien Fouillade en espérant qu’il donnera des idées de

grands voyages…..à ceux qui hésitent encore.

« A la SNCF de nous faire aimer le train » : c’est donc selon ce mode que nous rallierons le départ et

reviendrons à la maison. TER….désormais fort commode pour peu que l’on ait pris la précaution de

vérifier que le train visé accepte les bicyclettes, car tous ne le font pas. L’ancien conducteur qu’était

Lucien s’était chargé de cette mission.

SSaammeeddii 1122 jjuuiinn Les deux cavaliers accompagnés de leurs montures se présentent au commissariat afin de satisfaire à « une des règles du jeu ». Amicale discussion avec les

deux policiers qui semblent nous attendre. Photos,

recommandations concernant la sécurité, puis le grand départ .Il est 7h Hendaye ville, Hendaye plage avec le spectacle de la haute mer, végétation magnifique à cette saison : magnolias, palmiers, tamaris. Très vite la corniche basque d’Hendaye à

Saint Jean de Luz qui offre les meilleures vues sur l’océan, la côte. Au loin malgré un temps maussade nous distinguons la Rhune. Direction les rives de l’Adour en passant par le petit village d’Urt, lieu de notre première pause ravitaillement. Pas de circulation jusqu’à Peyrehorade. La remontée de la vallée du Gave jusqu’à Pau par la

N117 se déroule sans la présence des camions en ce samedi matin. Passage par Orthez où nous déjeunons à la cafétéria de l’Intermarché puis Lacq. En 1951, au cours d’une campagne de forage menée

par la Société Nationale des Pétroles d’Aquitaine, la sonde « Lacq 3 » atteignit, à 3550 m de profondeur, l’un des plus importants gisements de gaz naturel

connus dans le monde. Souvenir personnel d’une visite effectuée en 1956 au cours d’un séjour à la colonie de vacances SNCF de Sanguinet. La traversée de Pau, patrie d’Henri IV nous permet de jeter un coup d’œil sur le château élevé par Gaston Fébus ; A partir de Barbazan nous accédons au plateau de Lannemezan en passant par la célèbre

rampe interminable de Capvern (12 km ). Quelques averses éparses avec une circulation nulle, nous avons le sentiment d’être seuls au monde. Dîner à Montréjeau à l’hôtel restaurant « les variétés » servi dans la bonne humeur avec les photos d’usage et une bonne « mousse » pour faire descendre l’énorme

pizza. Longue descente sur Saint Gaudens avant de rejoindre la chambre d’hôtes ou nous attend la

propriétaire qui nous réserve un accueil des plus chaleureux. Comme le temps passe, il est 23h15 et nous devons repartir à 4 h.

Dîner Montrejeau: il est 22h

DDiimmaanncchhee 1133 jjuuiinn

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 17

4H: Pas besoin de regarder le ciel et de se poser la question « pleuvra, pleuvra pas ». La vallée de la Garonne nous a trouvés sous une pluie battante jusqu’à Carbonne.

Vers la Grâce Dieu, Jean-Jacques perce à l’arrière. Nous montons directement un pneu neuf pour remplacer celui tringle rigide que nous avons du mal à enfiler dans une sacoche arrière. Sur la route de Caujac à Saverdun, nous avons eu le plaisir de croiser Bernard LESCUDE qui nous a offert le café de l’amitié et qui nous a guidés à la sortie de sa ville.

Photos, remerciements et séparation. Pause déjeuner à Fanjeaux, perché sur son piédestal après quelques ascensions dignes de ce nom. Le boulanger du coin, avec ses pizzas, tartes salées, tartes sucrées semble être là pour les diagonalistes ouvert 7 j/7 jusqu’à 21 h. Chaleur et soleil retrouvés au pied des tours de la

cité de Carcassonne classée depuis 1996 au patrimoine mondial de l’UNESCO. Au bas de Béziers nous recherchons et trouvons les 9 écluses de

Fonserannes ainsi que le chemin de halage qui longe le canal du midi. Chemin caillouteux, secteur pavé et piste cyclable que nous devons quitter car mal entretenue en cette saison, ce qui ne permet pas une

allure diagonaliste. L’arrivée sur l’étang de » Thau fut magnifique : un régal pour les yeux ; à gauche : un soleil couchant splendide et à droite, sur l’autre bord, les lumières du Mont Saint Clair qui se reflètent dans le lac. Errements dans Mèze afin de trouver la chambre d’hôte. Il est déjà 22h30 et nous décidons de faire la grasse matinée en ne repartant qu’à 5 h.

La vie est belle entre Saint-Gaudens et Verdun

LLuunnddii 1144 jjuuiinn Après un départ dès 5h de Mèze, Jacques DUSFOUR président du club de Fabrègues, animateur infatigable d’une école de cyclotourisme, et Audax

convaincu, est venu à notre rencontre pour nous

accompagner vers la piste cyclable menant à Pallavas et à la Grande-Motte. Un grand merci à Jacques qui devait prendre son travail à 7h. Reconnaissance de ce que Jean Jacques a pu faire pour les jeunes l’an passée en Limousin ! Agréable partie de manivelles le long de la côte, très calme, encore vide de la foule estivale entre les rangées de lauriers roses. La

Grande-Motte située dans le département de l’Hérault est une station balnéaire et port de plaisance construite pendant les années 1960 et 1970, ses immeubles en forme de pyramide et les habitants qui sont « les grands- mottois ». A Aigues-Mortes arrêt café pour admirer les magnifiques remparts. Traversée de la Camargue

avec ses rizières, flamants roses, chevaux, mas aux

toitures particulières. Les manadiers sont attachés à

promouvoir la race du cheval Camargue et l’AOC du taureau Camargue. Arles qui marque l’entrée en Provence sera traversée après une erreur de trajectoire. Arrêt à Fontvieille

sous les ombrages de la place pour se restaurer. Un retard important sur l’horaire nous fait abandonner l’idée de monter voir le moulin d’Alphonse DAUDET construit en 1814 qui est aussi un des derniers à avoir cessé de tourner en 1915. Longue traversée de la Provence avec ses villages particuliers ; Mouriès, Eyguières, Lamanan, Rians… ; mais aussi ses routes

escarpées avec des orages qui menacent. Longues concertations autour de la carte à Varages et Salernes pour éviter les erreurs « d’aiguillage ». Arrivée très tardive et très pénible de nuit, sous la pluie entre Flayosc et Draguignan. Il est minuit lorsqu’enfin nous trouvons le digicode nécessaire

pour accéder à la chambre d’hôtel. Nos montures sont mises au repos pour quelques heures seulement car nous décidons de repartir à 3h30. Dure loi des

diagonales. Explication de l’arrivée tardive : 20 km de plus que la distance théorique

Rians, il est 18h12: KM 228

MMaarrddii 1155 jjuuiinn Photos très matinales avant le départ, il est 3h30, il pleut, il pleut. Le chemin des Clarisses à la sortie de Draguignan, restera gravé dans nos mémoires. Ça devait être un léger raccourci!!! Nous tournons en rond près d’une demi-heure afin de trouver ce

fameux chemin. Panneau « Les Clarisses » et rencontre pour le moins insolite avec ce monsieur qui assure la distribution des journaux, et qui nous

confirme la proximité de ce fameux chemin. Ça monte dit-il !!! En ajoutant « En haut vous arrivez sur la route de Grasse ». Merci Monsieur, pour les

montées nous avons l’habitude. Il est 4h15, il pleut très fort, le chemin est très étroit et soudain une masse sombre se dresse devant nous, un mur, le mur de Grammont !!!, 20% à vérifier, chute car pas le temps de mettre « le petit ». Le cheval maigre de Jean-Jacques va disparaître dans le fossé car le sol se dérobe sur la droite, lorsqu’il le rattrape de

justesse par la crinière. 100 m à pieds pour arriver enfin à la route de Grasse, ouf. Comme raccourci, il y avait mieux à faire. Parcours très vallonné jusqu’à Grasse, pluie, pas une voiture durant une quarantaine de kilomètres. Tiens, une autre masse sombre qui, elle, traverse la route : un

sanglier de forte corpulence. Nous sommes à l’heure

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 18

lorsque nous arrivons à l’entrée de la capitale du parfum. Environ 40 personnes au monde sont capables de composer un parfum inédit. Leur don naturel a été

exercé dans une des 2 écoles spécialisées (Grasse ou Versailles). Les « jus » que leur commandent parfumeurs ou marques de luxe correspondent à un public, une mode, une tranche d’âge, une humeur ; le bon mélange demande souvent des dizaines, voire des centaines d’essais. A cette heure matinale la circulation des voitures est très dense et continue ;

les gaz d’échappement occultent les senteurs qui pourraient émaner. Difficile de consulter notre itinéraire ville, car nous devons coller au trottoir. Enfin, après Chateauneuf, la descente sur Villeneuve Loubet et la grosse angoisse de Jean-Jacques qui a le boîtier de direction qui se desserre (phénomène

récurrent). Un routier sympa nous prête gracieusement une bonne clé multiprise, ce qui nous rassure tout « en mascagnant » cette pièce. La piste

cyclable coupée par des travaux nous incite à prendre la route puis à marcher un peu à pied avant d’atteindre la piste du bord de mer à Cagnes sur Mer. Il nous reste 40 km à effectuer en 3h plus une marge

de 1h, ce qui devait être une fin de parcours agréable et détendue, une voie royale ouverte, compte tenu du décor sublime de la Côte d’Azur. Nous avons frôlé le cauchemar : un vent violent de face, prémices de violents orages, limite notre progression en faisant fondre notre avance. La promenade des Anglais, magnifique avenue qui

épouse l’immense courbe de la Baie des Anges. La grande bleue nous convie à un tête-à-tête où n’interfèrent ni l’intense circulation automobile, ni les promeneurs et autres sportifs qui s’ébattent dans ce cadre grandiose.

Le terme de promenade n’était pas adapté à notre

pratique ce jour là. La moyenne corniche quelques instants puis la grande corniche par le col des 4 chemins et les vues sur Nice, la Baie des Anges, le Cap D’Antibes, l'Estérel. La pluie s’est invitée avec rafales de vent durant cette très jolie ascension. L’affichage digital de nos compteurs se limite à une seule décimale.

Enfin le col d’Èze, puis la Turbie et des vues imprenables sur la côte. Bref, c’est les poumons et « les cannes » en feu que nous avons basculé sur Menton après une très jolie vue sur le village perché de Roquebrune. Le fameux boîtier qui fait encore des siennes, et pour finir crevaison de Lucien qui termine à plat devant le commissariat. Commissariat où

règne une certaine agitation liée aux conditions

météo qui vont encore se dégrader. Enfin, nous avons fait l’heure à Menton, pour utiliser le jargon des roulants SNCF.

Entre Draguignan et Grasse le 15 juin à 5h16 Conclusion : cette diagonale s’est déroulée au mieux grâce à un gros travail de préparation concernant l’itinéraire et le découpage des étapes, à l’image des

brevets longues distances AUDAX. Un tableau de marche précis, difficultés bien réparties, pauses, moyennes roulantes adaptées en fonction du profil. Deux sujets de mécontentement toutefois : -perte de temps lors du passage dans certaines villes (Béziers, Arles, Draguignan de nuit, Grasse, et pour atteindre la promenade des Anglais, malgré des

plans de ville détaillés , plus la liste des rues, places, ronds-points …., la pluie, le vent, rendant le pilotage papier très compliqué. Comme beaucoup de vieux nous avions occulté le pilotage GPS). -Un sur kilométrage total de 40 km environ. (Il faudra que l’on trouve où).

Malgré tout, nous avons bien vécu en gardant un peu de place pour le tourisme, les photos, les pauses

dans des petits villages typiques aux terrasses de cafés pour apprécier une bonne « mousse ». N’oublions pas les rencontres humaines, furtives mais nécessaires.

Le soir, un point de chute obligé, chambre d’hôtes et hôtels, obligeant à maintenir le cap dans des conditions de vie conviviales et adaptées à des « gens de notre âge ». Certes, les temps de repos étaient très très courts, mais nous étions assez regonflés pour une nouvelle journée.

Distances réelles relevées sur nos compteurs Samedi : 264 km, Dimanche : 292 km (pour un jour férié c’est beaucoup), lundi : 294 km, Mardi matin : 130km Beaucoup d’autres images, de sensations fortes telles

que ce copain de régiment pas revu depuis 20

années. Le retour en train vers Bordeaux le lendemain a été un peu chaotique. En effet, nous avons appris avec stupeur les inondations catastrophiques de Draguignan avec une pensée particulièrement émue envers les sinistrés. C’est aussi cela le cyclotourisme et la randonnée au

long cours. Parfois passionnant, parfois dur, exaltant, souvent proche des gens, toujours proche de la nature mais jamais indifférent.

Retour Bordeaux

Page 19: Cyclotourisme en Aquitaine N°51

Cyclotourisme en Aquitaine N°51 19

e club

VTT’Isle de Périgueux

vient de souffler ses deux bougies en

décembre dernier. A l’initiative de Jean-

Michel Bouillerot et de quelques amis

qui parcouraient déjà les sentiers

périgourdins depuis de nombreuses

années, c’est un club de pratique

exclusive du VTT. Jeune club donc,

mais avec beaucoup d'ambition pour

son développement, ce qui passe par la

formation de dirigeant ou d'animateur

de certains de ses membres. A terme,

une école cyclo est envisagée.

La pratique qui y est proposée est

celle du VTT-loisir. Elle respecte avant

tout les valeurs du cyclotourisme. Il

s’agit de partager une passion en

accueillant tout le monde, quel que soit

son niveau, de découvrir ou redécouvrir

les multiples possibilités de randonnées

autour de Périgueux et les charmes du

Périgord, sans chercher à atteindre des

performances. Les vététistes partent et

reviennent ensemble, s’encouragent et

s’attendent, conseillent les néophytes. A

l’image des amateurs du cyclotourisme

sur route, les maîtres mots sont le plaisir

et la convivialité.

Tous les quinze jours, le samedi

après-midi est consacré à tous ceux qui

veulent s’initier à ce sport ou aux

membres qui désirent faire une balade

détente, moins technique. Les

randonnées dominicales sont destinées

aux plus aguerris. L’objectif est, cette

année, de s’écarter une fois par mois

des chemins proches de Périgueux pour

organiser une sortie dans le

département ou à l’extérieur.

Fort d’une trentaine d’adhérents

dès sa création, le club a organisé en

juin 2010 la première édition de la

randonnée des 7 Collines. 166

participants sont venus sillonner les trois

circuits de 20, 40 et 60 km. La deuxième,

proposant trois parcours inédits, aura

lieu le 19 juin 2011. Renseignements

complémentaires sur le blog :

www.vttisle.fr

Bruno Martin

(secrétaire adjoint)

L

Page 20: Cyclotourisme en Aquitaine N°51

Cyclotourisme en Aquitaine N°51 20

Critérium Régional des Jeunes (route)

à Capbreton (40)

27 jeunes participants se sont retrouvés le 10

avril à Capbreton pour participer au critérium

régional jeunes route .

Jeunes et accompagnateurs ont été accueilli par

l'U.S. Capbreton, avec un petit déjeuné au

croissant. Individuellement ou avec un équipier

chacun s'est présenté devant les tables de

contrôle pour faire le contrôle du matériel ,

tracer sa carte de route et enfin muni de sa

carte de route , s'élancer sur le parcours

d'orientation.

nom prénom M/F age licence club points rang

DALSHEIMER Guillaume M 29/05/94 708197 MCCE 1521 415 1

GANNIER Sylvain M 31/07/94 667662 BCL 6131 415 1

DAVRIL Goizeder F 13/01/95 689548 COB 3393 357 3

DUPUY Cyril M 29/01/96 648602 ACLLF 5746 318 4

TAUZIAT Guillaume M 23/03/94 626932 COB 3393 227 5

MARSAULT Benjamin M 15/08/96 669068 BCL 6131 206 6

GANDON Alexandre M 26/10/94 686846 BCL 6131 203 7

LAVILLE Clément M 07/11/96 721399 BCL 6131 195 8

CLAVERE Julien M 17/08/97 686573 GAN OLYMP 0819 171 9

CARRERE Benjamin M 15/07/97 720280 GAN OLYMP 0819 148 10

MEDINA Anthony M 31/12/95 735837 GAN OLYMP 0819 132 11

SONTAG Valérie F 06/07/97 568299 MCCE 1521 110 12

GENEBES Damien M 27/07/97 737331 GAN OLYMP 0819 49 13

Résultats CRJ Route AQUITAINE 2011

Ainsi ils ont évolué entre front de mer, forêt et étangs sur un parcours parsemé de balises et de

questions d'observations. Une brève petite bruine ne perturbant pas nos jeunes participants.

L'après midi la maniabilité en six épreuves se révéla des plus ludique et passionnante.

Vint l'annonce des résultats où satisfaction et déception sont confondus devant le copieux buffet

préparé par les amis de l'USC.

Merci à tous. Alain Minot

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 21

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Cyclotourisme en Aquitaine N°51 22

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CYCLOTOURISME EN AQUITAINE Pour 2011

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Rassemblement à Paris Le 16 septembre 2012 du plus grand nombre

possible de femmes venant de

toute la France

Trois possibilités Le voyage itinérant Une approche entre 200 et 80 km A Paris le jour même avec les

Franciliennes licenciées ou non

Mobilisation des codep pour étudier les parcours entre les villes relais et la

liaison avec la dernière étape

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