Crep Usc Ulaire
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Transcript of Crep Usc Ulaire
On peut se demander pourquoi on réaliserait son propreinterrupteur crépusculaire alors qu’on trouve ce type dedispositif dans le commerce pour moins cher que ne coû-teraient les composants requis pour le fabriquer s’il faut les
acheter à la pièce. Mais pourquoi pas, si cela vous faitenvie et que vous disposez peut-être des composantsrequis (récupérés sur un interrupteur crépusculaire mis aurebut ?), personne ne pourra vous retenir.Une réalisation personnelle offre une possibilité uniqued’adaptation à son propre cahier des charges de l’une oul’autre fonction ou mode de fonctionnement du montage.La réalisation d’un interrupteur crépusculaire n’a rien debien sorcier comme le montre le présent schéma. L’irrem-plaçable et fameux 555 (dans sa version CMOS moinsgourmande en courant ici) se caractérise par un déclen-chement avec hystérésis (en fonction aux 2/3 de la tensiond’alimentation, coupure au 1/3 de cette même tension) etpossède une bascule bistable intégrée qui fait office demémoire. Il dispose en outre d’une sortie capable de com-muter 100 mA (courant suffisant pour activer un relais). Dèsque la nuit tombe la résistance de la photo-résistance (LDR= Light Dependent Resistor) R1 augmente ce qui se tra-duit par une augmentation de la tension aux broches 2 et 6du 555. Dès que le seuil des 2/3 de la tension d’alimenta-tion est atteint (fonction de la position de P1) le relais colle,son activation mettant la charge en circuit.Comme on fait ici appel à des contacts de relais, rien n’in-terdit d’avoir à commander une charge inductive (onpourra partant utiliser des ampoules PL économiques ouavoir à commander un transformateur pour ampoules halo-gènes). Bien que le relais soit capable de commuter descourants de 4 A, il n’en faut pas moins veiller à ce que lecourant ne dépasse pas 1 A, vu que c’est là le courantmaximal que les pistes puissent supporter en toute sécu-rité. Notons que le dessin de platine représenté ici est plu-tôt destiné à servir d’exemple; nous avons laissé à desseinde la place en son centre pour placer la douille destinée àrecevoir l’ampoule.Il est important, sachant que l’électronique de ce montage
HORSGABARIT2001
56 Elektor 7-8/2001
044
IC1DIS
THR
OUT555C
TRCV
2
7
6
4
R
3
5
8
1
C1
100n
C2
100µ16V
R1
LDR
100k
P1D5
1N4001
R2
S10K250
RE1
12V
K2
K1
R5
10Ω
1W
R4
470k
R3
470k
C3
470n250V
X2
C4
470µ16V
D1
12V 400mW
D2
1N4004
D3
12V 400mW
D4
1N4004
UCC
UCC
230V
014040 - 11
Interrupteur crépusculaire
Liste des composants
Résistances :R1 = LDRR2 = varistor S10K250 R3,R4 = 470 ΩR5 = 10 Ω/1 WP1 = ajustable 100 kΩ
Condensateurs :C1 = 100 nFC2 = 100 µF/16 V radialC3 = 470 nF/250 V~,
classe X2C4 = 470 µF/16 V radial
Semi-conduteurs :D1,D3 = 12 V/1 WD2,D4 = 1N4004D5 = 1N4001IC1 = 555C
Divers :Re1 = relais 12 V, tel que,
par exemple, V23057-A2-A101
K1,K2 = bornier encartableà 2 contacts au pas de7,5 mm
se trouve reliée au réseau secteur, de respecter à la lettreles règles d’or de sécurité en la matière.Il faudra compter une isolation de 3 mm dans le cas d’am-poules reliées à une prise dotée d’une ligne de terre, sinoncette isolation devra même être portée à 6 mm. Mettez enplace un couvercle de façon à éviter tout risque d’accidentau cas où il faudrait changer l’ampoule. Pensez toujours àcouper la tension du secteur avant de jouer sur la sensibi-lité par action sur le potentiomètre P1 !Il est dans bien des cas nécessaire de réaliser, pour laLDR, une sorte de d’écran-fenêtre (étanche !) qui lui per-mette de détecter la lumière ambiante mais la met égale-ment à l’abri de la lumière directe de l’ampoule. Une desapproches possibles : utiliser le boîtier d’une mini-ampoulede signalisation. On utilisera de préférence, pour la LDR,un exemplaire de taille moyenne (de l’ordre de 1 cm de
diamètre) monté dans un boîtier. En effet, en l’absence deboîtier, il se pourrait fort bien, si l’atmosphère est humide,que la LDR ne puisse pas voir sa résistance devenir suffi-samment élevée.Le relais est un relais de type E caractérisé par une tensionde bobine de 12 V. Il consomme de l’ordre de 37 mA. Nousavons placé entre ses contacts un varistor (VDR = VoltageDependent Resistor) pour 220 V alternatifs; un varistor estune résistance dont la valeur change en fonction de la ten-sion; une sorte de diode zener bidirectionnelle. Elle per-met d’amortir les crêtes de tension naissant lors de la cou-pure du courant. Vous avez la liberté du choix de type deVDR, plus grand ou plus petit, à condition cependant deveiller à ce qu’il puisse travailler sous 250 V. On pourra par-tant utiliser un S5K250 ou un S20K250.
(014040)
HORSGABARIT2001
577-8/2001 Elektor
014040-1(C) ELEKTOR
C1C2
C3
C4
D1
D2
D3
D4
D5
H1 H2
H3H4
IC1
K1K2
P1
R1
R2
R3
R4
R5
RE1
014040-1
~ ~
014040-1(C) ELEKTOR
Dans le numéro double de 1998 nous vous avions présentéle LM75, un capteur de température à résolution de 9 bits.Depuis lors le fabricant de ce composant, National Semi-conductor pour ne pas le nommer, propose une version13 bits de ce composant sous la dénomination de LM76.Ce gain de 4 bits fait passer la résolution à 0,0625 °C (!).Lorsqu’il quitte la chaîne de fabrication le composant pos-
sède, en fonction de son type, une précision absolue de 0,5à 2,5 °C. Il en existe 2 variantes qui se distinguent par leurtension d’alimentation : la première travaille à une tensiond’alimentation de 5 V, l’autre à 3,3 V.Parallèlement au LM76, National Semiconductor proposeune autre nouveauté : le LM92 dont nous vous proposonsici le schéma de la structure interne. Ce capteur possède
045Capteur de température I2C