Cxecâetô et TOUR D'HORIZON SPORTIF aux...

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LE LITTORAL Cxecâetô et aux 3fée&p&Udeô En dehors des matches de notre Â.S.C., le terrain des Hespérides avait servi de cadre à des manifes- tations et ébats de toutes sortes. Démonstrations athlétiques et gymniques, fêtes latines et coloniales, carrousel admirable du Cadre Noir, musiques, danses, feux de camps... Que âais-je, encore ? Maïs jusqu'alors, de Boxe point... Cest fait depuis le 15 Août. Le "Cercle enchanté" (c est ainsi que nomment le ring ceux qui ne reçoivent pasles "marrons' ), dressé au centre du Terrain No 1 a vu défiler entre ses cordes d'authentiques cham- pions et Cannes, à ses multiples références, peut ajouter désormais : Cité du Noble Art. * * * Est-ce parce qiie cet Art est il Noble" ? Toujours est-il qu'il déplace des vedettes. Nous n'en referons pas l'énumération après nos quotidiens confrères ; disons simplement qu'autour de Ladoumègue, Fredo Gardoni, Marcel Achard et Mistinguett, le Théâtre, le Cinéma et la Chanson étaient représentées par de fort jolies femmes. L'élément local avait donné à fond. M. Laubeuf, l'un de nos édiles les plus "sport" était là, ainsi que MM. Méro et Padovani. Le Baron Ruffin, M. Béguet, président de l'A.S.C, organisatrice de la réunion et qui pouvait se féliciter de son succès. M. F. Andrau, Dr Filipini, MM. Drouilly, Bégou, Lieut. Chapat ; M. Situer qui disputa en 1910 une demi-finale du Championnat de France Scolaire, et qui a conservé l oeil et peut-être le poing du connaisseur. * * Mais qu'il fait chaud, Seigneur, autour du ring ! Et ce sont les places chères : 150 et 200 balles pour Voir de plus près la belle ceinture rouge de Young Raymond et le peignoir tango de Despeaux... Il est vrai qu'il y a l'ambiance : la respiration saccadée des boxeurs ; les coups mats ceux qui Vont dans les gants — ou sourds ceux qui "font mal", vous expliquent les Compétences. En attendant, les populaires, les "/(fis 1 * sont à l'ombre et atteindront sans mal de tête la fin de la réunion. * * * Cependant, annoncés par Michel Mollard, les combattants s'escriment vigoureusement. Les quatre premiers combats opposant des amateurs, Niçois contre Cannois, se terminent, dans l'ensemble, à l'avantage des premiers nommés. Le public prend cela du bon côté : il y a progrès. Mais avec les Professionnels cela change. Per- sonne ne Veut admettre que Young Raymond, de Nice et Roland Coureau, de Paris, aient fait match nul. Les Raymondistes sont impressionés par la combattivité de leur champion ; les autres par le sang-froid et le calme de Coureau qui bloque souvent Young dans les cordes, mais a du mal à l'atteindre efficacement. Notre confrère Gaston Bénac en tient pour Coureau et le fait savoir à haute et intelligible voix. Et Bénac a de l'autorité dans les rubriques et le monde du Sport. La vedette du jour est Despeaux, champion olym- pique, beau type d'athlète puissant et racé, qui boxe bien en ligne. Mais Kid Marcel, son adversaire, désavantagé en poids, taille et allonge, l empoisonne et se collant à lui et en le paralysant. Et à l'occasion, le Kid attaque tête baissée, malgré une arcade sour- cillière ouverte, sur laquelle un généreux anonyme met le baume d'un billet de 500 francs Despzaux e;t déclaré vainqueur, mais c est l autre qu on acclame. Ce Kid Marcel a toutes les veines. * * * La journée se termine brillamment. Il est 7 heures quand on annonce le dernier combat ; la grosse cha- leur a disparu et d'un seul bond les "populaires" franchissant les barrières viennent s'agglomérer au- tour des place de ring. Immédiatement, cela "ré- chauffe" l'atmosphère : ici il y a du monde qui en veut pour son argent et qui aime la bagarre. . Il va être servi. Bibi Burah et Morand, un combat de "coq" au propre et au figuré "bombar- dent" à tour de bras. Bibi est râblé, Morand est long, mais pas si flasque qu'il en a l'air. Au troisième round, il prend une série de crochets dans la mâchoire qui Venvoie tituber dans les cordes. Le pauvre, il va rendre l'âme par sa bouche ouverte, dans une imploration suprême. Pas du tout ; pendant sa minute de repos, il a récupéré et à la quatrième reprise, il repart tout guilleret à l'attaque. Ce Morand a des ressources insoupçonnées et Bibi Burah n'est vainqueur que de bien peu. * * * Et voilà, c'est fini. On reviendra le mois prochain pour le Football, mats en ce 15 Août sur le beau tapis vert des Hespérides, la Boxe a fait des adeptes dans la Cité de tous les Sports. Fil-de-Fer. PLOMBERIE - CHAUFFAGE ZINGUERIE INSTALLATIONS SANITAIRES J. B. PASTOR 19, Rue Hoche et 6, Rue des Serbes CANNES Tél.: 907-43 Appareils de Chauffage au Gaz, au Charbon et à l'Electricité PRÉSENT AU DÉPART DE LA COURSE DU FEU PRÉSENT PAR LA VOIX DANS TOUTES LES RÉUNIONS LÉGIONNAIRES LE MARECHAL SERA L'AME DE LA CEREMONIE DU 31 AOUT 1941 Plaqués aux murs de la cité, chevauchant les colonnes des feuilles, bondissant sur la route ondoyante de la Radio, issue des bouches de ceux qui, dans la guerre surent lancer des ordres, une date revient depuis tantôt trois semaines comme un obsédant motif : 31 AOUT, L'ANNIVERSAIRE DE LA LEGION. Comme un décor dont la perspective s'ouvrirait par saccades, la Légion, petit à petit, nous a dévoilé les multiples aspects, des aperçus successifs et le prodigieux déroulement qui fera de toute la France libre une scène immense. LA PART DU MAITRE Aujourd'hui elle vous le dit : il n'est de vrai spectacle que celui qui confond acteur et spectateur. Légionnaires, vous en serez au premier chef les auteurs et les acteurs. Français, qui pavoiserez vous en serez les machinistes, et vous qui applaudirez le long des parcours vous en serez le coeur. Il est un homme qui en sera l'âme : LE MARÉCHAL. Dans ce spectacle il aura la part qui est sienne, la part du Maître. Du souffle de sa parole exacte, il a seul su nourrir la flamme qui agonisait sous les décombres de la France ; la Légion en est aujourd'hui la Vestale. LE MARÉCHAL LANCERA LA FLAMME Devant cette autre flamme prélevée au bûcher de nos morts, il reste le Maître du Feu. Lorsque dévalant de l'Arc de Triomphe, le Porteur du Feu, débouchera dans les rues de Vichy, escorté de deux thuriféraires, lorsque les clairons échelonnés aux carrefours se passeront l'annonce de l'arrivée du Feu, comme les coureurs eux-mêmes tout à l'heure se passeront le Flambeau, au pied du Monument aux Morts devant le lourd catafalque de marbre sombre, une silhouette familière attendra dans le soir : celle du Maréchal. Du bras du coureur essoufflé, Sa Main qui contient à tous nos destinées, prendra le Flambeau initial. Il l'inclinera vers les trois torches, prêtes à la course. A ce triple brasier du Feu, ces Flambeaux soudain consommés d'une vie nouvelle, s'enfuiront, divergents et éperdus, vers leur course lointaine. Au coeur de cette étoile triangulaire, le Képi Lauré restera comme l'initial foyer. La multiplication du Feu continuera alors d'elle-même. LE SERMENT DU MARÉCHAL Promoteur de la Flamme, le Maréchal la rejoindra par la parole dans cette matinée du 31 Août, où dans une veillée diurne, les Légionnaires réunis dans les hauts-lieux entoureront la part du feu dont ils auront reçu le dépôt. Alors, la voix du Vieux Soldat sera présente partout, amenée par la Radio. En tant que premier Légionnaire, le plus noble, et en cela le plus simple, il prêtera, joignant sa parole à celle de Sa Légion, le Serment de Servir. Ce n'est pas la première fois qu'il le prononcera. La plupart des Légionnaires non plus. Au cours d'un des voyages qu'il fit dans le Midi, devant une foule aux fronts hâlés de paysan, cette cérémonie prit un surprenant aspect. Alors qu'ailleurs nous avions vu les Légionnaires écouter de la voix de leurs Présidents; le texte du Serment, et crier : « Je le jure » à la fin de chaque verset, leur foule de ce jour, voulut reprendre après le Chef, paragraphe par paragraphe, chaque mot de la formule. Parfois devant un verset un peu long, leur mémoire rebelle hésitait et leur voix multiple se reprenait, s éteignait. Ce spectacle de ces paysans parfois quinquagénaires qui avec une bonne volonté retrouvée de l'enfance annonçait le catéchisme de leurs devoirs retracés, contenait une des émotions les plus bouleversantes. Comme ce jour, sur les lèvres ou dans leur coeur, les 1.600.000 Légionnaires et Amis de la Légion, épèleront ce serment pour retrouver à chaque mot, sa valeur éternelle. Et celui qui le prononcera de Vichy, les épaules sous le fardeau du Pouvoir, y retrouvera l'écho de sa propre parole : « 7e fais à la France le don de ma personne ». TOUR D'HORIZON SPORTIF HIER CYCLISME De Monlluon. — Championnat de France Roue libre. Epreuves routières : Individuel: 1er Proietti (V. C. de Roche- ville). Equipes : Seniors : 1er O. G. C. Nice (L. Tcisseire, Bailet, Palazetti. Latty)- — Juniors: 1er A. C. Clermont. — Sociétés : 1er O. G. C. Nice. Epreuves sur piste : Vitesse : 1er Viguier (Gard). Vitesse équipes: 1er A.V.A., Marseille. Premier Pas : 1er Pélissier (Marseille). Poursuite : 1er R. O. Nice (Plent, Giacomini, Molinens et Tnvolti) De Orange. — Le Niçois Camellini enlève le bi Circuit Gyc'iite du Ventoux (3 étapes). BOXE A Cannes. — D;speaux a battu Kid Marcel aux points en 10 reprises de 3 minutes. Le Niçois Young Raymond a fait match nul avec le Parisien Coureau, et le poids coq Bibi Burah a battu aux points le Marseillais Morand. BOULES D'Antibes. — ]. Giordano et S. Politane, du Sports au Grand Air de Cannes ont gagné le Championnat Fédéral de la B.F.A.M. (Rive Droite du Var). De Beausoleil. — Le concours de tnplettes a été gagné par Boisard, Gioanni et Angelini du C. B. du Printemps de Cannes. NATATION De Lyon. — Championnat de France : 100 mètres nage libre: Nakache ; 200 met.: Nakache ; 400 mètres : Pallard ; 100 mètres dos (cadettes): Mlle Verau ; 100 mètres dos (mes- sieurs) : Devallet, etc. * DIMANCHE PROCHAIN JOUTES A Cannes. Dans le port de Cannes, Grand Tournoi de Joutes. BOULES A Montpellier. — Championnat de France, zone non occupée. A Cannes. — Eliminatoires du Concours Dé- partemental de L'Eclaireur de Nice et du Sud-Est. * * * C'est avec une douloureuse stupéfaction que nous avons appris le décès à Cannes de M. Marcel Chaux, Commissaire Général du Championnat de France si sympathiquement connu dans les milieux boulistes cannois. La Fédération Nationale de Boules perd en lui un de ses meilleurs collaborateurs. A sa femme, à son fils, à sa mère et à tous les siens, "Le Littoral" leur adresse leurs condo- éances éplorée s. A N N O N C E S L É G A L E S ET J U D I C I A I R E S ÉTUDE de ' M" A. BLANCHARDON, Notaire à Cannes, 21, Rue d'Antibes. VENTE de FONDS DE COMMERCE 1" AVIS Suivant acte reçu par M« BLANCHARDON, no- taire à Cannes, le tiuit«.oût mil neuf cent quarante et un, enregistré à Cannes (A. C.) le seize août mil neuf cent quarante et un, volume 286, folio 23, ca- se 218, Monsieur Joseph André ROLFO, commerçant, et Madame Marie Catherine ZIOLLA, son épouse, de- meurant ensemble à Beau- soleil (Alpes-Maritimes) , 10, avenue de Vilaine, Ont vendu à Monsieur Edouard Marius Constant POZIN, dit "POUZIN", gérant de commerce, de- meurant à Cannes, 13, rue du Maréchal-Pétain, Un Fonds de Commerce de Bar-Restaurant, exploi- té à Cannes, rue du Maré- chal-Pétain, numéro 13, connu sous le nom de "BAR DE MONACO" anciennement "Sphynx - Bar", immatriculé au re- gistre de Commerce de Cannes, sous le numéro 9035, avec la grande li- cence. Les oppositions, s'il y a lieu, seront reçues dans les vingt jours de la deuxième insertion à Cannes, en l'Etude de M e BLAN- CHARDON, notaire, par acte extra-judiciaire. Pour premier Avis : A. BLANCHARDON. L'insertion au Bulletin Officiel aura lieu le trente août mil neuf cent qua- rante et un. L. ROUFF Société -Anonyme au Capital de 2.000.000 de Francs Siège Social : 21, Rue d'Antibes, Cannes Les actionnaires de la Société Anonyme L. Rouîî, au capital de deux millions de francs sont convoqués en Assemblée générale or- dinaire annuelle à Cannes, en la Salle des Fêtes des Régates de Cannes, 17, Quai Saint-Pierre pour le Samedi treize septembre mil neuf cent quarante et un, à onze heures. ORDRE DU JOUR : Approbation des comptes et bilan de l'Exer- cice 1938-1939. — Quitus aux Adminis- trateurs. — Application de l'arti- cle 40 de la loi du 24 juil- let 1867. — Questions diverses. Les propriétaires d'ac- tions au porteur doivent, pour avoir le droit d'assis- ter à l'Assemblée générale, déposer au siège social, cinq jours au moins avant le treize septembre, soit leurs titres, soit les récé- pissés en constatant le dé- pôt à la Banque Nationale pour le Commerce et l'In- dustrie, boulevard des Ita- liens, 10, à Paris, ou dans ses Agences. Le Conseil d'Administration. SOCIÉTÉ des ÉTABLISSEMENTS P. ROBERTET & C ie Société Anonyme au capital de Cina Millions de Francs Siège à GRASSE, Avenue Sidi-Brahim Messieurs les Actionnai- res de la Société des Eta- blissements P. ROBER- TET & C° sont convoqués en Assemblée Générale ex- traordinaire pour le VEN- DREDI DOUZE SEPTEM- BRE MIL NEUF CENT QUARANTE ET UN, à quinze heures, avenue Sidi- Brahim, à Grasse. ORDRE DU JOUR : Ratification des mesu- res prises par le Conseil d'Administration pour met- tre la Société en harmonie avec les dispositions de la Loi du 16 Novembre 1940. Comme conséquence, modification des Statuts notamment des articles 14, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 23, 27 et 29. Le texte des Résolutions prises par le Conseil d'Ad- ministration est tenu à la disposition des Actionnai- res au Siège social. Nominations d'Adminis- trateurs. Tous les actionnaires, quels que soient le nombre et la nature de leurs ac- tions peuvent assister à cette Assemblée. . Le Conseil d'Administration. IMP. ROBAUDY-CANNES Le Gérant 1 J. FOSSAT. Vu pour la légalisation et la signature ci-contre par nous, Maire

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LE LITTORAL

Cxecâetô etaux 3fée&p&Udeô

En dehors des matches de notre Â.S.C., le terraindes Hespérides avait servi de cadre à des manifes-tations et ébats de toutes sortes. Démonstrationsathlétiques et gymniques, fêtes latines et coloniales,carrousel admirable du Cadre Noir, musiques,danses, feux de camps... Que âais-je, encore ?

Maïs jusqu'alors, de Boxe point...Cest fait depuis le 15 Août. Le "Cercle enchanté"

(c est ainsi que nomment le ring ceux qui ne reçoiventpasles "marrons' ) , dressé au centre du Terrain No 1a vu défiler entre ses cordes d'authentiques cham-pions et Cannes, à ses multiples références, peutajouter désormais : Cité du Noble Art.

** *

Est-ce parce qiie cet Art est il Noble" ? Toujoursest-il qu'il déplace des vedettes. Nous n'en referonspas l'énumération après nos quotidiens confrères ;disons simplement qu'autour de Ladoumègue, FredoGardoni, Marcel Achard et Mistinguett, le Théâtre,le Cinéma et la Chanson étaient représentées parde fort jolies femmes.

L'élément local avait donné à fond. M. Laubeuf,l'un de nos édiles les plus "sport" était là, ainsique MM. Méro et Padovani. Le Baron Ruffin,M. Béguet, président de l'A.S.C, organisatrice dela réunion et qui pouvait se féliciter de son succès.M. F. Andrau, Dr Filipini, MM. Drouilly,Bégou, Lieut. Chapat ; M. Situer qui disputa en1910 une demi-finale du Championnat de FranceScolaire, et qui a conservé l œil et peut-être lepoing du connaisseur.

* *

Mais qu'il fait chaud, Seigneur, autour du ring !Et ce sont les places chères : 150 et 200 balles pourVoir de plus près la belle ceinture rouge de YoungRaymond et le peignoir tango de Despeaux... Il estvrai qu'il y a l'ambiance : la respiration saccadéedes boxeurs ; les coups mats — ceux qui Vont dansles gants — ou sourds — ceux qui "font mal", vousexpliquent les Compétences.

En attendant, les populaires, les "/(fis1* sont àl'ombre et atteindront sans mal de tête la fin dela réunion.

** *

Cependant, annoncés par Michel Mollard, lescombattants s'escriment vigoureusement. Les quatrepremiers combats opposant des amateurs, Niçoiscontre Cannois, se terminent, dans l'ensemble, àl'avantage des premiers nommés. Le public prendcela du bon côté : il y a progrès.

Mais avec les Professionnels cela change. Per-sonne ne Veut admettre que Young Raymond, deNice et Roland Coureau, de Paris, aient faitmatch nul. Les Raymondistes sont impressionés parla combattivité de leur champion ; les autres par lesang-froid et le calme de Coureau qui bloque souventYoung dans les cordes, mais a du mal à l'atteindreefficacement. Notre confrère Gaston Bénac en tientpour Coureau et le fait savoir à haute et intelligiblevoix. Et Bénac a de l'autorité dans les rubriques etle monde du Sport.

La vedette du jour est Despeaux, champion olym-pique, beau type d'athlète puissant et racé, qui boxebien en ligne. Mais Kid Marcel, son adversaire,désavantagé en poids, taille et allonge, l empoisonneet se collant à lui et en le paralysant. Et à l'occasion,le Kid attaque tête baissée, malgré une arcade sour-cillière ouverte, sur laquelle un généreux anonymemet le baume d'un billet de 500 francs Despzaux e;tdéclaré vainqueur, mais c est l autre qu on acclame.Ce Kid Marcel a toutes les veines.

** *

La journée se termine brillamment. Il est 7 heuresquand on annonce le dernier combat ; la grosse cha-leur a disparu et d'un seul bond les "populaires"franchissant les barrières viennent s'agglomérer au-tour des place de ring. Immédiatement, cela "ré-chauffe" l'atmosphère : ici il y a du monde qui enveut pour son argent et qui aime la bagarre. .

Il va être servi. Bibi Burah et Morand, uncombat de "coq" au propre et au figuré "bombar-dent" à tour de bras. Bibi est râblé, Morand estlong, mais pas si flasque qu'il en a l'air.

Au troisième round, il prend une série de crochetsdans la mâchoire qui Venvoie tituber dans les cordes.Le pauvre, il va rendre l'âme par sa bouche ouverte,dans une imploration suprême.

Pas du tout ; pendant sa minute de repos,il a récupéré — et à la quatrième reprise, il reparttout guilleret à l'attaque. Ce Morand a des ressourcesinsoupçonnées et Bibi Burah n'est vainqueur quede bien peu.

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Et voilà, c'est fini. On reviendra le mois prochainpour le Football, mats en ce 15 Août — sur le beautapis vert des Hespérides, la Boxe a fait des adeptesdans la Cité de tous les Sports.

Fil-de-Fer.

PLOMBERIE - CHAUFFAGEZINGUERIE

INSTALLATIONS SANITAIRES

J. B. PASTOR19, Rue Hoche et 6, Rue des Serbes

CANNES — Tél.: 907-43

Appareils de Chauffageau Gaz, au Charbon et à l'Electricité

PRÉSENT AU DÉPART DE LA COURSE DU FEU

PRÉSENT PAR LA VOIX DANS TOUTES LES RÉUNIONS LÉGIONNAIRES

LE MARECHAL SERA L'AMEDE LA CEREMONIE DU 31 AOUT 1941

Plaqués aux murs de la cité, chevauchant les colonnes des feuilles, bondissant surla route ondoyante de la Radio, issue des bouches de ceux qui, dans la guerre surentlancer des ordres, une date revient depuis tantôt trois semaines comme un obsédantmotif : 31 AOUT, L'ANNIVERSAIRE DE LA LEGION.

Comme un décor dont la perspective s'ouvrirait par saccades, la Légion, petit à petit, nousa dévoilé les multiples aspects, des aperçus successifs et le prodigieux déroulement qui fera detoute la France libre une scène immense.

LA PART DU MAITREAujourd'hui elle vous le dit : il n'est de vrai spectacle que celui qui confond acteur et

spectateur. Légionnaires, vous en serez au premier chef les auteurs et les acteurs. Français, quipavoiserez vous en serez les machinistes, et vous qui applaudirez le long des parcours vous enserez le cœur.

Il est un homme qui en sera l'âme : LE MARÉCHAL.Dans ce spectacle il aura la part qui est sienne, la part du Maître.Du souffle de sa parole exacte, il a seul su nourrir la flamme qui agonisait sous les décombres

de la France ; la Légion en est aujourd'hui la Vestale.

LE MARÉCHAL LANCERA LA FLAMMEDevant cette autre flamme prélevée au bûcher de nos morts, il reste le Maître du Feu.Lorsque dévalant de l'Arc de Triomphe, le Porteur du Feu, débouchera dans les rues de

Vichy, escorté de deux thuriféraires, lorsque les clairons échelonnés aux carrefours se passerontl'annonce de l'arrivée du Feu, comme les coureurs eux-mêmes tout à l'heure se passeront leFlambeau, au pied du Monument aux Morts devant le lourd catafalque de marbre sombre, unesilhouette familière attendra dans le soir : celle du Maréchal.

Du bras du coureur essoufflé, Sa Main qui contient à tous nos destinées, prendra leFlambeau initial. Il l'inclinera vers les trois torches, prêtes à la course.

A ce triple brasier du Feu, ces Flambeaux soudain consommés d'une vie nouvelle, s'enfuiront,divergents et éperdus, vers leur course lointaine.

Au cœur de cette étoile triangulaire, le Képi Lauré restera comme l'initial foyer. Lamultiplication du Feu continuera alors d'elle-même.

LE SERMENT DU MARÉCHALPromoteur de la Flamme, le Maréchal la rejoindra par la parole dans cette matinée du

31 Août, où dans une veillée diurne, les Légionnaires réunis dans les hauts-lieux entourerontla part du feu dont ils auront reçu le dépôt.

Alors, la voix du Vieux Soldat sera présente partout, amenée par la Radio. En tant quepremier Légionnaire, le plus noble, et en cela le plus simple, il prêtera, joignant sa parole àcelle de Sa Légion, le Serment de Servir.

Ce n'est pas la première fois qu'il le prononcera. La plupart des Légionnaires non plus.Au cours d'un des voyages qu'il fit dans le Midi, devant une foule aux fronts hâlés de

paysan, cette cérémonie prit un surprenant aspect.Alors qu'ailleurs nous avions vu les Légionnaires écouter de la voix de leurs Présidents; le

texte du Serment, et crier : « Je le jure » à la fin de chaque verset, leur foule de ce jour,voulut reprendre après le Chef, paragraphe par paragraphe, chaque mot de la formule.

Parfois devant un verset un peu long, leur mémoire rebelle hésitait et leur voix multiplese reprenait, s éteignait.

Ce spectacle de ces paysans parfois quinquagénaires qui avec une bonne volonté retrouvéede l'enfance annonçait le catéchisme de leurs devoirs retracés, contenait une des émotions lesplus bouleversantes.

Comme ce jour, sur les lèvres ou dans leur cœur, les 1.600.000 Légionnaires et Amis de laLégion, épèleront ce serment pour retrouver à chaque mot, sa valeur éternelle.

Et celui qui le prononcera de Vichy, les épaules sous le fardeau du Pouvoir, y retrouveral'écho de sa propre parole :

« 7e fais à la France le don de ma personne ».

TOUR D'HORIZON SPORTIFHIER

CYCLISMEDe Monlluon. — Championnat de France

Roue libre. Epreuves routières :Individuel: 1er Proietti (V. C. de Roche-

ville).Equipes : Seniors : 1er O. G. C. Nice (L.

Tcisseire, Bailet, Palazetti. Latty)- — Juniors:1er A. C. Clermont. — Sociétés : 1er O. G. C.Nice.

Epreuves sur piste :Vitesse : 1er Viguier (Gard).Vitesse équipes: 1er A.V.A., Marseille.Premier Pas : 1er Pélissier (Marseille).Poursuite : 1 er R. O. Nice (Plent, Giacomini,

Molinens et Tnvolti)De Orange. — Le Niçois Camellini enlève le

bi Circuit Gyc'iite du Ventoux (3 étapes).

BOXEA Cannes. — D;speaux a battu Kid Marcel

aux points en 10 reprises de 3 minutes. Le NiçoisYoung Raymond a fait match nul avec le ParisienCoureau, et le poids coq Bibi Burah a battu auxpoints le Marseillais Morand.

BOULESD'Antibes. — ]. Giordano et S. Politane, du

Sports au Grand Air de Cannes ont gagné leChampionnat Fédéral de la B.F.A.M. (RiveDroite du Var).

De Beausoleil. — Le concours de tnplettes a étégagné par Boisard, Gioanni et Angelini du C. B.du Printemps de Cannes.

NATATIONDe Lyon. — Championnat de France :100 mètres nage libre: Nakache ; 200 met.:

Nakache ; 400 mètres : Pallard ; 100 mètres dos(cadettes): Mlle Verau ; 100 mètres dos (mes-sieurs) : Devallet, etc.

*

DIMANCHE PROCHAIN

JOUTESA Cannes. — Dans le port de Cannes,

Grand Tournoi de Joutes.BOULES

A Montpellier. — Championnat de France,zone non occupée.

A Cannes. — Eliminatoires du Concours Dé-partemental de L'Eclaireur de Nice et du Sud-Est.

** *C'est avec une douloureuse stupéfaction que

nous avons appris le décès à Cannes de M. MarcelChaux, Commissaire Général du Championnatde France si sympathiquement connu dans lesmilieux boulistes cannois.

La Fédération Nationale de Boules perd en luiun de ses meilleurs collaborateurs.

A sa femme, à son fils, à sa mère et à tous lessiens, "Le Littoral" leur adresse leurs condo-éances éplorée s.

A N N O N C E S L É G A L E S E T J U D I C I A I R E S

ÉTUDEde '

M" A. BLANCHARDON,Notaire à Cannes,21, Rue d'Antibes.

VENTEde

FONDS DE COMMERCE

1 " AVIS

Suivant acte reçu parM« BLANCHARDON, no-taire à Cannes, le tiuit«.oûtmil neuf cent quarante etun, enregistré à Cannes(A. C.) le seize août milneuf cent quarante et un,volume 286, folio 23, ca-se 218,

Monsieur Joseph AndréROLFO, commerçant, etMadame Marie CatherineZIOLLA, son épouse, de-meurant ensemble à Beau-soleil (Alpes-Maritimes) ,10, avenue de Vilaine,

Ont vendu à MonsieurEdouard Marius ConstantPOZIN, dit "POUZIN",gérant de commerce, de-meurant à Cannes, 13, ruedu Maréchal-Pétain,

Un Fonds de Commercede Bar-Restaurant, exploi-té à Cannes, rue du Maré-chal-Pétain, numéro 13,

connu sous le nom de

"BAR DE MONACO"anciennement "Sphynx -Bar", immatriculé au re-gistre de Commerce deCannes, sous le numéro9035, avec la grande li-cence.

Les oppositions, s'il y alieu, seront reçues dans lesvingt jours de la deuxièmeinsertion à Cannes, enl'Etude de Me BLAN-CHARDON, notaire, paracte extra-judiciaire.

Pour premier Avis :A. BLANCHARDON.

L'insertion au BulletinOfficiel aura lieu le trenteaoût mil neuf cent qua-rante et un.

L. ROUFFSociété -Anonyme

au Capitalde 2.000.000 de Francs

Siège Social :21, Rue d'Antibes, Cannes

Les actionnaires de laSociété Anonyme L. Rouîî,au capital de deux millionsde francs sont convoquésen Assemblée générale or-dinaire annuelle à Cannes,en la Salle des Fêtes desRégates de Cannes, 17,Quai Saint-Pierre pour leSamedi treize septembremil neuf cent quarante et

un, à onze heures.ORDRE DU JOUR :

— Approbation descomptes et bilan de l'Exer-cice 1938-1939.

— Quitus aux Adminis-trateurs.

— Application de l'arti-cle 40 de la loi du 24 juil-let 1867.

— Questions diverses.Les propriétaires d'ac-

tions au porteur doivent,pour avoir le droit d'assis-ter à l'Assemblée générale,déposer au siège social,cinq jours au moins avantle treize septembre, soitleurs titres, soit les récé-pissés en constatant le dé-pôt à la Banque Nationalepour le Commerce et l'In-dustrie, boulevard des Ita-liens, 10, à Paris, ou dansses Agences.

Le Conseild'Administration.

SOCIÉTÉdes

ÉTABLISSEMENTSP. ROBERTET & Cie

Société Anonymeau capital

de Cina Millions de FrancsSiège à GRASSE,

Avenue Sidi-Brahim

Messieurs les Actionnai-res de la Société des Eta-

blissements P. ROBER-TET & C° sont convoquésen Assemblée Générale ex-traordinaire pour le VEN-DREDI DOUZE SEPTEM-BRE MIL NEUF CENTQUARANTE ET UN, àquinze heures, avenue Sidi-Brahim, à Grasse.

ORDRE DU JOUR :

Ratification des mesu-res prises par le Conseild'Administration pour met-tre la Société en harmonieavec les dispositions de laLoi du 16 Novembre 1940.

Comme conséquence,modification des Statutsnotamment des articles 14,16, 17, 18, 19, 20, 21, 23,27 et 29.

Le texte des Résolutionsprises par le Conseil d'Ad-ministration est tenu à ladisposition des Actionnai-res au Siège social.

Nominations d'Adminis-trateurs.

Tous les actionnaires,quels que soient le nombreet la nature de leurs ac-tions peuvent assister àcette Assemblée. .

Le Conseild'Administration.

IMP. ROBAUDY-CANNES

Le Gérant 1 J. FOSSAT.

Vu pour la légalisationet la signature ci-contre par nous, Maire