Par: Nicole Canela, Josh Schroeder, Alexa Trischler, et Kofi Yamoah.
CRISTAL FESTIVAL De l’audace...une opportunité et un danger pour toutes les marques. La...
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édition spéciale
CRISTAL FESTIVAL
COURCHEVELFRANCE
17ÈME ÉDITION13 16
DÉCEMBRE2017
De l’audace !
C’est une question que l’on se pose tous un jour ou l’autre : quel risque ai-je pris dans ma vie ? Non pas quela réponse détermine forcément la réussite ou non deson existence - après tout, chacun s’accomplit comme ill’entend - mais simplement parce qu’il n’est jamais troptard pour se rappeler que l’on n’a qu’une vie et que ronronner n’a d’autre effet que de se bercer de ses propres illusions. Qu’il s’agisse d’un individu ou d’une marque, l’audace sert d’étincelle pour entreprendre. Dès lors, qu’attendez-vous pour allumer le feu, chers festivaliers ?
p.3 BRAND CONTENT
Du renouveau et vite ! Création du bureau français de la Branded Content Marketing Association.
p. 4 TRIBUNE
Stéphane Delaporte (366) : « L’enjeu de l’attention ou le marketing à l’ère de la notification. »
p.5 TENDANCES
Les marques françaises en mal d’innovation ?
«La communication n’a pasd’autre utilité que la création
de valeur. Cette création de valeur se décompose à la fois en flux et enstock. Le flux, c’est l’acquisition, la conversion, la vente ; et le stock, la valeur durable. Nous avons tous dans l’esprit un stock d’émotions etde sensations liées aux marques, une sédimentation symbolique lentement constituée par un travail en profondeur, qu’il s’agisse de Chanelou des Fraises Tagada. C’est la valeur durable qui va se retrouver dans la valorisation de la marque lorsqu’elle est acquise, ou lorsqu’on réactive une marque au potentiel dormant.L’avènement du digital offre une extraordinaire opportunité d’amplification de nos actions. Jamais la communication n’a été aussi puissante. Mais attention à ce que le digital n’excite pas uniquement la valeur de flux en oubliant de travailler la valeur de stock. Il faut veiller, pour les marques, à ne pas basculer dans un tout digital de court terme.Augmenter la valeur de marque ne s’obtient pas en cliquant sur une publicité qui apparaît à côté d’une vidéo douteuse ou d’une fake news. Il faut garantir la brand safety.Beaucoup de performances résultent de robots et de comptes fictifs. Il y a donc beaucoup à faire pour garantir la performance et proposerune mesure effectuée par un acteurindépendant assurant l’équité entre plateformes et médias. Enfin,
quand l’ensemble du métier a fait lechoix de l’autorégulation, les règlesque nous avons voulues ensemble doivent s’appliquer à la communication digitale. Là aussi, c’est une question d’équité.Nous nous sommes tous adaptés àce nouveau système qui implique une maîtrise technique de la data etune nouvelle créativité. Mais un nouveau défi s’ouvre à nous, un nouveau saut technologique se prépare, l’arrivée de la commande vocale. Une demande sur deux passera par la voix en 2020. Les interfaces vocales seront partout, à la maison, au bureau, dans la voiture. Leur mode de recherche fondamentalement différent représente une opportunité et un danger pour toutes les marques. La simplicité prime : “Alexa, commandemoi le meilleur lipstick orange mat.” Plus besoin de nommer les marques, l’IA choisira la réponse la plus fonctionnelle… Comment les marques vontelles exister dans un système où elles risquent d’être de plus en plus désintermédiées ?Voilà le nouvel enjeu des marques et de la communication : maîtriser le risque de la désintermédiation. Nous devons les aider à construire aujourd’hui un système de relation dont elles seront les propriétaires, qui saura nourrir leur singularité et assurer leur pérennité. »
Laurent Habib, président de l’Association des agences-conseil
en communication (AACC)et de l’agence Babel
« L’avènement du digital offre une extraordinaire opportunité d’amplification de nos actions. Jamais la communication n’a été aussi puissante. » DR
« Le digital pour les marques : un colosse aux pieds d’argile »
Pourquoi faire de l’audace le thème de cette 17e édition ?« Parce que l’audace est un moteur de croissance extraordinaire qui stimule l’inspiration,la créativité et l’innovation. Elle forge l’attitude des entrepreneurs et permet souvent de transformer les projets les plus fous en réalité. C’est cet esprit de conquête que viennent partager les festivaliers : découvrir les initiatives à même de transformer l’avenirde leur industrie, s’inspirer des meilleures
idées susceptibles de bouleverser les modèles établis et témoigner de leurs propres expériences auprès d’un public bienveillant. »
Quelles sont les nouveautés de cette année ?« Nous avons décidé de jouer pleinement la carte du networking : tout est organisé pour favoriser les échanges et les opportunités debusiness lors des différents rendezvous qui sont programmés. Le niveau des conférencesse trouve par exemple renforcé grâce au Festival “off”. Cette année le Cristal Festival ouvre sa programmation aux partenaires qui ont décidé d’investir dans des séminaires thématiques mixant prises de parole, sessions de formation, soirées de remises des prix et moments de détente. Le benchmark est au cœur de cette édition avec entre autres une séance de “speed pitchning” autour des innovations technologiques, le
debrief du Grand jury des annonceurs par tous les présidents de jury, la projection des shortlists, les cérémonies, et les compétitions collaboratives. »
En quoi cela consistetil ?« Je défends activement l’idée que les festivals publicitaires doivent jouer pleinement leur rôle de partage de connaissances et ne pas se résumer à des machines à distribuer des prix. L’esprit du Cristal Festival, c’est “donner pour recevoir”, par conséquent, chaque agence ayant inscrit une campagne en compétition disposera d’un siège dans le juryde sept compétitions : Creative Effectivness, Media, Brand Content & Entertainment,Sports Marketing, Luxe, Brand Culture et Corpore & PR. Cette participation constitue une formidable opportunité de benchmark etpermet d’apprendre et de jauger son savoirfaire. »
CHRISTIAN CAPPE / CEO ET FONDATEUR DU CRISTAL FESTIVAL « L’esprit du Cristal Festival c’est donner pour recevoir »
« Tout est organisé pour favoriser les échanges et les opportunités de business. » DR
Le thème du Cristal Festival2017 m’est familier. Il résonne dans mon esprit
d’éditeur de Presse quotidienne régionale. Car il en faut de l’audace pour ancrer Le Dauphiné Libéré dans cet avenir que l’on sait digital et global.Bien sûr, le papier n’est plus le seul média depuis longtemps. Bien sûr, la région n’est pas le seul centre d’intérêt des « Petites poucettes », comme Michel Serres nomme cette génération smartphone née avec le monde au bout de ses doigts. Bien sûr, nos entreprises n’ont pas la taille des Google, Time Warner et autres Ali Baba.Mais qu’estce que l’audace ? « La hardiesse qui ne connaît aucun obstacle ni limite, le courage », est la définition qu’en donne le Larousse. Alors, oui, Le Dauphiné Libéré est audacieux ! C’est un journal qui se réinvente sur tous les supports, physiques et digitaux. C’est une marque rentable dans une région dynamique. C’est une entreprise qui innove au service de ses lecteurs et de ses annonceurs, qui se diversifie autour de ses éditions quotidiennes et propose des centaines de publications chaque année, du magazine au supplément.Alors pourquoi pas un numéro spécial pour ce festival international qu’est le Cristal Festival ? Celui que vous lisez est bien d’ici, ancré dans les Alpes, dans ses montagnes, dans son territoire de prédilection. Il est comme ses habitants, curieux, ouvert sur le monde, attentif à la publicité et ses évolutions, gourmand d’innovations et passionné de rencontres.Ce supplément, qui vous accompagnera durant tout le festival vous donne rendezvous chaque matin pour une tranche d’info utile, professionnelle et locale, bien sûr.Bon festival à tous. Christophe TOSTAIN PDG, Le Dauphiné Libéré
ÉDITOAudace…
2 édition spéciale CRISTAL FESTIVAL
TRIBUNE
édition spéciale CRISTAL FESTIVAL 3
PAROLES DE JURÉSThomas Kolster, Goodvertising Agency« Comme nousavons déjà pu le constater, l’ère du numérique devrait profondément transformer la manière dont nous mangeons, nous habillons et vivons dans des villes qui seront un jour 100%autosuffisantes, comme ReGen Villages, voire la conquête spaciale grâce aux fusées recyclables imaginées par Elon Musk. C’est pourquoifaire preuve d’audace est primordial, car l’avenir appartient à ceux qui ne comprennent pas seulement cette nouvelle donne mais quiosent aussi expérimenter et chercher de nouvelles solutions. Un nouveau marchéexige de nouvelles idées. Et degrandes idées changent d’oreset déjà le monde, comme l’Aland Index, Humanium, les anneaux de bière comestiblesde Salt Water Brewery’s, les bâtons de craie Healthy Handsetc. Cette responsabilité nousappartient à tous : de grands cœurs, de grandes idées sontnécessaires et cela implique immanquablement d’avoir... de l’audace ! »
Valérie Accary : présidente de BBDO Paris« Si l’audace consiste à repousser toujours plus loin ses limites et à entretenir une dynamiqued’amélioration permanente, alors je suis admirative de la façon dont Nike a su exploiterson ADN, qui repose sur le dépassement de soi, à traversson projet Breaking2 mettant en scène la tentative du coureur Kenyan Eliud Kipchogede descendre sous le seuil mythique des 2 heures pour un marathon grâce à la nouvelle chaussure conçue pour l’occasion, la Zoom Elite.Cette performance diffusée endirect simultanément sur Facebook, Twitter et YouTube aété merveilleusement orchestrée et illustre l’étenduedes formats narratifs qui s’offrent à nous dans la publicité. À condition de savoirvaloriser ces contenus, les marques disposent aujourd’hui d’un inventaire deressources créatives extrêmement stimulant pour nous autres chargés de les mettre en musique. »
P lus que la course effrénéeaux clics et aux fans, l’at
tention du consommateur s’estimposée comme l’enjeu majeur de toute stratégie de communication. Dans un mondesaturé d’informations et de stimuli visuels, capter durablement l’attention d’un individudevient un challenge de moinsen moins évident pour desmarques qui doivent jongleravec une quantité innombrablede points de contact. Si l’appétence des internautes pour descontenus utiles et divertissantsne cesse de s’accroître, lesmétriques quantitatives ne suffisent pas à évaluer les réellesperformances et pertinencesd’un contenu édité.
MISER SUR LA QUALITÉ DES CONTENUSLes marques doivent miser surla qualité avérée des contenus.Autrement dit, il s’agit d’élaborer des formats originaux dotésd’une vraie valeur expérientielle, qui tiennent compte desattentes et des remarques dupublic visé. Un rôle logiquement assigné au brand contentdepuis plus d’une décenniesans que celuici ne fasse ladémonstration de son efficacité durable, plus particulièrement sur le marché français,qui aurait grand besoin d’unenouvelle impulsion pour fairepartager au public de grandeset belles opérations.La tenue du Cristal Festival estl’occasion pour Thomas Jamet,
CEO d’IPG/Mediabrands France et ardent apôtre du brandcontent, d’annoncer le lancement en France de la BCMA(Branded Content MarketingAssociation), association née ily a 15 ans en Angleterre, chargée de créer un pont entre lesindustries de la création, des
médias, de la production et del’entertainment.« La BCMA s’est imposée comme l’association de référencedes débats portant sur les thèmes du brand content, et j’entends en faire une plateformed’échanges et de rencontrespour toutes celles et ceux qui
ont envie d’apprendre au contact de professionnels venusdu monde entier et souhaitentdonner ses lettres de noblesseau brand content », déclareThomas Jamet. Car de son propre avis, la production française s’est quelque peu essoufflée ces derniers temps : « Onne peut pas dire que les casprimés dans les différents festivals ont été particulièrementinspirants. Il y a des raisonsobjectives à cela, tempèretil.Le contexte économique n’étaitpas favorable et les annonceurs ont eu tendance à diminuer le budget consacré à cesopérations en se concentrantsur le RIO à court terme. »
DÉFINIR UN INDICATEUR DE QUALITÉParmi les priorités identifiéespar l’association, la nécessitéde définir enfin un indicateurde l’efficacité du brand content, « en sortant de notre vision francofrançaise et en observant comment la question aété résolue dans d’autres pays,indique Thomas Jamet. Nousdevons enclencher une démarche collaborative et impliquerles annonceurs pour sortir dessempiternelles guerres de clocher. Mon ambition est de faireen sorte que l’industrie de lacommunication soit capablede se fédérer autour de cetenjeu clé qu’est comment provoquer l’engagement des consommateurs avec les marques ? »
Thomas Jamet, CEO d’IPG/Mediabrands France : « Il faut sortir de notre vision franco-française en observant comment la question de l’efficacité du brand content a été résolue dans d’autres pays. » DR
Brand content : du renouveau, et vite !
« C’est avec beaucoup de plaisir quenous vous accueillons à Courchevel pourune nouvelle édition du Cristal Festival.Récompenser, dans notre belle station,les meilleurs créatifs du monde entier,est une réelle fierté.Pour cette 17e édition, les organisateursont choisi de valoriser l’audace. Quellebelle promesse ! Oser prendre des risques, avoir le courage de s’affranchir desconvenances, dépasser ses limites,créer, innover, surprendre… L’audacepeut nous inspirer de grandes et belleschoses. Il y a 70 ans, alors qu’ilspouvaient tout y perdre, les gens d’iciont eu l’audace de créer la station deCourchevel à partir de leurs terres agricoles. Depuis ce “coup de poker”,l’audace se transmet de génération en
génération, comme un héritage, pourque notre station reste pionnière etcontinue de rayonner dans le mondeentier. C’est pourquoi venir parlerd’audace dans nos montagnes noustouche particulièrement.Lors des quelques jours que vous passerez à Courchevel, je vous invite à profiterde nos merveilleux paysages, de notredomaine skiable, de toutes nos infrastructures… Ressourcezvous dans cetteparenthèse enneigée pour imaginer vosfuturs projets.Je vous souhaite un magnifique séjourdans notre station, en espérant queCourchevel vous inspire les idées lesplus audacieuses ! »
PHILIPPE MUGNIER / MAIRE DE COURCHEVEL« L’audace peut nous inspirer de grandes et belles choses »
« Récompenser, dans notre belle station, les meilleurs créatifs du monde entier, est une réelle fierté. » DR
M ieux vaut une vérité qui blesse qu’un mensonge qui ras
sure, c’est bien connu. En la matière, la révélation il y a quelques jours par Kantar Millward Brown dupalmarès des 50 marques françaises les plus valorisées dans le monde à travers son étude BrandZa dû en laisser plus d’un pantois.
UNE PERTE DE SENS PRÉJUDICIABLECar outre le classement dominé par le secteur du luxe qui pèse 37 % de la valeur totale (240 Mdsde dollars) et un top 5 dominé parLouis Vuitton (voir cicontre), l’étude pointe du doigt une relative perte de sens des grandes marques françaises aux yeux des jeunes générations. « Malgré leur notoriété, elles restent trop souvent hors de portée de la plupart des consommateurs et n’apparaissentpas comme étant susceptibles d’améliorer leur quotidien », confieJeanMichel Janoueix, président de Kantar Millward Brown France. Un constat amer pour ces marques qui ne cessent de marteler àquel point la quête de sens est justement une préoccupation majeure dans leur stratégie de communication. Plus ennuyeux encore, cette érosion pèse sur leur valorisation : depuis 2006, la valeur des dix marques françaises les plus per
EN BREFTop 3 des marques les plus innovantes (selon l’indice de preception d’innovation établi par KantarMillward Brown) : 1) Decathlon : 132 2) Free : 128 3) Michelin : 122
EN CHIFFRES
240 En milliards de dollars, c’estla valeur global du top 50 des grandes marques françaises calculée par l’étude BrandZ de Kantar Millward Brown. Le top 10 France enregistre une croissance de + 93% depuis2006, toutefois inférieure àcelle du top 10 mondial quiest de + 249%.
88,894 En milliards de dollars, c’est la valeur globale des marques du secteur du luxe qui domine nettement le classement, devant l’hygiènebeauté (45,4 Mds) et les télécoms (31,4 Mds).
formantes a progressé de 93 %, nettement moins que les marquesdu top 10 mondial, qui enregistrent un score de + 249 %.Pierre Gomy, directeur général de Kantar Millward Brown France, avance deux explications à ce constat : « Les marques françaisesont probablement moins bien négocié le virage du digital que leurs concurrentes américaines et asiatiques, mais on constate également qu’elles sont très patrimoniales et donc parfois perçues comme moins innovantes. » L’âge moyen des 50 marques françaisesles mieux valorisées est en effet
plus élevé que celui du top 50 global : 110 ans, contre 67.Autre aspect révélateur de cet infléchissement, aucune marque française récente n’est entrée dans le classement mondial BrandZ Top 100 de l’Institut d’étude depuis 2006, tout comme aucuned’entre elles ne figure parmi les 20marques mondiales dont la valorisation progresse de 20 % ou plus.
« UN VIVIER DE MARQUES TRÈS DYNAMIQUES »« Cela ne préjuge en rien du futur, relativise malgré tout Pierre Gomy, car nous avons un vivier de mar
ques très dynamiques dans de nombreux secteurs, et certaines portent en elles les signes de leur croissance. » Ce que l’Institut d’étude mesure à travers un score de vitalité : « L’analyse longitudinale de notre base de données BrandZ depuis près de 20 ans nous a révélé qu’elles doivent s’appuyer sur cinq piliers : l’idéal de marque (ou brand purpose), l’innovation produit, la communication, l’expérience et le lien affectif. »Le top 5 de ce score de Vitalité estcette année constitué de Decathlon, Michelin, Air France, EDF et Sephora.
En France, les grandes marques n’innovent pas assez
4 édition spéciale CRISTAL FESTIVAL
En marge de la présentation de l’étude BrandZspécifique à la France par Kantar Millward Brown, Ogilvy Paris a réalisé un focus particulier sur les “Millennials” (1834 ans) afin de savoir si ces derniers, qui représentent déjà 30 % de la population française, sont susceptibles de provoquer une rupture profonde dans leur relation avec les marques.
UNE QUÊTE DE SENS« Un questionnement qui me semble légitimequand on sait que 78 % d’entre eux disent que les marques ont tellement peu de sens qu’elles sont amenées à disparaître et que 62 % déclarent faire moins confiance aux marques aujourd’hui qu’hier », alerte Natalie Rastoin, qui préside l’agence. Parmi les résultats extraits les plus surprenants, on trouve, par exemple, le fait que les marques de luxe sont davantage valorisées par les 1824 ans en France que par la moyenne de la population. « Il y a sans doute deux raisons à cela, explique Natalie Rastoin. Ces dernières années, les marques de luxe ont très bien su combiner tradition et innovation, racines et audace. Si bien qu’aujourd’hui, elles répon
dent à deux exigences clés exprimées par les Millennials : de l’intensité dans l’expérience de marque et de la quête de sens. »
UNE VISION ET DES ACTESPour la patronne d’Ogilvy Paris, il est primordial que les marques intègrent le fait que les Millennials créent de nouvelles exigences « car ils sont dans une logique relationnelle aux marques structurellement différente du fait qu’ils s’érigent en partie prenante ». Et de rappeler que 70 % des Millennials en France déclarent qu’il est de leur responsabilité de donner leur avis sur les marques et leur expérience, qu’elle soit bonne ou mauvaise, àleur communauté. « Ce comportement demande aux marques une pensée et une agilitédifférentes », insistetelle. « Chez Ogilvy, on considère que l’expérience, cela veut dire agirou mourir. Une marque doit développer une vision et des actes qui expriment cette expérience afin d’enrichir sa relation avec les Millennials, parce qu’ils connaissent le pouvoir des marques. 84 % d’entre eux affirment qu’elles ont plus de pouvoir que les gouvernements pour rendre le monde meilleur ! »
Les Millennials créent de nouvelles exigences… et connaissent le pouvoir des marques. Adobe Stock
1 - 35,505 6 - 10,603
2 - 25,951 7 - 9,715
3 - 24,533 8 - 7,086
4 - 17,915 9 - 6,970
5 - 13,394 10 - 6,836
Valeur de marque 2018, en millions de dollars. (Chiffres BrandZFrance / Kantar Millward Brown)
TOP 10 DES MARQUES FRANÇAISES LES PLUS VALORISÉES
Ne sous-estimons pas l’influence des Millennials
«L e temps s’accélère. Les 60dernières années ont mar
qué la libéralisation de l’audiovisuel et les 20 dernières l’avènement du numérique. Mais depuis cinq ans, c’est une révolution anthropologique qui se déroule en accéléré. Augmentation de 50 % du temps passé sur internet, multiplication par deux de la possession de smartphones, par trois dunombre de possesseurs de tablettes, par cinq des achats d’exemplaires numériques de presse…Alors que le SMS avait détrôné le mail chez les plus jeunes, il est luimême supplanté par les messageries instantanées. Nous sommes entrés dans l’ère de la notification.
LE DÉFI DE L’ATTENTIONLa notification est l’emblème de ce qui est devenu l’enjeu principaldes annonceurs et des médias. Comment mobiliser l’attention quand un salarié moyen “check” ses mails 30 fois par heure, quand il consulte son smartphone avant de se lever le matin et qu’il démarre ainsi une journée durant laquelle il sera exposé à quelque 44 contacts médias et près de 280 stimuli publicitaires ?Pour les producteurs de contenusque nous sommes, l’équation reste toujours la même : produire des contenus de qualité reconnuscomme tels, et achetés. Et qui fédèrent de ce fait des audiences
puissantes. Néanmoins, produire des contenus de qualité ne suffit plus car les vecteurs qui portent ces contenus se sont multipliés à outrance. Le lien qui unit l’émetteur de l’info à son consommateur est, bien sûr, porté par la marque média, et nous savons l’importance de la labellisation del’information (notamment visàvis des “fake news”). Mais il existeun moment tout à fait particulier où se joue véritablement la qualité de ce lien. Ce moment a été étudié et calibré par la société USBrain Research en mesurant le concept de “l’attention span”, soitla capacité de concentration d’une personne avant que son attention soit captée par autre chose. Cette durée est passée de12 secondes en 2000 à 8,5 secondes en 2017. Cette nouvelle
norme de “l’attention span” placerait l’homme derrière le poissonrouge (neuf secondes)…Plus marquant encore, la norme de “l’attention span” descend à trois secondes sur les réseaux sociaux. Trois secondes pour capter l’attention du lecteur, du consommateur de contenus, du consommateur tout court… ou pour la perdre.
S’INTÉRESSER AUX GENS À QUI L’ON S’ADRESSEDans un monde multimédiatisé où les citoyens sont sursollicités àchaque instant de leur vie quotidienne, combien de messages publicitaires auront une chance de retenir l’attention, d’être vus, mais surtout d’intéresser les cibles et d’être mémorisés ?C’est là l’enjeu majeur de notre
écosystème publishers/communicants car le défi est commun que l’on soit producteur de contenus et créateurs d’audiences ou que l’on soit publicitaire et créateur de valeur pour les marques. Ce défi est aussi commun avec les annonceurs qui doivent, au final, être en capacité d’intéresserles clients à leurs marques. Le défi de l’attention est le nouveau challenge des annonceurs et des médias, audelà de l’audience planning et/ou de la pertinence des datas que l’on cible. Cela devient un prérequis à toute construction de stratégie de communication.Face à cet enjeu si exigeant, la tentation est forte de céder au buzz par “l’infotainment”, les punchlines accrocheuses, les images racoleuses et la recherchede l’originalité à tout prix. Qui connaissait l’expression “clickbait” il y a cinq ans ?Or la meilleure façon de générer de l’attention, c’est de s’intéresseraux gens à qui l’on s’adresse, et non à leur attention.La PQR a depuis très longtemps développé cette approche, baséesur l’exclusivité de l’information qu’elle délivre, l’utilité de celleci dans la vie quotidienne des Français et la confiance qu’elle suscite, en délivrant une information vraie et vérifiable.Parce que la PQR exprime le local,la proximité, l’identité, l’humain, les preuves, la transparence et l’engagement, nous pensons que le vrai, l’authenticité est une valeur cardinale de la publicité de demain, qui permet de capter sainement l’attention, de créer des audiences de qualité et doncde fournir des cibles elles aussi de grande qualité pour les annonceurs et leurs agences. »
« Dans un monde où les citoyens sont sursollicités à chaque instant, combien de messages publicitaires auront une chance de retenir l’attention, d’être vus, mais surtout de les intéresser ? »
Stéphane Delaporte, directeur général de 366. DR
L’ATTENTION : SOLLICITATIONS MÉDIA, CENTRES D’INTÉRÊT ET VIE PERSONNELLE
6,4 C’EST LE NOMBRE D’ÉCRANS PAR FOYER EN MOYENNE EN FRANCE, SOIT +1,5 ÉCRAN EN 10 ANS 37% DES INTERNAUTES JETTENT UN ŒIL À LEUR
SMARTPHONE AVANT DE SE LEVER LE MATIN
42% DES FRANÇAIS SONT CONNECTÉS À UN AUTRE ÉCRAN AU MOMENT DU PRIME-TlME TÉLÉVISION 30 LE NOMBRE DE FOIS PAR HEURE QU’UN SALARIÉ
DU TERTIAIRE VÉRIFIE SA BOÎTE MAIL
4% C’EST LE POURCENTAGE DE PAGES WEB SUR LESQUELLES ON PASSE 10 MINUTES OU PLUS 97% LE POURCENTAGE DE FRANÇAIS LISANT LA PRESSE
CHAQUE MOIS (DONT 76% SUR UN DEVICE NUMÉRIQUE)
530 C’EST LE NOMBRE DE CHAÎNES AUXQUELLES LES ABONNÉS FREE ONT ACCÈS VIA LEUR BOX 493 C’EST LE NOMBRE (EN MILLIONS) DE SMS ENVOYÉS
CHAQUE JOUR EN FRANCE
ENSEMBLE 13 ANS ET PLUS, NOMBRE DE CONTACTS / SOURCE : MÉDIAMÉTRIE - HOME DEVICES - T4 2016. BASE : ENSEMBLE DES FOYERS ; TSM - T4 2016. BASE : ENSEMBLE DES INDIVIDUS. MÉDIAMÉTRIE ET MÉDIAMÉTRIE//NETRATINGS – AUDIENCE INTERNET GLOBAL – FRANCE – DÉCEMBRE 2015 ET DÉCEMBRE 2016. BASE : INDIVIDUS 15 ANS ET PLUS – ACPM ONE GLOBAL 2016/2017
TRIBUNE Le marketing à l’ère de la notification
TÉMOIGNAGESandrine Préfaut, co-présidente Adrexo« Think outsidethe box… Une expression communémentutilisée pour stimuler l’audace, challenger les conventions, enun mot être différent. En rejoignant l’entreprise dontj’occupe aujourd’hui la présidence, j’ai fait preuve de cette audace. J’ai laisséderrière moi les opportunités d’un modèle que j’avais participé à construire ; j’ai choisi le challenge, le défi de l’incertitude à l’assurance de ce que je maîtrisais, au confort du connu. Et pourtant, je n’ai pas hésitéune seconde. Oser, pour moi, était la condition sine qua non du progrès, le seulmoyen d’avancer et de bousculer le statu quo. Le risque, je l’ai pris, et a fortiori en rejoignant une entreprise spécialisée dansle média papier, souvent victime de nombreux préjugés. D’une agence média, à la tête de laquelleje sousestimais l’intérêt d’un tel support, à la direction d’Adrexo, où j’ai (re)découvert ce média tropsouvent méconnu, j’ai fait le chemin audacieux d’oublier ce que je pensaissavoir pour mieux réapprendre. J’ai peu à peuappris à comprendre la pertinence de ce support, àla fois puissant et efficace.Un média aux qualités si distinctives qu’elles en fontle média préféré des Français. Depuis, parce queje crois en son modèle, je me suis donné pour mission de faire tomber lesidées reçues et de démontrer que le papier estdéfinitivement un support d’avenir. Ce qui m’a poussée à douter de mes croyances, àfaire le choix du risque calculé, c’est l’audace : la volonté de faire d’un défi, la source de multiples opportunités. Et c’est cettemême audace malicieuse qui, après m’avoir montré l’impact des distributions en boîte aux lettres, me faitdire aujourd’hui qu’il est également parfois bon, pour les annonceurs, de penser : inside the box. »
En tant que partenaire du festival et coprésidente d’Adrexo, Sandrine Préfaut animera le déjeuner de la Women Festival Academy programmé ce jeudi au Lana.
M ieux vaut une vérité qui blesse qu’un mensonge qui ras
sure, c’est bien connu. En la matière, la révélation il y a quelques jours par Kantar Millward Brown dupalmarès des 50 marques françaises les plus valorisées dans le monde à travers son étude BrandZa dû en laisser plus d’un pantois.
UNE PERTE DE SENS PRÉJUDICIABLECar outre le classement dominé par le secteur du luxe qui pèse 37 % de la valeur totale (240 Mdsde dollars) et un top 5 dominé parLouis Vuitton (voir cicontre), l’étude pointe du doigt une relative perte de sens des grandes marques françaises aux yeux des jeunes générations. « Malgré leur notoriété, elles restent trop souvent hors de portée de la plupart des consommateurs et n’apparaissentpas comme étant susceptibles d’améliorer leur quotidien », confieJeanMichel Janoueix, président de Kantar Millward Brown France. Un constat amer pour ces marques qui ne cessent de marteler àquel point la quête de sens est justement une préoccupation majeure dans leur stratégie de communication. Plus ennuyeux encore, cette érosion pèse sur leur valorisation : depuis 2006, la valeur des dix marques françaises les plus per
EN BREFTop 3 des marques les plus innovantes (selon l’indice de preception d’innovation établi par KantarMillward Brown) : 1) Decathlon : 132 2) Free : 128 3) Michelin : 122
EN CHIFFRES
240 En milliards de dollars, c’estla valeur global du top 50 des grandes marques françaises calculée par l’étude BrandZ de Kantar Millward Brown. Le top 10 France enregistre une croissance de + 93% depuis2006, toutefois inférieure àcelle du top 10 mondial quiest de + 249%.
88,894 En milliards de dollars, c’est la valeur globale des marques du secteur du luxe qui domine nettement le classement, devant l’hygiènebeauté (45,4 Mds) et les télécoms (31,4 Mds).
formantes a progressé de 93 %, nettement moins que les marquesdu top 10 mondial, qui enregistrent un score de + 249 %.Pierre Gomy, directeur général de Kantar Millward Brown France, avance deux explications à ce constat : « Les marques françaisesont probablement moins bien négocié le virage du digital que leurs concurrentes américaines et asiatiques, mais on constate également qu’elles sont très patrimoniales et donc parfois perçues comme moins innovantes. » L’âge moyen des 50 marques françaisesles mieux valorisées est en effet
plus élevé que celui du top 50 global : 110 ans, contre 67.Autre aspect révélateur de cet infléchissement, aucune marque française récente n’est entrée dans le classement mondial BrandZ Top 100 de l’Institut d’étude depuis 2006, tout comme aucuned’entre elles ne figure parmi les 20marques mondiales dont la valorisation progresse de 20 % ou plus.
« UN VIVIER DE MARQUES TRÈS DYNAMIQUES »« Cela ne préjuge en rien du futur, relativise malgré tout Pierre Gomy, car nous avons un vivier de mar
ques très dynamiques dans de nombreux secteurs, et certaines portent en elles les signes de leur croissance. » Ce que l’Institut d’étude mesure à travers un score de vitalité : « L’analyse longitudinale de notre base de données BrandZ depuis près de 20 ans nous a révélé qu’elles doivent s’appuyer sur cinq piliers : l’idéal de marque (ou brand purpose), l’innovation produit, la communication, l’expérience et le lien affectif. »Le top 5 de ce score de Vitalité estcette année constitué de Decathlon, Michelin, Air France, EDF et Sephora.
En France, les grandes marques n’innovent pas assez
En marge de la présentation de l’étude BrandZspécifique à la France par Kantar Millward Brown, Ogilvy Paris a réalisé un focus particulier sur les “Millennials” (1834 ans) afin de savoir si ces derniers, qui représentent déjà 30 % de la population française, sont susceptibles de provoquer une rupture profonde dans leur relation avec les marques.
UNE QUÊTE DE SENS« Un questionnement qui me semble légitimequand on sait que 78 % d’entre eux disent que les marques ont tellement peu de sens qu’elles sont amenées à disparaître et que 62 % déclarent faire moins confiance aux marques aujourd’hui qu’hier », alerte Natalie Rastoin, qui préside l’agence. Parmi les résultats extraits les plus surprenants, on trouve, par exemple, le fait que les marques de luxe sont davantage valorisées par les 1824 ans en France que par la moyenne de la population. « Il y a sans doute deux raisons à cela, explique Natalie Rastoin. Ces dernières années, les marques de luxe ont très bien su combiner tradition et innovation, racines et audace. Si bien qu’aujourd’hui, elles répon
dent à deux exigences clés exprimées par les Millennials : de l’intensité dans l’expérience de marque et de la quête de sens. »
UNE VISION ET DES ACTESPour la patronne d’Ogilvy Paris, il est primordial que les marques intègrent le fait que les Millennials créent de nouvelles exigences « car ils sont dans une logique relationnelle aux marques structurellement différente du fait qu’ils s’érigent en partie prenante ». Et de rappeler que 70 % des Millennials en France déclarent qu’il est de leur responsabilité de donner leur avis sur les marques et leur expérience, qu’elle soit bonne ou mauvaise, àleur communauté. « Ce comportement demande aux marques une pensée et une agilitédifférentes », insistetelle. « Chez Ogilvy, on considère que l’expérience, cela veut dire agirou mourir. Une marque doit développer une vision et des actes qui expriment cette expérience afin d’enrichir sa relation avec les Millennials, parce qu’ils connaissent le pouvoir des marques. 84 % d’entre eux affirment qu’elles ont plus de pouvoir que les gouvernements pour rendre le monde meilleur ! »
Les Millennials créent de nouvelles exigences… et connaissent le pouvoir des marques. Adobe Stock
1 - 35,505 6 - 10,603
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Valeur de marque 2018, en millions de dollars. (Chiffres BrandZFrance / Kantar Millward Brown)
TOP 10 DES MARQUES FRANÇAISES LES PLUS VALORISÉES
Ne sous-estimons pas l’influence des Millennials
#audaceFESTIVAL
Courchevel13-16
December
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Quartier du Jardin Alpin73120 Courchevel
Forum des InnovateursCentre des Congrès
Quartier du Jardin Alpin73120 Courchevel
Cocktail Officiel - 14 DécembreMercure
73120 Courchevel
Cocktail d’inauguration de laBoutique FusalpLe 15 Décembre
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Ombeline de Chaillé - Accréditations+ 33 7 62 25 69 96
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TEMPS FORTS
EN BREFCourchevel s’offre un nouveau logo
Il fallait un seul logo. L’ancien, ouun nouveau, mais un seul. Le logo actuel de Courchevel avait été créé en 2005. Du fait de sescontraintes techniques, ombre portée, contours compliqués, taille du texte… il avait muté et était parfois éloigné de l’original.La mairie, propriétaire du logo, afait travailler l’agence Espuma. Après avoir hésité entre garder l’ancien logo ou choisir une version complétement différente,les élus ont fait un choix à michemin. Garder le flocon, emblème de Courchevel depuis 45 ans, mais le moderniser pourle rendre plus lisible. Une chartegraphique sera envoyée aux socioprofessionnels. Au printemps, la mairie et Courchevel tourisme remplaceront l’ancien logo par lenouveau sur leurs supports. Ce sera certainement plus long pour les privés.
Les stations savoyardes au top sur Instagram Comparateur de location de vacances, le site Likibu vient de publier le classement des stations de ski françaises qui apparaissent le plus sur Instagram. Derrière Chamonix, qui est la plus “hashtaguée” (625 515 photos), on trouve directement quatre stations savoyardes : Val Thorens (233 983), Tignes (215 512), Courchevel (203 917) et Val d’Isère (184 318). Méribel arriveen 8e position, La Plagne est 10e,Les Arcs 11e.
Un espace handiski unique en FranceLes différents acteurs de Courchevel travaillent main dansla main depuis plusieurs annéespour proposer un accueil privilégié aux personnes à mobilité réduite. Un espace d’apprentissage unique en France a été créé l’hiver dernier dans la zone de Pralong. Matériel adapté, accès facilité àune Zone Zen… Huit moniteurs spécialement formés sesont engagés. Mais ce n’est pastout ! 75 % des remontées mécaniques de la station sont adaptées. À la Saulire et aux Verdons, des chariots facilitent l’embarquement et le débarquement des fauteuils. Et toutes les nouvelles remontées mécaniques sont accessibles aux handiskieurs.
DR
Troisième génération d’une grande lignée d’hôteliersde Courcheve l ,Claire Pinturault etson compagnon Nicolas Salley, viennent d’ouvrir, dans la zone commerciale de Chamnord un restaurant atypiqueau nom improbable : “On ne parlepas la bouche pleine”.« Nous avons créé ce restaurant pour avoir une activité l’été »,explique la jeune femme, maman de deux petites filles.L’équipe de sept personnes est jeune, tous sont originaires de larégion de Chambéry. En cuisine, la chef, Océane Wagler, et Jordan Petit, le responsable de la salle, ont chacun 21 ans.Le thème de l’endroit est “la petite école”, avec un menu sur unefeuille de cahier à grands carreaux, qui commence par laconjugaison du verbe être et se termine par les tables demultiplication.La petite carte de produits frais ne comporte que quatre entrées,quatre plats, quatre desserts.
Un nouveau restaurant sur la zone commerciale
La jeune brigade du restaurant. Photo Janine BLOCH
Le hockey est roi cettesemaine à Courchevel.Conjointement avec lavoisine de Méribel, lastation accueille toutela semaine le Mondialmoins de 20 ans Division 1 (2e niveau). Unebonne occasion d’assister à cette disciplinetoujours spectaculaireet de voir évoluer lesfuturs cracks de la“grande” équipe deFrance. Le GrenobloisAlexandre Texier sera l’une des attractions tricolores à suivresur la glace savoyarde. Sélectionné par Colombus, une deséquipes de la célèbre ligue nordaméricaine (NHL), l’attaquant fait déjà des merveilles au sein de l’élite finlandaise etsera l’un des Bleuets à suivre. Après avoir gagné dimanchecontre l’Autriche, dans la patinoire de Courchevel, et enchaîné lundi avec un autre succès contre la Hongrie à Méribel, lesjeunes princes du palet devaient retrouver la glace courchevelloise hier soir pour défier l’Allemagne. Resteront ensuitedeux derniers matches au programme, face à la Lettonie(jeudi à Méribel) et le Kazakhstan (samedi à Courchevel).
C’est parti pour le Mondial de hockey !
Les jeunes Français ont débuté leur Mondial par deux succès. Le DL/S.M.
L es montres molles de Daliau centre de Courchevel,
c’était il y a neuf ans. Depuis,l’art est accessible à tous chaque hiver, sur les pistes ou aucentre de la station. La logistique est toujours aussi importante. Avant la neige, il a fallu installer les dalles en béton et lessocles qui accueillent lesœuvres sur le domaine skiable.
Ensuite, 13 rotations d’hélicoptère, effectuées en moinsde deux heures, auront suffipour transporter les sculpturesde Julien Marinetti et RichardOrlinski, déjà présents l’annéedernière.
LAISSER VIVRE LES ŒUVRES DEHORSLes artistes sont choisis par lagalerie Bartoux, partenaire de
l’opération et par Courcheveltourisme. « Julien Marinetti et RichardOrlinski jouent le jeu. Ils sontd’accord pour laisser vivreleurs œuvres dehors, dans levent et la neige. Les skieurs seprennent en photo et lesœuvres reçoivent souvent descoups de bâton involontaires.Les galeries Bartoux reconditionnent les œuvres à la fin de
la saison », explique AymerickMermoz, chargé de missionévénements sportifs et culturels à la mairie de Courchevel.Un nouvel artiste, GianfrancoMeggiato, a pris également sesquartiers dans la station. Et dix artistes sont toujoursexposés grâce à des vitrophanies sur les télécabines et desbâches grand format dans lesvillages de la station.
Les œuvres de Richard Orlinski et Julien Marinetti ont pris place dans la station et sur les pistes. Elles passeront l’hiver dans le vent et la neige avant d’être reconditionnées à la fin de la saison ! Photo Nadège LEPEUDRY
L’art s’invite sur les cimesde Courchevel
7édition spéciale CRISTAL FESTIVAL
Gastronomie, hébergement, shopping, événements en tous genres, et ski, bien entendu : Courchevel, station incontournable, est sans cesse en quête de renouveau.
Courchevel n’est décidémentpas une destination comme les autres. Répartie sur cinq altitudes, elle offre autant de visages différents, de panoramas et de façons d’aborder la montagne. De SaintBonTarentaise à Courchevel 1850 et ses établissements de luxe, en passant par Courchevel 1300, village traditionnel montagnard, Courchevel 1550 et Courchevel 1650, plutôt tournées vers les jeunes et lesfamilles, il y en a pour tous les goûts, et pour (presque) toutes les bourses.
PLEIN DE NOUVEAUTÉSGrâce à ses 150 km de pistes (27 vertes, 44 bleues, 38 rougeset 8 noires, desservies par 58 remontées mécaniques), soit unquart du total des 3 Vallées, plusgrand domaine skiable du monde, la station savoyarde reste l’un des paradis mondiaux de la glisse, pour les petits comme pour les grands.Au rayon des nouveautés cette année, l’ancienne télécabine et les trois téléskis situés sur le basde Moriond ont été remplacés
par une télécabine de 8 places ultramoderne (la première deFrance éclairée à l’intérieur comme à l’extérieur, grâce à des LEDalimentées par des panneaux solaires embarqués) avec un débit de 2400 personnes par heure. Ce changement, qui s’inscrit dans une logique d’impact visuelet environnemental maximum, a permis la disparition d’une trentaine de pylônes. Toujours dans un souci environnemental latent,115 nouveaux enneigeurs “ecofriendly” (qui représentent désormais 75 % du parc) ont aussi
vu le jour, pour garantir plus quejamais un enneigement optimal.Pour les amateurs de luge, une nouvelle piste de 3 km de long aété construite, depuis le sommetde la nouvelle télécabine del’Ariondaz, jusqu’au front de neige de CourchevelMoriond. Avec ses huit tunnels, ses 450 mètresde dénivelé et une pente moyenne de 15 %, les sensations devraient être au rendezvous !Avant et après le ski aussi, tout est fait pour garantir aux vacanciers un séjour des plus agréables: ouverture de nouveaux hô
tels et restaurants de prestige, rénovation en cascade d’établissements (la station compte prèsde 30 bars et nightclubs, 80 restaurants et 46 hôtels), offre impressionnante en matière de shopping (90 boutiques), animations et événements pourtoute la famille (bowling, patinoire, spas, sports aériens, centre Aquamotion plus grand centre aqualudique de montagne d’Europe...). Courchevel surfe plus que jamais sur la vague d’un succès mérité.
Frédéric FATOUX
La station savoyarde reste l’un des paradis mondiaux de la glisse, pour les petits comme pour les grands. Photo David ANDRÉ
Courchevel toujoursau sommet !
À VOIR, À FAIREDJ Fly au 3000Le bowling Le 3000 propose ce soir, à partir de 22h30, sa soirée d’ouverture dubstepelectrohiphop et scratch, avec DJ Fly, originaire de la région lyonnaise, triple champion du monde de Disco Mix Club…
Bowling Le 3000, place du Forum,SaintBonTarentaise. Tél. 04 79 08 23 83.
“On patine à Courchevel ”Jusqu’au 22 décembre, uneexposition consacrée aux sports de glace est installéeau Forum. L’occasion de découvrir, au travers d’objets, d’illustrations et de films, des disciplines comme le hockey, le patinage, le curling ou l’eisstock, ainsi que les différents lieux qui les ont accueillis dans la station.
Le Forum (côté rue Plantret), SaintBonTarentaise. Entrée libre. Tél. 04 79 08 00 29.
“L’épopée des remontées mécaniques”Cette exposition retrace l’histoire des premiers équipements de la station de Courchevel, quand les pionniers ont posé les bases du développement du domaine skiable actuel.
Départ du téléphérique de la Saulire (accès par la télécabine des Verdons). Tél. 04 79 08 00 29.
8 édition spéciale CRISTAL FESTIVAL
TENDANCES MÉTÉOROLOGIQUES DANS LA RÉGION...
...ET À COURCHEVEL
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Giboulées et plus froid
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JEUDI VENDREDIConfiance : 8/10 Confiance : 7/10
Hivernal en montagne Même programme que jeudi
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Lever Coucher-3 - 68H06 16H51
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Lever Coucher- 9 - 78H07 16H51
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jour de l'annéee
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Odile50
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