CRPE – Français Histoire géographie · ... En vous appuyant sur les textes répertoriés de 1...
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CRPE – Français Histoire géographie
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Sujet de concours blanc
Note à l’attention des étudiants
Vous avez téléchargé ce sujet sur la plateforme de l’Afadec.
La partie français a été rédigée par Mme Llinas Rouden,
la partie histoire par M. Lacorne,
la partie géographie par M. Soto.
Vous disposez de 5 heures pour faire ce sujet et le rendre : 4 heures comme au concours + 1 h pour gérer les aléas techniques.
Votre copie doit être rédigée en Word (ou open office) et renvoyée au correcteur par le biais de la plateforme en utilisant la fonction « Rendre un devoir ».
Vous devez indiquer clairement votre nom sur la copie. Vous devez faire une seule copie (un seul fichier) pour français + histoire + géographie
Le nom du fichier doit clairement indiquer votre nom et la discipline. Ne mettez ni espace, ni accent dans le nom de votre fichier.
Ex : C.Dupont_FRHG
Bon courage !
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PREMIERE PARTIE
Français - Synthèse (6 points)
Sujet : En vous appuyant sur les textes répertoriés de 1 à 4, vous rédigerez une synthèse
objective et ordonnée qui rendra compte des différentes composantes de l’acte de lire.
La longueur de la synthèse sera comprise entre un quart et un tiers de celle du dossier.
TEXTE 1
DEHAENE Stanislas, Apprendre à lire, des sciences cognitives à la salle de classe,
éd. Odile Jacob, 2011, pp 48-50
Devenir un lecteur rapide
Dans la première année d’école primaire, la lecture demande à l’enfant un immense effort
d’attention. Déchiffrer les mots implique de passer en revue chacune des lettres dans le bon
ordre, de la gauche vers la droite, sans en oublier une seule, tout en se souvenant de leurs
correspondances avec les phénomènes et en les assemblant en mémoire pour former un
mot. Chaque mot est une énigme, un puzzle que l’enfant ne reconstitue qu’au prix de grands
efforts.
Le travail des lecteurs débutants se voit directement dans leur temps de lecture d’un mot.
Celui-ci est très long et augmente massivement avec le nombre de lettres que contient le mot.
A ce stade, l’activité cérébrale recrute un réseau de régions cérébrales très étendu, qui
déborde du réseau normal de la lecture chez l’adulte. Certaines de ces régions sont
associées aux mouvements des yeux, d’autres à des processus génériques de mémoire et à
l’attention. Le réseau du langage oral, notamment les régions liées à l’articulation, est
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également massivement recruté. Au fur et à mesure que la lecture s’automatise, la
mobilisation de ces régions décroît. L’automatisation de la lecture est donc un objectif
essentiel de l’apprentissage. Elle seule permet de libérer les aires génériques du cortex afin
de les utiliser pour d’autres activités.
L’automatisation de la lecture est un processus très progressif, qui s’étend sur plusieurs
années. Elle s’accompagne d’un passage d’un mode sériel à un mode parallèle de lecture. Au
fil des années, le temps de lecture s’accélère et dépend de moins en moins du nombre de
lettres que comprend le mot. Ami lecteur, vous qui êtes certainement un adulte expert, vous
mettez le même temps pour lire un mot de trois lettres qu’un mot de huit lettres. Un cinquième
de seconde vous suffit à reconnaître un mot écrit. Cette performance remarquable, vous la
devez aux neurones de votre « boîte aux lettres cérébrale » : tous travaillent en même temps
sur différentes parties de la chaîne de lettres. Cet aspect étonnant de la lecture a longtemps
fait croire que le cerveau se servait de la « forme globale » du mot, mais c’est une illusion. En
réalité, chacun des traits, chacune des lettres sont analysés, mais chez le lecteur expert, des
millions de neurones y sont consacrés, et cette analyse se produit simultanément en chaque
endroit du mot.
Avec l’automatisation, d’autres facteurs commencent à influencer la lecture. Les mots les
plus fréquents sont reconnus plus vite que les mots rares ou que les néologismes. L’influence
de ces facteurs indique que l’enfant commence à développer la seconde voie de la lecture,
celle qui permet de passer directement de la chaîne de lettres au sens du mot, sans
l’intermédiaire de la prononciation (orale ou mentale). Un lecteur expert décompose
automatiquement les mots en morphèmes (« rechuter » = re + chute + infinitif) – à tel point
qu’il applique inconsciemment cette stratégie à des mots inappropriés comme « regarder »,
qui n’a rien à voir avec « garder de nouveau » ! Le cerveau du lecteur expert file droit au
sens.
TEXTE 2
CHAUVEAU Gérard, Comment l’enfant devient lecteur, éd. Retz Pédagogie, 1998,
pp. 110-111
Décoder, explorer, reconnaître sont les trois constituants de la partie instrumentale de
l’acte de lire. Mais, nous l’avons vu, l’acte de lecture comprend aussi une partie
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compréhensive et une partie culturelle. Celles-ci exigent une autre compétence : la capacité
stratégique.
L’enfant doit combiner, faire interagir les «trois activités instrumentales » : décoder,
explorer, reconnaître. Il doit être capable de les utiliser « ensemble », c’est à dire en
alternance et en interaction permanentes. Il lui faut, par exemple, être un décodeur
« intelligent » : ce n’est pas le décodage ou l’identification du mot qu’il recherche mais sa
contribution à la compréhension du texte. Réciproquement, il doit être un chercheur de sens
« bon en mécanique » : le déchiffrage et le décodage. C’est la partie compréhensive de l’acte
de lecture.
Le lecteur débutant doit de plus adapter ses conduites à la tâche : comprendre l’intégralité
du texte, extraire l’idée principale, trouver le renseignement demandé, etc. C’est la partie
culturelle de l’acte de lecture.
On peut distinguer deux formes de cette capacité stratégique ou deux types de stratégie
de lecture :
L’une intervient au niveau de la partie compréhensive de l’acte de lecture : elle assure
l’interaction (ou la combinaison, « la fusion ») des procédés et des habiletés mobilisées par
l’enfant lecteur.
La seconde intervient au niveau de la partie culturelle de l’acte de lecture : elle adapte (ou
règle, modifie) la conduite du lecteur selon son « projet de lecture ».
En résumé, savoir lire c’est mobiliser et faire interagir des opérations cognitives diverses :
décoder, identifier, reconnaître, explorer, anticiper, mémoriser, contrôler, comprendre…
Le savoir-lire de base est, pour l’essentiel, la synthèse de deux capacités : l’une
spécialisée dans le traitement (graphophonique) des formes écrites : le décodage ; la
seconde dans le traitement (du contenu) des textes écrits : l’exploration.
C’est pour l’essentiel, l’interaction (la combinaison) de deux sortes de procédures : les
unes de « bas niveau » - identifier et assembler des phonogrammes, déchiffrer, décoder ; les
autres de « haut niveau » - explorer, chercher du sens, découvrir « la pensée » de l’émetteur.
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TEXTE 3
ALAIN, Propos sur l’éducation, éd. PUF, 1976, (Première parution : 1976) pp. 96-98
Le problème de la lecture courante est admirable et difficile. Tant qu'il n'est point résolu,
ne distinguez pas entre ceux qui savent lire et ceux qui ne le savent point. La lecture qui
ânonne ne sert à rien. Tant que l'esprit est occupé à former les mots, il laisse échapper l'idée.
Ces affiches lumineuses où la phrase semble sortir d'un trou comme un serpent, pour se
précipiter aussitôt dans un autre, ce sont des leçons neuves et excellentes. On dit que nous
vivons maintenant dans la vitesse, et emportés au train des machines. N'exagérons pas ; la
promenade du dimanche se fait toujours du même pas ; et il ne manque pas de flâneurs, de
pécheurs à la ligne, ni d'amateurs qui s'arrêtent pour un tableau ou pour un vieux meuble.
Mais nous avons gagné ceci, de faire vite ce qui ne mérite point qu'on s'arrête. Épeler un
écriteau, cela est ridicule ; il faut le saisir d'un regard ; et la plus grande partie d'un journal doit
être saisie à la course. Les titres, et quelques mots d'importance, cela suffit bien. Bref, il faut
savoir lire l'imprimé comme le musicien exercé lit la musique.
Nous en sommes restés au temps où l'on se lisait à soi-même, où l'on s'écoutait lisant.
Mais cet orateur qui parle à soi pour se dire que la ville est à cinq kilomètres et que les
Français jouent Andromaque, cet orateur n'est pas de ce temps-ci. Il ne sait point lire ; et
même s'il lit le journal à haute voix et pour d'autres, je ne suis pas assuré qu'il comprend ce
qu'il dit, assez occupé de faire correspondre les sons aux signes. Cette partie oratoire de l'art
de lire doit être effacée ; il n'est pas utile que j'imagine des sons quand je lis ; c'est temps
perdu. Et l'être humain retombe si promptement à la coutume, que le me demande si les
écoliers n'apprennent pas à lire lentement, par l'exercice de lire tout haut. Au reste, dans
toutes les opérations de l'esprit qui dépendent d'un mécanisme, il faudrait, et dès les
commencements, donner une prime à la vitesse ; car la lenteur, qui nous attarde à des
niaiseries, est souvent une coutume et une sorte de manie. Le calcul mental est une partie
brillante et neuve de notre enseignement. Le maître et même l'élève y inventent sans cesse
de nouveaux moyens de courir sans se tromper. Ce genre d'exercices est sain pour l'esprit ;
c'est mépriser la fonction mécanique, c'est la gouverner de haut, c'est se dépêtrer, de la
même manière que celui qui apprend à marcher, à courir, à grimper, à nager, à tirer le lapin.
Mais lire, cela n'ose point courir ; il y reste de la majesté. On lit d'un pas de sénateur,
comme dit l'autre. On dit souvent qu'il faut apprendre lentement, et que c'est le moyen d'aller
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vite ; mais je ne suis pas assuré de cela ; j'ai remarqué au contraire qu'il est souvent plus
facile de faire vite ; et pourquoi ? C'est que l'on se délivre par là de ces pensées de traverse,
de ces rêveries d'un instant, qui font les maladroits. Dès que l'attention s'attarde, elle se
détourne. J'ai là-dessus une expérience que je dois aux hasards de la guerre. J'ai enseigné
l'alphabet Morse, et par le son, à des équipes de signaleurs qui n'étaient point des lettrés ; et,
après avoir tâtonné un peu, je me suis assuré de ceci que la vitesse dans les exercices
stimulait l'attention. Il en est de ce cas-là comme du calcul mental, où la vitesse ne doit jamais
être séparée de la sûreté. Comment donc faire ? Il faut seulement choisir les premiers
exercices de façon que l'apprenti puisse aller très vite sans se tromper ; et en somme, au lieu
d'aller du lent au vif, ce qui est trompeur, il faut aller, et toujours en vitesse, du simple au
complexe. Et j'ai remarqué que cette dure méthode plaît, et qu'elle forme le caractère aussi.
On apprend à compter comme on apprend à traverser une rue ; il ne s'agit pas d'aller
lentement ; mais il faut saisir le moment, apprendre à disposer de soi, et faire vite, sans
aucune peur.
Comment transporter ces règles à la lecture ? Il faudrait lire des phrases qui passent sur
un écran ou qui seraient montrées un moment, et puis cachées ; ensuite on écrirait ce qu'on a
lu. Par ce même exercice on apprendrait l'orthographe. On reconnaîtrait d'un regard un mot et
une phrase, comme on reconnaît quelqu'un. On gagne ou l'on perd ; et l'on recommence.
Voilà qui réveille. On pourrait aussi faire paraître une affiche, et puis disparaître ; il s'agirait
d'en retenir ce qui importe ; exercice de pensée, remarquez-le, exercice de juge- ment. Sans
compter que les pages denses d'un prosateur seraient utilement éclairées par ce regard
d'exploration, qui va de l'ensemble aux détails. Car enfin toute la page est vraie en même
temps, et il arrive souvent que la fin explique le commencement. Au lieu que celui qui ânonne,
et qui bute sur un mot difficile, rompt la pensée en petits morceaux ; c'est former de ces
esprits bègues, qui se querellent à la porte au lieu d'entrer.
TEXTE 4
DANTZIG Charles, Pourquoi lire ? éd. Grasset, 2010, pp. 9-10
Apprendre à lire
Pourquoi je lis ? Je lis comme je marche, sans doute. D’ailleurs je lis en marchant. Si je
vous racontais le nombre de rencontres que j’ai faites grâce à ça ! Plus d’un horodateur de
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Paris a été ému de m’entendre lui dire « pardon monsieur ! » après que je m’étais cogné à lui
en lisant un livre ou un autre. Au reste, ce n’est pas parce qu’on fait une chose aussi
spontanément que marcher ou lire qu’il est inutile d’y réfléchir. La spontanéité ne légitime pas
tout. Il y a des meurtres spontanés.
« Spontanément. » Dans un premier temps, j’avais écrit « naturellement ». Or, la lecture
n’est pas plus naturelle que la marche. C’est même un des actes les plus acquis qui soient.
Difficile, parfois. Tout le monde n’apprend pas à lire avec facilité. Il serait intéressant
d’enquêter là-dessus. Les grands lecteurs seraient-ils des gens qui ont appris à lire
facilement ? Pour ma part, cela a été facile, et presque immédiat. On m’a fait répéter un B, A,
BA pendant quelques jours et, soudain, tout s’est libéré. J’ai lu. Cela vient peut-être de ce
que c’était tardif ; au cours préparatoire ; j’avais 5 ans. Je vivais dans l’indignation depuis un
an. La plupart de mes amis avaient appris à lire en dernière année de maternelle. « Pourquoi
ne m’apprend-on pas, à moi ? » demandais-je sans arrêt à mes parents embêtés. Ils n’avaient
rien d’autre à me répondre que : « C’est la méthode de ton école. Il te faut attendre le cours
préparatoire. » Et moi, montrant du doigt tout ce que je croisais d’écrit, affiches, panneaux,
couvertures de magazines, je demandais : « Qu’est-ce qui est écrit ? » Il me semblait qu’on
me faisait une grande injustice. Qu’on retardait mon entrée dans la compréhension du monde.
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Grammaire, orthographe, lexique (6 points)
Grammaire
Analysez les compléments d'objets dans le passage issu du texte de DEHAENE
Stanislas, Apprendre à lire, des sciences cognitives à la salle de classe, éd. Odile Jacob,
2011, p. 48.
« Dans la première année d'école primaire, la lecture demande à l'enfant un immense effort
d'attention. Déchiffrer les mots implique de passer en revue chacune des lettres dans le bon
ordre, de la gauche vers la droite, sans en oublier une seule, tout en se souvenant de leurs
correspondances avec les phonèmes et en les assemblant en mémoire pour former un mot».
Orthographe
Analysez la valeur des "s" dans le passage issu du texte de DEHAENE Stanislas,
Apprendre à lire, des sciences cognitives à la salle de classe, éd. Odile Jacob, 2011, p. 48.
« Dans la première année d'école primaire, la lecture demande à l'enfant un immense effort
d'attention. Déchiffrer les mots implique de passer en revue chacune des lettres dans le bon
ordre, de la gauche vers la droite, sans en oublier une seule, tout en se souvenant de leurs
correspondances avec les phonèmes et en les assemblant en mémoire pour former un mot.
Chaque mot est une énigme, un puzzle que l'enfant ne reconstitue qu'au prix de grands
efforts ».
Lexique
- Donnez la définition du mot « sain » dans l’extrait suivant :
« Ce genre d’exercice est sain pour l’esprit » ALAIN, Propos sur l’éducation, éd. PUF, 1976,
p. 98.
- En utilisant le procédé de dérivation, donnez trois autres mots formés à partir du mot
« sain ».
- Donnez trois homophones du mot « sain ».
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SECONDE PARTIE
Histoire (4 points)
Les conséquences de la Première Guerre mondiale.
Géographie (4 points)
À l’aide des documents ci-dessous, vous présenterez les caractéristiques de l’étalement urbain en France.
Doc.1
Zonage en aires urbaines de 2010
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Document 2
Photographie aérienne de Perpignan
http://www.promenade-perpignan.com
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Document 3
Circulation automobile sur le boulevard périphérique de Paris (porte de la Muette)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:P%C3%A9ripherique_Porte_de_le_Muette.JPG
Document 4
Le quartier Confluence, porte du XXIe siècle
[En mai 2011,] le conseil régional de Rhône-Alpes [a inauguré] en grande pompe son nouvel "hôtel de région" à Lyon. Conçu par le célèbre architecte Christian de Portzamparc, lauréat d'un concours européen, l'édifice est un vaste bâtiment unique et sans rupture, rassemblant toutes les vertus "écologiques et durables" imaginables. Il a élu domicile dans le quartier de Confluence, dans le sud de la Presqu'île, entre Rhône et Saône. Longtemps consacré à l'industrie et aux transports avant de lentement décliner, à partir des années 1950, ce territoire fait aujourd'hui l'objet d'un projet de renouvellement urbain sans précédent. Ce qui ne manque pas de réjouir et d'exciter les architectes et promoteurs de l'Europe entière, qui se pressent pour visiter les lieux. La réhabilitation de ces 150 hectares de friches industrielles prolongera à terme le centre-ville lyonnais jusqu'à la pointe sud de la Presqu'île. "Ce projet unique en Europe va tout simplement permettre de doubler la superficie de l'hypercentre de l'agglomération. De 7 000 habitants aujourd'hui, nous serons à 17 000 à la fin du projet", se réjouit François Gaillard, le directeur de l'office de tourisme de Lyon. De la gare de Lyon-Perrache, au centre de la Presqu'île, jusqu'à la pointe sud, ce sont quelque 2,5 km que les Lyonnais vont se réapproprier.