COUV VM 100 - Vannes · 2016. 6. 20. · Snarky Puppy, anezhe loreidi ar Grammy Awards diwezhañ....

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24 / 31 juillet

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3JUILLET - MI-SEPTEMBRE 2016 • VANNES MAG - N° 100

l’édito

v a n n e s m a g n ° 1 0 0 - j u i l l e t - m i - s e p t e m b r e 2 0 1 6au sommaire

VANNES MAG SUR CD AUDIOL’Association des donneurs de voix - Bibliothèque sonore de Vannes réalise, pour chaque édition du Vannes Mag, une version sonore du magazine municipal. Tous les textes sont lus à haute voix par les bénévoles de l’association et enregistrés sur CD audio. Ce service, gratuit, est assuré à l’intention des personnes aveugles ou malvoyantes. Des copies sur CD de chaque enregistrement sont réalisées sur demande.Renseignements au 02 97 47 04 18.

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David Robomaire de vannes

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04 ● ● ● ENTREVUE > Marie Eloy : Breizh connexion.

41 ● ● ● A NE PAS MANQUER > Les rendez-vous sportifs et associatifs…

34 ● ● ● BON A SAVOIR > Parutions, inscriptions sur la liste électorale, Ticket sport été, travaux bruyants : les horaires à respecter…

19 ● ● ● A LA UNE > Tour d'horizon des animations et festivités de l'été : Fêtes historiques, Académie de musique ancienne, Festival Jazz en Ville, visites du patrimoine, expositions, Fêtes d'Arvor, Celti'Vannes…

06 ● ● ● ACTUALITÉS > Le RCV en Pro D2, Kercode : première promotion, nouveaux jardins éphémères, le Ker ouvre ses portes au Parc du Golfe…

ET AUSSI : FOCUS (5), VOUS AVEZ LA PAROLE (33), OPPOSITIONS (40),

Brav e oa, bras e oa, un taol-kaer e oa ! Antreet eo Gwened en istor ar rugbi gall, gant taol-kaer Rugbi Kleub Gwened, ar c’hentañ kleub a Vreizh é tizhout ar ProD2. D’ar 14 a viz Mae tremenet e oamp holl gant ur galon RKG, ur galon wene-

dat evel-rezon, lorc’h ennomp é tougen uhel ardamezioù hor c’hêr, eviti e stoumomp holl àr ar pemdez. Hag un digarez eo evidon da zrugarekaat kleuboù sport Gwened, ar fram-moù karter, ar c’hevredigezhioù ivoulek da lakaat Gwened da vrasaat dre ar sport, éc’h ober àr-dro kantadoù a vugale ha tud yaouank bemdez.

Evel bep blez, laouen on é kinnig deoc’h an abadennoù meur a roy lusk d’hon hañvezh, abadennoù digoust, poblek ha bourrapl. Bez’ e vo ar gouelioù istorel evel-rezon, gouelioù an arvor, sonadegoù Akademiezh Hensonerezh, Celti’Vannes, eil abadenn ar liorzhoù berr-bad, hep ankouaat an difoar vras aozet gant koñversanted hag artizaned ar c’hreiz-kêr, e penn-kentañ miz Eost.

Erfi n, jazziñ a ray hor c’hêr, pa vo roet lañs d’hor festival nevez “Jazz e kêr” en hañv-mañ, ur festival digoust penn-da-benn, ag ar 24 d’an 30 a viz Gourhelen. Noziadoù kaer zo doc’h ho kortoz e liorzh ar Ramparzhioù, àr ar leu-renn e vo anvioù meur ar jazz evel Aerelle Besson, Ester Rada, Snarky Puppy, anezhe loreidi ar Grammy Awards diwezhañ. Ho kortoz a rin evit an abadenn gentañ gant Bobby & Sue, ur bam da’m c’halon, The Cuban Jazz Family ha Médéric Collignon d’ar 25 a viz Gourhelen !

Hetiñ a ran un hanvezh ag ar c’haerañ d’an holl ha vakañsoù mat d’ho pugale, niverusoc’h-niverus é taremprediñ hor c’hreizennoù-dudi, kreizennoù sokial ha tier-karter.

lorc’h zo ennomp bout gwenediz !

illustration de une : françois le divenah

C’était beau, c’était grand, c’était fort ! Vannes est entrée dans l’histoire du rugby français, avec l’exploit du Rugby Club de Vannes devenant le premier club breton à accéder à la ProD2. Le 14 mai dernier, nous avons tous eu le cœur RCV, le cœur van-netais tout simplement, fi ers de porter haut les couleurs de notre ville, pour laquelle nous nous battons tous au quotidien. Et c’est l’occasion pour moi de remercier les clubs sportifs vanne-tais, les structures de quartier, les associations qui partagent cette passion de faire grandir Vannes par le sport, en encadrant au quotidien des centaines d’enfants et de jeunes.

Comme chaque année, je suis heureux de vous présenter les grands événements qui vont ryth-mer votre été, gratuits, populaires et festifs. Il y a aura bien entendu les fêtes historiques, les fêtes d’Arvor, les concerts de l’Académie de Musique ancienne, Celti’Vannes, la 2e édi-tion des Jardins éphémères, sans oublier la traditionnelle grande braderie organisée par la Fédération des commerçants et artisans du centre-ville, début août.

Enfi n, notre ville va jazzer avec le lancement cet été de notre nou-veau Festival Jazz en Ville, entièrement gratuit, du 24 au 31 juillet. De belles et grandes soirées vous attendent dans le jardin des Remparts, avec sur scène des grands noms du jazz comme Airelle Besson, Ester Rada, Snarky Puppy, lauréat des derniers Grammy Awards. Et je vous donne rendez-vous lundi 25 juillet pour la première grande soirée avec Bobby & Sue, l’un de mes coups de cœur, The Cuban Jazz Family et Médéric Collignon !

Je vous souhaite un très bel été à toutes et tous et de bonnes vacances pour nos enfants, toujours plus nombreux à fréquen-ter nos centres de loisirs, centres sociaux et maisons de quartier.

fiers d’être vannetais !

4 VANNES MAG - N° 100 • JUILLET - MI-SEPTEMBRE 2016

✍ véronique méter

Elle glisse quelques noms d’entre-prises qui devraient le soutenir et favoriser l’expansion, « là, en ce moment c’est énorme ! ». Des colla-borations de haut vol validées par cette diplômée du CELSA, ancienne reporter internationale pour RFI, parfaitement rodée aux rouages d’une communication au cordeau. « On a mis en place des partenariats avec la presse, on va lancer un festi-val de musique, s’engager auprès de sportifs notamment avec une marin engagée dans la mini-transat, on a mille idées. »

il y a, sur le bureau, les dossiers à boucler pour « Femmes de Bretagne », les dessins d’enfants accumulés sur le frigo,

les photos encadrées et le Prix de l’entrepreneur juste à côté. Dans sa maison, nichée dans la verdure, elle off re du thé et, d’un sourire, détricote l’image légère-ment intimidante volontiers asso-ciée aux femmes entrepreneuses et entreprenantes. A mille lieues des tailleurs stricts et des salles de réunions vitrées, Marie Eloy a appris à danser entre ses vies pro-fessionnelle et personnelle. Pas le choix, il lui a fallu s’adapter. Alors elle a décloisonné, transgressé les codes imposés et refusé les dégui-sements étanches de bosseuse et de maman. « Il faut se raconter telle que l’on est, ne plus jouer aux supers women. En assumant sa vie, ses dif-fi cultés, ses fragilités, seule parfois avec des enfants, on ouvre la porte à l’écoute et à l’entraide. Sans les coups de main, je n’aurais jamais pu faire ce que j’ai fait. » Écoute et entraide qui sonneraient comme une devise du réseau social « Femmes de Bre-tagne », récemment récompensé par le Prix de l’entrepreneur, sec-tion engagement social.

marie eloy

Breizh connexion

Créé en 2014 par Marie Eloy, le réseau social d’entreprenariat « Femmes de Bretagne » s’est vu, cette année, décerner le Prix de l’entrepreneur. Destiné à favoriser la création d’en-treprise, il est surtout un maillage d’entraide pour les femmes de tous horizons professionnels.

« femmesde bretagne »…

… et écolemontessori

Destiné à favoriser la création d’entreprises, ce réseau compte d’ores et déjà 3 600 adhérentes parmi lesquelles 1 300 portent un projet et 1 300 sont dirigeantes. « A travers le site, toutes les chefs d’entreprise ainsi que celles qui souhaitent être soutenues dans un projet se retrouvent et bénéfi cient d’outils collaboratifs innovants. Elles peuvent y tester leurs idées, partager des compétences telles que l’informatique, la communication, la comptabilité… Des ate-liers sont aussi proposés. » Ainsi, quelque 25 réunions par mois sont organisées à travers la Bretagne « C’est important que les contacts ne restent pas virtuels ». Aujourd’hui, au regard du formi-dable succès de « Femmes de Bretagne », Marie Eloy ne saurait en rester là. « Notre réseau breton est le pilote d’un projet national. Il va être intéressant de l’étendre sur tout le territoire français. »

Et pour concilier vie de famille et vie professionnelle, comment fait-elle ? « Quelques baby-sitters bien sûr mais surtout je n’hésite pas à faire appel aux parents d’élèves de l’école dans laquelle mes enfants sont ins-crits. » Elle sourit en confi ant : « Ils ont dû dormir chez tous les copains de l’école… ». Cette école pilote « Montessori », située à Larmor Baden, délivre un programme pédagogique qui fait la part belle au travail collaboratif et au respect du rythme de l’élève. Marie Eloy en est la cofondatrice « avec Manuela Madenne ». « Lorsque mes enfants ont été en âge d’être scolarisés, j’ai cherché une telle école dans la région mais ça n’existait pas. Vous savez

presque tous les chercheurs de la Silicon Valley aux États Unis ont été dans des écoles Montessori, j’en rêvais pour mes enfants. On s’est lancées et fi nalement, nous l’avons mise en place, assez rapidement. » Une école primaire, dix enseignants et 54 élèves plus tard, le collège Montessori Armorique ouvrira ses portes en septembre prochain. « La mairie de Vannes nous a apporté son soutien ». Elle aimerait poursuivre, expliquer cette pédagogie plus précisément… Mais elle va devoir fi ler. Juste le temps de mettre un peu de rose et de sourire pour la photo. Droit dans les yeux. Comme une pro.

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N. B. La Ville de Vannes est la première ville à avoir obtenu le label « Ma commune soutient Femmes de Bretagne ».

SÉQUENCE IMAGES >> FOcUS


Médaille de la Famille : cinq Vannetaises décorées. Cinq mères de famille vannetaises ont été décorées le 28 mai dernier de la médaille de la famille française dans la grande salle des fêtes de l’Hôtel de ville. Cette distinction, créée au lendemain de la Première Guerre mondiale, est décernée chaque année aux mères ou pères, de nationalité française, ayant élevé au moins quatre enfants et dont l’aîné est âgé d’au moins 16 ans. Les Vannetaises décorées cette année et que l’on voit sur la photo (pour quatre d’entre elles), entourées de leur famille, aux côtés de David Robo et Christine Penhouët, sont :Béatrice Barthélémy (4 enfants âgés de 22 à 26 ans : Margaux, Chloé, Anouck et César), Véronique Marsaud (4 enfants âgés de 23 à 30 ans : Pierre, Laure, Thomas et Cécile), Anne-Marie Maugan (4 enfants âgés de 16 à 44 ans : Erwan, Gaël, Annaïg et Tangi), Elisabeth Wallut (7 enfants de 2 à 20 ans : Eloi, Syxtine, Emerona, Ambroise, Irénée, Aliénor et Hyacinth), Solange Gouraud (9 enfants âgés de 4 à 28 ans : Anne-Charlotte, Jacques, Gaëtan, Pierre, Henri, Théophane, Paul, Sixtine et Philomène).

Football militaire féminin : la France remporte la première Coupe du monde au stade de la Rabine. C'est lors d'un beau dimanche ensoleillé, et devant près de 4 000 spectateurs enthousiastes, que la France a remporté, le 5 juin dernier au stade de la Rabine, la première Coupe du monde militaire de football féminin. Après avoir gagné tous ses matchs de poule en cartonnant à trois reprises face aux Pays-Bas (6-0), au Cameroun (6-1) et au Canada (6-0), la France avait gagné sa place en fi nale en éliminant, en demi-fi nale, la Corée du Sud sur le score de 3-2. Face aux Brésiliennes, qui s'étaient imposées en demi-fi nale devant le Cameroun, en toute fi n de prolongation, les Françaises ont fait un match plein. Elles ont su dominer leur adversaire, qui n'a pourtant pas démérité, en faisant preuve de davantage de combativité et de présence collective. Score fi nal : 2-1 en faveur des Bleues et un titre mondial gagné à la maison. De quoi stimuler les troupes de Didier Deschamps qui auront fort à faire, d'ici au 10 juillet, pour tenter de faire aussi bien que ces dames.

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Kercode. La première promotion est au travail

Kercode, la nouvelle école du numérique réservée aux non-diplômés et sans emploi, installée dans les locaux du Greta, au lycée Lesage, a été inaugurée le 17 mai dernier par l’ensemble de ses partenaires. Du maire, David Robo, au sous-préfet de l'arrondissement de Vannes, Jean-Marc Galland, chacun s’est félicité de la mise en place de cette formation de développeur web créée et fi nancée dans le cadre du Contrat de ville. Kercode rassemble 18 stagiaires de Vannes et de son agglomération, âgés de 19 à 54 ans, dont 7 femmes, qui vont béné-fi cier pendant six mois d’une formation gratuite, pratique et intensive, basée sur la pédagogie Simplon (voir Vannes Mag 98, pp. 20-21).A la sortie, les stagiaires seront en mesure de concevoir des sites Web et des applications mobiles. Des compétences qui intéressent fortement les PME-PMI ainsi que les TPE (Très petites entreprises). Les 18 “Simploniens” de Vannes ont été recrutés, non pas sur des diplômes, car aucun prérequis académique n’est réclamé pour candidater à cette formation, mais en fonction de leur motivation, de leur appétence pour la programmation et de leur envie de travailler en équipe.

A gauche, l'allocution du maire, David Robo, lors de l'inauguration de Kercode, le 17 mai dernier dans les locaux du Greta, au lycée Lesage. A droite trois des dix-huit stagiaires de cette nouvelle “fabrique du numérique” qui vont bénéfi cier pendant 6 mois d'une formation gratuite, pratique et intensive de développeur Web.

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Carine Tardieu tourne son troisième fi lm à VannesFrançois Damiens, Cécile de France, Max Von Sydow…Le casting du nouveau fi lm de Carine Tardieu, Ôtez-moi d’undoute, a de quoi séduire. Tourné en grande partie dans le Paysde Vannes, ce nouveau long-métrage, le troisième de la réalisatrice, scénariste et écrivain française, après La tête de maman (2007) et Du vent dans mes mollets (2011), raconte l’histoire d’Erwan (François Damiens) qui découvre, à 45 ans,que le vieux loup de mer qui l’a élevé n’est pas son père en réalité. Il décide d’enquêter et fi nit par trouver son vrai géniteur(Max von Sydow), un subtil octogénaire qui va lui faire forte impression ; tout comme l’impétueuse Anna (Cécile de France), croisée en route, dont il ignore qu’elle est sa demi-sœur…Le 15 avril dernier, l’Hôtel de ville de Vannes et la place Maurice Marchais ont été transformés en plateau de cinéma pour le tournage de plusieurs scènes du fi lm, avec François Damiens. Toute la matinée et jusqu’au milieu de l’après-midi, Carine Tardieu et son équipe ont multiplié les prises, d’abord dansle huis clos du rez-de-chaussée de l’Hôtel de ville, puis au pied de ce dernier où quelques dizaines de personnes de tous âges étaient venues voir à quoi ressemble le tournage d’un fi lm et profi ter de l’occasion pour tenter d’approcher l’acteur belgeou tout au moins de le photographier. Le 2 mai, à Saint-Patern,en guise de cerise sur le gâteau, le public a pu ensuite assisterà l’entrée en scène de la très exquise Cécile de France.Ôtez-moi d’un doute devrait sortir en salle au printemps ou au tout début de l’été 2017.

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c’est à savoir…


72 ans séparent ces deux clichés

8 août 1944 - 6 mai 2016. Près de 72 ans se sont écoulés entre ces deux prises de vues. Celle du 8 août 1944, en noir et blanc, immortalise l’arrivée triomphale, au pied de l’Hôtel de ville de Vannes, des SAS français du Colonel Bourgoin (1) et des FFI (Forces françaises de l’intérieur) du Commandant Guimard (1), quatre jours après la Libération du chef-lieu du Morbihan.La photo prise au même endroit, le 6 mai dernier, est la reconsti-tution, près de 72 ans plus tard, de cette scène historique, avec, au volant d’une copie conforme de “La Vengeuse”, le même conducteur qu’à la Libération, Achille Muller, l’un des derniers SAS (Spécial air service) encore en vie à avoir participé à la Libération de Vannes et du Morbihan.C’est à l’occasion de la reconstitution d’un camp allié à Plouharnel, du 5 au 8 mai dernier, à l’initiative de l’association Liberty Breizh memory group, que le retour à Vannes du Colonel Achille Muller, âgé aujourd’hui de 91 ans (il en avait 19 en 1944), a pu s’organiser.Ce vétéran du SAS, originaire de Forbach en Lorraine et qui vit depuis 1971 à Billère, près de Pau, est un héros de la Seconde guerre mondiale qui ne compte plus ses décorations (grand offi -

cier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre 39-45, médaillé de la Résistance…). Refusant d’être incorporé de force dans l’armée allemande, il quitte sa Lorraine natale (annexée par l’Allemagne nazie) en juillet 1942, à l’âge de 17 ans, pour rejoindre Londres et les Forces françaises libres du général de Gaulle. Il intègre alors la fameuse unité de commandos parachutistes des SAS et fera partie de ceux qui seront parachutés en août 1944 pour participer à la Libération du Morbihan aux côtés de la Résistance.Achille Muller contribuera jusqu’en mai 1945 à la Libération de la France, puis de la Hollande. Il poursuivra ensuite sa carrière dans l’armée et participera aux guerres d’Indochine et d’Algérie.A 91 ans, il affi che une santé rayonnante et intervient régulière-ment dans les collèges et les lycées de sa région d’adoption pour témoigner de son expérience personnelle pendant la Seconde Guerre mondiale (2) et préserver ainsi l’indispensable devoir de mémoire auprès des jeunes générations. Le Colonel Muller, qui a été reçu à l’Hôtel de ville, le 6 mai dernier, par le maire, David Robo qui lui a off ert un tirage sous cadre de la photo du 8 août 1944, n’était jamais revenu à Vannes depuis la Libération.

(1) Le Colonel Pierre-Louis Bourgoin, grande fi gure de la Libération, est l’homme sans casque assis à l’avant de “La Vengeuse”, à côté du chauff eur, Achille Mul-ler. Le Commandant Guimard, cofondateur en février 1943 du célèbre Maquis de Saint-Marcel, est l’homme debout sur le marchepied de la Traction Citroën, juste derrière la Jeep.(2) Le Colonel Achille Muller a raconté ses jeunes années de parachutiste dans les SAS pendant la Seconde Guerre mondiale et son engagement contre le nazisme dans un livre intitulé Nos vertes années : la campagne 1942-1945 d’un Jeune Forbachois. Ce livre, dédié « aux parachutistes français du Special air service », a été édité en 2012 par la mairie de Forbach.

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Vannes accueille son premier TEDx, le 9 juillet au lycée Saint-PaulTED, pour Technology entertainment design. Derrière cette appellation, il y a une expérience nouvelle, très en vogue aux États-Unis. Un TED c’est une conférence, que l’on appelle aussi Talk, au cours de laquelle celui ou celle qui a la parole a 18 minutes tout rond pour synthé-tiser, et vulgariser si besoin, une idée ou un concept qui contribue à l’évolution du savoir dans tous les domaines et qui mérite, de ce fait, d’être entendue et partagée avec le plus grand nombre d’auditeurs. Pour ce faire, ces Talks sont donc fi lmés en vidéo et diff usés dans

le monde entier via le réseau Internet TED. L’an dernier, l’association Attrape-Rêves, qui regroupe une quarantaine de bénévoles, avait organisé avec succès son premier TEDx(*) à Lorient. Cette année, c’est Vannes qui prend le relais, le 9 juillet prochain à l’amphithéâtre du lycée Saint- Paul. Ce jour-là, huit orateurs (scientifi ques, entrepreneurs, sportifs…) dont les noms sont progressivement dévoilés sur les réseaux sociaux et sur www.tedxvannes.bzh, auront pour mission d’exprimer en 18 minutes, devant 300 personnes, la quintessence de leur pensée sur le thème « Explorer ». � Samedi 9 juillet, à partir de 14 h à l’amphithéâtre du lycée Saint-Paul, allée Gabriel Deshayes. Entrée : de 20 à 40 €. Billetterie en ligne et infos complémentaires sur www.tedxvannes.bzh(*) Le x de TEDx signifi e qu’il s’agit d’une conférence organisée indépendamment de la fondation américaine TED, mais qui en respecte l’esprit et les principes, comme ce sera le cas du TEDx de Vannes, organisé par l’association Attrape-Rêves.

>> ACTUaLITÉS


le club vannetais sera en pro d2 la saison prochaine

MAGIQUE RCV !

Samedi 14 mai au stade de la Rabine. La joie d'Anthony Bouthier, demi d'ouverture du RCV, porté en triomphe par les supporters vannetais qui viennent d'envahir la pelouse après la victoire historique du RCV devant Massy, synonyme d'accession en Pro D2. C'est grâce à la fantastique “chevauchée” d'Anthony sur le flanc gauche, conclue par un essai transformé par son coéquipier Jean-Baptiste Claverie, que le RCV a défi nitivement pris l'ascendant sur son adversaire, en deuxième période, pour s'ouvrir toutes grandes les portes du rugby professionnel.

Le Rugby club vannetais jouera la saison prochaine en Pro D2. Le RCV a gagné son ticket pour la deuxième division nationale le 14 mai dernier au stade de la Rabine, au terme d’une seconde mi-temps héroïque, digne d’un combat d’irréductibles Gaulois.

Dans le chaudron du stade de la Rabine, où le public s’est enfl ammé en seconde période en même temps que son équipe fétiche, le RCV a écrit le 14 mai dernier la plus belle page de son histoire. Tout était réuni, il est

vrai, pour que cette soirée soit à la hauteur des attentes d’une région tout entière : température idéale pour jouer au ballon, absence de vent, pas une goutte de pluie, pelouse en parfait état, un enjeu de taille et un public (9 000 personnes) prêt à vibrer comme jamais pour accompagner ses « petits », comme disait Roger Couderc, vers la porte d’entrée de la Pro D2.A 80 minutes du bonheur absolu, le RCV, fort d’un petit point d’avance obtenu au match aller à Massy, 32-31, était le favori logique de cette rencontre tant attendue. Mais sur le terrain, en première mi-temps, les choses ne se sont pas vraiment passées comme chacun l’espérait, supporters de l’équipe adverse mis à

part, bien entendu. Massy, on le savait, n’était pas venu à Vannes pour faire de la fi guration et l’a montré de belle manière pendant les 40 premières minutes. Après une entame de match à mettre au crédit du RCV, les joueurs de Jean-Noël Spitzer, sans doute stressés par l’enjeu, se sont vite fait rattraper, puis doubler par une équipe francilienne qui semblait plus en jambes. A la mi-temps, le score était quelque peu préoccupant : 13 à 6 pour Massy. Dans les tribunes, l’ambiance n’était plus au beau fi xe et le doute com-mençait à s’installer aussi dans la tête des supporters.Finalement, il a fallu les quinze minutes de la mi-temps, dans le huis clos des vestiaires, quand l’entraîneur a su trouver les mots justes, les encouragements nécessaires et le coaching gagnant, pour que le RCV retrouve son rugby.Dès la reprise, c’est une tout autre équipe qui est revenue sur le terrain, un 15 vannetais métamorphosé, véloce, puissant, com-

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batif, sûr de lui et de son jeu et bien déterminé à ne pas laisser passer la chance qui lui était off erte ce soir-là de gagner son billet d’entrée dans l’arène du rugby professionnel.

la “chevauchée” fantastiqued’anthony bouthier

(*) Dans l’autre duel entre équipes de Fédérale 1 pour l’accession à la Pro D2, c’est Soyaux-Angoulème, vainqueur à deux reprises de Bourg-en-Bresse, qui l’a emporté et qui accompagnera donc Vannes pour la montée en deuxième division nationale.

ils ont dit…

françois cardon,président du RCV« Je remercie tous les gens qui, bénévolement, mouillent leur maillot et font un travail extra-ordinaire dans ce club, depuis de nombreuses années, pour lui per-mettre d’atteindre le niveau qui est le sien aujourd’hui. Et je mesure maintenant, après l’euphorie de samedi dernier, la complexité de ce qui nous attend pour être prêt dans peu de temps pour la reprise du championnat de Pro D2. »

alain berthe,ex-président du RCV« Merci à la Ville de Vannes qui nous accompagne depuis tou-jours. Ce qui s’est concrétisé samedi soir c’est le fruit d’un très long travail, d’une montée pro-gressive en puissance que j’ai accompagnée en partie pendant mes dix-huit années de présidence. Quand je vois où nous sommes arrivés aujourd’hui, je mesure le chemin parcouru quand on sait que le rugby à Vannes a commen-cé dans un champ de vaches. Il fallait enlever les bouses avant de pouvoir jouer. »

david robo, maire de Vannes« Je crois que depuis samedi soir, la terre n’est plus ronde, mais ovale. L’exploit du RCV marquera l’histoire du rugby en France, l’histoire du sport à Vannes et en Bretagne. Merci à vous tous, diri-geants, encadrants, joueurs, béné-voles… pour le bonheur que vous nous off rez. Merci pour cette belle aventure. J’espère revoir souvent la Rabine aussi remplie de joie qu’elle l’était samedi soir. »

françois goulard, président du Conseil départemental« Cette accession en Pro D2 est le

fruit du travail très sérieux d’un club en constante progression. Le RCV entre désormais dans l’élite du rugby français. Il nous a fait quelques frayeurs en première pé-riode mais il a su ensuite se ressai-sir pour retrouver sa vraie valeur de jeu. Ce soir, c’est aussi le rugby qui fait son entrée en force dans notre région. Il y avait quelque chose d’invraisemblable dans le fait que ce sport, qui est une véritable ins-titution dans les pays celtes, n’ait pas germé en Bretagne, mais dans le midi de la France. Désormais, grâce au RCV, nous assistons à la naissance d’un vrai changement.

L’action décisive du match, celle qui a défi nitivement marqué l’ascendant du RCV sur son adversaire, fut la fantastique “che-vauchée” du demi d'ouverture Anthony Bouthier, à la 52e minute, sur le fl anc gauche. Il a remonté tout le terrain et repoussé toutes les tentatives de plaquage pour conclure son raid en solitaire par un essai somptueux, transformé dans la foulée par Jean-Baptiste Claverie, l’autre héros de la victoire vannetaise, auteur d’une transformation, de trois pénalités et de trois drops. En fi n de match, Massy a bien montré quelques sursauts d’orgueil en allant presser la défense du RCV devant sa ligne, mais la messe était déjà dite. En marquant 19 points en seconde période face à un

adversaire qui n’en a pas marqué un seul pendant les 40 dernières minutes, le RCV s’est brillamment imposé sur le score de 25 à 13.Au coup de siffl et fi nal, le public pouvait exulter et envahir la pelouse pour venir féliciter ses champions. Le rugby club vanne-tais venait d’atteindre, avec panache et détermination, l’objectif qu’il s’était fi xé : jouer la saison prochaine en Pro D2 avec, pour adversaires, des équipes comme Béziers, Perpignan et Biarritz qui comptent parmi les clubs les plus titrés du rugby français (*).Cette montée en puissance va permettre au public vannetais d’assister, au stade de la Rabine, dès la reprise du championnat de Pro D2 le 26 août prochain, à des rencontres de très haut niveau sur un terrain promis à des changements. « Nous allons opter pour une pelouse hybride. Les travaux devraient débuter en mai 2017 », annonce le maire, David Robo.

Dirigeants, encadrants et joueurs du RCV, aux côtés du maire et des élus, sur les marches de l'Hôtel de ville. C'était le 17 mai dernier à l'occasion d'une réception du RCV en mairie pour fêter l'accession du club vannetais en Pro D2.

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Ventes de sacs en bâches recyclées au Kiosque200 sacs en bâches recyclées seront mis en vente, par la Ville de Vannes, à partir du vendredi 24 juin, puis du jeudi 4 août, à la boutique du Kiosque, sur l’esplanade du port. Ces sacs sont le fruit d’une initiative novatrice qui s’inscrit dans une démarche de développement durable lancée il y a trois ans par la mairie. Le but est de transformer d’anciennes bâches promotionnelles, qui étaient auparavant condamnées au rebut, en une gamme d’objets uniques estampillés « Ville de Vannes » (sacs de courses et de plage, tabliers de cuisine…). Après avoir servi à promouvoir diverses manifestations ou contribué à des actions de communi-cation municipale, les bâches en PVC sont désormais confi ées aux bons soins des ateliers de couture de l’ESAT d’Hennebont (Établis-sement et service d’aide par le travail) qui réutilisent ce matériau pour confectionner des objets pratiques, esthétiques et uniques. Depuis 2014, les ventes successives, au Kiosque, de ces objets en bâches recyclées ont toujours été couronnées de succès. Si ces produits vous intéressent, nous vous conseillons donc de ne pas attendre la fi n de la journée, le 24 juin ou le 4 août, pour venir au Kiosque, au risque de ne trouver que des rayons vides. Ces jours-là, 100 sacs de plage et 100 sacs “seau” seront mis en vente à 20 €

pièce, prix coûtant. La Ville ne réalisera pas de bénéfi ce sur la vente.� Vente fl ash de sacs en bâches recyclées. A partir du vendredi 24 juin, puis du jeudi 4 août, de 10 h à 13 h et de 14 h à 19 h au Kiosque (esplanade du port, quai Tabarly).

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Extinction de l’éclairage public dans les quartiers pavillonnaires.Expérimentation jusqu’au 27 juin

A l'exception, comme ici, du centre-ville, de Conleau, de Kercado, de Ménimur et de quelques autres secteurs, les lampadaires sont éteints chaque nuit à Vannes, à titre expérimental, depuis le 13 juin. L'opération va se poursuivre jusqu'au 27 juin.

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Comme nous l’avions annoncé en fi n d’année dernière (Vannes Mag 97, p. 15), la Ville a décidé d’expérimenter l’extinction partielle de l’éclairage public à Vannes (60 % des dispositifs lumineux) pour

contribuer à la lutte contre le réchauff ement climatique et faire des économies budgétaires.Cette expérimentation, qui avait été retardée en raison de la prolongation de l’état d’urgence en France, a débuté le 13 juin dernier et va se poursuivre jusqu’au 27 juin prochain. L’extinction des lampadaires a lieu chaque nuit, entre 1 h et 5 h dans les quartiers pavillonnaires. L’éclairage est maintenu, en revanche, dans les quartiers de Ménimur et de Kercado ainsi qu’en centre-ville, sur la promenade de La Rabine, au Parc du Golfe, sur la Presqu’île de Conleau et sur les grands axes de circulation.Avec cette initiative, Vannes rejoint les autres villes bretonnes (Lorient, Saint-Brieuc, Saint-Pol-de-Léon…) qui ont décidé d’agir dans le même sens pour lutter contre le gaspillage de l’énergie et l’augmentation des émissions de gaz à eff et de serre.Cette mesure permet aussi de réduire la pollution lumineuse, responsable, après les pesticides, de la disparition d’espèces d’insectes nocturnes et autres pollinisateurs. Elle permet enfi n de réduire la facture d’électricité des collectivités.Si l’expérimentation en cours s’avère concluante, l’extinction de l’éclairage public, telle qu’elle se pratique en ce moment et jusqu’au 27 juin, pourrait être prolongée car elle permettrait à la Ville de Vannes d’économiser 125 000 € en année pleine, soit 18 % de sa dépense annuelle dans ce domaine (700 000 €).

11 000 m3. C’est à peu de chose près le volume de stockage des châteaux d’eau et autres réserves qui alimentent au quotidien la ville de Vannes en eau potable. Cette eau est stockée, pour la plus grande partie, dans cinq réservoirs aériens

(châteaux d’eau) : ceux de Saint Guen 1 (1 000 m3, construit en 1959) et de Saint Guen 2 (1 000 m3, 1965), celui de Liziec (1 000 m3,

1939), celui du Pargo (2 000 m3, 1976) et celui du Prat (2 000 m3, 1963). A ces châteaux d’eau, s’ajoutent trois réserves associées aux

usines de production, celles de Lesvellec (deux réserves de 1 300 m3 chacune), celle de Liziec (600 m3) et celle de Noyalo (650 m3).



Des camélias du Japon plantés près de l’étang au DucComme nous l’indiquions dans l’article consacré à la présentation du salon Vannes côté jardin (Vannes Mag n° 99), le service des espaces verts de la Ville de Vannes a planté, en avril dernier dans les jardins de l’étang au Duc, près de l’entrée côté boulevard de la Paix, une collection de camélias off erte par la famille Gerken, de Crac’h, le Camellia Higo. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, la Ville de Kumamoto au Japon fut détruite par des raids aériens, réduisant en cendres les Camellias Higo, emblèmes des Samou-raïs. La survie de ces fl eurs remarquables a été possible grâce au travail mené par la Higo camellia society, créée en 1958 par des amoureux de cette variété fl orale. M. Gerken, qui en faisait partie et qui est aujourd’hui décédé, a ramené du Japon plusieurs variétés de Camellias Higo. La collection de la Ville de Vannes compte 59 variétés. Le Camellia Higo a la particularité de produire une fl eur pourvue de cent à trois cents étamines. La collection plantée près de l’étang au Duc a été associée à 75 variétés de Camellias Japonica, connues et commercialisées en Europe.

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Révisions du Plan local d’urbanismeet du secteur sauvegardé :exposition à l’Hôtel de ville à partir du début juillet

Où en sont les révisions respectives du Plan local d’urba-nisme (PLU) et du Plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé ? Après diverses réunions de concer-tation avec les Vannetais, entre la fi n mai et la mi-juin, la Ville de Vannes proposera prochainement au public de prendre connaissance de l’état d’avancement de ces procédures à l’occasion d’une exposition gratuite qui se tiendra au rez-de-chaussée de l’Hôtel de ville, à partir du début du mois de juillet. Une lettre d’information sera disponible sur place pour compléter la visite de l’exposition.� A l’Hôtel de ville, place Maurice Marchais. Exposition

ouverte au public du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h 15 et de 13 h 15 à 17 h, ainsi que le samedi, de 9 h à 12 h. Entrée libre.Après l'établissement d'un diagnostic du territoire vannetais et l'élaboration d'un projet de développement urbain à l'horizon des 10 à 15 prochaines années (le PADD, Projet d'aménagement et de développement durable), la révision du PLU de Vannes est entrée désormais dans sa troisième et dernière phase. Il s'agit maintenant d'élaborer les règles d'urbanisme qui vont permettre de traduire concrètement les orientations fi xées au PADD (voir Vannes Mag n° 96). Pour mémoire, rappelons que l'objectif principal de la révision du PLU est de conforter le dynamisme et l'attractivité de la commune dans une logique de développement durable, soucieuse de préserver la qualité de vie à Vannes, par la limitation de l'expansion urbaine et des déplacements urbains, la protection de l'environnement et la sauvegarde des richesses patrimoniales.

Déchets verts. Prochaine collecte pour les séniors à l’automneDepuis 2015, la Ville de Vannes assure gratuitement, pour les plus de 75 ans et les personnes à mobilité réduite, une collecte à domicile de déchets verts, deux fois par an. Ce service que nous évoquions dans notre précédente édition (Vannes Mag 99, p. 25), semble être apprécié puisqu’en mai dernier 178 personnes étaient inscrites au CCAS pour en bénéfi cier. La prochaine collecte à domicile aura lieu à l’automne. Pour en bénéfi cier et connaître toutes les modalités de ce service, il faut se présenter, muni d’une pièce d’identité ou d’une carte d’invalidité et d’un justifi catif de domicile, au CCAS - Accueil unique, Centre Victor Hugo, 22 avenue Victor Hugo. Nous rappelons qu’aucune inscription n’est prise par téléphone. Une fois inscrites, les personnes bénéfi ciaires sont informées par le CCAS des dates des prochaines collectes à domicile.

� Les Halles des Lices (place des Lices) seront ouvertes 7 jours sur 7 pendant l'été, du lundi 4 juillet au lundi 29 août.Du lundi au vendredi, ainsi que le dimanche, elles seront ouvertes de 8 h à 14 h, y compris les jours fériés du jeudi 14 juillet et du lundi 15 août.Le samedi, elles seront ouvertes,c'est une nouveauté depuisle 11 juin dernier, de 8 h à 19 h.Notez aussi que les Halles des Lices seront exceptionnellement ouvertesde 8 h à 19 h : le mercredi 13 juillet (Fêtes historiques) et le vendredi 5 août (braderie du centre-ville).

� La Halle aux poissons (place de la Poissonnerie) sera ouverte, pendant l’été, le mardi, le mercredi, le vendredi et le samedi, de 7 h à 13 h. Contrairement aux Halles des Lices, elle sera fermée le jeudi 14 juillet et le lundi 15 août.

Halles des liceset Halle aux poissons. Heures d’ouverturecet été

� A découvrir dans le parc de l’étang au Duc, près de l’entrée, côté boulevard de la Paix. Tous les jours, de 8 h à 19 h.

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La Ville de Vannes a reçu cette année 33 candidatures venues de France et de l’international pour la bourse professionnelle Photo de mer 2016 (*). Le lauréat désigné par le jury, Richard Pak, est un photographe français né à Corbeil en 1972. Autodidacte, il commence dans le métier en travaillant aux archives de l’agence VU avant de s’installer à Londres pendant cinq ans comme cor-respondant de presse pour les journaux parisiens. Il eff ectue ensuite de nombreux séjours aux États-Unis, entre 2003 et 2009, où il réalise son premier travail personnel, la série « Pursuit » sur le quotidien de l’Amérique contemporaine. Intéressé avant tout par le contact direct avec les gens, il cherche par la photographie à partager une relation proche et sincère avec les personnes qu’il rencontre. Le travail qu’il réalise en 2014 sur le quotidien des habitants de Corbeil, sa ville natale, l’amène par le plus grand des hasards à rencontrer des frères jumeaux, Éric et Gilles, « Les frères pareils » qui vivent à l’écart du monde et qui vont devenir les personnages centraux d’une exposition, d’un fi lm et d’un livre.Pour Photo de mer, Richard Pak a choisi de réaliser un nouveau travail qui s’inscrit dans la logique de son approche du métier et de ses préoccupations artistiques.« Eden of the seven seas » entamera, dit-il, « un cycle de recherches artistiques sur l’espace insulaire. » Pour cela, il va se rendre dans une île, Tristan da Cunha, connue pour être l’un des territoires habités le plus éloignés du monde. Tristan da Cunha, qui fait partie du territoire britannique d’outre-mer de Sainte-Hélène, est l’île principale d’un petit archipel volcanique perdu dans l’Atlantique Sud, à 2 800 km à l’ouest de la ville du Cap, en Afrique du Sud. Cette île, raconte le photographe, « est peuplée de descen-dants arrivés au cours du XIXe siècle après que William Glass décida de ne pas en repartir avec le reste de sa garnison britannique. Ce père fondateur en écrit la constitution en 1817, elle tint alors en une phrase : « nul ne s’élèvera ici au-dessus de quiconque ». Aujourd’hui

Richard Pak, lauréat Photo de merde la bourse professionnelle 2016

Le photographe Richard Pak, en compagnie du maire, David Robo, lors de la remise du prix de la bourse professionnelle 2016 du Festival Photo de mer, le 2 avril dernier.

encore, la plupart des Tristanais travaillent aux champs ou dans l’industrie de la pêche. La propriété privée n’existe pas et les terrains sont communaux. Le bétail est réparti au sein de la communauté proportionnellement à la taille de chaque foyer. L’île ne possède qu’un seul policier, qui n’a pas l’air débordé puisqu’aucun crime n’y a jamais été commis. Il n’y a que 270 habitants permanents à Tristan… qui se partagent sept patronymes. »En 1961, suite à une violente éruption volcanique, toute la popu-lation de l’île avait été rapatriée d’urgence en Angleterre. Mais les Tristanais sont vite retournés sur leur rocher. « C’est pour moi une évidence, conclut Richard Pak, d’aller voir ce qui les retient sur ce rocher dévasté et ce qu’il reste de l’utopie originelle. »

(*) Concours international créé en 2007 et ouvert aux photographes professionnels, la bourse pro du Festival Photo de mer récompense chaque année un photographe pour son projet en rapport avec la mer. Cette bourse, d’un montant de 8 000 €, est l’une des plus importantes de France. Elle permet de contribuer au fi nancement d’un travail photographique en vue d’une exposition dans le cadre du festival l’année suivante.

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Photo de Mer 2016. Les lauréats des concours amateursprix de la ville de vannes. Dotation : chèque de 700 € et produits dérivés du festival pour le lauréat, livres de photos et produits dérivés pour les 2e et 3e Prix. 1er prix : Pierre Marrec, Concarneau (29). 2e prix : Isabelle Drouet, Ris Orangis (91). 3e prix : Denis Rohou, Rospez (22).

prix jeunes talents collégiens. Dotation : chèque de 200 € et produits dérivés du festival pour le lauréat, livres de photos et pro-duits dérivés pour les 2e et 3e Prix. 1er prix : Florane Tondu, collège Fidelis, Montreuil (93). 2e prix : Matéo Castella, collège Sainte-Marie, Elven (56). 3e prix : Nicolas Keckhut, collège EJM, Paris (75).

prix jeunes talents lycéens. Dotation : chèque de 200 € et produits dérivés du festival pour le lauréat, livres de photos et produits dérivés pour les 2e et 3e Prix. 1er prix : Agathe Klimt, lycée Saint-Charles, Saint-Brieuc (22). 2e prix : Félix Augeard, Institution Sainte-Marie, La Seyne-Sur-Mer (83). 3e prix : Titouan Le Guillou, Lycée Dupuy de Lôme, Lorient (56).

prix giboire. Le groupe Giboire était associé à Photo de Mer 2016 à travers l’exposition “Marines” de Ray Collins et la création de deux nouveaux prix pour les photographes amateurs. Les deux lauréats ont été sélectionnés parmi les participants aux concours amateurs.prix giboire : Marie Pisotti, Plougoumelen (56). Récompense : 700 €. prix jeune giboire : Pernila Bernard, Collège Jules Simon, Vannes (56). Récompense : 200 €.

� Les photos primées ainsi que toutes les photos en concours sont consultables sur le site www.photodemer.fr (rubrique concours).



Jardins éphémères. Saison 2Voici, en images, quelques-uns des jardins éphémères que l'on peut découvrir depuis avril-mai en centre-ville. Il y en a 21 au total dans des styles très diff érents les uns des autres. Cette seconde édition, réalisée par des pépiniéristes, paysagistes, artistes et autres écoles d'enseignement agricole, d'aménagement paysa-ger ou d'architecture, est à découvrir tout l'été et même au-delà, selon l'état de fraîcheur des végétaux. Une belle façon d'inviter l'art et la nature à côtoyer la richesse du patrimoine historique dans quelques-uns des lieux les plus emblématiques du secteur sauvegardé de Vannes : cour et rond-point du Conservatoire de musique, rives droite et gauche du port, place Gambetta, porte Calmont, porte Poterne, cour Saint-Émilion, esplanade de l'Ordre national du mérite, place du Général de Gaulle, parvis de l'église

Saint-Patern, place Brûlée, place Saint-Pierre, cour de l'Hôtel de Roscanvec, cour de Château Gaillard, bastion de la Porte Notre-Dame, place Maurice Marchais, Hôtel de ville.Chaque réalisation est accompagnée d'un panneau d'informa-tion expliquant la démarche du créateur et détaillant la liste des professionnels qui ont contribué à la réalisation de ce jardin éphémère. Pour faciliter la découverte de ces jardins, la Ville met à disposition du public des petits dépliants gratuits (avec plan de situation des jardins) que l'on peut se procurer à l'accueil de l'Hôtel de ville (place Maurice Marchais) et du Centre administratif municipal (rue Joseph Le Brix), ainsi qu'à l'Offi ce de tourisme (esplanade du port). Ce dépliant est également consultable et téléchargeable sur le site www.mairie-vannes.fr

Place Brûlée. Un jardin parfumé. Les Jardins du Golfe.

Îlot Bily. Reconquête. Arstïl Paysagistes Designer et Alaphilippe.

Placette du Moulin du Roy. Patchwork végétal. Pépinières Le Lestin.

Bastion Porte Notre-Dame. Verticales acidulées. Atelier Images et Paysages.

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Aires de jeux pour enfants. Interdiction de fumerSuite à plusieurs plaintes déposées par des parents, nous rappelons que, depuis le 1er juillet 2015 (décret n° 2015-768 du 29 juin 2015), il est interdit de fumer dans les enceintes des aires collectives de jeux et de loisirs. A Vannes, des panneaux sont apposés devant chaque entrée des 20 aires de jeux pour enfants de 2 à 12 ans gérées par la Ville, afi n de rappeler cette loi aux parents et aux personnes qui accompagnent les enfants dans ces espaces de loisirs en plein air. L’interdiction de fumer dans ces lieux « a pour objet de réduire le tabagisme passif dont sont victimes les enfants et de sensibiliser les parents et les adultes en général sur les dangers du tabac et du tabagisme passif en particulier. » Le non-respect de la loi expose tout contrevenant à une amende de 68 €.

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en bref

G20 de Kercado. Ouverture le dimanche

Le 20 mai dernier, le conseil municipal a donné un avis favorable à la demande de dérogation au repos dominical présentée par la Sarl Tymen, exploitant du supermarché G20 de Kercado. Cette dernière a fait savoir à la Ville qu’elle souhaitait « être autorisée à employer du personnel salarié tous les dimanches, jusqu’à 20 h. » Le personnel, consulté à cet eff et, s’est déclaré volontaire pour travailler le dimanche, à raison d’un dimanche par mois, par roulement. Une dérogation au repos dominical (repos institué par la loi du 13 juillet 1906) peut être accordée « aux établissements dont le fonctionnement normal serait compromis par le repos simultané, le dimanche, de tous les salariés. » Cette dérogation peut être accordée par le préfet, après avis du conseil municipal, pour une durée qui ne peut excéder trois ans.

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Tarifs des services publics communaux fonctionnant en année scolaire.Augmentation maximale de + 1 %Chaque année, le conseil municipal doit délibérer pour fi xer les tarifs de ses services publics fonctionnant en année scolaire. Il s’agit notamment des tarifs des musées et de l’animation du patrimoine, du Palais des arts et des congrès, de la ludothèque, ainsi que ceux de l’animation et des loisirs (accueils de loisirs sans hébergement, Maison de la nature, maisons de quartier, centres socioculturels…), des garderies, des restaurants scolaires…Pour 2016-2017, le plafond d’augmentation de ces tarifs sera « conforme à l’infl ation prévisionnelle ». Autrement dit, il n’excédera pas + 1 % pour les augmentations les plus importantes, exception faite des tarifs dits « non-vannetais » qui augmenteront de + 3 %.Par ailleurs, pour certains services dont les tarifs prennent en compte les quotients familiaux, les augmentations seront variables : + 0 % pour les tranches de E à H et + 1 % pour les tranches de A à D.Sachez enfi n que les tarifs des piscines municipales ont été entièrement réorganisés. Vous pouvez prendre connaissance de ces tarifs sur le site Internet de la Ville de Vannes (www.mairie-vannes.fr - rubrique “Vannes loisirs”, puis “piscine”).

Arrêts de bus.Travaux d’accessibilité

Conseil municipal.Les prochaines séances

Station d’épurationdu Prat.Travaux de réhabilitation

Vannes agglo, responsable de l’organisa-tion des transports collectifs dans le Pays de Vannes, a adopté, en décembre 2015, un agenda d’accessibilité pour rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite les arrêts de bus du réseau Kicéo, jugés prioritaires. A Vannes, 244 points d’arrêts sont concernés par cette mesure. Les travaux d’accessibilité sur ces arrêts de bus s’étaleront sur cinq ans, en commen-çant principalement par les arrêts situés sur les deux lignes les plus fréquentées du réseau urbain, la 1 (Ténénio-Kerniol-République-Cliscouët-Cassard) et la 2 (Fourchêne-Madeleine-République-Mar-cellin-Petit Tohannic). Le coût estimé des travaux est de 2,64 millions d’euros, soit 530 000 euros par an. Vannes agglo fi nan-cera ces travaux à hauteur de 50 % du montant hors taxes des travaux subven-tionnables, non plafonné.

La Ville de Vannes va entreprendre des travaux de réhabilitation de la station d’épuration du Prat, mise en service en 1981 et modernisée en 1995. Ces travaux, qui seront réalisés dans le cadre du sché-ma directeur d’assainissement actualisé en décembre 2012, porteront principa-lement sur la réhabilitation des équipe-ments de prétraitement des effluents (comprenant notamment la construction d’un nouveau dessableur-dégraisseur), le traitement de la fi le eau de la station hors désinfection et la réhabilitation du bâti-ment administratif, ainsi que de l’atelier. Le coût des travaux est estimé à 1,67 M€ hors taxes. Cette opération pourrait être subventionnée à hauteur de 40 % par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne.

Voici les dates des prochaines séances du conseil municipal. Ces réunions publiques se tiennent dans la grande salle des fêtes de l’Hôtel de ville, place Maurice Marchais. Elles ont lieu le vendredi soir et débutent à 18 h très précises.� Prochaines séances en 2016 : vendredi 24 juin, vendredi 23 septembre et ven-dredi 9 décembre.



Que faire si je découvre un nid chez moi ?Si vous repérez, chez vous, un nid de frelons asiatiques, n’essayez surtout pas de le détruire par vos propres moyens. C’est extrêmement dangereux. Appelez la mairie de Vannes en composant le 02 97 62 59 00. Vous serez alors dirigé vers le référent bénévole « frelons asiatiques » de votre secteur géographique qui vous contactera et vous indiquera précisément la procédure à suivre. Dans tous les cas, la destruction d’un nid de frelons asiatiques doit être eff ectuée par un professionnel agréé. Le référent bénévole vous remettra une liste d’entreprises locales spécialisées en désinsectisation pour que vous puissiez faire votre choix (liste non exhaustive).

Des aides fi nancières de la Ville de Vannes et de Vannes aggloLe frelon asiatique, introduit accidentellement en France en 2004, a été inscrit en 2012 dans la liste des dangers sanitaires de 2e catégorie. A ce titre, la lutte contre sa prolifé-ration est conseillée, mais non obligatoire et est dépourvue de fi nancement de l’État.Le Département du Morbihan n’ayant plus le droit d’aider fi nancièrement les particuliers depuis la promulgation de la loi NOTRe (loi du 7 août 2015 portant sur la Nouvelle orga-nisation territoriale de la République), a dû cesser son intervention dans le dispositif de prise en charge des frais de destruction des nids. C’est la raison pour laquelle, la Ville de Vannes a décidé de se substituer au Conseil départemental pour prendre en charge 50 % des frais occasionnés par ce type d’interventions (en complément de l’aide équivalente versée par Vannes agglo) sur la base de dépenses éligibles fi xées par un barème.

Aides cumulées maximales de 75 à 400 €, selon le type d’interventionLes aides versées aux particuliers et aux associations par la Ville de Vannes et Vannes agglo au titre de la prise en charge des frais de destruction d’un nid de frelons asiatiques par une entreprise agrée sont plafonnées. Le barème des coûts plafonnés sur lequel s’appuie la Ville de Vannes et Vannes agglo pour attribuer leurs aides aux particuliers et aux associations est le suivant :� Nid situé de 0 à 5 mètres de hauteur = 75 € (*). � Nid situé entre 5 et 10 mètres de hauteur = 95 € (*). � Nid situé entre 10 et 20 mètres de hauteur = 120 € (*). � Nid situé à plus de 20 mètres de hauteur = 180 € (*). � Au-delà de 15 mètres de hauteur avec utilisation d’une nacelle = 400 € (*).Ces aides fi nancières sont attribuées pour les destructions de nids eff ectuées par un professionnel agréé, entre le 1er mai et le 15 novembre 2016.

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Stade du Pérenno.Construction de vestiaires

Le TAB et La Lucarnes’unissent pour créerles Scènes du Golfe

Afi n d’obtenir l’homologation de niveau 3 (niveau national, D1 féminine et natio-naux jeunes), la Ville de Vannes va faire construire de nouveaux vestiaires au com-plexe sportif dont elle est propriétaire au Pérenno, sur la commune de Theix-Noyalo. Ce complexe sportif, qui com-prend trois terrains de football, est équipé actuellement de vestiaires modulaires qui seront remplacés à terme par un nouveau bâtiment d’une superfi cie totale d’envi-ron 180 m² regroupant quatre vestiaires joueurs et leurs annexes (douches, ves-tiaires arbitres, local délégué, sanitaires). Ce futur équipement permettra d’accueil-lir sur place deux rencontres concomi-tantes. Coût de l’opération : 300 000 € TTC.

Le conseil municipal de Vannes a décidé, le 20 mai dernier, de procéder à la dis-solution de l’établissement public local “Théâtre Anne de Bretagne” afi n de doter le TAB d’un nouveau statut d’établisse-ment public de coopération culturelle (EPCC) qui va permettre au théâtre de Vannes de renforcer son partenariat avec la scène culturelle La Lucarne d’Arradon dans la production et la programmation commune de spectacles.Ce rapprochement entre deux établis-sements, qui ont l’habitude de travailler ensemble depuis plusieurs années, a pour but de mutualiser les moyens et les savoir-faire pour optimiser la gestion des deux scènes culturelles.L’EPCC, qui sera dénommé “Scènes du Golfe”, aura « vocation à assurer la pro-grammation artistique, pédagogique et culturelle du Palais des arts et des congrès et de La Lucarne, équipements publics qui restent propriété respective de la Ville de Vannes et de celle d’Arradon. Il en réalisera la diff usion auprès des publics les plus diver-sifi és, y compris en direction des personnes éloignées de l’off re culturelle, afi n de leur permettre d’avoir accès à une programma-tion pluridisciplinaire de grande qualité. » L’EPCC “Scènes du Golfe” bénéfi ciera, pour son fonctionnement, de contributions an-nuelles de la Ville de Vannes (1,13 M€) et d’Arradon (90 000 € + 150 jours de mise à disposition à titre gracieux de La Lucarne au profi t de l’EPCC).

Un nid de frelons asiatiqueschez vous ? Appelez la mairieau 02 97 62 59 00La Ville de Vannes et Vannes agglo ont décidé d’unir leurs eff orts pour contribuer effi cacement à la destruction des nids de frelons asiatiques en attribuant chacun, aux particuliers et aux associations, une aide fi nancière correspondant à 50 % du coût d’intervention d’un profes-sionnel agréé, sur la base de tarifs plafonnés. Explications.

(*) Les montants TTC mentionnés ci-dessus correspondent aux plafonds des aides cumulées Ville de Vannes et Vannes agglo. Deux exemples pour bien comprendre : si l’intervention devisée par le profes-sionnel que vous avez contacté coûte 85 € pour un nid situé à 4 mètres de hauteur, l’aide versée sera de 75 € (37,50 € versés par la Ville et 37,50 € par Vannes agglo). Il restera donc 10 € à votre charge. En revanche, si cette intervention coûte 60 €, elle sera intégralement remboursée (30 € par la Ville, 30 € par Vannes agglo) puisque le coût de l’opération sera dans ce cas inférieur au plafond de remboursement.

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LE KER. Plongée ludique et high-tech dans l’histoire de la Bretagne

Le Ker, parc d'attractions sur l'histoire de la Bretagne, a ouvert ses portes au public début mai au Parc du Golfe et a été inauguré le 19 mai en présence de nombreux offi ciels, dont le maire de Vannes, David Robo et le président du Conseil départemental, François Goulard.

Le Ker a ouvert ses portes début mai. L’ouverture de cet établissement conforte la voca-tion de loisirs et culturelle du Parc du Golfe. En la diversifi ant. La promesse du Ker, c’est de s’amuser en se cultivant. Plongée dans l’histoire de la Bretagne, du néolithique jusqu’à une ébouriff ante bataille des Vénètes en 4D.

«L’ appeler le Ker, c’était une façon de dire à nos visi-teurs Bienvenue chez nous ! » (*) Hervé Paquet a l’enthousiasme communiquant de celui qui est arrivé au bout de son rêve. Ce Vannetais de

toujours est à l’origine et à l’arrivée du concept de parc à thème indoor, qui fait le pari du ludique intelligent. Le visiteur suit un cheminement qui le fait partir de la préhistoire pour fi nir par la période celte. En entrant, il est tout de suite happé par un décor qui le plonge dans les périodes mésolithique et néolithique. Il découvre alors des pierres sculptées, répliques de ce que l’on peut voir à Gavrinis. Il s’agit en fait de béton projeté sur des armatures métalliques, mais l’eff et est saisissant. « Toute une équipe d’artistes a travaillé sur ce projet : des peintres, des sculpteurs, des acteurs, des musiciens », raconte Hervé Paquet. Côté musique, on retrouve

deux chantres de la musique traditionnelle, Étienne Chouzier, le compositeur du bagad de Vannes et Pascal Lamour, surnommé « l’électro-shaman ».

« c’est vraiment bluffant »Le Ker se veut un établissement familial. Il propose diff érents niveaux de lecture, à même de satisfaire aussi bien les enfants que leurs parents. On y trouve par exemple des vidéos qui s’adressent plus aux adultes, et d’autres petits fi lms, tournés dans l’esprit de l’émission « C’est pas sorcier », qui séduiront les enfants. Certaines sont cachées dans des petits passages secrets. « On a cherché à créer un véritable parcours immersif. On voulait que les visiteurs touchent du doigt l’histoire, leur histoire », explique le gérant du

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Ker. Cela vaut aussi pour le fi lm 4D qui comporte deux versions, celle pour les enfants étant expurgée de quelques passages un peu sanglant. Parlons-en de ce fi lm : tourné pour partie à Erdeven, pour l’autre dans un studio aménagé dans la zone du Poulfanc, il se veut une expérience inédite pour le spectateur, dont tous les sens sont sollicités, entre l’image en relief, les sensations de vent, d’embruns, des odeurs et les sièges qui bougent au gré de l’action qui se déroule à l’écran. « Les eff ets spéciaux ont été réalisés à Los Angeles. On est très contents du résultat. C’est vraiment bluff ant », se réjouit Hervé Paquet.« Nous nous étions posé la question du lieu d’implantation de cet établissement. Un temps, il avait été question du château de l’Her-mine, ou bien encore de l’immeuble Druelle. Puis le Parc du Golfe s’est imposé comme une évidence. Rien qu’avec les bateaux à passagers, 700 000 personnes fréquentent le site chaque année », a souligné David Robo, lors de l’inauguration du Ker, le 19 mai, quinze jours après son ouverture. Après deux semaines d’activité, le parc ludo-éducatif avait déjà enregistré 1 000 entrées. Dont de nombreux scolaires, qui sont un des publics visés par Hervé Paquet. Pour l’occasion et comme cela se fera aussi, sur demande, lors de la visite de groupes, des animations avaient été programmées, pour expliquer comment vivaient les Gaulois ou bien encore comment on forgeait les métaux à l’époque des Celtes. Autant de bonus qui sont appelés à venir compléter régulièrement les alléchantes propositions du Ker.

Un ancrage résolument localIl y a un côté militant chez Hervé Paquet. Le Ker est bien entendu un outil commercial dont la vocation est de gagner de l’argent. Mais le Vannetais n’était pas prêt à sacrifi er la rentabilité de son entreprise sur l’autel de ses racines. Il est celui qui a investi le plus parmi la vingtaine d’actionnaires qui ont levé les 3 M€ nécessaires au projet. C’est un homme très attaché à la Bretagne et il l’a prouvé en actes : « Il était temps de renforcer le discours lié à la culture. J’avais envie de mettre en avant l’histoire de notre territoire et plus largement celle de toute la Bretagne. Mais pas n’importe comment : en faisant travailler l’économie locale. » Les matériaux utilisés pour la conception du Ker, les entreprises qui l’ont construit, les artistes qui ont façonné le décor, ceux qui jouent dans le fi lm et les vidéos, le comité scientifi que qui a supervisé les textes et cartes présentés dans le musée… tout est régional. Jusqu’à la cuisine servie dans le restaurant La Kambuse, concoctée par Laurent Bacquer et Jean-Claude Spégagne, deux chefs renommés du centre Bretagne.

(*) Le village, en breton.

� En haute saison (juillet-août), Le Ker est ouvert tous les jours de 9 h 30 à 19 h 30. En basse saison, ouverture tous les jours de 12 h à 18 h et de 10 h à 18 h, le week-end, les jours fériés et pendant les petites vacances scolaires. Tarif : 10,50 € (adultes), 7,50 € (moins de 12 ans). Tarif groupe plus de 10 personnes : 8,50 € par adulte, 6 € par enfant. Rue Gilles Gahinet, au Parc du Golfe. A : 02 97 47 60 22.

Casino. Un an de travauxavant l’ouvertureDepuis juin 2015, les amateurs de roulettes, bandits manchots et autres Black Jack peuvent s’adon-ner (avec modération) à leur passion du jeu. Mais n’oublions pas que le casino, qui s’est installé dans l’ancienne salle de l’Éphémère, au Parc du Golfe, n’est là que provisoirement. L’autorisation d’ouvrir un casino avait été donnée début 2015. Pas ques-tion dès lors pour la Société bretonne d’exploitation des casinos (SBEC), à qui a été confi é ce marché, d’attendre que son établissement soit construit avant de commencer à profi ter du feu vert délivré par le ministère de l’Intérieur. Les travaux du futur casino ont débuté à côté du Ker, là où s’élevait auparavant une salle de remise en forme. On n’en est qu’au tout début, le bâtiment de 3 000 m², sur trois étages, ne devant être livré qu’en juin 2017. Outre les 120 machines à sous et la demi-douzaine de tables de jeux, il abritera un restaurant, une brasserie et une salle de spectacle. Comme tous les bâtiments du Parc du Golfe, le casino reposera sur une centaine de pieux, l’intégralité du site ayant été aménagé sur un sol meuble. Pour la Ville, son exploitation devrait rapporter entre 800 000 € et 1,20 M€ à l’année.

Multiplast.La troisième extension est en coursUn autre chantier est en cours sur le Parc du Golfe. Bien plus avancé que le casino celui-là. Il s’agit d’une extension du chantier naval Mul-tiplast. En l’occurrence, le nouveau bâtiment de l’entreprise vannetaise, qui a acquis une renom-mée mondiale en pro-duisant quelques-uns des plus fameux bateaux de course, sera dédié à d’autres activités que celles liées à la voile sportive. Depuis plusieurs années, Multiplast a en eff et su diversifi er son activité. Non content de concevoir des Formules 1 des mers, le chantier travaille désormais plei-nement pour l’industrie, l’aéronautique notamment. Dans un autre genre, c’est elle aussi qui a fabriqué les dômes recouverts d’or fi n qui trônent désormais sur la cathédrale orthodoxe russe de la Sainte-Trinité à Paris. Cette extension est la troisième pour Multiplast depuis son installation sur le Parc du Golfe, en 1984, preuve que l’on a aff aire à une entreprise fl oris-sante. Les eff ectifs ont par ailleurs doublé pour dépasser la centaine de salariés. Construit sur deux étages, avec vue sur mer, le nouveau bâtiment fera 1 600 m² : 800 m² pour la production et 800 m² de bureaux. Multiplast investit 2,50 M€ dans ce troisième bâtiment qui devrait être opérationnel en septembre prochain.

>> ACTUaLITÉS


navigation a l’ancienne sur le golfe du morbihan

Le Père tranquille en mode baladeYan Le Breton a retapé un Mentor, un vieux bateau en bois, dardant fi èrement ses deux mâts vers le ciel. Ce bateau a fait les belles heures des écoles de voile. Sur son Père tran-quille, il propose des balades sur le Golfe. Port d’attache, Port Anna, avec possibilité d’embarquer aussi à Conleau.

Yann Le Breton sur son Père Tranquille en compagnie de la marraine du bateau, Juliette Pêtrès.

Mi-Savoyard, mi-Breton, Yan Le Breton a fait le choix de la mer plutôt que des montagnes, il y a une petite dizaine d’an-

nées. Le déménagement s’est fait au gré d’un virage professionnel à 180°. Il tra-vaillait dans la production audiovisuelle, dans le domaine de l’événementiel et a tout plaqué pour se mettre à la voile. Yan Le Breton partait de zéro. C’est à l’école de voile des Glénans, à l’île d’Arz, qu’il a fait ses classes. Son côté mi-Breton a alors irrémé-diablement pris le dessus : d’élève, le marin est devenu moniteur, puis a obtenu un brevet d’État. Embauché à Douarnenez, il occupe quelque temps la fonction de chef de base. Mais ses attaches morbihannaises le taraudent. « En fait, tous mes amis sont à Vannes. Et puis je me suis dit que, connais-sant le Golfe comme je le connais, il y avait quelque chose à faire. »

va où le vent te mène…Son Mentor, c’est à Narbonne qu’il l’a trouvé. Mais une fois arrivé aux chantiers Le Borgne, à Baden, le Ketch s’est révélé être en piteux état. « Même si on ne peut pas appeler cela un bateau traditionnel, un ketch, ça a un certain style. C’est ce que je voulais pour proposer des balades : un ba-teau en bois qui ait un cachet. Mais quand je l’ai décapé, je me suis rendu compte qu’il était dans un état de délabrement avancé. Il a fallu le désosser complètement. J’ai mis un an à le restaurer, bien plus que ce que j’avais imaginé. » Il faut dire que, dans ce domaine-là aussi, il partait de zéro, ce qui est remarquable quand on voit le résultat fi nal.Début mai, Yan Le Breton a mis de côté le bricolage pour se lancer dans sa nouvelle aventure. Celle pour laquelle il a sacrifi é un an de sa vie à retaper son bateau, qu’il a baptisé le Père tranquille. Le trentenaire propose des sorties dans le Golfe. Long de 9 mètres, dépourvu de pont, le ketch

peut accueillir neuf personnes. Avant de se lancer dans le bain, Yan Le Breton s’est appuyé sur une étude menée par Nautisme en Bretagne, un organisme qui œuvre à la promotion des activités nau-tiques. « Ils ont démontré que, de la même manière qu’il y a une demande concernant les cours de voile, il y a une attente forte pour des balades en bateau. » Inutile de dire que le Golfe, Yan Le Breton le connaît comme sa poche, pour l’avoir sillonné de long en large quand il était moniteur aux Glé-

nans. « Mais je ne proposerai pas de circuit prédéterminé. On naviguera en fonction du vent, de la marée, du courant. Ce que je désire avant tout, c’est partager mon amour pour le Golfe du Morbihan, qui est un plan d’eau merveilleux. » Dans sa prestation, le skipper a privilégié la souplesse.Il propose des sorties à la journée, à la demi-journée et est prêt à embarquer ses clients pour profi ter du spectacle du coucher de soleil sur la petite mer. Le marin avait une marraine toute trouvée pour son Père tranquille : Juliette Pêtrès, la navigatrice-vétérinaire vannetaise, qui a participé aux dernières éditions de la Route du rhum et de la Transat Jacques Vabre. Yan Le Breton et Juliette Pêtrès ont été moniteurs ensemble à l’école des Glénans, avant de décider de tracer cha-cun leur propre sillon, elle dans un mode résolument sportif, lui tout aussi résolu à promouvoir la voile récréative.� Renseignements, tarifs et réservation au 06 59 55 85 31 ou sur www.lepere-tranquille.fr

Long de 9 mètres, dépourvu de pont, le ketch peut accueillir neuf personnes.

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>> A LA UNE


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6e Académieeuropéenne demusique ancienne

DU 4 AU 12 JUILLET

La 6e Académie européenne de musique ancienne, qui prendra une nouvelle fois ses quartiers d’été à l’Hôtel de Limur, aura lieu du 4 au 12 juillet prochain sous la direction artistique de Bruno Cocset. Réunis autour du thème Le festival des musiciens voyageurs - « Face à la mer… », une quarantaine de jeunes musiciens, issus des écoles partenaires du Vannes early music institute (VEMI), l’association qui gère l’Académie, mais également de grandes écoles européennes, suivront les cours de professeurs de renom tels que Bruno Cocset (violoncelle), Sophie Gent (violon), Guido Balestracci (viole de gambe), Richard Myron (contrebasse et violone), Bertrand Cuiller (clavecin), Maude Gratton (orgue et clavicorde)… Huit jours de master classes, d’ateliers, de conférences… mais également de concerts, gratuits ou payants, pendant lesquels les élèves se produiront devant le public, seuls ou accompagnés de leurs professeurs. Voici le programme.

� Lundi 4 juillet, 21 h - Église Saint-Patern - Payant. Concert d’ouverture : Venise. Par les pro-fesseurs de l’académie : William Dongois (cornet à bouquin), Sophie Gent, Guido Balestracci, Maude Gratton, Bertrand Cuiller, Bruno Cocset et Richard Myron.� Mercredi 6 juillet, 15 h - Hô-tel de Limur - Gratuit. Confé-rence : « Le silence, ponctuation du temps ». Par Franck Bernède (ethnomusicologue).� Mercredi 6 juillet, 21 h - Vannes, Auditorium des Carmes - Payant. Conférence

concert : « La Fontegara de Sil-vestro Ganass ». Par William Dongois (cornet à bouquin), avec Pierre Gallon (clavecin).� Jeudi 7 juillet, 21 h - Audi-torium des Carmes - Payant. Concert : Naples « Catari, Mag-gio, l’Ammore… ». Chants napo-litains. Par Marco Beasley (voix) et Antonello Paliotti (guitare).� Vendredi 8 juillet, 19 h, 20 h et 21 h - Hôtel de Limur - Gra-tuit. Concerts ballades : « 3 es-cales latines à Limur ». Par les étudiants de l’Académie.� Samedi 9 juillet, 19 h - Église

St-Michel, Île aux Moines - Payant. Concert dans les îles : « Ondas, Face à la mer… » - Can-tigas de Amigo de Martin Co-dax (Portugal). Par Vivabianca-luna Biffi (vièle et voix) et Pierre Hamon (fl ûtes).� Dimanche 10 juillet, 15 h - Église Notre Dame de la Joie, Pontivy - Gratuit. Concert : « D’une mer à l’autre, un souffl e vers le Nord… » - Œuvres de Mar-cello, Locatelli, Telemann, Haen-del… Par Marc Hantaï (fl ûte), Gui-do Balestracci, Bertrand Cuiller, Bruno Cocset, Richard Myron.

JUSQU’EN SEPTEMBRE

Balades contéesdans la natureChaque été, l’association des Conteurs du Golfe organise, en soirée, des balades contées dans la nature que l’on peut faire en famille ou entre amis. Ces promenades, le long du littoral ou en centre-ville, sont rythmées par des récits. Elles durent entre 1 h 30 et 2 h.� Balades contées dans la nature : les mercredis 27 juillet, 3, 10, 17 et 24 août. Départ à 20 h 30 de la Maison de la nature, rue des Salines. Pas de réservation nécessaire. Tarifs : 5 €, 2 € (moins de 12 ans). Billetterie sur place avant le départ.� Balades contées de place en place : samedi 10 septembre. Départ à 20 h 30 du parvis de la cathédrale. Participation libre. Pas de réservation nécessaire.

A VANNES LES 18 ET 20 JUILLET

Passeurs d’histoires, le Festival du conte de Baden aura lieu du 16 au 23 juillet à Baden, bien sûr, mais également dans d’autres communes de l’agglomération, dont Vannes. Comme l’an dernier, le Festival accueillera des conteurs du Congo, de Côte d’Ivoire, du Québec, de la Réunion, de Kabylie, de Provence, de Beauce, de Bretagne bretonnante et gallèse… Voici les trois rendez-vous programmés à Vannes.� Lundi 18 juillet, 11 h 30 : Apéro contes. Rendez-vous au Délice café, 7 place des Lices. Libre participation.� Mercredi 20 juillet, 10 h 30 : Selon nos souks - David Vigneau. Espace culturel du Centre Leclerc, ZAC de Parc Lann. Tout public. Entrée gratuite.� Mercredi 20 juillet, 21 h : Ivulu - Dorient Kali. Rendez-vous au Jardin des Bigotes, rue de la Bienfaisance. Tout public. Tarif : 8 €, 5 € (réduit).

Renseignements au Point info tourisme de Baden (2 Pl. x), au A 02 97 57 23 96 et sur Internet : www.contesbaden.com ou www.facebook.com/contesbaden.passeursdhistoires. Billetterie pour le 20 juillet : sur place une demi-heure avant le spectacle.

Festival du conte de Baden :Passeurs d’histoires

� Dimanche 10 juillet, 19 h - Sanctuaire de Quelven, Guern - Gratuit. Concert d’orgue : « Venise… Amsterdam, l’autre voyage » - Œuvres de Gabrielli, Schütz, Praetorius, Scheid… Par Maude Gratton et les étudiants de l’Académie.� Lundi 11 juillet, 21 h - La Lucarne, Arradon - Gratuit. Concert : Une fenêtre sur Li-mur… à la Lucarne ! Par les Étu-diants de l’Académie.� Mardi 12 juillet, 21 h - Église St-Patern, Vannes - Participa-tion libre. Concert de clôture : « Florilegio » - Œuvres de Dall’Abaco, Corelli, Geminia-ni… Par les étudiants et ensei-gnants de l’Académie - Direc-tion : Johannes Leertouwer.

� Tarifs des concerts payants : 10 €, 5 €, gratuit jusqu’à 12 ans. Renseignements sur www.vemi.fr ou A 06 13 43 05 14.

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Concert d'ouverture par les professeurs de l'AcadémieConcert d'ouverture par les professeurs de l'Académie

>> A LA UNE


LES 13 ET 14 JUILLET

Les Fêtes Historiquesaccueillent Napoléon IIIComme l’an dernier, les Fêtes historiques, organisées par la Ville de Vannes, seront concentrées sur deux jours. Cette grande manifestation populaire retracera, les 13 et 14 juillet prochains, la venue à Vannes de l’Empereur Napoléon III en 1858. Animations de rues, grands défi lés et feux d’artifi ce seront une nouvelle fois au programme de cet incon-tournable rendez-vous estival qui attire chaque année entre 100 000 et 150 000 spectateurs.

Après Jean IV et le XIVe siècle l’an der-nier, les Fêtes historiques, organisées par la direction de l’Événementiel de la Ville, fêteront la venue à Vannes de l’Empereur Napoléon III. Un peu d’histoire… Une fois plébiscité en tant qu’Empereur des Fran-çais, le 7 novembre 1852, Napoléon III se rend dans plusieurs régions de France afi n de s’assurer de l’appui de la population. Il viendra à Vannes à deux reprises, en 1858 puis en 1865. Lors de son premier déplace-ment dans la cité vénète, entrepris à l’occa-sion d’un grand voyage en Bretagne, l’Em-pereur était accompagné de l’Impératrice Eugénie et de leur fi ls Louis-Napoléon Bo-naparte. Ils furent alors accueillis à l’entrée de la ville, sous un arc de triomphe qui sem-blait être le gigantesque portique d’une

longue avenue. Le préfet, le maire, Jean Lallement et toutes les autorités étaient là pour l’accueillir en grande pompe. L’Em-pereur et sa suite furent ensuite reçus à l’ancien Palais de la Motte où se trouvait alors la préfecture. Sa visite en Bretagne, contre toute attente, fut un vrai succès. Signe des temps, pour rentrer à la capitale, l’Empereur et ses accompagnateurs prirent le train sur la toute nouvelle ligne Rennes-Paris. Cette ligne sera ensuite prolongée

jusqu’à Brest et Quimper. L’année 1858, en pleine révolution industrielle, fut marquée par le développement des infrastructures routières et ferroviaires, ainsi que par l’ar-chitecture, les arts, la mode…

EN CENTRE-VILLE� Animations de ruesf Mercredi 13 et jeudi 14 juillet, de 14 h 30 à 20 h C’est une immersion au cœur du XIXe siècle que pourront vivre les visiteurs en déam-bulant dans les rues de l’intra muros et de St-Patern, les après-midi des 13 et 14 juillet. Compagnies, artistes de rues (jongleurs, musiciens, échassiers, danseurs…) et fi gu-rants en costumes mais aussi machines féeriques, lanceurs de drapeaux… pro-poseront des spectacles uniques et feront participer le public à la fête.

� Animations place Maurice Marchaisf Jeudi 14 juillet, à 10 h 30L’Empereur (ou plutôt l’acteur qui fera office d’empereur) invitera le public à participer à un bal où seront présents de nombreux fi gurants et comédiens en costume d’époque.

� Grands défi lés costumésf Mercredi 13 et jeudi 14 juillet, à 16 h 30, 17 h et 22 h 30 Comme chaque année, les grands défi lés, qui réuniront près de mille fi gurants cos-tumés, épaulés par des professionnels de l’animation historique - dont des groupes belges, allemands, italiens, espagnols… - sillonneront les rues de l’intra-muros. Le cortège de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie partira du quartier Saint-Patern,

à 16 h 30, en direction de la place Mau-rice Marchais où il sera reçu par celui des élus et notables Vannetais et du préfet. Vers 17 h, les deux cortèges se mettront en marche en direction des remparts, en passant par les rues de l’intra-muros. Le soir, les deux groupes partiront de la place Maurice Marchais, à 22 h 30, pour rejoindre les remparts.

JARDIN DES REMPARTS� Animationsf Mercredi 13 et jeudi 14 juillet, de 14 h à 20 hLe jardin des remparts sera une nouvelle fois le point central des animations cos-

tumées. Des troupes professionnelles et de nombreux figurants y mettront en scène des métiers d’époque, des jeux, des animaux, du théâtre ainsi qu’un phé-noménium : une baraque de foire où l’on présentait à l’époque aux visiteurs des phénomènes de la nature tels que femmes à barbe, hommes loups, hercules, frères ou sœurs siamois, géants…

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Des femmes à barbe du phénoméniumDes femmes à barbe du phénoménium

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� Spectaclepyrotechniquef Mercredi 13 et jeu-di 14 juillet, à partir de 23 h 30 Ces journées s’achè-veront, comme tous les ans, par un spec-tacle pyrotechnique qui retracera, en cou-leurs et en musique, la venue de Napoléon III à Vannes. Il aura lieu au jardin des remparts, sera gratuit comme toujours et débutera après l’arrivée des défi lés, vers 23 h 30.

ESPLANADE DU PORT� Bal populairef Jeudi 14 juillet, à partir de 22 h 30.Le bal populaire du 14 juillet, proposé par le Comité des fêtes, aura lieu sur la rive droite du port, quai Tabarly. Il com-mencera vers 22 h 30 et sera animé par l’orchestre Microclimat. Gratuit.

NAVETTES DE BUS� Navettes de bus gratuitesPendant tout l’été, et pour alléger le centre-ville, des bus gratuits feront la navette entre la rive droite du port et le Parc du Golfe (arrêts Gilard et Raker) où se trouvent des parkings gratuits. Ces navettes seront étendues pendant les Fêtes historiques, le 13 juillet, de 9 h 30 à 1 h : toutes les 15 mn et le 14 juillet, de 13 h 30 à 19 h 30 : toutes les 15 mn puis, de 23 h 30 à 1 h : toutes les 8 mn.

� Navette d’après spectacle du 14 juilletLa Ville de Vannes mettra en service, à l’issue du spectacle pyrotechnique du 14 juillet, une navette de bus (payante) au départ de la place de la République (la Poste). Cette navette partira à 0 h 30 et desservira les arrêts suivants : square du Morbihan, Suffren, Armorique, Plein Ciel, Radieuse, Capitaine Jude, Monet, Renoir, Jean Moulin, La Bourdonnaye. Tarif habituel (gratuit sur présentation de sa carte d’abonné Kicéo).

f Les Fêtes historiques sont organisées par la Direction de l’événementiel de la Ville de Vannes. La permanence des Fêtes sera installée à partir du vendredi 10 juil-let au Château de l’Hermine, rue Porte Poterne. Elle sera ouverte les 10 et 11 juil-let, de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h et les 12, 13 et 14 juillet, de 10 h à minuit.

Renseignements complémentaires au 02 97 01 62 44 ou sur le site internet de la Ville : www.mairie-vannes.fr

L’association pour la remise en valeur de la cathédrale (ARC) organise cinq nouvelles soirées musicales, cet été, à la cathédrale Saint-Pierre. Ces concerts ont pour but de faire entendre aux mélomanes les qualités instrumentales de l’orgue Debierre, classé monu-ment historique en 1984, et d’apprécier le talent des organistes invités. Notamment celui de Philippe Lefebvre, organiste titulaire, depuis 1985, du Grand Orgue de Notre-Dame de Paris (avec Olivier Latry et Jean-Pierre Leguay).L’accès à ces concerts, qui commencent tous à 20 h 45, est libre. Une brochure présentant le programme ainsi que les musiciens, sera proposée sur place. Un grand écran permettra de prendre la pleine mesure du jeu des interprètes.

30es Soirées musicales à la cathédrale

� Mardi 19 juillet. Récital d’orgue. Par Philippe Lefèbvre (organiste titulaire du Grand Orgue de Notre-Dame de Paris).� Mardi 26 juillet. Récital d’orgue. Par Maria Magdalena Kaczor (organiste, Pologne).

� Mardi 2 août. Récital d’orgue. Par Fran-çois Ménissier (organiste de Saint-Nicolas-des-Champs, Paris).� Mardi 9 août. Récital d’orgue. Par Ma-rie-Ange Leurent (organiste de Notre-Dame-de-Lorette, Paris).� Mardi 16 août. Concert bombarde et orgue. Par Michel Jézo et Jean-Pierre Maudet (organistes titulaires de la cathé-drale Saint-Pierre de Vannes) et François Gouthe (bombarde).

EN JUILLET ET EN AOÛT

JUSQU’EN SEPTEMBRE

Expositions de peintures au Châteaude l’Hermine et à la Tour du Connétable

CHÂTEAU DE L’HERMINE (Porte Poterne)

� Du 23 au 26 juin. Les Ateliers du port.� Du 1er au 10 juillet. Société artistique de La Poste et de France Télécom Bretagne.� Du 18 au 31 juillet. Yvon Lunven.� Du 1er au 15 août. Danielle Bardin.� Du 19 août au 11 septembre. Mme Van Ryswyck.� Du 15 au 18 septembre. Marie-Cécile Fourmaux.

TOUR DU CONNÉTABLE (rue du Rempart)

� Du 1er au 10 et du 16 au 24 août.Alexis Le Quinio.

� Les deux sites sont ouverts tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, sauf mention contraire (horaires pouvant être modifi és par les organisateurs). Entrée gratuite.

Philippe LefèbvrePhilippe Lefèbvre

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>> A LA UNE


DU 24 au 31 JUILLET

1er FESTIVAL JAZZ EN VILLE

Du 24 au 31 juillet prochain, un nouveau rendez-vous culturel estival va s’installer au pied des remparts de Vannes : le Festival Jazz en Ville, organisé par la Ville de Vannes. Ce nouveau festival, ENTIÈREMENT GRATUIT, entend devenir une scène de référence pour les révélations nationales et internationales du jazz. Chaque jour, le jazz, sous toutes ses formes, sera pré-sent au QG artistique du jardin des remparts et dans de nombreux cafés, bars et terrasses de Vannes transformés en Clubs de jazz pour la circonstance. Voici le programme de cette première édition, qui débutera le 24 juillet au Château de Suscinio, à Sarzeau et s’achèvera le 31 juillet au Domaine de Kerguéhennec, à Bignan. f www.festivaljazzenville.fr

RÉVÉLER ET PROMOUVOIR LE JAZZ ACTUEL

Le nouveau Festival Jazz en Ville, dont la di-rection artistique a été confi ée au Vannetais Cédric Le Ru, a pour ambition de contribuer à la renommée ou l’émergence des révéla-tions nationales et internationales d’un jazz de plus en plus diversifi é. De nombreux jeunes musiciens de jazz ou de musiques apparen-tées continuent, en ce début de XXIe siècle, de creuser le sillon de cette musique séculaire qui a été hissée au rang des arts majeurs par des interprètes et compositeurs de génie tels que Louis Armstrong, Duke Ellington, Count Basie, Charlie Parker, Miles Davis, Thelonious Monk, John Coltrane ou encore Sonny Rollins.C’est la génération montante des nouveaux créateurs, celle qui émerge aujourd’hui et qui sera demain, pour partie, tout en haut de l’affi che, que le Festival Jazz en Ville entend promouvoir et révéler chaque été dans tous les lieux où il va s’installer.

AU JARDIN DES REMPARTS,DANS LES CLUBS ET DANS LES DOMAINES

Le Quartier général (QG) du nouveau Fes-tival Jazz en Ville (entièrement gratuit, rappelons-le) sera le jardin des remparts, rue Francis Decker. Chaque jour, à par-tir de 14 h, le jazz y sera chez lui, sur la grande scène adossée aux remparts et ses abords. De 14 h à 18 h, le QG accueillera des concerts, les Tremplins nationaux du jazz et d’autres rencontres musicales, des

ateliers éducatifs, des échanges entre le public et les artistes… Et le soir, de 20 h à 22 h, il y aura des concerts gratuits sur la grande scène.Avant et après ces concerts de début de soirée, le jazz fera son bœuf dans les Clu

COUV VM 100 - Vannes · 2016. 6. 20. · Snarky Puppy, anezhe loreidi ar Grammy Awards diwezhañ....

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