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Niveaux 2 Fabrice BURTHERET Cours matériel N2 CB 4 mars 2015

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Niveaux 2

Fabrice BURTHERET Cours matériel N2 CB 4 mars 2015

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Vous allez passer votre niveau 2 et c’est pour vous le début de l’autonomie. Un plongeur N2 doit avoir un minimum de connaissances du matériel utilisé afin de pouvoir mieux le choisir et bien l’entretenir. Cela lui permettra également d’éviter et/ou prévenir les accidents afin de profiter au mieux de cette activité de loisir qu’est la plongée sous-marine. !Seront abordés dans cette présentation :

• La bouteille de plongée et son robinet de conservation, • Le détendeur, • Le gilet stabilisateur, • La combinaison, • La montre de plongée.

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Ce sont des réservoirs contenant du gaz sous pression. Ils peuvent être en acier, en aluminium ou en matériaux composites. Ils ont différentes capacités allant généralement de 6l à 18l, montés seuls (mono) ou accouplés (bi). !Les bouteilles sont constituées :

• d’un robinet de conservation • d’un fût

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Les bouteilles contiennent du gaz sous pression et sont donc soumises à la règlementation relative à l’exploitation des équipements sous pression :

• C’est le propriétaire de la bouteille qui est responsable de son état. • Toutes les bouteilles contenant un gaz respirable doivent être

inspectées autant de fois que nécessaire mais au moins une fois tous les 12 mois et sont soumises à une épreuve tous les deux ans (la date d’épreuve est gravée sur la bouteille).

• Au sein de la FFESSM, c’est le Technicien en Inspection Visuel (TIV) qui a compétence pour effectuer l’inspection (inspection de l’extérieur de la bouteille, de l’intérieur et du filetage).

• La "requalification" est effectuée par la DRIRE ou par tout autre organisme autorisé (APAVE, VERITAS…). La bouteille est remplie d’eau puis soumise à une pression égale à 1,5 sa pression d’utilisation.

Règlementation

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Une dérogation : le régime T.I.V. L’arrêté du 15/03/2000 modifié par l’arrêté du 04/12/2014 permet à la FFESSM de bénéficier d’un régime dérogatoire autorisant une épreuve tous les 5 ans (au lieu de 2 ans), à condition que les bouteilles :

• soient inscrites sur le registre du club, • soient inspectées au moins une fois tous les 12 mois par un T.I.V.

(La FFESSM propose une formation dès l’âge de 18 ans)Un autocollant à coller sur la bouteille et le certificat de visite (signé par le T.I.V. et le propriétaire de la bouteille) attestent de ce contrôle.

Règlementation

A t t e n t i o n : s a n s c e t a u t o c o l l a n t e t / o u présentation du certificat de visite, le bloc sera refusé au gonflage.

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Synthèse :

Règlementation

Intervalle maximum entre 2 inspections

Intervalle maximum entre 2 épreuves

Cas général 12 mois 2 ans

Cas dérogatoire 12 mois 5 ans

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Mentions obligatoires : Sur les bouteilles doivent figurer :

• Des marques d’identité :Nom du constructeur,Lieu et année de fabrication,Pression d’épreuve en bars,Volume intérieur,marque nationale ou européenne…

• Des marques de service :Nature du gaz,Pression de service en bars,Date de la dernière épreuve,Poids du bloc nu…

Règlementation

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• Bien rincer à l’eau douce après chaque plongée, • Stocker debout dans un endroit tempéré en veillant à ce que la

bouteille ne puisse pas tomber, • Stocker avec du gaz sinon veiller à ce que le robinet soit bien fermé, • Protéger le fût par un filet, • Eviter les chocs, • Ne pas gonfler au delà de la pression de service, • En cas d’éclats de peinture, traiter et repeindre les zones abîmées.

Entretien et utilisation

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Sert à ouvrir et fermer la bouteille grâce à un mécanisme siège/clapet,

Le robinet de conservation

Peut être simple ou double, Le 1er étage du détendeur est fixé dessus. Il existe deux types de montage (selon les détendeurs) : DIN ou étrier. Le passage d’un système à l’autre se fait grâce à l’opercule (ou insert).

2-Prépa N2-Matériel.doc 04/10/09

2.3 La Bouteille ou Le Bloc

     

Le Bloc ou Bouteille de plongée possède plusieurs éléments :

• Le corps : Celui-ci peut-être en acier , en aluminium ou en carbone.• Le robinet de conservation : permet de contenir l'air à l'intérieur de la bouteille lorsque l'on ne s'en sert

pas.• La réserve qui est un système avertisseur qui se ferme (pas complètement) lorsque la pression d'air

dans la bouteille est inférieure à 50 Bar. (Plus très répandue mais d’ancien plongeur peuvent encoreen utiliser)

Il existe deux type de montages pour le raccordement des détendeurs.

• Montage standard pour montage de détendeurs à étriers.• Montage D.I.N. qui permet de visser les détendeurs de type D.I.N.• Le passage d'un système à l'autre se fait par le démontage d'une pièce appelée opercule.

PRÉCAUTIONS :• Il faut éviter les choc sur le corps de la bouteille (peinture écaillée puis corrosion). Il existe des filets

pour éviter les chocs ainsi que des protections en néoprène.• Ne pas laisser la bouteille en plein soleil ou dans un véhicule surchauffé.• Il ne faut pas laisser une bouteille avec le robinet de conservation ouvert. L'air humide rentre à

l'intérieur et accentue la corrosion interne. Il faut conserver une pression d'air à l'intérieur. • Ouvrir la robinetterie après utilisation de la bouteille de manière à chasser l'eau qui aurai pu

s'introduire par la robinetterie.• Il ne faut jamais vider une bouteille rapidement afin d'éviter que la robinetterie ne givre et provoque

une condensation importante à l'intérieur de la bouteille.• Une bouteille doit être conservée (Après utilisation) debout et non pas allongée. (Si de l'humidité se

trouvait à l'intérieur la surface de contact serai moins importante).• Une bouteille grée (équipée de son matériel S.S.G. et détendeurs) doit être allongée si elle n'est pas

utilisée. Si la bouteille tombe la partie la plus fragile est la robinetterie. Ce qui est dangereux c'est lapression.

• Il est inutile de serrer très fort le robinet de conservation, cela risque de l'endommagerprématurément.

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Principales pannes : Fuites dues

• à une mauvaise étanchéité du système siège/clapet, • à une usure du joint torique de l’opercule. !

Utilisation et entretien : • Ne pas forcer sur le robinet à la fermeture ou à l’ouverture, • Rincer le robinet à l’eau douce après chaque plongée, • Vérifier l’état du joint torique.

Le robinet de conservation

C’est un élément de sécurité important :Le montage/démontage ou le remplacement d’un robinet doit être réalisé par un spécialiste.

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• L e d é t e n d e u r p e r m e t d e « détendre » l’air comprimé du bloc. Il fournit ainsi de l’air à pression ambiante à la demande quelles que soient la profondeur et la position du plongeur.

• Deux étapes permettent cette opération via le premier étage et le deuxième étage reliés par un flexible.

Son rôle

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Il peut être à membrane ou à piston, compensé ou non compensé.

Le premier étage

Différence entre compensé et non compensé :

Soit 2 cuvettes remplies d’eau avec deux systèmes de fermeture différents. Pour les vider : A gauche, on devra faire un effort pour vaincre la force de l’eau qui appuie sur la surface du bouchon, A droite, la force à vaincre est bien moindre puisque la pression est répartie sur toute la surface de la paroi du tube.

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Différence de fonctionnement entre un piston non compensé et un piston compensé

Cette différence est illustrée dans le schéma ci-dessous. Nous avons deux cuvettes rempli d’eau avec deux systèmes de fermeture différents. Pour vider les cuvettes :

9�A gauche nous devons faire un effort pour vaincre la force de l’eau qui appuie sur la surface du bouchon,

9�A droite il n’y a aucune force à vaincre puisque la pression s’exerce sur les parois du tube. Force plus dure à exercer Force moindre à exercer 1ière étage à membrane (Pour Information)

Haute Pression

(H.P)

Etat d’équilibre

P.I.

Joint torique

Ressort

P.I.

Membraneeau

Ressort de fermeture

H.P.

P.I.

Pression Intermédiaire

(P.I.)

eau

Pointeau

Etat Instable

Clapet

Pression Ambiante

(P.A.)

Pression Ambiante

(P.A.)

A l’ouverture de la bouteille le clapet est maintenu sur le siége par le ressort de fermeture et par la H.P. C’est l’état d’équilibre ou l’état à l’expiration du plongeur. Lors d’une inspiration du plongeur, une dépression apparaît dans la deuxième chambre ce qui va incurver la membrane, pousser le pointeau ce qui déclenchera l’ouverture du clapet et l’arrivée de la H.P. Le ressort de rappel taré entre 5 et 10 bars sera en extension. L’air pénétrera dans la deuxième chambre et se détendra. A l’équilibre le ressort rappel la membrane qui tire le pointeau et ferme le clapet.

Amiens Sub 3 / 8

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Le premier étage

Piston non compensé Système plus simple, économique. Le confort respiratoire est lié à la pression dans la bouteille.

Piston compensé Système plus compliqué, plus onéreux. Le confort respiratoire n’est pas lié à la pression régnant dans la bouteille. Système à privilégier pour les plongées au delà de 20 mètres.

InspirationExpiration

Cours Matériel N2

Fonctionnement d’un 1er étage à piston non compensé

nA l’état d’équilibre la haute pression est bloquée par la fermeture du piston sur son siège. oEn inspirant de l’air dans le détenteur du deuxième étage, on crée une dépression dans la chambre 2 (Pression Intermédiaire). pCette dépression va faire descendre le piston qui en s’écartant de son siège fera entrer l’air haute pression dans la chambre 1. L’air sera détendu dans la chambre 2. Le ressort taré à une force de 5 à 10 bars, se rétracte dès qu’ il y a équilibre des forces entre les deux chambres et revient à sa position normal, ce qui fait remonter le piston sur son siège et ferme l’ouverture Haute pression.

Fonctionnement d’un 1er étage à piston compensé

Ressort P.I.

Pression Ambiante

(P.A.)

Joints toriques

Pression Ambiante

(P.A.)

P.I.

Le ressort se tend

Haute Pression

(H.P)

Haute Pression

(H.P) H.P.

Siége

o

H.P.

Etat d’équilibre A l’expiration

Etat Instable A l’inspiration

P.I.

Pression Ambiante

(P.A.)

Pression Ambiante

(P.A.)

Siége

Ressort Chambre 2

Chambre 1

p

o

n Piston

Piston

Joint torique

Haute Pression

(H.P.)

Le piston se décolle de son siège. L’air Haute Pression passe par le trou dans le piston pour rejoindre la deuxième chambre

Haute Pression

(H.P.)

Pression Intermédiaire

(P.I.)

Pression Intermédiaire

(P.I.)

Etat d’équilibre Ou expiration du plongeur

Etat Instable Ou inspiration du plongeur

Amiens Sub 2 / 8

InspirationExpiration

Cours Matériel N2

Fonctionnement d’un 1er étage à piston non compensé

nA l’état d’équilibre la haute pression est bloquée par la fermeture du piston sur son siège. oEn inspirant de l’air dans le détenteur du deuxième étage, on crée une dépression dans la chambre 2 (Pression Intermédiaire). pCette dépression va faire descendre le piston qui en s’écartant de son siège fera entrer l’air haute pression dans la chambre 1. L’air sera détendu dans la chambre 2. Le ressort taré à une force de 5 à 10 bars, se rétracte dès qu’ il y a équilibre des forces entre les deux chambres et revient à sa position normal, ce qui fait remonter le piston sur son siège et ferme l’ouverture Haute pression.

Fonctionnement d’un 1er étage à piston compensé

Ressort P.I.

Pression Ambiante

(P.A.)

Joints toriques

Pression Ambiante

(P.A.)

P.I.

Le ressort se tend

Haute Pression

(H.P)

Haute Pression

(H.P) H.P.

Siége

o

H.P.

Etat d’équilibre A l’expiration

Etat Instable A l’inspiration

P.I.

Pression Ambiante

(P.A.)

Pression Ambiante

(P.A.)

Siége

Ressort Chambre 2

Chambre 1

p

o

n Piston

Piston

Joint torique

Haute Pression

(H.P.)

Le piston se décolle de son siège. L’air Haute Pression passe par le trou dans le piston pour rejoindre la deuxième chambre

Haute Pression

(H.P.)

Pression Intermédiaire

(P.I.)

Pression Intermédiaire

(P.I.)

Etat d’équilibre Ou expiration du plongeur

Etat Instable Ou inspiration du plongeur

Amiens Sub 2 / 8

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Le premier étage

Membrane compensée(la membrane remplace le piston, le principe reste le même). Seule la membrane est en contact avec l’eau : le mécanisme est protégé.

Piston compensé (Rappel)

InspirationExpiration

Cours Matériel N2

Fonctionnement d’un 1er étage à piston non compensé

nA l’état d’équilibre la haute pression est bloquée par la fermeture du piston sur son siège. oEn inspirant de l’air dans le détenteur du deuxième étage, on crée une dépression dans la chambre 2 (Pression Intermédiaire). pCette dépression va faire descendre le piston qui en s’écartant de son siège fera entrer l’air haute pression dans la chambre 1. L’air sera détendu dans la chambre 2. Le ressort taré à une force de 5 à 10 bars, se rétracte dès qu’ il y a équilibre des forces entre les deux chambres et revient à sa position normal, ce qui fait remonter le piston sur son siège et ferme l’ouverture Haute pression.

Fonctionnement d’un 1er étage à piston compensé

Ressort P.I.

Pression Ambiante

(P.A.)

Joints toriques

Pression Ambiante

(P.A.)

P.I.

Le ressort se tend

Haute Pression

(H.P)

Haute Pression

(H.P) H.P.

Siége

o

H.P.

Etat d’équilibre A l’expiration

Etat Instable A l’inspiration

P.I.

Pression Ambiante

(P.A.)

Pression Ambiante

(P.A.)

Siége

Ressort Chambre 2

Chambre 1

p

o

n Piston

Piston

Joint torique

Haute Pression

(H.P.)

Le piston se décolle de son siège. L’air Haute Pression passe par le trou dans le piston pour rejoindre la deuxième chambre

Haute Pression

(H.P.)

Pression Intermédiaire

(P.I.)

Pression Intermédiaire

(P.I.)

Etat d’équilibre Ou expiration du plongeur

Etat Instable Ou inspiration du plongeur

Amiens Sub 2 / 8

Eau

Cours Matériel N2

Différence de fonctionnement entre un piston non compensé et un piston compensé

Cette différence est illustrée dans le schéma ci-dessous. Nous avons deux cuvettes rempli d’eau avec deux systèmes de fermeture différents. Pour vider les cuvettes :

9�A gauche nous devons faire un effort pour vaincre la force de l’eau qui appuie sur la surface du bouchon,

9�A droite il n’y a aucune force à vaincre puisque la pression s’exerce sur les parois du tube. Force plus dure à exercer Force moindre à exercer 1ière étage à membrane (Pour Information)

Haute Pression

(H.P)

Etat d’équilibre

P.I.

Joint torique

Ressort

P.I.

Membraneeau

Ressort de fermeture

H.P.

P.I.

Pression Intermédiaire

(P.I.)

eau

Pointeau

Etat Instable

Clapet

Pression Ambiante

(P.A.)

Pression Ambiante

(P.A.)

A l’ouverture de la bouteille le clapet est maintenu sur le siége par le ressort de fermeture et par la H.P. C’est l’état d’équilibre ou l’état à l’expiration du plongeur. Lors d’une inspiration du plongeur, une dépression apparaît dans la deuxième chambre ce qui va incurver la membrane, pousser le pointeau ce qui déclenchera l’ouverture du clapet et l’arrivée de la H.P. Le ressort de rappel taré entre 5 et 10 bars sera en extension. L’air pénétrera dans la deuxième chambre et se détendra. A l’équilibre le ressort rappel la membrane qui tire le pointeau et ferme le clapet.

Amiens Sub 3 / 8

Expiration Inspiration

Eau

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Le premier étage

Il existe deux types de raccordement du détendeur sur la bouteille :DIN Etrier

Se trouvent sur le 1er étage les sorties haute pression (manomètre) et les sorties pression intermédiaire (ou moyenne pression) (octopus, direct-système).

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Le deuxième étage

Il transforme la pression intermédiaire en pression ambiante, c’est à dire en air respirable pour le plongeur.

Quand le plongeur inspire, il crée une dépression dans la chambre sèche. La pression ambiante étant supérieure, la membrane s’incurve et appuie sur le levier et écarte le clapet de son siège : l’air à la pression intermédiaire se détend dans la chambre sèche e t permet a ins i au plongeur de respirer de l’air à la pression ambiante.

Cours Matériel N2

Fonctionnement du 2ième étage Le deuxième étage a pour but de transformer la Pression Intermédiaire en pression ambiante (air respirable confortablement pour le plongeur). Ce détendeur possède deux chambres :

9�Une chambre humide , 9�Une chambre sèche séparée par une membrane.

Dans la phase d’inspiration du plongeur, une dépression se crée à l’intérieur du 2ième étage : La membrane se baisse , actionnant ainsi le levier qui va tirer la piston et ouvrir le clapet. L’air à la pression intermédiaire va se détendre dans la chambre sèche et permettre au plongeur d’aspirer un air à pression ambiante.

Dés qu’il y a équilibre des pressions dans le 2ième étage, la membrane n’appuie plus sur le levier et le clapet se ferme.

Dans la phase d’expiration, l’air rejeté dans la chambre sèche s’évacue par la soupape de surpression. C’est une soupape souple qui interdit l’entrée de l’eau dans la chambre sèche et qui autorise l’échappement de l’air en surpression dans cette chambre.

Un poussoir manuel commande également l’ouverture du clapet pour faire fuser le détendeur et chasser éventuellement l’eau de la chambre basse pression.

eau

P.A. -Eau

InspirationP.A.

P.A. -Eau

Expiration

Arrivée pressionIntermédiaire

Pression Ambiante eau

P.A. -Eau

P.I.

Membrane

Levier

Siège Clapet

Ressort Clapet

Bouton de surpression

flexible

Soupape de surpression

Chambre humide

Chambre séche

Principales pannes

Panne Provenance Réparation Fuite d’air entre 1er étage et bouteille Joint torique de la robinetterie Perso

Joint d’étanchéité du clapet du 1er étage qui fait augmenter la pression intermédiaire

Spécialiste

Débit d’air continu dans le 2ième étage

Mauvaise étanchéité siége/clapet 2ième étage Spécialiste Petites bulles sur le premier étage (chambre humide)

Joint torique du 1er étage défectueux Spécialiste

Amiens Sub 4 / 8

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Le deuxième étage

Il peut être non compensé ou compensé.Le principe est de neutraliser la moyenne pression dans la force d’ouverture du clapet pour obtenir un confort respiratoire accru.

Attention : on ne met un deuxième étage compensé que sur un premier étage compensé.

Sur certains modèles, se trouvent des molettes de réglage de débit d’air.

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Les principales pannes

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L’entretien

• Rincer le détendeur à l’eau douce après chaque plongée (bien mettre le bouchon de protection du 1er étage, le retirer lors du séchage),

• Eviter les chocs, • Eviter le contact du détendeur avec le sable, • Faire réviser régulièrement le détendeur, • Ne jamais monter un direct-système seul sur un 1er étage (mettre

impérativement un 2ème étage qui peut servir de soupape de sécurité), • Bien le protéger lors du transport.

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Les critères de choix

Même performance. Membrane : seule la membrane et en contact avec l’eau, cela protège le mécanisme (eau froide, polluée ou chargée…). Piston : robuste et simple.

Piston ou membrane : rappel :

Compensé ou non compensé : rappel :

Non compensé : le confort respiratoire est lié à la pression régnant dans la bouteille. Compensé : système plus compliqué, plus onéreux. Le confort respiratoire n’est pas lié à la pression régnant dans la bouteille. Système à privilégier pour les plongées au delà de 20 mètres.

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Les critères de choix

La résistance à l’inspiration doit être la plus faible possible. Le débit délivré doit être le plus grand possible.

Fonctionnement :

DIN ou étrier :DIN : système fiable. Les joints toriques sortent moins facilement de leur logement et sont moins sollicités. Certains supportent des pressions jusqu’à 300 bars. Etrier : beaucoup plus répandu. Joints toriques plus fragiles car beaucoup plus sollicités.

Divers :Poids, taille, esthétisme. Nombre de sorties. Système ACD (empêche toute pénétration d’eau dans la chambre sèche au rinçage). Prix.

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Son rôle

C’est un élément de sécurité et de confort : Il permet de « regagner la surface et de s’y maintenir ».

Il est équipé « d’un système gonflable au moyen de gaz comprimé… » : c’est ce que nous utilisons couramment via le direct-système relié au 1er étage par un flexible permettant de gonfler/dégonfler le gilet.

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Les critères de choix

Le volume : Dépend du gabarit du plongeur et de son lestage. Le direct-système ou airtrim (1) : Privilégier un système qui délivre rapidement de l’air et dont les boutons sont facilement trouvables. Les « réglables » (2) et les « enveloppantes » (3) : Les premières s’adaptent plus facilement à la morphologie du plongeur. Les deuxièmes ont généralement des volumes plus importants mais doivent correspondre à la morphologie du plongeur.

(1) (3)(2)

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Les critères de choixLes dorsales (4) : Elles libèrent la cage thoracique et ont des volumes supérieurs. Par contre, il est plus difficile de tenir verticalement en surface et de gérer l’air car le plongeur ne ressent pas lorsqu’il gonfle/dégonfle son gilet. Les purges : Vérifier qu’elles soient facilement accessibles. Toutes les stabs ont des purges hautes mais il est préférable d’avoir une purge basse pour vider son gilet tout en descendant. Sur certains gilets, le direct-système peut servir de purge en tirant dessus (système fenstop). Les poches à plombs largables (5) : Evitent le port d’une ceinture à plombs. Vérifier que les fixations soient sûres.

(4) (5)

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Les critères de choix

Qualité de l’enveloppe : En cas d’usage intensif, vérifier l’épaisseur de l’enveloppe (en deniers). Modèles pour la morphologie féminine : Les sangles ne compriment pas la poitrine. Poches, anneaux : En fonction du matériel emporté (parachute, appareil photo, lampe…), vérifier s’ils seront suffisants. !Dans la mesure du possible, avant d’acheter, il faut ESSAYER un gilet.

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L’entretien

• Bien vider le gilet après chaque plongée. • Le rincer à l’eau douce après chaque plongée (mettre le capuchon

sur la pièce de connexion du direct-système). • Ne pas l’exposer en plein soleil. • Vérifier que la connexion du direct-système soit exempte de sel.

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Son rôle

On se refroidit 25 fois plus vite dans l’eau. Elle protège donc le plongeur du froid. Elle doit être adaptée aux conditions de plongée (plongée en mer chaude, tempérée, lac,…) et au plongeur.

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Critères de choixLa combinaison humide ou semi humide (ou semi étanche) : Le principe : l’eau pénètre dans la combinaison et se réchauffe au contact du corps. Elle est en néoprène. Il existe différentes épaisseurs de néoprène en fonction de l’utilisation de la combinaison (3 mm pour les eaux chaudes, 7 mm sous nos latitudes…). Dans nos mers, les manchons sont un plus. Ils évitent que l’eau ne se renouvelle trop souvent donc ils limitent la déperdition de chaleur. Les fermetures éclairs peuvent être devant ou derrière (dans ce dernier cas, une aide à la fermeture sera nécessaire). Par ailleurs, les fermetures éclairs au niveau des poignets et chevilles facilitent l’habillage/le déshabillage. La cagoule peut être attenante ou non, mais reste indispensable (30% de perte de chaleur par la tête et le cou). Elles doivent être près du corps mais ne doivent pas comprimer (risque d’essoufflement).

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Critères de choix

La combinaison étanche : Le principe : aucune pénétration d’eau dans la combinaison. Un inflateur permet d’injecter de l’air. Cette couche d’air entre le corps et la combinaison assure une excellente protection thermique. Une soupape réglable permet de purger automatiquement ou manuellement l’air lors de la remontée. Elle peut être en néoprène, en toile (trilaminé). Son utilisation demande un apprentissage. La FFESSM préconise une formation débouchant sur une qualification « vêtement sec » qui peut être délivrée par un moniteur au sein du club. Elle est accessible dès le niveau 1 sachant maîtriser le gilet.

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L’entretien

• Rincer la combinaison à l’eau douce après chaque plongée. • Ne pas exposer en plein soleil. • Entretenir les fermetures à glissières (graisse, paraffine) des

combinaisons étanches ou semi humides (surtout pour une interruption d’inter saisons).

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C’est un élément de sécurité. Elle permet de comptabiliser le temps de plongée ou le temps passé à un palier en cas d’utilisation des tables et d’un profondimètre. Il est important d’en avoir une en secours en cas de panne d’ordinateur pour faire ou poursuivre sa décompression. En dehors des critères de choix personnels (prix, digitale, aiguilles…) elle doit être étanche au moins à 200 m pour l’utilisation des boutons sinon à 100 m. Elle doit être rincée après chaque plongée.

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MERCI POUR VOTRE ATTENTION

Et bonnes plongées à tous