Cœur de ville : les Bezonnais entendus

Bezons

Cœur de ville :

les Bezonnais entendusDossier p. 12 à 15

Cœur de ville :

les Bezonnais entendusDossier p. 12 à 15

BezonsM a g a z i n e m u n i c i p a l d ’ i n f o r m a t i o n - J a n v i e r 2 0 1 1 - n ° 3 1 3

Pôle emploi :fin des permanences p. 9

Le stade Auguste-Delaunevu par les sportifs p. 24

Visite des Passages de l’Hôtel de Ville à Boulogne-Billancourt le 20 novembre 2010.

[ sommaire ]

En ce début d’année, souhaitons que notre ville continue d’êtreun lieu où chacune, chacun trouve sa place ; où la rencontre,l’échange, le partage nous permettent de « vivre ensemble » ;où l’on favorise la découverte, l’expression de toutes les cultu-res. De ce point de vue, notre commune peut être fière de serevendiquer pour ce qu’elle est : la ville pour tous, citoyenneet solidaire.

Exactement l’inverse de ce que M. Sarkozy et son gouvernementfont à l’échelle du pays : une France divisée où les différentescatégories de la population s’opposent entre elles, les garantiessociales explosent, les collectivités locales sont étranglées, la paro-le des citoyens est volée, l’étranger est bouc émissaire.

Avec mon équipe, nous entendons assumer pleinement lesresponsabilités qui sont les nôtres. En 2011, nous nous enga-geons à poursuivre avec vous les actions pour la préservationet le développement des services publics tellement mis à malaujourd’hui et, pourtant, seuls garants d’une réelle égalité detous sur tout le territoire ; à œuvrer pour la paix, pour de nou-velles avancées sociales, économiques et écologiques enFrance et dans le monde.

Etre attentifs aux autres, respecter ce qu’ils sont ; porter desvaleurs de solidarité, d’égalité ; agir pour une société qui ras-semble ; partager nos projets, notamment celui du cœur deville, pour vivre mieux dans notre commune, tels sont nosvœux pour l’année 2011.

Dominique LesparreMaire de Bezons,

Vice-président du Conseil généraldu Val-d’Oise

[édito]

Des vœux qui nous sont chers

Bezons infos n°313 - Janvier 2011 3

Bezons infos n° 313 - Janvier 2011 - Magazine municipal d’information de la ville de BezonsÉdité par la direct ion de la communicat ion de la mair ie de Bezons - Rue de la Mair ie - Tél . : 01 34 26 50 00.Directeur de la publication : Dominique Lesparre - Directrice de la rédaction : Cendrine Avisseau. Rédacteur en chef :Olivier Ruiz - Tél. : 01 34 26 50 18 - [email protected] Journalistes : Aline Angosto, Catherine Haegeman,Julia Tourneur, Dominique Laurent, Frédéric Bohn, Raywan Serdoun. - Tél. : 01 34 26 50 64 - Secrétaire de rédaction: Sandrine GouhierMaquette: Bruno Pommay - Crédit photos : Gilles Larvor, Service publications - Imprimerie : Grenier - 94250 Gentilly - Tél. : 01 46 15 83 00Publicité: Médias et publicité - Tél. : 01 49 46 29 46 - Distribution: Régie des quartiers

Ce logo dans Bezons infosrappelle que la ville de Bezonsrejette l’accord général surle commerce et les services(AGCS) qui prévoit laprivatisation des servicespublics.

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[ Zoom ]

[ à travers la ville ]6 Retour sur le rallye logement

7 54 nouveaux logementsrue Édouard-Vaillant

8 Création d’un collectif école

9 Disparition de la permanencepôle emploi

10 Guirec Loyer : nouveaudirecteur du centre municipalde santé

[ Solidarité ]11 Retour sur la journée

de solidarité

[ le dossier ]12 à 15 Cœur de ville :

la concertation validée

[ portrait ]16 Pascal Buyssens :

le Renouveau des Brigadières

[ Territoire ]17 Agglomération :

un nouveau transfert

[ votre agenda ]

[ Bezons, mémoires d’avenir ]19 Le château de Bezons

[ culture ]20 Retour sur le ciné-débat

« Dessine-toi »

21 Spectacles au théâtrePaul-Eluard

22 Jazz manouche :hommage à Django Reinhardt

23 Concert de Noël en images

[ infos sports et jeunesse ]24 Stade Auguste-Delaune

25 Stages CIS pour les vacancesde février

26 Actualités jeunesse

[ expression citoyenne ]

[ état civil ]

[ expression des groupes ]

[ Activités retraités ][ infos pratiques ]

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Bezons infos n°313 - Janvier 20114

[ zoom ]

Encore une belle parade de Noël

Le 11 décembre dernier, la parade de Noël a rassemblé, semble-t-il,encore plus de Bezonnais qu’à l’habitude. Entre char du père Noël,fanfares, chocolat chaud et feu d’artifice, ce moment de convivialité est

de plus en plus apprécié.

Ce petit père Noël a rejoint cetteannée les illuminations de la ville. Lamutation a commencé l’an dernier,mais pour la première fois, ellesétaient assurées entièrement par desdiodes électroluminescentes (LED) àla durée de vie bien supérieures auxampoules classiques. Et surtout bienplus économes. Jolies, écologiques etmoins chères !

Des illuminations plus économes


Hommage à Gabriel PériLe 15 décembre, un hommage à Gabriel Péri aété rendu devant la stèle qui lui est consacrée,rue Maurice-Berteaux. Comme chaque année,la municipalité tient à honorer cet homme quifut député de la circonscription et fusillé par lesnazis le 15 décembre 1941.

L’amicale des locataires de la cité des Brigadières défend les intérêts deshabitants auprès notamment de leur bailleur. Non contentede cela, l’association contribue également à tisser du lien social.En décembre, c’était en organisant un goûter pour tous les enfantsde la cité.

Du lien socialaux Brigadières

Marché de Noël,première Paul-Vaillant-Couturier

Bourse aux livresLa Croix-Rouge de Bezons organise le dimanche6 février, de 9 heures à 17 heures, une bourse auxlivres : bandes dessinées, livres anciens, livrespour enfants, romans, etc. Il y en aura pour tousles goûts.Rendez-vous salle Gavroche,35 rue des Barentins.Pour tout renseignement : 06 87 81 92 76

90 ansde politiqueprogressiste

À l’occasion des 90 ans demunicipalités progres-sistes conduites après

1920 par des maires commu-nistes, sans discontinuité, lespartis de l’actuelle majorité(PCF-PS) ont publié un livreretraçant cette histoire deprogrès social, d’idéaux auservice des hommes, desBezonnais. Le résultat, loind’être nostalgique, projette laville dans l’avenir. Il a été pré-senté le 13 décembre dernierlors d’une soirée émouvanteet chaleureuse.

Pour la premièrefois, enseignantset élèves du

groupe scolaire Paul-Vaillant-Couturier ontorganisé un marché deNoël. L’ambiance, lesodeurs, les objets fabri-qués par les petitesmains, les rires, tout yétait pour faire de cemoment une réussitechaleureuse.

Un père Noël pourles enfants des crèchesLes enfants des établissements municipauxconsacrés à la petite enfance, crèches, halte-garderie, ont eu droit à leur Noël. Spectacle etpère Noël ont donné le coup d’envoi des fêtesde fin d’année, dès le début décembre pour cespetits chanceux.

[ à travers la ville ]


Collectif logement

Un rallye afin d’amplifier la

mobilisationpour le logement social

Quand le collectif loge-ment, né à Bezons, estvenu rappeler au maire

de Frépillon, le 11 décembrequ’il manque 170 logementssociaux dans sa communepour respecter la loi SRU,ça l’a mis de très mauvaisehumeur. Jusqu’à parler d’« in-gérence inacceptable ». Les30 000 demandeurs de loge-ment du Val-d’Oise en juge-ront.« Si toutes les communesavaient construit il y a dixans, on n’en serait pas là. Il ya des gens qui dorment dansleur voiture, qui attendent unlogement depuis des années »,a clamé, à Frépillon, SarahBetsch. Son calicot de la Confé-dération nationale du logementrésume une demande simple :« un logement pour tous dequalité.»Cette seconde édition du ral-lye a conduit un plein busde participants dans des villesde droite comme de gauche :Frépillon, Mériel, Auvers-sur-Oise. Dominique Lesparre,maire de Bezons, a inlassable-ment rappelé à ses homologuesque construire du logementsocial était une obligationlégale pour tous. Et que 10 %des demandeurs de logementdu Val-d’Oise sont issus des25 communes ne respectantpas encore leur obligationlégale de construire 20 % delogements sociaux.« L’État n’arrête pas de nousenvoyer des demandeurs delogements extérieurs à notreville. Nous pouvons de moinsen moins satisfaire la demandelocale », constate le maire deBezons. Une situation injuste,alors qu’avec AB-Habitat,

Bezons et Argenteuil dépas-sent largement leurs obli-gations. Les journalistes deFrance 3 suivent avec atten-tion ce rallye. Une édition dumagazine « Contre enquête »,consacrée au logement, sera

diffusée le 7 mars. Après lagrande manifestation prévuele 2 mars sur le parvis de la pré-fecture de Cergy. Avec lesdemandeurs de logement eux-mêmes mobilisés au fil des deuxprochaines éditions du rallye.

Les maires de Mériel et Auversont manifesté une réelle enviede dialogue. Malgré les diffi-cultés et les refus parfois deshabitants, leur taux de loge-ment social progresse. À Mériel,courant 2012, il atteindra ainsi12,6 %. À Auvers, plusieursopérations représentant 80 loge-ments sont en cours pourréduire un déficit de 438 loge-ments. Constat commun : uneréelle difficulté pour les mairesà reloger les habitants de leurcommune. Une porte ouverteaux yeux de Dominique Lesparreà des actions communes. Eneffet, s’interroge-t-il « à quoisert-il de construire si on nepeut pas reloger nos propreshabitants ? »

Dominique Laurent

Le second rallye pour exiger partout la construction de logement social a une nouvelle foispointé du doigt les maires hors-la-loi. Tout en ouvrant le dialogue.

Le rallye s’est rendu à Mériel, Frépillon et Auvers-sur-Oise


Bientôt 54 nouveaux logements de qualité

Sous la neige du mois dedécembre, l’heure étaità la visite du chantier, déjà

bien avancé, pour la résidenceMaurice-Audin en constructionrue Édouard-Vaillant, sur l’an-cien site d’une usine de recha-page de pneus. En présenced’Éric Paolini, l’architecte, etde M. Colonna, représentantle groupe Arcade, maître d’ou-vrage, Dominique Lesparre,maire de Bezons, a salué « letravail de confiance » instauréavec Arcade tout au long de ceprojet. Ce dernier s’inscrit« dans la volonté de la villede construire des logementssociaux », a souligné l’élu.« Cette question du logementsocial est prioritaire à unmoment où l’État se désengagede manière scandaleuse.On observe des demandes delogements sociaux de plus enplus nombreuses et longues àsatisfaire et les difficultés àconstruire sont grandes ». À cetégard, le maire pointe le doigtdans la même direction que lecollectif logement (voir ci-contre).Et pourtant Bezons montrel’exemple en ne relâchant pasles efforts de construction.

Qualitéenvironnementaleet proximitédes transports

Bâtis sur quatre étages, avecune cour intérieure, les 54 loge-ments comprennent 4 studios,23 F2, 12 F4 et 1 F5. Dotée du

label « Très haute performanceénergétique » (THPE), la rési-dence bénéficie de panneauxsolaires produisant près dutiers de l’eau chaude sanitaire.« Cette opération est dansl’esprit de la loi Solidaritéet renouvellement urbain(SRU). C’était important deloger des locatair es à un

endroit bientôt desservi parle tramway. Mon travail aconsisté à permettre de déve-lopper un maximum de loge-m e n t s s u r c e t e r r a i n d e2 169 m2 », explique l’archi-tecte Éric Paolini. Sans sacri-fier la qualité.

Julia Tourneur

D’ici à la fin de l’été prochain, la résidence Maurice-Audin, au 13-15 rue Édouard-Vaillantaccueillera 54 familles, avec des loyers modérés.

Visite de chantier

Viabilité hivernale

Les services en action constante depuis le 1er décembre

Les intempéries semblent avoir redoublées depuis quelquesannées. Mais cet hiver, elles sont arrivées particulièrementtôt. Les agents de l’agglomération, basés au centre

technique municipal, ont donc dû saler les routes et rues prio-ritaires dès le 1er décembre. Sans risque de pénurie puisque lesstocks constitués permettent de traiter les chaussées de la villependant 10 jours. 4 heures sont nécessaires à une dizaine depersonnels pour traiter 65 % de la voirie bezonnaise.Les administrés peuvent se procurer du sel, munis d’un seau oud’un sac, au CTM de Bezons, au 5, rue Jean-Jaurès. Ils sont invi-tés à appeler au préalable, M. Pierre Cerdor, chef de régie, au01 30 76 79 20.

O.R. À bord de la saleuse de l’agglomération qui traite la voierie bezonnaise.


Mobilisation

8h 15 un matin de novem-bre, deux élus attendentpatiemment l'arrivée des

parents devant une école.Une lettre à la main, ils s'adres-sent aux familles qui arriventpeu à peu. « Bonjour, je suisde la municipalité et nousvoulons défendre l'éduca-tion ». Les parents, bien quepressés, sont intéressés.Même si certains ne font queprendre le papier tendu,d'autres s'arrêtent quelquesminutes pour discuter. « C'estvrai qu'à Bezons ont fait beau-coup de choses pour l'école,témoigne une mère de qua-tre enfants. L'ouverture desclasses d'enseignement géné-ral au lycée Ronceray est unetrès bonne chose. J'ai un filsen seconde. Mais ils sont plusde 30 dans leur classe. Ce nesont pas des conditions faci-les et l'enseignement perd desa qualité. »

Un collectif écolepour rassemblerréflexions et actions

Cette lettre distribuée auxparents et aux enseignants,fait état de la situationactuelle : alors que la mai-rie s'engage à construire etrénover des écoles, à mettreen place des dispositifs desoutien et d'aide, l'État, lui,supprime des postes, fermedes classes et brade l'éduca-tion des enfants. Cette lettrepropose aussi de participer aucollectif école dans lequel la

municipalité souhaite « rassem-bler nos réflexions, nos idéesd'actions ».Certains Bezonnais préfèrenty réfléchir quand d'autressignent et s'engagent toutde suite : « Mon petit-fils a desproblèmes de dyslexie, expliqueune grand-mère du quartierde l'Agriculture. Une per-sonne (auxiliaire de vie sco-laire AVS) s'occupe lui enclasse pour l'aider à surmon-ter ce handicap. Grâce à elle,il peut rester dans une classede niveau normal qui lui per-met de progresser. Malheu-

reusement ces postes sont endanger. »

Des menaces réellespour l'école publique

Et les menaces sont bien plusgrandes encore : il s'agit aussidu risque de suppression desécoles maternelles, du refusde scolarisation des enfantsde 2 ans, de la suppressiondes formations pédagogiquespour les jeunes professeurs,de la suppression des RASEDet autres postes extérieurs.

Un jeune papa confie : « Jetravaille avec des architectes.Effectivement des écoles sontconstruites, mais il n'y a pasde professeurs pour s'occuperdes classes qui perdent enqualité et réputation. Ducoup, les parents inscriventleurs enfants dans le privé,quand ils le peuvent. Pour-tant je viens du public, et j'aitrès bien réussi dans la vie. »S'il est certain que l'éduca-tion est en danger, Bezons nesouhaite pas laisser faire.

Aline Angosto

Face au désengagement de l'État en matière d'éducation, la municipalité se mobilise en cette find'année pour la création d'un collectif école. Le but : travailler avec les Bezonnais autour de cethème et agir ensemble.

L'éducation à Bezons :une priorité, un collectif


Farid Berkane et nombre d’élus de la majorité ont rencontré les parents devant les écoles.


Ça craint pourla Maison de l’emploi

Fermeture

Les permanences de Pôle Emploi sont supprimées à Bezonsdepuis le 1er janvier. Inacceptable pour les élus. Insupportablepour les habitants.

Inscriptions scolairesLa période d’inscriptions scolai-res est fixée cette année du24 janvier au 18 février. Lesrendez-vous seront pris àcompter du 10 janvier au01 39 61 86 24.

Centre socialRobert-DoisneauParents, enfants,partagez !Le « Lieu d’accueil Enfants/Parents » est un espace ludiqueoù sont accueillis les parentsavec leurs enfants non scolarisés.Venez jouer avec votre enfantet échangez avec d ’autresparents, tous les jeudis matins,de 9 heures à 11 heures, à la salleGavroche (à côté de l’écoleVictor-Hugo, face au parcBettencourt).Accueil gratuit et anonyme,encadré par des agents de déve-loppement social et une éduca-trice de jeunes enfants de la CAF.

Reprise des atelierscoutureDes ate l iers couture vontreprendre, dans le local LCR desBrigadières. Les ateliers sontouverts à tous les habitants duquartier Agriculture. Rensei-gnements auprès de SandrineCarvalho au centre social Robert-Doisneau : 01 30 76 61 16.

Cherche bénévoles…Lieu de proximité et de dévelop-pement social local, structureouverte à tous les habitants duquartier Agriculture, le centresocial Doisneau se construitchaque jour pour et avec leshabitants. Si vous souhaitez vousinvestir dans la vie de votre quar-tier, ponctuellement ou plusrégulièrement, n’hésitez pas ànous contacter au 01 30 76 61 16.

En bref

Depuis le 1er janvier 2011, lesdemandeurs d’emploi bezon-nais doivent se rendre à Argen-

teuil. Refusant qu’une fois de plus, unservice public disparaisse, les élus sebattent pour le maintien des perma-nences du Pôle Emploi à Bezons.Consuelo Fernandez, l’adjointe aumaire, chargée de la Solidarité, s’enexplique.

En quoi le rôle de Mai-son de l’emploi (MDE)est-il important ?C’est un lieu privilégiéd’accueil, d’écoute, d’in-formation et de conseilde proximité sur toutesles ques t ions l iées àl ’emplo i . Un sout ienpour un retour à la vieactive. Cette MDE, comme tou-tes celles de France, aété créée dans le cadrede la loi de cohésionsociale de janvier 2005.L’un des objectifs étaitde mettre en cohérence, sur leter r i to i re , l ’ac t ion des acteurs del’emploi, améliorant ainsi le servicerendu aux personnes en recherche d’untravail, aux salariés et aux entreprises.Pour ces raisons, la municipalité s’estengagée, avec Argenteuil, dans cettedémarche.

Pourquoi alors la fermer au publicde demandeurs d’emploi ? Début 2011, est entré en vigueur lenouveau cahier des charges régissant lefonctionnement des MDE. Celles-cin’ont désormais plus le rôle d’accueil,d’orientation et d’accompagnement despersonnes en recherche d’un travail.

Le Pôle Emploi qui, désormais, en a laresponsabilité, a donc décidé d’arrêterles permanences au sein de la MDE.Je reconnais là un désengagementsupplémentaire de l’État. Il n’est pasacceptable, alors que le nombre dedemandeurs d’emploi ne cesse de croî-tre, que l’on réduise ainsi les actionsà l’endroit d’un public fragilisé. L’im-

portant en temps decrise, c’est le suiviindividualisé des per-sonnes, d’autant plusque le Pôle Emploid’Argenteuil sature.C’est un recul pournos publics bezonnais,notamment pour lespopulations les plusen difficulté qui trou-vaient au sein de laMDE, une prestationde qualité et un ser-vice de proximité.

La Municipalité a-t-elle entamé desactions ?

Oui ! Dans le cadre de l’aggloméra-tion Argenteuil-Bezons qui est chargéede ces questions d’emploi, le conseilcommunautaire a adopté une motiondemandant à l’État l’inscription dans laloi de finances 2011, des efforts finan-ciers nécessaires au financement desMDE. Et ainsi de maintenir sa dotationà la Maison de l’emploi de l’agglomé-ration, le recentrage de la mission dela MDE sur l’accompagnement despublics en recherche d’emploi, ainsique le maintien des permanences dePôle Emploi à Bezons.

Propos recueillis parCatherine Haegeman

Consuelo Fernandez, adjointeau maire, chargée de la Solidarité


Bezons Infos : De quelle manièreappréhendez-vous le rôle d’un cen-tre de santé ?

Guirec Loyer : Je suis un pur produitdes centres de santé. J’ai toujoursexercé dans ce type de structures. ÀBezons, c’est très différent de monancien poste. Ici, il y a une vraievolonté de maintenir, et même dedévelopper l’offre de soins proposéepar le centre de santé. Il est complè-tement soutenu par la municipalité etil est doté de nombreuses spécialitésmédicales.Je travaille donc en confiance avecdes élus qui ont une véritable visionde ce que doit apporter ce type destructure à la population. Les centresde santé ont de vrais défis à relever.Ils doivent répondre à une fortedemande d’accès aux soins, face aumanque inquiétant de médecins libé-raux en milieu périurbain. Ce sont desoutils d’égalité des citoyens devant lamédecine, en proposant des spéciali-tés qui auraient disparu de ces terri-toires et à des conditions financièresaccessibles à tous.

B.I. : Fort de votre expérience,quelles sont vos propositions pourle centre municipal de santé deBezons ?

G.L. : Pour l’instant je viens d’arriveret j’observe encore les pratiques, leshabitudes. Ce qui est sûr, c’est qu’ilfaut, au minimum, essayer de mainte-nir l’offre de soins au niveau où elleest. Pour cela ma première missionsera de remplacer un endocrinologueet un pneumologue. Le maintien desactivités de prévention et de santépubliques doivent aussi faire l’objet detoute notre attention (voir page 28).Avec l’évolution des disciplines prati-

quées au CMS, je vais égalementdevoir mener une réflexion sur la réaf-fectation de locaux qui sont aujour-d’hui inoccupés.Enfin, les centres de santé ont voca-tion à être des lieux de formationspour les externes et internes. Celapermettrait d’accroître l’offre de soinset valoriserait le centre. Pour ce faire,je souhaite devenir maître de staged’ici à 2011. Je dois entamer une for-mation dans les mois à venir.

Propos recueillis par Julia Tourneur

Centre municipal de Santé« Maurice et Liliane-Bourstyn »2, rue du Docteur-Rouquès95870 Bezons.Service médical 01 30 76 97 13Service dentaire 01 30 76 44 62Ouvert du lundi au vendredide 9 heures à 12 heureset de 14 heures à 19 heures.Le samedi de 8 heures à 13 heures.

« Les centres de santésont des outils d’égalité »Arrivé le 15 novembre dernier, le médecin de 48 ans livre sa vision du métier et les projetsqu’il souhaite mettre en place pour le centre de santé de Bezons.

2 questions à… Guirec Loyer, nouveau directeur du centre municipal de santé


Guirec Loyeren 5 dates1989 : termine ses études àl’université de médecine de Paris13 Bobigny (93)

1989-2003 : travaille au centremunicipal de santé de Drancy(93)

2003-2005 : travaille au centremunicipal de santé du Blanc-Mesnil (93)

2005-2010 : travaille à la directiondu centre municipal de santé deDugny (93)

Novembre 2010 : dirige le centremunicipal de santé de Bezons.

Bio-express


[ solidarité ]

La neige, le froid et les mauvaises conditionsmétéorologiques n’ont pas découragé les152 Bezonnais invités à la journée de la

solidarité. En famille, tous sont venus pour par-ticiper à cet après-midi de fête. Les enfants ontpu se divertir lors d’ateliers proposés par desassociations et services municipaux*. Les parentsavaient, eux, un espace convivial aménagé pourdiscuter autour de boissons chaudes et degâteaux confectionnés par l’associationConvivial Quartier. En début d’après-midi, Consuelo Fernandez,adjointe au maire en charge des questions desolidarité, a tenu à rappeler que « le maire, lamunicipalité et les services s’impliquent forte-ment contre les injustices. » Elle a tenu à saluer« le remarquable travail de toutes les associa-tions présentes. Non seulement elles savent tra-vailler ensemble, mais elles le font bien. »Vers 16 heures, un spectacle musical dugroupe Amulette a réuni tout le monde. Petitset grands se sont mis à danser sur des rythmesrock effrénés. Mais l’apparition de la bûcheà 17 heures a eu vite fait de rassembler lesfoules autour de la table !La journée s’est très bien déroulée grâce à latrès grande implication de tous, notamment dela soixantaine de bénévoles présents. Beau-

coup de jeunes se sont investis et resteront encontact avec les associations.Et pour garder un bon souvenir de cette jour-née, le photoclub Nicéphore s’est déplacé avectout un studio photos pour faire de jolis portraitsde famille. Beaucoup sont repartis avec unebelle photo encadrée.

A.A.

* ATD quart monde, Croix-Rouge, Secourspopulaire, Régie des quartiers, Secourscatholique, photoclub Nicéphore, servicemunicipal de la jeunesse, CCAS, cuisinecentrale, service fêtes et cérémonies, servicepetite enfance, service prévention/sécurité, lesélus du pôle Solidarité.

Une journée festivede solidarité

Un repaspour la Palestine

Solidarité internationale

Dimanche 19 décembre a eu lieu, à l’espace Aragon, la journée de la solidarité. Elle proposait auxenfants des ateliers organisés par des associations. Un moment festif pendant lequel tout lemonde a partagé la bûche de fin d’année !

L e 12 février prochain, àl’espace Aragon, l’associa-tion de solidarité « Bezons-

West Bani Zaïd » organise un repassolidaire au profit de la ville pales-tinienne. Il est le fruit du travaild’un collectif d’associations : lecomité de jumelage, l’ATSF, Cultu-res croisées, TEC France, l’ARAC,et village de l’amitié – Van-Cahn.L’objectif est de contribuer à lareconnaissance d’un état palesti-nien sur les frontières dessinées en1967 et à la paix dans cette régiondu monde. Il s’agit également desoutenir la première délégation del’association qui se rendra à WestBani Zaïd, en juin prochain, pourtisser des liens d’amitié entre leshabitants des deux collectivités.

Mais cette soirée sera aussi l’occa-sion de lancer l’opération de un« un bateau pour Gaza » à Bezons.En juin, il devrait se joindre à uneflottille internationale destinéeà dénoncer et briser le siège israé-lien, promouvoir et faire respecterle droit international, et répondreà la crise humanitaire que subis-sent un million et demi de Palesti-niens à Gaza.

Une huile d’olive bio

Un livre d’Or permettra égale-ment à chacun de faire passer unmessage grâce à la délégationbezonnaise. Lors des premiersdéplacements en Palestine, lesefforts pour structurer l’importa-

tion d’huile d’olive « bio » ontdébuté. Aujourd’hui ce projet estsoutenu par Andines, une scop(société coopérative ouvrière deproduction). Elle mène les négo-ciations dans un contexte quel’on sait compliqué. Une com-mande de 20 000 bouteilles,issues de plusieurs coopérativeset villages, pourrait être passéeen janvier. Les premiers flaconsseront à vendre lors de la soiréedu 12 février.Repas, soirée dansante et cultu-relle avec des danses du mondegrâce à différentes associationsbezonnaises, elle s’annonce mili-tante, revendicative et agréa-ble.

O.R.

Le prix de la soirée qui débuteraà 19 heures est fixé à 22 euros.Renseignement auprès des asso-ciations organisatrices :

Bezons West Bani ZaïdChez Jean Contri, 7, rue Georges-Dimitrov. Tél. : 01 39 47 25 37.

ATSF 14, rue de la Liberté. Contact :José Da Costa au 06 11 19 43 70.

Comité de jumelage 23, rue Jean-Foulonneau.Contact : 06 85 81 86 44.

Cultures croisées 29, rue du Bois-Prieur. Contact :06 18 99 34 25.

Dès 19 h, l’espace Aragon accueillaitune centaine de personnes.Venus spécialement pour le conseil

municipal extraordinaire, les Bezonnais ontpu assister au compte rendu de la concerta-tion sur le projet cœur de ville et poser leursquestions lors de la suspension de séance. La présentation a commencé par la pro-jection d’un film sur le cœur de ville deBoulogne-Billancourt, un exemple réusside centre commercial ouvert sur la ville.

Dominique Lesparre a ensuite présenté lesrésultats de la concertation qui a eu lieu deseptembre à décembre 2010. La municipalitéa mis à disposition un maximum de supportsde communication et a organisé plusieurs ren-contres sur la ville. Ainsi, le projet était connudès septembre par plus de 74 % des habitants.La concertation du cœur de ville a été actéeà l’unanimité des suffrages exprimés.Au mépris des Bezonnais, le représentantUMP a quitté la séance après son intervention.

Lieu, financementet développementD’après l’enquête, le lieu envisagé, autour dela Grâce-de-Dieu apparaît comme une évi-dence. Concernant le financement, lemaire rassure les habitants : les pro-moteurs supporteront les plus grossesdépenses en achetant le foncier à laville. Mais celle-ci gardera la maîtrisedu développement puisque la phase


[le

do

ss

ier]

Mercredi 8 décembre dernier, les Bezonnais étaient invités à participer au conseil municipalextraordinaire. Le but : faire un bilan de la concertation qui a eu lieu ces derniers mois à proposdu projet cœur de ville.

Conseil municipal extraordinaire :la concertation du cœur de ville validée

Groupe union démocrate, Messieurs Houssayeet Gibert.

Groupe socialiste, Monsieur Launay.

opérationnelle sera réalisée par unaménageur urbain choisi par la com-mune. Il a semblé également évidentaux Bezonnais de construire un nouvelhôtel de ville pour créer un pôle cen-tral administratif plus performant.

Commerce, accessibilitéet développement durable

Quelques craintes ont été expriméesconcernant le commerce local. Le mairea expliqué : « on peut très bien imagi-ner, comme à Boulogne, un centre com-mercial qui ne soit pas fermé, où nousne sommes pas prisonniers des ensei-gnes, mais plutôt un centre totalementouvert sur la ville et sur la rue Édouard-Vaillant. » Une grande enseigne « loco-motive » est bien sûr indispensable pourle développement, mais ce site seraaussi un lieu de rencontres et d’échan-ges. L’accessibilité sera, quant à elle,

pensée pour faciliter les déplacementsdoux. La municipalité est consciente de l’im-portance des espaces verts. L’actuelparc Bettencourt, ne répondant plusaux attentes des Bezonnais, seradéplacé dans le prolongement du pôlecommercial.

Les nouvelles constructions

L’enquête révèle également des attentesconcernant la place du logement, l’offresportive et culturelle et la nécessitéd’un groupe scolaire supplémentaire. Leprojet devrait intégrer des logementssociaux qui ne seront pas exclus de cenouveau centre-ville. Le déplacement dustade Auguste-Delaune ne diminuera enrien le niveau d’équipement de la ville.

La salle Aragon pourrait également êtrereconstruite dans un esprit plus culturel etmodulable. Quant au nouveau groupescolaire, il deviendra, d’après les évolu-tions démographiques prévues, nécessaire. Pour finir, le maire a rappelé que le pha-sage des travaux sera déterminé avec lesBezonnais pour limiter un maximum lesnuisances. En conclusion, les enquêtes ont montréque 85 % des Bezonnais sont favorables àce nouveau projet.Après plusieurs remarques, questions etsuggestions du public, lors d’une suspen-sion de séance, le conseil municipal avalidé la démarche de concertation.Prochaine étape : la création de la zoned’aménagement concertée. Rendez-vousen 2011 pour la suite du projet.

Aline Angosto


Qu’en ont dit les Bezonnais ?

La concertation sur la décision de penser un nouveau cœur deville à Bezons a permis à de nombreux habitants de donner leuravis. Voici quelques uns de leurs mots, cueillis au fil des réunionspubliques ou sur le registre.

« Le cœur de Bezons doit battre au même rythme que ceux qui l’occupent.Adapter l’environnement à l’homme et pas l’homme à l’environnement. »

Georges R.

«Toulouse, Montpellier, Dijon, Metz, Colombes, etc. Toutes ces villes et biend’autres encore se caractérisent par un point commun qui est au cœur :

UNE GRANDE PLACE. Alors construisons une grande place autour de la mai-rie et des commerces pour réunir tous les Bezonnais dans les grandes occa-sions : foire, fêtes, 14 juillet, etc. »

Abdel Kader S.

«Après la visite de samedi (16 octobre), une mairie avec tous les servicesadministratifs, pour répondre aux usagers et permettre au personnel de tra-

vailler dans de meilleures conditions s’avère nécessaire ».

Ginette S.

«Un projet fort intéressant qui apportera le dynamisme nécessaire au déve-loppement de notre ville. Un projet ambitieux, porteur de développement

durable qui fait, fera, de Bezons une ville du XXIe siècle. »C.S.

«Avoir plus de commerces, ce serait attractif pour les salariés qui travaillentà Bezons. Ils resteraient peut-être sur place. »

Entendu au Conseil de quartier de l’Agriculture

« Je suis Bezonnaise depuis 8 ans. Je ne viens pas beaucoup dans le « cen-tre » car ce n’est pas assez vivant. Je suis pour le nouveau centre-ville. »

Annick C.


Et maintenant…

Concrétiser les moyensde réussir les orientations

[ le dossier ]

Éric Poirier, directeur général des services techniques, expliquesur quelles bases vont être menées les prochaines étapes ducœur de ville.

Bezons infos : Quel sont les enjeuxde ce projet ?

Éric Poirier : Partout, le commercetraditionnel, de bouche par exemple,disparaît progressivement au profitd’un commerce de services. Ce nou-veau commerce va perdurer mais il necorrespond pas à un service complet àla population. Pour relancer les autres,il faut un volume de chalandise suffi-sant. Sinon, la rue s’éteindra comme lamajorité des rues commerçantes debanlieue. C’est dans cet esprit-là qu’onporte la réflexion. Il ne s’agit pas dedéplacer le centre actuel mais de luiredonner une dimension suffisante, enjouant sur la complémentarité.Il doit également permettre de remettreà niveau nombre d’équipementspublics et sportifs, les espaces verts,d’en créer de nouveaux, de réaliser deslogements avec des commerces variéspour mettre tout ça en mouvement.

B.I. : Comment y parvenir ?

É.P. : Il faut donner un élan pour redy-namiser tout l’espace. L’arrivée futuredu tramway améliore la desserte de celieu. C’est une opportunité de « paci-fier » la Grâce-de-Dieu, c’est-à-dire defaire se côtoyer piétons et voitures sansdanger. Ce projet va donc structurerl’aménagement urbain à moyen et àlong terme.

B.I. : Et la route ?

É.P. : Un autre enjeu, sera de transfor-mer la RD 392. C’est aujourd’hui un élé-ment pénalisant. Les gens passent maisne s’arrêtent pas. Il faudra leur donnerune raison et la possibilité de station-ner en souterrain pour acheter ici.Il faut capter une clientèle plus largepour pérenniser l’activité commercialelocale. Notamment celle du passage.C’est pour réussir ces objectifs, répon-dre aux orientations débattues lors dela concertation, que nous travaillons,services techniques et élus. Il faut main-tenant les concrétiser, les mettre enforme, et regarder comment les mettreen scène, avant de les soumettre à laconcertation. Nous sommes dans unes i tua t ion unique, avec beaucoupd’atouts. Il y a tout à inventer.

Propos recueillis par Olivier Ruiz

C’est pour réussir ces objectifs,répondre aux orientations

débattues lors de la concertation,que nous travaillons,

services techniques et élus.


François Leclercq, architecte-urbaniste, n’en fait pasmystère : « nous avons la culture de l’anti centrecommercial. » Il est ravi qu’il n’y en ait pas à Paris

où il habite. En accompagnant une délégation deBezonnais aux « Passages de l’Hôtel de Ville » à Boulogne-Billancourt le 20 novembre dernier, c’est bien autrechose qu’un centre commercial qu’il a fait visiter.En proposant cette rencontre à un groupe de Bezonnaisengagés dans la co-élaboration du nouveau cœur deville, la municipalité poursuit un patient travail d’infor-mation et de réflexion sans a priori. Boulogne, deuxièmeville d’Île-de-France, et Bezons, sont très différentes.Dominique Lesparre, maire de Bezons, l’a rappelé sursite aux participants captivés par la visite. « La densitéurbaine est ici sans rapport avec celle de Bezons. Maiselle n’empêche pas de vivre », a-t-il notamment remar-qué. Commentaire de François Leclercq : « la densitéoffre une contrepartie : l’intensité urbaine. À Bezons,vous pourriez avoir un mélange des genres et uncontraste très intéressant. De la densité avec la circula-

tion, les commerces, le cinéma. En s’enfonçant, on iraitvers des espaces de plus en plus verdoyants et calmes. »Situés au cœur de Boulogne « Les Passages de l’Hôtelde Ville » accordent ensemble des boutiques, uncinéma, des logements variés, une belle place avec,côté sud, un ensemble de restaurants et de cafés. Ladevanture d’une boutique de lingerie féminine de qua-lité donne ainsi sur des logements sociaux. L’aire delivraison et de stockage est totalement souterraine. Sitôtsorti du parking, au niveau (-3) on voit déjà la lumièredu ciel et un mur végétal. Étonnant !Les habitants peuvent circuler à pied dans les passa-ges longtemps après la fermeture des boutiques.L’espace dédié au commerce reste ici public. Le touts’insère dans une structure urbaine existante etancienne. Livrés en 2001, « Les Passages de l’Hôtel deVille » ont vitalisé les commerces de la principale artèrecommerçante de Boulogne sur laquelle ils donnent.

Dominique Laurent

Aller voir ce que font les autres pour mieux élaborer ensemble le futur cœur de ville.Tel était le sens de la visite à Boulogne-Billancourt proposée par la municipalité.

Des Passages de l’Hôtel de Villede Boulogne au cœur de ville de Bezons


[ portrait ]

«Aux Brigadières, noussommes à dix minu-tes maxi du futur

cœur de ville. » Président del’association « Le Renouveauaux Brigadières », PascalBuyssens ne laisse pas pas-ser une occasion de plaiderpour les Brigadières. Il y estné avant d’y grandir. « Jen’ai jamais eu envie de par-tir. C’est mon quartier, c’estchez moi. »Cuisinier professionnel pas-sionné par son métier, tri-athlète à l’USOB, PascalBuyssens ne manque pasd’occupations. Et, il sait àquel point être à la prési-dence d’une amicale delocataires peut être prenant.Il a jadis été simple adhé-rent, secrétaire, trésor ie r e tp r é s i d en t d e l a défunteALB, (Association Les Bri-gadières). Oui, mais vo i l à ,il aime trop les Brigadières !Il ne veut pas rester les brascroisés face à la dégradationde la qualité de la vie danssa chère cité. « Normale-ment, nous habitons la rési-dence des Brigadières dansle quartier de l’Agriculture.On parle de cité à cause del’état », estime-t-il. « L’asso-ciation Le Renouveau desBrigadières trouve son ori-gine dans le ras-le-bol deslocataires. Il y a trop delaisser-aller. Il suffirait quele bailleur fasse son métier. »Une rencontre avec Logirep,en juin, au côté de DominiqueLesparre a servi de détona-teur. « Rien de ce que nousdemandions ensemble avecle maire n’était pris encompte. »Entre les malfaçons consta-tées lors de la rénovation deslogements, le retard du chantierde construction de nouveauxlogements, le manque de réac-tion de Logirep aux deman-des des locataires, le cahier

de doléances est bien rem-pli. Esprit positif, PascalBuyssens, plutôt que derécriminer dans son coin, adécidé de passer à l’actioncollective. « L’aide du centresocial Robert-Doisneau nous

a été précieuse pour créerl’association à la mi-juillet »,souligne-t-il.29 locataires y ont déjàadhéré. Le bureau est fortaujourd’hui de cinq mem-bres très actifs. « Si les gensne revendiquent pas defaçon constructive, il ne sepasse rien », observe-t-il. Il

fait lucidement la part deschoses. « Il y a un manquede dialogue avec les gardiensparce que les locataires nevont plus vers eux non plus.»C’est tout cela qu’il veutchanger.

Le Renouveau des Brigadiè-res est déjà passé à l’actionconcrète. Une réunion parrapport au terrain de jeux, àl’abandon. Objectif : un ter-rain de jeux collectifs pourles jeunes, et des jeux pourles tout-petits en état.Parents et enfants ont été invi-tés à un goûter le 15 décem-

bre. Une galette des rois esten préparation.« On n’aura pas tout, tout desuite. Tout ne se fera pas enun jour », nuance PascalBuyssens. Les objectifs sontmultiples. Développer ledialogue entre gardiens etlocataires, intensifier lesrelations entre les locataireseux-mêmes, organiser unepression collective sur lebailleur pour réparer ce quine va pas.Pascal Buyssens a connuaux Brigadières une époquebien différente. « Il y avait dela verdure et beaucoup defleurs. Tout prétexte étaitbon pour se rencontrer. Ily avait beaucoup d’événe-ments, avec buvette et sand-wicherie ! » Une époquerévolue ? Non. Un art de vivreensemble à reconstruire.

Dominique Laurent

Contact :Centre social Robert-Doisneauau 01 30 76 61 16

“Si les gens

ne revendiquent pas

de façon constructive,

il ne se passe rien.”

Pascal Buyssens

L’amoindrissement du plaisir d’habiter aux Brigadières l’attristait.Alors Pascal Buyssens a décidé de passer à l’action. Collective !Pour obliger le bailleur à faire son métier. Et rapprocher des voisinsqui s’ignorent.

Pascal BuyssensPrésident du Renouveau des Brigadières


Réuni en fin d’année dernière, le conseil de l’agglomération Argenteuil-Bezons a passénombre de dossiers en revue. En février, Bezons Infos reviendra sur l’adoption du budgetprimitif pour 2011.

[ territoire ]

Avis sur le réseau de transport public du Grand-ParisLes élus communautaires d’Argenteuilet Bezons ont émis un avis sur letransport public dans le cadre duGrand-Paris. Ils demandent que lemétro automatique de rocade amé-liore l’offre de l’ensemble des territoi-res de la région, qu’il desserve une des

gares de la l igne J pour assurer laconnex ion de l ’agglomérat ion àce réseau, que la réalisation de laTangentielle nord desservant les deuxgares d’Argenteuil soit réalisée enpriorité, et que soient assurés tous lesprojets inscrits au plan régional de

mobilisation pour les transports etenfin que l’État et la Région finalisentles accords financiers indispensablesau syndicat des transports d’Île-de-France pour réaliser ces opérations.

O.R.

Transport

P armi les plus importants dossierstraités lors du dernier conseil com-munautaire de 2010, il faut retenir

que l’intercommunalité a sollicité lesvilles pour qu’elles acceptent le transfertde leur compétence « espaces verts ». Eneffet, elle est aujourd'hui en charge denombreuses compétences parmi lesquel-les la voirie, la propreté, les berges deSeine. Dans ce cadre, le transfert versl’agglomération des espaces verts com-munaux apparaît à la fois nécessaire etcomplémentaire à ces missions. Ilconcourra, de ce fait, à la réalisation del'objectif global d'amélioration du cadrede vie.Au titre des compétences dites « faculta-tives », Argenteuil et Bezons devront doncse prononcer, via leur conseil municipal,pour transférer à l’agglomération, à ladate du 1er juillet prochain, « la gestion,l'entretien, la création et l'aménagementdes terrains communaux affectés auxespaces verts à l’exclusion des ateliersnature ou autres animations à vocationéducative, des terrains de sport de proxi-mité, de l’entretien des parcelles relevantdu domaine privé des villes, ainsi quel’entretien et l’aménagement de la vigned'Argenteuil », pour reprendre précisé-ment la décision actée par les élus.Le transfert du personnel affecté à ce sec-

teur s’opèrera également au 1er juillet, letemps de mener à bien les discussionsnécessaires avec les agents et leurs repré-sentants.Le transfert par les villes de la gestionde leurs espaces verts permettra de ren-forcer, davantage encore, la cohérence

des interventions sur l'espace public. Ildevrait permettre également de faireprogresser la dotation globale de fonc-tionnement allouée par l’État et amélio-rer les recettes de l’agglomération.

O.R.

L’agglomérationétend ses compétences

Conseil communautaire


[ votre agenda ] Janvier -février

> Février

Dimanche 6Solidarité

Bourse aux livres – à partir de 9 hMaison de quartier Gavroche – (p. 5)

Samedi 12Solidarité

Repas pour la Palestine – à partir de19 hEspace Aragon – (p. 11)

> Janvier

Vendredis 7, 21, 28Retraités

Ateliers d’arts plastiques14 h Aux ateliers – 20, rue Gabriel-Péri(p. 30)

Samedi 8Retraités

Banquet des seniors – 12 hEspace Aragon – (p. 30)

Dimanche9Retraités


Mardi 11Danse et théâtre

Parce qu’on ne va pas lâcher – 21 hThéâtre Paul-Eluard – (p. 21)

Samedi 15Musique et danse

Bach… à sable – 21 hThéâtre Paul-Eluard – (p. 21)

Du15 au30Retraités

Exposition arts plastiques Médiathèque Maupassant – (p. 21)

Samedi 15Lecture

Club des lecteurs – 10 h Médiathèque Maupassant – (p. 21)

Samedi 15Retraités


Mardi 18Jonglerie et danse

PPP (Position Parallèle au Plancher)– 21 hThéâtre Paul-Eluard – (p. 21)

Samedi 22Musique

Jazz Manouche – 20 h 30Salle Paul-Vaillant-Couturier – (p. 22)

Jeudi 27Retraités

Visite de la chocolaterie Girard Paris – (p. 30)

Du24 janvier au 18 février

Scolarité

Inscriptions scolaires – (p. 9)

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Histoire et patrimoine : le château de BezonsÀ l’heure où la ville évolue à grands pas et où tous les Bezonnais participent à construire l’avenirde la ville, Bezons infos revient sur quelques éléments historiques de la commune. Et notammentun monument qui fut présent sur la ville pendant plus d’un demi millénaire : le château.

La famille Bazinà l’origine du châteaude Bezons

C’est en 1407 que la familleBazin vient s’installer à Bezons.Ils y font construire le châ-teau à l’endroit de l’actuelleplace Lénine. La bâtisse pos-sédait également un parc quis’étendait entre les rues dePontoise, Maurice-Berteauxet Édouard-Vaillant. La familleBazin est très proche de lafamille royale. Au XVIIIe siè-cle, le Maréchal Bazin deBezons et son frère font par-tie du conseil de régence quiassura le pouvoir entre lesrègnes de Louis XIV et Louis XV.En 1740, une grave inonda-tion a lieu et endommage lechâteau. Le seigneur décidedonc de détruire une dizainede maisons dont celle duvicaire, pour reconstruire lechâteau et sa ferme. Les Bazin quittent définitive-ment Bezons en 1735 et louentle château.

Un couple deBezonnais, hérosd’un conte

Le comte de Saint-Florentinest le premier à louer labâtisse. Il y reçoit beaucoupd’amis dont l’écrivain, célèbreà l’époque, Marmontel. Cedernier écrivit un conte racon-tant l’histoire d’un couplebezonnais, Anette et Lubin.Il fit l ’objet de beaucoupd’adaptations au théâtre, àl’opéra et fut même traduit etpublié en six langues.

Après l’installation d’autreslocataires à la fin du XVIIIe,le château est finalementracheté par le comte deSugny en 1809 qui devientmaire de Bezons en 1811,date à laquelle fut inauguréle premier pont de Bezons.

L’origine dela rue Villeneuve

Ensuite, le château passe demains en mains : celle dubaron de Ballainvilliers quivend à la commune le terraincorrespondant aujourd’huià l’ancien cimetière, du maré-chal Victor, duc de Bellune,officier de Napoléon, d’Antoinede Passy, secrétaire d’Étatpuis de Junius Villeneuve le25 février 1856.

C’est à cette époque que desrues sont tracées dans le parc.L’une d’elles a gardé sonnom d’origine: rue Villeneuve.Les rues Meissonnier, de laMairie et Georges-Dupontavaient, quant à elles, lesnoms des enfants de Villeneuve.

Un pensionnatpendant 80 ans

En 1861, le château estvendu à la congrégation desDames du Calvaire. Les reli-gieuses y créent un pension-nat pour jeunes filles. En1870, le château subit denouvelles et importantesdégradations. Occupé parles Prussiens, le château sertde cible aux projectiles fran-çais. Le coût des réparations

est faramineux. Le pension-nat existera jusqu’au débutde la seconde guerre mon-diale. Il est ensuite aban-donné puis détruit dans lesannées 50 par le service d’Étatdes Ponts et Chaussées. Aujourd’hui plus rien nesubsiste du château. Seulesquelques colonnes qui for-maient un petit kiosque dansle parc ont été conservéesprès de l’ancienne maisondu jumelage rue Villeneuve.Ce terrain prévu pour laconstruction de nouveauxlogements sociaux a été entiè-rement dégagé en vue destravaux. Les colonnes sontaujourd’hui conservées dansl’attente d’être restaurées etré-installées sur la ville.

Aline Angosto(Source : Daniel Renard)

Pensionnat pour jeunes filles Notre-Dame-du-Calvaire.


[ culture ]

Avant sa sortie nationale, le 26 janvier prochain, le film « Dessine-toi »,a été projeté aux Écrans Eluard. Ce petit chef-d’œuvre de poésie de GillesPorte a fait l’objet d’un débat en présence du réalisateur.

L e réalisateur Gilles Portes’est baladé avec unevitre et un gros feutre

dans 33 pays et a invité descentaines d’enfants âgés de3 à 6 ans, à réaliser leur auto-portrait sur ce grand cadretransparent.D’un côté du miroir, desenfants racontent – sans unmot – entre rires, étonnement,tristesse, malice ou désarroi,les grandes étapes de la créa-tion. Et de l’autre, un publictour à tour amusé, dérouté ouinquiet avec des yeux quibrillent autant que ceux desloupiots invités à se dessiner.Pour en savoir plus, GillesPorte nous entraîne dansles coulisses de son long-métrage.

Comment est née l’idéede ce film ?D’une institutrice ! Lorsque j’ai

amené ma fille de 3 ans à l’écolematernelle, j’ai remarqué quechaque portemanteau de saclasse était identifié par unbonhomme. Et que chacund’eux était différent. J’ai faitdessiner ma fille, les enfantsde sa classe puis de son école.170 enfants de 3 à 6 ans onttracé leur autoportrait sur unefeuille de papier noir avec uncrayon blanc. Et au bout dequatre ans, j’ai poursuivi l’ex-périence dans d’autres pays,avec du papier et des crayons,puis avec une vitre. Mon objectif : donner un coupde projecteur sur une diversitéet une pluralité qui existentnaturellement chez les jeunesenfants et qu’on retrouve plusdifficilement chez les adultes.

Dessine-toi, un filmpolitique ?C’est une démarche artistique

qui devient politique. Au coursde mes voyages , j ’ a i pr i sconscience que nos écolesmaternelles sont un modèleunique dans le monde et qu’ilfaut le préserver n’en déplaiseà un ex-ministre de l’Éducationnationale qui remettait en ques-tion notre système éducatif endirection de la petite enfance.Je me suis rendu compte aussique la France ne respectait pasles Droits de l’enfant. Enacceptant de signer 54 articlesde la Convention Internatio-nale, ne s’était-elle pas fixé ledevoir de protéger tous lesmineurs présents sur son terri-toire, quels qu’ils soient, etd’où qu’ils viennent… Demême quand une petite fillepalestinienne se dessine entredes murs, ça devient poli-tique.

Propos recueillis parCatherine Haegeman

Qui est Gilles Porte ?Réalisateur, scénariste, direc-teur de la photographie etphotographe. « Quand la mermonte », c’est lui. Ce film ad’ailleurs été récompenséd’un César en 2005.

Pour en savoir plus :Portraits, autoportraits deGilles Porte publié aux Édi-tions du Seuil.

Quelques chiffres4 000 enfants rencontrés120 heures de rushes5 continents33 pays visités12 vitres de 1,70m X 1,10m123 markers500 crayons blancs2000 feuilles de papier noir

Ciné-débat

Dis ! Fais-moi un dessin


Contrairement aux créations anglo-saxonnes, la bande dessinée fran-çaise ainsi que le cinéma et la

littérature ont tendance à éviter de toucheraux personnages politiques contempo-rains… Peu de BD qui ne soient pas dessinsde presse, peu qui ne soient pas caricaturesquand il s’agit d’aborder la question poli-tique. L’exception notable est celle que vousdevriez lire… Une BD dessinée par l’auteurd’« Isaac le pirate » et écrite par Lanzac,pseudo d’un homme qui a été membre ducabinet d’un homme haut en couleur, dontla flamboyance est ici à peine caricaturée,Dominique de Villepin, ici dépeint enAlexandre Taillard de Vorms. Dès les premières pages, on suit avec laboule au ventre le personnage principal,Arthur Vlaminck qui se rend à un entretiend’embauche avec le ministre et imaginecelui-ci en Dark Vador… Dès son appari-tion, Taillard de Vorms semble ne perdreaucune seconde, s’agite et a une gestuelleprécise et expressive. Devant lui, le per-sonnage de Vlaminck, chargé du « langage »au sein du cabinet, le « scribe du pharaon »en somme, contraste par son manque deconfiance…L’aventure au sein du cabinet débute là : sondirecteur est essentiel et débordé. Lesconseillers prennent leur ticket pour voir leministre qui ne passe qu’en coup de ventsous l’onomatopée « VLON ». Pendant cetemps, Arthur Vlaminck planche sur sonpremier discours sans connaître la positiondu ministre concernant les enjeux diploma-tiques. Politique fiction ? Ce n’est pas cer-tain…Au fur et à mesure des pages, nous suivonsles allers-retours du discours de Vlaminckqui ne trouve jamais grâce aux yeux duministre. Premier tome d’une future série, ces chroni-ques diplomatiques sont riches en ensei-gnement politique et offrent au lecteurl’occasion de s’immerger dans un milieuimpitoyable au cœur duquel s’illustre cepersonnage exalté et... un peu ridicule.

Arnaud

Le livre du moisde la médiathèque

Quai d’Orsayde Blain et Lanzac

Vendredi 7 janvier à 20 h 30L’œuf et la pouleThéâtre à partir de 5 ansDe Catherine Verlaguet etBénédicte GuichardonCompagnie Le Bel après-Minuit

Mardi 11 janvier à 21 heuresParce qu’on va pas lâcherDanse et théâtre (soirée offerte auxabonnés)De Hassan Razak etMourad BouhlaliCompagnie Onstap

Samedi 15 janvier à 11 heuresBach… à sable !Musique et danse à partir de18 moisDu Théâtre de la Guimbarde

Mardi 18 janvier à 21 heuresPPP (Position Parallèleau Plancher)Jonglerie et danseDe Philippe MénardCompagnie Non Nova

Vendredi 21 janvier à 21 heuresPasso (Pas/Démarche) –QuintetDanseDe Ambra Senatore

Mardi 25 janvier à 21 heuresMusica NudaChant et contrebasseDe Petra Magoni etFerruccio Spinetti

Vendredi 28 janvier à 21 heuresôQueens [a body lab]Genre multipleDe Michel SchweizerCompagnie La Coma en coréalisa-tion avec L’apostrophe

Vendredi 4 février à 21 heuresChambres d’hôtelsDanse De Valérie RivièreCompagnie Paul les Oiseaux.

Pour ce mois de janvier, pas moins de huit spectaclessont proposés aux Bezonnais au théâtre Paul-Eluard.Il y en aura pour tous les goûts : danse, théâtre, jonglerie,musique, de quoi satisfaire petits et grands !

Un festival de spectaclesau TPE en janvier

Rentrée littéraireau club des lecteursLa prochaine séance du club deslecteurs qui se tient à la média-thèque Maupassant, sera consa-crée à la « rentrée littéraire ».Rendez-vous le samedi 15 janvierà 10 heures.

Les seniors s’exposentLes participants à l’atelier d’artsplastiques pour les seniors,animé par Louis Tartarin,exposeront leur travail à lamédiathèque en janvier.Rendez-vous du 15 au 30 janvierpour apprécier leur sensartistique.


[ culture ]

L’école de musique bezon-naise et le conservatoired’Argenteuil ont donné

une série de concerts, avec desmusiques pour petits et grands,reprenant « Pierre et le Loup »de Sergueï Prokofiev. La secondepartie était consacrée à la suitede jazz n°2 de Chostakovitch.Le 1er décembre dernier, cetteproduction de l’agglomérationétait à Bezons pour une repré-sentation à 20 heures au TPE.Dans l’après-midi, le mêmespectacle avait été offert auxenfants du centre de loisirs pri-maire. Un vrai beau momentde musique. Pour tous.Avec Sandra Rebocho récitante,e t les so l i s tes des écolesd’Argenteuil et Bezons, ladirection a été assurée parBéatr ice Maf fé i e t DanielKenigsberg.

O.R.

Musique

L’agglomération produitProkofiev et Chostakovitch

L’association « Sophie l’a dit »présentera le samedi 22 jan-vier une pièce théâtrale et

musicale consacrée à la vie du gui-tariste Django Reinhardt, icône dujazz manouche.Alternant morceaux musicaux etsaynètes de la vie du musicien« Un voyage au cœur de la vie deDjango » sera joué à par t i r de20 h 30 salle Paul-Vaillant-Couturier.La mise en scène est de Claude

Chevallier, également premier gui-tariste, avec Geneviève Buono,actrice, Jean-Michel Kohn, clari-nette et James Sand, deuxième gui-tare.

Salle PVC4-6, rue des MarronniersSamedi 22 janvier – 20 h 30Entrée : 5 euros.Réservations et renseignements au06 13 14 94 80.

Jazz manouche

Hommage

à Django Reinhardt

le 22 janvier


Fidèle à la tradition qui veut que le temps des fêtes soit une période de partage, l’école de musiqueet de danse de Bezons a offert, le 12 décembre dernier, son concert de Noël.

Toutes les belles histoirescommencent par « il étaitune fois ». Alors… Il était

une fois une école de musiquequi avait réuni 250 élèves pourun voyage musical au paysDes contes et légendes. «Tousnos concerts sont importants,mais celui de Noël permetde faire participer un maxi-mum d’enfants dont certainsse produisent pour la pre-mière fois en public.» C’estdonc avec un bonheur tou-

jours renouvelé que DanielKenigsberg, directeur de l’EMDa convié le public bezonnais àce traditionnel rendez-vous.Le rideau s’est levé sur une pre-mière partie, placée sous lesigne des musiques de films.Les classes de cordes pincées,parmi lesquelles celles duconservatoire d’Argenteuil, ontouvert le bal suivi de la choraleadultes et des Triolets.En seconde partie, le tableau decontes et de légendes a donné

l’occasion aux spectateurs d’admi-rer le travail accompli par MartineVove qui s’est occupée de l’or-chestration et d’Aline Heitzmannpour la mise en scène.Les professeurs ont concoctéun concert où se sont entre-croisés, avec grand art les clas-ses de formation musicale,musique de chambre, harpe,chant, chorale et claquettes,accompagnées des Triolets.« Un vrai travail de transver-salité » se réjouit Charlotte

Genest, directrice adjointe del’EMD.Des légendes de l’Ouest auxcontes de Disney en passantpar les histoires de pirates, lesspectateurs ont pu apprécier lesprogrès des plus jeunes et lamaîtrise déjà bien assurée desplus anciens. Et comme toutesles belles histoires se terminentbien, celle-ci s’est achevée sousune salve d’applaudissements.

Catherine Haegeman

Il était une foisun concert de Noël


[ infos sports ]

Équipement

Le stade Auguste-Delaune a fait sa mue

I l est six heures du matin.Karim, agent d’accueil austade Auguste-Delaune,

arrive pour commencer sa jour-née. « Le stade n’ouvre qu’à 8 h,mais on doit être présents avantpour tout préparer et permettreaux équipes de nettoyage des’occuper des vestiaires. Enjournée, ce sont surtout les éco-les qui utilisent les installations.Les associations sportives pren-nent le relais pour s’entraîneren fin de journée et en soirée ».Jusqu’à 23 h, ils seront quatregardiens à se relayer pour per-mettre aux Bezonnais de profi-ter pleinement du stade.

Un équipementperformant

Le terrain Michel-Caminada futle premier à être équipé d’unsynthétique, en 2003. Et jusqu’àrécemment, les installations ontété rénovées, entretenues.Comme la piste d’athlétismequi profite à l’ensemble dessections sportives, qui viennents’échauffer, se remettre enforme ou se décrasser. Les sec-tions athlétisme et triathlonl’utilisent tout au long de l’an-née, « même sous la grêle ! »s’amuse Cyrile Galtié, de lasection triathlon : « le nouveaurevêtement est vraiment perfor-mant, c’est très agréable des’entraîner. Ça n’a rien à voiravec l’ancienne piste, qui avaitlargement fait son temps ». Iln’est pas rare également de voirla section triathlon disposer seshome-trainers, une sorte devélos d’appartements, derrièreles buts.

Cohabitationintelligente

La cohabitation avec la sectionfootball, dont les 530 membresprofitent des terrains synthé-

tiques pour s’entraîner toutel’année, se passe à merveille :« évidemment, on ne peut pastout le temps empêcher les bal-lons d’aller sur la piste d’athlé-tisme, explique ClaudeRébillon, président de la sec-tion. Mais nous faisons le maxi-mum pour ne pas déranger noscollègues de l’athlétisme et dutriathlon. Et puis, nous sommesentre personnes intelligentes,donc tout se passe bien ».Les boulistes ne sont pas enreste et profitent du terrain enschiste rouge pour taquiner le

cochonnet. Les footballeursl’ont abandonné depuis long-temps pour permettre à la sec-tion pétanque d’y organiser descompétitions. Le stade Auguste-Delaunedevrait être déplacé et rem-placé dans le cadre de la créa-tion d’un nouveau centre-ville.En concertation avec les spor-t i fs , les objecti fs du projetprévoient que les nouvellesinstallations seront compara-bles, en qualité et en superficie.Prévue à l’échéance d’une petitedizaine d’années, cette recons-

truction prendra le relais desdernières mises à niveau quiseront alors en fin de vie.Le stade qui n’est pas seulementun lieu de rencontres sportives,verra toute sa place confirméedans le nouveau cœur de ville :un espace d’échange et de par-tage pour tous les Bezonnais.L’affluence pour assister au feud’artifice du 14 juillet en est déjàla preuve.

Raywan Serdoun

Véritable poumon vert au cœur de la ville, le stade Auguste-Delaune est un lieu incontournablepour tous les sportifs et tous les Bezonnais.

Un peu d’histoire…Auguste Delaune (1908 -1943) fut secrétaire généralde la FSGT (fédération spor-tive et gymnique du travail).Membre du Parti Commu-niste Français, il fut arrêtédurant la seconde guerremondiale pour acte de résis-tance. Évadé, puis rattrapéen 1941, il meurt sous la tor-ture de la Gestapo en 1943.Il sera fait Chevalier de laLégion d’honneur à titreposthume en 1947.

La piste récemment rénovée et le gazon synthétique du terrain d’honneur permettent une pratique toutel’année dans de bonnes conditions.

Les vacances de février se dérouleront cetteannée du samedi 12 février au lundi 28 février,date de la reprise des cours. Pour qu’elles

soient constructives et divertissantes, le CIS proposedeux stages avec deux thèmes.

Cirque pour les 5 à 7 ans

Les enfants de 5 à 7 ans (16 places disponibles)seront invités à voyager dans les arts du cirque. Ilspourront découvrir le monde circassien dans toutesses dimensions pour préparer un spectacle de fin destage. Pour cela, ils participeront à des ateliers pourles arts suivants : équilibre, acrobaties, jonglerie…sans oublier une sortie sous un chapiteau, un vrai.

La danse en plus pour les 8 à 12 ans

La tranche des 8 à 12 ans (20 places) pourra elleapprofondir ses talents en alternant les arts circas-siens et différentes formes de danse qui s’ajouterontau programme des plus jeunes.Les deux stages se dérouleront au gymnase Jean-Moulin et à la salle André-Frassin, de 9 h 15 à 16 h 30,du 14 au 18 février. Les inscriptions seront ouvertesà partir du 12 janvier pour les enfants membres duCIS ; à partir du 17 janvier pour les autres. Les repasseront pris en commun au réfectoire de l’écoleVictor-Hugo.

R.S.

Renseignement auprès du service des sports44, rue Francis-de-PressenséTél. : 01 30 76 21 66.


WEBL’USOB plus présent sur internetDepuis quelques mois, le site internet de l’USOB a reprisde la vigueur. Entre la « colle » du jour qui teste votreculture ou votre connaissance de l’actualité sportive, et

la mise à jour des dernières informations du club, c’estpresque tous les jours qu’il y a du nouveau. Résultats, ren-contres à venir, vous pouvez y trouver toute la vie del’USOB ainsi que, naturellement, tous les renseignementsconcernant les différentes sections sportives de l’associa-tion.Rendez-vous sur www.usob.fr

Stages CIS

Danse et arts du cirqueau programme d’hiver

En bref

Comme à chaque période de vacances,le centre d’initiation sportive (CIS)propose des animations aux jeunesbezonnais, entre 5 et 12 ans.

Ce mardi soir, il fallaitmontrer patte blanchepour accéder à l’espace

Aragon. En tenue de soirée,ils étaient près d’une centaine,munis du précieux carton d’in-vitation, à répondre à l’appeldu SMJ. Comme chaque année,les jeunes diplômés bezonnaisn’étaient pas les seuls conviés :parents et amis étaient égale-ment invités à partager cemoment et profiter des diver-ses animations mises en place.Contorsionniste, démonstra-tions de boxe, de karaté, dejudo et de twirling bâton, leservice jeunesse et l’équipemunicipale ont mis les petitsplats dans les grands pouragrémenter la soirée.Encadrés par Marjorie Noël,élue à la jeunesse et SylviaLebourhis, directrice du ser-vice jeunesse et sports, les jeu-nes bénévoles du SMJ onteffectué un formidable travailpour préparer et assurer lebon déroulement de la soiréedans une salle redécorée pourl’occasion. Jérémy et Flavia,tous deux élèves de l’école demusique de Bezons, ont donnéde la voix sur scène, revisitantavec succès des tubes desStrokes ou le fameux Are yougonna be my girl des Jet. Unesoirée qui a visiblement plu àKarim Borgi, jeune bache-lier : « c’est vraiment bien queBezons organise des soiréescomme celle-ci. Cela permetaux jeunes de se sentir valoriséset de se rapprocher, à l’image dece qui se fait l’été avec la fête dela jeunesse et 1,2,3 Soleil ».

Ce fut ensuite au tour des jeu-nes impliqués dans des asso-ciations de prendre le micro.Grâce aux diaporamas projetéssur l’écran géant, les partici-pants ont pu s’informer sur la

cause palestinienne, découvrirdes paysages méconnus duMaroc ou encore voyager jus-qu’en Estonie, où les jeunes dela section natation de l’USOB sesont rendus cette année.

La soirée touchant à sa fin,c’est le sourire aux lèvres et unpetit cadeau à la main que lesjeunes diplômés sont rentréschez eux.

Raywan Serdoun


[ jeunesse ]

Distinction

La cérémonie de récompense des jeunes diplômés a eu lieu le 21 décembre dernier à l’espaceAragon. L’occasion pour la ville de féliciter la réussite scolaire, sportive et associative desjeunes bezonnais.

Bezons récompenseses jeunes diplômés


[ état civil ]

Un demi-siècle, ça se fête. Le CCFD-Terre soli-daire a été créé en 1961 à l’appel du Pape JeanXXIII. Depuis, l’association a fait du chemin

pour devenir aujourd’hui la première ONG françaisede développement, intervenant dans plus de 450 projetsà travers 63 pays. Ce sont aujourd’hui 15 000 béné-voles qui s’y engagent chaque jour, soutenus par350 000 donateurs qui assurent l’indépendance del’association. C’est en 1976, qu’Agnès Lemaître lança, seule, le CCFDsur Bezons. Elle sera rejointe l’année suivante par unepetite équipe. « Depuis, nous participons chaque annéeà la Foire de Bezons, au forum des associations et à lasemaine de la solidarité internationale », explique Marie-Lucile Faye. En outre, nous organisons une vente deNoël à la paroisse, où ont également lieu des soirées deréflexion et de partage ».

Une action basée sur le partenariatL’action du CCFD est basée sur le partenariat.L’association n’impose pas des projets tout faits mais lesélabore en collaboration avec des équipes locales. LeCCFD prône une économie sociale et solidaire, la pro-tection des ressources naturelles et le droit à l’éducationpour tous. L’aide fournie par l’association a permis,entre autre, la prévention de nombreux conflits.

Raywan Serdoun

Contacts du CCFD-Bezons :[email protected] ou [email protected]://ccfd-terresolidaire.org/

Pour des raisons indépendan-tes de la volonté des phar-macies bezonnaises et dumagazine municipal, Bezons

infos est dans l’impossibilitéde publier les adresses des phar-

macies de garde les dimanches etjours fériés. En cas de besoin, il est possible decontacter le commissariat.Tél : 01 39 96 53 50

Pharmacies de garde

NaissancesJusqu’au 12 novembre 2010

Bienvenue aux nouveaux petits Bezonnais,félicitations aux parents de :

Louna Rigodon, Ikrame Elimami, Curtis et PrestonDezitter, Razika Mezouaghi, Salima Cerson – – Chaib,Diadié Soumaré, Mohamed-Anass Souid, LucasNfomou Dikoundo, Mathis et Théo Vekeman Jean-Pierre, Zayneb Ait Alla, Lancelot Künkel, GiovannyHalmaert, Amine Benbakli, Emma Da Silva, AdameJoudar, Mohammad Gassama, Mathieu Bitar, ChaymaBouquet, Alexandre Ferreira de Oliveira, Ravza-NurMantar, Mathéo Oliveira, Seynabou Keita, NelsonMarinho — Lesti, Salma Rzzaq, Wassim Fetnassi,Kenza Serri, Moulay-Mehdi Alami Noureddine, ManelBen Bassou, Muhammed-Semih Mantar, Mohamed-Zidane Hadji, Nour Maarouf, Arenzo Maxhuni, EvaFillit.

MariagesJusqu’au 27 novembre 2010

Ils se sont mariés, tous nos vœuxde bonheur à :

Menouar Sadi et Kahina BelabbasPatrick Picollec et Nadine Joachin,Yély Bah et Astan Coulibaly.Fatih Mutlu et Sümeyye Haciislamzade.El Hassan Laghbouri et Khadija Zaghouini.Saïd Boucida et Djamila Babaci.Richard Borel et Samira Benguerfi.Smaïl Yildirim et Nelufer Nehir.

DécèsJusqu’au 27 novembre 2010

Ils nous ont quittés. La ville présente sescondoléances aux familles de :

Karine Chalcou, Simone Petit veuve Vernet, HocineKafi, Antonio Quintela Ferreira, Manuel Fernandes DaTorre, Boudjema Hamiche, Viviane Poitier divorcéeAdel, Louise Rouxel veuve Morin, Christiane Brosseveuve Teigné, Nicole Luck épouse Joly, MarcelleJousseaume divorcée Eutrope, Etienne Hodina, PierreMeunier, Alojz Prendl, Jean Marie Le Drean, ElioFurlan.

Le Comité Catholique contre la Faim etpour le Développement-Terre solidairea été créé en 1961. Coup de projecteursur une association qui vient en aideaux projets des pays en développementdepuis cinquante ans.

Le CCFD-Terre solidaire

50 ans d’aideau développement

Groupe socialiste

En cette période de fêtes,exceptionnellement,nous n'aborderons pas iciles sujets politiques.Le groupe des élu(e)s socialistes du conseilmunicipal adresse à chacune et chacun d'entrevous ses meilleurs vœux pour l'année 2011 etsouhaite que, malgré les difficultés, cette année

soit pour vous et vosproches riche de satis-factions. Il vous assurede sa volonté de conti-nuer à œuvrer de toutesses forces, et avec vous,pour un meilleur « Vivreensemble à BEZONS ».Le groupe socialiste


Pour cette page, consacrée à leur libre expression, chaque groupe est seul responsable de ses écrits.

[ expression des groupes ]

Bezons citoyenne et solidaireÉlus-es communistes et divers gauche

Majorité municipale Opposition municipale

Lever de rideaupour le cœur de villeVoici plusieurs mois qu’est engagée la concer-tation en vue de l’élaboration d’un projet per-mettant la réalisation d’un cœur de ville.Le périmètre autour de la Grâce-de-Dieu,objet de toutes ces discussions, devraitprofondément évoluer au cours des pro-chaines années. Cette évolution constituele prolongement de la métamorphose dela ville initiée avec l’arrivée prochaine dutramway T2.Les nombreuses réactions des habitants ontallié un vif intérêt, une profonde curiositéaccompagnée parfois d’une certaine appré-hension. Et pour de très nombreux Bezon-nais une évidente soif d’en savoir davantagesur les contours plus précis que pourraientrevêtir ces transformations.Les réunions, les rencontres, les consulta-tions, etc… de tout cela le conseil municipaldu 8 décembre dernier en a fait l’inventaireet le bilan.Porté par ces multiples échanges les élus del’équipe municipale disposaient d’un solidepotentiel permettant d’envisager la prépara-tion de la prochaine étape celle de la créa-tion de la Zone d’Aménagement Concertée.Au cours de cette réunion, le sarkoziste deservice, O. Régis, singeant son mentor,abonné absent de toute la phase de concer-tation s’est lancé dans une parodie d’expli-cations conduisant au réquisitoire nonseulement du projet en débat, mais plus lar-gement de toutes les équipes municipalessuccessives de notre ville. Rien que ça !A peine avait-il prononcé sa dernièrediatribe qu’il quittait la salle… au méprisdes élus et surtout des habitants venusen nombre ce soir-là. Ce comportementdétestable lui a valu une désapprobationindividuelle, quasi unanime, des éluslors de la séance suivante.Certes, il reste bien du chemin à parcourirpour peaufiner les dossiers qui préparent leBezons de demain. Mais, avec vous, nousentendons les mener à bien.

Au moment où nous écrivons l’année2010 tire sa révérence, nous vous sou-haitons de tout cœur une très bonneannée 2011.

Florelle PrioAdjointe au Maire

et les élus du GroupeBezons Citoyenneet Solidaire.

Groupe Bezons, mon village

UMP et apparenté

Un cœur de ville pour BezonsLe projet « Cœur de ville » est un challengepour l’équipe municipale actuelle. Mais c’est surtout une chance et une néces-sité pour l’évolution de notre cité. D’autantqu’il respectera l’Agenda 21, outil indispen-sable à notre développement durable.C’est pourquoi le groupe Union Démocratesouhaite y être pleinement associé et s’en-gage à le soutenir de son mieux.

Nous en profitons pour souhaiter que 2011soit une année riche en réalisations et eninnovations, pour que notre ville soitchaque jour un endroit où il fait meilleur

vivre pour tous seshabitants, actuels et àvenir.

Nous vous souhaitonségalement le meilleurpour 2011 !

Lionel HOUSSAYEConseiller municipal

Groupe Union démocrate

Cœur de ville :un référendum, vite !Chers concitoyens, vous trouverez ci-aprèsquelques extraits du discours que j’ai pro-noncé le 8 décembre dernier au sujet duprojet de destruction/reconstruction de lamairie et du centre ville.« L’opposition a réuni […] plus de 1000signatures pour empêcher la destruction denotre mairie. Fort de ce résultat, elledemande aujourd’hui la tenue d’un réfé-rendum dans les meilleurs délais […] Mon-sieur Lesparre, votre vision est celle d’unautre temps. Celui où la faute revient tou-jours aux autres, à l’Etat, à la Droite, à l’ad-ministration, au Préfet, au Conseil régional,au Conseil général, à l’Europe, bref aumonde et où votre responsabilité se limite àla narration chaque mois du paradisincarné par votre équipe et votre propa-gande. […] Non, nous nous opposeronsà l’agonie programmée des commerçants

de la rue EdouardVaillant qui serontles victimes de voschoix. »

Olivier Régis,Conseiller Municipal,Président du GroupeBezons Mon Village,UMP & Apparentés

Christine Pasquet-Grelet

Marie-Lucile Faye

Philippe Ngwette

Claude Launay

Pierre Bordas

Patrick Breuneval

Martin Lolo

Martine Courbez

Jocelyne Chassaing

Philippe Cloteaux

Nessrine Menhaouara


[ activités retraités ]

Activités du 7 au 27 janvier 2011

Neige et verglas Les centres sociauxsont à votre disposition

Val-Notre-Dame et des Chênes.L’équipe du centre gère la salleLouise-Michel (rue Nicolas-Louet), lasalle de la cité des Chênes (allée desPierrats), la salle Maurice-Berteaux(165, rue Maurice-Berteaux) et lasalle de la cité de la Paix (14, rue dela Bienfaisance). Le centre social LaBerthie gère également l’espacenumérique Paul-Langevin.Centre social La Berthie27 bis, rue de la BerthieTél. : 01 30 25 55 53.

Quartier de l’Agriculture.Le centre social Robert-Doisneauintervient sur tout le quartier del’Agriculture et assure le secrétariatdu conseil de quartier. Il développedes initiatives de vie sociale pourregrouper les projets des habitantsqui veulent résister au fatalisme, aumal-vivre ou à la solitude. Sa voca-tion est d’être à l’écoute de la popu-lation et d’agir avec elle.Centre social Robert-Doisneau32 ter, boulevard Gabriel-PériTél. : 01 30 76 61 16.

Bords-de-Seine.Le centre social regroupe la crèchedu Colombier et la halte-garderie. Cetéquipement est situé au cœur duquartier. Le centre est un lieu de vie,de rencontres, d’échanges et de dia-logue pluri-générationnel et pluri-culturel au service de la vie socialedu quartier.Centre social du Colombier126 bis, rue Jean-JaurèsTél. : 01 39 47 13 30.

Alors que certains l’attendent avecimpatience sur les cimes des montagnes,d’autres la redoute en ville car

synonyme de trottoirs et routes glissantes. Encas de neige ou de verglas, chacun a sesobligations : les équipes de la commune quisont à pied d’œuvre très tôt le matin, déneigentles voies de circulation automobile et les trottoirsbordant les espaces publics. Priorité est donnéeaux axes routiers et voies piétonnes les plusfréquentés. La loi demande aux habitants, qu’ilssoient propriétaires ou locataires, de traiter lapart de trottoir longeant leur habitation.

Un couloir propre suffit

Un simple espace déblayé et rendu non glis-sant, un couloir propre, suffit pour permet-tre le passage des piétons. Pas la peine doncde nettoyer tout le trottoir. Penser à entas-ser la neige en vue de son enlèvement enbordure des trottoirs, de façon à ne pasempiéter sur les voies de circulation. Éviterl’épandage de sel sur les trottoirs bordésd’arbres ou de plantations ; dans ce cas, lesable, les cendres ou la sciure de bois sontplus écologiques. Par temps de gel, ne pas

déverser ou laisser s’écouler de l’eau sur larue. Il est également défendu de sortir sur larue les neiges ou glaces provenant des coursou de l’intérieur des immeubles. Se prému-nir, au début de chaque saison hivernale, enachetant les outils et matériaux nécessaires.

Sur la chaussée

Au volant, la prudence s’impose sur n’im-porte quelle route, y compris les plus gran-des, notamment dans les endroits à risque(proximité de cours d’eau ou à l’ombre parexemple). La meilleure solution reste encorede préférer les transports en commun ou dedifférer son départ pour éviter les conditionsmétéo les plus difficiles.Les administrés peuvent se procurer du sel,munis d’un seau ou d’un sac, au CTM deBezons, au 5 rue Jean-Jaurès.

CTM : 01 30 76 79 20.Connaître la météo ou l’état des routes.Météo France : 08 92 68 02 54www.meteo.frwww.bison-fute.equipement.gouv.fr

L’arrivée des premiers flocons de neige et autres gelées d’hiverdemande une attention particulière : la commune déneige lachaussée et les riverains doivent nettoyer leur trottoir.

N’attendez pas le dégelpour agir

Atelier d’initiationà l’informatiqueMené par M. Gurrera. Les inscriptionssont obligatoires et limitées à 6 parti-cipants en raison du nombre de pos-tes disponibles. Si toutefois vouspossédez déjà un ordinateur porta-ble, merci de nous le préciser lors devotre appel. Tous les mardis de 10 h à 12 h.

Atelier d’écriture Plume des seniors Pour apprendre les ficelles de l’écri-ture et partager votre goût de la litté-rature. Que vous soyez écrivainconfirmé ou amateur, poussez laporte… Atelier animé par GérardNoiret. Pour rejoindre le groupe,contactez le service aux retraités.Tous les lundis de 15 h à 17 h à lamédiathèque Maupassant.

Les danseurs du jeudi Un groupe de danseurs se retrouvepour un moment festif d’échanges etde convivialité. Ce groupe est auto-nome, il ne s’agit pas d’un cours.Débutants ou « pro », vous êtes lesbienvenus. Tous les jeudis, de 14 h à 17 h aucentre social le Colombier. Inscrip-tions au 01 30 76 72 39.

Atelier d’arts plastiques Cet atelier municipal propose desséances initiation et de perfection-nement aux différentes techniquesd’arts plastiques.Vendredi 7, 21 et 28 janvier de14 h à 16 h. Aux ateliers, 20 rueGabriel-Péri.

Banquets des Anciens Les samedis 8 et 15 et dimanche9 janvier à 12 h, espace Aragon.

Entrée sur présentation de l’invita-tion. Renseignements auprès du ser-vice aux retraités.Attention : si vous n’avez pas puvous rendre aux banquets pour desraisons de santé, le service auxretraités vous invite à lui faire par-venir un certificat médical attestantvotre impossibilité. Ainsi, il pourravous commander un colis festif. Cecertificat devra être parvenu au ser-vice aux retraités courant janvier.

AnniversairesManifestation festive organisée avecle concours de musiciens bénévoles.Dans un cadre convivial, en tantqu’acteur ou simple spectateur,venez fêter les anniversaires des usa-gers du foyer restaurant. Entrée libre. Mardi 18 janvier de 12 h 45 à14 h, au foyer restaurant Louis-Péronnet.

Sorties en Île-de-France

Visite de la chocolaterieGirard - ParisVisite des ateliers et apprentissagedes différentes étapes de la trans-formation du chocolat. Après lavisite, moment de dégustation debonbons et de chocolat chaud.Une après-midi sucrée qui se ter-minera par un passage à la bou-tique. Cette sortie comporte unescalier peu difficile.Jeudi 27 janvier, départ deBezons après ramassage vers13 h. Retour en fin d’après-midi.

Renseignements et inscriptions:service municipal aux retraitésRésidence Christophe-Colomb6, rue Parmentier.Tél. : 01 30 76 72 39

Cette page est mise à disposition de la ville par HRO

Cœur de ville : les Bezonnais entendus

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