CULTURES DU COEUR - CSSS-IUGS...Le 25 novembre 2010, près de 100 personnes assistent au lancement...

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Cultures du cœur L’inclusion sociale via l’accès à la Culture PRÉSENTATION DU PROJET Rencontre des ambassadeurs, Centre culturel de l’Université de Sherbrooke 4 novembre 2014

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Cultures du cœur L’inclusion sociale via l’accès à la Culture

PRÉSENTATION DU PROJET

Rencontre des ambassadeurs, Centre culturel de l’Université de Sherbrooke

4 novembre 2014

Historique du projet

La culture est synonyme de plaisir et d’échanges. Elle est indispensable à la construction d’une identité individuelle et collective.

L’accès à la culture contribue au mieux-être, à l’estime de soi, au renforcement de ses capacités et encourage la remobilisation ou même contribue à la guérison.

D’où vient Cultures du cœur?

Cultures du cœur a été fondé en France en 1999 par Edgard Dana, alors directeur reconnu

d’une agence nationale pour l’emploi à Paris. En France, le projet compte aujourd’hui

9 000 structures sociales et éducatives, associées à titre de relais, et 10 000 partenaires

culturels de partout au pays. Plusieurs ministères – Culture, Travail, Affaires sociales, Santé,

Éducation – et instances gouvernementales appuient aujourd’hui ce projet outre-Atlantique.

Cultures du cœur au Québec

En 2009, l’Estrie débute le projet pilote pour le Québec. Le 25 novembre 2010, près de

100 personnes assistent au lancement officiel de Cultures du cœur Québec. Depuis, les actions

suscitent des belles collaborations et l’intérêt de plusieurs acteurs.

Moisson Estrie, a eu la brillante idée d’implanter le

projet au Québec en parrainant dans sa région son

implantation de 2011 à 2014. Emballée par

l’expérience française, une équipe composée du

Théâtre Granada, du Théâtre Centennial, du Centre

culturel de l’Université de Sherbrooke, du Réseau

Centre, du Conseil de la culture de l’Estrie et du

Centre de santé et de services sociaux - Institut

universitaire de gériatrie de Sherbrooke (CSSS-IUGS)

s’est rapidement mise en place. Ces partenaires

deviennent alors les fondateurs du projet et le

comédien Gilles Renaud en est le premier porte-

parole. En Juillet 2014, Cultures du cœur Estrie

devient un organisme à but non lucratif.

Survol d’un projet porteur et unique

Organisme à but non lucratif, Cultures du

cœur Estrie favorise l’inclusion sociale par

l’accès à la culture.

Mettre à la disposition des personnes

et des familles en difficultés sociale et

économique une offre de sorties culturelles

diversifiées, voilà l’objectif de ce projet. Au

centre de son action, la médiation culturelle

s’établit comme un levier d’intervention

sociale. Grâce à la collaboration de

nombreux organismes culturels, plusieurs

sorties sont proposées par des organismes

qui agissent à titre de « relais ».

Lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale

Par son action, Cultures du cœur se fait

ainsi écho de la loi, visant à lutter

contre la pauvreté et l’exclusion sociale,

et de la politique culturelle du Québec.

Son activité contribue aussi aux

objectifs de l’agenda 21 de la culture et

du développement durable adopté par

le Québec. Il participe à l’action sur les

déterminants de la santé et aux

programmes de soutien vers un retour

à l’emploi ou aux études par la

remobilisation des publics.

Sortir et s’en sortir

« Pis ça a commencé par une sortie avec

quelqu’un qui a décidé que j’étais

quelqu’un » — Un usager

À qui s’adresse Cultures du cœur?

Le projet s’adresse aux personnes de

tous âges et aux familles en difficultés

sociales ou économiques qui souvent

vivent l’isolement. Elles sont rejointes

par les intervenants des « relais

sociaux » issus des milieux de l’emploi,

de la santé, des services sociaux et

bientôt de l’éducation.

Sortir et s’en sortir : favoriser l’inclusion sociale

Remettre un billet n’est pas l’objectif de Cultures du cœur. En réalité, très peu de personnes

utilisent leur billet sans une intervention en médiation culturelle. Cette médiation est une

rencontre entre l’intervenant et les usagers dans le but de choisir une sortie et de réduire les

obstacles menant à sa réalisation. Elle permet d’encourager la découverte, de faire connaitre et

de mettre en lien les individus.

Des principes qui animent l’action

1 La médiation culturelle au cœur de l’action.

2 La prise en compte des intérêts et des besoins

des personnes dans l’offre culturelle.

3 Le principe de gratuité.

Réalisations

En date de septembre 2014,

Cultures du cœur Estrie compte…

92 partenaires culturels

40 relais sociaux

85 médiateurs formés

Plus de 6 500 sorties réalisées à ce jour

6 621 sorties ont été réalisées en trois ans grâce à l’intervention des médiateurs culturels.

On estime à 2 600 le nombre de personnes et d’enfants touchés par le projet.

Le taux d’utilisation des invitations oscille entre 36 et 48 %. Un taux encourageant

étant donné les obstacles, les craintes personnelles exprimées et les difficultés

rencontrées par la population rejointe.

2011 2012 2013 2014

(au 30 août)

Total

Événements culturels proposés 134 176 265 167 575

Invitations proposées 2 996 4 055 5 524 3 653 16 228

Sorties réalisées 1 100 1 910 2 285 1 326 6 621

Taux d’utilisation des invitations 37 % 47 % 41 % 36 % 41 %

L’offre culturelle et les sorties réalisées sont en constante évolution.

Cinéma 3,73 %

Cirque 11,30 %

Danse 4,88 %

Humour 5,51 %

Musées 10,10 %

Musique - Chanson 48,78 %

Théatre 8,23 %

Ecole du spectateur 6,46 %

Patrimoine 1,01 %

Invitations offertes : la musique pique l’intérêt des usagers

Sur les 5 241 invitations offertes entre avril 2013 et mars 2014, 2 089 ont été utilisées par les

personnes usagères de Cultures du cœur. La catégorie « musique – chanson » est la plus

populaire, alors que celle reliée au patrimoine est la moins utilisée.

Notre ambition

Que Cultures du cœur soit un projet disponible dans toutes les régions du Québec

Les objectifs

Favoriser l’accès à la culture.

Faire reculer les inégalités sociales, l’isolement et la pauvreté.

Les défis

De 2015 à 2017 en Estrie :

- Assurer la poursuite et le développement du projet.

- Soutenir les relais sociaux et le développement de l’offre culturelle.

- Renforcer les pratiques de médiations culturelles.

D’ici 2018 partout au Québec :

- Implanter Cultures du cœur dans

au moins deux autres régions du Québec.

Les ressources financières nécessaires

CULTURES DU CŒUR ESTRIE

Coordination Gestion Développement Offre

culturelle 35%

Chargé de la médiation culturelle,

Soutien au Relais 32%

Secteur Formation 7%

Locaux Fontionnement

8%

Communication Diffusion SITE WEB

18%

Un budget annuel de +- 180 000 $

Fonds Publics 46%

Dons, Soutien matériel et humain

8%

Fonds privés 46%

Une vision pour le financement du dispositif

Les témoignages du cœur

Sortir de l’isolement

« À un certain moment, dans ma vie, je me suis mise à

enchaîner dépression sur dépression. Ce qui m’a emmené à

devoir quitter mon emploi dans le milieu bancaire. De fil

en aiguille, je suis devenue prestataire de l’aide sociale. Et, la

maladie n’aidant pas, je me suis isolée de plus en plus

jusqu’à ne plus voir la vie autrement qu’en noir. […]

En 2013, on m’a parlé de Cultures du cœur. Ce projet qui

nous permet de sortir gratuitement m’a donné la possibilité

de voir des spectacles et de revenir vers les gens, ce qui

commençait, à l’époque, à me manquer. Cultures du cœur a

su réchauffer mon cœur et mon âme de maintes façons et a

changé une bonne partie de ma vie. Quand, pour la première fois, on m’a proposé un billet

gratuit pour aller voir une pièce de Molière au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke, ça

m’a réjouie. De plus, c’était la toute première fois que je voyais une pièce de théâtre, malgré

mon âge avancé. Quel spectacle ce fût! C’était une pièce classique et je croyais ne pas aimer ça.

Mais, à ma grande surprise, je suis entrée carrément dans la pièce. C’était presque féérique de

vivre ce moment avec les comédiens. Après le spectacle, j’ai pu échanger sur la pièce, avec

notre accompagnatrice et une autre compagne.

[…] je me suis rapprochée des autres et j’ai réussi à me sortir de l’isolement dans lequel

j’étais. Au fil du temps, je me suis fait beaucoup d’amis, grâce à Cultures du cœur. Cultures

du cœur a su également m’apporter de la confiance en moi : je fais maintenant partie de la

masse. J’en suis très reconnaissante. » — Huguette

Un libre choix très apprécié en famille

« Nous sommes une famille très unie pour qui la foi

est importante. La musique tient une place essentielle

dans notre vie et chacun des enfants joue d’un

instrument. Cultures du cœur nous a permis d’aller

voir différents spectacles et de faire des sorties

ensemble, en famille… Nous n’avons pas les moyens

de sortir, car nous sommes tous les deux sans-

emplois. Cela ouvre notre horizon et permet de

nouvelles rencontres.

Nous sommes friands de spectacles de musique, de danse, mais aussi des spectacles de clown,

car nous avons besoin de rire! C’est le fun de sortir en famille! Nous apprécions beaucoup le

concept de Cultures du cœur, car nous pouvons choisir le spectacle que nous aimerions voir,

rien ne nous ai imposé et tout est fait dans le respect de chacun. »

— Jean, Paul, Marie et Chantal

Un père et son fils témoignent

« Je suis père de deux adolescents, dont un demeure toujours

avec moi. Je suis aide-cuisinier de métier et, pour lequel, j’ai

travaillé plusieurs années. Suite à une séparation et à la perte

de mon emploi, j’ai dû me trouver un logement dans un HLM.

Ça été une dure période pour moi, où je suis tombé assez

bas. Un jour, une intervenante m’a parlé de Cultures du cœur.

J’ai alors choisi de faire une sortie avec mon plus jeune. Nous

avons été très bien accueillis par les gens du lieu culturel. Et

nous avons passé une très belle soirée. Ça m’a vraiment plu de

pouvoir faire une sortie seul avec mon fils. Il m’en a reparlé

par la suite. Je désire refaire cette expérience qui nous a

permis d’être bien ensemble. » — Marcel et son fils

Ils nous ont dit aussi…

« [après la sortie], j’me sens relax, zen, détendue, choses que j’ai rarement le droit de vivre, ou

que je me donne rarement le droit de vivre ». — Marc

« Ça nous fait sortir de la maison. On est toutes des personnes seules, sinon on reste enfermé

chez nous pis on ne sort pas » — Solange

« Moi ça m’a donné le sentiment que j’étais encore productif, que je pouvais être encore utile

dans la société, malgré ce que je vis comme maladie, indépendamment du fait que tu sors, ça

brise l’isolement, moi ça été plus que ça. C’est que je suis encore utile à quelque chose. Ça, ça

a fait une différence dans ma vie. » — Henry

Échos des intervenants

Un environnement hors du commun pour l’intervention

Joanie Bellerose, Intervenante en persévérance scolaire

Maison Jeunes-Est Sherbrooke

« Quand on m’a parlé de Cultures du cœur, j’ai tout de suite

embarqué, étant convaincue de l’apport des arts et de la

culture dans le développement des jeunes, tant au niveau de

l’ouverture d’esprit que de l’affirmation positive de soi.

Cultures du cœur est pour moi une porte d’entrée sur tout

un univers créatif et artistique qui n’est pas accessible à tous. Pas accessible, me direz-vous?

On oublie souvent que ce n’est pas donné à tout le monde de sortir pour aller voir un concert.

Comme intervenante, Cultures du cœur m’a permis de voir l’accès à la culture différemment,

car à travers les yeux des jeunes, la résonnance est plus grande! Imaginez à 12 ans, le fait de

sortir en groupe, de se retrouver dans une salle de spectacle... voir des artistes de ses propres

yeux et avoir la chance de les rencontrer à la fin du spectacle. Une chance inimaginable!

Cultures du cœur est devenue une porte d’entrée… je ne constate que des impacts positifs

pour les jeunes et sur ma pratique professionnel. Certains ont réussi à se départir de leurs

préoccupations l’histoire d’un moment et atteindre une certaine légèreté. D’autres se sont

retrouvés en pleine introspection d’où ils sont ressortis submergés par les émotions… Chaque

sortie culturelle permet de consolider le lien, mais aussi de faire de l’éducation dans une

ambiance et un environnement hors du commun! »

Cultures du cœur : un outil d’intervention

Mahama Diouf, Intervenant en santé mentale,

La Croisée des sentiers et travailleurs de corridors OMH Asbestos

« Au départ, les sorties que nous organisions avaient pour but premier de

permettre à nos membres et locataires d’avoir accès à la culture, à des

spectacles qui étaient pour certains d’entre eux, inaccessibles, et ce, pour

plusieurs raisons : pauvreté, problèmes mentaux et émotifs… Aujourd’hui,

les sorties culturelles permettent à certains de nos membres de combattre

certaines « peurs » qui deviennent à la longue paralysantes.

C’est à l’occasion d’une sortie au Petit Bonheur de St-Camille, au cours de

laquelle j’ai eu une conversation avec un membre, que j’ai découvert que ces moments

informels peuvent constituer de belles occasions de recueillir des informations que je n’aurais

pas pu obtenir durant une rencontre de 30 minutes dans mon bureau. Depuis, nous utilisons la

sortie culturelle pour aider certains membres à combattre certaines « peurs ». Il peut s’agir

d’une personne qui a peur de prendre sa voiture la nuit, ou encore d’une autre qui a une peur

bleue de se retrouver dans une foule. La sortie devient alors de belles occasions de les

confronter à ces situations pour que les personnes apprennent à les apprivoiser et à la longue

à les faire disparaître. C’est une « exposition graduelle. »

Les ambassadeurs

Les ambassadeurs sont des personnes ou des organisations qui adhèrent à la mission de

Cultures du cœur. Leur soutien et leur engagement contribuent à faire reculer les inégalités

d’accès à la culture. Par leur implication, ils favorisent l’épanouissement social et culturel de

toutes les personnes rejointes par Cultures du cœur.

RICHARD SÉGUIN Cultures du cœur donne des mots, des

émotions, crée des liens, des rencontres, réveille les rêves qui

sommeillent, crée des espaces de partage et de fraternité, cette

denrée si rare, aujourd'hui.

Nous avons besoin de ces rêves pour vivre, nous avons besoin de la

culture c'est une nourriture vitale pour chaque être humain. Rêver

de vivre dans une société plus juste, plus vraie, plus équitable pour

enfin déjouer le monde du repli, de l’isolement, de l'indifférence et

du désengagement.

Quand on donne accès à la poésie, la musique, la peinture, le roman,

le théâtre l’enthousiasme devient contagieux, ce sont des grandes

fenêtres ouvertes sur la joie. Offrir à ceux qui n'ont pas la chance de

voir souvent des spectacles, voir leurs regards, leurs gratitudes, c'est

se sentir soulevé par une force qui nous dépasse tous, la force des

petits gestes du quotidien et des instants de vie partagés.

NICOLE BERGERON Diplômée de l’Université de Sherbrooke où elle a obtenu

un baccalauréat en droit et un diplôme d’études notariales, elle a pratiqué le

droit à titre de notaire durant 8 ans et, après avoir effectué un retour aux

études et une réorientation de carrière, elle travaille ensuite en employabilité

et en entrepreneuriat. Elle assume depuis 2007 la direction générale de Pro-

Gestion Estrie. Elle est également conseillère municipale à Sherbrooke,

présidente de l’arrondissement de Brompton et membre de différents

comités et conseils d’administration.

HÉLÈNE DANEAU Titulaire d’une maîtrise en histoire de l’Université

Laval, Madame Hélène Daneau compte vingt-cinq ans d’expérience au sein

d’entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse annuellement les millions

de dollars. Leader reconnue dans le positionnement dans des marchés

stratégiques et dans l’établissement de partenariats locaux, nationaux et

internationaux, elle est nouvellement directrice du Musée J. Armand

Bombardier à Valcourt.

CAROL FILLION Passionné du réseau de la santé et des services sociaux,

Carol Fillion travaille depuis plus de 20 ans avec la même détermination à

améliorer la santé et le mieux-être des populations. Détenteur d’une maîtrise

en science de l'administration, gestion et développement des organisations,

Carol Fillion est directeur général du CSSS-IUGS depuis six ans. Il croit

fondamentalement à l'autodétermination des personnes et il a l'ambition de

permettre aux usagers de vivre la meilleure expérience de services possible.

Carol Fillion a également occupé les fonctions de directeur général du Centre

jeunesse de l'Estrie. Il est reconnu pour ses qualités de rassembleur et son

humanisme.

FRANÇOIS FOUQUET La culture est un repère de premier ordre.

Elle dit d’où on vient, nous fait vivre des émotions, développe un sentiment

d’appartenance. Tout être humain a besoin de repères dans sa vie. Ouvrir son

cœur à la culture, c’est sentir qu’on fait partie d’une société. Qu’on y a sa

place. Qu’on peut s’exprimer. On parle de culture dans l’art comme on parle

de culture d’entreprise. Il fait partie de la culture de notre coopérative de

reconnaître et mettre en valeur les repères. Il n’y avait qu’un pas à faire pour

devenir ambassadeur! Sherbrookois de naissance, j’ai à cœur la mise en

valeur de nos gens, nos citoyens. Et j’aime croire que chacun a droit à une

place. Encore faut-il laisser à chacun l’occasion de s’occuper cette place!

J’en suis de tout cœur!

MARCEL GAGNON « Si le cœur est le symbole de l'amour, comment ne pas

aimer Marcel? Sa sensibilité et son approche humaine servent l'ensemble de

la profession journalistique. Les histoires qu'il transpose à l'écran ont une

teinte unique, celle d'un grand journaliste qui combine rigueur et émotions

pour livrer la nouvelle avec justesse. Quarante-sept ans de métier, des

milliers d'entrevues, mais toujours le même homme animé de ce désir

d'informer des petits comme des grands enjeux avec la même perspicacité! »

Par Josée Cloutier, journaliste TVA Sherbrooke

VICKI MAY HAMM, Mairesse de Magog est la première femme à accéder à la

mairie de la Ville de Magog en 2009. Elle s’implique dans sa communauté

dans de nombreux dossiers qui lui tiennent à cœur, qu’ils soient de nature

sportive, sociale, culturelle, environnementale ou communautaire. Chaque

année, Mme Hamm s’associe à une cause et se fait un devoir de la faire

rayonner dans la MRC de Memphrémagog. En 2014, elle est fière d’être l’une

des ambassadrices de Cultures du cœur.

MARIO PROULX Directeur général du centre communautaire juridique de

l’Estrie depuis 2011 et membre du barreau depuis 1981, Mario Proulx s’est

impliqué dans de nombreux conseil d’administration dans le domaine social

et communautaire durant plus de 30 ans. Depuis, toutes ces années, il est

animé par la profonde necessité d’investir en prévention. La réinsertion

sociale et le développement d’un filet de sécurité pour les personnes en

difficutés sont pour M.Proulx essentiel. Des valeurs qui s’inscrivent donc

pleinement dans les objectifs de Cultures du cœur.

MILES TURNBULL (Ph.D.) Vice-principal académique de l’Université Bishop’s

depuis janvier 2014 a occupé les postes de doyen de la Faculté d’éducation

de l’University of Prince Edward Island (UPEI), de vice doyen et de

coordonnateur des Études supérieures. La Faculté d’éducation de l’UPEI a

accueilli M. Turnbull en 2002 à titre de professeur agrégé, après les cinq

années qu’il a enseigné à l’Institut d'études pédagogiques de l’Ontario (IEPO)

de l’University of Toronto. M. Turnbull a également enseigné le français

langue seconde au Collège du Pacifique Lester B. Pearson à Victoria en

Colombie-Britannique. Il détient un baccalauréat ès arts en français de l’UPEI,

une maîtrise en linguistique appliquée (Teaching French Second Language) de

la McMaster University et un doctorat en enseignement d’une langue seconde

de l’University of Toronto.

JACQUES VIENS Directeur de cabinet et Vice-recteur adjoint au Cabinet de la

rectrice de l’Université de Sherbrooke, Jacques Viens est engagé de multiples

façons dans la collectivité tant par ses activités professionnelles que

personnelles. Il siège notamment au conseil d’administration de la

Conférence régionale des élus ainsi qu’au conseil de la Fondation Rock

Guertin. Il a été membre des conseils de la Chambre de commerce de

Sherbrooke et de Pro-Gestion Estrie. Il participe également au comité de

sélection du Mérite estrien de La Tribune. Il collabore à de nombreux projets

de partenariat entre l’Université de Sherbrooke, le Pôle universitaire et des

organisations et des entreprises du milieu régional.

ALAIN WEBSTER Professeur Alain Webster occupe la fonction de vice-

recteur au développement durable et aux relations gouvernementales de

l’Université de Sherbrooke. Il a piloté notamment les travaux menant à

l’adoption en juin dernier de la première politique culturelle d’une université

canadienne. Inspirée de l’Agenda 21 de la culture, cette démarche inscrit la

culture dans la stratégie de développement durable comme un vecteur de

démocratie, de dialogue interculturel et de cohésion sociale. Dans ce

contexte, il n’est pas étonnant de retrouver dans cette politique la volonté de

valoriser « les arts et la culture par des activités de médiation culturelle

permettant de contrer l'exclusion culturelle et favorisant les interactions

entre les citoyennes et citoyens, les organismes culturels et les artistes ». Une

démarche qui s’inscrit donc directement avec les orientations de Culture du cœur.

Les alliés du cœur

Mathieu LaFrance, graphiste et Chantal Beauchemin, designer

graphique sont copropriétaire de la sympathique agence Hémisphères

design graphique. Ils ont au fil du temps développé une expertise

dans les domaines de la santé, de l’éducation et du tourisme.

Cultures du cœur bénéficie depuis 2012 de leurs créativités

et conseils judicieux.

Belhadj-Ziane, Kheira, sociologue et professeure au Département de travail social

à l’Université du Québec en Outaouais. Ces dix dernières années, elle mène des

recherches dans le champ des pratiques culturelles en France et au Québec,

qu¹elle étudie sous l’angle des aspirations et des transformations sociales. Ses

diverses implications dans les mondes des arts, de la culture et de l’intervention

sociale l’ont notamment conduite à développer une expertise dans le champ de la

médiation culturelle intégrée aux pratiques de l'intervention sociale.

Ils ont soutenus l’implantation de Cultures du cœur en Estrie

2378, croissant De Rouville

Sherbrooke (Québec) J1J1Y4

Canada

Contact : [email protected]