Culture Marocaine

download Culture Marocaine

of 26

Transcript of Culture Marocaine

  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    1/26

    www.dimaista.c.la 1

    ANIMATION TOURISTIQUE

    Module : Culture MarocaineRESUME THEORIQUE

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    2/26

    www.dimaista.c.la 2

    I/ dfinition du terme Culture et tourisme

    a. Dfinition du terme Culture :

    La culture cest lensemble des croyances, valeurs, murs, traditions et schmas mentaux,partag par un groupe vivant dans une certaine poque, dans un certain espace et transmisde gnration en gn ration.

    b. Dfinition du terme Tourisme :

    Le tourisme cest lensemble des services et des activits lies lorganisation desdplacem ents des touristes, on distingue aussi par le term e tourisme lensem ble desactivits de loisir soit culturel, sportif, daffaires ou de dcouverte.

    II/ Les liens entre tourisme et culture :

    Le tourisme contribue un double apport culturel :

    Un apport direct : Conscutif lexprience culturelle qui se constitue entre hte etvisiteur, lacquisition rciproque de valeurs appartenant lautre.

    Un apport indirect : Constitu par la prparation du voyage et lapprofondissementultrieur de certaines questions par le visiteur et le visit.

    Tourisme et culture :

    Le tourisme est depuis longtemps lun des premiers vhicules dchange culturel enfournissant une occasion de partager non seulement ce qui a survcu du pass, maisgalement la socit et le mode de vie dautres groupes humains contemporains.L es lieux dvnem ents culturels sont dots dun po uvoir dattraction: m uses, siteshistoriques, festivals reprsentent souvent les attraits touristiques majeurs, ces derniers

    doivent tre des lieux de culture et de patrimoine.Pour cela, il faut multiplier les contacts entre les diffrents intervenants du secteur culturelet du secteur touristique, et fournir aux milieux culturels une aide souvent technique m aisaussi financire, afin de mettre en valeur les attraits culturels auprs de lindustrietouristique.La culture et le tourisme savrent des forces allies naturelles, mais il ny nanmoins unemconnaissance des besoins, des ralits et des enjeux de chacun des milieux.

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    3/26

    www.dimaista.c.la 3

    III- Le tourisme culturel :

    Lhritage culturel est un produit dappel fortement recherch par les touristes, letourisme culturel qui reprsente une composante centrale de la stratgie de dveloppementtouristique au Maroc, cet hritage ncessite des moyens financiers pour la prservation dupatrimoine culturel de la ville, du village etc.

    Le nombre de touristes ayant choisi les destinations m arocaines caractreculturel, reprsente 60 / du total des arrives des internationaux, ce qui demande daccorderun intrt particulier au patrimoine travers la rhabilitation et la sauvegarde de lhritageculturel du Maroc.Le discours prononc parle Roi Mohamed VI, a incit les responsables politiques,ladministration, les oprateurs privs, les ONG et les citoyens se m obiliser pour ledveloppement du tourisme qui est devenu un projet national dans lequel le tourisme culturelest un volet central.Les principales actions de cette stratgie , seront focalises sur la ractualisation des textes

    rgissant le classement et la conservation du patrimoine culturel existant, le renforcement etla multiplication des mo des de partenariat dans le domaine de la valorisation touristique et lapromotion de linvestissement dans la valorisation du patrimoine.

    Les vnements culturels

    Les principaux vnement culturels sont : les ftes folkloriques, les ftestouristiques, les festivals et les moussems.

    Les ftes folkloriques :

    Les visiteurs viennent de tous les coins du pays pour plusieurs jours de dvotion

    un saint ou de rjouissance collective. Certains spectacles ont prserv leurcaractre ancestral. Ils font partie des traditions qui se transmettent degnration en gnration.

    Les ftes touristiques :

    De nombreuses activits sportives et culturelles sont organises chaque annepar loffice national du tourisme en collaboration avec les autorits locales et lessyndicats dinitiative. Ces manifestations se droulent dans la priode estivaledans les centres touristiques et permettent la population locale de promouvoirles traditions, leur culture et leurs produits rgionaux.

    Les Moussems :

    Cest une fte annuelle caractre religieux (plerinage sur la tombe dun saint, chef localou Marabout )

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    4/26

    www.dimaista.c.la 4

    IV.Le pass culturel Marocain :

    . Le pass Marocain :

    La dnomination du Maroc est relativement rcente, les Europens depuis le XVIme sicle disaient etcrivaient Royaume du Maroc . Les gographes arabes lont toujours appel EL Maghreb El

    Aqsa (Extrm e Occident dsig nant l ensem ble de lA frique du Nord).

    Les premiers habitants connus sont les Berbres, ces derniers se dsignant par le terme Imazighen(Hommes libres). A ces autochtones se sont mls au cours des sicles, des lments diversnotamment des Arabes venus du Proche Orient et des migrants dAndalousie. Lensemble formantaujourdhui le peuple marocain. Les Phniciens et les Carthaginois furent les premiers fonder destablissements dont il subsiste des traces sur les ctes marocaines, mais jamais ils ne soccuprentdy tablir des marchands ; ils se contentrent dy tablir des comptoirs.Le plus ancien, tait Liks (Liksos) aprs de lactuel Larache.La vie urbaine tait florissante dans le Maroc Romain, on a retrouv des ruines importantes Tanger, Volubilis ( dans le Moulay Driss Zerhoun) SALE( Chellha prs de Rabat).Cest Volubilis qui a livr les vestiges les plus remarquables, le nombre et la qualit des uvres dartquon y a dcouvertes, les bronzes surtout. Les Berbres sont les plus anciens habitants du Maroc.

    b. Les dynasties du Maroc :

    Les Idrissides :

    Tandis que se consolidait en Espagne le califat de Cordoue, Moulay Idris aprs avoir chapp aumassacre des descendants du prophte par les Abbassides, fonda la dynastie des Idrissides VIIIet(IX sicle) se rfugia au Maroc et en 786, sinstalle Oualili o il devint chef des Aouraba, aprsson assassinat, sur lordre du calife de Bagdad, son fils Moulay Idris II lui succda et largit sondomaine, islamisant lensemble du pays et fondant la ville de Fs. Premire capitale du Maroc, cettecit devint un grand centre conomique, social, religieux et artistique. Assurant une remarquablesynthse des influences orientales et Ibriques, le Maroc se dota alors de grandes ralisationsarchitecturales, telles la mosque Qu arawiyyine et celle des Andalous Fs, ainsi le Maroc ds le IXsicle, tant bien individualis. Mais la mort de Mohamed fils de Moulay Idris II le Maghreb

    occidental se m orcela en plusieurs petits royaumes rivaux.

    Les Almoravides :

    Purificateurs, unificateurs, conqurant, tels vont simposer pe ndant prs dun sicle.Les homme s au litham EL Moulathimoum sortis du Sahara par ncessit autant que par vocation.Chevaliers de lislam, ils dressent des forteresses qui sont des monastres, les Ri bats qui les qualifieront aux yeux de lhistoire Almoravides les homm es au Ribat .Leur m obile est triple : religieux, conomique, militaire, croyants de frache date et assez frustes, cesman ades voils, veulent purifier lislam amolli et dissolu.Prisonniers dun Sahara qui narrive plus les nourrir, leur nombre allant croissant, ces lemtouna,membres de la grande tribu Saharienne, rvent des plaines vertes et des vergers du nord.Gnies disciplins, ils rpondent lappel que leur adressent les princes andalous affols par la perte

    de Tolde.

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    5/26

    www.dimaista.c.la 5

    Premire tape dune marche qui va devenir triomphale : Sijilmassa et le contrle de la route de soie,deuxime Jalon : prise de la vil le dAghmat (au pied de latlas), troisime temps : Etablissement surce ct de la montage dun camp de base, en sorte dagglomration largement tendues au milieudes jardins, o les hommes du dsert puissent respirer laise. Et cest Marrakech qui ne tarde pas faire figure de capitale du R oyaume.Un chef prestigieux qui sinscrit au rang des grands conqurant de lhistoire, conduit les troupes

    Almoravides Youssef Ben Tachfin.

    Les Almohades :

    Al i Ben Youssef succde son pre, il rgne comm e lui 37 ans, un rgne prestig ieux encore vou une insensible dcadence, les Cchrtiens ont repris loffensive. Enfin, souci grandissant, dans un replide lAtlas, Tinmal, au sud de Marrakech, un illumin se disant Mahdi ( lenvoy de Dieu).Mahdi Ibn Toumert, ses disciples seront El mowahh idoun les Almohades .La conqute du Maroc par les Almohades ne sera pas aise 7 ans de combats et des sigesdifficiles seront ncessaires. Elle sera scelle par la prise de Marrakech Abdel Moumen, le chef prendalors le titre de Calife, il rassemble sur son nom tous les pouvoirs religieux, militaires et civils.Son autorit intransigeante, son esprit pragmatique et mthodique le porteront la tte dun empire

    plus tendu et mieux charpent que celui de ses prdcesseurs. Rabat- RIBAT- El Fath, est unebase militaire et une de ses rsidences prfres, cette gloire revient ses successeurs, Yacoub elMansour, il contre attaque victorieusement les Espagnols, la victoire dAl Araq, lui confre, devantlhistoire, le titre dAL Mansour le Victorieux . Le minaret de la mosque de Sville, le clbre Giralda achev sous son rgne tmoigne encore de la force de son empire en Andalousie.

    Au Maroc, les Alm ohades sont de grands btisse urs, lislam difie la Ko utoubia de Marrakec h, lamosque de Tinmel, La mo sque Hassan, la Kasbah des oudaias, lenceinte et les portes de Rab at.

    Avec ces difices, lge des influences lo intai nes, or ienta les touche sa fin, lart atteint une sor te declassicisme en puisant la triple source m aghrbine, africaine, andalouse.

    Les Mrinides :

    Ds que les chefs nont pas la trempe dun El Mansour un empire comme celui des Almohades ne

    peut se commander partir de Marrakech le pouvoir seffrite et la puissance faiblit.Au Maroc, des tribus de nomad es les Mrini des ne se sont jamais rellem ent soumis es au pouvoi rAlmohade. El les devienne nt de plus en plus ha rdies, elles assi gent ranonne nt, occ upent des villes ,Mekns, Fs, Tadla, Sijilmassa.Ds 1258, le chef de Tribu, Abou Y oussef Yacoub, fait figure de souverain, il difie une capitale : Fs,Bali et entreprend (sans succs) des expditions en Espagne.Cette dynastie ne sera pas la hauteur des vnements, le souverain le plus valeureux en est AbouEl Hassan, il refait un moment lunit du Maghreb et reprend pied en Andalousie, on lui doit laconstruction de nombreux difices religieux : Mosques, Marabouts, consacrs un saint et surtoutdes Mdersas.Le souverain Abou Imam fils dAbou Hassan navait que 23 ans lorsquil monta au trne il sedclara toujours en rebellion. Il mourut lge de 29 an s assassin par son propre vizir.Une nouvelle dynastie sefforcera de restaurer une autorit centrale, celle des Ouattosides (Tribus

    des ben Quattas apparents aux Mrinides).Au mom ent o la dynastie Ouattasside tait la vei lle de sombrer. Le Maghreb se trouvait dans ledsordre le plus complet.

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    6/26

    www.dimaista.c.la 6

    Les Chrtiens occupaient presque tous les ports donnants sur lAtlantique, et les Turcs dominaienttoute la partie nord du pays).

    Cest Hamed Cheikh, issu dune famille de chorfa de Draa qui lve ltendant de la rvolte etrassemble autour de lui de nombreux partisans. Il marche sur Fs, ou il dfait les derniers Imam deschorfa ouattassides.

    La dynastie saadienne :

    Originaires de la valle du Draa, aprs avoir limin les Ouattassides, ils sont parvenus prserverune indpendance que menaaient la fois les Europens et les Turcs.Partis de leur capitale Taroudant, ils occuprent le Souss, Marrakech Fs.

    A Marrakec h, o ils tablirent leur nouvelle capitale, leur cou r ta it bri llante et riche de crationsartistiques. Moulay Ahmed tait le plus grand sultan de la dynastie on lappelait Moulay Ahmed Ed-Dahbi et aussi EL Mansour, il a rgn 24 ans, et il a marqu une p riode glorieuse, une expdition auSoudan, une politique adroite lgard des Turcs, le commerce est florissant, la mort dAhmed ElMansour, marque le dbut dune chute brutale.Sur le plan politique, le pouvoir se rgionalise, stiole, se fractionne jusqu lchelon du maraboutlocal.Sur le plan conomique, lEspagne et le Portugal dlaissent lAfrique et se tournent vers leurs terres

    du nouveau monde .Les Musulmans dEurope sont impitoyablement expulss.Ces Morisques, cherchent refuge Tunis, Alger et surtout au Maroc o les villes entires sont djpeuples dexils Ttouan, Chaou en, Sal.Un autre foyer de richesse stabli t dans le sud du pays : Les marchs du souss, i ll igh, du Draa(F oum el H assa n) du Tafilalet (Sijilm ass a) dra in ent l es riche sses d u So udan , so us d om inatio nMarocaine, vers les ports dAgadir et de M assa.

    La dynastie Alaouite :

    De ces sultans de Tafilalet va sortir la dynastie cardinale du Maroc, elle entre dans lhistoire avec uneligne de chefs aux qualits exceptionnelles.Moulay chrif, Moulay Mhammed, Moulay Rachid font preuve dintelligence, dautorit, dhabilitpolitique, ils dveloppent leur puissance conomique en forant nouveau le dbouch des routes

    sahariennes en direction de Fs, de Tlemcen au Rif, en lEurope. Ils imposent leur puissancemilitaire au sein du pays divis lextrme.Autre atou t majeur pour asse oir un tat digne de ce nom ils ont ce quon appelait la l gitimi t, ils sontles descendants directs du prophte, de cette fil iation, ils tirent leur patronyme Alaouites Chorfa qui les qualifie de vritables descendants du proph te Moh amed.Ils fondent lempire chrifien.En 1669, la prise de Marrakech par Moulay Rachid, marque le dbut dune organisation polit ique dont lepays avait grand besoin.

    Aux 3 va leureux prcurseurs succ de un monarque : Moulay Ismail , il rgne 50 ans, il exerc e unpouvoir absolu.Les villes et les enclaves trangres sont dfinitivement reprises exceptes Sebta etMelilla.Mekns emb ellie de palais, fortifie de remparts et de portes monumentales, enrichie de mosques etde jardins. Le rgne de sidi Mohamed 1er; Petit-fils de Moulay Ismail marque le temps de rmission, lacration des ports dAnfa, futur Casablanca et dEssaouira ainsi que le dveloppement de Tanger sont

    les signes dune volont de rouverture du Maroc vers le monde extrieur.Le commerce M arocain est dclar ouvert la libre concurrence des pays europens .Malh eureusem ent, une suite de cataclysm es va bientt e ntraver tout essai de rnovation ; ledboisement intensif, une scheresse de sept ans, la peste vont entraner famines et migrations.Les sultans dans la seconde m oiti du XIX sicle ne sont pourtant pas sans valeur. Ils savent quuneouverture sur le monde est indispensable, mais leurs tentatives restent limites et souventmaladroites.

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    7/26

    www.dimaista.c.la 7

    Tanger devient capitale dislam. Le Maroc participe lexposition universelle Paris. Des traits etdes conventions sont signs avec la Grande Bretagne, lEspagne, la France qui obtiennent desprivilges dont elles useront et abuseront.L es struct ures ad ministratives et politique s prim es gnent lessor du pays, pourtant voulu etsouhait par les sultans. Les puissances protectrices Espagne et France, sauront jouer merveille des contradictions de cet appareil dun autre ge quelles se gardent bien de rnover etauquel elles superposent leurs propres administrations.

    LA Monarchie ALAOUITE

    Principaux dirigeants Epoques uvres et ralisations

    Moulay Ali cherif 1603

    Mohamed ben Ali Cherif 160

    4Moulay Rachid 1

    664

    Chef spirituel et fondateur de la dynastieAlaouite Sijilmassa

    Premier Roi proclam libration dOujda

    Institution de la monnaie, EtablissementConstruction de lcole cherratine et la Casbahcharde Fs

    Moulay Ismael 1672

    Construction de la ville de MeknsEtablissement des relations diplomate avec despays trangers et particulirement au tempsde Louis XIV et XV.

    Mohamed Ben Abdellah 175

    7

    Construction et renforcement de nouvellescites: Essaouira, Fdala, Larache, reconnaissancede lindpendance dAmrique

    Moulay Yazid Ben MedBen Abdellah

    1 Construction de 16 Kelaa pour affronter les7 Espagnols.90

    Moulay Slimane 1792

    Mohamed IV 1859-

    1873

    Restitution dOujda des mains des Turcs, constructionde nombreuses mosques et Medersasaide de lAlgrie durant la bataille dIsly

    Affrontement contre les Franais et lesEspagnols

    Moulay Hassan I 1873-

    Construction dune fabrique darme Fs.

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    8/26

    www.dimaista.c.la 8

    1894

    Moulay Abdelaziz 1894

    A rprim la rvolte armes de Bou Hmara

    Moulay Hafid 1912

    Signature du trait de protectorat

    Moulay Youssef 1912-19

    27

    Construction dcoles et de collge ( MoulayYoussef et Moulay Driss)

    Mohamed V 1927-1961

    Hassan II 19

    61-1999

    Mouvement national de libration. Signaturedu manifeste de lindpendance Exil en 1953Indpendance du Maroc 1955

    Intronisation 3 Mars 1961Dpart de toutes les troupes trangres du

    Maroc avec la rcupration des villes Sahariennes

    V/Les Caractristiques de la culture Marocaine :

    . La langue au Maroc :

    LArabe est la langue officielle du Maroc, le Franais reste largement pratiqu dansles villes.Larabe marocain, (darija) est un dialecte de Arabe classique une autre langue, enparticulier dans le langage de la vie quotidienne.On groupe les parles marocains en trois grands dialectes :

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    9/26

    www.dimaista.c.la 9

    La Rifain, parl dans le Rif oriental et les lots berbrophones du Maroc oriental.

    La tamazight, langue des Imazighen, ou berbre du M aroc central (moyen Atlas,Haut Atlas central et plateaux descen dant vers lAtlantique).

    La tachelhit, parle par les chleuhs du sud ouest, (Haut Atlas occidental, anti Atlas etoasis).

    b. Larchitecture marocaine :

    Introduction :

    Le Maroc, comme les autres pays dAfrique du Nord et du Moyen- Orient, est i llumin parlarrive de lIslam.Les consquences sur la culture Marocaine sont considrables. Larchitecture, comme bonnombre des arts du pays, se trouve domine par linfluence islamique.Cependant, le Maroc d veloppe peu peu son propre style, influenc par le climat du pays,son histoire, ses structures sociales et ses ressources naturelles.

    1- Larchitecture religieuse :

    Les mosques : Ou masjid, quon appelle aussi Jamaa est lincarnation de la foiislamique est sa principale expression architecturale, sa forme sinspire de celle desmaisons prives, o les croyants avaient lhabitude de se runir pour le culte.

    La mosque est aussi un centre communautaire, une cole et un point de rencontre Laplus belle mosque du Maroc Karaouine Fs.

    Les medersas : Ce sont de belles constructions qui taient des lieux de collgesrsidentiels o lon enseignait la thologie et la loi coranique.Les plus impressionnantes sont celles construites par les sultans Mrinides ils avaientune dcoration remarquable. (sculptures fines, carreaux de cramique, zelliges,

    calligraphie Kufique)

    Les Marabouts : Ce sont des difices religieux trs simples, parpills travers lesvilles, les villages et la campagne se sont les tombes des marabouts, de saints hommesmusulmans.Ce sont de lieux de plerinage (pour chercher la bndiction LA Barraka ).Le

    marabouts sont une fois par an lobjet dun moussem clbr en lhonneur du saint homme, etqui donne souvent lieu de nombreuses festivits.

    Les mausoles : Ils sont une fonction similaire aux marabouts ils sont rigs enmmoire des grands rois ou sultans qui sont devenus, aprs les mosques et les palais,des monuments important. Ces constructions symbolisaient ltendue du pouvoir dun

    dirigeant puissant.Ex : Mausole Moulay Ismail Meknes Mohamed V Rabat.

    2-Larchitecture militaire :

    Le pouvoir central ne cessait de saffaiblir, laissant le pays divis entre de nombreusesdynasties locales, la protection des villes revtait donc une suprme importance.

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    10/26

    www.dimaista.c.la 10

    -Murailles et tours : De nombreuses villes marocaines, et particulirement les citsimpriales sont entoures par de longs remparts, leur taille les rend impressionnants. Lesremparts taient gnralement construits laide de pis et comprenaient des tourscarres qui servaient de greniers bl.A Mekns, ces fortifications comprenaient mme des citernes deau.Parmi les constructions de dfense les plus impressionnantes du Maroc les remparts

    de la ville de Marrakech, avec 16 Km, et 200 portails de dfense.

    Les portes : La porte islamique, ou Bab, au del de sa ncessit fonctionnelle, symbolisaitle pouvoir, la scurit et la richesse, et soulignait le statut lev du sultan.Les portes sont constitues finement de frises, de rseaux ajours ou de tuiles vernissesaux couleurs vives. Lune des portes les plus clbre est la porte Almohade Bab oudayade Rabat, Bab Mansour Meknes, avec sa riche dcoration.

    Les citadelles : Citadelles ou Kasbah dans le monde Islamique occidental, taientgnralement construite en mme temps que les remparts et les portes de la ville. Lacitadelle servait de rsidence urbaine fortifie au roi, sultan.

    A lorigine, la fonction de la Kasbah tait strictement militaire, puisquelle logeaitlarme, mais petit petit les chefs installrent lintrieur des pices dagrment,ainsi les citadelles deviennent symbole dautorit dynastique, inspirant respect et crainte la population.

    3- Larchitecture domestique :

    Les palais royaux :Ils taient destins impressionner, tant austres de lextrieur.Pour les dirigeants musulmans, ctait lameublement et les objets somptueux de lintrieurqui dfinissait un palais.Lun des plus clbres Palais EL Badii Marrakech, mme sil est en ruine aujourdhui.(Le sultan Ahmed Al Mansour avait fait appel aux meilleurs artisans du monde, et avait faitremplir les jardins, galeries dobjets dart venant du monde entier.)

    Les maisons des villes :La maison Marocaine se caractrise par un patio central entour dune srie de picesdisposes symtriquement.Le patio permet de modifier le climat des rgions chaudes et sches. Les maisons marocainessont polyvalentes, la dcoration intrieure des patios notamment, sera privilgie aux dpensde lextrieur. Limportance de lintimit stend jusqu lintrieur de la maison le motHarem qui signifie zone sacre, le harem est un domaine des femmes, dans des maisons ose trouve parfois un paravent en bois, qui permet aux femmes dobserver les ftes deshommes sans tre vues.

    Les jardins : Souvent riche en plantes, avec une fontaine au milieu ou un grand arbre,pour purifier lair de la maison, et pour faire montrer lhumidit et maintenir lair pur.

    4- Larchitecture urbaine :

    Les villes et les villages marocains ne rpondent ni un plan directeur, ni une symtrie.

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    11/26

    www.dimaista.c.la 11

    Les souks : Cest le nerf commercial de la ville, le plan de base est constitudentrelacs, de ruelles protges par des votes. Des ouvertures amnages permettant la lumire de pntrer tout en maintenant lintrieur frais et bien ar.La Mosque communautaire est au centre du souk, borde de boutiques, et desvendeurs de bougies, dencens, de tissus, de maroquinerie

    La Kissaria : Est souvent situe au cur de la Mdina. La Kissaria fait office dechambre forte accueillant les boutiques de marchandises de valeurs telles les toffes de

    luxe. Le terme Kissaria a rcemment t adopt pour dcrire les centres commerciauxcouverts des nouvelles villes.

    Les foundouks :

    Au Maroc le commerce est une tradition et les marchands parcourent de vastesdistances pour vendre et acheter des biens.Pour certaines rgions du Maroc, le climat tait rude, les marchands ont souvent

    besoin de repos, alors les fondouks assuraient la restauration et lhbergement, le Rezde Chausse abrite les boutiques, les moulins, les entrepts, tandis que ltage, taitrserv pour les logements des voyageurs.

    Les Hammams : Autre lment fondamental des villes et socit musulmane, leHammam ou bain public. Le hammam est le descendant direct des Thermes, aprs sesfonctions sociales et sportives, il rpond aux proccupations musulmanes que sont lerituel de la propret.

    5-Larchitecture berbre :

    Dans les rgions du centre et du sud du Maroc, le climat, la gographie et les conditionssociales ont dict les rgles architecturales.

    Les Ksars : Le village fortifi ou Ksar, est lune des premires formes de

    larchitecture berbre.Ces impressionnantes constructions austres, couleur ocre sont malheureusementfragiles, celles-ci ne supportent que le climat sec.La structure de base est constitue dun mur denceinte de forme carre ou rectangulaireavec une tour chaque angle et une seule entre menant une salle centrale couverte :ex : Ait Benhodolcer dans la valle dAssif.

    Les Casbahs : Leur style est similaire celui des Ksour. Les Casbahs taient souventbties sur des sites stratgiques, de la rgion dans le but dassurer la protection, cesfortifications sont de forme carre sont en pis et prsentent de rares ouvertures verslextrieur.

    Les Agadirs : Greniers crales communautaires fortifis, souvent construits dansles rgions montagneuses, isoles, il rpond aux besoins sociaux des populations

    berbres.Les nomades des plaines avaient besoin dun lieu o emmagasiner les crales et lesdates labri, qui servait de structure dfensive pour protger les rserves alimentaires.

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    12/26

    www.dimaista.c.la 12

    Ex : lAgadir dImlchil

    La tente : Elle est largement utilise dans plusieurs rgions du Maroc, notammentdans le haut Atlas, elle sest adapte aux besoins sociaux de la population, facile monter et dmonter, cette souplesse dutilisation est en harmonie avec le style de viedes nomades.La tente est divise en 2 espaces, un rserv pour les femmes et un autre pour leshommes, un espace est galement prvu pour accueillir les animaux, constitue de

    laine et de poils tisss, elle rsiste bien aux intempries.LIRHEM : Cest une construction de maisons qui se trouve aux angles dun difice.

    La tirhemt : habitation normale dune ou plusieurs familles souvent, elles restentplusieurs mois vides avec un gardien veillant sur les provisions quelles abritent.

    Les matriaux de construction :

    Ce sont des matriaux trs simples et qui ne ncessitent pas beaucoup dargent nibeaucoup defforts. Dans les rgions sches, les habitants utilisent surtout le pis (procdde maonnerie employant de la terre crue mise en coffrage, tenue par des supports dchafaudage). Lusage de ces matriaux permet galement la construction des bastions(systme dfensif des villes) ( 5 angles) et qui forment une enceinte de murailles.

    c. Les arts populaires au Maroc

    Introduction

    La complexit de la culture populaire nat de la superposition dune culture dunesocit globale et dune culture locale spcifique. Cest ainsi que lart populairenest quun chantillon dun tout indissociable dune culture dune identit

    gnrale : La culture arabo- musulmane dorigine berbre.De nombreuses trompes font vivre lart populaire, elles sont les garants dupatrimoine culturel de la ville, et ont pour mission de le transmettre aux gnrations venir.

    Daqqa: Le mouvement Daqqa trouve ses origines Taroudant, et chaque habitanttrouve en lui une partie de son identit. Daqqa signifie frappe. La plupart de sesmembres sont issus de familles dartisans, la Daqqa est un art qui regroupe des gensmodestes.Les tanneurs sont lorigine du texte fondateur de la Daqqa, les rythmes et lesmouvements utiliss rappellent certaines tapes du tannage des peaux.Le but de ces artisans tait doublier la pnibilit de leurs taches, la rendre plus

    agrable en utilisant la musique. Le rythme commence lentement, puis acclre limage dune cadence. Les chanteurs vtus de Djellaba, de la taguiya (petitchapeau) et forment un cercle ou demi-cercle.

    Al Malhoun : LArt dAlmalhoun a subi linfluence des maures et des Andalous, Allahn cest la rime, les membres dAlmalhoun sont dpositaires de lart de la rime,leurs pomes sont un mlange darabe pur et de dialecte. Ils chantent leur socit enrespectant et en faisant vivre cette tradition. A lorigine, Al Malhoun regroupait

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    13/26

    www.dimaista.c.la 13

    Rsum de Thorie

    - 1 Culture Marocaine

    plutt llite de la socit. En tmoigne encore aujourdhui la richesse et leraffinement de leurs tenues.

    Ahouach : Cest la chanson populaire berbre, le terme vient du verbe nhouchesignifie chanter et danser en applaudissant, cet art est bien connu dans la plaine duSouss.

    Il ya plusieurs courants musicaux :Tendant (inspiration potique improvise), Tazrrart (posie fminine libre) Algha(joutes potiques), ces danses ont lieu en plein air.

    Houara : Les Houaras sont deux tribus arabes, les bani Hillal et les bani Salim quisinstallrent sur lautre vie de loued souss. Lart Houara, mlant chant intime etdanse, constitue un moyen dexpression.Du verbe garra signifie avouer, les jeunes chanteurs avouent leur amour en effetdevant leurs proches parents ou amis.Les activits quotidiennes de lhomme sont mises en scne dans les danses et dansces chants, leurs relations avec la terre et la nature sont voques.

    Labbat : Labat en arabe ou lahadart en berbre: Ils signifie jeu, jouer.Cest une troupe musicale populaire compose uniquement de femmes. Elleschantent souvent pendant les grandes ftes ( mariages, moussems, plerinages.).Au son du Tambourin (La Tarra), Tam-tam dcor (lagual) et le fer percuter (maqass).

    Hmadchas : Cest une confrrie qui vnre le salih ali Ben Hamdouch, cest unetroupe populaire des dogmes et des principes de la religion.Dans une atmosphre sature de Bkhour, les hmadchas sont en rangs serrs,coude coude, atteignant un tat de transe extrme.

    d. Lartisanat au Maroc

    Lartisanat occupe partout une place de premier plan. Les prcieuses manuscrites dela bibliothque royale ou ceux de la mosque Quarawiyyin tmoignent dun artremarquable de la calligraphie. Les bijoux en or et en argent sont finementtravaills.Les artisans marocains, que ce soit en milieu rural ou dans les villes, ils sontorganiss en corporations dans les cits, font preuve dun savoir-faire et dunehabilit remarquable.

    Tissages et tissus :

    Tapis : La fabrication de tapis est nanmoins un domaine rservaux femmes, les tapis de haute laine des motifs et des couleurs trs diffrentes

    selon les rgions.Rabat est le centre de la production des tapis musulmans traditionnels, ils secaractrisent par la richesse de leurs couleurs.Exemple de tapis dautres rgions, Hanbels, Shedwis Zarmafis.Hanbel : Tapis tisss utiliss comme couverture pose au sol,Zanafis : Un tapis de tissage et dassemblage

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    14/26

    www.dimaista.c.la 14

    Shedwi : Un tapis fait de bordures noires et blanches tisses au point nou etassembl.

    Travail en cuir :

    Les articles les plus authentiques sont les babouches, on trouve aussi des blousons ,sacs, porte feuilles, ceintures.

    On fabrique aussi en cuir les selles de chameaux.

    Poteries et cramiques :

    Safi est le grand centre de fabrication de poteries du Maroc les potiers de Safi sesont inspirs des cramiques espagnoles, et caractris par leurs aspects un peumtallique.Locre est la couleur dominante du Haut Atlas, au sud de Marrakech.Le cuivre :BijouterieObjets en mtalTravail du bois

    Vannerie :

    Cest la fabrication des chapeaux en paille ou des paniers en forme de cne utilispour transporter les dattes et autres marchandises.Lartisanat berbre : Il a pour objet le mobilier de lagriculture ou du nomade (outilsindispensable la vie, les article composant sa parure) avec des motifs dedcoration gomtrique.

    Lart du textile :

    Secteur important de lartisanat marocain,le textiles utilise les matires premiresdorigine vgtale ( doum, rousseau, raphia) et animal. La matire utilise varientdune rgion une autre.

    Le tapis : La confection des tapis est une activit familiale trs ancienne. Les tapisberbres sont fabriqus avec une laine de qualit suprieure. Les couleurs utilisessont : le rouge, le vert fonc et le bleu.

    Le Hanbal : Tissage ras de la laine ou de coton color base de matires vgtales.Il est utilis comme couverture ou lments dcoratif.

    Le handira : Encore utilis comme couverture ou hayk il est tiss en laine pure avec

    des bandes de couleurs diffrentes ou des dessins gomtriques varis (rgion deZemmour).

    Poterie berbre : La poterie rurale est gnralement sans dcor. Pour faonnerlargile les artisans utilisent un tour actionn avec le pied. Dans la rgion deOuarzazate les marmites, pots et plats en terre cuite constituent lessentiel de la

    poterie rurale.

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    15/26

    www.dimaista.c.la 15

    Le cuir : Les bigots en cuir viennent en tte dans lexportation des produits delartisanat marocain, cest une tradition ancienne quexploitent les artisans de largion de Marrakech et Tantan. Les babouches avec des couleurs varies et brodesde fil de soie dor ou dargent, les selles de chameaux,

    Les bijoux berbres : En argent ou en bronze. Ils sont dune exceptionnelle puretavec des dessins gomtriques et parfois des motifs floraux.

    e- La musique Marocaine :

    La musique berbre :

    Elle est inspire de la nature enchanteresse de la campagne au seul rythme rsonantdu Bendir, les chants et les danses des tribus rurales sont de magnifiques spectaclesriches de posie. Les danses se droulent loccasion des ftes, souvent la nuit,autour dun feu de bois. Les femmes portent leurs plus beaux atours et bijoux.

    LAhouach : Les femmes, en grande toilette foulards de soie et bijoux dargent,forment un grand cercle et dansent sur un rythme berbre. Les hommes, runis aucentre du cercle, munis de lourds tambourins, lensemble est dirig par un Rais.

    La Guedra : Cest une danse ancienne qui met en avant la grce et la beautnaturelle des femmes. La danseuse agenouille volue au rythme dun largetambour et effectue une mimique exprimant des sentiments de la vie quotidienne.

    La Taskiwine : Cest un art de faire vibrer les paules sous le rythme des taarijas.Les hommes portent leurs cornes poudre, et voluent sous les pas cadencs. Cestla danse guerrire par excellence.

    Le Tissint : Comme la clbration dun rite, les femmes et les hommes se livrent la danse. Cest la danse du poignard.

    VI.Les villes impriales :

    Dcouvrir le Maroc des Villes impriales cest passer de la cte atlantique aux montagnes del Atlas travers des paysages sans cesse renouvels et un patrimoine architectural, culturel etartistique chaque fois diffrent. Car chacune de ces cits mythiques a t fonde par unegrande dynastie arabe ou berbre qui, un tournant de lHistoire, en a fait sa capitale.Marques du sceau de leur fondateur, ces anciennes cours impriales et leurs richessesctoient le Maroc daujourdhui qui revendique haut et fort une alliance russie entre traditionet modernit.

    Les capitales impriales sont l'hritage des diffrentes dynasties (Idrisside, Almoravide,Almohade, Mrinide, Saadienne, et Alaouite). Ces souverains conqurants, dont le pouvoirs'tend sur un territoire immense et prospre, tiennent graver dans la pierre la puissance deleur rgne. Lorsqu'une dynastie marocaine choisit sa rsidence Fs, Marrakech, Rabat ouMekns, la cit, devenue capitale (sima), se pare de monuments (palais, mosques,mausoles) qui tmoignent du prestige du prince aux yeux de ses contemporains et de

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    16/26

    www.dimaista.c.la 16

    - 2 Culture Marocaine

    l'histoire. Monde de grandeur, de raffinement et de luxe, la ville royale est aussi un universmythique qui inspire aux auteurs mdivaux des images de lgende.

    La prsence de la cour dans une cit dcide de l'aspect monumental de ses difices, duperfectionnement de son architecture et de son art et, finalement, de ses dimensions.Accueillant dsormais la vie officielle du roi, avec ses rceptions et son crmonial, ainsi quesa vie prive, elle se doit d'tre l'expression la plus parfaite des ralisations architecturales du

    temps.

    Les quatre villes impriales du Maroc prsentent toujours le mme schma: une structureurbaine dense, resserre entre des remparts flanqus de tours de guet et de dfense. Au milieude l'enchevtrement des ruelles, de grands axes relient les portes de l'enceinte, et quelquesvoies mdianes se dessinent grand-peine, leur existence toujours menace par des maisonsou des murs en saillie.

    En dpit de cet apparent dsordre, la construction de ces cits obit des impratifs issusd'une logique spcifique: extriorit de la casbah (la citadelle du prince), position centrale dela grande mosque, sgrgation religieuse et ethnique, diffrenciation des quartiers vocationconomique et rsidentiels, localisation des activits en fonction de la pollution qu'elles

    engendrent.

    L'organisation hirarchique des voies donne au plan une forme particulire, depuis les grandesvoies principales quasi rectilignes, en passant par les ruelles qui donnent accs aux quartiers,

    jusqu'aux petites impasses familiales prives qui isolent les maisons et les protgent desregards trangers. Les ruelles constituent une vritable toile d'araigne qui relie le dedans audehors et tous les lieux d'change et de communication. La mdina, la ville historique, estdonc un lieu ouvert la circulation, dont les lieux privilgis sont la ou les grandes mosques,les souks et la casbah. Mais, limite par une enceinte munie de portes disposes en chicane,elle est parfois ferme la nuit et, en filtrant les entres, peut devenir un dispositif d'exclusion.

    Diverses rgles coutumires rgissent la localisation des activits dans la cit. Aux impasses

    et aux ruelles silencieuses et dsertes s'opposent les rues encombres d'une foule bruyante quienvahit le souk pour acheter et vendre. La zone commerciale de la mdina, fouillis de petites

    boutiques, d'entrepts et de souks semi ruraux, s'ordonne suivant une hirarchie qui va ducentre vers les remparts. Cet ordre obit plusieurs critres: un critre subjectif, qui tientcompte de la valeur des produits proposs selon leur qualit manufacture et leur degr detransformation, et un critre de commodit, celui-ci n'tant pas sans lien avec celui-l. Lesactivits polluantes sont souvent installes proximit des lieux appropris - points d'eau -,loin du centre, tandis que la fabrication et la vente des produits de luxe sont tablies prs de lamosque. Toutefois, il n'existe gure de modle fig de cette disposition; nombreux sont lesmarchs ou les mtiers qui disparaissent, se dplacent ou se dispersent. Le lieu culminant dece dispositif est la qissariya. Occupant traditionnellement une position centrale, elle estconstitue d'un ensemble de constructions ayant un plan assez rgulier, comme Fs, et

    traverse par des rues parallles se coupant angle droit, dont toutes les issues sont munies deportes que l'on ferme la nuit. Les commerants y sont galement regroups par spcialitsselon la nature des produits vendus.

    L'activit conomique - en dehors des tablissements industriels comme les moulins, lestanneries, les huileries, les ateliers de tissage, qui exigent des installations spciales, connatdeux sortes de structure. D'abord, la boutique (hnt), principal local des artisans etcommerants, qui n'a gure chang depuis le Moyen ge. C'est une petite pice carre ou

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    17/26

    www.dimaista.c.la 17

    rectangulaire de dimensions variables dont la construction est gnralement facile et d'un prixmodique, ce qui favorise la cration de nouveaux souks par simple juxtaposition de boutiques.Ensuite, le fondouk, ou caravansrail, est un btiment fonctions multiples servant tantt loger les caravanes et les voyageurs (commerants ou plerins avec leurs btes de somme),tantt entreposer les marchandises de gros destines la vente ou aux enchres.Gnralement, il se prsente comme un grand btiment carr ou rectangulaire, de un ou deuxtages, qui s'organise autour d'une grande cour ciel ouvert encadre de portiques, dont lecentre est parfois occup par une fontaine. Au rez-de-chausse se trouvent les boutiques,

    l'tage les pices rserves l'hbergement.

    Dans un pays chaud, plus que partout ailleurs, la distribution de l'eau est un lment essentielde la vie et de l'organisation de la ville. Marrakech, mtropole du Sud situe aux portes desvalles pr sahariennes, un rseau souterrain de canalisations a t install pour desservir lesmosques, les habitations et les fontaines. L'importance accorde l'eau dans la cits'explique galement par les recommandations du Coran qui prescrit d'offrir de l'eau auxassoiffs. Ainsi, ds les Almohades, les agglomrations taient quipes de dizaines de pointsd'eau. Fs en possdait quatre-vingts. Les princes et les riches marchands en construisaient engrand nombre. Dans toutes les villes impriales, les fontaines publiques (seqqya),luxueusement dcores, sont un lment esthtique de la rue ou du souk. Leur aspect n2 paschang depuis des sicles. Elles sont gnralement formes d'un bassin barlong, de

    dimensions variables, appuy un mur, et dcores avec soin de zelliges polychromes.

    Loin des souks, les ruelles tortueuses et quelquefois couvertes sont rserves aux habitants; levisiteur rural ou tranger ne les parcourt que s'il y est amen par un lien de parent ou declientle. Dans un pass peu loign. les quartiers formaient des units relativementautarciques, cltures parfois par des portes, comme la plupart des quartiers des mdinas deFs ou de Marrakech. C'est pourquoi quelques-uns des quipements de base de la viequotidienne, four (ferrne), hammam, cole coranique (Msid), picerie (baqql), y sontinstalls ; pas de commerce de luxe en revanche dans le quartier. Ce semi cloisonnementn'empche nullement l'intgration des habitants au rseau plus large de la ville tout entire.Les achats importants. la prire dans la Grande Mosque sont autant d'expressionsd'appartenance ce rseau, et les pratiques rituelles auxquelles la population s'adonne

    collectivement une fois l'an, le jour de l'anniversaire du Prophte. sont un signe de cetteouverture. Lors des festivits, les organisations de quartiers, les corporations et les confrriesde Toute la mdina se retrouvent autour des saints patrons de la ville et manifestent ainsil'unit de la cit.

    La Grande Mosque garde la haute main sur toutes les activits de celle-ci: elle est le lieu duculte, l'universit, le tribunal, l'asile inviolable, l'espace de convivialit o doivent se remplirsans obstacle les devoirs envers Dieu et envers les hommes. Symbole social et urbain d'une

    puissance propre impressionner les esprits, le minaret, qui transcende l'ensemble de la ville,rsume l'thique citadine. L'appel la prire que lance le muezzin cinq fois par jour et quiscande le droulement de la journe est un rappel de l'unit de la communaut musulmane.

    Au-del de ces parcours, le secteur rsidentiel, quant lui, semble exclure toute possibilit depassage d'un lieu un autre. Relis par un rseau de ruelles, les pts de maisons, unitscompactes d'habitations de un ou deux tages, sont percs de petites impasses donnant accs des demeures enclaves. Elment essentiel de l ville, l'impasse n'est point le rsultat d'undveloppement anarchique, mais l'aboutissement normal de la ramification des rues partirdu parcours principal. Il s'agit l d'espaces o se cachent d'autres ralits, non perues par levisiteur, mais qui couvrent, en fait, la plus grande partie de la surface de la ville. Interdite aux

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    18/26

    www.dimaista.c.la 18

    trangers, cette cit-l, enferme dans son intimit sacre, n'est pas un lieu de promenade. Safonction est d'assurer la sparation entre l'espace public et l'espace priv, et par l, entre lemonde des hommes et la vie secrte et protge des femmes.La configuration de la maison obit des rgles coutumires trs strictes de discrtionvisuelle, lesquelles sont clairement formules par le droit malikite (cole juridiquemusulmane). Le propritaire ne peut construire ou exhausser son habitation sans tenir comptede la morphologie de la ville. Il doit veiller notamment ce que la hauteur de sa maison ne lui

    permette pas de plonger son regard chez les voisins. La coutume autant que la loi lui

    prescrivent de clturer la terrasse et l'empchent d'amnager des fentres et des portesdonnant vue sur la terrasse ou sur la cour de la famille voisine.

    La demeure traditionnelle des villes impriales est organise autour d'une cour centrale cielouvert borde de pices et de dpendances. Cette disposition intrieure prsente des variantes,en fonction du terrain disponible, de l'organisation des corps de logis, du statut et des gotsdes propritaires; mais la structure est toujours la mme. Les murs qui entourent la cour sontsouvent les seuls endroits o l'on voit apparatre une ornementation plus ou moins raffine. mesure que la richesse grandit, le dcor multicolore des zelliges, du pltre sculpt, de lamosaque foisonne. La cour permet la communication entre deux, trois ou quatre pices quil'entourent au rez-de-chausse. Sur les cts o n'existe aucun corps de logis, les murs sontsimplement aveugles ou encore amnags en fontaine murale ou en pavillon (bartl). Les

    dimensions de la cour et sa dcoration sont des signes de distinction sociale. De la demeurebourgeoise - constitue d'un, voire de plusieurs grands patios, dont un ct donne parfois surun jardin - la maison modeste, organise autour d'une pice centrale dans laquelle estamnag un simple puits de lumire grillag, il existe d'innombrables faons de concevoir etd'amnager cet espace intime.

    NB : Le formateur doit expliquer les caractristiques culturelles de chacune des villesimpriales

    VII.La protection de la culture et des biens culturels :

    1. Dfinition du patrimoine :

    Le patrimoine cest lensemble de production naturelle et culturelle qui dfinit un groupedonn dun autre.Le patrimoine naturel cest la spcifi de chaque rgion, il peut tre commercialis, il installeun nombre de service vendu une clientle bien dtermine et on peut dire que le patrimoinenaturel intgre automatiquement le patrimoine culturel,

    2. Dfinition du site :

    Un endroit qui porte un tmoignage sur la prsence dune activit historique quelconque.

    Le Maroc a 15 milles sites et 17 milles gravures rupestres (des images faites par des gens dela prhistoire gnralement se sont des images danimaux)Parmi ces sites 300 sont classs ou protgs.

    *

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    19/26

    www.dimaista.c.la 19

    2. Dfinition du patrimoine culturel :

    Le patrimoine culturel cest lensemble des biens culturels immobiliers, immobilier pardestination et mobilier existant sur et dans le sol des immeubles du domaine national,appartenant des personnes physiques ou morales de droit priv.Font partie du patrimoine culturel de la nation, les biens culturels immatriels produits demanifestations sociales et de crations individuelles et collectives qui sexpriment depuis des

    temps immmoriaux nos jours.Ainsi le patrimoine est reli tant lhistoire, ces choses qui nous viennent du pass qulidentit, ces traits distinctifs de tout groupe social.

    La sauvegarde du patrimoine matriel et immatriel constitue un acte de sauvegarde delidentit. Mais li lhistoire, li lidentit, le patrimoine est galement li la mmoire etmme au droit la mmoire.

    VIII. es principaux organismes rle culturel :

    Ministre de la cultureLes organismes internationauxLe secteur privLes particuliers

    1. Ministre de la culture :

    Lide du patrimoine a t inaugure en 1982 avec la cration de la direction du patrimoine auniveau du ministre de la culture

    Ce ministre assure la promotion, la sauvegarde, le classement et la diffusion de la culturelocale et nationale, ce classement est une faon lgale pour sauvegarder un site et on

    trouve deux types de classement : national et international.Afin daccomplir toutes cestaches, le ministre est dot de services centraux et dautres rgionaux.

    Les services centraux :

    La direction du patrimoine

    La direction du dveloppement culturel

    La direction des arts

    La direction du livre, des bibliothques et des archives.

    Les services rgionaux :

    Les dlgations rgionalesLes conseils rgionaux de la culture

    La direction du patrimoine:

    La division des tudes et des interventions techniques

    La division de la gestion des monuments historique et des sites

    La division de linventaire gnral du patrimoine

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    20/26

    www.dimaista.c.la 20

    La division des muses qui assure la gestion , lentretien, lacquisition des uvres dart.

    La direction du dveloppement culturel :

    La division des maisons des la culture

    La division des inventaires culturels

    La division de la coordination avec les collectivits locale

    La division de la coopration culturel et de la formation

    La direction des arts :

    La division de la musique et des arts chorgraphiquesLe services des tablissements musicales et de danseLe service de la cration et de la diffusion musicale

    Le service des arts chorgraphiques

    La division des arts plastiques :

    Le service des expositions et de la diffusion Le service des salons et de la promotion

    La division des arts et des expressions populairesLe service des tudes et de la recherche

    Le service de dveloppement et de la diffusion

    La division du thtre :

    Le service de la cration et la promotion thtraleLe service de lenseignement thtral

    La direction du livre des bibliothques et des archives :

    La division de la vulgarisation du livreLa division des bibliothques et des archives

    NB : Le formateur doit expliquer et dtailler la fonction et les actions menes par chaque service

    2. Les intervenants internationaux :

    LUNESCO comme organisme international a pour mission la protection et le classement dupatrimoine et des biens culturels, cela se fait en prenant des mesures juridiques, scientifiques,techniques, administratives et financires adquates pour lidentification, la protection, laconservation, la mise en valeur et la ranimation de ce patrimoine.

    LUnesco est responsable de la protection juridique internationale du patrimoine culturel,elle gre la convention de la HAYE de 1954 pour la protection des biens culturels en cas deconflit, la convention de 1970 concernant les mesures prendre pour interdire et empcherlimportation, lexportation et le transfert de proprit illicite de biens culturels.Dans le domaine de la loi du service du patrimoine lUNESCO publie de la documentation, etdes ouvrages de rfrence, elle assure principalement les missions suivantes :

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    21/26

    www.dimaista.c.la 21

    Soutenir la formation des spcialistes pour lorganisation et ladministration de cepatrimoine.

    Soutenir en quipement et en ressources financires les tats ayant des revenus limits Cooprer pour la protection internationale du Folklore

    tablir un comit permanent sur la protection du folklore et du savoir traditionnel pourtudier les adaptations que ncessite la protection culturel au niveau national et sur le

    plan international.

    3. Les intervenants du secteur priv : Ce sont soit des particuliers soit des organismes privs qui se chargent de promouvoir ou

    de protger les sites et les monuments. Au Maroc on trouve lexemple de lONA(Omnium Nord Africain) Cest le premier groupe priv au Maroc qui consacre un budget

    assez consistant pour la restauration et la promotion de la culture marocaine en gnral. Concernant les particuliers se sont des individus qui ont le souci de prserver limage

    culturelle de leur pays, ils assurent soit la restauration soit la gestion dun site et parfoisles deux, et concernant le financement cest de leur propre richesse, on cite commeexemple la fondation Benjelloun qui a pris en charge la restauration de plusieursmedersas parmi elles celle de Marrakech.

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    22/26

    www.dimaista.c.la 22

    GUIDE DES TRAVAUX PRATIQUES

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    23/26

    www.dimaista.c.la 23

    TP 1 : intitul du TP : Visite dun site historique

    I.1. Objectif(s) vis(s) :- Connatre le patrimoine culturel de la ville

    - Etre capable dexpliquer les aspects culturels- Dure du TP:

    -8heures

    a) Matire duvre :

    - Bloc notes

    - Stylos

    - Appareils photos

    I.4. Description du TP :

    La formatrice informera les stagiaires sur les objectifs de ce TP pour quils

    soient en mesure de visiter les sites culturelles de la villeI.5. Droulement du TP

    Les stagiaires travailleront en groupe, de faon tablir un rapport crit tout enrespectant les consignes :

    Dfinir quel type de site

    Dterminer lhistoire du site

    La formatrice fera une correction formative au fur et mesure de la lecture de lacarte afin de permettre aux stagiaires de reprer et de remdier leurs erreurs.

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    24/26

    www.dimaista.c.la 24

    TP 2 : intitul du TP : Elaboration dune recherche sur lescaractristiques culturelles dune ville Marocaine

    I.1. Objectif(s) vis(s) :- Etre capable dtablir une activit de synthse dune recherche culturelle

    - Etre capable deffectuer une recherche sur les sites culturels auMaroc

    - I.2. Dure du TP:

    8 heures (au moins un expos par deux stagiaires)

    I.3. Matriel (quipement et matire duvre) par quipe :b) Equipement :

    - Salle de cours

    - Tableau / Feutres pour tableau

    -

    c) Matire duvre :

    -Travail de recherche

    -Carte des villes marocaines

    -Des illustrations sur les rgions du Maroc

    I.4. Description du TP :

    La formatrice prsentera a chaque stagiaires les villes sur lesquelles ils vonteffectuer la recherche culturelle

    I.5. Droulement du TP

    Dans un premier temps, les stagiaires devront effectuer leur recherche dans desbibliothques et des centres culturels,et effectuer des visites des muses et dessites culturels et prsenter les rsultats de leur recherche en respectant lesconsignes de la formatrice :

    Respecte les rgles de prsentation dun rapport

    Fournir des explications judicieuses des paysages et des caractristiquesculturelles dune ville Marocaine

    Etablir limpact culturel de cette ville sur le dveloppement touristique local

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    25/26

    www.dimaista.c.la 25

    Evaluation de fin de module

    Module 5: Culture Marocaine

    1. Dfinissez les terme Culture et Tourisme

    2. Comment la culture peut tre un vecteur de dveloppementtouristique ?

    3. Vous tes animateur dans un hotel-club, on vous demande

    tablir un programme danimation culturelle, prsentez

    votre programme et argumentez votre programmation

    4. On trouve au Maroc plusieurs types de tourisme, quelle est

    la situation du tourisme culturel au Maroc ?

    http://www.dimaista.c.la/http://www.dimaista.c.la/
  • 7/28/2019 Culture Marocaine

    26/26

    Liste des rfrences bibliographiques.

    Ouvrage Auteur Edition

    NB : Outre les ouvrages, la liste peut comporter toutes autres

    ressources juges utiles (Sites Internet, Catalogues constructeurs,

    Cassettes, CD,)